« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le casque de l’armure de Michel-Ange se déclipsa automatiquement, pour mieux voir avec ses propres yeux. Fixant tour à tour les protagnistes, il se rendit compte qu’il n’avait pas fait exprès de déverrouiller l’armure. Regardant alors Peter dans les yeux, il se contenta simplement de dire… « Vous ressemblez à Mace Windu. »
C’était du Michel-Ange tout craché. Détourner l’attention de sa propre stupidité par une autre stupidité. L’homme l’observa étrangement, puis finit par répondre sans vraiment de tonalité particulière dans la voix : « Je ne sais pas qui il est, je ne crois pas que des écrits sur lui soient tombés ici. Autrement, quelqu'un en aurait fait une idée de gladiateurs, certainement. »
Michel-Ange ouvrit aussitôt la bouche pour répliquer au tac-au-tac, une lumière dans les yeux : « Ca a déjà été fait, sur Géono... Laissez tomber! Donc en gros... Il va falloir qu'on se batte pour les sauver? »
Ce n’était pas le moment de débattre sur la puissance de Mace Windu dans l’arène de Géonosis. Non. L’heure était à sauver ses compatriotes d’ici. Et pour cela, visiblement, ils allaient devoir se battre. Peter continua de le regarder et expliqua les faits, comme si c’était la routine pour lui : « Ici, il faut se battre pour tout faire. Pour boire, pour manger, pour avoir le pouvoir, pour pouvoir divorcer, pour pouvoir acheter quelque chose.... Ce qui offre deux possibilités : être maître de gladiateurs, ou être gladiateur, et dans ce dernier cas, ce n'est pas toujours un choix. Le reste de la population, et donc la majorité de ce continent, qui ne se bat pas, vit dans une pauvreté extrême, qui ne se rebelle pas cependant, parce qu'ils... aiment le spectacle. Tout le monde y trouve son compte, aussi malsain soit-il »
Michel-Ange resta de marbre. Fermant les yeux, il se massa le crâne. Ce n’était pas commun ce genre de problème, et il commençait à peine à s’habituer au fait d’être un membre de la Magic League et dans un autre monde. Ca lui arrivait rarement… « La vie de rêve. On dirait qu'ils ont raté un maillon de l'évolution ici... Mais la question c'est surtout pourquoi des gladiateurs du monde zéro? On est plus costaud? » « C'est atrocement barbare ce mode de vie. Je comprends pas comment on peut rester comme ça, sans se rebeller. Aimer voir ce genre de spectacle est inhumain. »
Michel-Ange tourna la tête vers Violette et se mit à rougir jusqu’aux oreilles rien que de la voir. N’osant pas la regarder dans les yeux, il se décala même de deux pas vers la gauche. Ses joues s’empourprèrent légèrement. D’ailleurs, du coin de l’oeil, Michel-Ange remarqua qu’elle était aussi gênée que lui. Leur dernière rencontre s’était soldée par un… Baiser langoureux. Puis elle avait disparu et il était sorti avec sa meilleure amie. Le rêve quoi. Peter leva la tête vers le ciel.
« Vous voyez tous les portails qui percent le ciel nuageux ? Ils mènent vers tous les mondes qui ont été touchés par la malédiction. Lorsqu'elle a frappé, elle s'est essoufflée sur tous les mondes avant le notre et n'a plus eu assez de force pour venir jusqu'à nous. Elle est restée là, et rejette depuis plus de trois décennies les objets de tous ces mondes qu'elle a traîné sur son chemin. Ces chutes de déchets ont eut deux impacts conséquents : la pollution de l'eau, puisque nous marchons actuellement sur le seul océan, et l'étouffement culturel de la population : des objets et des écrits venant de partout sont tombés ici, nous faisant découvrir plein de choses... mais trop de choses différentes. A force de voir tout ça nous tomber sur la tête, les gens ont finit par devenir fou. Et son roi en premier. Le Grand Maître a alors décrété que désormais, il faudrait se battre pour vivre. Parce que ça l'amusait. Et très vite, ça a amusé la population aussi. »
Il baissa ensuite les yeux et se tourna vers les trois héros après un arrêt.
« Petit à petit, en fonction de ce qui tombait, on a pu faire cartographié le réseaux des portails en nommant les mondes vers lesquels ils menaient. Mais le monde 0 est différent. Il ne semble pas appartenir au même plan. Relié par la malédiction mais différement. Ce qui en tombe semble montrer que la connaissance de ce monde est universelle, qu'il connait tous les mondes qui se rencontrent ici. On l'a donc appelé le Monde 0. Le plus dangereux, car pour y aller, il faut affronter le champion du plus hostile des portails, l'Anus de Satan. Et il n'y a qu'une personne qui a réussi... Alors oui. Tout ce qui vient du Monde 0 est mystifié ici. On dit qu'ils peuvent devenir n'importe quel type de gladiateur et réussir n'importe quels tests. Mystiques, technologiques, biologiques, physiques... »
Michel-Ange l’écouta avec attention. C’était vrai, Storybrooke avait toujours été un point névralgique de tous les mondes. Plusieurs fois il avait essayé d’y penser… Puis au final, il était retourné à sa vie quotidienne. Mais voir tous les objets à ses pieds, lui fit faire un petit bon dans son coeur. « Hé bien… Heureusement qu’on a pas amené... »
Il allait dire « Régina », mais il préféra se taire et poursuivit comme si de rien n’était en se tournant vers les autres. « … la brune. »
Dyson se mit à chuchoter : « ...Pas sûr que notre ami nous aurait aussi bien accueilli oui... »
Violette, quand à elle, eut un sourire amusé, puis redevint sérieuse en se tournant vers Peter : « Et donc, nos amis sont devenus des gladiateurs malgré eux ? Comment on va faire pour les sortir de cette merde ?! »
Michel-Ange lui répondit à la place de Peter dans un premier temps : « Je pense qu'il va falloir qu'on se batte... »
Puis, marquant une pause, il se mit alors à beugler : « ARMURE ! REVEEEEELE TOUS TES SECRETS ! »
Car il fallait bien se l’avouer, depuis le début de l’aventure, il n’avait compris que 10 % du potentiel de sa nouvelle combinaison. Violette, elle, arqua un sourcil et lui répondit à la place de l’armure : « Je suis pas sûre que ça marche comme ça. »
Lisa quand a elle se mit simplement à soupirer :
« J'ai construit une armure pour un type pareil ? »
Piqué au vif dans son orgueil, les joues de Michel-Ange s’empourprèrent de colère. Ignorant Lisa, il préféra concentrer son courroux sur Violette. Un vieux sentiment d’amertume ressurgit et il finit par lâché, entier et honnête comme à son habitude : « Ah ouais? Tu t'y connais toi en armure? Depuis quand? Depuis que tu t'es barrée sans donné de nouvelle? »
Boum. Ca avait pété comme une détonation de révolver, et Michel-Ange cette fois-ci rougit de honte suite à ses propos. Violette serra les dents et lui répondit elle aussi en colère : « Oh ça va ! J'ai pas eu l'air de trop te manquer non plus ! Bref, revenons à ce pourquoi on est là ! »
Michel-Ange ouvrit la bouche pour répliquer, mais Peter l’interrompit, préférant revenir dans le vif du sujet plutôt que de regarder une dispute puéril.
« Quand une personne tombe ici, ce qui arrive très régulièrement, les collectionneurs les amènent au Grand Maître, le seul habilité à pouvoir accueillir les étrangers ici. Et il les accueillent en les plongeant dans un coma, jusqu'au jour de la vente, et uniquement s'il est d'humeur à les vendre. Les prix varient en fonction des personnes. Les plus jeunes sont les plus chers, et il y en avait un parmi vos amis justement. Et ici, la monnaie, c'est de l'eau potable, alors les maîtres de gladiateurs les plus puissants ont généralement les sujets les plus intéressants. Ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour vous. »
Dans un geste classe et gracieux, il pointa alors le sud. « L'un d'entre eux a été achetée par Amanda Waller, championne du Sud, connue pour avoir été la propriétaire du Joker, ancien champion. »
Puis, avec une lenteur prouvant sa patience, il pointa enfin l’est et l’ouest : « Les deux autres ont été acheté par le Capitaine Richard Rogers, obsédé par l'idée d'égaler, voir dépasser, la force de Waller, et par Cosmos, le plus étrange et le plus craint des maîtres de gladiateur. On ne sait pas s'il est très puissant puisqu'il est toujours resté dans l'ombre, mais tout le monde pense qu'il a un plan derrière la tête... »
Brutalement, pour simplement répondre à Violette, Michel-Ange remit son casque d’Iron Man à une vitesse fulgurante pour masquer son visage plein de rage et de rancoeur aux yeux de tous, et il finit par dire d’une voix robotisé et moins expressive : « Ce qui nous laisse le Nord c'est ca? Et je suppose que vous connaissez le propriétaire des Champions du Nord ?" »
Peter pointa le centre de la capitale d’un geste calme : « Le Champion du Nord est à la capitale depuis 3 ans. Le Docteur Herbert Edgar Wyndham. C'est lui qui gagne le tournoi depuis tout ce temps avec son gladiateur, Groot l'Inébranlable. Il a donc une place de choix auprès du Grand Maître dans les affaires du pays. C'est lui que le vainqueur du tournoi devra affronter pour pouvoir souhaiter la liberté. Comme Groot n'a jamais rien souhaité, il n'a jamais perdu sa place. »
« Mais si quelqu'un bat Groot, les cartes sont redistribués, c'est ça ?! » répondit Violette avant lui.
Marquant une pause, Michel-Ange se mit à réfléchir tout en ignorant la question de Violette. Comment allait-il pouvoir récupérer chacun des habitants capturés ? Soudain, une idée lui vint et il finit par déclarer : « Donc je suppose que le plan, vu qu’on est trois, c’est que nous allions chercher chacun des capturés pour les ramener chez nous ? » « Tu veux qu'on se sépare ??? Dans un monde inconnu ? Mais ça va pas la tête ?! » « T'as une meilleure idée? Oh je sais! On pourrait se barrer sans donner de nouvelles aux autres tiens ! Puisque c'est ta spécialité ! »
Peter tourna sa tête vers Violette, comme si cette dispute ne l’atteignait pas, et qu’il était au dessus. Avec un calme étrange, il déclara : « Après trois années où les choses sont restées les mêmes, si quelqu'un bat Groot, ça pourrait tout changer. Le pouvoir entre les mains d'un nouveau maître, un nouvel ennemi à abattre... et nombreux sont ceux à espérer que ça arrive pour que le nouveau champion redemande la même chose que le Joker lorsqu'il a gagné avant Groot. J'en fais parti. »
Michel-Ange tourna sa tête vers Peter, l’étudiant de manière plus détaillé suite à cette remarque importante. Finalement, suite à la dispute, et aux propos de Peter, ce fut Dyson qui trancha, en parfait chef de Magic League : « Je n'aime pas l'idée de se séparer non plus. Mais Lisa, va à la capitale avec Peter, tu seras constamment en contact avec nous, donc on aura toujours mains sur ce qu'il se passe à l'extérieur. »
Puis, il se tourna vers Violette et Michel-Ange en souriant : « Et je suppose que ça ne vous fera pas de mal de vous séparer un instant on dirait. »
Violette se tourna vers Peter et dit : « Pourquoi vous voulez que quelqu'un redemande ce que le Joker a demandé ?! Qu'est-ce que ça changerait à ce monde ? De demander sa liberté ?! »
Puis, elle foudroya Michel-Ange du regard. Elle parla à Dyson, mais fixa Michel-Ange. Ce message lui était clairement adressé. « Le but n'étant pas de s’entre-tuer, tu as sans doute raison. Séparons-nous, même si cette idée ne me plait pas beaucoup. »
Michel-Ange ne répondit rien. En réalité, il n’écoutait qu’à moitié. A l’intérieure de l’armure, il était en train d’essayer de comprendre son nouveau jouet. Il voulait voir si Violette le détestait profondément ou si c’était les regrets qui la motivait. « Hé, l'armure, tu peux vérifier le pouls de Violette stp? Je veux voir quelque chose . »
Peter, répondit à Violette, alors que Michel-Ange, lui n’écoutait pas du tout et restait attentif à son armure. Il n’arrivait pas à suivre deux conversations en même temps. C’était plus fort que lui :
« Le Joker n'a pas juste demander la liberté. Il a demandé à changer de monde en traversant l'Anus de Satan. Et pour ce faire, il faut affronter le Champion de Satan, la créature mystique qui protège le portail. Le Joker n'avait aucune chance d'en sortir vivant, et pourtant le combat a terminé avec lui, en vie. Il a donc eu le droit. En vérité, il y a eu de la triche dans le combat : un homme appelé Thunderbolt a vaincu la créature à sa place. Personne ne sait d'où il vient. Et il a disparu aussi vite. On veut le revoir pour savoir qui il est. Donc on veut qu'un champion demande de nouveau à affronter la créature de Satan. »
Lui, n’entendit que « Blablabla ». Il était plus concentré sur la réponse de l’I.A.
« Le pouls de Mademoiselle Parr semble ordinaire, si ce n'est qu'une pointe d'adrénaline semble l'accélérer légèrement. »
Michel-Ange sursauta en attendant la réponse de l’armure. Finalement, il déclara, pour reprendre part à la conversation d’origine : « Je pense que nous devrions observer les combats et attendre qu’une fenêtre d’ouverte se fasse pour qu’on intervienne ? Non ? Tu en penses quoi Dyson ? »
Ce dernier lui sourit et se contenta d’un simple : « Parfait. » « Ca risque de déplaire beaucoup. Personne ne dérange l'ordre des combats. » ajouta Peter.
Dyson se tourna vers Lisa, Violette te Michel-Ange, un sourire aux lèvres. Visiblement il était ravi de la situation. « Encore plus parfait alors. On dirait que la Magic League est de nouveau au coeur d'une mission dans un monde sans dessus dessous. Vous êtes prêts ? »
Violette se contenta d’hocher la tête, Michel-Ange quand à lui termina le débat par un petit calembour bien placé. « Très bien. Du moment que personne ne Parr pendant cette mission.’ »
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Mission 116 : Magic League & les arènes du Dernier Monde
ft. Dyson ; Michel-Ange ; River ; Mallory et James
Franchement elle n’avait pas signé pour ça. Atterrir dans un monde poubelle, assister à des retrouvailles très tendues avec Michel-Ange, et maintenant devoir continuer le chemin toute seule. Est-ce que Dyson voulait la fin de Violette ? Néanmoins, la brune restait une héroïne pure et dure. Elle se devait d’accomplir son devoir et de sauver ses compères de Storybrooke, même si elle n’en connaissait qu’un sur trois. Violette se contenta de croiser les bras contre sa poitrine tout en évitant le plus possible le regard de Michel-Ange. Et pour cela elle se concentra sur Peter qui lui donnait quelques indications.
« Le territoire d'Amanda Waller. Faîtes attention, ce n'est plus la première du continent mais reste néanmoins une des plus puissantes femmes qu'on connaisse ici. Peut-être ne devriez-vous pas y aller à moins d'avoir le pouvoir de voler. »
Pour qui la prenait-il ? Avait-elle la tête de quelqu’un qui renonçait aussi facilement ?
