« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Après le flash de lumière bleue qui emporta Arthur, je me retrouvai seule dans la rue malfamée. Des agresseurs se massaient de nouveau autour de moi, prêts à en découdre. Cependant, je les trouvai plutôt "mous" dans leurs gestes, comme s'ils manquaient d'enthousiasme. Signe que le "film" commençait à s'essouffler. A moins que ce ne soit le panache d'Arthur qui leur manque, afin de leur insuffler l'élan nécessaire pour attaquer ? C'était absurde mais peut-être pas autant que ça... Après tout, y avait-il encore une logique dans tout ce bazar ?
Comme j'en avais assez d'écrabouiller à tout va -c'était ce que je faisais depuis le début, un peu de changement ne fait pas de mal- je me concentrai pour envoûter tous ces "personnages" de fiction, afin qu'ils n'éprouvent plus qu'un grand élan d'amour pour tout ce qui les entourait. En moins d'une minute, ils se stoppèrent dans leur folie meurtrière, clignant des yeux et se tournant les uns les autres pour se faire des câlins. Bientôt, certains s'embrassèrent avec passion alors que d'autres s'étreignaient toujours. C'était presque... touchant. Ca me rappelait le concert de Woodstock en 1969, mais en moins imposant et trash.
L'ombre d'un sourire victorieux passa sur mes lèvres lorsque j'entendis une voix émaner autour de moi :
"Hum... vous savez que si on vous a mis là-dedans, c'est pour que vous puissiez massacrer des gens sans foutre en l'air le scénario ?"
"C'est dans ma nature d'être contrariante." déclarai-je avec un large sourire.
Je croisai les bras tout en gardant mon Marteau, observant les gens autour de moi s'embrasser toujours. C'était reposant, d'une certaine façon. Et apaisant, aussi.
"Je vois ça. Si vous pouviez l'être un peu moins par contre, ça serait cool. Parce qu'on aimerait bien vous renvoyer avec les autres, mais on n'a pas trop confiance, vu votre... comportement."
Je haussai un sourcil étonné.
"Au contraire, je transmets un message de paix : faites l'amour, pas la guerre."
Je désignai les gens autour de moi, faussement ravie. Oui, je me fichais ouvertement de la tête de l'individu qui s'amusait à mes dépens depuis le début. Le moment était venu de renverser la vapeur.
"Vous savez à quel point vous nous fatiguez ?"
"J'en ai une vague idée, oui." chantonnai-je en me mordant les lèvres. Puis, laissant échapper un petit soupir, j'ajoutai : "Bon, je promets de bien me tenir. Ramenez-moi auprès des autres."
N'avais-je pas déjà émis cette promesse ? Je n'y pouvais rien si j'avais du mal à m'y tenir. Cet endroit avait le don de me pousser à bout.
"Promis promis promis ?" insista la voix, suspicieuse.
C'était sérieux ? Cette simulation était tellement mal faite au point de me faire deux fois le coup ? Peu de temps auparavant, le technicien dans le toboggan m'avait tenu le même discours. Aussi je roulai des yeux.
"Croix de bois, croix de fer. Si je mens, je vais en enfer... faire coucou à Hadès." achevai-je dans un murmure avec un léger sourire.
"Mouais."
La voix n'était pas convaincue, pourtant un flash bleu m'enveloppa et l'instant d'après, je me retrouvai parmi la fine équipe, dans une pièce étrange à la décoration douteuse.
"Merci !" lança Robyn au plafond.
Je remarquai qu'elle était en soutien-gorge et qu'elle tenait une tête de poupée affreuse dans les bras. Je me désintéressai d'elle pour regarder si les autres étaient tous là. L'homme aux beaux yeux bleus et Emmet semblaient plus ou moins accidentés mais en un seul morceau. Quant à Arthur, il était entier aussi. Il ne manquait qu'une personne à l'appel, car je ne me souciais pas des autres à moitié dévêtus qui gloussaient et qui n'avaient aucune envergure.
"Où est Sasha ?" demandai-je. "Je croyais qu'on serait enfin tous réunis."
A cet instant, Robyn leva la tête qui se trouvait dans ses mains vers moi et déclara :
"Elle est juste là. Version blonde et poupée Barbie, mais normalement c'est bien elle."
"D'accoooord." fis-je en me penchant afin de l'observer.
Etant donné le regard que la tête me lançait, je n'avais plus aucun doute là-dessus.
"Comment tu as pu te retrouver là-dedans ?"
J'étouffai un petit rire moqueur tout en tapotant le crâne garni de cheveux blond platine.
"Quand je raconterai ça à Hadès..."
Il allait bien rire. Bon, d'un côté, tout d'abord il fallait que la créature retrouve son corps. Ca devait être une déformation de la réalité, car Sasha ne pouvait pas ne plus avoir de corps.
"Pourquoi ne deviens-tu pas une larve ou un insecte ? Quoi que ce soit pour reprendre ensuite une forme humaine ? Je croyais que tu étais douée en métamorphose." la taquinai-je avec raison.
A moins que son pouvoir soit bloqué, ce qui aurait été étrange puisque les miens étaient actifs dans leur majorité. En témoignaient les imbéciles que j'avais facilement envoûtés, dans l'autre film.
Brusquement, le travesti tapota du pied d'un air agacé, les mains sur les hanches :
"On vous dérange, peut-être ?"
"Un peu, je dois le reconnaître." répliquai-je du tac-au-tac sans même le regarder.
lumos maxima
Robyn W. Candy
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PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
J'avais du insister pour que Aryana nous rejoigne enfin. Le Travesti et sa copine n'avaient pas l'air très chaud pour ramener la déesse parmi nous. Apparemment, elle était trop "imprévisible". Je les aurai bien contredis, mais le cas Peter l'écrabouillé m'était revenu et j'avais préféré me taire. Ils n'avaient pas complètement tord. Arya était très légèrement extrême. Surtout avec un marteau entre les mains.
- Je pense que le mieux, ça serait d'éviter de les provoquer. Surtout qu'on arrive enfin à la fin de ce cauchemar.
Le but n'était pas de mettre en rogne la mère d'Elliot. Juste de souligner le fait qu'on pourrait bientôt rentrer chez nous si on arrêtait de faire des vagues et qu'on se laissait porter par le courant ensanglanté du scénario délirant dans lequel nous étions coincés.
- Mademoiselle Candy a parlé, dans sa grande sagesse !
Le grand gaillard en talons aiguilles m'offrit un sourire peinturé de rouge flamboyant, avant de claquer des doigts dans un mouvement théâtral. Qu'il prononce mon nom faisait remonter le long de mon dos un frisson étrange. Comme si Chronos s'amusait à me souffler dans le cou avant d'essayer de me buter.
- Et on relance le décompte, c'est parti !
Les lumières s'éteignirent de nouveau et les chiffres projetés sur l'écran face à notre petite groupe se remirent à défiler dans l'ordre décroissant. Les battements de mon coeur suivaient le rythme des flashs lumineux accompagnant chaque numéro. Je détestais cet endroit, mais j'avais terriblement envie de connaître le fin mot de l'histoire. Parce que même si tout ce qu'on avait vécu depuis le début était complètement cinglé, je pouvais pas nier le fait que l'expérience était ultra réaliste et carrément immersif.
- 3, 2, 1... Zéro !
Le Travesti et la supposée femme de ménage applaudirent en se permettant quelques pas de dance, sous la pluie de confettis et de serpentins qui tombaient du plafond pour s'emmêler dans les cheveux longs des personnes comme moi qui n'avaient pas eu le temps d'attacher leur chevelure vu le déroulement sans pause coiffure des événements. Les lumières se rallumèrent, l'écran devint blanc... Et c'était tout ?
- Vous seriez pas en train de vous foutre de notre gueule là ?
J'avais comme un doute, tout à coup. Surtout en voyant les sourires qu'affichaient les deux zigotos aux visages couverts d'une couche épaisse de fond teint blanc qui leur donnait des faux airs de clowns absolument pas rassurant.
- Pas du tout ! C'est bien la fin !
Mes sourcils se froncèrent, tandis que j'observais les deux cinglés qui s'offraient une valse sans faire attention à nous. J'étais perplexe, là. Quelqu'un avait bien parlé. Mais pourtant, leurs lèvres n'avaient articulés aucun mot.
- Baisse les yeux, ma très chère Robyn !
Ce que je fis. Tout en me disant que c'était carrément con d'obéir à une petit voix venue de nul part. C'était quand même pas conscience qui se manifestait enfin depuis un sacré long silence radio ? Et surtout, en prenant la forme de...
- Wilson ?
Pas l'éboueur à la tête mignonne. Mais le scarabée chelou qui ne m'avait pas lâché depuis que j'avais failli me faire bouffer par ses potes dans le quartier Halloween. L'insecte agita ses pattes et m'abandonna pour aller ramper sur le sol, jusque au centre de la pièce. J'étais morte plusieurs fois. Mourir, ça pouvait donner des hallucinations, non ?
Wilson le scarabée fut parcouru d'une vague bleutée, semblable à celle qui déformait ma peau quand je jouais les anomalies. Ce détail là aurait peut être du me faire tiquer. Mais je me contentais d'observer, la bouche entrouverte, la forme bleue grossir jusqu'à attendre la taille d'un gosse de dix ans. Sauf que ça n'était pas un gamin difforme sur le point d'entrer dans la cruelle phase de la pré-adolescence. Non. C'était pire que ça, c'était... Oh putain de bordel de merde.
- Surpriiiiiise !
