«  Le monde selon Jefferson »  

Jeff se mit à parler dans un charabia tellement incompréhensible que j'ai même pas voulu l'écouter d'un cou il s'exclama qu'un nouveau portail s'était ouvert, la maison ??? On va pouvoir enfin rentrer chez nous à Story brook et reprendre une vie normal,...
On passa donc le portail et ma déception fut intérieur, nous étions rendu au point de départ de la où nous sommes arrivé lors d'une explosion.

Nous étions dans le centre de la pièce, Je regardais mon père complètement ahurie en répétant la même phrase : « Pourquoi un corbeau ressemble t'il à un bureau » et là d'un cou il s'en prit au mur en tapant de toute son énergie pour au final, se laisser tomber enfin glisser le long du mur.
J'avais de la peine pour lui mais je voulais pas y aller... Au fond de mon cœur, je voulais plus avoir a faire au père que j'avais devant moi, ignorant, froid, il m'avait fait subit beaucoup de choses insuportable. Ce chapelier n'était plus mon père, oui je croyais que mon père n'était plus de ce monde...
Un corbeau se trouvait sur le bureau à coté de mon père sans vie, il se transforme en une grande femme aux cheveux noirs avec des plumes un peu partout, qu'est ce qu'elle était belle.
Elle nous regarde en nous disant la raison du changement de Jefferson : Le chapeau.
Je le savais que ce chapeau n'était pas normal, il a emprisonné l'esprit sain, pourrions nous dire de celui que je considérais comme mon père.

Après le discours, celle ci se métamorphose en corbeau, pris le chapeau et le détruit pour se reposer sur le bureau.

Je regarde mon père, pour voir s'il se réveillait, et oui, celui ci reprit doucement ces esprits et d'un cou, celui ci se précipite vers moi et me prit dans ces bras en m'appelant par mon prénom : Grace.
Oui mon père était revenu à lui, il n'avait que lui qui me surnommait comme ça.
Jefferson arrêtait pas de s'excuser pour le mal qu'il avait fait sans le vouloir, j'ai cru aussi qu'il allait m'étouffer sous son câlin mais je l'aime .
Tellement qu'il m'avait manquée, je pourrais pas lui faire la tête indéfiniment, je resta dans ses bras un moment pour profiter du calin dont il m'offrait, les larmes étaient présentes...
Oui j'étais heureuse d'avoir retrouver mon père.... et lui dit dans l'oreille : Je t'aime à jamais quoi qu'il arrive papa.... »

Un portail derrière nous s'ouvrit, je lui souris et lui fit un dernier câlin avant d'aller le franchir.

En franchissant le portail ,j'ai appris une chose lors de cette péripétie, il ne faut jamais perdre espoir, il existe toujours une solution et un père que nous aimons même si celui ci est devenu fou, il faut toujours y croire.

Jeff & Les gens

«La drogue, c'est vraiment mal»

Un violent mal de crâne l’assaillit alors qu'elle allait se rejeter sur ce prétendu Docteur qui ressemblait tant à Hackery. Les bras d' Absinthe se détachèrent de sa taille, alors qu'elle sentait qu'on lui tirait sa chemise vers l'arrière. Se prenant la tête dans les mains, il fallait qu'elle se calme, qu'elle réfléchisse, que tout ceci n'était pas vrai, qu'elle hallucinait. Allez Chess, reprends toi, tu es censée être la moins atteinte du pays des merveilles, et ici tu es la pire ? Qu'est ce que c'est que ce bordel. Sa voix de chat était en train de lui passer un savon alors qu'elle entendait la voix de Jefferson. Génial, il ne manquait plus que lui. Alors quand elle sentit sa main se poser sur son épaule après l'évocation de son nom, avec une nouvelle force, l'envoyait réellement bouler plus loin. « Ceci est prévisible Chapelier. Après tout ce que tu nous fait, tu penses que je vais me laisser grattouiller comme au bon vieux temps ? »

Il ne l'écoutait même pas cet impoli, plus attiré par cette fichu montre à gousset. Haussant les épaules, elle se retourna pour essayer de redonner la raison au lièvre de Mars quand elle s'aperçut que c'était Dustan. Passant une main dans ses cheveux, elle commençait vraiment à flipper, dans le sens où elle comprenait que même si elle avait parlé à une illusion, elle avait donné des vrais coups de poings, et c'était le Shah qui avait du se les prendre, au vue de son discours amère. « Je ne vais pas te dire que je suis desolée, parce qu'entre nous, je te les aurais donné ces coups. Mais je m'excuse dans le sens où au départ ce n'était pas toi que je frappais... » Sa phrase se perdit dans le bruit d'une deuxième explosion beaucoup plus puissante que la première.

