« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Dimitri me frappa. Et pas d'une petite tape dans le dos, comme les bons amis se le font, non, un poing dans la figure et, il n'y était pas allé de mains moites. C'est donc, chancelant, puis à terre que mes idées se remirent en place. je venais de me rendre compte de ce que je venais de faire. En essayant de brûler le labyrinthe, avec nous trois dedans, j'aurai pu nous tuer. Je me relevais. Je n'en voulais pas à Dimitri, il avait eu raison de me faire ça. Et, je venais aussi de comprendre que la soirée ne les amusait plus. Alors, avant qu'ils partent sans moi, je les appelais. -Dimitri...Anastasia...Attendez...Je voudrais m'excuser. Je suis vraiment désolé de vous avoir mis en danger, je ne me rendais pascompte de ce que j'ai fais depuis le début de la soirée. Mais, je vous demande pardon. Puis, j’entendis un bruit. C'était un garde, sans aucun doute. Je marchais alors comme l'avait indiqué Dimitri puis, voyant que ce n'était toujours pas la sortie, je suivis le bruit des claquements bruyants de l'armure du garde. Je me retournais, le couple me suivait bien, parfait. Arrivé à la sortie, parce que j'arrivais bien à me repérer avec des bruits, je fis signe à mes deux convives de s'arrêter là. Le garde ne nous avait pas encore vu et je préférais limiter les risques. Alors, je m'avançais vers le garde, l'air nonchalant. Quand il se retourna, il me reconnut de suite et cria -Attrapez-le ! Alors, sans même réfléchir, je fis la première chose qui me passait par la tête. Ce n'était pas la chose la plus intelligente, mais ça pouvait marcher. -Attendez. Avant que vous ne me rameniez à mon père, j'aimerais vous dédier une chanson. Écoutez bien. Je me raclais la gorge, puis chanta. L'amour est enfant de bohème, qui n'a jamais, jamais connu de lois, si tu ne m'aimes pas je t'aime et si je t'aime, prends garde à toi ! Le garde, déconcerté par cette déclaration d'amour qui était, je vous rassure, complètement fausse, fit des yeux tellement gros. Mais, il se remit vite de ses émotions et m'attrapa. Malheureusement pour lui, j'allais devoir passer à la manière forte. Au moment où il s'approcha de moi pour me prendre, je lui mis un coup de genou de toutes mes forces de l'entrejambe. j'y étais peut-être allé un peu fort, vu comme il avait l'air de souffrir. j'espérais pour lui qu'il ne voulait plus d'enfants. Après avoir vérifié qu'il n'y avait pas d'autres gardes dans le coin et que celui-ci était bien trop occupés our sonner l'alarme, je partis rechercher les amoureux et les emmena jusqu'à la serre. Là-bas, on ne serait pas dérangés. -Voilà, vous pouvez partir maintenant. Je tenais juste à vous dire au revoir avant que vous partiez, si c'est toutefois, toujours ce que vous voulez....
Quand je n’étais plus sur ma réserve, je ne pouvais répondre de rien. La preuve en était, je venais de m’emporter littéralement sur le prince en le frappant au visage – espérant sans doute que cela lui remettrait un peu l’esprit en place et les connexions dans le bon ordre. Non parce que vraiment, nous embarquer dans un endroit comme celui-ci pour se perdre, et ensuite manquer de nous assassiner – involontairement ou non – en mettant feu à des haies entre lesquelles nous nous trouvions… n’y avait-il pas d’idées pour stupides ? Je crois que je venais à bout de ma jauge de patience et qu’il fallait désormais la faire redescendre. Le fait qu’il ait mit Anastasia en danger y était tout de même pour beaucoup, je ne tolérais pas qu’on s’en prenne à elle, encore moins pour manquer de réduire son être en cendre ; il n’avait donc pas joué la bonne carte ce tour-ci, et voilà où ça nous avait mené. J’avais des valeurs et des principes, parfois quand ils s’appliquaient ça faisait mal. Très mal.
« On va sortir et rentrer. » Dit Anya, alors que je reprenais mes esprits en la regardant. Sa main dans la mienne, je la maintenais à une distance raisonnable du prince au cas où celui-ci déciderait de faire une nouvelle bêtise. J’attendis encore quelques secondes, m’assurer de son suivi, puis je m’engageais pour rebrousser chemin. Je l’entendis pourtant s’adresser à notre hôte : « Vous feriez mieux de nous suivre. » Toujours aussi polie. Et l’autre voix qui répondait « Dimitri... Anastasia... Attendez... Je voudrais m'excuser. Je suis vraiment désolé de vous avoir mis en danger, je ne me rendais pas compte de ce que j'ai fais depuis le début de la soirée. Mais, je vous demande pardon. » Qu’il s’excuse si cela lui chantait, je n’avais pas envie d’entendre de pareilles sornettes pour le moment. L’esprit échauffé et le poing en démangeaison, mieux valait qu’il n’essaye pas de faire quoi que ce soit qui nous mettrait à nouveau en situation délicate ; je n’étais absolument plus d’humeur à rire ou à tolérer le moindre dérapage. Il l’aura sans doute compris. Sa mâchoire aussi.
