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 Evénement #8 : Le Monde selon Jefferson [Fe]

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Evénement #8 : Le Monde selon Jefferson [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2014-09-28, 15:12

Le monde selon Jefferson
Jefferson & Les Autres Evénement #8 : Le Monde selon Jefferson [Fe] - Page 4 1617451880
Jefferson allait mourir. Absinthe le décida à l'instant même où leur vie – surtout la vie de ses amis – furent mises en danger par un... un Kraken ? Le Loir était gentil, mais il ne fallait pas jouer avec la vie des gens qu'elle aimait. Et le Chapelier jouait précisément avec ces vies, en les trimballant de dangers en dangers. Son regard se porta sur Paige, qui s'accrochait au Capitaine. Quant à elle, même si elle l'avait voulu, elle n'aurait pas pu se décrocher de Chess. D'une part, le Chat s'accrochait à elle comme si sa vie en dépendait. D'une autre part, elle-même avait les doigts tellement crispés sur le tissu du costume du Chat et elle était tellement serrée contre lui, que ça lui aurait demandé un effort beaucoup trop grand pour se détacher. Les yeux fermés, elle se resserra encore un peu plus – comme si c'était possible – contre son amie. Autant parce qu'elle avait peur, que parce qu'elle voulait soutenir la Reine du Cheshire. C'était bien connu ; les chats n'aimaient pas l'eau... Et les Loirs préféraient le thé ! Peu importe. Ils touchèrent enfin Terre et Absinthe fusilla littéralement le Capitaine du regard, prise de vitesse par le Chat en ce qui concernait la réponse à la question posée. Elle préféra se taire, le visage fermé. Elle voulait rentrer, elle en avait assez ! Une chasse au trésor, voilà ce que le Capitaine leur proposait. Absinthe croisa les bras sur sa poitrine gardant le silence, comptant silencieusement les gouttes d'eau qui s'échappaient des ses cheveux pour aller s'écraser sur le sol. Elle regarda Dustan et Chess s'occuper de Paige qui, visiblement, s'était fait mal, avec une pointe d'inquiétude dans le regard... Et une bouffée de colère s'empara d'elle à nouveau. Comment Jefferson pouvait-il simplement n'en avoir rien à faire de voir sa fille dans cet état ?! Comment osait-il ?! Même si la logique manquait cruellement à Wonderland, les sentiments étaient bien présents, eux. Comment pouvait-il ne rien ressentir en mettant ses amis en danger ?!

Pendant un moment, elle garda le silence. Elle ne trouvait rien à dire, elle suivait, essayant tout de même de garder un œil sur la carte pour savoir où ils allaient. La marche ne la calmait pas ; elle était toujours autant en colère, peut-être même un peu plus à chaque fois qu'elle regardait le Chapelier... Et puis, elle fut incapable de se retenir « C'est ridicule ! » s'exclama-t-elle, avant d'attraper le Chapelier par la manche pour qu'il lui fasse face et lui mettre une énorme gifle ; « Explique-toi, maintenant ! On a tous besoin que tu t'expliques ! Pourquoi tu ne réagis pas ? Pourquoi tu te fiches totalement que ta fille soit blessée ? Regarde-la ! Tu lui fais du mal !!! Pourquoi tu n'es pas toi-même ? POURQUOI ? Fais-nous rentrer, maintenant. Tu as fait assez de dégâts comme ça. On a tous compris qu'il n'y avait que ta petite personne et ton propre amusement qui comptait, c'est bon ! » Elle le fixa quelques secondes, avant de perdre patience et de se faire violence pour s'empêcher de lui mettre une seconde gifle en allant attraper la carte. « Tu auras des comptes à rendre à tout le monde, Chapelier. Tu n'aurais jamais dû faire ce que tu as fait. La folie et l'égoïsme n'excusent pas tout. » Tremblante de colère, elle avança un peu plus vite que le reste du groupe après avoir regarder la carte, faisant les deux kilomètres supplémentaires en direction du trésor sans adresser un mot ou un regard à qui que ce soit.


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Evénement #8 : Le Monde selon Jefferson [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2014-09-28, 15:57

