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________________________________________ 2020-04-23, 15:48

i put a spell on you


Bill connaissait toutes les personnes qui venaient dans son musée. Ou presque, et plus ou moins. Même sans parler, parce qu'il n'avait que faire de parler à ceux qui n'étaient pas importants, il savait toujours se renseigner, rien ne lui échappait, et encore moins dans son domaine.

Il y avait les habitués, qu'il connaissait par la force des visites ou parce qu'il s'était assuré de savoir qui c'était, ou même souvent les deux cas. Il y avait les nouveaux et les occasionnels, qu'il sondait pour connaître la magie ou les intentions. Et dans l'une ou l'autre des catégories, il y avait ceux qui suscitaient son attention.

Ce n'était pas une bonne chose. Susciter son attention voulait dire risquer la mort : si Bill sentait que quelqu'un allait se jouer de lui, il n'était pas bon d'être ce quelqu'un. Ses pouvoirs avaient beau être bien éloignés de tous ceux qu'il avait avant la malédiction, même s'il était devenu plus fort avec la connexion qu'il avait avec la magie l'Arbre-Monde, il avait, dans tous les cas, ce qui lui fallait pour faire connaître à ceux qui ne le connaissaient pas ce qu'est le regret.

Malgré l'ignorance que Bill portait à la plupart des gens pour qui il n'avait aucun intérêt, certains, plus insistants, arrivaient à lui parler. Les moins agréables de l'humanité, les bavards et les curieux qui, dangers ou pas, voulaient s’intéresser et poser des questions à tout prix. L'ennuyante Wilhelmina en faisait partie.

Ennuyante... d'abord. Des questions un jour, des questions un deuxième jour, des questions encore et encore. Son profil aurait pu toucher Bill en fait. Elle s’intéressait à ce qui l'intéressait. Bill avait une certaine passion pour l'histoire, il n'était pas conservateur de musée pour rien. Il restait passif sur cet attrait, ne pas montrer qu'il aimait quelque chose d'autre que torturer mentalement Stanford. Aurait pu. Bill n'en avait rien à faire, ce qui rendait la chose impossible, en fait. Mais au moins avait-il finit par répondre. Fatale erreur, ça l'avait encouragé.

Fatale, pas tant que ça, elle avait fini par ne plus être ennuyante lorsqu'il détectait quelque chose en elle. Racine de la magie, Bill ressentait la magie plus fort qu'avant. Il n'était pas aveugle, elle avait quelque chose. Elle ne venait pas le voir pour rien. Deux choses donc : voilà quelque chose qui la rendait interessante, mais aussi en danger. Si elle avait cachée ses intentions réelles, c'est que Bill ne connaissait pas la vraie raison de ces visites. Et Bill n'aimait pas, ne pas connaître.

Ce jour là, Wilhelmina se rendit au musée, comme à son habitude, mais il fut vide, pourtant en pleine horaire d'ouverture. La jeune femme avait même pourtant vu du monde entrer et sortir comme chaque jour, comme normalement. Mais lorsqu'elle entrait, l'endroit était silencieux, pesant, avec les décors étrangement grisâtres, comme si l'endroit était soudainement hors du temps.

Ses pas résonnèrent, comme pourtant aucun bruit n'a jamais résonné dans l'architecture parfaitement agencée de ce musée auquel aucun détail n'échappait.

Il laissa la curiosité monter en elle, et, s'il en était, sa peur ou son inquiétude. Puis, soudainement, tout autour de la jeune danseuse, les murs, les œuvres, les fenêtres, et même le sol, semblaient se fissurer, pour en réalité ouvrir de grands yeux angoissants qui observaient, absolument partout, la jeune femme au centre de leur cercle. Des flammes bleues aux quatre coins des pièces s'allumèrent pour illuminer et colorer l'endroit.

Puis, dans une flamme bleue plus grand, Bill Crypto apparu dans son éternel costume jaune.

Tu as des pouvoirs de danseuse. Rien ne m'échappe, pas même ce qu'on ne voit pas, commença-t-il avant même de saluer.

Il fit quelques pas, et resta ensuite immobile devant elle, faisant apparaître une canne noire sur laquelle il s'appuya, en la regardant de haut en bas pour la sonder de l'intérieur. Si tu viens autant ici, c'est que tu as quelque chose à demander. Laquelle ?

Une lueur bleue apparu dans ses yeux. Et je veux la version honnête.
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________________________________________ 2020-04-29, 11:39

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Willie & Bill

Wilhelmina Klein était une grande adepte des musées, qu'ils soient grands, petits, vastes ou moins vastes, elle ne passait jamais devant l'un d'entre eux sans y entrer. Le savoir était quelque chose de profondément important pour elle et elle cherchait toujours à en acquérir davantage, s'intéressant à absolument tout. La biologie, l'histoire, la politique, tous les domaines étaient en mesure de piquer sa curiosité.

Nous aurions pu croire qu'elle était bien malheureuse à Storybrooke, son besoin d'apprendre n'étant alors nourrit que par un seul et unique musée, mais ce n'était pas le cas. Au contraire, elle considérait que n'avoir qu'un musée dans sa ville était une chance, ainsi, elle pourrait se focaliser uniquement sur lui et en tirer jusqu'à la dernière once de savoir qu'il pourrait fournir. Elle avait arpenté les couloirs du bâtiments tellement de fois qu'elle en connaissait chaque recoin, il était d'ailleurs étonnant qu'on ne lui ait pas proposé de devenir guide ou quelque chose dans le genre. Elle pouvait disserter pendant des heures sur chacun des objets qui trônait dans ce merveilleux musée, et cela sans jeter le moindre coup d’œil aux petites pancartes informatives.

Si Willie avait été égocentrique et stupide, elle aurait pu avoir l'audace de se venter de connaître les lieux mieux que le conservateur lui-même. Mais elle ne portait aucun de ces deux défauts -la plupart du temps. Elle avait su dès le premier instant qu'elle avait affaire à un vrai passionné, et pas à l'un de ces charlatans qui se disent conservateurs de musée mais qui ne sont même pas capables de répondre à ses questions.

Puisqu'elle savait déjà tout ce qu'il semblait y avoir à savoir du musée, le conservateur était la dernière source de connaissances dont elle disposait. C'était un homme immense, mais toujours très élégant. Willie se demandait bien comment il arrivait à trouver des vêtements à sa taille, dépassant à peine le mètre soixante, elle ne disposait que de peu d'informations sur les géants de ce monde. Mais malgré ses presque deux mètres de hauteur, le conservateur n'intimidait absolument pas Willie. Et c'est forte de sa curiosité maladive qu'elle se planta devant lui. C'est ainsi que commencèrent ses interminables questionnements. Il fallait la comprendre, le monde regorgeait de tellement de mystères ! Elle voulait tout savoir. Dès qu'elle en avait l'occasion, elle revenait au musée pour reprendre son interrogatoire là où elle l'avait laissé. Elle avait l'impression que le conservateur n'ignorait rien et maîtrisait chaque sujet, ce qui ne pouvait que l'émerveiller.

A chaque nouvelle question qu'elle posait, une autre demeurait dans un coin de son esprit. Toujours la même. Elle aurait tellement voulu pouvoir la poser, mais ça n'était pas si facile. Willie détestait sa vraie nature, elle haïssait les danseuses nocturnes pour ce qu'elles faisaient et ce qu'elles lui avaient fait faire. Alors se renseigner sur ces abominations la troublait beaucoup. Elle voulait savoir qui elle était, ce qu'elle pouvait faire, et si elle saurait un jour maîtriser son pouvoir destructeur. Mais pour avoir des réponses, il fallait qu'elle trouve le courage de poser les questions.

