« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Stefan avait bien rapidement repris contenance, mais il semblait que sa jeune interlocutrice, elle perdait de plus en plus la sienne. Son sang goûtait l’alcool et il n’avait pas besoin de la voir agir pour savoir qu’elle était bourrée. Il haussa un sourcil en la voyant réagir, elle qui se semblait pas comprendre qu’il ne croyait pas réellement que c’était une licorne. Mais il fallait bien dire qu’il trouvait cela intéressant de savoir ce qu’elle savait faire. Au moins, si elle devenait une ennemie à surveiller, il saurait de se méfier. Même si au fond de lui il n’espérait pas. Cette jeune demoiselle était intéressante et faisait une agréable compagnie pour discuter.
- Je suis ravi de voir que vous êtes… Capable d’imiter les guirlandes de noël, mais le peu de d’instinct paternel qui me reste n’apprécie nullement voir une jeune femme aussi jeune se trouver dans un état aussi peu responsable dans une salle remplie d’inconnus. Puis-je vous raccompagner chez vous en toute sécurité? Au moins, mon fils ne pourra pas dire que ne n’aide pas les humains de temps en temps. Allez, venez. Vous avez besoin de dormir, vous représenterez le maire une autre fois. Je doute que vous lui donniez une bonne image maintenant que votre taux d’alcool dans le sang est aussi important! Combien de verre avez-vous bu? Je ne croyais pas ça possible de voir une femme ingurgiter autant d’alcool dans une soirée mondaine comme celle-ci. Je pensais qu’il fallait être déprimé ou ivrognes pour finir dans cet état. Les temps ont changé…
Le vampire tenta de la soutenir et l’emmener vers la sortie. Non, mais franchement, passer du roi de Transylvanie à accompagnateur de demoiselles saoules… Si on lui avait dit ce qui l’attendait quelques jours avant sa transformation, il n’y aurait jamais cru et aurait ri au nez au crétin qui lui aurait dit de telles idioties!
- Je vous dépose chez vous. Souvenez-vous de votre adresse au moins, miss Parr?
*Violette Parr
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Violette fronça les sourcils, croisant les bras contre sa poitrine. La remarque de Stefan l’avait contrarié.
« Eh ! C’est pas qu’un jeu. Mes dons sont plus utiles que vous le pensez. Une guirlande de Noël c’est inutile. Mais une Violette Parr c’est utile ! »
La jeune femme était complètement pompette. Ou droguée. Allez savoir. Ce n’était pas la première fois qu’elle se sentait ainsi mais ça faisait depuis New-York qu’elle n’avait pas ressenti les effets de l’alcool. Il fallait avouer qu’elle n’avait plus l’habitude. Pourtant elle n’avait pu que du champagne.
Les autres remarques accusatrices de Stefan contrarièrent une fois de plus Violette. Les sourcils se froncèrent d’autant plus et la jeune femme resserra ses bras contre sa poitrine.
« Je suis pas déprimée et encore moins une ivrogne. C’est juste que ce genre de soirée est ennuyante donc je voulais la faire passer plus vite. Mais pour vous répondre, moi, vous savez je compte comme ça. 1, 3, 3, beaucoup… » commença-t-elle en mimant avec ses doigts tout en souriant bêtement. « Plus sérieusement, je dirais que ce soir je suis à beaucoup. Mais c’est à cause de cette soirée pourrie aussi ! »
Même si Violette avait des responsabilités, elle restait quelqu’un de jeune, qui avait besoin de s’amuser et pour qui les soirées et les fêtes ne ressemblaient pas à ça. Quoi qu’il en soit, elle avait parfaitement conscience qu’elle n’était plus acceptable à cette soirée et encore moins aux regards des habitants fortunés de Storybrooke. Alors elle se laissa guider vers la sortie par Stefan.
« Bien sûr que je me souviens de mon adresse. Je suis pas ivre j’vous dis ! Roh. Et vous, vous avez une voiture ? Le permis ? »
Puisque c’était l’heure des questions, allons-y non ? Violette inspira un grand bol d’air frais. Ca lui faisait vraiment du bien. Ca lui permettait aussi de reconnecter ses neurones alcoolisés entre elles. Et immédiatement, la neurone protection revint au galop. Elle se détacha de Stefan et commença à le mettre en garde.
