« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Moi je veux savoir, moi je veux pouvoir poser des questions et qu'on me réponde
J'avais soigneusement évité d'aborder le sujet des relations entre Hadès et le nouvel arrivant. Pour le moment du moins. Regina, Sasha et Athéna étaient partis jouer les exploratrices sous la demande de « Pan », Hadès était resté ici pour ne pas laisser Hope seule avec lui et moi...Moi j'avais choisi d'être simplement le soutien dont il aurait probablement besoin, si notre invité surprise lui expliquait tout comme il l'avait promit. Sans doute était-ce pour cela d'ailleurs, que je me retrouvais à fouiller la cale de son bateau en compagnie du dieu des enfers. Et aussi sans doute, parce que je n'avais pu m'empêcher de me montré un tantinet méfiante lorsque « Pan » avait sciemment accepté qu'Hadès ne la fouille. Je vivais entouré de secret depuis tellement longtemps que j'en venais à trouver louche lorsqu'une personne ne faisait pas -ou peu- de mystère.
Actuellement, nous nous trouvions dans ce qui ressemblait à une sorte de salon qui reflétait plus une atmosphère douillette que ce que l'on aurait attendu d'un bateau de la sorte. Néanmoins, je pu percevoir une table sur laquelle se trouvait plusieurs bouteilles de rhum. Vide pour la plupart ou bien entamées du moins. Mes lèvres s'ourlèrent d'un sourire un peu moqueur : le bon vieux cliché du pirate. Certaines habitudes ont la vie dure. Rapidement, je parcouru la salle d'un seule et unique regard ne m'attardant pas plus que nécessaire sur la décoration plutôt varié. Je n'étais pas là pour ça. Observant, Hadès je me décidais prudemment à prendre la température. Voir, ce que lui pensait de tout ceci :
- Donc...Ce serait ton père
J'avais lâché ça d'un ton badin. Comme si j'étais en train d'échanger les dernières frasques d'Apollon, plutôt qu'aborder le sujet hautement délicat de nos origines. Parce qu'il ne fallait pas se leurrer. C'était un sujet délicat. Je craignais toujours d'être mal vu dès que j'en parlais. Apollon et moi, avions eu le privilège quelque part d'être une véritable paire de frère et sœur. Les souvenirs que nous avions pu obtenir ne nous avait pas appris la mention d'un autre frère ou d'une autre sœur parmi les dieux. Iota, était un cas à part. C'était notre grande sœur, même si son apparence et sa mentalité étaient celles d'une enfant. Et s'il n'y avait pas eu ni Jules, ni le Nautilus. Sans doute que nous n'aurions jamais su pour elle. Ni pour Theta, et encore moins les autres...
Hadès me regarda quelques instants, avant d'ouvrir un coffre et de concentrer toute son attention dessus
« Il a pas d'aura du coup rien le prouve. Et puis je croyais qu'on n'avait pas de père »
Pas de père...Une mère donc ? Il n'avait pas fait mention d'autres liens, me souvenais-je. Enfant unique ? Ce ne serait pas très étonnant à bien y réfléchir et cela expliquerait pas mal de choses dans sa manière de se comporter. Laissant de côté mes réflexion je me contentais d'un simple haussement d'épaules
- Tu sais moi les histoires de filiation divines...Je sais que nous avons une mère avec Apollon, que pour Athéna c'est un père...Oh et qu'il y avait apparemment une autre génération de dieu avant nous. Mais c'est à peu près tout. L'on ne peu pas dire que le seule titan que nous ayons sous la main soit du genre loquace si tu vois ce que je veux dire
Fidèle à ma promesse, je n'avais pas mentionné le nom du père d'Athéna. C'était à elle de décider si elle le souhaitait ou non. Domaine privé, domaine publique. Comme à mon habitude je respectais la séparation. Néanmoins, oui. Le mystère de nos origines demeurait encore et toujours un mystère justement. Et l'envie d'attacher Anatole à une chaise et lui faire écouter en boucle du Paris Hilton pour voir s'il crachait finalement le morceau était affreusement séduisante bien qu'absolument pas crédible. Mais, j'admettais -comme la plupart d'entre nous- qu'alors que l'avenir semblait être déjà tout tracé nous cacher des informations aussi primordial et qui peut-être, je disais bien peut-être pourraient nous être utile afin d'être mieux préparé à ce qui allait se passer prochainement. Commençait à pousser ma patience dans ses derniers retranchements.
« C'est du n'importe quoi de toute façon. Et puis ce qui compte c'est qu'on l'a avec nous. Pas qui il est, mais qu'on a un des leurs à notre botte. C'est une grosse erreurs qu'ils ont fait de le mettre ici. On va le torturer et tout savoir. Faut juste comprendre comment qu'il fait pour stopper mes boules de feu. Et puis si on n'y arrive pas, on rusera. Le coup de la diversion a bien marché avec l'autre Zarie ou je ne sais quoi. C'était quoi encore son nom à lui ? »
Zacharie Hadès. Et cette technique avait tellement bien fonctionné que nous étions prisonnier ici depuis un an. Mais en soit, ce n'était qu'un détail insignifiant, une bagatelle. Et c'était sans doute pour cela d'ailleurs que mon cerveau m'envoyait des signaux indiquant que c'était une très mauvaise idée.
« Ah ah ! » S'exclama-t-il en trouvant un coffret à l'intérieur du coffre qu'il était en train de fouiller « Je pari qu'il renferme quelque chose de précieux. »
Intriguée, je cessais mes propres fouilles, pour m'approcher de ce qu'il avait trouvé. Le petit coffre ne semblait à priori pas sortir de l'ordinaire bien qu'il ai l'air plutôt ancien -en même temps si son propriétaire avait été un contemporain des titans cela n'avait rien d'étonnant. Mais le dieu des enfers était en train de tenter de l'ouvrir par tous les moyens possible :
- Tu as essayé de crocheter la serrure ? A défaut d'avoir une clé à disposition ça ne coûte rien de tenter le coup.
Sait-on jamais. La plupart de mes « frères » étaient un peu long à la détente. Préférant la technique du je tape et après seulement si ça n'a pas marché j'essaye la subtilité. Apollon n'était pas un cas isolé loin de là même. Aussi est-ce tranquillement que j'observais Hadès essayer justement d'utiliser sa force pour ouvrir le coffre qui finit sa course parterre pendant que le dieu des enfers s'était manifestement fait mal :
« Merde ! » Jura-t-il
Tiens, ça faisait un moment que je ne l'avais plus entendue lui. Tentait-il finalement de faire concurrence à Dionysos ?
« Bien sûr que j'ai tenté. Avec les pouvoirs ça ne marche pas et à la main non plus... » Répondit-il en regardant le coffre avant de mettre son indexe dans sa bouche sans doute pour atténuer la douleur. Évidemment gros malin, si la serrure ne s'ouvre pas comme ça, les pouvoirs et la force ne fonctionneraient probablement pas non plus. Et encore il avait eu de la chance de ne pas s'arracher la moitié de l'ongle à forcer autant. Le spectacle n'aurait réellement rien eu de charmant. « C'est quoi le délire ? On attend sagement ici que le groupe reviens avec ce qu'il leur a demandé ? Et ensuite on le laisse nous guider jusqu'à la sortie ? Regarde autour de toi ! On est dans un moyen de transport. On récupère tout le monde et on se barre d'ici en le laissant derrière nous. On n'a pas besoin de lui ! »
Bien sur, et pendant ce temps là, il allait nous regarder faire, puis agiter les bras en nous souhaitant bon voyage. Regardons les choses en face, il y avait très peu de chance pour les choses se passent ainsi. Et, je n'avais aucune envie de risquer la vie du groupe entier pour rien.
- Il y a juste un petit problème dans ton plan de génie Einstein. On ne sait pas qui il est, ni même l'étendue de sa puissance. Néanmoins pour avoir réussit à arriver jusqu'ici alors que ça fait un an que l'on cherche un moyen de s'en aller c'est que quelque part il l'est plus que nous. Tu crois réellement qu'il va nous laisser prendre son bateau sans broncher ?
La question était purement rhétorique, et le voyant ouvrir la bouche pour protester, je plissais mes yeux le mettant au défi de me sortir son discours sur la divinité. Mais il n'en fit rien. Se contentant finalement de ne rien dire, et d'aller s'installer, parterre dans un coin de la pièce laissant tomber tout ce qui pouvait se rapprocher de prêt ou de loin du coffre. A la place il sortie ses lunettes de soleil qu'il mit sur son nez et attendit. S'il espérait que je trouve une solution miracle concernant l'ouverture de sa trouvaille, je craignais qu'il n'attende longtemps. Tous les moyens envisageable pour ce faire semblaient inutile
« Pourquoi on est là ? » Parce qu'une bande d'illuminé nous a enfermé là dedans pour avoir causé la perte de l'un des leurs ? En soit, c'était une réaction que je comprenais. Athéna, mourrait d'envie de faire la peau à Zeus pour son dernier meurtre par exemple. « Pas ici, mais pourquoi on est là ? » Il fit un geste de la main pour indiquer ce qui nous entourait. Voilà, qu'à présent nous passions à la question de philo ? J'étais sarcastique mais je comprenais parfaitement cela dit. Je me l'étais moi même posé plusieurs fois. « C'est quoi la raison de notre venue au monde ? On pouvait leur apporter quoi ? Mettre au monde des enfants pour finalement ne pas les élever, ça sert à quoi ? » La question n'était pas que sur les titans pas vrai ? Je gardais pour autant cette remarque pour moi. J'avais appris à connaître Hadès depuis le temps et j'espérais que lui aussi ai compris certaines choses à propos de moi. Parfois les silences en disait bien plus que n'importe quelle parole prononcé. C'est pourquoi, je me taisais, me contentant simplement de lire ses émotions afin de les décrypter et d'y répondre au mieux. Une vieille habitude, que j'avais prise avec Apollon. Même si le lien que nous partagions lui et moi, me mâchait bien souvent le travail. Je me décidais à m'adosser contre la table, ne rompant le silence que par le bruit de mes talons en contact avec le sol. Avoir cette discussion avec Hadès ne nous ferait pas de mal ni à l'un ni à l'autre. Jusqu'ici, nous n'avions fait que survoler le sujet. Nous contentant simplement de faire remarquer à l'autre que fût une époque, nous avions été ami. Et d'ailleurs, plus je le côtoyais, plus je semblais distinguer le petit garçon d'autrefois dans l'adulte qu'il était devenu. J'espérais secrètement qu'il en était de même pour moi :
- Il peu y avoir toute sorte de raison, pour avoir un enfant : parce que c'est notre souhait le plus cher, parce qu'on a trouvé quelqu'un avec qui on a envie de fonder une famille, ou pour combler la solitude je soupirais, sans doute parce que j'avais du mal à voir les titans comme rêvant à tout prix d'être parent. Il s'agissait de mon rêve à moi. Mais pour autant je ne le calquais pas sur ma mère dont je ne savais rien. J'avais retourné le problème dans tous les sens jusqu'à en tirer la conclusion que la dernière hypothèse semblait la plus réaliste. Est-ce que c'est la dernière option pour nous je n'en sais rien. Je n'ai pas beaucoup d'informations en ma possession pour clairement apporter un élément de réponse. Mais du peu que j'ai, il semblerait qu'on ai essayé de nous protégé. Pourquoi tout ce mystère sans cela ? Pourquoi autant de protection autour de la grande vallée ? Et pourquoi avoir tenue les autres à l'écart ?
« Nous protéger ou réparer leur erreur en se débarrassant de nous ? » Bonne question, et un point pour lui. C'était également une possibilité et dire que je ne l'avais pas envisagé serait une fois de plus un mensonge
- Sûrement un peu des deux admis-je De ce que l'on m'a raconté, nous ne faisions pas l'unanimité. Mais de là, à savoir qui était pour et qui était contre...Mes rencontres titanesques se limitent à trois d'entre eux. Dont l'un a fait comme si je n'existais pas et qu'Apollon était seule au monde
Il y avait une raison pour laquelle j'appréciais Hypérion. Au point de le considérer véritablement comme mon oncle. De ne pas juste utiliser ce terme comme une simple qualification pour mettre un lien sur un nom. Lorsqu'il évoquait Mnémosyne, s'il avait quelque chose de spécifique à dire a l'un ou à l'autre cela se passait en aparté en privé. De toute façon, on s'empresserait de partager les informations entre nous. Lorsqu'Atlas s'était adressé à Apollon, j'avais eu la désagréable impression d'être transparente. Et si mon sens de la diplomatie ne m'avait pas ordonné de la boucler et de me contenter de grincer intérieurement des dents aurais-je fait remarqué que Mnémosyne avait eu des jumeaux et pas de la manière la plus aimable qui soit.
« Je n'ai pas croqué dans une pomme. Ni cette fois, ni la fois précédente ! Je ne suis pas accroc aux bébés. Autumn c'est autre chose, mais je n'en suis pas responsable. » Je restais à nouveau silencieuse. Jusqu'ici j'avas toujours mit la naissance d'Elliot sur le compte d'une mauvaise foi commune entre Hadès et Aphrodite. Aucun des deux n'avaient croqué dans cette fichu pomme et aucun des deux n'avait jamais voulu de cet enfant. C'était un peu gros pour que ce soit vrai. Mais, actuellement, j'admettais réviser mon jugement. Parce qu'il y avait trop de choses avec Hadès, qui différaient du restant de la « fratrie ». Ce cinglé d'Elijah par exemple. Rien que d'y penser je fût prise d'un frisson désagréable. Définitivement, il était à classer dans la catégorie « traumatisme d'enfance ». Je savais parfaitement pour avoir été présente qu'aucun de nous n'avait mangé de pomme cette fois là. Mais pour autant, il était sincère lorsqu'il parlait d'Elliot ou d'Autumn. Hors, nous étions sensé être stérile. A moins de le vouloir vraiment, il nous était impossible d'enfanter. J'étais bien placé pour le savoir. J'avais maintenu mes résolutions jusqu'au bout avec Pitch. Il, n'était pas question que je donne naissance à un bébé avec le futur qui se profilait. Phobos...Ce fût encore autre chose.
« Je n'ai rien de différent des autres » Affirma-t-il
D'accord, à bien y réfléchir, il y avait effectivement une possibilité pour que ses origines ne soient pas exactement les mêmes que les nôtres mais qu'est que cela changeait au fond ?