« Ca devrait aller. Merci des conseils. Je sais pas voler mais je peux léviter. » répondit-elle d’un ton assez sec.
Si elle adoptait cette attitude, ce n’était pas réellement à cause de Peter, mais plutôt de l’échange qu’il y avait eu entre Michel-Ange et elle. Son ton sec cachait des regrets profonds. Elle regrettait d’être partie sans dire au revoir, elle regrettait de ne pas avoir donner de nouvelles à ses amis et à Michel-Ange. Elle en venait même à regretter d’être partie à New-York, tant cette ville lui avait fait du mal.
« Sauriez-vous être discrète ? » « Je sais me rendre invisible. Ca permet d’être discret ça non ? »
Ce questionnaire était quelque peu barbant. Elle avait l’impression d’avoir un père en face d’elle. Néanmoins, il avait l’avantage de connaître ce monde contrairement à Violette. Alors elle se devait de l’écouter.
« Je suppose que oui, ça devrait faire l’affaire. » répondit-il en haussant les sourcils, surpris. « Le domaine de Waller se situe dans le château aux pieds de la montagne. » « Et vraiment personne m’accompagne ? Si je me perds ? » « Découvrez la vie de ce monde : la solitude. » annonça-t-il en haussant cette fois-ci les épaules tout en ajoutant : « Suivez le sud, puis la montagne dès que vous la verrez. Vous ne devriez pas vous perdre, non ? » « Et bien espérons. Comme ça, je pourrais revenir donner de mes nouvelles. » termina-t-elle en essayant de capter le regard de Mich’. »
La brune leva les yeux en l’air tout en laissant s’échapper un petit soupir. Si elle ne revenait pas, ils auraient sa mort sur la conscience, clairement !
Violette sauta le plus possible. Au moment où ses pieds ne touchaient plus le sol, elle s’entoura d’un champ de force, d’une bulle protectrice, d’un bouclier lui permettant également de léviter. Elle tenta de prendre de la vitesse et se dirigea vers le sud. Sur le chemin, Violette ne put que constater l’horreur de ce monde. Tout était pollué, tout était à refaire. Même la mer était d’une tristesse sans nom. Elle était remplie de déchets. Du moins. Elle était remplie de plein de chose. Certes, il y avait les déchets comme on les appelait : le plastique, le métal des voitures etc. Mais il y avait également beaucoup d’objets et de souvenir en tout genre. Violette put apercevoir un tableau dont la peinture s’écaillait petit à petit, un trophée de football, des cadres où l’on pouvait encore voir la photo d’une famille heureuse. Il y avait aussi des consoles de jeu, différentes bandes dessinées. Tellement de choses différentes, qui venaient des autres mondes d’après ce qu’elle avait compris.
Finalement, Violette survola la terre de l’unique continue de ce monde. Et enfin elle vit au loin la montagne se dessiner. Elle était arrivée. Elle ne savait car elle voyait enfin des habitations. Et qui dit habitation, dit signe de vie. Elle se rapprochait du but, c’était évident.
Violette se posa au sol et là, le paysage lui mina le moral. Elle avait face à elle toute l’image de la pauvreté. Les maisons étaient faites de vieux matériaux (sans doute trouvé dans la mer poubelle) de tôles, de carrosseries, de tout ce qui pouvait leur permettre d’avoir un abri au-dessus de leur tête. La plupart des habitants se trouvaient dehors, assis par terre. Ils avaient une apparence assez sale en raison de leurs vêtements très abîmés et certains semblaient blessés ou faible voire même les deux. C’était tellement peinant de voir ça. Ce monde était totalement injuste. Mais ce qui brisa le pauvre petit cœur de Violette ce fut de voir des enfants, eux aussi dehors, recroquevillés dans un coin. La brune ne put s’empêcher de penser à son petit frère Jack-Jack, qui avait à peu près le même âge qu’eux. Rester sans rien faire lui était impossible.
Se rendant invisible, elle continua à marcher vers les montagnes, regardant autour d’elle. Toujours la même pauvreté. Et au bout d’un moment, au douzième enfant faible pour être précis, Violette ne put se résoudre à continuer sans rien faire. Elle sortit alors une barre énergisante de sa poche (oui, elle a des poches dans son super costume). Elle ne partait jamais dehors sans un en-cas. Et là, ces enfants en avaient plus besoin qu’elle. Alors Violette commença à en séparer des petits bouts qu’elle déposa tout au long de son chemin, juste à côté des corps des enfants faibles. Quelle ne fut pas sa joie lorsqu’elle aperçut des regards interloqués et des sourires sur les lèvres des enfants qui savouraient ce minuscule délice. Et plus elle avançait sur sa route, moins elle trouvait d’enfant malheureux. D’ailleurs, les maisons avaient de plus en plus de moyens. Ce n’était plus des taudis. Il ne lui manquait que quelques pas et Violette aurait l’impression d’avoir changé de ville. Plus aucun pauvre, plus aucun enfant mal-nourri, plus aucun bidonville. Cette partie-là de la région était très riche et très belle. Et pourtant la frontière entre l’autre côté était imaginaire. Violette considéra qu’elle était arrivée à la frontière entre la pauvreté et la richesse lorsqu’elle aperçut des enfants et des pauvres parents quémander de l’eau potable aux plus riches, qui se trouvaient de l’autre côté. La frontière fut beaucoup plus visible lorsque Violette remarqua les gardes armés de fusils qui empêchaient les plus démunis de s’approcher, menaçant de tirer sur ceux qui s’avançaient trop près.
La brune serra les poings et les dents. Cela la révoltait de voir cette scène. Elle avait qu’une envie, à ce moment-là, c’état de détruire cette façon de penser et de vivre. De redistribuer les cartes pour que chacun puisse vivre avec un minimum de décence. Violette avança, contournant les gardes armés, tout en se promettant d’essayer d’apporter de l’eau aux plus pauvres, lorsqu’elle aurait sauvé le premier compère de Storbrooke, celui qui avait été acheté par Waller.
Comme prévu, cette partie-là de la ville n’avait aucun problème. Tout était joli, tout était tranquille. Néanmoins, même si les gens semblaient aller bien, ils semblaient tout de même très hostiles. Une chance que Violette soit invisible à leurs yeux. La jeune héroïne continua son chemin. Elle aperçut au loin le fameux château dont Peter avait parlé. Il surplombait le tout, devant la montagne, qui elle, se trouvait derrière. C’est un cadre plutôt sympathique, si on oubliait le fait que cet endroit était rempli de gladiateur privés de leur liberté ! Après avoir admiré le paysage, la brune voulu se remettre en chemin. Néanmoins, elle fut stoppée par un homme totalement recouvert de feu, qui venait d’atterrir du ciel, juste devant elle. Violette leva la tête en l’air, essayant de regarder d’où il venait : vaisseau ou autre ? Mais elle baissa rapidement la tête lorsque l’homme qui venait d’arriver sembla lui adresser la parole.
« Arrêtez-vous. »
Violette tourna la tête afin d’observer derrière elle. Mais personne. Elle tourna alors la tête vers une vitre afin d’y voir son reflet. Peut-être que son don l’avait lâché, une nouvelle fois. Mais non. Aucun reflet. Elle était donc bel et bien invisible. Immédiatement, Violette pensa à une ruse. Peut-être qu’il sentait une présence mais qu’il ne parvenait pas vraiment à la voir. Alors Violette tenta de continuer son chemin en le contournant. Mais les flammes au niveau des poings de l’inconnu s’intensifièrent dans une petite explosion, tandis qu’il prenait une position défensive.
« Arrêtez-vous ! » « Comment vous pouvez me voir ???!! » lâcha-t-elle finalement tout en restant invisible et en se mettant elle aussi dans une position de défense. « Vous allez me suivre calmement et vous n’aurez pas à être blessée. »
Il n’avait pas l’air très méchant finalement. Sinon, il l’aurait déjà attaqué. Il ne semblait pas vouloir se battre. Et c’est une bonne chose. Néanmoins, répondre à sa requête était impossible.
« J’ai une tête à suivre les gens que je ne connais pas ? Des garçons qui plus est ?! » « Vous n'êtes pas répertoriée. A moins d'être Thunderbolt, vous êtes une nouvelle venue. Alors je suppose que vous connaissez le Numéro 1.9.4.0… Dans ce cas vous ne voulez pas qu'il meurt ? Pourtant il sera exécuté si vous ne m’écoutez pas. »
Thunderbolt. Violette avait déjà entendue ce nom quelque part. De la bouche de Peter et ses longues explications sur ce monde. Néanmoins, elle n’avait jamais entendu parler du Numéro 1940. Violette fronça les sourcils, un peu perdue.
« Vous êtes perspicaces dis donc ! Mais non, je ne connais pas de numéro 1940. C’est pas un prénom ça. » « Et si vous réfléchissez trente secondes peut-être que vous vous souviendrez de ce que vous venez chercher ici ? »
Ok. Là, Violette l’appréciait de moins en moins. Et elle n’avait ni le temps, ni l’envie de continuer à bavarder avec lui.
« Vous osez dire que je ne réfléchis pas ? Après tout ça peut être tout et n’importe quoi ou qui ce numéro 1940. Mais vous avez raison, je pense que c’est ce que je cherche. Du coup, vous pouvez me laisser continuer. Ça serait sympa. Merci. »
Elle était prête à redevenir invisible, à courir dans la direction souhaitée et de le laisser en plan pour continuer sa quête. Mais les paroles qu’il eut coupèrent totalement Violette dans son élan.
« Continuer vers quoi ? Vers le cadavre de votre ami qui sera exécuté au prochain pas que vous ferez ? »
Violette se mordit la lèvre inférieure. Elle savait qu’elle n’était pas en position de négocier. Elle n’avait pas envie de compromettre la vie d’un de ses compères de Storybrooke. Elle ne savait pas qui elle retrouverait là-bas, mais elle se disait que si elle avait la chance de retrouver James, il était encore plus préférable de ne pas risquer sa vie inutilement.
« Ok. C’est bon. J’arrête de bouger. Et vous relâchez 1940 ? »
Miss Indestructible redevint alors visible aux yeux de tous et mit ses mains en l’air en signe de paix.
« Je ne détiens pas 1.9.4.0.. Je suis exactement comme lui : j'appartiens à celle qui m'envoie vous arrêter et vous escorter à elle. »
A ce moment-là, Violette comprit à qui elle avait à faire. Il devait être lui aussi un prisonnier de la maison Waller. La jeune femme ne comprenait pas pourquoi il écoutait et exécutait ses ordres. En fait, il y avait une tonne de question qui trottait dans sa tête. Elle comprenait surtout qu’il n’était qu’un pion…tout aussi en danger que les 3 habitants de Storybrooke. Néanmoins, pion ou pas, Violette ne lui faisait pas confiance.
« Vous êtes donc un gladiateur ? J’ai tellement de question par rapport à ça...mais...si je refuse de vous suivre, et de continuer mon chemin toute seule, qu’est ce qui se passerait ? Parce que bon. Je suis une grande fille. Je peux trouver mon chemin toute seule. Puis j’aimerais arriver avec un petit effet de surprise chez ton maître. Bref, là tu vois ça gâche tout... » « Alors je vous combattrai. Et si vous gagnez le combat, 1.9.4.0. mourra. Et moi aussi. » « Bon. Alors je n’ai pas le choix je suppose… » soupira Violette.
Cela la tuait de devoir accepter de suivre un inconnu qui la dirigeait droit dans la gueule du loup. L’homme décolla alors du sol mais en restant à quelques centimètres.
« Je vous ai vu arriver ici en volant. N’est-ce pas ? »
Depuis combien de temps la pistait-il ? Une autre question qui lui brûlait les lèvres mais qu’elle décida de garder pour elle.
« Oui. On peut dire ça en quelques sortes. Je vois que je ne suis pas la seule dans ce cas. » « Alors venez » « Je vous suis »
Il décolla du sol, vers le château et Violette le suivit dans un champ de force qui lui permettait de léviter à ses côtés.
« Votre ami est devenu un gladiateur. Il va bientôt combattre celui qui nous a tous battu dans les rangs de Waller pour savoir s'il se qualifie au tournoi. » « Ok. Et après, s'il se qualifie, il continue à combattre d'autres adversaires, si j'ai bien compris ? Mais qu'importe si c'est Mallory, River ou James. Aucun des trois n'a de pouvoirs ou de notion de combat, à ma connaissance ! Il ne risque pas de se faire massacrer ? » « Waller a acheté votre ami pour 90 000 litres, parce que les jeunes sont toujours plus chers. 90 000 litres d'eau c'est excessivement beaucoup. A mon avis, il y a de fortes chances qu'il se fasse massacrer. Mais ça veut dire que Waller pense qu'il y a une chance qu'il soit spécial. » « Un jeune ??? Attendez, vous lui donnez quel âge ? C'est de James que l'on parle là ? Je compte pas le laisser se faire massacrer sans intervenir ! » « 17... peut-être 18 ans. Peut-être plus jeune, Michelle et Ob'Ama n'arrêtent pas de le décrire comme un chiot. Il va combattre John Constantine. Il maîtrise des arts et des magies obscures, il est capable de nombreuses choses... j'ai de sérieux doute sur le fait qu'un nouveau gladiateur puisse le combattre. Pour dire, je pense même possible que Constantine gagne contre le champion en titre. »
Choquée par cette conversation, Violette attendit qu’ils soient tous les deux posés sur le toit de l’immeuble pour reprendre ses esprits. Il fallait intervenir. Maintenant qu’elle savait que c’était James qui était le gladiateur de cette Waller, Violette ne pouvait plus s’enlever Chris de la tête. Comment réagirait-il s’il apprenait que Violette avait laissé James se faire tuer ?! Le plan de Michel-Ange lui revint alors en tête. Même s’ils ne s’étaient pas quitté en très bon terme, Violette savait que son plan.
« A ce point là....Bon. Je sais que tu es un gladiateur et tout. Mais tu apprécies ta condition de vie ? Tu n'aimerais pas l'améliorer ? J'ai un plan, si tu es partant. Je pense qu'il faudrait que l'on observe les combats et qu'on attende qu'une fenêtre d'ouverture se fasse pour intervenir. Je sais que c'est contre vos règlements. Mais je pense qu'il est grand temps que vous vous rebelliez ! »
Il y eu un long silence
« Faire ça n'attiserait pas seulement la colère de Waller. Mais de toute la région. Et plus loin si la nouvelle se répand. Le combat de gladiateur est sacré dans ce monde. » « Et si je te disais que je ne suis pas la seule à mettre en place de plan ? Si ce n'était pas seulement la région du Sud qui était touché ? »
Il y eu un nouveau long silence
« Si tu veux qu'on soit dans le public lorsque le combat démarrera, contente-toi de me suivre et de ne pas faire de vent. »
☾ ANESIDORA
Mallory Mouse
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| Avatar : Jαke Gyllenhααl
What if I'm far from home?
Oh, brother, I will hear you call.