« J’accepte que vous me racompagniez. De toute façon je ne suis pas en état de conduire. Vous voyez je peux être lucide ! Mais attention, vous êtes ab-so-lu-ment pas mon genre donc n’espérez pas me pécho. »
Car si Violette lui avait montré le côté fun de ses dons, elle n’hésiterait pas à lui montrer le côté effrayant qu’ils pouvaient avoir.
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Comme un père entraînant sa fille saoule dehors, le vampire avait mis sa main sur son épaule pour la pousser doucement vers la bonne direction, l’encourageant à le suivre vers l’extérieur où elle pourrait prendre de l’air frais. Cela pourrait éventuellement l’aider à se remettre les idées en places. Franchement, qu’est-ce qui lui venait en tête de venir en aide à une jeune femme pour aucune raison? S’il n’était pas mort, il se serait demandé s’il était souffrant de fièvre! Il préférait se dire qu’il faisait attention à la secrétaire du maire pour avoir ce dernier dans sa poche, c’est tout. Il ne faisait pas cela DU TOUT par inquiétude pour quelqu’un d’autre que lui, bien sûr…
- Oui j’ai une voiture et oui j’ai le permis. Il serait fort inutile d’avoir une voiture sans avoir le permis, non? Même si certaines personnes sont des dangers publics sur la route, je ne suis pas comme cela. Je tiens à ma voiture. C’est quand même une Chevrolet Corvette C1 de 1962 et j’en suis très fier!
Justement, ils s’approchaient de l’engin brillant et bien entretenu. On aurait presque cru qu’elle était une voiture neuve. Il est clair qu’elle avait subi quelques modifications afin que le moteur soit plus d’actualité et que la carrosserie ne rouille pas, mais tout le reste était d’époque. Si Dracula n’avait pas réellement besoin d’une voiture, cela faisait moins étrange que de ne pas en avoir. Ainsi, il avait choisi d’e avoir une pour passer inaperçue, mais il pouvait bien se faire plaisir avec un peu de luxe. L’argent que les humains gaspillaient en nourriture, lui, il les dépensait en petit plaisir. Autant profiter de son immortalité! Dans tous les cas, dans l’immédiat, ce qui l’importait le plus était de remmener la jeune femme chez elle, non pas se vanter de ces avoirs. Il haussa un sourcil lorsqu’elle lui dit de ne rien faire parce qu’il n’était pas son genre.
- Vous me prenez pour une espèce de pédophile? J’aime les femmes, pas les fillettes. Prenez place à l’avant avant que je ne change d’avis et vous laisse rentrer à pied en titubant.
Il lui ouvrit avec galanterie la porte de la place passagère avant de refermer derrière elle et aller prendre place devant le volant. Il mit la clé dans le contact.
- Alors, cette adresse mademoiselle Parr?
Il commença à rouler dans les rues de Storybrook.
- Vous semblez toujours avoir si peur que je vous fasse la cour. Avez-vous déjà eu de mauvaises expériences avec des pervers, miss Parr? Disons que je n’ai pas l’habitude de me faire rejeter sans même que j’ai envie de quoi que ce soit. Vous savez que vous pouvez aller à la police si vous vous sentez en danger?
*Violette Parr
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« Alors je ne suis absolument pas d’accord avec vous ! Certains ont des voitures de collection sans même avoir le permis. Juste le plaisir d’avoir une collection. Il y en a bien qui collectionne les timbres alors qu’ils envoient jamais aucune lettre. Chacun sa passion hein. Je juge pas moi. »
Lorsqu’ils arrivèrent devant la voiture, Violette fit les yeux ronds. Lorsqu’il lui avait donné le nom de la marque de sa voiture ainsi que le modèle, la brune n’avait pas trop imaginé ça. Elle s’était arrêtée à Chevrolet. Et pour elle c’était des grosses voitures, genre SUV.
« Et bien ça, c’est une voiture de collection. Un vieux truc qui devrait plus rouler. 1962 quand même ! Le contrôle technique a laissé passer votre voiture ? »
Et après il osait dire qu’il n’était pas un danger public sur la route. Sauf qu’il l’était automatiquement en conduisant une aussi vieille voiture !! Une autre question traversa l’esprit perturbé par l’alcool de la jeune fille.
