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 Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE]

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Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2019-08-31, 12:30





Le coffre à jouets !


Il fallait très clairement m’expliquer pourquoi je me retrouvais toujours dans des situations merdiques comme celles-ci ? Très sérieusement, dans quel espèce d’univers on pouvait apprécier de devenir une espèce de jouet et, en plus, un truc qui tient même pas correctement ensemble ?! De la pâte à modeler, sérieux. Même Romy devait plus jouer avec depuis un ou deux ans… Je sais pas qui j’avais vexé dans son karma mais la vie s’acharnait à la rendre encore plus ridicule qu’elle pouvait l’être. J’étais là, étalé sur la tête d’une espèce de poupée au corps d’araignée métallique, à me demander pourquoi je m’étais jeté dessus aussi spontanément. J’aurais mieux fait de rester dans ce foutu pot jaune ça m’aurait évité d’avoir à me justifier personnellement et me juger intérieurement. Parce que là, j’étais en train de creuser la tombe de ma propre dignité.

Et encore, j’avais pas abordé le fait que Marcy et Viktor étaient là. TOUS LES DEUX.
Au cas où il n’y avait pas assez de preuves de mon état de jouet.
Je devais vraiment bien planer, je ne voyais que ça.

Avisant de la figurine encore coincée en-dessous du crâne dégarnie de la poupée, je serrai les dents – façon de parler, apparemment je n’en avais pas – pour trouver rapidement un moyen de le sortir de là. Il pouvait pas avoir d’idée plus brillante que de se coincer lamentablement au milieu de tout ce bronx ? Heureusement qu’il était en plastique, je me serais pas rué à récupérer des morceaux de corps humains dans le cas contraire ! Bon il avait un ressort sous la tête mais ça…

J’avais un corps capable de se modeler et ça, même si c’était ridicule, ça avait un peu d’utilité. Mes yeux fixèrent l’ennemi, puis le prénommé Sherlock, et roulèrent dans leurs orbites. Si j’avais pu pousser un soupir je l’aurais fait. Mais à la place je tentais le tout pour le tout : Jessie m’avait aidé à modeler des bras et des jambes, peut-être que je pouvais me servir de cette capacité ? Essayant de me calmer un instant, je fermai les yeux pour puiser dans toute la concentration disponible à côté du rayon « panique » et m’efforcer de maîtriser cette pâte à modeler qui me servait de corps. Chaque petite connexion semblait s’allumer comme un réseau électrique dans ma tête, suffisait de trouver la bonne et de plonger dedans. Autant dire que j’avais l’impression d’être parfaitement ridicule !

Pourtant, peu à peu, j’eu l’impression de jouer aux legos et de parvenir à construire quelque chose dans cette enveloppe charnelle. J’insistai sur cette voie malgré les nombreux mouvements brusques de l’araignée mécanique, tentant de ne pas décrocher un morceau mais plutôt d’en utiliser un à bon escient… Mon bras droit s’allongea alors soudainement, comme libéré d’un étau, et je le plongeai maladroitement en direction de Sherlock ! Attrapant ce qui passait à ma portée, je saisi un pan de veste et inspirai avant de brusquement le tirer avec moi. Quittant le visage de notre assaillant, je chutai avec lui jusqu’au sol et me repliai par réflexe en une espèce de petite boule pour amortir mon atterrissage. Rouler. Rouler.

Oula, s’arrêter ou je vais gerber. @.@

Me redressant, pas peu fier d’avoir quand même réussi à sortir le funko de là, je remarquai que Jessie et les autres étaient encore aux prises avec l’araignée mécanique ! En même temps, un lasso, à part immobiliser c’était pas le truc idéal pour partir tranquille…

« Il faudrait l'assommer ! Vous avez rien autour de vous ? »

Bravo Sherlock, c’est exactement ce que je viens de… Ah non, je ne l’avais pas dit. Tout comme le vrai Sherlock d’ailleurs… Tournant mes yeux sur moi-même pour apercevoir les alentours, je m’apprêtai à répondre que c’était foutu de notre côté lorsqu’une tête de mouton apparu au travers d’un buisson !

Attendez… Un mouton ? What ?

Il me fixa, je soutins son regard – j’allais pas perdre conter un mouton ! – dans un silence surpris.

Bêêêêêêêêêêêêê !

SI j’avais eu des oreilles, je me les serais bouchées tellement il venait de me tuer les tympans ! Mais comme un signal d’alarme, ce bêlement attira deux autres têtes en porcelaine à ses côtés au travers du buisson. Ok, nickel, il ramenait l’armée lui…

« Bordel, fallait que ce soit des moutons. »

Je détestais les moutons, au ranch on en avait eu pendant un moment et autant dire que c’était pas les animaux les plus funs à côtoyer. Surtout quand c’est pas tes animaux de compagnie mais bien le gagne-pain et qu’il fallait s’en occuper ; j’vous raconte pas l’odeur à la fin de journée de tonte. Pas pour rien que je m’étais tiré le plus vite possible de cet endroit et que je n’y remettait que rarement les pieds… Entre ça et l’espèce de fratrie de moralisateurs, tout coulait.

« Zach ?! Ça va ? »

A ton avis ? Je suis une pâte à modeler, toi une poupée, on se bat avec une araignée à tête de bébé avec des poupées et des peluches et l’armada cotonneuse vient de débarquer… À part ça, tout baigne !

« OUI ça va ! »

M’exclamai-je, peut-être un peu plus sceptique que j’aurais dû. Bordel, j’allais vraiment…

« Allez, les petits là, rappliquez ici ! » Lançai-je aux bestiaux, espérant les faire sortir du buisson.

Ceux-ci, contre toute attente, s’avancèrent ! Pour révéler non pas trois mais un seul corps pour les trois têtes O_o Okay, là je comprenais plus rien au bin’s… Ils s’apprêtaient à franchir un mètre de plus mais, soudain, ils tournèrent la tête en direction de Jessie et se mirent à courir dans sa direction ! Oh non mais c’était pas vrai, ça obéissait jamais ces trucs ?!

« Oh putain de bordel de… JESSIE ! DES MOUTONS ! » La prévins-je.

« Quoi ?! » La rouquine tourna la tête dans ma direction et remarqua enfin le cerbère de laine qui lui fonçait dessus. « Oh mon dieu ! »

Sous le coup de l’émotion… Elle lâcha le lasso. L’araignée fit une embardée et propulsa les autres jouets vers l’avant sous les exclamations surprises ; j’attendais la suite du bordel mais Jessie se précipita pour récupérer son morceau de lasso avant que ça ne dégénèrent.

« Oups, pardon ! »

Un rire nerveux et voilà qu’elle éclata de joie lorsque les moutons furent à sa proximité. De joie ? Pardon ?!

« Bee !! Bop !! Lula !! Je suis tellement heureuse de vous voir ! Ça fait un bail ! Où est Bo ? »

Okay… On commençait à basculer du bizarre à l’absurde là. Le bestiaux fit le tour de la bête que nous retenions en bêlant une tête après l’autre, tandis que la cowgirl hochait vigoureusement la tête. Me dites pas qu’elle allait traduire ce qu’ils étaient en train de dire, pitié, on n’est pas dans un disney…

« Ok ! Elles dissent qu’elles connaissent quelque chose pour stopper le monstre ! »

… Ah bah si, apparemment.

« Il faudrait les suivre ! Mais si on lâche… » Un instant d’hésitation. « Bon, ok, Zach ! Tu veux bien les suivre ? Ils vont te montrer le chemin ! Nous on t’attend là pour tenir le monstre… »

Moi ? Jamais. Je préfère encore… Les trois têtes du mouton se postèrent devant moi, me poussant en direction des buissons sans me permettre de voter contre cette idée à voix haute ! Mais bon sang de…

« Tuutuut où tu vas comme ça tout seul ? Je viens avec toi ! »

La voix de Marcy me parvint par derrière, rapidement suivi de celle de Viktor :

« Pas faux ... un peu dangereux de vagabondager en solitaire en ce moment. »

« Bonne idée ! Sherlock tu veux bien prendre leur place ? »

Je vis alors la figurine saisir le lasso et libérer les deux peluches qui se précipitèrent vers moi. SI j’avais espéré qu’elles me tirent des pattes du cerbère, ce fut peine perdue : ils s’engagèrent aussi dans les buissons et nous voilà parti en exploration ! Ou plutôt, en opération « péril face à l’araignée » … C’était moins classe que « sous les tropiques » mais on faisait avec ce qu’on avait.

« Je pouvais très bien me débrouiller tout seul… » Grognai-je.

J’avais clairement l’impression d’être chaperonné pour le coup ! C’était pas parce que j’étais plus petit qu’eux sous cette forme – enfin, de Marcy, pas de Viktor – que je n’étais pas capable de faire des trucs seul. Bon la perspective d’être avec un mouton à trois tête n’était pas le rêve de ma vie d’aventurier, j’avoue… Marcy secoua vivement la tête de droite à gauche, résolue à avancer avec moi.

« C’est pas une question de se débrouiller seul ! Mais une question de sécurité ! N’est-ce pas Viktor ? »

Il eut une petite moue en continuant de me fixer.

« Oui, oui. »

J’espère qu’il était pas en train de s’imaginer me sauter à la gorge O_o Elle non plus d’ailleurs, même si Marcy me faisait presque moins flipper que Viktor au quotidien. Lui je le rentrais dans la même catégorie que Livio : des vampires flippants et qu’il valait mieux éviter. Comme un instinct de survie à éviter les emmerdes mais à en trouver d’autres, vu que je continuais de les croiser régulièrement. Marcy, c’était le genre grande dame plantureuse et exubérante mais toute aussi dangereuse… Paraît-il. J’avais un bon ressenti quand je la voyais en compagnie de Raja. Moins quand c’était avec un certain démon du vice…

Savait-on jamais ce qu’ils pouvaient inventer. Je levai les yeux au ciel.

« Y’avait le mouton. » Me défendis-je, même si j’aurais préféré en faire un méchoui que de devoir me coltiner la compagnie des trois têtes. « … C’est Luci qui vous a envoyé ? »

« Oh oui, très bonne sécurité le mouton… »

Il esquissa un sourire en dévoilant ses grandes dents et, l’espace d’un instant, j’eu de la peine pour le bestiaux. Avant de me demander pourquoi il faisait cette tête. Putain mais il faisait flipper même sous forme de peluche ce type !!

« Euh non… Ça fait un petit moment que je l’ai pas croisé d’ailleurs ! »

C’était peut-être mieux comme ça au fond.

« Par contre, c’est plus pour Claude ! Tu imagines s’il t’arrive quelque chose et que je dois lui dire ? »

J’imaginai parfaitement mais ça ne m’empêcha pas de hausser les épaules. Je me baissai pour passer sous d’autres buissons, prudemment, pour éviter de tomber sur de nouveaux assaillants. Le mouton avait clairement l’air de savoir où il allait… J’ignorais qu’ils avaient des boussoles dans la tête. Ou même un cerveau, déjà. Est-ce qu’ils avaient le même ou trois petits d’ailleurs ?

« Je sais pas, je serais plus là pour le voir. » Rétorquai-je à Marcy, sans remord. « De toute façon, je lui manquerais pas je pense. Ca lui fera un gamin en moins à s’occuper ! »

Je me leurrais pas, Claude m’accueillait dans sa boîte depuis des années mais un jour il allait finir par me foutre dehors, comme tous les autres. Je l’emmerdais suffisamment pour lui faire péter des câbles des fois… Quoiqu’il était doué pour faire sauter les miens aussi. Entre ça et l’armada de drag queens que j’aimais bien malgré leur prétention à vouloir jouer les mères poules… De quoi étouffer mais, parfois, trouver un endroit où se poser et effacer son existence au milieu du bruit et des paillettes.

J’avais pas 27 ans mais j’voulais aussi des paillettes dans ma vie des fois.

Viktor émit un ricanement mais Marcy tira sur sa main en levant les yeux au ciel.

« [color=#FA8072 Oh c'est vrai que ta mort soulagerait beaucoup de personnes dans la ville... même si je préférais ne pas être là quand Luci apprendra... j'ai déjà eu ma guerre nucléaire c'est bon ....[/color] »

Elle avait tort sur un point : j’étais un passe-temps pour Luci. Sitôt qu’il se serait lassé, il passerait à autre chose. Mais je me gardais de le lui rappeler tant qu’elle ajoutait, un peu moins piquante :

« Ce n'est pas vrai. Claude tient beaucoup à toi ! » Elle s’approcha de moi et posa sa main pelucheuse contre mon bras. « Entre nous, tu n’es plus vraiment un gamin ! »

Je ne pus m’empêcher une esquisse de sourire en coin. Me demandez pas ce que ça donne sur une pâte à modeler.

« Demande à Queenie pour cette info. »

Pas le temps de développer car au détour d’un énième buisson, nous parvînmes à une espèce de bac à sable en plastique ! Le contournant, les moutons grimpèrent dedans d’un bond et nous obligèrent à faire de même pour s’arrêter au niveau d’un seau rouge et d’une pelle en fer. Je restai là, à attendre la suite du chemin mais le mouton se posta à côté du seau. Un instant de flottement. Il leva une patte et la tapota sur l’objet, l’air déterminé – si on pouvait donner un air déterminé à un mouton… - en nous fixant.

« Super… On va lui construire un château de sable pour l’empêcher de nuire ? Magnifique... »

« Honnêtement je ne suis pas certain de la solidité de cette idée… Par experience, je sais que les araignées sont très malignes. »

« T’as une meilleure idée ?! Non, alors on aide pour construire le château et on l’attire ici ! N’est-ce pas Zach ? »

Attendez, elle m’avait prise au sérieux ? Non, dites-moi pas qu’on allait réellement devoir faire ça… Mais le mouton secoua ses trois têtes de droite à gauche et donna un petit coup dans les deux outils pour les pousser vers nous. Bon, apparemment c’était pas de construction dont il était question. Mais alors…

« ... Pas vraiment, non. Je crois qu'il veut qu'on les prenne pour assomer l'araignée et la coincer dessous. »

Le cerbère hocha ses têtes, ravi. Bon sang, y’avait que moi qu’on n’avait pas équipé d’un traducteur universel ?! O_o Viktor pris un air hautement satisfait face à sa comparse qui croisa un bras, boudeuse. Ses yeux glissèrent vers l’animal dans une espèce de grimace agacée.

« Toi, je te garde pour le méchoui… »

ENFIN quelqu’un qui avait la même idée !

« Vu que tu rebondis, il serait peut-être plus judicieux que tu prennes la pelle pour l’assomer, tandis que nous, avec notre poids commun on l’enferme sous le seau ? »

« Faisons ça… De toute façon, c’est pas comme si on avait le choix. »

Retour en arrière, rembobinage des buissons, chemin contraire et nous revoilà près des autres jouets toujours à tenir en lasso une araignée à tête de bébé. (Y’a vraiment rien qui va dans cette phrase… Kamoulox !) On avait sans doute mis un peu trop de temps car ils avaient l’air épuisés… Ca se fatiguait, un jouet en plastique ?

