« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
- J’ignore ce que raconte votre légende, mais les légendes sont souvent des leçons du temps où la vérité est présente, bien que parfois imaginée…Il est donc possible que nous soyons l’Atlantide de votre légende, oui, comme nous pouvons être tout autre chose…
Elle lui sourit aimablement. Elle ne pouvait pas être plus claire, elle n’avait jamais eu un livre de la Surface dans les mains, elle ne savait donc pas vraiment ce qu’ils racontaient sur eux. Cela ne sembla cependant pas déranger le jeune homme puisqu’il continua avec le même enthousiasme en visant cette fois-ci les vêtements. Kida fronça les sourcils en regardant sa propre tenue. Ben quoi ? Elle avait quoi sa tenue ? C’était un reproche ? Aaron semblait avoir vu le trouble qu’il l’envahissait puisqu’il tentait d’expliquer sa demande de la manière la plus maladroite possible. Il termina en expliquant que sa tenue la mettait vraiment en valeur et la jeune Atlante se sentit rougir… C’était bien la première fois qu’on parlait de son physique de la sorte, son peuple avait plutôt l’habitude de la voir dénudée puisqu’eux même l’étaient… Fort heureusement pour elle, elle n’eut pas à répondre à cette question…
Ils venaient de rejoindre le reste du groupe. Des présentations, une nouvelle fois. Elle était partagée entre l’idée de découvrir un maximum de chose et la peur que tout le monde lui offre une nouveauté. Si elle devait découvrir tous les fruits et les légumes qu’ils mangeaient dans des papiers crissants sur terre, elle n’aurait jamais le temps de leur montrer la cité ! Une fille brune s’était approchée d’elle et d’Aaron. Elle parla d’un certain « Daniel Jackson » qui ne semblait pourtant pas être venus avec eux puis elle se demanda si Kida comprenait son amie. La blonde platine n’eut pas vraiment le temps de répondre qu’elle parlait et comprenait parfaitement leur langue que déjà elle se mettait à rire avant de la dévisager de haut en bas avant de poser sa main sur l’épaule d’Aaron en la regardant profondément dans les yeux. Décidément, ils avaient tous de drôles de façons de se présenter ! Elle comprit cependant qu’il devait y avoir plus qu’une simple relation amicale entre ces deux-là, vu sa réaction quelque peu hostile mais assez similaire à celles des Atlantes qui protégeaient leur propriété. Elle s’éloigna donc en douceur, ne désirant pas être au milieu d’une dispute qu’elle aurait pu déclencher bien malgré elle… Mais Aaron reparti à la charge, bien décidé de faire les présentations.
Melody, Egéon, Glène, Jezabel, Apollon, Artémis… Elle tentait de retenir tous les noms à mesure qu’il les énonçait, ça n’aurait pas été très poli d’en oublier un en route. Elle regarda alors le frère et la sœur assez attentivement… plus attentivement qu’elle ne regardait les autres. A chacun, elle avait incliné la tête en signe de salut mais eux, elle continuait à plonger ses yeux bleus dans les leurs. Ils étaient jumeaux ? Ils se ressemblaient étonnamment… C’était sûrement pour cela qu’elle les dévisageait autant d’ailleurs, car Aaron n’avait pas précisé… Il y avait visiblement beaucoup de dieux qui avaient posé pied à terre ici… Posédion, Artémis, Appolon et Arès… C’était sans doute eux la raison de cette exploration… Ils étaient en surnombre après tout, si on comptait les deux enfants du dieu Poséidon. Elle nota mentalement que trois d’entre eux n’étaient pas là… Et les avaient vu s’éloigner mais visiblement ils ne comptaient pas revenir… ce n’était pas l’idéal si on ne connaissait pas la Cité, pas vraiment prudent… Il fallait les retrouver eux aussi…
Elle fut pourtant tirée de ses pensées par une autre jeune femme brune, la femme au Yack, qui s’était détachée du groupe pour lui dire… qu’elle était belle… Kida écarquilla les yeux sous la surprise… Décidément chaque humain avait une autre façon de dire « bonjour » celle-là étant sans aucun doute la plus étrange de toute. Son sourire s’élargit à mesure qu’elle tentait de lui dire qu’elle n’était pas moche mais très belle puis qu’elle tentait de se reprendre. La blonde platine éclata alors d’un rire franc :
- C’est sans aucun doute la présentation la plus étrange que je n’ai jamais entendue mais je vous remercie pour votre compliment… Je suis également ravie de vous rencontrer Jezabel et… vous aussi vous êtes belle !
C’était visiblement ce qu’il fallait dire non ? Sans compter qu’elle le pensait, la jeune femme avait un certain charme qu’on ne trouvait pas chez les Atlantes… Il fallait dire que pour la guide, c’était EUX les exotiques. Puis le chef s’avança pour lui parler en grec ancien. C’était plutôt une démarche étrange puisque tout le monde avait débuté avec l’anglais mais elle ne préférait pas l’offenser et décida également de passer au grec ancien. Peut-être voulait-il que cette conversation reste confidentielle aux oreilles des non avertie de la langue ? Elle fronça les sourcils une nouvelle fois en entendant sa fonction de dieu et décida qu’il était peut-être temps de préciser le fonctionnement de son peuple :
- Je suis ravie de vous rencontrer Arès. Je viens d’entendre que vous étiez le dieu de la Guerre, c’est bien cela ? Permettez-moi alors de vous expliquer quelque peu le fonctionnement de mon peuple avant que nous n’allions plus loin… Il est important que nous ayons les mêmes bases, ce que j’expliquais un peu plus tôt à Falkore.
Elle lui fit un petit signe de la main avant de poursuivre :
- Vous arrivez sur une terre pacifiste. La Cité de l’Atlantide est un monde où toute notion de guerre est bannie… Nous ne nous battons pas entre nous, nous ne détruisons pas la Nature. Nous ne mangeons que des fruits, des légumes et les poissons qui s’échouent dans ce port de pêcheur d’eux-mêmes, car ils sont offrande de Mère Nature. Il serait alors avisé de rester le plus pacifiste possible, de ne pas parler de guerre, de ne pas sortir d’arme ou de tenter de dresser des animaux qui ne sont fait que pour suivre leur propre cycle de vie…
Elle s’était cette fois-ci adressée à tout le monde, les règles étaient pour tous. Elle avait donc parlé en anglais. La guide avait déjà vu Jezabel tentée de dompter un Yack, voler une épée, Melody lui en donner une autre, il était peut-être temps de mettre les choses aux clairs. Elle repris à l’adresse d’Arès en grec ancien :
- Nous sommes vraiment honorés de votre visite et vous êtes les bienvenus. Je suis ici pour vous accueillir du mieux possible, nous espérons juste que vous saurez nous rendre la pareille, que vous garderez la paix au sein de votre groupe.
Ce n’était nullement une explication froide. Elle avait levé ses grands yeux bleus vers lui et avait parlé sans animosité, avec une gentillesse qui la caractérisait toujours. Arès semblait accepter cet accord, ce qui lui déclencha un nouveau sourire de sympathie. Elle termina enfin :
- Comme je l’ai dit à votre ami tout à l’heure, notre Roi est pour l’instant très fatigué et assez… malade… pour tout vous avouer… Il ne peut donc pas vous recevoir de lui-même. En revanche, je peux vous assurer que notre Roi entendra et parlera à travers moi, c’est d’ailleurs pour cela qu’il m’a envoyé jusqu’à vous. Vous pouvez donc me faire confiance et me dire ce que vous avez à lui dire, je lui transmettrais quand ce sera le moment le plus propice…
Elle marqua une pause pour le laisser digérer l’information. Elle saurait se montrer digne de la tâche, elle espérait juste qu’il accepterait car si ce n’était pas le cas, ils n’avaient plus qu’à rentrer chez eux, la conversation était rompue… Elle se permit d’ajouter :
- Paix et Bonheur. Gloire et Triomphe. La Devise des Titans. Nous la connaissons aussi bien que vous.
Elle avait incliné la tête respectueusement en lui disant cela.
- Peut-être serait-il temps d’avancer ? Vous me parlerez de ces informations importantes en chemin ? Je pense qu’il serait également judicieux de retrouver vos frères et sœurs, ce n’est pas évident de se repérer dans cette citée quand on n’est pas Atlantes… pourquoi ne sont-ils pas venus avec vous ?
Elle avait relancé la marche, vérifiant que tout le monde la suivait, tandis qu’ils entraient dans le port. Elle avançait doucement, les laissant observer les étales qu’ils souhaitaient voir et enfin, ils montèrent dans un bateau où 4 rameurs, deux de chaque côtés, les attendaient. Elle monta sur l’estrade où était normalement posté un homme qui annonçait la cadence et tandis qu’ils s’éloignaient du port, elle écartait les bras, un sourire radieux, pour reprendre en anglais :
- Bienvenue dans la cité de l’Atlantide !
Un monde magnifique et fabuleux s’étendait à présent devant eux. C’était une île gigantesque à la végétation luxuriante. Au loin, une montagne, aussi large qu’un volcan, se laissait entrevoir, de temps à autre chatouillée par de jolis et fin nuages blancs et cotonneux. Des oiseaux bleus roi, azur et mauve s’élevaient tandis qu’ils passaient devant des masques de pierres géants signe de leur grandeur artistique. A bien y regarder, on pouvait voir que l’île était en vérité plusieurs îles circulaires, les unes assemblées dans les autres comme des poupées gigognes. Les bateaux pouvaient passer de l’une à l’autre à l’aide d’espaces d’eaux appelées « Portes » et voguer tout autour de chacune des îles. Celle au milieu, la plus petite mais aussi la plus majestueuse révélait le coeur de la cité avec des habitations riches, aux toits d’or mais surtout, le gigantesque palais royal accompagné de son temple d’où l’eau semblait s’écouler en fontaine. Kida s’attelait à expliquer le fonctionnement de l’île, certains points architecturaux ou animaliers avec douceur et patience, tout en pointa du doigt ce qu’elle montrait, n’hésitant pas à mimer exagérément avec ses mains ce qu’elle racontait. Elle adorer raconter des histoires et elle le faisait bien. Il était évident qu’elle vouait à sa Cité et à son peuple un amour incommensurable.
Ils finirent par amarrer sur la première île, la plus loin du cœur de la cité. Trois hommes étaient là pour les attendre à la descente du bateau. Ils n’étaient pas armés, uniquement vêtus d’un pagne pour dissimuler leurs parties intimes, laissant tout de même voir leur torse musclé ainsi que leur tatouage tout prêt du cœur, chacun différent l’un de l’autre et différent également de celui que portait Kida.
- Ces messieurs sont là pour nous escorter durant notre voyage dans la cité. Vous comprenez, il est nécessaire que personne ne se perde et je dois bien avouer qu’il est tellement rare de voir des Surfaciens que nous étions tous impatients de pouvoir vous accueillir !
Diane Moon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Je sentais, les craintes d'Apollon. Immédiatement, j’attrapais, sa main, pour la serrer à nouveau dans la mienne. Cherchant, avant tout à le rassurer lui. Nous fonctionnions, toujours ainsi lui et moi. Chacun, cherche sans cesse à rassurer l'autre. Le lien, psychique, amplifiait, par deux, ce que nous ressentions. Nous avions, déjà nos propres émotions à gérer, mais s'ajoutaient en plus, celles de l'autre, mais le fait que nous ressentions, les choses à deux, nous aidaient également, à tenir.
Je, n'aimais pas moi non plus, ce qui se profilait à l'horizon. Que cherchait donc Poséidon ici, pour le faire dans le dos des habitants ? Lui, qui ne cessait de répéter, que nous ne venions, pas en conquérant, qu'il s'agissait d'un peuple pacifiste, voilà qu'à présent, il cherchait quelque chose, qui à première vu semblait suffisamment, dangereux, pour que l'on ne veuille pas, le laisser en approcher. J'esquissais, un léger sourire, en voyant l'exaspération d'Apollon. Oui, le passé et lui, ce n'était pas vraiment ça. D'un côté, il était le dieux de la divination, et nous avions, vécus une période sombre tous les deux, sous le règne de Zeus. A chaque fois, qu'il était convoqué, je l'attendais, toujours, pour le réconforter, après son entretient. J'avais, je suppose, toujours peur, qu'il subisse, le prix de mon entêtement. L'ancien maitre d'Olympe, me terrorisait, et encore il s'agissait, d'un réel, euphémisme. Penser, à lui me faisait encore et toujours, frémir de peur et de dégoût. Il, était la définition, même d'un monstre. Tyrannisant, la plupart de ses frères et sœurs, régnant en souverain absolut, et paranoïaque, obsédé par le contrôle et le pouvoir.
Me parler de réponses à des questions, n'était pas sans me laisser indifférente. D'un côté, je passais mon temps, à m'en poser un millier par jour. Et pourquoi, Gaïa nous a crée ? Et pourquoi, j'arrive pas à me sentir à ma place, parmi les « miens » ? Et pourquoi si et pourquoi ça. La phase « pourquoi » de l'enfance, devait être bloqué chez moi, parce que ça faisait cinq millions, d'années, que j'avais des « pourquoi si et pourquoi ça ? » qui tournaient en boucle dans mon esprit. Néanmoins, je trouvais cela étrange. Si obtenir, des réponses, était si « facile », pourquoi n'en avais-je jamais réellement eu ?
Je devais, être quasiment aussi frustrée que mon frère, nous n'étions pas jumeau pour rien. Nous détestions, ne pas avoir de réponses à nos questions. Mais, je lui avais néanmoins parlé de Neil, Cassandre, ou peu importe son nom. Ainsi que de ce Jeremiel. Ils avaient eu l'air d'en savoir, beaucoup plus, que tous les autres, et bien sur, avec le savoir, venait également, le fait qu'ils étaient mué comme des tombes à nos interrogations. Je, commençais mieux à comprendre pourquoi Arès, me disait s'ils ne se moquaient pas de lui par moment. J'avais exactement, le même ressentis, face à Poséidon. Il, avait l'air de savoir un peu trop de choses, et se permettaient, de donner quelques bribes d'informations par ci par là, sans réellement allé au fond des choses. Et ça, c'était terriblement, agaçant.
Je me tendis lorsqu'il posa sa main, sur l'épaule de mon jumeau. Tout comme, je, n'aimais pas ce qu'il insinuait. La décision, d'Arès, sur le trône, n'était pas une décision faite à la va vite, sinon Hadès y aurait déjà posé son derrière. Bien au contraire, elle était murement, réfléchit. Je, ne fais jamais, les choses à la va vite. Je, vie beaucoup trop dans le passé, et mes erreurs, me reviennent, bien trop souvent, en pleine figure, en plus de tous les doutes, qui font partis intégrantes de ma personnalité, faisaient, qu'il m'était juste impossible, de le faire.
