« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le vampire répand la nouvelle comme une traînée de sang.
Une belle soirée s’annonçait au musée de Storybrook. Un inconnu avait loué le musée pour organiser une réception. Champagne et gens hauts placés au rendez-vous, clairement cela annonçait une festivité mondaine comme les appréciait Dracula. Techniquement, pour rentrer il fallait une invitation, ce qu’il n’avait pas. Par contre, ceux qui venaient sur plus avaient droit à un « +1 ». Il lui suffisait de repérer une femme toute seule et manipulable afin de la charmer et lui faire croire qu’il avait perdu son invitation. Probablement que vous vous demandez pourquoi Dracula veut se mêler à des humains. Raison fort simple. Il voulait retrouver du prestige. Si ici, il n’était personne, il avait été autre fois un roi respecté et un comte craint. En retrouvant sa place parmi les hauts rangs, il serait non seulement bien vu, mais protégé de la divulgation de sa vraie nature. Quand on gagne la confiance des gens, il est plus facile de les manipuler et les éloigner de la vérité.
- Je sais que tu n’aimes pas ça, mais tu dois te nourrir, mon fils. Bois ton casse-croûte et après va te coucher dans ton cercueil. J’ai une soirée et je rentre tard. On se revoit demain pour le petit déjeuner. Ne le finis pas si tu veux qu’il t’en reste pour demain, dit le vampire à son enfant.
Le message passé et les cheveux du garçon ébouriffés, Dracula sortit de son appartement luxueux en direction de sa voiture. Il portait un costume dernier cri noir, bien sûr avec une cravate rouge sang. Si on ne savait pas qu’il était né au moyen-âge, on croirait presque qu’il était un homme du 21e siècle. Comme à son habitude, il était très élégant. C’est assez rapidement qu’il est arrivé sur place. Il repéra une vieille dame, seule, qui semblait nerveuse d’entrer seule. Il alla lui faire son numéro, lui disant avoir perdu son invitation et lui proposer de rentrer ensemble. La vieille noble accepta et, bras dessus bras dessous, ils firent leur entrée parmi les riches gens. Se montrant charmant, l’homme proposa à sa compagne d’aller lui chercher du vin et il alla à la recherche d’un serveur. Il récupéra deux coupes, mais une jeune femme attira son attention. Il avait entendu parler d’elle. Elle serait l’assistante et la secrétaire du maire. Intrigant… Peut-être que faire connaissance avec elle lui ouvrirait des portes. Il décida alors de lui adresser la parole.
- Suis-je dans le tort de croire que vous n’êtes pas commune à ce genre de soirées? Puis-je vous proposer de boire en bonne compagnie?, il proposa avec un sourire affable.
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*Violette Parr
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Les fêtes mondaines. C’était loin d’être la tasse de thé de Violette. Et pourtant, depuis qu’elle avait accepté la proposition d’Hadès pour devenir son assistante et sa secrétaire, elle multipliait ses participations à ces soirées. La plupart du temps elle accompagnait Hadès, notamment pour noter dans son carnet ou dans sa tête les différents sujets et rendez-vous qu’il évoquait avec des habitants de Storybrooke ou des partenaires de la ville. Et parfois, Violette devait s’y rendre seule puisqu’Hadès ne pouvait pas y aller. Aussi, dans ces cas-là, Violette représentait Hadès. L’équipe de la Mairie était souvent invités au complet, mais finalement, peu de fois elle était réunie.
Cette soirée mondaine allait faire partie de celles-là, celle où Violette l’avait se retrouver seule. Une chose était sûre, elle ne comptait pas s’éterniser à cette soirée. Car franchement, en plein mois de Juillet, ce qu’elle préférait c’était les soirées au bord de mer, ou n’importe où dehors. Quelle idée d’aller s’enfermer dans un lieu clos. Cette fois-ci, le lieu clos choisis par les bobos fut le musée. Soit. Pourquoi pas après tout. Cela avait le mérite à permettre à tout le monde d’admirer les œuvres et tableaux du musée de Storybrooke. Violette n’y avait pas remis les pieds depuis déjà un an. Sa dernière mésaventure là-bas l’avait vacciné. Alors elle se doutait bien qu’il y aurait quelques changements, des rajouts d’œuvre ou une nouvelle exposition.