Bref, pas le temps pour les questions philosophiques, il fallait agir vite : armé de la pelle, je n’hésitai qu’une seconde avant de rouler jusqu’à l’ennemi et de bondir vers lui. Pelle au bout de la pâte, je la frappait droit sur le crâne ! Elle eut une espèce de sursaut, se figea et les deux peluches en profitèrent pour lui aplatir le seau sur la tête. Déboussolée et à deux doigt du malaise, l’araignée chancela et Jessie en profita pour lui ficeler solidement les pattes avec sa corde… Comme on l’aurait fait d’un veau en plein rodéo.

Bonne technique. Pilib aurait adoré cette cowgirl.

« Qu’on me dise plus que les araignées sont innofensives. » Gromellai-je.



Jessie James
« Jessie never gives up,
Jessie finds a way! »


Jessie James

Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 Cnxt

Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...


Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 V27a

Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Toy Story
| Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère

Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 Sherif10

| Cadavres : 744



Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2019-08-31, 22:09 « Jessie never gives up, Jessie finds a way! »


On oublie jamais des enfants
comme Andy ou Emily
Jessie était plutôt fière de ses recrues de Storybrooke. Tous autant qu'ils étaient, ils avaient su s'adapter à leur condition de jouets et ils auraient même fait des jouets honorables du temps où elle vivait encore dans la chambre d'Andy... Cette pensée lui apporta une certaine tristesse qu'elle tâcha de faire disparaître presque aussi immédiatement en se remettant en route avec les autres. Ils suivaient désormais la brebis à trois têtes de Bo qui les menaient ils ne savaient où mais sans aucun doute un peu plus loin. L'écuyère espérait juste que leur propriétaire était également dans les parages et que tout allait pour le mieux pour elle, Lula étant restée évasive sur le sujet.

Ils arrivèrent enfin près d'un bac à sable où traînait des objets abandonnés et de nouveaux jouets qui semblaient, eux aussi, inanimés. C'était sans aucun doute dans ce même bac à sable que Zach, Viktor et Marcy avaient trouvé leurs armes de destruction massive. Instinctivement et comme pour se rassurer, Jessie posa sa main sur le lasso qu'elle avait récupéré après avoir aidé les autres à attacher l'immense bestiole. C'était étrange cette histoire tout de même... desjouets qui attaquaient des autres sans raisons, atteint de mutismes et qui étaient capables de s'agglutiner les uns aux autres comme des cellules mourantes tentant de survivre sur un nouvel organisme viable.

Perdue dans ses pensées, elle n'avait pas vu que Bo, Lula et Beep avaient disparu de la circulation sans prévenir. Les cherchant des yeux, elle finit par s'adresser au groupe qui avait sans aucun doute dût être plus attentif :

- Dîtes, vous savez où sont passés les mout... AAAAAH !

Sans prévenir, une main avait jailli hors du sable, une main de jouet totalement seule et sans corps. Jessie avait hurlé autant que sa voix le lui permettait et avait sursauté mais pas suffisamment loin pour être hors de portée. La main s'était refermée sur sa cheville et elle s'était effondrée au sol tandis qu"elle se sentait attirée dans les tréfonds du bac à sable.

- NON NON NOOOOOOON !!!

Elle tentait de s'aggripper à ce qu'elle pouvait mais il n'y avait rien d'autre que du sable autour d'elle. Glissant inexorablement, elle sentit alors les mains de ses compagnons de fortune se refermer sur ses poignets tandis qu'ils tentaient à présent de faire lâcher prise à la main. Mais il n'y avait malheureusement rien à faire et bientôt, Angelika, qui était la personne qui lui tenait les mains perdit l'équilibre à son tour, puis Viktor et Marcy puis Zach, puis Sherlock. Tous, tour à tour se sentirent alors inexorablement glisser à travers ses sables mouvants jusqu'à disparaître complétement à travers le bac à sable, ne laissant aucun trace d'aucun d'entre eux.
code by bat'phanie
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t87316-en-avant-cowboy-yodelayheehoo#1242766


Ted et Marcy Mazzini
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Ted et Marcy Mazzini

| Avatar : Finn Cole & Kat Dennings

Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 0iMg8Uy
- Non mais tu ne te rends pas compte du risque que je t'ai fais encourir ... tu aurais pu mourir ! J'aurais pu ... j'aurais pu te vider de ton sang !
- C'est pas le cas ! Tu vois je suis en pleine forme ! Et puis tu t'es rattrapé sur autre chose niveau videment !
- Ce mot n'existe pas JB ... mais c'est bon j'ai compris le message ...



Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 MTQd7Im
Bah quoi Rémi ? Tu penses quand même pas que je suis une Sainte ? Même les nonnes se masturbent !


Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 Teamsadic2

| Conte : L'étrange Noël de Mr Jack & Adventure Time
| Dans le monde des contes, je suis : : La peluche Vampire & La Reine des Vampires

Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 074d26ba59e28ad82b0e74de539fd5aa

| Cadavres : 257



Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2019-09-02, 00:08

Viktor & Marcy' & Pleins de gens


Le Coffre à Jouets !

⋅ ◆ ◈ ⟐ ◈ ◆ ⋅

Quand le sable commença à les engloutir, Viktor resta silencieux. Bizarrement, il avait senti que cet endroit n’allait leur apporter que des misères. Pour que Marcy, prenne au premier degré ce que le mouton avait dit quelques instants auparavant, sur l’histoire du château de sable, il fallait qu’elle soit vraiment déconcentré. Certes, l’araignée géante qu’ils devaient combattre avait du être une source d’inquiétude chez la reine des vampires, contrairement à lui, qui avait l’impression de se retrouver à Halloween Town. Il aurait bien voulu lui parler, voir pourquoi elle agissait comme ça, mais on ne lui en avait pas laissé le temps. Comme d’habitude, en retrait, il avait acquiescé au sort final de la bestiole, aidant ainsi ses camarades à la retenir prisonnier, car c’était la seule solution logique qu’il pouvait y avoir. Il avait bien été le seul à ne pas être dégoûté par les jouets recomposés, digne de films d’horreurs, certainement parce que c’était son monde, son origine, lui même ayant une tête peu enclin à la facétie. Jack pensait il vraiment que sa peluche serait aimé par des enfants ? Même si Livio lui avait donné un grand sourire, il ressemblait plus au Joker prêt à trucider ce qui lui passait sous la main, qu’à Nounours de Bonne nuit les petits. Enfin bon, cela ne le dérangeait pas, il était bien content d’être comme il était, mais du coup, il était plus enclin à comprendre les abominations qui traînaient dans le parc. Néanmoins, ce n’était pas parce qu’il était d’une nature techniquement maléfique, qu’il ne ressentait pas la peur, la terreur et la souffrance -preuve en était quand on lui avait gravé la carte sous son pied-. Alors voir Jessie hurler, une main sortie de nulle part et surtout se faire emporter vers d’autres horizons peu glorieux ne lui apportait aucune satisfaction. C’était pour cela, que d’un coup d’oeil avec Marcy, avait suffit pour qu’ils se jettent sur elle à la suite d’Angie, essayant de la sortir de là, sans succès. Sans succès du tout, vu qu’ils étaient maintenant tous dans la même situation.

Néanmoins, même si les pensées sombres de Viktor étaient bien présente, la situation l’était un peu moins que ce qu’il avait imaginé. Certes, la chute fut rude, très rude, et il remercia vraiment le fait d’être en tissu, tout comme Marcy qui grogna quand elle se reçut les autres jouets dessus. Ils tombèrent ainsi tous violemment dans une sorte de tunnel sombre et terreux. Il pouvait sentir l’humidité imbibé le lainage de son corps mais au moins il faisait frais, et ils n’étaient plus en contact avec le soleil. Marcy lui avait dit qu’elle craignait que cela l’affecte, elle qui en temps normal devait sortir avec une ombrelle, mais il avait essayé de la rassurer. Ils n’étaient pas à Storybrook, et n’avaient visiblement plus leurs pouvoirs. La soif de sang qu’il ressentait en permanence dans sa gorge, qui le rendait si colérique -même s’il ne le montrait pas- avait totalement disparu, comme avant. Alors Marcy ne devait pas craindre le soleil, mais Marcy était Marcy, elle ne changerait pas, même (surtout) en jouet. Se relevant tant bien que mal, titubant tous les deux comme des alcooliques notoires, Marcy préférant tendre la main à Angie plutôt que de voir s’il allait bien, il se tourna brusquement vers Jessie, faisant comprendre à sa comparse qui était la chef de groupe. La cowgirl, une fois dépoussiéré, s’exclama. “Tout le monde va bien ?” Certains jouets répondirent, d’autres non. Viktor, dans son éternel optimisme et la voix remplie de sarcasme ajouta. "Pour le moment oui" Sauf qu’au moment où la peluche parla, des bruits de petits pas se firent entendre, résonnant sur les parois du tunnel. Les jouets se regardèrent tous, se mettant en position défensive avant de se relâcher quand des bêlements résonnèrent. C’était les moutons de la bergère qui revenaient, voila où ils étaient passés les coquinous. Et en parlant de bergère (et de coquinette), cette dernière arriva, se plantant devant le groupe qui l’observait ébahi. Jessie ne lui laissa pas une seconde de répit, se jetant sur elle en hurlant son prénom. “Boooooo” La bergère attrapa son bras pour la coller contre son torse dans une longue étreinte. “Jessssieeeeee !” Les deux amies s’enlacèrent pendant un moment avant que Bo ne se détacha, inspectant la cowgirl de haut en bas pour voir si elle n’avait rien de cassé.Voyant que tout allait bien pour le moment, elle se tourna vers le petit groupe, silencieux devant ces retrouvailles. " Pardon. Je ne voulais pas vous faire peur." Tout en disant ça, Bo rappela les moutons qui vagabondaient entre eux. Directement, ils vinrent dans les pattes de leur gardienne, qui caressa leur tête avant qu’eux aussi, ne décident de dirent bonjour à Jessie. “Tout doux !” Elle dut sévir un peu pour ne pas qu’elle se fasse ensevelir sous toute cette montagne de porcelaine. “Tu m’as manqué !” Regardant les alentours, Bo fixa finalement le groupe. "Moi c'est Bo. Bo Peep" Marceline, qui s’était rapprochée de la nouvelle venue -entraînant Viktor qui aurait préféré rester en arrière - , lui fit un grand sourire, hochant la tête. "Enchanté Bo, Marceline, mais tu peux m’appeler Marcy, et voici Viktor. Ne t'en fait pas, c'est pas toi qui fait le plus peur dans cet endroit." Viktor, qui eut l’impression qu’elle parlait de lui préféra ne pas relever, concentré à l’observer, à la détailler pour comprendre le puzzle de leur aventure. "C'est donc toi qui est à l'origine de notre chute ... tu peux nous expliquer ce qui se passe ? Ou toi non plus tu n'es au courant de rien du tout ..." Sa tête balança vers Jessie. Il avait comme l’impression qu’elle ne disait pas tout. Ce n’était pas des reproches, mais il était resté sur sa faim, dans le parc, comme si elle se retenait. Jessie, baissa la tête avant d’ajouter rapidement à l’attention de la bergère. " Bo... ces gens viennent de loin... d'un autre monde où ils sont des adultes ... il faut que retourne chez nous tu peux nous aider ?" " Vous aider à partir d'ici ? Si on savait le faire, ce monde là serait déjà vide..." Sa cane tapa un peu sur le sol, mais le bruit resonna dans le tunnel." Ici, c'est dangereux. Je peux seulement assurer vos arrières... Il y a quelques temps un nuage s'est affiché dans les horizons. Les jouets meurent, ou perdent la raison. Vous devez faire attention. " Marceline, qui avait l’habitude de la froideur de son comparse posa une main sur l’épaule de Jessie, voyant bien que la cowgirl faisait tout pour les aider. Viktor, quand à lui, avait le regard fixé sur la canne, avant de tourner sa tête vers Bo. "Un nuage ... violet ?" Tête qu’il bougea vers le haut du tunnel, parlant plus pour lui même. "Se pourrait il que la malédiction ait déréglé ce monde ?" Mais Marcy fronça les sourcils, rebondissant comme elle avait l’habitude de faire dans son esprit. "Aguistin avait pas raconté un truc dans ce style quand il est revenu d'Halloween Town avec Tibérius en Novembre ? Tu crois que ça à un rapport avec ce qui s'est passé dans tous les univers ?" Jessie leva les yeux au ciel, presque exaspéré. “Bien sûr un nuage violet ! Pourquoi croyez vous que je vous disais qu’il n’y avait personne de pire que Regina ! C’est au cause d’elle tout ça !” Tous les jouets purent entendre un accent colérique, son visage se déformant presque sous la colère qu’elle portait à la sorcière. Viktor comprenait. Il avait assez rencontré de gens à Storybrook qui haïssait Regina - sa propre famille - pour savoir que même si les années étaient passés, la douleur restait toujours présente. Il hocha la tête, d’abord silencieux avant d’ajouter, d’un ton grave. "On ne sait jamais, il y a toujours pire en réalité dans chaque monde, surtout quand le baromètre du mal est différent." Et il en savait particulièrement quelque chose, que ça soit lui où Marcy. Il ajouta tout en regardant à la fois Marcy et Jessie. "Oui. Aguistin nous a fait part que les humains présents dans notre monde déraillait suite à la disparition des sphères comme Halloween Town ... mais ... quel serait le but de nous envoyer ici ?Nous ne sommes pas originaire de là !" Marcy fit une petite moue moqueuse, tapant sur la tête de la peluche. "Ah ça Vik' .... tout le monde se pose la question ... même Jessie ... on aura peut être la réponse en allant au point indiqué sur la carte ! Par contre ... je me suis toujours demandé pourquoi certaines personnes avaient été prise dans la malédiction et d'autres non ... regarde Jessie a été transformé en humaine et Bo non ... d'ailleurs ..." Ah la question à un million d’euros de Jean Pierre Pernaud ! Personne n’avait l’air de savoir d’ailleurs. "T'en avait émis le souhait ? Parce que ok, tu sais pas comment nous on a été transformé mais toi ? t'aurais pas fait un truc qui aurait déclenché ton retour ?" Après tout, elle avait bien rencontré Evangeline, l’étoile des souhaits quelques semaines auparavant, qui lui avait expliqué qu’elle pouvait réaliser le souhait du coeur des gens. Alors pourquoi ça ne pourrait pas être une chose comme ça ? Cependant, Jessie secoua négativement la tête. Elle allait ajouter quelque chose quand Viktor fit presque basculer Marcy de son coté.

