« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Help…I need somebody ! ». Gaston, un oreiller en main, faisait face au clown diablotin et au pain d’épices, les deux le fixant avec un air sadique. Soudain, un gros cadeau tomba sur le sol, faisant sursauter les deux bestioles. Et le cadeau se mit à bouger lui aussi. Décidemment, ils étaient tous vivants ? Le paquet gigotait, comme si quelque chose s’agitait à l’intérieur. Mon dieu, qu’allait-il sortir de plus horrible encore ? Gaston était recroquevillé sur le lit, s’attendant au pire…Il mis son oreiller en joue, prêt à le balancer à tout moment.
Le cadeau s’ouvrit d'un coup. Une silhouette rouge en sortit, en prenant une grande inspiration comme si elle étouffait. C’était la shérif blonde, couverte, qui était en train de prendre de grandes inspirations, et tâtait sa gorge, comme pour vérifier qu’elle était bien encore là. Gaston resta figé un instant, le temps de reconnaître la silhouette. Mais était-ce la vraie ? Il brandit l'oreiller "c'est quoi ce bordel ! T’es qui toi encore ?? Un double maléfique de notre shérif ??" "Musclor?" Elle tourna la tête vers lui... avant d'enfin remarquer les deux bestioles qui pourtant se contentaient de l'observer avec intérêt: "Putain c'est quoi ces saloperies !" Elle bondit hors du cadeau pour grimper à son tour sur le lit. "On est où ? T'as ma batte ? Pourquoi ce gâteau ricane comme un psychopathe ?"
Ok, elle semblait être la vraie shérif, mais Gaston resta méfiant, sait-on jamais. "Je sais pas, on est dans une chambre de gosse ! Déco de Noël c'est ultra bizarre !" Puis il se mit à paniquer un peu plus, quand elle lui demanda où était sa batte "ta batte ? Non tu l'as perdue !? Fais chier ça aurait pu être super utile la !! Et j'en sais rien pourquoi il rigole, mais faut se méfier du pain d'épice, il m'a planté un foutu clou dans la cheville" "Lui ça doit pas être trop difficile de s'en débarrasser. Suffit de le bouffer. Par contre cette horreur-là..." Le clown applaudit, ravi qu'on parle de lui. "C'est exactement à ça que devait ressembler le monstre sous mon lit quand j'étais gosse." "Ba j'aime pas le pain d'épice..." elle aura qu'à le bouffer elle... Elle frissonna soudainement, avant de relever la tête d'un mouvement vif et de poser son index sur ses lèvres. 'Plus un bruit. Ta gueule toi aussi!" Elle brailla sur le clown qui agitait ses grelots. "J'ai comme l'impression qu'il y a quelque chose dans le mur. T'entends toi aussi ?" Gaston se rapprocha du mur, y colla son oreille, et il entendit effectivement un raclement dans le mur derrière eux. Il sursauta et recula, juste à temps car un bout du mur explosa, envoyant sur eux des débris. Des choses ricanaient à l'intérieur du trou, en chœur avec les deux autres.
Gaston fut un instant assommé par un des débris, et par les rires autour de lui…Il brandit son oreiller vers le trou, puis se retourna vers le clown et le pain d’épices, puis de nouveau vers le trou, puis…ouh là ça tournait ! "Faut qu'on sorte de cette chambre ! Avant qu'ils arrêtent de tous se marrer et qu'ils essayent de nous bouffer ! Y en a marre de crever !" La blonde regarda autour d'elle pour voir s’il y avait une arme ou pas... avant de se faire agresser par un projectile poilu qui bondit du trou dans le mur pour se jeter sur elle. Elle tomba par terre, en essayant de retenir la bestiole qui ressemblait étrangement à un ourson en peluche... mais avec les griffes et les crocs en option. Il essayait d'atteindre son visage. "Mais putain ! Dégage saloperie !" "Oh punaise c'est quoi ça !!" Gaston, encore un peu flou, tenta un coup de coussin pour virer la bestiole, mais elle s'accrochait sévère. Il refila un ou deux coups derrière, mais une vraie arme aurait été plus utile… "Attaque le avec un truc qui soit pas mou ! Genre une lampe de chevet ou un dico ! J'en sais rien mais bouge toi !" Ah oui, il n’y avait pas pensé à la lampe ! Il essaya de tendre le bras pour l’attraper, mais quelque chose se jeta soudain en braillant sur Gaston ! Un machin avec des ailes, des griffes, une méga longue langue... Du pur bonheur ! De plus, les deux autres se marrent comme des baleines en observant le spectacle.
Gaston se retrouva plaqué sur le lit, se disant qu'il aurait préféré la blonde sur lui plutôt que cette poupée chelou. Il tendait toujours le bras essayant d’attraper la fameuse lampe, mais la chose avait une sacrée force… Elle avait des griffes, comme toutes les créatures ici apparemment, qui s’approchaient un peu trop près de Gaston…un peu trop près…beaucoup trop près ! L’une des griffes effleura son visage, il fut soudain persuadé qu’elle avait touché son visage. Son visage ! Sacrilège ! Son sang ne fit qu’un tour dans ses veines, et l’adrénaline et la colère prirent le dessus. D’une main il attrapa le coup de la poupée, pour qu’elle desserre un peu son étreinte, puis il tendit l’autre bras pour enfin réussir à attraper la lampe. Il frappa plusieurs fois, de rage. La poupée fit quelques bruits chelous, avant de s’écrouler sur le côté. Gaston se releva, et lui asséna encore plusieurs coups, jusqu’à ce que la tête de la chose éclate en plusieurs morceaux.
Il n’était pas pour autant calmé. Il se retourna et regarda la shérif, toujours aux proies de l’affreux ourson. Dans un hurlement de rage, Gaston chopa l’ourson d’une main, par le cou, et le balança contre le mur en face. Comme pour la poupée chelou, il s’approcha ensuite pour frapper l’ourson de plusieurs coups avec sa lampe, jusqu’à ce qu’il agonise dans des couinements atroces.
Il se redressa, et se retourna vers la shérif, qui se relevait. Elle le regardait d’un œil étonné. "Waouh. Comme quoi ces muscles servent parfois." "Faut pas toucher mon visage" répondit-il avec un air très sérieux. Elle eut un léger rire "Si tu réagis comme ça à chaque fois, j'espère qu'ils vont souvent essayer de te défigurer." Gaston resserra son poing sur le manche de la lampe de chevet, donc il ne restait plus grand-chose, l’abat-jour étant déchiré, et le verre de l’ampoule ayant explosé, laissant des morceaux dans ce qu’il restait de l’ourson. "C'est fini, ils m'approchent plus maintenant" "Hum... Je suis certaine que les deux autres veulent te faire le sourire de l'ange. Faudrait être que tu leur fasses leur à eux aussi, non ?" "Avec plaisir" Il s'approcha d eux en tapant la lampe dans sa main....mais tout en boitant, le clou fait toujours mal.
Le bonhomme de pain d’épices se jeta d’un coup sur lui en hurlant. Il n’était plus armé, mais il avait l’air vraiment énervé que Gaston ait fait mal à ses copains. Le bonhomme réussit à s’accrocher à son visage, et le frappait avec ses petits bras. Gaston entendit alors un craquement, suivi d’une douleur terrible : le diable était en train de lui bouffer la cheville, la mauvaise, celle avec le clou planté dedans…
Saleté de bordel de créatures !!
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Emmet Miller
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« On est prisonnier
du Temps... ? »
« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »
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Ca faisait déjà un bon moment que j'attendais qu'on vienne me sortir de là. La blessure saignait toujours, mais grâce à mon haut, j'avais pu faire compresse dessus. J'attendais simplement que ça s'infecte, ou que ça traverse et que je meurs dans d'atroces souffrances. Ben quoi ? On pouvait difficilement espérer mieux dans pareil situation. On avait la chance d'avoir une déesse avec nous, mais elle ne semblait pas enclin à venir me délivrer. A moins qu'elle ignorait où je me trouvais. Je croyais que ces gens là avaient du flaire. A croire que je me trompais.
« Eh mec ! Toujours en vie ? On avait une question avec les potes : c'est vrai que ton raton laveur s'appelle Rocky ? »
On allait me faire défiler combien de voix off ? Je ne comprenais pas leur délire, et je ne cherchais plus vraiment à comprendre. Observant les filles vampires, je vis qu'elles étaient toujours accroupies au loin. Elles ne semblaient pas se soucier davantage de la situation.
« Et si vous me donniez une arme à feu et que vous veniez ici ? »
La seule réponse vue des rires de fond.
« Mais pourquoi tu l'as appelé comme ça ? »
« Pourquoi vous les laissez faire par ces guignols ? » demandais-je aux vampires.
Elles étaient fortes. Elles pouvaient très bien se défendre.
« Tu n 'as toujours pas compris ? Nous n'existons pas réellement. Patrick nous a créé pour que nous soyons plus réelles que d'autres NJP. Mais nos capacités de réflexion sont limités. Et nous ne sommes même pas certaines d'exister encore après que tu nous ais quitté. Nous n'avons aucun intérêt à nous rebeller, nos existences sont bien trop éphémères pour ça. »
Et dans ce cas la blessure c'était quoi ? Ca semblait bien réel pour des filles qui n'existaient pas, et qui se contentaient de répéter en boucle le même discours inutile.
« Où ils ont amenés les autres ? »
Avant de pouvoir répondre quoi que ce soit, les filles se figèrent, la bouche ouverte.
« J'aurai jamais dû leur donner autant de personnalité. Elles auraient bousillé toute la fin, ça serait trop dommage ! Bon mec, on va te faire sortir de là. »
Vue la voix, ça semblait être le fameux Patrick. Il était partit mangé et sans doute qu'il en avait fini...