Un matin, elle gravit à nouveau les quelques marches qui menaient à l'entrée, un grand sourire aux lèvres comme à son habitude. Elle remercia un autre visiteur qui lui tint la porte puis s'engouffra dans le musée. Elle avait tellement de questions à poser au conservateur, qu'elle avait dû en faire une liste pour ne pas les oublier. Elle s'apprêtait d'ailleurs à le chercher, sa feuille en main, quand quelque chose la troubla. Elle était seule. Elle se retourna, pensant tomber nez à nez avec la personne qui lui avait tenu la porte, mais il n'y avait personne. Étrange, elle aurait pourtant juré avoir vu tout un groupe scolaire entrer dans le musée lorsqu'elle avait commencé à l’apercevoir de loin.

L'atmosphère était bien différente de celle à laquelle elle s'était habituée, elle se sentait oppressée et observée. Les couleurs avaient disparu, ne laissant du musée qu'une étrange version en noir et blanc. Elle serra sa liste dans ses mains et fit quelques pas, espérant croiser la route d'autres personnes qui pourraient la rassurer. Elle savait reconnaître la magie quand elle la voyait, mais qui pouvait bien lui jouer un tour ? Soudain, la pièce trembla légèrement, et de grands yeux s'ouvrirent tout autour d'elle, la fixant avec intensité. Bizarrement, elle se sentit mieux. Ce que Willie ne supportait pas, c'était de ne pas savoir, alors elle ressenti une pointe de satisfaction en réalisant qu'on était bien en train de l'observer, comme elle l'avait prédit.

Des flammes bleues commencèrent à brûler aux jonctions des murs, pourtant, Willie ne ressentait aucune chaleur particulière. Jusqu'à ce que le conservateur apparaisse dans un brasier tout aussi bleu, ce qui réchauffa le cœur de la jeune femme. Enfin un visage familier ! Alors cette magie était la sienne ? Elle se demandait bien qu'est ce qui l'avait poussé à lui faire une telle blague. Elle voulut s’exclamer, réjouie, mais il prit immédiatement la parole. Ses mots paralysèrent instantanément Willie, il était vrai qu'il savait un nombre infini de choses, mais connaître sa vraie nature ? Jamais elle n'aurait pu anticiper cela. Elle n'eut aucun mouvement de recul quand il s'approcha d'elle, complètement pétrifiée. S'il était au courant du fait qu'elle soit une danseuse nocturne, voudrait-il se débarrasser d'elle ? La punir pour tous les crimes qu'elle avait commis sans vraiment le vouloir ? Qu'allait-il lui arriver ?

La question du conservateur la détendit immédiatement, elle était incapable de savoir ce qu'il ressentait, s'il était irrité ou en colère. Mais elle comprit que lui non plus ne savait pas tant de choses que ça. Enfin, il ne savait pas tout. Elle ignorait encore comment il avait pu être au courant de sa véritable nature, et ne comprenait pas la raison d'une telle mise en scène, mais elle était enfin soulagée. Pour l'instant, tout cela ne ressemblait pas à une mise à mort, et s'il voulait vraiment lui faire peur, il lui faudrait moins d'yeux et plus de nains de jardin.

« Mh... eh bien, commença-t'elle, embarrassée, J'ai toujours beaucoup de choses à demander, c'est un peu ma spécialité, pourquoi le ciel est bleu, comment arrivez-vous à trouver des costumes à votre taille, ce genre de trucs... »

Elle se frotta l'arrière du crâne en riant un peu, mise extrêmement mal à l'aise par la situation. Elle jeta un coup d’œil furtif vers la porte, cherchant un échappatoire à tout cela, mais il n'y avait plus de porte. Super, comment allait elle échapper à ce gentil petit piège maintenant ? C'est seulement quand elle tourna à nouveau la tête vers le conservateur qu'elle remarqua la lueur bleue qui brillait dans ses yeux. Une lueur qui aurait dû couper à Willie toute envie de plaisanter, mais qui la fascinait. Elle avait toujours été très admirative vis à vis de ceux qui maîtrisaient parfaitement la magie, et ça semblait être le cas du conservateur. Il avait demandé une version honnête, requête qu'elle avait complètement ignorée en lui servant une version semi-véridique.

Elle soupira en s'asseyant sur une sorte de banc, se sentant dans le musée absolument comme si elle était chez elle. Elle n'avait pas menti, si elle venait au musée, c'était bel et bien pour qu'il partage son savoir avec elle. Toutes les réponses aux questions qu'elle avait posées, lui avaient apporté des connaissances qu'elle convoitait. Mais son cœur désirait posséder d'autres savoirs, bien loin de tout ce que contenait ce musée. Elle releva la tête vers son interlocuteur qui semblait encore plus grand et reprit la parole:

« Vous avez raison, Monsieur Crypto, ça fait longtemps qu'une question en particulier me brûle les lèvres. J'ai pensé que puisque vous semblez tout savoir, vous pourriez m'éclairer à ce sujet... »

Elle froissa un peu plus sa liste dans ses mains. Ce n'était pourtant pas si compliqué de formuler une phrase pour demander ce qu'elle voulait savoir. Après tout, il n'allait pas la scalper pour avoir posé une question, si ? Elle planta ses yeux dans les billes bleues du conservateur et avoua enfin:

« C'est à propos des danseuses nocturnes. J'en suis une, et pourtant je sais si peu de choses à leur sujet, elle se leva, Pourrais-je un jour contrôler mes horribles pouvoirs ? Et est ce que ce sont les seuls que je possède ? Les autres fantômes peuvent voler, se rendre invisible et même passer à travers les murs. Alors pourquoi est-ce que je ne peux que danser ? »

Sa voix se brisa et un voile sombre passa devant ses yeux. C'était faux, elle ne pouvait même pas danser. Quand elle se mettait à danser, un corps sans vie s'écroulait à chacun de ses pas. Elle était condamnée à rester immobile. Et pourquoi ? Parce qu'elle était morte d'avoir trop aimé. C'était injuste. La Mort pensait-elle leur faire un cadeau en leur offrant la possibilité de se venger ? En tout cas, Willie n'était pas de cet avis, elle avait juste l'impression d'être maudite.




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________________________________________ 2020-05-09, 19:44

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Lorsque Wilhelmina commença à se perdre, encore une fois, dans ses milliers de questions futiles, Bill se mit à bailler en levant les yeux vers le ciel comme Antonin a du le faire. Bien entendu, il pouvait toutes y répondre, mais cette jeune femme lui avait posé bien plus de question que n'importe qui qui ait eu l'occasion de le faire. Probablement même devant Stanford du temps où il avait naïvement fait un marché avec lui par soif de savoir.

Il sera bientôt impossible de trouver des vêtements à ta taille, si tu continue à te perdre en question qui ne m'intéressent pas, menaça-t-il mais totalement nonchalamment et ennuyé, alors qu'il fit apparaître un transat en lévitation dans les airs sur lequel il s'installa, bercé par le mouvement lent des airs, commençant par se détendre puisque terriblement ennuyé par la danseuse et ses mots sans intérêt. Qu'elle ne prenne pas ça en signe de trêve, elle était déjà chanceuse que cette discussion ait duré aussi longtemps sans en être encore arrivé au sujet principal.

Il voyait qu'elle songeait à partir - si toutefois la porte était encore là, mais ce n'était pas une option possible dans une discussion avec Bill. Tant mieux, elle était intimidée, le tout serait maintenant de se servir de cette intimidation pour la dépécher.

Tu as de véritables questions et je t'offre mon temps pour te permettre de les poser, alors pourquoi attendre davantage ? Reprit-il, agacé, alors qu'il faisait apparaître un cocktail dans sa main.

Elle parla enfin. Mais non sans commencer par quelques phrases d'introduction pour retarder son propos qui le fit soupirer davantage. Lorsque Bill sentit qu'elle le regardait enfin droit dans les yeux, il daigna faire de même, les ouvrant en grand pour l'inciter à parler et ne pas changer d'avis.

Il eut un sourire, alors qu'il se redressa sur son transat pour s'y asseoir, ses jambes pendant dans le vide. C'est donc ça, ricana-t-il.

