« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je suis la soeur de John Queen, devenu Captain Cold en 2017. A l'époque, cherchant l'inspiration dans les comics, il a réuni une équipe pour renverser le monde en divulguant la magie au monde. Son plan a échoué, il en a perdu sa vie. Moi, je suis devenu Killer Frost, suivant méchants et méchants pour semer le chaos dans un autre monde, jusqu'au jour où c'est un héros que j'ai suivi, Chris. Pour l'avoir aidé, lui et la Magic League, durant leurs guerres, le shériff m'a permis de rentrer chez moi après m'être débarrassée de mes pouvoirs, de laver mon casier judiciaire, pour vivre une vie plus saine. Je ne l'ai pas fait.
Je m’en voulais un peu, mais aussitôt arrivée en ville, aussitôt j’en étais partie, sans en informer qui que ce soit. Ni ma mère, ni ma petite soeur, ni Dyson, ni Chris. Mais pour vivre une "vie saine", je devais laver le nom de Queen, et m'occuper du passé de mon frère. Ses hommes étaient encore répartis autour du monde, et durant les 6 derniers mois, je les ai tous traqué pour les arrêter.
Jusqu’à aujourd’hui. Je tenais en joug le dernier d’entre eux, fébrile devant l’arme que je pointais devant sa tête. Et je savais que ma mission ne se finirait pas avec lui. Parce qu’il restait encore un point sombre dans le fameux passé de mon frère. Si je voulais laver le nom de ma famille, je devais m’assurer d’un dernier détail.
Ok, t'as gagné Queen. Qu'est-ce que tu veux savoir ? Finit-il par dire entre deux souffles nerveux.
Le Joker. Où est-ce que mon frère l'a rencontré ? Une voix froide, dominante, sèche, rapide.
Il fronça les sourcils. Le Joker ? C'en est finit de lui, pourquoi...
Je sais très bien comment il a terminé. Ce n'est pas la fin que je cherche, mais le début. Je veux savoir où Captain Cold a rencontré le Joker.
Le seul point sombre dans le fameux passé de mon frère… il avait créé des mutants à partir de criminels de Storybrooke, recruté Ultron, le robot que je lui avais construit… puis le Joker, un fou qui venait de nul part. Et s’il restait un endroit capable de créer des monstres comme lui, je devais m’assurer qu’il ne le fasse plus.
*** *** *** ***
Lorsqu’il arrêta la voiture au milieu d’une forêt, laissant les phares allumés pour pallier à l’obscurité maladive de la nuit, pour en sortir comme s’il était évident qu’il allait satisfaire à ma question en m’emmenant ici, j’étais sortie aussitôt pour braquer de nouveau l’arme vers lui.
Tu nous a fait traverser le pays pour une forêt ? Je ne suis peut être pas restée là pendant longtemps, mais je reconnais l’endroit. Je sais que derrière cette butte, je pourrai voir qu’on est juste à côté des limites de Storybrooke. Te fous pas de ma gueule, je t’avais demandé quelque chose de simple.
Il leva les bras en signe d’innocence. Ils se sont rencontrés ici ! J’en sais pas plus moi. Le cratère là-bas, c’est là qu’il l’a trouvé, je sais pas comment !
Tournant la tête vers la direction qu'il pointait, je pus voir le cratère dont il parlait, éclairé par la voiture, creusé dans au milieu de la forêt comme un impact violent. Avec lui, je descendais alors au centre, pressée de m'approcher de la fin de mon périple. Et... je ne m’étais pas attendue à ça.
A moitié enfoui dans la terre, un vaisseau spatial. Je crois que je ne pourrai pas vraiment décrire l’expression de mon visage, qui mêlait choc et incompréhension.
Je me tournais vers lui. Attends, tu veux me faire croire que le Joker… était un alien ? Je n’étais pas sûre d’avoir les moyens de traquer le passé de mon frère jusqu’à l’autre bout de la galaxie. Heureusement, ce n'était pas un alien. Sauf si on se considérait tous aliens pour venir d'un autre monde.
Il haussa les épaules. A sa place, comme si la vie elle même voulait m’apporter une réponse, l'endroit s'anima d'une violence brusque. D'abord, un vent très violent. Ensuite, une lueur, et l'image qui semblait se tordre juste au-dessus de nous, comme si quelque chose d’invisible se formait avec un creux lumineux et rouge en son centre.
Nous étions tous les deux précipités pour sortir de ce cratère et échapper au vortex qui se formait, mais voilà que derrière moi, le type décolla dans un cri, perdant ses appuis, se faisant aspirer. La voiture fut la deuxième, me laissant seule face au portail qui déracinait aussi des arbres. Je finis par décoller à mon tour, et heureusement, c'est le timing qui me sauva : le portail se ferma aussi brusquement qu'il était apparu, juste avant que je ne le traverse, me laissant tomber lourdement sur le sol.
Tout redevint calme, plus aucune lumière, plus aucun bruit… plus rien. Juste moi, sans voiture, avec un vaisseau un peu plus déterré que lorsque je l’ai trouvé, venant de découvrir que le Joker venait d’un autre monde qui avait failli m’aspirer. Comme par hasard, je m’approche de Storybrooke, et ma vie redevient bizarre. Saleté de ville. Une saleté de ville vers laquelle je n’avais pas le choix de me diriger...
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
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| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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Timothy Powers : Villageois E. M. Jack Kowalski : LOUP GAROU Diane Moon : Chasseur Dyson L. Walters : Villageois AMOUREUX Violette Parr : LOUP GAROU Anastasia Romanov : Cupidon Hadès Bowman : Villageois AMOUREUX Eloise A. St-James : Villageois Sherlock Holmes : Villageois Sebastian Dust : LOUP GAROU Aryana Cloud-Sandman : LOUP GAROU Phoebus Light : Villageois
magic league et les arènes du dernier monde
13 jours plus tard, 19 décembre 2019, 14h
« Pour conclure ce journal télévisé, nous vous rappelons les informations les plus importantes de l'actualité. Cela fait désormais 13 jours que Charles-James Brooke, Mallory Mouse et River Frost sont portés disparus. Une alerte enlèvement tourne actuellement dans les rues de Storybrooke, mais les proches ou les autorités ne sont pas encore capable de préciser s'il s'agit réellement d'un enlèvement. Personne ne connaît la nature de ces tristes événements, alors si vous savez quelque chose, ou si vous êtes témoin de quelque chose qui pourrait aider les autorités à retrouver les disparus, nous vous prions de contacter le numéro vert qui s'affiche en bas de votre écran.
C'est la fin du 13h45 de ce 19 décembre, merci de nous avoir suivi. Retrouvez William Dey ce soir pour le 19h45, et moi même demain à la même heure. C'était Vesper Fairchild sur S-Life TV. »
Je soupirais, regardant une dernière fois les portraits des disparus avant que la pub ne se lance. J'éteignais finalement mon téléphone et retirais les écouteurs de mes oreilles, désespéré. Ou frustré, plutôt. 13 jours qu'ils avaient disparus, qu'on ne me laissait pas aider. Et je ne pouvais pas aider d'ailleurs, j'avais réactivé le matériel de la ligue, dont OMEGA, pour la première fois en six mois, et rien n'a pu les retrouver. Chris n'avait pas l'air de vouloir mon aide non plus, mais je pouvais comprendre sa colère. Et sa tristesse. Mattéo était assez compréhensif pour me laisser passer du temps chez les Brooke pour soutenir sa famille. Mais je rongeais mes ongles aussi, sans le montrer. Frustré de ne rien faire, mais surtout frustré que mon frère fasse parti des disparus, et que je l'ai appris par Chris qui m'avait appelé après qu'on ait signalé la disparition de Mallory. Mon frère et moi étions si peu proches, que je ne savais même pas qu'il avait disparu, jusqu'à ce que son colocataire et sa fille n'aillent le signaler.
Je pris une grande inspiration. Tout ce que je pouvais faire durant ce temps, c'était penser à la mairie. Et c'était dur quand on avait envie de s'acharner, ne plus dormir jusqu'à ce que je puisse les retrouver, mais Mattéo m'en empêcherait. Il ne me laisserait pas me tuer dans un état dans lequel j'ai déjà été, et pendant longtemps. Alors ce serait ici que j'aiderai.
J'avais perdu les élections pour la nouvelle mairie. Le poste me tenait à cœur pour prendre soin de la ville, mais je crois que je m'y suis encore plus précipité en voyant qu'Hadès était mon seul concurrent, et en voyant ce qu'on disait de lui... j'avais peur qu'on fasse n'importe quoi avec la ville. Mais perdre ne m'a pas fait baisser les bras. Je pouvais toujours aider Storybrooke, et avec ces disparitions, j'étais plus déterminé que jamais.
Voilà, la porte s'ouvrit, Hadès me recevait enfin dans son bureau. Ou plutôt une salle de classe... la nouvelle mairie était particulière, puisque c'était une ancienne école, et il fallait dire qu'au moins, quoiqu'on dise de lui, la raison pour laquelle il a choisi cet endroit est infiniment adorable. Alors j'étais plutôt content d'être là. Du moins, j'essayais de me concentrer là-dessus plutôt que de me mordre les doigts en pensant aux trois disparus.
Merci de me recevoir, monsieur le maire, fis-je, bien que surpris par l'attitude "relax" du dieu qui me recevait. Je sais que ça fait deux semaines, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de vous féliciter pour votre élection. Un petit silence (gênant). Félicitations, du coup.
Je m'approchais alors de son bureau, en posant quelques dossiers que j'avais sous le bras devant lui. Je suis donc venu vous faire part des projets que j'avais pour la ville, je crois que votre équipe municipale n'est pas encore complète, et je suis certain qu'on peut aller loin si nous travaillions ensemble. Avec la sécurité comme maître mot, dans une ville où il est difficile de la maintenir. Comme le montrait l'actualité, d'ailleurs, mais je me retins de le préciser.
Hadès regarda de gauche à droite, semblant soudainement perdu, comme s'il se demandait ce que je faisais là. Ça commençait bien, cette histoire...
Oh... d'accord. Le stagiaire, c'est ça ? Je l'avais demandé plus jeune. Plus féminine. Plus... musclé. Ça manque de graisse, non ? Tu ne te nourris pas ?
Ah. Oui d'accord. Alors euh, j'avais plusieurs choses à dire là-dessus... notamment la partie sur le "stagiaire"... Mais il enchaîna sans m'en laisser le temps.
Il avait regardé les dossiers, fermés, et ne prit pas la peine de les ouvrir. Ça me donne mal au crâne quand y'a trop de pages. Pour ça que les contrats que je fais n'ont qu'une page. C'est plus facile. Mais c'est cool d'avoir quelqu'un de motivé pour la mairie. Cela dit, la place est prise. Y'a Bobby. Et je n'étais pas au bout de mes surprises, puisque c'est un minotaure (avec le petit nom de Norbert) qui s'approcha, se pencha vers Hadès, pour lui préciser : Bobby est mort la semaine dernière.
Ah. Ok...
Le dieu fit une simple moue, soupira, puis semblait passer totalement à autre chose en faisant comme si de rien n'était. Ok, ça marche. On fait un essai avec toi. Mais je ne couvre pas les frais dentaires. Enfin, je ne crois pas. La Mairie fait ce genre de choses ? Demanda-t-il à Norbert, ignorant probablement que pour avoir travaillé à la mairie pendant deux ans, moi je pouvais m'y connaître. Norbert haussa les épaules d'ailleurs, n'ayant pas la réponse.
Oooook. C'est... oui ok. Je crois avoir cligné des yeux, surpris, et un peu perdu surtout. Alors... la mairie ne couvre pas les frais de ses employés, pas directement en tout cas, on a une mutuelle pour ça, mais je... suis très bien immunisé sur le domaine du soin, merci de votre inquiétude... je crois. Heureusement que j'avais la capacité de me soigner, vu la complexité qu'avait l'air d'être ce dieu. Alors que je parlais de soin, Hadès avait soudainement l'air très intéressé, étrangement.
Et, euh... toutes mes condoléances pour... Bobby...
Le maire et Norbert échangèrent un regard. C'est qui Bobby ? Ah oui ok super... Heureusement, la mémoire lui revint assez vite. Ah oui, c'est vrai... c'est triste. Je crois.
Norbert fit un... signe de croix ? Nous étions deux à le regarder bizarrement sur le coup. Rien n'allait dans cette scène.
Merci de bien vouloir mon aide à la mairie en tout cas, c'est une institution importante pour moi., recentrai-je le sujet. Comme Hadès ne semblait pas prêt à ouvrir les dossiers, je le fis moi même aux pages les plus importantes. Très bien, pas besoin de tout lire, j'aimerais juste que vous sachiez que ce que je trouve important en premier lieu, c'est Chris Brooke à la tête de la police. Pendant que je travaillais là, il faisait un super travail, je sais qu'il peut renforcer la police efficacement ! Et puis, dans l'idée, c'est ça. Renforcer la paix à Storybrooke.
La paix à Storybrooke ? On est en guerre ? D'accord, on a tenté de me tirer dessus y'a quelque temps de ça, mais quelqu'un s'est interposé. Et depuis ça n'est plus arrivé. De toute façon, j'ai des minotaures.
Machinalement, nous tournions la tête vers Norbert, qui fit un grand sourire de toutes ses dents. Nous étions deux à ne pas être super convaincus, sur le coup, vu l'air de dégoût d'Hadès et le mien, sceptique. Tout compte fait, une police c'est pas plus mal. Mais il nous faudrait quelqu'un pour la diriger.
Ça va être long je crois. Je soupirais, mais alors que j'allais lui rappeler ma proposition pour Chris, Hadès baissa les yeux et vit sa photo. Et comme s'il venait d'avoir l'idée de lui même, il déclara, content de lui : Pourquoi pas lui ? Il a une tête de capitaine. Ce dernier commentaire aurait pu me faire sourire, le destin était marrant.
J'allais ouvrir la bouche, pour lui rappeler que oui, je l'avais de toutes façons proposé, mais je savais que ça risquait d'être long. Du coup, commençant déjà à cerner comme fonctionnait mon nouveau patron, je marchais dans son sens, me mettant d'accord pour que ce soit son idée pour accepter plus rapidement. Mais c'est une super idée ! Chris Brooke ferait un parfait shériff, bon repérage ! Fis-je avec entrain.
J'aime beaucoup ce garçon ! S'écria-t-il avec un grand sourire. Il tourna la tête vers Norbert, de nouveau. Tiens, donne lui un badge et un petit sachet. Il le mérite. Norbert s'approcha de moi, après avoir pris un des sachets posés sur une des tables de la salle de classe. C'était un simple sac de course, mais rempli de petites choses, toutes à l'éfigie d'Hadès. Celui-ci le prit pour l'ouvrir sur le bureau afin d'en présenter le contenu. Y'a le mug. Y'a aussi le sac en plastique pour les courses. Y'a le tshirt. Un L ça fera l'affaire. Y'a un stylo bille. Et un petit carnet d'activité. J'ai aussi mis un livre pour le soir qui conte l'histoire de Rebelle. Tu connais. Tout le monde connait.
Rebelle ? Si on admettait que tout le reste de la situation était normale (allez, un peu de détermination on dit que c'était normal), ce dernier point était tout de même surprenant pour le dieu des enfers. Mais soit. Je n'aurais pas dit de toutes façons que le dieu des enfers aurait ce portrait si extravagant.
Norbert s'approcha de moi pour me mettre un badge "Hadès c'est le meilleur." Oh, et bien... merci ?
Ah et le contrat ! Dit-il en ouvrant le tiroir de son bureau pour en sortir une feuille. Il emprunta le stylo du sac qu'il m'avait offert, et commença à rédiger un contrat rapidement.
Je soussigné jeune homme maigrichon, accepte de devenir adjoint à la Mairie. Signé le Maire. Hadès.
Niquel.
Il me tendit le stylo pour le signer. On le fera en deux exemplaires. Faudrait mieux mettre ton véritable nom. Ca fera plus solennel. Tu débutes de suite. Norbert va te montrer ton bureau. C'est la salle de classe juste à côté.
Et bien, merci beaucoup de v...
C'est Norbert qui m'interrompit. Y'a encore Bobby à côté. Ca risque de ne pas sentir bon...
Par... don ? Et l'odeur était le seul problème de la situation ?
En fait ça sera de l'autre côté. Mais c'est encore mieux, y'a un squelette à côté du tableau.
Ah, bah alors, super, merci...
Voilà, en gros, comment la nouvelle mairie avait débuté. J'étais à milles années lumière de me douter, après ce premier échange, que cette mairie allait être au coeur de grandes choses. Et pourtant...
En sortant de mon nouveau bureau après cette scène surréaliste, je repris mon téléphone en quittant la mairie, pour appeler Chris et lui annoncer que son contrat de shériff se renouvelait avec l'accord du nouveau maire. Mais une voix m'interrompit.
Attends, n'appelle pas Chris s'il te plait ! Pas tout de suite...
Je levais les yeux face à moi... pour les ouvrir en grand, choqué. Lisa ?! Je te croyais morte !
15h, QG sous-marin de la Magic League
Faisant les cents pas dans le grand hall du bâtiment sous la mer, qui n'a jamais réellement été utilisé après avoir été terminé quelques mois plus tôt, je résumais l'histoire de dingue que venait de me faire part Lisa. En soupirant.
Si j'ai bien compris, tu n'as pas voulu rester à Storybrooke, parce que tu voulais nettoyer le passé de ton frère pour redorer le nom de ta famille, et tu las fait en six mois autour du monde, sans te dire une seule seconde que Chris et moi pouvions t'aider ? J'étais un peu en colère. Mais je savais d'avance que Chris le serait encore plus.