« T'es content ? C'est pas qu'on en a marre de te voir coincé à ce niveau, mais c'est tout comme. »
Me sortir de là... qu'elle bonne idée. A ce que m'avait raconté la sirène, on se trouvait fréquemment coincé dans un jeu vidéo à cause d'un certain Elliot Sandman. Je pouvais déjà rayer cela de la liste. Sauf si on était dans un bête remake. Quant à être piégé dans une télé réalité, j'avais déjà donné. Il y avait quoi comme chance que ça se passe deux fois de suite pour la même personne ? Voir même les, vue que Sasha était ici également. Il restait quoi comme option ? Je me demandais toujours ce qui pouvait bien se tramer ici.
« Vous n'avez vraiment rien de mieux à faire que de vous passer le micro ? » répondis-je d'un ton las.
Ca m'ennuyait de plus en plus. Il n'y avait aucune logique, aucun ordre des choses. L'un démissionné et passait le micro à des stagiaires, pour que ce soit apparemment le boss qui prenne le relai et que chacun s'enfonce davantage dans des explications sans le moindre sens. Je me demandais si eux savaient où on était...
« On aimerait bien fêter l'anniversaire de Sarah mais on doit d'abord s'occuper de ton cas. »
Je me contentais de soupirer et d'attendre bêtement leur moyen de me délivrer. Je me demandais bien à quoi cela allait ressembler. En fond, j'entendis un « Joyeux Anniversaire Sarah ».
« Hé mais commencez pas sans moi ! Mec, passe par la porte. Si tu paniques, recontacte nous ! » s'exclama Patrick.
Une porte apparu au loin, dans le mur. Il se fichait de moi ? Il pensait que j'allais me contenter de franchir la porte sans avoir de quoi soigner ma blessure ?
« Et pour la trousse de soin ? »
« T'es sérieux ? Passe la porte et tu rencontreras un docteur, ok ? »
Allons bon. Je me levais du mieux que je pouvais, entrainant Rocky à ma suite et franchissant la porte. J'aurais pu jeter un regard aux filles, mais figées comme elles étaient, j'aurais rien pu faire pour elles. Autant les laisser là pour le moment.
Une fois de l'autre côté, je me retrouvais dans une sorte de hall d'entrée poussiéreux et plein de toiles d'araignées. Il y a une vieille horloge qui n'indique pas l'heure et un ours empaillé, ainsi que divers objets anciens. Qui plus est, les objets étaient une nouvelle fois en couleur. Ce n'était pas que les cheveux qui l'étaient cette fois ci. Un homme au crâne dégarnis s'approcha de moi. Il haussa un sourcil et m'examina de bas en haut.
« Oui c'est pour quoi ? »
J'hésitais avant de lui coller une droite. Ou plutôt une gauche. Car mon épaule droite saignait toujours. D'ailleurs ce coup me fit mal, mais au moins ça m'avait détendu. J'avais tellement envie de mettre mon poing dans le visage de celui qui était derrière tout ça, qu'il s'appelait Patrick ou non. Le type resta calme et repoussa une de ses mèches de ses longs cheveux blanc.
« Vous êtes du genre frustré vous, non ? »
Je sentais ma blessure, mais je préférais lui sourire, avant de tenter de l'atteindre une seconde fois. Le mec esquiva cette fois ci. Puis, je reçu un coup de pied entre les jambes.
« Vous êtes calmé là, c'est bon ? » dit-il, tandis que je me retrouvais par terre et que je m'appuyais contre le mur.
Rocky me rejoignit, s'éloignant le plus possible du mec.
« Ca vous dit un petit remontant ? » ajouta t'il en ouvrant légèrement sa veste pour en sortir une bouteille à demi vide de whisky.
Je soupirais, avant de tendre la main.
Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
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C'était calme, bien trop calme, et ça n'allait forcément pas le rester bien longtemps. Je me trouvais au beau milieu de la rue, tenant fermement mon Marteau en main, aux aguets.
"Reste bien près de moi." recommandai-je à Arthur d'un ton sec.
La banlieue était navrante de conformisme avec ses pelouses parfaitement bien entretenues et son avenue pavée. Bientôt, les gens en sécurité chez eux commencèrent à baisser de lourds volets en métal. Puis, une alarme impressionnante retentit et une voix féminine au loin annonça que la Purge avait commencé et durerait jusqu'au lendemain matin. D'accord. Très bien. Je n'avais jamais vu ce film mais je me doutais qu'il n'allait pas être tendre. A cet instant précis, nous entendîmes au loin des bruits de tirs et des hurlements. Ca avait l'air de mal se passer dans le quartier d'à côté.
Restant parfaitement calme, je conseillai à l'homme à côté de moi :
"Trouve-toi une arme, n'importe laquelle. Mais ne t'inquiète pas : je ferai le plus gros du travail. J'ai ce qu'il faut pour assurer."
Je fis tourner quelques secondes le Marteau entre mes doigts avec un sourire à toute épreuve. Le scénario se lança avec l'arrivée d'un fourgon blindé, à l'autre bout de la rue. Il avançait à toute allure. Le véhicule était renforcé par des grilles sur les vitres et la portière ouverte dévoilait une bande d'hommes armés jusqu'aux dents, déguisés et masqués qui tiraient en aveugle en braillant comme des demeurés. Bien entendu, le fourgon fonçait droit sur nous. Un juste retournement des choses après le sort que j'avais fait subir au "pauvre" Peter.
J'attendis la dernière seconde et poussai Arthur de côté alors que je levai mon Marteau pour l'abaisser vers le fourgon à l'instant où il allait me percuter. Mon arme s'enfonça dans le pare-choc comme du beurre, émettant un bruit de tôle froissée assourdissant, avant que le véhicule ne se retourne et passe au-dessus de nos têtes dans un ralenti époustouflant. Au moins, niveau budget, notre ennemi savait y faire.
Le fourgon alla s'écraser sur le toit quelques mètres plus loin. Les imbéciles à l'arrière n'étant pas attachés, ils se transformèrent en clafoutis, se mélangeant les uns aux autres pour l'éternité. En revanche, je remarquai du mouvement du côté conducteur et vis bientôt un homme s'extirper du véhicule retourné avec difficulté. Son bras était ensanglanté mais il pointa malgré tout son arme sur ma tête, en grimaçant. Je haussai un sourcil, peu impressionnée.
"Baisse ton joujou, imbécile. Tu n'es pas de taille."
Je savais que je parlais dans le vide, puisque cette personne n'était pas réelle et était régie par un jeu stupide. Sans surprise, il appuya sur la détente. Avec une rapidité doublée d'exaspération, je bloquai la balle avec mon Marteau. Cette dernière ricocha dessus, la renvoyant à l'expéditeur qui tomba raide mort. Imperturbable, je pivotai vers Arthur. Du coin de l'oeil, je m'aperçus que d'autres gens sortaient de leurs demeures huppées pour se rapprocher de nous, armés eux aussi. Apparemment, le massacre les appâtait. Ce film existait-il vraiment ? En tous cas, il ne ferait jamais partie de mon palmarès.
J'avisai une voiture au hasard, garée sur un trottoir. Elle était rouge. Je songeai avec un amusement grinçant qu'au moins, le sang ne se verrait pas dessus. J'attrapai Arthur par le bras et l'entraînai vers le véhicule, forçant la portière pour le pousser à l'intérieur. Puis je fis le tour et montai face au volant.
"On sera plus à l'abri à l'intérieur." expliquai-je à l'homme. "Je pense surtout à toi. Moi, je ne risque pas grand-chose."
Ce n'était pas par mépris que je disais cela. C'était la pure vérité. Imperturbable, je me penchai sous le volant pour tenter de connecter les fils entre eux afin de faire démarrer la voiture, comme je l'avais vu dans les films. A ma grande stupéfaction, le moteur vrombit quelques secondes plus tard. Je lançai un regard étonné à Arthur avant de repousser une mèche de cheveux et de placer les mains sur le volants.
"Accroche-toi."
Je fis demi-tour, les pneus crissèrent jusqu'à me retrouver face aux personnes qui s'approchaient en braillant. Ne savaient-ils faire que ça ? J'appuyai à fond sur l'accélérateur pour leur foncer dessus. Visiblement dans cet endroit, c'est ce que je savais faire de mieux. Etrangement, le groupe ne se poussa pas, se laissant écraser. Certains corps heurtèrent le pare-brise qui se fissura un peu alors que d'autres passaient sous mes roues. Bientôt, le moteur fit un drôle de bruit et la voiture perdit de la vitesse. Je fronçai les sourcils, appuyant à fond sur l'accélateur, sans succès. On allait s'arrêter ! Profitant de notre déconvenue, les survivants se jetèrent sur les portières et frappèrent les vitres avec leurs armes en tous genres. Lorsque celle de mon côté explosa -je protégeai mon visage d'un revers de bras- je donnai des coups de Marteau à mes assaillants, transformant tout à ma portée en bouillie sanguinolente. Hélas, je ne pouvais gérer l'arrière et le côté passager. Arthur ne semblait pas s'en sortir aussi bien que moi. Je reconnus l'homme étrange qui avait voulu nous "accueillir" chez lui et qui paraissait très motivé à l'idée d'occire mon infortuné partenaire. J'ouvris la portière cabossée d'un coup de pied, envoyant valdinguer les cadavres, et sortis de la voiture pour en faire le tour et me diriger vers l'agresseur qui... s'empressa de détaler. Tiens donc, quelqu'un d'intelligent dans ce fatras de crétins. Qui l'aurait cru ?