Un vent puissant se propagea dans la plaine et Chess attrapa la main des deux filles qui se trouvait à côté. La lumière faisait mal aux yeux, mais apparemment il fallait y aller pour sortir de cet enfer de tic et tac. Plongeant tête baissé avec ses amis, le choc de l’atterrissage fut rude. Ouvrant les yeux, Chess eut une sensation d'oppression immédiate, et son sixième sens félin lui disait que rien de bon ne pouvait arriver. Un petit rire ironique traversa le chat quand elle vu l'oiseau sur la table. « Tiens, je crois qu' Aguistin a rétréci. Mais non, ça ne peut être lui, il est noir. » D'accord, c'était méchant, et la petite tape qu'elle se reçut de la part d' Abs voulait tout dire, mais après tout, les oiseaux, tous comme les lapins et les rongeurs étaient son dîner. Or, il y avait autre chose à se préoccuper que de la nourriture, c'était du chapelier. Même si elle avait voulu sa mort de nombreuses fois au cours de cette aventure, là, elle ne voulait qu'une chose, qu'il aille mieux.

Après tout, c'était son ami, un de ses plus vieil et fidèle ami, et la détresse dans lequel il se noyait maintenant lui faisait peur. Elle allait se rapprocher de lui, pour l'aider quand d'un coup, le corbeau se changea en femme. Chess se retint de faire un commentaire, alors que la femme commença a expliquer la situation. Ahem, effectivement, très compliqué comme histoire, et le chat du cheshire qu'elle était pensa directement au lapin blanc. Elle savait, elle l'avait vu transférer son don dans le chapeau, elle l'avait dit à Jeff qu'un jour ça lui retomberait dessus, mais après tout, pourquoi l'écouter ? Alors que tout le monde savait la haine qu'elle éprouvait pour ce maudit civet ? Quand son regard croisa celui du corbeau, Chess hocha la tête alors que sa gorge se nouait directement. La mort de la mère de Grâce, de l'amour du chapelier. Oh oui, elle avait vu les dégâts causés par cette perte et en bon chat qu'elle était, elle avait essayé de prendre ce stress et cette angoisse sans succès.

Quand elle vu Jefferson émergeait de sa propre tombe, un sentiment de soulagement parcouru Chess. Bien sur, elle allait lui faire payer ça, son inconscient total mais plus tard, et beaucoup moins fort par rapport à ce qu'elle avait prévu au départ. Regardant les miettes du chapeau sur la table, par contre, elle voulait tuer l'oiseau pour ce qu'il avait fait. Ce chapeau, ce magnifique chapeau, l'autre amour de sa vie, qu'elle convoitait depuis tant d'années, étaient maintenant réduit en lambeau. Il y aurait du avoir un autre moyen de sauver Jeff sans abîmer le chapeau. Attrapant un bout sur la table, elle le rangea discrètement dans sa poche alors qu'elle entendait le chapelier s’excuser auprès de sa fille. Ce tournant vers la voix qui parlait, elle souria alors à Dustan. « Ami est un bien grand mot, pour ce que tu lui as fait. Mais si tu me promet que tu ne lui fera plus de mal, ça pourrait s'arranger. Après tout, moi non je ne te déteste pas. Je détestes juste les actes que tu as commis. »

Un hochement de la tête et elle vu Dustan s'approchait du portail, et là, Chess resta sans voix. Pourquoi parlait il d' Alice ? Secouant la tête, elle pensa alors que les voyages n'avaient pas affectés que le chapelier. D'ailleurs en parlant de ce dernier, Chess se rapprocha de lui, tout en lui donnant un coup de poing dans l'épaule. « Sérieusement, je t'ai toujours dit qu'il fallait faire un civet de ce lapin blanc. La prochaine fois, tu m'écouteras et on aura moins d'ennuis. » Même si on sentait dans sa voix une certaine forme de colère, Chess ne put s’empêcher de lui sourire alors qu'elle lui ébouriffa encore plus les cheveux.

« Quand à Dustan, je penses que tu lui a transmis ta folie. Voila qu'il se met à vouloir protéger Alice. » Éclatant d'un grand rire, Chess s'avança aussi devant le portail. « On se revoit pour discuter de cette fameuse colocation. N'est ce pas Jefferson ? » Son corps s’effaça petit à petit, alors qu'il ne restait que son sourire et ses grands yeux. Un clin d’œil, et elle traversa le portail de lumière tout en rigolant car elle pensait à ce qu'elle allait dire à Douglas. Ce dernier n'en reviendrait certainement pas, et Jeff aurait encore du soucis à ce faire.

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