« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Ce monde me convenait bien enfin je veux dire qu'il avait pas de pirate donc pas de danger. Mais bon ma douleur à ma cheville était du mal.. bon et bien quand papa aura l'obligeance de revenir à lui même il faudra m'emmener chez le médecin. Tatie abs avait l'aire d'être heureuse ici, normal je la comprenais pas de surprise malsaine. Pour dustan, il cherchait sans chercher tout comme ma poupée enfin l'homme qui était plus à imaginer de manger quelque chose comme des loirs... non oublions ça. Continuons à regarder aux alentours si mon papa était dans les parages.. malheureusement non.. j'en ai besoin de mon papa.. au fond de moi même si dans le monde précédent j'avais repris espoir... là je recommence à perdre espoir de le retrouver...
Je pris un autre autre oeuf, qui se changea encore en loir et oui c'était encore un doré, j'ai pas de chance mais bon.. je décida de m'éloigner des trois autres même si je les aimes.. oui même dustan je me suis attaché à lui. Je m'installe sur l'herbe à regarder l'horizon en repensant aux moments partagés avec lui.
Le Trésor! Ils allaient enfin pouvoir sortir d'ici. La chasse au trésor était un jeu d'enfant. On courrait après des trésors, certains étaient des pièces, d'autres des objets de collection ou encore mieux : du chocolat. Parmi ses faux souvenirs qu'il préférait presque aux vrais, Dustan se souvenait de ses longues minutes à la recherche des oeufs cachés par le lapin. Un lapin! Il aurait préférait ça à un jaguar. Mais ces choses là ne se choisissent pas. Heureusement qu'il y avait Cheshire, lui pouvait leurs parler de thé...ou pas. Dustan creusa avec les autres, le trésor était à eux. Dans son coeur, il était presque...comme un enfant. Sans logique, enfin, avec sa propre logique, une logique pas tout a fait logique, SA logique. Les fous ont aussi leurs logique, celle du coeur et de la follie. Il suivit Jefferson et Page, sautant dans le coffre, comme on saute dans un chapeau, ou dans une piscine. Eggs...spam...I don't like spam...
Il s'égarait, tel un discours sans queue ni tête dans un restaurant à propos de "Spam" pendant un petit déjeuner avec des Vikings chantant sans cesse le mot "spam". D'une chasse au trésor ils furent donc passé à une chasse à l'oeuf. Bien, quelque chose qui avait l'air bien épuisant. Oeuf doré, oeuf d'argent, qui de l'oeuf ou la poule? Qui de la poule ou le loir? Petit Loir. Paige émit une hypothèse qu'Absinthe réctifia. Il fallait donc chercher des oeufs d'argent et non d'or. Pourvu qu'il n'y ai ni géant, ni harpe ni oie, ni même de Jack et ses fichus haricots. Dustan était particulièrement chanceux, ici encore, quoi qu’avec le jaguar, ce ne fut pas trop une question de chance. Il trouva assez rapidement l'oeuf argenté ou l'image d'un loir était dessiné.
-En voilà un autre.
Il vit Paige s'éloigner un peu, avant de reprendre les recherches, il s'assit à ses cotés et sourit. Se poser, juste un peu.
-Ta cheville va mieux? Est-ce que tu voudrais bien me parler de Wonderland? Je suis assez curieux de savoir à quoi il ressemble.
Wonderland, tous le monde semblait...différent, un peu fou, enfin, c'était un euphémisme, beaucoup semblaient complètement fous, il ne connaissait pas tous le monde. De retour à Storybrook, il se renseignerait plus sur le sujet.
Chess regardait le ciel nonchalamment alors que les autres avaient partiellement répondu à sa question. Vraiment sa partie chat commençait à prendre le dessus. Peut être que c'était parce qu'elle était dans un monde rempli d’œuf et de loir ? Ou surtout parce que la situation était assez désépréante. Jefferson s'était encore une fois volontairement perdu. Le petit groupe devait trouver sans doute un nombre incalculable d’œufs, argenté parce que sinon c'est pas drôle et pour faire quoi avec ? Certainement pas une omelette avec … Sans doute les œufs ouvriraient encore une porte et ils seraient tous propulsés dans un monde inconnu.