- D'accord, il se pourrait que tes origines diffèrent un tant soit peu des nôtres et alors ? La belle affaire ! Tu reste toujours le même Hadès
De mon point de vu du moins. Certes, cela pourrait lever le voile sur la naissance d'Elliot et d'Autumn qui n'était manifestement pas voulu si j'avais bien tout compris. Mais encore une fois : nous ne sommes pas nos parents. Tout n'est pas définit uniquement par nos gênes
« Bien. » Dit-il simplement en fixant un point, puis en levant son regard dans ma direction et en se relevant « Si mes origines diffèrent, cela explique sans doute certaines choses. » Reprit-il en étant sur de lui . « Dans ce cas, ça nous donne un avantage. ». Je ne pu m'empêcher de hausser un sourcil, légèrement inquiète quant à ce qu'il avait derrière la tête tandis-que le bateau bougeait légèrement « Il était seul à bord. Ça veut dire qu'il sait le piloter. Si il en est capable, alors j'en suis capable. Enfin... si il n'a pas mentis sur mes origines. » Il y avait un peu trop de peut-être à mon goût mais encore une fois, je préférais ne pas faire de commentaire. « J'ai pas envie de rester à attendre de faire ce qu'on nous dit de faire, Diane. J'ai envie pour une fois de prendre les devants et de bousculer toutes nos habitudes ! Qu'il soit avec eux ou pas, ça commence à nouveau de la même manière. On nous dit quoi faire, comment le faire et on ne nous donne aucune réponse ! » C'était vrai. Là-dessus, je ne pouvais qu'être d'accord. Dès que nous touchions un tant soit peu la vérité du doigt, l'on n'avait qu'un dixième des informations et encore, un dixième j'étais généreuse. Et tandis-que le bateau continuait à trembler, Hadès venait de nous faire apparaître sur le pont, tout en continuant son discours « Je pense que le seul moyen de quitter cet endroit est ce bateau et je n'arriverai pas à le piloter. Mais sans ce bateau il n'ira nulle part et restera piégé avec nous. On n'est pas obligé de faire ce qu'il souhaite pour obtenir des réponses. On peut les exiger, ici et maintenant ! » Il semblait sur de ce qu'il avançait. Ne semblant attendre que mon approbation « Soit il nous les donne, soit il restera piégé à jamais et subira notre sort. » Je crois que je commençais à comprendre. Et d'ordinaire, j'aurais refusé d'employer toute forme de chantage. Mais sans doute, que toutes ces informations à moitié complète que nous recevions, et le refus clair d'obtempérer d'Hypérion finissaient par me lasser. J'avais envie d'avoir des réponses à mes questions. Alors, rendre le bateau inutilisable si cette fois encore, on nous refusait ça....L'idée était tentante. « Ai confiance en moi. Au pire on sera considéré comme les deux cinglés. Dans mon cas ça ne changera pas grand chose. Ça ne dépend que de toi du coup... »
Pas la peine, ma décision était déjà prise
Bah, vu toutes les névroses que je dois sûrement me coltiner, je finirais sûrement par devenir à moitié cinglé alors un peu plus tôt ou un peu plus tard...
C'était déjà un miracle, que je ne le soit pas déjà, ou bien que je ne me sois pas encore attrapé un ulcère à force de m'inquiéter pour tout le monde même si ça c'était une autre histoire. Alors, il pouvait faire trembler le bateau autant qu'il voulait, l'autre nous observait main sur les hanches
Regina Mills
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Et pourquoi pas un cimetière tant qu’on y est ? Ou un caveau ? Moi je m’en fous hein de chercher à mains nues dans des tombes et tout mais une église…Bon, il faut croire que je vais être obligée d’entrer dedans mais personne ne doit savoir que je n’aime pas les églises, personne. Il fallait que ce soit dans une église, le vieux pépé aurait pas pu choisir un autre endroit non ? Je ne sais pas trop pourquoi mais là tout de suite, j’aurais bien mis en fond une petite musique bien érotique et euh… non pas érotique, je voulais dire épique. Oui voilà, une musique épique qui devienne plus fort à mesure que je m’avance vers la porte.
Je viens de poser la main sur la grande poignée. Je pousse la porte en bois. J’entre. C’est vide. Enfin quasiment vide. De dehors, c’est un machin qui te surplombe, avec ses je sais combien de mètre de hauteur de bois, une grande porte qui manque de peu de se casser sur toi si tu pousses trop. En fait, je vous le dis, les églises c’est très dangereux. ça devrait même pas exister ça ! Les filles me rejoignent, je ne dis pas mot mais regarde autour de moi. Sait-on jamais que y est le Croque-Mitaine ou un autre boloss flippant qui sorte d’un angle sombre… Je veux pas dire mais avec les cierges qui brûlent, on se croirait dans un mauvais remake d’un film de Stephen King et quand on sait ce qui se passe dans les films de King… enfin c’est pas concrètement ses films et…fin bref, c’est glauque.
Eloïse me regarde avec un petit sourire en coin « Elle t’a fais quelque chose cette église ? », je tourne la tête et respire longuement, essayant de faire disparaître de mon visage toute crainte qui pourrait être lue mais au final, ça me ferait peut être du bien d’avouer le fait que je suis littéralement et littéralement et donc…littéralement apeurée dans une église. « Tu rigoles pas hein ? Mais je… j’aime pas les églises, ça m’effraie, on sait jamais ce qui se cache dans l’ombre. » « Pas faux... La dernière fois que j'ai été dans une eglise, c'était le 31 octobre 2016. Je me suis battue contre Zeus… » énonce t’elle d’un air très fermé avant d’ajouter « Ça n'explique pas ta frousse par contre. Il s'est passé un truc ? » Je me passe machinalement la main dans les cheveux alors qu’un léger frisson parcourt l’échine de mon corps « C’est lié à ma mère. » énonçais-je finalement.
Je respire longuement alors que mon regard se pose sur les angles assombris de l’église avant que je ne ramène finalement mon regard chocolat sur la déesse « Dans tous les cauchemars où elle a pris contact avec moi, c’était dans une église… Elle apparaissait dans le noir et même si ce n’était que dans mes rêves, je hais les églises. ». J’espérais juste ne pas faire face à ma mère, là, ce serait clairement le comble et je crois que je ferais tout bonnement exploser l’église. Je vouais une haine sans faille à ma mère et si elle s’amusais ne serait-ce qu’à apparaître devant moi, il est clair qu’elle ferait littéralement une syncope en voyant ma fureur. Un sourire naquit sur mes lèvres aux dires de la déesse « Ah. Bah là, si elle apparaît, Je la bute pour toi si tu veux. Histoire de t'en débarrasser définitivement. » « Merci, c’est gentil. » répondis-je avant d’ajouter tout en me rendant vers le centre de l’église « bon je pense pas qu’on se voit venues pour laver les vitraux, du coup, il est bien mignon Pépé Pan mais il est où notre moyen de sortie dans cette fichue batisse ? »
Je regardais autour de moi. ça sens le renfermé putain. Pourquoi une église ? Pourquoi une église hein ? je pose mon regard sur le confessionnal sur le côté. Oui bon j’aime pas les églises mais y’a bien un moment dans la vie où faut qu’j’pris non ? Toute façon, vu l’état actuel des choses, je suis pas à ça prêt. Je m’approche du confessionnal. Après tout, on était là à cause de nos péchés sois disant donc un confessionnal, c’est le meilleur endroit pour se débarrasser de nos péchés et se tirer d’ici non ? D’ailleurs, je tiens à dire merci à ma voisine de table en anglais parce que j’ai quand même sortie à Seb que y’avais pas de poissons dans une église et que péchés, ça me faisait penser à ça, vous aussi lever un pouce vert pour énoncer le fait que j’ai un humour de merde, merci. J’entre un pied dans le confessionnal avant de finalement me mettre à genoux, j’ai vu qu’ils font comme ça dans les films. C’est dans les films oui mais bon, ça doit marcher ici aussi non ? « Bon...ah moins que y’ est un bouton caché, je crois qu’on patauge dans le potage », Eloïse pose son regard sur moi « Peut-être... Et si tu te mettais dans le confessionnal et que tu avais tes pêchés, un truc se déclencherait… », m’ouais. ou m’ouais non. Je souris en levant les yeux vers le ciel avant d’entrer dans le confessionnal et de m’asseoir en soupirant « Je regrette d’avoir péché monsieur le Curé, je suis libre de partir c’est bon ? » bah quoi ? j’y crois pas à ça. C’est pas juste en s’asseyant là qu’on va pouvoir gentiment rentrer chez nous hein. « qu’as-tu a confesser Regina Mills ? » Quoi que… Eh mais j’ai pas commandé de la brume et du froid hein. C’est déjà assez glauque comme ça une église, soyez sympa de pas ajouter des trucs en plus. Je serre les poings « Vous me connaissez, c’est déjà un progrès, j’ai tellement de choses à expier qu’on risque d’y être encore à Noël. » Je laisse un temps de silence « Vous voulez que je confesse tout ? »
Bah je demande, on sait jamais. Pas de réponses. Bah quoi ? il veut qu’j’invente un péché peut être ? Pfiou… Je soupire et reprends finalement la parole « Je suis désolée d’avoir brûlé des villages entiers, d’avoir détruit des familles et fait d’un bon nombre de personnes mes esclaves en ayant arraché leur cœur. » le 4 que j’avais sur le poignet devient un 5 alors que j’ai tout bonnement rien demandé. Mon regard se porte sur l’autel alors qu’un bouquin vient d’y apparaître. Je me gratte le bras. ça me gratte. Je quitte le confessionnal pour me diriger vers l’autel et regarde le bouquin « C’est quoi ça encore ? Fallait que je dise que je regrette d’avoir jeter le Sort Noir ? Que je regrette d’avoir tuer Léopold ? Que je regrette d’avoir tuer mon père ? », on notera qu’une de ses trois choses n’est pas vraie mais bon, je vous dirais pas laquelle sinon c’est pas marrant. Le bouquin n’était nul autre qu’un missel ouvert, tout blanc, avec rien écrit dedans. On peut pas le prendre. On peut pas tourner les pages. C’est le Livre des Ombres ou quoi ? « Sérieusement ? » Je lève les yeux vers le ciel avant de reprendre la parole « Bon je commence à en avoir ras la casquette de vos « nous sommes des pêcheurs, faut qu’on expie », ça fait un an et je tiendrais pas une seconde de plus ! Ça vous éclate de faire apparaître ce bouquin qui apparemment ne nous sers à rien. Vous cherchez quoi à la fin ? Que je fasse cramer l’église ? Si vous m’y pousser, je le ferais sans problèmes, je suis prête à expier mes peches mais pour ça, faut arrêter de nous prendre pour des pommes ! »
Je retourne dans le confessionnal tout en réfléchissant avant d’avouer quelque chose que je jugeait inavouable, je faisais un effort, ils ont intérêt d’en faire un aussi. Je m’assieds dans le confessionnal et je prends la parole « Je regrette de ne pas avoir arracher le cœur de Robin de locksley quand il m’a mise enceinte et qu’il m’a abandonnée ! » et je niais avouer que j’avais eu envie de le tuer quand il m’a encore abandonnée après m’avoir épousée, je me traîne des boulets, c’est pas possible autrement. Le 5 passe à 6. « Non mais vous avez fini de faire mumuse avec mon compteur oui ? » Quelque chose d’écrit apparaît sur le livre. Je n’y fais en premier lieu pas attention, me dirigeant vers l’entrée de l’église, je sors en claquant la porte avant de m’asseoir devant et d’hurler « J’EN AI MA CLAQUE !!!! », je respire un bon coup et retourne dans l’église. « ça va mieux. », je m’approche des filles « Bon, je panique un peu là, j’ai un six rouge sur le poignet. donc si l’une de vous pouvez trouver une solution, ça m’arrangerait. », je regarde la déesse et m’approche du livre avant de regarder la phrase qui était apparu. Une langue inconnue au bataillon.
« Elo ? Tu connais cette langue ? Elle a l’air très ancienne et mise à part le lutin, je n’en connais pas d’autre. », le livre de magie de ma mère était en lutin, j’avais appris à parler le lutin, c’était nécessaire pour que je puisse apprendre la magie mais mise à part cette langue, je n’y connaissais rien. « C'est la langue des Titans... Pan saura sans doute la traduire », ok, enfin on peut faire appel à Google trad’ aussi non ?
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Hope Bowman
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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Merida
On obéissait tous au vieux cliché du "quand tout va mal, on se sépare, on couvrira plus de terrain". C'est comme ça que Sasha, Eloise et Regina étaient parties enquêter dans l'église du coin, tandis qu'Hadès et Diane avaient fait bande à part. Je me retrouvais donc seule en compagnie de Panpan le pirate. Je gardais jalousement ma fille serrée contre moi. Je n'avais aucune confiance en ce mec, surtout s'il prétendait être le père d'Hadès. J'avais mis du temps pour apprivoiser le dieu infernal, alors son géniteur... laissez-moi rire.
Nous étions de retour dans le gymnase. Panpan était occupé à dévorer la dinde de la façon la plus écoeurante qui soit, directement avec les doigts. A croire qu'il ne connaissait pas l'existence des couverts. Je l'observais du coin de l'oeil en grimaçant, assise sur la chaise en face de lui avec Autumn dans les bras. Elle fixait elle aussi son potentiel grand-père d'un air indécis.
Au bout d'un moment, agacée d'entendre juste le bruit de ses mastications et de ses lèchements de doigts, j'émis un claquement du bout de la langue et lançai, impatiente :
"Bon alors, c'est quoi le plan pour sortir d'ici ? Vous avez l'air de vouloir prendre votre temps. On mange, on se détend, on veut se faire masser les orteils, mais pendant ce temps-là, y en a qui ont déjà moisi pendant plus d'un an ici. Je veux dégager le plus vite possible."
J'agrémentai ma tirade d'un plissements d'yeux significatif. Imperturbable, Panpan me regarda enfin tout en terminant de mâcher.
"J'y travaille. Je viens d'envoyer tes amis chercher la solution. Y a plus qu'à attendre, maintenant."
Il posa la cuisse de dinde qu'il avait en main, se leva et vint s'asseoir juste à côté de moi. Sans prévenir, il tendit une main pour toucher Autumn.
"Elle est adorable..."
Il n'eut pas le temps d'effleurer son crâne que je l'éloignai de lui.
"Tu n'as vraiment aucune confiance en moi." fit-il, contrarié.
"Ne le prenez pas mal, mais après tout ce que j'ai vécu, j'ai confiance en personne."
Hormis mes parents, mais ils n'étaient pas là. Et Hadès aussi, quand il ne s'amusait pas à se promener avec Diane au lieu de surveiller Panpan.
Le pirate baissa les yeux sur Autumn, avant de déclarer :
"Je suis venu ici pour deux personnes. Maintenant, je dois en protéger trois, mais c'est une agréable surprise."
Il eut un léger sourire tout en contemplant ma fille, une sorte de sourire de grand-père gâteau. J'esquissai une moue, hésitant, avant de soupirer :
"Vous pouvez la renifler si vous voulez. Il parait que l'odeur des bébés, ça rend dingue."
Il éclata de rire.
"Parce qu'on t'a beaucoup reniflée, Merida ?"
Et caressant la tête d'Autumn, il ajouta :
"Regardez-moi ce petit moussaillon. Le portrait craché de ses deux parents."
Puis il se leva pour faire quelques pas dans le gymnase. Quant à moi, j'en profitai pour recoiffer le duvet sur le crâne de ma fille. Depuis quelques temps, j'avais l'impression de devenir ma mère. J'avais développé des TOC inquiétants.
"Je sais que c'est pas facile de faire confiance à un inconnu, même aux gens qu'on connaît." dit-il, songeur. "Ils ont toujours tendance à nous trahir quand on ne s'y attend pas."
Il se tourna vers moi en me fixant :
"Mais la famille, c'est sacré. C'est ce qui compte le plus à mes yeux. Dès que j'ai été libéré, je n'ai eu qu'une seule obsession en tête : retrouver mon fils. Celui qu'on m'a arraché à l'époque."
Tout en revenant vers moi, il fit glisser sa main le long de la table, et la chevalière qu'il avait au doigt provoqua un bruit étrange. Elle représentait un bateau semblable au Hollandais Volant, et la bague ressemblait fortement à celle d'Hadès.
"Personne ne devrait subir la perte de son enfant. Personne ne doit en être séparé."
Ses paroles ne sonnaient pas comme une menace, plutôt comme une promesse qu'il empêcherait que cela m'arrive. C'était beau tout ce qu'il disait. Ca inspirait à le croire. Mais il m'en fallait davantage.
"Sortez-nous d'ici. Ensuite, je pourrais vous compter comme un membre de la famille." dis-je d'un ton sec.
Un sourire passa sur son visage.
"Je vais être honnête avec toi : je suis autant coincé que vous ici. Si j'ai envoyé tes amis à l'église, c'est pour qu'ils comprennent par eux-mêmes où on est réellement et qui sont ces êtres. C'est parfois mieux de l'apprendre par soi-même que si l'on nous mâche les réponses. Je ne peux pas nous faire sortir de là, mais je te promets qu'ils ne vont pas tarder à venir. Je pense même qu'ils sont déjà en route."