Je haussai les épaules et m'empressai de dégager Arthur du véhicule de plus en plus en mauvais état, envoyant quelques coups de Marteau de ma main libre aux rares survivants encore debout. Les plus futés finirent par comprendre qu'ils n'avaient aucune chance et suivirent le même exemple que le premier, à savoir s'enfuir. Cependant, il en restait deux ou trois qui continuaient de s'acharner. Je les écrabouillai sans sourciller. Après tout, ils n'avaient que ce qu'ils méritaient. Une fois ma besogne terminée, je repoussai une mèche de cheveux ensanglantée et passai une main contre mon visage éclaboussé d'écarlate.
Je remarquai alors qu'un groupe s'était formé sur le trottoir, à plusieurs mètres. Les personnes, masquées et déguisées, se mirent à applaudir, comme s'ils me remerciaient pour le "show" que je venais de leur offrir. Je me contentai de leur adresser un regard plein de condescendance, tout en sortant un mouchoir de mon sac pour m'essuyer sommairement le visage et les mains. Je ne voyais pas quelle fierté je pouvais retirer de ce massacre virtuel. Après un bref coup d'oeil à mon Marteau dégoulinant de rouge, je me tournai vers Arthur, restant méfiante vis-à-vis du groupe.
"Ca va ? Tu tiens le coup ?" demandai-je en passant une main sur sa joue mal rasée.
Je l'observai avec attention, presque soucieuse. Hésitante. Après tout, je n'étais pas sûre qu'il ne fasse pas lui aussi partie intégrante de cette mascarade. Il avait quitté Storybrooke avec nous, c'était la seule garantie que j'avais à son sujet. Je ne lui faisais pas confiance pour autant. Mais autant se serrer les coudes, puisqu'il était ma seule compagnie.
"Il faut retrouver les autres. Essayons de voler une autre voiture pour quitter ce décor."
Je me dirigeai vers un véhicule garé plus loin, bien déterminée.
lumos maxima
Sasha Hale-Bowman
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We were happy and it was all ... a lie
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Panique (le démon vert)
Main dans la main avec Chucky, j'avançais dans les dédales d'un bâtiment abandonné, sur le chemin on s'arrêta pour qu'il puisse récupérer une boite en forme de cœur qui était posée sur une boite de peinture rouillé, il me la tendis."Il faut célébrer nos fiançailles comme il se doit."Son ton était proche du roucoulement, ça me donnait la nausée mais j'attrapais quand même la boîte d'une main pour récupérer l'objet qui se trouvait à l'intérieur sous plusieurs couche de soie rouge: un magnifique couteau, le genre de couteau qui n'aurait aucun de mal à transpercer la peau de qui que ce soit. Je l'observais sous toute ses formes puis relevais les yeux pour regarder Chucky, mon silence dura longtemps, je n'avais pas encore bien digérée le faite d'être devenu une poupée mais un simple."Merci"Finit par m'échapper tandis que je jetais la boite un peu plus loin.
Il me sourit, me repris la main une fois de plus avant de m’entraîner à sa suite, pour pénétrer dans une pièce peinte toute en noir, elle menait sur une petite porte, assez grande pour me faire passer moi et le rouquin. D'ailleurs il se mit à fouiller dans la poche de sa salopette avant d'en sortir une clé qu'il glissa dans le verrou de la porte et celle-ci s'ouvrit, il me tira gentiment la main pour que je le suive à l'intérieur d'une pièce plongé dans le noir, je clignais des yeux pour essayer de m'habituer."Tu vas voir, j'ai trouvé des spécimens exceptionnels. De vrais clichés ambulants ! On va pouvoir faire mumuse, ça va être drôle."Soudain il planta son couteau sur la surface qui se trouvait en face de lui, puis il la déchira dans un bruit de papier. De la lumière m'aveugla et il me fallut quelques secondes avant de m'habituer mais je pouvais entendre des ricanements et des gens qui braillait. Quand mes yeux furent habitué à la lumière, je remarquais que nous étions dans une chambre d'enfant, mes yeux furent ensuite attirée vers un clown déguisé façon diable s'amusait à bouffer la cheville de quelqu'un, en suivant cette jambe je pu découvrir que c'était la jambe de Ken, il y avait aussi Robyn qui était présente, elle était couverte de sang et s'efforçait de vouloir arracher du visage de Ken un biscuit au allure maléfique. Je me retenais de lâcher un soupire de soulagement en les voyants, mais j'étais vraiment contente de les voir.
"Oh putain c'est dégueulasse!"Braillais Robyn en nous voyant dans la pièce, elle donna un grand coup de pied dans Chucky qui décolla tout en hurlant un"Pétasse."Avant qu'il ne s'écrase contre le mur un peu plus loin. Je lâchais un petit ricanement, la shérif ne semblait pas fan de poupée, c'est pour ça que je restais assez éloignez d'elle pour ne pas qu'elle ne m'attaque.
"Robyn ! Putain je suis contente de vous retrouver, ce tarée ma transformer en poupée à la con."Disais-je à l'attention de la shérif tout en pointant du doigt l'endroit où se trouvait Chucky."On aurait jamais du quitter Storybrooke."
"Hein ?"Elle ne semblait ne pas trop avoir capté ce que je venais de dire, elle était encore trop occupé à sauver Ken qui se faisait agresser par le clown-diable et le biscuit maléfique."Sasha ? C'est toi, cette Barbie gothique chelou qui fait méga flipper ?"Me demanda-t-elle tout en sautant sur la boite du clown-diable tout en continuant."Je confirme ! Plus jamais je quitte Storybrooke, c'est fini ! On m'a buté deux fois ! Ah mais putain!"Elle lâcha un juron avant de tomber à cause du clown qui lui avait attraper la jambes et qui essayait à présent de la manger.
"Ouaip c'est moi."Je jetais un coup d'oeil rapide en direction de Chucky avant de me précipiter en direction de Robyn pour planter mon couteau dans le clown, une fois fais, je retirais le couteau pour le planter encore une fois sous les encouragements de la blonde."Vas-y ! Éclate lui bien la gueule à ce connard !"Je le plantais encore et encore, déversant toute ma colère sur ce clown qui finit par mourir sous mes coups, je reprenais mon couteau, un grand sourire au lèvres.
"Mais arrête ça !"Ah bah tient, le rouquin en plastique était de retour, il tenta de m'arracher le couteau des mains."T'es censé zigouiller ces deux là !" Il indiqua Ken et Robyn du doigt."T'as le débile musclé et la blonde de service, c'est sur eux que tu dois te défouler !"
"J'ai jamais dit que j'étais d'accord pour ton plan débile, j'ai pas eu le choix pour le coup de la poupée, mais crois moi, il est hors de question que je tue Robyn ou Ken."Je fronçais le nez avant de jeter un coup d'oeil en direction de Gaston."Je connais pas ton nom."Ma façon à moi de m'excuser en quelques sorte de l'avoir appeler Ken, même si je n'étais pas vraiment désolé et puis il ressemblait vachement au mec dans Magic Mike dont le prénom était vraiment Ken donc voilà. ."Donc maintenant fini les conneries, on est trois contre toi, je vais te casser la gueule."J'avais reporter toute mon attention sur Chucky, j'étais bien décidé à lui faire payer, quitte à mourir de nouveau.
"Eh mais c'est vrai qu'on sait toujours pas comment tu t’appelles !Remarqua Robyn à l'adresse de Ken avant qu'elle ne s'adresse à Chucky."T'as entendu la poupée ? On va te défoncer. Alors calme tes ardeurs et... Putain mais arrêtez de tout vouloir me planter !"Malheureusement pour Robyn, Chucky venait de lancer son couteau qui s'était planté dans son épaule, elle le récupéra. Chucky lui fit un doigt d'honneur avant qu'il ne s'avance dans ma direction,l'air menaçant enfin il essayait en tout les cas.Tu te fous de ma gueule ? On est fiancés. Et je considère que les féministes sont des connes qui savent pas rester à leur place. Alors tu vas gentiment revenir aux côtés de ton futur mari ou faudra que te fasse subir le même sort que mon ancienne chère et tendre."Il ne me faisait nullement peur avec ses menaces à deux balles.
"Désoler pauvre tache, je demande déjà le divorce."Et ni une, ni deux, je me jetais sur lui bien déterminer à lui planter mon couteau comme le clown, mais la chance semblait m'avoir quitter car il m'arracha le couteau des mains avant de poignarder une fois, deux fois et une troisième fois. Je lâchais une série de jurons tout en grognant de douleur, j'aurais dû me douter que ce ne serait pas aussi simple que ça. Robyn tenta de l'attaquer mais il fut plus rapide et il m'attrapa pour me serrer contre lui, il plaça mon couteau sous ma gorge. "Essaie de t'en prendre à moi, ma jolie, et je décapite la poupée."Il souffla ensuite dans mon oreille. "Alors comme ça tu pensais pouvoir te jouer de moi ? J'ai vécu milles vies, pauvre conne !"Pour accompagner ses paroles il appuya un peu plus le couteau contre ma gorge
"J'en ai rien à foutre."Sifflais-je entre mes dents, essayant de bouger le moins possible, mais je levais mon pied pour l'abaisser violemment sur le sien, ce qui ne servit à rien mis à part lui faire lâcher un grognement."Calme tes ardeurs, poupée. Je suis en train de me demander si j'essaie de te dompter encore un peu ou si je t'enterre tout de suite."
