« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Judah et son élégance légendaire. Je levai les yeux au ciel. Inutile de me fatiguer à répliquer quoi que ce soit. Il était survolté, à croire que le contact avec les autres lui manquait. Il tenta de séduire la petite amie de Wilson et enchaîna sur Pascal, avant de couler un regard lubrique sur Cassandre. A cet instant, j'estimai qu'il dépassait les bornes. On peut avoir de l'humour mais il faut savoir s'arrêter à temps.
"Mieux vaut sortir d'ici." dis-je d'un ton sec en passant devant ma petite-fille et ce sans lâcher Judah d'un regard sévère.
Au bout du couloir, une salle aussi spacieuse que celle que l'on venait de quitter. Partout des statues en forme de fruits. Je portai les doigts à mes lèvres et les mordillai nerveusement, tandis que mon autre main attrapait celle de Pascal pour la serrer intensément... sans doute trop intensément car j'entendis bientôt un craquement.
"Oh, désolée !" fis-je en le lâchant.
J'esquissai un sourire navré et continuai de me ronger les ongles en gardant les yeux rivés au sol. Les fruits n'étaient pas vraiment là. De toutes façons, ce n'était pas de vrais fruits. Il fallait que je me détende. Le gentil jeune homme me proposa de nommer ce qui nous entourait d'une façon différente. Tendue, je plantai mon regard dans le sien et articulai :
"Il suffit de ne pas les mentionner."
Les statues n'émettaient qu'un seul son, ce qui n'était pas évident pour "oublier" qu'elles étaient là.
« Bouah. Bouah. Bouah. »
Mais bien sûr... Des pétales tombaient du plafond ; certains effleurèrent mes épaules, me faisant frémir. Où étions-nous encore tombés ? Une musique branchée débuta alors. Les aliens la connaissaient ? Etonnant. Judah semblait le seul à être à l'aise dans cette atmosphère. Indignée, je lui collai une gifle à l'arrière du crâne.
"Tu es déjà venu, n'est-ce pas ?" l'attaquai-je, courroucée. "Si ça se trouve, c'est même par ta faute que nous sommes tous ici !"
Oui, je l'accusai, car c'était tout à fait son genre de nous embarquer dans une histoire aussi invraisemblable. Subitement, une foule de nouveaux venus entra et se dandina autour de nous au son de la musique. Des poissons, des crustacés en tous genres... C'était la féérie dansante des sardines. Nous nagions en plein dedans. Quelle aberration...
Le seul point positif, c'était que la frénésie ambiante me faisait légèrement oublier les statues en forme de fruits. Je jetai un regard désabusé à un couple de thons qui swinguait en rythme.
Judah donnait l'impression d'être comme un poisson dans l'eau. Je voulus m'approcher de lui pour lui demander des précisions sur ses connaissances en matière d'alien mais à cet instant précis, Monsieur l'Eponge et son ami l'étoile rose firent leur entrée. L'éponge arborait un tout nouveau caleçon rouge vif. Je plissai des yeux, presque éblouie par tant de trash. Tous les animaux applaudirent et certains poussèrent même des cris hystériques. Je poussai un soupir qui se retrouva noyé dans les basses de la musique. Puis je harponnai un homard qui se baladait avec les pass. J'avais remarqué que Judah en avait donné un à l'amie de Wilson, et uniquement à elle. Jamais je ne me serais abaissée à lui en réclamer un ; interroger un crustacé était nettement plus ingénieux.
"Excusez-moi ?" fis-je poliment tout en esquissant un sourire enjôleur. "Puis-je avoir un pass, moi aussi ?"
"Vous n'êtes pas une habituée !" répliqua le homard d'un ton choqué.
"Non... mais la demoiselle là-bas ne l'est pas non plus." fis-je remarquer en désignant la femme-citrouille.
"Oh, mais c'est Monsieur Weeds qui lui en a donné un !"
"Je vois... Monsieur Weeds vient donc fréquemment à Bikini Bottom ?"
J'avais l'impression de mener l'enquête. Il pouffa légèrement avant de répondre d'un ton entendu :
"Monsieur Weeds est un client gold. Il a même acheté une résidence à Fritajoly ! Vous savez à combien sont les résidences, là-bas ?"
Je m'abstins de répondre car effectivement, je n'en avais aucune idée. Et je m'en moquais éperdument. Tout ce que je désirais, c'était un satané pass. Je me peignis un sourire charmant et charmeur tout en posant ma main sur le haut de la carapace du homard. Puis, je commençai à le caresser délicatement. Mon magnétisme naturel allait me faire obtenir ce pass en moins de quelques secondes.
"Il y a un moyen de devenir une cliente gold ?" demandai-je d'un ton ingénu.
"Vous voulez que je vous parraine ?" fit le homard, les moustaches frissonnantes.
"Ca me ferait très plaisir." dis-je dans un filet de voix tout en baissant les yeux.
"Pour cela, il faudrait euh... que vous ayez déjà quelqu'un de votre cercle d'amis en membre client gold. Je ne suis qu'un... employé. Je ne peux pas vous parrainer moi-même mais je peux vous aider à faire les démarches."
"Il se trouve que je suis une grande amie de Judah Weeds." enchaînai-je aussitôt en relevant la tête.
Le homard ouvrit des yeux ronds comme des billes. Ses pinces s'entrechoquèrent d'excitation. Je continuai de sourire même s'il commençait à m'inquiéter.
"Dans ce cas-là, ça change tout. Quel est votre lien relationnel exact avec monsieur Weeds ?" demanda-t-il, très intéressé.
Ma bouche s'entrouvrit en un "O" indécis. Il fallait m'accorder quelques secondes de réflexion. Je ne m'attendais pas à une telle question ! Je tapotai mon menton du bout du doigt et répondis finalement d'une voix suave :
"Passionnel."
Autant jouer cette carte jusqu'au bout, cela avait l'air de me porter chance auprès du homard. Les moustaches de ce dernière frémirent de nouveau et il demanda sans détour :
"Avez-vous déjà fricoté les antennes avec lui ?"
"Je suppose... Enfin si c'est le terme utilisé chez vous..." fis-je, incertaine.
Il semblait ne pas comprendre ma réponse. Il cligna de ses tout petits yeux et acheva enfin :
"Ca devrait convenir."
"Donc je peux avoir mon pass ?" insistai-je, quelque peu agacée par toute cette attente.
"Oh oui ! Je vais faire la demande immédiatement et nous vous contacterons ultérieurement. Vous n'êtes pas allergique aux pastèques ?"
"Je ne mange pas de pastèque." dis-je d'un ton cassant.
Mon regard noir ne le laissa pas de marbre. Ses pinces claquèrent et il poursuivit :
"Oh heureusement, car elles ne sont pas faciles à digérer. Elles sont même un peu grognons de temps en temps. Mais je préfère vous demander si vous les supportez, car on a déjà eu des ennuis avec certaines personnes. Si vous voyez ce que je veux dire."
Il avait terminé sa phrase en la chuchotant, et en posant sa pince à côté de sa "bouche", sur le ton de la confidence. Machinalement, je me penchai vers lui. Il ajouta à voix basse :
"La guerre des pastèques géantes... les pastèques sèches !... Je vais faire vos papiers."
Je n'avais absolument rien compris. Il avait ri tout seul. Puis, il s'en alla en trottinant de côté, visiblement très motivé. Je soupirai d'exaspération. Je n'avais pas envie d'attendre. Qui sait quand il allait revenir ? De plus, il risquait de m'offrir une pastèque de compensation, ou pire encore. Non, il fallait que je me procure mon bien par un moyen plus ingénieux.
J'avisai Judah qui discutait avec un bulot d'une façon très sérieuse... ce qui le rendait encore plus ridicule. Il avait toujours les cartons roses dans les mains. Il s'éventait avec d'un air désinvolte. Je m'avançai derrière lui en silence et lui volai l'un des pass. Je levai mon bras pour l'empêcher de le récupérer et me reculai de quelques pas, malicieuse.
"Je vais bientôt en avoir un, donc je te le rendrai quand je le recevrai." lui promis-je.
Je devais focaliser mon esprit sur autre chose que ces satanés fruits qui faisaient toujours "Bouah" en rythme avec la musique. Pour l'instant, mon obsession était d'obtenir un pass. Ce n'était pas trop demandé ? Les yeux de Judah s'écarquillèrent de surprise et un léger sourire passa sur ses lèvres.
"Je n'aurais jamais pensé que tu en aurais pris un."
Il émit un rictus et s'approcha de moi. Des jets de lumière multicolores couraient sur sa peau et la mienne, en plus des pétales qui tombaient toujours du plafond. Indécise, je baissai les yeux sur le carton en forme de coeur et y lus mon prénom. Il venait sans doute d'apparaître.
Judah s'approchait toujours de moi. Je me reculai légèrement et sursautai en sentant sa main s'aventurer plus bas que mes reins.
"Qu'est-ce qui te prend ?" m'offusquai-je.
"Eh, on se détend ! Après tout, personne ne t'a forcé à prendre le pass. J'en reviens pas..." fit-il -et je voyais à son regard qu'il hallucinait véritablement. "Il vaudrait mieux t'habituer à ça. Ca va être chaud ce soir. Très chaud !"
Il haussa les sourcils d'un air brûlant avant que son regard ne coule vers la femme-citrouille, qui avait elle aussi un pass. Peu à peu, la véritable utilité du "pass" s'imposa à moi et je laissai échapper un gémissement de dégoût. Très peu pour moi. Je n'avais pas besoin de "passer commande" pour "m'amuser" en charmante compagnie. Judah tombait vraiment très bas dans la dépravation. Je secouai la tête et observai le charmant petit couple non loin. Je m'avançai d'un pas décidé vers Wilson et lui glissai le pass dans la main.
"Tiens, amuse-toi bien mon petit." lui dis-je avec un sourire en coin.
Je jetai un coup d'oeil à sa copine, songeant que ces deux-là allaient passer une nuit intense. Ils n'avaient pas l'air très dégourdis donc ce léger coup de pouce ne serait pas de trop. Malgré tout, je n'étais pas tranquille à la pensée de les laisser "sexprimer". A Bikini Bottom, tout avait l'air plutôt dépravé.
Je me tournai de nouveau vers Monsieur l'Eponge lorsqu'il prit la parole. Il était monté sur un seau en plastique et parlai à travers à haut-parleur.
"MES AMIIIIS ! Aujourd'hui est un grand jour ! C'est celui de mon mariage !"
La foule applaudit et Patrick l'étoile de mer semblait jouer les chauffeurs de salle en criant des "Bouah !" comme s'il s'apprêtait à jouer au rugby.
"J'ai même changé de slip pour l'occasion !" clama Bob d'un ton réjoui.
Plusieurs crevettes non loin de moi gloussèrent à travers leurs moustaches :
"Oooh ! Il est trop canon comme ça !"
Je croisai les bras et fixai le "spectacle" tout en secouant lentement la tête. Perché sur son seau, Bob tournait lentement sur lui-même tout en dandinant du caleçon. C'était absolument... affligeant. Il n'y avait pas d'autre mot.
"Bientôt, vous découvrirez qui est l'élue de mon coeur ! Quand vous la verrez, vous serez éblouis !"
La foule hurla de plus belle et les applaudissements se scandèrent davantage. C'était la liesse générale. Patrick ne se contenait plus. Bientôt, je l'aperçus bras-dessous bras-dessus avec Judah. Tous deux criaient "Bouah ! Bouah !" et inspiraient les gens à les imiter.
"Je veux me réveiller..." murmurai-je, totalement consternée.
J'aurais pu me détendre moi aussi, décider de m'amuser. Sauf que la menace fruitée planait toujours et que PERSONNE ne semblait concerné par ce problème.
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J'avais envoyée cette pensée à la jeune femme, mais pour une fois elle ne m'avait pas répondue. Sans doute qu'elle était bien trop occupée avec ses recherches ou qu'elle avait sentis au son de ma voix que je n'avais pas réellement besoin d'aide. Rien me retenait ici, j'aurai pu tout simplement disparaître et en voyant Judah se déhancher sur scène avec Patrick, j'étais à deux doigts de me laisser consumer et de tomber en cendres. Ca m'aurait fait un tellement grand bien.