I promise you, brother, the sun
will shine on us again...
| Conte : Le monde merveilleux des toons | Dans le monde des contes, je suis : : Mickey Mouse
En un claquement de doigt, Mallory et son illustre inconnu « propriétaire » disparurent du toit pour se retrouver au centre d’un terrain. Le sol poussiéreux, sablonneux, était entouré de gradins et ne laissait aucun doute sur l’endroit où ils venaient d’atterrir : une arène. Étonné par sa capacité à ne pas faire un malaise après une téléportation, la souris mis une main sur son torse et attendit, pour voir… Mais rien ne se passa. Il était en parfaite santé, aussi surprenant soit-il. Ces vêtements étaient décidément au top de la modernité !
« Ton premier combat sera contre un autre gladiateur de ma possession, le plus fort, pour voir si tu es digne de le combattre et de participer au tournoi pour moi. »
Pour la mentalité, par contre, on repassera.
« Après ce premier combat, un souhait te sera accordé si tu gagnes. Quel souhait feras-tu ? »
Facile ! Se réveiller.
« Rentrer chez moi retrouver ma famille. » Répondit-il, comme une évidence. Avant d’ajouter, sur le ton de la confidence : « Je dois vraiment me battre ici ? Je suis pas très doué à l’épée hein.... vous risquez d’avoir des surprises. »
C’était pas qu’il était pas chevalier mais… Il n’était pas chevalier. Que deux épées aient décidées de lui accorder leur « confiance » ne changeait pas les faits, n’est-ce pas ? Enfin, dans les songes tout était possible disait-on. Si c’était vrai, Mallory n’allait pas tarder à le savoir.
« La liberté n'est pas un souhait que l'on accorde, excepté en gagnant la finale du Grand Tournoi. Choisis-en un autre. »
Un père-noël en toge un peu avare, d’accord…
« … Je voudrais contacter quelqu’un. »
« Qui donc ? » Répondit l’homme, sans surprise.
« Mon frère. En général, ce genre de situations, il les gère mieux que moi. »
Il n’y avait qu’à se souvenir de Wasteland et de son arrivée explosive pour tenter de redonner l’espoir à tout le monde ! Tandis que Mickey avait abandonné, lâché les rênes et décidé de disparaître dans ce mal qui les avait tous rongés… Dyson s’était accroché, motivé, héros victorieux. Ah que Mallory l’avait détesté à cette époque. Mais qu’il avait eu raison de les extirper de là. Peut-être qu’il aurait une autre idée lumineuse pour régler cette situation ?
Non pas que la souris y prenne au sérieux mais ça avait l’air un peu compliqué de se réveiller – il avait déjà essayé de se pincer trois fois et, à chaque fois, ça avait été douloureux – et mieux valait tenter la botte ultime : le coup de fil à un ami !
« Très bien. »
Oh, c’était donc possible ?! Parfait, où est le téléphone ? AH oui non, combat, toussa-toussa…
« Ton nom est Loki. Les épées Aube et Crépuscule t'ont choisi pour une bonne raison. »
Il leva la tête vers le ciel en direction du plus grand des portails qu’on pouvait apercevoir dans l’horizon. Eclat rougeoyant au milieu de l’espace cotonneux du nuage violet.
« On dit que les habitants du Monde 0 sont capables de passer n'importe quel test, et tu l'as prouvé en te montrant digne des armes du réveil et du sommeil. Celle de la glace et du feu. Alors tu sauras te servir de ces épées. »
Mallory jeta un coup d’œil aux armes concernées : l’une rangée dans son dos et l’autre encore dans sa main. Choisi par des armes, ça n’avait pas l’air de déconner par ici ! Si elles étaient capables d’être malignes, peut-être qu’elles lui apprendraient à se battre convenablement pour ne pas leur faire honte ? Non parce que, réellement, son niveau à l’escrime frôlait le visionnage sur canapé de films sur les mousquetaires…
Pourtant l’inconnu avait l’air très confiant. Trop peut-être ?
« Que connais-tu de la magie ? » Demanda-t-il, après quelques pas.
« Je suis un toon. La magie est ce qui me permet d’être en vie, dirons-nous. »
C’était la pure vérité. La vérité coulait dans ses veines, en tant que toon mais aussi en storybrookien. Sans compter que son colocataire avait l’air d’un type aussi sexy que magique donc, ça devait aussi compter un peu ? Un peu comme les virus, quand tu côtoie tu t’en chopes un peu au passage.
L’anonyme en toge rouge se positionna au centre de l’arène. De son bras droit, il pointa Mallory du doigt et, de son bras gauche, il désigna l’exact opposé.
« Tu n'as le droit à aucun pas. Je veux te voir là, et là. Change de place, ou reste au même endroit, ne me le dis pas. Je ne dois pas savoir lequel des deux Loki est le faux. »
« Hein ? » On attaquait direct les choses sérieuses ? « Vous voulez que je me dédouble ?! Ou que je me téléporte ? C’était pas dans la fiche de poste ça ! »
Ca avait surtout l’air complètement dingue… Comme s’il savait faire ça !
« Vous avez votre consigne. Appliquez là. »
Pire que Yoda le maître, en fait. Ahem… Il voulait donc qu’il fasse deux trucs absolument dingues en un claquement de doigts. Soit il le prenait pour un idiot, soit il y avait une astuce, soit… Mallory était capable de le faire. Et ça, à part dans les films, c’était peu probable. Un frisson le parcouru pourtant, tandis qu’une légère vague de froid grimpait dans son poignet. Une espèce de rappel à l’ordre inconscient qui l’obligea à retrouver un peu de sérieux. D’accord, on allait essayer de faire ça. Après tout, qu’est-ce qu’on avait à perdre ?
Mallory fit comme font tous les apprentis de séries : il ferma les yeux pour se concentrer. Ca avait l’air très bête mais si ça fonctionnait pour d’autres, pourquoi pas pour lui ? Réfléchir. Réfléchir. Se dédoubler, ça voulait dire réellement diviser ses cellules ou créer une illusion ? Sans doute l’illusion. Facile à dire. Bien moins facile à faire. Une illusion, un jeu de lumière, une… Sensation chaude et chaleureuse. La lumière. Comme le feu, quelque chose qui apparaît, naît des cendres, s’étend lentement et s’élance vers le ciel dans un jeune brasier vivace. Exactement ce qu’il avait l’impression de ressentir en lui, une douceur brûlante, un éparpillement et puis…
« Wow c’est à ça que je ressemble une fois concentré ? » S’exclama une voix.
Sa voix. Mallory ouvrit aussitôt les yeux pour constater qu’une silhouette identique à la sienne se trouvait à côté, le jaugeant avec un petit sourire en coin. La flamme était toujours là, ancrée dans son esprit et dans son torse, mais l’autre était bel et bien à côté. Malgré lui, la souris esquissa un sourire en retour.
« T’es pas mal non plus. »
L’autre inclina respectueusement la tête, comme une évidence nonchalante. Parfait ! Ca c’était… Un truc de dingues ! Pas peu fier de son exploit, Mallory décida de tenter le tout pour le tout : à nouveau il ferma les yeux et se concentra. Si l’illusion était le chaud, le voyage était le froid, l’air, le vide… Le frais d’une glace endormie, taquinée, réveillée mais lascive. Passive. Mordante quand on la titillait. Il se laissa brusquement envahir par une vague glaciale et…
Mallory trébucha sur le sol en s’y retrouvant brutalement, manquant la réception de justesse ! Il se redressa rapidement, pris en faute, et constata avec satisfaction qu’il se trouvait désormais de l’autre côté de l’arène ! Bordel, mais c’est qu’on ne lui aurait pas menti ? Il était capable de faire des trucs impossibles avant ?!
« Très bien. » Fit Cosmo en observant les deux Mallory. « Fais attention et concentre toi. Lors d'illusions comme celles-ci, ton adversaire ne doit pas soupçonner d'où vient l'illusion. »
C’est sûr que niveau atterrissage, on pouvait mieux faire. Mais il s’était téléporté, bordel de dieu !
L’inconnu fit apparaître un couteau dans sa main, prêt à tirer sur l’illusion mais s’arrêta. Patiemment, il jaugea l’un, puis l’autre. Une seconde. Deux. A la troisième, il lança deux couteaux en même temps sur les deux personnages ! La lame fendit l’air, transperça l’armure… Et fit se volatiliser les deux Mallory dans un souffle.
Tranquillement, il se tourna en direction des gradins où l’original, seul et unique Mickey Mouse de la création, se tenait assis depuis plusieurs instants déjà avec un petit air narquois sur le visage. On lui avait demandé d’appliquer une consigne, il l’avait suivie. Enfin, presque. :p
« Parfait. Enfin... pas encore parfait. Mais c'est très bien. Tu es à la hauteur de tes épées. Reviens près de moi. Affronte-moi avec Aube et Crépuscule. »
Avouez qu’il vous a eu quand même ! Passé le petit moment d’euphorie, Mallory se releva en grimaçant.
« Vous affronter ? Alors que vous savez reconnaître des illusions ? C’est un peu mauvais joueur ça... »
A chaque épreuve réussie, la suivante était plus rude. Bleach fonctionnait comme ça ; est-ce qu’il allait devoir perdre à un moment pour retourner s’entraîner et revenir plus fort avec de Nouvelles techniques ?! l’ennui, c’est qu’il ne connaissait pas encore complètement ses Nouvelles capacités… Mais quelque chose lui soufflait qu’il n’en avait pas fait complètement le tour.
Inspirant une vague de froid, il se téléporta juste devant l’anonyme et parvins à se réceptionner plus dignement que l’illusion précédente.
« Et si vous mourrez ? »
Non parce que les épées avaient l’air badass quand même…
Le type en toge ne répondit rien et fit apparaître une épée argentée dans sa main droite. Il la leva rapidement, prêt à attaquer directement les choses plus-que-sérieuses ! Dans un réflexe venu d’il ne savait où, Mallory leva le bras et para l’attaque avec Aube dans un tintement sonore. Une onde glaciale s’échappa tout autour d’eux à ce simple contact, l’arme de son adversaire crissa et elle se recouvrit alors d’une mince pellicule givrée. L’air s’alourdit brutalement, comme figé lui aussi dans l’éternité du froid et la souris eu l’impression que son propre souffle cessait de fonctionner.
On pouvait sérieusement mourir dans ce bordel ?!
Sous la force de réception, l’homme fit un pas en arrière. Une espèce d’adrénaline grimpa dans tout le corps de Mallory, ses sens entrèrent dans une alerte qu’il ne connaissait absolument pas et, instinctivement, il sut que son adversaire allait tenter de frapper à nouveau. Il abaissa Aube quand l’autre voulu la toucher et, esquivant d’un pas de côté, il extirpa Crépuscule de son fourreau avant de l’abattre violemment sur l’arme argentée ! Cette dernière, fragilisée par la glace, ne résista pas un seule instant au feu qui se dégageait et se brisa instantanément en centaine de morceaux.
C’était encore mieux qu’Excalibur, ces trucs ! Le roi Arthur pouvait aller se rhabiller !
Perturbé par cette pensée, Mallory ne vit pas venir le coup suivant et il se retrouva brusquement avec un pied sur son torse, lequel l’expédia lourdement plus loin. Merde, baisser sa garde, ça voulait dire ça en fait ?! Concentre toi, Mallory, concentre toi !
« C'est bien, très bien. Mais n'as-tu que deux épées comme arme ? »
Tu N’aS qUe DeUx ÉpÉeS cOmMe ArMe… gnagnagna. Un sourire en coin se dessina cependant sur le visage de la souris, tandis qu’il réajustait sa position sans s’avancer.
« Chaque chose en son temps, je ne me bats pas depuis si longtemps moi ! Faut le temps de... Comprendre le personnage. »
Et quel personnage ! Mallory n’était peut-être pas professeur de physique mais, jaugeant des deux épées qu’il tenait encore par la garde, il se rappela quelques notions appliquées… Pris d’un élan soudain, il abattit violemment les deux lames vers le sol et une décharge aveuglante s’échappa droit en direction de l’inconnu.
Inspirant le froid de Jotun, Mallory disparu de sa position pour réapparaitre juste derrière son ennemi du moment. La décharge d’énergie explosa droit sur son torse au moment où il abattait un coup à l’arrière de ses genoux pour le faire ployer vers le sol.
Une lumière aveuglante le força à fermer les yeux et… Lorsque celle-ci s’adoucit, il constata que le type en toge rouge était toujours là. Debout. Tranquille. De quoi était fait ce mec en fait ? O_o
Prenant Mallory au dépourvu, il leva ses mains et frappa ses paumes l’une contre l’autre a en résonner dans toute l’arène vide.
« Bien. Là, nous commençons à arriver à la perfection ! »
Oh, merci du compliment ! Et il n’était… Même pas essoufflé ! Enfin si, un peu, mais pas autant qu’il l’aurait cru. C’était vraiment un monde très bizarre, les songes. Il ressentait le fourmillement des armes dans ses paumes, le chaud et le froid qui se mélangeant dans son corps et son esprit, et son esprit désormais complètement réveillé était vif et attentif. Une vraie bouffée d’énergie revigorante. Qui aurait cru ça ? Pas lui, en tout cas.
Être un Pokémon pouvait avoir du bon… Pikachu devait kiffer sa vie.
« Serais-tu prêt à tuer pour gagner un combat ? »
Le toon fronça les sourcils, surpris et ouvrit la bouche pour répondre immédiatement que non… Mais il se ravisa. Un instant d’hésitation et de doute, un flottement qui le surprit lui-même et il baissa les yeux vers le sol. Quelque chose n’allait pas dans sa réponse et plus le silence durait, plus ça devenait coupable. Il releva la tête.
« Je ne tue ni les innocents ni pour la simple satisfaction. Ca n'est pas... Dans ma nature. »
« Serais-tu prêt à tuer une mauvaise personne pour sauver ta vie, la vie de tes proches, ou la vie d'autres innocents ? »
Cette fois, Mallory ne détourna pas le regard. Un étau lui enserra la gorge, une sensation piquante de colère et de vengeance qu’il n’avait pas ressenti depuis extrêmement longtemps. Réfléchir avant d’agir.
« Si c'est la dernière solution qui s'offre à moi, alors oui. »
L’inconnu le jaugea. Puis sembla satisfait.
« D’accord. »
Un nouveau silence s’installa, un peu long celui-là, laissant le temps à la souris de mesurer lentement les échanges qu’ils avaient eu depuis le départ. Rien n’avait vraiment de sens ni de logique, pourtant il était là. Seul. Ca n’avait pas de raison d’arriver. Ca n’avait même pas de possibilité d’arriver. Sauf que… C’était en train d’arriver.
« Tu es prêt pour le combat des sélections. » Annonça l’hôte, se tournant pour faire quelques pas. « Autrefois, le plus fort de mes gladiateurs avait la capacité de contrôler tous ses ennemis. Mais l'expérience est partie pour un autre monde. Aujourd'hui, voici la nouvelle version de cette expérience, qui sera ton premier adversaire. »
Il s’immobilisa. Puis annonça :
« Loki rencontre Carnage. »
Il claqua des doigts (à travers des gants, il était fort quand même !) et disparu. A sa place, un ennemi prêt à en découdre… Pour le plus grand déplaisir de Mallory.