Le droit à l’erreur n’existait pas dans ses fêtes. Tout le monde était observé, tout le monde était surveillé et tout le monde parlait sur tout le monde. C’était la réputation de la Mairie et surtout d’Hadès qui était en jeu actuellement. Alors Violette comptait tout faire pour bien se faire voir, quitte à en devenir hypocrite. De toute façon, ces trucs-là n’étaient pas du monde de Violette. Elle venait d’un milieu bien plus modeste, mais bien plus franc. Néanmoins, il fallait qu’elle joue le jeu de l’aristocratie. C’est pour cela que Violette décida de se mettre sur son 31 pour l’événement. Se parant de sa plus jolie robe rouge, chic mais simple, Violette s’était mise en tête de rester quand même la plus naturelle possible. Alors elle laissa ses cheveux bruns tomber sur ses épaules légèrement dénudées, aborda un maquillage très léger et s’élança sur des talons fins noirs. Le naturel chic.
Armée de son invitation, Violette s’était rendue seule à la réception. Elle aurait pu être accompagnée, car c’était spécifié sur l’invitation mais la brune n’avait trouvé personne de libre pour ce soir. Et elle ne se voyait pas être accompagnée par une fille. Violette n’était pas sûre que cela ait été bien vu, même sans sous-entendu. Arrivée sur les lieux de la réception, Violette se sentit légèrement mal à la vue d’autant d’invités et surtout à autant de personne qu’elle ne connaissait pas. Etait-elle toujours à Storybrooke ? Prenant une grande inspiration, Violette tenta de garder bonne mine, adressant des sourires aux bonjours qu’on lui adressait. Visiblement les gens la connaissaient, mais elle non. Au départ c’était uniquement des bonjours mais rapidement elle fut arrêtée par un homme qui avait au moins l’âge de son père, si ce n’était plus. A l’entendre, il semblait faire partie de cette aristocratie. Il était poli et user de tournure de phrase qui se perdait avec la nouvelle génération. C’était le moment d’être tout aussi polie et courtoise que lui.
« Cela se voit tant que ça ? »
Violette baissa la tête pour tenter de se regarder, de s’auto-juger. Puis elle remonta le regard avant d’observer les alentours, notamment les autres convives. Elle n’avait pas l’impression qu’il y avait un gros fossé entre eux et elle sur la tenue. Mais peut-être se trompait-elle ?
« N’étiez-vous déjà pas en bonne compagnie ? Après tout, vous avez déjà deux verres dans la main alors… »
Ça ne pouvait dire que deux choses. Soit il avait déjà de la bonne compagnie soit il faisait partie de ces hommes qui « chassaient » les femmes. Et si c’était le dernier cas, Violette avait tout intérêt à fuir. Ou lui avait tout intérêt à oublier l’idée qu’il pouvait avoir en tête, s’il ne souhaitait pas finir la soirée blessé. Néanmoins, il fallait qu’elle fasse profil bas, qu’elle ne juge pas sans connaître. Alors il fallait lui laisser le bénéfice du doute.
« Oh et puis un verre, ça ne chagrinera pas votre potentielle partenaire. »
Cela irait relativement vite, non ? Violette attrapa la coupe de champagne que l’inconnu lui tendait.
« Vous avez rien mis dedans j’espère ! »
Chassez le naturel, il revient au galop. Violette avait peu de tact et était quelqu’un de très franc. Elle ne tournait pas autour du pot et lorsqu’elle avait une pensée en tête, elle sortait très souvent en parole. Cependant, elle se rendit bien vite compte de son impolitesse et tenta de se rattraper.
« Enfin, c’est pas contre vous. Mais voilà. Les temps qui courent, les drogues et tout ça. Normal que les femmes se méfient, non ? »
Et Violette, elle, avait de quoi. Elle avait déjà été abusée alors qu’elle connaissait la personne. Alors cela pouvait très bien venir d’un inconnu. Violette fit une petite moue désolée.
« J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. Je m’appelle Violette Parr. »
Elle tendit sa main, dans l’espoir qu’il lui serre.
« Et vous êtes ? »
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Stefan Vulpesco
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Le vampire répand la nouvelle comme une traînée de sang.
Il a un petit sourire amusé en voyant la jeune femme se regarder pour comprendre ce qui l’avait trahi. Il haussa les épaules et il tendit légèrement la main vers elle pour montrer ce qu’il avait remarqué.
