« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Un an… Cela faisait un an et quelques mois qu’ils étaient coincés dans cet espèce de purgatoire où les Onze les avaient envoyé. Non que cela ait un réel impact sur la déesse. Le temps, elle ne le voyait pas passer en général… Mais l’ennui était un dangereux compagnon. Si les premiers temps, ils avaient tous été ensemble, très vite, le groupe s’était dissous. Chacun avait emménagé quelque part. Regina seule de son côté, Diane et Athéna ensemble et les trois restants n’avaient pas bougé.
Athéna s’était acclimatée assez facilement. Le matin, elle prenait toujours soin de s’exercer avec ses lames. Notamment au lancer de poignards. Elle était habile, mais la guerrière voulait être plus que ça, surtout après avoir vu l’efficacité d’un poignard sur l’un des Onze. La face de tête à claques de Zacharie avait été très belle à regarder une fois que la vie l’avait quitté…
Le reste de la journée, en général, elle la passait avec son frère et sa sœur, cherchant un moyen de quitter cet endroit, sans succès jusqu’à présent, la tempête de neige entourant la ville ayant la fâcheuse tendance à les refouler sans leur laisser la moindre chance. Ils étaient environ 200 à présent, avec les autres qui avaient été envoyés ici par les Onze, mais la déesse n’avait pas de réelle interaction avec eux, préférant rester de son côté et avec les gens qu’elle connaissait au moins de vue.
Et puis il y avait le mardi. Depuis trois mois, la guerrière était la gardienne attitrée d’Autumn. Tous les mardis, Hope et Hadès s’éclipsaient, lui laissant la petite. Si au départ elle ne s’était pas du tout estimée à la hauteur, Athéna avait fini par prendre le pli. Elle s’entendait aussi bien que possible avec le bébé de trois mois et avait déjà commencé à lui apprendre des choses. Rien de compliqué. Enfin de base. Mais bon, on ne pouvait pas trop attendre de réaction d’une enfant de 3 mois.
Thanksgiving était arrivé et ils allaient tous le fêter ensemble. Hope et Hadès étaient chargés du repas et ça n’était pas forcément la meilleure des idées. Sasha allait peut-être s’occuper des choses. Quoi qu’il en soit, Athéna avait laissé Diane y aller avant elle, préférant essayer de faire un dessert. Elle n’était pas douée, n’avait jamais fait de pâtisserie, mais bon, il fallait bien essayer. Et la déesse s’y consacra avec attention. Quand tout fut enfin prêt, la déesse emballa son gâteau et alla vers la maison du couple des Enfers.
Habillée d’un jean, de bottes, d’une veste en cuir et d’un pull, Athéna venait d’arriver devant la maison du couple où elle vit Hadès et Regina entrain de discuter. La dernière phrase de son frère n’échappa pas à la déesse qui ne manqua pas de lever les yeux au ciel en entendant la remarque que le dieu des Enfers venait de balancer à l’ancienne mairesse.
- T’es pas censé être un père très occupé toi ? Lança-t-elle avec un petit sourire.
« Je m’inquiète pour elle. » Lui répondit-il avec un petit air essentiel.
- J’ai fait un gâteau au chocolat. Dit-elle en montrant son plat. Je ne garantis rien, c’est la première fois que je fais de la pâtisserie…
« On a de la dinde et des marrons » Annonça-t-il avec l’air d’avoir trouvé le Saint-Graal… « Tu étais où ? Diane a parlé d’une affaire à régler. On mourrait de faim en t’attendant. Et en attendant les autres. » Dit-il avant de regarder au loin pour voir justement si les autres arrivaient. « T’es dispo mardi ? J’ai besoin de quelqu’un pour Autumn. Comme chaque mardi. »
Ah bah tiens, cela l’aurait bien étonné… Cela faisait trois mois que cela durait de toute façon alors bon, la réponse était toute trouvée…
- J’aime pas les marrons avec les plats salés. Répondit-elle en haussant les épaules. Je préparais mon gâteau, mais j’avais peur de me planter alors j’ai fait en sorte que Diane aille devant. Expliqua-t-elle en haussant les épaules. Pour répondre à ta question, celle de tous les mardis, je suis disponible mardi. Je garderais ma nièce. Comme toujours depuis trois mois. Ajouta-t-elle en souriant légèrement.
Hadès devenait moins agaçant à la longue… Du moins quand on le côtoyait depuis assez longtemps.
« Ne pas aimer les marrons… Qui t’a invité ? » Demanda-t-il en prenant le bras de la déesse, lui montrant au passage qu’elle avait un 2 rouge et un 6 vert. « C’est bizarre. Ça n’a pas augmenté. »
Comme si ne pas aimer un aliment était quelque chose de répréhensible… Décidément, il avait parfois du mal à tout comprendre… Mais bon, c’était Hadès, on ne pouvait pas faire autre chose.
- Ta femme est moins à cheval sur les marrons que toi. Répondit-elle. Tu comptes nous laisser sur le perron encore longtemps au fait ? Je croyais que tu étais mort de faim ? Lança-t-elle en souriant légèrement.
« Mouais. »
Ils rentrèrent tous du coup, et Athéna salua Beth qui était occupée à faire du feu. Contrairement aux autres, même si elle se méfiait encore de la jeune femme, la déesse appréciait assez la jeune femme. Elle lui fit un sourire puis alla rejoindre Diane et de lui prendre Autumn des bras, avec un petit sourire d’excuse. Elle n’était pas mère, ne l’avait jamais été et ne le serait certainement jamais, mais bon, elle était une bonne tante. Du moins l’espérait-elle. Bien meilleure que ce qu’elle avait pu être pour les autres…
Sasha Hale-Bowman
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"Comment ça y'a plus de pépites de chocolat ?"Elle se recula de quelques pas pour observer plus attentivement le rayon pâtisserie du supermarché, mais malgré le changement de position, il n'y avait toujours pas de sachet de pépite de chocolat en vu, tout le monde semblait avoir eu la même idée qu'elle pour le dessert."Bande de copieur sans imagination."Elle attrapa un pack de colorant alimentaire pour ensuite le payé avant de quitter la boutique pour retourner dans sa nouvelle maison. Car oui depuis 1 an à présent, elle vivait en colocation avec Hadès, Merida et sa filleule de trois mois mais aussi Beth, qui avait été entraîné dans leur nouvelle enfer après la mort de Zacharie des mains d'Hadès, ils avaient sûrement été condamnée à rester dans cette espèce de Storybrooke alternatif pour le reste de leur vie, enfin c'est ce qu'elle imaginait. Du coup, elle avait dû s'occuper comme elle le pouvait pendant tout ce temps, elle avait continué son apprentissage culinaire grâce à un bon nombre de livres, les résultats avait varié avec chaque recettes qu'elle avait prit le temps d'essayer, mais jamais elle n'avait mis le feu à quoi que ce soit.