« Du coup, votre voiture date de la même année que vous ? Parce que vous me semblez suffisamment vieux pour être né en 1962. »
Violette se retint de rire à sa blague pourrie avant de monter dans le véhicule. Il manquait un toit. Mais fort heureusement pour tout le monde, ils étaient en plein mois de Juillet et donc il faisait relativement bon, malgré l’heure avancée.
« Je ne vous prend pour un pédophile. Mais avouez que vous êtes chelou aussi. A lécher le doigt en sang des gens. Personne de normal ne fait ça. Alors même si vous n’êtes pas un pédophile, vous êtes forcément quelque chose. »
Stefan l’intriguait et elle comptait bien en savoir plus sur ce personnage. Mais avant ça, Violette croisa les bras contre sa poitrine, contrariée.
« Et puis je ne suis pas une fillette. Ca se voit quand même ! »
Non pas qu’elle avait envie de lui plaire, LOIN DE LA ! Seulement elle n’appréciait pas qu’on l’insulte de la sorte. Elle ne ressemblait pas à une fillette. Cela faisait des années qu’elle était formée et que ça lui avait donné un atout charme pour les garçons. Evidemment, Violette n’était pas vraiment le genre de personne à s’en servir. Lorsqu’il lui demanda l’adresse, Violette ne répondit pas immédiatement. Elle ne lui faisait pas vraiment confiance et ça se sentait. C’était limite si elle ne regrettait pas d’être montée dans la voiture…surtout lorsqu’il lui demanda si Violette avait déjà eu de mauvaises expériences avec des pervers.
L’alcool n’aidant pas, la jeune femme sentit énormément de nostalgie mais aussi de tristesse au fond d’elle. Le tout mélangé à une pointe d’énervement. En résumé, Violette ne se sentait pas bien.
« Arrêtez-vous. S’il vous plait. »
Les mains sur la poignée de la portière, l’indestructible attendit qu’il arrêta la voiture pour en sortir brusquement. Et ce n’est pas la seule chose qui sortit. En effet, à peine le véhicule quitté, la jeune femme vomit une bonne partie de ses verres. Au moins, ça irait mieux maintenant ! Et puis, ça prouverait à Stefan qu’elle n’était pas ivre. Si elle l’avait été, elle n’aurait jamais pensé à demander à son bon samaritain de s’arrêter pour aller vomir. Non. Elle l’aurait fait sans prévenir, dans sa magnifique voiture !
☾ ANESIDORA
Stefan Vulpesco
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Le vampire haussa un sourcil aux suppositions de la jeune femme. Lui? Né en 1962? Cela donnerait à un humain né de cette année 58 ans. Il était mort à 49 ans. Dans tous les cas, se faire traiter de vieux, il en avait l’habitude. Il le faisait lui-même pour plaisanter. Il avait quand même techniquement bien plus que l’âge qu’elle lui donnait.
- Cinquante-huit ans… Continuez ainsi et vous ne rentrerez pas à la maison, mais je vous confierais à une nourrice. Pour ce qui en est du véhicule, je tiens à vous rassurer que les composantes ne sont pas d’origines. Donc, à moins que vous pensiez qu’une carrosserie puisse vous causer un accident, cela devrait bien aller.
Ils rentrent dans la voiture et la sujet dérive sur l’erreur commise plus tôt par le vampire. Ouais, clairement il savait que pour une humaine s’était louche. Autant qu’elle pense qu’il la drague qu’elle sache qu’à ce moment-là, son corps la traitait plutôt comme une proie à dévorer.
- On appelle cela un TOC. Trouble obsessionnel compulsif. Certains mangent de la cendre, d’autres du papier. Moi, je liche le sang. Sinon, j’ai peur que mon fils se vide de son sang. Je sais, c’est ridicule, mais c’est compulsif. Je tiens à vous présenter mes excuses une nouvelle fois.