Je tiquais, néanmoins lorsqu'Apollon mentionna Egéon, et le fait que notre frère ai refusé qu'il l'accompagne. Sauf, que je ne voyais pas les choses à sa manière. Egéon, était il fallait dire les choses telles qu'elles étaient un petit merdeux. J'avais beau affirmer haut et fort que lui et sa sœur me sortaient par les trous de nez, j'avais néanmoins je l'avoue, de l'empathie pour Melody. Je, n'arrivais pas à la détester complètement, comme je l'aurais souhaité. Au fond, je l'admettais, j'avais de l'affection pour cette nièce inconnue. Sauf, que je n'étais pas stupide. Je, savais parfaitement, que ce serait toujours à sens unique. En revanche, son frère j'avais bien plus de mal. Mais, malheureusement, Poséidon y tenait à son crétin de fils. Aussi, voyais-je les choses sous un autre jour. Il, n'était pas sacrifiable, nous si. Et, c'était ce qui m'effrayait hélas...
Apollon, m'aida à sortir de la barque, avec un sourire, j'acceptais son aide sans rechigner, cela me permettait d'être plus proche de lui, et de lui transmettre, mentalement, mes craintes.
En générale, lorsque je voyais ne serait-ce qu'un minuscule carré de verdure, j'étais le genre à me réjouir, je retrouvais une partie de mon élément. Mais, là nous n'étions sur la surface de la terre, mais sous, en dessous de la mer. Et même si dans la nature, la lune et les océans étaient étroitement, lié, de par le fait, que la première provoque les marrés, la montée et la descente de ses eaux. Néanmoins, chez nous, c'était tout autre chose. Et la lune, ne se sent pas à l'aise avec l'océan, loin de là même. Je, n'étais pas réellement, convaincu par cette histoire d'erreur à rattraper. Je, n'y pouvais rien, j'étais méfiante, j'avais été faite sur ce modèle là, et après toutes ces longues années de vies, il était très dure de corriger ce genre de gros défaut. J'y travaillais, vraiment, mais ça ne pouvait se faire en un simple claquement de doigt. Sinon, il y a longtemps que je ne le serais plus.
Une jeune femme, sortie de la forêt, pour l'avoir vu dans l'eau, je savais parfaitement, de qui il s'agissait. Et Apollon, se tendit immédiatement à cette vu. Je, ne pouvais que trop le comprendre. Je tournais, la tête vers Poséidon, pour entendre ses explications, avant de secouer la tête et de lâcher dans un soupire amère :
- Alors, il ne doit pas être très jolie, nos âmes sont bien trop abimées, malgré le fait que nous sachions, tous habilement, le dissimuler. Cinq millions d'années d'existence, et toutes les épreuves, que nous avons dût surmonter, forcément cela laisse des traces.
De très nombreuses créatures, virent à notre rencontre, les nombreux enfants de notre frère, je regardais, tout cela en retrait, jusqu'à voir d'autres créatures apparaitre. Je, les reconnaitrais entre milles, une mère reconnaît toujours ses filles, elles étaient là mes cinq chasseresses, devant moi. J'aurais tellement, aimé croire, que ma supplique avait été entendue, et que enfin, on me les avaient redût. Mais, ils n'en était rien, et je le savais. Je savais, que Poséidon, guettait nos réactions, et j'aurais réellement, voulut une fois encore ne rien montrer de mon trouble, mais j'en étais impossible, pas quand cela les concernaient elles
- N'ais-je pas suffisamment supplié l'impossible ? Demandais-je d'une voix brisée pour que l'on vienne encore me torturer avec mes erreurs ?
Ne pas vivre dans le passé, j'esquissais un sourire amère à cette mention. C'était justement, ce que je souhaiterais réellement, faire, mais impossible. A croire que j'aimais sans cesse me torturer. Je devais m'infliger ça en guise de « punition » pour toutes mes erreurs. Je, ne pouvais pas effacer l'ardoise, remettre les compteurs à zero. Sur cela aussi, je me devais de travailler.
Je fronçais les sourcils, devant le discours que nous teint Poséidon, encore une fois je n'étais pas entièrement convaincu :
- Si l'on pouvait effacer nos erreurs passé, je pense que cela se saurait dis-je hésitante.
Et, personne ne vivrait avec des regrets. Mais, justement, les regrets étaient ce qui nous permettaient, de tenir d'avancer. Je portais ma main à ma bouche, tandis que mes yeux, s'agrandissaient d'horreur devant ce qu'il se passait : alors c'était pour ça qu'il nous avait fait venir, à nouveau il fallait soumettre des peuples, tuer des innocents. Je, ne pouvais pas faire ça, je m'y étais toujours refusée :
- Alors c'est ça dis-je d'une voix tremblante, nous allons encore commettre des massacres, faire plier des peuples. N'avons nous pas tous suffisamment de sang sur les miens. Sacrifier un peuple tout entier, juste pour nous sauver, je ne veux pas, je ne peux pas. Si Gaïa, si mère m'a réellement, crée à son image, comme elle l'a dit, alors, je ne crois pas qu'elle aurait souhaitée cela.
Je déglutis, difficilement, sentant tout mon être trembler, alors c'était cela en fait, en refusant, de faire un choix entre mes deux frères, je n'avais fait que retarder l’inévitable. Tôt ou tard, j'allais forcément, en décevoir un, et très certainement, me faire détester :
- Tu as toujours eu, une très grande place dans mon cœur, tu auras été le premier, le premier de nos nombreux frères et sœurs, à ébranler cette armure que je m'étais forgée autour du cœur. Je, ne voulais pas m'attacher, je ne voulais pas souffrir, j'en avais peur en réalité, j'en ai toujours peur. D'être rejetée, d'être haïs, par le plus grand nombre. Tu auras, très certainement, toujours cette place de grand frère, mais je ne peux pas faire ça. Alors, si tu dois me haïr fait le, je préfère largement, l'être à cause de mes convictions, que pour des choses que je n'ai pas commises, après tout, tes deux enfants me voient déjà comme un monstre et me haïssent, déjà suffisamment. Ce, n'est que l'étape supérieur. Peu importe la douleur, que cela pourra me causer, je vivrais avec, comme je l'ai toujours fait
Je fermais les yeux, tandis qu'une boule prenaient place dans ma gorge. Qu'il était douloureux, d'envisager une fracture. Mais, je ne pouvais pas faire cela, ce n'est pas ce qu'elles auraient souhaitées. Mes chasseresses, étaient mortes, comme elles l'avaient voulut. Et, jusqu'au bout, elles ont défendu leurs convictions. Ce serait souiller leur mémoire, que de ne pas me sacrifier pour les miennes, comme elles l'ont fait.
"Tu es sûre que tu es calée dans ce domaine ? Règle d'abord tes problèmes avec ton minet et ensuite reviens me parler de ça." Ma salive se bloqua dans ma gorge tel un mur de béton que j'essayais d'avaler. Mon regard perdit d'un coup son éclat de brillance pour prendre un air profondément blesser. Et elle recommençait. Encore. Je sentais une boule se former dans ma gorge, tandis que je me répétais les paroles de Callio. On avale. Les phrases blessantes ? On avale, on devient forte, on construit un mur entre toi et la personne. Tous s'écraseront dans ce mur, mais pas sur toi. Mais j'avais du mal. Du mal parce que je me maudissais d'avoir cru que je pourrais redevenir amie comme ça avec Mel. Bien sûr, que ce serait compliqué et pas facile. Et bien sûr, encore une fois, elle avait gagné. Je ne savais pas quoi dire. Je sentais mes mains largement tremblées, le visage emplit de choc qui étudiait sévèrement le sien. C'était la deuxième fois. Et c'était la dernière. J'en avais marre. Marre de me faire prendre pour une idiote. Marre qu'on me court après pour me blesser de nouveau. Marre que ce soit toujours moi qui s'en prenne en pleine tronche. Je n'étais pas faite pour ce mur de béton. Je n'avais pas la force mentale. J'étais encore faible. Je sentais la rage me remonter en plein dans la gorge, et je la ravalais maladroitement. Mes yeux changèrent une nouvelle fois, les iris sous le berceau des flammes. Je clignais des yeux pour chasser le feu qui crépitait dans mes pupilles. Mais ça ne partait pas. Ça partait jamais quand j'étais dans tous mes états. Ça voulait jamais m'écouter, ça restait jusqu'à ce que je me calme vraiment. Et le pire, c'est que le feu qui brûlait dans mes iris refusait encore une fois de partir. "Jez, je..."
▬ « NON. » Mon ton claqua comme le tonnerre d'un orage sec. Je fus surprise de ma propre voix. Elle n'avait jamais pris autant de choc. Je secouais négativement la tête et décidais de m'éloigner d'elle. Il fallait que je me calme. Il fallait que mes yeux redeviennent normaux. Ils devaient retrouver leurs éclats bleus. Je quittais le groupe pour me balader un peu le long des maisons marchandes. Je me sentais tellement triste à leur actuel. J'étais encore une fois venue pour elle, pour l'aider. Et je m'étais faite de nouveau rembarrer. Et je ne voulais même pas penser à Glène. Elle n'aurait pas dû parler de lui. Il m'avait trop blessé pour que je veuille un de ces jours prononcer son prénom. Une douleur secouait mon estomac et la boule restait de nouveau coincée dans ma gorge. Je laissais échapper un long soupire comme pour faire partir tout ça. Calme Jez. Callio l'a dit. Reste calme. Et je ne devais pas être faible non. Je ne voulais pas donner à Arès une raison de plus d'approuver ces pensées à mon égard. Mon regard divagua sur l'horizon de la mer. Je ne construirai jamais rien avec Glène. J'aurais voulu lui répondre à Melody. J'aurais voulu moi aussi savoir prendre une voix sèche et laisser ces mots me passer au-dessus de la tête comme le vent. Mais ça me touchait de pleins fouets à chaque fois. La violence des mots qui viennent vous entaillers le visage tels des coups de scalpel. Je ne suis pas avec Glène. Je ne suis avec personne. Je suis toute seule.
Perdu dans mes pensées, je me rendais compte que mes iris s'étaient calmés. Je ne ressentais plus la chaleur qui m'habitait à chaque fois que le feu était présent dans mes yeux. Ça me rassurait. mais ça m'inquiétait que je n'arrivais pas à contrôler ce détail de mes pouvoirs. Je décidais de revenir vers le groupe, éloignant mon regard de la mer pour le forcer à se poser sur le groupe plus loin. Je constatais avec peine que Melody avait l'air de bien ce porter, à hurler le mot pastèque un peu partout. Si je n'étais pas aussi attachée à elle, ça m'aurait fait rire. Je vins me poster non loin de Kida, quand Louise apparut juste à côté de moi. Je tournais la tête vers elle. Elle, au moins elle souriait et profitait de ce monde nouveau. "Ils font les meilleures brochettes de poisson du monde et leurs oursins sont magnifiques ! " Je lui souris à mon tour, bien que ce ne fût pas un sourire comme je savais les faire : joyeux, sincère, remplit d'amusement. Pourtant, j'étais contente de me trouver avec elle. Ça faisait du bien d'avoir des personnes qu'on connaissait qui ne tentait pas de vous blesser. Et puis imaginer Louise courir partout dans les petites baraques Atlantes le long de la berge m'amusait un peu. Si c'était comme quand elle était droguée…
▬ « Sherlock Loulou une fois de plus à la découverte du monde ? » Plaisantais-je en lui faisant un vrai sourire cette fois-ci. J'aimais bien sa curiosité, elle m'amusait au plus haut point. Mais je n'eut eu pas le temps de dire autre chose, je me retrouvais avec une pastèque dans les bras et une Melody pleine d'excuse en face de moi. tiens, c'est bourré de vitamines. Je m'excuse pour avant. J'aurais dû t'écouter me dire quoi faire parce que j'ai encore tout gâché." Non. Assez des excuses ! Les excuses, c'est trop facile ! Voyant que je ne disais rien, elle rajouta de nouveau : "ce n'est pas grave. Il faut croire que ce qui est détruit ne peut être réparé." pardon ? Pardon ? Je lui claquais la pastèque dans ses mains, et m'approchais d'elle le plus près possible, rien à faire des barrières intimes. Elle a été une fois de plus trop loin et je comptais bien lui faire comprendre. Alors que je sentais de nouveau le colère se déverser comme un raz-de-marée sur mon état d'esprit, mes iris redevinrent de nouveau de feu. Putain, j'en ai marre.
▬ « Pardon ? Tu ne peux pas faire ça. Tu ne peux pas te montrer immonde avec moi comme tu viens de le faire et revenir me voir aussitôt ! J'en ai marre ! Que tu ne sache pas te faire des amis, je peux comprendre. Que tu aies du mal passe encore. Mais tu n'as pas le droit de me parler comme ça à chaque fois que tu te sens vulnérable ou que j'arrive à percer ta coquille ! Mais merde Melody, comment peux-tu réussir à te comporter ainsi ? » La colère prenait littéralement le dessus, déballant ce que j'avais retenu depuis Las Vegas. Je levais un doigt vers elle et percutais son torse en la désignant. « Avec toi, c'est un pas en avant, trois pas en arrière. Tu sais quoi ? Tu veux absolument que je t'aide ? Eh bien je serais une arme. Après tout, j'ai l'impression que je te serre qu'a ça non ? Et bien t'aura l'arme, mais ne t'aura rien d'autre ! » J'empêchais ma voix de s'élever, mais elle resta ferme. Les derniers mots étaient pleins de sens, j'espérais qu'elles les comprendraient. « Après tout si tu tenais vraiment à moi, tu ne serais pas aussi injuste comme tu l'as été... » Un ton rempli de tristesse et très bas, révélant soudainement qu'elle m'avait vraiment fait beaucoup de mal. Je reculais, j'essayais de faire partir mes iris de feu. Mais elles restaient encore. Je plaquais mes mains sur mon visage, pour les faire partir. Mais je sentais toujours la chaleur présente. Toujours là le feu. Il brûle le feu quand on le provoque. Il brûle le feu quand on l'allume. Je lâchais mes mains et emportais Louise avec moi en dévisageant Melody. J'avais besoin de m'éloigner. J'avais besoin d'air, c'est tout ce que je voulais.
▬ « Je suis désolé. » Fils-je à Louise alors qu'ont c'était un peu éloigné du groupe. « Je ne sais pas pourquoi je t'ai emporté avec moi, après tout, tu n'avais aucune raison de me suivre. » Lachais-je soudainement. J'avais réussi. Je n'avais pas craqué. J'avais juste déversé ce que je pensais vraiment. Comme une sotte, j'avais cru des choses, comme une sotte, j'ai finis par être naïve. Je clignais plusieurs fois des yeux pour éteindre le feu qui consumait mes pupilles. Mais je n'y arrivais pas, et ça me déconcertait.
« Tu as de très jolis yeux. » Fils une petite voix derrière nous. Je me tournais et découvris trois petits enfants qui nous regardaient avec beaucoup de curiosité et d'admiration. Ma colère cessa aussitôt, ils étaient trop craquants. C'était deux garçons de dix ans, je dirais, et une petite fille de sept ans. Ils n'osaient pas trop s'approcher, alors je me mis à genoux pour leur faire signe de venir, avec un sourire. La petite fille s'approcha et me regarda timidement. Elle avait le même physique que Kida presque, mais ces yeux étaient encore un peu plus différents.