Nous rebroussâmes progressivement chemin jusqu’à entendre le cliquetis caractéristique des gardes armés de la cour. D’un coup d’œil, je m’assurais que la princesse me suivait toujours, laissant à Florian le soin de passer le premier s’il le voulait. Nous n’étions pas très loin, du moins le pensai-je… Et l’apparition soudaine d’un garde me confirma cette hypothèse. Enfin, quelqu’un d’un tant soit peu inquiet et censé. Parfait. Ou pas… Car à peine s’approcha-t-il du prince que celui-ci se mit à lui chanter un air d’opéra ! J’ouvris de grands yeux aussi surpris que lui sans doute, avant de lever le regard au ciel en manquant de m’effondrer de sarcasme. Ce n’était pas possible, cela ne s’arrêtait donc jamais ? En tout cas, plutôt que de se laisser attraper, Florian se défendit – plutôt bien je dû le reconnaitre – et laissa K.O. le pauvre garde à l’entre-jambe en miettes. Bon, au moins, il savait faire quelque chose d’utile. Même si castrer les autres hommes n’était pas l’idéal pour assurer la pérennité du royaume… Mais soit. Je lui accordais ce point-là.
Nous dirigeant vers la Serre, j’avisais enfin le chemin principal qui menait soit au palais, soit à la cour extérieure… et à la sortie. Je ne pus retenir le soupir rassura qui franchit mes lèvres, reportant ensuite mon attention sur le prince. « Je tenais juste à vous dire au revoir avant que vous partiez, si c'est toutefois, toujours ce que vous voulez.... » Nous proposa-t-il. Malheureusement pour lui, je n’étais pas prêt de changer d’idée. Et la serre avait beau être très agréable à la vue, il était hors de question que je passe le reste de ma nuit ici. Je me penchai donc en avant dans une révérence respectueuse, une main sur l’abdomen, avant de me redresser. « Merci de votre invitation et pour la soirée que vous nous avez offert. » Complimentai-je poliment. « Si nous devions revenir à l’occasion, nous ne manquerons pas de vous tenir informé. Bonne chance auprès de votre père et du reste de vos invités, et n’oubliez pas de vous reposer. La soirée aura été riche en émotions. » Un peu trop pour moi en tout cas. Attendant alors que ma douce ne fasse ses propres salutations, descendant déjà les marches qui menaient à la cour extérieure, je tendis la main vers elle et la récupérait enfin. Il était temps de parti : ce prince m'avait fourni assez de rebondissements et de situations burlesques pour au moins les dix ans à venir !
- Terminé pour moi. -
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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Le prince était maladroit, ça, c'était un fait. Même Anya, qui n'était pas l'adresse incarnée pourtant, n'aurait pu le surpasser. Il était loin, très loin, au dessus d'elle. Mais dans le fond, ce n'était pas une mauvaise personne. Pour en avoir croiser quelques unes, Anastasia savait en effet les différencier. Florian n'avait pas de mauvaises intentions. Il avait passé la soirée à chercher à se faire des amis et le résultat n'avait pas été spécialement probant. Pas sur la durée, du moins, car plus personne ne s'amusait depuis un moment déjà. Et Florian en était sincèrement désolé, elle le savait. Aussi, Anya tâchait de rester calme et polie, tout en se promettant de ne pas revenir trop souvent dans ce royaume avec Dimitri. Question de logique. Cela ne l'avait pourtant pas empêchée de lui conseiller de les suivre et d'écouter d'une oreille bienveillante ses regrets. Dimitri, pour sa part, était bien moins bienveillant à son égard, ce qu'un rapide coup d'oeil en sa direction suffisait à confirmer. Anastasia préféra cependant ne faire aucun commentaire et continuer de marcher aussi près de Dimitri que possible. Après un moment, un garde apparu. Elle les crut alors sauvés, sur le point de rentrer se coucher et d'oublier cette drôle de soirée mais c'était sans compter sur Florian qui n'avait apparemment pas encore tout donné. Même s'il avait déjà poussé la chansonnette plus tôt. Cette fois, il reprit un air d'opéra connu, cherchant visiblement à chanter la sérénade au garde avant de lui ôter toute chance d'avoir des enfants. Soit. Anya en avait déjà tellement vu qu'elle cilla à peine. Dimitri, en revanche... Par instinct, la jeune femme lui pressa tendrement le bras, au cas où. Toute fois, cela s'avéra inutile puisque le prince était visiblement prêt à les laisser partir, en un seul morceau, qui plus est! Un peu surprise, Anastasia regarda donc Dimitri le gratifier d'une révérence et de paroles probablement creuses afin de respecter le protocole à la lettre, quelque chose à quoi il tenait depuis toujours. Anya prit donc le parti de faire de même, comme si rien ne s'était passé qui ne sortit de l'ordinaire. Le gratifiant à son tour d'une révérence gracieuse, elle ajouta: - Encore merci pour cette soirée, je ne risque pas de vous oublier, assura t-elle avec un sourire entendu. Suivez les conseils de Dimitri, ça lui arrive rarement mais il a raison, conclut alors la jeune femme avant d'attraper sa main et de le suivre hors du palais.