- Bientôt, vous découvrirez qui est l'élue de mon coeur ! Quand vous la verrez, vous serez éblouis !
La foule avait hurlée et les applaudissements avaient suivis. J'avais vue un homard passer devant moi avec un plateau et je m'étais empressée de prendre une coupe fruitée. Je l'avais approché de mon visage pour humer la coupe qui avait un léger goût d'ananas et de noix de coco. Une fois bu cul sec, je l'avais reposée sur le plateau et le homard continuait à m'observer avec un air qui ne m'inspirait pas du tout confiance.
"Je passe une très mauvaise journée, si tu me sors que je suis à ton goût, je te réduits en potage."
Pourquoi j'avais la sensation qu'il avait des étoiles qui brillaient dans les yeux. Non seulement j'avais un homard amoureux devant moi, mais en plus un homard tout excité. Ca me donnait encore plus envie de vomir. Je m'étais éloigné de lui pour m'approcher de Wilson.
"Tu peux me montrer la carte ? Mais sans me la donner, juste... comme ça oui."
De lui même il me l'avait montrée, la tenant du bout des doigts et je l'avais observée en tentant d'en cerner les moindres détails. Il s'agissait d'une simple et bête carte rose avec noté dessus "un pass" et un nom semblait être écrit à l'arrière. Si j'avais bien tout compris, tous ceux qui prenaient une de ces cartes en mains voyaient leur nom apparaître dessus. C'était amusant mais pas très rassurant. Quoi qu'il en soit Judah en avait une et il n'aurait pas mis inutilement la vie d'autres personnes en danger...
"Ok. A ta place je ne la garderai pas, on ne sait jamais."
Mais est ce que c'était prudent de déposer une carte à son nom n'importe où ? Peut-être que dans l'immédiat il devrait la conserver ou alors il devrait tout simplement la détruire et... !!!!!!!!!!
"MAIS CA VA PAS LA TETE ??" avais-je hurlée en sentant une main venir palper mes fesses. Quand j'avais tournée la tête je faisais face à l'homme - JUDAH !!! - qui avait fait cela et ma colère en était encore plus grande.
"T'as une grenade qui t'as explosée dans le cerveau ?? Ne t'avises plus jamais de recommencer ça !!!"
J'avais sentis son doigt se poser sur mes lèvres et... et... j'étais à deux doigts de lui croquer juste pour lui faire endurer une souffrance terrible ! Et au lieu de se sentir menacé ou de mal prendre le fait que je lui avais dit qu'un fruit avait explosé dans sa tête détruisant le peu qu'il lui restait de neurones, il s'était contenté de me sourire.
- Je sais que tu ne révèle rien du futur, mais y'a jamais rien eu entre toi et moi ?
Là c'était trop... Je m'étais détaché de lui et j'avais fait route à l'opposé de la salle pour éviter cet enfoiré ! Je l'avais entendu rire derrière mon dos. J'en revenais pas que quel que soit l'époque, il restait le même, toujours aussi... bref, il m’écœurait ! Sur mon chemin j'avais croisé Damian et Cerbère. Je m'étais arrêtée à quelques pas d'eux, toujours aussi énervée.
"Ne mangez rien et ne buvez rien qui se trouve ici. Ou alors juste toi." avais-je achevé en faisant un signe de tête à Cerbère. Il était divin, il ne risquait pas grand chose.
"On part dès qu'on peut ! J'ai pas spécialement envie de voir la fiancée de l'éponge !"
- Monsieur l'Eponge.
J'avais levée les yeux au ciel avant de me tourner pour faire face au homard qui se tenait là, mais il s'avérait que pour une fois ce n'était pas un sous-fifre, mais le maître en personne. Monsieur l'éponge se tenait juste là, et il m'observait. J'avais croisée les bras et je l'avais défiée du regard.
"Monsieur l'éponge ou éponge tout court, personnellement je n'y vois pas la moindre différence. Mais ce que je vois, c'est que vous nous avez amené ici de force, que vous avez déversé toutes ces boites sur la Terre sans la moindre autorisation et qu'en plus vous allez choisir je ne sais pas qui d'entre nous pour être votre femme. Et.. Si vous me proposez de vous épouser, je vous essore !"
Il m'avait regardé d'abord avec un air amusé, puis d'incompréhension, avant de finir par un air de... dégoût ?
- Vous épousez vous ? Ah mais jamais ! Jamais ! Vous êtes bien trop... trop... masculine. Autoritaire. Désagréable. Grosse.
Grosse ? A dire vrai en voyant les filles squelettiques de la pièces qui en pinçaient pour lui - et c'était peur dire - j'étais bien plus volumineuse. Mince pour une terrienne, mais vue les gens d'ici... En tout cas je n'étais ni masculine, ni autoritaire et encore moins désagréable. A la rigueur il pouvait me trouver méfiante, énervée et très en colère maintenant que Judah était venu se placer derrière Bob et qu'il avait passé une main autour de son épaule tout en m'observant.
"Et ça ne te dérange pas tout ça ? Pour toi tout est normal ? Il viens sur Terre quand il veut, il kidnappe qui il veut et tu fais copain copain avec lui ?"
Judah m'avait souri et j'avais juste eu envie de le frapper. Puis Aphrodite s'était approchée de nous et je m'étais tournée vers elle en secouant la tête de gauche à droite. Comment qu'elle avait pu être avec un mec comme lui ? D'accord, sans ça je ne serai jamais venu au monde, mais il était tellement... tellement lui même, c'était impossible de le supporter !
"Faut qu'on parte d'ici. Maintenant qu'on sait d'où viennent les boites, le mystère est résolu et on pourra facilement les faire disparaître."
Elle semblait d'accord avec moi. Il ne restait plus qu'à chercher les autres. En tournant la tête vers Judah, je l'avais vue discuter avec Bob tout en faisant de grands gestes et grands sourires. Ce type allait me rendre dingue ! Je m'étais totalement détaché de lui pour me mettre en quête de Eve et Wilson, mais ils étaient impossible à trouver. Il restait Damian et Cerbère toujours là où je les avais laissés et un peu plus loin j'avais aperçu Erwan. On en avait au moins trois sur huit, c'était mieux que rien. Mais... non... Il n'était pas sérieux ? J'avais rapidement fait les pas qui me séparaient de Cerbère et je lui avais pris le pass qu'il venait de prendre des mains d'un homard.
"On ne va pas jouer à ce petit jeu. Tu ne peux pas rester concentré cinq minutes et arrêter de te comporter comme lui ?" avais-je dit en désignant son maître, Judah, d'un geste rapide de la main. Tandis que de mon autre main, j'avais jetée un coup d'oeil rapide à mon pass me rendant compte que mon nom s'était inscrit dessus, tandis que celui de Cerbère y était toujours. Ca signifiait quoi ?
"Faut qu'on parte. Retrouve Eve et Wilson. Je prend Damian avec moi et je vais récupérer Erwan et Pascal. On se retrouve ici dans cinq minutes alors ne traîne pas !"
C'était un ordre oui et alors ? Ca ne faisait pas de moi un être autoritaire. En tout cas je n'étais ni désagréable et ni grosse!...
Un cri le fit sursauter et il se tourna rapidement en direction d'Aryana. Que lui arrivait-il ? C'était-elle fait attaquer par une nouvelle bizarrerie ? Il était prêt à la sauver une nouvelle fois, les muscles tendus avant de... tout relâcher et d'éclater de rire. Elle était sérieuse ? Vraiment ? Elle avait peur des fruits ? Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres alors qu'elle se cramponnait à lui pour faire une barrière de son corps.
"Ne t'inquiètes pas, je te protégerai de toute attaque sournoise. C'est vrai que les fruits sont très vifs !"
Oui bon d'accord, ce n'était pas gentil de se moquer. M'enfin il fallait bien admettre que c'était ridicule comme phobie non ? Et c'était vraiment difficile de retenir son fou rire. Elle aurait eu peur des crabes ou encore des serpents ou des araignées. Il aurait compris. Toutes les femmes semblaient avoir peur de ces petites bestioles. Mais les fruits... C'était original. Mais au moins cette phobie avait l'avantage qu'il pouvait serrer la déesse contre lui sans qu'elle ne s'en offusque. C'était même elle qui le souhaitait. Il aurait été trop bête de refuser de se cramponner à elle.
Malheureusement cet instant de grâce ne dura pas puisqu'une écrevisse vint vite les interrompre en leur demandant de se lâcher. Il grogna pour la forme et pour montrer son mécontentement, peu disposé à lâcher qui que ce soit. Avant qu'Aryana ne lui écrase le pied pour le faire reculer. Il poussa un profond soupir avant de s'exécuter à contre cœur et de sentir... le vide sous ses pieds. Il ne put retenir un cri de stupeur avant de tomber lourdement sur une substance spongieuse qui... sentait l'ananas. Une moue de dégoût se dessina sur son visage. Il n'avait jamais aimé l'ananas. Il n'était pas très fruits en général. Lui il préférait la viande. Bien rouge et encore un peu sanguinolente. Il n'était pas contre un peu de poisson de temps en temps mais ce n'était clairement pas ce qu'il préférait. Même si là pour le coup, il se serait bien fait une petite écrevisse farcie avec un bon petit verre de vin blanc.
Il finit par se redresser pour observer ce qui l'entourait et esquissa un léger sourire en constatant qu'ils n'étaient pas seuls. Ils venaient de retrouver le chevelu frisé qui avait mystérieusement disparu pour être remplacé par Aryana. Et il était accompagné par une femme-citrouille et la petite-fille de la déesse de l'amour. Cassandre. Il ne l'avait jamais rencontré, jusqu'à aujourd'hui. Mais il avait beaucoup entendu parler d'elle. Le contraire aurait sans doute été plus qu'étonnant ou alors, il aurait fallu qu'il s'isole sur Mars. Et encore là, ce n'était même pas sûr qu'il n'en entende pas parler. Il lui adressa donc un léger signe de tête avant de dévisager Aryana et de pouffer sous son accoutrement. C'était d'un drôle. Il n'était pas prêt de l'oublier celle là. Il lui rendit un sourire innocent alors qu'elle le rabrouait.
Finalement, il l'aimait bien cette aventure. C'était amusant. A des lieux de Davy Jones et de ses menaces. Loin de Neverland. Au moins ici, il y avait peu de chance qu'il se fasse arracher l'âme par un capitaine psychopathe. Quoique... Mais non depuis le début, le chef de cette expédition semblait être une éponge carrée et son copain l'étoile de mer. Rien à voir n'est-ce pas ? Il eut à peine le temps de s'intéresser à nouveau à ce qui l'entourait avant que de lourdes de portes ne coulissent et qu'une armée de homards équipés de lance à incendie ne commence à les arroser. Sous la puissance des jets, ils se retrouvèrent propulser contre un grillage dans le fond de la salle. Avant que tout ne se stoppe enfin et qu'ils retrouvent leur liberté de mouvement.
Il jeta un coup d’œil à Arya et à sa combinaison. Finalement, ce n'était pas une mauvaise idée ce truc. Elle n'était pas trempée des pieds à la tête, elle. Mais il aurait le temps de sécher en courant visiblement puisque le but était désormais d'atteindre la porte avant qu'elle ne se referme. Avant qu'un immense se dessine sur ses lèvres en apercevant le nouvel arrivant. Et de lever un sourcil blasé en le voyant embrasser sa soeur. Au moins, les choses étaient posées. Et la tenue de la déesse était très... à son goût. Il esquissa un sourire appréciateur en la détaillant. Avant de se tourner vers Pascal avec un sourire narquois.
"Il semblerait que tu ais de la concurrence !"