Oui, parce que c'était ma mission. Pas la votre. Mais si je suis revenue, c'est que j'ai des nouvelles. De mauvaises nouvelles... mais qui peuvent t'aider. Je fronçais les sourcils, sans rien dire, pour la laisser continuer. En cherchant d'où venait le Joker, pour m'assurer qu'aucun endroit sur Terre n'était capable de créer d'autres tarés comme lui, je suis revenue jusqu'aux limites de la ville avec un ancien complice de mon frère. Et un portail s'est ouvert au dessus d'un cratère dans lequel j'ai trouvé un vaisseau. Le Joker vient d'un autre monde, qui ouvre des portails dans le notre. Et ça, je l'ai découvert y a 13 jours.
J'eus un frisson à ce moment là. 13 jours ?
Exactement. Je suis revenue à Storybrooke juste après en avoir échappé, et j'ai vu que trois personnes venaient de disparaître. Au même moment que le portail s'est ouvert de mon côté. Tu vois où je veux en venir ? Ces deux dernières semaines, je me suis infiltrée ici et j'ai fait quelques recherches avec ton matériel. Selon les relevés météorologiques, non seulement trois autres portails se sont ouverts en ville ce soir là si je me base sur les quelques données étranges enregistrées à ce moment-là, mais d'autres ont déjà été ouvert par le passé. Dont une fois en 2017.
Je fis les gros yeux, encore une fois, alors que le frisson s'accentuait. James, Mallory, et River, et peut-être d'autres innocents, sont actuellement dans un monde qui a transformé un type en malade mental appelé Joker il y a deux ans ?
Lisa acquiesça d'un regard. J'ai essayé de comprendre les données météorologiques, avec la pression de l'air très particulière au moment de l'ouverture des portails, et j'ai été capable d'en prévoir les suivants. Et le prochain sera ouvert dans quelques heures. Pas loin du centre-ville, dans le quartier des habitations. Et c'est parti pour en avoir de plus en plus dans les prochains jours. Elle eut un petit sourire. Je suppose que c'est ce genre de phrase qui lance une nouvelle quête héroique de la Magic League ? Ça fait six mois qu'elle n'a rien fait, c'est l'occasion idéale pour...
Non.
Non ?
Je soupirais. J'en revenais pas que nous allions explorer encore un nouveau monde. La dernière fois, on a mis deux ans pour rétablir la paix dans la Terre que nous avions découvert. J'avoue ne pas être très motivé à l'idée de remettre deux ans dans un nouveau monde.
Si d'autres portails peuvent s'ouvrir en ville, je veux que la majorité des agents restent en ville pour protéger les habitants et les éviter d'être aspirés. Ils auront leurs costumes, mais resteront ici. Si on doit vraiment aller dans un nouveau monde, que nous ne connaissons pas, je préfère le faire en équipe réduite pour plus de prudence.
Lisa sembla évaluer l'idée un instant, croisant finalement les bras. Ok... Et à qui tu pense ?
Je m'approchais d'une grande table de commandes, pour appuyer sur un bouton rouge. Derrière-moi, deux caissons s'ouvrirent alors, pour afficher un premier costume, puis le deuxième, tous les deux neufs et jamais portés.
Ça fait six mois que j'attends d'offrir ces deux cadeaux. Ça va être l'occasion...
James C.J Brooke
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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SHAZAM ! Oh, hey ! What's up ? I'm a new superhero !
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It's easy to change if you give it your attention. All you gotta do is just believe you can be who you want to be
Althéa était venu se coucher avec James ce soir là, comme elle avait l'habitude de le faire. La petite fille passait son temps à dormir avec son grand-frère. Elle n'aimait pas être seule quand elle faisait des cauchemars le soir alors elle passait son temps avec James. Le blond ne disait rien parce qu'au fond cela ne le dérangeait. Il arrivait mieux à s'endormir depuis que la petite fille venait se blottir dans ses bras. Inutile de préciser que le sommeil le gagna rapidement. Il avait lu une histoire à sa petite sœur avant de lui faire un bisous sur le front quand elle s'était endormie dans son lit. Après ça, il avait rabattu la couverture sur le corps d'Althéa puis le siens avant de tomber dans un profond sommeil. Enfin, tout le monde savait que le sommeil avait des phases, des moments ou il était impossible de se réveiller à cause d'un petit bruit. Mais parfois le cerveau était reveillé et il mémorisait toute les choses qui se passaient autour de lui. C'était le cas de James, un peu plus tard dans la soirée. Souvent il entendait son père rentrer tard du travail. Il était discret mais les escaliers grinçaient énormément. Là c'était étrange et différent. Il n'entendait pas le même genre de bruit. Déjà James avait l'impression d'être assis au lieu d'être allongé. Il était pourtant persuadé de s'être correctement endormie. Enfin ce n'était pas le plus important, James avait l'impression d'entendre des voix juste à côté de lui. Un homme et une femme qui semblait se disputer. Dans un premier temps son cerveau pensa à son père et à sa mère. Mais rapidement le cerveau corrigea ses pensées. Sa mère n'était plus depuis un moment maintenant. Alors pourquoi pouvait-il clairement entendre une conversation entre un homme et une femme ? Son père ne ramènerait pas de femme, il avai Jefferson dans sa vie après tout. Et pourtant... James entendait clairement ce que les inconnus disaient.
« Je te dis que fallait prendre à gauche espèce d'empoté ! »
« Mais arrête de m'embrouiller, p'tit con, je sais ce que je fais. L'arène de la montagne était à gauche, alors nous on devait prendre à droite. »
« Je te jure que si on se perd...»
« Et moi je te jure que si tu continue de m'emmerder, c'est toi que je transforme en purée. J'ai pas eu le droit de le faire avec le gosse alors ça me démange, fais gaffe. »
L'adolescent ne comprenait pas grand chose à cette conversation et autant dire que le cerveau voulait le faire comprendre. Il n'ouvrait pas les yeux, le sommeil était encore trop présent dans son corps mais ses sourcils se froncèrent automatiquement. James remarqua rapidement quelque chose d'autre, il bougeait et entendait le vrombissement d'un moteur. Il était donc dans une voiture ? Voiture qui venait apparemment de s'arrêter vu qu'il ne sentait plus les vibrassions dans son corps. L'homme reprit la parole.
« Comment on peut être sûr que ça va marcher sur lui ? Depuis que ce machin est tombé depuis le portail S-5000, il a juste chuchoté des trucs dans la tête des gens pour les exploser quand il les touche. »
« Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Bien sûr qu'il va exploser comme tous les autres, ça te change quoi ? »
« Bah je sais pas, ça me rend triste à force. Puis j'aimerais bien en voir un dans l'arène quoi. T'imagine ? Ça, ça peut directement se faire une place dans la Grande Arène ! »
« C'est vrai que ce serait cool, peut-être que si ça arrive sous notre garde, on aurait enfin le droit de regarder un match de la Grande. J'en ai un peu marre de celle de la montagne. Mais arrête d'espérer, il va exploser, regarde le, j'ai déjà vu des élastiques dans la mer-poubelle qui sont plus épais que ses bras. »
« Ça me rend triste, tous ces gamins qui explosent... Tant pis. Les ordres sont des ordres... »
Trop d'information à enregistrer pour un cerveau à moitié endormie. Mais ce dernier lui fit enregistrer la seule phrase qu'il avait besoin de comprendre : Bien sûr qu'il va exploser. James se réveilla rapidement après cette phrase. Il ouvrit rapidement les yeux et constata rapidement que ce n'était ni son père, ni une femme qu'il connaissait et qu'il était bien dans une voiture. L'adolescent venait-il de se faire enlever par des parfaits inconnues ? Le blond fronça les sourcils avant d'essayer de se redresser.
« Hey, bande d'abrutis. Relâchez-moi ! » Il gigota dans tous les sens. « Faudrait peut-être demander la permission aux enfants avant de les exploser ! »
James arrêta sa phrase quand il remarqua l'accoutrement des deux personnes qui se tenaient à l'avant de la voiture. La femme de forte corpulence tenait le volant et l'homme était assis sur le siège passager. Rien n'allait dans cette scène. Ils portaient une toge dorée sur des espèces de tunique rouge et bleu. Leur visage était recouvert de maquillage de couleur bleu et dorée. Assez classe comme tenue et pourtant la voiture elle, n'était pas au même niveau. Une vieille voiture rouge qui devait dater des années 60. Et bon sang l'intérieur était sale. James fronça les sourcils avant de fixer ceux qui venaient de le kidnapper qui avaient l'air choqués de le voir debout.
« Il est doué de parole ? »
« J'étais certaine que ce truc aboyait. »
« C'est peut être pour ça que Waller a investit 90 000 litres sur sa tête. »
« Tu crois que si il parle, il est assez intelligent pour faire d'autres trucs ? Donne lui une gifle pour voir si il réagit. »
« Je vais pas le gifler alors qu'il va exploser ! Tu parles d'une mauvaise journée pour lui, on fait pas ça a des chiots ! »
Pourquoi ces deux abrutis prenaient James pour un chiot ? Il ressemblait pas à un animal pourtant. Enfin, c'était une tortue avant mais maintenant, il était un être humain. L'adolescent ne pouvait pas s'empêcher de froncer les sourcils un peu plus. C'était une caméra cachée de la part de son ex qui était complètement taré ? Non, il était pas assez intelligent pour penser à ce genre de chose. Le blond se glissa difficilement au milieu du siège pour fixer l'homme puis la femme.
« Okay, vous êtes débiles, je peux rien pour vous. Mais j'aimerai savoir... POURQUOI JE SUIS DANS CETTE VOITURE ?! Bordel on vous a jamais dit de laisser les gens dormir quand ils sont fatigués ?! J'ai un contrôle de math demain en plus. Et puis ici on ne paye pas en litres mais en dollars ! Les litres c'est pour le liqui... » James haussa les sourcils analysant les deux inconnus un court moment. « Oh merde. Vous venez pas d'ici. Vous êtes des extraterrestres ? Un peu comme dans Men In Black ? »
L'homme se retourna complètement vers James tandis que la femme, elle, jeta juste un coup d'oeil dans le rétroviseur. Ils fixaient l'adolescent pendant un long moment avant de simplement continuer à parler comme si ce qu'il venait de dire n'avait pas d'importance.
« J'ai déjà vu des animaux parler mieux que ça, j'suis pas sûre que ça soit très impressionnant en fait. »
« Quoi ? Tu rigole, regarde, il gesticule aussi ! Je pense qu'on l'a sous-estimé, Waller a crée le Joker, il avait aucun pouvoir, et il a réussi à sortir de la plus petite des arènes pour se promouvoir directement à la Grande et la remporter ! Je suis sûr qu'elle sait ce qu'elle fait, peut être que ce gamin ne va pas exploser ! Elle n'achèterait pas un bouseux tombé de l'Anus de Satan pour autant d'eau ! Je te le dis Michelle, je le sens bien moi ! »
Le jeune Brooke fronça les sourcils quand il entendit l'Anus de Satan. Oui ce fût la seule chose sur laquelle il se posait des questions. Le reste ne le perturbait pas, il lisait bien trop de comics pour ça mais l'anus de Satan, beurk. James viendrait donc de l'Anus de Satan ? Il savait que son père était un connard mais quand même.
« Mouais. Tu es comme ça à chaque gamin qu'on amène au bâton, c'est fatiguant Ob'Ama. »
« On pari ? 1 litre qu'il réussisse ! »
Michelle réfléchit un moment. « 1 litre pur ou robinet ? »
« Pur ! »
« Mmh... ouais ok. J'veux bien parier. »
O'bama se tourna enfin vers James. Les deux inconnues apportaient enfin leur attention sur lui. Il poussa un long soupir avant d'attendre au moins des explications de leur part.
« Hé, Numéro 1.9.4.0., t'es un veinard toi ! C' est Amanda Waller, la plus puissante des dresseuses, qui t'a acheté ! Ça veut dire que si tu explose pas, elle va t'emmener loin ! Ça sera même peut-être toi qui combattra Groot l'Inébranlable à la Grande Arène ! »
« Pourquoi vous parlez de Groot ? Il est gentil normalement et avec les Gardiens de la Galaxie. Vous êtes vraiment chelou. Puis j'ai pas de pouvoir moi. Je suis.. basique. »
Ces personnes étaient extrêmement étrange. Entre ce qu'ils disaient et leur nom. Michelle et O'bama. C'était étrange mais bien trouvé. Enfin hormis l'histoire du Joker et de l'Anus de Satan, il n'était pas si perdu que ça. Des combats avec des personnages de comics, d'accord mais pourquoi Groot serait le grand boss final ? O'bama fronça les sourcils, fixant encore James avant de se tourner vers Michelle.
« On peut retirer le pari ? Il dit n'importe quoi ce chiot en fait il est bête ! »
« Ah non t'as voulu parier 1 litre, t'as intérêt à me les donner quand il va exploser ce nigaud. »
Nigaud ? Exploser ? Mais James ne voulait pas exploser, il avait le droit de donner son avis quand même. Non ? La voiture s'arrêta subitement sur une route montagne. Juste devant une large grotte qui était sur le flanc de la falaise. La femme se tourna vers James et ce dernier se raidit. Il sentait bien que son heure était arrivé. Mais il ne voulait vraiment pas exploser.
« Bon, Numéro 1.9.4.0., t'as une dernière volonté ? Estime toi heureux, on oublie toujours de le demander avant d'envoyer les trucs comme toi se faire exploser là-dedans. »
« Moi ? » demanda James un peu perdu. Il fixa la grotte pendant un long moment avant de hocher doucement la tête. « Oui, j'aimerais savoir ce qui se trouve dans cette grotte ? »
« Attends, tu es tombé du ciel depuis l'Anus de Satan, le Grand Maître t'a fait dormir dans un coffre pendant 2 semaines, avant de finalement décider de te vendre à une dresseuse pour je-ne-sais-quelle-raison, dresseuse qui t'envoie à un test venu du monde S-5000 qui va probablement te faire exploser, et quand on te demande ta dernière volonté, tu veux juste savoir quel type de bâton va t'exploser ? »
« J'aurais tellement pas dû parier, ce chien est totalement débile... »
James haussa les sourcils quand il comprit qu'il avait dormi pendant 2 semaines. Ce n'était pas possible, il s'était couché hier soir en compagnie de Althéa et s'était réveillé dans cette voiture toute pourrie. Ce n'était pas possible, il n'avait pas pu dormir pendant si longtemps. Mais son père devait s’inquiéter et sa petite sœur aussi. Il se pencha un peu plus vers Michelle et O'bama.
« Attendez quoi ? Maintenant j'ai envie de savoir la date d'aujourd'hui et ce qu'il y a dans cette grotte. 2 semaines ?! Vous vous foutez de moi ? J'avais un contrôle le 8 décembre et j'avais mon premier rendez-vous avec les jumeaux. Je... J'espère qu'ils m'en voudront pas du coup... » finit-il par murmurer. « Je m'excuserai auprès de Derek et Duncan en rentrant. »
« C'est quoi décembre ? Impossible de comprendre ce qu'il baragouine le chiot, c'est fatiguant. Vivement qu'il explose. » pesta Michelle.
« Non je crois que c'est son calendrier ! Il doit venir de la planète 0 qu'est pas répertoriée, y a des papiers de là-bas avec ce mot dessus. » O'bama haussa les épaules avant de se tourner vers James. « Bah du coup je sais pas vraiment quel jour c'est pour toi. T'as qu'à compter, ce soir ça va faire 13 jours que t'es tombé de l'Anus de Satan. »
13 jours de plus... Oh la la... Son père allait vraiment le tuer. Pour une fois qu'il n'avait pas cherché les ennuis. Souvent, il aimait fourrer son nez là ou il ne fallait pas mais aujourd'hui, il était purement innocent. James afficha une petite moue pensant à sa petite sœur. Althéa devait être morte d'inquiétude. Michelle brisa alors le silence en haussant la voix.
« BON ! Tant pis pour ta dernière volonté, ta dresseuse veut que tu touche le bâton S-5000, tu vas toucher le bâton S-5000, numéro 1.9.4.0. Sors de la voiture et vas-y, dépêche toi. »
Le bâton S-5000 ? 1.9.4.0 ? Il y avait bien trop de chiffre, même pour lui. James fronça les sourcils avant de pousser un long soupir. Il ouvrit la portière de la voiture avant de descendre de cette épave.
« Je vais le prendre ce foutu bâton. Et je vais revenir pour vous frapper le crâne avec. Bande d'imbéciles. Juste trouvez un autre nom pour ce bâton parce que c'est moche. »
James claqua violemment la portière de la voiture avant de marmonner dans sa barbe. Avait-il peur de rentrer dans un grotte sombre et humide qui en plus de ça faisait exploser les enfants ? Du tout, parce que Michelle et O'bama étaient complètement débile. Il ne croyait rien de ce qu'ils disaient. Il ne sortait pas de l'Anus de Satan et cela ne faisait pas 13 jours qu'il avait disparu. James rentra finalement dans la grotte avant de regarder autour de lui.
« Il fait noir, comment je suis censé trouver un bâton ici moi. »
La grotte s'éclaira soudainement, comme par magie. James ferma les yeux un court instant, le temps de s'habituer à l'éclairage et quand il rouvrit les yeux, il vit un couloir qui était creusé dans la roche. La source qui servait de lumière dans cet endroit sombre était un bâton en bois qui se tenait au fond de la grotte. Il devait monter quelques marches pour l'atteindre. Autour de ce bâton, il y avait du sang séché et des morceaux de chairs et d'os. James afficha une grimace avant de reculer de quelques pas quand il entendit une voix dans sa tête.