A cet instant, comme si le scénario était réglé sur ses paroles, le sol se mit à trembler. Panpan sembla surpris, et ajouta pour lui-même :
"J'aurais dû m'en douter..."
Sur cette réplique nébuleuse, il s'élança vers la porte du gymnase. Rapidement, je le suivis, gardant Autumn dans mes bras, et le rejoignis au-dehors, au pied du Hollandais Volant. C'était le bateau qui vibrait. Renversant la tête en arrière, j'aperçus Hadès et Diane qui se tenaient tant bien que mal sur le pont. Etait-ce le dieu qui s'amusait à taquiner le navire ? Ca ne m'aurait même pas étonné, tiens.
"Hadès, arrête un peu de faire n'importe quoi ! Descends immédiatement !" m'écriai-je de ma voix d'ours, si bien que Panpan tourna la tête vers moi, surpris par ma performance vocale.
Il avait les mains sur les hanches.
"Non." rétorqua Hadès, catégorique.
Je lui lançai un regard fulminant. Il voulait jouer à ça, hein ? Je plaquai une main contre l'oreille d'Autumn et inspirai à fond pour beugler à nouveau, mais le dieu infernal posa un index contre sa bouche pour m'intimer de me la fermer. Choquée, je m'exclamai :
"Et pourquoi je devrais la mettre en sourdine, bordel ?"
"...del." gazouilla Autumn.
Perplexe, je vis Hadès baisser les yeux vers notre fille, et Panpan s'extasier :
"Oh, c'est trop chou..."
Puis, le dieu perché sur le Hollandais Volant secoua la tête, et reprit :
"Ce type ne va pas se foutre de notre gueule comme les autres. Il va nous donner des réponses et tout de suite !"
"Dis pas de gros mots en présence de notre fille ! Ca va s'imprimer dans sa tête ensuite !" fis-je, réprobatrice.
"Del !" approuva Autumn.
"Et voilà." soupirai-je.
"Tu cherches à faire quoi ?" demanda Panpan à son fils. "Tu n'iras nulle part avec ce bateau."
Hadès ouvrit la bouche pour répondre, mais le pirate le coupa :
"Oh... tu ne comptes aller nulle part."
"Si je détruis ce bateau, vous resterez coincé avec nous. Alors autant être cash et nous dire clairement ce que vous souhaitez."
Je suivais le match de ping pong avec grand intérêt, même si j'y pigeais pas grand-chose.
"Il a dit qu'il était bloqué de toutes façons." intervins-je en désignant Panpan du menton.
"Et depuis quand tu crois le premier venu ?" fit Hadès, réprobateur.
Je plissai des yeux. A côté de moi, le pirate déboutonna sa manchette gauche tranquillement.
"Euh... non c'est pas le bon moment pour le striptease."
Il m'adressa un petit sourire.
"Dans ma jeunesse j'étais terriblement sexy."
"J'en doute pas." glissai-je d'un air entendu.
"Je suis venu uniquement pour toi Hadès." dit-il à son fils. "Et pour ma famille." ajouta-t-il en m'observant.
Se faisant, il souleva sa manche et montra son poignet sur lequel était gravé un "1" vert. Il la remit ensuite pour déclarer :
"Ce n'est pas moi qui suis responsable de votre captivité. Ce sont eux. Les Elohîm, c'est l'équivalent de vos anges. Ils sont venus du ciel, de l'espace et du temps. Certains pensent qu'ils descendent de l'Arbre Monde. Moi je sais d'où ils viennent. Ils viennent de Volsunga."
Je hochai la tête plusieurs fois, enregistrant les informations. D'ordinaire, je n'étais pas du genre à écouter, mais cette fois-ci, je l'avais fait très attentivement. Il en allait de notre survie à tous.
"D'accord. Et comment on les bute ?" demandai-je, déterminée.
Panpan me lança un regard satisfait et pivota vers moi, comme si j'étais devenue son second ou un truc du genre. Je redressai fièrement la tête. J'étais au taquet.
"Ils se nourrissent de nos péchés. A chaque fois que l'un des Onze, car c'est le nombre qu'ils sont, meurt, un autre prend sa place. Ce qui signifie qu'ils sont mortels. Mais vous ne pourrez jamais les tuer tous. Moi, si. Je suis le seul qui puisse en venir à bout. Et c'est pour ça qu'ils vont venir." assura-t-il tout en observant le ciel.
La voûte céleste redevenait rouge peu à peu, comme si elle se déchirait de nouveau.
"Qu'est-ce qu'on doit faire ?" m'enquis-je. "Vous couvrir ? Vous laisser du temps pour les exterminer ?"
"Sept jours." dit-il, catégorique. "C'est tout le temps qu'il leur reste avant que ce monde s'effondre."
"Ca veut dire quoi "s'effondre" ?" fit Hadès le sceptique. "Il se passera quoi s'ils ne viennent pas dans sept jours ?"
Le regard de Panpan intima qu'il valait mieux pour eux qu'ils se manifestent.
"On est au coeur de leur domaine. S'ils ne viennent pas et que ce monde tombe, aucun d'eux survivra."
"Cool !" commentai-je, appréciant l'idée par avance.
"En gros, s'ils ne viennent pas là nous affronter, ils mourront. Mais s'ils viennent, ils meurent aussi. Pourquoi ils viendraient ?" insista Hadès.
Panpan sembla embêté.
"Quel sale menteur..." fit le dieu infernal. Puis se tournant vers moi, il reprit : "C'est ça quand on se fie à des inconnus, comme tu viens de le faire : parce que ce qu'il veut vraiment te dire, c'est que s'ils viennent, il les butera. Mais s'ils ne viennent pas, on sera les seuls à crever. Ils n'ont aucune raison de venir, c'est perdu d'avance. D'ailleurs, c'est pour ça qu'ils ne sont pas là. Quelqu'un les voit ? Et pourquoi ça s'effondrerait dans sept jours ?"
Panpan entama alors le striptease du poignet droit tout en disant :
"Cet univers est leur seule raison d'exister. Et comme tous les endroits, il respecte certaines règles. Le ciel a été créé en six jours. Si le septième, on ne peut pas contempler ses merveilles, alors le ciel s'effondrera."
Il révéla le "7" rouge gravé sur son poignet. J'écarquillai les yeux, impressionnée qu'il soit toujours debout alors que normalement, n'importe qui se serait déjà changé en poussière. Je hochai de nouveau la tête, avant de la lever en direction d'Hadès avec une expression résolue. Si là il n'était pas convaincu, il n'y avait plus rien à faire !
Comme cette nouvelle, bien que tendue, me mettait dans un état proche de l'exaltation, je me laissai aller à fredonner une chanson de circonstance, du bout des lèvres :
"Let the sky fall... When it crumbles... We will stand tall. Face it all together at Skyfall."
Autumn gazouilla dans mes bras. Elle aimait bien quand je chantais, même s'il s'agissait d'une drôle de berceuse.
Pendant ce temps, Panpan re-boutonna sa manchette et fit ensuite d'un ton fataliste :
"Ils viendront pour moi."
Il se tourna, commença à marcher et lança par-dessus son épaule : "Merida." m'enjoignant à le suivre. Wouaho. Je n'avais pas halluciné avant : j'étais carrément son second ! Malgré tout, je restai sur mes gardes, mais comme il m'avait à la bonne, autant le suivre pour être sûre qu'il ne ferait pas de coup fourré. Je lui emboitai donc le pas, à travers la rue. Dans notre dos, les vibrations avaient cessé.
Sasha Hale-Bowman
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Panique (le démon vert)
Elle hésita quelques instant à franchir la porte de l’église, est-ce qu’elle devrait entrer à l’intérieur ? Les démons c’est pas vraiment autorisée dans ce genre de lieu saint débile, elle avait aucune envie de prendre feu parce qu’elle était soit disant une hérétique. "Oh et puis merde." Elle fonça rapidement à l’intérieur, avant de s’arrêter tout d’un coup quand elle remarqua qu’elle n’avait pas prit feu.“C’est que des conneries.” Tout comme cette histoire de Pan papa d’Hadès, elle y croyais moyen, mais d’un autre côté ils n’avaient pour le moment aucun moyen de savoir s’il disait la vérité.
Sortant de ses pensées, elle continua de s’avancer à l’intérieur de l’église pour observer un peu les alentours tandis que Regina et Athéna semblait préoccupé par un livre qui semblait plus ou moins important. Elle fut suivit de près par Steve qui semblait lui aussi observer la décoration intérieur. Il y avait de jolie vitraux colorée et des stèles représentant des scènes probablement importante, sur l’une d’entre elle par exemple, elle pouvait voir 12 personnes autour d’une table et aux centre se trouvait un type avec une barbe et une espèce d’auréole derrière la tête.”C’est donc lui Jésus...donc ça c’est les gugus qui le suivait et y’en à un parmis eux qui se nommait Judah et il a trahis tout le monde et Jésus il finit sur la croix...ou une connerie comme ça… 12 gugus et donc 11 après la trahison de Judah…”C'est connaissance de la Bible et de la religion chrétienne était des plus limités, elle avait feuilleter le bouquin il y à quelques mois et n'avait retenu que des bribes et ses recherches sur internet il y a longtemps pour découvrir le reste des religions était bien trop lointaine pour qu'elle se rappelle de tout.
En tout les cas, elle garda dans un coin de son esprit cette information avant de tourner la tête pour regarder Steve.“Dit voir t’a un compteur toi aussi ?.”Questionna-t-elle, curieuse, après s’être détournée de la stèle pour fixer le jeune homme du regard, celui-ci d’ailleurs semblait gênée.
“C’est pas important, j’ai quasi rien dessus.” Elle plissa les yeux, que pouvait-il bien cacher ? Ce n’était en aucun cas le moment de garder des secrets. “Fais pas ton cachottier et montre moi.” Elle lui montra son propre compteur juste pour lui montrer qu’elle n’avait rien à cacher, mais il ne semblait toujours pas enclin à partager l’information alors dans un mouvement rapide, elle lui attrapa les bras pour les tenir fermement, elle avait plus de force que lui. Sur chaque bras, elle pouvait lire le chiffre 6.
“Quasiment rien ?...tu te fou de moi ?.”Elle lui lâcha les bras tout en se reculant d’un pas.”T’es aussi proche de la mort que Regina.”
“Je suis ici depuis longtemps.”Se justifia-t-il.
Elle soupira avant de lui tapoter l’épaule gentiment comme pour le réconforter. “Je suis désoler pour toi."
Le silence retomba entre les deux avant que Steve ne reprenne la parole.“J’étais jamais venu ici. Vous semblez connaître cet endroit.” D’un geste de la main il désigna l’église et la porte qui menait à l’extérieur, il devait sûrement parler de Storybrooke.
“Ouai, c’est de là qu’on vient.”Enfin en quelques sorte. “Et toi tu viens d’ou ?.”
“Je viens du Tennessee. Une petite ville où il ne se passe jamais rien. J’aurai pas dû vouloir la quitter.”Les petites villes dans les séries télévisée, c’était toujours chiant de toute façon. “Pourquoi tu es la toi ?.”
“Je suis monter dans un train, ensuite l’un d’entre nous à tuer l’un des leurs et du coup on est là.”Bon c'était un résumé plutôt court, mais le reste ne le concernait pas vraiment.
“Wouah. Je ne savais pas qu’on pouvait les tuer. C’est pas bien de tuer.” Pauvre enfant innocent, si seulement il savait. Il poursuivit.“Tu crois qu’on a une chance de quitter cet endroit comme à sous entendu le type au bateau ?.”
Elle haussa les épaules. “Je ne sais pas, peut-être.” Elle ne faisait pas du tout confiance à ce Pan et encore moins en ses paroles.
“Je peux rester près de toi ?.”Demanda-t-il gênée, c’était comme une habitude pour lui d’être gênée dit donc. “C’est pas que j’ai peur mais t’as l’air d’être la plus sympa.” La plus sympa ? Mais où allait donc le monde si elle était à présent la plus sympa parmi les autres ?
Le fixant longtemps du regard, elle finit par secouer la tête. “Ouai, ouai tu peux...éviter de t’attirer des emmerdes par contre.”Elle tourna les talons pour retourner auprès des autres qui semblait toujours pencher au dessus du livre,avant qu’Athéna ne se dirige vers le confessionnal la mine fermer. “J'ai longtemps envié mes frères et sœurs. Et pendant longtemps, j'ai été assez lâche et arrogante pour ne pas affronter les conséquences de mon comportement..."La déesse ressorti avec un 3 sur son compteur rouge.
“Si on doit expier nos péchés à chaque fois qu’on doit lire une page du bouquin, on à pas finit, on mourra bien avant de pouvoir lire la suite.” Elle jeta un coup d’oeil en direction de la page qui venait tout juste de changer, cette fois-ci le texte était parfaitement lisible. “Au commencement, Eloha créa le ciel et la terre.” Probablement Dieu du coup. “Eloha dit: faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance.” Elle poursuivit en fronçant les sourcils. “Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous…” Le reste se trouvait sur la page suivante qu’elle ne pouvait tourner car il fallait de nouveau aller confesser quelques chose."Et ben avec ça on est bien avancer dit donc." Elle jeta un regard oblique en direction du confessionnal, elle avait surement devoir y faire un tour elle aussi, cette idée ne la réjouissait pas du tout.
Pando
Eloise A. St-James
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| Avatar : Eva Green
| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
Athéna n'ayant jamais été croyante, elle n'avait pas mis les pieds dans l'église de Storybrooke, qu'il s'agisse de la vraie ville ou de celle des Elohim... De cette façon, elle ne comprenait pas tellement ce que Pan leur voulait à les envoyer chercher là-bas la solution à leur problème.... La déesse imaginait plus qu'il voulait qu'ils découvrent quelque chose, plutôt que de penser que la solution à leur emprisonnement puisse se trouver dans une foutue église depuis tout ce temps...
Les événements lui donnèrent raison. Quand elles - oui elle, Steve ne comptant pas, étant le seul mec présent - découvrirent le livre suite aux confessions de Regina, Athéna poussa un soupir. Tout pour leur augmenter leur compteur rouge... Étant donné qu'elle était celle avec le compteur le plus bas, la déesse empêcha Sasha d'y aller. Elle parla donc de son envie et de son arrogance passée, sachant parfaitement que cela n'allait pas lui donner des bons points... La guerrière ressortit de là avec un beau trois sur son bras gauche et une page du livre était devenue lisible. Mais pas assez cependant pour comprendre ce qu'il y avait dedans... Même si la brune avait plus l'impression qu'elles allaient en apprendre plus sur les Elohim que sur un quelconque moyen de sortir...
Avisant Steve qui leur était bien inutile mais qui continuait à coller Sasha - d'ailleurs, pourquoi la démone ne l'avait-elle pas encore envoyé chier ? - Athéna remarqua un petit détail qui lui donna un sourire en coin. Certes, ce qu'elle allait faire était loin d'être charitable... Mais cela aurait le mérite de la distraire un peu de cette situation qu'elle trouvait plus que merdique ! S'approchant de lui, la guerrière sourit avec malice.
- Je sais qu'on est dans une église et que ça peut donner des idées de grandeur, mais franchement, tu pourrais fermer ta braguette... On sait jamais en plus, tu pourrais attirer un prêtre avec ces portes ouvertes... Lui lança-t-elle avec malice.
Puis elle se détourna du jeune homme et repartit vers le confessionnal. Athéna pouvait se permettre de voir son compteur augmenter, aussi valait-il mieux qu'elle s'y colle plutôt que l'un des deux autres qui risquaient plutôt de partir en fumée...
- Outre mon arrogance et la jalousie que j'ai pu avoir envers mes frères et sœurs, je suis orgueilleuse, colérique et je trouve que les Onze sont des fichus lâches qui se targuent d'avoir un devoir à accomplir alors qu'en fait, ils veulent juste se nourrir des pêchés des autres.