- C’est cette tache sur votre index. De l’ancre, je crois. Toutes ces femmes sont très attentives sur le moindre détail de leur corps et ne laisseraient jamais une tache aussi visible. Personnellement, je trouve que le naturel est largement plus élégant que cette tentative si superficielle de masquer le moindre défaut, jusqu’à remplir la peau de produits non naturels. J’imagine que je suis de la vieille école.
L’inconnue montre les deux verres et poursuit la discussion, mentionnant qu’il devait déjà être accompagné vu ses deux verres. Elle accepta le verre et en riant, il lui tendit la coupe.
- Ne vous en faites pas. Cette gentille dame m’a seulement permis d’entrer. J’ai oublié mon invitation chez moi comme un idiot et elle m’a gentiment proposé d’être son plus un, comme ils disent. Et soyez rassuré, je le jure, rien ne se trouve dans votre verre.
Elle porta sa main à son cœur comme pour jurer. Elle voulait parler de GHB, non? Dans tous les cas, il ne voyait pas l’intérêt de droguer les humains. Le goût de leur sang était infect par la suite. Le naturel a largement meilleur goût.
- Je ne vous en tiens pas rigueur. Je comprends votre méfiance. L’humain a ses bons côtés, mais aussi ses pires penchants. Être une femme, je serais aussi méfiant que vous. Enchanté, Violette Parr. Je suis Stefan Vulpesco, dit-il en prenant sa main et se penchant pour lui faire un baisemain. J’espère que je ne suis pas déplacé, ce sont de vieilles habitudes un peu démodées. Puis-je vous demander de me parler un peu de vous? Je suis curieux de savoir ce qu’une non-habituée fait dans ce genre de réceptions.
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Très attentif. Voilà ce qui semblait caractériser l’inconnu face à elle. Ou très observateur. Mais cela le rendait quelque peu suspect et Violette ne pouvait s’empêchait de se méfier. Depuis combien de temps l’observait-il pour avoir remarqué cette tâche d’encre qu’elle-même n’avait pas remarqué. La jeune femme leva son index, l’observant attentivement.
« Je n’avais même pas remarqué. »
Elle se l’était dit plus à elle-même qu’à l’homme en face d’elle. Fronçant les sourcils, Violette écouta la suite de ce qu’il avançait. Osait-il dire que Violette n’était pas attentive ? Heureusement qu’il s’était rattrapé sur le naturel. Là-dessus, elle ne pouvait qu’être d’accord avec lui.
« Je ne pense pas que ce soit une question d’attention mais plutôt de mode de vie. Qu’est-ce qu’elles font ces femmes. Je suis pas sûre qu’elles travaillent autant que moi. »
Loin de vouloir se plaindre, Violette voulait simplement exprimer ce qu’elle ressentait. Et clairement, cela se voyait qu’elle ne se sentait pas à sa place. Violette ne comptait pas s’éterniser dans cette soirée qui ne lui ressemblait pas.
« Néanmoins, je suis d’accord avec vous. Le naturel vaut tellement plus que le superficiel ! »
Mais dans quel team était-il lui ? A première vue, dans sa tenue, il semblait faire partie de ce monde. Mais ces propos semblaient prouver le contraire. Cet homme était intriguant.
« Eh bien, vous avez de la chance que cette dame ait accepté un cavalier aussi volage. »
Il était évident que la dame aurait sans doute voulu que son cavalier imprévu reste avec lui. Mais l’homme ne semblait pas intéressé par cette dame-là. Il avait simplement voulu entrer coûte que coûte à cette soirée. Pourquoi ? Qu’avait-elle de si important ? Même Violette ne savait pas pourquoi la Mairie devait donner signe de vie ici.
Une fois la promesse faite, Violette fit une petite moue. C’était tellement facile de jurer quelque chose mais d’en penser tout le contraire. Néanmoins, elle lui donnait le bénéfice du doute. Alors Violette trinqua avec l’inconnu avant d’avaler une gorgée de ce champagne. Tout en buvant une deuxième gorgée, Violette écouta les propos de l’homme. Sa façon de parler était étrange. Il était la première personne qu’elle entendait parler d’humain. Pourquoi utiliser ce terme ? Etait-il un ancien animal qui ne supportait pas sa nature d’humain à Storybrooke. Un ami de Kot ? Son chat qui n’aimait pas devenir humain et qui semblait les mépriser. Peut-être que l’inconnu face à elle était pareil ? Pour en rajouter dans l’étrange, Stefan venait de lui faire un baisemain. Mais qui faisait encore un baisemain en 2020 ? Violette arqua un sourcil, quelque peu surprise de cette attention.