Le monde selon Jefferson

Un kraken !
Mais c'était génial ! Sincèrement, Jefferson ne s'était jamais autant amusé, et arrivé à la moitié du mât, il s'y agrippa de toutes ses forces tout en accompagnant les événements d'un rire sinistre qui dénotait de sa folie qui l'emmenait toujours plus en profondeur. Lorsque tout cessa de bouger et que le bateau parvint tant bien que mal sur une plage déserte, il s'assura malgré lui que la petite fille était bien arrivée, sans tomber à l'eau entre deux. Quelque chose lui disait que si elle était tombée à l'eau, il aurait plongé pour l'en sortir, sans savoir pourquoi.
Quoi qu'il en fut, jamais il ne s'était attendu à de tels rebondissements, depuis cette pièce circulaire pleine de portes qu'il connaissait par coeur. Jamais il n'aurait pensé que ce miroir, ce passage, s'ouvrir, l'emmènerait dans les airs, puis dans les mers. Il ne savait même pas qu'il fallait chercher des cailloux à la base... Un peu comme si son inconscient lui avait murmuré les absurdités qu'il avait monologué afin de mettre ces gens étranges sur la piste.
Comment avaient-ils compris, d'ailleurs ? Il y avait bien le grand aux airs de félin qui se disait être le chat du Cheshire, mais s'il était vraiment cet animal intemporel rayé de bleu, comment pouvait-il avoir l'apparence d'un homme ? En plus, le chat qu'il connaissait passait son temps à prétendre qu'il était une femelle... Tu parles ! Voilà qui prouvait le contraire, lui qui se prétendait la même personne !
Et puis, la jeune blonde si chétive et ensommeillée, on aurait dit une souris... Ou non. Un loir. Ce bon vieux loir qui partageait le thé avec lui il y a si longtemps à Wonderland. Il n'y était pas retourné depuis combien de temps d'ailleurs... Il n'en savait fichtrement rien, seul le Lapin Blanc avait une quelconque conscience du temps qui passait à Wonderland. Quelle perte de temps. Et c'était le cas de le dire.
Seul le grand blond ne lui disait rien, à vrai dire. Il était confus ; autant il se délectait de la torture qu'éprouvaient ses compagnons de route, autant un petit pincement au coeur lui tenaillait les tripes, sans avoir l'impression que cette douleur provenait de lui... mais de quelqu'un d'autre. Un peu comme si quelqu'un était en train de lui pincer le coeur pour qu'il lâche prise.
Mais c'était hors de question !
Mieux valait s'informer, dans les circonstances. Précipité du haut du mât, il s'était retrouvé éjecté directement sur la plage, contrairement aux autres, qui étaient aidé du capitaine pour rejoindre le sable fin à l'aide d'une corde. Un peu sonné, Jefferson se releva maladroitement, bien qu'heureusement pour lui son chapeau avait amorti le choc, épargnant sa tête de douleurs supplémentaires. Déjà que le crochet du droit de l'homme aux airs de félin suintait encore sur sa joue, il n'avait pas envie de faire une commotion...
La meilleure chose à faire était de ne pas s'approcher des autres. Il sentait les envies de meurtre de deux d'entre eux, pendant que la petite fille tremblait de peur et que le grand blond était en train de devenir fou. Voilà vers qui il fallait aller ; entre fous, on se comprend...

« Comment êtes-vous arrivé dans la salle circulaire ? demanda Jefferson, tandis que le dénommé Dustan consultait la carte confiée par la charmante capitaine. Je ne m'en souviens pas. Je n'ai que le souvenir d'y être resté pendant très longtemps, dans le noir. Mais comment j'y suis parvenu, j'aimerais le comprendre... Je ne me souviens que d'arbres, et d'une ligne que personne n'a le droit de franchir. Tu as une explication ? » Car au final, Jefferson n'était pas plus au courant que les autres de ce qui se passait. Il était si confus par les événements qu'il saisit son chapeau et commença une longue tirade censée lui apporter la réponse au sens de la vie. Et si le chapeau lui donnait la réponse ?

Quand Dustan, lui répondit, tout le monde se mit en route, la petite fille prenant la carte dans l'espoir de se rendre utile. Elle était mignonne... Si mignonne qu'il ne put s'empêcher un sourire attendri. Et lorsqu'au bout de quelques kilomètres de marche, le grand blond la saisit pour la porter à cause de sa blessure, il eut l'impression de se prendre une gifle, de la part de la jalousie.
Père ? Je suis père ?
Le vrai Jefferson était-il en train de revenir ? Allait-il enfin rendre conscience des évènements ? Et se mettre à genoux pour supplier leur pardon ?

« C'est ridicule ! »

La gifle suffit pour lui remettre les idées en place. Déjà que son cerveau cognait contre son crâne, s'en prendre une de la sorte avait suffit à faire régresser le moindre doute à l'intérieur de lui.

« Explique-toi, maintenant ! On a tous besoin que tu t'expliques ! Pourquoi tu ne réagis pas ? Pourquoi tu te fiches totalement que ta fille soit blessée ? Regarde-la ! Tu lui fais du mal !!! Pourquoi tu n'es pas toi-même ? POURQUOI ? Fais-nous rentrer, maintenant. Tu as fait assez de dégâts comme ça. On a tous compris qu'il n'y avait que ta petite personne et ton propre amusement qui comptait, c'est bon ! Tu auras des comptes à rendre à tout le monde, Chapelier. Tu n'aurais jamais dû faire ce que tu as fait. La folie et l'égoïsme n'excusent pas tout. »

Si elle n'avait pas été aussi chétive, il aurait volontiers attrapé la petite blonde à la gorge et plaquée contre un arbre pour lui dire sa façon de penser. Alors il se contenta de serrer les poings, se camper fermement en face d'elle, et lancer en sifflant entre ses dents :

« Je décline toute responsabilité en cas d'incidents. Fallait pas sauter dans le chapeau si tu voulais pas finir ici. Moi, je me contente de franchir les passages que je trouve, et je profite des mondes que je traverse. Tu me fais penser au Loir, une vieille amie d'il y a longtemps ; mais si tu étais vraiment elle, tu saurais de quoi je parle. Pareil pour le type qui se fait passer pour le Cheshire. Je n'ai de compte à rendre à personne, car rien de ce qui arrive n'est provoqué par ma volonté. Je n'ai rien fait. Je ne suis qu'un voyageur. »

Alors Jefferson tourna les talons et s'enfonça rapidement dans les sous-bois, disparaissant de leurs sens sans laisser de traces...