Lorsqu'elle sortit du confessionnal, Athéna remarqua qu'une page du livre s'était tournée et qu'elles avaient accès à un nouveau texte... Mais avant qu'elle n'y aille, la voix caverneuse se fit entendre :
« Il n'y a point de lâcheté en accomplissant son devoir. »
- Où est le devoir quand il s'agit surtout de surseoir à sa propre survie... Rétorqua-t-elle du tac au tac.
En tout cas, les Elohims étaient susceptibles, ça, c'était certain... Haussant les épaules, la déesse se dirigea vers le livre.
« Eloah dit : Il ne peut exister d'être plus parfait que nous. » « Donnons vie à des vices... » « Orgueil, Avarice, Envie, Colère, Luxure, Gourmandise, Paresse... »
« Eloah entra en désaccord avec lui-même. »
« Eloah dit : Des vices naîtra le péché... » « Du péché naîtra la vie... » « De la vie nouvelle, toute chose prendra fin. »
Lut-elle avant de s'attaquer à la page de droite :
« Eloah se sépara. » « Elohim dit : »
- On a affaire aux ambassadeurs du Vice Originel donc... En plus d'être un grand mégalomane qui s'est octroyé le rôle de la Nature... Dit-elle en soupirant.
La déesse repartit rapidement vers le confessionnal, le visage fermé : ce petit jeu commençait franchement à l'ennuyer et elle avait un gros pêché à confesser qui vaudrait bien un peu plus que quelques pages de lecture...
- J'ai couché avec mon frère de sang. C'est un pêché ? Lança-t-elle à haute voix et en prenant un air un peu cruche, histoire de voir si on allait lui expliquer que c'était mal ou pas.
Mais non, pas d'autre réponse qu'un beau 5 rouge. Quant au livre, il n'avait clairement plus rien à leur apprendre. C'était tout ? Pan les avait fait venir simplement pour cela ? Athéna avait un peu de mal à y croire, mais bon... Ne voulant tout de même rien rater, elle se mit à observer les vitraux.
- Explorons un peu plus l'église, le livre a fini de l'ouvrir apparemment... Dit-elle aux autres.
Mais les histoires racontées sur les vitraux ne lui apprenaient rien de plus. Et rien d'intéressant en tout cas... Pan et Merida portant Autumn choisirent justement ce moment-là pour entrer dans l'église. Athéna remarqua tout de suite qu'il manquait Hadès et Diane mais ne dit rien. Surtout qu'Hope semblait aller bien, donc autant voir ce que le nouveau venu allait bien pouvoir leur apprendre... Pan s'approcha de l'autel et regarda le livre de loin avant de lever les yeux vers les vitraux.
« Ils racontent de nombreuses histoires. Toutes fausses, mais également toutes empruntes à un message. » Dit-il en baissant les yeux vers la brune. « Vous avez réussi à ouvrir le livre. Et vous avez sans doute mieux compris qui ils sont. Ils sont à la base de toute chose. Des serviteurs de la Nature et du Chaos, qui n'étaient qu'un à la base. Comme vos pères, ils ont voulu donner la vie, mais se sont rendus compte trop tard qu'ils ne supporteraient pas que leurs enfants deviennent plus puissants qu'eux. » Il regarda le trio avant d'ajouter : « Titans, Elohim, Eloha... ce ne sont que des noms. Ils représentent tous des êtres cupides, vils et inférieurs. Mais qui pensent que leur temps n'est toujours pas révolu. Or, il l'est. »
- Et vous dans tout ça, vous vous situez où exactement ? Après tout, vous seriez le père de l'un des nôtres... Êtes-vous aussi touché par ce besoin de nier le Temps et son effet ? Demanda-t-elle en croisant les bras.
Au bout d'un moment, c'était bien gentil tout ça, mais les réponses, la déesse en avait assez de les chercher. Pour une fois, les gens pourraient les leur donner sans les mener par le bout du nez, cela changerait grandement.
Pan la regarda d'un air pas étonné du tout et s'approcha de la guerrière... Une fois à sa hauteur, il dit : « Tu trouves que mon Temps est révolu ? » Il fit mine de réfléchir et reprit : « Tu as peut-être raison. Je ne viens pas de cette époque. De là où je viens, le Temps n'a pas d'importance, ni aucune incidence sur nous. » Et pour bien illustrer sa phrase, le pirate fit un geste de la main pour désigner son physique. « Athéna. Vous avez besoin de moi. C'est pour ça que je suis ici. Et aussi parce que je cherchais mon fils. »
Ouais, ça va Pépé, on a compris, t'es plus vieux que t'en a l'air... Athéna pensa ces mots très fort mais ne dit rien, se contenant de lever les yeux au ciel, exaspérée et d'observer Pan qui secoua la tête en la regardant. « Regarde toi. Regarde ce que vous êtes devenus. Ils auront au moins réussis ça. » Il sourit. Oui, il fait référence aux Titans. « Allez, il faut garder confiance. Je vous ai envoyé ici pour que vous compreniez par vous même qui ils sont et ce qu'on essaye de vous faire croire. Maintenant nous allons attendre. Ils vont venir. Ils n'ont pas le choix. Et il faudra être prêt à les accueillir. Je compte sur toi Athéna. J'ai besoin d'une guerrière mes côtés et tu es la plus apte à tenir ce rôle. » Il eut une hésitation puis ajouta : « Tu es différente de ton père. Mais toute sa rage coule dans tes veines et fait ta force ! C'est un atout qu'il ne faut pas lésiner. »
- C'est sûr qu'ils auront réussi à nous rendre assez forts pour faire face... Mais clairement pas à faire de nous des petits chiens chiens prêts à obéir... Quel dommage vraiment que leur projet ait échoué. Pourquoi y avoir participé d'ailleurs ? Demanda-t-elle, curieuse. Je me battrais. Pas parce que je vous fais confiance. Mais parce que vous semblez être notre meilleure chance. Quant à mon père... Je ne veux pas entendre parler de lui.
Enfin, c'était plus complexe que ça... Athéna voulait en savoir plus sur ses parents, comprendre son père lui permettrait sans doute de pouvoir lui coller une raclée la prochaine fois qu'elle se trouverait en sa présence... Même si elle savait déjà qu'il n'était qu'un arriviste manipulateur et qu'elle l'imaginait sans peine dans le rôle du traître, la déesse avait besoin d'en savoir plus. Mais elle ne voulait pas l'admettre, tout simplement... Cela lui semblait pathétique de vouloir apprendre des choses sur un mec qui ne souhaitait que sa mort. Un peu comme un chiot qui quémandait des caresses d'un maître violent...
« Je n'ai pas participé à leurs projets. » Avoua-t-il avant d'ajouter : « Ça n'aurait pas du arriver... C'était une erreur... » Dit-il, l'air songeur, le regard légèrement triste, avant de reprendre contenance et d'ajouter : « Mais j'assume mes erreurs et je ne vais pas abandonner mon fils. J'ai du Temps à rattraper. Et mon Temps lui est consacré. » Dit-il en jetant un œil confiant vers Merida et Autumn au loin. « Vous êtes les bienvenue à bord du Hollandais Volant. Mieux vaut que l'on reste ensemble le Temps qu'ils arrivent. Ils auront bien plus de mal à nous combattre ensemble que séparé. »
Mouais... Le coup du père qui voulait rattraper le temps perdu - chose qu'on ne pouvait pas faire évidemment - Athéna y croyait moyen. Cependant, Pan était pour le moment leur seul espoir et en plus de cela, il semblait être assez ouvert pour répondre à ses questions. Et ça, ça la changeait agréablement du mutisme d'Hypérion. Son oncle, la déesse était en froid avec. Se foutre de leur gueule en prenant l'apparence d'Anatole, franchement, ça lui restait en travers de la gorge. D'autant qu'elle ne savait toujours pas pourquoi il avait agi de la sorte...
Quoi qu'il en soit, Pan lui avait fait signe de le suivre, mais Athéna avait compris qu'il s'agissait plus d'une proposition que d'un ordre. Manifestement, il semblait la considérer comme la chef du groupe et la déesse n'allait pas le détromper pour le moment. Elle était une guerrière, une stratège, mais n'avait jamais réellement commander jusqu'à présent : Zeus et Arès s'en étaient toujours chargés par le passé... Comme s'il la considérait comme une grande guerrière... Alors qu'il ne connaissait que Japet et pas elle. Devait-elle en déduire que son père était un grand guerrier ? Elle renâclait devant l'idée... La déesse le suivit tout de même, sachant parfaitement qu'il avait raison, ensemble ils sauraient mieux faire face que séparer. En chemin, elle s'approcha de lui, histoire de mettre sa théorie à l'épreuve : allait-il répondre à ses questions ?
- Vous avez bien connu mon père ? Lui demanda-t-elle.
« Qui ne connaissait pas le Titan despote Japet ! » Répondit-il avec un petit air appréciateur quant à l'adjectif trouvé. « Ne cherche jamais à lui ressembler. Ce n'était pas quelqu'un de bien. »
Sans blague ? Jamais elle ne s'en serait doutée tiens ! Après tout, n'avait-elle pas vu son père tenter de Robyn alors qu'il croyait qu'elle était sa fille ? En plus d'être le plus mauvais père qui soit, cet abruti n'avait pas été en mesure de reconnaître sa fille...
- Merci pour le conseil, je l'applique déjà... Ça ne répond pas à ma question. Comment était-il ?
Elle avait besoin de savoir. Pour ne pas lui ressembler. Mais pour savoir aussi si elle avait hérité quelque chose de lui...
Pan lui jeta un regard tout en continuant à avancer « C'était quelqu'un qui pensait pouvoir tout obtenir par la ruse et la manipulation. On ne pouvait pas lui faire confiance. » Dit-il avant de s'arrêter et de se tourner vers la déesse : « Je suis désolé si ça te déçoit ou si tu voulais entendre autre chose mais Japet n'était qu'un monstre pour beaucoup de gens et ils n'avaient pas tort de le qualifier de tel. »
Ouais, elle n'apprenait pas grand-chose qu'elle ne savait pas déjà à dire vrai...
- Il a essayé de me tuer. Enfin, celle qu'il pensait être moi... Alors non, je ne m'attendais pas à autre chose. Répondit-elle en haussant les épaules. Je ne comprends pas pourquoi il a participé à ce plan... Et pourquoi deux enfants en plus ?
Moins paternel que ça, tu meurs. Japet était clairement l'archétype du mec qui ne devait absolument pas avoir d'enfant... Alors déjà qu'il en avait eu un pour le plan qui consistait à avoir une armée que les Titans auraient engendré et élevé, mais en plus, il en avait eu deux ! Ce qui n'avait franchement aucun sens. À moins que le premier ait été défectueux...
Pan eut une mine triste : « Alors tu ne sais pas... » Dit-il, avant d'hésiter et d'ajouter : « Vous n'étiez censé n''être qu'un joujou pour eux. Mais en secret, c'était une armée que le Roi Titan et ton père souhaitaient. Et tu n'étais qu'une fille... Il ne pensait pas que tu pourrais être aussi forte qu'un fils. »
Athéna s'en était un peu doutée au fond. Mais cela faisait tout de même mal. Elle n'accordait pourtant aucune importance à Japet, mais la déesse ne pouvait pas s'empêcher de se sentir blessée... Elle était l'aînée, elle était forte, mais cela n'avait pas été satisfait pour son père qui avait préféré avoir un fils, engendrant ainsi Dolos. Quelle ironie. Il avait tant espéré un fils, mais seule sa fille était encore en vie aujourd'hui...
- Donc je suis l'aînée... Je savais pour le coup des armes vivantes et fidèles à leurs créateurs. Tonton Tête de Con me l'a dit. Expliqua-t-elle en haussant les épaules, faussement indifférente. Je ne savais pas l'ordre de naissance cela dit. Et ma mère ? Comment elle a pu faire pour être avec lui ?
Pan eut un air contrarié qu'elle ne comprit pas trop avant de dire : « C'est un peu compliqué. Ils ont utilisé des nymphes. Ils évoluent à un autre niveau de conscience... »
Donc Papa Japet n'avait pas joué à cache-cache avec Pedro avec la mère de ses enfants. Peut-être était-ce une consolation parce qu'Athéna plaignait réellement sa mère...
- Pas de rapport sexuel ? J'espère pour elle en tout cas... Surtout si elle a dû s'y coller deux fois.... Vous connaissez son nom ?
Parce qu'elle ne pourrait pas compter sur Japet pour le savoir, c'était certain. Athéna avait vu le petit sourire de Pan quand elle avait mentionné les rapports sexuels mais la déesse avait préféré ne pas relever, tellement c'était un trait typiquement masculin que de sourire dès qu'il était fait mention de sexe... Obsédés.
« Il était friand du contact avec les humains et ses créations, mais là, ce n'était pas utile. Et les nymphes sont plus complexes que cela. » Expliqua-t-il avec son sourire « Je ne connais pas son nom. Mes connaissances sur ta conception s'arrêtent là. » Avoua-t-il avec un ai navré, comme s'il aurait voulu lui apporter la réponse.
Cela la changeait de voir quelqu'un répondre autant que possible à ce qu'elle voulait. Peut-être qu'elle aurait dû en profiter pour savoir qui leur avait enlevé leurs souvenirs et pourquoi, mais Athéna se montra égoïste pour cette fois : elle avait tant envie d'en savoir plus sur ses parents, surtout sur sa mère, pour savoir qui elle était réellement au fond...
- C'est un violeur en plus du reste alors ? Demanda-t-elle avec un air dégoûté. Je me demande pourquoi elle n'a pas fait partie de nos vies... Vous savez qui nous a donné nos noms ?
« Ce n'est pas aussi simple que ça... » Répondit-il. « Je n'étais plus trop dans la confidence à ce moment-là... Pour certains, c'est le Titan Hypérion... » Dit-il avec une note de mépris quand il mentionna Hypérion.
- Et pourquoi donc ? Le questionna-t-elle par rapport à son retrait de la confidence. Vous n'aimez pas Hypérion apparemment...
Et au fond, elle ne pouvait pas le lui reprocher. Elle-même ne le portait pas tellement dans son cœur à l'heure actuelle. Ce connard les avait dupé et en plus, il n'avait jamais voulu leur rendre leur passé alors qu'il était là, qu'il avait tout vécu...
« Quand on est en désaccord avec eux, ils nous enferment ! » Répondit-il. « Il ne vaut pas mieux que les autres... »
- Comme tous les gens qui ont du pouvoir... Répondit-elle, avant de continuer, bien qu'elle ait quelques doutes tout de même sur ce qu'il avançait sur Hypérion. Il vous a séparé de la mère d'Hadès ?
« Non. » Dit-il avec un regard fuyant et un air embêté. « Je n'ai pas envie de parler de ça. S'il te plait Athéna, n'insiste pas. »
Tiens tiens... Sujet délicat apparemment...
- Bien... Je n'insisterais pas... Pour l'instant. De toute façon, on commence à prendre l'habitude de ne pas avoir de réponse à nos questions. Rien de plus normal quand on ne connait pas son passé après tout... Dit-elle avec un léger sarcasme.
Pan eut un air embarrassé avant de lui sourire en secouant la tête : « Certaines choses n'ont pas besoin d'être sues. Pour le reste, je crois que vous avez l'un des leurs chez vous. » Il s'approcha et lui confia : « Ne lui faites pas confiance. Tant que vous irez dans son sens, il sera avec vous. Mais dans le cas contraire... Méfiez-vous de lui... »
- Je me méfie de tous ceux qui ne sont pas mes frères et sœurs... Sauf ceux qui s'appellent Zeus et Poséidon. Eux aussi je m'en méfie. Rétorqua-t-elle en haussant les épaules.