La situation m'avait complètement échappé des mains, je n'étais plus certaine de réussir quoi que ce soit contre lui."Laisse moi tranquille."Je jetais un coup d'oeil en direction des deux autres pour voir Robyn profiter de la réflexion de Chucky pour se lancer sur lui, mais la poupée fut plus rapide, il planta son couteau dans sa poitrine ce qui tua la shérif puis il m'arracha la tête et le reste de mon corps alla s'écraser au sol.
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Arthur Cane
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Hey you with the pretty face Welcome to the human race
A celebration, Mr. Blue Sky's up there waiting
And today is the day we've waited for
| Conte : Le Monde de Nemo | Dans le monde des contes, je suis : : Hank, le poulpe septopode !
Blessed be the new founding fathers for letting us purge and cleanse our souls, blessed be America, a nation reborn.
Je n'ai pas besoin d'être materné.
Ok, il fallait reconnaître qu'elle était efficace comme déesse. Mais cette supériorité apparente, qu'elle affichait pour protéger, réduisant Arthur à un simple enfant qui attendait qu'on surveille la route pour traverser l'agaçait au plus au point. Quelque chose d'autre l'agaçait très franchement : la voiture. Il ne prenait jamais la voiture, il n'avait même pas le permis et avait pour toute expérience de conduite la fois où il avait fallu balancer une camionnette dans la mer, autrefois. S'il n'utilisait jamais ces choses, c'est qu'il les détestait. Il savait qu'il n'en avait pas eu le choix, mais ça avait aidé à son humeur déjà pas fameuse à se dégrader davantage.
Il n'avait jamais tué avant ça, mais il considérait de toute façon que ce n'était pas vraiment tuer : ils se débarrassaient de parasites pixelisés d'un long-métrage raté qui essayaient de les tuer. Quand Aryana écrasait des cranes avec son marteau, Arthur en transpercer avec un pied-de-biche trouvé lorsque la déesse le lui avait imposé.
Aryana et Arthur n'eurent cependant pas l'occasion de se rendre dans une autre voiture, quand la déesse avait cassé la première en écrasant tout un groupe de bourgeois tarés : à peine eurent-ils le temps de faire quelques pas que le décor changea dans un grand flash bleu lumineux. Si Aryana n'était plus là lorsque Arthur recouvrit la vue, il sut pourtant qu'il était toujours au même endroit, ou du moins la même rue du même univers, ce qui laissait croire qu'Aphrodite devait aussi être quelque part.
Pour sa part, il était désormais dans une maison, entièrement plongée dans l'obscurité, dans une pièce qu'il n'arrivait pas à identifier : son attention était déjà bien trop porté sur la mélodie malsaine que chantait une voix familière : le malade avec qui il avait essayé de parler juste avant la purge. Il était chez lui. Il avait tenu sa promesse ce salaud, le voilà désormais dans sa maison. Après les commentaires qu'il avait fait sur son corps avec sa voix et ses yeux de psychopathe, Arthur avait assez de dégoût et de respect pour lui-même pour vouloir sortir d'ici. Un rapide coup d’œil vers les fenêtres lui indiquaient qu'il ne pourrait pas sortir par là, ni par les portes d'entrée en déduisait-il, puisqu'elles étaient barricadées avec de lourdes grilles en métal propre au film.
D'abord, il avait essayé de se rendre invisible, mais, comme dans le lac dans lequel il avait manqué de se faire dévorer par un requin, il constata avec encore plus d'agacement que la magie était toujours bloquée. Impossible d'utiliser son don, mais il possédait toujours son pied-de-biche ensanglanté après les quelques violences faites plus tôt. Alors, il bloqua sa respiration au maximum pour ne pas faire de bruit, afin de se cacher au maximum pour se préparer à l'arrivée du taré qui chantait. Il n'allait pas le louper, qu'il vienne et se prenne la raclée de sa vie, le responsable d'aquarium ne rigolait pas.
Il le sentait approcher, entendant le son de sa voix de film d'horreur, chantant des comptines malsaines pour enfants. Arthur se colla au mur, près de la porte, tenant fermement son arme, prêt à agir à la seconde prêt. Les paroles qu'il chantait étaient vraiment dérangeantes.
Les lames de rasoir dans les p'tites têtes des enfants qui nous tiennent têtes, sont bien mieux plongées dans les fesses, de ce monsieur et de sa maladresse.
Quoi ? Arthur se retourna soudainement pour faire face au taré qui était rentré dans la pièce par une seconde porte qu'il n'avait pas vu, mais ce fut trop tard pour les réflexes : il leva à peine son bras pour le frapper avec l'arme qu'il tenait que ce con lui avait écrasé la tête contre le mur avec une batte de baseball. Deux fois tabassé de la sorte, c'était lassant à force. Il frappa, il frappa, et le crâne d'Arthur finit éclaté et explosé sur le sol.
Malgré le mal de tête, il eut au moins la satisfaction de sentir le pied-de-biche toujours dans sa main lorsqu'il revint à lui. Toujours dans la même pièce, il y avait à ses pieds cette flaque de sang et de muscle cérébral écrasé par terre, de son précédent décès.
Cet homme allait regretter d'être né.
Arthur l'entendait toujours, faisant demi-tour tranquillement, marchant dans ses couloirs sereinement : il avait tué l'intru de sa maison, ça lui suffisait largement, ne soupçonnant pas, pour des raisons évidentes, que sa victime était revenue. L'ancien poulpe ne mit pas longtemps avant de le retrouver, marchant doucement sur sa moquette. Arrivant derrière lui, Arthur ne se retint pas à lui rendre la monnaie de sa pièce. Il l'incita à se retourner en lui "tapotant" l'épaule : c'es-à-dire en lui enfonçant le pied-de-biche dans l'épaule, dans un fracas d'os brisé et de sang qui giclait. L'homme cria, ce qui fit froncer les sourcils d'Arthur : même dans sa douleur cet homme était malsain, décelant presque du plaisir dans son cri.
Faut vraiment te faire soigner. Mais trop tard pour ça, ne disant rien de plus lorsqu'il retira son arme de son dos pour aussitôt la planter assez profondément dans un de ses yeux, assez pour toucher, puis de déchirer, le cerveau. Lorsqu'il s'effondra enfin par terre, le responsable d'aquarium, jamais trop prudent, laissa son pied-de-biche planté sans le torse du psychopathe.
Ca c'est fait, s'était-il apprêté à dire en commençant à faire un premier pas, allant chercher un moyen de sortir de cette maison, mais il fut arrêté par quelque chose d'autre. Quelqu'un d'autre : des bruits de pas faisaient un bruit sourds à travers le plafond, puisque provenant de l'étage. Quoi ?!Se retint-il de s'écrier. Comment... puis ça luii était revenu. Plus tôt, quand Arthur lui avait parlé avant la Purge, il n'était pas seule. Il y avaiat une femme assez... inquiétante derrière lui, se balançant sur un rocking chair.
Holly shit.
Il soupira, hors de question de perdre davantage de temps. Il ne se bassa même pas pour récupérer son pied-de-biche, mais chercha pendant quelques instants le garage. Il poussa la porte et fouilla la salle froide et finit par trouver ce qu'il cherchait. Il en prit deux, avant de chercher l'objet final dans la cuisine : il tenait dans ses mains deux bonbonnes d'essence, et un paquet d'allumette.
Et y a qu'moi qui peut revenir alors ça suffit les conneries. Brulez en enfer.
▲ Libérez la bête et purgez nos rues !
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(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
Que ce que j'avais fait à cet univers à la con pour finir à chaque fois en cible humaine ? La lame plongée dans ma poitrine avait rapidement atteint son but et la douleur avait à peine été perceptible avant que je m'effondre, raide morte, pour la troisième fois en moins de 24H. Même si j'avais l'habitude d'avoir la poisse, ça commençait à faire un peu beaucoup. Mon ego n'appréciait pas l'expérience non plus. Je réfléchissais déjà à un plan d'attaque consistant à soudoyer les autres membres du groupe avec de la bouffe pour qu'ils ne répètent jamais à personne que la shérif était du genre à mourir facilement. Ma réputation en prendrait un coup. Si j'en avais une, en fait.
Le retour à la vie se fit dans un sursaut habituel. Instinctivement, mes mains se pressèrent contre ma poitrine toujours douloureuse, cherchant à arracher un couteau qui n'était plus là. Je fermais les yeux et laissais s'exprimer mon agacement dans une râle proche du grognement d'ours mécontent. Surtout que Lucille n'était toujours pas réapparue. Elle était aux abonnés absents, et je craignais de ne plus pouvoir la récupérer. Il devait bien y avoir un service d'objets perdus dans ce parc, non ?
Après une vérification rapide de mes multiples plaies fantômes qui continuaient à me gêner et la surprise de re-découvrir Wilson le scarabée toujours accroché à mes fringues comme une moule à son rocher, je me relevais et pris le temps d'examiner les lieux. Parce que oui, le scénario était encore le même. Je mourrai, je me retrouvais mystérieusement ailleurs, seule. Essorant le bas de mon t-shirt trempé de mon propre sang, j'observais les toiles d'araignées bien accrochées dans les recoins de la pièce obscure et sentant fortement le moisi dans laquelle j'étais coincée. Encore. Au centre, un grand lit à baldaquin complètement déglingué trônait misérablement, avec autant d'élégance qu'un Candy chaussé de patins à roulettes.
Le grincement délicat et flippant d'une porte qui s'ouvre me fit sursauter. Je pivotais dans un bond vers le pan de bois obscur que j'avais loupé pendant ma première inspection et croisais le regard absolument pas louche d'une Madame à l'épaisse crinière rousse bouclée et au visage pâlichon. Elle se tenait dos à l'encadrement de la porte, une jambe repliée en l'air et les bras tendus au dessus de sa tête. À croire qu'elle posait pour un magazine et qu'elle attendait que je la prenne en photo. Sans lâcher mon regard, elle passa le bout de sa langue sur ses lèvres rouges vives, qui se déformèrent dans un sourire qui me fit déglutir. Je voulais pas avoir l'air du genre à juger aux apparences, mais elle avait quand même vachement l'air d'une échappée de l'asile.
