« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Mais tu viens de dire... » Peu importait, car Paige était déjà partie et Absinthe eut le réflexe de la suivre. Elle traversa le miroir comme si cela était la chose la plus normale du monde. Et, une fois de l'autre côté, elle lâcha un petit cri de surprise en se voyant vêtue d'une toge romaine, d'un blanc immaculé. Mais il n'y avait pas que ça... Elle flottait ! Et l'espace de quelques secondes, elle s'amusa à tester des mouvements, avant de revenir prendre la main de Chess. Dustan, qu'Absinthe ne se souvenait pas connaître, souleva la question de la folie et elle ne put s'empêcher de rétorquer, presque du tac au tac ; « Peut-être est-ce seulement ceux qui nient leur folie, qui sont les vrais fous. » Elle était déjà assez agacée de ne pas s'être retrouvée à Wonderland, et assez déboussolée de ne pas comprendre grand chose à la situation, il ne fallait pas non plus qu'elle entende parler de la folie comme s'il s'agissait de quelque chose de méprisable... Et elle avait eu la sensation qu'il méprisait la folie... Elle joua un peu avec le tissu qui la recouvrait, avant de l'oublier pour écouter Jefferson. Comment pouvait-elle douter maintenant ? Bien sûr qu'il était le Chapelier. Mais ce qu'il disait... Ce qu'il osait dire... Pour ceux qui n'étaient pas habitués à la folie de Wonderland, son discours paraissait probablement sans queue ni tête. Hors, Absinthe étant le Loir, elle comprenait chaque mots, chaque phrases, et le tout lui serrait la gorge à chaque paroles...
Qu'est-ce qui lui était arrivé ? Il avait changé. Il n'était plus lui-même. Une copie. Une enveloppe. Une fausse énigme qui avait perdu de sa splendeur. Ni Jefferson, ni le Chapelier. Aucun des deux n'auraient tenus un tel discours sur Paige, ou sur Alice. Et, d'ailleurs, la petite fille du groupe était en train de pleurer, faisant monter une colère sourde en Absinthe. « Il se croit intelligent, le Chapelier, mais il n'est rien qu'une fausse énigme, tout juste bon à faire pleurer des enfants et des Loirs. » cracha-t-elle, soulevant là quelque chose de bien plus personnel que le simple discours qu'il tenait à cet instant, tout en prenant Paige dans ses bras. Elle essaya comme elle le pouvait de la couper du reste du monde, la berçant doucement. Et elle ne sursauta même pas lorsque Chess alla frapper le Chapelier. Non, elle se contenta juste de poser des baisers sur le haut du crâne de la petite fille. « De toute façon, les chats sont toujours la solution. » Absinthe réprima un petit frisson de peur. Pourquoi est-ce que ça devait tomber sur elle ? Elle détestait les chats ! Mais il n'était pas question de détester ou non les chats... Il fallait chercher maintenant.
Elle partit toute seule dans une direction. Ça allait être compliqué... Et puis, les nuages avaient l'air si... moelleux... Si parfait pour faire un petit somme... Juste quelques secondes... Rien que quelques petites secondes, histoire d'oublier un peu tout ça. Elle se posa délicatement sur un nuage, laissant le côté vaporeux l'envelopper toute entière. La toge qu'elle portait était confortable, comme un bon pyjama. Et le nuage était un lit fabuleux. Elle voulait le même à la maison... Elle se laissa glisser, glisser... Et son dos buta contre quelque chose, qui la fit rouvrir les yeux au moment où Chess et Paige revenaient vers elle et où le Chat lui glissa qu'il ne fallait pas dormir... Rapidement, elle fouilla dans son dos, ses doigts agrippant une petite statue... Qu'elle balança immédiatement à Chess en lâchant un petit gémissement de peur « Éloigne ça de moi, éloigne ça de moi, éloigne ça de moi, pitié, pitié, pitié... » C'était un Chat. Un faux Chat, mais un Chat tout de même et Absinthe sentait bien que si on le lui agitait encore quelques secondes de plus sous le nez, elle finirait par totalement devenir folle. Du moins, plus que ne l'était déjà. Et, alors qu'elle regardait Chess partir à la recherche de Jefferson, Absinthe attrapa la main de Paige pour l’entraîner jusqu'à Dustan.
« J'ai trouvé une pierre. » dit-elle doucement à l'homme « Ce sont des Chats. Je hais les Chats. Mais je le savais... Mais tout de même, des Chats ! Si tu trouves des Chats, ne me les montre pas. » Elle laissa son regard glisser sur Paige, pour lui sourire encore et lui poser un bisou sur sa petite joue « Allez, viens. On va trouver les pierres, toutes les deux, je suppose qu'une seule ne suffit pas. Comme un jeu, ce sera amusant, tu verras. » Elle posa son doigt sur le bout du nez de l'enfant en rigolant un peu, avant de laisser Dustan et de repartir à la recherche d'autres chats.
Heureusement que Chess et Ab's étaient là avec moi dans ce monde de nuage, même si j'adorais voler grâce à Chess, je rigolerais de bonheur de voyager de nuage en nuage, c'était merveilleux.