Ca allait pas être facile de devenir champion de la ligue.
black pumpkin
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
On sait pas trop quelle heure dans la nuit, Ouest du Dernier Monde
En atterrissant dans un monde par son océan pollué de déchets de toutes les époques et tous les mondes, on ne s'attendait à découvrir en seconde destination une ville high-tech comme celle de l'Ouest de ce continent. Pourtant, c'était dans un tel environnement que j'avançais actuellement. Rien de bien révolutionnaire, et je suppose que la capitale était réellement plus impressionnante que ça, même des villes américaines de notre monde surpassaient cet endroit, mais pour le décor autour, il était toujours surprenant de découvrir une ville moderne avec des jeunes sur des véhicules individuels dignes de la trottinette électrique et de ses variantes, avec quelques panneaux publicitaires à LED pour des annonces de combat.
En revanche, ce n'est pas ce que j'ai vu en premier de l'ouest de ce fameux Dernier Monde. Pour venir ici, on passait d'abord par la première partie de la ville, qui était très très tristement pauvre. La population dans cette partie là semblaient souffrir d'une misère oubliée par le reste du monde, et personne d'autres semblaient s'en préoccuper. Peter Cannon nous avait expliqué que le pouvoir appartenait à ceux qui combattaient : la population pauvre était celles qui n'avaient pas les moyens de monter une maison de gladiateur ? Evidemment, c'était la majorité. Voilà de quoi réveiller mes nerfs.
C'est pourquoi vous ne me tiendrez pas rigueur de ce sac de fruit que j'ai volé rapidement sur mon chemin, ni vu ni connu, pour le déposer tout aussi rapidement du côté de ceux qui en avaient le plus besoin.
En arrivant ici, je n'avais pas réellement d'indication sur le chemin à suivre. Cannon m'a juste indiqué de trouver le champion de la région, Richard Rogers Flag. Et très vite, l'inquiétude de ne pas le trouver s'était évaporée. La plupart des panneaux à LED parlaient de ce Rick Flag et de ses nouvelles inventions pour gladiateurs, et le vantaient comme "Le prochain Waller. Le prochain Champion". Il se peut que j'ai tiré une toile d'araignée au niveau de son visage sur un des panneaux.
En suivant les panneaux donc, j'ai fini par voir ce bâtiment assez grand, avec l'indication très claire LABORATOIRE RICHARD ROGERS. La notion de Laboratoire n'avait pas de quoi me plaire. Si River, Mallory ou James se trouvait là-dedans, aux mains d'un type qui étaient spécialiste dans les "inventions pour gladiateurs" installées dans un laboratoire, je devais avouer que je n'étais pas fan de l'idée.
Parcourant la ville jusque là de toit en toit, en toile ou en planant, je continuais sur ma lancée pour trouver une entrée sans me faire repérer. Hors, le laboratoire était l'endroit le plus surveillé de la région. Cannon avait parlé de pouvoir et de combat, et si Rick détenait le pouvoir ici grâce à son titre de champion régional, ça n'était pas très étonnant que son domaine soit aussi gardé. Ce type devait être terriblement désagréable.
J'atterris, pieds poings et main entre les deux, sur le haut d'un lampadaire, tout près d'un des soldats, habillé avec un équipement militaire qui venait de notre monde, sans qu'il ne me voit. Va chercher la baballe, murmurai-je en tirant une bille de toile sur des poubelles de l'autre côté, pour qu'il s'avance, armant son fusil, pour vérifier s'il y avait quelqu'un. Une fois qu'il s'était bien avancé, m'exposant parfaitement son dos avec aucun risque qu'il ne me voie, je l'attrapais avec une nouvelle toile avec une rapidité d'expert, pour le tirer dans les airs, et l'assommer en le collant brusquement au mur, à une hauteur où on ne le verrait pas. Et dodo maintenant, c'est plus l'heure de jouer Timothée. Collant sa bouche avec une nouvelle toile, je marchais à quatre pattes sur le mur, tête en bas, vers la porte qu'il gardait, n'y laissant qu'une tête pour aviser des prochains.
6 toutous à la porte principale, ça va me faire beaucoup de balles ça.
Diviser pour mieux régner, n'est-ce pas ? J'avais besoin de faire du bruit. Beaucoup de bruit. Faisant demi-tour, je marchais de nouveau pour prendre de la hauteur, et finit par ouvrir les bras, activant les membranes du costume pour planer dans les airs, et atteindre un des spots publicitaires à LED. D'ici, je tirais deux toiles : une vers la gauche pour atteindre la grande enseigne clignotante d'un fast-food, et une vers la gauche pour atteindre un générateur électrique sur un poteau de bois.
Black Lightning style mon pote ! Fermant les poings, j'électrifiais alors mes toiles au voltage maximal, ce qui provoqua, en quelques secondes, l'explosion simultanée de l'enseigne et du générateur.
Un sourire se dessina sur mes lèvres en voyant que les militaires entourant l'immeuble réagissaient aussitôt, sur la défensive, armant eux aussi leurs fusils. Ce genre de chiens de gardes étaient terriblement prévisibles, sur tous les mondes. Les 6 principaux, ceux qui gardaient l'entrée et qui me gênaient, décidèrent de prendre la situation en main. 2 d'entre eux partirent en courant vers l'explosion à l'est, et 2 autres vers l'explosion à l'ouest, réduisant à 2 le nombre d'ennemis à l'entrée.
Planant de nouveau, je regagnais le mur de la façade où j'étais juste avant, pour leur refaire le coup de la baballe mystère à côté du premier, pour faire tomber le porte-parapluie qui se trouvait là. Les deux se retournèrent vers le bruit, sur la défensive, laissant l'un d'entre eux dans le dos de l'autre. C'est sur celui-ci que je tirais une toile, pour l'attirer rapidement à moi, l'assommer de la même façon que le premier, en me retenant cette fois de lui souhaiter bonne nuit avec un nom du genre Théotiméo.
Le dernier qui restait, alors, s'exclama en voyant l'absence de son partenaire, et fit quelques pas en avant pour trouver le danger qui le faisait tourner en bourrique. Une fois arrivé juste sous mes pieds, je lachais prise du mur pour lui tomber dessus, et l'assommer avec un coup de pied bien placé. Bonne nuit Théotiméo. Je ne pouvais pas me retenir à chaque fois non plus.
Le faisant rejoindre son pote en haut du mur, avec une toile sur la bouche, je pus enfin rentrer dans le bâtiment, en prenant alors soin de repérer chaque caméra avant d'entrer dans une pièce. Avec une toile électrique, je pus les bloquer sur un angle précis en arrêtant leur rotation, pour évoluer dans le laboratoire sans me faire repérer.
Il y avait trop de gens ici pour jouer à la baballe et bonne nuit les petits. Je contentais de me cacher, près des murs ou sur le plafond, en écoutant, quand il le fallait, les discussions des ingénieurs qui passaient.
Le nouveau gladiateur est dans la base de données, Mister Freeze a pu les rejoindre pour le premier combat.
Le premier combat. Je serrais les dents. Je les déserrais un instant pour sourire, amusé du nom de Mister Freeze, puis je les serrais à nouveau. Je perdais du temps : Mallory, James ou River étaient sur le point de combattre, et je ne savais pas encore où aller. J'aimerais bien extirper rapidement Mallory de son combat, avant de le voir plongé dans une nouvelle guerre. Peut-être que je le sous-estimais, oui, mais non, ce n'était pas ça : je m'inquiétais sans cesse de ce que ça avait pu avoir comme conséquence sur lui, et déjà qu'il me manquait, je ne voulais pas faire de pas en arrière en le brusquant encore plus.
Ou peut être que je savais où j'allais maintenant : la base de données.
Je continuais alors mon infiltration, sautant dans une cage d'ascenseur pour monter rapidement sans qu'on me voie, avant finalement de trouver le bureau marqué au non de Richard Rogers Flag. Passant la carte subtilisée à l'ingénieur que j'avais écouté plus tôt, je pus rentrer dans cet endroit malsain, au centre duquel une sorte d'incubateur à taille humaine, vide, était ouvert.
Mon regard se tourna vers l'ordinateur, que j'allumais rapidement. Lisa, tu as pas un programme pour passer les mots de passe d'un ordinateur ? Fis-je dans mon oreillette.
Je t'envoie ça.
Un instant plus tard, je n'avais qu'à brancher mon costume à l'unité centrale pour que le programme de Lisa ne pénètre dans le système en sautant toutes les sécurités. J'ouvris alors rapidement le plus de dossiers possibles, pour trouver ceux qui m'aideraient. Certaines découvertes n'étaient pas me surprendre.
Bah ça...
Tu as trouvé quoi ?
Je croyais que c'était toi qui avais construit l'arme de glace de ton frère pour qu'il soit Captain Cold ?
Non, je crois qu'il l'a fait tout seul, pourquoi ?
Il l'a pas fait tout seul. C'est Richard Rogers qui l'a construit ici, et le Joker l'a volé, puis est arrivé dans notre monde avec.
Malgré la surprise cependant, ce n'était pas important, puisque quoi qu'il se soit passé, c'est passé. J'avais besoin de plus d'actualité. Et je fus davantage intéressé par quelques dossiers enfouis dans ce système qui révélait de Rogers faisait de l'espionnage sur ses rivaux régionaux.
C'est qu'on est curieux à ce que je vois...
Manifestement, Rick Flag voulait vraiment arriver au niveau de Waller, qui était de toutes évidences plus puissante que sa maison de gladiateurs. D'où la passion pour les inventions qui se succédaient pour faire des gladiateurs plus puissants que ceux de Waller, dont il avait des fiches dans son ordinateur. Manifestement, Waller faisait dans la force brut, variant ses gladiateurs pour accumuler de la puissance, ce qui lui a valut la victoire quelques années avec le Joker. Chaque champion avait l'air d'avoir sa propre spécificité. Rick Flag faisait des expériences technologiques, et au Nord, Wyndham faisait davantage dans la biologie et remplissait le profil type du savant fou. Et Cosmos, le champion de l'est... Flag n'avait manifestement rien pu espionner sur lui. Ce type attisait vraiment la curiosité de tout le monde et n'avait pourtant rien dévoilé de lui. Le serpent qui se mord la queue.
Enchaînant les dossiers, je me heurtais à quelques limites cependant. Un dossier "NUAGE" et un autre "THUNDERBOLT" étaient bloqués et tenus secrets avec un niveau de protection que le logiciel de Lisa n'arrivait pas à contourner. Gardant ça dans un coin de ma tête, je continuais mes recherche, ouvrant alors finalement le "PROJET ARSENAL".
River Frost... fis-je en reconnaissant la photo du jeune homme prise durant ce qui était manifestement un coma. Ce que je lu dans le dossier avait tout pour me choquer. Opération du cerveau ou amputation du bras gauche pour une prothèse armée... Si River avait été victime de tout ça, l'idée de ce à quoi pouvait être exposés Mallory et James me faisait frissoner d'effroi. Combat programmé contre le gladiateur Mister Freeze, continuai-je alors ma lecture, pour le test du projet et les sélections du tournoi. 21h.
Je regardais l'heure de l'ordinateur : il était 20h57. Je me levais alors immédiatement, m'apprêtant à sortir de là aussitôt pour trouver l'arène de la région et en extirper River le plus vite possible... Mais mon chemin était bloqué par un nouvel adversaire.
Sans déconner...
Michel-Ange Turtles*
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Andrew Garfield
Fallen.
| Conte : Teenage Mutant Ninja Turtles | Dans le monde des contes, je suis : : Michel-Angelo - La Tortue Orange
« Faîtes profil bas, le champion de l'Est... disons qu'il est étrange. »
Peter l’observa en le mettant en garde. Juste au moment où il allait décoller. Michel-Ange se retourna et ricana joyeusement sous l’armure.
« Disons que j’ai un peu de ressource ! Mais merci, l’ami. »
Peter le fixa, puis sans rien rajouter se contenta de dire simplement : « -Evitez de trop montrer ces "ressources" ou vous finirez au rang de gladiateur à votre tour. »
Les bras le long du corps, Michel-Ange commença à décoller, à l’aide des répulseurs. L’armure était vraiment très ergonomique, et elle obéissait au doigt et à l’oeil. Fonçant vers l’est, le décor changea quelque peu. La Mer Poubelle, offrant de nombreux souvenirs de chaque monde. Michel-Ange arrêta son regard sur un ou deux objets intéressant, ou qu’il ne connaissait pas. Finalement, de grands champs se firent visible, et au centre, une ville surplombant le tout, de manière malveillante. Sur sa gauche, une arène était également visible, certainement celle de l’Est. Au milieu de la ville, un château trônait. Finalement, il atterrit dans un des champs proche de la ville, au milieu de céréales ressemblant à du maïs. Le couvrant, il se posa et commença à parler à son IA :
« Okay, dit moi l'IA, t'as un plan? Non parce que je suis pas le plus brillant du groupe, je suis juste le plus courageux je pense! A nous deux, on est la tête et les jambes ! »
L’IA mit un peu de temps à répondre, mais parla de sa voix monocorde :
« Si vous vous dirigez vers l'Arène, peut-être pourriez vous les avoir juste à temps, puisqu'ils s'y rendront forcément si le porté disparu est devenu un gladiateur. Si vous vous dirigez vers le château, vous pourriez trouver plus d'infos sur les points forts et les points faibles de votre ennemi. Cependant je ne sais pas combien de temps vous auriez. »
Michel-Ange soupira sous l’armure et évalua la situation. Après tout, il était un homme d’action. Et puis, l’armure était assez bien conçu pour résister quelque temps en cas d’attaque. Aller chercher des informations relevait de l’impossible, car contrairement à Violette il ne pouvait pas se rendre invisible. « Je prends la première option, ok, on va partir sur un vol de repérage, altitude moyenne et moteur au ralenti. »
Et il décolla en douceur et dans un silence étrange vers le dessus de l’arène, le visage tordu par la concentration. A quelques mètres de l’arène, Michel-Ange identifia un homme, face à un monstre rouge et assez angoissante. L’IA se mit alors à raisonner :
« J'ai identifié l'homme comme étant Mallory Mouse, monsieur. »
Les gradins se remplirent rapidement, et Michel-Ange décrocha pour ne pas être repéré. Finalement, il atterrit quelques mètres en retrait, dans l’ombre de l’arène et fit disparaître l’armure. S’engageant dans la foule, il commença à prendre place dans les gradins, mais garda une oreillette pour rester en contact avec l’armure.