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________________________________________ 2014-09-28, 21:53





« Le monde selon Jefferson »




Après avoir reculé et avancé sur l'ile, il nous restait à faire 7 km à traverser, et ma cheville qui me fait souffrir... j'ai l'impression d'être un fardeau pour eux, vu que j'avais mal..
Chess et tatie Abs étaient enervé du comportement de mon père, je pouvais les comprendre.. ce qu'il a dit à abs après la gifle qu'elle lui a mit :

"Je décline toute responsabilité en cas d'incidents. Fallait pas sauter dans le chapeau si tu voulais pas finir ici. Moi, je me contente de franchir les passages que je trouve, et je profite des mondes que je traverse. Tu me fais penser au Loir, une vieille amie d'il y a longtemps ; mais si tu étais vraiment elle, tu saurais de quoi je parle. Pareil pour le type qui se fait passer pour le Cheshire. Je n'ai de compte à rendre à personne, car rien de ce qui arrive n'est provoqué par ma volonté. Je n'ai rien fait. Je ne suis qu'un voyageur. "

Non mais il est sérieux.. il est partit en s'enfonçant dans la forêt, ou va til??? Non papa où part tu encore... j'étais dans les bras de Dustan, je pose ma tête sur son épaule épaule, et essaye d'oublier la douleur enfin deux douleurs, déjà ma cheville qui me lançait et la deuxième mon père qui me reniait depuis que nous sommes dans ces mondes aussi bizarres.
S'il avait pas envie de me retrouver pourquoi l'a t'il fait pendant que nous étions sous la malédiction, peut être avait t'il honte d'avoir une fille où peut être... Non trop de question qui se bouscule dans ma tête.
Chess vit que je me faisais toute silencieuse alors que normalement je suis une une jeune fille bavarde fière de mon père, elle enfin il s'approcha de moi pour me rassurer et me proposer de les diriger sur l'île.

'Non.. je veux pas vous perdre encore.. j'ai l'impression d'être un boulet... j'ai ma cheville qui me fait hyper mal et un père qui me reconnait pas...."

L'homme qui me portait essayait de me rassurer même chess et absinthe le fit.. Bon d'accord je veux bien essayer.. L'homme chat me montra la carte, la regardant je désigne une direction, on avança de deux kilomètres.

Sur le chemin, je regarde Chess et tatie Abs et leur demanda.

"Croyez vous que mon papa va retrouver la mémoire et se souvenir de moi..."


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________________________________________ 2014-09-29, 13:17


Il y avait des jours comme ça, où on se dit qu'il vaudrait mieux rester tranquillement au lit. Aujourd'hui était-ce jour, pas le frabieux, mais celui où il aurait mieux fait de rester couché. Il avait une multitude de raison à ça. En premier, il y avait eu ce déguisement ridicule dans les nuages, un chat voulait sa peau, il avait failli finir de couler et dévorer par un kraken, et ils s'étaient retrouvé sur une Île au trésor. Et tout ceci, à cause d'une explosion dans la maison de Jefferson. Ce mec devait arrêter la colle à chapeau, il ne se souvenait même plus de sa fille. En parlant d'elle, la pauvre était complètement démoralisée. Dustan connaissait cette sensation, la femme qui l'avait abandonné bébé, Elle savait qui il était, mais elle avait toujours nié sa maternité. Là, le chapelier n'était visiblement pas dans son état naturel. Aux dires des autres, mais était-ce seulement le même? Ou une copie sans souvenir, une marionnette.

-Si ton père ne se souvient pas, c'est peut-être parce qu'il n'est pas réellement ton père, je veux dire, s'il était dans son état normal, il t'aurait reconnu, au fond de lui, il l'aurait su, parce que c'est quelque chose qu'on ne peut pas oublier. Tout va rentrer dans l'ordre, on trouvera le moyen d'arranger tout ça. N'est-ce pas le chat.

Dustan se voulait rassurant. Il n'était pas encore aussi fou que les autres, son esprit revenait parfois à la lucidité, pour repartir de plus belle.

Chess proposa de le relayer pour porter Paige, il laissa la petite au chat après plusieurs kilomètres. Il eut un soupiré de soulagement lorsqu'il vit le trésor, niché dans le creux des racines d'un arbre. Sauver! Il pensa un peu trop rapidement. Un jaguar apparut devant eux. Dustan esquissa un sourire tendu, il était en tête de file, l'animal ne les avait pas encore vu, il fit marche arrière jusqu'aux autres abordant un sourire crispé.

-Absinthe...peux-tu rester là et surveiller Paige deux ou trois minutes? Chess...tu peux venir s'il te plaît? J'ai...besoin de toi.

Du pays des nuages, Dustan avait retenu qu'Absinthe avait une sainte horreur des chats, et un jaguar...était comme un énorme chat. Avec sa cheville, Paige aurait été en danger. Quant à Jefferson...n'en parlons pas, il n'était plus là. Il n'y avait plus que Dustan et Chess, quelle ironie.
Dustan n'aurait vraiment pas dû ce lever aujourd'hui.