Unvieillard lifté au gros nez et au crâne dégarni sautilla sur place, les bras en l'air, comme si il nous accueillait pour une fête d'anniversaire improvisée. Il semblait attendre un peu plus de réaction de notre part, ses petits yeux pétillants faisaient des allers-venus vers chaque membre de notre petit groupe. Si quelqu'un voulait s'exprimer, c'était le moment là. Parce que moi, j'étais incapable de penser correctement. Ma mâchoire semblait déboîter, et mon cerveau était parti loin, très loin, remontant vers des souvenirs où une Sucrerie complètement tarée avait essayé de me buter et de me voler mon trône. Ah et en plus, il était juste censé être mort, hein. Bouffé par des nains de jardin carnivores dans un Autre Monde. Mais c'était qu'un détail.
- Oh regardez la ! Elle est émue de me voir, c'est si mignon !
Il prit un air attendri, les joues se rosissant comme si il trouvait ma réaction vraiment mignonne. Ce qui était impossible. Parce que je devais avoir l'air en mort cérébral. Ce qui était tout sauf mignon, aux dernières nouvelles.
- Je savais que mon cadeau te ferait plaisir. Tu as toujours eu des goûts tout sauf délicats, un petit massacre ne pouvait que te plaire !
Gné ? Que quelqu'un vienne me chercher, parce que j'étais perdue. Clignant des yeux, je ne pouvais pas détourner le regard de Sa Sucrerie qui papotait avec moi comme si il n'avait jamais essayé de m'assassiner dans un passé pas si lointain. Et même y pas vingt minutes, si on prennait en compte que tout ce qui venait de se passer était sa faute. Il se foutait de ma gueule. C'était pas possible autrement. Ou alors j'étais en plein délire à cause des balles en pleine tête que j'avais reçu. Si seulement ça pouvait être ça. Pitié. Ma Vanellope intérieure était en train de faire une crise de panique. Ça s'entendait que je respirais un peu trop bruyamment ?
Arthur Cane
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Hey you with the pretty face Welcome to the human race
A celebration, Mr. Blue Sky's up there waiting
And today is the day we've waited for
| Conte : Le Monde de Nemo | Dans le monde des contes, je suis : : Hank, le poulpe septopode !
Blessed be the new founding fathers for letting us purge and cleanse our souls, blessed be America, a nation reborn.
Arthur ne pouvait pas vraiment juger, à cause de l'accoutrement dans lequel il se retrouvait à cause de cette garce de MADELEINE (en espérant que tu lises dans mes pensées, vas en enfer), mais de toute façon, il ne préférait même s'interrogeait sur ce qui l'entourait. L'état vestimentaire de Robyn, l'état de Sasha qui était... non, il préférait même ne pas y réfléchir. C'était épuisant et absurde, il aurait pu voir Gaston transformé en lama qu'il sera passé outre... quoique, pour Gaston, ça l'aurait presque satisfait. Il put voir son acolyte de guerre contre les télétubbies et les tarés de la rue saine et sauve, ce qui n'était en rien surprenant puisque non seulement nous ne pouvions pas mourir, mais en plus elle était assez divine pour pouvoir porter un marteau afin d'exploser des cranes sans même s’essouffler. Aphrodite, c'était la déesse de l'amour ? Il fallait dire que cette version était bien meilleure que les clichés qu'un tel titre pouvaient évoquer.
En résumé, tout ça, c'était insensé. Arthur rongeait son frein, à l'arrière du groupe, serrant les dents, parfois les poings. Sa colère ne résolvait rien. Dans l'ancienne vie, il entendait même Dory lui réprimander cette colère si elle avait été là. Il s'enfonça les ongles dans les paumes de main pour avoir pensé à elle, comme à chaque fois qu'il repensait à ce passé qui semblait aussi faux que le cerveau de Gaston (sans rancune). Il ne savait cependant pas d'où sortait ce type chelou qui semblait mener la marche, et les tourner en bourrique, mais il avait envie de l'attraper par le cou et de lui imposer d'arrêter de se jouer d'eux comme des bêtes de foire. Il s'était retenu, silencieux, presque invisible, comme si cette attitude permettrait au temps d'oublier qu'il était là et de passer plus vite.
Mais tout ce qu'il obtint en attendant que le temps passe plus vite, ce fut une énergumène difforme tout droit sorti d'un dessin animé (certainement insupportable) pour gamin, ridicule mais qui retournait Robyn comme si elle venait de voir le créateur de l'univers leur concocter un jeu de rôle. Il haussa un sourcil, regardant la scène qui atteignait le summum de l'absurde de tout l'Universal Horror Show (bien que l'épisode des teletubbies était assez perché quand même).
Non pas que je veuille te vexer, fit-il à l'intention de Robyn qui semblait toujours dans tous ses états, Mais pourquoi ce truc te fait autant paniquer ? Il tourna la tête vers "ce truc" en question. C'est quoi ça ? Son ton était aussi sombre que son regard était noir, presque prêt à égorger ce bout de sucre écœurant.
Robyn passa une main sur son visage, alors que le petit homme anormal battait des cils (selon la parfaite représentation donnée par la MJ en ce smiley ci " " si ça c'est pas de la précision de metteur en scène). Ce truc... C'est Sa Sucrerie. Aka Turbo. Aka le grand malade qui a essayé de me buter pour pouvoir poser ses fesses de vieillard sur mon trône. "Sa Sucrerie Aka Turbo Aka le grand malade qui a essayé de me tuer pour pouvoir poser ses fesses de vieillard sur mon trône" la reprit aussitôt avec un air offusqué sur le visage, comme s'il était en position d'exiger un langage parfait en sa présence. Vanellope ! Surveille ton langage, voyons ! Tu n'es pas une petite racaille, aux dernières nouvelles, mais une princesse ! Et les princesses doivent parler avec la plus grande délicatesse. Arthur papillonnait encore des yeux, de plus en plus surpris à chaque mot qui sortait de cet échange. Ooook, tu as clairement eu une vie plus spéciale que la mienne.
Le mini-roi souleva sa couronne tout aussi ridicule comme un couvre-chef qu'on soulevait par signe de politesse, en regardant le responsable d'aquarium.
Enchanté, mon cher ! Je suis Sa Sucrerie, aussi connu comme étant "Monsieur", pour les intimes. Fit-il en rajoutant un clin d'oeil presque amical alors que Robyn eut un nouveau frisson qui lui parcourait tout le corps.
Mais Arthur en avait assez. Vraiment assez. Bon, je sature, j'suis resté derrière depuis que j'suis arrivé dans cette pièce mais ça va bien deux minutes. J'en ai plus que ras-le-bol déjà qu'on me prenne pour un jouet vivant doublé d'un idiot, mais en plus, manipulé par une sucette qui parle, c'en est trop. Alors, elle veut quoi la barbapapa pour nous laisser rentrer chez nous ? Vous avez clairement un passé tous les deux, mais personnellement, j'en ai absolument rien à faire de Sa Sucrerie, j'ai jamais eu ni roi, ni président, et je ne porte absolument aucun intérêt pour les régimes politiques des autres. Achetez-vous un carré de sucre, ou bouffez directement cette Madeleine qui bosse pour vous, et LAISSEZ-NOUS TRANQUILLE. Vous vouliez votre fin spectaculaire ? C'est fait, je suis sincèrement bluffé d'avoir été manipulé par un kinder surprise. Maintenant générique, il est temps de rentrer.
Il avait laché le tout dans un seul souffle. Il avait pu au moins retenir d'être en colère pour dix minutes, mais il ne supportait définitivement pas qu'on se joue de lui comme ça, et qu'on le prenne encore pour quelqu'un d'idiot. Visiblement, il n'était définitivement pas fait pour se contenir de toute façon. Ce roi en sucre moisi plaqua sa main sur sa poitrine, adoptant une mine choquée par ces mots, ce qui fit lever les yeux de l'ancien poulpe vers le ciel. Allons... Ce n'est pas la peine d'être si cruel dans vos propos ! Je pensais que ça vous ferait plaisir, vous habitants de cette ville médiocre et sans grand intérêt qu'est Storybrooke, de découvrir en avant-première mon nouveau parc d'attraction 100% films d'horreur. Arthur grinçait des dents, prenant une grande inspiration pour se retenir de le faire taire : Sa Sucrerie forçait toutes ses paroles dans des gestes théâtraux bidons qui étaient vraiment insupportables. Mais comme vous avez l'air d'avoir très envie de rentrer chez vous, je peux vous renvoyez dans le... Maine immédiatement. Il avait prononcé "Maine" dans un air de dégout. Ce qui serait dommage. Repartir sans aucune explication, sans petit cadeau, sans me remercier d'avoir fait de vous des VIP... Ce serait si triste, de finir ainsi.