Comme les deux autres, Chess n'aspirait qu'a un monde, le sien. Elle voulait revoir ses marécages, elle voulait sentir les odeurs de la plaine-o-thé mais elle savait que tout ça n'était qu'un rêve éphémère. Effectivement, même si tout le monde se retrouvait à Wonderland, cela serait que pour une courte durée, et ils partiraient tous de là, finissant sans doute par retourner à Storybrook. La douleur serait encore plus grande, car ils seraient coupés de leur patrie une seconde fois. Et puis, il n'y avait qu' Abstinhe techniquement de Wonderland ; Chess voulait que leur petite famille comme elle disait soit réunie entièrement.
Se levant enfin, elle se mit à la recherche des autres, qui étaient parti pendant sa rêverie. Il y avait des œufs multicolores à perte de vue et ça faisait mal aux yeux. Soupirant, elle se rapprocha de Paige et de Dustan. « Grâce n'a jamais vécu à Wonderland, elle est née dans la fôret enchanté. » Certes répondre à la place d'une personne et mal poli, mais à ce stade là Chess n'en avait presque plus rien à faire. Se rapprochant de la petite fille, elle lui embrassa le front tout en asseyant à ses cotés. « On va éviter de parler de son histoire, parce que bon, déjà que Jeff est pas dans son état normal, n'en rajoutons pas une couche. » Après tout, techniquement il l'avait abandonné. D'accord, ce n'était pas de sa faute, et Chess le savait parfaitement, c'était pour ça qu'elle ne lui en avait jamais tenu rigeur. Mais aujourd'hui … tout était différent.
Secouant la tête pour chasser ses pensées morbides à l'encontre du chapelier, elle s'amusait avec les œufs de différentes couleurs jusqu'à ce qu'un lui attire l'oeil. Mauvaise pioche, il était dorée, et un petit loir s'en échappa. Trop lentement et le chat l'attrapa entre ses griffes. Le regardant se débattre, son éternel sourire se colla sur son visage alors qu'elle se tourna vers Dustan. « A une époque, je mangeais ce genre de bestiole mais pour notre amie ici présente, je lui ai fait la promesse de changer de type de rongeur. Parce que oui, nous sommes peut être fous à Wonderland, mais nous aimons notre simili famille. »
Lâchant le loir, il s'échappa à toute vitesse, s'éloignant le plus possible du félin, allant dans les pattes de sa cousine éloignée. « Si tu es d'accord, je peux te raconter comment c'était là bas. Personnellement, en plus d'être la reine des chats, j'étais celle qui éclairait les nuits obscures cotoyant ainsi les étoiles alors je peux t'assurer, que j'étais au courant de tout ce qui se passait dans notre cher monde. » Quoi de mieux que de raconter une histoire, pour apaiser les esprits de tout le petit groupe.