▬ « Bonjour ! Je m'appelle Jezabel et voici mon amie Louise … » Dis-je gentiment en désignant Sherlock. « Mais on l'appelle plus souvent Sherlock Loulou parce qu'elle aime beaucoup fouiner ! » Ajoutais-je en lançant un sourire titilleur à celle-ci. La petite se tourna vers Louise et s'approcha d'elle en la regardant de haute en bas.
« Tu es jolie Louise ! » Déclara la petite qui se tenait devant elle. Les deux garçons s'approchèrent, et me regardaient de très près.
« Comment vous faites pour que vos yeux soient en feu ? C'est un super pouvoir ? » Demanda l'un des deux garçons le ton joyeux et les yeux brillants. J'avalais difficilement ma salive. Je n'avais pas le droit de divulguer mes pouvoirs. Mais les yeux, j'y pouvais absolument rien. L'un des garçons regarda de nouveau, je pouvais voir des flammes dans son regard, reflet du mien.
▬ « C'est… Compliquer, mais oui en quelque sorte ! » Répondis-je. Ils étaient vraiment mignons. J'entendais le petit rire aux éclats derrière moi. L'un des garçons posa sa main sur ma joue. Je me sentais apaiser. Les enfants avaient un don, c'était de toujours savoir vous apaiser quand vous êtes tristes. J'attrapais la main du petit et lui souris.
« Vous savez donc faire des tours de magie ? » Demanda le deuxième garçon. J'entendis la petite pousser un cri d'exclamation, avant de répéter le mot magie. Je me pinçais les lèvres. Je ne pouvais pas leur montrer mes pouvoirs ! Je ne savais pas quoi faire. Je me tournais vers Louise. La petite venait de lui sauter dans les bras. Une idée m'effleura l'esprit. Je tapotais dans ma poche à la recherche de quelque chose qui sortirait assez de l'ordinaire pour eux. Je dégainais mon portable et tous le regardèrent avec beaucoup de curiosité et de fascination. Après tout, ils ne connaissaient pas la technologie ! Ils pourraient facilement croire que c'est de la magie. Je me mis à le consulter et cherchais de la musique dans ma playlist. Je mis une musique qui bouge. La musique ce mit en marche et je me relevais sous leur yeux plein d'excitation.
« Oh comme c'est bizarre ! C'est quoi ? » Demanda l'un des garçons. Un sourire naissa sur mes lèvres. Je me mis à danser en leur montrant quelque mouvement.
▬ « Ça s'appelle de la musique, et tu dois danser dessus ! » Fils-je en dansant à mon tour. Je faisais glisser mes pieds, entamant une danse classe à la LMFAO. Je glissais sur le sol avec aise, avant de bouger les bras, les pieds. Le pire, c'est que tous les enfants me suivaient et essayaient de reproduire le même mouvement. Je me sentais subitement bien. Et le feu était parti. Je jetais un coup d'œil à Louise et lui offris un sourire amusé. Rien à faire si je me tape la honte ! Cela amusait les enfants et c'était la principale.
« Haha tu danses bien la madame ! » S'exclama la petite fille avant de me sauter dans les bras. Elle n'était pas lourde du tout et le sourire qu'elle m'offrit me réchauffait le cœur. Je dansais avec la petite dans les bras sous ses rires aux éclats. Les deux gamins essayaient de reproduire les autres mouvements. Puis la musique se finit, je reposais la petite par terre. Il ne fallait pas perdre trop de temps de non plus ! D'ailleurs l'un des Atlantes qui devaient être un parent rappela ses enfants.
« Au revoir, la madame aux yeux de feu ! Au revoir joli Sherlock ! » Fient-ils chacun leur tour. Puis ils disparurent vers leurs parents. Je rangeais mon portable. Soudainement revigorer d’énergie et de joie. Je regardais Louise avec un sourire amusée. Ah, les gosses ! Puis ont revint vers le groupe avec Kida qui parlait une langue que je ne connaissais pas avec Arès. Je les regardais débattre, avec beaucoup de curiosité. Puis elle s'adressa soudainement dans notre langue. - Vous arrivez sur une terre pacifiste. La Cité de l’Atlantide est un monde où toute notion de guerre est bannie… Nous ne nous battons pas entre nous, nous ne détruisons pas la Nature. Nous ne mangeons que des fruits, des légumes et les poissons qui s’échouent dans ce port de pêcheur d’eux-mêmes, car ils sont offrandes de Mère Nature. Il serait alors avisé de rester le plus pacifiste possible, de ne pas parler de guerre, de ne pas sortir d’arme ou de tenter de dresser des animaux qui ne sont fait que pour suivre leurs propres cycles de vie… Je me sentis soudainement mal. Elle avait dû me voir grimper sur le yack… À cet instant, j'eus envie de me faire toute petite. Puis elle était de nouveau repartie sur du grec ancien. Je ne cherchais plus à comprendre, mon regard dériva au même mouvement qu'effectuaient les vagues. Je me sentais calme. Je me sentais apaisée. Et mes yeux étaient redevenus normaux, c'est tout ce qui comptait.
Kida lança alors les mouvements. Enfin ! Je commençais à me demander quand est-ce qu'on allait de nouveau bouger. On suivit donc Kida vers un bateau qui composait au moins quatre rameurs. Je grimpais dessus, priant pour ne pas déclencher ma maladresse et basculer par-dessus bord. Je m'asseyais dans un coin, laissant de nouveau mon esprit divaguer tandis que les autres s'installaient aussi. J'aimerais bien courir sur l'eau un jour. Je ne le ferais pas tout de suite ça s'est sûr. Mais dès que je rentre à Storbrooke j'essayerais ça ! J'étais à cent pour-cent sur d'être capable de le faire. Mais il fallait essayer, juste essayer. Mon regard en prie alors plein les yeux. Sortant de mes rêvasseries avec brutalité, mes yeux s'écarquillèrent d'admiration, d'excitation, de choc, de stupéfaction… Bref, vous avez compris quoi !
▬ « Wouah... » Laissais-je échapper. - Bienvenue dans la cité de l’Atlantide ! Déclara Kida. Il y avait une île gigantesque, remplit de végétation. C'était juste époustouflant et je n'arrivais pas à trouver les mots pour décrire ce que je ressentais. Je me sentais autre part, dans un autre monde. Le monde de mes rêves, celui que je m'imaginais toujours être présente quand j'allait pas bien. Au loin, j'aperçus une montagne remplie de verdure, qui trônait l'île. Les nuages caressaient son sommet dans un magnifique mélange de couleurs. Des oiseaux passaient si et là, leur couleur absolument ravissante me chatouillait les iris. C'était beau. C'était comme dans un rêve. J'aperçus au-dessus de moi des grands masques géants. Ma bouche s'était ouverte, pleine de choc. Mes mains tremblotaient sous l'effet de l'excitation. J'avais envie de bouger, je courir, de visiter les environs en quelques secondes. C'était tellement beau qu'un sentiment d'hystérie prenait place, regardant chaque détail, chaque parcelle d'herbe avec beaucoup, beaucoup, d'excitation. Je me contrôlais difficilement face au sourire béa qui abritait mes lèvres. Plus on se rapprochait, plus de me rendait compte que l'île était circulaire. C'était incroyable, et les mots me manquèrent, pendus dans ma gorge dans un coin oublié.
On passait entre des portes qui révélèrent alors mieux que le paradis, mieux que mon monde à moi. Mon souffle était coupé. Ma vue était bloquée sur ce qui s'affichait devant moi. Le cœur de la cité. Les tremblements et l'excitation volèrent en éclats comme une claque, tandis que je restais figée sur la splendeur de cette cité. Je n'avais aucun mot, je sentais plusieurs émotions me prendre. J'avais envie de pleurer tellement c'était splendide. Et c'était idiot. Je n'arrivais plus à faire aucun mouvement, scotché devant cette beauté qui me coupait le souffle. Qui me coupait toute vie à l'intérieur de moi. J'étais hypnotisée. Les immeubles d'une taille monstrueuse étaient sublimes. Les couleurs qui se mariaient à la cité et au paysage seraient à jamais gravées dans ma mémoire. La bouche grande ouverte, je jetais un coup d'oeil plein d'admiration vers Kida. Elle avait de la chance. Je l'enviais beaucoup. Le bateau s'arrêta et je regrettais déjà de le quitter tellement la splendeur de ce monde, c'était incrusté en moi à jamais. Mon regard étudia trois hommes vêtus comme Kida. Leur musculature me fit sourire mesquinement, ils étaient musclés. Ils étaient beaux. Hypnotisé par leur beauté à eux aussi, je ne peux m'empêcher de leur jeter un coup d'oeil intéressée et enjôleur à leur égard et en passant près d'eux.
- ces messieurs sont là pour nous escorter durant notre voyage dans la cité. Vous comprenez, il est nécessaire que personne ne se perde et je dois bien avouer qu’il est tellement rare de voir des Surfaciens que nous étions tous impatients de pouvoir vous accueillir ! Fis Kida. Je me contentais de sourire en dansant d'un pied à l'autre. Puis on pris le centre de la cité. Toutes les maisons étaient en bois, ce qui était un travail remarquable. On pouvait apercevoir le temple, mais bizarrement, on ne se dirigeait pas vers lui. Non, on approchait d'une table en bois, où tout le monde finit par s'installer. Je regardais tour à tour les personnes présentes. Je tapotais nerveusement les doigts sur la table tandis que quelqu'un nous apporta à boire. Je regardais mon verre avec curiosité, me demandant ce que pouvais bien contenir les récipients. Puis, voyant que personne ne semblait Scillé, je farfouillais dans ma veste et dégainais un jeu de cartes de Poker. Je me mis à mélanger nerveusement les cartes, les faisant danser d'une main à l'autre.
▬ « On pourrait leur apprendre le poker ! Je suis sûre qu'y aurais de très bons joueurs ! » Déclarais-je soudainement en posant le paquet au milieu de la table. Pourquoi est-ce que je sentais une réplique bien cinglante d'Arès venir s'écraser dans mon visage ? On n'est pas là pour ça et bla bla… Mais si y a bien une manière de parler tranquillement de choses délicates, c'était pendant un poker non ? Puis là, on avait de quoi boire !
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C'était amusant de savoir qu'au même moment, à un autre endroit de ce monde, une personne qui avait les même ambitions que moi, avait prononcé exactement les même paroles. Si j'avais penché la tête en direction de l'eau, j'aurai pu voir son reflet et ses lèvres bouger. Paix et Bonheur. Gloire et Triomphe. Les quatre mots symbolisant toute la puissance de nos pères et mères. Les quatre mots qui avaient fait de nous les êtres que nous sommes devenus, qui nous avaient permis d'être des dieux aux yeux des autres. Les quatre mots que répétaient à l'unisson ceux qui nous ont laissés leur héritage, leur testament... Ce monde qui redeviendra le nôtre.
Au loin les bateaux étaient toujours en train d'avancer, la vague s'était brisée sur le bouclier qui était apparu. Je n'avais pas eu besoin de tourner la tête vers ma nouvelle armée peuplée de souvenirs pour savoir qu'ils avaient les mains jointes et les yeux fermés. Je commençais à comprendre comment ce monde fonctionnait, j'avais réussi à le dompter. Une prière et le bouclier s'était levé. On ne pouvait pas atteindre quelque chose qui n'existait pas réellement. Nous étions dans un monde pacifiste, ces bateaux ne collaient pas avec le décors.
Artémis avait la voix qui tremblait quand elle s'adressait à moi. Elle ne souhaitait pas aller jusqu'au bout, elle ne voulait pas sacrifier des vies. Avec le temps elle s'était rendue compte que l'on pouvait tout obtenir, tout contrôler, tout diriger, mais ce n'était pas par la force qu'on devait accomplir cette prouesse. Je voyais au regard de mon frère qu'il partageait ses pensées. Je n'aurai pas pu mieux faire que de les conduire tous les deux jusqu'ici. Elle avait bien fait de nous suivre. J'avais fait les pas qui me séparaient d'elle, faisant disparaître mon Trident. Puis, j'avais posé mes deux mains sur ses épaules et je l'avais regardée bien droit dans les yeux.
"Tu as toujours été la plus sage d'entre nous, Artémis. Sans toi nous n'aurions jamais pu y arriver."
Je lui avais fait un petit sourire attendrissant, avant de me reculer et de regarder au loin, juste derrière elle. Les créatures, chasseresses et la femme de Apollon étaient toujours là, les mains le long du corps, les yeux ouverts et une partie d'entre eux laissant entrevoir un passage. Au loin une pyramide de cristal était apparue et mon sourire s'était agrandit. Je n'avais pas eu besoin de tourner la tête pour savoir que les bateaux avaient disparus. La seule chose qu'il manquait était une explication pour mon frère et ma soeur.
"Il faut laisser nos souvenirs loin derrière nous et ne pas renoncer à nos regrets pour que le passage s'ouvre. Je ne l'avais pas compris la première fois, mais je me doutais que vous y arriverez."
Prendre ce monde par la force n'était pas la solution. J'avais tenté, mais je n'y étais pas arrivé. Ce qu'il fallait c'était d'être en harmonie avec ce monde pour réussir à le contrôler. Comme j'avais échoué, je n'avais pas pu recommencer, mais grâce à eux, grâce à mon frère, grâce à notre soeur, je savais qu'on pourrait arriver à percer les secrets de cet endroit et à obtenir ce que l'on était venu chercher. Il fallait juste les guider, les pousser un peu et la première étape s'était bien déroulée. Je me doutais qu'ils m'en voudraient, qu'elle m'en voudrait de l'avoir utilisée, mais c'était le prix à payer pour obtenir ce que l'on voulait.
"Quand on sera entré, dites vous bien que tout comme au dehors, ce monde se sert de nos souvenirs pour nous arrêter, pour nous piéger, pour nous manipuler. Ils se disent pacifistes, mais ils sont vicieux et ne pensent qu'à eux. Arès et les autres vont le découvrir."
J'avais fait quelques pas en direction du sentier. Les créatures qui n'étaient pas réellement les nôtres se tenaient toujours là et ils m'observaient. Je savais ce qui pouvait se lire sur leur visage. Ils m'en voulaient de les avoir utilisés. Ils nous en voulaient d'avoir réussi à trouver l'entrée de la pyramide de cristal. Ils m'en voulaient, ils nous en voulaient, mais ils ne pouvaient faire que ça, car ils dépendaient tous d'une force bien supérieure à la nôtre, mais une force qui elle aussi avait ses propres limites. Ils ne pouvaient pas nous empêcher de continuer à avancer, ils ne pouvaient plus nous retenir. Ils savaient ce qu'on était sur le point de trouver, ce qu'on était sur le point de découvrir. Ils savaient qu'à chaque pas qu'on faisait en direction de cette pyramide, ils perdaient petit à petit cet Atlantide auquel ils tenaient tant.