« Tu es prudente c'est bien ! Peut-être qu'un jour prochain tu me feras confiance ! »
- On peut aussi espérer qu'Hypérion devienne un mec loquace... Répliqua-t-elle.
« On peut pousser quelqu'un à parler... »
- Ça peut même être marrant parfois... Répondit-elle, sachant très bien de quoi il parlait. On essayera un jour.
Pan se contenta de lui sourire et Athéna dut bien admettre que même si elle continuerait de se méfier de lui, il pourrait être un allié de taille. Et une source de renseignements plus coopérative que celle qu'ils avaient à Storybrooke...
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Moi je veux savoir, moi je veux pouvoir poser des questions et qu'on me réponde
Pan, et Hope étaient partis. Tandis-que nous, nous étions resté. J'aurais pu les suivre -je supposais qu'ils allaient rejoindre les autres- mais, je ne voulais pas laisser Hadès tout seule. Quelque chose me soufflait que c'était une mauvaise idée. Aussi, avais-je préféré rester à ses côtés. C'était en quelque sorte mon rôle de « grande soeur ». Hadès, comme Apollon avait tendance à agir comme un enfant. Hors, comme j'étais tout de même un peu plus raisonnable mieux valait ne pas le lâcher tout seule dans la nature. Et puis quitte à avoir une nouvelle idée tordu, autant l'exécuter à deux. C'était plus prudent.
Et c'est ainsi, que je m'étais retrouvé à le suivre en direction de diverses maisons. J'ignorais s'il avait une idée bien précise en tête ou bien s'il marchait juste pour continuer à ruminer. Pour ma part, je ne comptais pas simplement suivre le mouvement sans rien dire :
- Tu ne crois pas que l'on devrait rejoindre les autres ? Demandais-je
Je continuais à me méfier de notre invité surprise. Aussi, l'idée de le laisser seule avec les autres ne m'enchantait pas vraiment. J'estimais que nous serions plus utile pour leur prêter main forte si besoin était. Sauf qu'Hadès ne semblait pas l'entendre de cette oreille -ou alors il m'ignorait, avec lui tout était possible-
« C'était débile comme idée ». Mais encore ? Pourrait-il développer un peu plus sa pensée ? J'avais la sensation que cette remarque ne m'était pas complètement destinée en vérité. « Ils préfèrent suivre du Pan c'est pas comme s'ils avaient besoin de nous ». Et s'ils se retrouvaient justement en danger tête de pioche ? Peut-être que notre aide ne serait pas de trop. D'accord, ce type avait l'air d'être du même genre que les titans. Donc en comparaison nous n'étions pas grand chose. Mais, cela n'empêchait que je préférerais tout de même être présente si les autres se retrouvaient subitement dans une situation délicate.
- Et tu compte faire quoi ? Lui demandais-je rester ici à ruminer ne fera pas avancer les choses.
Et qu'il n'ose pas me dire le contraire. L'on pouvait voir à des kilomètres qu'il était contrarié. C'était quasiment écrit au marqueur sur son visage. Pas besoin de s’appeler Apollon pour s'en rendre compte.
« Tu attends quoi pour les rejoindre ? » S'énerva-t-il
Alors, déjà. Il allait commencer par changer son attitude. J'étais gentille, je ne le laissais pas tout seule dans son coin. La moindre des choses, serait de ne pas évacuer sa frustration sur moi. Qu'est que j'y pouvais si Hope avait préféré suivre l'autre plutôt que de rester ? Leur soucis de communication intra couple je ne m'en mêlais pas. Il n'avait qu'à lui dire très clairement les choses au lieu de passer ses nerfs sur moi
- Je ne suis pas un défouloir Hadès rétorquais-je sèchement. Je suis restée, parce que je ne voulais pas te laisser tout seule. Mais si tu as envie de passer tes nerfs sur moi je vais effectivement m'empresser d'aller les rejoindre. Le ton, commençait légèrement à monter de mon côté également. Mais, il n'était pas question de subir sa mauvaise humeur sans broncher. Ce n'était pas dans ma nature de me laisser faire. Être gentille, ne voulait pas pour autant dire se laisser piétiner de la sorte.
« J'ai pas besoin d'un chien de garde. Je peux très bien rester seul ! Je compte peut-être même rester ici ! » A ta guise donc. Pour ma part, j'allais faire demi tour et prendre la direction de l'église. Tu n'as qu'a rester tout seule si cela te chante. Cela m'apprendrait tiens à me montrer trop gentille. « Ça veut pas dire que tu dois partir ! » Et peut-être que ce serait bien qu'il se décide une bonne fois pour toute au lieu de faire l'enfant. Soit il n'avait pas besoin de moi, et je pouvais m'empresser de rejoindre le restant du groupe. Soit, il souhaitais effectivement que je reste. Mais autant dire les choses clairement et tout de suite de préférence. « Mais j'ai pas besoin de quelqu'un » reprit néanmoins Hadès « C'est juste que c'est bien quand t'es là. Quand je suis pas seule ». Je ne pu m'empêcher de hausser un nouveau un sourcil devant son discours totalement décousu. Peu certaine d'y avoir compris quoi que ce soit. Ou tout du moins, d'en tirer les bonnes conclusion. Il m'épuisait au moins autant qu'Apollon. Ce qui était un sacré challenge entre nous soit dit. « C'est toi qui me met hors de moi. Je suis pas énervé du tout »
Mais bien sur. Et moi, j'étais la déesse de l'amour tout le monde le savait. Je ne pris même pas la peine de contenir mon roulement d'yeux exaspéré. Il n'était pas du tout en train de ruminer le fait que Hope ne soit pas resté. Non, absolument pas. Bon sang. Tous les hommes de cette famille étaient resté bloqué à l'âge de trois ans ? Vraiment, par moment j'avais l'impression de tenir une garderie.
- Il faudrait peut-être savoir ce que tu veux. Je t'énerve, mais tu souhaite que je reste. C'est assez contradictoire
De toute façon, le jour où je verrais agir Hadès de manière logique et raisonnée je pense sincèrement que c'est à ce moment que je devrais commencer à me faire du soucis. Quand, je disais qu'il était pire qu'Apollon parfois...
« Tu complique tout » Ben voyons, maintenant ça allait être de ma faute. Je retins de justesse le soupire de résignation. Cela ne servait à rien de discuter de toute façon. Aucun de nous, n'aurait gain de cause et m'engager dans une dispute, stérile et puérile avec lui ne m'apporterait rien si ce n'est des maux de têtes. Autrement dit, dans la situation dans laquelle nous nous trouvions présentement je souhaitais éviter. « Je préfère quand tout le monde m'abandonne » soupira-t-il « C'est plus simple. J'y suis mieux habitué »
Il était tombé sur la mauvaise personne pour ce cas de figure effectivement. Mais peut-être, qu'il n'avait pas décidé de simplement errer dans les rues sans but précis. La maison devant laquelle nous étions, ne m'était pas inconnue puisqu'il s'agissait de la réplique exacte de celle où vivait la grande majorité de la famille Sandman. Celle de Lily et Elliot.
- Je n'abandonne jamais personne. Ce n'est pas dans mon caractère. Même les casses pieds je ne les laisse pas derrière dis-je tout de même à son intention
D'un côté, si je devais abandonner les casses pieds, le premier à en faire les frais serait sûrement mon frère de sang. Mais Apollon avait de la chance. Je détestais laisser tomber les gens, et en plus je tenais beaucoup trop à lui pour ce faire. Quoi qu'il en soit. Je restais silencieuse pendant quelques instants, observant Hadès regarder la maison l'air songeur avant de me lancer :
- Tu souhaite entrer ? Lui demandais-je
Il hocha la tête et prit la tête de notre groupe de deux personne tandis-que je jetais un dernier regard au ciel. Toujours rouge. L'on aurait d'ailleurs dit qu'il était en train de se faire grignoter. Chassant ces pensées absurde, j’emboîtais le pas à Hadès, rentrant également à l'intérieur de l'habitation. Immédiatement, ce qui me surpris, c'est l'ambiance. Elle contrastait totalement avec celle de la ville. La maison, me semblait chaleureuse, il semblait y avoir comme une présence. Ou alors, mes proches me manquaient tellement que j'en étais venu au point de faire des idées. Il s'agissait d'une possibilité à ne pas écarter. Mais pour l'heure, je me contentais de suivre le dieu des enfers jusqu'à la cuisine où il ouvrit une armoire pour en sortir un gâteau à la cacahuète en tout point identique à celui de Robyn. Comme quoi, Lily n'avait pas pu bien longtemps tenir ses résolutions de bannir totalement les arachides de la maison. Et c'est sur cette constatation, que je laissais Hadès le poser sur la table et s'en servir une part.
« Ils sont pas là, mais il y a pourtant toujours un gâteau à la cacahuète. C'est bizarre, ce lieu est bizarre. »
A qui le dit-tu. Pour autant, sa remarque m'arracha tout de même un froncement de sourcil. Pourquoi cette bande « d'ange » s'amuserait à nous laisser de telles choses. Cela n'avait aucun sens à mes yeux :
- Est-ce que tu crois que son arrivée a déréglée quelque chose ? Demandais-je en parlant de Pan. Je veux dire. Il y a comme une présence. Comme si... J'hésitais un instant à formuler mon idée. Comme si ils étaient vraiment là finis-je par achever dans un souffle
Je savais bien que mon hypothèse était ridicule. Mieux valait, l'oublier sur le champ.
« Je sais pas » Merci pour ces éclaircissements Hadès songeais-je ironique « T'en veux ? » reprit-il en poussant le plateau vers moi. Je déclinais d'ailleurs d'un geste de la main. Je n'étais pas franchement d'humeur à manger du gâteau à la cacahuète. Mon cerveau était en ébullition, j'essayais de trouver un lien logique à tout ceci. C'était bien la première fois, que je m'aventurais dans un endroit « connu ». J'évitais soigneusement, mon coin de forêt habituel depuis un an. Je ne souhaitais aucunement voir la réplique exacte de ma maison dans la vrai Storybrooke. Et c'était d'ailleurs pour cette raison, qu'il ne m'était pas venu à l'esprit de proposer à Athéna d'aller vivre là-bas. Je ne voulais pas d'une pale copie. Je voulais l'original. « J'y crois pas à son truc de venir ici pour nous et de ce 7 sur le bras. Tout ça après un an passé ici...C'est trop...Surréaliste » Il prêchait une convertie. Je me méfiais toujours des choses trop facile. Cherchant toujours le piège dissimulé. Je laissais mes pensées vagabonder, tandis-qu'il mangeait un morceau. Nous n'étions de toute façon pas plus avancés à l'heure qu'il était. « Je viens ici quelques fois. Le gâteau est toujours là. Intact. A chaque fois ».
Pan n'y serait donc pour rien. Encore une impasse, une de plus. Question d'habitude.
- Je ne lui fait pas confiance non plus. Il arrive comme ça, et annonce qu'il vient nous aider tout cela pour rester avec sa famille. Je jetais un regard appuyé à Hadès avant de poursuivre. Ça pourrait passer dans un livre ou dans un film. Mais pas dans la réalité.
S'il essayait d'atteindre Hadès avec des bons sentiments, et un discours larmoyant sur la famille, il était mal tombé de toute façon. De plus, c'était bien jolie de dire vouloir retrouver son fils mais peut-être faudrait-il prendre en compte le fait que le dit fils, comme nous tous avait grandit sans parents. Que pensait-il de tout cela lui ? Je savais que pour ma part, je ne cherchais pas à tout prix une figure maternelle. J'avais simplement voulu savoir qui était Mnémosyne pour réfléchir à ce que je pouvais éventuellement avoir hérité d'elle, et si cela se reflétait dans la relation que j'entretenais avec Phobos. Mais tout ceci n'avait plus d'importance de toute façon.
« Ouais » conclu simplement le dieu des enfers
Sur ces belles paroles le silence retomba un instant, avant que du bruit ne se fasse entendre à l'étage attirant de ce fait toute notre attention
« T'as invité du monde ? » me demanda-t-il
Bien sur, j'avais pris le risque de contacter Athéna et de lui demander de ramener le groupe rapidement dans la maison de Lily et Elliot. Non mais me prenait-il pour une idiote sans cervelle ?
- A moins que Casper le fantôme et ses oncles n'aient élus domicile dans cette maison pas que je sache répondis-je non sans une once de sarcasme
De toute façon, il avait déjà pris l'initiative de prendre la direction de l'étage. « Tu veux rester en bas ? »Absolument. Je n'avais que cela à faire. Rester ici, pendant que lui allait voir de quoi il en retournait. Mon visage blasé parlait-il pour moi ou bien devais-je y rajouter une remarque pour bien faire comprendre mon avis sur le sujet ? «C'était une question débile » rajouta-t-il. A la bonne heure ! Comme quoi, effectivement un an à sa côtoyer régulièrement finissait bel et bien par nous faire connaître les personnes qui nous entouraient. Il venait d'anticiper ma réaction. Aussi est-ce avec un soupire, que je le suivis à l'étage.
Toutes les portes des chambres étaient ouvertes, mais il n'y avait strictement aucun bruit. Hadès hésita un instant, et s'approcha de ce que je supposais être la chambre des propriétaires. Il se contenta d'observer l'intérieur sans pour autant rentrer. Quant à moi, mon attention fût rapidement détourné par un bruit provenant de celle d'Apple :
On y va dis-je à l'intention d'Hadès avant de rapidement me diriger vers la fameuse chambre, sans faire attention à s'il me suivait ou non. La porte à peine poussé, je le laissais entrer dedans pendant que je me contentais d'inspecter depuis le couloir. Tout semblait normale. Je regardais rapidement les différents bibelots servant à la décoration m'attardant simplement sur une banderole en lettres avec noté « Pools of sorrow, waves of joy » m'arrachant un sourire. Quant au reste, ce n'est ni sa guitare, ni sa couette rose pale qui sortaient de l'ordinaire :
- Un gâteau à la cacahuète qui apparaît tout le temps, des bruits qui proviennent de la chambre d'Apple mais il n'y a rien d'anormale...A quoi est-ce qu'ils jouent au juste ? Réfléchis-je à haute voix tout en fronçant les sourcils. J'ignorais à quoi rimaient leur petit manège mais ça commençait à me porter de plus en plus sur les nerfs cette histoire.
Hadès me faisant signe que quelqu'un se trouvait derrière moi, je me retournais vivement pour apercevoir Hypérion. Dans sa forme âgé. Alors quoi ? C'était repartis pour un tour ? Ils voulaient me forcer à me confesser en prenant les traits de mon oncle cette fois-ci ? Décidément il n'y avait aucune limite à leur bassesse
- Ah magnifique, après Phobos. Voilà qu'on m'envoie Hypérion ironisais-je bon allez je vous écoute. J'ai fait quoi cette fois-ci ?