Absinthe adorait cet endroit, officiellement. Il y avait de la couleur partout, à perte de vue, tout était multicolore. C'en était presque trop, ça faisait presque mal aux yeux, mais le Loir adorait cet endroit. Le paradis des Loirs. Oui, voilà. C'était ainsi qu'elle voulait nommer cet endroit. Elle jeta quelques regards inquiets au chat, cependant. Combien de temps allait-elle mettre avant de vouloir dévorer un des cousins de la petite blonde ? Les Loirs ne mangeaient pas les chats, la nature voulait que ce soit l'inverse. Mais l'inverse était-il le réel, le réel était-il inversé et les Chats mangeaient-ils réellement les Loirs ? Chess ne mangerait pas de Loirs. Elle n'en avait pas le droit. Elle lui en avait fait la promesse, depuis longtemps déjà. Longtemps, oui. Ah le Temps, ce satané Temps, Absinthe ne pouvait pas dire depuis combien de temps Chess lui avait fait cette promesse. Longtemps. Longtemps était un bel adjectif. Un adjectif parfait. « Elle n'en mangera pas. » déclara-t-elle avec un sourire, plus pour elle que pour qui que ce soit d'autre. Un regard inquiet de la part de la petite blonde glissa sur Paige. La plus jeune du groupe s'était installée à l'écart et cela pesa sur le cœur de cette tante de cœur. Ce fut comme une évidence pour chacun des trois adultes, visiblement, puisque tous trois allèrent vers la petite fille. Dustan pour lui demander de lui parler de Wonderland – et un petit rire échappa à Absinthe qui savait très bien que Grace était née dans la Forêt Enchantée – Chess pour rectifier l'erreur du Shah. Et elle. Elle, parce qu'elle avait envie. Elle ne servait jamais à rien de très particulier, mais elle avait encore l'espoir que sa présence puisse soulager quelques cœurs. Elle avait oublié les œufs, si bien qu'elle n'en avait pas cherché. Mais elle avait froncé les sourcils presque à l'extrême en voyant Chess jouer avec un Loir. « Veux-tu lâcher mon cousin, Cheshire ? Tu m'as promis. » Moue boudeuse de femme-enfant capricieuse. Mais le Chat lâcha le loir, qui alla se réfugier dans les bras de sa cousine. « Simili-famille ! » Le sourire radieux, tendre et complice qu'Absinthe posa sur le Chat du Cheshire en disait plus long sur ce que ce terme évoquait chez elle que son exclamation. « Nous nous connaissons tous à Wonderland. Mais le plus important ; nous savons que nous pouvons compter les uns sur les autres. A l'exception des exceptionnelles exceptions, naturellement. Mais est-ce que ça compte ? Mes amis le sont parce que je les aimes ; nous sommes une famille. » Alors, en voudrait-elle pour toujours au Chapelier ? La réponse était évidemment non...
La blonde vint s'installer juste derrière Paige, la prenant contre elle et l'invitant à se reposer et à se laisser aller. « Raconte ! Chess, raconte ! » Le regard d'Absinthe brillait d'excitation. « Moi, j'ai surtout connu la terrasse du Chapelier, sa maison loufoquement magnifique et les fêtes de non-anniversaires. Mais Chess connaît tout, elle. La Chenille connaît plus de choses. Mais la Chenille est incompréhensible. » Elle caressa doucement les cheveux de Paige, tout en parlant, dans un geste maternel, la gardant tout contre elle. « Si tu veux tout savoir de Wonderland, tu as le guide parfait sous les yeux, Petite Souris. » Elle ne savait plus son prénom, à ce Shah. Mais était-ce d'une importance capitale ? Pas la moindre. Il était devenu une souris, dans le monde des nuages. Et cela resterait ainsi, aux yeux d'Absinthe.
Quand dustan posa la question de savoir comment c'était Wonderland, Chess vint à nos côtés pour rectifier la chose en disant que je savais pas réellement ce qu'était wonderland. Si je le sais mais brièvement.. Comme l'a dit l'homme chat, j'ai été abandonnée une première fois sous la malédiction, car mon papa s'est fait emprisonner par la reine de l'autre monde, j'ai du me débrouiller par moi même, ma maman était plus là elle aussi.. En y repensant, je me dis que c'est la deuxième fois que je me sens abandonnée.. La première fois je lui ai pardonnée car ce n'était pas ça faute mais là, je sais pas... Heureusement que j'ai ma maman de substitution, ma tatie abs sinon je serais déjà en larmes...
Chess annonça qu'elle allait raconté comment était le monde de wonderland.. Connaissant déjà, j'ai voulu fuire mais trop tard abs m'avait prit contre elle pour que je sois bien installée. L'homme chat commence à raconter, je me sentis m'endormir doucement, j'en ai besoin et surtout besoin de mon père.. je sentis qu'on me souleva la cheville doucement pour mettre quelque chose dessous, c'est doux et moelleux.