Elle avait aussi pris le temps de questionner les déesses sur Perséphone et Zeus, mais les réponse en ce qui concernait la déesse qui l'avait été créée avait toujours été vague, par contre le portrait que lui avait peint Artémis sur le Dieu qui avait autrefois régné sur Olympe n'avait été guère positif, elle l'avait décrit comme un tyran, qui se servait de sa famille comme des pantins et qui semblait être un accro au pouvoir."Un gros con quoi."Avait-elle dit à la déesse de la chasse à ce moment là. C'était d'ailleurs l'une des choses qui avait changé en un an, sa relation avec Diane, quand ils avaient vécue tous ensemble dans la même maison, les deux femmes avaient pris le temps de discuter pour faire connaissance, tissant un lien plutôt positif entre elles, Sasha la trouvait plutôt sympathique et sans prétention et puis elle en savait aussi assez sur la nature pour lui expliquer deux trois trucs sur celle-ci, car Perséphone était une déesse assez proche de la nature, alors qui de mieux que la déesse de la chasse pour la renseigner sur le sujet.
"Bon et bien, je ferais sans les pépites de chocolats."Poussant la porte d'entrée elle se dirigea dans la cuisine, déposant son sac de course sur la table, pour se laver les mains avant d'enfiler son tablier sur ses vêtements. La dinde avait l'air de bien cuir quand elle y jeta un coup d'oeil, elle avait bien sur pris le soin de mettre des marrons avec car elle savait parfaitement que s'il n'y avait pas de marrons, une certaine personne risquerais de faire une crise."Drama queen."Murmura-t-elle pour elle même avant de se retrousser les manches, sur ses bras se trouvait encore les deux compteurs en rouge et vert, bien sûr depuis le temps ils avaient bien changé, elle avait à présent le chiffre 4 sur son bras droit et le chiffre 2 sur son bras gauche. Elle se mit à la décoration des gâteaux qu'elle avait faire cuirs auparavant, car cuir une dinde ça prenait du temps et elle n'avait pas envie de faire tout un tas d'aller et retour pendant le repas pour surveiller la cuissons des gâteaux.
"Je suis la reine de la poche à douille, poche à douille, je suis la reine de la poche à douille, poche à douille."Chantonna-t-elle tout en bougeant le moins possible pour ne pas faire la moindres erreurs, il fallait que le résultat soit parfait sinon il faudrait qu'elle recommence depuis le début et elle n'en n'avait pas l'énergie, elle était derrière les fourneaux depuis le début de l'après midi pour préparer les entrées, les légumes qui serviront d'accompagnement à la dinde en plus des marrons, car tout le monde n'était pas forcément fan de marrons et heureusement pour elle Diane avait accepté de surveiller la dinde quand elle s'était rendu compte qu'il manquait de quoi décorer les cupcakes."Et voilà le résultat !"Elle entama une petite danse de la victoire avant de déposer tous les ustensile sale dans l'évier, elle ferait la vaisselle plus tard.
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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
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« Tu iras dans les villes de papier et tu n'en reviendras pas.
387 jours. Au moins, on pouvait dire que cet endroit m'avait appris à compter. Tout d'abord les uns sur les autres, mais surtout le nombre de jours passés à l'intérieur de cette "prison". Une année entière et vingt-deux jours. Ca faisait beaucoup. Le pire, c'est que j'avais l'impression que certains commençaient à s'y faire. Il m'en faudrait davantage pour me résigner. Je chercherai jusqu'au bout, quitte à y laisser ma peau. Ce n'était pas dans ma nature de renoncer. En plus, désormais, je ne le faisais pas que pour moi. J'avais quelqu'un à protéger. Une petite chose fragile qui passait le plus clair de son temps à manger et à roupiller. Non, je n'avais pas adopté un paresseux. Suivez un peu ce qui se passe !
Ca faisait deux mois que j'animais un club d'escalade, trois fois par semaine. L'escalade, ça permettait de me détendre. Ca me rappelait quand je grimpais le long de la falaise à DunBroch. Ca m'empêchait surtout de péter un gros câble et de démolir le gymnase et le reste de cette ville fictive avec une masse. En plus, c'était pratique pour garder la forme et perdre l'unique kilo que j'avais pris durant la grossesse. En plus du reste, cette activité m'avait permise de rencontrer des gens. On était tous plus ou moins dépressifs dans le Storybrooke copie conforme. Il faut dire que les chiffres à nos poignets ne nous aidaient pas à relativiser.
"Tiens, voilà la rouquine qui a capturé mon coeur !" fit le jeune homme qui attendait, nonchalamment appuyé contre la porte fermée du gymnase.
"T'es con." répliquai-je en secouant la tête, amusée malgré tout. "J'espère que tu as pas oublié tes accessoires aujourd'hui !"
"Non m'dame, tout est là." dit-il en haussant des sourcils par-dessus ses lunettes noires.
Ce gamin qui s'appelait Steve portait des lunettes de soleil en plein hiver, sans doute pour se donner un genre. Il les enleva enfin et les rangea dans la poche de son survêtement. Il venait d'avoir dix-huit ans, il était beau comme un enfant, fort comme un hommeuh (Dalida ? La ferme. ). Il avait été l'un des premiers à venir à mon club d'escalade et l'un des seuls à y être resté. Les autres s'étaient soit lassés avec le temps, soit s'étaient changés en poussière. Ce jeune homme n'était pas spécialement doué pour grimper, mais il était de bonne compagnie. Au fil du temps, une affinité s'était établie entre nous, qui n'avait plus rien à voir avec l'escalade.