Après mon fils, mon oncle. Je prenais les paris sur le prochain. Mon frère ? Ma mère ? Cette pensée m'arracha presque un ricanement moqueur. Quant à Hypérion, il regarda Hadès, avant de reporter son attention sur moi
« Diane » Il prit soudainement un air rassuré en nous voyant, avant de paraître intrigué par l'endroit où nous nous trouvions. Ah. C'était peut-être bien le vrai finalement. Et je venais peut-être de lui manquer de respect. Des fois, j'étais vraiment trop impulsive. Je devrais songer à tourner la langue sept fois dans ma bouche, avant de m'adresser à un titan. Oh et puis mince ! Vu qu'il nous avait mentis à tous pendant quasiment deux ans. J'avais le droit, de ne pas forcément mettre les formes et de passer pour une effrontée. Qu'il s'estime heureux, que je ne lui ai pas sèchement fait remarqué que les menteurs n'avaient pas le droit de m’appeler Diane. J'avais dit qu'il me manquait. Pas que, je n'étais plus fâchée contre lui. « Où sont les autres ? Ils vont bien ? »
- Aussi bien que l'on peu aller après avoir passé un an enfermé ici. Un certain Pan, est avec eux. Ça vous dit quelque chose ? Demandais-je sur le ton de la conversation
« Je ne suis pas vraiment ici » Sans rire ? Je me disais aussi, que vous faisiez bizarrement votre âge. Pas question de me laisser amadouer par son air inquiet. « Je ne peux pas sentir les aura des personnes présentent » Il patienta quelques instants, pendant lesquels je m'appliquait à ne rien dire. Pas question de me mettre encore à poser des questions sans réponse cette fois-ci « Vous êtes là depuis un an... » Oui, c'était ce que je venais de dire à l'instant « Pourquoi Pan vous a emmené ici ? » Il regarda autour avant d'ajouter « Pan et eux ? Qui ça eux ? »
- Apparemment ils se nommeraient les Elohim
Et ils s'apparenteraient à nos « anges » d'après Pan. Mais bon. Comme, je lui faisais pas confiance. Je préférais ne pas prendre pour argent comptant tout ce qu'il disait
« C'est incompréhensible » reprit Hypérion « Vous... » il jeta un regard en direction de nos avants bras. Oui, manifestement il était extrêmement bien renseignés sur qui étaient ces cinglés et semblait s'inquiéter des chiffres sur nos avant bras.
Avec un soupire, je remontais la manche de mon chemisier pour lui laisser voir un « 3 » rouge puis me tournait vers Hadès pour l'inciter à faire de même tandis-que lui évitait très clairement mon regard. Quelque chose à cacher ?
« Aucun intérêt c'est qu'un compteur » Hypérion semblait intrigué tandis-que j'hésitais pour ma part, à lui attraper le poignet pour remonter moi même sa manche, et qu'il nous montre son avant bras. Mais au final, je n’eus aucunement besoin d'employer des mesures aussi drastique puisqu'il se décida à le lever lui même pour nous laisser découvrir un « 6 » rouge. Immédiatement, je sentis mon ventre se tordre d'angoisse et j'explosais :
- Aucun intérêt ? Tu te fiche de moi ? Pourquoi tu n'en as pas parlé avant triple buse ?
Encore une fois, j'étais un zero pointé en relation sociale. J'étais inquiète et je ne savais pas vraiment comment le montrer, alors j'avais sans doute été un peu brusque comme à mon habitude.
« Et ça aurait changé quoi ? C'est qu'un chiffre. Et je les emmerde de toute façon »
Oh par toutes les lunes de Vigrid mais ce qu'il pouvait être buté lui aussi quand il s'y mettait. J'avais une furieuse envie de l'étrangler sur le moment. Ou de me taper littéralement la tête contre un mur, pour voir si avec quelques neurones en moins, j'arrivais à saisir son mode de pensé. J'oscillais entre le désespoir, et la franche exaspération. Autrement dit, j'étais d'une humeur exécrable
- Ben voyons tu les emmerdes bien sur dis-je en secouant la tête exaspérée. On n'en sait pas beaucoup plus quant à la présence de Pan ici. Soit disant qu'il est venu pour aider sa famille mais on ne lui fait pas confiance continuais-je en désignant Hadès avec mon pouce. Indiquant par la même occasion que c'était de lui et moi dont je parlais.
Regina Mills
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Désolée mais moi tu me dis Pan, j’ajoute pan cul cul hein. Enfin c’est plus ma joueuse qui pense à Pan Pan Cul Cul et qui a trouvé utile de le signifier. Je dirais rien hein. Fin bref, après m’être trouvée aux portes de la mort on dira -parce que ces enfoirés aiment faire joujou avec mon compteur rouge-, j’avais décidé de me taire et je me contentais de suivre ce qui se passait, d’un regard très observateur. cependant, quelque chose me titillait et je n’arrivais pas à faire confiance à Pan mais je n’avais rien dit et je m’étais levée avant de les suivre.
Grâce au livre et à Eloïse, nous avions des réponses mais tout cela me semblait incomplet et je n’aimais pas ça. Connaissant Storybrooke mieux que quiconque -oui vu que c’est moi qui l’ai crée-, je me disais que quelque chose ne tournait pas rond. Poussant un soupir, je respira longuement avant de me mettre à marcher derrière eux. Mon regard ne quittait pas Pan qui était en train de parler avec Eloïse et quand ce dernier eut terminé, je vins finalement le réquisitionner pour qu’il réponde à mes questions, j’étais sûre qu’il pouvait y répondre.
« Vous pensez réellement que nous pourrions avoir la possibilité de partir d’ici ? » demandais-je, curieuse. Après tout, il avait énoncé le fait qu’il suffisait d’attendre qu’ils viennent et que de toute manière, ils avaient fait leur temps mais si c’était le cas, pourquoi nous gardait-ils encore ici ? « Quand ils viendront à nous oui. ». Réfléchissant, je continue à marcher aux côtés de Pan avant de reprendre la parole « S’ils viennent à nous, je ne pense pas qu’ils nous laisseront partir comme ça, sans rien faire, après tout cela fait plus d’un an qu’ils nous ont enfermés dans cette basse réplique de ma ville, et je dois dire que je ne serais pas mécontente de rentrer mais si pour rentrer, il faut les tuer, ne serait-ce pas justement se rabaisser à leur niveau ? », après tout, si nous en arrivions à ce fait là, n’était-ce pas se résoudre à leur ressembler ? Se résoudre à être aussi pitoyable qu’eux ? Oui, vous ne rêvez pas, c’est bien celle qui a lancé le Sort Noir et détruit des vies entières qui vient de dire cela.
« Tu vois une autre solution pour quitter cet endroit ? Ces créatures ont fait leur temps. Ils ne devraient plus oeuvrer ici. » « Vous croyez réellement qu’on peut tout obtenir par le sang versé ? C’est ce que je croyais aussi mais ça ne m’a pas emmené là où je le pensais. Et si nos compteurs n’étaient pas là par hasard justement, le compteur rouge est dangereux mais si le vert arrive à sept, alors peut être qu’on pourrait partir. C’est sans doute une seconde solution. Je suis peut être de nature mauvaise mais j’ai appris une chose que m’ont appris les membres de ma famille, il y a toujours une seconde solution et souvent la première solution qui s’offre à nous n’est pas la meilleure. peut être qu’ils ne devraient plus oeuvrer ici mais les tuer, à quoi cela rimerait ? » oui, je crois que ces un an passés ici ont tout de même beaucoup changé ma vision des choses et surtout celle que je suis… pour le plus grand bonheur de tous, ou pas en fait mais on s’en fout.
« Le compteur vert n’arrivera jamais a sept. C’est simplement de l’espoir. Tu auras beau tenter tout ce que tu veux, avec de la chance il atteindra les six, mais ça sera tout. » et pour me prouver ses dires, il me montre son compteur, un 6. L’espoir… A force de côtoyer Mary Margaret et les « gentils », je commençais à croire que l’espoir pouvait être d’une grande aide quand on avait plus que ça. « L’espoir… J’ai foi qu’il y est un autre moyen, il y a toujours un autre moyen et je vais le trouver, quoi qu’il arrive, je vais trouver l’autre moyen, je refuse de croire qu’on est tous ici pour mourir, je refuse de passer l’arme à gauche, j’ai mes trois enfants qui m’attendent ainsi que ma famille, et la chose importante dans ma famille, c’est qu’on se retrouve toujours alors il doit y avoir une deuxième solution et je ne m’arrêterais pas tant que je ne l’aurais pas trouver ! » Et je suis plutôt bornée donc ça risque sans doute de durer. « C’est étrange mais je n’arrive pas à vous faire confiance, j’ai l’impression que vous ne nous dites pas tout. »
« Je ne dis que ce que je sais. Et ne t'en fais pas Regina, tu rentreras chez toi. Ils viendront et ils ne pourront pas rivaliser face a nous. » « J’ai un 6 rouge sur le bras…je risque de mourir s’il arrive à sept ? Et face à eux, je ne crois pas que je serais assez puissante. », et si je n’étais pas assez puissante ? Après tout, j’ai jeté une puissante malédiction mais l’amour a tout brisé. J’ai l’impression de perdre foi en moi et si je perds foi en moi, pourrais-je continuer à user de mes pouvoirs ? Fermant les yeux, je vins à penser à Alexis, à Henry, à Daniel. L’amour. C’était l’amour qui me rendait puissante et pas le fait que je sois un être magique. Je devais me souvenir de tout l’amour qu’ils me portent tous les trois et je savais que je n’échouerais pas. Il ne fallait pas que j’oublie cela. C’est la voix de Pan qui me ramena dans la réalité « Ne t'en fais pas pour ça. Tu n'auras qua protéger Hope et Autumn. Avec Athéna nous ferons largement le poids. Elle a un atout non négligeable. »
Il jette un oeil vers Athéna avant de reprendre la parole « Sasha restera aussi pour protéger ma famille. » « D’accord. » je lui souris avant de finalement ajouter « Je devrais être assez puissante pour faire cela. » Je continue à marcher avant de finalement reprendre la parole « C’est drôle, vous me faites penser à mon père, lui aussi il donnait tout pour protéger sa famille, jusqu’au jour où sa famille s’est retournée contre lui… Je crois que c’est un péché que je n’expierais jamais totalement. » je me tais et continue à marcher sans rien dire. On s’approche de la tour de l’horloge qui indique 11h11, comme lorsque nous sommes arrivés. J’avais une soudaine impression de déjà-vu, bien qu’à Storybrooke, l’horloge indiquait 20h15. Pan pose son regard sur l’horloge avant de se mettre à renifler. Je le regarde, arquant les sourcils « Etiez-vous un animal dans une autre vie ? » énonçais-je finalement d’un ton très sarcastique. Il rit avant de reprendre la parole « Dans cet endroit les auras sont moins puissantes. C’est difficile de trouver quelqu’un. » « Je vois…Vous savez, j’ai un moyen tout aussi bien pour trouver quelqu’un. » « Tiens donc. Lequel ? », note de la joueuse : je rêvais de vouloir dire un GPS mais du coup, je l’ai pas fait mais je l’ai anoté alors on peut dire que je l’ai fait quand même « On peut tenter le sort de localisation. »
Il me regarde en croisant les bras « Faites donc. J’ai hâte de voir ça. », je me tourne vers Hope pour lui demander quelque chose appartenant à Hadès et c’est finalement son père qui me donne une broche en forme de lotus qui fait à peu près cinq centimètres « Il appartenait à Hadès. », je lui souris et prends la broche au creux de ma main « Ok… », passant ma main au dessus, elle prends rapidement une teinte violette tout comme la broche, je me mis à espérer que cela fonctionne et un sourire naquit sur mes lèvres lorsque la broche s’envola devant moi pour nous conduire dans les rues. « Allons y ! », on se mets donc tous à marcher avant que Pan ne reprenne la parole « Tu es très douée en magie. », « Merci. » répondis-je en posant mon regard sur lui, un sourire éclairant mon visage « C’est le Ténébreux qui m’a tout appris et le livre de ma mère m’à permis d’évoluer par moi-même par la suite. » et je l’en remercie d’ailleurs, il est rempli d’un nombre incalculable de formules !
« Où sont-ils aujourd’hui ? » Mon sourire disparaît alors que je reprends la parole « Ils sont morts tous les deux, il y a longtemps maintenant… » « Je suis désolée Regina, ce n’est jamais facile de perdre quelqu’un. » « Oh ça va. » dis-je plus pour me rassurer moi même qu’autre chose en haussant les épaules « Ma mère était...elle était loin d’être comme moi. Elle n’a jamais accepté de suivre la voie de la rédemption et Rumple’, notre lien était assez ambigu mais il m’à appris beaucoup de choses même si je n’étais qu’un pion sur son échiquier. D’ailleurs je me demande comment je n’ai pas pu m’en rendre compte avant. Il m’a utilisé pour que je lance la malédiction afin de retrouver son fils, enfin je pense que je regrette surtout de ne pas avoir pu dire au revoir à ma mère, même si elle était diabolique, elle restais ma mère et j’aurais aimé lui dire je t’aime, au moins une fois. » Oui ma mère était certes un monstre mais elle m’aimait, je le savais, elle ignorait simplement comment le montrer, je savais qu’au fond d’elle, une toute petite part d’elle-même savait que l’amour est plus une force qu’une faiblesse. Et même sans son coeur, je suis sûre qu’elle était apte à aimer. « Les parents savent que leurs enfants les aiment. Elle le savait Regina. » dit-il en posant une main sur mon épaule « Oui, sans doute. Elle ne savait pas le montrer. Pour elle l’amour était une faiblesse. Elle a d’ailleurs tuer mon premier amour pour me le prouver. » Je frisonne avant d’hausser les épaules « Au moins, je lui dois d’être une sacré sorcière. » finis-je par ajouter avec un léger sourire « qui se bat sans cesse pour ne pas retomber dans les ténèbres. »
« Et tu fais bien. », je lui souris alors que la broche finit par taper contre la porte d’une grande maison et tombe sur le sol. Je la ramasse et la tends à Pan « Nous sommes arrivés. »
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Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« Laisse le ciel s’effondrer... Nous resterons debout ! »
Je n'avais qu'un six rouge. Ce n'était pas si important que ça. Je n'étais pas le seul dans ce cas et ça ne voulait pas dire que mes jours étaient comptés. Si ces types pensaient vraiment que j'allais gober qu'ils pourraient mettre fin aux jours d'un dieu, ils se trompaient. Si ils avaient été réellement capable de nous buter, ce n'était pas ici qu'ils nous auraient envoyés. Ils en auraient fini immédiatement. Y'avait peut-être que sur un point où j'étais d'accord avec ce Pan, c'était qu'ils avaient peur de nous. Si ils se pointaient, on les buterait. J'avais plus d'un tour dans mon sac. Fallait juste qu'un de ces connards d'enfoirés débarque ici ! Et au lieu de ça, on a la visite d'un type totalement inutile !
« Un vieux monsieur tout décrépis qui prétend pouvoir nous aider, pour au final revenir nous voir un an après en nous disant qu'il en est incapable. C'est comme croire au Père Noël. Que c'est lui qui fait le tour du monde une fois par an. Qu'il prend soin de chacun de ses enfants et qu'il dépose des cadeaux devant les plus méritants. Les Titans font partis des légendes, et les légendes ne sont pas réelles. On n'est plus des enfants. On ne croit plus au Père Noël. Laissez nous si vous êtes d'aucune utilité. »
Que ça le blessait ou non, ça n'avait aucune importance à mes yeux. Il n'avait pas été là pour nous. Peut-être que je lui avais dit qu'on se débrouillerait tout seul, mais ça ne l'empêchait pas après avoir remarqué notre absence et le fait qu'il ne pouvait plus nous joindre, de venir nous chercher, de trouver un moyen. Peut-être qu'on ne s'appelait pas Elliot, Cassandre ou Aphrodite. Qu'on ne faisait pas partit de sa propre famille. Pour nous, il n'avait aucune raison de se bouger. Ce n'était pas notre Père Noël.
« Tu viens Diane ? » lui demandai-je en me détournant de ce fossile.
« Je ne pouvais pas venir plus tôt, Hadès. Il y a une sorte de bouclier ou champs magnétique qui bloque les entrées dans cet endroit. Une brèche vient juste de s'ouvrir. Mais pas assez grande pour que je vienne. » dit-il pour tenter de nous retenir. « Je ne sais pas combien de temps on pourra se parler. Ca semble se refermer. »
« Vous voulez que je vous dise ? J'en ai rien à foutre. On est bien ici. »
Et avant que Diane dise quoi que ce soit, j'avais ajouté :
« Je suis bien ici ! J'ai vraiment pas besoin que quelqu'un débarque dans le seul but de détruire ce que je viens de construire. Votre bordel, vous le gardez pour vous et nous on vie paisiblement ici. Je suis plus qu'heureux, j'ai tout ce qu'il me faut et il était totalement inutile de venir me chercher ! » lui aboyais-je dessus avant de tourner la tête.