“Qu’est ce que !” “Regardez !” Il avait sentit une petite piqûre sous sa chaussure, et en la levant, tous s’aperçurent que la croix clignotait rapidement, comme si … ils étaient au bon endroit. Et dans la seconde, un cri retentit, se répercutant sur la paroi. C’était Angelika, qui hurlait de douleur, sautillant d’un pied sur l’autre. La même rengaine. Tout le monde se précipita vers la poupée Barbie, essayant de lui apporter un maximum de soutien alors qu’un autre plan commençait à être gravé dans le plastique. Ils la firent s'asseoir, tenant ses jambes et Viktor remarque que ce n’était pas un plan différent, mais la suite du sien, quand il leva son pied à sa hauteur. La douleur diminua quand Angie put parler. Regardant toujours ses pieds, Viktor montra à Jessie les trois petits points qui scintillaient les invitant à … sortir du tunnel. Ce à quoi Bo Beep acquiesça rapidement. " Bon c'est pas tout. On parlera de tout ça plus tard. Cet endroit n'est pas sûr. On file. Et vite. Suivez moi." Jessie qui posait délicatement le pied de la poupée au sol ajouta. “Oui, C’est mieux de bouger à mon avis on en saura plus très vite ! Je vais tenir Angelika !” Se mettant à coté d’elle, elle passa un bras sur ses épaules. Forcément, Marcy qui lui tenait la main gauche, l’imita, obligeant Viktor à faire une sorte de demi tour. “Allez en même temps !” Les filles furent synchronisées pour soutenir Angie, essayant doucement d’avancer. Viktor lui, soutena Marceline, qui mettait aussi le poid de son corps, pas forcément pratique avec une seule main de libre. Au moins là, elle risquait moins de se fatiguer. La fine équipe commença donc à sortir du tunnel, en silence, quand Viktor décida de le rompre, ce qui était plutôt rare de sa part. "Jessie ?" Il attendit que la jeune femme ne le regarde avant de faire part de la réflexion qui tournait dans sa tête depuis un petit moment. "Quelque chose me tracasse... j'ai remarqué que dès que nous essayons d'en savoir plus sur les liens existant entre Storybrook et ici ... nous avons des indices sous forme de tortures ... comme si que en réalité quelqu'un observait nos faits et gestes … qu’on essayait de nous aider sans le montrer ..." Sa réflexion eut le don de faire réfléchir tout le monde, et surtout Jessie, qui fronça les sourcils. “C’est pas bête ce que tu dis... tu penses que Regina a l’occasion de nous voir d’ici ?” Immédiatement, elle leva la tête en l’air, puis sur le coté, comme si elle avait peur que des caméras soient installés de partout. Néanmoins, Viktor n’était pas convaincue. Même si cela faisait mal, que c’était douloureux, c’était de l’aide, et Jessie avait l’air convaincu que Regina était le diable -ce n’était pas totalement faux -. "En réalité je ne pense pas que Regina soit derrière tout ça ... je peux me tromper mais ... il avait semblé que ces derniers temps elle était passée à autre chose ..." Marcy essaya de physiquement de montrer qu’elle était d’accord, remontant sa prise sur le bras d’Angie pour ne pas lui faire mal et l’aider comme elle pouvait. "Viktor n'a pas tord, elle l'a dit à Jefferson y a quelques temps... qu’elle voulait aller de l’avant … après oui, si on part sur l'aide, ça pourrait être elle, peut être pour continuer de se faire pardonner ?" Jessie eut l’air surprise, très surprise voir même sceptique sur les propres des deux vampires. “Comment ça... vous voulez dire qu’elle... s’est repentie ?” Viktor le savait vu qu’il était dans l’esprit de Marceline quand elle était venue l’aider à la suite de son voyage dans le dixième royaume. Mais contrairement à elle, il ne racontait pas les choses quand ce n’était pas lui qui les vivait pleinement. Alors, il laissa parler la jeune femme. "Ouais il paraît ! C'est Jefferson, le chapelier fou qui me l'a expliqué. Elle avait l'air d'aller dans ce sens là, elle l'a même aidé à plusieurs reprises et ils ont fait une sorte de paix, alors que honnêtement c’était vraiment pas gagné. Après ... est ce que ça a duré ... c'était l'été dernier et bon Jeff ne m'en a plus parlé ... et perso' je la connais pas assez pour savoir ce qu'elle a fait hier ..." Jessie ne sut quoi répondre, choquée par une telle révélation, restant songeuse. Le tunnel arrivait enfin à sa fin, et quand ils sortirent, les deux vampires plissèrent les yeux face au soleil, Marcy grondant presque dans l’oreille d’Angie. Essayant de se convaincre - ce qui n’était pas facile - que le soleil ne les brulerait pas, ils finirent pas ouvrir les yeux, regardant droit devant eux. Une mouffette attendait tout le monde. Mouffette qui s’ouvrit d’un coup en deux, cachant une voiture télécommandé, d’où des bêlements se firent entendre. Les moutons étaient déja en place et attendait le petit groupe tranquillement. Bo, qui avait prit la tête du groupe leva sa canne, et c’est à ce moment là que Marceline remarqua quelque chose d’étrange. La bergère boitait. Elle lança un coup d’oeil à son comparse, qui hocha silencieusement de la tête. Visiblement ça n’avait pas l’air de la déranger, mais une fois que l’on y faisait attention, son boitement était évident, comme si elle avait une jambe raide. Arrivant quand même plus rapidement qu’eux à la voiture, elle s’écria énergiquement et très fière de son engin, main sur la hanche. “Tous à bord !” Certes il n’y avait pas une place monstre, après tout c’était une voiture, pas un bus scolaire, une boite de sardine surtout, mais tout le monde arriva à trouver une place. Vérifiant que tout le monde était là, Bo referma la moufette et démarra en trombe l’engin, ayant la même détente qu’une voiture de formule un, partant à toute berzingue pour sortir enfin du parc.


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Angelika B. Beresford
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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"Donc on est bloquée dans un monde que tu ne maîtrise pas ? On va bien se marrer."
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"Tu sais bien que les plus beaux chapitres de ta légende tu ne les as jamais écrit seul, n'est-ce pas Sherlock Holmes ?"


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Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2019-09-03, 10:09


Vous êtes de vieux amis, non ?
Le retour des aventures de Sherlock Holmes et du Dr Beresford !

Je n’allais pas mentir ! La douleur que j’avais ressentie au moment où le tatouage était apparut sur ma jambe était insoutenable. Elle m’avait menée à me poser beaucoup de questions. Serions-nous menés à tous subir le même sort ? Vers quelle étrange destination nous conduirait nos pas ? Je n’eus cependant guère le temps de me complaire en réflexions car déjà Marcy me poussait à rejoindre l’étrange véhicule qui nous servirait de moyen de transport. Le look improbable de la machine me fit légèrement sourire malgré la douleur que je ressentais.

La première chose que je fis en m’asseyant aux côtés de Marcy fut de remercier cette dernière. Après tout, elle avait tenté de me tirer des sables mouvants et m’avait même emmenée en sécurité jusqu’à cette machine roulante. Massant légèrement ma jambe encore douloureuse, je lui souris alors gentiment.

"Je... je te remercie pour tout Marcy ! Ca me touche que tu aies fait tou ça pour moi !"

"Ce n'est rien voyons ! Nous venons de la même ville et j'ai vraiment l'impression que tu es une personne adorable alors c'est normal !"

Elle leva alors une tête très fière à la suite de ces propos qui m’amusait beaucoup ! Décidemment, cette fille était véritablement charmante ! Sa bienveillance de touchait et je me résolu à l’imiter, avec toute la sincérité et le professionnalisme dont j’étais capable.

"Tu te sens comment maintenant ? Est-ce que ça te fait toujours mal ?"

"Non c'est passé ! Ça sera encore un peu douloureux mais après tu l'oublieras ! Surtout que là tu n'as pas à marcher "


Sur ce point, je ne pouvais que l’approuver ! J’étais même heureuse de voir que d’une certaine manière ma prière avait été exaucée. Je l’avais enfin mon skate abandonné, mon patin à roulette qui nous permettrait d’avancer comme des fusées jusqu’à notre destination. Je fis alors partager mes réflexions à ma nouvelle amie.

« C’est vrai que vous avez peut-être eu moins de chance que moi. »


"Pourtant on a cassé un miroir", lança-t-elle avec enthousiasme avant de me tapoter l’épaule.

Je ris à mon tour, me rappelant des délires que nous nous étions pris au sujet des 7 ans de malheurs auquel nous nous étions volontairement condamnés.

"Heureusement que Bo ait eu un véhicule sous la main. J'aime autant te dire que marcher avec ses souliers c'est loin d'être évident !"

Evidemment, passée d’une jeune femme athlétique au corps d’une poupée de 20 centimètres n’était pas des plus simples. Cependant, j’avais parfaitement conscience que je n’étais peut-être pas la plus à plaindre dans cette histoire.

"Et vous, comment vous vous en sortez ?"


"Oh pas pire que d'habitude..."

Elle avait prononcé cette phrase en s’embrumant légèrement tandis que Viktor soupira et ajouta froidement.
"Hum je serais moins optimiste"

Pour une raison qui m’échappait, les deux jouets ne semblaient pas se vouer un grand amour, et c’était le moins que l’on pouvait dire.

"Je... je suis navrée. Je pensais pourtant que vous étiez assez proches tous les deux étant donné le jouet que l'on avait choisis pour vous."

Marcy m’adressa alors un petit sourire avant de laisser une moue s’afficher sur son visage. Elle finit par regarder son compagnon d’infortune. Ils avaient tous les deux l’air gênés.

"Non ce n'est pas le cas."

"Si je puis me permettre... vous êtes frère et sœur tous les deux ?"

Une fois de plus, Viktor fut vexé par ma remarque. Il détourna le regard de moi afin d’exprimer son mécontentement. Marcy plus courageuse tenta de m’expliquer la situation.

"C'est plus ... compliqué... pour faire la version courte ... nous sommes ... en réalité deux âmes pour un seul corps."

Haussant alors les sourcils, elle m’adressa une sorte de grimace alors que j’écarquillais les yeux, très surprise d’entendre de telles confessions.

"En gros, j'étais en train de mourir quand Viktor a été créé et... j'ai été aspiré en quelque sorte par le rituel qu'ils ont fait pour l'animer. Mon âme a été sauvée comme ça mais j'ai perdu mon corps. Je l'ai retrouvé grâce à la malédiction de Regina ..."

Elle adressa alors un petit regard en direction de notre écuyère favorite avant de reporter son attention vers moi.

"Quand elle s'est levée bien sûr ... cependant nous sommes toujours ... siamois en quelque sorte... on switche d'une semaine sur l'autre !"

"C'est bon tu vas pas tout lui dire non plus ?"


"Hé ! Ça va ! J'allais pas lui raconter un bobard non plus !"

"C'est... c'est absolument dingue votre histoire... et si je peux me pernettre vraiment fascinant !"

Cette histoire me rappelait curieusement une autre et me ramenait au souvenir d’Hayden.

"J'ai un ami qui sans avoir vécu la même expérience que vous, possède également deux personnalités ! Il est..."


A ces mots, je ne pus m’empêcher de tourner mon attention vers Sherlock fustigeant mon ancien associé du regard.

"Enfin, il était..."

Je ne pouvais pas oublier que c’était un jeu morbide de manipulation de la part du détective qui avait mené mon cher ami à assassiner Jasper Jones, le salopard qui m’avait torturée au mois de janvier. L’ancien Dr Jekyll et son homologue Mr Hyde s’étaient vu contraints de quitter la ville, craignant plus que tout de se retrouver à la merci de la police locale. Cependant, il n’avait pu se résoudre à abandonner la ville sans me faire un dernier « cadeau ». Parlant à cœur ouvert, il m’avait transmis une confession de Sherlock qui avait totalement chamboulé mon existence. Un secret révélé qui m’avait tellement bouleversée que j’avais fini par quitter Baker Street et cette toute nouvelle vie idyllique mais totalement illusoire !

Secouant la tête, je reportais mon attention vers Marcy et posait ma main sur la sienne pour la rassurer.

"Mais ne vous inquiétez pas, je garderais le secret pour moi !"

C’était bien évidemment sans compter sur le fait que nous étions beaucoup trop de monde dans cette voiture pour que je puisse honorer cette promesse.

"Ne te fatigue pas ... on ne peut pas faire jurer 5 personnes à moins de faire un pacte de sang."
, lança alors Viktor.

Faisant comme si elle n’entendait pas les propos de son camarade de corps, elle plaça son corps devant lui.

"C'est très gentil Angelika ! J'apprécie vraiment cette intention", elle gloussa alors en ajoutant sur un ton de confidence "Parfois je fais comme si je ne le connaissais pas"

"C'est réciproque", répliqua alors Viktor en levant les yeux au ciel.

« Est-ce que votre cohabitation est toujours aussi tendue ? Cela ne doit pas être évident tous les jours... surtout que vous n'avez pas vraiment le choix !"

Je souris alors compatissante avant de rajouter.

"En tout cas, je suis contente de vous connaître tous les deux... et je tâcherais de te rendre la pareille pour le service que tu m'as rendu !"

Marcy m’adressa alors un sourire énigmatique, secouant ses cheveux de laine.

"Au moins on pourra ressortit quelque chose de positif de cette aventure"

Son homologue tourna à nouveau sa tête sur le côté sans plus rien dire. Regardant un instant son « jumeau » peu coopératif, je fus à nouveau freinée dans mes réflexions lorsque, après un très long chemin, j’entendis subitement Jessie crier.

« STOOOOOOP !! »

La moufette dérapa alors et finit sa course contre le trottoir. Peu préparée à cet incident, je finis par manger littéralement le siège de devant. Puis, frottant ma bouche de ma main, je m’adressais à la rouquine qui était en train de remettre en place son chapeau.

« C’est là !!! »


Devant nous se dressait alors un très grand magasin de jouets. Ce dernier avant pour seule décoration une affiche du vieux film du Roi Lion.

"Tu aurais quand même pu nous prévenir avant, non ?"

« Désolée », dit-elle d’un air ailleurs.

A la suite de ces mots, elle descendit de la voiture et nous l’imitions également. Lorsque nous nous trouvions devant le magasin, je ne pus m’empêcher de m’interroger sur la raison de notre présence en ces lieux.

"On est sensé rentrer dans ce magasin, mais pour quoi faire ?"

La cowgirl me regarda alors d’un air gêné, et s’assit au sol afin de nous montrer sa botte.

« J’étais la première à avoir reçu quelque chose je crois... c’était dans le carton, à mon réveil, juste avant que j’aide Zach... »

Sur la botte, nous pouvions alors lire l’inscription suivante

« N’oublie pas qui tu es »

Elle pointa alors l’affiche du Roi Lion du doigt.

« On est au bon endroit non ? »

Il est vrai que cette citation était l’une des plus connues de ce dessin animé… mais était-ce réellement si simple ?

"Attends qu'est-ce que ça veut dire ? Que notre état de jouet va finir par nous rendre amnésique ?"

« Non... je ne pense pas... », répondit-elle vraiment très gênée

"Bon quoiqu’il en soit, il y a qu'un seul moyen d'en être sûrs !"


J’étais en train d’imaginer ce qui nous attendait à l’intérieur. Tous ces nouveaux jouets que nous allions rencontrés. Comment cela allait-il se passer ? Seraient-ils amicaux ou hostiles avec nous ? Je l’ignorais mais en cet instant, j’étais beaucoup trop excitée pour passer des heures à philosopher sur le sujet

"Vous venez ?"

Nous pénétrions alors dans le magasin où nous pouvions observés des rayons remplis de jouets de toutes parts. Mais que devions-nous chercher ? Puis, je songeais soudainement au plan qui avait été dessiné sur la jambe. J’y jetais un coup d’œil mais ce plan de la ville ne nous était d’aucun secours.

"J'espérais que cela pourrait au moins nous donner un indice ! Qu'est-ce qu'on peut faire ?"