« Ok, je vais me fondre dans la foule des spectateurs et attendre une opportunité. »
Et il gravit les marches pour s’installer. S’installant confortablement, ses fesses se penchèrent pour s’asseoir dans les gradins… Mais jamais ils ne touchèrent le sol. A la place, il manqua de tomber sur le sol mais se rattrapa, activant inconsciemment son mutagène, oubliant presque l’armure et prêt au combat. Autour de lui, seul le sol était visible, le reste était enveloppé de ténèbres. « Charmant comme décor, on n’a pas fait mieux depuis Star Trek. »
Rien ne répondit, le silence absolu. Finalement, Michel-Ange remit l’armure immédiatement et dans une voix dure et concentrée, il dit simplement:
« Scanne moi la zone… Hm ? Pepperoni ? Je peux t’appeler comme ça ? »
Il y eut un long moment de scanne, et après quelques secondes, l’IA finit par déclarer d’une voix féminine et monocorde :
« Vous pouvez m'appeler comme il vous sied, monsieur. Une ouverture se trouve en face de vous. »
Il avança, bras en avant et répulseur activé en mode combat, très concentré. Finalement, il buta contre un pan de mur ou une porte dans un bruit métalique, certainement dû à l’armure. « Sérieusement ? Bon. Est-ce que je peux y voir plus clair Pepperoni ? »
« La vision nocturne est au maximum monsieur, cette pénombre n'est pas naturelle. Mais vous êtes au niveau de l'ouverture. »
Michel-Ange finit par lever le bras et déclencha une détonation avec son répulseur, avec assez de puissance pour éliminer cette fichu ouverture. Ce dernier grogna légèrement, une certaine claustrophobie commença à le gagner. Et enfin. La lumière. Michel-Ange se retrouva immédiatement en haut du Chateau de l’Est. Sur les toits. Face à lui, un homme dans une tunique rouge, avec des manches argentées fixait l’arène. De dos, Michel-Ange ne put identifier son visage car il était encapuchonné. Brisant la glace, Michel-Ange déclara : « C’est toi qui m’a mis dans une boîte Palpatine ? » « Qu'est-ce que Palpatine ? »
Michel-Ange marqua un temps d’arrêt et faillit éclater de rire vis à vis de la situation. Finalement, il se retint et dit simplement : « Un mec pas très cool, qui j’espère existe pas ici. Hm… On va pas se mentir, si tu es de dos, à regarder l’horizon de manière super classe, c’est que tu vas me dire quelque chose non ? Ton nom peut être ? Et la raison pour laquelle tu veux me voir ? »
Puis, uniquement à l’armure, il murmura : « Pepperoni scanne moi Palpatine s’il te plait. »
« Je n'y arrive pas, monsieur, les scans ne détectent rien. »
Michel-Ange resta de marbre, pendant ce temps, Palpatine répondit, toujours de manière aussi mystérieuse : « J'espérais que tu réponde à ces question, plutôt. As-tu à me dire quelque chose ? Ton nom ? Et la raison pour laquelle tu es venu ? »
Michel-Ange marqua un temps d’arrêt, puis se mit à réfléchir à la meilleure des options. Lui dire la vérité ou simplement lui mentir. Finalement il opta pour un mélange des deux. « Je me nomme simplement Michel-Ange, c’est un nom un peu bizarre. Je suis venu chercher un truc. Un truc à moi que j’ai perdu. » « Qu'as tu perdu ? »
Il tourna la tête vers la mer poubelle, puis après une courte pause reprit : « Des milliards de personnes ont perdu quelque chose ici. Rares sont celles qui retrouvent ce qui leur manque. »
Michel-Ange commença à réfléchir à ce qu’il allait dire, puis mesurant bien ses propos, il finit par dire pour ne pas tourner autour du pot. « Je cherche quelqu’un qui a été enlevé. De mon monde. » « Le connais-tu ? » « Non. » « Alors pourquoi tiens-tu à le chercher ? »
Autant être honnête Michel-Ange n’avait jamais rencontré Mallory. Mais il était comme ça, le brave mec sur lequel on pouvait toujours compté. Et il aimait bien que chaque chose soit à sa place. Finalement, il s’avança vers « Palpatine » et demanda : « Parce que je suis comme ça. Personne n’est laissé derrière. Soit tu m’aides, soit je m’en vais en fait. C’est comme les PNJ dans les MMORPG, et là j’ai juste envie d’appuyer comme un dingue sur carré pour passer les dialogues... »
Il y eut un silence, puis, au final, l’homme claqua des doigts. L’instant suivant, Michel-Ange se retrouva entièrement nu, sans armure. Rougissant légèrement, il regarda son corps et tout ce qui allait avec. Se grattant la tête, il répondit simplement : « Bien sûr, l’armure, c’est simplement pour le folklor. Tu peux me donner simplement un bâton et je suis un héros. Et un slip aussi. J’ai besoin d’au moins ça… » « Très bien. Très très bien. Es-tu venu ici seul ? » « Je ne répondrais pas à cette question tant que je n’aurai pas la certitude que tu es un allié. » « Le désir de protéger tes alliés a répondu à ta place. »
Il y eut un silence. « Très bien. » répèta-t-il.
Il claqua de nouveau des doigts. L'instant d'après, Michel-Ange se retrouva dans les gradins, assis comme il voulait le faire tout l’heure et vêtu comme il était. Un peu perturbé, il regarda son entre-jambe. Quelqu’un de plus qui avait vu mini-Michmich dans tous ces mondes des contes.
Dyson, James, Michel-Ange, Violette, Mallory & River
‘’ Living in a world so cold, wasting away Living in a shell with no soul, since you've gone away Living in a world so cold, counting the days Since you've gone away You've gone away’’
La vie est parfois d’une ironie sans nom. Au début, Flag avait crée une arme refroidissante destinée à congeler les adversaires du Captain Cold. Ensuite, il avait poussé plus loin en créant un homme qui ne vit que par le froid. Au finale, il avait décidé de délaisser le froid et de créer un combattant pure et dure et ce, exactement au moment où il acquérait, sans le savoir, le plus grand mage de glace de l’histoire. Ironie, quand tu nous tiens. Et parce que l’ironie semble mener le monde, il avait fallut que le mage de glace en question se retrouve privé de ses pouvoirs alors qu’il devait affronter l’homme du froid, Mr. Freeze.
Avant même que les deux adversaires n’aient eu le temps de s’adresser quelques mots, ils furent conduit à l’extérieur du laboratoire vers une grande arène. River avait l’habitude de ce genre de place, en beaucoup plus petit. Depuis sa majorité à Storybrooke, il combattait dans des arènes semblables à celui de ce monde. Il faisait du combat extrême de style MMA. La différence, c’était que les combattant qu’il affrontait étaient tous consentants. Sur le court chemin qui le menait à son premier affrontement, le Frost avait placé son arc rouge en bandoulière et avait retiré son carquois. Il tentait d’examiner rapidement les flèches qui étaient à sa disposition pour se faire une idée de ses options. Certes, il possédait plusieurs flèches simples, mais il y en avait beaucoup qui semblaient spéciales. Il identifia aisément une flèche fumigène comme il avait tirée à l’entrainement. Il repéra quelques flèches explosives, trois faisant des flash aveuglants, deux servant de grappins. Il y avait aussi quelques flèches que le mage eut plus de mal à identifier. Elles contenaient des petits compartiments remplis de liquides, certains collants et d’autres glissants. Rapidement, voyant qu’ils entraient dans le stade, il rangea le tout et replaça son carquois dans son dos.
Les gradins se remplissaient à vue d’œil par une foule qui semblait très enthousiaste. Ne savaient-ils pas que les gladiateurs qu’ils venaient regarder n’étaient rien de plus que des esclaves que l’on modifiait sans leur demander leur avis avant de les forcer à se battre? En fait, River eut un certain haut-le-cœur lorsqu’il comprit que tout ces gens le savait probablement et que cela faisait partie du spectacle qu’ils appréciaient. Sans ménagement, on le sépara de son futur adversaire et on le conduisit derrière une porte grillagée. À travers les grilles, le mage pouvait voir les gradins qui se remplissaient jusqu’à qu’à ne laisser plus aucun siège vide. Hommes, femmes et enfants venaient assister au spectacle. On voulait le voir se battre, se blesser, probablement souffrir et, que Mavis l’en préserve, possiblement mourir. Les combats de MMA avaient cela de différents qu’ils étaient respectueux des limites de chacun. Si un combattant décidait de pas aller plus loin, il pouvait se retirer sans honte. Ici, le Frost n’avait pas l’impression qu’on le laisserait partir s’il le demandait.
Attendant seul derrière la porte grillagée, une petite boule se format dans l’estomac de River. Il aimait combattre. Il le faisait pour s’entrainer, pour se dépenser, pour aider ses amis. Jamais il n’aurait pensé devoir se battre pour amuser des gens qui n’ont que du méprit pour sa vie. Soudainement, une voix le tira de ses pensées, voix qui se projetait en écho dans l’arène, à l’intention des spectateurs. « Vous avez attendu ce moment depuis de nombreuses semaines ! Si ce n'est pour dire toute une année ! », annonça le présentateur. Le public se mit à hurler de joie. « Les sélections finales du champion de l'Ouest, Rick Flag, pour la participation au Grand Tournoi Annuel vont enfin avoir lieu ! » Le public cria de nouveau. « D'un côté, Mister Freeze, le gladiateur de glace promis par Flag et tant attendu ! » Le public hurla encore, alors que la porte de l'autre côté de l'arène s'ouvrait sur lui. Mr. Freeze entra sur le terrain de l'arène comme un champion et lèva les bras pour répondre au public. « De l'autre, Arsenal, le nouveau gladiateur de la maison Flag, tout droit venu du monde 0 ! » La porte s’ouvrit devant l’archer. Il ne pouvait plus reculer.
River entra dans l'arène d'un pas décidé. Il jeta un rapide coup d'oeil aux gradins, mais revint rapidement à son adversaire. Il ne fit aucune salutation, trop concentré à observer Mr. Freeze pour tenter de trouver ses points faibles. L’homme au teint bleuté était recouvert d’une armure de métal de la tête aux pieds et portait une armes qui fumait déjà de vapeur froide. Non seulement le Frost devait affronter un homme maniant le froid alors qu’il n’y était plus immunisé, mais en plus, il fallait que cet homme porte une lourde armure alors que lui devait se battre avec des projectiles. Il se rendit au centre de l'arène. La voix des hauts parleurs reprit. « Voulez-vous un combat de gladiateurs ?! », demanda-t-elle pour attiser la foule. Celle-ci hurla et se perdit en acclamations. « Alors, Arsenal, Mister Freeze, battez vous ! »
Au centre de l'arène, River s'adressa à Mr. Freeze tout bas. Il avait peut-être un plan. Après tout, son adversaire était probablement comme lui, forcé dans ce jeu débile contre son gré. « Écoute, vieux, on est pris dans cette merde tous les deux, mais on n'est pas obligé de jouer leur jeu. J'ai toute une guilde chez moi qui peux venir nous sortir de là. Je vais essayer de ne pas te faire trop mal. Couche-toi rapidement, ils me déclareront vainqueur et je demanderai à contacter ma guilde. Ils te sortiront d'ici. On est d'accord? », proposa-t-il à mots couvert. S’il pouvait seulement contacter Stella, elle trouverait un moyen d’ouvrir une porte vers ce monde et toute la guilde débarquerait. Ils voulaient du combat, ils seraient servit. Pour toute réponse, Mr. Freeze leva son fusil et tira, directement sur Arsenal, un puissant jet de glace qui le percuta de plein fouet et l’envoya quelques mètres en arrière. Le mage sentit d’abord la force de l’impact qui le projetait ainsi que la dureté du sol sous son dos. Ce ne fut qu’ensuite qu’il sentit la douleur. Son torse brûlait sous la morsure du froid. Lui qui ne ressentait plus les basses températures depuis des années, il resta allongé sur le dos quelques secondes. Des larmes coulaient de ses yeux alors que la souffrance le tenait. Comment avait-il pu en arriver là? Non, il ne pouvait pas se laisser mourir au milieu de cette arène sous les cris de la foule déchainée qui en réclamait plus. Il devait gagner pour rentrer chez lui.
River se releva lentement en frottant son torse pour le réchauffer. « T'es malade! Je n'ai plus ma résistance au froid! Tu aurais pu me tuer! » C’est alors que son visage changea, comme s'il venait de réaliser. Il s'adressa aux gradins, où se trouvait la loge des présentateur. « Attendez! On doit vraiment s'entretuer? », demanda-t-il aussi choqué que surpris. Non! Ça n’avait plus rien de drôle ou de grisant. L’adrénaline du combat, c’est bien, mais se battre avec la peur de la mort, c’était autre chose. Et il ne voulait pas non plus avoir à tuer son adversaire. Il y avait un peu plus d’un an de cela, le Frost avait laissé les ténèbres entrer en lui dans le but de reprendre contact avec ses pouvoirs. Ces ténèbres l’avaient changé, le faisant devenir méchant, le coupant de ses émotions positives. Mais voilà, depuis quelques mois, il avait réussi à reprendre le dessus sur sa part d’ombre, grâce à Stella. Et lorsqu’il la sentait refaire surface, il appelait sa meilleure amie et elle l’aidait à rester dans la lumière. Il était un mage de Fairy Tail, bon et loyal. Il n’était pas un tueur. S’il tuait, ça ne devait être qu’en dernier recours, pour sauver d’autres vies. Il ne pouvait pas tuer un esclave comme lui.
Les présentateurs dans les estrades ne lui donnèrent aucune réponse, ce qui constituait une réponse en soi. River allait devoir se rendre jusqu’au bout. Se combat se terminerait par la mort, la sienne ou celle de Freeze. L’homme de froid s’approcha à nouveau d’Arsenal, son fusil levé vers lui, prêt à tirer. Si tout cela devait se solder par la mort de quelqu’un, ce ne serait pas celle du mage. Freeze tira une autre salve de froid que le Frost esquiva en roulant sur le sol. Instinctivement, il empoigna son arc et attrapa une flèche simple. Il l'encocha et visa le bras de Freeze, celui qui tenait le fusil. « Arrête! On n'est pas obligé de se tuer! Ils veulent un combat. On peut leur offrir un spectacle sans pour autant qu'il n'y aie des morts. », lui dit-il dans une ultime tentative. Sans répondre, Freeze leva son fusil vers River. Celui-ci lâcha aussitôt sa flèche qui vint se planter dans son épaule. L’homme au teint bleu grinça des dents, démontrant un certain inconfort, sans plus. Évidemment, Le Frost aurait du se douter que la température très basse de son corps lui faisait ressentir la douleur de façon beaucoup plus faible.
À peine une petite réaction à la flèche dans son épaule que voilà Mr. Freeze qui repartait à la charge, littéralement. Il se mit à courir vers River, au plus vite que sa lourde armure le lui permettait. River recula tout en fouillant dans son carquois. Il cherchait une flèche explosive. Ses doigts touchaient les flèches une à une rapidement, et il se félicita d’avoir pris le temps de les observer avant d’entrer dans l’arène. Dès qu'il toucha la flèche qu’il cherchait, il l'encocha et tira, non pas sur Freeze, mais au sol devant lui sur son chemin, espérant lui faire perdre pied. Dès que la flèche fut partie, il en prit une autre de la même sorte. La flèche tirée toucha le sol au moment où l’homme posait le pied dessus. Elle explosa et envoya l’autre gladiateur s’écraser quelques mètres plus loin. Il était complètement sonné, étendu sur le dos. River profita de l’occasion pour prendre l’avantage. Son arc dans une main et la flèche explosive dans l'autre, le mage couru vers Freeze. Il sauta à genoux sur son torse et chercha rapidement un point faible de l'armure pour y planter la flèche explosive. Il cherchait près du cou et de la tête pour essayer de détruire le casque qui retenait le froid à l’intérieur. Après tout, étant lui-même un mage de glace, il savait que le point faible de son adversaire était la chaleur. S’il pouvait laisser sortir le froid de l’armure pour le réchauffer, il aurait gagné. Il repéra un câbles qui maintient le fonctionnement de son armure. Il planta la flèche et la fit exploser, ce qui le déchira. Ce disfonctionnement temporaire réveilla l’homme dans un cran cri.
