« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Jurassic World. Après tout, pourquoi pas ? Je ne connaissais pas très bien le film. J'avais vu le premier à la télévision avec Elliot et François, deux ou trois ans après sa sortie en salles. Je me souvenais que mon fils avait été très impressionné par les les maquettes très réalistes des dinosaures. Il aurait beaucoup aimé m'accompagner dans ce voyage. A la réflexion, j'aurais peut-être dû lui offrir mon ticket gagnant. Il aurait sans doute mieux apprécié le séjour que moi.
"Ca me rappelle mon enfance..." déclarai-je à personne en particulier.
Je laissai échapper un soupir et promenai mon regard sur le paysage. Les dinosaures m'évoquaient la Grande Vallée. Je n'avais que des bribes de ce que j'y avais vécu, mais c'était fort.
Malgré la nuit qui semblait bien avancée, une foule de gens se massaient dans les différentes boutiques et restaurants. Sur le toit de l'un d'entre eux, je remarquai un ptérodactyle robotisé qui agitait ses grandes ailes. Nous passâmes ensuite près d'un tricératops occupé à brouter l'herbe dans un enclos avec un réalisme saisissant. Il semblait encore plus réel que le véritable tyrannosaure qui résidait au zoo de Lily. Ca et là, d'autres répliques de dinosaures s'agitaient.
Le dénommé Brad nous emmena jusqu'à un grand édifice de forme pyramidale qui s'avèra être un hôtel luxueux. L'intérieur était épuré, très différent de la rue que nous venions de quitter, mais tout aussi bondé. J'eus un sourire attendri en voyant une bande d'enfants penchée sur de fausses fouilles archéologiques dans un coin de la salle, et d'autres s'amuser à passer au travers d'hologrammes représentant des vélociraptors cherchant à les mordre. En guise de décoration, des squelettes de dinosaures un peu partout. Brad se stoppa brusquement derrière une file de personnes, non loin de la réception et se tournant vers nous, demanda :
"Alors, ça vous plaît ?"
J'esquissai une moue dubitative.
"Mouais... J'ai toujours rêvé de me promener parmis les fossiles. Vous essayez de me faire passer un message ?" fis-je, sarcastique.
Il sembla dérouté par ma réplique, ce qui m'amusa beaucoup. J'aimais perturber les gens. C'était mon activité favorite.
"Un message ? A vous ? Concernant les fossiles ?"
Il me détailla de bas en haut, ce qui me déplut aussitôt. Cela ne m'aurait pas dérangée venant d'un homme beau et élégant, mais ce genre de lémurien ne m'inspirait rien du tout de concluant.
"Vous pourriez être ma fille, mademoiselle." répondit-il finalement sans aucun sous-entendu. "On pensait que vous aimeriez être plongés dans l'univers de Jurassic World. Les gens trépignent comme des gosses rien qu'à voir un dino, d'habitude. Vous auriez préféré loger à Poudlard ?"
Je ne suis pas 'les gens'. songeai-je, mais je ne m'attardais pas là-dessus, car j'étais étonnée par sa répartie.
"Vous ne savez pas qui je suis, sérieusement ? Vous n'en avez pas même une vague idée ?"
Je plaçai une main sur ma hanche et rejetai un peu mes cheveux en arrière d'un geste de la tête savamment étudié. Ce n'était pas possible que personne ne nous connaisse, puisque le post-it sur nos tickets indiquait le commissariat de Storybrooke comme point de rassemblement. Cette ville n'était pas censée être connue du grand public, encore moins par un distributeur de DVD. Cela signifiait forcément qu'il y avait anguille sous roche, ou plutôt diplodocus sous grande vallée...
Je ne laissai pas agir mon charme sur cet individu car j'estimais qu'il ne méritait pas de connaître un instant de volupté. Observant les alentours, j'ajoutai :
"C'est vrai que mon fils aurait adoré venir ici. Poudlard ? Oh, l'école des sorciers ? Ca aurait pu être amusant. Mais va pour les dinosaures. Surprenez-moi. Même si ça risque d'être difficile..."
J'avais murmuré la dernière phrase avant de faire un grand sourire à Brad qui déglutit. Il avait quelque chose à cacher, sinon il n'aurait pas été aussi tendu. Ce qui me confirma que nous devions rester sur nos gardes. Nous n'étions pas là par hasard.
"Dès que nous aurons récupéré vos bracelets, vous pourrez aller vous amuser et..."
Il n'eut pas le loisir d'achever sa phrase car à cet instant, une femme rousse très élégante fit irruption dans un claquement de talons hauts et se planta devant lui. Elle croisa les bras et lui lança un regard si énervé que l'idiot rentra la tête dans les épaules.
"Enfin je vous retrouve. Vous comptiez sincèrement me laisser avec un de vos stagiaires incapables de répondre autrement à mes questions que par un "peut-être" ou "je ne sais pas" ?"
Brad donnait l'impression de vouloir se dissoudre dans le sol.
"Madame Silvermaan, je suis occupé pour l'instant, veuillez..."
Elle le fit taire en levant la main et reprit :
"Votre incompétence est inadmissible. J'exige de voir le directeur de cet établissement. Et au plus vite, sous peine de devoir vous traîner en justice."
Le ton de sa voix était calme mais l'on percevait très nettement un agacement presque palpable. Un toussotement s'éleva depuis notre groupe et je compris qu'il émanait de Robyn.
"Vous avez un problème, peut-être ?" fit madame Silvermaan.
Je plissai des yeux. Je pouvais comprendre qu'elle était énervée, mais ce n'était pas une raison pour agresser verbalement ma pâtissière préférée.
"Il semble qu'il y ait de petits soucis d'organisation dans ce parc." dis-je pour sauver Robyn. "En tous cas, je n'espère pas pour vous que vous comptez m'éblouir de la même façon que cette dame, sinon vous allez amèrement le regretter, mon petit Brad."
Je battis des cils dans sa direction en souriant toujours, mais s'il n'était pas complètement idiot, il devait s'apercevoir que je n'étais pas du tout amusée.
"Ma famille et moi ne sommes pas les seuls à pâtir du manque de professionnalisme de ces employés, il semblerait." dit la femme d'un ton plus calme. "Vous aussi êtes là à cause de ce stupide ticket d'or ?"
D'un geste sec de la main, elle fit de nouveau taire Brad qui cherchait à s'expliquer. J'admirais sa façon d'imposer le respect. Elle me faisait un peu penser à moi. En moins belle, mais elle n'y pouvait rien.
"Vous êtes donc la septième gagnante..." songeai-je à haute voix. "Votre famille ? Vous en avez profité pour emmener tout votre petit monde avec vous ?"
La surprise passa sur mon visage avant que je réalise toute la logique de la chose : les parcs d'attraction, c'était plus agréable à plusieurs. Une fois de plus, je pensai à Elliot. Je pouvais toujours aller le chercher ensuite et lui acheter un billet. Ce n'était pas un problème. Mais avant, je préférais m'assurer qu'il n'y avait aucune entourloupe.
"C'est mon mari qui a gagné le ticket. Il a embarqué toute la famille en pensant que ça serait une bonne idée d'aller passer trois jours dans un parc d'attractions."
Elle leva les yeux au ciel, ce qui sous-entendait qu'elle ne partageait pas son avis. Je ne comprenais pas pourquoi les gens restaient mariés passé un certain temps, surtout lorsqu'ils avaient des divergences d'opinion. L'amour n'est pas fait pour durer, c'est une certitude dont je peux témoigner.
"Tout ça pour qu'au final, Monsieur ici présent soit incapable de nous loger tous dans le même hôtel." poursuivit-elle en assassinant Brad du regard. "Vous vous rendez compte qu'à cause de vous, je ne peux même pas dormir dans la même chambre que mes enfants ? Vous auriez accepté ça ?"
La dernière question m'était adressée, et je m'empressai de répondre :
"Certainement pas. Même si notre groupe a été également séparé, mais nous ne sommes pas particulièrement proches."
Je réfléchis un petit peu.
"D'ailleurs, il y a un détail qui me chiffonne."
Je pivotai aussitôt vers Brad.
"Puisque ses enfants sont d'un côté et Emmet et monsieur Grincheux aussi, pourquoi ne pas intervertir les enfants de cette dame avec nous ? De cette façon, chaque groupe serait réuni, et tout le monde serait happy !"
J'avais volontairement accentué le dernier mot dans une note plutôt menaçante. Sans surprise, Brad sembla mal à l'aise. Avait-il des soucis de constipation ?
"Je ne m'occupe pas de la distribution des chambres. J'ai essayé de faire venir vos enfants, madame Silvermaan, je vous le jure. Mais je ne peux pas. Nous avons des complications ce soir et..."
Inexplicablement, son regard dévia vers quelque chose sur le côté -avait-il des troubles de la concentration en plus de son incompétence ?- et il sembla soulagé.
"Vos bracelets sont enfin disponibles !" s'exclama-t-il.
Je haussai un sourcil. Pourquoi ça le mettait dans un état pareil ? Méfiante, je le regardai se dépêcher d'aller chercher un présentoir sur lequel étaient disposés de gros bracelets en plastique à l'effigie de franchises Universal. Il revint vers nous avec empressement.
"Ces petites choses seront vos clés de chambres, vos moyens de paiement et vos billets d'entrée pour tout le séjour. Ce sont des gadgets dernier cri, nous sommes les premiers à proposer des merveilles pareilles."
Il nous tendit le présentoir.
"Je vous en prie, choisissez votre favori et mettez-le à votre poignet. Ensuite, vous pourrez aller vous amuser, tandis que j'essayerai de m'occuper du problème de Madame."
Il nous prenait vraiment pour des imbéciles. Ma patience commençait à atteindre ses limites. Je jetai un coup d'oeil aux affreux bracelets mais n'en choisis aucun. Je n'étais pas du genre à obéir aveuglément à un incompétent trop stressé. A la place, je posai la main sur le bras de Brad et papillonnai des yeux.
"Il n'y a aucun problème puisque nous proposons de faire un échange : deux enfants -vous avez deux enfants, je suppose, madame ?- qui prennent la place de deux d'entre nous. Vous savez compter, mon petit ? Votre but est de satisfaire le client après tout, non ? Alors, bougez-vous."
Cette fois-ci, j'avais décidé d'user de mon charme pour l'inspirer davantage. Pas de quoi le faire tomber amoureux non plus -cela aurait été répugnant !- mais ce qu'il fallait pour le rendre plus magnanime. Il déglutit bruyamment.
"Bien, Mademoiselle. Je vais m'arranger pour que ça se fasse au plus vite et je reviendrai vers vous. Mais prenez ces bracelets. S'il vous plaît."
Il insistait un peu trop, plaçant le présentoir juste sous mon nez. Sans me départir de mon grand sourire, je lui tapotai l'épaule.
"Vous voyez ? Ca n'est pas difficile de satisfaire la clientèle."
J'adressai un regard sympathique à Madame Silvermaan qui m'était sans doute reconnaissante d'avoir résolu son problème en un claquement de doigts, puis j'attrapai un bracelet au hasard à l'effigie d'E.T. Ces bracelets étaient tous moches, de toutes façons. Au lieu de le passer autour de mon poignet -je n'étais pas sotte, on ne savait jamais- je le glissai dans mon sac à dos, juste à côté du ticket d'or que personne n'avait jugé utile de demander. Je remarquai que Brad semblait incroyablement soulagé, ce qui me rendit d'autant plus suspicieuse.
"Ne mets pas le tien." glissai-je discrètement à l'oreille de Robyn.
Je n'avais aucune confiance en ces petits machins. Etant donné que nous étions dans un endroit où l'organisation faisait défaut, mieux ne valait pas mettre au contact de sa peau un bracelet potentiellement non homologué. En revanche, j'étais curieuse de voir quel effet -si effet il y avait- ils auraient sur Sasha et le bel homme aux yeux bleu glacier. Ils étaient des cobayes, en quelque sorte. Tout du moins, s'ils décidaient de les mettre à leurs poignets. Robyn m'écouta et le plaça en catimini dans la poche de son blouson. Une bonne chose de faite.
lumos maxima
Sasha Hale-Bowman
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Panique (le démon vert)
Non, non, non, non, non, non, non, non et non, milles fois non et puis encore milles parce que y'en avait jamais assez. De toute les personnes qui auraient pu se joindre à l'aventure, c'était surement la pire option sur laquelle j'étais tombé, j'aurais tout accepter en matière d'autre divin, en partant d'Apollon en passant par Diane pour finir avec Hadès, tout ces options était bien meilleur qu'elle. Je me retenais de ne pas simplement pousser un grognement digne d'un ours pour ensuite tourner les talons et retourner les talons pour m'amuser tout le reste de la journée avec Nate au lieu de ça je me contentais de fixer la déesse de l'amour tandis qu'elle m'adressais la parole, en tout les cas en matière de compliment, elle pouvait repasser la nana.