- Vous êtes venue pour me tuer ?
Autant entrer direct dans le vif du sujet. Avec un peu de chance, j'aurai peut être le temps de bondir sur le lit, récupérer un oreiller moisi et l'étouffer avec. Ça faisait pas de mal de se faire des films, pour une fois.
- Relax, chérie. Je suis juste ici pour te déshabiller.
J'étais pas certaine que ça soit plus rassurant. La gonzesse abandonna le cadre de la porte pour s'approcher d'une démarche souple et presque féline. Pendant que moi, je m'empressais de reculer en manquant de trébucher plusieurs fois sur un drap supposé blanc devenu jaunâtre étalé vicieusement le sol. Ma technique se révéla peu fiable. Je finis rapidement dos au mur, trop loin des oreillers et incapable de réfléchir à une super prise de catch pour mettre Madame Pâlichonne KO vite fait bien fait.
En quelques pas seulement, elle réussit à me rejoindre pour... se plaquer contre moi. D'accord. Oui. Pourquoi pas, hein. Comme elle était beaucoup plus grande que ma petite personne, je devais fixer le plafond pour ne pas avoir une vue en gros plan sur son décolleté un poil trop... décolleté, justement. Difficile de ne pas loucher sur la chair, aussi pâlichonne que mes multiples cadavres, qui s'agitait sous mes yeux.
- Alors autant je veux bien qu'on me zigouille, mais là ça commence à devenir un peu trop trash quand même.
C'était pas que je voulais avoir l'air de me plaindre mais j'étais pas méga à l'aise non plus. Surtout que dans un grand bruit de déchirure, elle venait de m'arracher le haut, révélant un soutif bleu foncé qui me fit rougir de gêne. J'avais pas prévu de me trimbaler à moitié à poil devant qui que ce soit en venant ici, en fait. O_o
- Mon boulot est de garder la baraque propre. Je risque gros si jamais je te laisse te balader partout et que tu fous du sang sur les tapis.
Je comprenais mieux pourquoi j'en choquais certains quand je me montrais vulgaire. C'était vachement moche, de parler comme ça.
À mon grand soulagement, elle s'éloigna de moi et commença à se diriger vers la porte en dansant presque, tandis que je croisais les bras sur ma poitrine pour essayer de la cacher un peu. Ma peau nue était rougie par mon sang encore frais et me couvrait presque, mais c'était pas pour ça que j'étais tout à coup plus à l'aise à l'idée de me balader à moitié à poil. J'adressais un regard au haut déchiqueté à mes pieds. J'avais beau tourner la tête dans tout les sens, difficile de trouver un bout qui pourrait me couvrir convenablement. Même si le type derrière tout ça avait un max de pognon, j'avais le droit de l'envoyer derrière les barreaux pour quasi mise à nue, non ?
- Tu viens, chérie ? Si tu restes ici, tu vas manquer la partie la plus intéressante. Et tu peux me croire, ça serait bien dommage pour toi.
Hum... est-ce qu'il valait mieux que je reste prostrée dans un coin ou que je suive cette malade qui me devait un t-shirt ? Choix difficile. Si ça se trouvait, elle comptait me filer un nouveau haut ? Dans le doute, je la suivie quand même, en prenant la démarche peu glamour d'un crabe prudent.
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« On est prisonnier
du Temps... ? »
« Qu'importe, vue qu'on l'est
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| Conte : Inventé ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : Je viens du monde réel. ϟ
Le type chelou que j'avais croisé ici et qui m'avait gratifié d'un coup de pied mal placé... cela dit c'était peut être justifié, vue le coup de poing que je lui avais mis... se tenait appuyé contre un ours empaillé. Il me tendait du whisky que je pris après une brève hésitation. Car toute cette aventure m'avait donné soif, et puis l'alcool ferait passer la douleur de mon épaule. Après tout, je saignais toujours et personne s'était occupé de me soigner.
« Vous êtes lequel, vous ? » demandais-je.
Car avec tous ces Patrick et personnes qui débarquaient pour finalement ne rester qu'un temps, je ne savais plus du tout qui était qui. Sans compter ces gens qui étaient avec moi au début et qui avaient disparus. Que ce soit Aryana, la déesse, ou encore cette Max amatrice de mayonnaise elle aussi. C'était pas qu'elle me manquait, mais Rocky avait faim lui aussi et avec un peu de chance, elle avait de la mayo sur elle...
« Celui qui partage sa bouteille même si il lui en reste plus beaucoup. » répondit-il.
Il releva la tête pou observer le plafond, tout en tendant l'oreille et en souriant.
« Les invités arrivent enfin. La fin est proche. Dommage que vous puissiez pas sauter de joie. »
« La fin de quoi ? » demandais-je surpris.
Parce que si c'était notre fin, autant qu'il le dise de suite. Mais à mon avis on était simplement dans l'une de ces attractions créé par un taré dans le genre de celui face à moi.
« La fin. C'est suffisant. »
Ces gens avaient la fâcheuse manie de se montrer mystérieux, alors que tout le monde s'en foutait de leurs mystères ! J'avais observé ce qui se trouvait autour de moi, afin de voir si il y avait un meilleur endroit où être assis, que là par terre. Puis, j'avais tenté de me relever du mieux que je pouvais, tandis que Rocky était resté à proximité de moi. Il sentait l'embrouille lui aussi.
« Vous voulez qu'on aille ailleurs ? » dit-il. « On peut rejoindre vos "amis", si ça vous tente. »
Il mima des guillemets au mot "ami", en utilisant ses doigts. Qu'est ce qu'il croyait ? Que j'avais été amené ici avec mes meilleurs potes ?
« Ils ne sont pas encore tous là, mais j'aimerai voir si ils se sont inquiétés pour vous. Ca serait amusant comme jeu. »
En tout cas, ça n'amusait que lui.
« Comme jeu ? » répondis-je. « Ce ne sont pas mes amis. J'en connais certains de vue, mais c'est tout... »
Si il pensait me faire souffrir en parlant d'eux, il se trompait. Je n'avais aucune idée de qui était réellement là avec nous, et qui faisait partit de leurs manigances. On n'avait pas été présenté, et j'en avais croisé pratiquement aucun sur le séjour.
« Ca veut dire que vous vous n'êtes pas inquiet pour eux ? Que vous vous fichiez de leur sort ? »
« Ca veut surtout dire que eux, ils ont des pouvoirs et que moi je ne viens pas de là bas. » répondis-je avec un petit sourire en coin à mon tour.
J'en avais marre qu'il me regardait de la sorte.
« Hum... j'en serai pas si sûr pour certains. Vous savez que Robyn est morte trois fois ? Et le type grognon, Arthur, y est passé plus d'une dizaine de fois ? »
Une raison de plus de ne pas s'inquiéter, si quand ils mourraient, ils revenaient. Cet Arthur était un divin lui aussi ? Et Robyn également ?
« C'est qui Arthur ? »
Ca devait être le dingue qu'on avait mis avec moi au début et qui n'avait pas ouvert la bouche si ce n'était pour s'inquiéter de quelque chose, dont il n'y avait pas lieu d'être.
« Vous ne prendrez jamais le risque de tuer l'un d'entre eux. Donc pas de raisons particulières de s'inquiéter. »
On ne tuait pas les storybrookiens. Je devais plutôt m'en faire de mon sort, car je n'étais pas vraiment comme eux. Pas du tout même.
« Bien sûr que non. Vous imaginez si les visiteurs mourraient vraiment ? Ca serait mauvais pour les affaires. » dit-il en secouant la tête et en souriant.
J'avais une nouvelle fois envie de le frapper. Je me touchais l'épaule qui me tirait une nouvelle fois.
« Pour vous soigner, soit vous attendez la fin, soit je vous tue. C'est comme vous préférez. »
Je n'étais ni Robyn, ni cet Arthur. Mieux valait passer par un médecin que ce type !
« Je me disais aussi. Vous allez quand même pouvoir me suivre ou il faudra que je vous traine ? »
Je me contentais de secouer la tête en soupirant. Puis, je le suivis, accompagné par Rocky.
« Quel dommage. Ca aurait été drôle de vous tirer par un pied. » dit-il déçu. « Suivez moi. »
On s'était retrouvé dans une nouvelle salle avec de grands rideaux rouges sur les murs. Il y avait des toiles d’araignées un peu de partout. C'était vraiment pas entretenu. Le sol était jonché d'un tapis rouge. A croire que tout était rouge ici. La chose qui attira mon regard de suite, fut les deux tables de nourritures dans la pièce. On allait faire un banquet comme dans Astérix ? Et face à moi... Robyn... en soutif.
« Ben dit donc... » laissais-je échapper. « Y'en a qui se sont amusés... »
Gaston Hawk
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It's summer time !
| Conte : La belle et la bête | Dans le monde des contes, je suis : : Gaston
Tout était allé trop vite : l’attaque du biscuit et du diablotin, l’arrivée de deux poupées chelous, les deux filles achevées par le miniature. Gaston était resté assez stoïque devant la scène, tout comme le biscuit qui semblait apprécier le spectacle sanglant.