J'avais pas de pierre en forme de chat, ma poupée grandeur nature enfin en forme de monsieur non plus. on se dirigea vers tatie Abs qui fut à dormir sur un nuage, qu'est ce qu'elle était rigolote, Chess lui demanda de pas dormir car il fallait raisonner mon pauvre papa qui était devenu un clown sans âme enfin, j'avais cette image de lui maintenant.
je regardais l'autre homme blond, je crois qu'il s'appelle dust enfin le surnom que donnait mon papa quand il est dans son état normal. D'un coups, je vis abs terrifiée et donna une pierre à Chess, oui elle avait récupérer une pierre de tête de chat, on va bientôt guérir mon papa d'amour. Je flotterai droit vers abs pour lui faire un gros calin pour la rassurer.
"Abs, t'inquiètes pas tatie, cette pierre ne va pas te manger, certes elle a la forme d'une tête de chat mais on a qu'un chat et c'est notre chess d'amour. " lui sourit doucement et lui fit un bisou sur la joue.
Avec Tatie Abs, en laissant l'homme chat chercher de son côté. Heureusement que j'étais avec elles enfin elle et lui en parlant du chat trop chou, car même si je panique intérieurement car de voir mon papa d'amour fanatique de thé est devenu un autre homme qui me fait peur.. On irai voir l'homme blond pour lui dire qu'on enfin qu'elle avait trouvée une pierre.
Par la suite avec ma petite Loire d'amour, nous partîmes à la recherche de pierre, j'aimerai tellement en avoir une pour aider mon papa. Je stressais qu'il redevienne comme avant, les petites attentions qu'il me faisait, à boire du thé tous les jours avec des petits gâteaux, bref je l'aime.
Je me dirigea vers un gros nuage, je me disais avec un peu de chance, il aurait une pierre, je cherchais partout mais malheureusement non. Je regarde la femme triste.
-" Encore un échec pour moi, suis pas douée à choisir les nuages.." annonçais-je en m'installant dans le nuage qui était aussi moelleux que mon lit.
Je me demandais si les pierres allaient aider mon papa à lui rendre la mémoire.
Dustan s'amusait, tous ses gens étaient amusants, amusant d'amuser des gens qui étaient trop sérieux. Ils ne comprenaient pas comment leur ami, ou père, pouvait leur faire ça. Dustan pensait qu'il n'y avait rien à comprendre, et le loir souleva une thèse un peu folle. Était-il devenu fou, parce qu'il était trop sérieux? Alors les autres qui étaient fous devenaient sérieux. -Alors il y a des faux fous? Comment la folie peut-elle être fausse? Et toutes ces Alices qui ne l'étaient pas, pourquoi ne le sont elle pas devenues si elles étaient si folles? Voilà qu'il raisonnait comme eux, si le chapelier voulait jouer alors jouons, trouvons ces petites pierres. Le loir n'aimait pas les chats tralala, le loir n'aimait pas les chats, mais aimait-il les Shah avec un S? Le chat était la reine, mais le shah était le roi des rois. La folie, c'était amusant, finalement, il pourrait comprendre sa petite Alice, parce qu'il pensait tout le temps à elle, LA Alice. Paige et la fille au nom imprononçable ressemblant à celui d'un alcool flotèrent vers Dustan, elle avait trouvé une pierre, la grande, celle qui avait peur des chats. Non pas la petite, semblant la moins folle du lot. Elle était encore trop jeune pour avoir connu une quelconque folie. Non pas que la folie soit une chose quelconque pour autant. -Je m'appelle Dustan. Avec tous ce CHAT-Rat-bia...Bia était-ce un mot? Il n'avait pas de sens ce mot, s'il avait voulu dire quelque chose, il se serait orthographié d'une autre manière. Il en avait finalement trouvé un chat. Non par Chess, mais une de ces pierres en forme de chat. pourquoi pas un lapin, ou un corbeau? Pourquoi un chat ne ressemblait pas à un corbeau? À moins que ce ne soit un bureau, oui, c'était LA question sans réponse. Comme si toutes les questions devaient avoir une réponse. Qui avait décrété ça? Il se dirigea, enfin sauta, flotta, employez le terme que vous voudrez, sur un autre nuage, choisis totalement au hasard et tomba sur une Pierre. -J'en ai une autre.
« Ici, il n'y a que moi qui peux te manger. » Chess avait dit ça du haut de son nuage tout en souriant. « Non non non mais je rigole Abs', ne t'inquiètes pas, j'ai promis que je ne le ferais plus jamais, il y a longtemps, et je tiens toujours mes promesses. » Valait mieux dire ça, pour rassurer le loir, qu'elle avait vu trembler. Il y avait déjà Paige d'atteint à cause de son fou de père, il ne fallait pas que l'autre jeune femme se mette à éclater en sanglot. Comme pour se faire pardonner, elle plongea sur le loir pour lui faire un bisous sur le front, avant de se planter devant l'autre homme, qui commençait à parler comme l'un des leur. A folie douce, quand tu nous tiens. « Parce qu'elles n'étaient pas LA Alice, mais entre nous, je n'ai jamais trop participé au débat. Moi et la politique vous savez. » Certes, elle avait beaucoup changé sur ce point de vue, depuis que la politique pouvait la faire vivre décamment. Mais son opinion original dessus n'avait point évolué.