"Et toi tu est toujours aussi...toi."C'était le seul truc que j'avais trouvé à dire et ça n'avait rien d'un compliment, j'avais même froncer le nez de dégoût pour bien montrer que ce n'était vraiment pas un compliment. Par chance la conversation fut coupé court quand la shérif de la ville débarqua à son tour, elle semblait elle aussi avoir été invité dans cette petite escapade aux studios Universal, au moins ça renforcerait un peu plus le côté badass de cette petite équipe. Tout commença à partir en cacahuète avec l'arrivée d'un espèce de jet aux allure future qui se posa dans le plus grand des calmes en plein milieu de la rue, comment avait-il réussi à trouvé la ville ? N'était-elle pas censé être caché du reste du monde pour éviter le débarquement d'une kyrielle de touriste ? Ou un truc du genre ? Bref, tout ceci était bien trop louche pour être normal, mais au lieu de tourner les talons comme une personne normal aurait dû le faire, je me contentais d'hausser les épaules et de grimpez à bord avec les autres, si je voulais des réponses à mes questions, c'était encore la meilleur idée à suivre. Le voyage en direction d'Universal aurait pu débuter mais le jet du faire demi tour car ils semblaient avoir oublié deux autres mecs, un type qui ressemblait à Ken la poupée et Arthur mon camarade de chasse au fantôme, je lui fit un signe de la main quand son regard croisa le mien avant que je ne sorte mon téléphone pour m'amuser un peu en jouant à Candy Crush tout en prévenant Hadès que je ne serais pas présente pendant les trois jours qui allait suivre.
Le voyage se passa sans trop d’encombre, du moins personne ne m'avais interrompue dans ma partie de jeu pour me dire que l'avion était en train de s'écraser dans un champs de maïs ou sur une île louche avec un ours polaire et une fumée noir plus que meurtrière, non, tout semblait normal pour l'instant, à part peut être la cinglée du nom de Janet qui les accompagnais, je ne me gênais pas pour la tenir éloigner de moi quand elle s'avança pour me faire un câlin d'adieu, non mais elle me prenait pour qui celle là ? Sa peluche personnelle ? Elle finit par s'en aller dans le jet et je poussais un léger soupire de soulagement, elle n'avait pas insister et c'était tant mieux. Je suivait le reste du groupe, minus Bibiche et Arthur, tout en regardant où nous allions, la végétation semblait plus abondante dans ce coin là et une musique qui m'était vaguement familière s'élevait un peu plus dans les airs, je du attendre de voir la porte géante où il y avait écrit "Jurassic World" pour me rappeler d'où je connaissais cette musique avant de lever les yeux au ciel, les films avec des dinosaures ça n'avait jamais été mon verre de coca, mais bon, peu importe.
J'haussais les épaules pour toute réponse à la question de Brad avant de ricaner quand l'autre cruche ouvrit la bouche pour parler fossile, je masquais bien vite mon amusement en m'éclaircissant la gorge tout en feignant l'indifférence, ce n'était pas ma faute. Mon amusement se transforma en exaspération quand la déesse s'enflamma toute seule à coup de "savez vous qui je suis", je roulais des yeux et m'abstenais de tout commentaire, elle était une déesse dont tout le monde pensait qu'elle venait de la mythologie pas une star d'Hollywood. La situation dégénéra un peu plus quand une jolie rouquine débarqua avec un regard meurtrier et je sortais mon téléphone de ma poche pour reprendre ma partie de Candy Crush, j'espérais qu'on me sonne quand tout ce cirque sera terminé.
Je relevais les yeux quelques instant plus tard, après avoir atteint le niveau suivant quand un présentoir avec des bracelets fut placé pile au dessus de mon téléphone, je relevais les yeux pour fixer Brad d'un regard noir s'il me faisait perdre ma parti, ça allait mal se passer. Voyant qu'il continuait de me regarder avec insistance je finis par attraper d'un geste sec l'un des bracelets ce qui parut soulagé notre guide, apparemment travailler dans un parc semblait hyper stressant vu qu'il s’épongeais le front avec un mouchoir avant de reprendre un temps soit peu d'assurance."Vos chambres sont disponibles. Vous y trouverez vos bagages. Pour ceux qui ont bien voulu nous les laisser."Moi même j'avais toujours mon sac avec moi, hors de question que je n'en sépare un seul instant, tant que le mystère de cette aventure n'était pas résolue."Ce complexe hôtelier dispose d'un cinéma diffusant les films Jurassic Park, de plusieurs restaurants, d'un Starbuck, de nombreuses boutiques, d'une piscine et d'un sauna. Sans oublier les animations et les photolocations avec les dinosaures."Poursuivit-il avec un grand sourire, ce qui était vachement impressionnant quand même, toute ces installations, il ne faisait pas les choses à moitié en tout les cas.
"Vous avez d'autres questions, ou je peux vous laisser et aller m'occuper de Madame Silvermaan ? Vous êtes libres d'aller tester toutes nos activités. Je vous demanderai juste de me retrouver demain, à la réception, pour 8h. D'accord ? Nous pourrons ainsi commencer la visite du parc."Je rangeais enfin mon téléphone pour enfiler mon bracelet qui avait pour thème "Retour vers le futur".
"Et vous ne récupérez pas nos ticket ou même nos noms ? ou vous savez déjà tout ce qu'il y à savoir ?." Questionnais-je, parce que c'était quand même vachement louche tout ça.
"On sait déjà tout ce qu'il y a à savoir, ne vous en fait pas."Bah bien sur, je ne vais pas m'en faire et ensuite je me retrouverais dans une situation catastrophique parce que j'aurais eu l'audace de baisser ma garde. Brad finit par s'en aller avec la jolie rouquine pour l'aider à régler son soucis et nous avions à présent quartier libre jusqu'à demain matin, je n'avais pas spécialement envie d'aller m'enfermer dans ma chambre ou de dormir alors autant explorer les alentours.
"Vous faites ce que vous voulez, moi je vais boire un coup."Et sans un mot de plus je m'éloigne des autres pour partir à la recherche du Starbuck du coin, que je finis par trouver après plusieurs minute de recherche."Charmant."Murmurais-je pour moi même quand je remarquais que même le Starbuck avait eu le droit à son explosion personnelle de dinosaures, même jusque dans les boissons à en juger par le menu."Bienvenue chez Starbuck, que puis-je vous servir ?"S'exclama une jeune femme avec une casquette verte sur la tête et avec un badge "I <3 dinosaure" accrocher sur son tablier."Vous pouvez bien sur avoir une de nos boissons classique ou nos boisson spécial Jurassic World !"Elle me désigna la partie du menu en question, qui contenait quelques boisson dont les noms ressemblait affreusement à des jeux de mots sur le thème des dinosaure, ce cauchemars allait-il un jour se terminer ? Probablement pas. Je commandais finalement une boisson avant de sortir de la boutique, j'avais pris un frappucino nommer le "Frap'ératops", le liquide à l'intérieur était vert mais malgré ça c'était plutôt bon, en tout les cas, je pouvais à présent explorer le reste du coin.
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Gaston Hawk
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It's summer time !
| Conte : La belle et la bête | Dans le monde des contes, je suis : : Gaston
Une jungle…encore une ! La dernière fois cela avait terminé de manière étrange, il était curieux de voir ce que le sort lui réserverait cette fois. C’était différent de toute manière, pour commencer ils étaient en groupe. C’était plus rassurant. Et quel groupe mes aïeux ! Les seuls deux mâles, dont l’autre naze, avaient été séparés d’eux, pour mauvaise attribution de chambres. Gaston s’en été frotté les mains : il restait seul avec toutes ces jolies minettes. Enfin seul ou presque, c’était sans compter ce Brad, qui se la pétait beaucoup trop. Il parlait trop, et sa coupe de cheveux n’était pas homologuée, et il avait l’air de bien galérer avec l’orga. S’il pouvait galérer réellement et qu’ils se retrouvent tous les participants dans la même chambre, ma foi, il l’apprécierait peut-être un peu mieux.
Jurassic World. Gaston avait vu le film, mais se retrouver face aux portes entourées des flammes en vrai était réellement impressionnant. Le bref passage dans les rues avant d’entrer dans la réception de l’hôtel avait suffi à éveiller sa curiosité. Aussi avait-il trouvé le temps long, avec la rousse qui était venu se plaindre, et la blonde qui insistait pour que les enfants échangent de place avec leurs deux compatriotes, que Gaston avait déjà oublié. Mais quelle idée, après tout ils étaient bien les deux autres, peu importe où d’ailleurs. Il allait tenter de rattraper Brad pour lui dire que ce n’était pas grave, qu’il ne fallait pas écouter ce caprice, et qu’on était très contents comme cela, mais il oublia vite cette idée quand on leur présenta les bracelets. Un autre cadeau, un super gadget ! La liste des lieux énumérés avait ravivé la curiosité de Gaston. Il s’empressa d’attraper un bracelet, à l’effigie de Ted, qui l’avait bien fait marrer dans le film qu’ils avaient vus dans la navette.
Il avait voulu proposer à la brunette de l’accompagner pour son verre, mais elle était partie trop vite pour l’entendre, et les deux blondinettes étaient aussi chacune parties. Bon, il passerait le début de soirée seul. Grosse ambiance Il fit un saut par sa chambre, un grand lit, intéressant, même s’il était pour l’instant seul. Il eut une brève pensée pour Belle, mais après tout, tout ce qui se passait au parc resterait au parc… C’était plutôt spacieux, et tout était là pour rappeler le thème du parc, jusqu’au porte papier toilettes...
Il avait fait son sac à la va-vite, et n’avait pas pensé au maillot de bain. L’idée du spa lui avait plu, il avait bien envie de se prélasser. Il trouva dans la penderie un maillot de bain à disposition. Impossible qu’il enfile ça, tant pis, il irait en slip noir tout simple, ça passerait.
Gaston enfila sa veste, sortit de sa chambre, referma sa porte avec son bracelet, ravi, cela fonctionnait parfaitement. Il passa par la réception, et demanda à l’un des agents d’accueil où il pouvait trouvait le spa. Alors en sortant vous prenez à droite. Puis au premier Tricératops, vous prenez à droite. Vous passez devant l’Edmontosaurus, vous continuez tout droit, et au diplodocus, à droite, et voilà, vous serez arrivé au Dino’Spa ! Gaston le regarda, consterné. Après un moment de silence, il se mit à rire. Ahah très drôle l’ami ! Vraiment, j’y ai presque cru ! Mais sinon, en français, ça donne quoi ? Le réceptionniste le regarda, d’un air très sérieux. J’ai une tête à rigoler monsieur ? Ok, sympathique ! S’il arrivait à trouver son chemin avec ça !
Il se mit tout de même en route, il se dit qu’il trouverait bien des panneaux pour l’aider. Il prit à droite en sortant, histoire d’avoir au moins le début du chemin. Il faisait nuit, tout était illuminé, le spectacle était assez impressionnant. La « ville » semblait être très étendue, il apercevait au loin de grands bâtiments. Il y avait beaucoup de monde. Il mit les mains dans ses poches, et avança tranquillement. Puis il arriva devant un dinosaure sous lequel il pu lire, sur une pancarte « tricératops ». Ah ba voilà, si c’était écrit, tant mieux, il devrait y arriver ! Il avait dit quoi après…gauche ou droite ? GGGgrgrgrrggggrrrrrrr ! Gaston fit un bond. Yaaaah !!! Le tricératops avait bougé, et il ne s’y était pas attendu. Dans son bond Gaston avait reculé et s’était agrippé à la première personne qui passait par là.
Ahahah, ba alors, il ne va pas vous manger vous savez, ce n’est qu’un robot ! Il releva les yeux, et s’aperçut qu’il était accroché à une demoiselle plutôt jolie. Décidemment, c’était son jour ! Il se redressa, et toussota. Oui euh, évidemment, je le savais… je me suis laissé surprendre. Elle lui répondit d’un sourire très charmant Oui, ça arrive. Cela doit être la première fois sûrement que vous venez ici ? Oui tout à fait…d’ailleurs je suis un peu perdu, je cherche le spa ! Vous pourriez peut-être m’y accompagner, pour me montrer où c’est ? Sourire charmeur. Ah oui je sais où c’est ! Bingo ! Attendez, je sais qui peut vous accompagner. Euh…vous non ? non ? Mamie ! Mamie vient voir ! Tu voulais aller au spa non ? Ce jeune homme cherche sa route, tu veux bien l’accompagner ?