« Je sais pas... », dit-elle en réfléchissant « Vu qu’on ne sait pas ce qu’on cherche on devrait peut-être se séparer ? On couvrira plus de terrain ? »

Elle tendit alors les bras comme pour un V horizontal ce qui divisa les différents protagonistes présents par groupe de deux. C’est en tournant la tête vers mon acolyte que je sentis un frisson parcourir tout mon corps. Je déglutissais difficilement alors mon regard était braqué sur Sherlock. Enfin j’y avais enfin droit… à cette confrontation que je craignais depuis des mois ! Même si au fond de moi, je ressentais une angoisse immense, je ne laissais rien paraître. Les sentiments que j’exprimais étaient d’ailleurs bien plus proche d’un sentiment de dégoût que d’autre chose.

"Mais bien évidemment... j'ai toujours eu beaucoup de chance !"


Je finis alors par m’approcher de mon ancien associé, la peur au ventre tandis que Sherlock se contentait lui de croiser ses bras derrière lui.

" Allons allons la chance n'existe pas. »

A quoi je devais cet honneur alors ? Au karma ? Comme s’il ne c’était pas suffisamment jouer de moi ces derniers temps ! Un rictus au coin des lèvres, je rajoutais alors en toute simplicité.

"Qui aurait dit qu'on fêterait un jour le retour des aventures de Sherlock Holmes et le Docteur Beresford ? Bon ben j'imagine qu'on y coupera pas... c'est reparti pour un tour ?"

A cette perspective, je sentis mon cœur se serrer dans ma poitrine. Il y a des mois de cela, j’aurais bondi de joie à l’idée de rejouer les assistantes pour Sherlock. Il fut un temps ou nos enquêtes étaient la seule chose qui pouvait me motiver à aller de l’avant… la dose d’adrénaline dont j’avais besoin pour avancer. L’idée de ne plus parvenir à bondir de joie à présent me rendait tellement triste.

" On dirait bien. La vie est pleine de surprises. ", me dit-il en souriant en coin.

A nouveau, j’étais incapable de lui rendre son sourire et c’était un nouveau coup de poignard planté tout droit dans mon cœur. Comment pouvait-il avoir l’air si détaché ? Comme s’il ne s’était jamais rien passé entre nous ? Comme si nous venions de sortir de notre appartement pour repartir à la chasse au criminel ?

Etant incapable de lui répondre, je me contentais de le suivre docilement et regardais autour de nous les poupées défiler. Ce fut alors Sherlock qui le premier brisa le silence.

« Hm. Eurus n à jamais eu de jouets comme ça... C'est étrange. Très rose."

"Pourquoi ça ne m'étonne pas ? Ca devait être beaucoup trop girly pour une Holmes !"

Je l’avais dit en laissant un léger sourire apparaître sur mes lèvres avant de frissonner légèrement à ces propos suivants.

« Katelyn en a."

Eurus… Katelyn… cela me donnait tellement une drôle d’impression d’évoquer les noms de ces personnes avec lui, comme si nous faisions toujours partie du même univers, comme si je vivais toujours à Baker Street.

"Oui c'est vrai... même si elle a toujours eu une préférance pour les poupéés de porcelaine... tu te rappelles la soirée du Nouvel an ?"


A ces mots, je me serais sans doute mordu la lèvre si j’en avais eu l’occasion. Pourquoi l’avoir évoqué ? Pourquoi abordé si vite ces questions qui ne faisaient que tourner dans ma tête depuis des mois… Peut-être pour me rappeler l’époque bénie où je voyais encore ce sui se tramait autour de moi avec un œil innocent ! Le bon vieux temps… je serais alors les poings tandis que les mots de Hayden revenaient à mon esprit.

Il n’a pas arrêté de te mentir depuis le début… et toi t’a rien vu !

" Oui je m'en rappelle." Il marqua alors un temps d’arrêt, se tournant dans ma direction. " Est ce que ça va ?"

Je tressaillis en entendant ces mots, tant je craignais cette question ! Bien sûr, je ne pouvais pas le lui en vouloir, je n’avais pas mon enveloppe corporelle originelle. Si ça avait été le cas, il n’aurait pas manqué de remarquer le 10 kilos que j’avais perdu depuis notre dernière rencontre, les immenses cernes sous les yeux que je dissimulais sous une couche de maquillage ou encore mes mains qui tremblaient légèrement, témoin de mon addiction aux anti-depresseurs.

"Moi... moi tu veux dire ? Ca t'intéresse vraiment de le savoir ?"

Non bien sûr que je n’allais pas bien, mais comment aurais-je pu le lui faire comprendre ? Etaler les dégâts que les évènements de ces derniers mois avaient provoqués dans ma vie.

"Je suis pas sûre que ça soit le bon moment pour ça, Sherlock !"


" C'est toujours le bon moment."


« Comment voudrais-tu que ça aille ? Je suis bloquée dans le corps d'une poupée et je ne comprends rien à ce qui se passe !"

Evoquer les évidences pour éviter de parler des sujets qui fâchent, c’était encore le meilleur moyen pour détourner la conversation tout en y apportant une réponse immédiate satisfaisante.

« Oh il y a pire comme situation. Nous pourrions être enfermé dans le corps de Lily Olyphant par exemple."
, il l’avait énoncé tout simplement en souriant et en se tournant vers moi.

« Depuis quand tu te préoccupes de ce qui peut m’arriver ? »
, me contentais-je de reprendre sombrement.

« Tu crois que je suis allé au cimetière par curiosité alors que le problème était déjà résolu d'avance. "


Sherlock évoquait bien évidemment la nuit de mon agression. Comme je pouvais l’imaginer, il n’avait pas hésiter à prendre l’enquête en main pour retrouver mon agresseur. J’aurais pu m’en montrer reconnaissante mais cette nuit avait également été entachées des confessions de Sherlock… ces mots qui ne m’avaient jamais quitté depuis et qui justifiaient à eux seuls de nombreuses nuits d’insomnie.

"Non mais je me suis toujours poser la question.... est-ce que tu l'as seulement fait pour moi ?"

, avais-je lancé dans un murmure

J’avais prononcé ces mots d’une voix sombre, presque mélancolique. Était-il vraiment nécessaire de lui rappeler qu’il n’était pas seul cette nuit-là ? Que ce n’était peut-être pas moi la principale raison de son implication dans cette affaire ?


" Bien évidemment. Parce que nous sommes des amis ! »


Des amis ? Il avait le culot de définir notre relation de cette manière malgré ses secrets et ses mensonges ? Bien sûr de mon côté, il l’avait été ! Je l’avais considéré durant des mois comme le meilleur ami que j’aurais pu rêver d’avoir ! La personne la plus importante dans ma vie en dehors de ma fille Katelyn… mais aujourd’hui je ne savais même plus qui était l’homme qui se tenait devant moi ! Je n’arrivais plus à démêler le vrai du faux…

"Des amis tu dis ? Est-ce que tu as seulement un jour su ce que cela voulait signifier ?"


Je secouais la tête pour chasser mes idées noires avant de reprendre.

"A quoi est-ce ça sert de remuer le passé ? Tu sais très bien que tout ne sera plus comme avant. Et je le regrette sincèrement... tu... enfin cette époque me manque !"

Il me fixa du regard avec beaucoup de froideur et fini par me sourire.

" Je m’en doutais. La blessure n’est pas refermée et elle est encore douloureuse. L'intelligence sociale est quelque chose qui m’avait toujours échappé jusqu’à maintenant."

Bien sûr que non elle ne l’était pas, comment pourrait-elle un jour se cicatriser alors que j’avais vu tous mes rêves et mes espoirs pour mon avenir s’envoler en quelques mots ?

« C'est un abandon. Et tu sais très bien que je n'aime pas ça. Il faudra du temps pour réparer ça mais rien n'est mort. Rassure-toi."

Pour appuyer ses dires, il posa simplement une main sur son épaule ! Un contact qui me figea sur place et auquel j’avais tant de mal à y répondre. Pourtant j’aurais voulu pouvoir le serrer dans mes bras, lui faire comprendre à quel point je tenais à lui et à quel point il m’avait manqué, lui dire que je serais là pour l'aider… mais voilà, il y avait toujours cette crainte en moi d’être à nouveau déçue si jamais je venai à lui offrir à nouveau mon entière confiance.

« Parce que tu crois toujours que c’est par gaieté de cœur que j’ai quitté Baker Street ? Tu crois que j'aurais pu t'abandonner derrière moi sans avoir une bonne raison alors que tu comptais autant à mes yeux ? Tu n'as toujours pas compris ? Quoique dans le fond ça ne devrait pas m'étonner !

Une fois encore j'évitais le sujet qui fâche avec autant de dextérité que possible, mais je ne voulais pas prendre le risque de m'énerver. Je soupirais donc lourdement avant de reprendre.

"Ecoute, ça ne sert à rien de tergiverser durant des heures... autant rendre honneur a notre reputation et se mettre au travail."

Je lui souris légèrement espérant lui faire comprendre discrètement que j'avais toujours l'espoir qu'on puisse vraiment se retrouver un jour.
acidbrain


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Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2019-09-04, 01:16

Le coffre des jouets
The hardest thing I have learned is I can't help myself I can't trust my worth and I can't trust my words
○ A long time ago ○

Peut-être que c'était de ma faute ? Je ne suffisais plus parce que je n'étais pas assez, tout simplement ? L'éclairage était trop faible, les moutons pas assez doux et moi trop fragile..? Peut-être que les petites filles que j'avais tant aimé ne me remercieraient jamais. Peut-être que je ne serais plus dans les sombres méandres de leur mémoire, si courte à cet âge là. J'observais Woody rappliquer en courant avec ses jambes qui gesticulaient sans muscle ou coordination, son corps se mouvant sans la moindre régularité. Woody. J'aurais préféré que le ciel me tombe dessus, que la pluie m'efface à chaque goutte qui essuyait mes joues, j'aurais voulu que la Terre s'arrête de tourner, que tout cela n'ait plus de sens mais que nous puissions lui en donner un. Ce n'était pas le cas. Dans ce carton, prête à partir. Comme toujours, après des années de loyaux services, c'en était fini de moi. De mon utilité. Je retrouvais éternellement cette même place dans ce carton qui me rappelait chaque fois, que je mourrais petit à petit. Au même rythme que mes abandons. Et l'on devait garder le silence, la tête haute et l'envie d'être fidèle ? Je voulais cracher, vomir, m'élancer vers lui pour qu'on s'aille dans un grenier, prêts à jouer. Ensemble, toute la vie. On avait échangé quelques mots. Lui faire croire que je n'avais pas peur, que le destin des jouets était de l'accepter, prétendre aller bien ou du moins l'espérer encore. Si seulement. Si seulement, je l'avais laissé m'étreindre et me sauver de là. Il n'y a pas un jour qui passe sans que je craigne apercevoir au coin d'une rue, le prénom d'Andy sous un botte brune. Et chaque nuit survit au même cauchemar, empreint des mêmes horreurs. Tout ça aura-t-il une fin? Cela a bien eu un commencement...

J'étais chez l'antiquaire, coincée avec mes moutons, en élaboration de la mouffette qui nous servirait aujourd'hui. Posée sur un rayon. Entre un kit de salon de thé poussiéreux et un tableau de navire en pleine bataille maritime, célèbre visiblement. Je n'avais même pas atterri dans les mains d'un nouveau jouet. Bien pire. J'avais fini dans le magasin d'antiquités à prier pour qu'une gamine soit assez grande pour me trouver du regard. Je n'attendais plus que ça. Le regard perdu, puis émerveillé d'une petite qui admirerait Sissi et ses allures de grande dame, Heidi et son air montagnard. Je l'attendais cette petite fille qui n'est jamais venue me regarder. Nous n'avons reçu qu'un nuage. Sombre. Dominer le ciel puis les coeurs. Malédiction qui frappe. Une fois. La fois de trop. Il n'y a plus personne. Plus un passant, plus d'enfant, plus de mémé propriétaire de la boutique. Plus personne. Que nous, vivants de plastique, tissu, ou encore porcelaine. Derrière notre vitrine, le monde entier de jouets se mit à dévaler les rayons en criant, en demandant de l'aide tout en sachant pertinemment qu'il n'y en aurait pas. Les pantins braillaient, les bras balancés en l'air, en faisant basculer chacun de leurs membres de bois, les poupées s'affolaient et les peluches se traînaient sur le sol crasseux pour s'approcher des vitrines dont ils ne connaissaient pas la lueur. Alors qu'une foule bruyante et intempestive se formait devant les vitres, après des heures, voire des jours d'attente d'un changement, je frappai d'un coup net de mon bâton bleuté. Autour de moi, le silence pour m'imposer. " Tout le monde se calme. Ca n'avance à rien. ". Agacée, nerveuse, et désespérée je pinçais le bout de mon nez de l'indexe et du pouce avant de soupirer. Qu'est-ce que je venais de faire ? Me proclamer guide des jouets perdus et abandonnés de l'antiquité ? Oui, à en voire leurs regards hagards, et leur mines perplexes. Des réponses, des actions. Le peuple, comme tout peuple, voulait comprendre. Et il n'y avait qu'une explication. Cet énorme nuage infâme qui avait causé la disparition de tout être humain. Putain. Un souffle. " Je vais aller dehors. Chercher des enfants, trouver un moyen de les faire revenir, j'en sais rien. J'en peux plus de rester ici à attendre. Je n'ai plus rien à perdre. Mais vous, vous restez à l'abri. C'est peut-être encore dangereux dehors... ". Une main sur la hanche de mon tout nouveau pantalon, qui serait bien pratique pour cette escapade, et alors que je leur tournai le dos pour m'approcher de la sortie. Je retournais seulement mon visage par la torsion de ma nuque, et en un triste sourire, je déclarai: " Si je ne reviens pas... Je reviendrais. Faites attention. "

Des réponses, des explications, des enfants, je n'ai jamais vu l'aube de rien de tout ça. Je n'ai depuis assisté qu'à la folie et à la mort. Que me reste-t-il ? Mes yeux vont-ils un jour s'ouvrir aujourd'hui pour voir autre chose que de la misère et de l'horreur ? L'espoir s'est sûrement égaré entre l'abandon, le coeur brisé et cette malédiction qui nous pousse au pire. Il ne me reste plus que Jessie et ses paumés. Peut-être que la réponse est en eux ? Peut-être qu'il n'y aura jamais de réponse. Je n'ai plus d'espoir, je n'ai plus peur, je n'ai plus rien. Rien que des moutons aussi épuisés que moi. J'aimerais dormir, et rêver dans mon sommeil. J'aimerais dormir et me réveiller. Sans avoir mal comme tous les matins depuis le jour où j'ai laissé Woody. Le nuage qui a maudit notre monde a-t-il condamné mon ciel à rester gris ?