Dustan. Dustan, Dustan. Chess se repassait ce prénom peut courant dans son esprit. Non, ce ne pouvait être lui. Tant de coïncidence en une seule journée, ça ne pouvait être ça. Se rapprochant encore plus, le toisant de toute sa hauteur, elle l'observa encore plus attentivement. Il correspondait à la description que Shé' lui avait fait, de cet homme sanguinaire. Ses yeux s'équarcillièrent et ses griffes sortirent instantanément alors qu'elle se mettait devant Abs' et Paige, comme une sorte de bouclier. « Tiens tiens, comme le sort est amusant aujourd'hui. » Grattant sa barbe naissante avec l'une de ses immenses griffes, son sourire distinctif s'étira jusqu'à ses oreilles.
« Je devais te tuer à la base, pour venger ce que tu as fait subir à Shéhérazade et à Saphir. Elle me l'a dit. Tout dit au creux de mon oreille. Et en tant que femme, enfin ex femme, je ne peux supporter ce que tu lui as fait. » Oh, voilà, il comprenait enfin, ce qui ne devait pas être le cas des deux autres. « Mais finalement, j'ai pensé à une chose encore plus horrible que la mort pour toi. Avant je veux te prévenir, si tu touches le moindre cheveux d'Abstinthe et de Paige, je peux te garantir, que tu me suppliera de t'achever tant ton agonie sera longue. Et tu peux demander au loir, elle sait que j'en suis capable. »
Faisant tourner sa tête, ses yeux ne reflétaient que le sadisme dont le chat pouvait faire preuve. Elle ferait tout pour protéger ce qui lui sont chers. Elle l'avait déjà fait avec Douglas, elle le referait pour le loir et la petite fille. Et puis, elle avait promis à la princesse des milles et une nuit de la venger. Ce qu'elle allait faire avec joie. Tapant dans les mains, elle disparu parmis les nuages, ne laissant qe ses yeux flotter. « Ne nous égarons pas, l'heure n'est plus à la dispute, mais à la chasse au pierre. Oh une pierre. »
Son plan ? Perdre Dustan dans la folie la plus profonde. Elle n'avait aucune crainte pour Abs', elle savait ce que c'était. Quand à Paige, au vue des antécédents familiaux, c'était pareil. Elle venait de shipper la pierre des mains de l'homme, alors qu'elle s'amusait à lui faire voir des hallucinations tant qu'elle changeait rapidement de place et de visibilité. « Oh une pierre volante. » Juste sa jambe et son bras étaient visible, et ses dents pointus aussi, quand elle lança dans les airs la pierre du Shah. « C'est drôle n'est ce pas les filles. »
Attrapant à nouveaux la main de ces deux protégées, Chess les amena plus à l'ouest. Serrant Paige par la taille, elle l'a lança comme un ballon sur un nuage, et la petite fille rebondit alors qu'elle riait aux éclats. Plongeant dans le coton des nuages, Chess poussa un cri de douleur. « Non mais qui a eu l'idée de mettre des cailloux dans des coussins de coton ? » Se massant la tête, elle regarda la pierre qui lui avait fait mal. Un chat. « Vilain matou, comment oses tu faire du mal à ta reine. Enfin roi. Enfin c'est pareil. C'est Jeff qui t'a dit de faire ça n'est ce pas ? Tu n'es pas totalement conscient de ce que tu fais. Oh regardes, un autre Shah. » Son sourire s'étira quand elle vu Dustan arrivait vers eux. « Es tu le Shah ? Ou le chat ? Ou le ça ? Ou le chas? Ou ? Oh non je sais, tu es cette pierre ? Oh mais c'est formidable, on a les trois pierres ! Ce qui veut dire qu'un de nous, n'est pas une pierre. Jefferson, on a les pierres, ramène toi c'est l'heure du thé ! ».