Et voilà comment Gaston se retrouva à déambuler dans Jurassic World, une mamie à son bras, marchant plutôt lentement. Ravi. Alors jeune homme, vous êtes venu avec quelqu’un ? Non non, enfin si mais pour l’instant on peut dire que je me promène seul. Hihihihihi Heureusement Gaston aperçut un grand panneau « Dino’Spa », son calvaire allait se terminer, il semblait arrivé. La petite vieille lui lâcha alors le bras, pour s’avancer vers le spa, et se retourna vers lui avec un petit rire. Alors jeune homme, vous venez ? hihihi… Euh, avancez, je suis derrière ! Il se dit qu’il allait patienter cinq minutes avant d’y aller, histoire qu’elle le perde de vue…
Alors qu’il s’apprêtait à y aller, il sentit une main se poser sur son épaule. Un vieil homme était en train de se tenir à lui. Mais ce n’est pas vrai, il les attirait tous aujourd’hui ou quoi ? L’homme se tint à lui et retira sa chaussure puis la secoua. Un petit caillou tomba, puis il remit sa chaussure comme si de rien n'était. Il lâcha enfin l’épaule de Gaston, et lui sourit N'ayez pas peur des dinosaures, les pires ici sont les graviers ! Il se pencha ensuite vers l'avant, les yeux plissés, et tapota du bout de l'index l'épaule de Gaston. Vous êtes drôlement musclé, dit donc ! Vous faîtes facilement des abdos, non ? Gaston se radoucit légèrement, il aimait parler de ses muscles. Ah oui, disons que je m'entraîne pas mal. Ça fait partie de mon métier ! Il essaya de s’éclipser pour se diriger vers le spa. Bon euh…attention aux graviers alors hein !
Il se mit en marche vers le spa, mais le vieux ne lâcha rien, et le suivit. Vous savez, dans ma jeunesse, j'étais pratiquement aussi musclé que vous. Un peu moins, mais j'étais pas mal du tout. Il accéléra le pas, et finit par se retrouver à côté de lui. Il releva sa chemise blanche et lui montra son biceps, d’un air fier, qu’il essayait de gonfler. Gaston essaya de ne pas pouffer, c’était un peu ridicule. Encore un vieux fou. Vous avez vu ça ? Je suis plutôt bien conservé pour mon âge, hein ? Et vous faîtes quoi comme métier ? Vous ne seriez pas coach sportif, par hasard ? Vous avez la tête d'un coach. Et le physique, surtout. A moins que vous soyez mannequin. Je vous vois bien poser pour des magazines, vous avez le physique qu'il faut pour être affiché sur des affiches publicitaires pour des parfums. Gaston arrêta de marcher pour le regarder. Vieux fou pas tant que ça, il avait réussi à deviner son métier ! Il fallait un rien pour l’impressionner. Ah bien trouvé, coach sportif effectivement ! Vous êtes doué dis donc ! Puis il sourit pensivement. Non pas mannequin, je n'y ai même jamais vraiment pensé en fait...Mais je crois que j'aime bien me dépenser ! Le vieux lui tapota le bras, il était tactile celui-là : Pensez-y, quand même. Tant que vous êtes séduisant, beau garçon et que vous ne ressemblez pas à une vieille chouette décrépie comme certains. Il se passa une main dans les cheveux. Gaston pensa qu’il ressemblait à une vieille chouette décrépie. Dans l'hôtel, vous trouverez une sacrée salle de sport, si vous avez envie de transpirer un peu et d'entretenir vos muscles. Je l'ai visité un peu, je pense que vous pourriez bien vous amuser à tester tous leurs engins." Il enchérit avec un clin d'oeil A moins que vous l'ayez déjà inaugurée... Je suis arrivé dans la journée, mais je me prends déjà pour un expert et un gps humain. Puis il se mit à rire
Il était bavard celui-là…ça va qu’il lui donnait des infos intéressantes et qu’il le flattait, sinon il l’aurais envoyé paître plus tôt Non à vrai dire je n'ai pas eu le temps, je viens à peine d'arriver ! Mais c'est intéressant, merci de l'info, j'y passerais sûrement ! Puis Gaston désigna le spa, impatient. Mais là de suite j'ai prévu un autre programme voyez-vous, un peu de détente pour se reposer du voyage ! Il évitait de poser des questions en retour, de un parce que ça ne l'intéressait pas la vie du vieux, de deux parce qu'il avait vraiment envie de se relaxer. Il aurait dû lui refiler la vieille, ils auraient discuté ensemble...
Excellente idée ! Rien de mieux qu'un bon spa pour se détendre après un long voyage... Profitez-en bien ! Le vieux lui sourit, Gaston le salua et tourna les talons. Fiou enfin tranquille ! Il s’approcha de la caisse, bipa son bracelet pour payer l’entrée, puis se retourna pour aller vers les vestiaires…et tomba nez à nez avec le vieux, qui semblait s’être décidé à se faire une séance aussi. Comble du bonheur, il aperçut la vieille qui le saluait derrière la vitre qui donnait accès aux bassins. Trop tard pour faire demi-tour, il avait payé son entrée. Ce séjour commençait presque à le faire regretter sa solitude mais néanmoins tranquillité à Storybrooke…et ce n’était certainement que le début !
Codage par Libella sur Graphiorum
Robyn W. Candy
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| Avatar : Jennifer Lawrence.
PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
Des vacances. Juste... quelques jours de tranquilité. C'était trop demander ? Apparemment, la réponse était un gros "oui", accompagné d'un doigt d'honneur parfaitement exécuté, de la part de forces supérieures s'amusant à polytraumatisée de braves shérifs en mode repos. Ça devait être leur private joke préférée. Super marrant, les gars. Merci beaucoup.
Comme me l'avait conseillé Aryana, je glissais discrètement le bracelet offert par Brad dans la poche de mon blouson. Il avait un peu trop insisté pour qu'on les prenne, c'était louche. Enfin... Encore plus louche que tout le reste.
Le type aux airs de Gollum mais en moins pâle finit par s'en aller, en compagnie de la rouquine énervée. La présence d'une famille venue d'ailleurs était rassurante. Un peu. Ça laissait sous entendre que toutes ces bizareries étaient juste dûes à une mauvaise gestion des gagnants de ces tickets d'or qui, finalement, n'avaient pas servis à grand chose jusqu'ici. Personne n'avait eu besoin de les montrer ou de les faire tamponner par un membre du personnel pour les valider et officialiser notre présence dans le parc. On aurait très bien pu être un groupe de gens lambdas profitant juste du système. Comment ils pouvaient être certains qu'on essayait pas de les arnaquer ?
À mon grand étonnement, notre petit groupe se mit à se séparer encore plus. On avait déjà perdu Emmet et Grincheux. Musclor et la gothique s'en étaient allés aussi vivre leur propre aventure. Après tout... Pourquoi pas ? On était là, maintenant. Y avait pleins de gens, des touristes en tout genre et des gagnants de tickets d'or qui n'avaient rien à voir avec des personnages de contes et de Disney. Si on retirait la couche suspecte du lieu, peut être qu'il y avait moyen de s'éclater.
- Je vais aller faire un tour. Voir si je trouve pas plus de détails louches. Fais gaffe à toi. Même si tu risques probablement rien.
Aryana étant une divinité, elle risquait même encore moins que la bande des êtres humains mortels et sans défense divine dont certains d'entre nous faisait parti. Je posais quand même rapidement une main sur son bras, et la retirais quasi aussitôt pour me diriger vers les grandes portes transparentes donnant accès à l'extérieur de l'hôtel.
Au sommet des marches, je me pris une nouvelle gifle tant le décor était grandiose. Au loin, entre les palmiers, le sommet de l'arcarde d'entrée était visible. La musique du film était diffusée par des hauts-parleurs dissimulés un peu partout. Le squelette d'un spinosaure relevait sa machoîre d'os vers le ciel, ses pattes tendues vers un groupe de touristes comme si il allait les dévorer en quelques coups de dents. Chaque bâtiment rappelait le film. Que ce soit l'architecture, le nom des enseignes ou les dinosaures animés qui faisaient la joie des familles et des passants, un gobelet en plastique à l'effigie de Blue, le raptor du dernier film, à la main.
Tandis que j'arpentais les rues de cette mini ville, la gamine en moi avait envie de s'exprimer à chaque dinosaure croisé. Parce qu'il y en avait des tas. Un bébé tricératops avait relevé sa tête vers moi, machouillant des brins de fouin, avec le même réalisme qu'un veau de chair et d'os. Si j'étais pas restée plantée devant lui pendant cinq bonnes minutes, à examiner chacune de ses mimiques, j'aurai vraiment fini par penser que Monsieur Truc avait réussi à recréer des espèces datant d'un bon paquet de millions d'années. Voir plus. Le Cétacé, c'était y a combien de temps déjà ?
Fallait bien l'avouer. J'avais totalement laissé tombé le mode shérif qui enquête. Mon cerveau de flic était trop occupé à s'extasier devant le ciné qui proposait toute la saga en visionnage ou le point photo permettant de se faire dévorer par les machoîres puissantes d'une vieille t-rex pas du tout contente. La seule chose qui réussit à me rappeler à l'ordre, ce fut mon estomac. Lui n'était pas dupe. Les dinos, c'était cool. Mais la bouffe, c'était mieux.
Comme je n'avais pas embarqué mon sac avec moi et qu'il devait m'attendre sagement dans ma chambre, il allait falloir recharger les batteries sur place. Et si je devais subir une pause goûter non préparée par mes soins, autant que ça soit au Starbuck qui se trouvait dans le bâtiment en face.
Une fois à l'intérieur, je réussi à demander à la serveuse à casquette qui se trouvait derrière le comptoir de me refiler un "cookie-rex" et un Frapucisla Nublar. Hum... à un moment, ça commençait quand même à faire un peu trop de référence.
Pour payer, je sortie mon fameux bracelet sur lequel était écrit en grosse lettre blanche "Men in Black" et le posais contre l'engin que la serveuse me tendait. La machine devint verte, la gonzesse me refila un ticket et mon cookie, et me demanda de patienter un peu plus loin pour récupérer ma boisson. J'avais même pas eu le temps de lui demander une double dose de pépites de chocolat que, déjà, elle était passée au troupeau de touriste suivant.
- Eh... Salut.
Je venais de reconnaître dans la foule la brune de mon groupe. M'essayant à un petit rapprochement discret, je fis quelques pas vers elle, en m'accoudant au comptoir chargé de touillettes en plastique et sucre en sachet.
- J'ai pas l'impression qu'on se connaisse... T'es qui ? Tu fais partie de la grande famille divine ou t'es du petit peuple mortel et lambda ?
Étant donné à quel point la population divine pullulait en ville, je préférais commencer par cette question cash qui me permettrait de savoir à qui j'avais à faire. Si c'était une titanide ou une pote d'Anatole, j'éviterais direct tout contact avec elle.
- Salut.
Elle était calme. Elle ne m'avait pas envoyé baladé. Et en plus, elle venait de m'adresser un sourire. Ça commençait plutôt bien.
- Tu peux m'appeler Sasha et je fais partie de la grande famille divine. Et toi, tu es Robyn c'est ça ? La nouvelle shérif de Storybrooke.
Ma réputation me précédait, dit donc ! Et pourtant, je ne portais même pas ma fameuse étoile dorée. Bombant légèrement le torse, pleine de fierté, je lui rendis son sourire.
- Exact. Shérif Candy, en mission repérage au Starbuck d'un hôtel trop cool mais vachement chelou.
Je fis une pause pour grignoter un bout de mon cookie fourré au nutella. Pas mauvais. Pas trop. Mais tellement moins bon qu'un oréo nutella/beurre de cacahuètes.
- Parce qu'on est bien d'accord que cet endroit, ces gens et ce "Monsieur je-sais-plus-ses-initiales" sont méga spé ? Je serai bien tentée de me casser, mais en même temps, cet endroit est énorme. Dans tous les sens du terme. Et puis je suis pas certaine qu'ils nous laisseraient repartir aussi facilement, de toute façon.
J'en doutais même fortement. Brad et Janet avaient un peu trop insisté pour qu'on rejoigne leur parc. Sasha hocha la tête pour approuver mes dires, et prit une gorgée de sa boisson.