"Comment ça va, aujourd'hui ?" demanda-t-il avec une lueur d'anxiété dans le regard.
"Cinq sur cinq !" répondis-je en montrant mes poignets sur lesquels étaient gravés un 5 vert et un 5 rouge.
Cela faisait un moment que les chiffres s'étaient stabilisés chez moi. Aucune nouvelle vertu, mais pas de péché non plus. On pouvait dire que ça baignait dans l'huile. Aha...
"Et toi ?"
C'était devenu une habitude de se le demander quand on se voyait. Une façon de rendre la situation moins atroce qu'elle ne l'était. Steve haussa les épaules, désinvolte, et sans me montrer ses poignets, se redressa pour pousser la porte du gymnase. Je pénétrai à l'intérieur et allumai les projecteurs.
"Tu penses que ça sera fini pour ce soir ?"
"On va tout faire pour." dis-je, déterminée.
Depuis que nous n'étions plus que deux à faire de l'escalade dans le gymnase, nos séances s'étaient peu à peu changées en autre chose. Comme pratiquement personne ne se rendait au lycée, j'avais réquisitionné les lieux pour ma "surprise" à l'intention de mes proches. Désormais, ma famille se résumait à Hadès, Autumn, Sasha, Diane, Eloise et Regina. Mais ce n'était pas pour autant que j'avais oublié les autres. Loin de là...
J'enveloppai la vaste salle d'un regard à la fois nostalgique et vaillant, puis je fis glisser mon sac de mon épaule. Il tomba au sol en provoquant un bruit cristallin. Je l'ouvris et en sortis une trentaine de bougies que je disposai autour des différentes silhouettes de papier. Steve en profita pour placer les siennes. Une fois fini, il alla éteindre les projecteurs, de sorte à ce que le gymnase soit plongé dans la pénombre.
Désormais, seules les bougies posées au sol éclairaient les silhouettes de papier en transparence, et les flammes semblaient les faire bouger légèrement, les rendant presque... vivantes.
Je retins mon souffle, observant la haute stature de Papa qui paraissait protéger les triplés à ses pieds. Il avait une main posée sur l'épaule de Maman. A côté d'une autre bougie, Nicéphore paraissait remuer la queue. Ces silhouettes avaient été si difficiles à réaliser... J'avais cherché le moindre petit détail susceptible de les rendre le plus réel possible. Chaque silhouette était grandeur nature, selon mes souvenirs.
Tout le monde avait la sienne : Diane pourrait voir Apollon ; Regina retrouverait ses trois enfants, rangés par ordre décroissant comme les Dalton ; Eloise verrait une sirène ; quant à Sasha... je ne lui avais pas trouvé de proche mais j'avais compensé en plaçant une trentaine de canettes de Coca tout à côté, afin qu'elle ne se sente pas à l'écart, car je ne voulais surtout pas qu'elle le pense.
Il ne manquait qu'un visage aux silhouettes, mais c'était mon choix de les laisser blanches comme le papier. De ce fait, on pouvait tout imaginer, tout se remémorer...
Une larme roula sur le coin de mon oeil, que je cueillis très vite en reniflant. Fallait pas que je craque.
"T'en penses quoi ?" demandai-je d'un ton faussement détaché, tout en rejetant mes cheveux en arrière.
"C'est... c'est beau." répondit Steve d'une voix humide.
Je fronçai les sourcils et pivotai vers lui. Non mais je rêve ? Il était en train de pleurnicher comme une fille ! A chaque sanglot, ses cheveux se secouaient comme si c'était une perruque.
"Qu'est-ce qui te prend ?" fis-je, déconcertée. "Tu les connais même pas !"
"Je sais mais... ce qu'ils représentent pour toi, et le temps que tu as passé à faire ça... Et aussi le fait que tu m'aies permis de participer... C'est juste..."
Il hoqueta sans parvenir à finir sa phrase et m'attrapa brusquement pour me serrer contre lui. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il était émotif. Je tapotai son dos sans trop savoir comment le calmer, mais il le fit de lui-même. Il se recula quelques instants plus tard avec un sourire triste.
"J'ai jamais eu personne, moi." expliqua-t-il, la tête basse. "Je peux même pas faire la silhouette de ma famille. Je sais pas à quoi elle ressemblait."
Wouaho. C'était courageux d'avouer ça. En plus, je comprenais pourquoi il avait tellement insisté pour m'aider, quand il m'avait surprise en train de découper des kilomètres de papier, la première fois.
"Tu vas fêter Thanksgiving chez moi." décidai-je en le fixant d'un oeil perçant.
Il ouvrit la bouche pour protester mais je levai la main.
"Tu dois voir Autumn. Tu te défileras pas, cette fois.Tu sais qu'elle est super vexée que tu reportes à chaque fois ? Bon ok, pour l'instant elle est un peu débile. Je suis sûre qu'elle retient même pas quand je lui parle de toi. Mais je suis sa mère et je veux que tu la rencontres. Y a pas à discuter. Tu aimes la dinde ? Les marrons ?"
Il croisa les bras et haussa les épaules avec une moue contrite.
"Allez je t'embarque !" lançai-je. "Par contre, va falloir faire quelque chose à tes cheveux. C'est pas règlementaire une coiffure pareille. Je suis sûre que pleins de dindes ont dû se suicider en te voyant."
Il palpa son épaisse chevelure sans comprendre et je roulai des yeux.
"J'en profiterai pour te présenter une amie. Elle est cool, tu verras."
Bon ok, il était peut-être un peu trop jeune pour Sasha, mais trouver un type âgé de 300 ans c'était un peu compliqué.
"On va plutôt demander à Hadès de venir en premier. Comme ça, il pourra ramener tout le monde. Ca sera plus simple pour qu'ils voient tous le gymnase."
"J'attends dehors, dans ce cas." fit-il avec un sourire entendu.