Un bal... Encore. Mais pourquoi doit-on toujours aller au bal ?!
Florian & Heather
{Bien avant la Malédiction, dans le monde des contes...}
♪
Cela faisait des heures que le carrosse roulait, traversant forêts et plaines, villes et vallées. Par la fenêtre que j'avais ouverte (je n'aimais pas spécialement rester enfermée dans cette boîte bringuebalante), j'entendais les quatre chevaux renâcler sous l'effort, leurs sabots battant la terre en rythme. Le voyage était long. Trop long à mon goût. La patience n'avait jamais été mon fort, surtout lorsqu'il s'agissait de rester assise pendant presque une demi-journée... Je marquais mon exaspération par de profonds soupirs. Mon oncle le duc de Baskerville avait été convié, ainsi que ma mère et moi-même, au bal qu'organisait le monarque d'un royaume voisin, en l'honneur de son fils, le prince Charmant. Son nom m'avait d'ailleurs bien fait rire. Sérieusement, qui pouvait avoir le prétention de s'appeler "Charmant" ? Il fallait avoir un ego surdimensionné ! Je me l'imaginais déjà, grand, les cheveux d'un blond angélique, un sourire trop blanc pour être vrai, et un petit regard suffisant figé au coin des lèvres. Prince ou pas, si j'en avais l'occasion, je le remettrais volontiers à sa place ! Les bals ne me réjouissaient pas tant que cela. Souvent, ce n'étaient pas la fêtes somptueuses auxquelles tout le monde s'attend. Juste un regroupement d'adultes discutant d'affaires d'état, de politique et ragots, entre deux amuses-bouche, un verre à la main. Rien d'affriolant pour une jeune fille en quête d'aventure. Mais que voulez-vous, les nobles avaient des devoirs, et assister à un bal princier en faisait malheureusement partie.
Je commençais à me demander si je parviendrais à me rappeler comment fonctionnaient mes jambes lorsque, enfin, j'aperçus au loin les tours d'un palais. Pas trop tôt. Me penchant à la fenêtre, je laissai flotter mes mèches rebelles dans le vent (les coiffeuses avaient en vain tenté de les dompter dans un magnifique chignon), scrutant l'horizon pour distinguer l'entrée de la demeure royale. Le carrosse ralentit, et passa un immense portail en or. Il traversa alors un parc verdoyant, rempli de fleurs qui m'étaient inconnues. De nombreuses torches illuminaient les jardins et faisaient scintiller les fontaines, en ce début de soirée. Le château en lui-même était gargantuesque et splendide. A côté, le domaine de mon oncle semblait n'être qu'une vulgaire ferme. Ce n'était pas le prince qu'il fallait nommer Charmant, mais plutôt son palais ! Enfin, les chevaux passèrent au pas puis s'arrêtèrent docilement. La porte du carrosse s'ouvrit, et un valet me tendit la main pour que je descende. Le remerciant d'un regard, je pris appui sur le marchepied avant d'atterrir gracieusement sur le sol, époussetant ma robe de bal pour la défroisser. C'était une élégante robe bleu nuit, cousue de fils d'argent (j'étais trop jeune pour porter de l'or). Plusieurs drapés donnaient un délicat volume à la jupe, l'encolure était dégagée, sans laisser rien paraître, et les manches étaient garnies de volants écrus. Sa forme marquait ma fine taille, et tous les regards que je croisais m'indiquaient que ce vêtement m'allait à ravir. Seulement, il y avait un hic. Je ne supportais pas les robes de cette ampleur. Elles étaient on ne peut plus inconfortables ! J'avais la désagréable impression d'être saucissonnée dans une montagne de tissus dont on m'aurait enveloppée. Tous mes pas me demandaient un effort supplémentaire pour que mes pieds se frayent un chemin entre les jupons. A peine avais-je enfilé ma tenue que je ne rêvais que d'une chose : l'enlever. Cependant, est-ce vraiment utile de vous précise qu'arriver en guenilles lors d'une telle cérémonie n'était tout simplement pas envisageable ? Une fois ma mère et mon oncle sortis du carrosse, d'autres valets vinrent nous escorter jusqu'à la salle de réception. Je montai de gigantesques escaliers de marbre, passai dans des couloirs où je croisai domestiques et majordomes si affairés qu'ils prenaient à peine le temps de respirer. De la musique me parvenait déjà de la salle de bal. Et lorsque j'y entrai, je