Je m'étais avancé en direction de la pyramide, entendant derrière moi les bruits de pas de Apollon et Artémis. Je ne savais pas s'ils avaient décidés de me suivre ou juste de m'arrêter. Mais s'ils voulaient eux aussi sauver les nôtres et prendre ce monde sans faire tomber la moindre goutte de sang, ils devaient me suivre. Au bout de quelques pas, je m'étais stoppé, voyant apparaître devant moi un homme. J'avais eu un mouvement de recul, avant de me rendre compte que je ne m'y étais pas encore préparé. Car oui, moi aussi j'allais voir des choses. Ca avait déjà commencé. Ce n'était qu'un souvenir, un simple et bête souvenir. Il ne fallait pas vivre avec, j'étais bien plus fort que n'importe quel reflet de mon passé. J'avais laissé échapper un petit sourire, même si je n'étais pas sûr de moi et tandis que l'homme me fusillait du regard, j'étais passé à travers lui et il avait disparu. Cet Atlante était le fruit de mon passé, pas de mon présent. Il fallait aller de l'avant.
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❝ La principale raison de la survie des plus faibles est qu'ils connaissent leurs places ❞
La musique qui rend bien:
Les autres s'amusaient à jouer les touristes pendant que j'eus confirmation de certaines informations. Elle connaissait le grec ancien, un accent presque parfait et à l'oreille aucun problème de phonétique. 18 sur 20 parce que je suis sympa. J'essayais de regarder autour de moi, où partaient les touristes vu qu'ils étaient sous ma surveillance. Quelle plaie ... Arès, dieu des dieux, de la Guerre et nounou à plein temps. Je commençais à penser qu'on se foutait de moi, j'avais une tête de Super Nanny ?
Ils faisant connaissance avec les indigènes prouvant qu'is étaient des imbéciles heureux. On peut vivre dans l'insouciance quand on a pas le poids du monde sur ses épaules. Ma " nièce " vint même prouver toute sa classe quand je l'entendis crier PASTEQUE. Pathétique, et c'et en se comportant comme ça qu'après elle critiquait les dieux. J'avais raison, elle n'était qu'une gamine qui pense être dans la cour des grands alors qu'elle sort à peine du bac à sable, parce que Papa est un des caïds. Mais je les oubliais afin de me concentrer de nouveau sur Kida. Qui vint tiquer sur mon titre de dieu de la Guerre ... Intéressant, si c'est vrai que ce lieu utopique ne connaissait pas la guerre alors moi, sa propre incarnation je n'étais pas désiré. Mais j'étais ici aujourd'hui en tant que dieu des dieux et visiblement nounou de gamins un peu trop surexcités. C'était Apollon et Diane qui avait invités les trois mortels mais dés la première occasion ils sont partis. Je leur en voulais un peu puis je ne savais pas ce qu'ils faisaient avec Poseidon. J'avais un mauvais pressentiment dû à mon absence de confiance envers Poseidon. Mais cela me permettait d'être ici sans avoir à répondre à mon frère si un " accident " arrivait à ses enfants.
Quand à Kida, elle connaissait bien ces mots et ce qu'il cachaient. Intéressant, il y avait donc une histoire liée aux titans ou à un seul. Nous ne les connaissions pas mais ce lieu ne pouvait être que l'oeuvre d'un Titan mais Heimdall ne nous en avait jamais parlé. Des cousins, des frères ? J'avais déjà vérifié mais la carte ne connaissait pas ce lieu. Gaia ne les avait pas créée. Hypérion ? Non Jeremiel ne savait rien de cet endroit. Chronos ou un autre de nos ancêtres/créateurs ? Cela était logique. Les autres Titans ne pouvaient pas avoir disparus sans laisser un héritage. Puis ils vouaient un culte à la Nature, une utopie hippie qu'aurait adoré Déméter, Artémis voir Hestia. Le trio des déesses " douces " après on partait vers l'archétype de la déesse manipulatrice, fatale. Eris, Héra, Aphrodite ... Pour nous, dieux mâles c'était la même chose. Apollon, Dionysos, Hermès, Hephaistos en dieux sympas. On avait nos têtes de classes.
Nous avancions donc pour parler de ces informations pendant que de mon côté j'assimilais ce qu'elle disait. C'était un " trop beau " monde, je m'attendais à me faire poignarder à tout moments. Je n'étais pas d'accord, la guerre, le combat, l'envie, la haine faisait partie de la Nature. J'existais pour démontrer cela. La Nature n'est ni bonne ni mal, elle est absolue. Elle est l'ordre et le chaos, raison de l'existence d'Eris. Le Ying et le Yang, le Bien et le Mal, l'Ordre et le Chaos. La chasse faisait aussi partie de cette nature, Artémis qui l'incarnait était crée à partir de notre mère, Gaia la titanide représentant la Nature. Son enfant la plus proche d'elle. Nous étions tous une partie de la Nature autant que les Titans. Les humains faisait partie de la Nature, la Nature était tout. Je comprenais donc leurs croyances et les respectais même si j'étais en désaccord avec ces détails. Puis elle nous expliquait tout pendant que tout le monde appréciait le paysage. Des toits d'or, j'aime beaucoup ...
Nous arrivèrent à la première île et des Atlantes vinrent nous escorter. Ils semblaient apprécier que nous soyons là. Mais je n'arrêtais pas de penser aux détails, aux informations que j'avalais. D'abord leur roi pouvait voir à travers leurs yeux, cela me rappelait les hommes en costumes qui s'étaient invités à Paphos. Intéressant. J'avais tant de questions mais bien sûr j'avais des réponses à leur donner, des cadeaux.
Nous arrivâmes à une table en bois où nous nous assirent. Tout le monde prit place. Le spectacle allait commencer. D'abord une atmosphère détendue par un commentaire de Jezabel. Je la regardais consterné par son air de touriste avant de regarder dans les yeux Kida et prendre la parole :
Je vous prie de m'excuser pour l'accident la concernant .
Elle me répondis d'une façon appropriée à la situation :
Ne vous en faîtes pas, je comprends parfaitement que votre amie puisse être énervée... L'âme de chacun est plus ou moins vive en fonction du caractère, cela n'est pas gênant, tant que nos règles demeurent intactes...
Elle connaissait son rôle et n'était pas là pour jouer. J'aimais ça, j'avais l'impression de ne pas être le seul conscient de la situation ici. Mai comment leur en vouloir ? Ils ne savaient rien, ne savaient que se plaindre, appeler à l'aide. Parlais je de Storybrooke ? On dirait bien. Ca changeait de voir qu'au moins une autre partie de l'univers n'était pas qu'un aimant à emmerde ne faisant que se plaindre, nous attaquer pour se réfugier derrière l'un des nôtres. Je continuais encore notre échange avec notre guide qui parlait au nom de leurs peuples mais j'aurais aimé voir leur roi ainsi je proposais :
Moi et mon amie, Louise Hollen avons des capacités capable de guérir votre Roi, ou du moins je le pense, je vous offre donc notre aide, sans aucune récompense bien sûr. Nous devons répondre à votre hospitalité.
Je voulais l'approcher, le jauger mais aussi réellement guérir. Cependant l'Atlante me répondis une réponse qui ne m'étonna qu'à moitié :
Je vous remercie grandement de l'aide vous décidez de nous apporter. Mais... Je ne peux malheureusement pas accepter votre offre... Mère Nature est grande, très grande, et ses choix sont toujours justes, avisés. Nous ne sommes qu'êtres vivants, destinés à tourner dans le Cycle de la Vie, nous ne voulons pas l’interférer. Mère Nature nous donnes déjà l'opportunité de vivre bien plus longtemps que le commun des mortels, si l'heure de notre Roi est arrivée, elle doit se concrétiser... mais ne vous en faîtes pas pour lui, il réapparaîtra un jour, sous une forme ou sous une autre.
D'un hochement de la tête respectueux je lui fis donc un simple :
Je comprends.
Après tout comme je l'avais dis la Nature était tout y compris la Mort. Ils respectaient ce côté là. Une civilisation des plus intéressantes. Mais à cela je n'avais une autre question, je désignais dans un geste élégant et respectueux le tatouage qu'elle avait sur le cœur :
Et vos tatouages que représentent-ils ?
Ceci est un Testament, une offrande de ceux qui nous ont déjà quittés. Lorsque l'un de nous meurt, son âme s'élève avant de se diriger vers sa nouvelle destination. Durant ce moment d'élévation, l'âme peut choisir d'offrir un lègue à l'un des Atlantes à naître. C'est une sort de don de connaissances, afin de perpétuer le savoir et le savoir-faire de chacun de nos ancêtres.
Intéresant encore. Titanesque, ça ne pouvait être que Titanesque. De plus cela ressemblait à notre immortalité non ?
Je réfléchissais quelques secondes, je suis curieux de voir une de leurs naissances. Quelle étrange Testament mais j'aime beaucoup. Mais l'âme n'atteint elle pas l'au delà ?
Cependant j'avais posé assez de question. Je devais maintenant leur donner quelques réponses. Notamment sa question que j'avais doucement ignoré en vue de cet instant. Cette question concernant le second groupe. Je me mis alors à sourire, un sourire d'un homme qui savait ce qu'il faisait, un sourire plein d'assurance. Je reposais mes yeux bleus aciers dans ceux de la jeune Kida avec un sourire cette fois ci charmeur, pas dragueur. Je ne cherchais pas à la mettre dans mon lit mais d'une façon j'allais l'utiliser mais je devais le faire. Je repris la parole alors que personne ne disait rien, je ne voulais et je ne tolérerais pas d'être importuné :
Vous m'avez demandée où se trouvait mes frères et ma soeur ? Ma réponse est ... je ne sais pas. Poseidon, mon frère qui est dieu des Océans connait ce lieu et prétend l'avoir déjà visité. Je pense donc que vous le connaissez si il dit vrai. Nous sommes ici car il m'a dis que vous possédiez une arme capable de tuer une menace qui pèse sur nous tous, vous y compris. Que savez vous des Titans ?
Je lui laissais quelques secondes pour bien assimiler ce qu'elle disait avant de reprendre :
Je suis ici pour cette arme, nous devons l'arrêter. Ce Titan est encore enfermé mais il risque de se libérer et nous n'avons que peu d'options. Je ne vous demande pas une armée ou je ne suis pas ici pour vous envahir. Oui je suis le Dieu de la Guerre mais je suis ici en tant que Roi des Dieux et protecteur de notre monde. Nous devons nous allier.
Je la regardais encore en faisant apparaître une carte sur la Table, LA carte. Ma carte titanesque source d'une immense connaissance. Je la posais en lui demandant de faire apparaître la position de Poseidon, Artémis et Apollon. Je regardais encore Kida :
Poseidon est je ne sais où, je ne connais ni ces intentions mais eux le connaissent.
J'avais pointé d'un geste nonchalant les deux jumeaux, mes neveux par le sang. Mais je m'en fichais. Je continuais de sourire, comme si je m'amusais de la situation mais je ne trahissait aucune émotion. J'étais simplement diplomatique, un sourire pour tout cacher. Je continuais donc :
Ce sont ces enfants, le mâle sais où est son père. Je ne garantie pas leur securité. Leurs créatures gardes du corps ne sont pas là non plus, des jumeaux. Ce sont de puissantes créatures divines du nom de Jetsam et Flotsam. Seul un dieu ou une force supérieure peut les tuer définitivement
Cette phrase venait bel et bien dire ce que l'on pourrait penser. Je promettais de ne pas bouger si ils venaient à les prendre en otage pour se protéger de Poseidon, comme je l'ai dis je n'étais pas là pour faire la guerre aux Atlantes. Je repris donc :
L'un est un demi dieu normal, l'autre une sirène. Qu'as fais Poseidon durant ses passages ici ? Je ne sais pas ce qu'il prépare mais je doute que vous possédiez une telle arme capable de tuer un Titan.
Je fis apparaître l'Eclair qui restait en lévitation de façon horizontale sur la table de bois qui ne cessa de crépiter. Tandis que je ne m'arrêtais pas de parler, ne laissant aucun commentaire couper mes phrases :
Seul les cinq armes divines peuvent tuer un Titan ? L'Eclair, le Trident, l'Epée, le Marteau et la Fourche. Je posséde trois d'entre eux mais une ne marche pas. Ce que vous voyez est l'Eclair symbole du maître de l'Olympe. L'pée m'appartient mais je l'ai prêté à mon frère, Apollon qui n'est aucunement une menace. Je peux de toutes façons al rappeler à tout moment. Le Trident est entre les mains de Poseidon, son contrôle des Océans est absolu quand à la Fourche ... elle a étée détruite par le dernier Titan Roi. Ne prenez pas tout cela comme des menaces ou n'interprétez pas mes paroles. Je ne vous fais que constater la situation. Le Titan qui nous menace, le dernier Titan Roi veut détruire la Nature pour la reconstruire à son image. Mais peut être le saviez vous déjà ?
Antiope et Falklore étaient assis à côté des jumeaux prêt à réagit à tout moment. Quand à moi je ne bougeais toujours pas mais je me faisais clair auprès de Kida :
Alors avez vous un moyen de me venir en aide pour tous nous sauver ?
Mon regard était neutre, mon visage sérieux. L'avenir pouvait bien dépendre de sa réponse. Je faisais peur ? J'avais l'air d'un monstre ? D'un héro ? D'un tyran ou du pire oncle qui soit ? Tant mieux, mon nom n'était pas Artémis.
Couleurs:
A : Arès A: Falklore A: Antiope A: Les Amazones
Aaron McAdams
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« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Aaron ☣ un demi dieu. ϟ
৩ Si je devais te décrire, ça serait comme une jeune femme pleine de vie, se laissant bercer par la douce mélodie de l'océan. A mes yeux tu ne serais pas cette guerrière en colère... ৩
Depuis qu'on était arrivé ici, beaucoup de choses étaient sur le point de changer. Poséidon, le père de Melody et d'Egéon qui aurait dû se montrer hostile avec Arès et la cour d'Olympe, marchait à leurs côtés en direction d'une quête mystérieuse. Egéon s'était éloigné au loin pour aller rejoindre Louise et entamer la discussion avec elle. Ca me faisait plaisir de voir qu'il faisait des efforts pour s'intégrer à leur groupe. Quand à Melody, ce qu'elle venait de faire devant cet homme pour lui expliquer qu'elle voulait une pastèque, ça avait égailé ma journée. Je m'étais mis à rire quand elle était arrivée à mes côtés en m'expliquant qu'elle ne pouvait pas deviner qu'ils parlaient notre langue.
"Faudra vraiment que je regarde un épisode de cette série quand on rentrera, vue l'état dans lequel ça te met."
Ca m'amusait beaucoup de la voir ainsi. Elle semblait tellement pleine de vie, tellement heureuse, amusante, tout l'inverse de la guerrière qu'elle était d'ordinaire. Je la préférais bien mieux ainsi, même si je l'appréciais dans toutes les circonstances, même quand elle me claquait la porte au nez. Dès qu'on nous avait tendu les pastèques, j'avais entamé la mienne. Elle était véritablement succulente et juteuse. C'était le meilleur fruit auquel j'avais goûté. En observant Mel, je m'étais rendu compte que du jus tombait sur son haut. Heureusement que c'était principalement de l'eau, ça partirait facilement au lavage. Encore une fois elle avait fait quelque chose d'amusant. Encore une fois j'avais souris en la voyant. Puis tout bascula...