Chucky se retourna vers Gaston avec un sourire sadique: "Prêt à te faire éviscérer, Ken ? Je sens que tu vas crier comme une donzelle, ça va être drôle." "Et toi prêt à en prendre plein la tronche ? De toute façon vu ta gueule ça pourra pas être pire" Il était toujours énervé, la pression n’était pas redescendue. Et puis il n’allait quand même pas se laisser faire par une poupée dégueu qui se prenait pour un vrai mec...même s'il maniait bien le couteau.
Chucky passa le bout de son couteau le long des cicatrices de son visage. "T'aimes ça, hein ? Attends un peu que je te fasse les mêmes, on sera frères de sales gueules. Allez... les gonzesses d'abord." Il lui fit un signe de la main pour le défier de s'approcher. "Non, les gonzesses tu les a déjà eu, tu vas te mesurer à un vrai mec maintenant, amateur" Tout dans les mots, rien dans l'action, parce que malgré ce qu'il dit il n'avançait pas plus.
Son adversaire ricana "Je me disais bien que t'avais rien dans le crâne, abruti..." Il fit un pas vers lui, sans se départir de son sourire de grand malade mental : "On a peur de la vilaine poupée tueuse ?" dit-il d’un ton geignard, en commençant à agiter son couteau vers lui. Gaston resserra ses mains sur la lampe, prêt à frapper.
Chucky se jeta soudainement sur lui, mais il put anticiper et lui balança un bon coup de pied de lampe dans la tronche, qui l’envoya balader contre un mur. "Yahahahaha prend ça dans ta tronche de cake !!" Joie, il n'y croyait pas. "Youhou bordel, ça défoule !" "Connard !" Chucky se releva avec difficulté et cracha par terre. Il lança son couteau droit sur Gaston. La lame le loupa de peu, et alla se planter dans le mur derrière lui…mais elle lui laissa une balafre sur le côté gauche du visage. Ah non, pas encore ! Il allait finir défigurer après tout ça, c’était une catastrophe.
La poupée se marra : "Alors là, tu me ressembles comme deux gouttes d'eau !" "Mon pote, t'aurais pas dû faire ça..." Gaston se retourna et se dirigea vers le mur rapidement, pour récupérer le couteau. Il se rua ensuite sur Chucky, et lui asséna un ou deux coups de couteaux dans son mini corps. Puis il lui arracha la tête, d’un grand coup. « Voilà, tu feras un beau trophée de chasse pour ma collection nabot ! »
La tête resta inanimée, puis d’un coup se mit à parler de nouveau. "Putain ! T'as osé ! Je vais t'arracher les..." Gaston laissa échapper un cri peu viril, avant de balancer la tête à l’autre bout de la pièce…La porte de la chambre s’ouvrit soudainement, et la tête passa par l’embrasure. Elle était ouverte ! ça y est ! Gaston se dirigea à grands pas, et passa devant le biscuit qui s’amusait à jouer au foot avec la tête de Sasha la Poupée. Il eut un instant un regard vers elle, mais elle ne semblait plus très vivante, il ne pouvait pas faire grand-chose. Il insulta le biscuit, et passa enfin la porte.
Il se retrouva dans une salle, décorée comme pour un un bal de promo miteux au possible. Il y avait un tapis rouge au sol, de la nourriture sur des longues tables de chaque côté et un trône en velours rouge face à lui. La porte par laquelle il venait d’entrer avait disparu "Ba... ? Mais.... ? Rohhh bordel encore un nouvel endroit… ! " Il souffla un instant, trop de stress dans cette chambre d'enfant, il profitait du certain répit que lui offrait cette salle, qu’il pensait vide. "Bon au moins, j'ai un couteau maintenant..."
"Un couteau ? Mais pour quoi faire ?" Une voix suave se fit entendre de derrière un rideau rouge accroché le long d'un des murs. Une silhouette apparu derrière mais resta cachée. "Vous devriez faire attention avec ça, ce serait dommage que vous vous abîmiez." Et voilà que la silhouette gloussait comme une ado. "Qui est là ??" Gaston était de nouveau tendu "Un ami qui vous veut du bien." "J’ai pas d'amis !" "Quel dommage ! Si vous vous sentez trop seul, je veux bien devenir votre plus cher ami..." "Euh....Non trop chelou. Montrez-vous bordel" "Vous me brisez le coeur ! Pour la peine, je vous laisse seul." Il ne bougea pas, il semblait bouder. "et bien parfait, m'en fiche !"
Il jeta un œil à la salle, voir s’il y avait éventuellement une autre porte, ou…mais ! A l'opposé du fameux rideau, à l'autre coin, un autre rideau se mit à bouger et Robyn soutif à l'air apparu, l’air un peu perdu. "Eh ! Pourquoi toi t'es toujours tout habillé alors que t'es dégueulasse aussi ?" Gaston lâcha de stupeur son couteau, qui tomba à terre. Il resta un moment bouche bée, puis le ramassa et se redressa. Pas mal la shérif... "Euh ce serait plutôt pourquoi toi t'es à moitié à poil ?" Il s’avança et esquissa un sourire. "Moi c'est Gaston, au fait. On n’a pas été correctement présentés."
Elle se contenta de hausser un sourcil et de croiser les bras en le fixant: "Super. Ravie de l'apprendre." Elle jeta un coup d'oeil par-dessus son épaule. "Y a une gonzesse chelou qui m'a foutu à moitié à poil sous prétexte que je risquais de salir les tapis. Mais il est rouge ce tapis à la con, ça fait rien si je le dégueulasse !" Elle avait l'air pas mal agacée. "T'as réussi à te débarasser de Chucky la poupée malade mentale ou il t'a zigouillé toi aussi ?" "Non, comme tu vois je suis bien entier, je l'ai défoncé" Il lui fit un clin d'oei, avant de buguer. "Attend comment ça une fille t'as déshabillé ? On a atterri où ? Elle est où cette dame ?" Deux filles qui se déshabillent...l’horreur était-elle terminée ?
Elle claqua des doigts sous son nez: "Eh ! Focus ! Arrête de penser avec ton entre-jambe et utilise ton cerveau si t'en as, merci bien." Elle leva les yeux au ciel: "Si la gonzesse revient, je te laisse faire mumuse avec, t'inquiètes." "Ok ok...on verra" ça semblait pour le moment moins pire que tout le précédent, il était descendu en pression. "Je suppose que tu sais pas comment on sort de cette salle ?" "Non, la porte par laquelle je suis arrivé à disparu, et j'ai pas fait le tour encore" "Mais pourquoi vouloir à tout prix partir ?" Encore la voix de silhouette qui se fit entendre. "Mettez-vous à l'aise, déshabillez-vous, mangez un bout et attendez les autres. Vous pouvez enfin vous reposez, profitez-en !" Gaston sursauta "fiou je l'avais presque oublié !!" puis regarda Robyn, l'air de dire je sais pas, c'est tentant quand même... Elle lui adressa un regard qui sous-entend silencieusement un "Tu te fous de ma gueule ?"
"Si vous êtes trop timides, je peux venir lancer la fête." "Euh...je sais pas là je sais plus je suis fatigué j'en ai marre je veux plus réfléchir !" "Oh mon pauvre chou, laisse moi venir t'aider!" Et là le rideau se souleva sur ce type
Gaston brandit son couteau, sur ses gardes. Puis se mit à ricaner. Les nerfs lâchaient. "Ahahahah mais non ! Mais c'est quoi cette tenue !!" Robyn lui mit un gros coup de coude dans les côtes pour le faire taire. Le type fit la moue "En général, une personne au moins s'évanouie quand je fais ma grande apparition." "Aïe" Robyn lui soufffla "Chochotte" Ce à quoi il chuchota "Eh je suis pas une chochotte !" "Pfff si tu te plains pour un coup dans les cotes, ça prouve que t'en es une." "Euh....ba non" argument de choc.
Le type maquillé les observa faire avec un grand sourire; "Vous êtes des enfants dans des corps d'adultes. C'est fascinant." Il s’approcha d'eux d'un pas souple, presque dansant "Oh mais tu saignes ! Pourquoi tu n'enlèverais pas ton t-shirt pour qu'on puisse examiner tes blessures ?" Gaston recula au fur et à mesure que l'autre s'approchait. « Ça va non sans façon. C'est sec de toute manière ça va aller..." Robyn ricana : "Mais si Gaston, retire donc le haut. Comme ça on sera assortis !"
Gaston était confus, il les regarda l'un puis l'autre sans savoir quoi faire. Il jeta aussi un coup d’œil à l’un du groupe, celui au rat, qui venait de débarquer dans la salle. Les deux autres répétèrent en choeur "Alleeeeez!" Ils se regardèrent et se retinrent de rire tellement ils étaient synchros.
Ça y est, il était désemparé. De nouveau.
Codage par Libella sur Graphiorum
Arthur Cane
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| Avatar : Stephen Amell
Hey you with the pretty face Welcome to the human race
A celebration, Mr. Blue Sky's up there waiting
And today is the day we've waited for
| Conte : Le Monde de Nemo | Dans le monde des contes, je suis : : Hank, le poulpe septopode !
Blessed be the new founding fathers for letting us purge and cleanse our souls, blessed be America, a nation reborn.
Arthur avait trouvé le garage de cette maudite maison avec un niveau élevé de colère. Il n'était certainement pas fait pour une aventure mouvementée, alors une de ce genre, menée par des tarés, il commençait à saturer. L'ancien poulpe avait son genre de problèmes dans sa vie. Des problèmes moins graves, certainement, que ceux qui passaient leur temps à combattre le crime et les injustices, que ceux qui avaient des existences dramatiques, tristes, injustes ou ne savait-il quoi d'autre, mais le fait est qu'il s'en fichait royalement des problèmes des autres : il avait sa vie, ses problèmes, et n'avait jamais voulu en avoir d'autres en étant mêlé à la vie de quelqu'un d'autres. Il atteignait donc des sommets de colère inimaginables.