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________________________________________ 2014-09-29, 19:53




Jeff & Les gens

«La drogue, c'est vraiment mal»


On souffle, on se détends, on ne dit rien, on ne commet pas de meurtre, on fait du yoga, on respire fort et surtout on détourne le regard de cet homme qui se faisait soit disant passé pour le chapelier et qui renier totalement leurs origines. Bien sur que le loir, et elle même connaissait la folie intrinsèque à leur ami, mais là, c'était bien au delà de tout. A l'époque, ils avaient fait ce genre de chose, et c'était drôle. Mais ce qui faisait la différence était d'abord Abstinhe, car jamais Jeff' ne l'aurait sortit brutalement de sa théière mais surtout, il y avait Paige. Enfin Grâce, sa fille, la chaire de sa chaire, de son sang. Jamais oh grand jamais il ne lui aurait fait courir un risque aussi grand que celui ci et pire, il ne l'aurait pas renié de la sorte. Serrant les poings, faisant même blanchir ses jointures, Chess se retenait de lui sauter à la gorge. Elle était blessée, sincèrement blessée au fond de son cœur qu'un de ses plus vieils amis ne la reconnaissent pas. Certes, en plus, elle était un homme, mais quand même, il y avait certain truc, l'aura, le charisme, le regard qui ne trompait pas.

Soufflant, ils continuèrent leur chemin, alors que le chapelier avait décidé d'aller bouder dans son coin. Il ne pouvait pas tomber dans un ravin ou dans des sables mouvants ? Non ça pourrait être une bonne chose ? Et puis, ne disait on pas qu'un grand choc pouvait faire revenir les mémoires perdus ? Suivant le chemin à l'odorat, Chess ne savait même plus depuis combien de temps ils marchaient. Entendant la douce voix de la petite fille, elle se tourna vers Dustan tout en lui tendant les bras pour qu'elle le relaye pour Paige. Doucement, le transfert s'effectua, et Chess adressa un grand sourire à la petite fille. « Ne t'inquiètes pas, tout va aller bien. » Elle ne pouvait comprendre ce qu'elle pouvait ressentir à ce moment là. Etant un électron libre, et maintenant que la malédiction avait été levé, la mort de ses faux parents ne l'atteignaient plus comme avant. Alors ce que la fille du chapelier devait ressentir était compréhensible certes, mais pas vivable.

Le sport est bon pour la santé, certes mais pas dans des conditions comme ça. Mentalement, elle se félicita de son endurance, remerciant mine de rien les dieux et Shéhérazade pour sa condition physique. Si elle avait gardé son corps de femme, pas sur qu'elle aurait pu porter la petite fille de cette manière là. D'ailleurs, pendant tout le trajet, elle lui avait fredonné des airs du pays des merveilles, qu'elle ne connaissait pas, mais qui avait la faculté d'apaiser les esprits. C'est elle, qui lui annonça le trésor, droit devant, en tendant sa petite main. Génial, ils allaient pouvoir partir de ce monde ignoble. Que dit l'adage ? Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuer ? Effectivement, Chess renifla plusieurs fois, et son odorat lui indiqua qu'ils allaient avoir de la compagnie. Son pressentiment fut confirmé quand Dustan l'appela alors. Déposant Paige à coté d'Abstinhe, elle les regarda toutes les deux. « Surtout, même si vous entendez des bruits vous ne bougez pas tant que je ne vous l'ai pas dit. Si vous entendez courez, vous fuyez le plus loin possible, et le plus rapidement. »

Avant de rejoindre Dustan, Chess fit quelque chose d'étrange. Prenant du sable, elle se le frotta sur ses bras, avant d'en barbouiller le visage d'Absinthe, et ensuite les bras de Paige. Répétant ses mouvements plusieurs fois, elle se concentra presque que sur la jeune femme blonde. « Comme ça, vos odeurs seront mélangés aux miennes et si vous deviez fuir, nos invités surprises auront plus de mal à vous localiser. Après tout, on est un peu de la même famille, eux et moi. » Adressant un sourire désolé à Abs', elle se dépêcha d'aller au coté du Shah. Avançant précautionneusement, un immense jaguar bondit devant eux. Génial, il devait avoir prit des anabolisants. Avant même qu'elle est pu faire quoi que se soit, Dustan c'était élancé avec une sorte de bout de bois pour le faire fuir. Soufflant, Chess le rattrapa et s'interposa entre lui et l'animal sauvage, qui n'appréciait pas du tout ce comportement. « Non, tout ce que tu va gagner c'est qu'il va s'énerver encore plus. Ce n'est pas nous qu'il attaquera en premier, mais elles. Un loir et une enfant, proies faciles. Laisse moi faire, et trouves plutôt des pierres car si ça marches pas, ça sera toujours plus efficace que ça. »

Hochant la tête, elle se retourna tout en fermant les yeux. Même si elle était un humain, mâle, son âme était quand même celle d'un chat, un félin. Et la bête en face d'eux, était un cousin éloigné. Elle avait presque réussi à apprivoisé Bandy', elle pouvait le faire avec ça. C'était quand même moins impressionnant qu'un Bandersntach. Tendant sa main vers le jaguar, le grognement qu'elle entendit n'était pas bon signe. Téméraire, elle se rapproche de lui, doucement très doucement. « Bon je vais pas t'expliquer la situation mon vieux, mais là, on a besoin de ce trésor pour nous ramener chez nous. Si tu veux je te l'envoie par la poste ensuite mais sérieusement tu veux pas nous aider mec. ? » Un rugissement puissant se fit entendre et Chess recula quand même instinctivement. « Oh, mais quel idiote je fais. Tu es une madame. Mais moi aussi, on va bien s'entendre alors. » Et sans crier garde, l'homme qu'elle était devenu sauta sur la bête qui était prise au dépourvu et Chess l'a plaqua au sol tout en la grattant derrière les oreilles. « Sens moi, je suis comme toi, un félin, un chat. Et une femelle en tant normal. Je ne te demandes pas de me croire, mais juste de ressentir les choses. »