Elle hésita à lui donner l’adresse de son domicile, mais finit par le faire. Ainsi, l’homme prit la direction la plus rapide pour se débarrasser le plus rapidement de la brune. Elle sembla s’offusquer qu’il la traite d’enfant. Cela le fit sourire. En faite, s’il devait comparer son âge et le sien, elle serait clairement pour lui qu’un atome. Puisqu’elle ne lui faisait pas confiance et parlait souvent de pervers, il avait supposé qu’elle pouvait déjà en avoir rencontré, mais il ne pensait clairement pas que ce pervers avait fait bien plus que dire des paroles sexistes. À sa demande, il s’arrête et il la laisse sortir. Il grimaça de dégoût en l’entendant vomir, mais il soupira, se disant qu’il ne pouvait décemment pas laisser une jeune femme aussi vulnérable. Il était cruel, certes, mais détestais le viole. Sa femme en avait été victime avant leur rencontre. Le vampire s’approcha de la demoiselle en sortant un mouchoir de sa poche et il lui tendit quand elle semblait avoir terminé.
- Je ne croyais pas que cela soit si grave. Cet homme est-il toujours en liberté? Je m’en occuperais personnellement si je le trouve. Je ne peux pas laisser un tel acte impuni. Ce genre de personne mérite la mort…
*Violette Parr
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Sur ce point-là, il n’avait pas tort. Ce n’était pas une carrosserie qui pouvait causer un accident. Par contre, une bonne et grosse carrosserie pouvait mieux protéger en cas d’accident. Mais Violette décida de ne pas le titiller plus. Elle n’avait pas spécialement envie de rentrer à pied, toute seule. Alors elle se contenta d’hocher la tête deux fois en lui adressant un léger sourire.
« Vous avez raison. »
Enfin presque. Mais Violette espérait qu’il avait vraiment son permis et qu’il conduisait bien. Elle n’avait vraiment pas envie d’avoir un accident. Car là, c’était sûr que cette voiture ne les protègerait pas si bien que ça. La voiture démarra et après avoir donné son adresse, la discussion se fit autour du comportement plus qu’étrange de Stefan.
« Je sais ce que c’est un TOC. » soupira Violette en levant les yeux au ciel.
Non mais franchement ? D’abord il la prenait pour une gamine, maintenant il lui donnait des définitions sur des termes qu’elle était parfaitement capable de comprendre. Pour qui la prenait-il ? En tout cas, même si Violette n’était pas une experte des TOC, elle n’avait jamais entendu parler de celui-là.
« Et du coup votre TOC s’appelle le vampirisme ? » s’amusa Violette qui ne put s’empêcher de rigoler aux éclats tellement c’était stupide. « Vous avez peur que votre fils se vide de son sang ? » demanda Violette en arquant un sourcil. « C’est une peur bien étrange je trouve. Original je trouve. Ma peur à moi est plus rationnelle, si on peut dire ça comme ça. »
Non mais qu’est-ce qu’elle faisait ? Est-ce qu’il s’agissait vraiment de la bonne personne à qui confier ses peurs ? Non. Violette parlait quand même à quelqu’un qui avait le TOC de lécher le sang. Qui sait quel autre TOC il pouvait avoir !
Les souvenirs remontèrent rapidement, à la même vitesse que l’alcool. Tout se mélangeait et se bousculait dans sa tête. Aussi, Violette était sortie très rapidement de la voiture. Et en quelques instants, tout l’alcool semblait s’être évacué. Stefan était sorti à son tour de la voiture, sans doute pour voir l’état de Violette. Il s’approcha même d’elle en lui tendant un mouchoir. Violette releva la tête doucement et prit le mouchoir en main.
« Merci. »
Violette se remit droite, tout en essuyant le coin de sa bouche. En entendant la remarque de Stefan, Violette se tourna vers lui en fronçant les sourcils. De quoi parlait-il ? Ou plutôt, comment avait-il trouvé ce qui s’était passé dans la vie de Violette. Qui était vraiment ce Stefan.
« Je…il ne me semble pas vous avoir parlé de quelque chose qui me serait arrivé. »
C’était même sûr. Néanmoins, à quoi cela servirait-il de mentir ? D’autant plus que maintenant, elle n’avait plus honte. La honte devait aller sur celui qui lui avait fait ça. Légèrement contrariée, elle croisa ses bras contre la poitrine.