J'entendis plus les paroles de chess vu que je me suis endormis profondément , des images heureuses en rêve, le Chapelier avec sa fille entrain de fabriquer des chapeaux, rire, jouer ensemble pendant des heures...
Des moments qui me manquaient beaucoup, je souhaitais qu'une chose c'est d'avoir les bras de mon père m'enlacer pour me faire un gros gros câlin... et il manquait juste l'amour d'un père pour être heureuse.
Jefferson wonderland, Chess, wonderland, la fille au nom d'alcool, difficilement mémorable, Absinthe, wonderland aussi, et la petite Paige la forêt enchantée, ils jouaient à chercher l'intrus? Jefferson...non Paige, mais Jefferson était aussi un intrus. Premièrement parce qu'il ne se souvenait pas, enfin, il ne semblait pas se souvenir, ses souvenirs s'étaient caché, comme l'intrus. Deuxièmement...à part Dustan ici présent, qui était aussi un intru, il était le seul homme. Non pas que Dustan soit une femme, il manquait plus que ça, mais parce que cet homme-là ne venait pas de wonderland, ni de la forêt enchantée. Et puis il y avait Chess, il ressemblait à un homme mais il n'en était pas un. Ressembler ne veutveux pas dire devenir, ressembler est un mensonge parce qu'il n'est pas vrai. Mentir pouvait engrener la folie, à force de mentir aux autres, on finit par se mentir à soi même. Pourquoi parler de mensonge? Trop de méli mélo pour une réponse.
-Je veux bien que tu me racontes.
Absinthe l'appelait petite sourit, ironique, Dustan n'était ni petit, ni une sourit, mais si ça convenait au loir ne le nommer ainsi, alors il n'allait pas broncher, du moment que le chat ne le mange pas. Paige s'endormit pendant l'histoire. Les enfants, c'était vraiment adorable. Quand ça avait une bonne éducation, sinon ça devenait des monstres, il en savait quelque chose, il n'en était pas très fier. Il tendit le bras vers un oeuf argenté qu'il venait de repérer juste à coté de lui. Et de trois...
Carressant les cheveux de Paige, Chess avait le sourire mystérieux qui la caractérisait tant. « Et bien ; vu que l'assemblée réclame une histoire, donnant la lui. » Toussotant pour s'éclaircir la voix, ses yeux prirent une couleur étrange, celle qu'elle avait quand elle guidait les gens perdus dans ses contrées. AU moins, même si elle n'avait toujours pas ses pouvoirs, elle avait gardé ça, ce qui faisait son essence même. « Wonderland est un monde fascinant, là depuis des temps immémoriaux. Pas besoin de faire la mythologie de ce pays, nous serons tous fous avant d'avoir pu comprendre la moitié des choses. » Hochant la tête, c'est vrai que Chess savait. Elle avait le savoir, mais à quel prix ? Surtout qu'ici, à Storybrook, elle en avait oubliée une partie, sans doute cela reviendrait le jour où elle retournerait au pays des merveilles, comme son pouvoir de téléportation d'ailleurs.
« De la couleur. Voila la première chose qui frappe quand vous débarquez à Wonderland après le lièvre de Mars bien sur. Hackery est gentil, mais il n'aime pas forcément qu'on le dérange pendant son thé. Enfin, de toute façon, dès que vous ne lui revenez pas, la tasse volera sur votre tête. » Chess émit un petit rire. Après tout, ça n'avait pas changé, car Hackery lançait toujours des tasses de thé dans son salon même si techniquement, Chess lui avait dit qu'en faisant ça, il ne gagnerait qu'une chose, l'enfermement dans l'asile. « Le thé, n'est pas qu'une boisson, c'est une religion. La plaine-o-thé est juste magnifique. Vaste, grande, avec la maison du chapelier en plein milieu, et une immense table trône au centre. La maison d'Absinthe se trouve là d'ailleurs, c'est une magnifique théière très douillette N'est ce pas ? » Le sourire qu'elle voyait sur les lèvres de son amie l'a réjouissait. Au moins, comme ça, ils oubliaient les soucis du moment, et que leur ami n'était plus qu'une pâle copie.