Il renifla bruyamment, passant une main sous ses yeux, pour faire croire, à tous ceux qui n'y croyaient pourtant pas, qu'il pleurait et qu'il essuyait ses larmes. Arthur tapa du pied, perdant patience alors qu'il n'en avait déjà pas beaucoup. Mais vous faîtes comme vous voulez. J'ai juste a contacter Madeleine, et elle vous renvoie vite fait bien fait par système de téléportation à la pointe de la technologie. Arthur soupira. BON. OK ! Je DÉTESTE vraiment votre voix alors qu'on en finisse. Allez-y, expliquez ce que vous voulez, finissez comme vous voulez, parlez une DERNIÈRE fois pour conclure, sinon on y passera encore 100 ans. C'est ce que vous vouliez ? Voilà, expliquez nous votre bazar pour terminer votre grand spectacle qu'on parte rapidement. Quitte à subir, autant finir la douleur pour passer à autre chose, puisqu'il ne semblait de toute façon pas réellement prêt à les lâcher tant que ce mégalo stupide n'avait pas expliqué son plan entier qui se voulait diabolique. Casse-Noisette se mit à... gémir comme un chien, tandis que Robyn eut un frisson dégouté (et que Arthur continuer à grincer des dents. Désolée. Il me donne envie de vomir, j'ai du mal à retenir tout le dégoût qu'il m'inspire. Ne t'excuse pas, tu as de quoi. Eh ! Tu es tellement méchante ! S'indigna l’intéressé. Celui-ci redressa son nœud papillon et commença à marcher pour faire les cents pas dans la pièce, levant la tête en observant le lointain (alors qu'on était dans une pièce) afin de prendre un air dramatique. Notre histoire commence il y a quelques années... Après que je me sois presque fait dévorer tout entier par des nains de jardin carnivores. Arthur haussa encore les sourcils, tandis que le roi lança un regard plein de jugement à Robyn, qui se contenta de rentrer la tête entre les épaules. J'imagine qu'il n'y a aucune chance que ces nains de jardins soient ici ? Vous savez quoi ? Je trouve que le long monologue de trois heures et quarante quatre minutes, ça fait beaucoup trop long. Il faudrait que je fasse des pauses pour reprendre mon souffle, vous devez être fatigué... Vous en pensez quoi ? Il ne vaudrait pas mieux faire un jeu de questions-réponses ? Ce serait beaucoup plus ludique et vous ne risqueriez pas de vous ennuyer ! Fier de son idée, il sautilla de joie de façon assez ridicule en tapant frénétiquement des mains. Patrick ! Envoie le générique de "Question pour un champion"! Le jingle d'une émission qu'il ne connaissait tourna en fond sonore pendant quelques instants. Bien que je sois d'accord sur un point, que vous allez me saouler avec votre histoire à dormir debout, vous pensez vraiment que j'ai le temps avec vos conneries espèce de... Il reprit son souffle. Ok. Ok. Je marche, plus on arrivera à la fin de cette histoire, plus vite on est rentré. Première question, Peste Royale, comment avez-vous survécu à des nains de jardin carnivore ? Décidons que les nains de jardin sont une anecdote banale je n'ai pas le temps pour d'autres histoires. Il semblait déçu, bien qu'Arthur était loin de se soucier des états d'âme de ce morceau de sucre. Je m'attendais à un peu plus de "Oh!" et de "Ah!" en apprenant que j'avais survécu à des nains de jardin, mais ce n'est pas grave... O-a, fit Arthur sur un ton incroyablement blasé. Le mini-roi toussa pour reprendre de sa même voix forte et théâtrale. J'ai, en effet, réussi à m'en sortir. Comment ? Eh bien... Très bonne question, fit-il en adressant un sourire à l'ancien poulpe qui resta totalement neutre. Je n'ai absolument aucune idée de comment j'ai pu me remettre de mes blessures et surtout pouvoir m'extirper de l'Autre Monde en pleine destruction. Tout ce que je sais, c'est que j'ai perdu connaissance et que je me suis réveillé dans la rue, un bras, un pied, une oreille et le nez en moins. J'ai été soigné par un groupe des SDF des plus charmants, malgré l'ignoble odeur qui se dégageait d'eux. Et pendant tout ce temps passé à me remettre de mes blessures, j'ai pu élaborer un plan. De base, je voulais me venger de Vanellope. Je comptais la tuer et voler son trône de nouveau, mais je me suis dis que ça commençait à faire redondant. On est d'accord que ça n'aurait pas été original du tout ? Finit-il sur le ton de la réflexion. Redondant, certainement, vous auriez du plutôt postuler pour nettoyer des toilettes publiques. J'imagine que ça ne suffit toujours pas ? Il s'est passé quoi alors, comment vous avez fait pour élaborer ce plan ? Se força-t-il à demander, toujours aussi blasé. J'ai utilisé mon incroyable et surpuissant cerveau, bien sûr ! S'écria-t-il en le regardant comme si c'était logique. Personne d'autre ne serait intéressé pour poser les questions à sa place ? Je trouve sa façon de faire peu pertinente. Il adressa à Arthur un regard désolé, mais n'eut qu'un regard noir en échange. Il faut m'excuser, j'attends ce moment depuis si longtemps, c'est dur de voir mon grand moment gâché par des questionnements banals et faisant preuve de peu d'intelligence.
Encore une fois, la goutte de trop l'énerva de nouveau. Arthur s'approcha de lui rapidement, pour s'accroupir afin d'arriver à sa hauteur pour lui dire d'un air très menaçant : Je te préviens, j'ai vraiment pas le temps pour ça, alors estime toi heureux que je te laisse raconter ta petite histoire pour qu'on rentre, maintenant, abuse pas pour je t'arrache pas la tête. Tu veux des questions ? Alors tu vas dire immédiatement comment tu nous as enfermé ici, et en quoi ton cerveau inexistant pensait que ça allait t'apporter la revanche que tu voulais. Tu as des questions, maintenant tu réponds. Il agita la main devant son nez. Patrick, fais moi penser à intégrer le lavage des dents automatique dans la formule des tickets ! Arthur se retint de lui arracher la tête. Surtout lorsque le roi pathétique lui tapota la tête. Vous avez tout faux, mon brave barbu en caleçon. J'ai laissé tomber la revanche et j'ai décidé de faire l'amour, pas la guerre. Il lança un regard plein d'amour, écoeurant, vers Robyn qui devint pâle à cette vision, se retenant à l'épaule de Gaston. Enfin pas vraiment faire l'amour. Plutôt... le partager. Fini la guerre. Fini Sugar Rush. J'ai batti mon propre empire. Je me suis allié avec des personnes de qualité. Des personnes qui m'ont offert un tout nouveau corps, qui m'ont aidé à devenir un homme d'affaires puissant. Assez en tout cas pour que je puisse racheter les studios Universal. Mais jamais je n'ai oublié la petite Vanellope Von Schweetz qui n'est plus si petite, désormais. Je voulais qu'on fasse la paix. Alors je l'ai invité à tester mon nouveau parc. Mais pour qu'elle ne se doute de rien concernant l'identité de son bienfaiteur, j'ai dissimulé des tickets d'or un peu aux hasards dans les boîtiers de DVD destinés à remplir les rayons de vos magasins. Et vous tous, petits chanceux, avez dont été choisi. Ne me remerciez pas, je suis ravi que vous ayez pu profiter de l'expérience Universal Horror en compagnie de la princesse sucrée. Son discours n'avait aucun sens, mais Arthur s'en fichait, se concentrant sur tout autre chose. Vous vouliez faire la paix en nous envoyant dans des films dans lesquels elle est morte TROIS fois, pour ne parler que d'elle ? Vous êtes complètement stupide ou c'est un mode de vie ? Il avait vraiment hurlé la fin, perdant patience. Mes tympans ! Ils sont délicats ! Fit-il en plaquant ses mains sur ses oreilles en grimançant de douleur. Il reprit alors : Allons.Vous n'êtes pas vraiment morts. Et puis tout le monde sait que Mademoiselle Candy aime la violence et est une vraie brute. Du sang qui gicle et des os qui craquent, ça ne pouvait que lui plaire. Comme à vous. La génération récente adore vivre dangereusement et frissonner. Arthur voulait vraiment lui régler son compte, à l'instant. Il soupira longuement. Non, j'ai détesté, j'aurais préféré vous voir plein de sang qui gicle. Vous savez quoi ? Okay. Wow. Impressionnant. Dernière question, comment vous allez nous renvoyer chez nous ? Oh, la pratique est meilleure que la théorie, alors renvoyez nous chez nous. Il eut un sourire très visiblement forcé. Mimi ? Renvoie le Monsieur chez lui, je te prie. Son impatience commence à m'agacer.
Cette vieille garce de MADELEINE ne se fit pas prier, puisque des filaments bleus entourèrent Arthur dans un tourbillon, qui s'accéléra. Lorsque le mouvement cessa, Arthur se retrouva dans l'environnement qu'il connaissait beaucoup mieux et préférait bien mieux : l'aquarium de Storybrooke, avec les affaires qu'au moment de son départ, avec les mêmes affaires et totalement entier.
Arthur haussa un sourcil, s'étonnant de voir que ce fut aussi facile.
▲ Libérez la bête et purgez nos rues !
(c) AMIANTE
Emmet Miller
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« On est prisonnier
du Temps... ? »
« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »
| Conte : Inventé ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : Je viens du monde réel. ϟ
Ce week end devait être un moyen de se détendre, de passer du bon temps loin de Storybrooke. J'avais regretté que Melody ne soit pas de la partie. Mais c'était aussi une façon de se retrouver tous les deux tout seul comme à l'époque, avec Rocky. On aurait pu passer un bon moment de camaraderie, si tout n'avait pas dérapé, une fois encore. J'avais la sensation d'avoir été entrainé malgré moi dans une aventure sans queue ni tête.
Je m'étais retrouvé dans une chambre d'hôtel, amené par des gens qui n'avaient pas contrôlé mon identité. A croire que l'organisateur de tout ce désastre s'en foutait de qui était présent, du moment qu'il pouvait faire subir les pires sévices... enfin selon ses propres mots "faire un cadeau de réconciliation", à la Sheriff de la ville. On avait été que des pions trimballé d'un bout à l'autre de ce parc dont les divins n'en feront sans doute plus qu'une bouchée à la fin de tout ça.