Fermant les yeux tout en continuant de flater l'échine de la bête, elle posa sa tête contre la sienne. Mentalement elle faisait le décompte de quand sa carotide allait être sectionner mais rien ne venait. Ouvrant les yeux, elle tomba nez à nez avec ceux jaunes du jaguar. Les siens s'illuminèrent et la connexion se fit. Se relevant, tout comme sa nouvelle amie, elle attendit le verdict. Puis quelque instant plus tard, elle recula, tout en gardant un œil méfiant. Chess pencha la tête et remarqua des bébés alors que la bête partit en courant, non sans un dernier rugissement. Se retournant vers les autres, Chess soupira de soulagement. « Certes, elle voulait nous tuer, mais c'était pour nourrir ses enfants, elle se fiche du trésor. Heureusement qu'entre félin on se comprend. »



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________________________________________ 2014-09-30, 16:48

Le monde selon Jefferson
Jefferson & Les Autres Evénement #8 : Le Monde selon Jefferson [Fe] - Page 4 1617451880
« Je décline toute responsabilité en cas d'incidents. Fallait pas sauter dans le chapeau si tu voulais pas finir ici. Moi, je me contente de franchir les passages que je trouve, et je profite des mondes que je traverse. Tu me fais penser au Loir, une vieille amie d'il y a longtemps ; mais si tu étais vraiment elle, tu saurais de quoi je parle. Pareil pour le type qui se fait passer pour le Cheshire. Je n'ai de compte à rendre à personne, car rien de ce qui arrive n'est provoqué par ma volonté. Je n'ai rien fait. Je ne suis qu'un voyageur. » Elle l'aurait bien giflé à nouveau, juste pour le plaisir. Juste pour la satisfaction de le voir s'en prendre encore une... Il sous-entendait qu'elle n'était pas le Loir ? Pire ! Comment osait-il dire qu'elle était une vieille amie, alors qu'il l'avait abandonnée ? Il partit et Absinthe lâcha un très spontané ; « Bon débarras ! Menteur, usurpateur ! Je te déteste ! » qui aurait pu s'étouffer dans sa gorge tant elle avait envie de pleurer. Mais l'heure n'était pas aux larmes, elle voulait rentrer chez elle et oublier tout de cette désastreuse aventure dont elle n'avait jamais voulu. Cependant, les airs du Pays du Merveilles que fredonna Chess à l'intention de Paige l'apaisèrent. Elle avait l'impression de retrouver un peu de son vrai « chez elle » et elle inscrivit dans un coin de sa tête de remercier comme il se devait le Chat, lorsque tout ceci serait terminé... Elle sourit à Paige, s'approchant pour lui faire un baiser sur le front. Elle n'avait pas les bons mots pour la rassurer, mais elle l'aurait voulu, tellement voulu. Cette petite fille comptait beaucoup pour Absinthe et la voir si triste lui brisait le cœur. Ils marchèrent, jusqu'à ce que Paige leur indique de sa petite main qu'ils avaient trouvé le trésor. Et le Loir fut tenté de sauter de joie... Au lieu de ça, elle se figea sur place. Elle le sentait avant de l'avoir vu, le jaguar. Instinct de survie primaire ; elle était un Loir, elle savait sentir lorsque des prédateurs se trouvaient à proximité...

Dustan lui demanda de s'occuper de Paige, mais Absinthe sentait la panique monter en elle. De plus en plus. Pour le moment, elle était figée, certes... Mais elle sentait la crise d'hystérie arriver. Il suffisait d'un mot, de n'importe quoi, pour qu'elle se mette à hurler en courant dans la direction opposé. « C'est... C'est... C'est... » Son visage se décomposa littéralement, et elle ouvrit la bouche, toute prête à crier, interrompue in extremis par le Cheshire qui lui barbouillait le visage de sable. Elle tremblait, maintenant. « Barbouille-moi le nez. Le nez. Le nez. Le nez.... Le nez... » Elle avait les larmes aux yeux, mais dès lors que le sable lui fut étalé sur le bout du nez, elle retrouva un semblant de calme. Ça ne valait pas la confiture, mais ça faisait l'affaire... Elle écouta très, très, très attentivement les paroles du Chat « Le laisse pas nous manger. Je veux pas être mangée... » gémit-elle, tout en frottant le sable sur son nez pour se donner du courage, avant d'attraper la main de Paige, se faisant violence pour ne pas la lui broyer. Et sans trop s'en rendre compte, elle était déjà en train de reculer. Elle entendit vaguement ce qui se passait, l'esprit brouillé par une panique qui recommençait à monter en elle et elle écrasa littéralement son doigt sur le bout de son nez, presque comme si elle avait en tête de faire entrer le sable qui s'y trouvait par chaque pore de sa peau en appuyant assez fort. Ne pas paniquer. Ne pas hurler. Ne pas paniquer. Ne pas hurler... Elle serra plus fort la main de Paige, sans même s'en rendre compte. Le jaguar rugit – Absinthe n'avait aucune idée de ce qui se passait – et elle lâcha un couinement en reculant, jusqu'à se prendre les pieds dans des branches et tomber. Instinct de survie oblige, elle entraina Paige avec elle, la serrant contre elle en se recroquevillant, comme si ce simple geste pouvait les mettre à l'abri. Elle ne s'en rendait pas compte, mais elle pleurait. Silencieusement. Il lui sembla qu'une éternité s'était écoulé avant que le jaguar ne parte... Et ce ne fut que lorsqu'elle fut sûre de ça qu'elle lâcha Paige pour se relever et sauter dans les bras du Chat. « C'est fini, hein ? C'est fini ? » Elle ne le lâcha que lorsqu'elle eut la confirmation que c'était bel et bien fini.