Il fit disparaître son verre et son transat, mais fit apparaître à la place une chaise et une table d'écolier sur laquelle se retrouva Wilhelmina, tandis que lui marchait autour avec une règle d'un mètre de professeur de la main.

La réponse est simple : tu es nulle, lança-t-il en faisant claquer la règle sur la table. La façon dont tu te perd dans des formules inutiles et laisse toutes tes pensées s'échapper toutes seules, ne font que représenter à quel point tu es une fille lunaire qui a un sérieux manque de concentration et d'implication.

Rallumant la lueur sévère dans ses yeux, il posa alors les mains à plat sur la table et se pencha vers elle. Comment oses-tu croire que ta magie fera tout le boulot à ta place ?

Il se redressa et reprit alors son calme, faisant disparaître son mètre, et croisa les bras. Tu souhaites apprendre à maîtriser ton véritable potentiel ? Il faudra me promettre concentration et rigueur. Il faudra accepter que je calme ton esprit volatile.

Il s'approcha alors de nouveau d'elle, et eut un sourire. Il faudra accepter que j'explore les méandres de ton esprit pour y trouver ce qu'il nous faut.

Et enfin, il tendit son bras pour qu'elle lui sert la main. Marché conclus ?
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________________________________________ 2020-05-13, 20:27

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Willie & Bill

Willie sursauta lorsqu'elle se retrouva soudainement devant un bureau d'écolier. Avant ce jour, elle n'avait absolument pas connaissance de toute la magie que possédait le conservateur du musée, mais c'était surprenant. Elle se demandait ce qu'il pouvait bien être, convaincue qu'il se rapprochait plus du gentil magicien que du vil sorcier.

Ainsi attablée, elle se sentait d'autant plus petite, mais pas inférieure pour autant. Elle n'écarta pas ses mains quand il abattit la règle juste à côté, trop concentrée sur les paroles qu'il débitait, et qui auraient pu la renverser si elle n'était pas aussi sûre d'elle. S'il y avait bien quelque chose que Wilhelmina Klein aimait depuis quelques temps, c'était elle-même. Weenonah lui avait appris qu'elle n'avait pas à se détester, et les paroles qu'elle avait glissées dans son esprit y résonnaient encore chaque jour. Mais disons qu'elle prenait la leçon un peu trop à cœur, et que les remarques avaient donc pour le moment peut de chance d'être reçues, même si ces dernières étaient constructives.

Cette réponse et l'argumentaire qui allait avec, aussi simples étaient-ils d'après le conservateur, avaient touché Willie en plein cœur. Elle était susceptible, c'était un fait. Mais lorsqu'en plus de telles paroles sortaient de la bouche d'une personne qu'elle estimait, cela devenait inacceptable. Elle était et avait toujours été prise avec des pincettes, un traitement que l'on réservait aux êtres délicats dans son genre, et elle s'en satisfaisait très bien. Mais ce Monsieur Crypto l'arrachait soudainement à sa routine, d'une gigantesque main barbare.

Chaque phrase était une fléchette qu'il lançait en plein cœur de sa cible, mais Willie continuait de le suivre du regard lorsqu'il passait devant sa petite table. Jusqu'à ce qu'il s'arrête pour se pencher vers elle, et lui adresser une question qui s'inscrirait en lettres rouges dans son esprit. Croire que la magie ferait le boulot à sa place ? Non, bien sûr que non ce n'était pas ce qu'elle croyait, elle aurait voulut s'investir pour développer de nouveaux pouvoirs, mais elle ne connaissait pas la marche à suivre. La magie parcourait son corps, et pourtant elle lui semblait lointaine et inaccessible. Attendre de Willie qu'elle acquiert de nouveaux pouvoirs d'elle-même, c'était comme abandonner un espagnol dans un petit village de Chine, et lui demander d'apprendre à parler allemand.

La présence du conservateur la troublait, pas tant par son côté théâtral exacerbé, mais surtout car elle se rendait compte qu'elle ne savait absolument pas à qui elle avait affaire. Maîtriser son véritable potentiel ? Ses propositions étaient alléchantes et semblaient enfin accessibles, mais que devrait-elle sacrifier en échange ? Son manque de concentration, son esprit qui voletait çà et là en quête de nouvelles préoccupations ? En somme, une part de sa personnalité. Certes, ces caractéristiques ressemblaient fortement à des défauts, mais ils faisaient partie d'elle.

Sa tirade terminée, il lui tendit une main et Shakespeare applaudissait dans les tribunes, fier de son poulain. Si ce n'était pas réellement le cas, c'était pourtant ce que Willie ressentait. Elle se tenait en équilibre sur une corde tendue entre admiration et irritation. Bien sûr, les mots du conservateur n'étaient pas purement et simplement méchants, il lui avait fait comprendre à travers son grand monologue, qu'elle avait des défauts qui l'empêchaient d'utiliser ses pouvoirs comme elle le souhaitait. Mais dans l'oreille d'une jeune âme susceptible comme celle de Wilhelmina Klein, ces paroles sonnaient comme des affronts. Elle ne serait une rivale de taille sur aucun plan, que ce soit physique ou mental, mais son audace restait sans égale. Alors, elle planta ses grands yeux verts dans ceux du conservateur, et dit simplement:

« Non.»

Trois lettres et un affront. Elle sortit un stylo et une petite feuille de papier de sa poche, avant de faire un signe au conservateur, symbolisant qu'il fallait qu'il attende qu'elle ait terminé. La subtile menace qu'il lui avait fait un peu plus tôt glissa dans son esprit, mais elle la balaya, pensant toujours que Monsieur Crypto avait un bon fond. Elle prit rapidement en note ce que son interlocuteur avait pu énoncer durant sa longue tirade, pour ne rien oublier. Après quoi, elle éloigna sa chaise de son bureau pour se lever et croiser ses bras sur sa poitrine.

« Pour qui vous prenez-vous pour affirmer cela, Monsieur Crypto ? »

La véritable question qu'elle se posait, était plutôt pour quoi se prenait-il. Mais l'audace de Willie avait beau être grande, elle n'aurait su entrer en collision avec le respect qu'elle avait pour le conservateur. Demander sa vraie nature à quelqu'un, c'était comme demander l'âge d'une dame. Ça ne se faisait pas et elle en était largement consciente. Toutefois, s'il avait voulu lui dévoiler ce qu'il était, cela n'aurait fait que satisfaire sa curiosité. Elle reprit, dégageant l'un de ses bras pour brièvement tendre son index sous le nez de son interlocuteur.

« Laissez moi vous dire que vous vous trompez. Pas sur toute la ligne évidemment, mais si vous pensez que je manque d'implication, alors c'est que vous me jugez bien trop vite. J'essaye chaque jour de devenir un meilleur fantôme, et je dois dire que je ne vous trouve pas très délicat. »

Willie était assez irritée par l'avalanche de reproches qu'elle avait reçue. Si ces critiques avaient été un peu mieux emballées, dans un joli papier doré par exemple, peut-être aurait-elle été encline à les recevoir. Mais le conservateur s'était comporté comme un parent, en l'assommant ainsi de reproches. Même son propre père n'avait jamais eu à le faire. Peut-être qu'elle agissait comme une petite gamine, mais après tout on lui avait attribué un bureau d'écolière, elle ne faisait qu'entrer dans le personnage. Ce qui devrait satisfaire le côté théâtral de Monsieur Crypto. Elle contourna la table pour venir s'asseoir dessus, en face de son interlocuteur.