Même beaucoup. A croire que Aphrodite aimait tester une panoplie diverse et variée d'amants. Mais il ne jugeait pas, loin de là. Lui aussi aimait la variété. Il esquissa un semblant de sourire sous le clin d’œil que lui accorda son maître et se contenta d'attendre qu'il ait terminé ses petites retrouvailles avec ses connaissances et sa famille. Son regard s'attardant un instant sur Wilson. Lui... il le connaissait. Un cavalier. Il dut retenir un grognement à son égard avant de se reculer légèrement. Il se tiendrait le plus loin possible de lui. On ne sait jamais. Qu'il lui vienne à l'esprit de l'exterminer. Encore une fois... En plus, Eliott n'était pas dans les parages au cas où. Et il n'était même plus sûr d'être immortel depuis Neverland. Il avait eu la désagréable sensation que s'il perdait son âme, il lui serait impossible de revenir. Jamais.
Donc mieux valait prendre ses précautions. Il lâcha le jeune homme des yeux pour reporter son attention sur Judah. Hochant légèrement la tête pour leur trouver une sortie. Il prit une profonde inspiration avant d'esquisser une moue de dégoût sous l'odeur de l'ananas. Il y en avait partout de ce truc. Des odeurs de fruits, encore et encore. Avant qu'une odeur un peu différente ne s'impose à lui. Il s'avança pour ouvrir le chemin. Avant de se tourner exaspéré vers Wilson qui posa la mauvaise question. Ce n'était clairement pas le moment de l'agacer.
"Oui, certain ! Mais tu préfères peut-être prendre la tête si t'as un GPS intégré dans ta tête toute frisée."
Il lui jeta un regard noir avant de redresser la tête intrigué par le bruit qui l'entourait. Il venait d'entrer dans une grande salle entourée de fruits. Encore eux. Il jeta un regard en coin à Aryana avant de poser un regard dubitatif sur les fruits qui se mirent à chanter. De plus en plus étrange. Avant qu'il ne reconnaisse l'endroit. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres et il se tourna vers Judah. Visiblement, ce n'était pas la première fois qu'il venait ici lui. Le cachottier. Il aurait pu l'inviter au moins. Il s'accouda dans un coin, observant ce qui se tramait sous ses yeux pour essayer de comprendre. Il vit l'échange de coeur. Ou du moins, il vit Judah en donner un à la femme-citrouille et regarda Aryana tenter de s'en procurer un à son tour. Si c'était le moyen de s'amuser encore plus... Pourquoi pas ? Il attrapa un verre au passage et se faufila entre deux sardines pour s'approcher du frisé qui lui était rentré dedans et lui plaqua un verre dans les mains.
"Tiens, amuse toi un peu !"
Ils étaient dans une boite de nuit. Approuvée par Judah Weeds. Que demander de plus ? Il y avait moyen de passer un très très bon moment selon lui. Il haussa un sourcil surpris en retrouvant l'éponge qui semblait le roi de la fête ici. Il écouta son discours en secouant la tête. Bon cool, un mariage. Mais il aurait pu les inviter autrement qu'en les enlevant non ? Ça aurait évité tout un tas de quiproquo. A commencer par le fait qu'il voulait le tuer. Il s'en voulait presque de l'avoir secoué comme un prunier maintenant. Mais il ne s'excuserait pas. Il leur aurait dit dès le départ ce qu'il voulait aussi. Au lieu de jouer à cache-cache. Il se tourna vers Damian et esquissa un sourire.
"Je crois que je n'ai jamais assisté à un mariage alien. Ça va être chouette."
Il vida son verre d'une traite avant d'en saisir un deuxième. Des écrevisses faisaient le service. C'était plutôt sympa finalement les fruits de mer. Jusqu'à ce que Neil ne fonce dans leur direction pourquoi il avait l'impression que la fête allait bientôt prendre fin ? Les femmes... toutes des rabats-joie. Il haussa un sourcil et la fixa un instant avant de poser le regard sur verre. Trop tard ! Il n'en était pas mort. Alors... Il hocha la tête et attendit qu'elle reparte pour se tourner vers le frisé à nouveau.
"L'écoute pas va ! Moi, je suis curieux de voir qui est cette fiancée. Et... je suis certain que tu peux boire sans problème. Lâche-toi va."
Il lui adressa un grand sourire avant de reporter son attention sur les petits coeurs roses. Il avait cru comprendre qu'il s'agissait de pass. Mais des pass pour quoi ? Tout le monde semblait avoir le sien. Et il était hors de question qu'il se retrouve à l'écart. Il attendit donc qu'un homard pourvu du fameux sésame ne passe à côté de lui pour lui en voler un au passage. Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres en voyant son nom apparaître sur le morceau de carton. Et voilà... le tour était joué. Il allait pouvoir s'amuser aussi. Mais sa joie fut de courte durée lorsqu'il vit Neil furibonde s'arrêter devant lui et lui arracha son pass des mains. Il la fixa un instant, la détaillant des pieds à la tête. Elle était plutôt jolie la petite-fille. Il poussa un profond soupir, elle lui faisait une leçon de morale là ou bien ?
"Ecoute... J'ai bien envie de rester encore un peu moi. Ça n'a jamais fait de mal à personne de s'amuser. Est-ce que tu vois un réel danger quelque part toi ?"
Il esquissa un léger sourire à son attention avant de récupérer son pass et d'y voir le nom de Cassandre juste sous le sien. Son sourire s'agrandit légèrement alors qu'il s'approchait d'elle et enroulait son bras autour de ses épaules.
"Moi, je ne vois que des gens heureux d'être ici et qui s'amusent. Il paraît que c'est Halloween en plus. Une méga fête avec un mariage en prime. Que demander de plus ? Et puis... tu n'es pas curieuse de savoir ce que l'avenir nous réserve ?"
Son sourire s'agrandit encore plus alors qu'il lui agitait le carton sous le nez.
"Laisse toi aller un peu va. As-tu seulement assisté à une seule fête de toute ta vie ? Ce serait dommage de gâcher une aussi belle opportunité tu ne crois pas ?"
Il se repositionna face à elle et plongea son regard dans le sien.
"Oublie tout ce qui te tracasse et pour une fois... lâche prise."
Il lui adressa un léger clin d’œil avant de lui remettre le cœur en carton entre les mains. Attendant sa décision finale.
Tojo n'avait pas réalisé à quel point les divins pouvaient être compliqués. Evelyn avait décrit Judah, assez pour que Tojo se dise qu'il était préférable de ne pas lui faire confiance. Ils étaient en boîte. Tojo n'avait jamais fréquenté ce genre d'endroit et se sentait peut à l'aise avec l'environnement. Et puis il était un lion. Son instinct commençait à s'éveiller quand il vit passer un poisson appétissant devant lui. Non, il devait être fort. Il demandait un minimum d'effort à Krystal quand ils vivaient ensemble pour vivre de la façon la plus amicale possible avec les habitants de story brook, il n'allait pas s'attaquer aux gens de ce monde maintenant.
Cerbère lui colla un verre dans les mains. Discrètement, Tojo cherchait Erwan du regard ou Neil. Il ne savait pas trop ce qu'il devait faire, comment se comporter. Il ne voulait pas risquer d'énerver la chevelue ressemblant à Judah, bon il avait une barbe et des cheveux longs tous les deux alors ils se ressemblaient un peu non?
"Je ne suis pas certain que..."
Vu l'insistance du chien, Tojo portait le verre à son nez pour sentir l'odeur qui s'en dégageait. Elle avait quelque chose d'attirant. Il but cul sec le breuvage, identifiant le composant qui s'y trouvait. Du citron. C'était amusant, sur tous les fruits possibles sur lequels il aurait pu tomber, c'était son préféré.
"C'est bon en fait ce machin."
Ils allaient assister à un mariage? Tojo n'avait jamais vu de mariage de sa vie, les lions ne faisaient pas tant de cinéma d'ordinaire pour faire comprendre à l'élue de leurs coeurs qu'elle était la lionne. Tojo pensait à Simba et Malka, ouai les lions devaient quand même avoir un problème pour faire comprendre à la femelle qu'ils étaient amoureux.
Judah n'était pas un lion mais il n'avait pas l'air de savoir draguer une fille aussi, ou alors Neil était vraiment quelqu'un de bon sens. Les deux étaient aussi très probables. Judah à ce qu'il avait compris était en plus le grand-père de Neil, où un ex d'Aphrodite qui était la grand-mère de Neil. Mais Aphrodite et Judah n'étaient pas soeur et soeur? Toute cette histoire donnait le tourni à Tojo qui préférait s'en arrêter là.
Elle s'approchait de Tojo et Cerbère, furieuse et superbe. Non, voilà, il recommençait. Ne rien boire, mais ça n'avait pas trop l'air mauvais pourtant. Le lion. L'éponge n'était visiblement pas du même avis que Tojo en matière de fille. Elle était bien Neil. Il descendit son regard sur la jeune fille, non, elle n'était pas grosse, enfin, il ne trouvait pas. Elle était gentille il ne fallait juste pas l'énervée, et autoritaire, ben Tojo il trouvait juste qu'elle savait comment il fallait s'y prendre, et puis elle venait du futur, elle l'avait dit, donc elle voulait surement éviter plein de catastrophes.
Tojo était un peu mal à l'aise, en jetant un coup d'oeil, il n'avait pu voir qu'Erwan. "Je ne sais pas, je n'ai pas l'habitude d'heu...ça...et..." Il s'était arrêté, il ne savait pas trop ce qu'il devait ajouter, ni quoi penser de tout ça, une fois que tous sera finis, à tête reposer, il saurait surement quoi dire, il trouverait surement ce qu'il faut pour apaiser un peu Neil sans que ça paraisse idiot ou déplacer. Et puis Cerbère était un peu, il n'avait pas un peu changer, genre, plus sympa? Parce que le premier bonjour ça n'avait pas vraiment été ça.
Tojo ne voulut pas s'imiter dans la discussion entre Neil et Cerbère, c'était un truc divin, il n'avait pas à prendre parti, il ne voulait froisser personne. Tout le monde avait son petit papier, presque. Il venait de perdre Erwan de vue, pourtant, il était certain qu'il n'avait pas eu de petit pass. Tout comme Tojo. Une femme-poisson passait près de lui. elle avait l'air inquiétante et...appétissante...lui tendant une des fameuses cartes pass. Tojo passait sa langue sur ses lèvres et s'approchait et...fit directement demi-tour, allant voir Neil qui était seul. Il s'approchait doucement d'elle, restant quelques instants silencieux.
"Tu veux bien être ma partenaire? ça te ferait du bien..." Il s'arrêta, croisant son regard, visiblement, elle n'avait pas envie. Elle allait peut-être penser qu'il lui disait de façon mal placée qu'elle était coincée comme Cerbère. Ce n'était pas ce qu'il voulait dire..."Non ce n'est pas...ce que je veux dire, ça doit pas être évident, tu viens du futur si j'ai bien compris alors, tu dois savoir des choses, bien sur que tu sais des choses mais, ça doit tout le temps te travailler et, c'est bien parfois de ne plus penser aux problèmes, même s'ils seront encore là après. Tu n'as pas à porter tout ce poids sur tes épaules. Je ne suis qu'un lion, je ne prétends être rien d'autre, mais si...si jamais tu'as besoin de parler un jour, je suis là."
Il avait pris la main de Neil, comme pour la rassurer sur ses intentions, geste qui pouvait tout à fait avoir l'effet inverse.
"Ou sont les autres?"
Damian eut un regard autour d'eux, ne lâchant pas la main de Neil. Il constata qu'il ne restait plus qu'eux, Erwan et Cerbère. Tous les autres avaient disparu, tous ceux qui avaient eu un pass. Wilson, Évelyn, Aphrodite et le Judah pas net.
"Je ne les vois pas. Nous devrions être ensemble." Il ferma les yeux, inspira, et les ouvrit de nouveau avant d'arranger ce qu'il venait de dire. " Enfin oui je veux rester avec toi mais ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, on ne devrait pas se séparer encore plus. La première fois ce n'était pas simple de se retrouver. Ils avaient un pass non? L'éponge sait peut-être quelque chose..."