« Charles-James Brooke, fils de Christopher Brooke. Viens, touche le bâton et prononce mon nom fait des lettres des esprits anciens. Si ton cœur en est digne, mes pouvoirs seront tiens. »
« Si ton cœur est digne... Mes pouvoirs seront tiens... Ça me dit quelque chose. » James réfléchit pendant seulement quelques secondes avant de sourire grandement. « Shazam... Wow génial ! Enfin... Le décor donne pas trop envie. Mais si y a que ça qui peut me sortir de mon rêve étrange. Je prends. Althéa, attends-moi ! »
L'adolescent s'avança rapidement vers le bâton. Mais plus il s'avançait et plus il sentait la peur s'emparer de son corps. Il déglutit difficilement mais avança néanmoins sa main vers le bâton. Il hésita quelques instants avant de respirer un bon coup. Après ça, James posa directement sa main sur le morceau de bois avant de fermer les yeux.
« SHAZAM? »
Un grand éclair, un bruit énorme et assourdissant, une lumière aveuglante. Tout était allé si vite que James n'eut pas le temps d'enregistrer ce qu'il se passait. Tout ce qu'il savait c'était que la bâton avait disparût et qu'il avait l'impression d'être plus grand maintenant. Il n'avait pas explosé au moins. Quand il allait le dire à Michelle et O'bama, ils feront moins les malins. James fixa son corps et son costume et se rendit rapidement compte qu'il était dans le costume de SHAZAM. Un sourire se dessina sur son visage mais disparût rapidement quand il se rendit compte qu'il avait hérité du visage de son père. NON ! Le héros avait le visage de son père.
« C'est une blague ! Le vieux me suit partout ! » Il fit surpris d'entendre la voix de son père à la place de la sienne mais il finit par afficher un petit sourire en coin. « James c'est le meilleur des fils. »
Tu m'étonnes. L'adolescent ricana un moment avant de finalement sortir de la grotte en courant tout en secouant la main, fier de lui.
« Alors les bouffons, c'est qui votre meilleur atout maintenant ? »
Les deux étaient en train de manger un sandwich sur le capot de la vieille voiture et ils manquèrent de s'étouffer en voyant James arriver. Michelle frappa alors violemment le bras de O'bama comme pour le presser.
« Appelle le bureau, qu'ils disent à Waller que ça a marché, le gamin a pas explosé ! »
« AH ! Tu me dois 1 litre ! » trépigna O'Bama de joie.
Michelle ne lui donna pas de réponse, elle se contenta d'afficher une grimace. Que pouvait-elle faire de plus ? Elle avait perdue un parie après tout. Mais pour James, O'bama n'avait pas vraiment gagné non plus. L'homme sortit alors le talkie-walkie de sa cape avant de dire dans celui-ci.
« Ici Ob'Ama, surveillant des gladiateurs de la montagne. Contactez Amanda Waller, sa récente propriété, le numéro 1.9.4.0. a réussi le test S-5000 et est devenu SHAZAM! »
En attendant James en pofita pour se rapprocher de ses deux imbéciles. Ils les aimaient bien quand ils ne prenaient pas James pour un chiot débile. Michelle ricana en voyant alors l'adolescent se rapprocher d'eux.
« Le Grand Maître avait dit y a quelques années qu'il a dessiné un costume qu'il a vu dans quelques livres venant du monde 0 pour le bâton quand il l'a trouvé dans la mer-poubelle, mais je savais pas que ce serait un costume aussi naze. Par contre je préfère ta nouvelle tête, on dirait moins un chiot victimisé, c'est plus crédible pour les arènes. Bon allez, remonte dans la voiture 1.9.4.0., Waller veut te voir vu que t'es pas explosé. »
James lâcha un petit rire nerveux. Il ne savait pas dans quoi il se faisait embarquer mais... SHAZAM, il adorait ce héros dans les comics. Il respira un bon coup avant de fixer son corps grand et fort. Chose qu'il n'avait pas sous sa vrai forme et qu'il n'aurait sans doute jamais. Il était juste dégoûté de se dire qu'il venait d'hériter du corps de son père. Il s'assit alors sur le capot de la voiture et l'épave manqua de se retourner à cause de son poids.
« C'est la tête d'un handicapé des sentiments. J'aime pas trop, personnellement. Mais si il faut faire avec pourquoi pas. Je veux juste rentrer chez moi. »
« Bah chez toi, c'est les arènes maintenant. Allez magne toi de rentrer dans la caisse, gladiateur, Waller doit te donner tes objectifs et prévoir tes combats. Fallait exploser si tu voulais pas, c'est ta faute. » finit par dire Michelle en se levant.
James haussa les sourcils. Cela voulait dire quoi ? Il devait passer sa vie à se battre contre des abrutis sans cervelle ? Sans lui, il avait une vie de couple à vivre, un père à surveiller et une petite sœur à aimer. Le héros se leva alors de la voiture et se mit à courir rapidement vers la direction opposer. Il prit de l'élan et bondit pour essayer de s'envoler et il s'envola sauf qu'une douleur lui parcourut le corps. Il se prit une décharge électrique et s'écrasa violemment sur le sol.
« Putain... Mais... C'est quoi ça ? »
La vieille voiture rouge se rapprocha de James.
« Tu crois vraiment que Waller achèterait un esclave pour le laisser à deux surveillants sans s'assurer qu'il ne s'échappe pas avant ? Monte, grand chien débile. » lâcha Michelle qui avait baissé sa vitre pour pouvoir parler.
James poussa un long soupir avant de se lever pour rentrer dans la voiture. Il ne manquait plus que ça. Pour une fois, il rêvait d'avoir l'aide de son père.
Michel-Ange Turtles*
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Fallen.
| Conte : Teenage Mutant Ninja Turtles | Dans le monde des contes, je suis : : Michel-Angelo - La Tortue Orange
Scrouitch. Le bruit parfait d’une pizza qui s’enfourne. Michel-Ange retira cette dernière avec application, dans son tout nouveau camion. Désormais plus Maire de la ville, il avait pris la décision de retourner à sa vie simple d’avant. Et… Croyez le ou non, certains sont fait pour le pouvoir d’autres non. Michel-Ange était, à l’heure actuelle, le plus heureux des hommes. S’essuyant légèrement à cause de la chaleur, il jeta un coup d’oeil à la nouvelle Mairie. Il s’était garé là, pour attirer des nouveaux clients. L’ancien Maire qui vendait des pizzas, c’était vendeur. Après avoir fait sa deuxième pizza, une silhouette attira son attention. A vrai dire, il l’avait remarqué depuis plusieurs minutes. Mais espérait simplement qu’elle ne venait que pour acheter une pizza… La femme était dans une voiture, noire, qu’elle gara en face du camion. Baissant la vitre, elle retira ses lunettes de soleil et le fixa avec attention. A vrai dire, on pouvait s’imaginer qu’elle était en train de se demander si il était la bonne personne. C’était assez gênant. Finalement, elle sourit et déclara : « Salut, pizza-guy. Que dirais tu de fermer boutique pour aujourd'hui et de bouger ton camion quelque part sous terre loin d'ici pour éviter qu'il explose et venir m'aider à apaiser le chaos qui ne va pas tarder à frapper toute la ville dans quelques jours ? »
Michel-Ange haussa les sourcils. On ne lui avait pas proposé un truc aussi stupide et abrupt depuis sa rencontre avec Mary Bates. « Oulah !Moi je défends plus rien ! Je m'occupe plus de rien ! Cette ville a pas besoin de moi. Le mieux si vous avez un problème c'est de vous adresser à la mairie ! Et si c'est grave au Sheriff ! Et si c'est très grave à Apollon... »
Lui, n’était désormais qu’un homme parmi tant d’autres dans cette ville, à quelques choses près, normal également. « Mais si c’est pour une pizza, vous êtes au bon endroit ! »
Levant la main en signe de triomphe, il désigna sa devanture sublime. Le camion était neuf et ressemblait beaucoup à ceux des années 60. Elle s’accouda au camion en le fixant très sérieusement. « Tu veux vendre des pizzas, n'est-ce pas ? Sauf que si tu refuse de m'aider, tous tes clients seront aspirés et probablement mangés en burger dans un autre monde. C'est pas bon pour les affaires ça je pense. »
Michel-Ange cligna des yeux. Qui était cette malade ? Elle n’avait donc pas compris ? Lui, il ne voulait plus entendre parler de ça. C’était fini. Désormais, c’était Pizza ou rien. Elle cligna des yeux et chuchota d’un air mystérieux. « On t'offre une armure d'Iron Man, tu veux vraiment passer à côté de ça ? »
La dernière phrase fit tilt dans l’esprit de Michel-Ange. Ses souvenirs de Géo étaient encore bien impeccable dans son esprit. Et malgré tout, il n’était pas si bête qu’il en avait l’air. Son esprit ne fit qu’un tour et il répondit cette fois-ci plus sérieusement. « Attends... qui t’envoie ? »
Elle parut surprise d’elle même et finit par ajouter comme si c’était évident : « J'aurais peut-être dû commencer par là en fait. C'est Dyson qui m'envoie. Et on aimerait éviter la destruction de cette ville qui est imminente maintenant. »
Les yeux de Michel-Ange s’éclaircirent. Il épousseta son tablier de farine et descendit de ce dernier rapidement. Toisant un peu Lisa une fois sortit, un sourire en coin apparut. « Effectivement, c’était mieux de commencer par ça. »
Dans un geste rapide et sec, il ferma le camion qui afficha « FERME » en tag. C’était lui même qui l’avait graphé sur son temps désormais plus que libre. Soupirant, il se tourna vers Lisa « Moi qui aspirait juste à être tranquille. » « Tu seras tranquille. Une fois le chaos qui va venir d'après ma météo sera passé. On doit se dépécher. Je déconnais pas pour Iron Man. Dyson a un cadeau pour toi. »
Elle regarda le ciel et on put apercevoir des nuages. Elle fronça les sourcils, un peu inquiète. Michel-Ange lui, n’y fit pas très attention. « Encore un problème de météo.... fais pas bon à la présenter sur Slife.... entre le dernier hiver.... Oh! J'ai enfin un costume attitré cette fois ci ? »
Ca lui était revenu subitement. Car oui, malgré son aspect gentil, Michel-Ange avait quand même un cruel défaut : il restait quand même très lunaire. Il l’a regarda en diagonale : « J’ai le temps de prévenir ma petite amie cette fois-ci ? »
Lisa soupira. Michel-Ange lui, était sérieux. Dans ses yeux, on pouvait voir que quelque chose de nouveau était en train d’apparaître. Comme si un plan se dessinait dans sa tête. « Vous vous attachez trop aux gens. Mais après tout on sait pas vraiment où on va alors si tu meurs là-bas, je peux bien te laisser ce privilège. »
Fronçant les sourcils, il la regarda prendre un stylo et noter des coordonnées que Michel-Ange identifia comme GPS. « Rejoins moi là-bas quand t'as fini. Prends pas trop de temps. »
Michel-Ange regarda le petit papier, puis la regarda partir. Ni une ni deux, il monta dans son camion et commença à se diriger vers chez Honey à toute allure. Tournant à de multiples reprises, il finit par y arriver. Descendant du camion, il gravit les marches et sonna, comme à son habitude à l’interphone. Sa tenue devait être bien différente de la dernière fois qu’il avait sonné ici. Ses sens aux aguets, son regard embrasa la rue. Son coeur commença à lui signifier de se dépêcher. Après quelques minutes d’attente, Honey finit par ouvrir, comme à son habitude, rayonnante. « Salut ! Bah dis donc t’as l’air heureux toi ! »
Michel-Ange haussa un sourcil puis se mit à éclater de rire. C’est vrai que depuis qu’il n’était plus Maire, il n’avait plus de cernes et se sentait bien mieux.
« Comme quelqu'un qui a plus qua se soucier de la cuisson des pizzas ! Hm. Je te dérange ? J'ai vu une nana bizarre qui m a dit que jetais convié à la Magic League pour sauver la ville. »
C’était pour l’introduction. De mémoire, même si cette dernière était sélective, Honey avait déjà eu affaire à la Magic League. Elle y était même très lié. Alors autant lui en parler directement. « Au départ je voulais pas y aller. Mais bon, Dyson insiste. En plus j'ai un cadeau.. Je devais te prévenir mais je pense que tu devrais venir avec moi. »
Il aurait du rajouter « un cadeau pour moi. » car elle devait pensé qu’elle aurait certainement un cadeau. Cette pensée resta environ une seconde dans son esprit puis… Disparue. Le regard de Honey papillonna. Michel-Ange savait qu’elle assemblait des informations qui lui échappait.
« Oh non tu me déranges pas ! Tu me déranges jamais, voyons, c'est absurde comme question ! La Magic League, tu dis ? Waouh. Il a fait le bon choix. Le meilleur choix. Moi aussi je t'aurais voulu dans mon équipe si j'avais une ligue. Bref. Si Dyson insiste c'est probablement qu'il a une bonne raison. Tu devrais y aller. Par contre je n'ai pas vu de "nana bizarre" alors je suis pas sûre d'être conviée. »
Un peu flatté, Michel-Ange passa sa main derrière sa nuque. Mais qu’est ce qu’ils avaient tous avec ça ? Il était un mec… Simple, qui rêvait d’une vie simple. Voyant qu’elle hésitait à venir, son instinct lui confia d’être insistant. Fronçant les sourcils, il se fit pressant : « Je pense qu'il faut que tu viennes. A chaque fois nous sommes séparés. C'est fini maintenant. C'est toi et moi à la vie à la mort. Ca à l’air dangereux j'aurai besoin d'un cerveau. »
« Tu sais que tu as toi même un cerveau, pas vrai ? Environ 1kg3 de cerveau d'ailleurs. Trois cent grammes de plus que le mien. Mais bon face à tant d'insistance... Donne moi juste deux minutes. » « Parfait, roulons-y ! »
Il adorait faire des blagues sur son handicap. Ca permettait de désacraliser ce petit problème. Elle ferma la porte, puis revint de longues minutes plus tard. Sur ses genoux, un simple sac était visible. A l’intérieur, on pouvait entendre le bruit de plusieurs fioles. Ses yeux furent également surpris de voir qu’elle portait des bottes violettes. Mais Michel-Ange ne releva pas ce détail. Depuis qu’il connaissait Eulalie, certains détails comme celui là lui était familier, donc il faisait abstraction. Être en coloc avec une amazone folle, c’était toujours palpitant. Ouvrant la bouche pour finalement en parler, Michel-Ange n’eut jamais le temps de poser la question sur ses bottes. Brusquement, une détonation retentit. Au dessus des toits, en plein milieu de la rue, un creux rouge et lumineux se forma dans le vide. Ce vortex, commença à former un vent violent, comme un maestrom qui voulu tout aspirer. Le vent commença devenir de plus en plus violent, convergeant vers cette lueur floue. Un lampadaire, une voiture, et une boîte aux lettres fut aspiré. S’en suivi plusieurs tuiles et divers objets légers. Une mère de famille, ainsi que deux de ses enfants, commencèrent à glisser vers le vortex. Michel-Ange sentit également ses pieds devenir plus légers… Une lueur orange passa dans ses yeux, signe que son mutagène était activé. Avec la vitesse et la souplesse d’un félin, Michel-Ange retira son tablier et attacha Honey à une rambarde d’accès pour handicapé qu’il avait lui même fait installer dans toute la ville durant son mandat. « Désolé mon coeur ! Hors de question que tu te fasses aspirer ! »
Fini le petit homme timide et gentil. Désormais, quelque chose de bien plus fort semblait opéré, lui donnant le véritable aspect d’un héros. Bougeant alors à grande vitesse, et dans quelques acrobaties contrôlés, il arriva à se diriger de rambarde en rambarde vers la mère et ses enfants. Cette dernière les tenaient fermement. Michel-Ange s’agrippa à une rambarde proche d’elle, et attrapa la main de la mère de famille avec force. Ses muscles de son avant bras se bandèrent, mais dans le visage de Michel-Ange, aucune souffrance physique n’était visible. « Gardez ma main ! »
Mais au même moment… Ce fut Honey qui commença à s’envoler. Michel-Ange devait choisir. Des inconnus ou la femme de sa vie. Fixant les protagonistes dans un silence de mort, il ne réfléchit qu’un instant avant de décider de sauver les deux. Tournant de toutes forces, il projeta la mère et ses enfants dans un hurlement de douleur loin du vortex. Il entendit le bruit des trois corps qui heurtèrent un objet assez violemment, mais pas de quoi leur faire des lésions définitives et mortelles. Finalement, prenant impulsion une dernière fois sur la rambarde, il plongea vers Honey et la plaqua au sol, elle et le fauteuil. « Faut pas rester là ! » « J'en avais aussi l'intuition. »
Les tenant cette fois-ci hors du vortex, malgré la puissance, Honey sortit un pot de superglux de son fatras et déclara : « Eventuellement j'ai du 2-cyanoacrylate de méthyle si tu veux continuer de sauver les gens mais je suis pas sûre que ça fonctionne durablement. Mais tiens, cadeau. T'as dit que t'avais un cadeau et bah comme ça moi aussi. A ne pas utiliser sans gants et je ne plaisante pas. C'est dommage que tu sois pas un gecko, leur setae aurait été parfait pour la situation mais je ne peux pas t'en synthétiser là, comme ça, maintenant, tout de suite. »
Michel-Ange se saisit de la glu et s’assura que Honey était en sécurité à l’intérieur, avant de ressortir, en disant : « Merci, et ne bouge pas de là ! » « Bah c'est à dire que même si voulais bouger c'est pas trop trop possible... »
Alors que Michel-Ange commença à s’élancer pour protéger la femme et ses enfants qui semblaient s’être remis du choc, un homme se mit à hurler, dans une voiture. Cette dernière était en train de se faire aspirer par le vortex… Jusquà… VROOOOOOOOOOOOUMMMM Michel-Ange cligna un peu des yeux, accroché à un muret. Sur une moto, venait d’arriver Lisa et Spiderman. Ces deux derniers sautèrent à terre, juste à temps, car la moto se fit emporter par le vortex l’instant suivant. « Ca fait deux véhicules que je perds en un mois, ça me saoule ! »
Dyson lui, s’occupa d’utiliser la toile de son costume pour sauver l’homme. Seulement, avec la force du vortex, la voiture fut attirer vers lui rapidement et le percuta dans un mauvais bruit. Le corps de Dyson passa à travers une fenêtre, au milieu d’une maison et Michel-Ange s’apprêta à aller le chercher quand Lisa commença à lui gueuler dessus. « Je t'avais dit de me retrouver rapidement ! Voilà ton cadeau, le perds pas ! »
Tout le monde criait toujours après ce bon et brave Michmich. Imperturbable, Michel-Ange fixa une malette qui glissa vers lui… Puis fut emporté par le vent et percuta Michel-Ange de plein fouet. Alors, dans un bruit mécanique délicieux, l’armure d’Iron Man enveloppa Michel-Ange. Ce dernier s’éleva dans les airs et resta en vol stationnaire à quelques centimètres du sol, comme si le vortex n’avait plus trop d’effet sur lui. « Il peut dire ce qu'il veut Kant, une armure vs un pot de colle, je vais pas le poids. »
Michel-Ange tourna sa tête vers Honey, et déclara :
Wooow ! Ca c’est du costume !