- Ouaip, je voulais me casser aussi dès le début, mais c'est beaucoup trop louche qu'ils sachent où se trouvent la ville et qui on est.
Ah mais ouais tiens. Comment ils pouvaient connaître Storybrooke alors que c'était la ville la plus paumée de l'univers et qu'elle n'était probablement pas trouvable sur une carte ou un GPS ?
- Mais est-ce qu'ils savent vraiment qui on est ? Jusqu'ici, j'ai entendu personne prononcer juste nos noms de famille. Et puis il y a la rouquine de la réception. Elle aussi est là à cause d'un ticket, pourtant elle ne vient pas de Storybrooke. Enfin j'ai pas l'impression.
J'ouvris la bouche pour continuer à parler mais on me coupa la parole. Un serveur venait de prononcer mon prénom, mon frapuccino à la main. J'allais le récupérer et, en retournant auprès de Sasha, je remarquais que ces cons avaient écrit "Robyn" avec un "i". C'était donc pas un mythe, le côté illettré de la chaîne...
- Je connais pas tous le monde en ville, si ça se trouve, cette gonzesse et sa famille vivent dans le même quartier que moi.
C'était pas facile de retenir le visage de tous le monde. Déjà je reconnaissais mes flics, c'était suffisant. Portant à mes lèvres la paille noire baignant dans le lait chocolaté et la glace, je bu une gorgée de mon breuvage. Qui ne valait clairement pas le coup. Ô déception.
- Silvermann... Je dirai bien que ce nom me dit quelque chose, mais je dois juste me faire des films.
Quoi qu'il sonnait réellement de manière familière à mes oreilles. Hum hum... Est-ce que j'étais juste trop parano, ou je tenais peut être un indice ? Mon cerveau lui-même penchait pour le côté paranoiaque.
- Dans ce cas là, si ils savent vraiment rien, pourquoi ils nous ont rien demandé ? Ils s'en foutent ?
Excellente question de la part de Sasha, dont je ne connaissais malheureusement pas la réponse.
- Mouais enfin si elle vient de Storybrooke, c'est bizarre qu'elle soit pas parti en même temps que nous.
Je répondis par un hochement de tête à mon tour, en essayant de laisser une nouvelle chance à ma boisson. Le résultat se solda une nouvelle fois par un échec cuisant. Je laissais mon gobelet sur le comptoir, et décidais de l'abandonner là.
- Bordel. Que ce que ça me fatigue, toute cette histoire. Je sais pas toi, mais à chaque fois que je pense partir en vacances dans un endroit sympa où je pourrai enfin débrancher mon cerveau et juste profiter de la vie, on me malmène et je suis à deux doigts d'y passer. À chaque putain de fois. C'est notre ville qui nous porte la poisse, ou on est tous encore maudits ?
- C'est clair que c'est super chiant de pas pouvoir partir en groupe sans que tout déraille mais bon, c'est un parc d'attraction, c'est bien mieux qu'un train où l'on est menacé de mort à cause de nos pécher et qu'on se retrouve ensuite coincé dans un endroit à la con pendant un an.
Euh... WTF ?
- J'en ai aucune idée, et ça commence à me faire chier.
Sa révélation réussit à me faire oublier de croquer dans mon cookie, pourtant à quelques centimètres à peine de ma bouche affamée.
- Un an ? Tu te fiches de moi ? OK. Je suis encore moins rassurée que d'habitude. J'ai été coincée une semaine à Sugar Rush et ça m'a déjà paru ultra long. Alors une année complète... Croisons les doigts pour que ce parc soit juste méga mal organisé et qu'on finisse pas coincé pendant plusieurs années.
On avait une toute petite chance pour que tout se déroule bien. Minuscule, certes, mais je voulais quand même y croire encore un peu. Même si Sasha secoua la tête, l'air aussi positive qu'un croque-mort.
- Je plaisante jamais sur ce genre de connerie.
Elle but une longue gorgée de sa boisson, sans avoir l'air de trouver ça dégueulasse et trop coupé à l'eau.
- Au pire, on devrait prévenir quelqu'un que l'on est absent pendant trois jours, comme ça si c'est plus long, il s’inquiéteront peut être. Moi c'est déjà fait, je préfère pas prendre de risque.
Excellent plan. Excellente manière de prévoir les ennuis. Est-ce que j'avais bien dit à Anatole que je partais pendant trois jours ? Et si je l'appelais pendant un moment critique, il viendrait à ma rescousse ou il était du genre rancunier ? Eh merde. J'aurai peut être du m'arranger pour être en bon terme avec lui avant de partir.
Arthur Cane
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Blessed be the new founding fathers for letting us purge and cleanse our souls, blessed be America, a nation reborn.
Juste l'équipe dans laquelle Arthur s'était retrouvé promettait déjà beaucoup, positivement ou négativement. Mais alors le personnel... c'etait vachement inquiétant, et ce, depuis l'avion lui même. D'abord, le pilote maladroit qui oubliait son micro pour s'embrouiller avec un dinosaure, puis les erreurs de réservations, sans oublier le ton inapproprié de Frank parfois, sans compter l'attitude suspecte de Janet... Arthur était déjà lassé par cette expédition, mais... sûrement intrigué : quelque chose d'étrange se tramait.
Avec un soupir prononcé qu'il fit volontairement, pour faire comprendre que la situation l'agaçait déjà, il emboîta la pas au type avec le rayon laveur avec qui il se retrouvait dans cetge aventure maladroite.
Il devait bien s'avouer une chose : si Arthur était blasé par cette sortie qui dégoulinait d'incompétence, faisant presque croire que le tout avait été organisé à la va-vite quelques heures plus tôt, il avait réussi à esquiver un sourire devant l'intervention et l'audace du gars qui se retrouvait embarqué quand l'affaire avec lui. Il avait déjà été prêt à l'ouvrir pour remettre ce Frank à sa place quand il avait répondu sèchement, mais ce Emmet avait pris mes devants, et la scène avait eu le don d'amuser.
Rentrer à Storybrooke, comme l'avait proposé le pote du raton-laveur, semblait être une idée aussi juste que tentante, après tout ça. Mais les instants qui suivirent ne lui firent pas regretter d'être resté. Haha, mais quel optimisme, fit-il, sarcastique, lorsqu' il parle de pourboire. Mais ce qu'il racontait à propos des tickets avait son sens. Un problème de livraison, quand on parlait de Storybrooke, beaucoup de problèmes arrivaient. Mais ce problème la... Ça ressemble au genre de problèmes planifiés par quelqu'un, fit-il surtout pour lui même. Pour le moment, trop peu de détails pour s'y attarder entièrement, mais l'affaire était à suivre.
Arthur en concluait donc que c'était définitivement une bonne chose que ce soit lui et non Barthélémy qui soit venu ici. Cet endroit était tordu, c'était certain, et il se le disait depuis la rencontre avec Janet.
Quand les premières notes de Harry Porter se firent entendre, le décor ne tarda pas non plus à arriver. Et en un rien de temps, ils furent totalement immergés par l'univers qui faisait l'effort de reproduire des endroits phares de la saga : ils marchèrent dans les rues du village qui répondait, selon les pancartes, au nom de Pré-au-lard, et ses boutiques en tout genre, avant de remonter vers le château imposant tant par son réalisme que son architecture qu'était Poudlard.
Quel dommage qu'Arthur était... totalement insensible à ça. Il connaîssait Harry Potter pour avoir vu les films durant des soirées avec Bart, et connaissait ainsi Pré-au-lard ou lé visuel de Poudlard, mais il aurait été incapable de se souvenir du nom de ce premier de lui-même ou de se rappeler de toutes les caractéristiques cultes du château.
L'ancien poulpe était surtout concentré sur Frank, qu'il s'efforçait à ne pas perdre de vue dans la foule : l'idiot avait accéléré le pas, se trouvant ainsi déjà bien devant eux grâce à son éternel manque de professionnalisme, puisqu'il semblait traumatisé par me raton-laveur de son maître - ce qui faisait rire Arthur, qui se trouvait une attirance pour la moquerie envers le ridicule de ce Frank.
Arthur remarqua, avant la suite, dans ce premier village, un détail qui se demarquait de la vie qu'il y avait ici. Une vieille maison, un peu à l'écart, presque en ruine. C'était important dans le film, semblait se souvenir le responsable d'aquarium. Une cabane qui hurlait, un truc dans le genre. Il peut le temps de le remarquer, etonné par la différence entre le lugubre de cet édifice et la vie qu'il y avait dans le reste du village, entre les nombreuses boutiques variées, les pubs et auberges ou même la gare qui donnait au lieu une grande convivialité (tout ce qu'Arthur fuyait : trop de monde était sa première hantise, le truc qui l'inssuportait par excellence).
En revanche, malgré tout, même s'il n'était pas LE grand fan d'Harry Potter, il devait avouer que le tout était d'une ressemblance étonnante et certainement plaisanté pour les vrais passionnés.
Au vu de la rapidité de Frank, il n'était pas un passionné. Sauf si son esprit de survie, qui lui indiquait de s'éloigner le plus loin possible du raton-laveur et de son maître, était plus fort que la passion. Le responsable d'aquarium leva les yeux au ciel. Pathétique, songea-t-il.
Et finalement, ils arrivèrent au château. Après avoir analysé ce qu'il se passait à l'extérieur- les étranges boutiques, les pubs aux senteurs étonnantes, les reproductions des locaux non-humains de l'univers Harry Potter- Arthur avait conclu qu'il n'y avait pas d'indice ici quant au mystère qui planait sur ce parc (enfin, du moins, sans prendre le temps de visiter en profondeur le village). Ainsi, il ne broncha pas pour rentrer : il en avait hâte, non pas pour l'endroit qui était culte à n'en pas douter, mais surtout pour fuir la foule de gens trop importante à son goût. Toutes ces personnes, pleines de doigts et de passion, ridicule et répugnant...
Frank s'arrêta dans le hall de Poudlard, à la réception, face aux sabliers qui devaient sans doute afficher les points des maisons (Il était incapable de dire si les sangliers indiquaient actuellement une maison vainqueurs, et ne connaissait plus le nom des maisons et leurs significations. De toute façon, c'est toujours la maison qui n'avait aucun orgueil, celle du personnage principale qui gagnait.)
Frank daigna enfin se tourner vers nous, avant d'annoncer en faisant la grimace.
Je suppose que ça sert à rien de vous demander un pourboire ?
Arthur aurait pu s'étouffer de rire si quelqu'un de vraiment compétent ne les rejoigne. Il s'agissait d'une réceptionniste entièrement habillée en sorcière (Arthur en était déjà fatigué...) qui leur adressa un sourire en posant sur le comptoir de la réception des bracelets de couleurs différentes. Celles des maisons, si le poulpe n'était pas totalement à côté de la plaque.
Bienvenue à Poudlard ! Avez vous vos tickets d'or, que nous puissons nous assurer que vous êtes ici pour les bonnes raisons ?
Il leva les sourcils, étonné de voir quelqu'un qui savait faire son travail. C'était curieux de les embarquer en avion pour vérifier leur droit d'entrée après, mais soit.
Il s'avança alors, sortant son ticket de son sac, passant déjà devant Frank pour lui répondre. Vous êtes lucide, c'est déjà ça.
Il tendit finalement son ticket d'or sur le comptoir pour la "sorcière".
Le raton-laveur ne doit pas avoir de ticket, mais il a fait peur à votre groom un peu pourri, il mérite sa place. Surtout si vous acceptez les crapauds comme animal de compagnie, un raton-laveur devrait passer.
Oui, l'animal avait gagné le respect d'Arthur lors du face à face avec Frank mais il ne fallait pas s'y méprendre: il demandait surtout ça par crainte que ça ne pose problème, et l'ancien poulpe ne voulait absolument pas qu'ils perdent encore du temps à régler ces formalités inutiles.
Oh mais il est tellement mignon ! Salut toi ! Arthur eut la surprise et le soulagement de voir que la réceptionniste était absolument à fond sur l'animal de compagnie de son partenaire de duo perdu. Il mérite amplement sa place. Surtout si il a été malmené par le stagiaire-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Il ne put s'empecher d'avoir un sourire amusé. Même le personnel de respectait pas ce Frank. Et ça lui allait très bien. La "sorcière" fit un clin d'oeil complice à Arthur (qui détestait ça) avant de regarder Frank qui... détestait ça.