Elle soupira de soulagement, un vrai, gros, profond soupire qui se transforma en bâillement. Il était temps de prendre ce trésor et de quitter cet endroit ! Elle se précipita vers l'endroit où celui-ci se trouvait, pour commencer à gratter et à creuser à mains nues. C'était aussi une façon pour elle d'évacuer. Elle voulait ce fichu trésor, elle voulait quitter cette fichue île et ce fichu monde « Venez m'aider ! » lâcha-t-elle, sans s'arrêter pour autant. A genoux sur le sol, elle faisait preuve d'une détermination débordante pour récupérer ce trésor, c'était un fait !


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Evénement #8 : Le Monde selon Jefferson [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2014-10-01, 16:48

Le monde selon Jefferson

À quel moment il avait reçu des pelles déjà, Jefferson ? C'était une excellente question. Heureusement pour lui, personne n'avait eu l'idée d'en prendre une et de lui démolir le faciès avec. Une si belle gueule, comment pouvait-on lui balancer un coup de poing et le gifler après ?! Alors une pelle... il ne donnait pas chère de son visage.
Il avait quand même passé son temps à errer dans la forêt comme une âme perdue, sans se souvenir où il était passé ni comment il avait fait pour retrouver le reste du groupe. Peut-être avait-il fait une escale à la plage pour revoir cette charmante demoiselle blonde qui servait de capitaine... Ou alors l'avait-il croisée en train de courir comme une folle à travers les bois car, marins d'eau douce qu'ils étaient, personne dans le groupe n'avait pensé à embarquer des pelles avec eux.
Le mystère restait entier, le mystère restait absurde, mais après tout, le Chapelier n'était pas fou pour des prunes ou des oranges.
Campé dans la pénombre, à l'écart, il observait les « convives » se dépatouiller face à un jaguar. Un sentiment rassuré l'envahit malgré lui lorsque le grand blond confia la petite fille à la jeune blonde -c'était quoi le délire avec la blondeur ?-, et il fut heureux de voir le Cheshire -prétendument- en taper cinq avec le félin. Une mère qui protégeait ses enfants... Curieux. Il avait le sentiment, en voyant cela, qu'il manquait lui-même à un devoir du même genre. Papa ? Chapelier ? Jefferson ? Fou ? Voilà que son cerveau recommençait à partir en vrille...
Saisissant les... quatre pelles -il en laissa une dans les buissons, mais chut !-, il se dirigea vers le groupe, sûr de lui, torse bombé, fier comme un coq. Décidément, il était difficile d'atteindre son ego, car malgré deux coups et un aveu, il se sentait encore tout puissant.

« X marque l'emplacement. C'est le cas de le dire... » En effet, sur le sol, juste où le Loir -prétendument- avait commencé à creuser à mains nues, une grosse croix blanche de craie contrastait avec la sombre terre fraîchement retournée. À croire qu'on venait d'y déposer le trésor. C'était peut-être le cas... ou peut-être pas. « Bien ! Puisque nous en sommes au précieux trésor, commençons à creuser ! Un autre miroir nous attend... Ou une porte. Ou un coffre. La logique voudrait que ce soit un coffre, mais dans les circonstances, la logique est bannie du vocabulaire de tout le monde. Je déteste ce mot... Logique. Lo-gique. Loooooo-giiiiiiiique. Ça n'a strictement aucun sens, la logique. Pourquoi être logique dans un monde de fous ? À Wonderland, on se débrouillait très bien sans la logique. Le peu de logique qu'on avait là-bas nous permettait d'être immortel, quand même. Ou en tout cas, le temps n'a jamais existé. Il n'y avait que le Lapin Blanc pour se précipiter partout en hurlant qu'il est en retard... Avec toutes ses montres de poches, comment il faisait pour être en retard tout le temps ? » Trève de bavardages, Chapelier. « Bon, on a quatre pelles, on est cinq. » Avec un sourire à demi victorieux, il distribua les objets. Le Cheshire lui jeta un regard noir ; le blond semblait ne pas comprendre où il était, comme depuis le début de cette aventure ; le Loir imita le chat ; et la petite fille, lorsqu'il lui tendit la pelle...