« Certaines questions me taraudent... Pourquoi tant de mise en scène pour une simple petite danseuse ? Et pourquoi me proposer une telle "offre" ? »

Dès que les mots du conservateur étaient entrés dans l'esprit de Willie, ce sont les questions qu'elle s'était posée. Elle comprenait très bien ce qu'elle avait à retirer de ce marché, mais ce qu'il cherchait en échange n'était pas clair. Avant d'entrer dans le musée, ce jour-là, elle aurait pu penser qu'il proposait cela tout à fait bénévolement. Mais à présent enfermée dans ce qui ressemblait beaucoup à un piège, elle se voyait contrainte de remettre en cause ses croyances. Il était rare de garder quelqu'un enfermé pour lui faire ce genre de proposition, Willie avait vérifié d'un subtile coup d’œil et la porte n'était toujours pas réapparue.

Les indications quant à ce que le conservateur attendait en retour, se trouvaient-elles dans le choix des mots employés ? Elle aurait sûrement dû y faire plus attention sur le coup, à présent il ne lui restait que les notes très brèves qu'elle avait prises. Cet homme savait comment piquer sa curiosité, même si ce n'était sûrement pas volontaire. Il faut dire qu'il était tellement mystérieux, il ne pouvait être qu'un aimant pour les fouines comme Willie qui voulaient toujours tout savoir.




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________________________________________ 2020-05-24, 19:51

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Bill ricana lorsqu'elle refusa. Il rigola très sincèrement, réellement amusé. Il retira alors sa main, et s'assied face à elle. Qui aurait cru qu'une jeune femme innocente (... plus ou moins) serait plus maligne que Stanford avec son intellect ? Il n'avait eu aucun mal à faire accepter Stanford l'accès à son esprit, bien des années auparavant. Tu es peut-être lunaire et excessivement distraite par tes propres pensées, mais au moins, tu n'es pas stupide. Les personnes qui ne sont pas stupides sont rares de nos jours. Les Pines en sont un exemple exaspérants. Storybrooke en général, en est un grand exemple, à vrai dire.

Il changea alors le décor, et cette-fois, au lieu de se poster devant elle sur un niveau supérieur et dominant, il les fit s'asseoir sur un banc, Bill mettant son bras autour des épaules de Wilhelmina, comme à un ami à qui on est sur le point de faire une confidence. Tu es peut-être ridiculement mauvaise avec ta magie, mais cette absence de naïveté est un trait satisfaisant de ta personnalité. Il haussa les épaules avec un air flatteur sur le visage. Il est rare que je trouve des qualités chez quelqu'un. Tu en as une, et venant de moi, c'est incroyablement flatteur. Il rajouta cependant : Que ça ne te monte pas trop à la tête en revanche, ça ne te mènera pas loin, une qualité. On va en travailler d'autres.

Elle se releva à nouveau cependant, et Bill resta ainsi, tendit les jambes pour les croiser comme s'il était encore sur son transat, croisant les bras, détendu, alors qu'elle ne partageait pas du tout la même humeur, visiblement vexé par ses propos. Je ne me prends pour rien de ce que je ne suis pas, ni de personne que je ne suis pas. J'ai vécu assez longtemps simplement pour voir des mondes naître et d'autre disparaître, et de même pour les magies : je n'ai peut-être pas celle que vous possédez, mais je la ressens. Et elle a besoin de beaucoup d'entrainement, ma chère.

Il resta ainsi en l'écoutant parler. Elle avait sa fierté, ce qui était compréhensible, après tout. Très bien, j'entends. Nous verrons si tu essaye en faisant ce qu'il faut, pour devenir ce meilleur fantôme que tu aspire être.

Il se leva finalement pour répondre à sa dernière question, se rapprochant d'elle, sans être menaçant pour une fois. J'entends de la méfiance dans cette interrogation. Et c'est totalement justifié. Il haussa les épaules. Je vous fais cette offre pour que vous me soyez redevable. Ce qui peut paraître inquiétant, comme annonce. Je ne veux rien de vous qu'une aide le jour où j'en aurais besoin.

Derrière lui, alors qu'il parlait, sa magie dessinant la silhouette de son ennemi à la lueur de feu bleu. Un jour viendra où deux deux devraient combattre à nouveau, et chacun préparait ses armes.
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________________________________________ 2020-05-31, 10:12

I put a spell on you
Willie & Bill

La magie du conservateur continuait de fasciner Willie tout au long de leur conversation, mais à aucun moment elle ne la laissa la déconcentrer. Elle le fixait avec intensité, ses paroles passant autant par sa voix que par son regard. Sa répartie semblait grandement plaire à son interlocuteur, alors qu'il se faisait incendier pour ce qu'il avait dit un peu plus tôt. Elle était tellement concentrée sur ce qu'elle voulait dire, qu'elle en avait presque oublié de faire attention aux paroles de Monsieur Crypto. Toutefois, le compliment qu'il lui fit la marqua. Certes, elle avait déjà conscience de cette information, mais le reste du monde ne semblait pas comprendre. L'optimisme de Willie était souvent pris pour de la naïveté, elle se concentrait peut-être sur le positif, mais cela ne l'empêchait pas de voir le négatif aussi. Sa personnalité était complexe, mais les autres préféraient souvent la résumer aux mots "gentille" ou encore "joviale". La vérité, c'est qu'elle avait l'âme tellement torturée qu'elle avait souvent du mal à en dormir la nuit.

Elle s'était calmée un peu, sachant exactement quand est-ce qu'elle devait monter sur ses grands chevaux, et quand est-ce qu'au contraire elle devait rester tranquille. Le conservateur semblait être un être très puissant, et Willie ne pouvait que le croire quand il lui fit remarquer qu'elle manquait d'entraînement. Elle le voyait tous les jours lorsque les autres fantômes utilisaient leurs pouvoirs devant elle, et elle l'avait constaté toute sa vie -ou plutôt toute sa mort- lorsqu'elle devait profiter des capacités de Blanche pour pouvoir se rendre invisible. Ça ne l'avait jamais vraiment dérangée, Willie était un fantôme qui avait accepté de rester plus humaine que tous les autres représentants de son espèce. Mais aujourd'hui, elle ressentait le besoin de pouvoir se défendre, contre les autres et contre elle-même. Elle ne contrôlait pas sa magie, elle n'en avait jamais vraiment été capable, mais elle travaillait aujourd'hui d'arrache-pied pour y parvenir. Et c'est pour cela qu'elle planta ses yeux dans ceux du conservateur, confiante, et qu'elle annonça:

« Oh nous ne verrons pas, vous verrez ! En ce qui me concerne, je suis absolument convaincue d'y parvenir ! »

Ce n'était pas juste de l'optimisme, Willie avait là une certitude. Les autres le pouvaient, alors elle le pouvait aussi. Même si elle devait travailler dix fois plus qu'ils ne l'avait fait pour cela, elle le ferait. Elle réfléchit longuement aux paroles du conservateur qui sonnaient comme celles d'un vieux sage, elle n'avait pas tord en étant convaincue qu'il possédait toutes les réponses de l'univers. Même après cet épisode troublant, elle n'aurait de cesse de venir l'interroger sur tous les aspects du monde qui l'intriguaient. Elle se rendait compte qu'elle ne connaissait que très peu sa propre espèce, alors les autres représentaient un mystère absolument total pour elle. Elle était cultivée et l'avait toujours été, mais son arrivée à Storybrooke agrandissait le champ des possibles en matière de culture. Elle avait décidé de faire de Monsieur Crypto son guide spirituel, sans même l'informer de cette information. Le pauvre homme n'était pas au bout de ses peines. Après avoir passé quelques minutes à peser le pour et le contre, Willie déclara:

« Très bien, j'accepte à la seule condition que vos intentions soient bonnes. Pas de vol de glaces aux enfants, pas d'agressions sur de pauvres innocents, rien qui puisse véritablement nuire à la bonté de mon âme. Parce que voyez vous, Monsieur Crypto, je compte bien aller au Paradis. »

Elle était très sérieuse, luttant depuis toujours pour le salut de son âme, et celui de l'âme de Blanche. Certes, elle avait semé la mort autour d'elle pendant un temps, mais elle se repentait chaque jour en menant de bonnes actions de façon absolument désintéressée. Pour ce qui était de l'âme de Blanche, son ascension vers les cieux n'était pas hors de portée non plus. Il lui suffisait de s'abstenir de tuer des innocents, et Willie avait toujours tout fait pour s'en assurer. La tâche était devenue plus complexe à Storybrooke car elles n'étaient pas toujours collées ensemble comme avant, mais elle passait tout de même énormément de temps ensemble. A chacune de leur entrevue, la cadette s'appliquait à faire entendre raison à son amie, pensant fermement que ce n'était pas peine perdue. Après tout, Blanche l'avait toujours protégée, c'était la preuve qu'une bonne partie de son âme était pure, n'est ce pas ?