Tremblant encore de gauche à droite, il eut du mal à se stabiliser. Finalement, Michel-Ange fonça vers la voiture qui se faisait aspirer par le vortex pour aller sauver ce pauvre homme. Lisa, quand à elle, se dirigea vers Honey et s’approcha d’elle, une sphère grise à la main : « Ce truc peut fermer les portails. D'autres vont s'ouvrir. Dyson va envoyer un message à tous les super-héros de la ligue, pour que vous soyez tous prêts à éviter que des drames ne se produisent aux prochains vortex. C'est une bombe qui régule la pression de l'air, tu sauras t'en servir, tu en trouveras au QG de la ligue. »
Honey affirma avec un salut militaire qu’elle avait compris. Un bruit métallique retentit alors derrière les deux jeunes femmes. Michel-Ange venait de défoncer la voiture au laser, sortant le pauvre homme de la cabine.
Hé ben dit donc, un peu plus et je vous coupais le bras !
*Violette Parr
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Mission 116 : Magic League & les arènes du Dernier Monde
ft. Dyson ; Michel-Ange ; River ; Mallory et James
Être l’assistante d’un Maire comme Hadès était loin d’être un fleuve tranquille. Ce dernier détestait les dossiers de plus qu’une page. Et lorsqu’ils étaient plus longs, Monsieur le Maire lui demandait de les lire et de lui en faire un résumé détaillé mais court. Une gymnastique pas toujours évidente à faire. Néanmoins c’était un challenge que Violette essayait de relever en brio. La jeune femme pianotait joyeusement sur son ordinateur, afin de terminer un des résumés qu’elle devait produire pour son patron. Cela la changeait beaucoup de son ancien boulot. Et en deux semaines de temps dans ce nouveau job, l’action et le terrain qu’offrait la vie de policière lui avait quelques fois manqué. Mais le pire c’était de ne plus pouvoir réellement aider. Il y avait eu des enlèvements inquiétants et Violette n’avait plus le droit d’enquêter. Et même lorsqu’elle revêtait sa tenue de super-héros, Violette ne trouvait rien. Aucune indice, aucune explication ni même aucun lien entre les trois personnes disparus. C’est pour cela que Violette commençait petit à petit à se défaire de cette affaire. Non pas qu’elle n’était pas importante à ses yeux mais son nouveau boulot la fatiguait et l’accaparait. Elle n’avait plus la foi de chercher en vain. Elle n’avait plus non plus le temps et l’idée qu’ils étaient tout simplement partis. Violette ne connaissait ni Mallory ni River. Mais connaissant James, cela aurait pu être possible, pour faire chier son père. Leur relation n’avait jamais été excellente, du peu que Violette en avait vu. Alors pourquoi pas ? Même si, 13 jours ça commençait à faire long. Clairement, elle espérait que ces disparitions n’étaient pas de réelles disparitions. Violette gardait l’espoir au fond d’elle.
Un bref regard sur son téléphone lui fit constater qu’elle était déjà en train de faire des heures supplémentaires. Or Hadès avait été très clair : pas d’heure sup payé. Alors Violette ferma l’ordinateur portable, le rangea dans un tiroir de son bureau de maîtresse. Eh oui, la Mairie avait décidé de mettre ses locaux dans une vieille école. Aussi, son bureau était celui juste à côté du Maire, dans une salle de classe. C’était original, et grand du coup ! La brune prit son manteau, son sac à main et partit de l’école Mairie. Elle avait la chance de ne pas habiter très loin. Une dizaine de minute à pied, cela lui faisait son sport quotidien. Mais son sport allait devenir rapidement plus intense. En effet, Violette remarqua au loin, vers le centre-ville et plus précisément les habitations, que le vent se levait. Mais ce n’était pas un vent ordinaire. C’était comme si une tempête était sur le point d’arriver. Elle voyait également au loin une grande lumière rouge au-dessus de cette partie là de la ville. Il y avait au centre de cette grande lumière un cercle invisible qui semblait déformer l’image reflété. C’était très étrange. Tellement étrange que Violette s’était arrêté pour regarder. Et finalement, des cris et des bruits métalliques lui firent prendre la marche. Marche qui se transforma rapidement en course pour la jeune femme. Elle se mit à courir aussi vite que possible pour arriver à l’endroit d’où semblait venir les cris. Et elle arriva non loin de sa maison, du moins celle de sa famille. Violette put alors constater que le vent était très violent. La chose étrange semblait aspirer ce qui était dans son rayon. Des voitures vides étaient en train d’y passer, ainsi que des lampadaires. Et bientôt, ce fut des personnes qui semblaient attirer de force par ce vortex. Oui, elle l’appelait ainsi. Il fallait faire quelque chose, sans se mettre bêtement en danger. Le mieux était de faire évacuer tout le périmètre. Son ancien job prenait le dessus. Elle allait agir comme une policière l’aurait fait, ou tout simplement comme une super-héroïne.
« Partez de là ! Allez-vous réfugier à la Mairie. Vite ! » hurla-t-elle à l’adresse de tous les passants encore présents dans le périmètre.
C’était la première idée qui lui était venue. Et elle voyait déjà des personnes fuir, courir dans la direction dans laquelle Violette venait d’arriver. Désormais, il fallait qu’elle s’occupe de sa famille. La maison se situait en plein dans le périmètre ! Alors Violette décida d’entrer chez elle, espérant du plus profond d’elle que toute sa famille était déjà partie se mettre à l’abri.
« Eh oh ! Y a quelqu’un ? » cria Violette « Oui dans la cuisine ! » répondit Mr Indestructible.
Violette se pressa dans la cuisine. Là, à son grand désarroi, elle tomba sur toute sa famille. Ils portaient tous le costume des Indestructibles. Même Jack-Jack. A côté, Violette faisait un peu tâche avec sa robe pull, son collant noir et ses bottines. Bref, elle était pas du tout en raccord. Mais là n’était pas le plus important ! Pourquoi étaient-ils encore là ???
« Mais qu’est-ce que vous faites encore ici ! Vous n’entendez pas le bazar dehors !? On n’est pas en sécurité dans la maison ! » « On est justement en train de préparer un plan d’attaque. » expliqua Dash en tapant son poing contre sa paume de main, comme s’il était prêt à en découdre. « Un plan de mise en sûreté pour être exact. » reprit Helen. « C’est un peu trop tard pour des plans ! En plus on ne sait même pas à quoi on a à faire. A 4 et demi, je donne pas cher de nous. Faut sortir d’ici, faire sortir tout le monde et aller chercher Dyson. Il est temps que la Magic League se reforme. Je pense que la situation l’oblige là ! »
La mère de Violette, Helen, fixa sa fille surprise. Sans doute ne s’attendait-elle pas à autant de maturité de sa part ? Cette maturité dans les moments urgents, elle le devait sans doute aux nombreuses missions auxquelles elle avait pris part. En quelque sorte, elle le devait à la Magic League et sans doute à son ancien boulot. Robert, quant à lui, avait un regard attendri vers Violette. Il semblait fier d’elle et ça touchait la jeune femme.
« Ça c’est ma fille ! »
Violette était prête à répondre à son père, lui dire qu’elle n’avait pas changé en effet. Du moins pas totalement. Mais le geste qu’Helen eut envers ses deux plus jeunes fils la surprise quelque peu, lui faisant perdre le fil de sa pensée. En effet, Helen prit Dash et Jack Jack par la main. Et apparemment, il n’y avait pas que Violette qui était choquée de la scène. Il y en avait un qui n’était pas d’accord du tout.
« Eh mais j’ai pas besoin qu’on me prenne la main. En plus s’il y en a un qui peut sortir plus vite que les autres c’est bien moi. »
Helen tourna la tête vers Dash. Il était difficile de lire sur son visage. Quel était son ressenti à ce moment-là par rapport à son fils.
« Justement, on va avoir besoin de toi. Fais le tour du pâté de maison. Vérifie que tout le monde est sorti et si c’est pas le cas. Fais les sortir. Attention. Tu tiens la nuque quand tu les fais sortir à ta vitesse. »
Dash va mimer sa mère, sans doute agacé par ce qu’elle lui répète constamment. Et l’adolescent fut sur le point de partir. Seulement il ne partit jamais. Car même moment, la fenêtre de la cuisine éclata en morceau. Au début, tous pensèrent à un arbre ou quelque chose qui avait été attiré par le vortex mais avait fini sa course dans la cuisine. Mais non. Il s’agissait d’un Spider-Man. Dyson venait d’atterrir lourdement sur le sol de la cuisine.
« La dernière fois qu’on m’a lancé une voiture dessus, c’était y a 2 ans. Mais le fait que cette fois, c’était même pas fait exprès, ça me vexe encore plus je crois. » grommela Dyson « Quand on parle du loup ! » s’exclamèrent Dash et Violette à l’unisson. « La fenêtre !!! » s’écria Helen en mettant ses mains contre ses propres joues, choquée de la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux.
L’ancienne stagiaire de police fronça les sourcils en regardant sa mère avant de se diriger vers Dyson pour tenter de la relever. C’était pas le moment de le sermonner mais plutôt d’en savoir plus. Et ça tombait bien puisque Violette avait justement pensé à lui pour prendre l’affaire en main. Cela ne ressemblait pas à quelque chose de naturel. Et lorsque ce n’était pas naturel, c’était pour la Magic League.
« Je vais vous payer cette fenêtre, promis ! » commença Dyson avant de se tourner vers Violette. « Ca, c'est un échantillon de ce qui va envahir toute la ville par dizaine dans les prochaines heures et jours. Tu te rappelles du Joker ? Il a failli détruire ton monde, bien sûr que tu t'en rappelle. Bah le monde duquel il vient, il se trouve derrière ces vortex. Alors on va fermer ce portail, et se préparer à entrer dans le prochain quand tout sera en ordre. Je t'expliquerai le plan après. Pour l'instant, j'ai besoin que m'aidiez. » « Comment oublier ce Joker ?! Il nous a tellement pris... » se désola Helen.
Violette fit une petite moue d’acceptation. Elle était bien d’accord avec sa mère. A cause du Joker, Violette avait été longtemps séparé de sa famille, elle avait dû se battre pour conserver son monde et au final, Terre-2 avait été mis à mal. Elle avait perdu ses amis, son lycée, et tant d’autres chose qui faisait partie de son enfance et de son adolescence. Dyson tourna alors la tête vers la fenêtre, regardant le phénomène dehors. Tous les Parr firent de même, prenant conscience du danger pour leur nouveau monde d’accueil, du moins de leur ville d’accueil.
« Lisa a construit quelque chose, une sorte de bombe pour réguler la pression de l'air, à lancer dans le portail pour le fermer. Mais pour ça, faut atteindre le portail pour l'activer au bon moment. Et avec tout ce qu'il aspire, c'est compliqué, et la bombe risque d'exploser trop tôt si quelque chose la percute. D'après Lisa, toi et Dash pouvez ralentir l'action du vortex pendant un moment. Si Dash court assez vite en rond autour du portail, ça calmera le vent et laissera à Violette l'opportunité d'ouvrir un champ de force autour. Pas pour longtemps, c'est trop fort pour que tu tiennes, mais ça me laissera le temps d'aller en dessous sans me prendre une voiture encore une fois. Ensuite... je compte sur toi Violette pour me rattraper au bon moment. »
Tout le monde écouta attentivement les instructions de Dyson. Cela faisait longtemps que Violette n’avait pas utilisé ses dons à la puissance max. Ces derniers temps, ils avaient même tendances à la lâcher. Mais la brune ne souhaitait pas lui faire peur. Alors elle garda ça pour elle, espérant qu’elle parviendrait à réaliser ce qu’il lui demandait.
« Tentons. On ne peut que tenter de toute façon. » « Et on va réussir c’est sûr ! » va s’exclamer Dash en levant le poing en l’air.
Il y en avait au moins un qui était plus confiant que l’autre. Violette afficha un petit sourire avant de sortir dehors avec Dash et Dyson. Le vent soufflait. Il n’y avait presque plus de lampadaire à avaler, ni même des voitures. Par contre, il y avait toujours les passants et un homme dans l’armure d’Iron Man. C’était la première fois qu’elle voyait ce membre de la Magic League. Peut-être s’agissait-il d’un nouveau membre ?! Enfin là n’était pas le plus important. Ils avaient un portail à fermer !
« Je suis prête ! »
Dash se mit alors à courir. Mais apparemment, il n’avait pas de chance car il tomba en se cognant contre une boîte au lettre qui était en train de voler vers le portail. Dyson décida alors de tirer des toiles sur les différents objets qui pouvaient percuter et rendre difficile voire impossible la course à grande vitesse de Dash. Cela fonctionnait car plus personne n’avait besoin de se tenir à quelque chose de solide pour ne pas s’envoler. Le cercle de Flèche était en train de contenir tout le vent. Cela laissait la possibilité pour Violette de créer un champ de force autour du portail, comme l’avait préconisé le leader de la Magic League.
Violette se concentra. Elle ferma les yeux, sentant l’énergie remplir son corps. Et lorsqu’elle sentit la puissance parcourir ses veines, elle relâcha toute la pression qu’elle avait emmagasinée pour créer un champ de force autour du vortex. Malgré la puissance et la concentration qu’elle avait, Violette sentait qu’elle peinait. Elle avait l’impression qu’elle pouvait lâcher à tout moment et ça la stressait. Elle sentait que ça aspirait à l’intérieur même du champ de force. Difficile de tenir dans ces conditions. Il fallait que Dyson fasse vite. Ce dernier interpella Lisa, qui s’approcha du petit groupe avec une sphère métallique grise. Elle la lança à Dyson. Derrière elle, le Iron-Man de la Magic League se tenait prêt à intervenir. La brune se demandait qui était en dessous. Mais ce n’était pas le moment de se poser la question. Le portail était toujours ouvert et Violette sentait qu’elle ne tiendrait plus très longtemps.
La bombe en main, Dyson s'approcha du portail autour duquel Flèche avait arrêté de courir. Il se mit en dessous, tandis que Dash partit se mettre à l’abri. Car le moment de tout lâcher allait arriver, et l’aspiration reprendrait de plus belle. Un regard de Spider-Man lui indiqua que c’était le moment. Alors Violette lâcha son champ de force, le brisant sur le champ, dans un grand soulagement. Cela faisait du bien de lâcher la pression. Dyson s’envola immédiatement grâce à l’aspiration du vortex. Il n’attendit pas très longtemps pour lancer la boule métallique devant lui.
« MAINTENANT ! » hurla-t-il
La pause fut de courte durée mais Violette devait de nouveau utiliser ses champs de force. Cette fois-ci ce n’était pas pour entourer le vortex mais Dyson. Il fallait qu’elle le protège du vortex, qu’elle fasse en sorte qu’il ne soit pas aspiré. Le leader de la Magic League se cogne dans la bulle protectrice, stoppant alors son ascension puisque c’était Violette qui contrôlait son champ de force. La boule, elle, par contre, entra directement dans le vortex. Lisa appuya sur un bouton et la bombe explosa immédiatement. L’explosion ferma aussitôt le portail, ramenant brusquement le calme.
« De base, la Magic League devait être secrète, ça va en faire chuchoter plus d'un tout ça... »
Il n’avait pas tort. Violette était totalement exposée et tout le monde pouvait voir son visage. Mais dans ce genre de situation, il y avait plus urgent que protéger son identité ! Dyson se releva alors, après avoir été posé au sol par le champ de force de Violette. Il s’approcha d’elle en sortant un losange de sa poche.
« Cadeau ! » s’exclama-t-il en le posant sur sa poitrine.
En l’espace de quelques secondes, Violette fut recouverte d’un nouveau costume. Beaucoup plus beau que son ancien, et beaucoup plus bleu. Elle adorait ce changement !