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Neil Sandman
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| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ La fille de Dumbo & Elliot *-*
Est ce que tous les garçons du monde, quand ils se retrouvaient dans le bar le plus branché de l'univers, étaient obligés de se comporter comme des dragueurs hors pair et défiler à tour de rôle devant toutes les jeunes femmes présente ? D'accord, jusqu'à présent, ils avaient surtout défilés devant moi et j'aurai dû me sentir flattée, mais si il y avait bien une chose que je ne supportais pas, c'était quand on se comportait de la sorte en pleine apocalypse. Ok, c'était peut-être un peu exagéré, car on n'allait pas assister - encore - à la fin du monde, mais ce n'était vraiment pas le bon moment pour tenter de me courtiser. Quoi qu'il en soit, Cerbère ne semblait pas comprendre cela, vue qu'il avait passé son bras autour de mon épaule et qu'il m'avait proposé de me laisser un peu aller.
"Pour ta gouverne, j'ai déjà assisté à de très nombreuses fêtes. Mais à chaque fois on m'y a invitée, je n'y ai pas été amenée de force !"
Il avait une cervelle de moineau ? Trois têtes et pas une seule qui fonctionnait correctement ! Comme si on pouvait s'amuser alors qu'on venait de se faire enlever ! D'un autre côté, il n'avait pas tord sur un point...
"Ok." avais-je répondu quand il m'avait tendu le carton en forme de coeur. Oui, oui, j'avais bel et bien dit ok. J'avais même ramenée une mèche rebelle derrière mes cheveux avant de faire un grand sourire à Cerbère.
"Tu veux qu'on s'amuse, c'est ça ? Juste que je passe un bon moment en ta compagnie ?"
Si il y avait bien une chose que grand mère Aphrodite m'avait apprise, c'était comment séduire un garçon. Enfin, disons qu'elle m'avait donnée des conseils pour une personne précise et que je n'avais jamais vraiment eu le temps de les mettre en pratique. Mais quoi qu'il en était, je savais m'y prendre. Du moins je pensais savoir. J'avais fait les quelques pas qui me séparaient du chien à trois têtes avec un corps de rê... c'est fou ce qu'il ressemblait à Judah, c'était plus que perturbant. Qui plus est, il n'était pas du tout mon genre de mecs. Mais bon, juste pour cette fois ça ferait l'affaire, n'est ce pas ? Une fois à sa hauteur, j'avais posée une main sur son épaule avec un petit sourire aguicheur.
"Je me suis toujours demandée ce que grand mère pouvait bien te trouver. C'est peut-être hum... ta ressemblance avec Judah ? Ou alors le fait que tu es une créature de Judah. Voir que tu as la même façon de draguer que... Judah ?"
Tout en lui parlant le plus sensuellement possible, je sentais un sourire naître sur mon visage tandis que de ma main gauche, posée sur son épaule, je faisais glisser mes doigts jusqu'à son torse.
"Je me demande bien à quel niveau vous êtes différents..."
Ma main faisait des vas et viens sur son torse tandis que j'avais la sensation que je lui faisais un certain effet. A moins que je me trompais. Je m'étais approchée le plus possible de lui, pour limite me coller tout contre lui. J'avais remontée ma main vers son épaule, avant de la mettre à l'arrière de son cou pour avancer son visage du miens.
"Juste s'amuser... C'est bien ça ?" lui murmurais-je.
Mes lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres des siennes et j'avais déjà fermée les yeux, me préparant à l'embrasser, quand je l'avais sentis sursauter vue que quelque chose venait d'exploser dans sa main. C'était qu'une blessure superficielle, rien de grave.
"Je sais ! La rapidité ! C'est ça votre différence, n'est ce pas ?"
Je m'étais reculée de lui en lui faisant un sourire très amusée. J'avais fait exploser le carton qu'il tenait dans la main, tandis que nos corps étaient l'un contre l'autre. Il avait sursauté, pour moi ça voulait tout dire : il devait être rapide dès qu'il obtenait ce qu'il voulait. En tout cas grand mère ne m'avait jamais détaillée quoi que ce soit sur ce détail là, mais je me doutais bien que si elle s'acharnait à être avec lui tous les milles ans, c'était uniquement parce que physiquement il lui rappelait quelqu'un qu'elle avait dans la peau. D'ailleurs, à ma connaissance elle ne l'avait jamais plus refait avec lui depuis qu'elle avait été avec Judah...
"Tu vois, je sais m'amuser." avais-je dit avec un sourire taquin avant de m'éloigner de Cerbère et de me faire... une nouvelle fois draguer, mais cette fois ci par Damian. C'était pas possible, ils ne pensaient tous qu'à ça ou quoi ?
"Tu es quelqu'un de vraiment sympa Damian et je n'hésiterai pas à venir te voir si un jour je veux parler de ce qui me tracasse dans la vie, mais... pitié, ne devient pas comme lui !"
J'avais jetée un regard vers Cerbère et le groupe qui nous avait rejoint.
"Tu vaux beaucoup mieux. Et je suis sûre que tôt ou tard, tu vas trouver la femme, ou la lionne qui te correspondra. Mais prend ton temps, je sois pas pressé, t'as toute la vie pour ça."
Je ne voulais pas être méchante avec lui. C'était pas qu'il ne m'intéressait pas, mais je n'avais vraiment pas la tête à draguer ou à me faire draguer en ce moment. En tout cas il avait le mérite d'être bien moins direct que Cerbère, même s'il était tout aussi peu subtil.
Une fois que tout le monde était réunis, à l'exception de Eve, Wilson, Aphrodite et... Judah, ce qui n'annonçait rien de bon, Damian avait enchérit en me disant qu'il voulait qu'on reste ensemble. Je l'avais dit qu'il n'était pas subtil, n'est ce pas ?
"On reste tous ensemble de toute façon. Plus question de se séparer tant que..."
J'allais achever ma phrase, mais la lumière s'était dirigée vers monsieur l'Eponge et il avait pris un micro. Qu'est ce qu'il allait encore nous inventer ?
- Le grand moment est venu mes amis ! Merci à tous d'être venus jusqu'ici, c'est... c'est tellement... tellement merveilleux !
J'avais vue juste à côté de lui Patrick, son sorte de bras droit. Il était en train de sécher quelques larmes aux coins de ses yeux. Ils nous jouaient quoi là ?
- MA FEMME ! Elle arrive ! Nous l'avons localisée, elle vient tout juste de toucher l'une des boites que nous avons envoyé sur Terre !
Beaucoup de monde s'était mis à hurler, applaudir, siffler... C'était totalement assourdissant !
- Dans quelques instants, elle va apparaître, ici, devant nous et ce jour sera le plus beau jour de mon existence et de celle de Bikini Bottom !!!
D'un seul coup, tout le monde s'était mis à compter. Ils avaient débutés à 3, puis étaient partit vers le 2 pour finir vers le 1 et là, chaque personne présente avait retenue son souffle quand dans un halo de lumière quelqu'un venait d'apparaître au centre de la salle. Je l'avais observée quelques secondes avant de secouer la tête.
"C'est une plaisanterie ?"
Je connaissais très bien cette personne et ce n'était pas possible que ce soit la femme de Bob l'Eponge. Du moins pas du futur d'où je venais. Qu'est ce qu'il était encore allé inventé ? Je mettrai ma main à coupée que c'était encore un coup de son véritable copain. D'ailleurs, j'aurai dû me douter dès le début que c'était une fois encore lié à lui. J'avais simplement prononcé le nom de la jeune femme pour pas qu'elle se sente dépaysée en débarquant ici et pour lui indiquer qu'on était là et qu'elle n'avait rien à craindre. Mais je sentais qu'on allait encore passer un mauvais moment... tandis que tout le monde s'apprêtait à fêter le plus beau jour de Bikini Bottom.
Wilson Wallander
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Wilson avait senti l'inquiétude monter. D'un cran, puis d'un autre et encore un... C'était peut-être la boisson qu'il digérait difficilement, ou alors le fait que Judah s'était permit d'empoigner Evelyn sans qu'elle ne semble le vouloir, mais il sentait... Quelque chose. Son instinct robotique était en alerte.
Il ne quitta pas le dieu des yeux pendant l'échange avec Eve, une ombre passant dans son regard qui voulait bien dire qu'il n'avait pas intérêt à lui faire le moindre mal. Si son contrôle était maintenant total et qu'il lui arrivait d'oublier cette partie titanesque en lui – pendant dix secondes, parfois – il n'en restait que lorsqu'il s'agissait de son amoureuse, il avait tendance à agir sans réfléchir. Seulement, il se contenta de lui donner un petit carton rose avec des cœurs. Ce qui restait, en soi, très intriguant.
« C'est quoi ? »
Il avait du se pencher vers la jeune femme, murmurant à son oreille pour qu'elle l'entende au-dessus de la musique qui s'élevait dans la salle. Il avait évincé sa question, ne sachant pas trop quoi y répondre, regrettant d'avoir toucher à ses boîtes qui traînaient en ville, n'en connaissant toujours pas l'utilité. Wilson se contenta de lui sourire alors qu'elle voulait partager son pass avec lui, sans même savoir quels droits, quels avantages il leur procureraient.... ou quelles surprises.
L'arrivée de Bob dans la boîte eut au moins le mérite de le distraire, ses yeux brillants alors que l'éponge et l'étoile de mer faisaient une entrée spectaculaire et bien remarquée, le changement de tenue titillant un peu le fan qu'était le robot. Ce n'était vraiment pas comme dans le dessin-animé. Et voir les deux protagonistes principaux, admirés par des enfants à la télé, dans un endroit comme celui-là où tout semblait... désinhibé... c'était réellement perturbant.
Il prit alors la main d'Evelyn pour tenter de se rapprocher du groupe dont ils s'éloignaient peu à peu, après que la foule se soit calmée. Ce n'était pas une mince affaire avec tous ces poissons qui dansaient et les crevettes qu'il fallait éviter d'écraser avec précaution. Il évita soigneusement de s'approcher de celui qui ressemblait à Judah, ayant remarqué le regard de ce dernier à son égard. Ils ne s'étaient pourtant jamais vu mais... à croire que le côté cavalier gênait encore quelques divins, ce qu'il pouvait aisément comprendre. Même si ça le rendait triste.
Wilson serra un peu plus la main de sa compagne dans la sienne – et que Judah tente seulement de l'en détacher et il y perdrait la tête. Pourtant, il ne pouvait que remarquer les regards de ce dernier dans leur direction, alors qu'il se trouvait avec Aphrodite.
« Je pense pas que ce soit une bonne idée de garder ce pass. J'ai du mal à faire confiance à Hadès et... » Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Aryana s'était retrouvée à côté d'eux, d'un coup, lui offrant un carton qu'elle avait dû extirpé au dieu des enfers comme si de rien était. Lui souhaitant de s'amuser ? C'était quoi la logique là-dedans ?
D'après ses vagues connaissances sur le sujet, de telles invitations ne pouvaient être que pour les V.I.P., donner accès à une salle plus classieuse et à des boissons et mets beaucoup plus chers, aussi. Il n'avait pas du tout la tête à être de l'élite du club et à mériter ce bout de papier... et ils n'étaient sans doute pas facile à obtenir, raison pour laquelle il trouvait plus que suspicieux que Judah en ait offert un à Evelyn sans rien demander de plus. Bien sûr qu'elle était jolie ! Elle était même plus que jolie, il voulait la lui piquer ! Il n'y arriverait pas, évidemment. Ce n'était pas le premier à se mettre entre eux deux et ce ne serait sans doute pas le dernier. Mais... Il faut croire qu'il était un peu jaloux, connaissant la réputation de ce monsieur et surtout son manque de limites complet.
Toujours pas serein, il remercia la déesse d'un signe de tête – sans savoir s'il devait vraiment la remercier, en fait. Puis Bob fit l'annonce d'un... d'un mariage ? SON mariage ? Avec Sandy l'écureuil ? Qu'est-ce qu'ils avaient à voir là-dedans exactement ? C'était pour ça les petits cœurs à Storybrooke ? Pour la célébration ? Des invitations ? Il était totalement paumé.