Manger. Chat. Chat. Manger. Les loirs mangeaient-ils les chats et les chats croquaient-il les Shah ? Petit rire pas très rassuré de la part du Loir quelques peu terrifiée... Elle embrassa Paige sur le front pour la remercier d'essayer de la rassurer. Mais qu'importe. « Chess, tes griffes. » glissa doucement l'hippie blonde, d'une voix étranglée. Oh oui, il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait du Chat du Cheshire. Chat du Cheshire qui, par ailleurs, semblait bien remonté, en colère, pas très rassurant... Alors ? Les Chats mangeaient-ils les Shah ? Absinthe éclata de rire, mais un rire nerveux, tendu, en entendant la Reine des Chats menacer Dustan. Avant de déglutir. Et de jouer nerveusement avec ses cheveux. « Elle l'est. Capable. Tu es une souris, maintenant. C'est elle le Chat. » couina-t-elle doucement, en essayant pourtant de se faire toute petite. Oh oui, bien sûr qu'elle était. Chess était capable de tout. Du meilleur, comme du pire. Surtout du pire. Mais le pire était-il meilleur ? En tout cas, le Loir avait la chance de connaître le meilleur du meilleur. Elle savait qu'on pouvait faire confiance à Chess, elle l'espérait. Mais lui, pauvre lui, avait tout intérêt à ne pas lui faire confiance. Sauf s'il le souhaitait, mais dans ce cas, devait-il s'attendre à se faire manger ? Elle avait envie de dormir, les choses devenaient trop compliquées pour elle. Ils devaient chercher des pierres et voilà qu'elle se retrouvait à un banquet improvisé. Si seulement il y avait eu du thé pour accompagner le tout ! Mais de thé, nulle trace. Juste un Chat rendu invisible et un Shah rendu victime. Quelle tristesse. Mais... La tristesse fut remplacée par la joie, par un rire joyeux qu'Absinthe fut incapable de retenir. Chess apparaissait, disparaissait, jouait, faisait ce qu'elle savait faire de mieux. Et Abs' essaya de l'attraper, sans grand succès en riant aux éclats « Regarde, Petite Souris, elle n'est plus là. Juste ici. Ou peut-être pas ! » Elle entrait dans le jeu de Chess sans même s'en rendre compte, considérant d'hors et déjà le Shah comme une souris et s'adressant à lui comme tel. Les souris étaient cousines des Loirs, mais pas amies. On les confondaient bien trop. A vrai dire, elle s'amusait. C'était plaisant. Aussi plaisant que de s'endormir dans une théière ! C'était tendre de retrouver cette folie.
Laissant le Shah-souris pour aller s'amuser, Absinthe sursauta en entendant Chess crier, avant de rire aux éclats. « Quelle ironie ! Un Chat t'as fait mal, Reine du Cheshire ! Paige, regarde ! Ce n'est rien si tu n'as pas trouvé de pierre, Chess en a pris une dans la tête ! » Et elle ne manqua pas une seule occasion de froncer les sourcils sous l'incompréhension en voyant le Shah-souris arriver « Lui aussi est un Chat ? CHAT ! C-H-A-T. CHESS SAUVE-MOI !!! » Elle commençait à doucement sangloter, avant de se lover dans les bras de Chess, tremblante comme une feuille. Beaucoup trop de chat en si peu de temps. Elle commençait à réellement paniquer... Et quelle douce ironie, c'était dans les bras d'un vrai chat – pourquoi n'avait-elle pas pensé à emmener de la confiture ? - qu'elle tentait de se calmer. Mais l'heure du thé effaçant tout, surtout les tracas, elle relâcha la femme devenue homme, et chercha le Chapelier du regard, tout en déclarant tout de même « On ne peut pas prendre le thé sans lui ? Je n'ai aucune envie de voir un Chapelier devenu plus fou que la moyenne des fous. Et ne me répond pas qu'il est fou comme il faut, je ne te croirai pas, Chess. » Et la voilà qui se mit à croiser ses bras sur sa poitrine, affichant une moue boudeuse. Non, elle ne voulait pas voir Jefferson. Pourquoi voudrait-elle voir une fausse énigme, un faux ami, qui faisait pleurer les Enfants et les Loirs, après tout ?
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Jefferson Hyde
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
Lorsque Paige avait imploré Jefferson de redevenir lui-même, le regard de ce dernier était resté incroyablement vide. Même son sourire avait disparu ; plus aucun expression ne trahissait son ressenti. Comment pouvait-il donc être si cruel avec sa chair et son sang, sa propre fille, son univers ? Le mystère restait entier... Tout du moins jusqu'au moment où il se prit un monumental crochet du droit de la part du grand type aux yeux perçants. Et en plein milieu de son discours en plus ! Non mais quel manque de reconnaissance ! Lui qui se démenait pour faire de cette aventure la plus grandiose de toute leur existence, et ils se plaignaient parce qu'il avait fait une blagounette de rien du tout à une petite fille ?! Qu'il était déçu... il se contenta de fixer le dénommé chat du Cheshire en silence, comme pour le fusiller silencieusement dans son esprit, avant de reprendre là où il en était resté. Parfois, il suffit d'un coup au crâne pour remettre ses idées en place. Mais là... ça ne fonctionnait pas. Le Chapelier se demandait surtout pourquoi il venait de se faire frapper par un parfait inconnu qui prétendait être un chat. Non mais une femme tant qu'on y est aussi ? Un chat du Cheshire, il n'y en avait qu'un, et c'était un chat volant rayé de bleu phosphorescent, de retour à Wonderland. Pas un grand type aux yeux bleus vêtu d'une toge romaine, et qui venait de tacher le beau costume immaculé de Jefferson de quelques taches de sang. Lorsqu'il finit son discours, chacun vaqua à ses occupations, tentant vainement de trouver ces fameuses pierres. Ils avaient donc compris son monologue ; étaient-ils très intelligents, ou aussi fous que lui ? Voilà la véritable énigme. Mais chacun d'entre eux lui rappelait quelqu'un. La petit blonde et ses yeux ensommeillés le faisait penser à son loir, et le chat qui prétendait venir du Cheshire devait venir du Yorkshire, le pauvre bougre ne savait même plus d'où il venait... et la blondeur de l'autre homme, qui semblait soit serein, soit sous l'effet d'une drogue de hippie, le faisait curieusement penser à la blondeur de sa petite Alice. La vraie Alice, celle qui était vraiment folle. Dans quel contexte ils s'étaient rencontrés déjà ?.. Seule la petite fille ne lui disait rien. Absolument rien. Tout en lui ressemblant presque trait pour trait. Ou alors il fallait qu'il change les miroirs de chez lui... Il devenait bigleux. Mais qu'est-ce qu'il pouvait avoir mal à la tête soudainement ! Installé sur un petit nuage qui avait pris la forme d'une chaise longue, allez savoir pourquoi, il observait ses convives d'un air amusé, tandis qu'un tambour raisonnait dans son crâne avec une cruauté sans nom. Une tasse de thé, voilà le remède idéal... Mais ici, impossible de s'en procurer. Ou alors l'un d'eux avait une tasse, de l'eau chaude et un sachet sur lui ? Autant demander, on ne sait jamais ! D'ailleurs, le soit-disant chat du Cheshire venait de s'approcher de lui...