« Disons que c’est surprenant. Comme l’impression d’avoir fait un tour dans le passé. »
Néanmoins, c’était préférable d’avoir ce genre de comportement plutôt que celui d’un irrespectueux ou d’un délinquant. Violette lui adressa un léger sourire. Même si l’homme était étrange, sa compagnie n’était pas désagréable pour le moment.
« Enchanté aussi Stefan. Vous parlez de moi ? »
Violette n’avait absolument pas l’habitude qu’on lui fasse cette demande. C’était pire qu’un speed-dating. D’ailleurs, elle espérait vraiment qu’il ne se mettait pas des idées dans la tête. L’homme était bien trop vieux pour elle ! Puis, elle avait déjà quelqu’un qu’elle n’arrivait pas à se sortir de la tête, à son plus grand dam.
« Le travail m’a fait venir ici. Je suis l’assistante et la secrétaire de Mr Le Maire. Il ne pouvait pas venir ce soir, alors je le représente en quelque sorte. Et vous ? A l’inverse de moi, vous semblez être habitué et à l’aise dans ce genre de soirée ? Que faites-vous dans la vie pour être invité à ce genre de réception ? »
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Le vampire eut un petit sourire en coin, observant l’expression de la demoiselle en face de lui. Avec autant de siècles au compteur, Dracula avait appris de nombreuses compétentes et celui des expressions faciles avait été quelque chose des plus utiles. Si une personne savait bien cacher ses émotions, il lui suffisait d’observer ses micros émotions s’affichant sur son visage pour estimer ce que la personne pouvait ressentir. Ce n’était pas garanti, mais il ne se trompait pas souvent. En tout cas, à la regarder il songea qu’elle semblait avoir un petit étirement de la lèvre incontrôlé donnant l’impression d’un dégoût ou de l’incompréhension. Elle doutait de lui, en tout cas, c’était ce dont il était sûr. Elle faisait bien… Il n’était effectivement pas celui dont on pouvait faire confiance les yeux fermés. Les parents de la demoiselle devaient l’avoir mis en garde envers les inconnus. Évidemment, le comte n’allait clairement pas abandonner. Il ne comptait pas boire son sang. Juste l’utiliser pour connaître des gens plus haut placés. Il doutait pouvoir parler à quelqu’un de plus important sans se faire demander qui il était et il doutait qu’un enseignant en mythologie intéresse les gens de la haute. Il fallait monter petit à petit les échelons. Il aurait bien pu dire qu’il avait été roi, mais cela serait descendre une pente abrupte. Si quelqu’un de son monde était ici et apprenait qu’il était le comte Dracula, bien vite toute la ville brandirait pieux et flambeau. Enfin, peut-être plus des lampes torches...
- Intéressant! J’espère que votre métier vous apporte de la satisfaction. Effectivement, je comprends mieux le malaise que je perçois chez vous. Pour ma part, je suis enseignant à l’université en mythologie, mais j’ai quelques parents qui ont été des rois, donc… Je suis un peu de leur monde même s’ils ne me connaissent pas pour la plupart. J’espère que je ne semblerais pas snob à vos yeux. J’estime que chaque humain est égal. Mais j’avouerais que j’ai un grand penchant pour tout ce qui est sophistiqué. Enfin… J’oserais avouer que je ne saurais pas dire ce qui est sophistiqué aujourd’hui au 21e siècle. Heureusement, le vin est toujours une denrée bien appréciée. Peut-être pourriez-vous m’apprendre les nouvelles… tendances? J’imagine que vous connaissez mieux cette décennie que moi qui a que pour seuls souvenirs ceux d’une vie qui n’était pas celle que j’avais choisie. J’ai déjà ce que vous appelez téléphone portable, mais je suis sûr qu’il y a plus intéressant actuellement.