« Storybrooke va ressembler à ça un peu partout. C'est pourquoi j'ai besoin de tous les agents ici pour éviter que les gens n'entrent dans ces vortex. Excepté nous. On va en mission à travers ces vortex, retrouver nos disparus, et calmer ce monde avec leurs portails. Partante, Invisible-Woman ? » « Ouawhou !!! Ce costume tue !!! » s’excita Violette avant de redevenir calme pour parler plus sérieusement. « Les disparus ?? Evidemment ! Je suis des vôtres ! » « Eh !!! Et le mien de costume, il est où ? Si on part il m’en faut un » réclama Dash. « On part avec Dash ? Et Iron Man ? D’ailleurs c’est qui en dessous ?! » questionna Violette en affichant une moue interrogatrice.
Dyson se tourna vers Dash.
« J'ai besoin que tous les super-héros soient prêts à Storybrooke pour sauver la ville, et ça inclue toi mon petit bonhomme ! » expliqua-t-il avant de se tourner vers Iron Man puis vers Violette. « Suivez-moi, qu’on lance cette mission, tu le verras. »
Dyson, James, Michel-Ange, Violette, Mallory & River
‘’J'suis comme la balle d'un revolver J'y vais à fond qu'il soit rouge ou vert Ouais, comme la balle d'un revolver À tes risques et périls Car mon cœur est froid comme l'hiver’’
Cette sensation sur ma peau est vraiment désagréable. Pourquoi Ul nous force-t-elle à nous déshabiller comme ça? Ça me semble plutôt pervers, pour une femme de son âge, de demander à deux garçon de dix ans de se promener presque nu avec elle. C’est fou, malgré qu’elle ne soit qu’en sous-vêtements dans cette tempête de neige et ce blizzard qui prend de l’ampleur, Ul semble très à l’aise. Leon et moi, on est mort de froid. Mais tant qu’il ne déclare pas forfait et ne se rhabille pas, je ne me rhabillerai pas non plus. Jamais je ne lui donnerai la satisfaction d’avoir tenu plus longtemps que moi. Et Ul qui ne cesse de nous répéter qu’en laissant le froid entrer en nous, un jour, on ne fera plus qu’un avec notre élément. Pour entrer, je vous jure qu’il entre, le froid. Je ne sens plus mes orteils, le bout de mes oreilles. Et laissez-moi vous dire qu’un caleçon, ça ne réchauffe pas beaucoup. J’ai toutes mes extrémités gelées, et quand je dis ‘’toutes’’ je veux dire ‘’TOUTES’’. Je grelotte aussi fort que mon frère, mais ni lui ni moi ne baissons les bras. Ul nous a dit qu’elle ferait de nous de grands mages de glace, et je la crois. Je ne dois pas craindre mon élément. Je ne dois pas le laisser me blesser. Moi, Grey Fullbuster, je deviendrai le plus grand mage de glace de ce monde. Je surpasserai Ul. Et quand je serai assez puissant, je pourrai venger la mort de mes parents. C’est pour eux que je fais autant d’effort, que je souffre autant. J’étais trop jeune et trop faible pour les aider quand Deliora a attaqué le village. Quand je serai fort, je retrouver ce démon et je le tuerai moi-même. En attendant, je dois me concentrer et laisser le froid m’imprégner.
***
Il y avait si longtemps que River n’avait pas rêvé à son enfance. Ul et Leon lui manquaient terriblement. C’est peut-être pour éviter ce genre de sentiments que son cerveau bloquait ces rêves de sa vie d’avant. Ce rêve lui avait semblé si vrai qu’il pouvait presque ressentir le froid sur sa peau, froid qu’il n’avait plus senti depuis ses dix ans. En fait, le Frost avait l’étrange sensation qu’il ressentait véritablement ce froid. Les étaient dressés sur ses bras. Il frissonnait. Il n’avait pas frissonné depuis des années. Le pauvre ne comprenait absolument pas ce qui se passait. Toujours un peu dans les vapes, il entendait des voix autour de lui, comme étouffées. « Comment se remet-il de l'opération ? », demanda un homme. Un voix de femme lui répondit avec un ton plutôt optimiste. « Bien. Il dort encore, car son cerveau a été en repos pendant trop longtemps dans les coffrets du Grand Maître, ce qui a rendu l'opération délicate. Il aurait dû le vendre plus tôt pour en faire un gladiateur parfait, mais ce n'est qu'un léger désagrément. Il se réveillera dans peu de temps désormais, et devrait être aussi efficace que vous le voudrez. » River ouvrit les yeux lentement, un peu étourdit. Il ne savait pas combien de temps il avait dormi, mais il se sentait ankylosé. Lorsque ses pupilles furent habitués à la lumière, il regarda autour de lui. Il semblait enfermé dans un caisson blanc lumineux. Il était pris au piège.
Claustrophobe, River commença à paniquer. « C'est quoi ça... Mais... C'est... Je suis où? », demanda-t-il, perdu. Le caisson de métal n’avait rien de confortable, et les liens qui retenaient River aux poignets et aux chevilles ne faisaient qu’accentuer son sentiment de panique. À son cou, un collier brille d’une lumière bleutée. La femme qui avait parlé plus tôt ouvrit le couvercle transparent du caisson. Vêtue d’une blouse blanche de docteur et munie d’une tablette, la femme lui sourit. « Et bien le voilà, réveillé. » Un homme portant une chemise simple surmontée d’un badge militaire vint le saluer. « Bonjour, Numéro 1.9.9.3. Comment te sens tu ? » Le Frost essaya de se relever, mais en voyant qu'il était attaché, il commença à paniquer. Il se mis à tirer sur ses liens. « Vous êtes qui? Je suis où? » Il se débattit de plus en plus violemment. « PUTAIN! DÉTACHEZ-MOI! » « Tutututu, tu te réveilles la première fois depuis une opération au cerveau et aux bras, ce n'est pas bon pour ta santé de te débattre autant ! » L’homme prit une chaise et s'installa à côté de River. « Je me présente, je suis Richard Rogers, mais on m'appelle Rick, tu peux aussi. Je t'ai acheté pour 10 000 litres quand le Grand Maître t'a mis en vente quelques jours après ton arrivée dans ce monde. Il me semble que tu es tombé avec deux autres individus, mais je n'ai eu que toi. Les enfants sont toujours plus chers alors je n'ai pas pu avoir le garçon, quant au deuxième homme... Je ne préfère pas m'opposer à celui qui l'a acheté. Alors te voilà ici, unique sujet de nos expériences, prêt à devenir un gladiateur hors-pair. » Un gladiateur? Une expérience? Non… Il n’allait certainement pas se laisser faire. Par contre, une seule pensée envahissait son esprit. Il avait été opéré. Se calmant aussitôt, le pauvre ouvrit de grands yeux. « J'ai... J'ai été opéré? Mais... Pourquoi? Vous m'avez fait quoi? », demanda-t-il, pris de panique. Rick sourit. « Ah ! Je suis ravi que tu me le demande ! Je l'ai appelé le Projet Arsenal ! Une idée qui m'est venu après la lecture de quelques ouvrages retrouvés dans la mer-poubelle. On dit qu'ils viennent du monde 0, et peut-être toi aussi, alors tu étais l'occasion idéale pour le mettre en oeuvre ! » Il marqua un temps de pause, puis reprit. « Le cerveau est comme un ordinateur, vois-tu ? Mais en bien plus puissant que n'importe quel ordinateur jamais crée dans tous les univers. Alors j'ai appris à y ajouter des données, comme avec une clé USB ! Quelle meilleure façon d'apprendre des arts à quelqu'un ? Et en l’occurrence, quelques arts de combat à un gladiateur... » Il baissa les yeux vers le bras gauche de son prisonnier. « Quand à ce bras, il a été amélioré pour faire de ton corps une version améliorée de l'être humain. Le portrait parfait pour "Arsenal". » Il dit ce dernier mot avec les mains en l'air, fier de lui!
River commença à hyperventiler. « Je... Non! C'est pas possible! Je ne suis pas un projet! Je... Je ne suis pas à vous! Libérez-moi! LIBÉREZ-MOI MAINTENANT SINON JE VAIS VOUS CONGELER! » hurla-t-il. Il tenta d’invoquer sa glace, d’attirer à lui le froid que sa magie lui conférait, mais il n’y avait rien à faire. Sa température ne chutait même pas d’un degré. L'homme sembla interloqué par les menaces du glaçon. « Me congeler ? Peux-tu m'en dire plus ? Nous avons remarquer des gênes mutants dans ton organisme, et nous avons préférez t’installer ce collier qui a pour but d'anéantir tous tes pouvoirs. Que sont-ils ? » La rage de la perte de ses pouvoir, encore, fit perdre le contrôle de lui-même à River. Il poussa un grand cri avant de reprendre ses menaces. « JE VAIS VOUS TUER! JE VAIS TOUS VOUS TUER! ENLEVEZ MOI CETTE MERDE ET VOUS ALLEZ VOIR! JE VAIS GELER CHAQUE CELLULE DE VOS CORPS LENTEMENT! VOUS ALLEZ SOUFFRIR! » Le Frost ne comptait pas se laisser faire, qu’importe le projet qu’ils avaient pour lui. Rick ne fit que soupirer que tout cela devenait laçant. Il se leva et voulu partir. « Ton corps sera nourrit à travers un tuyau, si tu compte rester dans cet état colérique pendant plusieurs jours. Lorsque tu voudras bien coopérer, tu n'as qu'à m’appeler et je te présenterai tes objectifs pour surpasser les arènes de Waller. Nous faisons comme ça ? » Et il lui tourna le dos.
River ne voulait pas rester enfermer seul dans cette coupole. Il décida donc de se calmer. « Attendez! Non! Me laissez pas ici... Je... Vous voulez faire de moi un combattant d'arène? Et... Et si je gagne mes combats... Est-ce que je pourrai rentrer chez moi? », demanda-t-il alors, voyant là l’opportunité de rentrer à la guilde. Rick se retourna et sourit. « Lorsque tu gagneras la Grande Arène, tu seras libre de défier le Champion de Satan pour gagner ta liberté, oui ! Ça prendra du temps, mais je suis patient. D'abord il faudra surpasser la maison de Waller, avant bien d'autres objectifs qui te mèneront à la Grande Arène, mais je suis certain que le jour viendra où tu pourras affronter Groot l'Inébranlable ! » Le Frost fronça les sourcils et sourit. Se battre pour survivre, il pouvait très bien s’en sortir. « Bien... Je vais mettre de côté l'opération, l'enlèvement et tout. Vous voulez que je combatte ? Je vais combattre. Détachez-moi et enlevez-moi ce stupide collier qui bloque ma magie. Je vais passer cette maison de Waller, ce ne serait pas la première maison qui donne du fil à retordre. Et je vais battre votre Groot. Mais j’ai besoin de m'entraîner, alors détachez-moi. » « Mmh. Je ne peux pas retirer le collier. Mais libre à toi de choisir cette faveur si tu gagnes tes combats. Les gladiateurs vainqueurs ont toujours le droit de demander une faveur, à part la liberté. Généralement, ils demandent un peu de sexe, puisque ça vous est interdit mais si tu tiens à tes pouvoirs... libre à toi de choisir ce qui t'amuse le plus. » Alors là, c’était la goutte de trop! « Quoi?!?!?! Comment ça on est privé de sexe? Mais c'est vraiment de la merde votre truc. Allez! Dites moi qui je dois battre que je retourne chez moi au plus vite! » Son bébé dragon, lui au moins, il ne le priverait pas de sexe. Il allait devoir le retrouver au plus vite avant de devenir fou. L’homme ne semblait pas voir de problème dans cette privation de plaisirs charnels. « Je trouve que cela rend le sexe de récompense plus agréable à apprécier, non ? » Non, le plus agréable dans le sexe, c’est d’en avoir, pas d’en être privé. Rick haussa les épaules. « Chaque maître doit sélectionner ses gladiateurs sur un critère objectif. Il doit donc organiser un tournoi entre ses gladiateurs. J’en ai tiré un vainqueur durant tes semaines de coma, alors il ne te reste plus qu’à l’affronter. », poursuivit-il. Le mage de glace fronça les sourcils encore une fois. « Mes semaines de coma? Attendez... Je suis ici depuis combien de temps? » « Et bien vous êtes tombés de l'Anus de Satan il y a 13 jours, et le Grand Maître vous a conservé une dizaine de jours endormis dans des coffres avant de vous mettre en vente il y a trois jours. Bien que le plus jeune fut acheté plus tardivement que toi et l'autre. Nous avons alors procédé aux opérations, et tu t'es réveillé après trois jours de plus. »
River se souvenait du six décembre. Il était allé rendre visite à Gajeel au Punch & Purge. Ils avaient discuté et ils s’étaient un peu entrainé. River avait même pris une bière et avait joué avec les chats du chasseur de dragon. Il était parti tard, très tard… Si bien que, sur le chemin du retour, il avait commencé à somnoler. Ne voulant pas s’endormir au volant, il s’était arrêté dans un terrain vague pour faire une sieste dans sa voiture avant de reprendre la route vers la guilde. Étrangement, il n’avait pas souvenance de s’être réveillé de sa sieste. Il n’avait plus aucun souvenir jusqu’à ce moment, cette pièce, cette coupole. Il y avait treize jour qu’il avait quitté Storybrooke. « Treize jours... Deux longues semaines sans que la guilde n’ait de mes nouvelles... » Il releva les yeux vers Rick. « Si je gagne un combat, est-ce que je pourrai demander à contacter ma guilde? Je dois leur dire que je vais bien et que je vais bientôt rentrer. », demanda-t-il, presque suppliant. L’homme ne fit que hausser les sourcils. « Faut demander des trucs possibles, on est pas des dieux non plus. » Edan… Stella… Est-ce que la guilde le recherchait? Est-ce qu’ils s’inquiétaient? Il devait revenir. Il devait dire à son dragon qu’il ne l’avait pas abandonné. Et pour ça, il devait gagner!
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Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
« A tous les agents de la Magic League, l'équipe reprend enfin de ses fonctions. Un danger menace Storybrooke. Vous avez surement déjà entendu parler du cataclysme survenu en centre-ville cet après-midi, il a été causé par un vortex, fermé de justesse grâce à Iron Man et les Indestructibles qui m'ont aidé. Nous pensons désormais que ce type de vortex a causé la disparition des trois individus le 6 décembre, et a déjà rejeté par le passé un des grands ennemis de notre ligue, le Joker. Selon les prévisions de notre experte, d'autres vortex sont à venir, de plus en plus fréquemment, dans les prochaines heures et jours. C'est pourquoi nous vous demandons de reprendre vos costumes et vos fonctions pour protéger la ville et empêcher ses habitants d'être aspirés, ou d'être attaqués par ce qui pourrait en tomber. L'agent Chris Brooke, nom de code Captain America, sera responsable de la ligue, et l'agent Honey Lemon, nom de code Chemistry, sera habilitée à activer les bombes anti-vortex lorsque vous réussirez à les lancer à l'intérieur. Quant à moi, je pars à travers l'un de ces portails, avec La Femme Invisible et Iron Man, et nous serons aidés par...
Ne dis pas que je suis là, s'il te plait ! M'interrompit Lisa en posant une main sur mon bras.
Surpris, j'haussai les sourcils, avant de soupirer. Tu ne veux pas que Chris apprenne que tu es de retour pour qu'il ne te tape pas sur les doigts ?
Elle haussa les épaules. Quand je reviendrai le voir, avec son fils retrouvé, je pense que ça adoucira les mœurs.
... notre experte qui nous accompagne. Notre objectif sera de comprendre pourquoi ces vortex s'ouvrent en ce moment, et d'en ramener nos citoyens. Information : la règle numéro 1 de la ligue, portée sur le secret de notre existence, ne doit pas être suivie si la sécurité de la ville en dépend. »
Je rangeais mon téléphone, avant de porter l'insigne araignée à ma poitrine, et faire apparaître le nouveau costume de Spider-Man de la même façon que celui de Violette ou de Michel-Ange. Nous étions tous les trois prêts, de même pour Lisa qui s'approchait avec son matériel du cratère que nous observions tous les trois avec stupeur.
Le Joker est tombé d'un portail en vaisseau spatial, vraiment ? Fis-je, interloqué.
Lisa eut un air de dégout. J'y ai cru au début aussi, mais après l'avoir étudié, je ne pense pas. La structure n'est pas faîte pour le vide spatial, l'oxygène fuirait du vaisseau, et le dome de verre est trop fragile. Et puis j'ai retrouvé... beaucoup trop de sous-vêtements froissés là-dedans. Je crois juste que ça a l'utilité d'un jet privé, aménagé pour... des trucs.
L'air de dégoût passa sur tous nos visages, cette fois.
Mais il est capable de voler, et de passer à travers un vortex sans se faire broyer puisqu'il l'a déjà fait une fois, alors ça nous servira parfaitement, plutôt que de perdre du temps à essayer de déterminer si les avions de la ligue peuvent en traverser un.
Dégoûtés ou non, notre mission débutait avec ce vaisseau, alors une fois que Lisa soit entrée à l'intérieur, pour faire vibrer le moteur afin de l'extirper de la terre qui le recouvrait encore un peu, c'était à notre tour d'entrer dedans, pour la rejoindre à l'avant. Lisa avait les commandes, nous laissant nous asseoir sur les sièges à côté et à l'arrière.
Activant un écran sur mon bras gauche, j'observais l'heure qui s'affichait alors. Les programmes de Lisa avaient prévu un prochain portail à 19h15, et il était 19h14. La pilote sortit alors une autre de ses machines qu'elle avait construit durant les deux dernières semaines, dans le but de déplacer l'endroit où le vortex devait s'ouvrir. Au lieu de s'ouvrir au-dessus du zoo comme la météo le prévoyait, son dispositif déplaçait les variations de la pression de l'air pour qu'il s'active au-dessus de nos têtes.
19h15. On y est.