Lorsque Neil approcha pour voir le pass, il le lui montra avec grande délicatesse. Si elle ne voulait pas le toucher, il n'en était qu'encore moins rassuré. Il allait lui arriver quelque chose, maintenant qu'il l'avait en main ? Il allait arrivé quelque chose à EVE ?
« Tu crois que c'est dangereux ? »
La jeune femme s'était écartée et il s'était retourné vers Evelyn, une pointe de stress dans la voix. Il savait bien, depuis le début, qu'il était trop tard pour reculer et qu'il leur arriverait forcément un truc bizarre dans la journée. Mais être à Bikini Bottom, c'était déjà bien, il y avait vraiment besoin d'en rajouter ? Pourtant, EVE ne semblait pas plus inquiétée que cela... De toute façon, ils étaient tous les deux. Tant qu'ils seraient ensemble, rien de bien grave ne pourrait se produire.
… Ils n'étaient plus ensemble.
Wilson ignorait ce qui s'était vraiment produit, si ce n'est que soudainement, il ne se trouvait plus dans la boîte surpeuplée. Il avait ouvert les yeux, ne reconnaissant pas l'endroit où il se trouvait. Il faisait sombre, une unique lumière éclairant la pièce de manière tamisée. Il avait besoin d'un peu de temps pour distinguer tout ce qui se trouvait autour de lui. D'abord... le bout d'un grand lit, juste à ses pieds. Puis les chiffres luminescents d'un réveil posé sur une table basse avec une boîte d'allumettes. 23h58. Autant de temps était passé ? Pourtant, ils s'étaient retrouvés à Bikini Bottom au matin, le midi, au plus tard, non ?
Le jeune homme secoua la tête, ayant toujours le pass qu'il avait l'instant précédent dans la main. Mains uniquement le petit bout de carton, rien d'autre. Tous ses vêtements avaient disparu. C'était pour ça qu'il sentait comme un petit air frais ? Il ne prêta pas attention au papier rose, allant, comme premier réflexe, tirer sur la couverture face à lui pour se couvrir – il est un peu pudique le pauvre, alors que pourtant il était... Non. Il n'était pas seul.
Au moment même où il la vit, il s'empara un peu plus rapidement de la couette, bloquée par le poids du corps nu de la femme qui se trouvait sur le lit. Mais au moins, elle ne pouvait pas – plus – voir certains endroits stratégiques de son anatomie. La bouche ouverte, sous le choc, le robot se surprit à la dévisager un peu trop longuement.
« A... Aphro... Aphrodite ? »
Oui. Maintenant, il la voyait clairement. L'espace de plusieurs secondes il ne put détacher son regard de la déesse, avant de se détourner, le rouge lui montant aux joues à une vitesse impressionnante. C'est dingue comme il faisait chaud, d'un coup, non ? Il faisait très chaud !
Elle semblait tout aussi surprise mais, lorsqu'il prêta un peu plus attention au papier dans sa main pour se distraire, Wilson put distinctement y voir écrit non pas seulement son prénom, mais aussi celui de la femme qui se trouvait dans la même pièce que lui. Pièce sans porte, ça aussi il s'en rendait compte à présent qu'il la cherchait. Il déglutit avec peine, essayant d'oublier le fait qu'elle avait l'air de... de le mater ? Non. Non, elle était Aphrodite, elle avait des attentes bien plus élevées. Même Neil disait que Jamie était mieux foutu que lui – c'était... pas totalement faux, même s'il travaillait là-dessus.
« Tu viens aussi de parler avec un homard ? »
Sa gêne se mêla à l'étonnement d'une telle question. Lui se demandait surtout où ils étaient, pourquoi, comment, qu'est-ce que c'était que ce foutu bordel... Et il n'avait parler à aucun homard. Mais il commençait à mieux comprendre pourquoi Judah regardait Evelyn de la sorte lorsqu'il lui avait tendu le pass... Et il commençait à s'inquiéter aussi du fait qu'elle puisse être dans une situation similaire à la sienne avec ce chevelu...
« N... Non. »
Wilson était clairement mal à l'aise, ça se devinait sans la moindre difficulté. Il avait le souffle court, il tremblotait un peu et il n'arrivait pas à oublier le fait que la déesse de l'amour se trouvait complètement dénudée à côté. Peut-être que c'était juste la boisson qui lui donnait des hallucinations, un peu comme le chocolat chaud de Paddington. Il ferma les yeux, se concentrant pour revenir à la raison, mais la voix d'Aryana qui s'éleva à nouveau lui prouva que ça ne fonctionnait pas. Elle ne semblait pas dérangée par le fait qu'ils soient dans une telle situation, alors que lui devenait de plus en plus rouge au fil des secondes.
« Tu crois qu'ils nous écoutent... ou nous regardent ? »
Maintenant, il commençait à flipper. De quoi elle parlait ? Il y avait d'autres personnes ici ? Il tourna les yeux dans toutes les directions, sur ses gardes, le cœur battant à cent à l'heure. C'était ça le délire des gens qui habitaient sous l'eau ? De distribuer des petits tickets, de faire un tirage au sort pour voir qui ira avec qui puis ensuite de jouer les voyeurs ? C'était... mais c'était immonde !
Un petit bip le fit sursauter, alors qu'il rattrapait la couverture de justesse pour cacher le bas de son corps. Il se retourna précautionneusement, réalisait qu'un tiroir venait de s'ouvrir à travers le mur. C'était quoi encore ? Il pencha la tête pour discerner ce qui s'y trouvait, émettant un drôle de son qui pouvait s'apparenter à un hoquet en voyant le contenu. Il s'était dit qu'avec de la chance, il s'agirait d'un paquet de cartes pour qu'ils puissent passer le tout innocemment, mais c'était trop demandé. Crustacés, Fruits de mers, Pâté de crabe. Si cela avait été de la nourriture, il n'aurait pas eu envie d'y toucher de peur de ce que ça pourrait contenir mais aussi parce qu'il avait l'estomac trop noué pour avaler quoi que ce soit. Mais il aurait préféré, sur le principe. Sauf que non. Non non. Il ne s'agissait pas de mets pour entamer un petit dîner en toute amitié... Plutôt de saveurs écrites sur des petits paquets rectangulaires dont il connaissait très bien l'utilité mais qu'il préféra ignorer royalement.
Cela aurait été bien plus aisé de faire comme si de rien n'était si le mur duquel était sorti le tiroir n'avait pas commencé à se mouvoir, laissant apparaître trois formes indistinctes chacune possédant une bouche. Dont l'une se mit à parler.
« Ne vous occupez pas de nous, on regarde juste. »
Il se sentit tourner de l’œil. Vraiment. Il voyait flou et il recula pour s'écarter de ces... gens ? En tout cas, ils étaient bien observés, Aphrodite avait vu juste. Wilson lui était un peu moins malin, alors qu'il tentait de rester à l'écart, il se retrouva à cogner contre la bordure du lit et termina assis dessus. Ce n'était pas plus mal, d'un côté, vu que ses jambes commençaient à trop trembler pour le tenir debout.
« Je... Je... »
Il était en train de s'auto-étouffer ? Probable. Il n'arrivait plus à parler alors que les trois autres en train de faire leurs voyeurs, eux, ne s'arrêtaient plus.
« Je m'attendais à bien mieux pour le prix qu'on a payé. » « Peut-être qu'il faut l'encourager ? »
Mais ils allaient finir par se taire, oui ? Dont est-ce qu'ils avaient payé pour les regarder comme ça sans leur demander leur avis ?
« Pourquoi elle ne bouge pas ? Elle devrait s'occuper de lui. »
QUOI? Il tourna la tête vers Aryana, yeux grands ouverts, la suppliant presque de ne rien faire même si sa manière à elle de le regarder le rendait d'autant plus incertain de la suite des événements.
« Mon dieu, je viens de penser qu'il y a les Feux de l'Amour sur TVTOM. J'espère que c'est un rapide et qu'ils auront fini à temps. »
Un rapide ? Mais... Non. Déjà, non. Il n'en savait rien mais il le supposait. C'était bien ou pas d'être rapide ? Pourquoi il se posait la question ? C'était pas le moment ! Il n'allait rien se passer ! … N'est-ce pas qu'il n'allait rien se passer ?
« On... On peut pas... On peut pas se téléporter ailleurs ? »
Il n'osait pas regarder la déesse directement, les yeux baissés alors que ses mains serraient un peu plus la couette contre ses jambes, vu qu'il ne pouvait pas cacher le reste. Et ils allaient baisser le chauffage de la pièce oui ? Ça devenait insupportable !
Cléo Pescerosso
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| Avatar : Rita Volk
| Conte : Pinocchio | Dans le monde des contes, je suis : : Cleo the fish
Sauf que les monstres et tout ça… Cléo elle n’aimait pas vraiment (en fait pas du tout). C’était mignon les enfants déguisés et les sucreries, mais le reste… tout ce qui fait peur, non non non. Plutôt rester à la maison et regarder la télé (seulement la chaine Nature parce que sinon c’était des films d’horreur). Du moins tout ça c’était avant ! Oui parce que Cléo avait changé ! Elle faisait des efforts ! Elle tentait de combattre ses peurs maintenant ! Pas toujours avec succès (le sauvetage de lapin c’est plus pour elle), mais elle avait la volonté ! Aujourd’hui elle avait donc décidé de faire comme d’habitude. Elle avait terminé sa dernière bouteille de lait ce matin, et elle devait aller faire des courses, pourquoi repousser à demain. Et pour l’instant tout allait bien, elle souriait amusée en voyant les déguisements des enfants courant partout dans les rues. Juste au coin de l’épicerie bio où elle allait souvent, un petit fantôme lui fonça dessus par surprise. Pour éviter la collision la blondinette se jeta sur le côté, dérapant sur le bord du trottoir et se retenant de justesse au lampadaire posté là. « Pardon ! » La petite fille avait déjà disparu lorsque ses mots parvinrent à la jeune femme. Toujours retenue maladroitement à son sauveur métallique elle éclata de rire, amusée. Elle n’était pas tombée ! Elle se remit en position normale prête à retourner à sa liste de course, lorsqu’elle aperçut un petit objet rose posé sur le sol un peu plus loin.
Peut-être que la petite fille fantôme avait fait tomber quelque chose en courant ? En s’agenouillant elle remarqua qu’il s’agissait d’un petit cœur. Une boite ? C’était mignon... Si elle l’avait perdu elle allait sûrement la chercher partout plus tard. Elle récupéra le petit objet entre ses doigts, elle lui rendrait dès qu’elle la reverrait. Il s’abimerai moins que s’il restait dans la rue comme ça. Ravie de sa décision elle se releva, la boite toujours entre ses doigts… Et manqua de tomber de nouveau à la renverse.
Elle n’était plus au même endroit !
La petite blonde ouvrit la bouche en un « O » presque parfait, avant de la fermer, puis la rouvrir… Elle avait été téléportée ! En fait, elle avait prit l’habitude maintenant, c’était juste que… elle ne s’y attendait pas ! Et puis tous les yeux étaient fixés sur elle comme s’ils attendaient quelque chose. Elle referma une dernière fois la bouche en crispant sa petite boite contre sa poitrine, intimidée. " Cléo ? " Elle tourna la tête précipitamment dans la direction dont venait son prénom, pour apercevoir une jeune femme qu’elle n’avait jamais vue de sa vie qui la regardait avec un air éberlué. Elles étaient deux. Pourquoi est-ce qu’elle la connaissait ? D’où est-ce qu’elle la connaissait ? Et surtout… pourquoi est-ce qu’elle et les trois hommes derrière elle, étaient les seuls humains dans la salle ? Les— Oh ! Elle tourna de nouveau la tête en direction de la salle pour réaliser qu’en effet, il ne s’agissaient pas d’humains. Mais de poissons ! Cléo se détendit imperceptiblement, et commença même à sourire en voyant tous ces poissons, crabes, crevettes de taille humaine tous réunis. Elle avait l’impression de nouveau d’être un poisson dans son élément. Et qu’est ce que ça faisait du bien...