Elle avait plantée son bâton dans le sable et elle s'était approchée de moi, posant sa main tout contre mon bras. Elle m'avait regardée dans les yeux en me disant qu'elle n'aurait jamais dû me dire non. Puis elle avait fermée les yeux, sans doute pour chercher ses mots ou pour oublier ce qu'elle venait de dire. Moi je ne pouvais pas l'oublier.
"Mel... je..."
J'allais parler, mais elle avait repris la conversation et je m'étais tue. Elle disait qu'elle ne voulait pas que je m'éloigne d'elle, que je lui avais manqué cette semaine. Elle avait besoin de moi... Pendant ce labs de temps, mon coeur devait s'être arrêté de battre car je ne l'entendais plus, tout comme je n'entendais plus rien autour de moi. Il n'y avait plus que sa voix qui parvenait à mes oreilles, la douce mélodie de ses paroles. Je n'avais pas dit mot, me contentant de l'observer. Elle avait gardée ses yeux fermés, puis elle m'avait pris dans ses bras. J'avais sentis une larme couler le long de ma joue, mais avec la pastèque qui nous débordait de partout, ça passerait sans doute inaperçu.
Quand elle m'avait relâchée et qu'elle s'était éloignée pour rejoindre les autres et rejoindre Egéon, j'avais sentis mon coeur laisser échapper un battement qui m'avait ramené à la réalité.
Jezabel avait prise Louise par le bras et elle l'avait emmenée au loin. Quand à Kida, elle se tenait toujours là aux côtés de Arès qui s'était mis à lui parler. Une partie du groupe était toujours à nos côtés, mais moi j'étais resté en retrait. Je n'avais pas encore réussi à faire le moindre pas, à me décider vers qui j'irai. J'avais observé chaque personne présente qui une fois encore avaient tous un rôle à jouer. Quand à moi, j'étais totalement paumé. On venait de me redonner vie, de me faire renaître de mes cendres et je ne savais pas ce que je devais faire de cette nouvelle chance. Du moment que je ne la gâchais pas, une fois encore, tout m'irait.
J'avais tourné la tête en direction de Kida quand elle avait parlée de leurs tatouages. Ils représentaient une offrande ? A en croire ce qu'elle disait, quand l'un d'eux mourraient, ils laissaient une trace d'eux à la prochaine naissance. Un sort de don de connaissances pour poursuivre leur oeuvre pour l'éternité. C'était magnifique. Pourquoi on ne les laissait pas tranquille ? Pourquoi on était venu ici ? Si c'était un peuple pacifiste comme ils le prétendaient et comme on pouvait en juger, ils ne devaient pas posséder une telle arme. On ne devait pas les mêler à ce genre de choses. Venir jusqu'à eux c'était prendre le risque d'amener nos problèmes ici. Ils ne méritaient pas cela.
En écoutant attentivement ce que Arès était en train de dire à la jeune atlante, je m'étais concentré sur une partie de son monologue. Pourquoi il parlait d'Egéon et Melody ? Pourquoi il lui disait pour Jetsam et Flotsam ? Qu'est ce qu'il essayait de lui faire comprendre ? Instinctivement, j'avais porté la main à ma poche, sentant le stylo que m'avait donné le dieu des dieux. Il m'avait offert une arme dans le but de faire quoi ? Me protéger d'un peuple pacifiste ou me protéger de personnes qu'il jugeait dangereux ? J'avais tourné la tête vers Egéon et Melody, tout en sentant une immense puissance s'emparer de moi. Ca devait être lui. On devait tous le ressentir. Il avait une force imposante et je ne voyais pas pourquoi il nous le prouvait une fois encore si ce n'était pour faire du mal à des êtres qui m'étaient chers.
La véritable raison qui nous avait poussé à venir ici n'était pas pour détruire un titan, mais pour régler nos comptes. C'était l'impression que me donnait Arès en ce moment même. Je n'avais pas envie de participer à cela. Je n'avais pas envie de voir ce genre de règlement de comptes se produire sous mes yeux. Ils étaient tous des dieux, des êtres supérieurs, bien plus fort que nous. Si Melody réagissait d'instinct comme elle le faisait toujours, à sa menace elle aurait sortie son fleuret pour aller lui planter entre les deux yeux et je ne voulais pas que cela arrive. C'était peut être ce qu'il attendait, mais pas moi.
J'avais sortit de ma poche le stylo que je tenais entre mes doigts et je m'étais approché du Roi des dieux. Une fois à sa hauteur, j'avais posé le stylo sur la table qui se tenait devant lui et où il avait mis sa carte. Puis, je m'étais reculé de quelques pas avant de lever la tête dans sa direction. Je ne voulais pas d'une arme. Je ne voulais pas avoir à combattre. La seule chose que je voulais c'était pouvoir repartir d'ici en paix avec mes amis. On était venu à la base pour le titan et non pas pour nous entretuer. Mon regard s'était posé sur Kida, qui était sur le point de répondre au roi.
"On a pas les connaissances pour laisser un héritage derrière nous. Quand on meurt, on meurt réellement. Mais on reste vivant dans le coeur des personnes pour qui on a compté."
Je voulais juste lui faire comprendre que chaque personne a son importance, qu'aucune vie devrait compter moins qu'une autre, car pour chaque perte, il y aura toujours une personne pour verser une larme. Elle prétendait que la vie avait de l'importance à leurs yeux, qu'ils respectaient chaque chose que la nature avait crée. Melody et Egéon étaient l'une de ces créations. J'avais baissé les yeux, avant de me reculer une fois encore et de me tourner vers Arès sans pour autant le regarder.
"Personne devrait avoir le droit de vie ou de mort sur les autres. Personne..." avais-je murmuré. Je ne voulais pas l'agresser ou lui manquer de respect, mais juste lui faire comprendre que c'était à cause de ce genre de réaction, à cause du fait que les dieux se prenaient toujours pour des êtres supérieurs, que les personnes comme Melody, Egéon ou moi même, on se sentait inférieur, inutile, totalement insignifiant. Il ne devait pas parler ainsi d'eux. Il ne devait pas parler ainsi de nous. J'étais retourné près de Melody.
"S'il te plaît, ne fais rien."
Je l'avais regardée dans les yeux. Je ne voulais pas qu'elle tente quoi que ce soit contre le dieux des dieux. De toute façon on aurait aucune chance face à lui.
"Si tu tiens à moi, ne fais rien..." avais-je murmuré.
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Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
❝ Sometimes the last thing you want comes in first. ❞
Tandis que j'écoutais les propos de Kida, je me demandais si le roi en question était bel et bien malade ou s'il refusait une entrevue avec nous. Après tout, elle se montrait évasive dès qu'il s'agissait de lui. Ca me semblait étrange, mais comme elle était en grande conversation avec Arès, je les laissais faire. Je n'avais pas spécialement envie de m'immiscer là-dedans. Et puis, on en apprend bien davantage en se montrant attentif.
J'étais encore à moitié blessée par les paroles de Jezabel. Elle n'avait ni accepté "la pastèque de la réconciliation", ni mes excuses. Il fallait croire que le destin était railleur : j'étais vouée à rester seule, sans amis, sans aucun lien. Je n'avais rien répondu à ce qu'elle m'avait dit, trop chamboulée, trop perdue. Pourquoi je me comportais comme ça ? Bonne question. Parce que je n'ai jamais appris à aimer, parce que dès que je voulais un peu de douceur, on ne me donnait que des coups, parce que la seule personne que j'avais aimée trop fort en était morte ? J'avais l'impression que ses yeux rougies par la braise de la colère me fixaient encore. Je frémis, le regard dans le vide. Je tentai de me persuader que de l'avoir comme arme me suffisait. Cela faisait des années que je voulais me convaincre que je n'avais besoin de personne. Petite sirène solitaire dans l'immensité de l'océan... Puis Egéon m'avait retrouvée. J'avais fait la connaissance d'Aaron. De Jetsam, de Flotsam. Toute une famille m'avait ouvert les bras, fragilisé la carapace autour de mon coeur. Je ne regrettais pas tout ceci. Mais parfois, je me disais qu'avoir cette famille était plus une faiblesse qu'une force. Quand on est seul, on ne peut plus rien nous arracher. On est invincible puisqu'on a plus rien à perdre.
L'ombre d'un sourire triste se dessina sur mes lèvres en voyant Jezabel, beaucoup plus loin, danser avec des enfants atlantes. C'était bien, elle avait trouvé en compagnie de Louise quelque chose que je n'aurais pas pu lui apporter. Un peu de légèreté. Je détournai les yeux, soupirai et montai à bord du bateau.
La traversée commença. Je restai volontairement à l'écart, plongée dans mes pensées, tout en écoutant les conversations. Appuyée contre le bastingage, j'observai le paysage. J'en restais émerveillée. Je croyais avoir vu toutes les merveilles du monde en parcourant les récifs coralliens d'Australie, mais je devais avouer que l'Atlantide était sublime. Les îles se découpaient en cercles et l'eau était omniprésente, d'un bleu vert lumineux. J'avais tant envie de plonger et d'explorer les fonds marins... Ils devaient être pleins de mystères et de merveilles. Sans doute que les atlantes eux-mêmes n'en connaissaient pas les secrets.
Je tendis la main vers l'eau mais me ravisai. J'aurais bien le temps pour tout ceci. Surtout que le bateau se stoppa. A contrecoeur, j'en descendis et suivis les autres dans les dédales de la cité, jusqu'à une table à laquelle la majorité s'installa. Je décidai de rester debout, tout comme Egéon et Aaron. Jezabel proposa une partie de poker. Je haussai un sourcil, amusée malgré notre différend. Arès recommença à s'entretenir avec Kida. Il était vraiment pragmatique. Encore un peu, et la pauvre fille allait se sentir harcelée. J'écoutais son explication concernant les tatouages que tous les atlantes arboraient. C'était réellement fascinant. Ils naissaient avec, on ne leur apposait pas.
Je m'approchai d'un pas, les bras croisés. La discussion avait pris un tournant hasardeux. Arès n'y allait pas par quatre chemins. Je serrai les poings et la mâchoire, le fixant d'un oeil incendiaire. Ah, voilà la vengeance pour ce que j'avais "osé" lui dire dans la forêt. Il essayait de mettre le feu aux poudres. Je décroisai les bras sans le lâcher du regard. Je sentais la rage d'Egéon presque palpable à côté de moi.
Il se passa alors une chose inattendue. Aaron se dirigea vers la table et rendit le stylo qu'Arès lui avait donné, le posant sur la table. Je clignai des yeux, perplexe. Je ne m'attendais pas à ce qu'il réagisse ainsi. Il montrait par ce biais qu'il était entièrement de notre côté, comme avant. Mon regard s'anima d'un éclat à la fois soulagé et heureux. Il retourna vers moi. Ses paroles figèrent mon enthousiasme. Que... pourquoi ne voulait-il pas que j'aille en son sens ? C'était à n'y rien comprendre...
Subitement, Egéon apparut entre nous et me prit fermement la main.
"A quoi tu joues ?" m'apostropha-t-il.
Il coula un regard mauvais vers Aaron et ajouta :
"Toi et moi, faudra qu'on parle quand tout sera fini."
Je chancelai, de nouveau perdue. La réalité m'écrasa de tout son poids : mon frère n'était pas en colère à cause d'Arès, mais en raison d'Aaron. A moins que je me trompe de nouveau.
Pourquoi avais-je encore une fois l'impression que tout fichait le camp ? Ce que j'essayais de construire se faisait emporter par la marée. Encore. Egéon ne comprenait pas. Pourquoi réagissait-il ainsi, comme s'il craignait qu'Aaron prenne sa place ? Je ne parvenais plus à organiser mes pensées. C'était trop difficile. Je ne voulais pas m'éloigner d'Aaron, pas maintenant alors qu'il venait de m'implorer de ne pas agir face à Arès. "Si tu tiens à moi, ne fais rien..." Ses paroles résonnaient dans ma tête comme autant de promesses. J'y étais arrivée. Pour une fois, j'avais réussi à réparer ce qui avait été cassé. Ca faisait battre mon coeur plus fort. Il fallait que je calme Egéon, car il était dans un tel état de rage contenue que je craignais qu'il ne saute à la gorge d'Arès ou de notre ami, au choix.
"Aaron n'est pas ton ennemi." déclarai-je en serrant sa main dans la mienne et en lui parlant à voix basse. "Tu as oublié qu'il a toujours été là pour nous ? Calme-toi, s'il te plaît. Il essaye de nous monter les uns contre les autres. Si tu te laisses faire, il va réussir."
Je jetai un bref coup d'oeil à Arès avant de secouer la tête, presque blasée par son mode de fonctionnement. Il cherchait juste à nous provoquer. Je me fis violence pour ne pas non plus entrer dans son jeu. Je le toisai et lui fis simplement remarquer, avec l'ombre d'un sourire torve :
"C'est très judicieux de fournir toutes ces précieuses informations sur les armes divines à la représentante d'un peuple dont nous ignorons tout. On voit bien que la sagesse ne fait pas partie de vos attributions. Votre soeur aurait été plus utile à nos côtés, même si elle a une fâcheuse tendance à tuer son propre sang."
Mon sourire s'accentua mais je décidai de m'arrêter là. Inutile d'insister davantage, je tenais juste à lui faire remarquer à quel point il se montrait imprudent. Le principal défaut des dieux : ils se croient tellement au-dessus de toute loi qu'ils en oublient qu'ils sont eux aussi mortels... en certaines circonstances. Si Père pensait qu'une arme capable de détruire un titan se trouvait en cet endroit, les dieux auraient dû adopter un profil bas au lieu de se pavaner comme des paons. Mais ce n'était que mon humble avis.
Je voulus lâcher la main d'Egéon mais il me retint. Je secouai mon bras, contrariée et me tournai vers lui, lui signifiant de me faire confiance. J'en avais assez qu'il me considère comme une incapable.
Je me dirigeai ensuite vers Kida d'un pas décidé et me plantai devant elle. Je me mordillai nerveusement la lèvre inférieure avant de dire :
"Je parle au nom de mon père Poséidon et vous certifie que nous n'avons aucune intention belliqueuse à l'égard de votre peuple. Mon père est déjà venu ici par le passé et apparemment, tout s'est bien déroulé vu que vous nous avez accueillis les bras ouverts. Il est sûrement dans un endroit important pour lui. Vous n'avez vraiment aucune crainte à avoir. Nous venons en paix. Ce n'est pas avec vous qu'il existe une discorde."
Je m'appliquai pour lui faire un sourire aimable, ce qui était vraiment très difficile, comme si mon visage n'était pas habitué à me donner une apparence sympathique. J'avais l'impression de grimacer. Je passai nerveusement une main dans mes cheveux avant de retourner vers Aaron. Je baissai la tête en passant devant Egéon, ne pouvant soutenir son regard. J'aurais aimé y lire autre chose que de l'indignation. Aurait-il préféré parler à ma place ? J'avais pensé bien faire, pourtant...
Je rentrai la tête dans les épaules et m'arrêtai à côté de mon ami, hésitant à lui prendre la main. Ca aurait été trop bizarre. Finalement, mon petit doigt effleura l'arête de sa main, juste un petit peu tandis que je murmurai, le visage caché derrière mes cheveux emmêlés :
"J'ai agi. J'aurais peut-être pas dû. Je sais pas..."