Lisa démarra alors le vaisseau, dont les propulseurs s'activaient finalement, le faisant décoller de quelques centimètres au-dessus du sol, en vol stationnaire pour le moment. Tout le monde est prêt ? Quelques secondes s'écoulaient, nous faisant craindre pendant un instant que ça n'avait pas marché et que les animaux du zoo se faisaient actuellement aspirer à travers un vortex.
Heureusement, le vent finit par se soulever, faisant sourire victorieusement Lisa. Notre portail était ici. L'air se plia alors au-dessus du vaisseau, et se creusa pour nous aspirer.
*** *** *** ***
C'était brusque, violent et rapide. Des à coups, des flash rouges qui nous aveuglaient, avant une grande lumière blanche. Dans tout le vacarme, on perdait tous nos repères. La tête qui tournait pouvait nous indiquer que le vaisseau tournoyait sur lui-même beaucoup beaucoup trop vite, et je crus même entendre la voix de Lisa qui n'arrivait plus à contrôler les commandes. Nous nous écrasions, et avec toute cette confusion, même Violette ne saurait pas nous protéger avec ses champs de forces.
On percuta une fois le sol. Une autre fois. Et une troisième fois en ricochet, avant de glisser sur plusieurs et nombreux mètres. Et pourtant, aucun dégât, comme si le sol avait amorti notre chute. Ce qui aurait été possible si le sol avait été... mou ?
Le vaisseau enfin immobilisé, le silence revint, et nous pûmes de nouveau ouvrir les yeux. Je ne savais pas vraiment s'il faisait nuit, ou bien si l'obscurité était causée par le nuage violet chaotique qui recouvrait tout le ciel, et percé de nombreux trous lumineux et tournoyants. Quant au sol qui nous avait amorti, il était entièrement fait de déchets. D'ailleurs, d'autres centaines de déchets tombaient du ciel un peu partout.
Où est-ce qu'on a atterrit encore...
Ce qui attirait le plus mon attention tout de même était ce ciel vaporeux, qui rappelait quand même vachement, à chacun d'entre nous excepté peut être Violette, le nuage de la malédiction. Celui-ci cependant restait bien en suspension, faisant guise de ciel qui ne laissait paraître aucune étoile la nuit venue.
On va devoir le découvrir en sortant de ce truc. Les commandes ne répondent plus, pesta Lisa.
Sans moyen de transport mais tout de même content d'être en vie, notre groupe n'eut pas d'autre choix que de sortir du vaisseau, pour marcher sur ce désert-poubelle d'un monde inconnu, dans lequel nos semblables devaient se trouver, quelques part.
Mais en fait... il n'était peut-être pas si désert que ça.
Hé, on dirait l'ancien vaisseau du Champion ! Fit une voix derrière nous. Parfait, exactement ce qu'on voulait, de nouveaux sujets à vendre ! Si on dit au Grand Maître qu'il sont sur les traces de l'ancien Champion, c'est sûr qu'ils seront achetés au prix maximal.
On se retournait alors devant tout un groupe d'individus recouverts d'armure à l'allure fragile, sales et abîmées, portants de grandes lances en guise d'arme, pointées vers nous, s'approchant de nous de plus en plus.
Excusez-nous, nous ne venons sans intention hostiles, nous avons un problème chez nous lié à votre monde, et nous voulons juste...
Je fus interrompu par un coup de feu, tiré par Lisa après avoir dégainé de sa veste une arme d'une vitesse remarquable, vers un des types qui avait activé sa lance pour en électrifié le bout. Agile et menaçante, elle esquiva la lance d'un second, avant de lui sauter au cou pour le capturer entre ses jambes et l’assommer de ses poings, et de frapper un troisième à la gorge avec son pieds. Eux, ils ont des intentions hostiles.
Je tirais une toile aux pieds des deux qui s'approchaient de moi, laissant Iron Man et la Femme Invisible s'occuper de ceux qui fondaient vers eux. Tirant vers moi pour les déstabiliser et les faire chuter en arrière, je sauter pour abattre mes poings sur leurs casques, les cassant pour les assommer au passage. Sur les suivants, ce sont des toiles électrisées dans le dos qui les mirent K.O., avant d'attraper un dernier par le haut du crâne, de sauter et de le projeter plus loin. Le but avait été de l'assommer en le frappant au sol, mais je fus assez surpris de le voir traverser la couche de déchets pour tomber dans... de l'eau ?
Rapidement, le petit groupe hostile fut maîtrisé.
On commence bien...
Mais des bruits de pas venant d'un peu partout nous indiquaient que d'autres arrivaient. Sauf que cette fois-ci, c'était une vague immense d'ennemis qui couraient vers nous, beaucoup trop nombreux pour pouvoir les maîtriser à nous quatre, sachant d'autant plus que Lisa n'avait aucune armure ni pouvoir pour se protéger.
Invisible, protège nous d'un champs de force. On avisera ensuite...
Protégés par la sphère bleue de Violette, on se mirent tous à réfléchir aussi rapidement qu'on le pouvait en regardant cette armée courir, de plus en plus proches. Et alors qu'ils étaient juste devant nous, plein de déchets derrière eux se mirent à voltiger violemment d'un coup, comme si une explosion avait retentit en-dessous. Mais ce n'était pas une explosion : l'eau manifestement présente sous toute cette couche s'était mise à voler, s'élançant dans le ciel avant de retomber sur la moitié des individus armés pour les balayer. L'autre moitié, elle, se faisait assommer par les déchets les plus lourds qui fonçaient sur eux.
En quelques secondes, nous n'avions plus aucun ennemi, Violette pouvant alors abaisser son champs de force.
Vous tombez au pire moment, le tournoi reprend dans pas longtemps, c'est aux derniers moments qu'il y a le plus de collectionneurs pour tous les petits dresseurs de gladiateurs qui espèrent encore trouver la perle rare dans les retombés des portails.
C'est vers un homme complètement différent qu'on se retournait lorsqu'il prit la parole. C'était sans doute lui, doué de télékinésie, qui nous avait aidé. Nous ne baissions pas totalement notre garde, mais on sentait tous qu'on pouvait lui faire confiance, du moins plus qu'aux mecs en armure.
Ou peut-être qu'à l'inverse vous tombez au bon moment, si vous êtes là pour sauver les trois gladiateurs retrouvés il y a deux semaines. Vous venez du monde 0 ?
A travers mon masque, je clignais des yeux plusieurs fois. Mais ce qu'il venait de dire me piqua au vif. Trois gladiateurs ?! Je ne suis pas sûr d'avoir compris... Vous savez où nous sommes ? Vous avez parlé de trois gladiateurs, vous pouvez nous dire où sont nos amis ?
Il ouvrit les bras comme pour présenter l'environnement dans lequel nous étions. Bienvenue dans le Dernier Monde ! Dernière Terre qui se trouvait dans le rayon de la malédiction qui n'a pas réussi à s'abattre ici.
Je jetais un coup d'oeil vers le ciel que j'avais remarqué avant. C'était donc bien ça : ce nuage était la malédiction de Regina, en suspension ici. Etait-ce pour ça que des vortex s'ouvraient ? Ce mois-ci, c'était l'anniversaire du sort noir. Est-ce qu'il s'affolait lentement ?
Le Dernier Monde ? C'est à cause de la malédiction qu'il n'y a plus que... ça ? Demandais-je en indiquant tous les déchets autour de nous, et sous nos pieds.
Il est vrai que vous ne découvrez pas la plus belle des régions, puisque vous êtes tombés tout droit vers la mer-poubelle, c'est ce que fait généralement le portail qu'on appelle l'Anus de Satan, déclara-t-il en pointant du doigt un point dans le ciel derrière nous. En nous retournant, on put voir que parmi tous les trous ouverts dans le nuage, il y en avait un plus grand, rougeoyant, qui dominait le paysage. Mais vous avez déjà un aperçu de la plus belle, ou la plus horrible, des caractéristiques de notre monde : nous sommes liés à tous les mondes touchés par le sort noir avec les portails qu'il nous a ouvert.
J'haussai les sourcils. C'est pour ça qu'il y a tous ces vortex ! De plus en plus de portails s'ouvrent chez nous, ils menacent la sécurité de toute notre ville, comment peut-on empêcher le nuage de continuer ?
De nouveau, l'homme à la veste orange leva la tête vers "l'Anus de Satan". Le Champion de Satan peut vous aider. Mais pour ça, il faut gagner un combat contre lui.
Un combat contre le Champion de Satan ? Ça sonnait pas super... On le trouve où, ce champion ?
Cette fois-ci, il se tourna vers l'horizon derrière lui, vers lequel on pouvait voir une ville au loin. Pour avoir le droit de le combattre, il faut déjà gagner le dernier combat du tournoi à la Grande Arène. Et pour en arriver à là, il vous faut rejoindre un maître de gladiateur et gagner le droit de combattre.
Je mettais les mains sur les hanches, fronçant les sourcils devant toute la complexité de ses paroles. Ca fait beaucoup d'étapes à gagner, et surtout à gagner le droit de les gagner.
Oui, mais c'est aussi votre chance de retrouver les votres : ils ont été achetés pour combattre, de gré ou de force.
Un frisson parcouru mon corps. James était exploité ici pour combattre ? Et Mallory ? Mallory... je me mordis la langue en pensant à lui, de nouveau plongé dans une guerre et des combats. Combattre avait marqué un bon essentiel de notre vie jusqu'à Wasteland, contre le Fantôme Noir et contre l'oubli, et je sais que ça l'avait beaucoup affecté à l'époque. Aujourd'hui, je souffrais déjà qu'il se soit éloigné de moi, me privant de la possibilité d'avoir un frère comme tout le monde. Mais si en plus je le voyais de nouveau souffrir à cause d'une guerre...
Je devais le retrouver, le plus rapidement possible.
Vous pouvez nous aider, monsieur... Je me rendais alors compte qu'il ne s'était jamais présenté depuis qu'il était apparu pour nous aider.
Cannon. Peter Cannon. Appelez moi Peter. Venez, si vous voulez mon aide, il faut déjà éviter de rencontrer le Grand Maître des lieux. Ce monde est devenu fou en étant noyé des déchets de tous les autres. Lui, c'est le pire...
Mallory Mouse
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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What if I'm far from home?
Oh, brother, I will hear you call.
I promise you, brother, the sun
will shine on us again...
| Conte : Le monde merveilleux des toons | Dans le monde des contes, je suis : : Mickey Mouse
Parfois, les meilleurs choses ne sont pas celles auxquelles on s’attendrait. A une époque, faire la fête dans un bar, boire des bières jusqu’à pas d’heure et rentrer en bonne compagnie était quelque chose qui ravissait Mallory ; ça lui permettait au moins de penser à autre chose et de vivre au jour le jour cette espèce de malédiction constante qu’on leur avait abattu sur la figure. Mais désormais, le simple fait de parvenir à sortir de la chambre de sa fille sans la réveiller, sur la pointe de pieds en évitant les legos et autres jouets bruyants sur le sol… Devenait une source d’exploit comme de joie intense. La poignée à peine tirée pour ne pas activer le claquement du verrou, les pas à reculons au cas où se retourner provoquerait un accident et le voilà enfin hors de portée de son et de toute autre actions rédibitoires au sommeil de Harper !
Serrant son poing en signe victorieux, il adressa un clin d’œil à son colocataire (Théseus) et s’affala comme une masse sur le canapé du salon. Un soupire de satisfaction, complètement détendu, Mallory pris quelques secondes absolument délicieuses pour apprécier le nouveau silence sans télévision ni autre superflu quémandé par la tête brune qui lui servait de descendance. Il eut un léger sursaut en sentant le canapé s’affaisser juste à côté et, rapidement, son regard se porta sur l’homme qui venait de s’y installer. En silence, Theseus lui tendit un mug de thé et Mallory le prit volontiers. Après l’effort, le réconfort ! Et quoi de mieux que de discuter un peu avec ce type aussi sublime qu’intouchable ? Le plaisir des yeux, l’envie des sens mais l’interdiction informelle pour ne pas risquer quoi que ce soit.
C’était une règle stupide qu’il s’était imposé seul.
Mais ça avait l’air de leur convenir, alors… Il avala quelques gorgées, se réajusta contre les coussins et ferma les yeux pour un repos bien mérité suite à cette journée de tous les instant.
* * *
Il existe un état de latence propre à l’homme, situé juste avant la pleine conscience mais loin derrière l’inconscience. Cette phase où vous n’être pas complètement éveillée mais plus tout à fait endormi. Ce moment où vous pouvez choisir entre repartir pour un autre train onirique ou bien continuer de remonter lentement, sûrement, vers la réalité qui n’attend que vous. Mallory était juste à ce stade-là, les yeux clos, le corps détendu, l’esprit retrouvant peu à peu ses sens et ses sensations fourmillante sans pour autant requérer un trop rapide retour à la pleine possession de ses moyens. Comme un chat s’étirant lentement sous la peau, il explorait les retrouvailles avec son propre corps…
Et se rendit compte qu’il avait froid. Genre, très très froid. Comme si on avait retiré toutes les couvertures et qu’on avait ouvert les fenêtres sans lui demander son avis ! Sentant un long frisson lui parcourir l’échine, Mouse constata intérieurement qu’il ne portait pas de vêtements. Ça n’était pas un problème en soi – adepte du naturisme au domicile, il avait pour habitude de se déshabiller une fois tranquille – mais il ne se rappelait pas les avoir retiré. Le thé que lui avait confectionné son colocataire était-il à ce point violent pour lui provoquer un black-out ? Faudrait qu’il lui dise un ou deux mots une fois levé.
Levé, d’ailleurs… Levé, mais d’où ? Parce que son être tout entier lui donnait l’impression de flotter sur… Absolument rien, en fait. Il n’y avait rien en contact de son épiderme, rien en dessous ni au-dessus de lui. Rien alentour, même pas le moindre petit son pour lui donner un indice : une respiration, un courant d’air, le grincement du parquet… Nenni. Juste du silence. De l’absence. Un bruit sourd, écrasant, effarant par son absolu absence de tout parasite pour n’être qu’une entité englobant tout.
C’était malaisant.
« Réveille-toi ! »
La voix grave, puissante, brusque et effrayante retentit avec tant de force que la souris en eut un sursaut inconscient. Vibrant tout autour de lui, résonnant comme un écho infini, elle l’engloba tel un rapace tiraillant sa proie sans lui laisser la moindre sortie. Ses poumons se remplir d’air, son corps se tendit et malgré lui, Mallory ouvrit les yeux.
Il flottait réellement. Genre, pas dans le sens de planer, non, vraiment de flotter. Au-dessus d’un sol gelé à la brume légère d’hiver et au milieu… D’un vide parsemé de points blancs. Il n’y avait pas de murs où se repérer, rien qui ne ressemble à sa chambre et encore moins un indice sur l’endroit où il avait atterri. Soit il était en plein songe encore, soit il fallait vraiment qu’il demande à Theseus ce qu’il avait mit dans le thé.
A quelques pas de lui, une silhouette dans une longue toge rouge se tenait droite, immobile, presque qu’inquiétante. Son visage était recouvert d’une capuche et ses bras, seuls indices dépassant de son vêtement, étaient recouverts de manches argentées.
« Numéro 1.9.4.9., décline ta véritable identité, complète. »
Mallory fronça les sourcils. Attendez… Il l’attendait là et il lui demandait son nom ? Quelqu’un de normal lui aurait réclamé de s’habiller, pas de… Enfin bref.
« Mallory… Jake Mouse ? » Répondit-i-il, sans trop comprendre l’intérêt d’une telle question.
L’inconnu joignit ses mains dans son dos, stable.
« Non. Tu n'as plus d'autres identités que le Numéro 1.9.4.9., et tout autre nom que je t'attribuerai à l'avenir. Je répète, décline ta véritable identité complète. »
« Que quoi ? »
On était tombé dans un film du premier samedi du mois ? Pourvu qu’il ne sorte pas les lanières trop vite, Mouse n’aimait pas trop ça !
« Le nom que vous me donnez ? Pourtant, je suis quasiment certain que vous ne ressemblez pas au vieux barbu qui me sert de père… »
Y’avait pas photo. Ou alors, papy avait changé de style et de couleur ? Tant qu’il ne lui demandait pas de l’appeler papa ça lui allait. Pour le moment.
« Tu n'as ni histoire, ni identité, autre que ton réveil auprès de moi et le Numéro 1.9.4.9. ou tout autre nom que je t'attribuerai à l'avenir. Je répète, décline ta véritable identité complète. »
C’était qu’il était insistant en plus ! Poussant un léger soupir, levant les yeux au ciel un instant, Mallory sembla en duel avec lui-même – c’était compliqué au réveil, cherchez pas ! – et fini par hausser les épaules. Bon, après tout, qu’est-ce qu’il avait à perdre ? Au mieux, ils étaient dans un rêve. Au pire… Mieux valait ne pas songer au pire. Il existait toujours pire que le pire à venir, alors autant aviser et ensuite tenter de trouver comment gérer. Dyson fonctionnait comme ça parfois, ça lui avait réussi, non ? *ahem*
« Numéro… 1.9.4.9. ? » Répétat-il enfin, avant d’ajouter : « Me peux pas en avoir un autre ? »
Ca sonnait super vieux comme numéro. Non pas qu’il n’aime pas les chiffres, mais son truc c’était plutôt les lettres que les numéros. L’inconnu bougea finalement, comme satisfait de cette réponse, pour lever le bras et claquer des doigts. Le corps de Mallory fut alors parcouru d’un nouveau frisson et bougea malgré lui pour qu’il puisse se mettre debout ! Ses pieds rencontrèrent le sol gelé, comme il fallait s’y attendre, et il ressentit immédiatement une grande vague de froid le traverser. Sa peau se couvrit de chair de poule, l’obligeant à inspirer profondément pour contrôler son envie de sautiller pour se réchauffer.