Je laissai échapper un soupir excédé. C'était pas possible d'être aussi embarrassé comme ça, tout le temps ! C'était pas un mec, c'était un Bisounours ! Après tout, peut-être en avait-il été un dans le monde des contes ? Je ne lui avais jamais demandé sa véritable identité. En tous cas, il avait déjà quitté de gymnase. Je grommelai de plus belle et sommai mentalement Hadès de venir sur-le-champ. Avec notre fille, tant qu'à faire !
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« Laisse le ciel s’effondrer... Nous resterons debout ! »
Rejoignant Sasha dans la cuisine, car c'était le moment important où la dinde allait quitter le four afin de finir dans nos estomacs, j'avais observé ce qu'elle avait dressé sur la table. C'était des cupcakes ? Là ça n'allait pas le faire... mais vraiment pas le faire... sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, je l'avais fusillée du regard.
« Pourquoi ? Donne moi une seule bonne raison de te croire ! »
Car oui, elle allait devoir se justifier. C'était impossible que cette dinde soit réussie, que ces marrons soient bien cuits et qu'il y ait des cupcakes tout décorés dans la cuisine.
« Pourquoi tu n'as jamais fait ça chez nous ? 500 ans pour pouvoir manger quelque chose comme ça. Moi qui pensait que je comptais pour toi. »
Je lui avais pris un cupcake sur son plat, tout en secouant la tête. Et tandis qu'elle allait ouvrir la bouche, j'avais déposé mon doigt sur ses lèvres.
« Merida appelle ! » dis-je en écoutant ce que la jeune femme me disait par la pensée.
Tout en faisant ça, j'avais baissé les yeux vers Sasha et pris un air des plus sérieux.
« Je ne suis pas soumis. Elle appelle juste, je répond. C'est comme quand c'est un téléphone. A la différence qu'elle m'appelle jour et nuit. Mais bon, dans l'ensemble on est souvent tous les deux, du coup c'est pas comme si elle m'appelait pour la rejoindre. Pourquoi je me justifie ? J'en prend un avec ! » dis-je en gardant le cupcake dans ma main gauche.
Puis, tournant la tête vers le salon, j'avais prononcé quelque chose audible par tous.
« Hope nous attend au gymnase. Traînez pas en route ! »
Ils étaient capable de se téléporter eux même. Quant à moi, j'avais dans une main le cupcake et dans l'autre, j'avais agrippé le bras de Sasha pour nous faire disparaître, en faisant bien attention de ne pas abîmer son pull qui était magnifique. On était arrivé dans le grand gymnase et j'allais discrètement mordre dans le gâteau. Cela dit, je fus coupé par un décors auquel je ne m'attendais pas. Face à nous - car les autres nous avait rejoins - se tenait différentes personnes. On ne voyait pas leurs visages, mais on pouvait aisément les reconnaître. Elle n'avait homis aucun détail. C'était ma Princesse qui avait fait tout ça ? Des bougies étaient posés au sol, éclairant les silhouettes de papier. Je reconnu immédiatement Fergus, grand et imposant. C'était un patriarche, le maître de Storybrooke. Ou du moins il le serait bientôt. Pourquoi il ne se présentait pas à la mairie ? Lui à la mairie, moi à Olympe et le monde se porterait bien mieux. Et à quelque pas de lui se trouvait Hubert. Les deux autres aussi, mais Hubert était là. J'avais tourné la tête vers Athéna qui portait toujours dans ses bras Autumn.
« Un jour je te le présenterai. C'est un bon petit gars. » lui dis-je - à ma fille, pas à la déesse.
Puis, me tournant vers Merida, je m'étais approché d'elle et je lui avais tendu le cupcacke.
« Je crois que t'as mérité une récompense. » approuvai-je.
Elle le prit et l'approcha de sa bouche avant de s'arrêter brusquement.
« C'est toi qui l'a fait ? » demanda t'elle méfiante.
« Oui. » affirmai-je. « Non. » ajoutai-je immédiatement. « Enfin pas directement. J'ai fait Sasha et Sasha a faite le cupcake. J'ai des droits dessus. »
« Et t'as aussi un papier ? En plus techniquement Sasha c'est pas toi qui l'a créé. »
« Remue le couteau dans la plaie. Au final, si tu ne veux pas le cupcake t'as qu'à le dire et je le reprend. »
D'ailleurs il était revenu dans ma main comme par magie. Sans lui laisser le temps d'ajouter quoi que ce soit, j'avais fait apparaître la table derrière nous. Elle était à nouveau dressé et ici même.
« Ca sera parfait de fêter ça ici. C'est le lieu idéal. Celui de la magie, du bonheur, de la joie et de la tromperie. » affirmai-je avant de faire apparaître un gringalet que j'avais sentis traîner à proximité du gymnase. « C'est quoi cette coupe de cheveux ? »
« Je t'avais prévenu... » glissa Hope à l'adresse du gars.
Steve leva la main d'un air incertain.
« Coucou tout le monde. Je m'appelle Steve et je ne sais pas du tout ce que je fais ici. »
« Bonjour Steve. Tu consommes depuis longtemps ? »
J'avais la sensation d'être au club des alcoolo anonymes. Heureusement son odeur n'était pas sur ma femme.
« Euh... je vous demande pardon ? »
« On a une dinde dans le four ! Tiens, ça me rappelle quelque chose ça. » dis-je pour moi même tandis que la vision d'une cuisine et d'un lion me revenait en tête. « Et des marrons. Si ça a réussi. »
J'avais jeté un coup d'oeil en direction de Sasha, tout en faisant des vas et viens de la main entre elle et moi, pour lui montrer que je l'avais à l'oeil. Hope se plaça à côté de Steve et passa une main sous son bras.
« Comme il l'a dit, c'est Steve. Il m'a aidé à faire tout ça. » dit-elle en englobant le gymnase de sa main. « Je pense qu'il mérite de passer Thanksgiving avec nous. »
J'avais fixé la jeune femme. Ne détournant pas mon regard d'elle et ne clignant pas une seule fois des yeux.
« Bon ! » s'exclama t'elle en tapant dans ses mains. « Maintenant que les présentations sont faites, mon bébé ! Où est mon bébé ? »
Elle s'était dirigée droit vers Athéna, tandis que je fixais désormais Steve. Il ne semblait pas très à l'aise. M'approchant de lui... m'imposant face à lui... je... je...