Willie observa le conservateur, détaillant chacun de ses traits en essayant d'imaginer ce qu'il pourrait un jour lui demander. Sa puissance semblait surpasser mille fois celle de la jeune femme, si ce n'était plus, alors pourquoi pensait-il un jour pouvoir avoir besoin d'elle ? Ces questions restèrent sans réponse, mais ce marché ne lui semblait pas insensé tant que le conservateur respectait ses conditions. Elle lui tendit une main, tout en esquissant un large sourire malicieux, et en reprenant les mots qu'il lui avait adressés plus tôt:

« Marché conclu ? »

Elle semblait très satisfaite, les yeux brillants d'une lueur nouvelle. Et se surprit même à penser que finalement, il avait peut-être plus besoin d'elle qu'elle n'avait besoin de lui. Elle pensait déjà à toutes les choses qu'elle pourrait faire lorsqu'elle serait devenue un vrai fantôme.

« Alors, quand est ce qu'on commence ? Je suis prête, super prête et archi prête. En plus de ça, je suis en pleine forme, je pourrais escalader l'Everest ! »

Willie sautillait sur place comme une petite puce que rien ni personne ne pouvait arrêter, elle avait hâte de savoir ce que Monsieur Crypto prévoyait pour elle. Une question lui torturait néanmoins encore l'esprit, une question à laquelle le conservateur aurait déjà pu apporter une réponse, mais qu'il avait préféré contourner.

« Tout de même, je trouve cela légèrement inégal que vous sachiez ce que je suis, sans que je sache ce que vous êtes... Elle fit une petite moue, avant de reprendre avec plus d'entrain: Est-ce que vous êtes une sorte de sage des dimensions ? Ou alors un grand magicien aux nombreux talents ?»

Elle leva vers lui de grands yeux brillants, essayant secrètement de percer sa carapace au travers d'un regard. Mais force était de constater, qu'elle ne pouvait pas deviner seule qu'elle était la nature du conservateur. Toutefois, elle penchait pour le grand sage, un voyageur des mondes et des dimensions, ce qui expliquerait pourquoi son savoir était aussi étendu... Elle qui trouvait cela très impoli de demander à quelqu'un ce qu'il était, avait complètement balayé de la main cette idée. Même si Monsieur Crypto ne lui dévoilait rien et s'entêtait à garder tout ce mystère autour de lui, elle finirait par découvrir ce qu'elle voulait savoir. Storybrooke était une vraie ville de commères.

« Enfin... Je comprendrais tout à fait que vous vouliez garder votre identité secrète...»




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________________________________________ 2020-06-07, 19:00

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Bill eut un sourire, qu'on ne put réellement déterminer s'il était moqueur, fier, satisfait ou quoique ce soit d'autre, lorsque Wilhelmina, toute aussi ferme, restait sur ses positions, déterminée qu'elle savait ce dont elle était capable et qu'elle allait le lui prouver. Bill ne savait pas si c'était vrai, mais elle semblait au moins avoir le caractère forgé pour que ça soit possible, ce qui était un bon début. Un élève désespéré dès le début, c'était un boulet et Bill n'avait pas le temps pour les boulets. Il avait des objectifs à mener dans sa vie, plusieurs, diverses, différents, et tout aussi sérieux l'un que l'autre. Il ne prenait ni boulet, ni personne sans aucun intérêt avec cet alignement. Peut-être la danseuse sera sans intérêt. Peut-être pas. Pour le moment, la possibilité qu'elle ne le soit pas était suffisante, et le démon pourrait très bien la jeter dès qu'il verrait qu'elle l'est, s'il s'en rend compte.

Il fit une petite moue ironique, amusé par ses conditions. Vous vous interdisez tout ce qui est de plus amusant, miss Klein. Il haussa les épaules, mais ne put s'empêcher de rigoler lorsqu'elle lui confia, on-ne-peut-plus sérieusement son projet de paradis. Vous allez être déçue. Vous n'irez pas au paradis. J'ai vu, l'année dernière, où les âmes s'en vont. Elles n'ont pas d'avenir. La vérité sur la vie après la mort : il n'y en a pas. Tous les Enfers des mondes des contes ont fait croire à certains qu'il y en avait une, voilà ce qu'il en est : ce n'est pas le cas. Les Enfers des mondes enchantés n'étaient pas des mondes où on mourrait, mais où on renaissait. Quand on meurt pour de vrai, l'âme s'envole dans un sinistre temple d'ordre titanesque où elle ne vit... absolument rien.

Il bougea la main, et une fenêtre en hauteur s'ouvrit, laissant enfin passer quelques rayons de lumière dans la pièce, en affichant le ciel, et le point noir dominant qui s'y trouvait encore. Cette Lune Noire qui nous surveille depuis décembre dernier, c'est le signe qu'un jour, le surprenant responsable du Laser Game de Storybrooke détruira la réalité en provoquant sa fin du monde, pour essayer de lutter contre la mort afin d'éviter celle de la femme qu'il aime. Pensez-vous réellement que si cette pauvre femme avait une chance d'aller au Paradis (elle y serait allée, croyez moi, si ça existait), quelqu'un provoquerait la fin de l'univers prophétisé et craint depuis l'époque des mythologies nordiques ? S'il y avait un Paradis, très chère, beaucoup de soucis chez nos amis immortels, et donc pour notre monde entier, seraient évités depuis bien longtemps.

Il claqua des doigts, la fenêtre se referma aussitôt, et il se rassit, nonchalamment, n'ayant aucun scrupule à briser les ambitions de cette pauvre fille. Je ne me mettrai pas entre vous et votre quête de bonté, vous avez des choses à racheter, je le sens. Mais faîtes le pour autre chose que le Paradis. Croire au karma a plus de chance d'aboutir à quelque chose que le Paradis, ma chère. Il fit apparaître un cocktail qu'il lui tendit. Le verre était programmé par sa magie pour se remplir uniquement de la boisson favorite de la danseuse. Le mystère de la vie est la base des rêves humains, et de sa condition de vie. Alors je me doute bien que vous révéler ses secrets doit être un choc. Prenez une pause le temps d'assimiler tout ça, buvez ce que vous avez envie, soignez votre coeur pour l'empêcher de se briser, je déteste parler avec quelqu'un de blessé.

Il prit une gorgée dans un verre qu'il se fit, en la regardant un instant, avant d'ajouter, en baissant le verre : Cela dit, j'accepte vos conditions. On ne tuera personne pour votre entrainement, dit-il en se levant, avant de serrer sa main : marché conclu.

Elle ne savait pas encore cependant, qu'elle n'allait tuer personne... si elle arrivait à sauver ces personnes avant qu'elles ne succombent. N'accusons pas Bill Crypto de toujours cacher les lignes de ses contrats, tout le monde dit ça et c'est injuste ! L'inciter à sauver des gens en danger de mort rentre dans sa quête de bonté et de repentir son âme, non ?

Il ne lui répondit pas de suite, mais il fallait toujours faire attention aux mots qu'on utilisait lorsqu'on parlait avec Bill. Ce commentaire sur l'Everest, elle allait s'en souvenir.

Je ne suis pas un sage, ni un magicien, répondit-il plutôt. J'ai répondu à vos questions, et ça ne vous avance en rien. Alors voilà ce que nous allons faire : à chaque exercice que vous réussirez à accomplir, vous aurez le droit de me poser une question sur mon identité ou mon histoire. N'importe laquelle.