Son hôte lui tourna le dos et commença à marcher dans l’obscurité environnante.
« Tu auras ton nom lorsque tu seras prêt. »
Génial, et ça se gagnait où ça ? Au jackpot des prénoms ? Tournez la roue et voyez sur quoi vous tomber ! Non ? Mince, ça aurait été quand même nettement plus facile… En plus il en avait déjà un qui lui convenait très bien. Mais bon, apparemment il n’avait pas son mot à dire. Le suivant du regard, Mallory s’immobilisa quand la silhouette encapuchonnée s’arrêta et l’observa plonger son bras dans le décor. Il en ressortit une épée rougeoyante. Puis, de l’autre bras, il fit de même et saisit une épée bleutée.
« Soumets-toi au test de Aube et Crépuscule. Choisis. »
L’inconnu tendit les deux épée devant Mallory et le silence revint tout autour d’eux. Les pieds ankylosées, voire à deux doigts de ne plus les sentir du tout, le professeur décida de couper court à cette question et désigna celle à sa droite. Si le fait d’être nu ne le dérangeait pas, celui de perdre un orteil le consternait un peu plus.
« La bleue. »
L’hôte ne bougea pas. Okay… Mallory le jaugea un bref instant et fini par tendre la main pour attraper l’épée concernée. Il la soupesa un instant avant d’en tourner le pommeau pour mieux ajuster sa prise. Une vague de froid encore plus intense que la précédente l’envahit alors soudainement, lui coupant le souffle et le brûlant comme une morsure polaire qui s’incrusterait jusqu’au fond de ses muscles. Il se crispa, tendu à l’extrême, observant la peau qui tenait l’épée commencer à devenir bleutée et, rapidement, se répandre sur tout son corps.
La sensation de froid, toujours aussi forte, devint lentement plus supportable. Et il reprit son souffle.
« Bien. Ainsi tu as choisi Aube, et Aube a épargné ta vie. Elle t'a donc choisi en retour. »
Épargné ? Trop… gentille ?! Mallory jeta un coup d’œil à l’épée luisante, innocente dans sa main. Ainsi donc elle cachait bien son jeu la petite ! Filoute va. Ceci dit, la perspective d’ailleurs failli mourir lui fit oublier, l’espace d’un instant, qu’il ressemblait à un schtroumpfs complètement nu au milieu de nulle-part. On avait vu plus alternatif comme truc… Alternatif.
L’homme encapuchonné se retourna pour ranger l’épée rougeyante.
« Ton nom sera alors J… »
Il s’interrompit brusquement, aussi bien de parler que de marcher, et fit volte-face devant Mallory sans quitter des yeux l’arme qu’il tenait.
« Tiens… » Pour la première fois, Mouse constata une émotion dans sa voix : de la surprise. « Crépuscule ne semble pas prête à quitter sa soeur, elle qui ne cesse pourtant de s'en éloigner. »
Il leva l’attention vers lui et, après un bref instant, lui tendit l’épée rouge.
« Finalement, soumets toi aussi au test de Crépuscule. »
Ça avait l’air tellement facile dit comme ça ! Observant à la dérobée l’arme qu’il tenait déjà, Mallory serra les dents et se dit que, tant qu’à risquer de mourir, autant forcer le destin à se décider une fois pour toute :
« J’espère que celle-là donne chaud au moins… ! »
Et, après une dernière seconde d’hésitation, le professeur s’empara de la seconde arme pour l’enserrer entre ses doigts libres. L’épée devint instantanément incandescente, éclairant l’endroit d’une violente lumière rouge alors que le feu gagna son corps… Sans le blesser. Le bleu sur sa peau disparu alors, comme chassée pour retrouver sa couleur naturelle, jusqu’à ce que les flammes ne diminuent progressivement. Elles terminèrent leur course folle sur l’épée, ondulant légèrement d’une lueur vorace.
Relevant un regard surpris vers l’inconnu, Mallory cru y voir apparaître un trait de lumière. C’était un sourire, ça ? O.o
« J'ai enfin trouvé l'Usurpateur capable de séduire l'Aube de Jotun et le Crépuscule de Surtur. L'investissement placé en toi était plus que rentable, jeune gladiateur. »
Il s’approcha alors très près, très très près, trop près même pour la bienséance… Jsuqu’à poser sa main gantée d’argent sur le torse de Mallory. Okay, on virait vraiment de bord là ! Un flash l’aveugla une seconde et, l’instant d’après, il se retrouva complètement habillé d’une tenue pour le moins… Esthétique. Dans son dos, il sentit le poids de deux fourreaux ; sans doute pour y ranger les armes qu’on venait de lui laisser attraper sans craindre qu’il ne puisse blesser quelqu’un. Sérieusement, on lui donnait vraiment deux épées ? Comme ça ?...
Y’avait anguille sous roche. Depuis le départ mais, là, c’était vraiment gros en fait.
« Ton nom sera Loki. Usurpateur et roi des menteurs, trompeur du jour et de la nuit, séducteur de la lumière et des ombres. Le gladiateur 1.9.4.9. des Arènes de l'Est. »
Loki ? C’était… Inattendu. Classe, mais inattendu. Pourquoi le vieux barbu ne l’avait pas appelé comme ça ? Mickey c’était trop banal à côté !
« Je t'accorde une question. Nombreuses doivent t'être les interrogations dans tes pensées depuis ton réveil. Choisis-en une à laquelle je répondrai honnêtement. »
De mémoire de Mallory Mouse, on ne répondait jamais honnêtement à une question, encore moins à n’importe laquelle, encore moins de moins avec un inconnu. Mais tout avait l’air bizarre ici de toute manière. Il avait eu la peau bleue, puis normale. Il avait deux épées dans les mains qui brillaient. Et il ne savait absolument pas où il était. Ah, tiens, c’était une bonne question ça :
« Où sommes-nous ? »
Il aurait pu demander n’importe quoi, genre s’il y avait une cafétéria dans le coin cachée au milieu du décor, ou le moyen de rentrer chez lui… Mais non. A la place, il laissa l’inconnu plonger à nouveau la main dans l’obscurité et, soudain, la tirer d’un geste sec pour révéler une porte. La lumière s’immisça alors, obligeant Mallory à plisser le regard pour s’habituer peu à peu tandis qu’il suivait l’inconnu… A l’extérieur.
Ils se trouvaient désormais sur le toit d'un grand bâtiment doré, au milieu d'une petite ville entourée d'un champs de blé immense, avec au loin à l'horizon les traits d'une capitale plus grande. Quelque chose de plus grand. De plus… Impressionnant encore que ce qui était déjà là. L’air était lourd, le ciel assombri comme une nuit mais sans possibilité d’en être certain. Mais ce qui frappa la souris, ce fut l’amoncellement violacé, ce nuage informe qui lui rappelait des souvenirs peu agréables, juste au-dessus de leurs têtes parsemé de tourbillons lumineux.
« Tu es à l'Est de l'unique continent du Dernier Monde. L'Est est mon territoire, étant le dresseur champion de la région, car ainsi se gagne la politique sur ces terres. » Un silence, avant qu’il ne reprenne : « Tu combattras dans les Arènes, Loki. Ainsi, une seconde question t'es accordée avant de t'apprendre l'art des gladiateurs de ce monde. »
Mallory fronça les sourcils devant tout un lot d’informations qui répondaient et ne répondaient pas à sa question. C’était toujours ça quand on osait aborder des sujets et plonger dans l’inconnu… C’était son frère le spécialiste des situations imprévues qui le mettaient toujours de bonne humeur, lui il avait besoin de réfléchir un peu plus. Enfin, presque. Mais le temps de l’innocence était bien trop loin désormais.
Face au silence de son hôte, il sortit la seconde question qui lui vint à l’esprit (la première avait été « pourquoi vous portez des gants argentés ») :
« ET je gagne quoi en combatant pour vous ? »
« Ta quête sera faîte de plusieurs combats, dont la victoire te mènera à chaque fois à une arène supérieure. Si tu parviens jusqu'au bout, jusqu'au grand Champion, Groot l'Inébranlable, gladiateur du Docteur Wyndham, et que tu réussis à le vaincre, alors tu auras le droit de demander ce que tu veux. La liberté, la puissance, l'immortalité... tout ce que ton esprit pourra imaginer, à la condition de ne faire qu'un souhait. »
Mieux valait ne pas lui demander ça. Mallory pourrait souhaiter des choses impossibles juste pour le plaisir de les voir s’évertuer à les rendre possibles. Observant la capitale, l’inconnu à la voix grave continua son explication, soudain très loquace :
« Wyndham est champion des derniers tournois depuis trois années. Le champion précédant appartenait à Amanda Waller, championne du Sud. On l'appelait Joker. A sa victoire de son tournoi, il a souhaité affronter le Champion de Satan pour gagner le droit de quitter ce monde, ce qu'il a fait. Waller a alors perdu l'année suivante face au champion du docteur Wyndham, Groot, qui n'a jamais rien souhaité, si ce n'est le désir de continuer à combattre pour le docteur, qui a ainsi pu garder son titre pendant trois années consécutives. Cette année encore, il reste le champion à affronter pour obtenir la place de son dresseur. »
On nageait en plein monde pokemon ou bien ? Le regard de son illustre anonyme se tourna plus près d’eux, vers une arène creusée dans les champs. Ah oui, ne manquait que les petits bestiaux et on y était.
« Le tournoi commence par la sélection. Chaque dresseur doit se faire affronter tous ses gladiateurs s'il en a plusieurs, et le vainqueur participe aux combats régionaux, puis nationaux, avant d'accéder à la finale, à la Grande Arène. »
Un dernier silence.
« Voilà ce que la victoire, pour toi, signifiera. »
Donc en fait… c’était Mallory, le pokemon.
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James C.J Brooke
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SHAZAM ! Oh, hey ! What's up ? I'm a new superhero !
| Conte : le мonde de neмo/dory | Dans le monde des contes, je suis : : ѕqυιz la peтιтe тorтυe pleιne d'énergιe !
It's easy to change if you give it your attention. All you gotta do is just believe you can be who you want to be
Au début cet endroit n'avait pas effrayé James, il avait trop l'habitude de lire des comics pour s'inquiéter sur ce genre de détail. Il était devenu Shazam et très franchement, c'était comme un rêve pour lui. Mais il comprit rapidement que ce rêve n'était qu'en faite un cauchemar. James allait se transformer en un espèce de gladiateur de l'espace et faire de combats contre des ennemis qu'il ne connaissait même pas. Un soupir sortit de sa bouche tandis qu'il fixait le paysage qui était en train de défiler à travers la vitre de la voiture. James aurait aimé s'enfuir, pouvoir s'envoler et rentrer chez lui pour mener sa vie pourrie et basique. Sauf que sa mésaventure ne faisait que commencer. James remarqua rapidement le ciel qui se trouvait juste au dessus de sa tête. Il était étrange, plus ils descendaient de la montagne plus l'adolescent comprenait. Un nuage violet recouvrait le ciel, le même genre de nuage que Regina avait lâché et ce nuage avait de nombreux trous un peu partout. Le jeune Brooke pensa directement aux portails que Michelle et O'bama avaient cités. Il fronça les sourcils tout en collant son nez contre la vitre essayant de comprendre comment ce genre de phénomène était possible. Bon dieu, il aimerait vraiment que la Magic League vienne le sauver. James ne doutait pas de Dyson, ni de son père mais il commençait vraiment à manquer de temps vu que la voiture quitta les virages des montagnes pour se glisser dans une route étroite qui menait tout droit à un château. La voiture s'arrêta devant la grande demeure et James comprit qu'il était finalement arrivé chez son acheteuse. Michelle se tourna finalement vers l'adolescent.
« Voilà, Numéro 1.9.4.0., ton nouveau chez toi. »
« Appelle le SHAZAM! » lâcha O'bama avec entousiasme. « Maintenant qu'il a enfin un nom le chiot-géant, qu'il en profite ! »
James leva les yeux au ciel se retenait une nouvelle fois de les insulter de débile. Pour la dixième fois, il n'était un chiot et son père non plus d'ailleurs. Son regard se posa d'ailleurs sur le rétroviseur qui se trouvait à l'intérieur de la voiture. Il fixa un long moment son reflet dans ce dernier avant de froncer les sourcils. Vraiment, pourquoi la gueule de son père ?
« Te voilà arrivé chez ta propriétaire, la dresseuse Amanda Waller. Tu as des questions avant d'entrer là-dedans ? »
Le nouveau héros haussa les sourcils avant de simplement hausser les épaules.
« Pleins mais ce sont des questions auxquelles vous ne pouvez pas répondre. Juste, je peux pas rester avec vous plutôt ? Je vous aime bien, vous êtes un peu débiles. Mais vous êtes gentils. Je sais que Amanda Waller n'est pas une bonne personne. Dans les comics elle craint en tout cas. » pesta James.
« Dégage de là où je te tase. » cracha Michelle après un long silence.
« Pas sûr que l’électricité me fasse quelque chose mais d'accord. C'est demandé si gentiment. »
James poussa un long soupir avant de râler un petit peu. Ce n'était pas difficile de voir que c'était un adolescent cachait sous ce visage d'adulte. Il traîna des pieds avant de s'arrêter devant la porte du château. Il n'avait aucune envie d'y entrer mais avait-il vraiment le choix ? Il afficha une petite moue avant de toquer à la porte. James devait réfléchir à un plan pour s’échapper d'ici. Il allait trouver, peut-être pas maintenant mais rapidement. Il vit Michelle et O'bama sortir de la voiture et contourner le château tandis que la grand porte s'ouvrit devant lui. James hésita un moment mais il rentra dans la grande demeure avec beaucoup de prudence. Le blond regardait autour de lui à plusieurs reprise avant de se racler doucement la gorge.
« Il y a quelqu'un ? »
James ne fût pas surpris de voir Amanda se tenir en haut des escaliers dans la tenue qu'il avait l'habitude de voir dans les comics. Un fameux costume noir et les cheveux bien coiffés. Cette femme était dangereuse et mystérieuse, il le savait. Il fixa un moment la femme sans rien dire. Amanda décida donc de prendre la parole.
« Bienvenue, Numéro 1.9.4.0.. Félicitation pour ta victoire sur le test auquel je t'ai soumis. J''ai longtemps attendu un gladiateur digne de porter ces pouvoirs. Je vois que le costume qu'avait désigné le Grand Maître, lorsqu'il a trouvé ce bâton, te sied comme un gant. Je devrais sans doute donc t'appeler par ton nom... SHAZAM!. »
« Et moi, je dois vous appeler comment ? Amanda ? Waller ? Amy ? »Il fronça les sourcils.« En tout cas je refuse de vous appeler, maître. Je préfère vous prévenir. »
« Je m'en contre-fiche, appelle moi comme tu veux. »
Okay, il avait une dresseuse pokémon qui manquait de sens de l'humour. Son séjour ici risquait d'être vraiment long. Amanda remonta les escaliers et fit signe à James de la suivre. L'adolescent le fit tout en gardant une bonne distance avec la femme.
« J'ai une question pour toi : es-tu familier avec les pouvoirs que tu viens d'avoir ? »
Le blond hésita un moment à répondre à cette question. Il avait vraiment l'impression que cette Amanda avait plus d'un tour dans son sac et qu'elle avait toujours un coup d'avance. Ce qui devait sûrement être le cas. James fixa un moment sa tenue avant de finalement hocher la tête.
« Oui et vous vous en doutez je penses. La sagesse de Salomon, la force d'Hercule, l'endurance d'Atlas, la foudre de Zeus, le courage d'Achille et la vitesse de Mercure. »
« Je m'arrange pour donner des pouvoirs à un gosse, et il se prend pour un dieu. Et ça a quand même réussi à convaincre le bâton de le choisir... Rassure moi et énonce moi les pouvoirs dont tu es capable. Et ne daigne pas en oubliant un seul, où je ne te laisserai jamais l'occasion de combattre et tu ne verras jamais la lumière du jour. » finit par dire Amanda tout en se tournant vers James. Elle fronça les sourcils montrant sa colère.
L'adolescent fixa un moment la femme avant de s'arrêter brusquement dans les escaliers. Il ne se prenait pas pour un dieu. Il connaissait un peu les dieux, après tout ils faisaient partis de Storybrooke. Puis son père connaissait un petit peu Apollon alors inutile de le jeter de cette manière. Un soupir sortit de sa bouche tandis qu'il passa sa main dans ses cheveux.
« La foudre, la vitesse, la force surhumaine, le courage, la vitesse, l'endurance, la sagesse, je peux voler. Ah et je peux redevenir moi-même en faisant ça. SHAZAM ! »
Le tonnerre gronda dans le château alors qu'une lumière aveuglante s'éparpilla dans la pièce. James rouvrit doucement ses yeux et les posa directement sur ses mains. Sans surprise, il avait retrouvé son corps maigrichon et avait perdu le visage de son père. Tant mieux, un break ne faisait pas de mal.
« Très bien. Ne fais plus jamais ça à moins que je ne te l'ordonne. » Dit-elle d'un ton sec. « Est-ce que ces incapables de gardiens t'ont expliqué le fonctionnement de ce pays et ton rôle dans celui-ci ? »
Incapable ? Ah c'était un bon surnom pour Michelle et O'bama. Les traiter de débiles tout le temps devenait lassant alors la prochaine fois James utiliserait le mot incapable. Il reposa alors ses yeux bleus sur Amanda tout en haussant doucement les épaules.