« Cool ! » m'exclamai-je en le prenant quelques secondes dans mes bras, tout en oubliant pas de le serrer fort. « Touche la et t'es mort. Elle a pris un kilo. Un misérable kilo. Penses-y. »
Je ne comprenais pas le sens de ma phrase, mais quand je m'étais détaché de lui, il avait souri.
« Oui, je sais. Elle l'a perdu grâce à moi. Enfin... grâce à nos séances d'esclavages. D'ESCALADES ! » corrigea t'il rapidement.
J'aurai pu dire quelque chose, mais je m'étais contenté de sourire et de hocher la tête, comptissant. Ca devait être de l'esclavage avec elle.
« Bon, il ne reste plus qu'à faire apparaître la dinde. Je vous demande à tous une minute de silence. »
Me tournant vers Sasha, je priais intérieurement Hadès. Le seul dieu qui pourrait contenir ma colère si la dinde était râté. Et quand elle était apparue sur la table, j'avais les yeux fermés, les ouvrants petit à petit avant de pousser un cri de joie.
« Oui ! Oui ! OUI ! »
Ok... ça ressemblait plus à autre chose, mais bon. Quoi qu'il en soit, je m'étais tourné vers la jeune femme qui avait tout préparé.
« Tu es divine ! Rien à voir avec tous ces cuistots, pâtissiers, chocolatiers ou ceux qui cumulent tout ça ! Là c'est... tout bonnement incroyable ! Allez, tout le monde s'assoit et goûte au repas de ma Sasha. »
D'ailleurs, je m'étais assis le premier, entraînant avec moi Steve. Il allait avoir la chance d'être assis à ma droite. Comme ça je pourrai le surveiller.
« Quelqu'un a pensé à ramener une couverture pour qu'elle puisse s'asseoir par terre ? » dis-je en regardant à peine Beth.
Steve eu un regard dans sa direction et pensant que je blaguais, il approcha sa main d'elle pour se présenter.
« Pas touche. » lui ordonnai-je. « Elle n'a pas prit de bain ce matin. »
Il n'était pas obligé de tout savoir. Mon dieu, cette dinde... oh mon dieu ! Oh mon dieu !
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
D'ordinaire, j'avais l'impression que le temps filait à une allure folle. Ici, c'était tout le contraire. Il me donnait l'impression, d'être le plus lent possible, comme pour ne pas nous faire manquer, une seule minute de notre emprisonnement. Sans doute, était-ce cela qui m'avait convaincu, d'aller parler à Hadès de ce que j'avais vu dans le train. Il m'avait fallut des jours, pour trouver qu'est que j'allais dire exactement et surtout comment le dire. Les relations, sociale encore une fois ce n'était pas mon fort. Et non, quoi qu'on en dise, l'empathie n'aidait pas dans ce domaine là. L'impression d'avoir toujours un bourdonnement à l'intérieur du crâne, dût à toutes les émotions, que je pouvais capter, n'avait strictement rien d'agréable. Et, j'avais souvent, envie de dire aux gens, d'arrêter de ressentir les choses aussi fort. Le tout, avec le moins de tact possible évidemment. Sauf qu'étant de nature diplomate, à éviter les conflits, je n'en faisais bien évidemment rien.
J'avais réussis à trouver, un moment pour discuter seule à seule avec le dieu des enfers, demandant avec hésitation si lui aussi avait été confronté à des illusions dans le train. Pour la première fois de notre vie, le dialogue allait peut-être se faire :
« Apple n'a pas l'air heureuse... »
Ce fût la première chose qu'il annonça, comme ça, sans préambule. D'un mouvement de tête, je l'avais invité à développer. Non seulement, parce que j'avais besoin d'en savoir plus, mais également, parce que cela semblait sincèrement l'affecter. Et je ne l'avais jamais vu comme cela auparavant. A croire, qu'il se protégeait aussi bien que moi. Il m'expliqua alors, qu'il l'avait vu, et qu'il était persuadé qu'elle était heureuse, et de fil en aiguille, le sujet de sa « disparition » fût abordé. Si pour nous tous, il ne s'était écoulé que quelques heures, pour elle il s'était écoulé une dizaine d'année. Comme pour l'après guerre, n'avais-je pu amèrement m'empêcher de penser. Pour nous, ceux qui avaient réussit à échapper à la boucle, il s'était écoulé vingt et un ans. Alors, que pour ceux piégé à l'intérieur, la notion du temps n'avait pas du tout été la même.
Néanmoins, cela regroupait ce que Phobos ou plutôt son illusion m'avait dit. Alors, j'étais silencieuse, encaissant la nouvelle sans broncher, et puis j'avais finalement poussé un profond soupire. J'en avais gros sur le cœur, tout ceci m'affectait. Déjà, parce que j'adorais Apple. Et que cela me laissait un arrière goût désagréable. Ensuite, chaque nouvelle manipulation, chaque nouvelle trahison, de la part de Phobos me brisait un peu plus le cœur. Mais à côté de cela, je ne pouvais nié, que cela me poussait à réagir de moins en moins comme sa mère. Mon aveuglement, dût à ce qu'il représentait, laissait de plus en plus place à des éclairs de lucidité. Alors, à mon tour, je lui avouait, que j'avais espéré que cette fois-ci ce ne soit pas un mensonge. Mais au fond, il résidait une pointe de méfiance que je ne pouvais plus faire taire. J'allais de désillusions, en désillusions concernant Phobos. Il arrivait un moment, où je ne pouvais décemment plus me voiler la face.
« Si je choppe cet enfoiré, je le bute. »
Un rictus triste étira mon visage, tandis-qu'une légère ombre passait dans mon regard : Autant être franche
- Je crains que tu n'arrive un peu trop tard pour cela
J'avais arrêté de le croire vivant. Il ne pouvait y avoir de « fin heureuse » à cette histoire. On, ne pouvait pas le raisonner. Notre premier échange, avait de suite annoncé la couleur concernant la suite. J'avais eu des sursauts d'espoir, que ce soit avec le feu follet, ou bien après le sacrifice d'Apple. Mais, force était de constater, qu'il s'était fixé un but et qu'il l'avait atteint. Il n'y avait pas d'autres résolution à ce « problème ». Nous ne pouvions pas nous rejoindre tous les deux. C'était ainsi.