J'observais le lieu où on se trouvait, tentant de me calmer. Car penser à Apple, ça me calmait. Pourquoi les gens pensaient toujours que nous basculer d'un endroit à un autre c'était une bonne idée ? On aimait la stabilité ! Surtout si c'était pour nous emmener dans un endroit encore pire ! Dans un monde encore plus bordélique ! Dans un univers où on ne contrôle rien !
« Elle m'avait demandé de venir te chercher. » dit-il d'une voix douce et calme. « Je suis revenu pour toi ce jour là. »
J'avais tourné la tête, le fusillant du regard avant de me mordre les lèvres et de faire un faux sourire. Il allait remettre ça sur le tapis ? La fois où abandonné sur mon monde, mis à l'écart des autres enfants, il était venu me chercher et m'avait fait quitter cette époque avec le restant du groupe ? J'étais bien là où j'étais ! C'était une paisible demeure avec des gens biens qui prenaient soin de moi !
« Ca c'est puéril ! C'est pas vous, c'est elle ? Ma sois disant mère incapable de prendre soin elle même de son fils, de lui dire la vérité et lui trouvant un père parmi les types de la pire espèce ? »
Il ne savait pas quoi répondre, car la réponse était évidente : oui c'était elle, oui elle était une mauvaise mère, oui mon père était un monstre, oui ce type là face à nous n'était qu'un connard inutile !
« Ca ne prend plus ce genre de choses. Jouer les bons samaritains, les sauveurs. Vous pensiez qu'on allait vous suivre en venant ici, à notre époque ? Vous avez fait quoi depuis que vous êtes là ? Sauver deux trois vies qu'on aurait pu sauver nous même ? On a survécu 5 millions d'années tout seul ! Et peut-être qu'un jour on se fera déchiqueter par ce Chronos, mais aujourd'hui on l'emmerde, comme on vous emmerde vous ! » achevais-je en le pointant du doigt.
C'était bien beau d'être là quand ça l'arrangeait. Encore fallait-il être là pour les bonnes personnes. Celles qui ne pouvaient pas se défendre toute seule !
« Vous la laissez souffrir ! Subir ce que l'autre barjo lui a réservé. Tout ça pour ne pas rester seul, car c'est la dernière personne qui vous porte encore un peu d'intérêt ! Au moins vous ne serez pas revenu pour rien, n'est ce pas ? »
« De quoi tu parles, Hadès ? » demanda t'il intrigué et un peu déboussolé.
« De quoi je parle ? De quoi je parle ? » répétais-je en jetant un regard à Diane comme pour lui faire comprendre qu'un Titan c'était ça.
C'était qu'une personne totalement dépassé. Incapable de nous procurer la moindre aide. Un être hors de son Temps, qui a fait son Temps et devrait reposer dans une tombe, car il n'est plus capable de comprendre quoi que ce soit !
« En plus d'être vieux, vous en avez tous les signes dont la vue qui baisse. C'est bien ce que je disais. Si vous preniez plus le temps d'observer au lieu de penser qu'à vous même, peut-être que vous verriez des choses que les autres voient ! Des choses tellement visibles qu'il faut être débile pour ne pas les voir, pour ne pas les comprendre, pour pense que tout va bien alors que ce n'est pas le cas ! Peut-être qu'en ouvrant les yeux, vous arrêteriez d'être aveugle et que vous trouveriez enfin une réelle utilité à votre existence ! »
« Hadès... » murmura t'il.
« On me supplie d'arrêter ? Ca fait trop mal ? On le pense tous ici ! Que ce soit vous, ou l'autre idiot qui est venu nous aider. Ca n'a aucune importance tout ça. Au final on reste toujours seul, abandonné par nos pères. On se coltine le sale boulot, les souffrances, vos caprices, et une fois que vous apparaissez vous pensez qu'en nous sauvons in extremis on vous vénérera comme des dieux ! Mais pourquoi toujours venir à la fin ? Oh oui, vous ne pouviez pas avant... comme par hasard à chaque fois. On n'est pas dans un fiction ici ! Je ne vois pas les caméras. Et pourquoi pour une fois vous ne seriez pas là avant ? Quand on a vraiment besoin de quelqu'un ? Quand on pense pouvoir compter sur vous, mais que vous êtes aveuglé par votre orgueil, vos vices, votre certitude de tout savoir, de tout connaître, d'être paré à toutes les éventualités ? »
« Qu'as tu fait, Hadès ? » demanda t'il d'un ton exprimant de la pitié.
Pour qui il se prenait ce con ? Il voulait me faire expier quelque chose ? Lui aussi ? Ben dit donc, voilà qu'il choisissait son camps le vieillard !
« Moi ? Absolument rien. Je n'ai rien du tout à confesser. C'est vous qui n'avez rien vue ! C'est vous ! Entièrement vous ! »
J'avais passé une main dans mes yeux, détournant le regard quelques instants. Il me mettait hors de moi. Ca lui plaisait, ça lui faisait du bien de me voir ainsi ! Il n'avait que cette envie en tête ! Faire flancher le dieu des ENFERS ! Il s'en vanterait auprès de sa sois disant famille.
« Ma fille est né dans un univers aussi pitoyable et horrible ! Elle ne devait pas naître ici. Je n'aurai même pas du en avoir une aussi... »
J'allais employer un terme qui faisait mal. Mais elle était ainsi...
« ...aussi merveilleuse. »
Non, je ne m'en voulais pas d'avoir mis au monde une pareille merveille. Un véritable petit ange. Après tout j'étais quelqu'un de bien, je méritais d'avoir une fille comme elle et pas un dieu de la Renaissance destructeur qui finirait par tous nous buter ! Y'avait pas de prophéties autour d'elle ! Elle était juste adorable, magnifique, angélique...
« Je n'arrive pas avec Ellie... j'ai beau tenter, elle ne veut pas. Ca ne marche pas. Elle ne se laisse pas approcher. »
Non, je ne me confessais pas. Je disais juste ce que je pensais. Je ne regardais pas le Titan uniquement parce que je le considérais comme quelqu'un de pas bien, de pas gentil, de méchant...
« J'ai même pas vue qu'Apple n'allait pas bien. » confessais-je en passant une nouvelle fois une main sur mes yeux, avant de la passer dans mes cheveux qui s'étaient légèrement enflammés.
Quand j'étais un peu trop en proie à certaines émotions, j'avais du mal à contrôler mes pouvoirs, à rester maître de moi même. Je n'aimais pas être dans cet état. Je n'arrivais plus à parler. Je ne savais pas quoi dire de plus. Hadès, le dieu des Enfers... le pitoyable bonhomme qui avouait ne pas être capable d'être père, de protéger ses propres enfants. Un fils qu'il ne connaissait pas, qui allait devenir un monstre. Une fille qui ne voulait pas le connaître, qui était née comme ça par magie. Et le fruit d'un amour éternel qui avait vue le jour dans un Enfer comme celui-ci. C'était parfait pour la fille du dieu des Enfers, mais elle ne méritait pas ça. Elle ne méritait pas ce genre de père... J'avais envie d'être seul. J'avais besoin de me retrouver seul. Je lui hurlais dessus ? Et alors ? Peut-être que c'était pas vraiment lui le connard. Que ce n'était pas sur lui que je hurlais. Mais il était là et c'était tellement plus facile d'en vouloi aux autres pour les péchés qu'on commettait nous même.
« Ce n'est pas ta faute, Hadès. » dit-il dans un murmure.
« La ferme. »
« Ce n'est pas ta faute. »
Je sentis l'aura du Titan m'envelopper. C'était vraiment déplaisant, déplacer et... bordel ! Je n'arrivais pas à me détacher. Je n'avais jamais ressentis ce genre de choses. La sensation qu'une force extérieure m'enveloppait comme on envelopperait un bébé dans un couverture moelleuse. C'était pas le moment de craquer, de se laisser aller. On n'était pas encore sortit d'ici et si la solution ne venait pas de lui, elle allait devoir venir de nous. On aurait tout le temps pour se laisser aller par la suite. Je m'étais finalement reculé. Peut-être que j'avais retrouvé suffisamment de force, que j'avais eu besoin de ça ? D'être sûr que quelqu'un... était là pour nous, mais à sa manière ? Je n'arrivais pas à me l'admettre.
« J'ai... » murmurai-je avant de faire apparaître un feu follet entre le Titan et nous. « Je l'ai fait cette année, quand j'en ai eu l'occasion. J'ai tenté de le faire passer ce bouclier de je ne sais quoi... mais ça n'a pas marché. Peut-être que... »
Est-ce qu'il en serait capable ? Ce n'était qu'un feu follet après tout. Ce dernier avait disparu, se dissipant petit à petit. Et tandis que j'allais tenter de le faire apparaître, j'avais vue au regard du Titan que c'était son oeuvre. Il avait réussi à le faire passer ?
« Ce ne sont que des trucs comme ça... des petites phrases lancés sans réfléchir. » dis-je en me touchant l'avant bras droit. « ... au cas où on ne reviendrait pas. Faut au moins qu'elle, elle puisse être heureuse. »
Certaines choses que j'avais dite à ce feu follet, que j'avais confessé, avaient légèrement fait augmenter mon compteur. Mais c'était pas grave. Car je n'avais plus trop d'espoir de pouvoir sortir d'ici vivant. A dire vrai, j'avais peut-être envisagé de ne pas sortir. Ce n'était pas la vie idéale ici, mais Hope et Autumn étaient avec moi. Et je savais qu'un jour où l'autre je les perdrais. J'étais dans le lieu idéal au cas où ce jour viendrait. Plus qu'un péché à expier... Le Titan avait hocher la tête. Il allait écouter ce que le feu follet avait à lui dire, ce que je lui avais murmuré.
Je m'étais rendu compte cette année, vue que j'en avais eu le Temps, de ce lien fort que j'entretenais avec cette forme de magie. Je n'avais aucune idée d'où ça venait. Quand j'étais mort après que les cavaliers n'avaient rien trouvé de mieux que de nous attaquer, je m'étais retrouvé dans un espace noir, sombre, où je flottais. Je ne ressentais plus rien, mais j'étais bel et bien présent, vivant, réel. Et puis, un feu follet était apparu. Je l'avais suivi, nageant dans cet espace sombre, jusqu'à voir au loin une petite lumière. Elle donnait sur une cheminée, sur un salon, dans un appartement... je m'étais retrouvé là où Merida vivait. Est ce que c'était elle qui m'avait ramené, ou ce feu follet ? J'ignorais la réponse, mais ce jour là je l'avais entendu murmurer quelque chose. Le feu follet avait murmuré mon nom. Ils étaient liés à moi et c'était peut-être une pure coïncidence si ils l'étaient avec Merida aussi, mais... petit à petit, je me disais que les coïncidences n'existaient pas.
« Elle a besoin que quelqu'un veille sur elle. » dis-je au Titan en faisant référence à la locataire de cette chambre.
Si je ne pouvais pas être le père bienveillant, peut-être que lui pourrait. Il éprouvait la même chose pour elle que pour moi. On considérait tous les deux la jeune femme comme un rayon de soleil. Apple était un paradis à nos yeux et aujourd'hui elle vivait un enfer. Quelqu'un devait lui venir en aide. Je pouvais au moins faire ça pour elle, à défaut de pouvoir faire mieux pour mes véritables enfants.
Le regard du Titan s'était détourné de nous et avait fixé un point au loin. Quand j'avais tourné la tête, j'avais vue un groupe s'approcher de nous. On ne se trouvait plus dans la chambre, mais dans la rue, juste devant la maison de chez Lily et d'Elliot. Diane était là également. En tête du groupe se trouvait le sois disant père que j'avais, ce Pan. J'avais posé mon regard sur Hope et sur Autumn. Elles allaient bien. Il avait eu chaud.
« Seigneur Hyperion... » dit-il en désignant du regard le Titan et en ayant un geste respectueux envers lui.
Alors ils se connaissaient. C'était évident en un sens. Peut-être allait-il pouvoir confirmer les dires du second vieil homme. Enfin celui qui était avec le groupe. Celui que tout le monde semblait vouloir suivre. Le type au bateau. Le... bref. Pendant quelques instants, ils s'étaient observés sans rien dire. Je sentais qu'ils avaient des choses à expier tous les deux. Ca aurait pu être intéressant de les entendre, mais on n'avait plus trop le temps pour ça. Ou alors c'était juste moi. Car même si je n'avais pas regardé mon compteur rouge, cette petite démangeaison qu'on ressentait quand il augmentait d'un cran, je l'avais ressentis pendant notre discussion. Expier pour ses enfants, ce n'était pas si grave cela dit, n'est ce pas ?
« Vous pouvez les ramener ? » demanda Hyperion à Pan.
« Je suis là pour ça. Ils rentreront tous, sains et saufs. Je ne laisse jamais ma famille seule face à l'adversité. »
Les deux soutenaient leur regard. Ils jouaient à quoi ? Tandis que le Titan allait ouvrir la bouche, Pan se tourna vers le groupe qui l'avait suivi, et le Titan se dissipa dans une brume.
« 7 jours. Ils mettront moins de 7 jours à arriver. »
De la brume, quelqu'un apparu. Il s'agissait d'un homme de petite taille, avec des ailes d'anges. Beth avait porté son attention sur lui, le reconnaissant sans doute. Mais Pan ne s'était pas donné la peine de se tourner pour le regarder. Ils avaient fait vite pour arriver. Tandis qu'il prédisait sept jours, ils étaient venus en moins de 7 secondes. On allait enfin pouvoir passer aux choses sérieuses. Mais tandis que j'allais ouvrir la bouche, les ailes du type s'enflammèrent. Il avait beau se débattre, mais rien empêcha sa combustion spontanée et il tomba en cendres sous nos yeux, tandis que Pan se tournait enfin vers lui et vers nous par la même occasion.
« Ce n'est pas ce que j'ai demandé... » dit-il en regardant le ciel qui s'était mis à gronder. « Vous me prenez pour qui ? Si je dois expier ça ne sera pas avec un de vos sous-fifres ! Je vous attends Elohim ! Ayez le courage de venir vous même ! »
Alors il y avait deux groupes ? Les "sous-fifres" et les vrais ? N'empêche si les petits étaient si simples à battre, je me demandais à quoi on allait servir face aux plus grands. Pan pourrait en venir à bout tout seul. En tout cas, je n'allais pas devoir attendre la réponse très longtemps, car le ciel s'était déchiré et quelque chose en était sortit, tombant face à nous et faisant trembler le sol. J'aurai pu pendre mon air habituel, celui du dieu sûr de lui et certains de pouvoir survivre à toutes les épreuves. Mais là... non, pas là. Dix autres créatures du même genre que celle là venaient d'apparaître tout autour de nous. Au loin certaines parties de la ville venaient de s'effondrer dans un vacarme immense. Face à un tel spectacle, on ne pouvait espérer qu'une chose... qu'on soit puissant ou pas, ou voulait surtout que la mort ne soit pas douloureuse. Car mort, il allait surement en avoir... vue que pour la première fois de ma vie je ressentais réellement de la peur. Et ça n'avait rien à voir avec le fait que ces créatures se trouvaient devant nous, mais plutôt parce que la personne qui était sûr de pouvoir les battre facilement, venait de reculer d'un pas. Pan n'était plus si sûr que ça maintenant...