« Oui à peut prêt. J'ai compris je dois me battre, pour votre bien. Mais j'ai du mal à saisir, c'est un arbre le grand champion de ce monde ? » James afficha un petit sourire en coin. « Pourquoi pas, Groot a la classe après tout. Mais très franchement je suis étonné. La grande Waller n'est pas la grande championne de ce monde ? Pourquoi ? Vous êtes maligne et vicieuse pourtant. »
« Tu n'as donc rien compris, je vais probablement demander leur exécution publique un jour. » dit-elle en soupirant « La politique de ce pays, c'est le combat. Le Sud m'appartient car j'en suis la championne, et quiconque veut le pouvoir sur cette région devra battre mes gladiateurs. Et une fois par an, c'est le pouvoir de tout le continent qui est mis en jeu, dans un tournoi dont le vainqueur a une place aux côtés du Grand Maître. Son gladiateur, lui, a le droit à un souhait, dès qu'il gagne un combat, mis à part sa liberté, qui ne peut être demandée qu'en gagnant le grand tournoi. »
Amanda et James arrivèrent finalement au dernier étage, juste devant une immense vitre. L'adolescent s'avança doucement vers cette dernière, fixant un long moment le portail rouge qui dominait le paysage. James n'arrivait à se détacher de ce qui devait être l'anus de Satan. Heureusement que le nouveau maire de Storybrooke n'était pas là pour entendre le nom de ce portail, Hadès serait sans doute mort de rire. James tourna finalement la tête vers Amanda qui continua son histoire.
« Lorsque j'ai formé un gladiateur du nom de Joker, j'ai eu ce titre quand il a gagné le grand tournoi. C'était il y a trois ans. Comme souhait, le Joker a réussi à demander deux choses en une seule phrase. Il a demandé le droit de combattre le Champion de Satan, qui est la seule façon de sortir de ce monde, demandant ainsi sa liberté et un voyage par la même occasion. Le Champion de Satan est une créature puissante et dangereuse qui protège le portail que tu vois là. Lors de son combat avec le Joker, il a été battu par un mystérieux gladiateur appelé Thunderbolt. On ne sait pas qui il est et d'où il vient, mais cette triche n'a pas été prise en compte par le portail. En restant en vie aux termes du combat, le Joker a pu s'en aller. L'année d'après, c'est le champion du Nord qui a gagné, et son champion n'a jamais formulé de souhait. Aujourd'hui encore, il a donc encore son titre. » Elle se tourne enfin vers toi. « As-tu compris ton rôle désormais ? Quand tu gagneras le grand tournoi, je t'ordonnerai de faire le même souhait que le Joker pour réveiller le Champion de Satan. Je veux rencontrer ce Thunderbolt. Pour toi, c'est tout bénéfique : tu es tombé de ce portail, alors tu pourras ainsi avoir le droit de repasser par là si tu survis. »
James garda alors son sérieux et son silence pendant un long moment. Son regard se reposa sur la ville qui se trouvait en face de lui. Son regard c'était directement posé sur la capitale. Alors c'était comme ça que le Joker avait rencontré la Magic League ? En gagnant tous ses combats ? James voulait bien gagner mais... cela allait prendre énormément de temps. Le jeune Brooke poussa un long soupir.
« Thunderbolt, ça me dit quelque chose. » Il se gratta doucement la nuque ne cherchant pas plus loin. « Pourquoi vouloir le rencontrer ? Vous avez une idée derrière la tête c'est ça ? »
« Ça ne te regarde pas. Contente toi de gagner ta liberté dans le tournoi, et tout le monde sera content. »
Ce n'était pas vraiment la réponse qu'il attendait. Mais ce n'était pas surprenant de la part de Waller, elle cachait tellement de chose. Il aurait aimé qu'elle lui en dise un peu plus mais c'était impossible de lui retirer les vers du nez. James allait sûrement devoir mener sa petite enquête. Peut être que si il posait des question à O'bama, il aurait une réponse. La femme frappa dans la porte à côté d'elle et James sursauta à cause de la surprise.
« Pour commencer le tournoi, chaque dresseur de gladiateurs doit se faire affronter les siens pour savoir qui le représentera. Tache de vaincre ton premier adversaire, donc. »
La porte s'ouvrit directement sur une homme, chemise blanche, veste beige, cravate rouge, cigarette en bouche. L'adolescent reconnut directement son premier adversaire. Il allait avoir du mal à le battre d'ailleurs. Le plus grand point faible de Shazam était la magie. L'homme en face de lui maniait parfaitement la magie, pas n'importe laquelle.
« Voici John Constantine, maître des arts obscurs. Combats-le et deviens mon champion. »
« Okay... Bon... SHAZAM ! » Il reprit l'apparence du héros, de son père avant de murmurer dans sa barbe. « Dyson, la Magic League... Traînez pas trop s'il vous plait.. »
Dyson, James, Michel-Ange, Violette, Mallory & River
‘’ I'm just a symbol to remind you that there's more to see I'm just a product of the system, a catastrophe And yet a masterpiece, and yet I'm half-diseased And when I am deceased At least I go down to the grave and die happily Leave the body and my soul to be a part of thee I do what it takes’’
River s’était calmé. Il avait compris qu’il devait tout faire pour se sortir de ce mauvais pas. Se rebeller ne servait à rien à ce moment, car il n’avait clairement pas le dessus sur ses adversaires. Il ne savait pas où il se trouvait, alors quand bien même il arrivait à sortir de ce laboratoire, il ne savait pas comment il pourrait rentrer chez lui. De plus, avec les modifications qu’ils avaient fait dans son corps et son cerveau, qui sait ce qu’on lui avait implanté. Peut-être avaient-il été assez intelligent pour prévoir une éventuelle fuite et ils lui avaient installé une puce GPS ou même une bombe prévue pour exploser s’il quittait le bâtiment. Le Frost n’en savait strictement rien. Mieux valait, pour le moment, suivre les directives. Plus il serait coopératif, plus il risquait d’en apprendre sur ce qui se passait et sur sa condition. Tout ce qu’il savait, pour l’heure, c’était qu’il avait disparu de Storybrooke il y avait de cela treize jour, qu’il était la propriété de l’homme avec lui et qu’il avait subit des opérations censé l’améliorer. C’était bien peu, mais c’était un début. Oh! Il savait aussi que deux autres habitants de Storybrooke avaient été emmenés dans ce monde et vendus, comme lui. Il devrait questionner son maitre plus tard à ce sujet.
Maintenant qu’il ne se montrait plus hostile, Rick accepta de le détacher. River ne le remercia que d’un faible signe de tête. Il s’assied sur le bord de la coupole tout en frottant ses poignets qui étaient entravés depuis trop longtemps déjà. Être attaché à un lit, c’est oui, mais il est censé y avoir du sexe avec ça. Là, c’était juste désagréable et inconfortable. Ses yeux bleu de glace parcouraient ses bras et son torse nu, examinant les petites boules de chair et le poil dressé. Lui qui ne ressentait plus le froid depuis qu’il avait dix ans, il avait toujours été fasciné par les frissons. Il trouvait cette réaction du corps vraiment belle. C’était la première fois qu’il frissonnait de froid depuis tant d’année. Il ne portait pas attentions aux cicatrices de son bras. Ce n’était pas la première, et certainement pas la dernière qu’il avait. Mais les frissons…
River se vit tiré de sa contemplation par Richard qui voulait le conduire ailleurs. Le mage obtempéra et suivi son propriétaire. Il devait se forcer à regarder autour de lui pour faire un repérage mental des lieux, car sa curiosité le ramenait toujours à la chair de poule sur ses bras. Rick Flag escorta son guerrier jusqu’à une sorte de gymnase d'entrainement. Il lui ordonna de se placer au centre de la pièce et de se tenir droit face à une cible de tire à l’arc. Déjà, dans cet environnement, le Frost se sentait plus à son aise. « Très bien, Arsenal. Une cible est devant toi, tu n'as ni arc, ni flèche, ni le droit de faire un pas en avant. Comment atteindre son centre ? », lui demanda l’homme. Arsenal… C’était la première fois qu’on l’appelait de cette façon. Il était Grey, River, Flocon… Arsenal, ça sonnait bien. Ce nom évoquait la force, la puissance, la maitrise du combat, la maitrise des armes, la maitrise de son destin. Il était Arsenal. À la demande de son maitre, le mage ricana. « Rien de plus facile. » Il cala son poing droit dans sa main gauche, dans un mouvement qu’il avait fait des milliers de fois auparavant. « ICE-MAKE! FLÈCHES DE GLACE! » Et en voyant que sa magie ne fonctionnait pas, il poussa un grognement. « Putain de bordel de collier de merde! C'est impossible votre truc! J'ai pas des bras élastiques, moi! Si on ne le laisse pas ma magie, je ne peux pas faire des miracles! », vociféra-t-il. Depuis qu’il avait dix ans, il avait apprit à se battre avec sa magie. Lui retirer ses pouvoirs, c’était lui retirer une partie de lui-même. Même si, depuis Storybrooke, sa magie n’était pas à son plein potentiel, il n’avait jamais cessé de l’invoquer, comme une présence rassurante.
Rick ne semblait pas comprendre le lien qui l’unissait à la glace. Il soupira. « Cesse de vouloir des trucs ridicules avec tes bras. Pas quand tu peux faire quelque chose d'incroyable avec. Ton bras gauche vers la cible. », ordonna-t-il. Fronçant les sourcils, River continua à grommeler, mais il tenta quand même le coup. Il tendit le bras gauche vers la cible. « Et maintenant, quoi? ». demanda-t-il, visiblement excédé. Soudainement, le bras gauche du combattant s’ouvrit en deux sur le sens de la longueur. La peau se séparait sans aucune douleur, si ce n’était qu’une sensation de brûlure qui fit sourire le Frost. Cette chaleur lui rappela un instant son bébé dragon. Sa pensée fut de courte durée, coupée net par le fusil qui venait de sortir de son bras, le bout du canon sortant de la paume de sa main. Le pauvre glaçon sursauta tellement qu’il recula d’un pas. « C’est quoi ça? », s’exclama-t-il. « N'avais-je pas précisé quelques opérations sur tes bras ? », lui répondit Rick, non sans une pointe de fierté. River observa son bras avec attention. Il ne comprenait pas comment la peau pouvait se séparer de la sorte sans douleur et comme une arme avait pu être intégrée à son organisme. Curieux, il décida tout de même de pointer la cible à nouveau. Il ne fit que penser à tirer, et le coup partit tout seul. Il toucha la cible en plein dans le mille. Le sentiment de puissance était incroyable. « Bien ! Tu t’y fais déjà ! Arsenal est une vie de gladiateur qui te réserve plein de surprises ! Que voudrais-tu apprendre ensuite de nouveau ? », demanda le propriétaire. Le mage était abasourdit. « Wow! » Il tira encore, juste pour s'assurer qu'il avait bien compris. Il sourit et semblait vraiment heureux. « C'est génial, ça! Est-ce que j'ai d'autres armes, ou seulement celle-là? Et ce que vous m'avez fait au cerveau... Est-ce que je peux tirer des laser avec mes yeux ou soulever des voitures par télékinésie? », demanda le combattant, excité comme un enfant qui découvre ses nouveaux jouets. « Non, ce serait ridicule et futile. », dit Rick d'un ton dédaigneux. Déçu un instant, le glaçon haussa les épaules. Dommage…
River ayant momentanément perdu l’intérêt à utiliser le fusil, celui-ci retourna de lui-même à l’intérieur de son bras. La peau se referma encore une fois sans douleur, ne laissant que quelques cicatrices rougeâtres. Pendant que le Frost observait son bras, l’homme s'approcha d'une caisse et reprit en l'ouvrant. « Comment a-t-on l'habitude de tirer sur une cible, normalement ? » Le combattant réfléchit un moment. « Heu... Je ne sais pas. Je n'ai pas l'habitude de tirer sur des cibles, même avec ma magie. Normalement, si je tire sur quelque chose, c'est en combat, en mouvement. », répondit-il tout en se grattant légèrement la tête. Normalement, ses cibles, elles bougeaient. Le propriétaire soupira. « Tu gâches tout l'effet dramatique de cette scène ! À ton avis, avec quelle arme tirons-nous sur des cibles de tir à l'arc ? », l’interrogea-t-il comme s’il tentait de lui inculquer une leçon. « Oh, mille excuses... On ne m'avait pas prévenu qu'en plus d'avoir été enlevé, vendu, opéré et modifié génétiquement, je devais aussi me donner en spectacle. », répondit le combattant, sarcastique. Il roula des yeux. « J'imagine que la bonne réponse était: Avec un arc? Vous allez me donner un arc? » Rick se retourna victorieusement avec un arc, et un carquois rempli de flèche. Le tout est rouge ! « Un arc ! La beauté de l'opération de cerveau que tu as subit a permit d'assimiler dans tes compétences une maîtrise hors-norme du tir à l'arc et de toutes ses différentes flèches. Ainsi, tu peux gagner les tournois avec une arme simple mais dans un spectacle incroyable ! Ce n'est pas pour amuser le public, mais plutôt pour attirer la méfiance chez tes adversaires. Un ennemi qui ne sait pas à quoi s'attendre est un ennemi faible. », déclara l’homme.
River prit l'arc avec un petit sourire en coin. « Bon, je dois quand même avouer que ça a vachement de la classe. » Il observa un instant les flèche et remarqua qu’elles n’étaient pas toutes pareilles. Certaines étaient simples, d'autres avec quelques spécificités. « Tire, et constate toi même ton talent. » Le Frost prit une flèche simple. Il tira vers la cible avec une grande rapidité sans trop prendre le temps de viser, mais toucha tout de même le centre. « Wow! C'est... Magique! C'est la première fois que je touche à un arc de toute ma vie! » Il mit le carquois dans son dos et prit une autre flèche au hasard pour tirer une nouvelle fois. Aussitôt la cible atteinte, la flèche explosa, laissant échapper un puissant fumigène qui fini par s’échapper par la ventilation. Écarquillant les yeux, le mage comprit qu’il allait devoir choisir ses flèche avec précision, selon ce qu’il avait comme plan.
Rick semblait satisfait. « Maintenant... le dernier atout du projet Arsenal ! Le Moo Gi Gong ! Un art de combat très spécial. C'est la maîtrise de n'importe quel objet comme une arme de combat. Tout pourra te permettre de combattre, même lorsque tu seras à court de munitions ou de flèches. », déclara-t-il. Il s'approcha alors de River, en position de combat. « Pose tes flèches au sol, et utilise ton arc seul pour me battre. » Le mage leva un sourcil. Il allait devoir se battre contre son propriétaire? River retira son carquois de son dos et le posa au sol, tout en gardant son arc en main. « Mais, je ne risque pas de briser l'arc si je frappe avec? Ou de vous briser vous? Je veux dire... Si vous avez besoin de moi pour me battre à votre place, forcément, vous ne devez pas savoir vous battre, non? », demanda-t-il poliment, soucieux de ne pas utiliser son nouveau potentiel contre le seul homme capable de le sortir de là. Rick fit alors un mouvement très rapide, circulaire, avec la jambe derrière les pieds du glaçon. Il le fit tomber au sol en à peine une seconde. « Lève-toi et bats toi. En maîtrisant le Moo Gi Gong, tu sauras te battre avec sans le casser. » Sur le sol, le combattant regarda Rick et sourit. « Un adversaire à ma hauteur... » Il se releva d'un bond et, instinctivement, il frappa avec l'arc vers le ventre. L’homme, agile, para le coups et déséquilibra son guerrier pour terminer son mouvement dans le dos de celui-ci. River réagit au quart de tour, suivant toujours son instinct. Il envoya son arc derrière lui sans se retourner, assénant un coup à son maître. Celui-ci reçu le coup, mais il profita de la proximité pour agripper le poignet de River et le forcer à se retourner. Il le saisit alors à la gorge. Encore une fois, le mage se laissa guider par son instinct. Il se saisit de son maitre dans une prise simple d’auto-défense et l’envoya au tapis. Rick sourit. « Parfait. Arsenal est donc prêt pour les sélections du tournoi. Je compte sur toi pour te démarquer ! » Le Frost hocha la tête, déterminé à tout gagner.
Rick se releva alors, et indiqua à River un coffre. « Tu trouveras ta tenue là dedans. », lui dit-il. Le mage de glace, intrigué, s’approcha. Il ouvrit le coffre et en sortit une tenue rouge foncée en cuir. Aussi rapidement qu’à son habitude, le glaçon se déshabilla, ne gardant que son caleçon. Bon, il était déjà torse nu, alors il n’eut qu’à enlever son pantalon. La seule différence avec ses habitudes de nudité était qu’il avait froid. Il se dépêcha donc à s’habiller avec son nouveau costume. Il était Arsenal. Pendant ce temps, Rick continua. « Pour participer au tournoi, tu dois devenir mon champion, en combattant contre le plus fort de mes gladiateurs. Autrefois, c'était Captain Cold, un projet moins ambitieux que toi mais déjà très fort, grâce à l'arme de glace que j'avais construit. Mais le Joker a souhaité avoir son arme lorsqu'il a gagné un combat contre lui. Il a quitté ce monde avec elle, alors j'ai du en créer un nouveau type. » Un nouveau Captain Cold? À Storybrooke, après la levée de la malédiction, River s’était renseigné sur les héros manipulant la glace. De tous, Captain Cold était son préféré. Apprendre qu’il aurait pu le rencontrer, mais qu’il était mort avant que cela ne se produise était plutôt triste. Rick s’approcha d’une porte qu’il ouvrit sur le nouveau Captain Cold, l’adversaire qu’allait devoir affronter Arsenal. Un homme entra dans la pièce. « Arsenal, si tu veux participer au tournoi, il te faudra d'abord combattre Mister Freeze ! » « Non mais vous vous foutez de ma gueule! »