Il eut un sourire inquiétant.

N'importe laquelle, à condition de réussir. Vous devrez accepter de boire une potion d'oubli à chaque fois que vous perdrez un exercice, pour oublier la réponse que vous aurez eu juste avant. Sinon, il n'y a pas de challenge, n'est-ce pas ?

Il claqua alors des doigts, et le décor changea. Fini l'obscurité qu'il avait installé dans le musée, il faisait clair. Très clair. Tout était blanc, du ciel jusqu'au décor, en passant par... la température glaciale qui les entourait. Bill avait, dans son sang, de quoi le réchauffer, ce n'était pas important pour lui. Ca allait plutôt déranger Wilhelmina, mais le démon ne s'en faisait pas, elle était magique, elle survivrait.

En revanche, pour la pauvre personne, dans la grotte devant eux, qui grelottait de froid et était menacée d'hypothermie... rien n'était sûr quant à sa survie.

Nous voilà sur l'Everest que vous étiez prête à escalader ! Vrai décor ou illusion ? Ce serait à Wilh de le déterminer, mais même si elle trouvait la réponse, ça ne changeait rien, ce n'était pas ça, son exercice.

Réchauffez ce pauvre homme à l'intérieur. Dansez. Attirez le. Mais attention : ne le tuez pas. C'est ce que vous vouliez non ? Ne pas tuer... Et bien dans ce cas, vous devrez vous forcer à ne pas le faire. Attention cependant, à maîtriser votre magie rapidement. Le monsieur est atteint d'hypothermie, il est donc déjà très affaibli, et peut mourir plus vite que vos victimes habituelles...

Bill se plaça derrière elle, posant ses mains sur ses épaules. Vous connaissez vos limites, si vous pensez que vous n'y arriverait pas, arrêtez vous avant de le tuer. Mais dans ce cas, ça sera un échec...

Il ricana devant son inquiétude. N'ayez pas autant de craintes, au pire, vous allez juste oublier que je suis ni sage, ni magicien, ce n'est pas encore bien grave à oublier... Mais pas de nouvelles questions à poser. Qu'arrivera-t-il au prochain exercice que vous échouerez, et que vous n'aurez plus de réponse à oublier ? Que risquez vous d'oublier d'autre ? Mmh... je pense qu'il serait encourageant de réussir cet exercice, ou au pire, le suivant...
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________________________________________ 2020-06-13, 23:52

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Willie & Bill

Wilhelmina observait le conservateur avec attention, tandis qu'il l'informait de l'absence de vie après la mort. Elle scruta les traits de son visage, et tenta tant bien que mal d'imaginer qu'il ne mentait pas. Quel en aurait été l'intérêt ? Puis, elle observa sa propre main, toujours enfermée dans le silence, la retourna et fit bouger ses doigts. Willie savait pertinemment ce qu'était la mort, pour cause, elle l'avait vécue. Seulement, il lui était impossible de disserter à propos de l'existence du Paradis ou de l'Enfer, puisqu'elle n'avait eu accès à aucun des deux. De la fumée ne lui sortait pas encore des oreilles, mais ce qui était sûr, c'est que son cerveau chauffait. Tous ses neurones œuvraient de concert pour digérer cette information, refusant d'accepter l'idée que la vie après le trépas soit d'un ennui... mortel.

Depuis son plus jeune âge, Willie avait cru en Dieu. Chaque soir, elle lui adressait une prière en lui demandant poliment de prendre soin de son frère, de son père, et du monde entier. Chaque matin, elle observait le ciel dans l'idée d'entrevoir un morceau de Paradis. Chaque jour, elle se jetait à corps perdu dans l'inconnu, avec la conviction que son ange gardien était là pour la protéger de n'importe quel malheur. Elle adorait les églises et revêtait souvent ses plus beaux vêtements pour s'y rendre. Toute la vie de la jeune femme avait été modelée dans un moule, sur le bord duquel il était inscrit en lettres d'or "Der Himmel ist in Ihrer Reichweite". Le Paradis est à ta portée.

Willie n'avait manqué aucune des paroles de Monsieur Crypto, mémorisant chaque mot qu'il prononçait en essayant de lui donner un sens. Le monologue avait visiblement privé la jeune femme de sa langue, puisqu'elle n'osait plus prononcer un seul mot. Elle attrapa le verre qu'on lui tendit, sirotant son oasis pomme-cassis-framboise sans faire le moindre bruit. Le conservateur semblait quant à lui très tranquille, pour un homme qui venait de réformer la vision du monde de quelqu'un d'autre. Pour la première fois de sa vie -et de sa mort,- elle assimilait le trépas avec l'inconnu. C'était étrange, mais pas désagréable. Un temple où l'âme ne vivait absolument rien ? Willie décida de réformer cette réalité, se convaincant que lorsqu'elle apercevrait l'édifice, elle en ferait un véritable paradis. Les titans n'auraient qu'à bien se tenir.

Toutes les pensées relatives à la mort s'envolèrent, à l'instant où le conservateur lui serra la main. Toutefois, elles n'étaient pas perdues, allant se ranger dans l'un des larges tiroirs de son esprit. L'heure n'était pas à des réflexions aussi funestes, Monsieur Crypto venait d'accepter son marché. Le jeu qu'il lui proposa ensuite semblait avoir été conçu pour elle: il marchait sur le principe de l'âne et de la carotte, ce qui fonctionnait très bien avec Willie bien que ses motivations soient assez fortes pour qu'elle n'ait pas besoin de carotte. Mais le plus charmant dans cette idée, était qu'elle avait la possibilité d'obtenir des informations sur le conservateur. De quoi rassasier sa curiosité. Elle accepta d'un hochement de tête, et le paysage fut immédiatement transformé.

Le froid la happa immédiatement, avant même qu'elle n'ait pu analyser le nouveau décor. Les murs du musée avaient laissé leur place à une épaisse couche de neige, et à une large grotte dans lequel Willie discernait un corps grelottant. L'Everest, comme l'annonça le conservateur, n'était pas le premier endroit qu'elle avait imaginé en pensant à ses entraînements. Il avait à peine pu lui expliquer les règles du jeu, qu'elle se jetait déjà près du pauvre homme. Son esprit était tellement focalisé sur l'idée de le sauver, qu'elle ne prit même pas le temps de se demander si tout cela était bien réel.

Le conservateur avait beau lui avoir conseillé d'utiliser sa magie sur l'inconnu, elle ne voyait pas en quoi cela pourrait l'aider. Ses danses étaient meurtrières, destructrices. Même à petite échelle, elles privaient ses victimes de leur énergie. Si elle souhaitait achever le mourant, il lui suffisait effectivement de danser... Mais son but n'était pas de lui ôter la vie, au contraire ! Elle bondit près de l'homme en état d'hypothermie, prenant son visage dans ses mains pour essayer de lui partager un peu de sa chaleur corporelle:

« Ne fermez pas les yeux, Monsieur, le paysage est bien trop beau pour que vous n'en profitiez pas ! »

Ses lèvres violacées tremblaient sous l'effet du froid, en rythme avec la mâchoire de Willie qui claquait. Elle observa les alentours, à la recherche d'un quelconque objet pouvant l'aider dans son sauvetage, mais la grotte était vide. Comment sauver quelqu'un avec des pouvoirs qui savaient prendre, mais jamais donner ? Elle ferma les yeux une seconde, pour remettre ses idées en place, avant de se dresser face au conservateur:

« Je ne voudrais pas vous faire la leçon, Monsieur Crypto, mais avant de proposer des exercices aux élèves, les professeurs ont l'habitude de leur enseigner une leçon... »

Son regard était dur, plus qu'il ne l'avait jamais été, et ne se détournait pas des yeux de son interlocuteur. Elle se baissa à nouveau vers l'homme mourant, tout en continuant d'observer le conservateur. De ses deux mains, elle essayait de réchauffer l'inconnu en frictionnant ses épaules. Au fond d'elle, elle savait qu'elle ne faisait que gagner du temps. Si Monsieur Crypto refusait de lui venir en aide, elle ne parviendrait pas à sauver cet humain. Elle savait comment sauver quelqu'un d'une hypothermie, mais aucun outil n'était à sa disposition. Sa tenue estivale ne lui permettrait pas de le réchauffer, et elle avait beau scruter les alentours, elle ne voyait rien pour faire un feu.