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Son interlocuteur mettait le point sur une question très intéressante. Est-ce que le métier de Violette lui apportait de la satisfaction. Il fallait y réfléchir tout de même. Son travail était épuisant, la reconnaissance n’était pas à la hauteur des heures investies et ne parlons même pas du salaire. Néanmoins Violette avait le sentiment d’être aussi proche des habitants qu’elle le fut en tant que policière en formation. Elle avait le sentiment d’être utile. Et là où elle ressentait une certaine satisfaction c’est qu’elle parvenait à mener ses objectifs à bien là où dans la police elle faisait parfois de grosses boulettes…sans doute dû à son jeune âge. En tout cas, la remarque faisait réfléchir. Et l’homme en face de Violette avait dû le percevoir puisque Violette était restée dans la lune quelques instants. Jusqu’au mot « roi ». Là l’expression de Violette changea complètement. Un sourcil arqué, Violette regardait Stefan d’un air interrogateur.
« Vos parents ont été rois ? Mais du coup, vous avez été princes ? Mais vous ne l’êtes plus ? »
Peut-être parlait-il du monde d’où il venait ? C’était logique après tout. Dans ce monde, il n’y avait pas de roi aux Etats-Unis. La jeune femme passa une main dans les cheveux, l’air légèrement gênée.
« Pardonnez-moi ces questions idiotes. Je n’ai pas subi la malédiction et parfois j’oublie que ce monde est rempli de personnage d’histoire, de conte. »
D’ailleurs, pour elle, elle n’en faisait pas partie. C’était des gens qui s’étaient inspirée de sa vie pour créer des dessins animés. Dans sa Terre, ils étaient bien réels. Une fois de plus, Violette s’était perdue dans ses pensées…peu utiles pour le coup. Et cette fois-ci ce n’est pas une parole de Stefan qui la fit revenir à la raison mais son corps.
Un petit rot magnifiquement bien placé, juste après que Stefan est évoqué la sophistication. Alors là, ça ne pouvait pas mieux tomber. Virant au rouge tomate Violette se sentait partir. Non, elle n’allait pas tomber dans les pommes mais littéralement disparaître. C’est en levant son verre pour tenter de s’expliquer que Violette remarqua que sa main n’était plus visible. GENIAL.
« Oh punaise. Ce manque de contrôle est gênant. Ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps. »
Et avec cette histoire, Violette en oubliait les bonnes manières.
« Je suis vraiment désolée. Je crois que c’est le champagne. »
Ou pas. Violette ne savait absolument pas d’où venait ce rot. Cela ne lui ressemblait pas du tout. Mais autant faire passer le champagne pour le coupable. C’était la meilleure chose à faire. Et la deuxième chose à faire c’était de passer rapidement à autre chose, faire comme si rien ne s'était passé. Stefan avait évoqué les nouvelles tendances. De quoi parlait-il ? Il était tellement étrange. Qui parlait de décennie ? Même ses parents n’avaient pas ce vocabulaire. Le pire c’est qu’on avait l’impression que le téléphone portable était quelque chose de nouveau. Ça faisait quand même 20 ans que ça existait. De quelle grotte venait-il ?
« Sans paraître méchante, vous m’avez l’air pas mal en retard sur la société d’aujourd’hui. Je connais quelqu’un qui pourra vous faire un magnifique topo sur tout ce qu’il y a à savoir sur les technologies. »
Violette tendit son bras, ouvrant sa paume de main dans l’attente d’un objet bien précis.
« Donnez-moi votre téléphone, je vais vous mettre son contact pro. Elle s’appelle Honey Lemon. C’est une de mes plus grandes amies, c’est un peu comme ma grande sœur. Je suis persuadée qu’elle acceptera de vous remettre à niveau sur ce sujet-là. »
Restait à savoir s’il y avait d’autres sujets ou non…
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L’étonnement de l’humaine fit sourire Dracula. Il trouvait toujours assez drôle de voir ces gens perturbés de découvrir la présence de personnes qui ne sont pas supposés de trouver dans le monde qui les entoure. La jeune femme ne devait nullement connaître ce qu’est un monde régi par la royauté. Elle venait clairement d’un univers prochain de cette époque fort moderne. Qu’il le veuille ou pas, le vampire en resongea à son époque, d’avant qu’il soit vampire. Son royaume, les paysants labourant les champs, ses sujets tous si heureux de danser lors des grands bals, mais surtout sa famille. Sa magnifique femme et son fils, si roses et pleins de vie… Son fils était maintenant blanc cadavérique, comme lui et son épouse… Son corps n’était plus que poussière au 21e siècle. À la limite était-il sous forme de squelette. Il ne restait plus d’elle que des souvenirs rappelant la solitude que vivait l’homme, mais il tenta de repousser tout cela dans un coin de son esprit.