« Nous avons des dizaines de milliers de thé. Notre reine nous en fabrique aussi, tout comme les cookies. Samamtha est une bonne reine pour nous, alors que sa sœur n'est qu'une horrible grosse tête .. ABBAT LA MAUDIRE REINE ROUGE ! » Relent d'ancien combattant, Chess et Abs' avaient hurler cette phrase en même temps, avant d'éclater de rire. « Désolée, mais la reine rouge porte bien son nom. Tu ne peux pas imaginer ce qu'elle a fait à ces terres. A nos terres ; nos amis. Même nos ennemis ne méritent pas une telle torture. Même Bandy ne méritait pas une chose comme ça. » Baissant la tête, elle poussa un long soupir.
« Le Bandersnatch n'était pas une mauvaise créature. Après tout nous sommes presque de la même famille, mais elle a été décimé et Bandy à fuit et s'est réfugié chez nous. Pendant quelques temps, jusqu'à ce que la reine rouge le capture pour en faire son toutou de garde. » Même si leur relation était compliqué, elle avait toujours porté une affection particulière à Bandy. Secouant la tête pour ne plus penser au massacre de l'horrible reine rouge, qui d'ailleurs n'avait pas encore refait surface ici. Peut être qu'elle était morte, et ça c'était cool, elle amena ses voyageurs sur un autre chemin. « Ne jamais vous perdre dans les marécages, où sinon … vous pourriez jamais retrouver votre chemin … tout comme la nuit d'ailleurs. » Faisant des effets psychédéliques avec ses yeux, elle rigola sadiquement avant de se calmer, voyant que Paige s'était endormie.
« Mon endroit, mon royaume. Les marécages, il fait chaud, il fait moite, les lumières bougent toutes seules et je suis acclamé comme une vraie souveraine par mes sujets les chats et autres félins. Mais sinon, j'ai un travail. Comme je l'ai dit, je suis la lune de notre pays, éclairant les vastes contrés et je guide les voyageurs perdus pour ne pas qu'ils rencontrent la route par exemple du Jaber-bébé-wocky. Alice, entre autre. Ha, Elle était venue petite, elle n'était pas plus haute que trois pommes, mais déjà rempli de plussoyence. C'était la seule des humaines de notre contrée qui m'a aidé pendant les rudes hivers. Et puis, elle est repartie chez elle, et elle est revenue adulte. Enfin, pour nous, elle restait toujours notre Alice. Je l'ai reconnu dès le début et je l'ai dit à Cater, mais il n'a pas voulu m'écouter. Ah Caterpillar … »
Un grand soupir qui voulait tout dire, alors que ses pupilles s'étaient totalement dilatés en pensant à Douglas. « Comme la dit notre loire, Cater sait tout. Normal c'est notre sage, notre intellectuel. Il nous prodigue ses conseils vénérés que nous devons écoutés .. censés écoutés. Par contre, il a beaucoup de mal à communiquer ses conseils. Soit il nous jette sa fumée dessus, disparaissant ainsi dans sa fumée, et là pour le retrouver...c'est pas facile .. heureusement que j'ai une vue de haut. Et puis, le tact n'est pas son fort. Pour Alice, j'ai réellement cru qu'il fallait l'amener faire une psychothérapie .. et puis regardez, ça n'a pas changé ici enfin .. à part physiquement .. mais bon .. Voila le résultat de sa rencontre avec Shéhérazade … Comme toutes les personnes normales, notre jeune princesse n'a pas apprécié le fait que Douglas lui dise sans doute sa vérité, et vu que c'est mon élève dans l'art de la vengeance elle a appliqué mes conseils. Bref sur cette dernière note fort amusante pour vous .. je penses que nous devrions continuer notre chasse aux œufs et retrouver celui qui est censé nous servir de guide pour le cuisiner à notre sauce pour connaître la suite des événements. »
Réveillant doucement Paige, elle confia la petite fille à Abstinthe, alors qu'elle même s'étira comme un chat tout en ronronnant. Mine de rien, parler de Wonderland lui avait donné une énergie nouvelle, l'a remotivant par la même occasion. Faisant comme si elle chassait une proie, elle sauta sur un œuf qui malheureusement était doré, ce changeant ainsi en loir. « Je penses que la sauce sera barbecue pour Jefferson ; »