fus presque éblouie par la lumière que renvoyaient les lustres de cristal. Je dus me forcer de garder la bouche fermée. Seuls mes yeux écarquillés trahissaient mon ébahissement : la foule massée sur le sol marbré était constituée de gratin de la noblesse. Princes, princesses, rois, reines, ducs, marquis, comtes... Ils étaient tous là. Certains foulaient déjà la piste de danse. D'autres restaient près du buffet, au cas où celui-ci venait à s'envoler. Sait-on jamais... J'eus beau scruter chaque recoin de la pièce, aucun visage ne m'était familier. Ma famille connaissait pourtant du monde, et elle était très reconnue. Les Baskerville étaient aussi riches et puissants que certains rois de petits royaumes, et avaient de nombreuses terres cultivées. Il faut dire que je ne m'étais jamais réellement intéressée aux invités que l'on recevait. La tête commençait déjà à me tourner. Les masses humaines de ce genre me donnaient facilement la migraine. Laissant donc mes accompagnateurs à leurs discussions ennuyeuses, je m'éclipsai et partis vers les jardins. Peut-être trouverais-je un coin tranquille où me débarrasser de quelques épaisseurs de tissus... Quoique, mieux valait ne rien toucher, je serais incapable de remettre quoi que ce soit ! Je me mis à flâner entre les petits bosquets, m'arrêtant devant chaque statue pour admirer le travail des sculpteurs. Ce parc était vraiment somptueux ! Passant près d'une fontaine, j'en profitai pour me rafraichir le front. La douleur était passée, et maintenant que je pouvais respirer l'air frais nocturne, je me sentais apaisée. J'étais bien partie pour visiter tout le domaine, mais c'était sans compter sur trois jeunes gens que j'aperçus un peu plus loin. Un homme et une femme semblaient être sur le point de partir, et saluaient un troisième personnage, richement vêtu. Un fois que ce dernier fut seul, je m'approchai timidement, signalant ma présence par un petit raclement de gorge.
« Vous n'allez pas danser ? » lui demandai-je après une brève révérence (ma mère m'avait appris les bonnes manières, voyons !).
Je n'avais pas la moindre idée de l'identité du jeune homme qui se tenait en face de moi. Peut-être était-il un fils de marquis ? Et puis, qu'importe si l'on y réfléchit bien ?
Je disais au revoir au deux amoureux avec une révérence polie puis, n'en ayant pas grand chose à faire de l'étiquette, d'un signe de main. La lune était maintenant bien apparente dans le ciel devait être aux alentours de vingt-trois heures-minuit. Il y avait quelques nuages, mais en général le ciel était dégagé, pour mon plus grand plaisir. Peut-être que ma maladresse n'était pas avec moi ce soi, mais au moins le temps suivait. Bon, qu'est ce que j'allais faire maintenant ? J'étais de nouveau seul et je m'étais attisé les foudres de mon père et si je rentrais dans le château, il me retrouvait, lui ou les gardes, et il me battrait. Mon père était gentil avec moi, mais il était très dur, il l'a toujours été, mais je sais qu'il est rigide pour mon bonheur. Ce n'est pas un gros dur, il ne juste pas le chercher. Et là, j'avais largement dépassé les bornes, même moi j'en avais conscience, c'est pour dire... Pendant que je réfléchissais à tout cela, j'entendis une voix derrière moi. Je sursautais, en poussant un petit cri très viril à peine audible. Je me retournais, me demandant qui me parlait et, je vis que c'était une femme, très jolie qui me faisait une révérence. Je lui répondis par une même révérence et lui adressa un sourire. -Eh bien, j'ai déjà fait quelques danses mais, je ne peux plus vraiment danser maintenant, à cause d'une situation délicate dans laquelle je me suis mise. Je me présente, le Prince Florian, fils du roi de ce château et hôte de ce bal ! Et, vous êtes ? Je ne connaissais pas tous mes invités, c'est vrai que j'étais plus sociable que mon père, et avait plus de connaissances mais, pour mon premier bal, je n'avais voulu qu'invité des personnes venant de la royauté. Et, mon père étant le Roi, j'avais dû lui demander conseil pour les invitations. Mais, j'étais vraiment heureux d'avoir trouvé de la compagnie, le destin faisait vraiment bien les choses.