Il semblerait que tout soit bon, messieurs. J'espère que vous passerez un inoubliable séjour parmi nous. Ces bracelets vous serviront de clé pour votre chambre, d'entrée pour le parc demain à 8h et de moyen de payement. Monsieur souhaite que votre visite ici soit exceptionnelle, il prend en charge toutes vos dépenses.
Ça aussi, Arthur n'aimait pas. Les formalités, les formules de politesse, il trouvait ça beaucoup trop hypocrite et/ou mensonger, même si elle avait l'air sympa. Et, bien qu'il n'était pas du genre à dépenser beaucoup, ce dernier détail n'était pas désagréable. Surtout s'il voulait fouiller un peu partout dans ce village pour chercher à comprendre le problème de ce parc et que ça impliquait des achats.
Arthur prit son bracelet, rouge et or, tandis qu'elle continuait.
Si vous souhaitez aller vous reposer, vos chambres sont déjà disponibles. Vous êtes tous les deux dans les dortoirs de Gryffondor. Ne vous en faite pas, vous n'aurez pas d'énigmes de la part de la Grosse Dame. Mais il se pourrait bien que vous la croisiez avant d'aller vous coucher...
Elle sourit de nouveau.
N'oubliez pas: vous devez vous présenter ici à 8h, demain matin. Vous devrez vous munir de vos bracelets et surtout prendre un bon gros petit déjeuner, une sacrée journée vous attend !
Elle allait un peu vite pour Arthur, qui essayait de capter toutes les références tout en triant les informations importantes. Il se souvenait cependant de la Grosse Dame du film et aurait préféré ne jamais la rencontrer. Cependant, c'est un autre détail qui l'intéressait.
Euh ouais ouais d'accord, 8h, petit dej, bracelets, Grosse Dame, super. Qui est ce "Monsieur" qui nous accueille ?
Monsieur est le directeur.
Non, sans déconner ?! Et qui est la réceptionniste? Celle qui réceptionne.
Vous le rencontrerez à la fin de votre séjour. Il prévoit une réunion avec vous, pour connaître votre point de vue et vos avis sur son nouveau parc. Vous serez les premiers à le tester, vous avez beaucoup de chance ! Même nous, nous ne savons pas ce qui s'y trouve et sur quel thème il sera.
Ca avait une mauvaise résonance ça, même si elle soupirait, rêveuse.
Votre speech ressemble à un épisode de Black Mirror et ça finit jamais bien. Vous avez rien de positif à dire sur ce nouveau parc ?
C'est faux ! San Junipero se termine très bien ! Arthur fut étonné de voir une fan en sa personne, et de la voir repliquer.
Mouais. J'étais surpris.
Elle revint alors sur le sujet. Ce parc a été décrit par Monsieur comme le meilleur parc d'attraction au monde. C'est plutôt positif pour vous, non?
Il se contenta de hausser les épaules.
Il faut le voir pour le croire. C'est assez osé d'affirmer un truc pareil. Vous le croyez ?
Bien sûr ! Je vous envie, très sincèrement. J'ai acheté une dizaine de DVD quand j'ai appris pour les tickets d'or. Je me suis dis que si Charlie Buckett en avait trouvé un, alors pourquoi pas moi ? Mais apparemment, tout le monde n'est pas un Charlie potentiel...
Arthur n'était pas du tout transcendé par ce discours.
J'ai rien d'un Charlie. Je devais pas venir déjà, à la base. Je suis la uniquement à cause de l'insistance d'un pote. C'est encore à vous de pas me décevoir.
Vous ne serez pas déçu. Je suis certaine que vous aimerez tellement ce qui vous attend que vous ne résisterez pas à l'envie de revenir le plus tôt possible !
Qu'elle ne prenne pas trop la confiance, y avait très peu de chances. L'échange n'apporta pas beaucoup plus d'informations quant à d'éventuelles pistes sur le problème de cet endroit, alors Arthur suivit le mouvement. On les monte à leurs chambres, dans un parcours durant lequel les escaliers.ne bougeaient pas et aucun tableau de Grosse Dame ne parlait. Tant mieux.
En revanche, le tout semblait assez fidèle au film, pour le plus gros font il se souvenait, comme tout le reste jusqu'à présent, alors Oui, il fallait reconnaître la qualité de l'endroit. Mais quelque chose le dérangeait tout de même.
Je vais redescendre au village acheter une bière qui ne donne pas envie comme dans le film. Y a un truc qui ne va pas ici, je veux trouver quoi. Toi et le raton laveur êtes partants ?
▲ Libérez la bête et purgez nos rues !
(c) AMIANTE
Emmet Miller
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| Avatar : Chris Pratt ♥
« On est prisonnier
du Temps... ? »
« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »
| Conte : Inventé ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : Je viens du monde réel. ϟ
Il était temps que quelqu'un vérifie nos tickets d'or. Par contre, j'avais laissé le gars parler avec le réceptionniste. Je préférais rester à l'écart pour observer, me contentant de tendre le fameux ticket, au moment où on me le demanda. Rocky gigotait dans mes bras et quand je reçu le bracelet, il tenta de se l'approprier. Au final, j'avais déposé mon ami par terre, et je lui avais mis le bracelet à la patte. Ce qui était pratique, c'est qu'on pouvait le régler et apparemment même pour un très petit poignet. Voilà qu'il allait me servir de badge pour entrer de partout. En tout cas pour l'instant, il servait surtout de dépose bave pour mon petit pote, qui s'était mis à le lécher.
« Et après tu t'étonnes que tu n'as pas de copine... » laissais-je échapper à l'attention du raton laveur.
Pendant ce temps, l'heureux gagnant qui m’accompagnait, m'annonça qu'il comptait aller enquêter. Enquêter sur quoi ? C'était quand on était avec ce Frank qu'il fallait poser des questions. Là, c'était plus qu'un parc d'attractions ordinaires. Je me doutais que son objectif n'était pas d'espionner, mais d'aller boire une bière, ou quel que soit le nom qu'il lui donnait. On m'avait mis avec un alcoolo !
« Parfait l'artiste ! Va boire ta bière tandis que moi j'irais trouver le Gryffondor. »
Aucune idée de ce à quoi ça allait ressembler, mais quoi qu'il en soit, c'était là bas que se trouvait notre chambre. Ca me permettrait de poser mon sac à dos qui commençait à peser à force de le tenir depuis notre sortie du fameux vaisseau spatial. Je m'éloignais du mec, en profitant pour envoyer un texto à une jeune sirène.
« C'est un endroit de fou avec une grosse dame ! »
N'ayant aucune réponse, j'avais enchaîné avec un autre message.
« Si je ne reviens pas, pense à déboucher l'évier de la cuisine. Il s'écoulait mal ce matin. »
Cette fois ci j’eus une réponse, qui eu pour effet de me faire sourire.
« Déjà fait. »
Mel n'était pas très texto. C'était le troisième téléphone que je lui offrais depuis qu'on s'était rencontré. A chaque fois qu'elle allait dans l'eau, elle oubliait qu'elle portait sur elle le téléphone portable. Celui ci, elle était censé le garder à la maison et ne pas sortir avec. Apparemment, il tenait encore la route, vue qu'elle m'avait répondu. C'était une première qu'un portable tienne plus de trois jours avec elle !
« Ton ragondin m'a piqué mon pot de mayonnaise. Tu comptes faire quoi ? » me demanda une jeune fille rousse qui venait de se planter face à moi.
De quoi elle me parlait ? Penchant la tête, je vis Rocky, qui se trouvait toujours là, avec quelque chose qu'il mâchouillait. Ok... il avait du faire le tour du proprio pendant que je textotais.
« Tu peux lui reprendre. Si il en reste. »
« Tu crois vraiment que je vais retoucher à de la mayo contaminée ? » dit-elle en faisant une grimace. « Il vaudrait mieux que tu me rembourses le pot. Où tu m'en achètes un autre, ça serait la moindre des choses. »
Je secouais la tête de gauche à droite, en observant mon Rocky. Il ne pouvait pas se comporter bien pour changer ? Puis, je glissais la main dans ma poche de pantalon pour en sortir trois dollars que je tendis à la jeune fille.
« Tiens. Et la prochaine fois met un antivol sur ton pot. » dis-je. « Allez le voleur, on y va. »
La jeune fille fixa les billets étonnés.
« Je pensais pas que tu le ferais vraiment. »
Elle leva la tête dans ma direction en plissant les yeux. Elle croyait quoi ? Que j'allais en discuter des heures avec elle ?
« C'est quand même pas de l'argent sale dont tu essais de te débarrasser ? »
Je plissais à mon tour les yeux.
« Si. Je vole l'argent de poche des petites filles pour le refourguer à d'autres. » avouais-je avant de lui sourire, de lui ébouriffer les cheveux et de me tourner pour partir.
J'aurai bien voulu m'en aller, mais la petite fille s'était placée devant moi. Elle devenait encombrante...
« Tu sais que les animaux sont interdits dans l'hôtel ? Tu pourrais avoir des problèmes. »
« C'est pas un animal. C'est Rocky. » précisais-je avant de la regarder de bas en haut. « T'as oublié ton badge quelque part, ou tu ne travailles pas ici ? »
Elle pouvait aisément comprendre que ça signifiait en gros qu'elle n'avait qu'à aller dépenser ses trois dollars quelque part où je ne serais pas.
« Tu savais pas que j'étais la fille du directeur ? Ca veut dire que je fais la loi. » dit-elle en rejetant ses long cheveux en arrière et prendre un air pompeux. « Et du coup, j'exige que tu me laisses prendre dans mes bras Rocky. On doit avoir une discussion lui et moi. »
Je la fixais, me demandant si ce que j'avais en tête était une bonne idée ou non. Mais bon, je pourrais toujours la virer ensuite. Du coup, j'avais hoché la tête.
« A une condition. Tu me conduis là. »
Je lui avais montré le numéro de la chambre et le lieu où elle se trouvait. Une enfant s'y retrouverait sans doute facilement ici.
« Ca marche ! » dit-elle en tendant les bras vers Rocky. « Tu veux bien venir, la peluche ? »
Et voilà qu'ils copinaient. Il ne manquait plus que ça. Je pensais pas qu'en lui disant qu'en se comportant ainsi, il ne trouverait pas de copine, et que deux minutes après, il ferait la rencontre de cette jeune fille. Il grandissait vite, c'était fou !
Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Comme je n'avais pas envie de m'éterniser à la réception d'un hôtel rempli d'incompétents, je décidai de me téléporter ailleurs. Bien entendu, je n'allais pas me volatiliser devant tout le monde. Cela aurait créé un émoi non programmé dans ce joyeux bazar. Je m'éloignai donc pour m'isoler dans une cabine de toilettes. Direction : le coin des sorciers. J'étais curieuse de découvrir cette aile du parc. Et de toutes façons, la shérif Robyn couvrait déjà le terrain des investigations côté Dinosaures. Je pouvais donc explorer l'univers de Harry Potter afin de couvrir plus de terrain.
J'apparus dans une cabine d'autres toilettes, à la décoration beaucoup plus vintage. J'en sortis et découvris un pub rustique, aux murs de pierre. Beaucoup de gens y buvaient de curieuses bières qui dispensaient une odeur de caramel. Je crus reconnaître le type grincheux qui faisait partie de notre groupe. Je préférai poursuivre mon exploration, attirée par la rue au-dehors très animée que j'apercevais à travers les vitres du pub. C'était plutôt curieux tous ces toits enneigés alors qu'il régnait une température plutôt agréable malgré la nuit qui était tombée. C'était sans doute pour accentuer le côté faussement britannique de l'endroit. Quoi qu'il en soit, c'était beaucoup plus esthétique et agréable à observer qu'une bande de lézards robotisés s'agitant dans un milieu high-tech. Depuis toujours, je préférais l'élégance et le raffinement. En plus, j'aimais beaucoup Harry Potter.
En moins de dix minutes, j'avais succombé à la frénésie du shopping. Grâce au bracelet, j'avais fait l'acquisition d'une robe de sorcière de Poudlard dont la cravate vert et argent me convenait à merveille. J'avais également acheté une écharpe Serpentard que j'avais placée dans mon sac, ainsi qu'une Gryffondor et une Serdaigle pour mes enfants. Mes pérégrinations me conduisirent jusqu'à la boutique Ollivander's dont je poussai la porte avec une exubérance difficilement contenue. L'endroit était étonnamment vide. J'observais avec curiosité et fascination les rayonnages de baguettes magiques puis m'avançai vers le comptoir derrière lequel attendait un homme vêtu d'une robe de sorcier. Sa chevelure folle et argentée lui conférait un aspect sympathique. Comme il s'agissait d'un animatronic très réaliste, je ne me donnais pas la peine de le saluer.