○ Aujourd'hui ○

Un rire. Celui d'un enfant. Cristallin, rêveur, unique, pur. Qui sonne comme le glas de l'innocence. Ce rire là, ce cri comme l'urgence de la joie, qui s'accompagnait toujours d'un rictus candide, on le chérissait ici comme le plus beau des souvenirs. C'était bien plus qu'un instant futile de bonheur, une seconde à peine où l'on oubliait toutes les peines. C'était plus encore. C'était se rendre utile, c'était avoir un rôle, c'était trouver une raison d'ouvrir les yeux quand le jour venait à peine de se lever. Faire rire un enfant. Son enfant. Comme ça manquait ici. Ca manquait à en crever. Un regard circulaire, mais autour de moi que de la lamentation, de la misère, de l'ennui. Chaque objet qui se désarticule, tout ce qui était vie devenait mort, et la limite fébrile de ces entités s'estompait. Sans explication, sans mot auquel se raccrocher. Peut-être que revoir le visage de Jessie était le seul espoir qui prenait enfin forme devant mes yeux, le seul qui s'accomplirait dans ce qu'il nous resterait de temps à vivre. Cette toute nouvelle troupe de jouets qui s'additionnait aux trois moutons, qui gémissaient déjà de l'attention que je ne leur réserverais plus, elle semblait encore heureuse. Leurs rêves à eux ne devaient pas être aussi cassés que le mien. La cow-girl, son lasso, et sa joie contagieuse avaient sûrement aidé à donner à leur péripétie le mordant d'aventures qui rendrait tout ça moins effrayant..? Des réponses, ils en cherchaient comme nous tous depuis bien trop longtemps. Et même si je ne voyais pas vraiment comment ces jeunes gens s'étaient retrouvé à subir une telle transformation plastique, le pire était d'imaginer la suite. Je le peignais déjà dans mon esprit ce moment terrible où toutes leur solutions s'avéreraient ne pas en être, cet instant où la délicatesse de tous se retrouverait là, étalée en mille morceaux, assassinée par leur insouciance. Encore, inconscients, voilà ce qu'ils étaient alors que je me souvenais avec peine du passé.

Je n'avais jamais eu mal. J'avais vu Andy pleurer lorsque son genou était recouvert de sang, qui coulait jusqu'à ses chevilles ou bien même Molly hurler de terreur quand sa fenêtre s'ouvrait, seule, par la force d'un vent puissant. J'avais eu des frayeurs, des histoires mais jamais aussi mal. Un truc là, dans la poitrine qui bout de l'intérieur. Que rien ne refroidit à part son propre regard impassible et volontairement indifférent. Le cri impitoyable de Jessie, qui pointait du doigt la boutique de jouets, me fit appuyer de toutes mes forces sur le frein, avant de moi même oser passer ma tête hors de la mouffette. Grise, rapide et élégante. C'était certainement pas l'égal des gargantuesques voitures dans lesquelles la mère d'Andy l'amenait à la pizzeria, mais... C'était à moi. Et ça la rendait ainsi spéciale à sa manière. Précieuse, pour moi. On se dégageait en vitesse du véhicule, scrutant l'affiche qui trônait au devant du magasin. Le roi lion..? J'avais toujours été curieuse, alerte à toutes les discussions des enfants et parents de la maison, et ce nom là ne m'était pas totalement inconnu. Pendant quatre nuits, Molly m'avait emmené avec sa lampe de chevet dans la chambre d'Andy pour s'allonger dans son lit, pour qu'il puisse la rassurer. Il répétait en souriant que oui, Scar était mort et qu'il ne reviendrait pas et que non, Simba n'était pas célibataire. Plus. Andy et Molly. Désormais, ces noms me brisaient le coeur, et je sentais tout mon corps de porcelaine prêt à craqueler comme à la genèse d'un volcan, sur le point d'imploser. Moi, je voulais exploser avec mes souvenirs qui ne vivaient plus que dans ma tête. Dans un murmure, je répétais la dite phrase: " N’oublie pas qui tu es... " Qui j'étais maintenant ? Maintenant qu'il n'y avait plus de Andy, de Molly, de Woody, de Buzz, de Monsieur Patate... Qui j'étais maintenant qu'il ne me restait plus qu'une Jessie sans réponse, accompagnée de nouveaux jouets qu'elle avait embarqué dans sa course aux solutions. Pourtant, les problèmes se multipliaient. Quand nous entrâmes, et que Jessie fendit l'air pour nous départager en petits groupes d'exploration, je me retrouvais avec Monsieur Pâte à Modeler. Max, Zach, ou Zax..? Bref. Pratique, polyvalent, et aux abords sympa. Je m'enquis de lui sourire avant que nous nous avancions lentement, mais précautionneusement dans le rayon des jouets pour bébé. Morts, ils étaient tous morts. Sans surprise. Même si à chaque fois, cela faisait l'effet d'une bombe qui éclatait des restes de candeur. Je pensais que tout se fracturait. Non. Il n'y avait plus que moi, ma porcelaine. Et mon monde ne serait enfin plus que le résultat catastrophique d'une guerre mondiale. Plus personne à pleurer. Plus personne pour me pleurer. Je ravalais mes regrets, et mon chagrin, et saisis timidement la main de mon acolyte pour cette aventure dangereuse. Bergère, pour plus personne je ne l'étais. Mais, je guidais à ma manière les perdus comme moi. En espérant ne pas finir inanimée dans ce coin qui abritait auparavant le bonheur des naissances, et de l'éveil. Le téléphone pleure, et nous on laisse un message sur le répondeur. Voilà, notre SOS.
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« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »

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Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2019-09-04, 20:05

" Un Sherlock en vaut mieux que deux! "





Sherlock marchait au côté d’Angelika parmi les allées. Après sa petite discussion, il resta les mains dans le dos, à observer son environnement d’un œil expert, tout en réfléchissant à deux sujets à la fois. Un, résoudre la clef de sa présence ici, et deux, que s’était-il passé depuis sa sortie d’hopital.

« Pssst. »


« Chut ! »


Plusieurs bruits de même nature se firent entendre. Angelika se tourna alors vers Sherlock, le sortant un peu de ses pensées.

« Tu as entendu ça ? »


Bien évidemment qu’il l’avait entendu, s’elle l’avait entendu, lui aussi, vu qu’il était en amont de la source du bruit. Gardant sa remarque acerbe pour lui, il ne se retourna pas et se contenta de répondre :

« Oui. Ce sont certainement des jouets. Il n’y a que cela ici. Et étant donné qu’ils sont en rayons, ils n’ont jamais connu d’enfants. On va donc certainement rencontrer des jouets qui évoluent en tribu autonome. »


Une voix, qui chuchota plus forte que les autres attira son attention.

« Psst. Barbie ! Par ici ! »


Tournant la tête, ils virent un Docteur Ken qui leur faisait de grands signes dans sa boîte. Charmant. Le piège parfait. Sherlock posa une main sur l’avant bras d’Angelika :

« Le piège est un peu gros non ? »


Elle s’approcha de lui, malgré la réticence de Sherlock à cet effet.

« C’est à moi que vous parlez ? Qu’est ce que vous me voulez ? »


Finalement, après quelques secondes de silence, elle se tourna vers Sherlock, visiblement convaincu par son argumentation comme toujours. Même si c’était une erreur. Sherlock Holmes était comme Bruce Wayne. Il valait mieux minimiser les risques.

« Tu as sans doute raison, mais il est enfermé… Qu’est ce qu’on risque ? »


Elle marqua une pause et lui fit un léger clin d’oeil. Sherlock lui, haussa ses sourcils et la fixa de ses deux yeux noirs de jais que lui conférait sa tête de funko pop.

« Et au cas où je sas que tu seras là pour couvrir mes arrières. »


Plissant des yeux, Sherlock lui adressa un regard assassin. Ca commençait à devenir une habitude, et il fallait que ça s’arrête. Réfléchissant très vite à un moyen de sortir de cette situation, il finit par se tourner vers Ken, qui utilisa un ton très mélodramatique. Soupirant, il l’écouta parler. Mais à moitié.

« Te sauver Barbie ! Vient dans ma boîte viiiite ! »


Il avait l’air paniqué. A côté de lui, Sherlock remarqua qu’un autre jouet les fixait. Une poupée, dans sa boîte collector à l’effigie de… Sherlock Holmes. C’était assez perturbant. Sherlock, le vrai, haussa un sourcil. Son double déclara :

« Je vous pensais plus sage. Il est évident que vous courrez un danger, il n’y pas assez de place pour deux dans la boîte de ce cher Ken, c’est certain. Je vous aurai bien proposé de l’aide dans la mesure où nous avons visiblement des atomes crochus mais je n’aime pas aider inutilement les gens, surtant quand ils risquent respirer mon air. »


Sherlock le fixa avec intensité et comprit. Les jouets, n’étaient pas une copie d’eux. C’était simplement des caractères grossierement taillés. Il le savait car il n’aurait certainement pas agi comme cela. Face à un inconnu, il n’était jamais aussi vindicatif. Angelika leva les yeux au ciel en entendant Ken.

« Ouais donc question piège. C’est d’un puéril. Vous êtes deux maintenant ? Non mais je rêve… Comme si un ne suffisait pas déjà ? »


Elle avait pris un rictus. Sherlock lui en rendit un encore plus mauvais que le siens. Il marqua finalement un temps d’arrêt, regardant autour de lui pour dire, autoritaire :

« Non. Ils sont là depuis des années. Je pensais que depuis le temps que tu étais à Storybrooke tu aurais compris comment marchait la Malédiction. Ils sont fous à lier. Ca fait des années qu’ils sont là. »


« Alors tu penses qu’ils y sont depuis le jour où Régina à lancer sa Malédiction ? On ferait mieux de poursuivre notre route sans s’arrêter, non ? »


Ken hallucina. Et se fit bruyant. Trop bruyant au goût de Sherlock. Puisqu’il se sentait en sécurité, il allait resté dans sa boîte non ?

« Mais… Barbie… C’est moi… Ken !!! Il ne faut pas rester à découvert, ils vont te trouver ! »


Il posa ses mains dans les cheveux dans un air encore plus dramatique, le visage effaré. L’autre Sherlock se mit alors à ricaner, comme il le faisait si bien.

« A quoi bon avoir une si grosse tête si ce n’est pas pour vous en servir ! Si vous n’avez croisé aucun monstre depuis votre arrivé ici, je vous estime chanceux car c’est statistiquement impossible. Dans ce monde, il y a trois types de jouets : les morts, ceux qui veulent survivre et ceux qui sont devenus suffisamment fous pour devenir féroce et manger les autres jouets… J’ignorai qu’il y avait une quatrième catégorie dont vous faites partie : les abrutis finis ! »


Sherlock, le vrai, se mit à sourire. Il avait eu raison, peut être partiellement, mais il avait déjà trouvé une clef du puzzle. Certains jouets étaient devenus fous, par l’absence des humains, et c’était eux qui leur en voulait. Resté à savoir pourquoi. Cela aiderait à sortir d’ici, c’était certains. Quand à sortir Ken le Mélodramatique et Sherlock II -La-Pâle-Copie, il en était hors de question. Un Sherlock, et le vrai c’était bien suffisant. Ken ressemblait à un boulet fini, et préféré rester dans sa boîte. La possibilité que ces deux idiots inverses leurs places avec la leur était trop grande pour s’approcher d’eux. Car ils ne rentreraient pas à trois dans une boîte. De plus, il était claustrophobe. Cet imbécile de Sherlock II devait le savoir non ?

« Quelle pâle copie très impolie. »


C’était vrai ça, il était très impoli. Lui, ne jurait jamais en présence d’inconnus. Se tournant vers Angelika, il avait pris sa décision. Parlant d’une voix assez claire pour que les deux jouets l’entendent, il déclara :

« Tu fais comme tu veux, mais je maintiens ma position. Ils sont encore sous blisters. Enfermés pendant des années. Ils vont forcément nous poser problème. Surtout celui qui essaie de m’imiter. »


Angelika se tourna vers Sherlock approuvant d’un mouvement de tête :

« Très bien. Je te fais confiance… de toute manière si vraiment on rencontre des monstres en chemin, il sera toujours temps d’improviser. »


Improviser ne faisait pas parti de son vocabulaire. Il avait une idée, mais elle pouvait s’avérait… Stupide. Elle lui sourit.

« De toute manière, on a jamais eu besoin de personne pour nous aider à nous sortir d’une situation inextricable ! »


Elle se tourna alors vers Ken et déclara d’un air supérieur :

« En plus, ça fait un bout de temps maintenant que je ne crois plus au Prince Charmant. »


Sherlock sourit étrangement à sa remarque et fit un clin d’oeil à l’autre Sherlock.

« Désolé. Je suis unique. »


« Ca c’est sûr... »
se moqua-t-il.

Puis, tout en suivant l’allée, il essaya d’appuyer sa petite théorie.

« Je les voyais venir. Il prend ma place, tu prends celle de Ken. Ce tombeau sera votre tombeau et ils partent en ricanant. Un classique. »


Elle se mit à rire gentiment. Sherlock lui, remit ses petites mains dans le dos, l’oeil aux aguets.

« Ah ça c’est certains. On n’en trouvera jamais deux comme toi. »


Il considéra cela comme un compliment, elle approuva elle aussi d’un mouvement de tête.

« Ma foi, tu as certainement raison… Quoi que j’aurai trouvé ça super vexant d’être remplacé par un homme. »


Elle se tourna vers eux, tout en partant :

« Désolé messieurs vous vous êtes trompés de docteur ! »


Puis, elle se tourna encore vers Sherlock :

« C’est bien beau tout ça, mais on est pas beaucoup plus avancé. »


En réalité si. Les informations que lui avait fourni son double avait été plus qu’intéressante. Ajouté à ce qu’il avait vu, il commençait tout juste à effleurer la mécanique de ce monde. La priorité était de se défendre.

« Nooooon ! Reveneeeez ! »


« Laisse tomber.  On ne pourra pas dire qu’on ne les avait pas prévenu. »
renchérit Sherlock II dit L’Idiot. 

Sherlock, le Vrai, l’Unique et l’Amant-Indéfectible-De-Kida, marcha dans les rayons et commença à chercher quelque chose des yeux. Il fallait que son esprit puisse prendre vie. Et… Il lui fallait des légos. Il pourrait certainement se construire une armure avec ça. Une armure ressemblant à la HulkBuster. C’était son rêve de gosse. Il adorait les légos. Il ne jouait qu’à ça. Sa sœur, Eurus, passait son temps à briser ses superbes constructions. Un jour, elle avait même briser la Tour de Londres, symbole du Royaume Britannique.

« Il nous faut s’équiper, plutôt que de s’encombrer de jouets inutiles. Moins on est, plus on a de chance de survivre. Notre groupe est très bien comme cela…. »


Sherlock était en boucle sur son double. Il n’avait pas du tout envie qu’une autre personne ne lui vole la vedette et lui fasse perdre de sa superbe.

« L’avantage d’être une Barbie, c’est que tu peux t’équiper facilement vu que tu as la même dimension d’Actionman. »


Elle lui adressa un sourire.

« Dis plutôt que tu as peur de la concurrence… C’est dommage, d’ailleurs, le groupe aurait peut être gagner à obtenir un expert en jouets ! »


Elle continua à sourire, signe qu’elle plaisantait. Sherlock, lui n’était pas en train de sourire. Le rayon des légos l’avait un peu rendu fou et l’avait ramener à une âme d’enfant. Il s’imagina dans un superbe vaisseau spatiale du genre Faucon Millenium, écraser la cervelle de son double prétentieux.

« C’est bien de s’équiper… Encore faut-il pouvoir s’en servir ! J’ai rien pu faire pour lui avec mon matériel en plastique ! »


S’approchant d’une boîte de Légo, Sherlock s’avança. A quelques pas de lui, cette dernière se mit à frémir, une fois. Puis deux. Haussant un sourcil, il fut légèrement surpris. Les légos ne prenait pas vie. Ils obéissaient aux lois de leurs créateurs ! Sherlock, toujours avec son âme d’enfant ouvrit la boîte d’un seul coup.