En tous cas, j'avais l'impression d'avoir compris l'enseignement de Père : on pouvait gagner une bataille par les mots et non par la force. Curieusement, je me sentais moins faible, alors que je n'avais pas versé une seule goutte de sang.
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Son regard était fixé sur elle. Distraitement, les paroles de Poséidon se frayait un chemin jusqu'à lui. Ne pas la toucher. Il l'avait bien comprit. Chacun de ses muscles était tendu. Il serrait les poings, il serrait les dents. Elle était là, comme la dernière fois qu'il l'avait vu en vie, sans une trace de sang pour la souiller. Une seconde, il ferma les yeux, baissant la tête pour reprendre ses esprits. Il préféra se concentrer sur la voix de sa sœur, parce qu'elle était bien là, à ses côtés, qu'elle ne le quitterait pas de si tôt et qu'il ne laisserait personne la lui enlever. Il ne commettrait pas la même erreur.
Apollon devait faire preuve d'énormément de contrôle, alors qu'il entendait clairement la voix brisée de sa jumelle, résonnant avec plus de force dans son esprit que n'importe quel mot que leur frère pouvait prononcer. Ne pas vivre dans le passé. Il ne vivait pas dans le passé. Il était le dieu qui voyait l'avenir. Il savait que des jours meilleurs se profilaient devant lui, comme des pires. Tout finissait par s'équilibrer.
Se redressant à nouveau, il n'émit pas le moindre son. Il ne prit pas la peine de répondre. Il avait pendant des siècles et des siècles réussit à ne pas se heurter à ce souvenir et si celui-ci en particulier était si difficile à surmonter, c'était pour plusieurs raisons. Peut-être parce qu'il s'agissait du premier être et, à cet instant, du seul qu'il avait pu aimer aussi fort qu'Artémis d'une manière différente. Peut-être aussi puisque sa descendance n'avait même pas vu le jour, qu'il n'avait jamais été capable de reproduire le même schéma après cela. Peut-être, également, parce qu'il n'avait pas su en parler à celle qui comptait tant pour lui. Et peut-être, surtout, parce qu'il s'agissait d'une mort en son honneur. Une mort qui figurait sur le tableau des sacrifices à son nom. « Pour Apollon. » Comme un cadeau empoisonné, ou ce type de présent que l'on vous offre à Noël et que vous détestez. Vous ne les ressortez jamais. Il avait fonctionné de cette manière. Il n'avait jamais discuté de ce sujet. Jamais.
Tout comme il n'avait pourtant jamais oublié. Parce que ses erreurs, on ne les efface pas. On les surmonte. Ce qu'il ne supportait pas, c'était de se les prendre en pleine face, alors qu'il avait mit du temps à y arriver. On tentait de lui rappeler le pire événement de son existence, comme pour l'enfoncer d'avantage. Son regard se porta sur Artémis, dont il alla prendre la main, se joignant à elle. Un rictus de dégoût se forma sur ses lèvres alors que la scène qui se dessinait devant ses yeux lui faisait se demander si les dieux méritaient vraiment d'exister, parfois.
La question ne se posait pas pour Apollon. Il ne l'aiderait pas. Il resterait planté là, aux côtés d'Artémis, à le regarder, sans laisser passer la moindre émotion. Jamais il ne détruirait un peuple pour avoir ce que Poséidon désirait. Jamais il ne le ferait pour quiconque de sa famille... Si ce n'est pour Diane ? Il ne pouvait s'exprimer à ce sujet, il ne savait pas jusqu'où il pourrait aller, pour elle. Mais à l'instant, cet endroit, il n'en voulait pas. Il ne combattrait pas pour un bien qui, comme il l'avait dit, était aux titans. Ils n'étaient pas les titans. Ces derniers leur avaient laissé leurs capacités, leur éternité comme héritage. C'était déjà bien suffisant. Il se fichait de cette île, où les morts joignaient leur mains. Il n'avait pas envie de vivre dans un lieu hanté par ces visages.
Il n'en resta que plus stoïque, lorsque Poséidon reprit la parole après que Diane ait expliqué leur point de vue – parce qu'il n'était pas difficile de deviner qu'il partageait son avis. Apollon se crispa, instantanément, lorsque le dieu des océans vint poser ses mains sur les épaules de leur sœur. Comment... Comment pouvait-il seulement se comporter de la sorte ? Il ne l'avait jamais détesté, à dire vrai il attendait de voir ses agissements avant de se positionner à son égard, puisqu'il était conscient que des paroles n'étaient pas suffisantes pour le juger. Tout comme un seul acte ne pouvait définir qui que ce soit. C'était une globalité, qu'il fallait analyser. Pour l'instant, Poséidon était mal parti. Leur mentir pour qu'ils viennent faire cette expédition. Leur mentir pour qu'ils ouvrent ce passage.
« Quand on sera entré, dites vous bien que tout comme au dehors, ce monde se sert de nos souvenirs pour nous arrêter, pour nous piéger, pour nous manipuler. Ils se disent pacifistes, mais ils sont vicieux et ne pensent qu'à eux. Arès et les autres vont le découvrir. »
Son corps entier se mit à frémir, l'espace d'une demie seconde, avant qu'il ne se retourna pour regarder dans la direction que prenait leur frère. Les « fantômes », comme il préférait les nommer, regardait Poséidon comme si elles non plus ne supportaient pas d'avoir été utilisé par lui. Il ne pouvait que comprendre ! Son visage était crispé, il était plein de rage et de frustration. Il n'aimait pas être un objet, encore moins qu'Artémis en soit un. Il ne voulait pas être utilisé. Pourquoi ne pas juste leur expliquer ? Pourquoi ne pas leur faire confiance en les mettant dans la confidence ? Pourquoi toujours simplement leur dire après coup de quoi il est réellement question ? Et avoir laissé les autres avec ce peuple qu'il disait vicieux et orgueilleux, était-ce une bonne solution, si cela s’avérait vrai ?
Lentement, il se mit à suivre Poséidon, tenant toujours la main de sa sœur à qui il fit un signe de tête pour lui signaler d'avancer. Ils ignoraient dans quoi ils se lançaient. Était-ce le bon choix que de le suivre ? Il n'en savait rien. Serait-ce mieux de le laisser partir seul ? Il n'en savait rien. Mais il préférait se dire que ne rien faire serait un échec, tandis qu'en l'accompagnant, ils pourraient toujours faire tourner dans le bon sens les situations qui se présenteraient à eux.
Un homme apparut alors devant leur frère, qu'il ne reconnut nullement, habillé d'une drôle de façon. De couleurs bleus claires et paraissant relativement jeune. Cela dit, il s'en fichait. Quoi que ce soit, qu'il s'amuse donc à tourmenter un peu Poséidon, ça ne lui ferait pas de mal à celui-là.
« Que va-t-il se passer, une fois que l'on aura trouvé ce pour quoi on est ici ? »
Sa voix était rauque, on discernait aisément les sentiments mélangés qui le parcouraient. La curiosité mais aussi l'orgueil piqué à vif de ne pas savoir. Et il ne parlait pas seulement d'eux, ici, mais des autres qui restaient une préoccupation dans le coin de sa tête. La réponse qu'il reçut fut loin de lui convenir.
« Je ne sais pas encore, car j'ignore ce que l'on va trouver mon frère. Mais... Regarde autour de toi, quel que soit cet objet, il nous aidera à accomplir de grandes choses et à protéger les nôtres. »
Accomplir de grandes choses ? Qu'est-ce qu'il s'en foutait, bon sang ! Il voulait juste sauver le plus de monde possible, pas accomplir des exploits qui seraient notés dans les records et où tout le monde crierait leurs noms en chantant ! Il en avait déjà fait, des choses extraordinaires, qui lui avait valu de nombreux adorateurs... Mauvaise expérience, si vous voulez son avis. Quant aux « nôtres », que voulait-il dire par là, exactement ? Étaient-ils dans le lot ? Ou n'y considérait-il que ses enfants et ses créatures ? Apollon était prêt à parier qu'Arès ne faisait pas partie de ces gens qu'il souhaitait protéger, comme simple exemple. L'ambition du dieu de la lumière n'était pas uniquement de sauver sa sœur, ou bien Louise, ou Peggy, ou Hippolyte, ou Arès. Non, son ambition, bien plus haute, était de sauver tous ces gens qui n'avaient jamais rien fait pour mériter d'être mêlé à tout ça. Pas seulement les « siens ».
Il s'arrêta alors soudainement de marcher.
« Poséidon. »
Son timbre était las, marqué d'une certaine dureté. Il avait besoin de le faire. Il le fallait. Pour la tranquillité de son esprit et pour détendre son corps au bord du gouffre. Lâchant la main de Diane, il s'approcha de leur frère qui s'était retourné à son appel. Il s'arrêta à quelques dizaines de centimètres, passant une main dans ses cheveux blonds, lâchant un soupir.
Puis, son bras entier répondant à cette pulsion trop alléchante pour être loupée, son poing se lança pour atterrir directement dans la mâchoire de l'homme face à lui.
Mine de rien, ça faisait un bien fou. Se lâcher de la sorte de temps en temps lui permettait d'avoir tout de suite les idées plus claires. Il lâcha même un sourire, secouant sa main pour faire passer le peu de douleur – il avait frappé fort – avant de se reculer, satisfait. Son expression avait radicalement changé, redevenant plus avenante et moins froide que l'instant d'avant.
« Désolé, mais j'en avais vraiment besoin ! »
Il l'avait mérité après tout, non ? Il le cherchait même, inconsciemment certainement. Poséidon se contenta de passer sa main sur sa lèvre abîmée, un peu de sang s'échappant de l'ouverture créée par le coup. Il ne dit rien, ne fit rien, se remettant simplement à poursuivre sa route. Même lui savait que c'était justifié.
Seulement, cet instant n'était pas simplement décidé pour se défouler légèrement. Il avait besoin de savoir, d'en savoir rien qu'un peu plus et, cette distraction, bien que minime, avait permit à son esprit de faire le vide, rien qu'une seconde. C'est tout ce qu'il lui fallait. Pour se concentrer sur autre chose, pour trouver une faille dans ses interrogations. Il devait cesser de se torturer et simplement laisser le tout couler, se lier de lui-même, s'il avait envie d'apercevoir ne serait-ce qu'une bride de futur. Oui, c'est ça qu'il voulait. Savoir. Même si ce n'était pas fixe, même si rien n'était encore écrit. Il voulait juste un indice, une piste... être rassuré ? Peut-être, aussi.
Tout fonctionna à merveille, son corps se détendant subitement. Son regard se perdit dans le vide, un vide qui pour lui était bien remplit. Cependant, un détail n'échappa pas au dieu, alors que Poséidon disparaissait du décor face à lui... Ce n'était pas le futur qu'il s'apprêtait à voir.
L'homme était accroupi, ne laissant entrevoir que son dos à Apollon. Sa main passait sur l'herbe, la caressant presque. Un autre, plus vieux, arrivait de loin, armé d'un bâton pour s'aider à marcher. Il semblait âgé, pas seulement physiquement. Ses habits ne lui rappelait rien, semblant être fait dans un tissu très léger. Tandis que l'autre, lui, était vêtu sans en douter à la manière d'un titan. Il était prêt à en mettre sa main à couper.
Il observait cette scène sans pouvoir y participer. Il les entendait, il les voyait, comme s'il était présent, mais se trouvait dans l'incapacité d'agir. Il n'était qu'un spectateur.
Le vieil homme prit alors la parole, « J'ai réfléchi à e que vous m'avez demandé et je ne peux pas vous aider... ». De quoi parlait-il ? Qui était-il ? Certainement un homme du peuple pacifiste. Pas n'importe quel homme, si l'on s'était adressé à lui pour avoir de l'aide. Le dirigeant ? Peut-être. Le titan ne sembla pas surpris par cette annonce, comme s'il s'y attendait. Il se redressa, se tournant vers le roi, une brindille d'herbe en main, tournant entre ses doigts. « Parfois il faut laisser faire la nature. Elle est capable de créer des merveilles. Mais dans certains cas, elle attend aussi de ses enfants qu'ils prennent des décisions, qu'ils fassent leurs propres choix. » Il voyait à présent son armure avec plus de précision. Un écusson distinctif y était placé, celui d'un globe porté par un homme. Atlas. Il s'agissait du titan Atlas.
L'étranger n'en démordit pas, ne semblant pas vouloir accéder à sa requête. « Partager nos connaissances avec votre Roi n'est pas un bon choix. Il est avide, en colère, il ne prendra pas les bonnes décisions. » Leur Roi ? Le Roi des Titans ? Que voulait-il à ce peuple ? Apollon tourna la tête, une silhouette s'approchant doucement des deux autres. Très vite, son visage finit par être plus visible. Il portait les armoiries des Titans. Chronos. Encore et toujours, il était présent. Le Titan Roi. Mais que cherchait-il ici ?
Apollon tourna la tête, cherchant Atlas du regard.
Il ne vit qu'Artémis et Poséidon face à lui. Son souffle était rapide, il ne savait pas combien de temps était passé, certainement peu. Ses visions ne duraient jamais longtemps, mais elles avaient tendance à prendre un peu de son énergie. C'était donnant-donnant.
Très vite, dans sa tête, les images se rembobinèrent pour apparaître à Artémis, sans qu'il n'ait besoin de parler. Il ne s'agissait pas d'une vision. C'était un souvenir, un souvenir ancien, bien plus ancien qu'il ne pouvait se l'imaginer. Ce n'était jamais arrivé auparavant, seulement, ce lieu était spécial, hanté par tout ce qui avait certainement pu le fouler, alors... Il ne s'en plaignait pas. Il avait apprit des choses, malgré tout. Si Chronos cherchait quelque chose ici... Peut-être était-ce par soif de pouvoir ou bien parce qu'il était effrayé... Chronos avait toujours eu envie de mettre la main sur ce qui pouvait le détruire, non ? Afin de ne pas le voir se retourner contre lui ? En tout les cas, Apollon ne pouvait plus faire demi-tour. Mais s'il décidait de continuer, ce n'était ni pour pouvoir répondre à Arès quand il reviendrait et lui demanderait ce qui s'était passé – ni pour aider Poséidon dans sa quête. C'était son propre choix, parce que sa curiosité était trop forte. Pour voir de lui-même si ''les bonnes décisions seraient prises''. Ou bien même pour être là pour faire barrage, en cas de mauvaises.
Ses yeux se posèrent sur Poséidon, incertain. Devait-il partager cela avec lui, aussi ? Où le savait-il avant même qu'il ne le voit lui-même ? Apollon prit une inspiration, reprenant la marche en direction de cette pyramide de cristal qui cachait bien plus de secrets que ce que les apparences laissaient deviner.
« Je ne sais pas si ce que nous faisons est bien, ou mal. Je ne suis pas devin sur tout les points. » Il laissa échapper un petit sourire à cette remarque. Si c'était vraiment le cas, sa vie serait sûrement bien différente. « Seulement, si un titan cherchait à atteindre cet endroit, je veux bien croire que cela soit important. »
Il n'entrait pas dans les détails. Il laissait Artémis en dire plus si elle le souhaitait, mais lui préférait rester vague avec Poséidon. Après tout, ce dernier ne leur avouait pas tout non plus. Il avait reprit sa marche mais s'arrêta un instant, fixant son frère de ses yeux azurs.