J'avais atteris auprès de femmes Vampires. Elles avaient servies à rien, comme elles l'avaient si bien dit. Tout comme nous, elles n'étaient que des pions d'un plus grand plan qui au final avait débouché sur rien du tout. Car la surprise n'avait pas eu l'effet esconté sur Candy. Ca me confortait une nouvelle fois dans l'idée que j'étais entouré par des cinglés. Storybrooke était une ville de fou. Avec Rocky, on avait qu'une envie, c'était de quitter cet endroit. J'étais blessé, mal en point, fatigué et totalement déprimé. J'avais juste perdu mon temps. Bien que d'un côté ça m'avait permis d'ouvrir les yeux. Est ce que je voulais faire partit de tout ça ? Est ce que je souhaitais réellement rejoindre les rangs de la police ? Ce n'était plus le cas aujourd'hui. Ils étaient différents... on l'était tous. Mais eux encore plus différemment que les gens différents... je n'avais pas envie de faire partit de leur groupe.
« Et vous ? Vous n'avez pas dix milles questions vous brûlant les lèvres ? » demanda le type à la voix agacée.
Qu'est ce que je pouvais bien lui demander ? Pourquoi il avait fait cela ? On avait déjà eu la réponse. Quelle était la logique dans tout ça ? Il n'y en avait aucune. A quoi on avait servis ? A rien. C'était juste un cinglé parmi tant d'autres. Il n'avait ni intérêt, ni saveur. Je ne voyais pas ce que ça changerait de lui demander quoi que ce soit.
« Vous êtes juste un cinglé qui a besoin d'attention. Je ne vois pas en quoi ça serait utile de vous faire dire d'avantage de banalités. Je préfère vous laisser aux mains de personnes qui sauront vous remercier pour tout ceci... à leur manière. »
J'avais tourné la tête vers Aphrodite. Quant à Sasha, j'avais déjà vécu une histoire aussi folle que celle là, mais bien plus amusante à ses côtés. J'espérais que si on était amené à se revoir, ça serait dans de meilleures circonstances cette fois ci.
« Madeleine ! » s'écria l'homme avant de me faire disparaître avec Rocky.
On était de retour à Storybrooke. Je reconnaissais le lieu où on se trouvait, car c'était juste en face du Fish and Chips où on avait l'habitude de venir avec Melody. Ca ne serait pas mieux de quitter la ville une bonne fois pour toute ? Je pourrais emmener ma sirène avec. Même si elle était bizarre elle aussi, elle était plus bizarre dans mon genre, que bizarre dans leur genre. Elle n'était pas d'ici. D'ailleurs j'avais pas très bien compris ce côté divin pas d'ici, et sorciers de là bas. Au final, y'avait-il un seul lieu de normal quelque part ?
Gaston Hawk
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It's summer time !
| Conte : La belle et la bête | Dans le monde des contes, je suis : : Gaston
Gaston était resté écouter ce petit nabot apparu de nulle part, sans réellement comprendre quelque chose à tout ce qu’il déblatérait. Il avait surtout l’air fou. Une chose est sûre, il était d’accord pour une fois avec Grumpy man, c’était une situation qui devenait vraiment lassante et fatiguante. Il avait regardé ensuite Grumpy Man et l’homme au raton laveur partir tout à tour…il était de nouveau seul avec les filles…enfin sans compter un nabot et un travesti.
Il ne pigeait vraiment pas grand-chose, il regarda Robyn qui s’appuyait sur son épaule, et lui chuchota une question. Mais c’est qui cette Vanellope ? Elle leva la main, et lui répondit sur un ton ironique, l’air épuisée. "C'est moi. Quoi ? Tu savais pas que j'étais la princesse de Sugar Rush ? C'est choquant, hein ?"
Il n’eut pas le temps de réagir, car voilà que le nabot se dirigeait gaiement vers lui. "Que vous êtes beau ! Je suis certain que vos questions et votre intérêt pour ma personne seront aussi exceptionnels que votre physique de rêve" Vraiment tout le monde avait pété un boulon ici. Quoique pour la fin de sa phrase il était d’accord. "Merci je prend le compliment. Par contre non, vous m'intéressez pas vraiment. Vous avez l'air d'avoir une sacré case en moins mon vieux"
Et voilà que les grands yeux du nabot se remplirent de larmes et qu’il se mit à renifler, comme sur le point de pleurer: "Mais pourquoi tant de haine ? Alors que je ne suis qu'amour, mignonnerie et sucrerie ?" Gaston va leva les yeux au ciel. "Je me suis fait attaquer tout à l'heure par un bonbon, alors franchement les sucreries je m'en méfie !" "Il vous a attaqué, mais vous n'êtes pas mort. Et puis qui sait, peut être que ce pauvre petit bonhomme recherchait juste de l'affection que vous avez refusé de lui donner ?" "Mais quelle tête à claques ! Je vais t'en donner moi de l'affection, la même que le pain d'épices, tu vas voir !" tout en s'approchant de lui en remontant ses manches.
Sa Sucrerie se mit à paniquer et s'enfuit en courant pour aller se cacher derrière le grand travesti, qui restait imperturbable. "Pitié, ne touchez pas à mon nez, ma fierté ! J'ai du payer très cher pour me le refaire !" Il pencha la tête de derrière les jambes du travesti, timidement: "Je pensais vous offrir un cadeau, pour avoir réussi à survivre tout du long de l'aventure. Vous n'en voulez pas ? Je peux toujours le donner à la déesse complètement marteau, mais je suis certain qu'elle ne l'apprécierait pas comme il faut." "Ton nez ?! Et mon beau visage on en parle ?? Avec tout ce qu'il a subi le pauvre !!" Gaston continua d'avancer, avant de s'arrêter net "Un cadeau...on va dire que ça dépend alors. Il va falloir que ça compense tout ce qu'on a subi, à mes fringues en piteux état, et à ma belle gueule toute abîmée" "Ce cadeau est à l'image de ton physique: parfait." Gaston s’impatienta "annonce !!"
Le petit vieux s’écarta du Travesti, tout content: "Patrick ? Envoie LA scène!" Le décor se brouilla tout autour de Gaston, une nouvelle fois, et il se retrouva dans un nouvel endroit. , jusqu'à a se retrouver tout seul dans un nouvel endroit. Il pleuvait, et il vit soudain une chevelure blonde le plaquer contre le mur et l’embrasser à pleine bouche. Mais ? Une des filles du groupe avait-elle été aussi amenée avec lui ?
Il se laissa faire un instant, avant d’ouvrir les yeux. Et là !!! Il se retrouva face à unhomme blond, qui le prenait certainement pour une jeune femme, il avait cru voir cette scène dans un film déjà. Il essaya de se débattre, mais le bougre ne lâchait rien. Quel était déjà le nom de la personne qu’il fallait appeler pour retourner chez soi ? "Adeline....hnaaa mais lâche...mpf... Lâche moi ! Marcelle !! Merde mais comment.... mpfr...elle s'appelle !!"
Il se fit de nouveau téléporté, il crut un instant que ça avait marché. Mais il était de retour dans la salle avec les filles. Sa Sucrerie était en train de s'essuyer les yeux avec un mouchoir brodé, en fixant l'écran au mur qui repassait la scène que venait de vivre Gaston. "C'était tellement émouvant ! J'aurai aimé être à votre place!" Robyn toussota, gênée.
Gaston se mit à rougir, autant de honte que de colère. "Eteins moi ça !!! Tout de suite !!! Viens la que je t'éclates ton gros pif affreux espèce de sale petit vieux taré !!!" "Madeleine ! Renvoie le ! Tout de suite!" Il se mit à courir pour lui échapper: "Je vous offre le plus beau des baisers passionnés et vous réagissez en essayant de me frapper ? Vous auriez préféré être envoyé dans 50 nuances de Grey ?" Gaston courait derrière lui "Mais ferme la !! Tu m'as fait passer un week-end tellement pourri, on a perdu doc, et là c'était l'humiliation de trop ! Arrêté de courir si t'es un homme et affronte moi !" 'Je ne suis pas un homme, je suis Sa Sucrerie !Et puis Doc n'a jamais existé, voyons ! C'était un personnage sans grand intérêt ajouté à l'histoire pour la rendre plus réelle, comme tous les autres !"
Il réussit finalement à l’attraper par le col, le souleva en l’air, et brandit son poing, prêt à l’abattre de toutes ses forces…Et il se retrouva alors dans les rues de Storybrooke, habillé avec des vêtements tout propres. A côté de lui il y avait son sac, il ne se souvenait même plus à quel instant il l’avait perdu. Il l’ouvrit pour voir s’il avait tout récupéré, et tomba sur une photo de lui embrassant le blond, avec la mention « Memories of Universal Show ».
« Grrrrrr !!!! » Gaston déchira la photo en mille morceaux, pesta, tapa du pied par terre, et rentra chez lui en insultant tous les passants qu’il croisait.
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Aryana avait finit par nous rejoindre car je venait d'entendre sa voix s'élever pour demander où je me trouvais, je m'apprêtais d'ailleurs à lui répondre mais Robyn fut bien plus rapide et bien vite je pouvais voir la déesse de l'amour dans mon champs de vision, je lui jetais mon regard le plus blasé avant d'ignorer royalement ses moqueries, je n'allait pas perdre mon temps à m'engueuler avec tout le monde et puis j'étais certaine que ça ne servirais pas à grand chose. Mais elle souleva quand même quelque chose de pertinent, en effet moi et mon frère on avait toujours été très doués pour nous métamorphoser quand l'envie nous en prenait et j'aurais presque pu me frapper au visage pour ne pas y avoir pensé plus tôt mais je n'avais toujours pas de bras pour le faire, tant pis, je le ferais plus tard, en attendant il faudrait que j'essaie de voir si me transformer était possible, même si j'hésitais un peu car je n'aimais pas vraiment ma forme de base et je n'avais aucune envie de subir les moqueries des autres.