"Bonjour !" s'écria-t-il brusquement, si bien que je sursautai de surprise. "Ah ces élèves de Poudlard, plus aucune politesse de nos jours !"
Je le dévisageai, indécise. Sans doute était-il configuré pour réagir à la présence de quelqu'un. Je vérifiai tout de même s'il avait une aura et laissai échapper un soupir devant ma bêtise. Heureusement que personne ne le saurait jamais.
"Vous êtes réel." conclus-je à haute voix.
"Tiens, on ne m'avait jamais encore dit ça ! Vous êtes en famille avec les Lovegood, miss ? Il n'y a qu'eux pour être aussi excentriques !"
Donc, il s'agissait d'un acteur. Je décidai d'entrer dans son jeu. C'était plutôt amusant. De plus, il semblait compétent dans son domaine, comparé à tous les autres que j'avais pu rencontrer jusqu'à maintenant.
"Exactement. D'ailleurs, je suis à la recherche de Nargoles. Si vous en trouvez, prévenez-moi. Bien qu'ils soient extrêmement durs à dénicher puisqu'ils sont invisibles." dis-je gravement en écarquillant les yeux.
L'homme laissa échapper un petit rire spontané, ce qui me fit sourire à mon tour. Puis, reprenant son rôle, il lança :
"D'ordinaire, les baguettes choisissent les élèves avant la cérémonie de Répartition, mais je peux voir à vos couleurs vert et argent que vous avez fait les choses dans le désordre."
"J'aime le chaos." expliquai-je simplement, le regard pétillant.
"Rien de moins étonnant venant d'une Serpentard. Bien. Je pense avoir exactement ce qu'il vous faut."
Il s'éloigna quelques secondes dans les rayonnages débordant de baguettes et me rapporta un étui rectangulaire. A l'intérieur, se trouvait une baguette, enveloppée dans une feuille de soie bleu pâle.
"Vingt-quatre centimètres. Bois de sorbier. Crin de licorne. Flexible." dit-il en me la tendant.
Je m'en saisis et attendis.
"Eh bien faites le geste !" s'impatienta-t-il.
Fronçant les sourcils, j'agitai le bout de bois sans grande conviction. Sous mes yeux stupéfaits, plusieurs boîtes jaillirent hors du rayonnage en face de moi et chutèrent au sol dans un fracas sonore. Je laissai échapper une exclamation enthousiaste. J'aimais être surprise. L'effet était saisissant !
"Non, pas celle-là. Essayons encore." poursuivit l'acteur, très convaincant.
Il s'éloigna de nouveau pour revenir avec une autre baguette.
"Vingt-huit centimètres. Bois de cèdre. Crin de Sombral. Rigide."
Je savais d'avance qu'elle n'allait pas me convenir. Cela aurait été trop "facile". Mais me prenant au jeu, j'agitai cette baguette qui dérangea les fleurs dans un vase, sans pour autant briser ce dernier. Les dégâts auraient été sans doute trop conséquents. Le "fabricant" paraissait de plus en plus soucieux. Il se gratta la tête et leva le doigt en l'air. Il revint tout de suite après avec une troisième baguette, enveloppée dans un papier de soie role pâle.
"Trente-deux centimètres. Bois d'amourette. Cheveu de Vélane. Légèrement élastique."
Oh, je devais admettre que ce mélange me plaisait beaucoup. Il définissait plutôt bien ma personnalité. Le bois de l'amourette, si je me souvenais bien, est très dense et peut rappeler les motifs d'une peau de serpent -il est appelé snakewood en anglais- ce qui évoquait forcément ma maison préférée à Poudlard, dont je portais les couleurs. D'ailleurs, je remarquai que ma baguette avait des reflets légèrement irisés à la lumière, comme de discrètes écailles mordorées.
Je me sentis envahie d'une félicité absurde tandis qu'une flaque de lumière dorée tombait sur moi en même temps que quelques notes de musique émanaient des haut-parleurs cachés dans les parois.
"Cette baguette m'a choisie." déclarai-je, un sourire jusqu'aux oreilles.
"Faites-en bon usage. Et rappelez-vous cet adage : la baguette choisit son sorcier, miss Lovegood. La raison n'est pas toujours évidente. Cependant, il est évident que vous êtes amenée à faire de grandes choses. Avoir en son coeur un cheveu de Vélane donne un mauvais caractère à la baguette. Méfiez-vous."
"Au contraire, on risque de très bien s'entendre, elle et moi." dis-je tout en faisant miroiter ma nouvelle acquisition avec convoîtise.
Je m'y croyais un peu trop. J'adressai un sourire à l'acteur et la magie diminua d'un sacré cran lorsqu'il me demanda de régler mon achat. Je passai mon bracelet sur la borne prévue à cet effet et quittai la boutique d'un pas guilleret, ma baguette en main. Je n'avais aucune envie de la ranger. Je poursuivis mon chemin à travers la rue en sautillant légèrement. Je n'oubliais pas pour autant mon investigation. Mais je pouvais très bien le faire tout en continuant mon shopping, non ?
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Panique (le démon vert)
Un peu plus tard, j'avais fini par trouver la zone Harry Potter, plusieurs sacs déjà en main déjà bien remplis, j'entrais à présent dans l'équivalent de Honeyduke pour m'acheter des bonbons, je ne savais pas quels autre zones qu'il y aurait à visiter plus tard où même si j'en aurais l'occasion, alors autant en profiter dans celle-ci pour ne pas regretter de repartir les mains vide. J'avais acheter des souvenirs pour moi même, mais aussi pour certaines personnes, tant pis s'ils n'étaient pas fan d'Harry Potter, ils feraient avec et puis c'est tout. Harry Potter ça faisait maintenant quelques temps que je connaissait, c'était Nate qui m'avait fait découvrir la saga, parce que soit disant ça lui rappelait son chez lui et qu'il trouvait ça amusant de vivre dans une ville remplis de conte de fée avant de la magie. Bien sûr au départ j'avais trouvé ça chiant, après tout un gosse qui vivait sous un placard et qui finit par se retrouver dans une école de magie ? On pouvait pas faire plus chiant comme histoire, mais comme d'habitude ma curiosité avait pris le dessus et j'avais finit par lire le premier livre, puis j'avais enchaînées avec les autres et avait vu les films, c'était plutôt pas mal comme histoire et les mangemort était plutôt cool, d'ailleurs y'en avait un qui ressemblait étrangement à Nate, quand je lui en avait fait part il avait simplement éclater de rire en m'assurant que non, il n'était en aucun cas lié à l'acteur en question, malgré leur légère ressemblance.
Bref, une fois tout mes achats terminer, j'avais fini par rejoindre l'hôtel pour poser mes sacs dans ma chambre avant de piquer un somme. Une nouvelle journée commençait, un nouveau petit déjeuner fut engloutis avant que je me retrouve à 8h00 tapante au point de rendez-vous pour constater que personne d'autre que moi n'était présente, tout le monde avait-il décidé de faire la grasse matinée ? Brad aussi ? Si c'était ça, autant que je fasse demi tour pour aller me recoucher pour faire une grasse matinée moi aussi. Alors que je me décidais à m'en aller, je remarquais un espèce de panneau au style cartoonesque pas très loin de moi, sur le premier il était écrit "eh les tickets d'or!" je m'avançais vers l'extérieur pour remarquer d'autre panneaux dans le même style avec d'autre message écrit dessus."Curiosité, quand tu nous tient comme une p'tite mémé qu'a pas d'équilibre."J'étais presque certaine que j'allais regretter d'avoir suivis ces panneaux, mais je me lançais quand même sur la route indiqué par les panneaux.
Sept bonne minutes plus tard, je me retrouvais près d'un petit ponton en bois, en jetant un coup d'oeil sur le côté, je remarquais qu'un bateau était à quai et qu'un type à l'air débile me faisait des grand coucou de la main, en baissant les yeux je remarquais aussi sa tenue de capitaine, la première étape de cette journée allait-elle être une petite croisière ennuyante à mourir avec ledit capitaine en tant que guide ? Quel horreur."Eh ! Bonjour!Vousallezbien ? Et sinon les espaces entre les mots, c'est pas mal aussi."Bellejournéepourvoguerversdenouveauxhorizons, n'est-ce pas ? Respire coco, respire, tu va finir par t'étouffer et mourir et après c'est qui aura un cadavre sur les bras ? C'est bibi et qu'est-ce que tu regarde là ?."Un moussaillon rejoins nos rangs!"A force de sourire comme ça, il finira par avoir mal à la bouche, bref, je me tournais pour voir de qui il s'agissait, tout d'abord je ne voyait personne, ce n'était quand baissant les yeux que je remarquais de qui il voulait parler. Un bébé en liberté ! Alors là c'était le pompon.Le gosse lui semblait tout à fait content de se balader tranquillou dans le parc, il tenait sur ses deux petite jambes tout en me fixant du regard, un doigt dans la bouche surement plein de microbe et un gâteau de bébé qu'il tendait dans ma direction.
Arquant les sourcils, toujours aussi surprise de le voir là, je lui adressais enfin la parole."Non merci, j'ai déjà à manger."J'agite le paquet de dragées surprise de Bertie Crochu qui se trouvait dans la poche de mon pantalon, un rapide coup d'oeil autour de nous m'indiquait que personne ne semblait à la recherche de son gosse."Elle est où ta maman petit ?"Demandais-je avant de m'adresser au pirate qui ne semblait toujours pas inquiet qu'il y est un môme sans parents dans les parages."On devrait trouver sa maman."Ce fut apparemment les mots clés à prononcer car le mec se m'y a paniqué dans son bateau.
"On a un code bleu ? Oh mon dieu,on a un code bleu !"Et le voilà qui sortait un sac en papier pour se mettre à respirer dedans, mais quel débile ! le staff du parc entier avait-il tous le QI d'une petite cuillère à café ? "Mais bougez vous l'cul au lieux de paniqué ! c'est pas possible ce parc bordel."Baissant les yeux je remarquais que le gamin était resté silencieux après ma question, me fixant toujours du regard en machouillant son biscuit."Vous avez pas un talkie-walkie pour contacter les autres membres du staff ? Comme ça ils passeront une annonce dans le micro pour que les parents viennent chercher le p'tit."Poursuivais-je tout en attrapant le gosse pour le porter, depuis la naissance d'Autumn, j'avais l'habitude de manipuler les bébés sans les faire tomber, c'était plutôt pratique dans ce genre de situation. Tandis que le pirate respirait toujours dans son sac, des bruits de pas précipités s'approchait de plus en plus vite, je tournais la tête pour voir qu'est-ce que c'était que tout ce raffut, mes yeux tombèrent sur un mec qui portait une chemise des plus horribles et un appareille photo autour de son cou, il s'arrêta, essoufflé de sa longue course avant de prendre une énorme inspiration, s'étouffant à moitié au passage, j'en conclus que c'était le père du gosse.
"Pépé!"Pépé ? Vraiment ? Par tous les serpents du Styx."Que ce qu'on avait dit ? Tu dois rester à côté de papa!"Sa manquais cruellement de volonté cette engueulade, eh attendez, il fait quoi là ? Ah non pitié. Sans que je ne puisse réagir, le père du gosse s'avança pour serrer son fils contre lui mais cette espèce d'imbécile m'avais pris aussi dans le lot, du coup je me retrouvais dans une étreinte non voulu, mais quel bordel.Merci madame! Vous avez probablement sauvé la vie de mon fils ! Même si normalement il est super bien éduqué et qu'il fait attention à tout
"Ouai, faut faire gaffe, ça marche vite ces trucs."Tout en disant ça je remarquais une petite rouquine venait de nous rejoindre à son tour, l'air inquiète avant qu'elle ne se renfrogne en voyant la scène qui se déroulait sous ses yeux, les mains dans les poches de sa veste, elle n'avait pas l'air de vouloir s'avancer encore plus."En plus vous êtes deux pour surveiller le gamin."Alors il n'y avait aucune raison pour que le gosse puisse s'en aller encore une fois. Je me détache enfin du père avant de lui tendre son gosse avant de poursuivre."Donc fait plus attention, sinon, allez savoir ce qui se pourrait se passer la prochaine fois."Le père finit par récupérer le môme qui ne semblait pas du tout perturbé par tout ce qui venait de se dérouler, il restait bien calme.