Paige s'endormait, et Absinthe sentait ses propres paupières devenir lourdes. Mais elle lutta. Elle voulait entendre l'histoire de Chess. Son attention fut d'ailleurs capté dès les premiers mots, et elle posa son regard clair et ensommeillé sur son amie. Il n'y avait personne de plus qualifié pour parler de Wonderland, et la Reine du Cheshire le faisait à merveille... Se laissant bercer par le récit de la femme-chat, le Loir sentit bien vite un vague sourire venir se glisser sur ses lèvres, riant doucement lorsqu'elle parla du Lièvre de Mars et de sa manie de lancer des tasses pour n'importe quel prétexte. Un vague sentiment de nostalgie l'enveloppa tout de même à ce souvenir ; elle avait été si heureuse à cette époque... Elle acquiesça énergiquement lorsque Chess parla de sa maison, et un grand sourire s'invita sur ses lèvres. Oui, sa théière-maisonnette était parfaite. Le Chapelier lui avait offert sa plus belle théière pour qu'elle s'en fasse un nid, elle s'en souvenait ! Le thé puis les Reines furent mises sur le tapis – drôle d'expression, par ailleurs, et c'était eux les fous ? - et d'une même voix, Abs' et Chess lancèrent un très naturel ; « ABBAT LA MAUDITE REINE ROUGE ! » tout en éclatant de rire. Qu'était devenue cette Reine, d'ailleurs ? Il n'y en avait nulle trace à Storybrooke... Et tant mieux. S'il y avait bien un habitant de Wonderland que le Loir ne voulait pas croiser, c'était elle. D'ailleurs, sitôt après avoir éclater de rire, alors qu'Athénaïs continuait de parler de la Reine Rouge, le visage d'Absinthe se fit plus neutre, et son regard plus sombre. « J'aurais aimé qu'elle ordonne qu'on coupe sa propre tête. Au moins aurait-elle fait quelque chose d'intelligent. » Chess parla de Bandy, et Absinthe eut un petit pincement au cœur. Et les marécages. A cette évocation, un long frisson la parcourut, lui glaçant le sang, et presque par réflexe, elle se fit plus petite et plus silencieuse. Elle écouta à peine la suite et fin, lâchant un petit ; « J'aime beaucoup Caterpillar, mais pas jusqu'à le manger ! » d'une innocence digne du plus adorable des bambins. Les choses s'étaient encore mélangées dans sa tête, mais elle ne se rendait pas compte.
Absinthe termina de réveiller doucement Paige, lui plantant un bisou sur le front avant de se lever et de s'étirer en lâchant un bâillement sonore. Elle vit un loir faire faux bond à Chess et un rire sincère s'échappa de sa gorge. Elle aurait pu rester dans ce monde pendant des jours et des jours... Mais, il fallait chercher les œufs, ça lui revenait maintenant. Et, négligemment, elle ramassa un œuf qu'elle pensait argenté et qui s'avérait être... doré. Bien vite, elle se retrouva avec un loir entre les mains. Un loir qui fit mine de vouloir s'enfuir ; mais pas avant d'avoir frotter son petit museau contre la main d'Absinthe qui se mit à sourire et qui le posa doucement au sol en le regardant filer à toute vitesse. « Il faudra qu'on pardonne au Chapelier. Après tout, lui aussi fait parti de notre simili famille. Et si on prend la peine d'écouter ses explications, peut-être que ce sera plus facile... Je ne veux pas vraiment que tu le manges, Chess, ou que Grace soit triste parce qu'on se mettra à tous le haïr... Et je ne veux pas qu'il soit triste ou qu'il se sente seul et abandonné... Ce serait méchant de lui faire ça... » Elle avait dit ça calmement, posément, laissant simplement le fil de ses pensées vagabonder hors de ses lèvres. Elle commençait à être curieuse de savoir pourquoi le Chapelier était un faux Chapelier-Jefferson. Et s'il n'était pas lui, comment pourraient-ils lui en vouloir ?