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Le moins que l'on puisse dire c'est que les Elohim, ils avaient une sale tronche. Je les imaginais moins... creepy. Je n'aurais pas été jusqu'à les visualiser avec une auréole et une harpe, mais le côté "ailes sombres et tranchantes" avec le look d'un truc qui sortirait d'un film d'horreur, c'était loin d'être glamour. Sans parler du fait que par leur simple présence, ils venaient de démolir la moitié du faux Storybrooke. Ils étaient si imposants, ils nous encerclaient tellement bien en faisant trembler le sol que j'en avais oublié de chercher à calmer Autumn qui avait recommencé à sangloter dans mes bras. De toutes façons, je ne voyais pas comment faire pour la rassurer. Moi-même, j'étais terrifiée. Surtout que j'avais remarqué le pas en arrière de Panpan.
"Eh, le pirate !" lui lançai-je d'une voix tendue qui ne couvrait en aucun cas le vacarme. "C'est le moment de tenir vos promesses et d'être héroïque !"
Je l'aurais bien poussé vers l'ennemi histoire de le forcer à nous sauver, mais j'avais les mains prises et mon "paquet" était bien trop précieux.
Bientôt, je sentis la présence d'Hadès à mes côtés. Il venait d'apparaître. C'était sympa de sa part, mais ça ne servait pas à grand-chose. Quant à Panpan, il tourna la tête vers moi. Un Elohim prit alors la parole. Sa voix résonnait tout autour de nous, grave et profonde.
"Nous sommes les Elohim. Les descendants du ciel."
Il était grand temps de se présenter, tiens. Je me contentai de le fixer avec défiance et dédain. Mieux ne valait pas attirer l'attention vers moi. Sans Autumn, je n'aurais pas été aussi prudente, mais sa vie importait plus que la mienne.
L'Elohim sembla nous observer à tour de rôle, même si c'était difficile à savoir puisqu'il ne possédait pas d'yeux. Ses "camarades" bougèrent la tête en même temps que lui, provoquant une sorte de grondement mécontent. Ils paraissaient tous reliés au onzième ange noir, leur chef, donc.
"Que les pècheurs s'avancent." commanda-t-il, solennel.
Inexplicablement, Hadès et Pan furent propulsés en avant, face au géant ailé qui les jugea de toute sa hauteur. J'en restai stupéfaite et j'en oubliai aussitôt toute prudence.
"Olah, on se calme."
Je me tournai rapidement vers Sasha pour lui confier ma fille, croisant brièvement son regard comme pour l'implorer de tout faire pour la protéger au cas où, puis je levai les yeux vers Onze.
"Lui, je comprends." dis-je en désignant Panpan. "Il vous énerve avec ses 7 à chaque poignet. Je saisis le truc, ça vous agace. C'est légitime de vouloir lui faire la peau. Mais celui-là, il est à moi. On ne touche pas."
Tous les Elohim grondèrent. Un frisson parcourut mon échine mais je soutins l'absence de regard du onzième, qui déroula sa grosse main dans ma direction comme pour m'imposer le silence. Un de ses longs doigts s'abaissa en direction des deux condamnés. A cet instant, leur manche droite se déchira simultanèment et une traînée sanguinolente apparut le long de leur bras, leur arrachant à tous deux un cri de douleur. Puis, la blessure à vif révéla un 7 rouge chez chacun d'entre eux.
"Quoi ?" fis-je, abasourdie. "Depuis quand t'es dans le rouge ?"
Je lançai un regard anxieux vers Hadès qui avait le visage crispé de douleur. Qu'est-ce qu'il avait encore fabriqué ? Non, je ne pouvais pas le perdre. Malgré les jours interminables passés dans cet endroit, je n'avais jamais envisagé une fin aussi absurde. Je m'étais confortée dans l'idée qu'on réussirait à s'en sortir, comme toujours.
"On est obligé d'en parler maintenant ?" fit le dieu infernal, les dents serrées.
C'est vrai qu'on pouvait plutôt se focaliser sur le problème principal.
"Que le Juge s'approche." ordonna Onze, imperturbable.
Soudain, Beth fut propulsée à son tour. Je savais qu'on n'aurait pas dû la faire rejoindre notre bande. Elle avait toujours eu un truc louche. Et c'était elle qui allait les juger alors qu'elle était pas douée pour un sou ? Dans l'horreur de toute cette histoire, je réalisai que les Elohim avaient quand même un problème de répartition des tâches.
La jeune femme paraissait paniquée et pas tellement d'accord. Onze la fixa un court instant : les chiffres disparurent aussitôt de ses poignets. La petite chanceuse. Brusquement, une idée me vint à l'esprit.
"EEEEH !" aboyai-je à l'adresse de Onze. "Prenez-moi à sa place ! Je suis tout à fait compétente pour être juge ! J'ai travaillé dans la police par le passé. La justice tout ça, ça me connaît. Alors qu'elle n'a pas l'air de vouloir faire le job. Les trouillardes, ça ne donne jamais aucun bon résultat. Et puis elle vous a déjà déçus par le passé."
Je lui lançai un regard éloquent, les mains sur les hanches. J'inventais mon idée au feu et à mesure. Je me disais que si je devenais juge, j'aurais davantage de chance de faire gagner du temps à Hadès. Tout était bon à prendre.
Un autre grognement souleva les Elohim, à tel point qu'on aperçut leur dentition plus ou moins en bon état. Il n'y avait pas de dentiste dans le coin ? Je me dandinai d'un pied sur l'autre, pas tranquille, tout en les observant. Je les avais peut-être un peu trop énervés.
"Votre vie est liée à une autre. Vous n'avez pas encore fait expier tout le monde." déclara Onze.
J'allais lui faire expier ses dents, en tous cas, s'il continuait.
"On pourrait fermer sa grande gueule et en venir au but ?" s'impatienta Hadès.
"Eh !" fit Pan. "Il n'y a pas quelque chose qui vous échappe ?"
Encore un grognement. Puis, les Elohim se pétrifièrent brusquement d'un même élan, avant de tous fixer la même chose. Me retournant, je constatai qu'ils observaient Sasha. Ils baissèrent davantage la tête, détaillant Autumn dans ses bras. Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines.
"En voilà une que vous n'avez pas commencé à dévorer. En plus c'est une proie facile. Pourquoi ne pas commencer par elle ?" proposa Panpan le traître.
Hadès le dévisagea et je lus dans ses yeux la même rage qui venait de m'envahir. Je me rapprochai de Sasha en vitesse et me plaçai devant ma fille.
"Commencez plutôt par Pan. Vous vouliez en faire votre entrée après tout ! Faut pas changer d'avis." dis-je en commençant à paniquer.
"Des vices naîtra le péché. Du péché naîtra la vie. De la vie nouvelle, toute chose prendra fin." déclara Onze.
Puis, il se redressa et ses ailes se déployèrent, nous plongeant pratiquement dans l'obscurité. Quelque part au-dessus de nous, le ciel était toujours d'un rouge sanglant. L'ange fixa encore Autumn un moment avant de me regarder.
"Vous avez péché. Le plus grand de tous les péchés. Le péché divin. Et nous allons nous en délecter."
Du coin de l'oeil, je remarquai qu'Hadès tentait de se libérer en créant des boules de feu. Hélas, elles disparaissaient en jaillissant à peine de ses mains. Ils étaient tous trop forts.
Panpan tourna la tête vers moi, et les paroles qu'il prononça m'arrachèrent un rictus nerveux :
"C'est de ta faute tout ça."
"Ma faute ? MA faute ?" répétai-je, enragée. "C'est bien un mec, ça ! A rejeter toute la faute sur une nana quand il trouve pas de solution ! Fallait peut-être pas péter plus haut que son cul et se croire supérieur à des anges de la mort ! C'est qui qui a l'air bête maintenant ? Qui c'est qui va bientôt griller ? C'est pas moi ! Enfin... si, mais bien après toi."
C'était au moins une petite victoire que j'aurai sur lui. Et ça faisait du bien. Un peu. Fallait savourer les petits plaisirs car ils se faisaient drôlement rares, et ça n'allait pas en s'arrangeant.
"Tu es tombée amoureuse de mon fils. C'est ça qui te rend responsable, car de cette union tu as donné la vie. Mais mon fils n'est pas comme eux. Mon sang coule dans ses veines. J'ai commis la même erreur que toi. J'ai aimé, moi aussi. Mais à la différence de ton Amour, le mien n'a pas suffi. Tu es responsable de la plus belle chose qui soit."
Hein ? Que... hein ? C'était quoi toutes ces niaiseries ? On avait basculé dans Les Frères Scott et j'étais pas au courant ? C'était le nouveau monde virtuel après le Storybrooke au rabais ?
Je clignai des yeux sans trouver quoi répondre, le souffle coupé. Ca faisait un peu trop de trucs à assimiler, là.
"N'importe quoi." grommelai-je finalement en croisant les bras avec une moue.
J'arrivais plus à regarder qui que ce soit. Je me sentais comme une quiche et je n'aimais pas ça. J'étais une battante, à la fin ! Une princesse rebelle, ça ne tombe pas amoureuse. Ca tombe tout court. De cheval, d'une falaise... mais pas d'amour.
"Merci pour cette page de publicité. On peut reprendre ?" fis-je en secouant ma chevelure, agacée.
Du mieux qu'il put, Panpan se tourna vers Onze.
"Je souhaite expier. Que mon péché condamne la personne qui m'est le plus proche. Celle à qui je suis lié."
Les Elohim détournèrent difficilement le regard d'Autumn. Beth balbutia à personne en particulier :
"Je peux pas faire ça..."
Elle voulut baisser sa main tendue vers Pan, mais ce dernier lui adressa un furtif clin d'oeil qui ne m'échappa pas. Elle hésita puis le désigna du doigt. Les Elohim émirent une sorte de grondement qui s'apparentait presque à un ronronnement. C'était abominable à entendre, comme s'ils savouraient l'instant. Le compteur de Pan retomba à "1" et Hadès ferma les yeux, persuadé d'être la personne visée. Mon regard allait de lui à ma fille et inversement, car je craignais que Pan soit un peu trop attaché à eux deux. Lequel préférait-il ? Lequel venait-il de sacrifier ? C'était forcément quelqu'un lié à lui !
Les Elohim entrouvrirent la bouche en se penchant vers nous, affamés. Soudain, un nouveau grondement déchira le ciel. Le onzième fut déconcentré et tourna la tête dans toutes les directions. Ce qui était mauvais pour lui était forcément bon pour nous, non ?
Pan prit la parole d'un ton faussement ennuyé :
"Oh, je suis désolé Hadès. Je t'ai menti. Tu es bien mon fils et tu es la personne qui compte le plus à mes yeux. Mais tu n'es pas celui à qui je suis le plus lié. En tant que capitaine du Hollandais Volant, mon âme est liée à Argos." confessa-t-il alors qu'un léger sourire naissait sur son visage. "Argos... quelqu'un que j'ai rencontré sur les eaux quand j'étais seul et abandonné. Un géant destructeur, immortel, puissant."
Il leva alors les yeux vers nous.
"... titanesque. Et il n'aime vraiment pas qu'on s'en prenne à lui."
Il avait l'air d'avoir retrouvé la liberté de ses mouvements, mais je me désintéressai vite de lui car au loin, une forme sombre et colossale venait de se manifester. Un espèce de géant a l'air vraiment pas content. Les Elohim s'agitèrent. Je plissai des yeux en voyant une sorte de projectile foncer droit sur eux. Il s'agissait d'une énorme planche -provenant sans doute du Hollandais Volant qui allait flotter beaucoup moins bien- qui décapita trois anges d'un coup. Leurs corps monstrueux se changèrent en poussière avant de toucher le sol.
"ARGOS, TU GERES !" m'écriai-je en levant le poing en l'air.
Ca y est, on était sauvé ! Je n'y croyais qu'à moitié. Après tout, on avait déjà eu de fausses joies par le passé. Mais je ne pouvais m'empêcher de sautiller sur place avec un grand sourire aux lèvres... qui s'effaça bien vite en entendant un autre tremblement dans mon dos. Me retournant, j'aperçus des silhouettes ailées fondre vers nous, différentes des Elohim.
"Oh non... les gars ?" fis-je au groupe, anxieuse. "Les sous-fifres sont là. Et à mon avis, ils viennent pas boire un verre..."
Les Elohim avaient appelé du renfort. J'avisai les débris au sol et ramassai une barre de fer que je soupesai. Je n'avais pas mon arc sous la main mais cette arme ferait l'affaire. J'avais pas mal de colère à... expier.
Eloise A. St-James
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
Les Elohim étaient véritablement monstrueux. Mais bon, Athéna n'eut pas à supporter bien longtemps leur vue affreuse : Pan parvient à les manipuler pour qu'ils s'en prennent à son navire et Argos se réveilla, tuant les créatures affreuses. Au moins, ils en étaient débarrassés. Restait donc les sous-fifres ainsi que l'avait dit Hadès. Un grand sourire se dessina sur les lèvres de la déesse. Enfin !! Depuis le temps qu'elle avait envie de s'occuper des Onze ! Certes, il ne s'agissait pas des vrais, mais bon, ils feraient un bon exutoire à sa colère.
Sans perdre un instant, Athéna se saisit de ses poignards. Heureusement qu'elle ne sortait jamais sans ! Un à un, elle lança ses armes sur les idiots ailés qui filaient vers leur groupe. La guerrière en descendit 4. Un superbe score, elle devait bien l'admettre. Ceci dit, ce n'était pas assez suffisant. D'autant que le combat ne tarderait pas à se faire plus ardu à présent que les amas des corps s'amoncelait à même le sol. Il était plus difficile de passer maintenant. Mais qu'importe ! Elle avait le moyen de faire plus de dégâts encore.
Se concentrant, Athéna fit venir à elle l'Épée Divine. L'Épée d'Arès. Une épée qu'elle avait souvent observé, souvent envié... Mais jamais de la vie elle n'aurait cru qu'elle en viendrait à la posséder un jour. La déesse avait été choquée, surprise, quand Apollon était venu la voir pour la lui donner. La guerrière avait refusé au départ, mais le blondinet était très convaincant quand il le fallait. Alors elle avait accepté d'être la nouvelle gardienne de l'Épée. Une arme dont elle se servirait pour détruire Zeus, elle se l'était promis.
« Depuis quand t'as ça ? C'est quoi ça ? Ah non... ah non... ne me dis pas que... il ne m'aurait pas fait ça ! » Lui dit Hadès tout en continuant de protéger Hope, mettant un coup de poing à un petit ange qui s'avançait trop près.
- Et pourquoi est-ce qu’il n’en me l´aurait pas confier ? Répondit-elle en haussant un sourcil. Je te l’ai déjà dit non ? Si tu dois être un bras d’Apollon, tu seras le gauche. Le droit est déjà pris par sa jumelle.
« C'est du n'importe quoi. De toute façon Diane n'a rien contre. N'est ce pas ?? »
Athéna leva les yeux au ciel. Décidément, il avait du mal parfois à se mettre dans la tête qu'il n'était pas le nombril du monde. Et que les gens avaient d'autres personnes sur qui s'appuyer. D'autant que jusqu'à présent, Hadès n'avait pas vraiment été celui sur lequel ils avaient pu le plus compter. Laissant Diane répondre à leur frère, la guerrière utilisa l'Épée. Elle avait beaucoup de mal à ne pas utiliser cette arme sans penser à son frère. Peut-être était-ce ce qui la déconcentra. Ou alors c'était le temps d'adaptation à l'Épée. Quoi qu'il en soit, la brune réussit à venir à bout de deux autres anges. Mais l'amas de membres qu'il eut par la suite, certaines ne purent les éviter.
Ainsi, Regina glissa sur le sang qui s'écoulait des blessures, des meurtrissures des faux anges. Oups. Athéna soupira et alla aider son amie.
- Allez debout. On avait dit qu'on devait les buter non ? Crame-les. Dit-elle à la barmaid, l'encourageant et s'excusant plus ou moins.
Les excuses, ça n'avait jamais été son fort de toute façon...