Je mettais cette idée de côté car la situation continuais à s’enchaîner rapidement, le décompte avait finit par reprendre et tout petit monsieur venait de nous rejoindre, je jetais un coup d’œil autour de moi pour remarquer que je n'étais pas en train d'halluciner ce mec qui avait l'air tout droit sortie d'un dessin animé mais non puis-ce que tout le monde semblait le regarder lui aussi, lui par contre il observais Robyn et au vu de sa réaction il semblait bien connaître la shérif de Storybrooke et Robyn aussi mais elle ne semblait pas être aussi heureuse que lui, j'hésitais à lui demandais si elle avait besoin d'un sac en papier pour respirer dedans. Arthur fut celui qui pris enfin les choses en mains car il demanda qui pouvait bien être le vieux nain qui semblait ne pas être apprécier de notre shérif. Sa Sucrerie ? On ne pouvait pas faire plus débile comme surnom mais je me retenais de rigoler car la situation ne s'y prêtait pas, il nous fallait des explications et vite, mon pote de chasse au fantôme qui semblait lui aussi saturé s'attela à la tâche de faire cracher son mentos à Sa Sucrette.
S'ensuivit tout un bla bla que je ne suivit qu'à moitié, ils parlaient tout les deux beaucoup trop à mon goûts mais je compris l'essentielle, puis Arthur finit par disparaître de là où ont se trouvait, surement pour retourner à Storybrooke. Ce fut ensuite au tour de Bibiche de prendre la parole et qu'il ne disparaisse à son tour, je n'aurais pas eu l'occasion de trop lui parler cette fois-ci, peu importe. Puis ce fut au tour de Ken de prendre la parole et on lui offrit même un cadeau, enfin si on pouvais vraiment appeler ça un cadeau."Il ressemble aux poisson pourri divin." Commentais-je en voyant la gueule du blond qui embrassais Ken, cette fois-ci je ne pu m'empêcher de ricaner, comme quoi il n'y avait pas que des trucs qui voulais nous buter dans cette endroit. Ken fut à son tour renvoyer à Storybrooke, Sa Sucrette porta toute son attention sur nous, les yeux brillant comme si il espérait qu'on lui tende un de ces foutue prix de cinéma.Hey Tom Pouce, j'ai une question pour toi, comment ça se fait que nous pouvoir à moi et l'autre là, ils fonctionnent pas correctement." Je désignais Aryana du regard tandis que j’essayais de changer mon apparence, je fut déposer au sol tandis que je me transformait, ça me pris plusieurs minute, mais bien vite je pouvais sentir ma tête s'allonger légèrement, des ailes me poussaient dans le dos et j'avais l'air un peu plus grande qu'avant, enfin ce n'était pas difficile d'être plus grande qu'une tête de poupée.
Relevant la tête, je remarquais que la pièce semblait avoir eu un petit bug lors de ma transformation car le bâtiment était à présent couvert de vert, on aurait dit des décors de tournage d'effet spéciaux. Ma transformation et le bug ne semblait pas plaire à l'autre Maltezer vu la tronche qu'il tirait, il secoua un doigt sous mon nez.Vous n'auriez pas pu attendre encore 10 minutes avant d'user de vos agaçants pouvoirs ?"Puis il pris un air très sérieux avant de poursuivre en murmurant comme si il leur divulguait un très grand secret."Le vibranium. Là réside le secret."
Je lui souriais, très satisfaite de l'avoir emmerder."Fallait me rendre mon autre corps."Puis je perdais mon amusement quand il me répondit, je m'avançais dans sa direction et l'attrapa par le col de sa chemise, le tenant aussi fermement que possible."On est pas dans un Marvel, le vibranium c'est au Wakanda, dit la vérité avant que je me décide à te mordre le nez."Tout en disant ça je commençais à le secouer comme un prunier. Tout d'un coup une paire de lunette apparue dans la main de l'autre sucrette et il les plaça sur son nez.
"C'est interdit de frapper les myopes qui portent des lunettes!"Il leva les mains comme si je le menaçais avec une arme. "Mais qu'en savez vous ? Peut être qu'en ce moment même nous sommes au Wakanda!"Bah bien sur et mon nom c'est Shuri.
"J'ai dit mordre, pas frapper, t'es sourd espèce de Chokobon ?."Je reprenais mes secousse encore une fois avant qu'il ne reprenne la parole pour ensuite le lâcher tout simplement, j'étais presque certaine que le frapper ne servirait à rien à part à le faire pleurer comme une madeleine.Et non on est pas au Wakanda, arrêtez de nous prendre pour des imbéciles.Tandis que je prononçais ces paroles, je remarquais du coin de l'oeil une paire de jambes nous rejoindre, Robyn, celle-ci ne perdit pas de temps à frapper la Sucrette derrière la tête.
"Accouche, abruti!"Je lâchais un petit ricanement moqueur tandis que l'autre M&M's semblait choqué d'avoir été frapper."Vanellope !" S'exclama-t-il avant de se mettre à sangloter comme un gros bébé.Je vous en prie, ne touchez pas à mon merveilleux nez ! Je suis innocent dans cette histoire ! Tout est la faute des informaticiens qui ont travaillé sur un logiciel supposé à la fois vous faire vivre une aventure en réalité virtuelle ultra réaliste et bloquer, ou du moins essayer, les pouvoirs des gens pas normaux comme vous qui en auraient usé en long, en large et en travers pour s'échapper du labyrinthe horrifique avant la fin, ce qui aurait gâché l'effet et tout le fun de l'aventure entre autre !" Je l'observais pleurer dans la plus grande indifférence, la seule personne que je consolait en cas de larme c'était ma filleule et elle n'était pas là.
"Parce qu'on était venu profiter du parc Universal, on étais pas venu pour finir dans un logicielle entourée de gens qui veulent nous tuer ou nous transformer en poupées, c'est complètement tordus et quand même bien fait, je doit le reconnaître." Oui même si l'aventure ne m'avais pas plus du tout, c'était quand même bien imaginer et assez bien fait.
La Sucrette releva la tête dans ma direction, reniflant et séchant ses larmes du bout du doigt."C'est vrai ? Vous aussi vous trouvez que c'est le top de technologie et que j'ai révolutionné les studios Universal en proposant un nouveau concept novateur et qui va faire fureur auprès des adolescents et des jeunes adultes?."
"Euh...j'en sais rien si ça va faire fureur auprès des gens, mais vu comment le monde est tordus, peut être bien en faite."J'haussais les épaules avant d'ajouter."Mais vous allez garder la partie qui fait qu'on revient à la vie une fois qu'on meurt aussi ? Nan parce que si vous faites ça pour tué des milliers de gens pour de vrai, je vous bouffe, sa sera pas bon pour mon système digestif, mais je ferais un effort." Parfois dans la vie, il fallait faire des choses qu'on n'avait pas forcément envie de faire, je n'avais vraiment pas envie de le bouffer, mais je n'avais aucune autre arme à disposition pour me charger de lui.
Il me fixa du regard tout en clignant des yeux.Je n'ai absolument rien compris à ce que vous venez de dire. Probablement que votre physique disgracieux de petit démon hideux me fatigue les yeux et donc le cerveau. Vous ne voudriez pas qu'on vous renvoi chez vous ?"
....
.........
Ok.
Sans un mot de plus je l'attrapais par le col de la chemise, avant d'ouvrir ma bouche que je fermais violemment sur nez pour le mordre le plus fortement possible, je restais comme ça à le mordre avant de le relâcher, crachant au sol parce que c'était dégueulasse quand même. La Sucrette se contentait de pousser un crie suraiguë qui aurait pu faire éclater les tympans de n'importe qui avant qu'il ne s'évanouisse."J'ai essayé d'être sympa avec vous, mais finalement c'était une mauvaise idée."Comme quoi tout le monde méritait pas ma gentillesse."Vous êtes qu'un petit con et si j'avais eu mon épée, je vous aurait embrocher sans problème."
Tout d'un coup une alarme se mit à retentir dans tout le bâtiment et une voix féminine se fit entendre dans le haut parleur."Code nez! On a un code nez ! Renvoyez moi cette monstruosité dans l'enfer d'où elle vient !"
Et dans un clin d’œil je me retrouvais dans mon salon, sous le regard amusé de mon frère qui venait tout juste d'entrer dans la pièce."Bah alors il c'est passer quoi ? Tu devais pas passer trois jours à Universal ? Ça ne fait qu'un jour...laisse moi devinez, encore une aventure complètement tordus ? Moi qui voulais venir, j'ai bien fait de rester là, par contre la prochaine fois je vient, obliger."Je le laissais parler pour jeter un coup d'oeil vers mes pieds, toujours vert, très bien. Une fois de plus je fermais les yeux pour me concentrer, je me sentis grandir et mes bras et jambes s'allonger, je n'avais désormais plus d'ailes dans le dos, ni de cornes sur la tête, j'étais tout à fait normal
"Je te raconterais, en attendant j'ai des cadeaux. En ce qui concerne la prochaine aventure, on verra bien, ça ne dépend pas de moi."Sans un mot de plus j'attrapais mes paquet pour me diriger vers la table, suivis de près par mon double, j'en avais des choses à lui dire.
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
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Il semblait que notre groupe infortuné était en train de se faire rapatrier. Du moins, en les voyant disparaître un par un, j'espérais que ça soit le cas, car ma patience était à bout depuis beaucoup trop longtemps.
Sasha retrouva enfin forme humaine et après avoir mordu le nez de notre ennemi le nain guimauve, elle se volatilisa à son tour. Dommage, j'aurais bien aimé lui poser une question : pourquoi le nez ? Il y aurait eu en somme, bien d'autres appendices à priver à ce Monsieur.