Chess finit de raconter l'histoire sur Wonderland que je connaissais par coeur par mon père qui n'arrêtait pas de me la conter avant que je m'endorme. Je ne sais pas combien de temps de sommeil, j'ai eu mais cela m'a fais beaucoup de bien, me levant doucement et appuyant pas trop sur ma cheville, je m'étire pour me réveiller.
Regardant la femme chat enfin pour le moment c'était un homme, je lui demande :
"Que va t'il se passé après avoir trouver les oeufs ? Et mon papa, il est partit où... j'ai pas envie de le perdre à nouveau comme sous la malédiction..'' demandant en me frottant les yeux.
Regardant les alentours, remplis de couleurs de toutes les couleurs; de jaune à autre couleurs encore inconnu à Storybrook. A quoi servaient ces oeufs argentés, je me questionnais sur leur utilité mais bon nous verrons bien. Regardant autour de moi, je vis un éclat de lumière argenté dans ma direction, m'avançant avec précaution. Je pris avec soin l'oeuf argenté. '' Youpi enfin un qui se transforme pas, c'est pas que j'aime pas les loirs, je les adore bien sur surtout une qui est ma tatie, j'ai enfin un argenté"
J'observais l'oeuf avec minutie qui était dans le creux de mes deux mains pour éviter qu'il tombe à terre.
fiche par century sex.
Jefferson Hyde
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
À peine avait-il franchi l'eau du coffre au trésor que Jefferson s'était précipité au loin, marchant littéralement sur des oeufs pour échapper à la bande de touristes qui l'accompagnait. Il parvint jusqu'à un petit talus où l'herbe était haute, et tandis qu'il fit de la place parmi les oeufs qui jonchaient le sol, il en saisit un doré serti d'un loir, qui se transforma aussitôt et bondit sur le chapeau de Jefferson, désormais décoré de coquilles d'oeuf, et s'y blottit comme s'il s'agissait du meilleur lit du monde.
« Tu me rappelles mon pote le loir toi... »
Il posa précautionneusement son précieux couvre-chef à côté de lui, puis se coucha dans l'herbe douce, respirant avec calme pour la première fois depuis le début de cette aventure. L'excitation de la découverte retombait, et l'envie de somnoler sur sa terrasse comme au bon vieux temps l'envahissait de plus en plus. Bras derrière la tête, il se mit à écouter d'une oreille la petite réunion au coin du feu des quatre autres individus, laissant la nostalgie s'emparer de son coeur. Tant de détails connus de ce chat ! Levant une main vers le ciel, Jefferson crut voir dans les nuages une étrange silhouette se glisser dans l'horizon. Celle d'une femme, une femme aux cheveux soyeux et à l'air étrangement familière...
« Jefferson... Chapelier fou... Une fille... Je ne te laisserai pas y retourner. Pas après tout ce temps passé dans le noir. »
Un sourire sadique luit sur ses lèvres, tandis qu'il chassa le loir d'un geste agressif avant de poser son chapeau sur ses yeux, dans l'intention de faire une sieste.