River s’apprêtait à prendre une autre flèche pour finir le travail et détruire le casque lorsqu’un bruit assez violent retentit au loin. Dans le public, tout le monde semblait horrifié, cette fois. Stoppé dans son mouvement, le Frost leva la tête vers l’origine du bruit. C’est à ce moment qu’il vit un homme munit de quatre tentacules dans son dos s'écraser lourdement dans l'arène en roulant. Quelques secondes plus tard, un homme en rouge : un Spider-Man, s'écrasa de la même façon. Par réflexe, Arsenal bondit sur ses pieds et s’éloigna de son adversaire au sol. Il attrapa une flèche simple et l’encocha. Il banda son arc en direction des deux individus. Spider-man se plaça à quelques pas du mage et tourna la tête vers celui-ci. Les yeux de son masque s’agrandirent. « Monsieur Frost ! On dirait pas comme ça, mais je viens vous sortir de là ! », s’exclama-t-il. River secoua la tête un instant. Il l’avait vraiment appelé Frost? Alors, forcément, il venait de Storybrooke. Aussitôt, il baissa son arc. « Me sortir de là? J'étais en contrôle de la situation. » Il pointa son adversaire au sol. Puis, faisant un pas de côté, il banda à nouveau son arc, mais cette fois, il visa Octopus de sa flèche. « On dirait plutôt que c'est MOI qui va te sortir de là. », dit-il avec une pointe de fierté.
Dès qu’il eut terminé sa phrase, River se retrouva prisonnier d’un des tentacule d’Octopus. Le pauvre Spidey étant, lui aussi, pris au piège, le duo se retrouvait dans de sales draps. C’est à ce moment que Mr. Freeze se releva. Rien n’allait plus. Le combat était presque terminé et voilà que tout basculait en leur défaveur. River essayait d'attraper une flèche dans son carquois, n'importe laquelle, mais il n’y arrivait pas. « Putain, Spidey! Je gagnais! », cracha le mage. Pourquoi avait-il fallut que ce pseudo héro ne vienne le sauver. Avait-il l’air d’une demoiselle en détresse?
Spider-man se tortillait aussi pour se libérer, sans succès. « En fait non. C'est truqué comme match ! Ils vous promettent de rentrer, mais il n'y aura nul part où rentrer, ce monde est en train de ravager Storybrooke ! », lui répondit Spider-man. Storybrooke se faisait ravager? River figea un moment. Edan… Stella… La guilde… Tel qu’il connaissait ses amis, ils devaient être tous dehors à se battre. Ils ne se laisseraient pas faire. Il pouvait avoir confiance en eux. Pour l’instant, le Frost devait arriver à se sortir de ce monde, de cette arène, de l’emprise de cet homme. Ensuite seulement il pourrait s’inquiéter pour ses amis. Il continua donc à se débattre pour atteindre ses flèches, sans y arriver. C’est alors qu’il pensa au fusil dans son bras. À peine la pensée eu-t-elle effleurée son esprit que son bras se divisa pour laisser place à l’arme. Il tenta de se positionner de façon à tirer sur l’ennemi sans se blesser lui-même. Aussitôt, il se libéra de l'emprise d'Octopus et retomba sur le sol. Il cria alors, tentant de faire cesser le combat, se disant qu’il devait y avoir des règles. « YA PAS DES JUGES ICI? ARRÊTEZ LE COMBAT! CA DEVAIT ÊTRE UN DUEL, PAS DU DEUX CONTRE DEUX! » Freeze, qui avait fini de régler la déchirure de son costume, arriva à ce moment et frappa l’archer dans le dos avec une force très douloureuse. Il reçut le coup de Freeze et se retrouva projeté au sol, le souffle coupé. Il se retourna, comprenant que personne de ce monde ne leur viendrait en aide. Faisant abstraction de Freeze, il pointa son fusil pour tirer sur Octopus afin qu'il libère Dyson. Le tentacule tint le coup, mais Octopus se retrouva déstabilisé, donnant à Spider-Man l'opportunité d'user de sa super-force pour se libérer. « Merci Robin Hood! » « C’est Arsenal! », répliqua sèchement l’archer. Spidey tira une toile en l'air pour se balancer vers Octopus. En attendant, Freeze revient à la charge avec son fusil.
Spider-man semblait se débrouiller avec Octopus, alors River pouvait finir ce qu’il avait commencé. Avec son fusil, il pointa Freeze, visant la première déchirure, point fragilisé de l’armure. Il commença à tirer frénétiquement. L’homme de froid cria de nouveau et manqua même de tomber. Son autre bras, celui qui était libre jusque là, se transforma alors en un canon énorme. Il visa le Frost et deux laser en sortirent. Comme se retrouva déstabilisé par la salve de balles, il ne put viser que la jambe d’Arsenal, qui s'emprisonne alors dans de la glace. Puis, Freeze tomba à genoux. River jura tout en tentant de s’extirper de la glace. Le froid engourdissait sa jambe et son corps était parcouru de frissons qui le déchirait comme des lames de rasoir. Derrière lui, il entendit Spider-man crier. « Hé ! Fais en sorte que Freeze ne bouge plus ! » Visiblement, il avait un plan, alors le mage décida de ne pas se rebeller et de suivre. Il aurait tout le loisir de lui reprocher son intrusion dans son combat plus tard.
Alors que Spidey essayait, de son côté, d'atteindre le corps d'Octopus en évitant ses tentacules, River, lui fouillait son carquois. Il en extirpa une flèche qu’il n’avait pas su identifier avec certitude, plus tôt. Elle était munie d’un compartiment contenant une sorte de liquide visqueux et collant. Sans plus attendre, il tira la flèche aux sol tout juste devant les genoux de Freeze. Le compartiment explosa et le liquide visqueux se répandit sur l’homme de froid. Au contact de l’air, le liquide jaunâtre se mis à gonfler encore et encore. Freeze avait beau se débattre, le liquide devenu mousse collait absolument à tout. Bientôt, il fut recouvert de la substance, incapable de décoller ses membres de son corps ou même de s’arracher du sol.
Derrière River, Spider-Man neutralisa le système du Docteur Octopus avec une toile électrique, avant d'utiliser ses toiles et sa force pour faire un puissant et rapide mouvement circulaire. Octopus fit alors le tour de l'arène avant d'être jeté violemment sur Freeze. Le pauvre Octopus s’empêtra dans la mousse visqueuse qui recouvrait Freeze et se retrouva collé à lui, sans pouvoir bouger. Le combat venait de prendre fin, mais le public n’acclamait plus. Légèrement inquiet de la réaction générale le Frost déglutit difficilement. Spider-Man tenta une explication. « On nous a prévenu qu'interrompre un combat ne plairait pas du tout, mais vraiment pas du tout. Faut bouger vite, les ennuis ne font que commencer. » Nous? Alors, ils étaient plusieurs à être venu le chercher, lui et les deux autres. Le mage se surprit à espérer que son dragon soit de la mission de sauvetage. Pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé, dans ce monde ou à Storybrooke…
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James C.J Brooke
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SHAZAM ! Oh, hey ! What's up ? I'm a new superhero !
| Conte : le мonde de neмo/dory | Dans le monde des contes, je suis : : ѕqυιz la peтιтe тorтυe pleιne d'énergιe !
It's easy to change if you give it your attention. All you gotta do is just believe you can be who you want to be
James avait été heureux de savoir qu'il avait le droit de faire partie du monde des comics lui aussi. Son père avait souvent raconté ses missions au seins de la Magic League et James avait toujours adoré entendre les histoires. Mais Chris ne l'aurait jamais autorisé à participer à une de ses missions sauf si... Bah si il se faisait enlever par des tarets qui avaient l'air d'aimer les combats. Si l'adolescent avait bien compris, il fallait se battre pour avoir le droit à tout. Le monde des comics n'avait rien de joyeux, ça il le savait déjà mais actuellement il se sentait un peu malade. James avait ce mal de ventre horrible, cette envie de vomir qui ne semblait pas le quitter. Ob'Ama était en train de l'escorter dans un endroit qui ne lui disait rien. Il entendait des cris à travers les murs. Pas des cris de douleur ou de peur mais d'hystérie. Comme si une foule attendait dehors. Ob'Ama poussa les grandes portes et James mit sa main devant son visage, éblouit par la soudaine lumière qui venait s'écraser sur son visage. Le jeune Brooke se retrouva finalement à l'entré d'une arène. James entendait les spectateurs hurler et bon sang, qu'ils étaient nombreux. Le blond déglutit reculant légèrement de quelques pas avant que Ob'Ama ne se tourne vers lui.
« Je pourrais t'empailler si tu meurs ? »
Le regard effrayé de James se posa immédiatement sur l'homme qui se tenait devant lui. Étrangement il comprenait mieux son père. Il savait pourquoi son paternel lui interdisait les missions de ce genre. Mais James n'y était pour rien cette fois-ci. Pas vrai ? Il se mordit nerveusement la lèvre inférieur avant de respirer un bon coup. Son cœur battait bien trop vite et il n'osait pas ouvrir la bouche par peur de vomir le peu de nourriture qu'il avait mangé. Mais l'adolescent prit son courage à deux mains avant de secouer négativement la tête.
« Tu n'as pas confiance en ton petit chiot ? Je suis déçu de ta part, Ob'Ama. Encourage moi dans les gradins plutôt, tu veux ? » lâche finalement James tout en essayant de paraître calme.
Un silence s'installa entre eux et James ne savait que penser de ce silence. Il était terrorisé et le fait de savoir que ce n'était pas son visage actuellement le rassuré un peu. Son père n'était pas très expressif alors peut-être que cela ne se voyait pas actuellement ? Le blond haussa les sourcils quand il veut Ob'Ama éclater en sanglot juste devant lui avant de prendre James dans ses bras. L'adolescent ne s'attendait pas à ce genre de réaction mais cela ne lui faisait pas de mal. James se sentait même un peu rassurer de savoir que quelqu'un allait le regarder et l'encourager. Que quelqu'un croyait en lui.
« Je t'aime très très fort mon petit chiot à moi, j'ai juste peur pardon ! Tu fais attention à toi mon beau garçon hein ? Tu es le plus fort mon bébé, tu es le plus fort ! »
Un élan de courage gagna le jeune Brooke. Pourquoi ? Ce genre d'attention le touché énormément. Sa mère avait tendance à lui faire ça quand il était gamin et qu'il ne croyait plus en lui. James décida alors de ne pas craquer et de paraître cool devant Ob'Ama pour ne pas l'inquiéter. C'était la meilleur chose à faire. James finit alors par mettre la capuche blanche de sa tenue sur sa tête avant d'afficher un petit sourire en coin.
« Regarde bien. SHAZAM va gagner contre ce magicien de pacotille. »
James connaissait très bien Canstantine et savait de quoi il était capable. C'était loin d'être un pauvre magicien. Il avait du sang de démon en lui et était très doué. Mais Contantine avait aussi des points faible comme tout le monde. Il allait essayé de se servir de ses connaissance en comics pour le battre. Cela allait peut être marcher ou cela allait peut-être rater. James ne pouvait pas définir son pourcentage de chance de survie, il n'avait pas la tête à ça dans un premier temps et il avait autre chose à penser actuellement. Une voix sortit James de ses pensées. Une voix qui annonçait finalement les combattants d'aujourd'hui.
« Personne ne le croyait, mais Amanda Waller a tenu ses promesses ! John Constantine a un nouveau challenger pour le tournoi ! »
Le publique se mit à hurler dans une euphorie générale tandis que le jeune Brooke sentit une sueur froide lui parcourir le corps. Étrangement, son père lui manquait un peu mais ça il ne l'avouera jamais. Les portes finit par s'ouvrir et celle en face de lui aussi. Il vit Michelle refermer les portes après que Constantine soit entré sur l'arène. Il ne manquait plus que lui pour que le match commence.
« Tout droit venu du monde 0, il a réussi à passer le Test S-5000 que personne n'a pu réussir avant lui ! Le nouveau gladiateur de la maison Waller... SHAZAM! »
James se tourna doucement vers Ob'Ama qui leva ses pouces en l'air avant de lui faire signe de rentrer. Il hocha doucement la tête avant de respirer un grand coup. Il rentra timidement dans l'arène avant de lever la tête vers la foule qui se tenait autour du terrain. Autant de monde pour voir quelqu'un perdre ou se faire tuer ? Génial.... Son regard se posa finalement sur son adversaire qui lui semblait calme. Encore plus génial... Le magicien leva subitement le bras vers James et un trait lumineux orange entouré d'étincelles fonça immédiatement vers James pour le frapper de plein fouet et l'envoyé s'écraser contre le mur derrière lui sous les cris d'hystérie du publique. L'adolescent lâcha un petit gémissement de douleur alors qu'il se retrouva assis contre le mur. Il fronça les sourcils.
« Okay le vieux, tu veux commencer de suite. Ça marche. »
Le jeune Brooke se leva rapidement avant de courir rapidement vers Constantine. S'en approcher ne servirait à rien, James en souffrirait. Alors il se contenta de courir rapidement autour du magicien tout en gardant sa distance. SHAZAM avait la capacité de courir vraiment vite alors James se servait de cette vitesse pour pouvoir lancer de temps en temps des éclairs sur son ennemi afin que son adversaire n'arrive pas à prévoir ses mouvements. La foudre toucha Constantine au plus grand plaisir de James. Son ennemi serra les dents et fût forcé de redescendre sur terre, genoux sur le sol pour encaisser la douleur. Après un court instant de répit, Constantine desserra le poing pour pouvoir poser sa paume à plat sur le sol. Au bout de quelques secondes, l'arène se mit à trembler. C'était effrayant et pourtant le publique ne réagissait pas. Les spectateurs devaient sûrement savoir ce que Constantine préparait. SHAZAM fût brusquement arrêté dans sa course, James essaya de voir pourquoi et quand il baissa le regard vers sa jambe. Il vit une main décomposée qui lui tenait fermement le pied et semblait sortir de la terre. Dégueulasse. L'adolescent afficha une grimace.
« Ah mais putain c'est dégueulasse ! » il fit mine de vomir avant de reposer son regard sur Constantine. « Tu as pensé à faire des choses moins répugnante ? »
Son adversaire ne répondit pas et James haussa finalement les épaules. Ce n'était pas comme si il attendait une réponse de sa part. Un soupir sortit alors de sa bouche avant qu'il n'essaye de s'envoler pour se détacher de cette main immonde. Sans succès. SHAZAM posa alors son regard sur Constantine avant de lui faire un doigt d'honneur et peu de temps après, un éclair sortit de son doigt pour venir s'abattre sur le torse du magicien. En espérant que cela lui fasse retirer sa main ignoble. Constantine se retrouva expulsé à l'autre bout de l'arène. Super ! Il allait pouvoir reprendre sa course sauf que... James s'écrasa violemment sur le sol remarquant que la main n'était pas partie. Et en plus de ça, le propriétaire de la main sortit du sol. Un zombie et ce n'était pas le seul. Une dizaine de zombie sortir du sol pour venir poser leurs mains sur SHAZAM essayant de le traîner sous terre. Le jeune Brooke tira violemment ses bras vers lui, profitant de sa force pour dégager les morts-vivants mais ils étaient trop nombreux. Le lycéen décida d'utiliser sa botte secrète. Il se racla la gorge.