Max et moi l'avions à l’œil. Il s'amusait avec un petit oiseau mignon comme tout mais... euh... un obstacle est apparu sur le cheminTout en disant cela, le père jeta un coup d’œil en direction de la rouquine tout en se mordant la lèvre, celle-ci se contentait de lui tourner le dos, allons bon, j'étais tombé en plein drama familial, quel plaie. "Et Pépé en a profité pour s'échapper."Avec une ambiance pareille, moi aussi je me serais cassé. Le père souleva son fils au dessus de sa tête avec un grand sourire. "Parce que le petit monsieur est un aventurier qui a hâte de visiter le parc! Hein ?"Je me faisais la promesse intérieur de ne jamais parler de cette manière en la présence d'Autumn quand on me la confiait, parce qu'il en fallait quand même du culot pour parler avec une voix aussi tarte en plein publique, la mini rouquine semblait du même avis car elle leva les yeux au ciel.
"Bordel... C'est quoi cette surpopulation non prévue au programme ?"Je reconnue la voix de Robyn, enfin quelqu'un de familier, j'allais finir par croire qu'ils avaient tous fait demi-tour pour me laisser dans ce parc louche. Que lui était-il arrivé à son oeil pour qu'il soit de cette couleur ? Elle s'était bastonner avec un un raptor ?"Je préfère pas en parler."M'indiqua Robyn après avoir croisé mon regard en faisant la grimace.
"Okay."Après tout si elle voulait garder ça pour elle c'était son droit."Petit problème de gamin en vadrouille mais c'est réglé."Je faisait un signe de la tête en direction de la famille tandis que Robyn regardais bizarrement le gamin avant de s'éloigner de quelque pas tout en faisant la tronche et je me retenais pour ne pas me moquer à voix haute.
"C'est votre premier séjour à Universal ? Nous on a déjà fait celui à Hollywood. C'est génial ! On y a été pour notre lune de miel, ma femme et moi. J'ai des supers photos sur mon portable, il faudra que je vous les montre!"Apparemment sauver les gosses des gens, ça créait des liens inattendu, même si j'était en aucun cas partante pour voir les photos, j'allais même ouvrir la bouche pour décliner quand une tornade rousse débarqua à son tour et je reconnu tout de suite la nana d'hier soir, elle portait à présent des bottines de luxe plutôt que des talons. Elle embrassa son mari, fit un bisou à son fils avant de lui faire un sourire. "Rafael ! Regarde comme il est dégoûtant ! Avec cette chaleur, il va avoir le visage barbouillé de sucre et les insectes vont dévorer sa peau de bébé !"Si quelqu'un se doutait encore de savoir qui portait la culotte dans le couple, tout doute venait d'être à présent éclaircit. Ledit Rafael me fit un sourire penaud tandis que j'ouvrais mon paquet de dragées pour en mâchouiller une que je crachais bien vite en direction du sol
"Poivre noir, dégueulasse."J'avais oublié la particularité des dragées, certaines était bonne à manger, d'autre avait un gout horrible, je sortait un paquet de gâteau pour en manger un tandis que des bruits d'étouffement se firent entendre derrière moi, je regardais par dessus mon épaule pour remarquer un petit vieux avec les cheveux en pétard et un costume de cow-boy, il toussait, toussait et toussait encore, s'il calanchait sur place, on était pas dans la merde.
"Excusez moi, mademoiselle. Vous auriez pas un mouchoir?" J'avais une gueule de supermarché ou quoi ? Attrapant un paquet de mouchoir après avoir rangé mes biscuits, j'enfourne un second gâteau dans ma bouche avant de m'avancer rapidement pour lui donner le paquet pour ensuite retourner auprès de Robyn, c'était quand qu'on la faisait cette visite à la con ?.
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(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
C'était quand qu'on rentrait, déjà ? L'excitation de la veille avait disparu, laissant place à une flemme intense et un agacement désagréable qui m'empêchait de desserrer les dents depuis que le réveil avait sonné dans ma chambre. La musique épique de Jurassic Park n'avait pas réussi à me dérider. Ni les pancakes en forme de dinos et les bols tête de T-Rex ou de Raptor. Et c'était encore pire depuis que j'étais arrivée à la zone d'embarquement. Non mais sérieux. C'était quoi ce bordel et cette surpopulation non prévue au programme ? Notre petit groupe déjà bien garni n'était même pas encore arrivé, et pourtant le ponton ressemblait déjà à un centre commercial un jour de Black Friday. C'était pas interdit aux gosses, ce genre de parc ?
Soupirant bruyamment, j'entrepris de resserrer ma queue de cheval haute en attendant qu'on puisse enfin y aller. Où étaient passé les autres ? Il était plus de 8h. Malgré l'absence de montre à mon poignet, je le savais parce que moi-même j'étais arrivée avec du retard. Quelqu'un avait du faire mumuse avec les panneaux déposés un peu partout sur le chemin à l'attention des grands gagnants des tickets, parce que j'avais du faire deux fois demi-tour avant de trouver le bon point de rassemblement.
Accoudé à sa cabine, l'employé dans le bateau lança un sourire amusé à la bande Storybrookienne qui venait enfin d'arriver. Ils étaient venus en masse, comme si les circonstances de leur retard les avaient forcé à se réunir. J'aurai bien demandé à Arya ce qui avait bien pu se passer, mais un bruit de klaxon extrême me fit pivoter dans un sursaut vers notre capitaine de croisière qui s'amusait à tirer sur une corde depuis son embarcation pour rameuter le troupeau. Mon Oréo. Le parc avait intérêt à être proche. Parce que sinon, cet imbécile allait malencontreusement finir à l'eau pour une raison inconnue et probablement accidentelle.
J'allais m'installer sur un banc, en traînant des pieds. Le bateau présentait pas mal d'espace, mais pourtant je me retrouvais prise en sandwich entre la mini rouquine faisant la gueule et le papy à tête de chouette. Ce dernier voulait apparemment être collé à Monsieur Muscles, qui lui n'avait pas l'air très jouasse.
- Comme on se retrouve ! Je voulais vous remercier pour hier soir. Grâce à vous, j'ai passé une super soirée...
Il ponctua sa phrase d'un clin d'oeil qui me fit frissoner de dégoût. Je voulais rien savoir. Rien du tout.
- Et c'est parti mon kiki ! Direction... le mystérieux parc Universal ! Prennez garde aux crocodiles et gardez les bras et les jambes à l'intérieur de l'embarcation !
Bordel, mais il pouvait vraiment pas se taire, ce capitaine à la con ? Je me renfrognais sur ma place, les bras croisés et la moue boudeuse. Derrière moi, j'entendais le type à la chemise piquant les yeux qui gagatisait avec son gosse. De quoi se demander si mon cauchemar de la nuit précédente n'était pas en train de se prolonger, en réalité. Pour rajouter une bonne dose de fun et de bonne humeur, l'employé se croyait dans un épisode de Fast&Furious version lac et conduisait son bateau à toute vitesse et n'importe comment. Heureusement que j'étais pas sujette au mal de transport. Pas comme quelqu'un à l'arrière du véhicule et qui était en train de vomir ses tripes par dessus bord. J'osais même pas tourner la tête pour savoir qui était dans cet état.
- Putain Miller ! Surveille ta bestiole un peu !
Le raton-laveur au poids pas si léger venait de me passer sur les jambes pour rejoindre l'épaule de la rouquine assise à côté de moi. Il s'y installa confortablement et se mit à lécher le fond d'un mini pot de mayo que la gamine lui tendait. Tandis qu'elle s'occupait de l'animal, son visage paru se détendre un peu. Mais dès que son regard croisa le mien, elle refit la tête aussitôt et se tourna d'un cran sur le côté, vers l'étendue d'eau, pour m'éviter sans aucune subtiliter. Eh bah. J'avais le droit de l'arrêter pour manque de respect envers un shérif du Maine ?
- Max, que ce que tu fais avec cette chose sur les épaules ?
La grande rousse se pencha vers ce qui devait être sa fille, m'offrant au passage un aperçu de son parfum à la vanille qui me donna la faim. Elle me donnait envie d'un sandwich glacé à la vanille et aux cookies. C'était grave, docteur ?
Au lieu de lui répondre, la petite rousse se leva du banc, sans lâcher son raton, pour se pencher par dessus bord. Son visage bronzé semblait plus que perplexe, tandis qu'elle pointait du doigt un triangle grisâtre qui dépassait de l'eau. Vu d'ici, ça avait l'air d'une oeuvre d'art contemporaine à la con, censé représenté Mère Nature ou la Muse de l'Artiste. Ou un truc du même genre. Pas de quoi en faire toute une chantilly.
- Il y a un requin dans l'eau.
Max avait dit ça calmement. Comme si c'était une évidence. J'avais très envie de me moquer d'elle, mais maintenant que j'étais debout, je me rendais compte que le triangle se déplaçait dans l'eau. Doucement, mais il bougeait quand même.
- Il y a un requin dans le lac.
Elle avait l'air rêveuse. Ou alors elle était juste complètement à l'ouest. Pas étonnant, étant donné la vision qu'offrait cette grande forme grise, à l'aspect presque caoutchouteux et fendant l'eau pour former de grands cercles. J'aurai aimé lui dire qu'elle devait arrêté le fumage de moquette, mais même moi j'avais un doute.
- Quoi ?
Le capitaine brailla depuis sa cabine et passa une tête sur le côté pour nous observer. Mais il était pas supposé regarder devant lui pendant qu'il navigeait, ce con ?
- Apparemment y a un requin qui s'est incrusté dans le coin !
Je lui hurlais dessus en retour, à la grande surprise de la gamine qui m'offrit un regard étonné. Pourquoi ? Parce que je braillais fort aussi ou parce que j'avais l'air de son côté ? À moins que ça soit mon oeil au beurre noir d'une jolie couleur aubergine mixé avec de la courgette qui tâchant ma peau qui la dégoûttait. Allez savoir.
Pour appuyer mes propos, je lui montrais à mon tour du doigt ce qui ressemblait de loin à un grand aileron... ou plutôt l'endroit où il aurait du se trouver. La surface de l'eau était redevenue calme. À part quelques oiseaux flottant au gré des remous, il n'y avait plus rien. Merde.
- Vous avez bien dit... un requin ?
Il avait l'air de trouver ça vachement drôle. On devait pas avoir le même genre d'humour. J'avais déjà failli me faire bouffer par des requins, et c'était pas super comme façon de finir sa vie.
- On a vu un aileron vers là bas. Il était en train de...
- Il n'y a pas de requins en Floride.
Le type me coupa sans lâcher son sourire. De mon côté, je devais me faire violence pour ne pas attraper la Lucille sagement accrochée dans mon dos et que je faisais passer depuis le début pour un accessoire de cosplay.
- Et ce lac est artificiel. Nous l'avons créé de toute pièce. Ce qui veut dire que ce n'est pas de l'eau salée. Et qu'un requin ne dont pas y vivre. CQFD.
J'avais la désagréable impression qu'il me prenait pour une idiote. Et j'étais quasi certaine de ne pas me faire des films, pour une fois.
- Maintenant, retournez vous asseoir. On arrivera d'ici cinq minutes et vous pourrez...
J'aurai presque aimé qu'il finisse sa phrase, finalement. Mais quelque chose le fit taire. De manière radicale. Une masse énorme, grise, avec un oeil noir de poisson mort pas si mort, venait de bondir hors de l'eau et de faire claquer ses mâchoires. Clic clac. Il était retombé presque aussitôt dans le lac, emportant avec lui la moitié du corps du capitaine incompétent qui s'était un peu trop penché hors de sa cabine.
Quelque chose de chaud attérit sur mon visage. Pas besoin de trop faire fonctionner ses méninges pour comprendre que c'était du sang. Et encore, je m'en sortais plutôt bien. Monsieur Muscles était couvert de liquide rouge. Les jambes et le bassin de l'employé découpé était étalé sur le sol et du sang s'échappait encore de son corps prit de soubressauts violents, avec autant de puissance qu'un tuyau d'arrosage réglé au max.
Il y eu un silence. Un très long silence. À peine troublé par le bruit des pieds pris de convulsion du bout de cadavre qui continuait à pisser le sang un peu partout sur le fond en bois du bateau, tandis qu'au loin un aileron fonçait droit sur nous. Bordel de merde. Quelqu'un voulait encore me faire croire qu'y avait pas de requin dans ce lac ?
Arthur Cane
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Hey you with the pretty face Welcome to the human race
A celebration, Mr. Blue Sky's up there waiting
And today is the day we've waited for
| Conte : Le Monde de Nemo | Dans le monde des contes, je suis : : Hank, le poulpe septopode !