Mais l’attention qu’elle croyait être dirigée entièrement sur elle, semblait se partager aussi à l’autre côté de la salle. De là où elle se trouvait, l’ancien poisson pouvait apercevoir une sorte de carré… une éponge de mer ! Une éponge avec les lèvres tremblotantes qui la regardait comme si elle était la Grande Tortue réincarnée. Et juste à côté une étoile, qui s’essuyait le coin des yeux avec un mouchoir, apparemment remplie d’émotion. Il se passait quelque chose d’important et elle n’avait aucune idée de quoi. Pourvu qu’elle ne gâche rien, ils avaient tous l’air très émotifs face à la situation. L’éponge, qui était bien plus grande que toutes les éponges qu’elle avait déjà vues dans sa vie, s’approcha d’elle lentement en tendant la main. Cléo qui tenait toujours sa petite boite entre ses doigts, tendit instinctivement une main vers la sienne, il n’avait pas l’air de lui vouloir de mal après tout. A la seconde où leurs doigts entrèrent en contact, toute la salle éclata dans tous les sens. Les poissons et fruits de mers autour d’eux applaudissaient à tout rompre en sifflant et hurlant des acclamations de joie. Cléo n’avait aucune idée de ce qui se passait mais elle ne réussit pas à s’empêcher de rire en voyant la bonne humeur générale qui se communiquait à tout le monde ! Enfin sauf au groupe d’humains présent… Ils étaient juste à côté d’elle et Bob l’éponge. Parce qu’elle en était sûre c’était bien le Bob l’éponge du dessin-animé, elle le savait elle regardait beaucoup de dessin-animés. Et aucun d’eux ne semblait ravi par la situation. Elle ne les connaissait pas mais, ils devaient venir de Storybrooke aussi, ils avaient l’air complètement humains, donc pas d’ici, un monde de poisson.
Ça l’attristait un peu. C’était clairement un choix à faire ici, ses instincts poisson lui dictaient de profiter et s’amuser au milieu de ses congénères, et… sa tête lui disait de penser rationnellement et rester près du groupe d’humains et de comprendre ce qui se passait. « Ma dulcinée ! » Peut-être plus tard... Une seconde… Ma quoi ? Elle reporta son attention sur Bob qui venait de s’adresser à elle en la regardant, des étoiles dans les yeux. « Je t'ai choisie parmi toutes les femmes de l'univers. Nous allons vivre une vie spongieuse tous les deux ! » Oh ! Oh… Il venait de se mettre à lui embrasser la main encore et encore, comme dans ses films d’époque. Tous le monde autour acclamant ses paroles, hurlant son nom en boucle. Et Cléo sentit les larmes lui monter aux yeux, une boule se formant dans sa gorge. C’était… c’était…. tellement romantique !« Monsieur... » Ils ne l’écoutaient pas, trop occupés à se réjouir en arrière plan, pleurer de joie, ou lui embrasser la main. Elle réessaya plus fort en lui posant sa main libre (tenant toujours le petit cœur) sur ce qui aurait du être son épaule. « Monsieur Bob. » Elle lui souriait gentiment, et son ton apaisant sembla capter son attention. « C’est la plus belle chose qu’on m’ai jamais dite… » Elle voyait déjà son expression s’éclairer encore plus, elle continua avant qu’il ne se trompe quand à ses intentions.
« Mais je ne peux pas accepter. » Elle pouvait entendre les expressions choquées des autres poissons autour d’elle. Mais elle continua à s’adresser uniquement à l’éponge devant elle, elle ne voulait pas lui briser le cœur, ce serait terrible de sa part ! Surtout après tous les efforts qu’il avait déployé. « Je suis sûre que quelque part, un être au cœur pur n’attend que de devenir votre moitié. Après tout… » Elle désigna tout autour d’elle avec une expression émerveillée. « C’est tellement fantastique ! Et vous vous êtes donné tellement de mal… » Oh oui c’était impressionnant. Et elle savait que dans le monde marin, il y avait certains honneurs à être la dulcinée d’une créature renommée. Mais… « Vous méritez d’être avec quelqu’un qui saura vous aimer... » Et elle était tellement impressionnée par l’ardeur qu’il mettait à trouver la femme de sa vie, qu’elle se sentait presque coupable de ne pas pouvoir. Elle ne pourrait jamais être amoureuse de lui, instinctivement elle en était persuadée. Comme elle savait que le poisson-lune est le seul poisson à sang chaud. C’était un fait.
Elle avait tellement d’admiration pour sa dévotion. Elle sentait ses yeux s’embuer d’émotion…
BY .SOULMATES
Evelyn Nichols
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Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...
TechnoDino, rassemblement
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : EVEEEEE
Quelques secondes auparavant encore, Evelyn se trouvait à côtéde Wilson qui lui demandait de faire attention avec Hadès… il ne lui faisait pas confiance et si Wall-E n’avait pas confiance, alors il fallait vraiment faire attention ! Sans compter que c’était un divin, son amoureux était donc le mieux placé des deux pour comprendre ce qu’il se passait. Aussi se contenta-t-elle d’hocher la tête dans un signe d’approbation tout en se demandant ce qu’elle allait bien pouvoir faire du carton d’invation que Judah lui avait donné. Lui-même en avait reçu un d’Aryana la maman d’Elliot, alors pourquoi s’en faire ? Après tout, ils restaient ensemble, non ? Ils avaient un petit carton tous les deux et à deux ils étaient plus fo…
Sauf qu’ils n’étaient plus à deux… EVE avait juste eu le temps de cligner des yeux avant de se retrouver dans une autre salle, sans porte, sans issue de secours. La lumière était tamisée, quelque peu rougeoyante. Le mobilier était richement travaillé bien que dans un style un peu kitsch et rococo, comme dans une maison de passe un peu à l’ancienne. Le lit était grand et confortable et sur la table basse, il y avait le pass. Elle constata rapidement que sa température corporelle s’activait : elle était nue. Pourquoi nue ? Relevant la tête, elle constata qu’il y avait un homme en face d’elle – peut-être allait-il l’aider ? – qui était tout aussi nu qu’elle… C’était Judah… Wall-E lui avait pourtant dis de se méfier et elle comprenait pourquoi à présent… Poussant un petit cri étouffé, elle récupéra le fin drap de soie pour cacher son anatomie et ferma les yeux devant celle du dieu. Elle ne voulait pas voir ça, elle ne voulait pas qu’il la voit, elle ne voulait pas le voir… C’était Wilson qui aurait dû la voir pour la toute première fois ce soir-là par le dieu des enfers…
- Oh merci moi même ! Tu n'as pas des câbles qui sortent de partout et une plaque métallique sur le ventre !
Et oui ! C’était une femme ! Il en semblait soulagé et quelque peu étonné, tout comme elle l’avait été la première fois qu’elle avait vu ce corps d’humaine. Si EVE n’appréciait pas trop cette situation, son « Adam » de la soirée semblait plutôt s’amuser. Elle avait vu ses yeux et ce petit sourire (ou grand plutôt) qu’il avait arboré… Les yeux toujours fermés, son corps toujours caché comme elle le pouvait par le drap, elle commença alors à l’assommer de question sous la panique :
- Mais qu’est-ce qui se passe ? On est où ? Pourquoi vous ? Pourquoi moi ? Où est Wall-E ? On doit faire quoi ?
Douce et innocente Evelyn… Cette scène lui rappelait tellement ce qu’elle avait vécu en Ecosse. Elle sur un lit – habillée en ce temps, fort heureusement ! – un homme non loin d’elle, bien décidé à lui retirer son pucelage avant de la tuer sauvagement. Elle se souvenait alors de la voix de Pitch. Il était son ami. Il avait été son cavalier, le temps d’une soirée, en toute amitié. Il n’avait jamais cherché à aller plus loin, elle non plus et c’était très bien : elle avait son Wall-E, il avait sa déesse. Mais elle se souvenait de sa voix résonnant dans sa tête à ce moment précis, lui disant qu’elle ne devait pas avoir peur, qu’elle était une femme forte et qu’elle ne devait pas se laisser avoir pour si peu… Oui… Elle était une femme forte, elle ne devait pas laisser la peur la subjuguer… ni la gêne d’ailleurs…
Après tout, ils étaient quoi ? Des animaux, tout simplement. Sentait-elle de la gêne à observer un animal ? Non bien sûr que non… Alors pourquoi aurait-elle peur de montrer son anatomie ou de voir celle du dieu ? Il fallait prendre ça de manière scientifique, voilà tout. Cette idée lui donna du courage. Elle repoussa alors le drap et se leva pour rejoindre Judah qui était toujours debout et la regardait de haut en bas. Plus de pudeur… La pudeur, c’était quelque chose qu’elle avait appris en ouvrant un ordinateur la première fois de sa « vie d’humaine », après ses 28ans de coma. Il n’y en avait que pour les humains, elle n’avait pas besoin de pudeur, pas maintenant, il fallait juste réfléchir rationnellement. Arrivée en face de lui, elle lui demanda alors calmement, tout en penchant la tête légèrement sur le côté :
- Comment on sort d’ici ? Il y a un malentendu je crois…
Ben oui… C’était pas Judah qu’elle voulait, c’était Wall-E. Mais le dieu semblait vexé… boudeur serait plus juste. Il s’était dégonflé comme un soufflé. Deux secondes avant, il l’observait venir vers lui, les mains sur les hanches en conquérant sûr qu’elle lui sauterait dessus et à présent, il tentait visiblement de lui « faire entendre raison » :
- Attends... Trente secondes. Tu es aveugle ou quoi ? On est dans une salle, tout nu et... Oh bonjour !
Il lui avait montré son corps de haut en bas et elle avait regardé ce qu’il lui pointait dans un œil froid et scientifique. Oui… C’était un mâle… et ensuite ? Bonjour ? Comment ça bonjour ? Elle tourna la tête pour suivre la direction de son regard et trouva sur le mur une forme qui se mouvait, un visage plutôt :
- Ne vous dérangez pas pour nous, continuez.
C’était très aimable et polie de les laisser terminer leur conversation, sans compter qu’elle le souhaitait : elle voulait retrouver son Wall-E ! Elle reporta alors son attention sur le dieu qui renchérissait à grand coup de visuels :
- Je disais donc, tu as face à toi un dieu et pas n'importe quel dieu. Alors ma chérie, tu sais ce qu'il te reste à faire, n'est-ce pas ?
Ben oui… sortir d’ici ! Mais COMMENT ?! Il ne l’avait toujours pas dit. Il se montra alors plus explicite sur ce qu’elle n’avait pas compris en s’approchant d’elle et en se collant à elle… Elle pouvait sentir de nombreuses parties de son anatomie entrer en collision avec son corps à elle et elle n’aimait pas du tout ça. Il faisait quoi là au juste ? Elle réagit lorsqu’elle le vit vouloir agripper ses bras tout en approchant son visage d’elle. Le repoussant violemment, elle se défendit :
- Ne m’approchez pas !
Pour faire bonne mesure de la chose, elle partit se réfugier en courant sur le lit, se drapant de nouveau. Elle voulait pas de coït avec lui, il ne comprenait donc rien ?! Le voyant s’avancer l’air revêche, elle dégaina alors son arme et tira plusieurs fois en direction du dieu qui finit par tomber en tas de cendres… Non mais oh ! Sauf que voilà, en aussi peu de temps qu’il n’en faut pour le dire, il était de nouveau debout, en chair et en os et habillé d’une tenue des plus particulière. Tout cela lui rappelait tellement sa relation avec le dieu Dolos… En pire… Nathanaël lui avait déjà rendu la vie impossible alors qu’elle n’avait QUE dégainer son arme… elle imaginait à peine ce que ferait Hadès. Pour toute explication, elle tenta de lui expliquer, bien chastement certes, qu’elle était toujours vierge en baissant les yeux, sa voix quelque peu baissée :
- Je n’ai jamais fait ça… - Ok, t'aurais pu prévenir que tu étais du genre à « je tape avant de me taper quelqu'un » !