« SHAZAM ! »
Un éclair s'écrasa immédiatement sur lui, expulsant tous les zombies qui étaient sur lui. Il perdit alors l'apparence de son père, de SHAZAM et retrouva la sienne. Son visage, son corps enfin son lui sans pouvoir quoi. C'était dangereux, c'est vrai mais très pratique aussi. James courut alors rapidement vers le magicien, les sourcils fronçaient.
« Je te laisserai pas gagner, je te préviens. » il courut de plus en plus vite avant de sauter vers Constantine. « SHAZAM ! »
Il s'envola rapidement pour finalement tendre des poings vers lui et venir les écraser à toute vitesse sur le ventre de son adversaire. Sauf que ses poings n'atteignent jamais sa cible. Le héros s'écrasa violemment sur le sol. Constantine avait disparut et pourtant il l'entendait ricané juste derrière lui. Le sol se remit à bouger sous SHAZAM, encore une fois. Sauf que cette fois-ci, il se retrouva coincé par des liens de pierres qui sortaient du sol alors que les zombies revenaient vers lui. Le cœur de James se mit à battre de plus en plus vite, c'était son premier combat et il n'arrivait même pas à avoir le dessus sur son adversaire. Il avait peur et mal aux muscles et... Les muscles !!! SHAZAM avait une force herculéenne ! Il respira un bon coup avant de contracter ses muscles pour tirer de plus en plus fort vers l'extérieur afin de briser les liens de pierre. Au bout de quelques secondes, il réussit et James s'envola rapidement. Prenant de la hauteur sur l'arène. Constantine allait attendre. Il allait d'abord se charger de ces zombies. Le héros poussa un cris de rage avant de tendre ses mains vers le terrain.
« Mangez-ça les zombies ! »
De nombreux éclairs viennent s'écraser sur l'arène, manquant de s'écraser aussi sur les spectateurs. Après tout, c'était son premier combat. Quand la lumière retombe, les zombies n'étaient plus là. James avait réussi ! Sauf que Constantine ne se montrait toujours pas, enfin jusqu'à maintenant. Un nuage se forma juste devant SHAZAM et il vit le visage de son adversaire en sortir. Puis tout son corps une fois que le nuage disparaît. Le magicien avait exactement le même costume que lui mais aux couleurs inversées (costume jaune pour un éclair rouge et cape dorée aux ornementations blanches). Constantine avait maintenant la même carrure que lui.
« Impossible... » lâcha James surpris.
SHAZAM secoua négativement sa tête essayant de reprendre ses esprits. Rien n'était joué encore. James posa alors son regard sur sa main droite et fit apparaître une épée de foudre avant de fixer de nouveau Constantine. Sans plus attendre, il fronça vers lui avant de lancer rapidement son épée vers son ennemi. Il profita que l'attention du magicien soit sur cette épée pour rapidement se déplacer au dessus de son adversaire. Sans attendre, il attrapa la cape de Constantine et le balança violemment sur le sol. Sans attendre, il profita que ce dernier soit sur le sol pour le frapper avec la foudre. DARK SHAZAM percuta violemment le sol ce qui fit trembler toute l'arène et manqua même de la détruire. James avait du mal à imaginer qu'il était doté d'une telle puissance maintenant. Voilà que Constantine était maintenant allongé au milieu de l'arène, sur le dos. Il était encore conscient, cela voulait dire que son ennemi pouvait encore essayé de le battre mais SHAZAM n'allait pas le laisser faire. Le héros qui était encore dans les airs, fonça rapidement vers Constantine, le poing devant lui (position digne de Superman). Et sans attendre, il écrasa son poing sur le visage de son adversaire avant de finalement se relever, retirant la capuche de Constantine qui était encore sur sa tête, juste pour vérifier qu'il avait enfin gagné.
« Et cette fois-ci, reste couché. »
Sauf que rien n'était aussi facile dans la vie, tout le monde le savait. Quand James retira la capuche de Constantine, le costume partit en fumée et le magicien reprit son corps de base. C'était une illusion depuis le départ. James aurait du le savoir, l'illusion était la grande spécialité des magiciens. Tout ce combat était donc faux ? Il venait de se déchaîner pour rien ? Constantine afficha un petit sourire en coin avant qu'un cercle orange ne se forme autour de Constantine et SHAZAM tout en creusant un trou noir. Le héros et le magicien tombèrent tout les deux dans le portail avant que ce dernier se referme derrière eux. Plongeant l'arène dans un lourd silence.
Mallory Mouse
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What if I'm far from home?
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| Conte : Le monde merveilleux des toons | Dans le monde des contes, je suis : : Mickey Mouse
Ce qu’il y avait de très étonnant dans toute cette histoire, c’était que Mallory allait réellement devoir affronter quelqu’un… Comme si lui était un combattant ! Okay, il savait faire des trucs qu’il ne soupçonnait pas la veille encore – quand il raconterait ça à Harper ! – mais de là à l’opposé à… Quelque chose qui n’avait pas l’air sympathique, il y avait tout un monde. Non pas que sa tête ne lui revienne pas mais c’était qu’il avait l’air plutôt féroce. Un lion en cage aurait montré moins d’agressivité.
« Okay, toi... c’est pas que le rouleau compresseur qui t’es passé dessus. »
Ca avait l’air violent comme machine. Mais pas plus que la voix bizarre qui s’extirpa de son adversaire :
« Et toi, c'est bien pire qui va te passer dessus ! »
Sans attendre, le prénommé Carnage bondit en avant et se précipita sur la souris ! Celle-ci passa le premier instant de surprise et, au moment où il allait le percuter, disparu purement et simplement. Se téléportant à quelques pas de là, il se ressaisit et le jaugea de bas en haut.
« La même chose que toi ? Non merci ! »
Il tenait à garder sa tête habituelle ! C’était celle qui plaisait à Theseus et… STOP, ne dérivons pas du sujet, merci.
« Le combat s’arrête quand ? »
Savait-on jamais, qu’il y ai une durée légale ou un mot clef à crier lorsqu’on en pouvait plus ? Les règles changeaient d’un endroit à l’autre, alors d’une réalité à une autre, tout était possible ! Sans compter qu’un des deux savait au moins les réponses à ces questions… Mallory avait obtenu de nombreuses réponses de la part de son hôte en toge rouge, mais il ne les avait pas vraiment toutes comprises. Il faut dire que parler en énigme n’était pas une langue très demandée aux examens et que réfléchir tout en tentant de comprendre la situation était compliqué.
Tout ce qu’il savait, c’était que c’était lui ou l’autre. Dans l’idéal, ça serait lui.
« Quand je t'aurais dévoré ! »
Hein ? O_o … Carnage se mit soudain à grossir, grandir, grossir, s’allonger, encore grossir jusqu’à faire environ deux fois la taille de Mickey ! Un anti-régime plus rapide que sur Terre dites donc ! Son bras se transforma alors en épée à la lame extrêmement longue et il se mit à tourner sur lui-même pour venir frapper Mallory par le flanc.
Il faudrait revoir la définition de dévorer !
« Y’a de meilleures ambitions dans la vie ! »
Abattant Aube pour se défendre, il bloqua la lame de Carnage et sentit la force de son adversaire manquer de le faire chanceler. Le bras-épée vira un instant au bleu foncé au contact de la lame de glace mais, rapidement, il insista dessus pour tenter de le perforer. Mallory bougea pour s’aider de Crépuscule afin de résister avec plus d’efficacité… Mais c’était sans compter sur la fourberie de son ennemi qui, profitant de sa distraction, lui expédia un direct rallongé droit dessus !
Mallory fut propulsé plusieurs mètres en arrière, percutant le mur d’enceinte de l’arène qui l’immobilisa alors. C’est que ça faisait mal en fait ces conneries ! Dans les rêves, n’étions-nous pas censé ne rien ressentir ? Parce que là, il reprit une inspiration en se redressant et passa le dos de sa main sur son menton un instant. Celui pour accuser le coup et remettre son esprit dans le bon sens.
« C’est qu’il y va pas avec le dos de la cuillère, le lézard ! »
Lézard, ou tout autre chose qui puisse se trouver en face de lui… Analysant rapidement les différentes possibilités de survie qui s’offraient à lui, Mallory décida de jouer le tout pour le tout : il s’élança en avant en direction de Carnage, ses épées près du corps dans une position attaquante. Accélérant le pas, se mettant à courir même, il vit la gueule de Carnage s’ouvrir en trèèèèèèèèès très grand, quasiment à sa taille, pour révéler ses crocs acérés et foncer à son tour vers lui.
Au moment où ils durent se percuter, le monstre l’engloutit brutalement et referma sa mâchoire sur… De l’air. L’image de Loki s’évapora insolemment entre ses dents, laissant l’ennemi affamé et surpris.
Un tapotement sur son flanc le fit se retourner vivement.
« Sinon, on peut aussi discu… »
Carnage se rua sur Mallory pour le bouffer, bien décidé cette fois à lui régler son compte ! Mais comme l’illusion précédente, l’image disparue dans un claquement sec de mâchoire et glissa hors de portée de la créature. Cette dernière inspira rapidement, sur le qui-vive, sans doute déboussolée de surprise et de plus en plus énervée de se faire flouer. On disait toujours qu’il fallait agacer un ennemi pour le pousser à commettre des erreurs ; Mallory l’avait appris dans un film que Lewis l’avait obligé à regarder avec lui. S’il s’était douté un jour qu’il devrait utiliser cet enseignement, il en aurait bien rit !
Mais c’était le cas et, d’aussi haut que son pouvoir de lévitation le lui permettait, la souris observa la créature pousser un rugissement de rage. Bien décidé à faire cesser cette frénésie de le dévorer vivant, il joignit ses bras et fit claquer Aube et Crépuscule l’une contre l’autre, déchainant une rafale d’énergie pure en direction de son adversaire… Qui ne parvint pas à l’éviter. S’écrasant au sol sous la force de la décharge, Carnage ne put éviter Mallory quand celui-ci retrouva à son tour le pouvoir de la gravité : il abattit violemment ses armes vers le sol où elles se plantèrent.
L’une dans l’épaule du monstre. L’autre, mu par un dernier instinct de protection de la part de Mickey, évita de justesse de trancher la gorge de Carnage et se contenta de frôler son cou immense. Il y eu un rugissement en réponse au souffle coupé de Loki. Il y eu un geignement alors que la morsure de la glace se répandait dans l’organisme de Carnage par la lame fichée dans son omoplate, brûlant de froid chaque cellule qui se trouvait là. Il y eut un léger flottement très lourd de tension.
« Et là, ça s’arrête aussi quand c’est toi qui perd ? »
Souffla Mallory, d’une voix légèrement enrouée. L’adrénaline s’était emparée de ses veines et de ses sens, son corps tout entier semblait en plein éveil de ses capacités et il avait la sensation de tout pouvoir observer très rapidement. Il avait su, d’instinct, où frapper pour le tuer… mais il ne l’avait pas fait. Il avait dévier la course mortelle de son épée pour la transformer en avertissement. Comme si une partie de lui réclamait la justice… Et l’autre, la raison.
Le symbiote s’agita dans tous les sens et le corps parcouru de spasmes douloureux se mit à se déformer. Véritable réaction de défense, sa peau sembla le quitter puis revenir se coller, jusqu’à ce que Carnage ne creuse dans le sol pour s’y réfugier à toute vitesse ! Aube fut libérée de sa proie dans un nuage de vapeur gelée et il extirpa Crépuscule du sol. Quelques pas en arrière face à la disparition inquiétante de son adversaire, Mallory sembla seulement remarquer qu’il y avait du monde en haut des gradins.
Ses yeux clairs rencontrèrent soudain un visage familier dans la foule et il cligna plusieurs fois des paupières. Okay, il devait vraiment délirer mais… Qu’est-ce que l’ancien maire, Mister Turtles, faisait là ?! Et en armure ?!
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| Conte : Teenage Mutant Ninja Turtles | Dans le monde des contes, je suis : : Michel-Angelo - La Tortue Orange
Michel-Ange resta longtemps immobile dans les gradins. Il n’avait pas osé bougé depuis le début du combat. Après tout, Mallory s’en sortait très bien, et il était inutile pour le moment de s’incruster dans le combat pour venir le chercher sans avoir un plan d’action. Le visage fermé, il fixait les deux duellistes dans un silence tendu. Finalement, après un court instant de réflexion, Michel-Ange revêtit l’armure au milieu des gradins. Se levant, il s’envola à plusieurs mètres de distance et plaça son avant bras devant lui : « Peut être qu’une petite dose de Boum-Boum calmera ton haleine ! »
Et, laissant l’ordinateur calculer la position de Carnage, un tout petit missile s’échappa du poignée de Michel-Ange. Au moment de l’explosion, Michel-Ange fonça sur Mallory, et utilisa une modification de l’armure pour agrandir son dos et ainsi générer un bouclier métallique qui le protégea lui et la souris du souffle de l’explosion. Du sable fut projeté et le souffle fit trembler l’armure. Tout passa. La foule se mit alors à les huer. A la place Carnage, un grand trou était visible. « Salut mon gars ! On s’connaît pas encore, mais je pense que tu es ravi d’me voir ! »
Ce dernier lui décocha un sourire, amusé : « Enchanté ! On fera les présentations un peu plus tard si ça te va ? »
Michel-Ange cligna légèrement des yeux sous l’armure, chose assez stupide car ce n’était pas visible sous son casque. Finalement, après une petite seconde, il se retourna et quand le souffle fut passer, tout redevint dans l’ordre et il répondit : « Yeap, joli costume au passage. Tu peux voler hors d’ici ? Tu n’as aucune puce, aucun truc qui te retient là ? »
Puis, Michel-Ange se mit à parler à l’I.A. d’une voix calme et posée, commençant à s’habituer à sa présence : « Pepperoni, scanne moi les environs et averti moi au premier danger . »
Mallory le fixa, puis secoua légèrement la tête avant de répondre : « Mes capacités de vol sont limitées. »
Effectivement, on pouvait voir qu’il était en lévitation, mais qu’il n’arrivait pas à voler bien haut. Pour rien arranger l’IA répondit presque en même temps :
« J'ai un problème monsieur, je ne détecte plus rien en dehors de l'arène. » « Ah, on a énervé quelqu'un ! SI tu vois une toge rouge avec des gants, c'est lui. Sûrement. »
Michel-Ange tiqua. Tournant brusquement la tête vers Mallory, il se mit à réfléchir assez vite, puis finalement déclara d’un ton assez pressé : « Tu veux dire du style Palpatine, sombre, mystérieux, qui parle pas beaucoup mais qui doit se demander tous les matins en se levant si le monde est digne de le porter ? »
Visiblement, Mallory comprit la référence car il se mit à ricaner : « Exactement ! »
Michel-Ange hocha la tête et se mit à réfléchir à une solution, finalement, il ouvrit la liaison avec Dyson et déclara en souriant sous l’armure : « Iron Michmich vient de récupérer la Souris, vous en êtes où ? »
Après quelques grésillements et un grand boum dans les écouteurs il entendit la réponse de Dyson : « Je pêche de la pieuvre sous la banquise ! Mon frère va bien ? »
Michel-Ange observa Mallory de haut en bas, puis estimant que ce dernier allait plutôt bien, il fronça quand même les sourcils, ne sachant pas si Mickey pouvait effectivement voler et faire tout ça. Au final, il se contenta de répondre : « Il a bonne mine. » « Tu parles à qui ?! Y’a d’autres personnes avec toi ?! »
La blague aurait été de répondre « à ta mère », mais Michel-Ange préféra : « A ton frère. » « Super, rejoignez la Capitale pour retrouver Cannon et Lisa ! »
Puis, au bout d’un certain temps, comme si Dyson était occupé à autre chose, il entendit dans son casque : « Merci Michel-Ange. »
Mallory, qui n’avait pas la conversation, lui sembla perdre son sourire. Il eut l’air un peu gêné et sembla perdre son sourire. « Ah c’est si grave que ça alors. Donc on peut partir comme ça ? Sans rien ? Il avait pas l’air de dire que c’était possible tout à l’heure. »
Michel-Ange observa les alentours. La foule continuait de hurler. Finalement après un temps d’arrêt, il déclara : « Tu dois encore être sous son emprise, vu que tu as des pouvoirs… On va attendre, prépare toi au combat. Pepperoni, on passe en mode combat intensif ! Tiens toi prêt ! »
Soudain, un grand bruit sourd résonna dans l’esprit de Michel-Ange et sa vue se brouilla. Perdant tous ses sens, ce dernier serra les dents sous l’armure. Une seconde passa et l’instant suivant, ils se retrouvèrent dans l’arène. Mais elle avait changer. Mallory était à l’autre bout, face à lui, et le trou avait disparu. L’homme en toge était là et depuis les gradins, il déclara : « Pour être sélectionné au tournoi, vous devez montrer qui est le plus fort. Vous êtes plus fort que Carnage, mais qui est le plus fort d'entre vous ? »
Enervé par ses illusions, Michel-Ange se décida à lui donner un peu de grains à moudre. Il en avait marre que ce fichu maître des illusions le mettent à mal et décide de ses actions. Pour éviter les illusions, il fallait empêcher son maître de les faire. Levant son bras vers l’homme en toge, il envoya un tir de plasma précis, sans prévenir. Ce n’est seulement qu’une fois le coup parti, qu’il finit par dire : « Hors de question. »
Le tir atteignit les gradins vides. Finalement, au bout de quelques secondes, les gradins réapparurent et bien évidemment… L’homme en toge n’était plus là. « … toi… Je vais te cramer ta famille toi... » marmonna Michel-Ange sous l’armure.