Blessed be the new founding fathers for letting us purge and cleanse our souls, blessed be America, a nation reborn.
C'est dégueulasse. Mais je vais faire comme les acteurs du film et faire comme si c'était bon parce que je roule pas sur l'or, avait indiqué Arthur au serveur qui lui avait tendu la bierre iconique de l'univers de Harry Potter, qui attendait son avis avec un grand sourire. A quoi bon faire tout un plat à propos d'une bierre spéciale, réalisable dans la vraie vie, si elle n'était même pas bonne ? Remarque, Arthur avait déjà vu que des gens prenaient très à cœur le Quidditch, assez cool au cinéma, mais totalement ridicule en vrai. C'était un mode de vie assez particulier d'être un geek. C'était un peu naze.
La vérité sur cet endroit, c'est que tout respirer la bonne humeur et la sociabilité. Yeurk. Trop de gens autour de lui, trop de mouvement, trop de fois où on a manqué de lui rentrer dedans alors que Arthur déteste par dessus-tout qu'on se risque à le toucher. Mais il devait bien avouer que l'endroit n'était pas si nul. Enfin, pour lui, si totalement, c'était pas du tout fait pour lui, qui préférait le calme et la solitude. Mais sinon, l'ambiance était celle du film, comme les décor, alors oui, c'est vrai, c'était bien fait. Du coup Arthur n'avait rien trouvé. Il s'était mis en quête de chercher des failles, des bizarreries comme il y en avait eu dès le début de ce voyage beaucoup trop étrange pour être une simple visite d'un parc d'attraction visiblement bien foutu. Les gens étaient sympas, même lorsque l'ancien poulpe se mettaient à leur grogner dessus quand ils s'approchaient trop près.
Il avait fini par rentrer dans sa chambre, feignant de ne pas être étonné par la ressemblance du château qu'il avait exploré pour trouver son lit, et le soir, s'était endormi.
Bon d'accord, il a peut être omis de préciser qu'il était parti acheter des souvenirs. Mais l'écharpe et la baguette, c'était pour Bart. Lui s'en foutait royalement. Si, arrêtez avec vos regards pleins de sous-entendus.
Le lendemain, il s'était réveillé en soupirant, déjà agacé de voir que ce n'était pas sa chambre quand il avait ouvert les yeux, se souvenant ensuite qu'il était parti de Storybrooke la veille. Une fois les souvenirs revenus quand le réveil était bien entamé, il n'avait pas mis longtemps à se préparer. Il avait mangé pour quatre, comme à son habitude (habitude donnée par son ami riche avec qui il vit) et avait suivi le mouvement sans rien dire.
Sans rien dire, mais rien, absolument RIEN dans ce début de journée annonçait qu'elle était bonne. Arthur détestait être dans l'eau, et se déplacer dessus, déjà qu'il trouvait ça débile comme idée, il n'aimait vraiment pas le concept. J'ai pas les références, alors dépêchez vous qu'on en finisse. Puisqu'ils n'étaient pas seuls, et Arthur comprenait bien qu'autour d'eux se trouvaient une brochette de personnages, qu'il ne connaissait pas. Il ne regardait pas la télé, sauf quand il se forçait pour des soirées films avec son colocataire, mais n'en faisait pas souvent, préférant la bonne musique classique qu'un long-métrage agité.
Il y a un requin dans le lac, avait annoncé sagement une sale gamine. La ferme.
Ça allait pas commencer, bon sang ! Même si Arthur ne savait pas ce qui l'énervait le plus. Le capitaine du bateau qui avait l'air totalement débile, ou ce MAUDIT aileron de REQUIN autour du véhicule. C'est artificiel, c'est artificiel, son discours était.... PUTAIN DE MERDE !
Quand le requin avait bouffé la moitié de son corps, qui avait fait giclé du sang tout autour, laissant ses jambes par terre devant tout le monde, paralysé par le dégoût et/ou la peur soudaine, Arthur eut la désagréable sensation d'être lui aussi touché par le liquide rouge. C'est bien artificiel ça, ducon ! L'ambiance sur la navire avait totalement changé en un rien de temps, passant à celle d'un destination finale (oui, il connaissait Destination Finale) avec la mort, le vrai danger de mort bien dangereux et bien dégueulasse, qui planait autour d'eux.
Tout le monde s'était tendu d'un coup (enfin, plus qu'à l'instant où le capitaine s'était fait bouffé la moitié du corps) en voyant l'aileron bouger à toute vitesse : cette chose leur fonçait dessus. Il allait percuter le bateau dans quelques secondes, à moins qu'il avait en tête d'en bouffer d'autre.
BAM. PLOUF.
Quelqu'un était tombé à l'eau, alors qu'un requin planait autour. C'était mort pour cette personne, difficile de placer des espoirs de survie en elle, avec ce qui se trouvait là. APPROCHE ET JE TE JURE QUE TU AURAS UN GOUT DEGUEULASSE POUR L'ETERNITE ET JE HANTERAI TON EXISTENCE A TOUT JAMAIS !
Et ce quelqu'un, c'était Arthur.
Il souffla un coup, se concentrant pour se rendre invisible. Quitte à devoir se foutre à poil dans l'eau pour que cette chose va voir ailleurs, ne trouvant pas l'ancien poulpe. Mais ça ne fonctionnait pas. Pas de magie possible, la peau d'Arthur ne changeait même pas de couleur, ne serait-ce que quelques teintes. Déjà qu'il était bien énervé, combo gagnant pour l'agacer davantage. Je vais me mettre aux sushis juste pour bouffer ta mère !
Il ne devait pas bouger, c'était ce qu'on préconisait dans ce genre de situation. Prendre son inspiration, et faire la planche a la surface de l'eau, ce qu'Arthur fit. Mais du coin de l’œil, il vit la bête arriver vers lui. L'animal faisait une dizaine de mètres à tout casser, un filet de sang s'écoulait sur son passage, puisqu'un bras du capitaine pendait encore à sa mâchoire. Dégueulasse. Il avait l'air de prendre son temps pour arriver vers lui. T'apprécie la vue, connard ? Ce qu'il se contenta de penser et ne pas parler.
Il vit, du coin de son autre oeil, que le bateau tentait de faire demi-tour. Qui que ce soit aux commandes de ce truc, cette personne n'avait pas du tout l'air douée. La survie de tous semblait mal barré, comme ça. Arthur semblait entendre quelqu'un avec une voix aiguë prononcer quelque chose qu'il ne comprenait pas. Mais il ne s'en préoccupa pas. La position qu'il avait n'était pas confortable, et le requin qu'il tentait d'éviter faisait sa vie, jouant avec son morceau de viande, tournoyant dans l'eau, remontant pour afficher fièrement son aileron et faire flipper les gens à la surface.
Puis finalement, le jeu cessa. Il avait terminé de manger son morceau d'humain, et lui fonçait droit dessus. Il fusa à toute vitesse, vers Arthur qui serrait les dents, en prenant le soin de maudire l'animal et toutes les personnes qui avaient crée ce parc à la con, s'assurant de mourir en ayant la chance d'être vengé par le karma et ses malédictions. Arthur devait certainement avoir l'odeur du sang du capitaine sur lui, car planche ou pas planche, l'animal l'avait clairement vu. Il ouvrit alors la gueule, affichant ses rangées de dents acérées, rougies par sa précédente victime... et Arthur quitta l'eau, tiré par le haut, sentant du vent dans son dos quand le requin claqua, certainement douloureusement, sa mâchoire dans le vide.
Remonté sur le bateau, il prit le temps de tousser pour enlever l'eau dégueulasse qu'il avait avalé, remontant la tête pour voir le monde qui l'avait récupéré, apercevant Robyn, qui faisait partie de son groupe de Storybrookiens, dans le lot. Peut-être était-ce ingrat, mais il prit, avant toute chose, le temps de se défaire de toutes les mains qui le touchaient, avant de marmonner dans sa barbe un Merci faible mais pourtant sincère. Il n'était pas très fan des remerciements envers des gens qu'il ne connaissait pas.
Le touriste qui s'habillait avec un sens de la mode assez douteux, Rafael de ce qu'il avait entendu plus tôt, s'évanouit. Arthur tourna la tête, comprenant pourquoi. La moitié du corps ensanglanté du capitaine se trouvait encore devant tout le monde. Le responsable d'aquarium soupira, s'approcha ds jambes pour les balancer par dessus bord, donnant au monstre de quoi s'occuper. Si seulement les ennuis s'arrêtaient là... mais Arthur qui cherchait en quoi ce parc avait un problème était servi : l'embarcation se dirigeait tout droit vers un épais brouillard qui s'était formé sur le lac, sur leur trajectoire.
Bon qui est-ce qui conduit ce truc ?
La grande rousse du navire prit peur (normal jusque là) paniquant, en serrant son bébé, restant près du type qui s'était évanoui et qui devait être son mari.Il faut qu'on fasse demi-tour. Immédiatement. On doit aller prévenir les secours avant que l'un d'entre nous se fasse... tuer ! Y en a déjà un de mort, bouffonne. J'ai tout essayé ! Ce bateau se conduit tout seul ! Il fonce dans le brouillard et on peut rien y faire! Robyn était énervée. Arthur aussi. Impossible de changer de bord, cet engin maudit faisait sa vie, tranquillement, sans aucun soucis.
Et comme personne n'arrivait à avoir les idées en place, Arthur sortit son téléphone, mais vit qu'il était totalement HS depuis son grand bain. On arrivera pas à faire demi-tour. Sortez vos téléphones, allumez vos lampes torches. Y a intérêt à garder le plus de luminosité ici quand on rentrera là-dedans. Arthur chercha alors quelque part sur le bateau ce qui pouvait être des fusées de détresse, des lampes, n'importe quoi qui pouvait les éclairer. Mais à part des carottes que devait manger le capitaine, rien. C'était quoi ce navire sérieux ? Mieux : il ne vit toujours aucune lumière s'allumer. Arthur regarda le groupe, et constata que son téléphone n'était pas seulement mort à cause de l'eau : tous les téléphones ne s'allumaient plus, plus aucun ne fonctionnait. Donc les téléphones ne fonctionnent plus mais comme par hasard, un bateau totalement indépendant ça n'a aucun problème pour vivre sa vie. Tout va bien.
Le groupe était à deux doigts de s'engouffrer dans la brume, sans aucune aide, aucune lumière, aucune solution. Un moment que tout le monde appréhendait dans le silence... qui se fit briser par le cri de la même gamine qui semblait être l'annonceuse officielle de présence de requin.
Il revient vers nous !
Tout le monde s'éloignait des bords, par angoisse.
En effet, la bête ne perdait pas de temps, elle fusait à toute vitesse vers le véhicule. Ce truc voulait bouffer un nouveau steack frais, il en avait assez de simples jambes qui restaient d'un plat précédent. Derrière, nous avions donc un requin qui s'approchait de nous, devant, un brouillard suspect dans lequel nous foncions tout droit... avant de s'y trouver complètement. Quelques cris se firent entendre quand le requin immense sortit de l'eau, ouvrit sa gueule pour dévorer l'arrière du bateau... puis plus rien. Il y eut une immense lumière, celle d'un soleil apparus soudainement. La lumière qui venait d’apparaître était si soudaine qu'il fallut du temps pour s'y faire, avant de constater ce qui venait de se passer. Un nouveau silence s'installait, alors qu'il n'y avait plus de requin en vue, le bateau ne bougeant plus, amarré à un ponton qui n'était pas là avant : le navire se trouvait désormais dans un petit port américain tout propre, avec des bâtiments blanc. Il n'y avait absolument personne, le calme total. Plus loin, il y avait comme le clocher d'une église, mais le plus remarquable, c'était d'observer derrière, le lac. Ils n'étaient plus sur un lac du parc : c'est l'océan tout entier qui s'affichait devant eux, jusqu'à l'horizon. C'était incroyable comme un retour à la normal semblait si peu normal.
Bon, voilà, on peut descendre, j'suis pratiquement sur que va y avoir 36 trucs prêts à nous tuer là où on a atterit mais vous vouliez vous éloigner de l'eau pour ne pas risquer de requins ? Voilà. On y va.
Il descendit sans demander son reste, regardant le port, prêt à voir toute une liste de machins meurtrier lui tomber au visage. Robyn suivit le mouvement. Qu'ils aillent tous se faire foutre. Elle descendit en tenant bien sa batte de baseball entourée de barbelé.
Alors, c'est quoi l'prochain truc qui veut nous buter ?