Le garage avait porté ses fruits, puisque le responsable d'aquarium ne mit pas longtemps à trouver un bidon d'essence près de la (très luxueuse) voiture (semblable à l'une de celles de son colocataire, ça devait être un symbole de la vie des riches) et, en fouillant un peu, aidé par sa rage d'être ici qui accélérait presque ses mouvements, il trouva quelque chose de parfait pour aller avec, une boite d'allumettes. Il tourna autour de lui pour trouver de quoi essuyer le sang dégoulinant sur son pied-de-biche, et finit par se résoudre à l'essuyer juste après, sur le canapé lorsqu'il était sorti du garage. Mais il n'eut pas le temps d'en faire davantage. Bidon d'essence et boite d'allumettes à la main, et pied-de-biche glissé dans la poche, il se figea lorsqu'une alarme émergea soudain. Incendie ? Il n'avait même pas encore ouvert le bidon ! Les riches avaient-ils des alarmes qui prédisaient l'avenir ?
Il était clair qu'on devait l'entendre dans tout le voisinage (ou peut-être pas, se disait-il plus tard lorsqu'il avait compris de quoi cette alarme en retournait). C'était bruyant, et semblait déterminé à perçait les tympans d'Arthur. Alors qu'il voulut se dépêcher à foutre le feu dans cette maudite maison pour cramer cette maudite tarée à l'étage, il commença à voir des filaments bleus électriques sortir du décor tout autour de lui pour l'entourer. Et avant même qu'il ne puisse dire quoique ce soit, il fut téléporté ailleurs. EN-CORE.
Mais cette fois-ci... ce fut différent. Totalement différent, et Arthur eut un sourire mauvais en comprenant où il était.
Il se trouvait désormais devant un bureau couvert de papiers, d'ordinateurs tous différents, fixes, portables, grands ou petits, et d'autres machines qu'il ne connaissait pas, qui pouvaient être des ordinateurs comme pas du tout. La pièce n'avait rien à voir avec la maison tirée de La Purge de laquelle il venait. La pièce était grande, il marchait sur une moquette moelleuse, et une musique reposante circulait en fond. Il y avait plusieurs tables, toutes couvertes de la même façon, mais surtout, Arthur perçut au sol les fils qui l'avaient téléporté reculé dans les pieds de tables pour finir par disparaître dans le mur du fond.
Il resta là, regardant avec de grands yeux le groupe de personnes en train de célébrer un anniversaire au fond, mangeant du gâteau en riant. Ce qui était sûr, c'est que ce n'est pas le stress qui allait tuer cette bande de puceaux psychopathes qui ne l'avaient pas remarqué.
Mais peu important, il eut un sourire affublé sur le visage, comprenant qu'il était, d'une façon ou d'une autre, chez ceux, ENFIN, qui dirigeait la danse depuis le début. Satisfait par ça, mais surtout toujours armé de ce qu'il avait trouvé dans cette maison, il s'approcha du bureau juste devant lui, pour vider l'essence dessus, et tout autour. Il laissa balader le bidon une fois vide, pour enflammer une allumette et lever les bras.
BON. CA. SUFFIT. LES. CONNERIES. Qui êtes-vous, qu'est-ce que vous fichez, pourquoi, et comment allez vous ramener les autres ? Vous avez TRENTE SECONDES, pas une de plus, pour me répondre PRÉCISÉMENT ou je crame tout, et j'en ai rien à faire de mourir avec je vous préviens.
Ils tournèrent la tête vers lui d'un seul coup, des fourchettes en plastiques figées dans leurs mains, avec encore du gâteau plein la bouche chez certains qui s'étaient arrêté d'avaler et de mâcher. Il restait encore l'un d'eux, qui prit le temps de se dépêcher de mâcher et d'avaler pour faire pivoter doucement sa chaise de bureau vers l'ancien poulpe. Il en avait presque fermé les yeux de désespoir.
Mec, s'te plait, mets pas le feu à mon bureau. J'y ai exposé pleins de cadeaux de la part de ma copine et si jamais elle apprend qu'ils ont cramé, elle va me tuer.
Il s'essuya la bouche avec une serviette colorée, qui faisait très puéril. Mais c'était quoi ce mec ?
Quoi ? Je m'en fiche de ta copine imaginaire que tu as inventé par solitude pour tes collègues. Quand ton visage brûlera tu verras bien les priorités là.
Sa colère grandissait à vue d'oeil devant ces types qui se payaient sa tête. Le débile déglutit, inquiet pour sa crédibilité, en tournant la tête vers les autres pour se rattraper.Ah ah, il est drôle hein ? Puis il reporta son attention vers Arthur, qui commençait à douter qu'on le prenne au sérieux. Hors, il était réellement prêt à brûler cette bande d'idiots.
Tu es dans le monde là. Le vrai de vrai. Donc si on meurt et que tu meurs... Bah on mourra tous pour de bon. Et ça serait dommage, non ?
Il fit un sourire très crispé.
Et si tuéteignais cette allumette, que tu t'asseyais et qu'on prenait tous le temps de parler dans le calme et sans griller lentement de manière horrible ?
Avec l'intention d'être discret, mais sans l'être du tout, avec son talent proportionnel à son très clair retard mental, il se tourna vers les autres pour chuchoter. Que ce qu'il fout là ?
Les autres haussèrent les épaules pour secouer la tête. Sa présence était visiblement imprévue. Arthur augmenta le ton colérique de sa voix.
Je sus toujours là ! On va nul part, parlez, MAINTENANT. J'ai bien compris qu'on était dans le monde, et si je dois mourir pour que vous mourriez aussi, ça me va. A moins que vous me répondez point par point. Il vous reste 15 secondes.
OK ! OK ! Tu veux savoir quoi déjà ?
Arthur prit une grande inspiration pour encourager sa patience qui vacillait. Très bien. Je répète UNE SEULE fois. Qui êtes-vous, qu'est-ce que vous fichez, pourquoi, et comment allez vous ramener les autres ?
Alors moi, c'est Patrick. Là bas, on a Daryl, Morgan, Hannah, Sarah, JB et au fond, avec les oreilles de lapin, c'est Mimi. De son vrai nom Madeleine, mais elle aime pas quand on l'appelle comme ça du coup toi aussi tu peux l'appeler Mimi. A leurs noms, ils levèrent tous la main pour saluer le nouveau venu qui voulu simplement les frapper. Certains d'entre nous sont scénaristes. On a aussi des codeurs, des graphistes, des ingénieurs sons, des concepteurs d'effets spécieux, les pros du design... mais ils sont d'en d'autres bureaux. On se mélange pas trop entre nous, en ce moment on est un peu en guerre des "bureaux", confia-t-il alors qu'Arthur s'en fichait, en mimant des guillemets sur le dernier mot. Sinon pour les autres, ils vont enfin passer le dernier niveau et finir le chapitre. Ils sont en train de se réunir dans la scène finale en ce moment. Tu aurais du les rejoindre, mais y a du avoir un bug dans le système. Tu veux pas aller les retrouver ? Comme ça t'auras les révélations finales, tu rencontreras même Monsieur et peut être que tu gagneras un cadeau. Même si j'en doute, parce que t'as plus abîmé les décors qu'autre chose.
Une fois de plus, Arthur prit une grande inspiration.
Très bien. Madeleine. Non, vous avez pas compris. Quand je demandais "comment" vous allez les ramener, ça impliquait que vous ALLEZ les ramener maintenant. Et si l'un d'entre vous rigole je vous jure que je le frappe si fort que sa tête sera assez monstrueuse pour effrayer les bureaux voisins pour gagner votre guerre idiote. Vous voulez que je vous refasse le portrait pour voir ?
La Madeleine en question se leva avec un air sombre sur le visage. C'était une femme menue, avec des lunettes, un chignon et une robe grise.
Comment osez vous menacer ? Essayez de vous en prendre à nous, juste pour voir. Et je vous jure que quand les flics débarqueront, ils seront incapable d'identifier la flaque gluante qu'ils auront sous les yeux.
Tout autour d'elle, son équipe de puceaux boutonneux hua.
Ah et au passage, j'ai à bouger juste un doigt pour vous renvoyez avec les autres. Vous voulez qu'on joue à celui qui est le plus rapide ?
Arthur se retourna pour s'approcher d'elle, sans avoir froid aux yeux.
Appelez les flics, vous êtes ceux qui viennent de kidnapper six personnes. Moi, tout ce que j'ai fait, c'est ça.
Il leva sa main pour la frapper avec le bidon d'essence. Mais il se trouvait que cette sale garce était... une ninja. Elle esquiva le coup d'Arthur, rouler sur un bureau, en arrachant un clavier d'ordinateur sans faire attention au câble qui le reliait à l'ordinateur qu'elle cassa, pour venir le frapper sans ménagement.
On. Vous. A. Jamais. Kidnappé. Vous. Êtes. Venus. De. Votre. Plein. Gré !
On est venu dans un parc, on a jamais signé pour être KIDNAPPES par une connasse comme toi dans ton ordinateur ! Hurla-t-il en ripostant comme il pouvait.
A ce moment là, tous les écrans d'ordinateur s'allumèrent sur une lumière bleue pour laisser entendre une voix déformée, multipliée par toutes les machines.
Que ce qui se passe ici ? Renvoyez cet emmerdeur avec les autres, c'est l'heure du grand final, vous allez gâchez tout l'effet!