« Tu sais que je t'apprécie, Popo. » Ah, les diminutifs, il adorait ça ! « Mais si je me rends compte à un quelconque moment que tu es encore en train de nous utiliser... Je ne m'arrêterai pas qu'à un seul coup de poing, quitte à ce que tu finisse par m'empaler sur ton trident. »
Son ton était si détaché, qu'on pourrait croire qu'il n'était pas sérieux. Pourtant, vraiment, il ne trouverait pas ça trop abusé que de vouloir avoir son propre libre arbitre sans se faire influencer sans même s'en rendre compte. C'était pas compliqué pourtant, de tout balancer pour que chacun choisisse de lui-même, non ? Au lieu de les torturer – quoi que lui, il s'en fichait, il n'avait juste clairement pas apprécié l'état dans lequel sa sœur était en revoyant ses chasseresses. Certes, l'île en était la cause, mais Poséidon les avait amené ici. Face à ces douloureux souvenirs.
« Bon, si on veut vite retrouver les autres, autant se dépêcher ! »
Il n'était pas entièrement serein. Reprenant la main d'Artémis dans la sienne, ses questionnements s'étaient de nouveaux accumulés à l'intérieur de sa tête. Se rajoutant maintenant ses doutes faces aux intentions passées des titans en cet endroit.
En cet instant, il était bien trop difficile de savoir de quoi l'avenir serait fait et il le sentait dans ses veines, tout était trop instable.
crackle bones
Kida
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| Conte : L'Atlandide, le monde perdu | Dans le monde des contes, je suis : : Kida
Elle avait remonté son bandeau qui cachait sa poitrine avec un sourire en terminant son explication sur le tatouage. Elle avait légèrement dévêtue son sein, sans rien en montrer cependant, pour que l’inscription en Atlante soit plus visible. Le dieu Arès semblait être un homme finalement sympathique, il lui souriait d’un air charmeur, sans pour autant qu’elle se sente agressée par une drague quelconque comme elle l’avait été avec Falkore… Visiblement, cela faisait juste partie de son charisme habituel… Ils étaient tous installées autour d’une table en bois et Kida se sentait un peu mal à l’aise de laisser les autres jeunes gens à l’écart, elle avait donc fortement appréciée que le dieu repasse à l’anglais et avait donnée toutes ses explications dans la langue commune à tous. Elle les regarda d’un air bienveillant les uns après les autres avant que le Roi des dieux ne reprenne la parole. Soit il était soudainement le seul à avoir des questions à posées, soit les autres n’osaient pas l’interrompre songea Kida.
Le fait de savoir qu’il ne savait pas où étaient les trois autres dieux chagrinait un peu l’Atlantes. Leur monde et leurs alentours étaient quelques peu dangereux si on ne savait pas si aventuré et surtout très sacrés… C’était plutôt étrange que trois personnes aient pu refuser la protection de leur roi et soient partie dans un endroit inconnu de celui-ci, non ? En tant qu’Atlante, elle n’aurait jamais songée à désobéir à son Roi. Ce n’était pas une question de crainte ou de pouvoir, non, ça allait bien au-delà de ça. Le Roi des Atlantes était comme un guide spirituel pour eux, celui qui était le plus en communion avec la Nature, le plus à même de la comprendre et de respecter sa volonté… L’idée donc de lui désorbéir ou de faire bande à part était inconcevable pour son peuple, il était leur protecteur… Cela ne semblait pas être la même chose avec Arès, il était certes charismatique et à même de faire respecter sa volonté mais elle avait déjà pu entendre la jeune Melody rire de son pouvoir, le réfutant presque, et maintenant trois dieux qui disparaissaient sans qu’il ne fasse rien pour les retrouver ou les protéger… les dieux étaient décidément bien étranges… Cependant elle ne contenta de garder le silence. Qui était-elle après tout pour passer outres les règles et les coutumes d’un autre peuple ? Qui était-elle pour dire que ce que l’Autre faisait était mauvais au profit de sa propre croyance ? Chacun dirigeait son monde et son peuple comme bon lui semblait, du moment que cela n’atteigne pas les autres mondes et les autres peuples.
Lorsqu’il expliqua que le dieu Poséidon lui avait dit qu’il était déjà venu ici, elle se contenta d’attendre la suite. Il y avait forcément une raison de le préciser, non ? Et effectivement, cela ne se fit pas attendre… Une arme pour détruire une menace titanesque. Voilà qui était plutôt intriguant et intéressant… Elle s’avança un peu plus, posant sa main sous son menton, en grande réflexion avec elle-même. Puis, sans bouger de sa position, elle dirigea juste ses yeux océans vers le roi des dieux lorsqu’il la questionna à propos des titans. Elle laissa un silence de quelques secondes s’installer avant de répondre :
- Je sais qu’ils vous ont précédés, qu’ils font partie de votre passé. Je connais leur devise qui est désormais la vôtre visiblement… Je sais que l’un d’entre eux, le Titan Roi, a il y a longtemps posés quelques problèmes…
Il y eu un petit silence pendant lequel Arès jugea bon de reprendre sa conversation. Visiblement le Titan en question était toujours enfermé mais menaçait de se libérer. Kida se raidit alors doucement, enlevant sa main de son menton, se redressant sur sa chaise. Pendant une faction de seconde, ses poings sur la table se serrèrent ainsi que ses dents puis elle se détendit instantanément, reprenant sa réflexion. Visiblement, le dieu avait besoin d’aide, pas une armée à lui livrée, pas à plier le genou devant lui, juste une alliance… Cela pouvait-il être envisageable ? Le Roi accepterait-il une telle chose ? Elle devait y réfléchir, sans doute sa réponse lui parviendrait sous peu… Elle hocha la tête de haut en bas pour lui faire comprendre qu’elle entendait ce qu’il lui disait, qu’elle ne pouvait juste pas répondre sous le coup de l’impulsion. Kida n’était pas une irréfléchie, bien au contraire, elle pesait le pour, le contre, prenait le temps de voir les choses se profiler… pendant ce temps, le Roi des Dieux avait sorti une drôle de carte et cherchait visiblement les siens… Il n’avait visiblement pas plus de réponses, ce qui n’était pas étonnant… Les Atlantes avait un « empire perdu »… ce n’était pas pour rien. Elle avait levé les yeux et avait suivi la main qui désignait Melody et… Egéon si ses souvenirs étaient bons. Ah oui… Naturellement… les enfants de Poséidon…
Elles les regardaient tous les deux tout en écoutant ce que le dieu de la Guerre était en train de lui dire. Son regard ne s’était pas durci, elle tentait juste de se faire son opinion. Visiblement, les dieux étaient au bord d’un Schisme… Il avouait sans aucune crainte ou aucune honte qu’il ne se portait pas garant d’eux, faisant comprendre à Kida insidieusement que son peuple pouvait bien les garder prisonnier qu’il ne bougerait pas le petit doigt. Il parlait ensuite de créatures qui étaient avec eux… des jumeaux… décidément… Cette question lui brûlait les lèvres depuis le départ. Elle attendit poliment qu’Arès termine avant de s’adresse à la progéniture de Poséidon avec douceur :
- Excusez-moi… Ma question va peut-être vous sembler étrange, mais vous vous ressemblez tellement que je m’interroge… êtes-vous jumeaux ?
Elle leur souriait, un peu timide. C’était plutôt rare de voir des jumeaux, chez les Atlantes notamment, alors forcément, ce petit trait de personnalité forçait la curiosité, sans compter que même les créatures semblaient jumelles auprès de Poséidon… Melody était une jeune femme plutôt renfermée, qui semblait avoir du mal à sourire, elle était pleine de rancœur et de dureté, et bizarrement Kida était capable de le voir, le comprendre, elle sentait que la brunette n’était peut-être pas si mauvaise mais qu’elle avait du mal à faire le tri, cela avait été surtout visible auprès d’Aaron… Quant à Egéon, il semblait plutôt calme, un peu le contraire de sa sœur, il semblait savoir où il était, savoir où il allait, il lui souriait, lui aussi ne lui semblait pas si démoniaque… Et il semblait quelque peu intrigué par elle et il n’était pas le seul, ce qui lui donnait envie de sourire également. Qu’avait-il bien put se passer entre toutes ces personnes pour qu’elles ne semblent plus sur la même longueur d’onde… Et tous ces humains qui étaient là : Louise, Glène et Jezabel… comment parvenait-il à trouver leur place ?
Le dieu de la Guerre avait repris parole, posant à la fois des questions et tentant de lui expliquer comment fonctionnait les choses dans son monde à lui. Melody était une sirène, mais pas Egéon… étrange pour des jumeaux, non ? Elle avait reporté son attention sur lui et les armes divines qu’il tentait de lui montrer. Les armes divines réunies pouvaient tuer un Titan… mais l’une d’entre elle avait été détruite… donc ils ne pouvaient plus tuer de Titan, n’est-ce pas ? Voilà donc pourquoi ils étaient venus les chercher eux… Elle réfléchissait à ses questions, avant de pouvoir y répondre quand soudain le jeune homme à l’Arlequin se leva, sous son regard ébahit. Que faisait-il exactement ? Elle le suivit du regard et il déposa un objet étrange entre elle et le roi des dieux assis à côté d’elle. Fronçant les sourcils, perplexe par cette chose inconnue, elle finit par reportée son attention sur le jeune homme qui la regardait également. Il lui expliquait qu’ils n’avaient aucun moyen de laisser un héritage, que son peuple à lui disparaissait tout simplement en mourant… C’était triste… abominablement triste et atroce… les gens devaient se sentir terriblement seuls… Bien sûr, ils arrivaient que les Atlantes aussi se sentent seuls, ils pleuraient également la mort de leurs êtres chers, mais cette marque sur leur cœur, cette conviction qui renaissait ailleurs leur aidait à garder espoir, à se dire qu’ils n’étaient finalement jamais vraiment seuls au monde… Et ça, Aaron et ses amis ne l’avaient pas. Elle ne comprenait pas pourquoi il en venait là à ce moment précis mais elle baissa les yeux face à une si triste réalité. Ce ne fut que ce qu’il dit ensuite, sur le droit de vie et de mort que tout devint limpide… Il reprochait à son Roi ce qu’il avait dit sur les enfants de Poséidon, il lui reprochait son détachement. Et visiblement ça s’agitait du côté des jumeaux qui semblaient également en désaccord… Tant d’ondes négatives… Kida en avait la tête qui tournait…
Puis soudain, se fut au tour de Melody de s’approcher de la guide, qui avait une fois de plus l’air surpris. Elles ne s’étaient pas vraiment parlées jusqu’alors… Elle lui avait juste fait comprendre de ne pas toucher son ami, puis elle lui avait posé sa question à propos de son lien avec son frère à l’instant, voilà tout… alors que ce passait-il ? Elle comprit alors rapidement en l’entendant parler que la sirène tentait de rétablir la balance… Il était vrai que si elle n’écoutait que le début avec le dieu de la guerre, Poséidon semblait presque autant un ennemi que le Titan en question… cela devenait dangereux, elle les avait tous accueillit chez elle, elle refusait de les voir se battre sur sa terre Pacifiste… Le Roi n’accepterait jamais… Mais Melody venait justement pour rétablir SA version selon laquelle son père ne voulait pas plus la bataille qu’Arès… Elle lui rappela que son père était déjà venu… et termina surtout en expliquant qu’il y avait BEL et BIEN une discorde… Kida avait porté la main à sa tête tandis que la brunette s’éloignait puis en douceur, elle se leva.
- Je… Je pense qu’il serait sans doute préférable de mettre à plus tard cette conversation… Vous avez fait un long voyage pour venir jusqu’ici, vous devez être fatigué et il est bien connu que la fatigue échauffe les sens. Je… Je ne voudrais pas que vous fassiez ici quelque chose que vous risquiez de refuser plus tard, même si cela ne nous concerne pas, mon peuple et moi. Il y a trop d’ondes négatives autour de cette table, je vous en prie, acceptez notre hospitalité pour cette nuit, cela est sans doute préférable, on dit chez nous que la nuit porte conseil et apaisement… Et nous vous avons tout préparé pour que cela se passe de la sorte…
Elle avait de nouveau un faible sourire, tentant de démêler cette lourde atmosphère. Elle fit un petit geste de la tête aux trois personnes qui les accompagnaient et elle se remit en route, le groupe la suivant, avec les trois hommes en fin de marche. Elle les mena jusqu’à un endroit calme et paisible, où les clapotis de l’eau se fondaient dans la masse. Au milieu de la végétation dense, s’alignait 6 bungalow, à mi-chemin entre le confort tropicale d’une case et une suite luxueuse, mêlant la végétation au marbre blanc. Chaque case était munie d’un salon séjour aves des fauteuils moelleux, des tables basses, une table pour manger. Une baie vitrée donnait sur un petit bassin pour se baignée où l’eau s’écoulait ensuite en cascade quelques mètres plus bas. Il y avait également des hamacs dehors. Une pièce était une gigantesque salle de bain et il y avait aussi une chambre, avec un grand lit, tout aussi moelleux.
- Vous trouverez ici tout le confort que nous puissions vous offrir, j’espère que vos nuits seront douces et que vous vous sentirez à l’aise et comme chez moi. Mon peuple et moi l’espérons fortement en tout cas ! Vous trouverez ici 2 bungalows de 2 personnes et 4 d’une personne. Si vous me le permettez, je prendrais un de ces derniers, préférant vous laisser entre vous. Si vous avez la moindre question, le moindre besoin, n’hésitez pas à venir me trouver dans mon bungalow. Vous trouverez aussi de quoi vous sustenter. Je vous souhaite une agréable nuit, nous nous retrouvons au petit matin.
Elle leur avait lancé un sourire radieux, accompagnant son « au revoir » d’un grand geste du bras enjoué attendant que chacun retrouve sa case adéquate. Mélody était la dernière de son groupe. Hésitant quelques instants, lançant son bras vers elle et le retirant au dernier moment, juste avant de la toucher plusieurs fois, elle finit par se décider et referma avec douceur son poignée sur la jeune sirène qui se retourna vivement. Décidant de ne pas faire durer le contact plus longtemps, elle retira sa main avec un sourire et lui lança d'un ton désolée :
- Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur ou être malpolie... mais je voulais juste te dire... C'était courageux de te lever pour venir défendre ton père... Moi je pense que tu as bien fait.