« Jefferson, je ne vais pas revenir sur ton comportement mais, si on trouves pas tes pierres, il se passe quoi ? »
« Jefferson ? Curieux comme nom... Je m'appelle comme ça ? Depuis quand ? On m'appelle Mad Hatter. Il se frotta vivement l'arête du nez tant la douleur commençait à suinter. Il n'avait aucunement l'intention de répondre à la question du Cheshire, de toute façon... D'ailleurs je ne sais même pas ce qu'on fait ici. Il y a des voix dans ma tête qui me disent quoi faire... et quoi vous dire. Vous étiez où vous tous, avant la salle avec les portes sans passage et les miroirs passables ? Parce que moi j'en ai strictement aucune idée. Il adressa un sourire en coin au Cheshire, avant de se lever et sautiller de manière insouciante, bras derrière le dos. En avait-il vraiment aucune idée ou jouait-il avec les nerfs de l'inconnu ?.. Je n'ai que de vagues sensations en tête... Des arbres, un petit vent frais... et... une ligne ? Une ligne que personne a le droit de franchir... Drôle de ligne. Je franchis ce que je veux, quand je veux ! Enfin.... » Et à mesure qu'il parlait, il se sentait étrangement faible, comme s'il allait tomber dans les pommes. Ah non ! Pas les pommes ! Il préférait les poires... ou les pêches. C'était bon les pêches ! Aah...
Pris d'un élan de faiblesse, il faillit s'écrouler sur le sol, lorsqu'il redevint soudainement stoïque. Son regard trahissait sans prévenir une intense frayeur, et il saisit Alexander au collet avec une force qui frôlait la violence. « Protège Grace quoi qu'il t'en coûte, et ne me fais pas confiance ! » Puis, il poussa le Cheshire en ailleurs, retomba sur la chaise longue et plaqua sa paume contre son front. Il resta parfaitement immobile dans cette position, pendant plus de temps qu'il ne l'aurait pensé, car entretemps, Cheshire avait fichu le camp, et certains avaient fini par retrouver une pierre. Ce n'est que lorsqu'on lui fit remarquer qu'il était l'heure du thé qu'il releva la tête, toute douleur absente, son sourire à la fois amusé et impénétrable gravé sur son visage.
« Du thé ? Où ça du thé ? Donnez moi du thé... J'ai besoin de thé ! Et de chapeaux ! Il est où mon chapeau ! Ah il est là... C'est mignon avec les petites ailes vous trouvez pas ? Aah des chats... et un shah ? On est beaucoup de chat par ici... et une souris ! Enfin deux... Tu étais une souris toi petite fille ? J'ai l'impression que tout le monde a changé d'apparence par ici... Même moi. J'avais les cheveux explosés avant... Mais ça allait tellement bien avec les chapeaux ! Chapeaux ! Chapeauté ! Le Chat est potté ! Un chat avec des bottes, ça fait longtemps que j'en ai pas vu... Je n'en ai même jamais vu je crois. À Wonderland, les chats volent, ils n'ont pas de bottes. Les loirs dorment et les lièvres lancent des cueillères à l'heure du thé. Ah ! Ce que j'ai envie de revenir sur cette terrasse ! Je terrasse-rai quiconque essayerait de m'en empêcher. Mais ici, c'est pas quelqu'un, c'est quelque chose. Donnez-moi les pierres, je vais vous guider. Un grand merci, chats, shah et autres ça ! Voilà la porte ! Oh étrange, elle réagit à ma présence... à croire que je suis le maître des passages. Mais pas des chats, non les chats, ils t'aiment toi, le chat... Sauf celui qui t'a griffé. Je te rassure, certaines portes aiment bien me griffer aussi. Quoiqu'il en soit ! Allons-y ! »
Et sur ces belles paroles, il posa les trois pierres sur les petits réceptacles présents sur la porte, qui s'ouvrit aussitôt, et révéla un miroir. Décidément, ce n'était plus une question de porte, mais une question de reflet... Si les portes aimaient tant Jeff et avaient tendance à être des miroirs, est-ce que cela faisait de lui quelqu'un de narcissique ? Une question pour plus tard, quand il aurait réglé celle du corbeau et du bureau... Pourquoi ils se ressemblent déjà ? Voilà ce qu'il se demandait lorsqu'il se jeta dans le miroir sans même prendre la peine d'inviter les quatre énergumènes en toge romaine de le suivre...