A nouveau le silence s'installa. Hadès, ne savait sans doute pas comment réagir face à ce que je venais de lui dire. Je, n'avais pas besoin que l'on me plaigne. Ce n'était qu'en étant confronté à la réalité des choses que l'on avançait. Ce serait sans doute long, et douloureux. Mais, je finirais par en voir le bout, et même à trouver du positif dans toute cette histoire.
« Il tient de son père. »
Là dessus, nous étions d'accord. Phobos, empruntait irrémédiablement le même chemin que Pitch. Néanmoins, je doutais que cela me console vraiment. Je savais, qu'il avait toujours beaucoup plus tenue de son père que de moi. Je n'avais, pour autant jamais cessé d'espérer de voir une partie de moi ressortir. Mais force est de constater, que la seule et unique chose que j'avais transmise à mon fils c'était la couleur de mes yeux.
« Si t'avais choisi le bon père, il aurait été sain d'esprit. Regarde Elliot. » Je haussais un sourcil à sa remarque. Est-ce que c'était maintenant que je lui annonçait qu'Elliot avait quand même sa part de responsabilité dans toute cette histoire ? Je n'avais aucun grief contre mon neveu. Il, n'avait pas pensé à mal en faisant cela. « Enfin en dehors du fait qu'il va tous nous tuer. Mais si on regarde bien, on arrive très bien à mourir sans lui ». Reprit Hadès après un instant de réflexion
Le pire, c'est peut-être que je faillit éclater de rire. Alors que généralement, je n'étais pas vraiment du genre à me réjouir lorsqu'il s'agissait d'évoquer le décès des nôtres. Mais, force était de constater qu'il avait raison. Nous, nous en sortions parfaitement tout seule pour mourir. Pas besoin de l'aide d'Elliot. Et même, si cela se trouvait on le serait déjà tous, avant que la fin du monde ne nous tombe dessus.
- Ou alors, je n'étais tout simplement pas faite pour ça. Certains rêvent, doivent le rester fis-je en haussant les épaules.
Disons que le constat n'était pas brillant. J'avais voulu m'attacher à un homme, au point d'envisager de construire une famille avec lui, et voilà le résultat. Je ne pouvais m'empêcher de penser, que l'on aurait pu éviter tout ce gâchis, si je m'en étais tenue à mes principes. Le célibat, n'était pas une si mauvaise option à bien y réfléchir. J'avais, passé quasiment toute ma vie à l'être. Alors, la finir en tant que tel en toute franchise, ce n'est pas comme si c'était dérangeant. Et puis, j'en connaissais un qui trouverait cette idée encore moins dérangeante que moi. J'avais toujours, soupçonné Apollon d'avoir un peu trop bien pris ma rupture avec le croque mitaine. Et quand, je l'avais interrogé sur le désordre régnant sur Olympe, il avait prit un air trop innocent pour être vrai. Mais comme, ça me fatiguait d'avance d'en savoir plus, je n'avais pas poussé mon questionnement plus loin. Je préférais parfois, ne pas savoir pour les détails. Franchement, cela valait mieux.
Nous étions, tous les deux resté silencieux suite à ce que je venais de dire. Je n'avais pas développé mon raisonnement à haute voix. Tout comme, je ne parlais que rarement de l'absence de mon frère. Il y avait une bonne raison. A resté bloqué tous ensemble ici, cela force à revoir notre jugement sur les gens, à les voir sous un autre angle en quelque sorte. Et voir Hadès, aussi heureux, cela ne m'était encore jamais arrivée. Alors, j'avais choisit de ne pas trop parler du fait que j'avais constamment l'impression qu'il me manquait une partie de moi même. Je, ne me sentais complète, que lorsque je sentais le lien qui nous unissait avec Apollon. Bien évidemment, ce n'était pas le cas ici. Mais justement, comme Hadès était heureux avec Hope, et Autumn, je ne souhaitais pas lui « gâcher » son bonheur. Alors, je laissais de côté tout ce qui me travaillait. C'était encore le mieux à faire. De toute façon, je n'avais jamais été quelqu'un de très expansif c'était bien connue.
Néanmoins, la réaction d'Hadès me surprit, je ne m'étais pas attendue à ce qu'il me prenne dans ses bras. J'avais arrêté de me méfier, depuis un moment, aussi ne me crispais-je pas -et ce même si les contact physique me mettaient toujours mal à l'aise-
« Il faut croire en ses rêves. » Assura-t-il, « Regarde. Je l'ai eu mon papier au final. Enfin, j'en aurai sûrement un. Quand un bébé né, y'a toujours un papier. On trouvera du papier. » Assura-t-il
Inutile d'essayer de me rattacher aux quelques misérables lambeaux de sérieux qui me restait encore, je finit par tout bonnement éclater de rire. J'avais l'impression de n'avoir pas rit depuis un très long moment et ça me faisait du bien :
- Merci dis-je en me détachant de lui.
J'étais sincèrement touchée par son geste. Si notre situation actuel me rappelait celle de l'après guerre. Je ne pouvais pas nié, que cette fois-ci, il y avait un peu de positif. Nous, n'étions pas seule. Transportés ensemble dans cette copie de Storybrooke, on se serrait les coudes comme l'on pouvait. Et sans doute, était-ce un peu cela qui nous maintenait à tous la tête hors de l'eau
- Je crois qu'on appel ça un acte de naissance repris-je avec un sourire pour rebondir sur l'histoire du papier
Cela sembla l'amuser tandis-qu'à nouveau le silence s'installait. Il, n'avait rien de pesant, il était plutôt songeur. Comme si nous étions, tous les deux plongés dans nos pensées. Pour ma part, je réfléchissais à tout ce temps perdu. Hypérion, n'avait peut-être pas eu tort au sujet d'Hadès. Même, si je nierais totalement son implication là dedans il ne fallait pas pousser non plus. Ces réflexions me ramenèrent aux bribes de souvenirs de mon enfance, plus précisément, à celles nous concernant tous les deux. J'avais presque l'impression d'être revenu à cette époque. Peut-être, le temps était-il venu pour moi d'en parler.