« Grace... » Prit de convulsions, Jefferson gémit, s'empêchant avec violence de se rouler sur le sol. « Grace... » Il se battait avec lui-même pour la protéger. Il se battait avec lui-même pour empêcher les souvenirs de s'enfuir à nouveau. Il se battait avec lui-même pour ne pas se reprendre une baffe. Non mais sérieusement ça fait mal... « Grâce au ciel ! Je ne vais tout de même pas faire subir ce dur labeur à une petite fille. C'est moi qui utilisera cette pelle ! »

Effaçant la douleur de l'instant en un hochement de tête, Jefferson commença à creuser avec ardeur en prenant garde de ne pas emporter les doigts du Loir avec la terre.
Le temps passa, chacun se mit au travail, et enfin, on put déterrer un coffre, et non un miroir, ou une porte...

« Oh un coffre ! Pour une chasse au trésor, c'est presque trop prévisible. Enfin... » Et sans attendre l'avis des autres, Jefferson l'ouvrit, pour y découvrir une sorte de liquide qui reflétait parfaitement son visage à moitié enflé par les coups reçus. « Oh le vilain pas beau... Les miroirs, on en trouve décidément partout. Dans des salles circulaires, derrière les portes, et maintenant, dans les coffres ! Inutile de vous dire que si vous voulez sortir d'ici, il va falloir... plonger ! » Adressant un dernier sourire au Cheshire, qui semblait haïr l'eau de toutes ses tripes, il saisit son chapeau de pirate d'une main, et plongea sans hésiter, tête la première. Cette fois, il n'avait aucunement l'intention d'introduire la prochaine aventure à sa manière... Cette fois, il allait trouver un endroit où se cacher, ils n'avaient qu'à se débrouiller !


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________________________________________ 2014-10-01, 22:15





« Le monde selon Jefferson »




Après l'épisode du jaguar, nous avons trouvé l'emplacement du trésor caché, enfin je veux dire que devant nous était marqué sur le sol, une immense croix blanche comme chez les pirates, quoi que pour eux c'est rouge.
Mais bon passons, tatie abs se jetta au sol et commença à creuser le sable avec ses mains, quand mon... enfin le corps de mon père revint avec quatre pelles alors que nous étions cinq mais bon, il était comme fière de lui, de sa trouvaille.
Il fit un discours assez étrange comme d'habitude que j'ai pas écouter, je me suis assise, ma cheville me fait horriblement mal, je devais me reposer quelque instants.

Jefferson distribua les pelles à Dustan, Tatie abs et chess, quand il voulu me la donner, il était bizzare... il me fixait et de sa bouche sortit : 'Grace....'. Je fus surprise mais heureuse, il reste encore de l'espoir que quelque part dans son esprit que mon papa soit encore dans ce corps qui doit lui appartenir...
Il est comme prit de convulsions comme si son vrai lui voulait reprendre sa place... mais quand j'entendis :
"Grâce au ciel ! Je ne vais tout de même pas faire subir ce dur labeur à une petite fille. C'est moi qui utilisera cette pelle ! »
Une petite déception, mais j'ai vu dans les yeux de cet homme que mon père enfin son esprit était encore là et qui demandait qu'à reprendre sa place...

Une fois, le coffre hors du sable, Papa l'ouvrit et j’aperçois en m'approchant avec un peu de difficulté que le coffre contenait un liquide bleu comme un miroir enfin la même apparence que les autres mondes si je me rappelle bien.
L'homme au chapeau sourie et commença à dire:

« Oh le vilain pas beau... Les miroirs, on en trouve décidément partout. Dans des salles circulaires, derrière les portes, et maintenant, dans les coffres ! Inutile de vous dire que si vous voulez sortir d'ici, il va falloir... plonger ! »
Je regarde mon père en essayant de comprendre ce qu'il disait, puis après ses paroles, il plongea dans le coffre..

Je regarde Chess, les yeux à moitié fatigué, oui j'ai pas dormis depuis que nous somme ici, le temps est bizzare , je ne sais pas si nous avions avancé dans le temps où autre mais bon. Je fis un calin aux trois autres personnes qui m'accompagnaient dans ce périlleux voyage ou mon père nous avait expédier.
Puis je me dirige vers le coffre doucement sans trop forcer sur ma cheville, regarde l'intérieur puis me glissa à l'intérieur...
Deux minutes après, j’atterris avec douceur sur un rond de pelouse, quand j'ouvris les yeux, je vis des oeufs à perte de vu comme si on était dans une prairie avec des arbres un peu partout et des tâches vertes enfin de l'herbe, j'essaye de voir où mon père était mais personne..
Mon âme d'enfant curieuse pris le dessus sur ma douleur à la cheville et regarde l'oeuf , il en avait pleins surtout de deux sortes: des dorés et des argentés et avec des petits dessins dessus.
Les trois autres arrivèrent enfin, ils sont aussi surpris que moi par apport à l'endroit ou nous étions.
Je voulais voir de plus près le dessin sur l'oeuf, j'en pris un qui était doré dans mes mains en faisant attention de pas le laisser tomber, c'était le dessin d'un loir.
Mais qu'est ce qu'il lui arrive à cet oeuf, un loire était dans mes mains, je le remis sur la pelouse et revint doucement en boitillant vers l'homme chat , la femme blonde et l'homme en leur disant:
'Je crois avoir compris enfin, je sais pas si c'est vrai ce que nous devons récupérer des oeufs, mais certains comme l'argenté, se transforme en petit loire..."