************
« ABBAT LA MAUDITE REINE ROUGE ! »
Jefferson avait pratiquement hurlé cette phrase, en coeur avec le chat de Cheshire et le Loir. C'était une sorte de code, le code de la révolution de Wonderland. Alors ces deux étaient vraiment ses compagnons de fortune, dans ce monde, là-bas ? À quel moment ils avaient pris forme humaine ?! Et depuis quand le loir était une fille ? En même temps, à Wonderland, tout le monde est pansexuel et personne ne se préoccupe de l'espèce ou du sexe de celui d'en face, que ce soit pour tirer un coup ou non. Bon, à part le Cheshire, c'était tellement drôle de le taquiner, lui qui clamait haut et fort être une femme... Quelle ironie que ce soit un grand type châtain, maintenant ! Mais après tous ces monologues et ce repos presque bien mérité, Jefferson se leva d'un bond, faisant sursauter tout le monde, même lui-même... car il n'avait pas remarqué qu'ils étaient installés si près. Avec les hautes herbes, couché comme il l'était, il ne voyait rien... Il avait une bonne excuse !
« AAAH ! Vous faîtes peur, mon Dieu il vous est arrivé quoi pour être dans un état pareil ? » Sans attendre la réponse, Jefferson se glissa parmi eux pour ramasser les oeufs argentés avec la dextérité d'un voleur de haut niveau, avant de s'éloigner prudemment, tout en leur faisant signe de le suivre. « Venez ! Si on devait ramasser des keufs, on doit forcément les donner à un lapin ! » Bah oui, c'est l'évidence même. « Heureusement pour nous, ce sera pas le Lapin Blanc qui fait la récolte... Il préfère les montres aux oeufs, ce rabat joie. Ah ! Le voilà... »
Une grosse forme pleine de fourrure, installé dans la pénombre, tendit une patte, quémandant son dû comme s'il s'agissait d'une évidence. Tout naturellement, Jefferson lui donna les quatre oeufs argentés d'un air presque simplet tant la situation lui plaisait. Puis, le Lapin s'enfuit en courant, indiquant un terrier fraîchement creusé un peu plus loin.
« Oh ! Le prochain portail se trouve au fond d'un terrier... Comme c'est amusant ! C'est dommage que LA Alice ne soit pas là, je suis sûr qu'elle adore tomber au fond de ce trou encore et encore... Si j'avais une fête forraine, j'en ferais une attraction ! »
Et sans un mot de plus ou même un regard pour ses compagnons d'infortune, Jefferson se précipita dans le terrier.
***********
Des horloges ! Des montres ! Des réveils ! Tout ce tic-tac qui courrait partout sans cesse ! Tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac ! Quelle obsession pour un cerveau si dérangé ! Quels maux de crâne horribles ! Une horloge venait même d'apparaître sur le chapeau de Jeff, à la place des coquilles d'oeuf... Et une montre au poignet ! Se tournant d'un geste vif vers ses quatre compères, chassant du même mouvement une minuscule montre qui voletait à proximité de sa tempe, Jefferson pencha la tête de côté en leur faisant son plus beau sourire de clown de film d'horreur.
« Tic-tac ! L'heure tourne mes enfants ! Trente minutes ! En retard ! EN RETARD ! Je suis terriblement en retard pour un rendez-vous très important ! Ah, ce lapin blanc, toujours aussi obsédé par le temps. Qu'est-ce que c'est embêtant ! Mais n'oublions pas, nous sommes des battants, même si c'est irritant. C'est le Lapin Blanc la réponse à ce monde alors ? C'est lui qui va venir nous chercher et nous ouvrir la prochaine porte ? Il manquerait plus que sa montre à gousset... Ou les cailloux du Petit Poucet ! La montre à gousset ! La montre à gousset ! Là bas ! Trente minutes ! N'oubliez pas la montre à gousset ! »
Et tandis qu'il s'agitait comme un fou, rendu cinglé par le tic-tac entêtant des horloges, des montres et des réveils qui envahissaient l'espace, Jefferson se mit à courir après la montre à gousset, qui voletait dans l'autre direction, visiblement terrorisée d'avoir un Chapelier à ses trousses...
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