Non non elle était plutôt du genre « je tape si tu m’embêtes » mais elle ne jugea pas bon de le préciser. Il croisa les bras en l’observant tout en continuant sur sa lancée :
- Tu peux recommencer ? J'ai apporté des modifications à mes vêtements depuis que Sexy Alexis a utilisé ses trucs de déesses magiques afin de me cramer. Tu vois le genre ? Enfin bref... Vas-y, je voudrai voir si mon armure résiste à tes armes.
Seulement voilà, elle n’avait pas entendu le quart de la moitié de ce qu’il venait de dire qu’elle tira déjà une boule électromagnétique beaucoup plus puissante et violente. La raison ? Il venait, tout en parlant, de réduire en cendre la seule chose qui lui servait encore de cachette et elle n’avait pas apprécié. Mais alors pas du tout. Un gros BOOM avait d’ailleurs décrit son mécontentement. Il y avait de la fumée partout mais Judah était resté debout, de la suie noire sur le visage. Il se passa alors la main dessus, tout excité, avant de lui lancer dans le même ton :
- Oh bon sang quelle femme ! Et tu te tapes un robot ? D'un côté t'es plein de boulons aussi. Bref... - C'est aussi nul qu'à côté. REMBOURSE ! REMBOURSE ! REMBOURSE ! - Laissez-nous tranquille !!!
Elle avait tiré dans le mur qui était redevenu silencieux bien qu’il n’avait pas subi de dégât. Elle avisa alors sa tenue et lui demanda pour toute réponse à ce qu’il venait de lui dire :
- Moi aussi je peux avoir des habits ?
Pour toute réponse, le sourire de l’homme s’élargit et il claqua dans ses doigts. EVE se retrouva alors dans un porte-jarretelle d’une couleur plutôt étonnante. Elle était pour ainsi dire, difficilement identifiable. Plutôt pâle à première vue… Une couleur pouvant facilement évoquer la maladie sur des peintures, mais aussi la décomposition ou la mort…Etait-ce parce qu’il était le dieu Hadès, dieu des Enfers ? Elle n’en savait rien, mais une chose était sûre, c’ets que ce truc était transparent et elle n’appelait pas ça des habits ! Mais quelque chose d’autre attira son attention « c’est aussi nul qu’à côté » avait dit l’un des trucs derrière le mur. A côté ? Que se passait-il à côté ? Y avait-il son Wall-E ? Après tout, lui aussi avait reçu un pass… d’Aryana la maman d’Elliot, qui était aussi la déesse Aphrodite, déesse de l’amour et qui avait été en couple avec Judah d’après ce qu’elle avait compris. Une jalousie énorme lui monta alors violemment, comme une boule à la gorge. Elle ne voulait pas la voir nue devant son Wall-E et elle ne voulait pas que son robot soit nu devant elle. Il fallait qu’elle sorte de là et le sauf de la madame… Il était hors de question qu’il fasse ça avec elle ! Mais comment sortir ? Pas de porte et le mur ne voulait pas céder sous ses coups… peut-être allaient-ils céder sous ceux du dieu ?!
Elle se souvint une nouvelle fois de Dolos. La seule fois où elle avait eu besoin de quelques chose venant de lui, il l’avait fait tourner en bourrique, la laissant le draguer de manière peu conventionnel, jouant lui-même ce petit jeu… Mais elle avait fini par obtenir ce qu’elle avait besoin d’avoir, sans pour autant avoir besoin d’aller au bout des choses… Le dieu des Enfers était peut-être pareil ? Elle commençait, il acceptait de l’aider ? Elle pris quelques secondes pour se concentrer et récupérer toute documentation importante pour ce qu’elle allait faire. Cela lui prit environ 2 secondes puis d’un coup, un sourire malicieux et joueur apparu sur son visage. Se relevant lentement, elle se dirigea d’un pas chaloupé vers l’homme, ses formes ondulant avec sa démarche. Que ne ferait-elle pas pour son Wall-E ? Elle n’était tout de même pas prête à passer le pas, elle espérait qu’il prendrait peu de ce qu’elle lui offrait. Arrivé près de lui, elle leva les yeux vers lui, en contre-plongée, le sourire toujours aguicheur avant de passer sa main sur sa joue, puis son index le long de son coup et jouer sur sa poitrine. Et miracle, ô délivrance ! Le dieu sursauta et se recula d’un bond comme animé d’une compréhension nouvelle et d’un sérieux inédit. OUF ça avait été plus rapide qu’avec Dolos ! N’hésitant pas une seconde de plus, elle sauta sur l’occasion :
- Comment je fais pour qu’on rejoigne Wall-E ?
Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
J'étais dans la boîte de nuit bondée et le temps d'un battement de paupières, je me retrouvai dans l'atmosphère calme et reposante d'une chambre. La pièce baignait dans la pénombre, l'unique source de lumière était tamisée.
Je me redressai sur le lit et baissai les yeux sur mon corps nu. D'accord... Quelle était cette nouvelle diablerie ? Heureusement, plus aucune trace de fruit. J'étais de nouveau en pleine possession de mes moyens.
Cependant, je me demandais qui avait pu me téléporter et me déshabiller si vite. Cela n'avait rien de rassurant. Je m'allongeai sur le ventre et attrapai le radio-réveil posé sur la table de nuit. Je le secouai mais il s'agissait juste d'un réveil. Le mobilier était restreint. En dehors du lit, il n'y avait rien d'autre. J'agitai mes pieds en l'air, toujours allongée sur le ventre, et reposai le réveil. Je n'avais pas envie de me lever. Pour tout dire, j'en avais vraiment assez. Toute cette histoire m'agaçait. Les extra-terrestres allaient bientôt payer le prix de leur audace démesurée. On ne s'amusait pas impunément avec moi.
Comme je m'y attendais, une porte se dessina dans le mur au bout de quelques minutes. Un homard géant apparut, engoncé dans une veste de smoking. Il portait un plateau en argent sur lequel était posé différents objets. Sans même me donner la peine de me couvrir, je levai la tête vers lui d'un air indifférent.
"Madame Aphrodite !" déclara-il d'un ton plein d'extase. "Voulez-vous un instrument particulier pour accompagner votre désir ?"
"Pardon ?" fis-je, incrédule.
Il se contenta de tapoter la pince contre le plateau argenté. Je posai mon regard dessus et découvris une paire de menottes, un fouet, une batte de base-ball -à mon grand étonnement- et une boite d'allumettes. Exaspérée, je me saisis de la boite d'allumettes que je jetai sur la table de nuit avec désinvolture. Le homard sembla ravi car ses moustaches frétillèrent. Son expression lubrique me donnait envie de le transformer en bouillie mais je décrispai mes poings et me composai un visage placide.
"Et maintenant ?" demandai-je sèchement.
"Un peu de patience, l'objet de votre désir est en cours d'acheminement." fit-il en hochant plusieurs fois la tête.
Il sortit en reculant, sans cesser de me fixer et la porte se referma avant de disparaître.
"L'objet de mon désir..." soupirai-je me retournant et en me laissant tomber sur les coussins moelleux.
J'avais de quoi m'inquiéter, car je n'avais pas envie que des aliens choisissent mon partenaire. De toutes façons, je n'avais aucune envie de passer une folle nuit dans ces conditions. Où étaient les autres ? Comment avait-on pu m'abuser aussi facilement ?
J'en étais là de ces questions quand je perçus une autre présence dans la pièce. Je roulai sur le ventre pour observer le nouveau venu et découvris... Wilson. Dans son plus simple appareil. Il s'empressa de cacher l'endroit stratégique avec un bout de couverture mais j'avais eu le temps d'en apercevoir juste assez... pour reconnaître que je m'étais trompée à son sujet. J'aurais dû savoir pourtant, que les apparences peuvent être trompeuses. Il s'agrippait à la couverture et tirait tant dessus que je roulai de quelques centimètres vers le mur. Je fronçai les sourcils et posai mon menton dans ma main tout en le regardant, pensive.
Le pauvre jeune homme bafouilla mon nom et ses joues se teintèrent très vite de rose. Il n'était pas habitué à ce genre de situations. Moi non plus, d'ailleurs. D'habitude, je savais qui j'invitais dans mon lit.
Mon regard se posa sur le pass qu'il tenait en main. Oh, je vois. Tout était une machination. Les aliens avaient pris nos empreintes et considéraient que nous étions d'accord pour laisser les choses se "pass"er. Entre les doigts fébriles du petit éboueur, je vis distinctement nos deux prénoms écrits sur le carton.
"Tu viens aussi de parler avec un homard ?" demandai-je d'un ton très calme.
Il fallait absolument que je le détende, car j'avais l'impression qu'il allait faire un arrêt cardiaque. Néanmoins, je craignais qu'il perde connaissance si je lui proposais un massage. Mieux valait garder mes distances avec lui. Je restai donc allongée sur le lit, méditant sur notre situation.
"Tu crois qu'ils nous écoutent... ou nous regardent ?"
C'était pertinent. On nous avait placés dans cette chambre pour une raison évidente, mais quel "plaisir" les aliens en retiraient-ils ? Je serrai la mâchoire à la perspective d'une bande de crustacés occupés à nous épier tout en sirotant des sodas.
Wilson semblait inquiet, à présent. Il jetait des coups d'oeil frénétiques aux murs. Brusquement, un bip se fit entendre et un tiroir sortit de la paroi. Le jeune homme s'en approcha. Comme il me tournait le dos, je décidai de me lever pour voir de quoi il s'agissait. Son manque de réaction m'inquiétait.
"Oh."
Ce fut tout ce qui s'échappa de ma bouche tandis que je me plaçai sur la pointe des pieds pour me pencher par-dessus l'épaule de Wilson. Les petits sachets carrés avaient des saveurs vraiment discutables. Je fronçai le nez, peu inspirée.
Brusquement, le mur commença à onduler et à obtenir les formes de vagues silhouettes. Trois bouches apparurent, épousant la couleur de la tapisserie. J'avais donc raison. Je n'étais pas vraiment surprise, ni indignée. Le petit robot, par contre, se recula, se cogna contre le lit et s'assit au bord, totalement désorienté. Les "voyeurs" allaient bon train avec leurs commentaires.
Je plaçai mes mains sur mes hanches et fis apparaître une robe blanche à fines bretelles sur mon corps, tout en leur lançant un regard incendiaire. Ces derniers ne cachèrent pas leur mécontentement :
"Elle a des vêtements !" "C'est honteux !" "Remboursez !" "Mais... on n'a pas payé !" "Ah oui c'est vrai..."
Je plissai des yeux et pivotai vers Wilson qui était en train de faire de l'hyperventilation. Je me dirigeai vers lui et m'agenouillai devant lui en lui prenant les mains.
"Calme-toi. Ca ne sert à rien de t'angoisser."
Je jetai un coup d'oeil vers le mur et pour "contenter" les voyeurs, je lâchai les mains du jeune homme pour faire remonter les miennes le long de ses bras d'une façon tendre et langoureuse. Puis, je les posai contre son torse avant de me plaquer contre lui et de chuchoter à son oreille :
"Je ne compte pas te sauter dessus. Sois-en assuré. Il faut faire semblant pour ne pas éveiller les soupçons."
Je ne pouvais pas me téléporter sans destination précise. Le souci étant que je ne connaissais pas Bikini Bottom, et que je préférais mourir plutôt que de retourner dans cet ananas-boite-de-nuit.
J'effleurai son torse du bout de mes doigts et lui offris un caleçon, caché par la couverture qui le couvrait à moitié. Il se sentirait nettement mieux s'il était habillé.
Puis, sans me relever, je me tournai vers le mur pour dire d'un ton suave :
"Je suis la déesse de l'amour, je connais des dizaines de façons de contenter un homme tout en étant habillée. Si vous voulez voir, il faut vous approcher, messieurs..."
Oui j'avais changé d'attribution, mais ces idiots n'étaient pas censés savoir que j'étais devenue la déesse du chaos. Dans tous les cas, ce que je m'apprêtais à faire correspondait parfaitement.