Elle garda son sourire. Elle faisait bien sûr allusion au fait qu'Egéon avait semblait bien mécontent alors qu'au contraire, Kida se disait que c'est ce qu'il fallait faire. Elle hocha la tête d'un air entendu pour lui dire au revoir puis se dirigea dans son bungalow où elle dîna essentiellement de fruits coupés et de lait de yack avant de se plonger dans ses draps. Pourtant, elle eut beau se tourner et se retourner dans son lit, le sommeil ne vint pas cette nuit-là… Elle était sans doute incapable de se détacher de tout ce qu’elle avait entendu et vu, il lui fallait du temps, du temps et de la réflexion. Se relevant, elle ne prit pas la peine de se r’habiller gardant sa tenue de nuit : un bandeau blanc avec un pagne qui lui faisait une jupe longue, échancrée des deux cotées pour laisser entrevoir ses jambes lorsqu’elle bougeait, dans un tissue de voile plus léger. Aussi agile que le vent, elle sorti de son bungalow en récupérant un châle pour ses épaules et se dirigea vers un peu cours d’eau un peu plus loin. S’asseyant au bord, elle plongea une jambe dedans, badinant légèrement en regardant l’eau qu’elle était en train de ridée de ses mouvements et la pleine lune qui se reflétait dedans. Mais soudain, un craquement de branche la fit se retourner vivement. Elle sortit la jambe de l’eau et se mit en position accroupie, prête à bondir en cas d’attaque. C’est alors qu’elle le vit, Aaron, visiblement gêné à l’idée de la déranger et en même temps paniquée en la voyant se préparer à attaquer. Il était visiblement inoffensif. Eclatant de rire face à son regard, elle se détendit, et se rassit en remettant sa jambe dans l’eau :
- Excuse-moi, je n’ai pas vraiment l’habitude d’être dérangée lors de mes réflexions nocturnes. Mais viens, assieds-toi, je t’en prie !
Elle lui souriait en désignant une place à côté d’elle de la main. Elle attendit qu’il s’y installe avant de lui dire d’une voix douce et légèrement cassée :
- Toi aussi tu n’arrives pas à dormir ?
Elle le regardait en faisant toujours des ronds de jambe dans l’eau.
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Le compliment, eu du mal à passer. Ou tout du moins, il fut largement, atténué par l'impression d'avoir une énorme pierre qui venait de tomber, au fond de mon estomac. J'étais plus sensible, que la moyenne, aussi avais-je souvent tendance, à avoir les émotions, bien plus exacerbée que la moyenne. Hors, ça faisait un petit moment, que j'intériorisais, et je sentais, que ça allait très bientôt finir par sortir, c'était imminent, immanquable. Mais, pour le moment, je me contentais, d'intérioriser encore. Je me sentais, blessée et trahis. J'avais été manipulée, pour aider mon frère, dans sa quête, j'étais un pion, et Apollon, également. Un, sentiment, que je n'avais pas ressentis, depuis longtemps, grondait à l'intérieur de moi : la rage, une rage sourde, explosive, qui n'avait été que trop contenue
La main, d'Apollon, dans la mienne, m'aida à me calmer un peu, je sentais que lui, aussi, partageais mon avis. J'osais un léger regard en direction, des « esprits » de mes créatures. La gorge nouée, je ne pus que croasser un simple « pardon », avant de suivre Poséidon, la main de mon frère jumeau, toujours dans la mienne. Il me rassurait, me donnait la force dont j'avas besoin, on était plus fort à deux.
Je, n'avais pas mentionné, « Néphélée », s'il souhaitais, le faire, il le ferait lui même, cela ne servait à rien de le forcer, de plus, je n'avais pas besoin, qu'il m'en dise plus. Ce qu'il avait ressentis, pour elle, je savais ce que ça faisait, elle était à Apollon, ce que Pitch était à moi. L'unique, personne, qui avait su atteindre notre cœur, l'unique personne, pour qui chaque partie de notre être vibre. La seule personne, qui nous fait perdre nos moyens, accélérer le cœur, et que par dessus tout l'on redoute, de perdre autant que l'un de nous.
J'adressais, le même signe de tête en retour à Apollon, j'ignorais, dans quoi nous nous lancions, mais personnellement, pas question, de le laisser y aller seule. Puisque personne, n'était disposé, à me donner de réponses, j'allais les obtenir par moi même, et Apollon serait le seule au courant. J'en avais marre que l'on me cache des choses, puisque c'était comme ça, et bien moi aussi, j'allais tout cacher et ne plus rien dire, et le premier, qui oserait venir, me demander des comptes, serait très mal reçut. Je, ne m'énervais, que très rarement, ce qui ne rendait mes « colères » que plus dangereuses.
J'ignorais royalement, l'homme qui était apparut devant Poséidon, tout en lâchant un léger reniflement, moqueur suite à la pensée qui traversa l'esprit d'Apollon. J'admettais, que j'étais assez de son avis. Je, ne pardonnais, pas vraiment, que l'on m'utilise. C'était généralement, la chose qui fait que l'on perdait toute ma confiance. Hors, actuellement, la position, de notre frère sur l'échelle, de ma confiance était bien basse.
Je me tendis, suite à sa réponse à la question, de mon jumeau. Encore une fois, nous partageions, le même point de vu. Je me foutais totalement, d'accomplir de grandes choses. Moi il y avait un truc que j'avais toujours voulut, et c'était une famille. Je l'avais obtenus, ce n'était pas les miens, et c'était très bien. Mais, à l'heure actuelle, ma préoccupation première était bien plus, qui pourrions nous sauver, combien de personne, réussirons nous à préserver ? Les mortels, et les Storybrookiens, n'avaient rien demandé. Chronos, était notre responsabilité, notre fardeau pas le leur. S'il y en a qui devaient mourir, c'était nous les divins, et pas les mortels. Je, me refusais à voir un titan avec une énorme araignée au plafond tout détruire pour le recrée à son image. J'en avais marre des mégalomanes.
Toute à mes pensées, je n'avais pas remarquée, qu'Apollon avait lâché ma main, je ne revins à la réalité, que lorsque son poing vint s'écraser contre le visage de Poséidon. Ça ne lui ferait pas grand chose dommage. Mais, je ne retins tout de même pas, le sifflement admirateur :
- Jolie crochet du droit Apo', récapitulons : j'en ai mit une à Hadès, tu viens d'en mettre une à Poséidon...Qui est le prochain à passer ? J'aurais bien dit Dolos, mais il est mort : pourquoi pas Athéna tiens ? Moi je la tiens et toi tu la cogne t'en dis quoi ?
Je pus apercevoir, l'ombre d'un sourire, passer sur les lèvre de mon double, bien j'avais réussis, à le détendre un peu : objectif atteint. Je savais, que même s'il mourrait d'envie d'en balancer une dans la tête d'Athéna, il ne le ferait pas, parce que tout comme moi, il n'était pas violent à la base. Peu importe, à quel point, nos frères et sœurs, pouvaient être tête à claque, si l'on franchissait, la limite du coup, c'était que vraiment, ils avaient finit de nous pousser à bout sur l'instant. Comme, Hadès à Théménos, et Poséidon ici.
Je comprenais, parfaitement, lorsqu'il s'excusa et avoua qu'il en avait eu besoin. Ça avait été la même chose, avec Hadès, sauf que je ne m'étais excusée que bien plus tard. Le fait est que la cocotte minute monte en pression et finit, par exploser, alors j'avais frappé, et ça m'avait fait un bien fou mine de rien. Rien que pour le « crack » de son nez, et de le voir pisser le sang, juste après, ça m'avait détendue. D'un côté, Hadès était mortel à cette époque, donc ça avait ajouté une autre dimension, au « défouloir »
Sans même avoir besoin, de le regarder, je pouvais sentir, que quelque chose se passait du côté d'Apollon. C'était assez difficile, de décrie la sensation, que cela fait quand il a une vision. Notre lien, ne se brise pas, mais c'était comme si, son esprit était lointain, un peu comme si, je pouvais, le ressentir mais pas l'atteindre.
Comme à mon habitude, je patientais, sagement, qu'il ai finit, sa vision, pour m'approcher de lui, et lui faire partager une part de mon énergie, pour l'aider à récupérer un peu plus vite. C'était instinctif, je le faisais, sans même m'en rendre compte, ça avait toujours été comme ça, et ça le serait toujours de toute façon. Il, partagea une partie des informations, avec Poséidon, avant de me transmettre mentalement, l’intégralité de sa vision. Notre frère, sembla attendre d'en savoir plus, sauf qu'il n'aurait pas plus. Je frémis, entendant, Apollon, parler, je n'aimais pas la dernière partie, l'histoire d'empalement, avec le trident, mais pour le reste, encore une fois j'étais d'accord :
M'avançant à mon tour, je me plantais droit devant mon frère, je sentais la fissure qu'il avait réussis à crée dans ma carapace se re boucher, petit à petit :
- La confiance ça se mérite, et tu n'as rien fait pour ça, ne compte pas sur moi, pour donner un complément d'informations. Je commence, à réellement saturer, d'être utilisé, par vous tous. Depuis, que j'ai mit les pieds, dans ton monde, on m'a craché dessus, on m'a roulé dans la boue, et là tu vois je commence réellement, à en avoir marre. Si faire partis, de ton monde c'est tout, ça, je passe mon tour. Et si jamais, tu venais à faire, ce qu'Apollon vient de dire, je te conseil également, de faire de même avec moi. Ca fera, d'une pierre deux coups, vous pourrez fonder un club comme ça avec Athéna. J'en ai marre Tête de plancton, c'est tout. Je suis fatiguée, de m'en prendre plein la figure pour rien, et Apollon est fatigué de me ramasser à la petite cuillère sans cesse. On, sature tous les deux. Donc, tant que toi, Arès ou n'importe qui d'autres, ne donnerez pas un peu plus d'informations, ne comptez ni sur Apollon, ni sur moi, pour en donner. On appelle ça, un cercle vicieux, et ce n'est pas nous qui ferons l'effort de le briser, on l'a suffisamment fait. A un moment, la communication ça va dans les deux sens, si vous, ne faites pas cet effort, eh bien nous non plus.
Je venais de vider une partie de mon sac, et mine de rien ça faisait du bien. Je me sentais blessée et trahie, par ce grand frère, que j'avais apparemment, eu la sottise d'aimer. Comme quoi, j'avais bien fait, de choisir ma famille, et de ne plus courir après mes frères et sœurs.
Poséidon, ne dit rien. Il avait tort, je n'étais ni sage ni raisonnable, j'étais juste un peu plus « humaine » que la plupart d'entre nous.
Re prenant, la main d'Apollon, d’autorités, nous avacâmes, vers la pyramide, jusqu'à arriver devant sa porte, faite entièrement de glace. Je fronçais légèrement, les sourcils, n'y avait-il pas une déesse magique qui avait ce pouvoir ? Je savais qu'Alexis, en était une également, mais, je n'avais pas vraiment, eu le temps de réellement en discuter avec elle. Nous, ne savions pas grand chose, sur cette nouvelle « caste » de divins, mais j'espérais, peut-être en apprendre un peu plus, pour pouvoir aider Alexis, qui semblait perdu.
Je vis, notre frère observer quelques instants la porte, avant de poser sa main dessus, la glace se dissipa instantanément. Forcément, la glace c'est de l'eau. A l'état solide, mais de l'eau tout de même. Un grand couloir s'offrait à nous, dès que nous eûmes, mit le pied, à l'intérieur, un bref regard à la pièce, me permit d’apercevoir, trois possibilité, pour continuer, chacun des « embranchement » bien gardé par des status de glaces représentant des Atlantes, en face se trouvait la statut d'une Atlante avec une pastèque, sans vouloir critiquer leur goûts, artistiques, c'était encore pire, que l'affreux vase grecque « sensé » nous représenter d'Apollon, j'avais beau le casser par « inadvertance » il re faisait toujours surface. Apparemment, il était décidé à conserver cette horreur, pour le dieux des arts je voulais pas dire mais il avait des goûts de chiotte. A droite se trouvait deux Atlantes, et à gauche un seule qui semblait tenir une lance comme pour nous empêcher de passer
Je réfléchit, un instant, avant d'amorcer le départ en direction, de la droite, Apollon sur mes talons. Poséidon, lui resta à sa place :
- Bon c'est pour aujourd'hui ou pour demain ? Demandais-je un peu agacée
Poséidon sembla hésiter, reste calme Artémis, ne t'énerve pas me répetais-je tandis qu'il se décida en fin à me répondre :
"peut être qu'on devrait chacun partir de notre côté ?"
Non mais il se fichait de moi là ? C'était pas possible autrement
"ou alors vous allez à droite et je vais à gauche ? Il se trouve que j'ai une petite faim."
Sans plus rien ajouter, il tourna en direction de l'atlante à la pastèque. Je fis un gros effort, pour tenter de me calmer, non mais vraiment, un gros effort, sauf qu'à un moment, je ne peux plus intérioriser :
- Sérieusement ? Tu te fou de nous ?! M'écriais-je passablement énervée et très en colère, même s'il n'était pas là, ma voix porterait je l'espère suffisamment, pour qu'il l'entende. J'en ai mare de cette famille, marre, marre, marre ! Là c'est trop la coupe est pleine ! Je promet que le prochain, qui viens oser me faire un commentaire, un seule commentaire déplacé, je lui colle une tarte dont il se souviendra toute sa vie. Vous me pompez l'air tous, et,j'en ai marre ! Hurlais-je Sérieusement, même Hadès est moins chiant que toi Poséidon. Hadès quoi, le type dont la coupe de cheveux, sert à dissimuler une connerie congénitale dût à l'absence d'un cerveau !
Je ponctuais la fin de mon « pêtage de plomb », par un lancé d'escarpin droit avec un cri de rage. Moi aussi, j'avais eu besoin de me défouler. Bon, le lancé de chaussure, c'était pas très malin, mais là au moins j'avais bien vidé mon sac. Rejetant, ma tresse blonde sur le côté, je me dirigeais, droit dans la direction, de mon escarpin, j'avais l'air fine tiens, avec un pied avec et l'autre sans chaussure. Apo' était resté derrière moi, sans rien dire pendant tout ce temps. Mais, j'entendais, clairement, des gloussement, derrière mon dos. Je le crois pas, moi je m'énervais, et lui il se marrait :
- Je trouve pas ça drôle Apo' retorquais-je sèchement, en me tournant vers lui, chaussure à la main, ce qui en fait, fut le déclencheur de son fou rire.
Je, levais les yeux au ciel légèrement, exaspéré, mais oui c'est cela marre toi, c'est tout à fait le moment, aucun doute là dessus.
Il finit finalement, se calmer après de très laborieuses secondes, et nous pûmes, enfin emprunter le couloir, immense au passage, et plein de glace, il y avait ça à perte de vu, rien d'autres.
Un mouvement, à ma droite attira mon attention, je portais mon regard, droit sur la glace, mais rien, avec un froncement de sourcil, je continuais, glissant, ma main dans celle d'Apollon. Sauf que le mouvement, se fit à ma gauche, maintenant, mais toujours rien. Est-ce que j'étais en train de devenir dingue ? Ça ne m'étonnerait pas à vrai dire.
Un autre mouvement, attira mon attention, et je pu clairement distinguer une ombre, qui passait. Il, n'y avait que ça, des ombres, je n'arrivais pas à distinguer de quoi il s'agissait :
- Apo' regarde ! M’exclamais-je tandis qu'une autre ombre passait sur le mur de glace à ma droite.
Qu'est que c'était que ces ombres ? Je, n'étais pas rassurée, pourquoi est-ce que j'avais accepté de suivre Poséidon ?