« N'avez-vous donc aucune considération pour la vie des Hommes ? Mes pouvoirs ne me permettent que de drainer l'énergie d'autrui, c'est le seul usage que je sais en faire pour le moment. Et vous le savez ! »

Elle découvrait la face cachée du conservateur, et elle n'aimait pas cela. Elle n'avait jamais rien su de lui, et pourtant, elle avait toujours ressenti l'envie de le respecter. Il lui faisait penser à un grand homme, un grand sage, une personne dont les conseils sont utiles et pour qui le monde n'a aucun secret. Il correspondait peut-être à cette description, mais d'une façon bien plus sombre que celle que Wilhelmina Klein aurait pu imaginer...




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________________________________________ 2020-06-21, 22:38

i put a spell on you

Bill avait fait apparaître à côté de sa tête une horloge dans le style du 19ème siècle qui flottait dans les airs. Au lieu des chiffres et des aiguilles d'une horloge traditionnelle, celle-ci ressemblait davantage à un chronomètre : un tour était l'équivalent du temps qu'il restait à ce pauvre homme avant de mourir, et l'aiguille trottait lentement vers la fin. En attendant, le démon était nonchalamment installé sur un rocher où la neige avait fondu lorsqu'il s'y était approché.

Poétique, laissa-t-il entendre aux premiers mots que la danseuse adressa à la victime qu'elle essayait de maintenir en vie. Mes avis qu'il a eu le temps de profiter du paysage pendant longtemps avant d'en arriver là, je n'aurais pas choisi ces mots-ci mais... c'est à vous que l'exercice revient, après tout.

Bill agita les doigts, et de la neige quitta le sol, formant quelques délicates boules de neige en lévitation, qu'il fit tourner autour de l'horloge comme si celle-ci jonglait avec. Au bout d'un moment, des tiges de métal sortirent du cadran de l'horloge, en guise de bras, jouant bel et bien avec la neige, alors qu'elle semblait rire de Wilhelmina qui, au premier abord, semblait paniquer face à la situation. Bill adressa à la méchante horloge un regard de reproche. Enfin, un peu de tenue, c'est la première fois qu'elle essaye de sauver quelqu'un au lieu de le tuer.

Une langue sortit de l'horloge, qu'elle tira à son maître. Il fronça les sourcils. Je ne te donnerai plus d'aiguille à manger entre les repas, vilaine. L'horloge s'arrêta alors, faisant tomber les boules de neige pour croiser ses bras dans une humeur boudeuse. Pour exprimer son mécontentement, l'aiguille qui indiquait le temps restant à vivre de la victime avança soudainement plus vite pour enlever 15 minutes à sa vie.

Son attention revint alors vers sa nouvelle élève qui lui adressa la parole. Oui, mais c'est à toi de déterminer la leçon à avoir en premier lieu. Un bon élève sait où son chemin doit le mener. L'horloge descendit vers le sol, ramassant une des boules de neige pour la lancer sur le nez de l'homme gelé, avant de se secouer légèrement comme si elle rigolait.

Oh croyez moi, répondit le démon ensuite, si vos pouvoirs permettent de tuer, ils peuvent sauver.

Bill claqua alors des doigts et disparut, tandis que Wilhelmina fut soudainement figée. L'instant d'après, tous les deux se tenaient dans un autre décor encore une fois différent. Ils se tenaient devant un immeuble, que le conservateur découvrait aujourd'hui, mais qui était familier à la danseuse puisque c'était l'immeuble dans lequel elle vivait. De toutes les fenêtres, seules celles qui correspondait à son appartement était allumé. L'immeuble flottait dans un espace sombre, où il n'y avait rien d'autre.

Nous sommes dans ton esprit. Et je vais te faire risquer la mort.

Il n'en dit pas davantage, et les fit entrer. Les voilà alors dans l'appartement, avec l'horloge qui finalement les avait suivi, qui n'avait aucune gêne à explorer l'endroit. L'agencement était sans doute comme celui du vrai appartement, mais les murs étaient remplis de portes, de dizaines de portes différentes et de toutes les tailles. Chaque porte représente un ou plusieurs souvenirs. Toutes ensemble, elles forment toute ta personnalité.

Bill claqua alors des doigts, et toutes les portes se fermèrent violemment. Mais la pression sur elles continua à s'exercer, si bien que même le verre de l'horloge se fissura, l'énervant au plus au point, tirant à nouveau la langue avant de taper de son petit poing cuivré dans le mur, criant silencieusement avec la bouche qu'elle n'avait pas. Finalement, la plupart des portes se cassa. Wilhelmina ressentit une grande douleur à la tête à cet instant. Petit à petit, les portes disparurent, à cause du démon, jusqu'à ce qu'il n'en reste une, une porte en or, brillant dans l'obscurité.

Tu es en train de vivre une mort cérébrale. Bientôt, lorsque j'aurai détruit cette dernière porte, ton cerveau n'aura plus rien sur quoi se tenir et s'arrêtera de fonctionner. Et cette dernière porte, c'est le souvenir qui t'est le plus cher.
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________________________________________ 2020-06-28, 12:44

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Willie & Bill

Willie lança un regard assassin à l'horloge, qui tourmentait l'homme qu'elle devait sauver. En temps normal, elle aurait été amusée par son comportement, et n'aurait pas tari d'éloges à son sujet. Elle se serait sûrement étonnée de sa mignonnerie, et aurait eu les yeux brillants en la regardant. Mais dans le cas présent, l'homme était à l'article de la mort et elle s'amusait à en faire la cible des boules de neige qu'elle lançait.

Soudain, le paysage montagneux disparut pour céder sa place à un immeuble, flottant au milieu de l'image que Willie se faisait du vide. Elle reconnut immédiatement la résidence de La Hêtraie, un bâtiment qui appartenait à son père, mais dans lequel ils n'étaient pas les seuls à vivre. Seul le premier étage était éclairé, le deuxième -occupé par le clan PTM- était plongé dans le noir, tout comme l'atelier de son père qui se situait au rée-de-chaussée. Les paroles de Monsieur Crypto l'intriguèrent, sans pour autant l'effrayer. Lui faire risquer la mort ? Elle la risquait déjà tous les jours pour cause de maladresses diverses.

Willie observait l'horloge qui flottait à travers chez elle. Elle reconnaissait les formes des pièces, mais plus rien n'ornait les murs si ce n'était des dizaines de portes. Alors voilà à quoi ressemblait son esprit ? Elle aurait imaginé un monde plus réjouissant, et moins rectiligne... Les explications du conservateur vinrent étayer les informations qu'elle possédait sur l'endroit. Se demandant bien ce qui était caché derrière les portes, elle avait commencé à s'approcher de l'une d'entre elles dans l'intention de glisser un œil à l'intérieur, et de redécouvrir un souvenir qu'elle avait peut-être oublié, mais la porte claqua, avant de se fissurer lentement. Willie eut alors l'impression que son cerveau était en train de se faire broyer dans un mixeur. Elle porta une main à son crâne douloureux, et lança un regard plein d'incompréhension à Monsieur Crypto.

L'homme se dirigea dans le couloir qui menait à la chambre de Willie, pour se placer devant la porte de cette dernière. Une fois de plus, il apporta des réponses aux questions silencieuses de la jeune femme. Le souvenir qui lui était le plus cher ? Elle comprit pourquoi cette porte était entièrement faite d'or. Pourtant, elle n'avait pas la moindre idée de ce qui pouvait bien se trouver derrière. Elle n'avait jamais pensé avoir un souvenir préféré.