Je sentis Wilson frémir. Je n'avais pas l'impression qu'il me croyait quand je lui avais certifié que je ne profiterai pas de lui. Après tout, le ton de ma voix était des plus convaincants...
Je levai le doigt vers le mur et l'agitai dans la direction des voyeurs, comme pour les inciter à nous rejoindre. Persuadés d'assister à un spectacle inédit, ces derniers s'extirpèrent du mur dans un bruit de succion, les yeux écarquillés. La paroi ondulait toujours. Je passai la langue sur mes lèvres et leur offris un sourire enjôleur.
Avant de faire apparaître mon Marteau dans ma main. Les trois crustacés en frétillèrent d'impatience.
"Devinez à quoi il sert ?" fis-je d'un ton mystérieux.
L'instant d'après, les trois bulots étaient écrasés contre la moquette. Seuls leurs yeux globuleux dépassaient du sol et clignaient désespérément dans ma direction.
J'attrapai énergiquement Wilson par le bras pour le forcer à se relever et enjambai la mare gluante qui composait les trois crustacés écrasés.
"On va passer à travers le mur avant qu'il ne redevienne solide." décidai-je.
Le Marteau en avant, je me précipitai sur le mur et me sentis comme aspirée par une masse gélatineuse. J'avais l'impression de me retrouver dans de la gelée anglaise géante. Je tenais toujours Wilson par le bras. Hors de question de le perdre. Je devais le ramener vivant à sa citrouille de petite amie. Pour une fois, je voulais une histoire d'amour qui se termine bien.
Je me démenai dans la gelée opaque et obscure. Je n'y voyais rien. Subitement, j'arrivai de l'autre côté, quelque peu chancelante de retrouver l'air libre. Je lâchai Wilson mais pas mon Marteau.
Une bande de crustacés se tenait debout avec un drôle de masque gélatineux sur le "visage". Ils l'enlevèrent tous peu à peu et l'un d'entre eux demanda d'un ton déçu :
"Pourquoi vous êtes sortis ?"
"Le spectacle est terminé." dis-je d'un ton cassant.
Ils clignèrent des yeux et subitement, commencèrent à râler entre eux, se rassemblant en cercle.
"C'est inadmissible..." dit l'un d'eux. "On nous a promis deux heures !" "On a les bracelets !" renchérit un autre en montrant sa pince. "En même temps, deux heures pour des terriens, c'est beaucoup." admit un troisième.
Je ne pus m'empêcher d'émettre un rictus désabusé, songeant malgré moi qu'ils n'avaient pas observés des humains très performants.
Une écrevisse trottina jusqu'à moi, étendit un mètre ruban sur toute ma hauteur, et déclara :
"Elle a la taille adéquate, pourtant !"
Elle retourna auprès de ses acolytes qui maugréaient toujours. Je lançai un regard indécis à Wilson, avant de demander, agacée :
"Excusez-moi ? Où est la sortie ?"
"Vous prenez le couloir, la porte 9 et le couloir 12." répondit aussitôt un crustacé d'un ton égal, avant de poursuivre auprès de ses compagnons : "C'est réellement inadmissible, on nous promet des saveurs, du grand large, et finalement c'est annulé ! Je vais en référer à Monsieur l'Eponge..."
Constatant qu'ils ne se préoccupaient plus de nous, j'attrapai Wilson par la main et m'engageai vers la porte. Sur le seuil, l'écrevisse me héla. Je me retournai et elle lança, tout en mimant avec ses pinces :
"Votre paire de seins : énorme !"
Ma main se crispa si fort autour de mon Marteau que les jointures de mes doigts bleuirent, mais je m'efforçai de me calmer. Inutile de la transformer en petit Coraya. Elle avait été suffisamment "sympathique" pour nous montrer la sortie.
"Vous aussi !" ajouta-t-elle à Wilson avec un clin d'oeil.
Je secouai la tête et m'engageai dans le couloir. Il était très long et étroit, avec des murs gris et des lumières grésillantes au plafond. Je comptais mentalement les portes et ouvris la numéro neuf. Un autre couloir, identique au premier.
Je m'y élançai et aperçus un homard courir vers nous, une expression menaçante sur le visage. Je me plaçai devant Wilson et fis tourner mon Marteau dans ma main.
"J'ai une arme et j'hésiterai pas à m'en servir !"
J'avais l'impression d'être dans un de ces films d'action que mon fils affectionnait tant. Aussitôt, le homard fit demi-tour en hurlant. Il s'enfuit sans demander son reste. Plus rien ne pouvait m'étonner dans cet endroit. Je ne perdis pas de temps et traversai le couloir rapidement, Wilson sur les talons.
Arrivés au bout, une porte nous empêchait d'aller plus loin. Dessus, il était écrit :
"Entrez pour sortir".
"Sans rire ?" fis-je en abaissant la poignée.
Je m'élançai de l'autre côté, prête à en découdre avec tous les habitants de Bikini Bottom s'il le fallait. J'aurais fait n'importe quoi pour retrouver la Terre.
Nous étions de retour dans la salle inspiration boîte de nuit, sauf que la musique était éteinte et que tous les gens regardaient vers Monsieur l'Eponge. Ainsi que vers la jeune femme blonde à côté de lui. Je m'approchai de quelques pas, stupéfaite.
"Cléo ?"
"Chuuuuuuut !" firent en choeur les crustacés autour de moi en plaquant leur pince contre leur "bouche".
Visiblement, nous arrivions à un moment crucial. Je compris alors que Cléo était la dulcinée de l'éponge. Oh... pauvre d'elle. Merveilleux, une personne de plus à secourir.
Je jetai un coup d'oeil au homard qui s'était enfui en me voyant et qui, à présent, était occupé à boire une limonade tout en essayant de reprendre son souffle. Puis je posai les yeux sur Wilson.
"Oh, je vais te donner une tenue plus décente."
Je posai la main sur son épaule et lui offris un élégant costume, afin de me faire pardonner de l'avoir forcé à arpenter les couloirs en caleçon.
"On va tous les retrouver." lui promis-je à voix basse. "Et on va s'occuper de cette éponge..." ajoutai-je tout en offrant un regard menaçant vers le centre de la salle.
"CHUUUUUT !" insistèrent les crustacés qui bavaient d'admiration devant le couple improbable.
Je tapotai mon Marteau contre ma main, réfléchissant à une méthode d'attaque. Mon frère, le dieu de la guerre n'aurait pas été de trop dans cette histoire mais bien entendu, à la place nous avions... Judah. Qui devait s'amuser à l'heure actuelle.
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Neil Sandman
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« Le Temps n'efface pas tout. »
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ La fille de Dumbo & Elliot *-*
Quelqu'un venait de poser une main sur mon épaule et en tournant la tête, j'avai remarquée qu'il s'agissait de Judah. Un peu plus loin derrière lui il y avait... Eve ? C'était elle en porte jartelle ? J'avais ouvert grand les yeux en me rendant compte qu'elle était véritablement peu vêtue. Mais qu'est ce qu'il s'était passé pendant la dizaine de minutes d'absences qu'ils avaient eu ?
"Qu'est ce que tu as encore fait ?" avais-je dit à l'attention de Hadès en me rendant compte qu'il ne semblait pas aller si bien que ça. Il avait attrapé le plateau d'un serveur qui se tenait là et il s'était mis à boire les coupes de jus de fruits les unes après les autres. J'avais secouée la tête, tentant de me sortir de la tête l'idée de lui demander si il allait bien, avant de me diriger vers Eve et de faire apparaître un long manteau.
"Met toi ça sur les épaules, ça ira mieux."
Je l'avais aidée à l'enfiler avant de lui passer une main sur le bras pour faire des vas et viens de bas en haut, histoire de la rassurer.
"Ca va aller ? Je m'occupe de Cléo et je reviens."
J'avais fait demi tour pour rejoindre Cléo et lui prendre la main. Elle semblait totalement émue par ce que Bob venait de lui dire. Si je ne la connaissais pas aussi bien que ça, je dirai qu'elle était tentée de dire oui, mais je savais qu'elle était simplement émue par la demande. C'était une fille douce et agréable avec un petit penchant vers la folie, vue qu'elle était avec l'être le plus dingue de l'univers. Quoi qu'il en soit, elle avait refusée la proposition de monsieur l'Eponge, mais je me doutais que ça ne serait pas aussi facile que ça. J'avais tournée la tête pour voir où se trouvait Judah et s'il pouvait nous apporter des réponses, mais il était en train de se diriger vers la sortie avec une main sur son ventre. Qu'est ce qui lui était arrivé avec Eve ?
- Mais c'est vous qui m'aimez ! Vous avez répondu à l'annonce ! Vous avez signé le contrat ! Vous ne pouvez plus faire marche arrière ! Écoutez cette foule déçue par vos agissements. Si je ne me retenais pas, je vous dirais que vous êtes... oh oui que vous êtes... Méchante ! Vous êtes méchante !
Il était sérieusement en train de faire un caprice ? Pourquoi son "Patrick" lui tendait un mouchoir ? Non mais sérieusement, il allait pleurer maintenant ? J'en pouvais réellement plus de cet endroit.
"Il faut qu'on y aille Cléo, je vais te ramener avec nous. Tiens moi la main et..."
Au moment où j'allais lui dire de nous suivre, un tube vitré s'était abattue sur nous et j'avais juste eu le temps de me reculer avant de me faire trancher le bras. Cléo était restée de l'autre côté.
"Mais vous avez un grave problème mon grand !"
J'avais fait le tour de la vitre pour venir me mettre devant Bob tandis que des homards s'étaient dirigés vers moi, une pince en avant.
"Vous allez libérer Cléo sur le champs et nous laisser partir d'ici !"
- Jamais ! Je préfère...
"...ce n'était pas une question ! Vous la libérez maintenant !"
- J'ai dit que je ne le ferai ja...
"MAINTENANT !"
Je n'allais pas devoir lui couper la parole pour le restant de la journée ? Il s'était mis à m'observer bien droit dans les yeux pendant quelques secondes, avant de remuer ses lèvres. Oh non mais c'est pas vrai ! Il allait pleurer ? Véritablement pleurer ? J'avais levée les yeux au ciel avant de me tourner, dos à Bob et de poser ma main sur la vitre. Ca semblait être un tube tout ce qu'il y avait de plus ordinaire.
"Ne reste pas collée au tube, Cléo." avais-je dit à la jeune femme avant de lui faire un petit sourire rassurant et de faire tomber la vitre en cendres. Une fois Cléo libérée, je lui avais repris la main, l'amenant avec moi vers le restant du groupe.
"On rentre à la maison."
Mais tout autour de nous, des homards s'étaient regroupés et ils avançaient pinces en avant. J'étais vraiment pas d'humeur...
- Vous me volez mon bien le plus précieux ! Vous venez chez moi pour me prendre ma seule raison d'exister ! Vous détruisez mon petit coeur d'éponge... Après toutes les années que j'ai passés à le reconstruire, je ne mérite pas ça... non... je ne mérite vraiment pas ça...
Autant il était énervé au début, autant là il semblait juste pathétique. J'aurai pu le réconforter lui dire que tout allait bien se passer, mais s'il me poussait à bout je srai capable de le passer à l'essoreuse pour lui remettre les idées en place. Je m'étais tout de même tournée vers lui en soupirant.
"On ne vous prend rien. Elle ne souhaite pas vous épouser, du coup on la ramène à la maison. Et ne vous avisez plus de déposer la moindre boite sur la Terre. Ni nulle part ailleurs. C'est très effronté de polluer les autres planètes !"
Une bonne leçon de morale ne faisait pas de mal, surtout à quelqu'un qui se comportait comme un grand enfant. Mais il ne semblait pas capable d'être raisonné.
- Non... Je ne vous laisserai pas partir. Elle a acceptée ma demande, j'ai prévenu tous mes amis et je ne compte pas annuler. Je refuse d'annuler ! Vous allez devoir rentrer sans elle.
Des ballons venaient d'être lâchés du plafond et descendaient lentement vers nous... Qu'est ce qu'il était allé nous inventer encore ?