« Vous êtes une sorte de télépathe ? Essayez de deviner à qui je pense. »
Violette ferma les yeux, essayant de penser à quelqu’un qui serait très dur à trouver. Un acteur français lui vint à l’esprit : Gérard Depardieu. Mais finalement les paroles de Stefan résonnèrent encore dans la tête dans Violette. Elle n’arrivait pas à s’enlever de la tête qu’il souhaitait s’en occuper personnellement s’il le trouvait. Il ne voulait pas laisser un tel acte impuni. Violette leva une paupière puis une autre. Elle fixa Stefan longuement.
« Oui. Cet homme est toujours en liberté. Je n’ai pas eu la force de faire quoi que ce soit…même pas porter plainte. Mais je ne veux pas qu’il meure. Ce serait…trop facile. »
Violette avait du mal à se reconnaître dans ce qu’elle disait. Mais elle avait bien remarqué le changement qui commençait à s’opérer chez elle, sans qu’elle ne le veuille vraiment. Faire souffrir quelqu’un qui le méritait ne semblait plus autant la gêner qu’avant. Mais Violette ne voyait pas comment il pourrait s’en occuper, si elle-même, super-héroïne n’avait pas réussi.
« Par contre, en quoi un homme avec des TOC pourrait s’occuper de l’individu qui m’a fait ça ? Je n’ai pas réussi à éviter cette horreur alors que j’ai des dons. Alors je me demande ce que vous pouvez faire, vous. »
Peut-être avait-il des secrets et plus d’un tour dans son sac ?
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Effectivement, Stefan avait cette mauvaise manie de traiter les gens qu’il pensait inférieurs comme des enfants. Enfin, il pensait que tous les humains étaient inférieurs, mais bons. Certains l’étaient moins que d’autres à ses yeux… Il ne devrait pas se surprendre que cela vexait la demoiselle qu’il traitait comme un bébé, mais bon. Après tout, ils avaient des siècles d’années de différence. À ce stade, elle n’était même plus un bébé pour lui, mais une poussière.
Elle s’amuse de sa plaisanterie. Dracula ne dit rien, se contentant de serrer un peu plus fort son volant. Heureusement, elle semblait croire impossible qu’il soit un vampire, mais tout de même… Pouvait-il lui faire confiance? Son instinct, qui ne ratait jamais, lui disait que oui. Cette demoiselle n’était pas un danger. Même, il dirait qu’elle pourrait éventuellement lui être utile. Il serait bien utile d’avoir dans ses contacts une personne au courant de son secret et qui ne le trahirait pas. Suffisait de ne pas montrer ce qu’il faisait réellement…
- Si cette peur vous semble étrange, qu’avez-vous comme peur, miss Parr?, il demanda avec curiosité, haussant un sourcil.
Ils finirent par s’arrêter sur le bord de la route, la brune vomissant et le vampire lui tendant un mouchoir pour qu’elle puisse essuyer ce qui pouvait avoir autour de ses lèvres. Elle semblait surprise qu’il ait compris pour le viol et c’est quelque peu ennuyé qu’il regardait la jeune humaine fermer les yeux, semblant vouloir qu’il lise dans sa tête.
- Rien de surnaturel, miss. C’est une déduction. J’ai mentionné… le mot interdit, vous avez eux le besoin d’aller vomir. Un tel état de stress est plus courant lors de ce genre de cas que pour un simple imbécile qui touche les fesses des demoiselles dans les trains bondés. Je l’ai vu de mes propres yeux. Ma femme avait été… tourmentée par un soldat ennemi avant que je ne la trouve. J’ai vu ce que cela peut causer sur une personne. J’ai dû l’aider à aimer son corps à nouveau avec tout l’amour que j’avais pour elle, avec patience et persévérance. En quoi un homme avec un TOC pourrait vous aider? Je suppose qu’il serait peut-être utile, mais je dois me montrer honnête avec vous. Je suis un vampire, pas atteint d’une maladie mentale quelconque. Voilà pourquoi j’ai succombé à la tentation du sang. Je sais mieux me retenir d’habitude, mais le vôtre a une odeur forte succulente… Ce que je pourrais lui faire dépasserait tous vos cauchemars. Le torturer… Le laisser mourir à petit feu… M’assurer qu’il revienne en demi-mort et le laisser souffrir l’éternité dans un corps en décomposition dans un trou plus que profond. D’habitude, je ne fais pas cela gratuitement, mais… Je vous aime bien. Alors, je vous propose de le faire en échange de ce que vous voulez. Par principe… En échange, je ferais de l’existence de cette ordure un enfer. Sachez seulement que je n’accepte pas l’argent.