L'entendant soupirer, je sortie subitement de mes pensées, pour à nouveau concentrer toute mon attention sur lui. Avec un regard interrogateur, j'attendais patiemment, de voir s'il décidait partager ou non ce qu'il était en train de penser :
« Tant qu'on y est... » il s'éclaircit la voix. « Je suis désolé. » Il dévia son regard son regard sous mon air étonné. Désolé de quoi ? « J'ai l'impression que je te prive souvent de certaines choses. Que ce soit en ayant buté l'autre imbécile et en nous faisant emprisonner ici. Bien que ça, je ne le regrette pas du tout ! Il a eu ce qu'il mérité... Mais par le passé... » Oh...Je vois. C'est vrai, nous n'avions jamais discuté de ce qu'il s'était passé. Je m'étais contenté de lui envoyer ma main dans la figure, et de lui demander s'il n'avait pas de la semoule en guise de cervelle lorsqu'il avait réclamé notre allégeance en échange de son aide contre famine. C'est certain que nous faisions mieux comme retrouvaille. Et après...Je venais de retrouver Apollon, et nous les pensions mort avec Aphrodite. Et puis, il y a eu la rencontre avec Pitch, le début de la colocation...Tellement de choses qui m'ont poussé à avancer, et à occulté tout ce qu'il s'était passé après la guerre. J'avais voulu profiter le plus possible de mon frère. Rattraper tout ce temps perdu. Quant à Zacharie...En toute franchise s'ils ne lui avaient pas réglé son compte avec Athéna, j'aurais finit par m'en charger moi même. Il y avait une différence entre chasser, et tuer de sang froid. La seconde option me répugnait. Mais, pour autant, s'il avait continué à me pousser dans mes derniers retranchements comme il continuait à le faire, les dernières parcelles de crainte qui m'animaient auraient disparût. Et, je lui aurait sans aucun scrupule tiré une flèche entre les deux yeux. « J'ai... enfin je ne contrôlais pas ce qui est arrivé. Tout ce pouvoir sur le Temps... c'était facile pour la maison intemporelle, mais pour Olympe plus compliqué. J'avais l'intention de me créer un passage pour faire sortir certains, mais... ça n'a pas marché. J'avais aucun moyen de revenir en arrière ou de le ramener. » Oui. Définitivement, c'était bel et bien d'Apollon qu'il parlait. Je ne m'étais jamais attendue à ce qu'il s'excuse pour ce qu'il se passait. Aussi, étais-je une fois de plus étonnée et à la fois, touchée par son discours. Est-ce que je lui en avait voulu un jour ? Sincèrement, je ne m'étais jamais penchée sur la question. Mon frère était avec moi, c'était tout ce qui comptait au final. Hadès toussota nerveusement, sans doute que mon silence ne l'aidait pas beaucoup, mais je ne voyais simplement pas quoi dire ni rajouter de plus « Comme quoi ça a du bon ce Chronos. Ça lui a permis de sortir. » Il esquissa un sourire qui se voulait confiant. Mais, je pouvais le sentir. Ses émotions, elles étaient en totale contradiction avec ce qu'il disait. Personne, ne pensait que cette histoire de Chronos n'avait du bon. Et je supposais, qu'on avait tous notre manière de « vivre avec ». « Ça m'arrive d'avoir peur aussi. » Il hésita à nouveau et ajouta « On a tous quelque chose à perdre aujourd'hui. J'ai pas la sensation que tout ça se terminera bien. Enfin pas cette histoire de Cocyte, train et tout ça ! Ça c'est de la gnognotte. Faut juste trouver les onze autre et les buter. Mais je parlais du reste. De ce qu'il y au dessus de nos têtes. » Il bougea ses bras au dessus de sa tête pour indiquer le ciel « Je ne sais pas où ça va nous conduire, mais je serai là. »
Il fit une pause, tandis-que j'essayais pour ma part, d'assimiler toutes les informations qu'il venait de me donner. Oui. Peut-être bien, qu'il était temps de donner une place à chacun. D'essayer une fois pour toute, d'oublier nos petites querelles et griefs personnels, pour enfin donner quelque chose de positif. Et de faire passer aussi les informations que l'on avait. Si Hypérion, ne voulait rien nous dire. Peut-être que si on y mettait tous du nôtre alors, on arrivait à rassembler les pièces de cet immense puzzle que semblait passé et futur confondu.
En toute franchise il me fallut encore quelques petites secondes pour terminer de décrypter tout son long monologue -qu'est qu'il pouvait être bavard quand il s'y mettait, encore pire qu'Apollon- Mais, je me sentais reconnaissante. J'étais touchée, et contente quelque part qu'il m’aie parlé de tout ça. Alors, je me laissais aller à sourire une fois de plus, songeant que c'était à présent à moi de faire un pas dans sa direction
- Tant qu'à faire, je suis désolée pour la baffe il y a trois ans et...Pour t'avoir cassé le nez également...Ce n'était pas très sympa de ma part.