- Ne vous en faites pas, miss Parr, je comprends que cela puisse être…
Il fut coupé par l’indélicat son de rot que venait de sortir cette jeune mademoiselle.
- Surprenant…
Il allait retenir que les civilités, au 21e siècle, ce n’était nullement une préoccupation. Il haussa un sourcil, à demi-dégoûté et à demi amusé, il devait l’avouer. Plus par le fait que ce soit une femme qui en soit la cause que par l’acte lui-même. À son époque, cela n’était nullement féminin. Remarquez, les femmes ne pouvaient pas non plus être médecins, mais il appréciait ce changement. Peut-être devrait-il ne plus se laisser surprendre par ce qui n’était clairement pas possible à son époque. Ces temps étaient révolus et il devait s’y faire. D’ailleurs, la jeune femme devait-elle voulait le mettre en contact avec une personne. Honey Lemon… Tiens donc… Qui était cette femme au juste? Si c’était une femme… Après tout, les années actuelles étaient vraiment étonnantes. Comme ces hommes qui portaient des prénoms de femmes comme ce fameux Alice Cooper. La première fois qu’il avait entendu parler de lui, il avait songé que c’était la femme la plus laide qu’il avait jamais vue! Dans tous les cas, il lui passa son téléphone pour lui laisser entrer le numéro.
- C’est bien aimable à vous. Je ne sais pas comment vous remercier… À part vous raconter des légendes d’autres temps, je n’ai rien de mieux à offrir, dit-il en riant. Je ne travaille pas pour le maire, je n’ai pas énormément de contact à proposer. Dans tous les cas, si vous avez besoin d’aide pour quoi que ce soit, je me porte garant.
*Violette Parr
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Surprenant. Cela devait être son rot. Inattendu aussi. Mais Violette s’en excusait. Et son excuse passait par son aide. Honey était une grande fan de technologie et de science. Alors elle ne pouvait qu’être la meilleure professeure pour Stefan. Lorsqu’il lui expliqua qu’il ne pouvait pas la remercier comme il voudrait, Violette ne put s’empêcher de sourire.
« Ne vous inquiétez pas. Les contacts ce n’est pas ce qui me manque. Quoi que…pour certaines choses, j’aurai bien besoin de quelqu’un. Mais je ne pense pas que vous soyez la bonne personne. »
Et puis surtout, ce qu’elle souhaitait n’était pas quelque chose que l’on pouvait demander au premier venu. C’était totalement bizarre. Cela pouvait également faire passer Violette pour une folle sadique. Alors Violette préféra se taire, ne pas continuer sur ses pensées. Elle tendit la main pour attraper le téléphone mais le contact physique qu’elle eut avec Stefan la surprit complètement et la fit tomber le téléphone par terre.
« Oh punaise ! Désolée !! »
Violette était clairement gauche ce soir et elle avait honte d’elle-même. C’était limite si elle n’avait pas envie de fuir et se cacher. Mais elle préféra garder la tête haute et assumer ses gourdes. Alors Violette se baissa pour se rapprocher du sol.
« Je suis vraiment désolée. Evidemment, s’il y a de la casse, je vous le rembourserai. »
C’était normal après tout. La jeune femme prit le téléphone dans les mains en grimaçant légèrement.
« Je crois que l’écran est cassé. »
La jeune femme se releva, le téléphone en main. Elle le retourna, constatant en effet que l’écran était très fissuré. Un petit bout de l’écran s’était même incrusté dans l’index de Violette.
« Après, ne vous inquiétez pas, les écrans ça se change. Et pour pas très cher. Du coup, je vous ajoute quand même le numéro d’Honey. »
Plus Violette exerçait une pression sur le téléphone, plus son index saignait. Peut-être était-il temps de s’occuper de sa blessure. Peut-être que sa plaie était plus importante qu’elle ne le pensait ? Peut-être que le morceau de verre avait sectionné un nerf ? En tout cas, le doigt de Violette saignait. Mais le plus important pour l’instant c’était de réparer sa maladresse. Doucement elle tendit le téléphone à Stefan.