*Violette Parr
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En y réfléchissant bien, la peur de Stefan était presque la même que Violette. Avoir peur que son fils se vide de son sang, c’est avoir peur qu’il meure. Or c’était justement la plus grande peur chez elle. Violette fit une petite moue, prenant conscience qu’elle allait sans doute passer une imbécile lorsqu’elle lui donnerait sa réponse. Aussi il fallait qu’elle lui donne des explications, qu’elle montre qu’elle avait réfléchie, qu’elle n’était pas une enfant.
« Ma plus grande peur est de perdre mes proches, qu’importe la manière dont ça arrive. Donc finalement, ça se rapproche à votre peur. Mais la mienne est moins spécifique. Pourquoi vous avez peur de perdre son fils de cette façon précise ? Il s’est passé quelque chose dans votre vie pour penser à ce genre de mort ? C’est quand même glauque. »
Pour se vider de son sang, quand même, il fallait le faire. Il y avait tellement d’autres morts. La mort par vieillesse d’abord mais également celle par la maladie, notamment les cancers. Il y avait aussi les accidents de la route, les meurtres avec seulement un coup bien placés. Bref. Tant de choses pouvaient causer la mort. Alors pourquoi celle-ci en particulier ?
Finalement, Violette et Stefan s’étaient retrouvés dehors. Après un petit vomi, la discussion avait dérivé sur ce qui s’était passé dans la vie de Violette et plus exactement sur l’homme qui avait osé lui faire cela. Stefan se proposait de venger, plus au moins, Violette. Mais cette dernière ne comprenait pas pourquoi ni comment il pouvait faire une telle proposition. Et lorsqu’il lui révéla son secret, Violette se mit à rire à plein poumon.
« Excellente blague ! »
Violette continuait de rire mais petit à petit son rire se fit plus nerveux en voyant la réaction de Stefan. Il semblait sérieux, beaucoup trop sérieux pour que ce soit une blague. Violette ouvrit les yeux en grands, choquée de cette révélation à peine croyable.
« Vous êtes sérieux ? »
Puis soudain, l’ampoule s’alluma dans le cerveau de Violette. Elle leva l’index comme si elle venait de trouver une idée géniale – ce qui n’était absolument pas le cas.
« Oh ! Mais ça explique beaucoup de chose. Votre peur. Et surtout votre comportement étrange. Maintenant tout est clair. »
La jeune femme recula d’un pas, distance de sécurité. Il fallait qu’elle soit sur la défensive. Elle était tout de même en face un buveur de sang, qui venait en plus de lui dire qu’elle avait un sang l’odeur particulièrement succulente. Violette fit un signe de croix en plaçant ses doigts d’une bonne manière.
« Attention, je vous ai pas tout montré de l’étendu de mes pouvoirs. Le coup de l’invisibilité c’est rien à côté de ce que je sais faire. Alors vous approchez pas trop. Vade retro… »
Mais Violette se stoppa brusquement. Les informations arrivaient à son cerveau avec un léger décalage, surement dû à l’alcool. Mince. En restait-il dans son organisme ?
« Attendez, vous souhaitez m’aider ? » redemanda Violette en mettant une de ses mains sur son menton, faisant mine de réfléchir. « Le torturer…le faire souffrir… »
Autant d’idée qu’en temps normal Violette n’aurait même pas osé penser. Mais cet homme le méritait tellement. Il avait volé une partie de Violette alors la brune pouvait faire de même. Et si Stefan pouvait le faire à sa place, c’était peut-être mieux. Au moins, elle ne risquerait pas d’aller en prison pour avoir pris sa revanche.
« C’est une proposition qui est très intéressante. Mais il me paraît impossible de vous laisser faire ça sans contrepartie. Vous allez risquer votre vie…enfin votre mort ? Je sais pas exactement. Mais vous allez prendre des risques pour moi. Alors que vous ne me connaissez même pas. Donc… »
Violette observa son poignet avant d’avoir une idée aussi brillante qu’effrayante.