J'espère retrouver ma maison bientôt...


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________________________________________ 2014-10-02, 22:11

Le monde selon Jefferson
Jefferson & Les Autres Evénement #8 : Le Monde selon Jefferson [Fe] - Page 4 1617451880
Des pelles ! Et le grand retour de Jefferson, qu'Absinthe se décida tout simplement à ignorer. Ni plus, ni moins. Même si elle ne pu s'empêcher de le fixer lorsqu'il sembla retrouver une bribe de mémoire... Elle récupéra la pelle, creusant la terre, et soupira de lassitude en voyant la surface réfléchissante d'un miroir au fond du coffre au trésor. Bien. Sur quoi allaient-ils tomber, encore ? Elle emboita le pas à Paige, plongeant dans le miroir en fermant les yeux. Lorsqu'elle les rouvrit, un immense sourire vint s'épanouir sur ses lèvres. Ce monde là était bien plus beau que celui-ci d'avant, avec des œufs, à perte de vue ! Elle ignorait totalement ce qu'ils devaient faire, mais lorsqu'elle se pencha sur un des petits œufs, elle eut l'agréable surprise de voir qu'un Loir y était dessiné. Elle éclata d'un grand rire joyeux, tout en regardant Paige. Et... Oh ! L'oeuf qu'elle avait pris entre ses doigts s'était changé en Loir et s'était sauvé ! De quoi amuser là le Loir de Wonderland, qui se mit à chantonner gaiement quelques petites comptines du Pays des Merveilles. Elle écouta la petite fille, hochant doucement la tête, tout en se penchant pour attraper un petit œuf argenté. Celui-ci ne se transforma pas, et elle le garda précieusement dans sa poche. « Les Loirs argentés ne se transforment pas. Soyez délicats avec les autres, s'il vous plait... Ils font partis de ma famille... » Voilà bien un monde qui lui convenait bien mieux ! Pas de boulets de canon, pas de jaguar, pas de chats... Juste des œufs et des Loirs... Peut-être allait-elle enfin pouvoir s'amuser et se détendre un peu. Voir même dormir dans un petit coin, discrètement. Après toutes ces aventures, le Loir se sentait somnolant, et lâcha un bâillement digne d'elle. Dans ce monde, elle se sentait... à l'abri.

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________________________________________ 2014-10-03, 22:50




Jeff & Les gens

«La drogue, c'est vraiment mal»


Une pelle peut être utile dans différentes circonstances .. et là Chess ne voulait pas l'utiliser dans son sens primaire. Son objetif aurait très bien pu correspondre à une situation post apocalyptique, dans un monde dévasté par une maladie inconnu transformant tous les individus en zombie. Oui, la pelle peut servir à tuer, décapiter, couper un membre et survie. Là, la première option ainsi que la deuxième se reflétait dans les yeux du chat, quand elle lança pour la énième fois depuis que le chapelier était revenu son regard archi noir. Et là, c'était pour une bonne raison. De l'eau, il y avait de l'eau dans ce coffre à la noix. Non, ce n'est pas comme si l'île entière était entouré d'eau .. Pourquoi ? Sérieusement Pourquoi ? Cette question tournait en boucle dans sa tête avec le « je veux l'étriper avec mes ongles après lui avoir hoté la tête à coup de pelle. » Parce qu'elle entendait son discours et elle voyait surtout ce sourire narguer qu'il avait sur le visage. Oui, il méritait qu'elle lui enlève à grands coups de pelles et même le câlin de sa fille n'allait rien changer, au contraire.

Soufflant plusieurs fois, alors qu'elle entendait le « plouf » des filles, elle leur emboîta le pas, sentant le contact du liquide froid avec sa peau et puis une seconde après plus rien. Quand elle ouvrit les yeux, elle soupira avant de laisser place à l'ironie. « Après les pirates, le monde de bug bunny. » Passant une main sur son visage, elle essaya de se détendre comme le loir à ses cotés. Paige était déjà partit à la recherche des œufs de Pâques et Dustan devait sans doute être dans le même état qu'elle même. Quand à Jeff, il n'était nul part et même si elle avait toujours envie de lui fracasser le crâne avec la pelle, elle aurait bien aimer qu'il est la gentillesse de leur dire quand tout ça aller finir. S'asseyant en pleins milieux des œufs, elle finit par s'allonger entièrement tout en se grattant la barbe.

Vraiment, ces semaines étaient chargés émotionnellement, et elle n'aspirait qu'a une chose, que tout redevienne comme avant. Elle entendit la petite voix d'Abs' leur dire que les œufs se changeaient en loir et malheureusement, instinctivement le chat reprit le dessus, et Chess ne put s’empêcher de passer sa langue sur ses lèvres. Le loir grillé, ça devrait avoir bon goût. « Ne t'inquiètes pas, on en prendra soin. » Fermant les yeux, elle se laissa bercer par la douce brise qu'il y avait, alors que son sourire s'étira comme au pays des merveilles. Même si elle avait dit la phrase avec un ton un peu comique, elle ne ferait rien aux petits animaux. Après tout, elle lui avait promis que plus jamais elle mangerait de loir, et depuis, elle l'avait fait. « Sérieusement Jeff veut qu'on chercher des œufs ? Il s'est cru à Pâques ? »



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