« Que préférez-vous ? Que je vous laisse vous débrouiller pour faire réparer l’écran et que je vous donne l’argent pour. Ou alors que je garde le téléphone pour que je le fasse réparer ? »
Après tout Violette avait des contacts, elle savait sur qui compter pour ce genre de réparation.
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Les choses se sont passées si vite. Personne n’avait pu se douter de ce qui allait se produire. Tout commençait par un rot mal placé pour finir par un petit accident qui a brisé le téléphone du vampire. Si ce n’était que, cela, ça n’aurait pas été bien grave. Le professeur a de l’argent, il n’en a que faire d’un appareil électronique. Il pouvait rapidement le changer ou le faire réparer. Le problème n’est clairement pas le brie… C’était le mot VAMPIRE. Eh oui, un vampire ça se nourrie des humains, principalement de leur sang et se couper devant eux n’est clairement pas sécuritaire et pas seulement pour le risque de contracter le tétanos. À côté, c’est tout gentil, ce microbe-là.
La jeune femme ramasse le téléphone. Elle parle, mais Dracula n’entend rien d’autre que sa respiration allaitante. Ses pupilles se dilatent, l’odeur du fer arrive aux nez de la créature. Ses crocs le picotent. Il a faim. Ses yeux deviennent rouge sang pourtant il semble réussir à garder un certain contrôle sur lui-même. La bête et l’homme se battent intérieurement. Il n’est pas question de faire un carnage dans le musée, mais il avait l’envie tentatrice de licher ce sang… Juste un peu…
Il attrapa le doigt de la demoiselle pour le déposer délicatement sur ses lèvres, recouvrant celles-ci du sang de la malheureuse qui ne devait absolument pas comprendre ce qui se passait avec son interlocuteur. Il liche la goutte de sang perlant sur son index avant de libérer sa main et passer sa langue sur sa bouche avant de revenir de sa transe. Il pose un regard sur la demoiselle, faisant semblant d’être confus.
- Mademoiselle, je… Pardonnez-moi ce manque de civilité et d’hygiène! Je ne sais pas du tout ce qui m’a pris! Votre sang doit être un aphrodisiaque ou je ne sais pas quoi. Vous ne seriez pas une ancienne licorne?, dit-il en tentant la plaisanterie en espérant que cela soulage l’atmosphère. Bien sûr que non, imbécile!
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Alors là, on avait franchi un cap dans cette soirée. Violette n’avait peut-être pas été très distinguée avec son rot mais là, Stefan avait touché le fond. Il était en train de littéralement lécher le doigt de Violette. La jeune femme était à la fois choquée et intriguée. L’homme face à elle semblait en transe voire possédée. C’était terrifiant et Violette aurait pu réagir de façon extrême. Néanmoins elle n’en fit rien. C’était sans doute l’alcool qui altérait ses décisions et ses réactions.
Lorsqu’il évoqua que son sang était aphrodisiaque, Violette arqua un sourcil. C’était bien la première fois qu’on lui disait ça. Et s’il pensait que ça excusait son comportement il se mettait le doigt dans l’œil. Violette fronça les sourcils en croisant les bras contre sa poitrine.
« Vous avez une drôle de définition d’aphrodisiaque ! D’après Honey, c’est le chocolat noir, le gingembre et les huitres qui sont des produits aphrodisiaques. Elle ne m’a jamais parlé du sang. Je connais qu’une seule espèce d’humain qui raffole de sang. »
Les sourcils de Violette se froncèrent d’autant plus. Violette avait l’impression de ne pas être en face de quelqu’un d’honnête. C’était très étrange. Tout comme son comportement. La preuve lorsqu’il continua ses excuses pourri en prenant Violette pour une licorne.
« Oh bah oui. Si moi je suis une licorne, vous êtes un vampire ! »
La brune se mit à rire, d’abord de bon cœur. Mais son rire se fit plus nerveux. Car finalement, elle se demandait si ce n’était pas le cas. Mais l’alcool l’empêchait d’avoir un discernement logique. La preuve une fois de plus, avec ce qu’elle décida de faire par la suite.
« Evidemment que je ne suis pas une licorne. Mais moi j’existe vraiment et j’ai des pouvoirs magiques. Style épileptique. Tenez je vous montre. »
La jeune femme fit sa petite démo en devant invisible puis visible très rapidement, au point de clignoter sous les yeux de Stefan. Ok. Violette était bien pompette. Ça promettait pour la suite !