« Vous avez dit que mon sang avait une odeur fort succulent ? Et si…je vous permettais de boire quelques centilitres de mon sang ? En échange de votre aide, si jamais j’ai besoin de vous pour d’autres affaires. Sait-on jamais si quelqu’un autre m’embête et aurait besoin d’une petite frayeur voire d’une petite correction. »
C’était effrayant. Violette ne se reconnaissait même pas dans ces paroles. Et pourtant c’était bel et bien elle qui parlait. Et elle pensait réellement ce qu’elle lui disait La jeune femme était en train de changer…c’était indéniable. Elle était quand même en train de pactiser avec une créature du diable ! D’ailleurs, comme pour sceller le pacte, Violette tendit sa main.
« Qu’en dites-vous ? Bien évidemment je ne parlerais à personne de votre nature. Et vous ne parlerez à personne de notre arrangement. »
Elle était loin l’image d’enfant que Stefan pouvait se faire de Violette, n’est-ce pas ?
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Stefan Vulpesco
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La jeune femme s’excite. Elle brandit ses doigts comme une croix et elle prononce du latin. Il se met à rire. La croix a un effet que si elle est sacrée, des doigts ne suffisent pas pour l’arrêter et du latin n’est qu’une simple langue morte. Rien ne plus. Il n’allait pas fuir en courant parce qu’elle le sommait à partir dans une langue ancienne. C’était quand même fort amusant à observer et il avait un sourire en coin jusqu’à ce qu’elle allume, enfin, qu’il ne proposait pas de la tuer, mais de l’aider. Enfin! Elle était capable de comprendre la petite humaine quand elle voulait!
- Oui, vous aidez, miss Parr. D’habitude je ne suis pas du genre à jouer les héros. Ce n’est clairement pas mon rôle, mais j’insupporte ce genre d’individu et si je peux m’amuser à traquer et faire souffrir un type comme ce dernier, ce sera un grand plaisir pour moi. Je ne doute pas de vos pouvoirs, miss, mais voix doigts ne servirons à rien et encore moins le latin. Vous pouvez en rester à l’anglais. Je pense que vous le parler mieux.
Comme elle s’est éloignée, il respecte son besoin de distance et il se contente de s’appuyer contre sa voiture, les mains dans les poches. Il essayait d’être le plus éloigner de la flaque de vomir sur le sol. C’était déjà terrible à sentir pour lui vu son odorat surdéveloppé. En tout cas, la proposition qu’elle fit l’intéressa énormément. Les humains n’avaient pas l’habitude de se proposer eux-mêmes pour le nourrir, mais il n’allait pas cracher contre une offre si alléchante. Il la regarda tendre sa main et il l’attrapa pour sceller le pacte.
- Comment refuser un peu de sang, surtout d’aussi bonne qualité? Marché conclu. Je ne dirais rien, vous ne dites rien et surtout, je promets de me contenter de quelques centilitres. Mais pas ce soir, votre sang goûtait l’alcool. Éliminez ce qui en reste de votre organisme et j’accepterais votre don, mademoiselle. Comment s’appelle votre ennemi et a-t-il des pouvoirs? S’il n’en a aucun, ce sera un jeu d’enfant. S’il en possède, je devrais être plus rusé, mais je devrais y arriver. Je suis quand même Dracula.
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Ce n’était pas tous les jours qu’un vampire proposait son aide à quelqu’un. Ce n’était déjà pas tous les jours que l’on rencontrait un vampire. C’était même la première fois pour Violette. Elle avait toujours pensé que cela était impossible. Mais finalement, qu’est-ce qui était impossible à Storybrooke ? Plus rien ne devrait étonner Violette.
Violette s’offusqua lorsque Stefan lui fit la remarque qu’elle parlait mieux anglais que latin. Etait-il en train de lui faire comprendre qu’elle avait mal prononcé les mots en latin ? Ou qu’elle ne devait pas y connaître grand-chose ? C’était clairement vexant. Alors Violette croisa ses bras, contrariée. Avant de faire mine de réfléchir.