**
Quel contraste formidable ! Atterissant au sommet d'un mât, au coeur même d'une tempête qui faisait rage, Jefferson n'eut que le temps de se rattraper au poteau géant pour ne pas se voir précipité dans l'océan. Un bateau à l'équipage incertain contre un autre, et ses quatre compères qui retombaient les uns après les autres sur le pont du navire, tous vêtus cette fois à la mode des pirates. Formidable ! Les choses allaient bouger, on sortait la tête des nuages, bienvenue dans la réalité ! Lui-même arborait un équipement typique, son costume blanc laissant place à des lanières et des tissus à n'en plus finir ! Et son chapeau ! Quelle merveille ! Un tricorne bordé de filaments dorés... Se mettant en équilibre sur le mât, surplombant majestueusement son public, il allait commencer à déclâmer l'énigme du jour lorsqu'une épée sortie de nulle part transperça son chapeau et se planta dans le mât juste derrière lui...
« Eh, mais ça va pas ! Espèce de folle ! Si c'est comme ça, débrouillez-vous, moi je reste ici ! »
Et sur ce, il s'assit sur le mât, se retenant solidement pour ne pas tomber, arborant une mine boudeuse qui ne collait pas du tout à la situation...
Emma Swan*
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| Avatar : Jennifer Morrison
| Conte : Once upon a time | Dans le monde des contes, je suis : : la fille de Blanche et Charmant
Et les revoilà encore en pleine bataille contre un autre navire,c'était toujours pareille sur les océans et entre pirates ,il fallait toujours qu'il y en ait un qui tente de détruire l'autre ,en même temps ils étaient des pirates donc il ne pouvait pas faire grand chose d'autre ,même si j'avais parfois envie qu'une journée se passe tranquillement sans qu'on se fasse détruire la coque et qu'on finisse par allez dire bonjour a Poséidon au fin fond de l'océan ou alors finir dans l'équipage pourri de Davy Jones .Personnellement je n'avais pas vraiment envie mais si tel était mon destin et bien je préférais encore allez dire bonjour a Poséidon que finir a moitié coquillage sur le Hollandais Volant.
J'était en train de nous faire partir vers la gauche,le vent être de notre côté aujourd'hui apparemment quand soudain cinq personne apparurent sur mon bateau ,comme si ils étaient la bienvenue,je m'avançais vers eux,mes bottes a talon claquant sur le bois du pont,j'avais beau être une pirate sa ne m’empêchait pas de porter des talons ,c'était la seul pointe féminine dans ma tenue enfin avec mes yeux cerclés de noir,je portait un pantalon de cuir noir,une chemise blanche avec des manches longues,j'avais les épaules nue,un corset noir au file d'or me remontait la poitrine et j'avais une veste sans manche noir,bien sur comme tout pirate ,j'avais un ceinturon,avec une épée et un pistolet et au sommet de mon crane se trouvait un tricorne avec une seul plume.
En parlant de mon épée ,je la retirais bien vite pour la prendre en main,visait le mat et la lançais,d'un geste sec la lame alla se planter dans le chapeau du type qui se trouvais sur mon mat comme si c'était son propre bateau,il se prenait pour qui celui la ? Je lui jetait un regard noir .
"Désoler chéri mais les singes sur mon mat je les embroches,tu m’abîme mon bateau, tu devient eunuque,se qui serait fort dommage avec une tête pareille."
Je lèva les yeux au ciel quand le type se mis a bouder comme un gamin puis reporta mon attention sur les quatre autres personne qui était encore sur mon pont,je les dévisageais tour a tour,je ne les connaissait pas mais peut être qu'ils pourraient m'aider.Mon regard s'attarda sur la petite fille du groupe et je lui savait sourit
"J'espère pour toi que tu a le pied marin ...j'espère aussi pour le reste d'entre vous,car je vais avoir besoin de votre aide pour cette bataille...mais d'abord suivez moi."
Je n'attendis pas une protestation de leur part et m’avançais vers les escaliers qui menait a la cale ou se trouvais les canons,je marchais droit,depuis le temps que je suis sur un bateau et que je navigue,la gravité n'a plus de secret pour moi.Je m'arrêtais devant les canons et les désignais du doigts tout en poussant le reste de l'équipage de mon chemin avec ma main,leur gueulant de laisser la place aux autres.