Je me retrouvais donc seule avec Robyn face à ce ridicule résidu d'être humain, entourée par des écrans verts, seuls vestiges de l'aventure absurde que j'avais vécue. Il prétendait s'être entouré d'informaticiens capables de nous priver de certains de nos pouvoirs. A ma connaissance, seul mon fils était capable de telles prouesses avec ses simulations, ce qui était déjà exceptionnel. Nul n'expliquait la raison qui le rendait si spécial. Du coup, je me disais que cette Sucrerie continuait de se moquer de nous. De moi en l'occurence, puisqu'il n'y avait plus que moi. Et je n'appréciais pas cela. S'il pensait que j'allais gentiment me laisser reconduire à Storybrooke et le laisser vaquer à ses occupations malsaines, c'était mal me connaître. Hors de question qu'il fasse vivre à de pauvres mortels ce genre d'expérience traumatisante. Et puis, j'éprouvais le besoin de me venger ; aplatir mon Marteau sur sa tronche de fraise Tagada ne suffirait pas à m'apaiser. Il fallait une vengeance à sa mesure. Et surtout, une justice.
En conséquence, j'appelai donc deux Gardes Olympiens, qui apparurent de chaque côté de l'énergumène.
"Vous allez être comme un coq en pâte dans la prison d'Olympe." déclarai-je d'un ton presque suave. "Et vous aurez tout le temps de bieeeen nous expliquer comment vous avez fait votre coup. Après tout, on a l'éternité devant nous."
J'agrémentai ma tirade d'un grand sourire.
"Je suis Sa Sucrerie !" s'insurgea-t-il, et il en était presque mignon dans toute sa stupidité. "Je suis le propriétaire d'un parc à thème. Je suis un proche de la shérif ! Vous n'avez pas le droit !"
Il releva le menton et essaya l'absurde tentative d'échapper aux Gardes. Ces derniers ne bronchèrent même pas, se contentant de l'observer se fatiguer pour rien.
"Pourquoi arrêter un visionnaire alors que votre ville est peuplée d'assassins et de malades mentaux ? Vous êtes cinglée, madame !"
Et des insultes, avec ça. Se rendait-il compte qu'il aggravait son cas ? Ne savait-il pas qu'il est mal avisé de noircir une ardoise déjà bien remplie ?
Je croisai les bras, profondément lassée, tout en l'observant à travers la vitre derrière laquelle il venait d'arriver.
"Vous disiez ?"
L'imbécile s'était fait téléporter par un Garde sans même s'en apercevoir, et il se trouvait désormais dans une cellule de la prison d'Olympe. Je laissai échapper un petit soupir d'aise : ça faisait tellement de bien de se sentir chez soi ! Je fis disparaître mon Marteau et précisai d'un signe de tête aux Gardes qu'ils pouvaient disposer. Je pouvais gérer la Sucrette moi-même.
"Bon, pour vous éviter de gros ennuis, j'attends vos explications. Sachez que nous avons les moyens de vous faire parler avec un sérum de vérité, au besoin." déclarai-je tout en le fixant d'un oeil implacable.
"Vous avez ça ?" fit-il en ouvrant de grands yeux étonnés.
Oh, je ne pensais pas être aussi convaincante. Evidemment que non, mais ça m'arrangeait qu'il le croit. Il serait plus aisément magnanime. Du moins, c'est ce que je crus avant qu'il ne réplique de sa voix agaçante :
"Ca ne devrait pas être interdit par la loi ? En tous cas, je ne parlerai qu'en présence de mon avocat !Même si vous voulez me forcer à parler ! Il doit être présent ! Il s'appelle Matt Murdoch, il est aveugle, alors vous devrez être gentille avec !"
Se rendait-il compte que ce n'était pas lui d'imposer les conditions ? Décidément, il était aussi bête que méchant. Je continuai de le fixer sans hausser un sourcil.
"En fait, vous aimez la gloire, les projecteurs, la renommée."
D'un geste presque théâtral -puisque c'était ce qu'il voulait, non ? Du grand spectacle !- je tapai deux fois dans mes mains. A cet instant, toutes les lumières s'éteignirent, nous plongeant dans une obscurité totale. Aucune lueur de secours, rien du tout.
"Je reviendrai quand... vous serez prêt." dis-je, et ma bouche se tordit en une grimace blasée alors que je posai un dernier regard sur lui.
Je disparus, le laissant méditer sur ses péchés qui devaient être nombreux. Il finirait par parler. Ils finissent toujours par le faire quand ils sont accablés par le désespoir.
Quelques jours plus tard...
J'avais laissé Sa Sucrerie bien décanter. Le moment était venu d'aller lui rendre une petite visite. J'avais ordonné que nul ne lui parle jusqu'à cet instant, et il ne bénéficiait qu'un seul repas par jour : du pain et de l'eau. N'importe quelle friandise sur pattes finirait par craquer à subir un régime aussi draconien.
Sans aucune surprise, je trouvai le petit homme recroquevillé dans un coin de sa cellule, en maillot de corps et caleçon blanc. C'était anti-sexy à souhait, si bien que j'hésitais à repartir aussi sec. Lorsqu'il se redressa légèrement, je vis qu'une barbe blanche, moutonneuse comme de la barbapapa, avait poussé sur son menton aussi rose que celui d'un bébé.
"Alors ? Vous êtes enclin à parler, maintenant ?" demandai-je d'une voix mélodieuse.
Il souleva le tas de vêtements dont il se servait pour faire un oreiller et me tendit d'une main tremblante une sorte de boîte à musique en bois sombre, taillée grossièrement, de taille moyenne, couverte d'inscriptions en chinois. Je me contentai d'attendre. Il finirait bien par s'apercevoir que la vitre m'empêchait de m'en saisir, et je n'allais pas lui faire le plaisir d'ouvrir la cellule. Je ne craignais rien de sa part, c'était simplement que je ne voulais pas lui accorder de faveur.
"Et ?" m'impatientai-je.
Allait-il remonter le mécanisme de la boîte à musique ? Me chanter une chanson ? J'étais parée à toute éventualité venant de cet imbécile.
"Sérieusement ?" fit-il, dépité. "Je vous tends un objet étrange au possible et vous n'êtes même pas curieuse ? Vous n'êtes vraiment pas fun, madame."
Il insista sur le mot "fun". Je me contentai de le fixer, masquant le mieux possible mon exaspération. J'avais vu beaucoup plus extraordinaire qu'une boîte en bois. Peu importe ce qu'elle renfermait, au fond. Je voulais qu'il parle, pas qu'il fasse une brocante.
"Je peux voir la shérif, maintenant ?"
Une réunion de famille, mais quelle bonne idée ! Je levai les yeux au ciel et allai chercher Robyn. Ce n'était pas pour lui que je faisais cela, c'était surtout pour connaître ENFIN le fin mot de l'histoire. La pâtissière servait d'appât en quelque sorte, même si elle ne risquait rien à Olympe. Tout était sous contrôle. D'ailleurs, je préférai tout de même le préciser à la principale intéressée :
"Tu ne crains rien, ici. Il ne peut pas sortir de sa cellule. Il risque juste une tendinite à force de tendre sa fichue boîte à musique mais ça, on s'en fiche."
Je lui adressai un sourire de connivence. Mes paroles eurent l'air de rassurer la jeune femme qui semblait anxieuse. Je pouvais comprendre son malaise.
"Dans chaque famille, il y a toujours des personnes peu recommandables. Personne n'y échappe. Moi j'ai Poséidon et toi tu as... ce truc." fis-je en plissant le nez.
Je lui tapotai le bras pour l'encourager et me postai dans un coin du couloir, histoire de surveiller l'échange de loin.
lumos maxima
Robyn W. Candy
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| Avatar : Jennifer Lawrence.
PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
Ils avaient tous disparus. Les uns après les autres. Jusqu'à ce que je me retrouve totalement seule, perdue dans ces fonds verts, toujours en soutif et la peau collante de sang. Aryana avait embarqué Sa Sucrerie, l'empêchant de donner l'ordre à ses minions de me renvoyer à mon tour à Storybrooke. Sympa. Très sympa, même. Je commençais à grelotter un peu, aussi habillée que la foutue petite sirène et les dents claquant comme des maracasses. J'avais eu beau réclamer l'aide de la fameuse Madeleine qui devait pourtant me voir de là où elle était, les lumières du grand entrepôt s'étaient éteintes sans me prendre en considération. J'étais restée une bonne dizaine de minutes avant que Patrick, à travers son micro, ne s'étonne de ma présence alors que tous les autres étaient déjà partis. Après quelques engueulades et la menace de l'envoyer derrière les barreaux (qui ne lui avait pas fait beaucoup d'effet), les pixels bleus m'avaient enveloppés pour me déposer dans mon bureau de shérif. Au passage, j'avais même eu le droit à un nettoyage complet. Le sang avait disparu, mon haut était de retour et Lucille m'attendait bien sagement dans un coin de la pièce. Comme si il ne s'était jamais rien passé. Mais oui, bien sûr. Je m'étais fait des films toute seule, hein ?
Quelques jours plus tard, Sa Sucrerie m'avait réclamé. J'avais appris qu'il était enfermé dans une cellule sur Olympe, à se faire cuisiner comme un flan pâtissier. J'étais moyennement chaude à l'idée de le revoir. Son grand retour était un choc. Malgré son physique ridicule de petit vieux rabougri au pif de gaulois et son odeur de barbapa écœurante qui me soulevait le coeur, il m'inspirait une crainte ridicule qui me renvoyait un bon paquet d'années en arrière. Avec le recul, maintenant que j'étais un peu plus "mâture" qu'à l'époque, je me rendais compte à quel point il était tordu. Il avait essayé de me tuer. De différentes façons. Alors que j'étais une gamine. Tout le monde s'extasiait devant le côté machiavélisme de méchants comme Cruella ou Ratigan. Mais Turbo était pas mal dans son genre aussi.