« Je connais plein de chose en latin. Comme veni, vedi, vici ; a priori ; a posteriori ; ex aequo et…ah bah c’est tout en fait. Vous avez raison finalement. Mais c’est pas grave. Le latin est une langue morte. Un peu comme vous du coup ! Mais vous, contrairement à elle, vous êtes utile ! »
Car il fallait avouer que ce deal qu’ils étaient en train de conclure était utile. C’était une opportunité que Violette ne pouvait refuser. Violette s’était donc rapprochée du vampire. C’était comme si elle le craignait moins. De toute façon, s’il tentait de l’arnaquer, Violette saurait le repousser autrement qu’avec du latin. Ne jamais sous-estimer la petite Violette !
Lorsqu’il promit de se contenter de quelques centilitres, Violette ne put s’empêcher d’avoir un sourire amusée alors que leur marché était complètement incroyable et délirant.
« J’espère bien. Il ne faudrait pas que je meurs…ça gâcherait le marché. »
Etait-elle en train de donner sa confiance à un vampire ? Oui. Et c’était dangereux. Mais d’un côté, Violette savait qu’elle pouvait se défendre. Elle n’était plus la jeune fille qui s’était fait violer. Elle avait évolué, elle s’était renforcée et elle avait gagné en puissance dans ses dons. Mais était-elle aussi forte qu’un vampire ? La brune en doutait. Alors était-elle en train de faire le bon choix ? Violette n’en n’était plus aussi sûre. Cependant, elle ne pouvait plus revenir en arrière.
Le fait qu’il n’ait pas envie de boire le sang de Violette en cette nuit soulagea vivement la jeune femme. Elle était heureuse de ne pas devoir lui donner du sang de suite. Cette partie-là du contrat la stressait quand même légèrement. Ce n’était pas tant la vue du sang qui la dérangeait. Après tout, elle en avait vécu des choses. Ni même d’en donner…elle avait participé à quelques dons du sang. MAIS elle avait peur que Stefan ne sache pas s’arrêter. Violette se garda de lui dire le fond de ses pensées.
« Je comprends tout à fait. Nous remettrons mon don de sang à une prochaine fois. D’ailleurs, je me demandais si vous voudriez que je mange ou que je bois quelque chose de spécial pour donner à mon sang un goût particulier ? Vous avez peut-être des préférences vampiriques ? »
Tout ceci était bizarre. Mais Violette ne s’y connaissait pas du tout dans ce domaine. D’ailleurs, qui s’y connaissait réellement ? Mis à part un vampire lui-même. Violette se rapprocha de la voiture, se plaçant à côté de Stefan. Elle s’adossa à la carrosserie de la voiture, en prenant le soin d’y faire attention.
« Hum… » tenta de commencer Violette.
Mais c’était dur. C’était comme si son organisme, son corps, son esprit, tout chez elle, l’empêchait de parler de celui qui avait osé la salir. Et pourtant, Violette avait réussi à faire un travail sur elle. Mais c’était toujours douloureux d’en parler. Cependant, il fallait se forcer. Alors Violette fronça les sourcils avant de se racler la gorge.
« Charles Matthews. »
Un nom commun pour une personne bien loin d’être commune pour Violette. A évoquer son prénom, Violette ne pouvait pas s’empêcher de le revoir en image mentale…puis de revoir en décousue ce qu’il lui avait fait. L’espace d’un instant, Violette ferma les yeux et secoua la tête, espérant chasser les mauvais souvenirs. Elle ré-ouvrit doucement avant de reposer son attention sur Stefan, afin de répondre à sa dernière question.
« Non. Il n’a aucun pouvoir à ma connaissance. Mais…il est très malin, très intelligent. Je pense aussi qu’il est sportif. »
Violette se souvenait de cette incroyable force qu’il exerçait sur elle. En y repensant, Violette ne pouvait s’empêcher de se détester. Elle se détestait d’avoir été si faible. Mais cette époque était révolue. Violette n’était plus quelqu’un de faible. La preuve. Elle savait s’entourer d’alliés improbables mais ô combien dangereux.
La jeune femme secoua de nouveau la tête. Cette soirée fut remplie et finalement, elle fut bien plus intéressante que Violette ne l’aurait imaginé. L’Indestructible se retourna vers la voiture et posa sa main sur la poignée de la portière.
« Cela vous embête que nous reprenions la route ? Cette soirée m’a complètement déroutée. Riche en émotion. Peut-être un peu trop pour moi. »
Et la seule chose que Violette voulait, maintenant, c’était rentrer chez elle et se coucher. Il était temps que cette journée se termine.