"Je suis le Capitaine Swan et voici mes canon...comme vous pouvez le constater nous somme en pleine bataille contre un bateau ennemie et je suis en manque de gens pour gérer les canons ,vous êtes plusieurs sa devrait allez ,les hommes peuvent mettre les boulets dans les canons ,les femmes peuvent allumer la mèche ...vous faite comme vous voulez mais il a tout prit qu'on détruise se bateau sinon nous finiront par allez dire bonjour plutôt que prévue a Poséidon ...ou comme marin sur le Hollandais volant ...et croyez moi finir en mi humain ,mi coquillage ou poisson ...c'est bien pire que la mort."
Je les avait regarder tour a tour ,je n'avais pas prononcer un seul mot et j'avais juste tourner les talons pour retourner sur le pont,j'en avait profiter pour lever les yeux vers le type qui se prenait pour un singe et lui avait crier.
"Descend de la sinon je te tire une balle entre les deux yeux et ramène moi mon épée."
Je me plaçais derrière mon gouvernail....la bataille allais enfin pouvoir commencer.
Enfin, on avait trouver les trois pierres, j'étais trop contente, mais qu'est ce que mon père avait encore prévu, d'un coup avant de partir à travers un autre porte. il empoigna le col de l'homme chat en lui disant :
"« Protège Grace quoi qu'il t'en coûte, et ne me fais pas confiance ! » Je le regarde bouche bée, il avait dis mon nom, mais pourquoi avait-il ce comportement, car certes mon papa est un monsieur fou de chapeau, de thé mais sans ces choses là, il était un clown sans ces chaussures euh ça veux rien dire mais bon c'est comme ça.
Après avoir traverser la seconde porte, on atterri sur un bateau de pirate, youpi enfin quelque chose que j'aimais jouer enfin à battre le marin d'eau douce à Storybrook sur son bateau. J'avais enfin une tenu potable qui me plaisais beaucoup : un chemisier noir et rouge, un jean noir un peu troué, des bottines noire trop classe et un chapeau oui un chapeau. J'ai aussi une épée de pirate mais c'est juste trop génial mouahahaha j'ai une épée, et oui je suis une fille heureuse mais intérieurement effrayée.. Mwan un chapinou tout beau, bah oui sans chapeau je ne suis qu'une fillette mais que serait-ce un corbeau avec un bureau?? enfin pourquoi un corbeau ressemble t'il a un bureau. Une question à élucider mais pour le moment qui était la femme qui venait vers nous, elle me disait vaguement autre chose.
Mon père se prit pour une mouette à s’accrocher au mat, j'espère qu'il va pas se faire mal, maladroit comme il est.
Le capitaine le dévisagea se demandant pourquoi il faisait ça puis tourna le regard vers nous, elle posa son regard sur moi et me lança :
"J'espère pour toi que tu a le pied marin ...j'espère aussi pour le reste d'entre vous,car je vais avoir besoin de votre aide pour cette bataille...mais d'abord suivez moi."
Nous la suivons et nous désigna des canons, mon dieu je vais utilisée de vrai canon mais c'est top en même temps dangereux mais tanpis je suis une pirate maintenant oh oui mille sabord!!
Je me dirigea vers un, Chess était à mes côtés pour m'aider à charger le boulet, je pris une allumette, la craqua comme mon père m'avait appris puis alluma la mèche, mais manqua la cible..
L’ennemie tira, malheureusement nous atteint.. Faut pas se décourager, je lança un regard à mon père quand j'entendis la femme dire :
"Descend de la sinon je te tire une balle entre les deux yeux et ramène moi mon épée."
Je me dirigea vers elle en courant en essayant d'éviter l'équipage : "Non ne tirez pas sur mon papa, il est malade enfin il est pas dans son état normal.'
Je la regarderai sérieusement mais avec une peur dans les yeux.
Ha les chats! Toujours à se mêler de ce qu'ils ne les regardaient pas. Shéhérazade et Dustan, cela ne regardait qu'eux. Non mais! Et quand bien même elle aurait parler d'eux, l'histoire était close, enfin, plus durement pour la princesse, mais Dustan était loin d'en être ressorti indemne également. Il se sentait coupable et cette culpabilité ne s'en irait probablement jamais. Jefferson refit surface, pas sa mémoire, enfin si, il eut une once de lucidité et retomba. Étrange, fou. Wonderland était un pays fou, et la folie était virale apparemment. Ha douce folie, quand tu nous tiens. Et puis le bouffon vert redevint un objet du décor une fois le miroir traverser. Miroir mon beau miroir, qui est le plus fou? L'homme qui rit ou celui qui pleure? Le Shah ou le chat? Bref, tout ceci n'allait que de surprise en surprise. Un bateau, des pirates, une capitaine Swan, tu n'es pas, de notre galaxie, mais du fond de la nuit! Un peu de sérieux tout de même! Du sérieux, Ha la bonne blague, y a-t-il quelqu'un de sérieux ici? Ho peut être la capitaine blonde, ou pas. Dustan suivit le capitaine sûr, le pont. Bateau sur l'eau, la rivière, la rivière... Ha! Mille milliards de mille sabords, en joue... FEUUUUU et en plein dans les mille damoiseaux. --Bien. Dustan se pencha vers l'enfant. On pouvait sentir le bateau qui tanguais. Étrangement, le Shah trouvait cette sensation très agréable, comme si il avait été un marin dans une autre vie. Il aurait bien pris la place de Sinbad dans ses aventures. -La prochaine fois sera la bonne p'tite mousse.