Ce fut donc le coeur battant et le teint livide que je m'apprêtais à me confronter une nouvelle fois à l'énergumène qui semblait incapable de mourir. Que ce qu'il lui fallait de plus qu'un mont coca en fusion et des nains de jardin carnivores pour y passer ? Heureusement qu'Aryana était présente. Si il y avait un problème, je lui faisais confiance pour éclater la grosse tête enflée de mon... je-sais-pas-quoi.
- Je crois que j'aurai préféré avoir Poséidon comme frangin. Il est quand même bien moins con.
Je grimaçais en réponse à la remarque de la déesse. Je considérais difficilement Sa Sucrerie comme étant un membre de ma famille. On faisait parti du même universal. Il avait été mon roi. Et mon bourreau. J'étais quand même pas supposée lui tomber dans les bras et l'appeler Papa ?
Après un dernier soupire résigné, je rejoignis Papy Gâteau. Au premier pas engagé vers lui, je regrettais aussitôt et manquais de faire demi tour au plus vite. C'était quoi cette dégaine dégueulasse ? Et comment il pouvait être déjà aussi barbu alors que ça faisait même pas une semaine qu'il poireautait là dedans ? Ah oui. J'avais oublié. Pas la peine de chercher une quelconque logique avec ce type. Il était doué d'un talent tout particulier pour l'auto-persuasion et je le soupçonnais de sniffer du sucre glace quotidiennement.
- Vanellope... Enfin te voilà...
Le croassement de sa voix affaiblie m'arracha un frisson de malaise. Il se redressa avec difficulté, pour venir se presser contre la vitre qui nous séparait, la boîte dont Arya avait parlé câlée sous le bras. Ça se voyait que c'était pas lui qui nettoyait les vitrines des cellules.
À quelques centimètres seulement, je pouvais admirer sans problème les traits grossiers de ce masque qu'il portait depuis trop longtemps. Le pire, c'était de savoir ce qui se cachait en dessous. Ce visage terrifiant aux dents pointus qui n'avait rien de drôle. Beurk. Rien qu'y penser, un nouveau frisson me parcourait. Je m’ébrouais comme un animal, cherchant à échapper à la sensation désagréable que sa présence me laissait. C'était comme si un foutu scarabée s'amusait à me courir le long de la colonne vertébrale.
- Je suppose que le coup du scarabée, c'était un clin d'oeil aux virus qui ont envahi Sugar Rush ?
Le sourire tordu qu'il afficha confirma ce que je savais déjà. De retour à Storybrooke, j'avais eu tout le loisir de réfléchir aux événements horrifiques qui avaient gâchés mes perspectives de vacances en mode tranquilou la vie. Et en grattant un peu la surface de sang séché qui vernissait ces aventures morbides, j'avais découvert quelques références Monde de Ralphiennes qui auraient du m’interpeller bien avant. J'étais un peu long à la détente, qu'on m'excuse.
- Les Silvermann... Ils avaient le même nom de famille que la doubleuse qui fait "ma" voix dans le dessin-animé qui pique les yeux. Et puis Rafael et Calypso, ça fait pas mal penser à Ralph et au Sergent Calhoun.
Maintenant que j'exprimais mes théories à voix haute, j'avais l'impression qu'elles étaient un peu nazes, quand même. J'espérais ne pas me tromper totalement, sinon Sa Sucrerie n'allaient jamais s'en remettre. Il aurait une raison de plus pour se moquer de moi et m'en faire voir de toutes les couleurs.
- Excellent, mademoiselle Candy. N'oublie pas non plus l'enfant. Pépé, de son vrai nom Felipe. Tu ne trouves pas que ça ressemble beaucoup à Félix ? Pour le gentil grand-père un peu loufoque, c'était plus subtile. Je ne suis même pas certain que vous ayez eu vent de son nom complet. Alan Van Alen. Alan, comme Alan Tudyk, l'acteur qui double Sa Sucrerie dans le Disney. Et Van Alen est une référence à Von Schweetz. En plus américain et moins difficile à prononcer. Sans oublier Max. À ton effigie. Une petite Vanellope au sale caractère, mais en rousse.
Il semblait fier de ses idées tordues. J'étais trop abasourdie pour le traiter de malade mental et saluer, d'une certaine manière, son côté machiavélique plus subtile qu'il n'y paraissait aux premiers abords. Ça n'était pas exceptionnel non plus, mais fallait saluer l'effort.
- Ils n'étaient pas réels, ça j'ai bien compris. Mais pourquoi ils ont disparu de la circulation après l'affaire Peter ?
Surprenant qu'il développe des "pnj" plutôt du genre travaillés pour s'en débarrasser au milieu du parcours. Une moue triste plia ses lèvres et il soupira en appuyant son large front dégarni contre la vitre.
- Je pensais que vous alliez vous y attacher. De base, ils devaient vous accompagner, se rapprocher de vous, avant de mourir chacun leur tour. Ils avaient des rôles prédéfinis, mais il s'est révélé que c'était trop difficile à gérer et que vous vous en battiez les ferreros. Pardonne moi le terme.
Yeurk. Merci pour l'image. Je secouais la tête avec une nouvelle grimace dégoûtée. Même si il n'avait pas tord. Ses "personnages" n'avaient pas été très intéressants, ni attachants. Personnellement, je m'en foutais sévère, de ce qui pouvait leur arriver. Le seul qui avait eu l'air un peu perturbé, c'était Musclor quand le petit vieux s'était fait bouffer sous nos yeux. J'aurai bien été triste aussi, mais j'avais été trop occupée à m'inquiéter pour ma morsure dégueulasse au bras.
- T'es complètement taré. J'espère que t'en as bien conscience, de ça. C'est étonnant d'ailleurs que tu en sois arrivé là. Vivant, entier, directeur d'un parc d'attraction, de studios, capable de bloquer des pouvoirs divins... Vraiment impressionnant.
Ou pas. Mais je me doutais bien que si il était brossé dans le sens du poil, il serait plus coopératif.
Son expression changea. Ses yeux pétillants d'une malice diabolique se firent graves et ses traits s'affaissèrent, comme si il avait pris un sacré coup de vieux. Je fronçais les sourcils, surprise par ce changement soudain. Il ressemblait à un petit grand-père maltraité, tout à coup. Ses sous-vêtements vieillots accentuaient l'effet.
- Comme j'ai essayé de le faire comprendre à Madame la Cinglée qui enferme des innocents (Ah ah ah...) dans des cellules divines sans aucuns remords, ce n'est pas moi qui ait fait tout ça. Mais... ceci.
D'une main, il tapota le sommet de la boîte ancienne calée dans le creux de son coude. Automatiquement, mon cerveau prit les commandes et me fit soupirer d'agacement. Mais oui, bien sûr. Tout était la faute d'une boîte à musique, comme c'était logique.
- Hum hum. C'est cela, oui.
J'étais à peine sarcastique. Il venait de perdre tout le peu d'intérêt qu'il avait jusqu'ici.
- Comment ça se fait que t'es ce machin avec toi, d'ailleurs ? Impossible que ça passe innaperçu, c'est complètement con !
Mais alors tellement. Je me massais les tempes, fatiguée par ces conneries. Et fatiguée tout court, aussi. Si il pouvait se dépêcher ça serait cool, parce que j'avais mieux à faire. Comme retourner bosser, aller me coucher, manger un beignet... tout et n'importe quoi. Ça ne pouvait qu'être plus intéressant que cette discussion sans queue ni tête.
- Pourquoi penses-tu que je porte des pantalons bouffants au niveau des hanches ? Pas uniquement parce que c'est très élégant, mais surtout parce qu'on peut y cacher beaucoup de choses. Comme une boîte de musique qui exauce les voeux...
Il termina sa phrase sur le ton de la confiance, en agitant le postérieur pour illustrer sa théorie du pantalon qui fait des grosses hanches. Non mais...WTF ? O_o
- Ce que tu essais de me dire... c'est que cette boîte à musique que tu trimbales dans ton caleçon est squattée par un génie qui parle chinois et qui a exaucé trois de tes voeux ? J'ai bien résumé la situation ?
Le ton las de ma voix me fit soupirer encore un peu plus fort. Son histoire était conne. Il était con. Tout était trop con depuis le début. J'aurai dû refuser de lui rendre visite. Ou plutôt de rameuter direct à sa demande. J'étais beaucoup trop conne aussi.
- Ce n'est pas un génie. Mais... un démon chinois qui s'y cache et qui se nourrit du sang de victimes pour exaucer les souhaits du propriétaire de la boîte.
Sa Sucrerie murmurait, le nez collé à la vitre, qui se retrouvait couverte de buée à chacune de ses paroles grotesques. Il était trop prêt. C'était limite si sa langue ne tapait pas contre le verre à chaque mot articulé. Que personne ne me juge, mais mes yeux roulèrent dans mes orbites, lui signalant un agacement qu'il n'avait pas l'air de capté, trop subjugué par son histoire complètement spé de démon asiatique mangeur de gens.