L'ancien poulpe vit les cables revenir vers lui. Alors, pour tout dernier mouvement, il retrouva son allumette pour l'allumer et la jeter vers le bureau plein d'essence sans savoir si son coup avait fonctionné, puisqu'il fut renvoyé aussitôt.
Il se trouvait désormais dans une nouvelle pièce qu'il n'a jamais connu auparavant. Mais surtout, il n'était pas seul, il y avait Robyn, ce qui allait, mais la présence de le poupée Ken le désespérait. Il y avait aussi le zoophile, encore en vie ce qui avait surpris Arthur. Et... un homme à l’accoutrement atypique. Celui-là se pinça le menton en voyant le nouveau venu, comme regardant une oeuvre d'art.
Je vais finir aveuglé par tant de beauté...
Il allait ouvrir la bouche pour l'insulter, avant de se rendre compte qu'Arthur... n'avait plus ses vêtements, simplement habillé d'un calçon moulant et doré. Robyn ricana devant la revanche de cette pétasse de Madeleine. Toi, fit Arthur à l'intention du travesti, si tu continue à me regarder, je te jure que j'enfonce mes doigts dans tes yeux jusqu'à ce qu'ils explosent. Et le prochain qui rigole perd littéralement sa langue.
▲ Libérez la bête et purgez nos rues !
(c) AMIANTE
Sasha Hale-Bowman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Ksenia Solo
We were happy and it was all ... a lie
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Panique (le démon vert)
J'avais été décapité, DÉCAPITÉ, finalement le train de l'horreur et le Cocyte me manquerait presque, au moins rien de tout ça n'était arrivé et passer un an enfermé avec d'autre gens avait été comme des vacances, là c'était simplement une situation qui était partie en sucette et qui ne faisait que durée. J'espérais sincèrement que quelque chose allait se passer, que j'allais peut être encore une fois changer d'univers pour me retrouver de nouveau dans mon corps originelle, au lieux de ça ce fut le silence complet, je brisais ce silence en lâchant une série de juron tout aussi impolie les uns que les autres, je commençais à en avoir ma claque de tout ça et je n'avais qu'une hâte c'était que ça se termine pour qu'on puisse tous enfin rentrer à Storybrooke, même mon frère me manquait, peut être que pour la prochaine aventure tordu, je ferais en sorte de l'embarquer avec moi comme ça il comprendrais enfin ma douleur et il ne me laisserais pas toute seul, peut être qu'on devrait lui et moi partir dans notre coin, on était plus aussi proche qu'avant et cette espèce de débile me manquait. Soudain un grand flash bleu m'aveugla et je me sentais de nouveau tomber dans le vide, je finit par atterrir sur quelque chose tandis qu'un bruit se fit entendre sur le sol, comme du plastique qui s'était écrasé contre celui-ci, je n'étais toujours pas revenu dans mon corps.
Je levais les yeux pour loucher sur une poitrine couvert d'un soutif avant de lever encore plus les yeux pour croiser le regard de Robyn, j'étais curieuse de savoir ce qui c'était passer pour qu'elle se retrouve sans haut, mais je sentais que ce n'était vraiment pas le moment pour demander."Personne pouvait récupérer le reste de Sasha ? Putain, c'est pas sympa !"Je l'aimais bien moi cette Robyn, elle ne mâchait jamais ses mots et elle avait une tendance envers la violence que je pouvais apprécier.Tu vas bien ? Enfin pour quelqu'un qui est en plastique et qui a perdu la tête ?"Me demanda-t-elle une fois qu'elle avait terminer de s'adresser aux autres.
"Moi qui pensais que cette situation ne pouvait pas être pire, j'ai légèrement sous estimés l'autre crétin."Maugréait-je avant qu'un type n’apparaisse dans mon champ de vision, c'était quoi encore cette horreur ?
Mais que voilà une jolie poupée !"Commenta-t-il avec un ton souvent utiliser pour parler au gosses, non mais lui j'allais me le faire si je retrouvais bien sur l'usage de mon corps à un moment donner, en attendant je me contentais d'un simple."La ferme!"Ma patience semblait diminuer au fil des minutes je n'allait pas tarder à craquer.
"Elle est tellement mignonne!"Roucoula-t-il en battant des cils et en m'observant comme si j'étais un truc mignon, genre un bébé chat ou une loutre, si j'avais eu un corps je lui aurais planter mes doigts dans ses yeux. Il se redressa avant de frapper dans ses mains, sûrement pour attirer l'attention de tout le monde."Ne serait-ce pas l'heure du grand spectacle final ? Vous semblez tous si... fatigués. Je suis certain que vous rêvez de rejoindre vos lits bien douillés pour reposer vos... corps malmenés par les différentes étapes de votre merveilleux périples.Je me contentais de lever les yeux au ciel.
"J'irais nul part tant qu'on me ne m'aura pas rendu mon corps et je parle pas de celui en plastique mais de mon vrai corps Disais-je assez fortement pour que tout le monde puisse m'entendre."Donc bougez vous l'cul pour trouver une solution où corps ou pas corps, je trouvais un moyen de vous tuer."
"Allons, ma chérie. Profite des douces mains de la demoiselle et laisse toi porter par le final !" Mais c'est qu'il me cassait les oreilles avec son final à la con, on était pas en train de regarder la fin de saison de Santa Clarita Diet, alors qu'il se la ferme. Je remarquais Robyn grimacer elle ne semblait pas être à l'aise, d'ailleurs elle sursauta quand quelque chose apparut dans son champ de vision même si je ne savais pas quoi, en tout les cas, elle se mit à me serrer contre elle.
"J'en ai rien à foutre de ton final, vous me rendez mon corps tout de suite !."Gueulais à l'adresse du mec avant de dire un peu plus calmement à Robyn."Hey ! Je t'aime bien Robyn, mais je suis pas ton ours en peluche donc vas-y molo."
"Désolée !"Elle m'éloigna rapidement, j'étais à une sacrée distance à présent, comme si elle me tenait à bout de bras.
"Ton corps te sera rendue très bientôt. Pour l'instant, tu n'as besoin que d'utiliser ton cerveau." Reprit l'autre mocheté sur patte, je pouvais entendre dans le ton de sa voix qu'il souriait."Car un indice se trouve dans cette pièce ! Depuis le début, vous auriez pu deviner la raison exceptionnelle de votre venue. Il suffisait d'ouvrir les yeux, d'assembler les pièces du puzzle. Et il est toujours temps de trouver par vous même... "
"C'est pas grave."J'avais perdu toute dignité depuis longtemps maintenant, tout comme ma patience d'ailleurs."Si vous croyez qu'on à envie de jouer avec vous et de résoudre vos puzzle à la con, vous êtes encore plus débile que je l'imaginais."
"Si vous n'y mettez pas du vôtre, ça va encore durer longtemps. Personnellement, du temps, j'en ai beaucoup devant moi. Vous par contre, je n'en suis pas certain."J'en avait marre, j'en avais vraiment marre.
"Hey tête de nœud ! au cas où tu l'aurais pas remarqué, je suis une tête et je voit pas le reste de la pièce...donc c'est pas à moi qui faut demander de résoudre ton puzzle." Ils étaient vraiment tous débile par ici, ça ne faisait plus aucun doute.
"La tête réduite vient de nous offrir des paroles intéressantes."Pauvre con."Tu es dispensée. Alors ? Les autres ?"
"Merci." Grommelais-je avant de tendre l'oreille pour voir qui allait prendre la parole.
Eh ! Moi je suis morte trois fois, je devrais être dispensée aussi !" Je me retenais de pousser un soupire, elle avait plus de chance de voir la pièce que moi.
"Ça ne compte pas." Répondit la mocheté, ce qui ne fit pas plaisir à Robyn vu qu'elle faisait à présent la gueule et qu'elle tenta de croiser les bras pour accentuer son humeur mais elle eu l'air de se souvenir que j'étais toujours dans ses mains du coup elle se stoppa.
Elle ressemble à quoi cette pièce ?."Demandais-je par curiosité à l'adresse de Robyn, peut être que je pourrais y voir plus clair si elle me la décrivait ? Et on pourrait enfin résoudre ce foutu puzzle.
"Elle est moisie."Me confia la shérif de Storybrooke, bien, avec ça...on avançait pas du tout.
"Charmant."Commentais-je tandis que Robyn me fit doucement pivoter pour que je puisse enfin faire face à la pièce, mais il faisait à présent tout noir, un décompte qui commença à partir de 30 débuta."Allons bon, quoi encore ?"Je lâchais un soupire tandis que la mocheté prit la parole.
"Trop tard. La fin débute... officiellement. Dommage que vous n'y soyez pas préparé." En fond sonore je pouvais entendre la fameuse chanson "Time Warp" à un volume plutôt bas, ce qui était bien parce que cette chanson était chiante. Je lâchais un soupire d'agacement, je ne savait pas ce qu'ils nous attendaient mais j'étais certaine que nous ferions avec, de toute façon on n'avait pas le choix. Un rideau s'ouvrit en face de nous, laissant apparaître un écran où l'on pouvait voir le décompte, il y avait assez de lumière pour que je puisse y voir et je remarquais l'autre débile qui était en train de frapper dans ses mains tout content, mais je détournais les yeux quand Robyn pris la parole.
"Eh mais il manque Aryana ! On peut quand même pas finir sans elle !"C'est vrai que la cruche divine n'était pas présente dans la pièce, je n'avais même pas remarquer et vu que la lumière venait de s'allumer et que la mocheté et la rouquine se regardèrent, ils l'avaient aussi oublié, ce qui était assez amusant mais je n'éclatais pas de rire, par contre un rictus moqueur venait de prendre place sur mes lèvres en plastique.