Finalement, se tournant vers Mallory, il plaça ses répulseurs en posture de combat. Après tout, il ne connaissait Mickey ni d’Eve, ni d’Adam, peut être qu’il était méchant ? « Est-ce qu’on va se plier à sa volonté au profit de notre libre arbitre la souris ? Réfléchis bien… Et si t’as un plan, je suis preneur ! »
Mallory se mit lui aussi en garde, les mains devant. « J’ai un plan.... et la force sera avec nous une fois que l’un de nous deux aura disparu. » « C’est une bo... »
Bonne idée. Mais il n’eut jamais le temps de finir sa phrase, car une décharge d’énergie envoyé par Mallory le percuta de plein fouet au niveau du buste. Partant en arrière, son corps frappa le bas des gradins et il fut un peu sonné. Se redressant, sans prévenir, il enleva la poussière sur l’armure. « OK ! On joue à ça ! »
S’élançant dans les airs, Michel-Ange arriva devant Mallory en volant rapidement. Une fois proche, son armure se modifia au niveau du bras pour prendre la forme d’une massue et lui frappa dans les cotes… Mais au lieu de sentir le métal pur, Mallory put remarquer que le choc était absorbé par une fine couche d’énergie. Ce dernier voltigea un peu plus loin mais revint à la charge pour le frapper avec une des épées. Contrant le coup en générant avec l’armure un bouclier, Michel-Ange riposta immédiatement. La paume sur le coeur de Mallory, il envoya une boule d’énergie brutale. Mallory s’effondra à ses pieds. Au même moment, au dessus de la tête de Michel-Ange, le ciel s’agita. Des éclairs commencèrent à exploser au dessus d’eux. Le vent souffla, et un portail, d’une couleur orangée se forma… Espérant que le plan avait fonctionné, Michel-Ange s’envola vers le portail, sourcils froncés sous son armure.
*Violette Parr
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Mission 116 : Magic League & les arènes du Dernier Monde
ft. Dyson ; Michel-Ange ; River ; Mallory et James
Une fois descendu du toit, Violette suivit la torche humaine sans broncher. Ils entrèrent alors dans le bâtiment. A l’intérieur, le gladiateur fit disparaître ses flammes. Là, Violette put enfin rencontrer l’homme en dessous de la semi-bête féroce. Il s’agissait d’un homme blond qui portait une tenue bleue. Elle semblait résistante à son pouvoir. Cette tenue avait les mêmes propriétés que celle de Violette. Un silence pesant s’était installé entre les deux. Mais ce n’était clairement pas Violette qui allait briser la glace. Elle préférait rester sur les aguets, observant chaque recoin. Ils marchèrent un instant puis arrivèrent dans une salle où il y avait un grand écran. Il était tellement grand que ce fut la seule chose que Violette remarqua. Violette resta près de la porte de sortie, juste au cas où. Elle fixa cependant le gladiateur, essayant de comprendre ses faits et gestes. Elle put voir qu’il venait d’appuyer sur un bouton sur un clavier. Et là, l’écran s’alluma directement sur une dame. Elle semblait être dans une loge. Il ne fallait pas être trop intelligent pour comprendre qu’il s’agissait d’Amanda Waller.
« J’ai capturé l’intrus. Elle est dans vos quartiers. » expliqua le gladiateur à sa patronne. « Très bien, mets-lui la puce. »
Le toutou d’Amanda ouvrit alors un tiroir pour en sortir quelque chose qui ressemblait fortement à une seringue. Déjà, Violette n’aimait pas les aiguilles. Mais en plus, elle n’avait pas du tout confiance. Et clairement, elle commençait à regretter de l’avoir suivi gentiment. En plus, il osait dire qu’il l’avait capturé. C’était le pont-pont sur la Garonne !
« Euuuuuh ! Je te félicite pas de la franchise ! Tu ne m’as pas capturé d’abord. Je t’ai suivi. C’est loin d’être la même chose. » argumenta Violette en tentant de reculer doucement mais surement. « Et c’est quoi cette histoire de puce ? Tu vas rien me mettre du tout. Je suis pas Réglisse moi ! »
Pour ceux qui ne le savent pas encore, Réglisse était son chat. Elle l’appelait comme ça depuis qu’il était venu squatter son lit. Mais apparemment, il avait bien d’autres nom, dont Kot. Mais revenons à nos moutons. Violette était désormais sur la défensive.
« Tais-toi et fais-moi confiance. » « Facile à dire. Je te connais pas. En plus t’es un mec. »
Il fronça les sourcils, comme si les propos de Violette le froissaient.
« Ce qui est super sexiste à dire. »
Violette leva les yeux en l’air, tout en croisant les bras contre sa poitrine.
« Je ne fais pas confiance aux hommes, c’est tout. Mais tu peux tenter de la gagner après tout ! » « Ouais et si moi je te sors que toutes les filles prennent la tête pour rien, tu te vexerais, alors molo. » s’agaça-t-il avant de lever le doigt vers l’image d’Amanda Waller. « Et donc elle tu lui ferais super confiance même si elle envoie des enfants se faire tuer depuis trois ans dans une grotte, vu que c’est une femme ? C’est bien ce que je pensais. »
Le gladiateur chargea alors sa seringue.
« Alors, tu veux sortir de l’arène avec ton ami en vie ou pas ? » « Tu marques un point. Mais je t’arrête de suite. J’ai jamais dit que je faisais confiance à toutes les filles non plus ! » commença Violette sans lâcher la seringue du regard, prête à se défendre à tout moment. « On est vraiment obligé de passer par là ? » demanda-t-elle en reculant encore d’un petit pas. « Et à quoi elle sert cette puce ? » « Officiellement, à te traquer, et à pouvoir te neutraliser en cas de rébellion. »
C’était une blague ???? N’avait-il donc rien écouté de son petit discours sur la liberté et tout ce qui gravite autour ? Evidemment que Violette allait vers la rébellion. C’était se tirer une balle dans le pied que d’accepter ce sympathique cadeau.
« Et tu penses vraiment que je vais accepter sans broncher. » commença Violette avant de réfléchir quelque peu. « Officiellement tu dis ?? Qu’est-ce que tu essaies de faire passer comme message ? »
Le gladiateur fronça les sourcils. Il semblait pressé et nerveux.
« Je t’ai dit de me suivre et de me faire confiance, tu es venue ici pour du tourisme ou quoi ? »
Violette secoua négativement la tête.
« Justement qui aimerait visiter un monde aussi moche que le vôtre ? Non. Je suis là pour sauver les miens et ta puce ne fera que me ralentir. Donc non. Je refuse ta puce. »
L’homme regarda l’écran d’un air inquiet et mordit les lèvres.
« Je suis désolée alors… » « Désolée de quoi ? » demanda Violette en le regardant d’un air interrogateur. « De ça. »
Il ferma les poings et se recouvrir de nouveau de flammes. Il lança une boule de feu derrière Violette, frappant la porte de plein fouet et rendant impossible toute fuite. Du moins. Violette se demandait s’il n’était pas possible de passer à travers le feu, grâce à un de ses champs de force. Mais alors que Violette était en train d’y réfléchir tout en regardant la porte, elle fut plaquée au sol par le gladiateur.
« Espèce d’enfoiré ! » l’insulta-t-elle en essayant de se débattre à main nue.
Mais c’est cause perdue. Il avait plus de force qu’elle. Il fallait user de ses dons. Et c’est ce qu’elle fit ! Elle laissa l’énergie envahir son corps puis s’échapper d’elle un champ de force afin de l’expulser de là. Cela fonctionna parfaitement puisque l’homme fut propulsé contre le plafond et retomba lourdement sur le sol.
« Tu vas tout gâcher espèce d’idiote, tu vas tous les tuer ! » hurla-t-il.
Il se propulsa alors en rejetant violemment du feu derrière lu pour venir te percuter brusquement au ventre, la plaquant au mur, la seringue levée. Violette eut le souffle coupé. Elle grimaça même de douleur. Il ne l’avait pas raté !
« C’est toi qui va me tuer crétin ! » répondit-elle enfin, pliée en deux, avant de lever son bras pour l’empêcher de lui planter la seringue. « Laisse-moi tranquille !! »
Avec son autre main, le gladiateur frappa avec force la tête de Violette avec son poing enflammé, la sonna fortement. Elle lâcha donc prise, tout en hurlant de douleur. Hurlement qui s’intensifia lorsqu’elle sentit la seringue entrer dans sa peau, dans son cou. Il lâcha la seringue puis prit de la hauteur. Il fracassa le mur et prit son envol…Violette se gratta le cou, essayant de se faire saigner pour enlever cette fichue puce. Mais si le gladiateur avait réussi à lui mettre, Violette était persuadée qu’il saurait l’enlever. Donc la brune décida de le suivre, prête à prendre sa revanche, à en découdre avec lui.
Violette s’enferma dans un bulle protectrice après fait un grand bond en l’air, la faisant ainsi léviter. La jeune femme aperçut le gladiateur voler vers l’arène. Violette prit de la vitesse. C’était bien dommage que Dash n’ait pas pu l’accompagner. Car là, sa vitesse aurait été très appréciable. En le suivant, Violette se concentra sur l’arène. Elle put voir au centre deux combattants, l’un sur l’autre. Et d’un coup, ces deux personnes disparurent dans un portail orange qui se referma juste après. Tout le gradin se leva, choqué. De là, Violette pouvait entendre quelques-uns se plaindre, tandis que d’autres criaient de joie, sans doute choquée mais contents du spectacle. Violette se reconcentra sur l’homme qu’elle suivait à la trace. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsque le gladiateur fonça tout droit vers le sol de l’arène, risquant de s’écraser très lourdement….mais ce n’est pas du tout ce qui se passa ! En effet, la torche humaine passa à travers le sol alors qu’il n’y avait plus aucune ouverture. Violette le suivit sans vraiment réfléchir. Elle fonça à son tour sur le sol, aveuglément. Elle ne voulait pas le laisser filer.
La jeune héroïne débarqua dans un espace étrange. C’était comme si elle avait changé de dimension. Elle était entourée de nuage rouge et orange. Même le sol était dans cet état. C’est très étrange. Et le plus étrange c’était qu’elle semblait seule. Et bien que seule dans cette endroit, elle était encore très remontée par ce qu’elle venait de vivre. Et le fait d’avoir perdu sa trace la faisait rager. La jeune femme regarda à droite à gauche.
« C’est quoi cet endroit ? Puis où il est passé l’au… »
Violette s’arrêta brusquement et bugua en voyant un homme non loin d’elle. Il portait un costume rouge avec un éclair dessus. Mais ce n’était pas le costume qui la rendit perplexe, mais plutôt la tête de l’individu. Mais elle n’eut même pas le temps de dire quelque chose que ce dernier la serra dans ses bras, à sa plus grande surprise.
« Violette ! Je suis vraiment heureux de te voir ! Bon sang j'ai commencé à flipper tout seul moi. Ce monde est dingue ! J'ai des pouvoirs de dingue ! Et c'est bizarre je suis partagé entre deux sentiments, la peur et l'excitation ! Enfin... tu vas bien toi ? » « Chris ? Qu’est-ce qui te prends ? Et surtout qu’est-ce que tu fiches ici ??! Tu as retrouvé James ??? » « Chris ? »
Il haussa les sourcils avant d’afficher une petite moue. Son regard se posa immédiatement sur ses mains.
« Je suis James. Mon con de père est encore en train de jouer au bon petit flic à Storybrooke. C’est long à expliquer mais je suis devenu un super héros. Ce qui est génial d’ailleurs ! Mais je suis obligé d’avoir la gueule de mon père. Ce qui est moins cool. »
Même si Violette n’était pas d’accord avec tout ce qu’il disait, elle ne pouvait pas s’empêcher d’afficher un large sourire.
« James !! Je suis tellement heureuse de te revoir ! » s’exclama-t-elle avant de le prendre à son tour dans ses bras. L’étreinte de quelques secondes se coupa brusquement. « Au moins, que tu aies des pouvoirs ça va nous êtres grandement utile pour sortir de là…. » Il y eu un petit blanc. « Enfin…Déjà où est-ce qu’on est ?! »
James afficha à son tour un grand sourire avant de finalement hausser les épaules tout en regardant autour de lui.
« Je dois t’avouer que je sais même pas ce qui m’arrive. J’ai appris que j’ai disparu depuis 13j. Que je suis un combattant d’une folle. Je comprends plus rien je te jure ! » « Oui. Tout est exact. Je peux rien t’apprendre de plus...Juste que cette folle a un toutou. C’est lui que je suivais. Il m’a pucé !!! Comme un vulgaire animal ! » « Mais c'est quoi ce monde bizarre ? Je devais me battre contre Constantine un magicien et il m'a emmené ici avant la fin du combat. C'est tout ce que je peux te dire. Désolé j'en sais pas plus. » « Essayons de sortir d’ici d’abord. On verra ce qu’on fait ensuite ! »