« Le groupe a besoin surtout d’une arme. J’aurai du ouvrir la HulkBuster de chez Mecanno. Oops. J’ai l’impression qu’on va regretter ça. »


Angelika se contenta de sourire dans un premier temps, puis, elle recula elle aussi au vu de la boîte de légo. Elle sortit un flacon en plastique de sa malette.

« Autant que ça serve à quelque chose non ? »


La boîte se mit à frémir, et plusieurs bruits étranges, comme des « clac-clacs » se firent entendre. Les légos étaient tout simplement en train de s’assembler.
« Voilà qu’on me pique mes idées. » fit remarquer Sherlock.

« Avoue quand même que c’était un peu prévisible ! Mais si tu veux te rattraper j’ai une question. Comment maintenir cette chose dans sa boîte ? Je ne sais pas pour toi, mais je pense qu’il faudrait agir avant que cette chose ne se décide à venir nous dire bonjour ! Ou du moins un moyen efficace de la détruire une fois qu’on devra l’affronter ! »


La boîte se renversa alors dans un BAM sonore, libérant un espèce de monstre fait de Légo, ressemblant au Pokémon Grotadmorv. Ce dernier se mit à leur foncer droit dessus. Sherlock recula et dit à Angelika d’une voix assez claire :

« Tu vois. J’avais raison. Fallait rien toucher et rien ouvrir. Sherlock le Vrai 1. Sherlock le Faux, 0. »


Et toc, remonte ton slibard Lothar ! Cherchant autour de lui une solution, il sauta d’un bond en arrière en s’exclamant :

« Ce n’est que du plastique ! Si on avait ouvert une boîte de mécanno… Là ! »


Soudain, il aperçut une boîte d’une moto Majorette assez grande pour les porter tous les deux. Il l’ouvrit à la va vite.

« Voilà ce qu’il nous fallait. »


La monture. Vous vous souvenez ? Et bah, il l’avait trouvé.

« Et puis, c’est mieux qu’un Camping Car de chez Barbie. »


Angelika accourut à sa suite.

« Sherlock… Tu… Bon très bien, partons ! »


Elle lui adressa une moue réprobatrice.

« Tu peux rire… N’empêche qu’un camping car nous aurait au moins servi de cachette pour nous protéger d’éventuelles attaques extérieures pendant un moment ! »


Mais, Sherlock n’eut pas le temps de réponse. La moto se mit à vibrer dans ses mains, et Sherlock recula en glissant sur le sol. Cette dernière explosa, et se rassembla pour former un monstre semblable à celui qui était juste derrière eux. Super, deux monstres. Mais celui là fut plus rapide. Il se jeta sur Angelika et la percuta avec force au niveau du plexus. Le coup fut léger. Sherlock eut alors le temps de glisser sous les jambes de Barbie. Dans son mouvement, il la plaqua au sol et la fit glisser à l’abri avec lui, sous le rayon à jouet, au milieu d’objets perdus et de poussière décénales.

« Il faut toujours que ce soit l’Assistant qui en prenne plein la figure. »






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Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2019-09-06, 01:38





Le coffre à jouets !


Eh bien… C’est qu’on savait quoi faire pour foutre le moral des troupes au bas de l’échelle dans le domaine des jouets. D’abord les monstres, puis les sables mouvants, maintenant un grand magasin glauque où personne n’avait trouvé à redire sur le fait de se séparer en petits groupes ! Je sais pas vous mais, perso, je sais que ça fini toujours mal dans les films d’horreur quand on commence à diviser nos forces ; bon j’étais pas avec la blonde barbie qui se faisait toujours tuer dans les premières minutes, mais celle que j’accompagnais dans un rayon respirait pas non plus la joie de vivre. Peut-être que c’était elle le tueur en série de l’histoire ? Ça m’aurait qu’a demi étonné… Et on revenait à la question de savoir si une pâte à modeler pouvait y passer ou pas !

Marchant à côté de la bergère, j’observai le rayon où nous venions d’atterrir : peluches inanimés, jouets silencieux et autres horreurs dédiées à l’univers des bébés… Sérieusement ?! Les bambins ?! Déjà que Pilib nous cassait les oreilles par rapport à son neveu, là c’était le pompon ! Poussant un lourd soupir alors que nous arrivions au milieu de l’allée, je tentai de trouver un moyen de détendre un peu l’atmosphère assomante qui s’était installée.

« Eh bien, ça d’ambiance ici... on dirait une rave party qui aurait mal tourné. C’est toujours comme ça ? »

La blonde me lança un regard en coin avant de froncer les sourcils.

« Un Rave quoi ? » Okay, on allait pas aller loin. Mais avant que je ne réponde, voilà qu’elle haussait les épaules. « Non ça n'a pas toujours été comme ça. Avant, c'était plein de joie ici. Avant. »

Okay, soit elle parlait comme Rafiki et répétait un rôle, soit le père Fourras c’était réincarné en jeune femme blonde en plastique ? C’était quoi cette façon de parler ? Et puis cette tronche morne… Je savais que j’étais pas le meilleur exemple d’optimisme – fallait demander à Raiponce pour ça, prochain numéro sur l’annuaire ! – mais elle battait quand même quelques records. A côté de Jessie qui respirait l’exubérance, le contraste était radical.

« … Dites-moi pas que ça vous plait cette ambiance ? Vous êtes assortie au décor. »

Et je disais ça en tout bien, tout honneur… Mais apparemment je venais de toucher une corde sensible parce que mon acolyte de route s’arrêta soudain pour me pousser brusquement du bout des doigts, l’air farouche.

« Mais bien sûr que non ! Pour qui tu me prends ? J'ai perdu mes amis, moi ici. Si j'avais voulu vous tuer, je vous aurais laissé avec cette putain d'araignée ! »

Okay, elle était aussi tarée que l’autre ou bien ? O_o Ne manquait que la musique dramatique et j’aurais pleuré ! En fait non, pas du tout, mais c’était pour vous aider à visualiser la scène. A la place je haussai un sourcil avant de me renfrogner en constatant qu’elle continuait d’avancer encore plus vite. On avait pas tous des jambes faites pour courir dans cette équipe !

« Ca va, pas la peine de devenir vulgaire, c'est pas moi qui les ai tué ces jouets. »

« Pardon ?! »

Elle tourna un visage furibund dans ma direction et je soutins son regard, bien décidé à ne pas me laisser marcher sur les pieds. Elle cherchait quoi au juste là ? On était en train d’avancer au milieu de jouets pour bébé hein, pas dans un polar ou sur la piste d’un dangereux gang de zombies dévoreurs de cerveau… J’étais de la pâte à modeler, esstépé. Fallait redescendre de son étage un peu, le plastique ça grillait visiblement aussi bien que le reste chez les poupées.

« Tu sais quoi, laisse tomber. »

Elle croisa les bras sur sa poitrine et continua sa marche, détournant les yeux. Génial. Si Jessie était douée avec un lasso, il n’en était pas de même pour gérer des répartitions de groupe. Déjà que je détestais ce genre de travaux obligatoire au lycée, j’allais pas faire un effort face à une pimbêche hautaine qui voulait parler comme un sage tibétain.

« On m'a collé la plus reloue de la bande, j'y crois pas.. »

Presque j’entendis résonner le « regarde au-delà de ce que tu vois » dans l’air… Mais fort heureusement, il avait fermé sa gueule le Rafiki et était resté bien sagement dans son affiche à faire le mort.

En revanche, le grand cri qui résonna soudain au travers du magasin de jouet nous figea sur place.

Qu’est-ce que c’était que ça ?! On avait signé pour quoi très exactement ? Enfin, moi j’avais rien signé du tout… Mais tout le monde semblait avoir à cœur de me rappeler que j’avais des contrats sur le dos sans les avoir jamais validés de ma vie. Alors si je pouvais la garder le plus longtemps possible sans me faire tuer en cours de route…

Levant les yeux vers le plafond en espérant apercevoir quelque chose, je ne pus m’empêcher de marmonner un :

« Ca y est, on a changé de film. On passe du glauque à l'horreur... »

« Tais-toi. » Chuchota la bergère, son index plaqué sur sa bouche.

Elle jeta des regards méfiants à l’allée et, lentement, elle m’intima de me baisser pour avancer le plus discrètement possible. Roulant des yeux, je modifiai mon corps plutôt rapidement – eh, je prenais le coup de main ! – pour former une petite boule ronde qui avançait grâce à ses chaussures rouges vifs… Impossible de les virer celles-là. Ca faisait d’ailleurs de désagréable petits tap tap tap quand j’avançai, il faudrait que je dise deux mots au designer de cette idée !

Brusquement, au fond du rayon que nous avions quasiment traversé, je cru apercevoir du mouvement. Des silhouettes sombre se détachèrent du rayonnage de gauche pour se mettre à courir vers celui de droite et le franchir en silence ! Ça devenait de plus en plus bizarre toute cette histoire. Je coulai un regard appuyé à la poupée qui m’accompagnait, pliée en deux pour paraître discrète.

« Tiens, maintenant on a droit à des ninjas... Tu disais pas que tous les jouets étaient morts ici ? »

« Pas tous, abruti. » Ouh, mais c’est qu’elle commençait à me pomper l’air celle-là ! « Qu'est-ce que t'as pour être aussi désagréable toi au fait ? T'es déçu de pas avoir des bras solides. Maintenant gaspille pas autant énergie pour ton sarcasme. »

Permission de frapper les jouets contre le sol par simple envie ? Oui, non, zrabaradjan ?
Perdu, la réponse était sur la branche !
Dans ta face la branche, de préférence.

« Mais elle me cherche la bergère ? C'est toi qui est énervée depuis le départ. j'ai pas demandé à être ici ou à devenir un jouet mais je suis en train de vous aider, alors si tu penses t'en sortir toute seule, très bien, je te laisse faire et je regarde ! »

Et pour le coup, je m’arrêtai net et refusai d’avancer davantage. J’allais pas me coltiner une seconde de plus la pénible de service là ! J’étais pas mère Thérésa moi, si elle avait les nerfs elle avait qu’à les passer avec quelqu’un d’autre ! Comme Marcy par exemple, elle était toujours là pour écouter Marcy quand il le fallait… Ou Jessie. Elles se connaissaient, non ? Pourquoi elles étaient pas restées ensemble ces deux-là ? Même la poupée barbie aurait été moins chiante à bien y réfléchir !

« Tu sais quoi ? Oui, j’avance. Toute seule. »

Très bien, dégage donc ! Miss pouet-pouet se redressa et pressa alors le pas en direction de la sortie de l’allée. Moi je restai là, posé dans un coin près d’une espèce de girafe terrifiante qui me fixait de son sourire éternellement glauque… Comment on pouvait trouver ça joli de l’appeler Sophie-la-girafe, alors qu’elle avait juste l’air d’une psychopathe de plus ?! SI les jouets étaient tous aussi tarés que les deux là, pas étonnant qu’ils soient censés être inanimés !

« Hé, l’abruti ? y’a Viktor ! » Chuchota soudain la greluche.

Qui est-ce qu’elle traitait encore d’abruti celle-là ?!

« Quoi Viktor ?! » Demandai-je.

Pourquoi elle me parlait du bébé vampire là ? Elle avait un crush dessus ? Y’avait pas marqué agence matrimoniale sur mon front, faudrait plus que ça pour que je…

« Mais putain, elle se barre en plus ! oh bordel... Pourquoi c'est à moi que ça arrive ça ?! »

La bergère venait de partir en courant à la suite des silhouettes et moi, bonne poire, voilà que je me mis à rebondir pour espérer la rattraper avant qu’elle ne fasse une bêtise ! Non pas que j’en avais quelque chose à foutre d’elle, elle m’avait suffisament couru sur le haricot comme ça, mais… Enfin y’avait pas vraiment de mais dans la phrase, je savais pas moi-même pourquoi je m’étais mis à rebondir vers la sortie. #faiblesse.

Tournant au coin du rayonnage et m’éloignant enfin des trucs horribles de nouveau-nés, je manquai de peu de rentrer dans la jeune femme et l’évitait de justesse ! En revanche, je ne parvins pas à éviter de remarquer qu’un peu plus loin, des jouets étaient en train de transporter et de bâillonner la poupée de Viktor. De Viktor. Seul. Complètement seul.

Genre, sans Marcy quoi.

C’était quoi ce bordel, ENCORE ?!

« Soyez des jouets, qu’ils disaient. Ca va être fun, qu’ils disaient… Et maintenant, j’ai le droit au sarcasme ou toujours pas ? Non parce que clairement, là, c’est la merde. »



Jessie James
« Jessie never gives up,
Jessie finds a way! »


Jessie James

Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 Cnxt

Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...


Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 V27a

Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Toy Story
| Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère

Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 Sherif10

| Cadavres : 744



Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2019-09-06, 23:34 « Jessie never gives up, Jessie finds a way! »


On oublie jamais des enfants
comme Andy ou Emily
Jessie, Viktor et Marcy avaient donc opté pour l'allée centrale, tout aussi sombre que celles empruntées par les autres. Le rayon semblait plutôt fourre-tout, un mélange de jeux de société d'un nouveau genre, loin du jeu de plateau et plus proche des engins interactifs ainsi que des jouets de constructions et pour le bain des plus petits bordaient les allées. C'était calme, beaucoup trop calme et Jessie n'aimait pas beaucoup ça. L'idée qu'elle puisse s'avancer dans un cimetière géant de jouets lui faisait froid dans le dos et elle ne cessait de regarder avec attention chacun des objets qu'elle croisait, espérant y voir un signe de vie, un ami encore bien présent, en vain.

- Vous savez... je suis vraiment désolée de ce qu’il vous arrive... j’ai jamais voulu ça...

C'était vrai. Ce combat, ce n'était pas le leur, c'était le sien. Elle avait déjà retrouvé Bo mais encore aucune trace des autres : de Pil-Poil, Woody et de Buzz... cette pensée lui serra son cœur de chiffon et elle ne pu s'empêcher de déglutir pour tenter de faire passer sa peine tandis que Marcy posait une main sur son épaule, un grand sourire aux lèvres :

- On le sait Jessie ! Ce n'est pas de ta faute ! C'est d'ailleurs pour ça aussi que l'on veut trouver le responsable ! C'est lui qui doit payer !

Viktor, plus taciturne, se contenta d'hocher la tête tout en observant les alentours sans un mot. Jessie, le coeur légèrement réchauffé par l'attention de la vampire esquissa un sourire :

- Merci... oui vous avez raison... j’espère juste qu’on est au bon endroit...

Et ça bien sûr, rien ne l'annonçait hormis un "N'oublie pas qui tu es" sur sa chaussure qui pouvait aussi bien faire référence au Roi Lion qu'à cette terrible bêtise qu'elle avait faîte, qu'à cette malédiction qu'à... tellement de choses en fait... Beauoup trop de choses. mais ça n'était pas le moment d'y penser car ds bruits commençaient à se faire entendre, des bruits métalliques, comme si certains jouaient se déplaçaient sur leurs étagères de fer.

- Vous entendez ça ?