- J'ai trouvé cet objet quelques semaines après mon réveil à Storybrooke. Blessé, mal au point, devenu un être banal et insignifiant, je me suis allié à une bande de SDF pour survivre, avec qui je fouillais les bennes à ordures et les déchetteries, à la recherche de nourriture et d'objets en tout genre qui nous aideraient à vivre dans la rue. Je sais, comme une personne telle que moi à pu en arriver là ? Je me pose chaque jour cette question, ne me juge donc pas. En tout cas, j'ai un jour découvert cette boîte à musique au milieu d'un débarras abandonné en pleine rue. Je comptais m'en débarasser mais, par curiosité, j'ai regardé à l'intérieur. Peut être que quelqu'un y avait laissé de l'argent ou des restes, qui sait... Mais il n'y avait qu'un bout de papier, plié en deux. En grandes lettres capitales, quelqu'un y avait inscrit trois mots: "Fais un voeu.". Je trouvais ça stupide, mais j'ai quand même obéit à ces ordres mystérieux. Qu'avais-je à perdre, après tout ? J'ai demandé à redevenir comme avant. À redevenir complet. Et devine ce qui est arrivé ? Je me suis réveillé le lendemain matin, et mes membres avaient tous repoussés. Les cicatrices avaient disparues, j'avais une vraie peau de bébé, comme avant. C'était incroyable. Certes, un de mes compagnons SDF avaient été retrouvé écrasé par un camion à ordures, mais ça n'avait pas tellement d'importance. J'étais de nouveau incroyablement charismatique. Et surtout, j'avais un nouvel allié.
Il se tût quelques instincts pour caresser avec amour la boîte. Il y croyait à fond, ça en était fascinant.
- La suite, eh bien, tu la connais. Je suis devenu un homme d'affaires. Je me suis entouré de personnes compétentes. Je t'ai dis aussi que je me suis marié deux fois ? Non ? Maintenant, tu le sais. Tout ça, c'était grâce à la boîte à musique et ses souhaits. La fortune, la gloire, le pouvoir... j'ai utilisé six voeux, en tout. Il ne m'en reste plus qu'un. Je le sais car j'ai fait déchiffrer la boîte par un spécialiste du mandarin et de toutes ces langues bizarres et incompréhensibles. Il m'a dit que la boîte était maudite. Qu'un démon s'y cachait. Et que le prix à payer pour ces souhaits était la mort. Ce que je peux confirmer. À chaque voeu formulé, quelqu'un a trépassé. Mais ça ne m'a jamais gêné. Ce n'est pas comme si j'étais du genre à m'attacher à qui que ce soit !
Ce cinglé se mit à rire de bon coeur, comme si il venait de faire une blague particulièrement drôle. Je l'imitais, mais en exprimant la version nerveuse. J'avais toujours sû qu'il était fou. Mais là, c'était encore pire qu'avant.
- Donc... Si j'ai bien compris... Si tu as pu bloquer les pouvoirs des divins dans le parc, c'est uniquement grâce à l'aide de ton ami démoniaque ?
La question était sceptique. Ce qui était normal, parce que je l'étais aussi. Et à 110%.
- C'est exactement ça. Sauf qu'il n'était pas assez puissant pour totalement empêcher la déesse au marteau d'utiliser ses insupportables pouvoirs. Elle a pu appeler son arme, séduire les rôles secondaires, laisser sa super force s'exprimer... C'était très agaçant. J'ai sacrifié un de mes surveillants de nuit pourtant ! Pauvre John, mort pour presque rien... J'aurai du échanger les tickets d'or ou empêcher l'accès du nouveau parc aux divinités, ça aurait bien plus simple et ça m'aurait coûté moins cher côté service de nettoyage.
Je savais pas ce qu'il fumait, mais ça devait être sacrément costaud. Il devait se fumer un After Height ou un Carambar tous les soirs. Voir même le matin aussi. Et le midi. Et l'après-midi.
- Et tu peux le prouver, tout ça ? C'est pas que je ne te fais pas confiance... mais si en fait. J'ai beaucoup de mal à croire que cette boîte magique fonctionne.
- Bien sûr qu'elle fonctionne ! Tu ne devrais pas douter ainsi de moi !
Euh... Il se foutait de ma gueule là non plus ? Mes pensées devaient se refléter dans mon regard car il cessa aussitôt de s'insurger et toussota pour se râcler la gorge.
- Je sais que nous avons un passé tumultueux, toi et moi. Mais le passé est passé, justement. Nous devons aller de l'avant. Je ne te veux aucun mal. Tout ça... c'est terminé. J'ai compris que vouloir assassiner une enfant pour accéder à son trône et récupérer sa couronne était mal. Très mal, même.
Ah ah. Tu m'étonnes. Allez savoir pourquoi, ses pseudos-excuses ne me firent pas désserer les dents.
- Tu as tout dit. Tu as essayé de me tuer. Alors non, je ne te fais pas confiance. Je ne te ferai jamais confiance. Sauf peut être si tu peux me prouver qu'un démon chinois chelou vit bel et bien dans cette boîte à musique et qu'il peut exaucer les voeux.
- D'accord.
Je lui adressais un coup d'oeil surpris. Ça avait été trop facile, là. Je m'attendais à plus de grands cris et de drama. Mais non. À la place, il se redressa, s'écarta de la vitre pour pouvoir tendre devant lui la boîte, qu'il ouvrit. Une musique se mit à jouer, à peine perceptible. Une mélodie lugubre, qui ne donnait pas envie de s'endormir pour faire de beaux rêves. Elle avait plutôt du genre à se lancer pendant une scène d'attaque de Cujo.
Sa Sucrerie se pencha légèrement vers l'objet, sans me montrer ce qu'il y avait à l'intérieur. Je vis ses lèvres articuler quelques mots en silence, sans qu'il ne me laisse connaître son souhait. J'avais beau plisser les yeux et essayer d'appliquer les méthodes d'espionnage que j'avais supposé avoir appris en formation pour flics, impossible de comprendre quoi que ce soit. Quel connard !
- Et voilà!
Il avait l'air content de lui, en plus. Et moi, je me demandais pourquoi je continuais à perdre mon temps avec ses conneries.
- Non mais c'est complètement con. T'étais supposé me prouver que ton histoire de voeux étaient réels, pas me faire me poser encore plus de questions sur ta santé mentale ! Dis moi ce que t'as souhaité.
- Je ne peux pas.
OK. Vitre ou pas, j'allais trouver un moyen de le tuer. Rien à foutre, que je sois représenter la loi et donc garder mon sang froid.
- Tu te fous de ma gueule ? Dis.Moi.Ce.Que.Tu.As.Souhaité.
- Non.
- Pourquoi ?
- Parce que je ne peux pas, c'est tout. Il ne faut pas partager ses souhaits, sous peine qu'ils ne se réalisent jamais.
Agacée par cet interrogatoire qui tournait à la comédie française pas drôle, je donnais un coup de pied dans la vitre, ce qui fit sursauter l'imbécile. Mais très vite, son sourire goguenard reprit sa place sur ses lèvres.
Tandis qu'il faisait claquer le couvercle de la boîte pour la refermer, je sentie mon portable vibrer dans la poche arrière de mon jean. Délaissant l'autre débile pour aller m'isoler dans le couloir, je récupérais mon appareil, le déverrouillais et commençais à lire les textos paniqués qui s'enchaînaient sans répit. Je me mordis la lèvre, perturbée par les informations qui apparaissaient sur l'écran lumineux. C'était quoi ce jeu tordu ? Une référence à Saw (Six? Sept ? Prononcé le à voix haute, c'est plus drôle. )
- J'ai envoyé certains de mes agents à Universal pour enquêter sur le parc. Histoire qu'on sache plus sur ce principe complètement tordu et qu'on puisse retrouver les personnes travaillant avec Sa Sucrerie. Mais là je viens d'avoir des nouvelles et... tout a disparu. Le nouveau parc, les employés qu'on a rencontré... Que dalle. Ils se sont tous volatilisés.
J'échangeais un regard à Aryana, toujours à son poste non loin de la cellule. Est-ce que le prisonnier qu'elle gardait captif avait quelque chose à voir avec cette disparition ? Et si il avait bien pu faire un vœu que son génie chinois et diabolique que venait de lui exaucer ?
Dans le doute, je me précipitais de nouveau là où Sa Sucrerie se trouvait. Ou plutôt était supposé se trouver.
- Et merde !
Je passais une main sur mon visage et fis quelques pas vers la vitre, avant de m'accroupir. Comme ça, j'étais pile à la bonne hauteur pour examiner le cadavre aux yeux grands ouverts de l'ancien roi usurpateur de Sugar Rush. Il était allongé sur le dos, les bras en croix. De la bave rosâtre moussait au coin de ses lèvres et sur son menton, de la même couleur que d'énormes pustules qui déformait son visage. Une forte odeur de sucré se répandait dans la pièce. À croire qu'il venait de faire une allergie à la barbe à papa qui lui poussait sur les joues... Non mais... Quand même pas ?
En tout cas, posée sagement à ses pieds, la fameuse boîte à musique attendait. Les inscriptions gravées dans son bois semblait m'observer d'un air rieur, et la mélodie inquiétante raisonnait au creux de mes tympans comme un murmure diabolique qui se jouait de moi. Putain. Valait mieux que je brûle ce truc ou que je le fasse passer sous un rouleau compresseur ? Quoi que les deux, ça pourrait être pas mal, en fait.
Sa Sucrerie est-elle réellement morte ? Et surtout pour de bon cette fois ? A-t-elle vraiment succombé à une allergie causée par sa barbe barbapapa ? La boîte à musique est-elle belle et bien habitée par un démon chinois qui tue à chaque souhait réalisé ? A-t-elle quelque chose à voir avec la disparition du parc Universal Horror ? Ou est-ce que ce petit con au gros nez serait pas en train de se foutre méchamment de notre gueule ?
LA SUITE... DANS LE PROCHAIN EPISODE (NAN RASSUREZ VOUS JE DECONNE)