La pauvre enfant, elle allait finir par se décourager a force de rater ses tentatives.
Un instant et Chess pensa que Jeff était de retour parmi les vivants. Une demi seconde et elle entreprecut le réel regard de son ami et non celui de cette marionnette. Tout comme les mots qu'il venait de lui dire, sortant droit de son cœur. Elle n'eut pas le temps de lui répliquer qu'elle l'a protégerait toujours, qu'il plaça les pierres dans le miroir. Soupirant, elle se laissa entraîner de l'autre coté alors qu'elle avait reprit les mains de Paige et d'Absinthe. Un instant de flottement, et les trois femmes, enfin deux pour le moment atterrirent sur un bateau, alors que Chess sentit des gouttes d'eau salé sur sa peau. Non non non, ce n'était pas possible, tout mais pas ça. Sentant la panique monter, le chat voulut grimper sur le mat du bateau, se mettant le plus loin possible de l'eau, mais elle n'arrivait plus à voler. Il manquait plus que ça, annihilation de ses pouvoirs. Génial, elle pensa alors qu'après cette expédition, si un jour elle prendrait fin, qu'elle arrêterait réellement de snifer la colle. Voila où ça l'avait mener.
Le seul truc de potable sur ce bateau, était sa tenue, que Chess n'eut pas le temps de contempler car une voix de femme résonna dans ses oreilles. Levant la tête, elle essaya de cacher sa surprise. Que faisait le shérif Swan sur ce bateau ? Grattant sa tête, elle réfléchit alors qu'ils étaient sans doute tombé dans un monde parallèle, où le shérif était devenu un capitaine. Après tout, on pouvait rapprocher la fonction sur certain point. « Alors là il est hors de question que je finisse dans cette eau. Et d'abord, les poissons je les mange, à une époque j'étais un chat. » Mettant ses bras autour de sa poitrine en signe de mécontentement, Chess écouta la fin du discours. « Si y a une bataille, je préfère le corps à corps. » Mettant ses mains devant la femme, Chess activa ses griffes à la Wolverine, au moins il lui restait toujours ça. Son sourire s'étira, beaucoup moins grand qu'avant, mais tout de même.
Cependant, le combat était en train de reprendre, et un boulet de canon traversa une des voiles, la déchirant et faisant tanguer le bateau au passage. Chess eut un haut le cœur, mettant la main sur sa bouche pour retenir une sorte de hoquet. Malheureusement, elle positionna mal le canon que Paige alluma, et le boulet alla se perdre dans l'eau. Génial, réellement génial. « Allez y embrochez le, pour l'instant il va nous servir à rien et peut être que comme ça, il retrouvera sa réelle mémoire. » Se retournant vers les canons, elle remarqua que Dustan venait de toucher le bateau ennemi. Se penchant vers le loir elle lui murmura alors à l'oreille.
« Jeff à eu une minute de répis, dans les nuages, tu as du l'entendre. C'est à toi de surveiller Paige dans ce monde ci, nous ne jouons pas aux pirates, nous jouons pour sauver notre peau. Je vais tout faire pour que vous n'ayez pas le fardeau de la mort à porter. » Cela ne dérangeait nullement le chat de faire des morts, c'était la loi de la nature. Par contre, Paige était trop jeune pour connaître ça, et Abs' trop innocente. Chess ne voulait pas que la candeur des deux jeunes femmes disparaissent à cause de ça. Entendant Dustan crier victoire, elle renifla dédaigneusement. Se plaçant à coté de lui, lui écrasant le pied au passage en lui offrant son plus grand sourire et comme une grande fille qu'elle n'était plus, fit la manœuvre toute seule.
« Ce n'est pas parce que j'ai mal au cœur que j'ai des scrupules. » Ce n'était pas sa bataille, certes, mais il fallait aider, manger où se faire manger, tel était sa devise. Ici c'était plus, de ne pas couler dans cette eau froide et glacée. Ramonant bien le canon avec la tige en fer, elle plaça enfin le boulet. Allumant la mèche, elle mina le décompte et au bout de trois, une explosion se fit, et en plein dans le mille. « Voila comment on fait. » En plein dans un autre canon. Chess essaya de sourire même si le tangage du bateau l'a rendait de plus en plus malade. Tiens, Jefferson était sur le pont. « Je te promets que si on en sort indemne, je me vengerais Chapelier. Mettre un chat sur un bateau, c'est cruel. Crois moi, je ne l'oublierais pas. »