Le petit vampire se contenta de petits gestes vigoureux de la main pour l'intimer au silence et Jessie opta le même mode de communication pour les inviter à avancer plus vite. Il fallait absolument de sortir de cette allée au plus vite. La rouquine s'était mise à courir n'avait pas eu le temps de voir une grue et des petits chiens et chats de bois lui foncer droit dessus, la heurtant de plein fouet, l’envoyant valser plus loin. De leur côté, Viktor et Marcy étaient désormais en proie à des jouets en plastique pour le bain : un canard, une pieuvre, un crabe, une étoile et un bateau qui semblait les maintenir fermement au sol. Les deux amis se mirent à hurler et à montrer les dents tout en essayant de se dégager de la prise de leurs assaillants.

La cow girl avait finit par se dégager de la prise des jouets de bois et fonçait droit sur le tas de plastique pour aider ses amis mais un pirate sauta d'une des étagères les plus haute pour tomber droit devant elle et lança tous ses sabres en même temps, l'obligeant à reculer, ses protégeant la tête avec ses bras pour éviter les projectiles.

- JESSIE ! JESSIE ! NOS MAINS !

On pouvait entendre dans la voix de Marcy des sonorités d'une panique bien installée et la rouquine put enfin observer que la vampire tentait de se rapprocher de son coéquipier donc la couture de leur main semblait lâcher petit à petit à mesure que les jouets les tiraient chacun dans un sens.

- J'arrive !!


Récupérant le couvercle en plastique d'une caisse de jouets de la ferme, l'écuyère fonça dans le tas, frappant tout ce qui bougeait avec violence pour aider ses amis à se dégager, ce qu'elle finit par faire, les morceaux de plastiques battant en retraîte. Essoufflée par toute cette bataille, elle observa les deux accolyte pour la couture de leurs mains :

- Ca va ? Ne vous inquiétez pas, on va arranger ça avec du fil !
- Je me posais la question de savoir ce qui allait se passer ... et finalement j'ai plus envie.

Les deux respiraient fortement et Viktor observait les dégâts.

- Tout ce qu’il faut c’est... sor... tir... de... ... ... là.

Elle avait tenté le ton rassurant mais sa voix s'était perdu au fur et à mesure qu'elle avait vu les anciens jouets de baignoires, les animaux de bois et les jouets de constructions s'assembler les uns aux autres pour ressembler à un amas de jouets désolés, assez similaire à l'immense araignée mécanique. Avant qu'elle ne put réagir, un bras informe apparut sur la montagne de jouets et envoya Jessie s'écraser contre une étagère avant de retomber sur le sol, complètement sonnée. De leur côté, Viktor et Marcy n'étaient pas en reste puisque le premier s'était fait attrapée, tandis que la seconde pendouiller malheureusement dans les airs. La montagne se mit alors à les secouer violemment jusqu'à ce que la couture lâche, envoyant à son tour Marcy contre une étagère et retombant, inconsciente.

- Marcy !! Marcy, réveille toi !!


Jessie tentait de secouer son amie tandis qu'elle constatait avec horreur que son lasso n'était plus à sa ceinture. Il avait suffit qu'elle pose sa tête contre le sol pour constater avec horreur qu'il avait glissé sous l'immense étagère. Le bras gauche secouant toujours la vampire, le droit tentant veinement d'attraper son arme, elle ne pouvait entendre que les cris déchirants de Viktor avec un certain désespoir.

- Vik ... où est Vik ?

Enfin une lueur d'espoir ! La vampire s'était réveillée de son sommeil et l'écuyère se contenta de lui montrer la direction de la montagne qui était en train de se désolidariser tout en tenant toujours fermement Viktor dans leurs bras.

- Le lasso !! Vite ! Il faut que tu m'aides ! Il est là-dessous !!

La brune n'hésita pas une seule seconde à plonger sous l'étagère, sa taille et sa tête fine lui permettant de se faufiler là où Jessie ne pouvait pas aller. Elle lui lança le lasso puis ressorti de sous l'étagère tandis que la rouquine rappelait toute la corde :

- C'est... c'est la première fois en 40 ans que je me retrouve toute seule.... je l'ai tellement rêvé... d'avoir mon propre corps mais là... c'est... ce n'est pas ce que j'ai voulu ...

Elle avait l'air à deux doigts de pleurer mais il n'était pas temps pour la cow girl de l'écouter. Les jouets s'éloignaient, il n'y avait pas une minute à perdre. Tout en faisant son noeud, Marcy poursuivait son explication :

- Je sais qu'il le voulait aussi .. mais ... j'espère juste qu'il ne va rien lui arriver ... Viktor est capable de beaucoup de chose ... sa notion du bien et du mal n'est pas vraiment celle d'un humain normal ... moi je me contrôle je suis vieille mais lui ... c'est encore un enfant !

C'était trop tard, ils étaient beaucoup trop loin, disparaissant d'ailleurs déjà dans une autre allée. Le regard féroce, le lasso dans une main, la main de la vampire dans l'autre, Jessie se mit à courir, entraînant Marcy à sa suite :

- T'en fais pas, on va le ramener ! Viens !!

Ils se mirent alors à courser les kidnappeurs, manquant d'ailleurs de frapper Bo et Zach de plein fouet.

Jessie : 85%
Marcy : 90%
Viktor : 80% Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 3213561239
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- Non mais tu ne te rends pas compte du risque que je t'ai fais encourir ... tu aurais pu mourir ! J'aurais pu ... j'aurais pu te vider de ton sang !
- C'est pas le cas ! Tu vois je suis en pleine forme ! Et puis tu t'es rattrapé sur autre chose niveau videment !
- Ce mot n'existe pas JB ... mais c'est bon j'ai compris le message ...



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Bah quoi Rémi ? Tu penses quand même pas que je suis une Sainte ? Même les nonnes se masturbent !


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________________________________________ 2019-09-07, 16:50

Viktor & Marcy' & Pleins de gens


Le Coffre à Jouets !

⋅ ◆ ◈ ⟐ ◈ ◆ ⋅


Marcy savait très bien que Viktor n’était pas d’accord pour que leur secret s’ébruite. C’était même une clause du règlement qu’ils avaient écrit quand ils s’étaient aperçus de la situation plus que complexe. Or, là, ils ne pouvaient pas mentir. Encore si ce fichu truc de jouet avait fait autrement, elle n’aurait pas dit mais là … Et puis tant pis ! Peut être qu’ils n’allaient pas ressortir vivants de cette aventure ! Marcy avait un mauvais pressentiment, encore plus quand ils rentrèrent dans le magasin de jouets. “Tu crois que nous aussi on va avoir des p’tites phrases en mode post d’instagram ?” Viktor secoua négativement la tête, bien trop concentré à mettre les pièces du puzzle dans le bon ordre pour répondre à ce qu’il reconnaissait comme de l’humour. Ce magasin … il aurait pu se croire à nouveau à la maison. En réalité, ce monde entier lui faisait penser à son chez lui. Il n’avait pas peur. Bien au contraire. Il se sentait à l’aise, peut être même trop. Pourtant, il était sur ses gardes. Ce fut lui, qui ordonna à Marcy et Jessie de baisser d’un ton, quand ils marchèrent dans l’allée. C’était bien trop calme pour que ça soit normal. Il se souvenait de ce que lui avait dit Aguistin et Greg lorsqu’il les regardait mettre en place une farce morbide. Il fallait le calme avant la tempête. Faire du silence, comme si de rien n’était avant de sortir les crocs et d’attaquer. En plus, il entendait très clairement les bruits de pas sur les étagères. Ils étaient observés. Alors quand les jouets sortirent d’un seul coup pour se ruer sur eux, il ne fut pas étonné, même si la seule chose qui le chiffonna était leur nombre. Il se défendit, montrant ses crocs, sortant ses ailes, tout comme Marcy qui essayait de prendre la tête la plus effrayant qu’elle avait. Or ils étaient des jouets, et même si effectivement pour des enfants ils faisaient peur, les autres jouets, tout aussi glauque qu’eux ne furent pas vraiment impressionné, bien au contraire. Ils redoublèrent d’attention pour les séparer, et pour les embarquer avec eux. Si Viktor s’était toujours demandé ce que ça faisait d’être seul, ne l’ayant jamais été depuis sa création, contrairement à Marcy, il avait bizarrement moins envie d’un coup. Certes la violence coulait dans son sang, tout comme la souffrance qu’il avait connu plus jeune. Mais là c’était différent. On l’arrachait, on les séparer de force. Forcément, la couture craqua dans un bruit sonore, les jouets maléfiques embarquant Viktor qui hurla et continua à se débattre malgré la douleur qui se répandait dans tout son corps, et son esprit, regardant impuissant Marceline, évanouie, non loin de l’étagère.

Quand elle se reveilla, elle n’eut pas le temps de penser aux conséquences, ni au fait que son souhait fut d’une manière exaucée car Jessie la secouait. Elle entendait la panique, et comprit qu’en plus, elles n’étaient pas armés. Sans attendre, elle récupéra son fouet et purent partir à la recherche de Viktor. Elles couraient à toute allure dans le couloir sombre, si bien qu’elles percutèrent Bo et Zach qui venaient de sortir d’une autre allée. Mais là encore, le temps n’était pas à la discussion. Jessie se releva rapidement, tenant toujours la main de Marcy et se remit à courir en faisant un signe de tête à l’autre groupe. Elle hurla à l’intention de son amie. "Viktor est en danger ! Bo, va récupérer les autres !" Bo, très militaire, hocha la tête et bifurqua en un clin d’oeil pour rassembler les troupes. Le trio nouvellement formé accéléra, mais ils perdaient les autres jouets de vu. Alors Marcy cria en se tournant vers la pâte à modeler "Zach ! Transforme toi ! En quelque chose de rapide ! Une voiture ...non non on va rouler doucement Non je sais une catapulte !" Bien entendu, il n’était visiblement guère enchanté de l’idée. “Genre ! Je suis pas un robot téléguidé bordel !!!” Contrairement à Jessie qui s’exclama, dopé par l’adrénaline. "Excellente idée !!" Finalement, l’adolescent rebelle obtempéra, non sans avoir maugréer. “C’est quand même une cool idée !” Se stoppant net, les filles regardèrent Zach prendre la forme de la fameuse catapulte. Mais bien entendu, il n’était pas une pâte à modeler avec ressource illimité. L’engin ne pouvait contenir qu’une seule personne. Sans hésiter, Marcy se présenta devant lui, grimpant dedans. "On se retrouve là bas ! Faites gaffe à vous !" La catapulte l’a lança, et tel SuperWoman, elle s’élança dans les airs, rattrapant le terrain qu’ils avaient perdu. Elle voyait, le groupe de monstres, qui avait enlevé le sien, de petit monstre. Oh non, ça n’allait pas se passer comme ça ! Or forcément, ils prirent à gauche, allant dans une autre allée, tandis qu’elle continuait à aller tout droit … La gravité l’a rappelant à l’ordre, elle essaya de tomber au sol sans trop se faire mal. Se relevant comme une fusée, elle reprit sa course en changeant de direction. Elle hurla à leur encontre. "Rendez moi mon vampire ! Revenez ici bande de ... bande de jouets cassés !" En arrivant dans la fameuse allée que le groupe avait prit … elle remarqua qu’il n’y avait plus personne. Elle était vide et silencieuse… pour quelques instants car ses beuglements de colère venaient de réveiller quelque chose, quelque chose de terrible. Il eut un hurlement à en faire trembler les murs mais elle ne s’en préoccupa pas. Elle en avait vu d’autres choses terrifiantes dans son monde, quand l’apocalypse avait frappé. Après ce qui semblait être un t-rex, Marceline entendit la voix de Jessie, complètement essoufflée, qui l'appela plusieurs fois.

"Ils sont où ? faut qu'on se barre d'ici c'était pas une bonne idée…”
Jessie regardait autour d’elle avant que Zach ne les interpelle rapidement confirmant les dires de Jessie tout en se transformant en petit wagon. « Les filles...! Je suis peut être le seul à avoir une culture cinématographique ici mais.... soit on bouge maintenant soit on ne bouge plus du tout !” Il chuchotait plus qu’il ne parlait, mais Marceline n’était pas de cette avis, regardant finalement Jessie qui venait de se mettre à ses cotés, pouvant ainsi lui répondre. "Je sais pas ! Ils ont prit un virage, j'étais à deux doigts de les attraper et ils ont disparu ! Pouf ! Téléporté !" Marceline n’était vraiment pas contente du tout et cela se lisait aussi bien sur son visage effrayant que dans ses gestes. Jessie fronça les sourcils, commençant à nouveau à chercher. “Ils ont pas pu disparaître comme ça, c'est pas possible ! Les jouets n'ont pas la faculté de se téléporter... bon pas non plus de s’agglutiner les uns aux autres remarque…” Zach les regarda toutes les deux, de ses yeux mouvants alors que le silence se fit à nouveau. “... Bah qu’est ce que vous attendez ? Le père Noël ?” En pleine réflexion, elle n’entendit pas à nouveau Zach parler, tout comme Marcy, les coupant quand elle s’écria en pointant du doigt une étrange chose. “Regardez !” Suivant son doigt, Marceline se rendit compte qu’il y avait une porte, mais que surtout, son dessous venait de s’éclairer, un fin rayon de lumière passant. "Ils sont là-dedans !" s’exclama la cow girl alors que la vampire essaya de pousser la porte sans succès, vu qu’elle était fermée. Marcy lançant un regard noir à la pate à modeler qui voulait bouger, avant de se pencher pour regarder sous la porte. Elle essayait de voir, mais la luminosité était bien trop forte. Se redressant en serrant les poings, elle fit le tour de l’endroit, agrandissant même son périmètre avant de revenir au centre. Ce n’était pas possible ! Comment avaient ils fait s’ils ne pouvaient pas se téléporter ? Finalement, elle leva la tête, entendant aussi un bruit, avant que sa bouche ne forme un o. "Là ! Par là ! Ils sont passés par là ! Faut qu'on y aille !" En effet, juste au dessus de leurs têtes, se trouvait une bouche d’aération, grande ouverte. essie réfléchit avant de se tourner vers la pâte à modeler. “J’ai une idée ! Zach tu peux me faire la courte échelle ? On va essayer de choper la trappe ! "Enthousiaste de trouver une solution, Marcy attendit que Jessie monte en première sur Zach avant de faire de même "Allez Zach ! On peut y arriver !" «C’est pas toi qui porte ça se voit ..." Ne relevant pas, elle tendit au maximun son bras pour attraper la ficelle mais sans succès. Ils étaient bien trop petits, et malgré leurs efforts ils durent arrêter. " Faut qu'on attente les autres, tous ensemble on va pouvoir se hisser là haut..." Marcy était bien moins calme que Jessie, et elle reprit à hurler après être descendu, se jetant sur la porte qu’elle commença à cogner. . "Bande de jouets d'occasion ! Vous allez me le payer !" Elle était prête à défoncer la porte, à s’en ouvrir les coutures si elle pouvait y arriver. Zach roula jusqu’à elle, et ne put s’empêcher de balancer sur son ton désinvolte. “C’est vrai sinon à part ça on a juste entendu le bruit d’un dinosaure …” Marcy se retourna brusquement vers lui, secouant la tête comme si elle s’en fichait. "Entre nous, le dinosaure sera sans doute le truc le plus normal qu'on ait pu croiser ... parce que les jouets monstrueux digne de la guerre des champignons ... " Finalement, elle se stoppa, se tourna contre la porte pour s’asseoir, plus essoufflée que d’habitude, regardant sa main avec tristesse.“Pas de quoi s’inquiéter face à une porte fermée...” "Je ne laisserai pas Viktor ! Alors si tu veux fuir, vas y, je te retiens pas !" “J’ai pas dis ça. Tu me traites de lâche ?!” "Je te traite de rien du tout Zach ! Si j'avais voulu t'insulter je l'aurais clairement fait." “Alors arrête de faire comme si t’étais là seule à vouloir retrouver Viktor !” Tu vois toi aussi tu dis des trucs que je n'ai pas dis !” “Mais que... c’est toi qui vient de dire de m’en aller !” Mais qu’est ce qu’il avait cet ado … Marceline le connaissait depuis un moment, et elle savait qu’il était souvent -toujours- dans la provocation. Elle appréciait ça en temps normal, elle aussi friande de petites piques et de sarcasmes. Or là, elle n’était ni dans l’état, ni dans la compréhension des sautes d’humeur que les hormones faisant pendant cette période ingrate. "T'es encore plus exécrable que d'ordinaire ma parole ! J'ai pas dit de t'en aller ! J'ai dis que SI tu voulais partir tu pouvais ! Tu connais la nuance ? Les subtilités ?" Zach mit quelques minutes à répondre avant de soupirer. "Non, ça c'est réservé à d'autres personnes." Il se laissa tomber finalement à coté de la poupée de chiffon, ayant retrouvé son apparence de bonhomme.