Comment le conservateur pouvait-il songer à supprimer quelqu'un de cette manière ? Comment pouvait-il songer à supprimer Willie ? Elle repensa à son arrivée au musée le matin même, se réjouissant d'avance à l'idée d'en apprendre un peu plus sur sa nature de danseuse nocturne. Jamais elle n'aurait pensé qu'une simple question la mènerait au bord d'un tel précipice. Qu'est ce que Monsieur Crypto pouvait bien attendre d'elle dans cette situation ? Il espérait probablement qu'un supposé instinct de survie prenne le dessus, et la tire de ce mauvais pas... Wilhelmina se demanda durant un instant si elle en possédait un, elle qui ne craignait pas la mort. Puis, elle repensa à son escapade dans les catacombes de Paris, en compagnie de Blanche, et au poison qui avait envahit tout son être. A cet instant, elle n'avait pas abandonné et s'était battue corps et âme pour venir à bout du labyrinthe. Pourtant, elle avait sacrifié du temps et de l'énergie en sauvant un illustre inconnu. Elle serait morte ce jour-là, si sa sœur ne l'avait pas empêchée de voler au secours de l'individu une nouvelle fois.

Willie en était rapidement venu à la conclusion qu'elle possédait bien un instinct de survie, mais que son besoin d'aider les autres l'écrasait de tout son poids quand des personnes dans les besoin gravitaient autour d'elle. Heureusement pour elle, seul Monsieur Crypto se tenait actuellement à ses côtés, et il n'avait visiblement pas besoin d'être sauvé. Elle plongea alors son regard dans celui du conservateur, se demandant s'il la sauverait dans le cas où elle ne serait pas en mesure de le faire elle-même. Cette entrevue avait semé le doute dans son esprit, alors elle ne trouva pas de réponse à la question qu'elle se posait.

Au lieu de cela, elle glissa une main sur la poignée et la fit pivoter pour entrer dans le souvenir. Elle arriva face à une hêtraie, reconnaissant immédiatement le paysage qu'elle apercevait depuis sa fenêtre en Autriche. A cette époque, tout était encore si simple... Elle descendit les quelques marches qui se trouvaient devant la porte de la maison, et entendit alors des rires devenir plus fort. Deux enfants firent alors irruption devant elle, poursuivis par un homme qu'elle reconnut immédiatement: son père. Elle devina sans mal que le petit garçon et la petite fille étaient son frère et elle, plus jeunes. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas vue si petite, elle n'ouvrait jamais les albums photos, et l'anniversaire de ses six ans était un souvenir bien trop lointain pour qu'elle puisse se le remémorer. Ils s'éloignèrent, et dans un premier temps, Willie voulut les suivre, mais d'autres voix l'en empêchèrent. Elle pivota et se retrouva face au cerisier qui bordait sa maison. A l'ombre des grandes branches parsemées de pétales roses, se trouvaient un jeune homme brun, et une fille légèrement moins âgée dans les cheveux de qui il déposait des fleurs.

« Ce n'est pas le même souvenir... Murmura-t'elle pour elle-même, avant de se tourner vers le conservateur en quête de réponses: Est-ce normal, Monsieur Crypto ? La petite fille qui courait, c'est moi lorsque j'avais six ans, et là-bas, j'en ai au moins dix de plus... »

Willie était une personne indécise, tous le savaient. C'est sans grande surprise que son esprit était à son image, mais elle même n'aurait jamais pu le prédire. Après tout, elle ignorait à quoi ressemblait un esprit avant ce jour-là. Ces deux souvenirs semblaient sans grande importance, et pourtant ils étaient très chers aux yeux de la jeune femme. Le premier était le jour où elle s'était le plus amusée de son enfance, et le second celui où Jonatan l'avait demandée en mariage.

Elle avait encore très mal à la tête, mais voir ces bribes de mémoire apaisait légèrement la douleur. Des coups de pioche la firent une nouvelle fois changer de direction, et ses pas la menèrent à la hêtraie, dans laquelle elle s'élança. Elle voyait mal le conservateur courir, mais supposa qu'il la suivrait de toute façon. Elle écarta un buisson, et se vit en train de disparaître à nouveau dans la forêt, laissant Blanche vaquer à ses occupations avec un grand sourire.

« Blanche ! Saluuut ! »

Elle accourut vers le fantôme, et s'arrêta lorsqu'elle fut à sa hauteur, à peine essoufflée.

« Qu'est ce que tu fais là, toi ? »
« ... Ce sont mes souvenirs, je m'y balade si je veux ! Elle fit une petite moue, avant d'ajouter en indiquant le conservateur de la main: Je te présente Monsieur Crypto, c'est lui qui m'a emmenée ici ! Tu fais partie de mon souvenir préféré, tu le savais ? »
« Heureusement que je fais partie de ton souvenir préféré, ce n'est pas avec cette Mabel que tu vas passer tes meilleurs moments. »

La jeune femme secoua doucement la tête, amusée par les propos de Blanche, puis annonça, l'air triste:

« Il va le détruire dans très peu de temps si je n'utilise pas mes pouvoirs de fantôme pour me sauver... Et j'en mourrai... »
« Vis, Willie ! »

Ces mots eurent l'effet d'un électrochoc, et chassèrent la jeune femme de son propre souvenir. Sans qu'elle n'ait à marcher, son corps fut renvoyé à toute allure vers la bâtisse autrichienne, la porte du foyer qui l'avait vue grandir s'ouvrit, et elle s'engouffra dedans. Voilà qu'elle se retrouvait à nouveau dans le couloir de sa chambre. La douleur grandissait dans son crâne, et elle vit la porte dorée commencer à se fissurer. Avec elle, ses souvenirs s'envoleraient et elle reposerait à jamais dans le lieu qu'avait mentionné le conservateur. D'un côté, elle aurait aimé y aller, poussée par une curiosité maladive. L'espace de quelques longues secondes, elle se laissa glisser dans la mort, songeant aux projets qu'elle pourrait mettre en place dans le temple titanesque. Ses pensées étaient douces, tellement qu'elle chuta vers le sol, comme endormie. Ce monde ci était trop cruel pour elle, pourquoi y demeurer plus longtemps ? Comme hypnotisée par ses sombres réflexions, elle semblait avoir tout oublié des souvenirs qu'elle venait de voir. Soudain, les paroles de Blanche résonnèrent dans son esprit. Vis, Willie !

Elle rouvrit instantanément les yeux, puis tout son corps se souleva pour qu'elle se relève. La douleur qui enflait dans son crâne était presque insoutenable, et des raies de lumière filtraient à travers les fissures de la porte dorée. Une musique inonda alors le couloir, sans que le conservateur ne l'ait demandée. Willie, alors, balança son corps en rythme avec la mélodie qui se déversait dans tout l'appartement. Le brun de ses cheveux disparut, pour laisser sa place à de longues mèches blondes, presque blanches. Sa peau avait pris une teinte porcelaine, et son corps semblait entouré d'une douce lumière. Jamais l'on avait vu personne aussi gracieuse, la jeune femme était prise dans une transe qu'elle avait longuement côtoyé par le passé, et dont elle n'avait plus l'habitude. Elle tourna autour du conservateur, n'ayant plus conscience de ce qu'elle faisait, et lui chuchota à l'oreille:

« Je veux vivre, Monsieur Crypto. »

Sa voix était nappée d'une aura malsaine, qui indiquait que la danseuse nocturne avait pris le pas sur l'humaine. Willie avait dansé dans l'espoir de se sauver, croyant purement et simplement aux paroles de son interlocuteur. Mais elle n'avait fait que céder sa place à une créature assoiffée d'énergie et de vengeance, dont l'instinct de survie était bien plus développé et immoral que le sien...



©️ Gasmask
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