Et pendant ce temps là … Viktor venait d’ouvrir les yeux, encore un peu groggy. Il n’y voyait rien, la lumière était trop aveuglante. Il entendait des sons métalliques mais n’arrivait pas à les distinguer. Par contre, il comprit très rapidement qu’il était allongé … et emprisonné. Il essaya de bouger, mais rien n’y faisait, il avait les pieds et les mains attachés. Plissant les yeux, il remarqua que c’était les mêmes attaches qui retenaient les jouets dans leur boîte, solidement. Bien … Mais ce n’était pas tout. Au fur et à mesure que ses yeux s’habituaient, il arriva à distinguer que ce qu’il éblouissait était une énorme lampe de bureau, et qu’il avait l’impression de se trouver dans une sorte de bloc opératoire. De mieux en mieux. Il gronda fortement quand des bruits de pas se firent entendre, commençant à se débattre encore plus. Il n’aimait pas ça. Pas du tout. Il avait l’impression de faire un retour dans le passé, dans ces faux souvenirs que la malédiction lui avait donné, quand il se faisait torturer quasiment tous les jours. Il ne voulait pas. Il avait travaillé sur lui pour oublier tout ça, pour remonter la pente, ce n’était pas pour la redescendre en un clin d’oeil. La vérité était qu’il n’avait pas peur de ce qu’on allait lui faire subir, mais des traumatismes que cela pourrait lui faire ressortir. Tournant la tête, il distingua un jouet proche des scalpels. C’était étrange … il avait l’air absent. Génial en plus il allait se faire opérer par des drogués… Il en était ravi … Néanmoins, il n’avait plus 5 ans, et il ne se laisserait pas faire alors il continua de bouger comme un forcené, de montrer ses rangés de dents pointus, prêt à mordre s’il le fallait !



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"Donc on est bloquée dans un monde que tu ne maîtrise pas ? On va bien se marrer."
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"Tu sais bien que les plus beaux chapitres de ta légende tu ne les as jamais écrit seul, n'est-ce pas Sherlock Holmes ?"


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Evénement #114: Le Coffre à Jouets [FE] - Page 2 _



________________________________________ 2019-09-09, 01:17


Don't worry, I watch your back !

"Le cochon tout mignon, qui est couleur roseuh-bonbon !"

Décidemment, notre visite du magasin de jouets n’était pas de tout repos ! Après avoir échappé de peu aux griffes acérées d’un Ken névrosé et du double de Sherlock à la langue bien pendue, nous nous étions retrouvés aux prises avec des briques de lego d’une agressivité sans bornes. Est-ce que je regrettais de mettre fiée à l’intuition de Sherlock ? Pas le moins du monde… et cela même lorsque je m’étais pris de plein fouet une vague de Lego tueurs ! Même sans parler de ma volonté de faire preuve de bonne foi, je savais que nous ne pourrions de toutes manières pas éternellement leur échapper ! C’était idiot de penser que nous pourrions demeurer Ad vitam aeternam enfermés dans une boîte et ce n’était certainement pas de cette manière que nous pourrions espérer retourner à Storybrooke un jour. Ces monstres nous devrions les affronter un jour ou l’autre alors autant de fier à l’avis de Sherlock même si, comme il ne manqua pas de préciser, être son assistante comportait des risques.

« Il faut toujours que ce soit l’Assistant qui en prenne plein la figure. »

« Il faudrait que tu penses à ajouter cette remarque dans tes offres d’emploi pour tes nouveaux associés ! »

Dans ma phrase aucune animosité, juste une profonde bêtise que je ne tentais pas même de dissimuler. Bien évidemment, je n’ignorais rien de la présence de Nyx Hartwin à ses côtés… mais j’aimais mieux qu’il ignore que j’avais gardé un œil sur lui depuis mon départ. Je ne voulais surtout pas qu’il se doute que je pouvais me faire du souci pour lui !

« Moi ça fait un bout de temps que je connais les risques du métier…je te remercie de m'avoir tirée de la, vraiment ! »

J’avais ajouté cette remarque dans un sourire sincère, accentuant le dernier mot comme pour lui faire comprendre que je ne lui en voulais pas. Mais le problème était loin d’être régler. Il nous fallait encore nous débarrasser au plus vite de ces dangereux Lego. Pour une fois, je décidais de prendre les devants !

Comprenant que le plus urgent étaient de les capturer pour qu’ils cessent enfin leur course folle. Il nous fallait un filet et une fois remise de mes émotions, je cherchais du regard l’objet de mes pensées ! En cherchant bien, je finis par découvrir un emballage qui renfermait des objets en kit enfermés dans un filet. Mais contrairement à leurs homologues hyperactifs, ces derniers semblaient être morts. N’hésitant pas un instant, je m’en approchais et vidais le filet. Je le lançais alors sur nos ennemis avec une grâce qui aurait sans nul doute fait la fierté de notre cowgirl de guide. Malheureusement, les Légos n’étaient pas réellement prêts à se montrer coopératifs. Ils bougèrent d’ailleurs si bien qu’ils touchèrent mon acolyte de plein fouet.

N’ayant guère le temps d’y prêter attention, je retenais de toutes mes forces le filet tout en cherchant du regard une aide ou un appui pour me permettre de stabiliser le filet. Je finis par apercevoir un morceau brisé d’une étagère dépassant du mur. C’était donc cela ma chance ! Tâchant une première fois de jeter le filet au-dessus de l’étagère, je n’y parviens réellement que la deuxième fois.

Puis, me tournant toute fière en direction de Sherlock, je ne trouvais pour seuls remerciement que des yeux se levant vers le ciel et une de ces remarques acerbes dont lui seul avait le secret.

" Ce n'est pas vraiment la solution que j’aurais choisie. "

Je ne pus alors masquer un rictus de contentement et m’approchais de lui alors que Sherlock était occupé à se masser le crâne.

On est jaloux de son assistante, Monsieur Holmes ?


Oh bien sûr je ne le lui fis pas la remarque à haute voix ! Notre relation était encore fragile et je voulais éviter d’avoir à nouveau droit à l’un de ses regards assassins qui me faisait froid dans le dos. J’adoptais alors un mine compatissante digne de mes meilleurs jours.

« Désolée pour le coup des légos, ce n’était pas volontaire ! »

Je regardais alors son crâne pour m’assurer que tout allait bien lorsque je consentis enfin à répondre à sa remarque tout en prenant des gants.

"Tu sais... j'ai tendance à penser que qu'importe la méthode employée, pourvu qu’on ait le résultat !"


Puis soudain, comme sortie de nulle part, la bergère de porcelaine siffla et je tournais alors mon regard dans sa direction.

" Le bac ! Je le mets ici et on l'enferme, OK ?"

"Bo ! Quelle bonne surprise !", annonçais-je tout en souriant "Je te suis !"

Je me préparais à accourir vers le bac lorsque je compris que ma place serait sans doute plus utile aux côtés de la prise que j’avais attrapée dans mes filets. Je me dirigeais donc vers le filet que je décrochais au moment où Bo plaçait le saut des Lego au-dessous de moi.

« Allez hop, tout le monde au bercail ! »

Mais alors que nous nous apprêtions à nous réjouir de notre victoire, nous entendîmes les hurlements de ce qui semblait être un dinosaure raisonner aux alentours.

"Je crois qu'il vaudrait mieux qu'on s'en aille au plus vite !"


Je me tournais alors en direction de Bo, après tout elle semblait tout à fait à son aise dans cet environnement.

"Toi qui connais bien cet endroit, dis-nous où on pourrait être en sécurité !"


La bergère me fit alors une remarque qui me surprit au plus haut point.

" On doit d'abord retrouver les autres. Cette chose ne me dit rien qui vaille et elle a sûrement pris Viktor. On part les chercher !"

Décidemment les choses avaient bien bougé en notre absence ! Elle nous adressa alors un signe avec la ferme intention que nous la suivions dans sa course.

"Oh non ils ont capturé Viktor... pauvre Marcy !"
, dis-je en soupir. "Bien évidemment qu'on te suit... on ne va pas le laisser à leur merci !"

Je me dirigeais alors vers Sherlock, craignant qu’il n’ait à subir les conséquences de son attaque de Légo. Bien sûr, je ne manquais pas d’emporter avec moi ma trousse de médecin. Qui sait ce qui nous attendrait au loin ?

Nous avancions alors dans l’allée principale où nous pouvions distinguer du mouvement aux alentours. Il n’était donc pas nécessaire de préciser que si nous foncions dans cette direction, nous arriverions directement dans la gueule du loup. Cependant, les cris que nous entendions encore nous firent comprendre que de l’autre côté, c’était la gueule du dinosaure qui nous attendait.

"Et maintenant, où doit-on aller, Bo ?"

" On risque de se faire choper dans ce couloir j'ai l'impression. Mais là bas y a msieur le T-Rex qui pourrait peut-être nous servir d'indice. Honnêtement j'en sais rien. T'en penses quoi ?"

"Personnellement, l'idée de tailler une bavette avec un dino ne me tente qu'à moitié ! Prenons le risque d’emprunter un autre couloir, nous verrons bien !"

" Alors en avant chef !"

Apparemment, c’était la bonne solution puisque nous débouchions dans une allée bien plus silencieuse que la précédente… peut-être un peu trop silencieuse ?

Soudainement, un peu d’animation vint nous arracher à ce silence pesant. Nous entendîmes des ronflements, ceux d’un cochon ? Puis, une voix s’éleva alors dans l’allée.

« Bonjour... je m’appelle Tire-bouchon ! Je suis... un petit cochon ! »

Ce fut alors le grand silence qui me laissait un peu circonspecte. Devions-nous craindre une nouvelle attaque d’un ennemi encore inconnu ? Je songeais alors à la première idée de Sherlock et regardais aux alentours dans le but de dénicher une arme qui nous permettrait de faire face à un éventuel assaillant. Je réalisais alors que nous nous trouvions dans le rayon pour bébés et un grand frisson parcouru mon corps. J’avais depuis des années tant de peine à me sentir à l’aise dans ce genre de rayons de jouets. Très vite, Bo s’en aperçut et posa une main rassurante sur mon épaule.

" Ça va ? Je vais chercher quelque chose. Occupe-toi de Grosse Tête."

Je posais à mon tour ma main sur la sienne et déclarait

"Non surtout ne bouge pas d'ici... on doit rester grouper !"


Je relevais alors mon regard en direction des étagères, du lieu d’où semblait provenir cette voix si étrange. Et c’est en observant les étagères que je trouvais finalement l’objet de mes désirs : un hochet ! En voilà un jouet qui pourrait s’avérer bien utile… c’était après tout une sorte de massue miniature !

C’est en cherchant mon nouveau joujou que le drame se produisit. BAAAM !! Un immense bruit venait de se produire. Me tournant rapidement dans sa direction, je vis avec horreur le cochon se jeter sur Sherlock. La bête monstrueuse, bien plus grande et lourde que lui, prenait rapidement le dessus sur mon acolyte bien incapable de pouvoir s’en dégager.

« SHERLOOOCK !! »

Fonçant dans sa direction, mon hochet dans les mains, je sentis une nausée me prendre lorsque j’entendis les bruits d’attaque du cochon qui semblait être en train de le dévorer vivant.

"Je m'appelleuh Tireuh-Bouchon, le petit cochon glouton. Je m'appelleuh Tireuh-Bouchon, Tireuh-Bouchon le glouton ! Ron ron ronron !"

"Espèce de sale monstre, je ne te laisserais pas le dévorer ! Va t'en !"


J’avais hurlé cette phrase alors que je me jetais sur lui et que je lui donnais autant de coups de massue que je pouvais dans l’espoir de pouvoir le sauver. Je lui portais d’ailleurs un coup si puissant que je le fis beugué et qu’il recommença à chanter

"Le cochon tout mignon, qui est couleur roseuh-bonbon !"

Cette ritournelle reprenait à chaque fois que je le frappais mais rien n’y faisait, le détective était toujours à sa merci. Quant à Bo, elle avait beau lui lancer des petits cubes avec lettres de l’alphabet pour bambins mais elle n’avait pas plus de succès que moi. Ce n’était pas vrai, c’était qu’un cauchemar stupide dont on allait se réveiller ! Ce stupide jouet ne pouvait pas… Sherlock n’allait pas…

De rage, je me tournais en direction de Bo. Elle avait l’habitude de cet univers, elle en connaissait toutes les ficelles ! Elle devait bien savoir comment s’en débarrasser !

"Bordel Bo tu vois bien que ça sert à rien, non ? Trouve une autre solution… et vite ! ", hurlais-je tout en étant prise de panique

Dans un effort désespéré, je le pris par sa maudite queue de cochon en espérant que Bo trouverait rapidement une solution. C’est alors que notre amie jouet trouva une solution de génie !

S’approchant du piano aux touches colorées, elle se mit à jouer. Tapant sur les touches colorées pour en faire du bruit elle se mit à reprendre la chanson du cochon.

" Le cochon tout mignon"

C’est alors que l’affreux jouet commença à ronronner. Son popotin se mit à bouger en rythme et il s’éloigna enfin de sa malheureuse victime tout en dansant.

Très vite, je saisis le corps de Sherlock blessé entre mes bras d’une main terriblement tremblante pendant que le cochon s’éloignait. Il me fallut cependant quelques secondes avant d’oser enfin porter mon regard dans sa direction tant je craignais de voir les dégâts que ce monstre avait pu causer.

Puis en l’observant, je m’aperçus que son bras déboité devrait être remis en place. Sa tête était légèrement aplatie sur un côté quant à son ressort, il était totalement patraque.

« Ne t’inquiète pas, Sherlock ! Je suis là et je vais m’occuper de toi ! »
, lançais-je d’une voix étranglée encore sous le choc de ce qui venait de se produire.

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