Pour ma défense, il avait été particulièrement insupportable cette fois-là. Et sans doute, que quelque part, j'avais été blessée qu'il ne vienne pas dire qu'il était en réalité vivant -bien que sans aucun pouvoir- ma foutu fierté en avait prit un coup aussi. De savoir, que j'avais été peinée par son trépas pour rien avait probablement joué. Quoi qu'il en soit, j'avais perdu le contrôle de mes émotions et m'était emporté. Je n'aurais pas dût, c'était puérile. Aussi m'en excusais-je. Mieux vaut tard que jamais disait le dicton. De toute façon, il ne semblait pas prêt de s'arrêter de parler. Le voilà qui se remettait à monologuer :
« Va pas croire que j'ai peur de mourir ou quoi que ce soit et que je te fais du mélodrame. C'est pas du tout le cas ! J'ai pas peur de mourir. Je suis déjà mort tellement de fois. Et puis j'ai toujours mes feux follets pour me ramener auprès de ma blonde. Enfin rousse maintenant. Faudrait songer à adapter les chansons. » Sans doute...Je n'étais pas certaine que nous ayons le même répertoire musicale -puisque je ne voyais absolument pas à laquelle il faisait référence- aussi me contentais-je de hocher la tête c'était toujours une réaction de ma part « Mais on est de la même famille, merde !» Reprit-il avant d'être subitement choqué. Je ne voyais, pas vraiment en quoi tout ceci était « choquant ». Je veux dire, ce n'est pas comme si nous avions tous pensé être frère et sœur pendant de très long siècle. De très, très long siècle d'ailleurs. Découvrir que nous étions en réalité cousins. A fortiori, il n'y avait pas de quoi fouetter un chat. « Oh putain, j'ai l'impression de parler comme l'autre idiot de Dyonisos ! » Ah au temps pour moi. En réalité ce qui l'avait perturbé -et semblait toujours le perturber d'ailleurs au vu de la tête qu'il tirait- c'était qu'il se mette à parler comme Dionysos...Pourquoi pas après tout, c'était vrai que « merde » et « putain » généralement, c'était plus sa marque de fabrique à lui. En soit, je concevais que ça perturbe Hadès « Je sais qu'on n'est pas ce qu'on pensait. Et heureusement d'un côté. On ne pourra pas me reprocher d'avoir couché avec Aphrodite comme ça. Ni avec Athéna. Et encore moins avec Eris... enfin bref. Mais nous deux. J’aimais bien. Le côté frère, soeur, c'était cool. »
Il y eu un moment de blanc. Il me fallait un peu de temps pour réfléchir à comment réagir. Particulièrement, à la dernière phrase. Se pourrait-il que lui aussi après tout....
- Tu étais un vrai trouillard. Tu crois que ça a changé ? Dis-je avec un sourire. Je faisais surtout référence à son petit discours concernant Chronos, mais pas que. Je signifiait également, que je me souvenais. Pas de tout, mais suffisamment pour savoir ce que nous avions été à une époque. C'est amusant, j'ai toujours cru que tu me détestais. Nous passions notre temps à nous envoyer des piques à la figure durant ces cinq dernières millions d'années il faut dire. Cela n'aidait pas à penser que l'on s'appréciait mutuellement. Mais, j'ai appris que ce que je croyais n'était pas toujours la vérité. Je crois qu'il y a suffisamment de place pour deux frère.
« C'est triste pour Apollon quand même... C'est que ton second frère préféré. Il va prendre une sacré claque à notre retour »
Je roulais des yeux amusée. Apollon serait toujours premier quoi qu'il arrive. Parce qu'on avait une âme scindée en deux et tout et tout...Mais, l'occasion était trop belle pour que je ne me moque pas un peu :
- Soit gentil avec lui, lorsque l'on reviendra. Il va falloir que je lui annonce les choses en douceur
Aujourd'hui...
J'avais longuement contemplé la silhouette d'Apollon, prenant tout le réconfort que je pouvais dans cette présence fantomatique. Cela me donnait l'impression qu'il était là aujourd'hui, et me donnait du baume au cœur. Lorsque j'en avais détaché mon regard, c'était pour me diriger vers la table, me glissant aux côtés d'Athéna. Malheureusement, des coups à la porte du gymnase retentirent, et comme personne ne semblait disposé à aller voir qui était l'importun, je me dévouais et me plantait devant l'entrée pour ouvrir à un homme tiré par quatre épingle tenant un livre dans sa main
« Bonjour madame, je viens vous apporter la paix »
Cette conversation commençait à merveille. Je haussais un sourcil circonspect devant sa déclaration. Parce que à moins d'avoir un moyen miraculeux pour nous faire tous sortir d'ici, je ne voyais pas très bien en quoi il pouvait bien m'apporter la paix.
« Nous sommes tous réunit dans cette ville pour une bonne raison. La prophétie va s'accomplir, l'apocalypse est à nos portes . Mais Dieu est prêt à nous accueillir dans son royaume. »
Ben voyons, et moi j'étais la déesse de l'amour. Sur toutes les personnes résidant ici, il avait fallut que ce soit un Témoin de Jhéovah qui nous aborde ce soir. Allons bon, c'était bien ma veine. N'avait-il donc rien de mieux à faire ?
- L'apocalypse, rien que ça dis-je sarcastique
Cela ne sembla pas le perturber manifestement, soit il ne comprenait pas non plus la signification de ce mot, soit il était tellement passionné par ce qu'il faisait, que l'idée que je ne soit absolument pas réceptive à ce qu'il me disait ne lui effleurait même pas l'esprit.
« L'agneau surgira » reprit-il, « et alors les quatre sceaux seront ouverts écoutez vous même Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par le glaive, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. »
Ah, maintenant, il me lisait un passage de l'Apocalypse, plus particulièrement celui concernant ses quatre cavaliers. Pauvre homme, s'il savait...Il me faisait presque pitié.
- A votre place, je ne m'en ferais pas trop pour les cavaliers de l'Apocalypse. Phobos, s'est joyeusement amusé à s’approprier tous leurs pouvoirs et il les a récemment perdu. A moins que Chronos, ne se décide à chercher de nouveaux hôtes, nous sommes techniquement tranquille de ce côté là. En revanche, ce qui est plus inquiétant c'est qu'Elliot soit destiné à devenir Surt dans un futur plus ou moins proche. J'ignore ce qui l'a motivé à basculé du côté obscur de la force. Si seulement nous avions la moindre petite information à ce sujet, il y aurait sûrement un moyen d'enrayer tout cela. Parce que, franchement je l'ai rencontré quand il était Surt, ça fait quoi ? Deux ans pratiquement. Et autant vous dire, que j'aimerais bien que mon neveu favoris ne tourne pas aussi mal. Quoi qu'il en soit, rassurez vous ce n'est pas aujourd'hui que le Ragnarok, l'Apocalypse enfin appelez cela comme vous le souhaitez se réalisera. Bon Thanksgiving monsieur.
Et sans lui laisser le temps de répondre, je lui fermait délibérément la porte au nez. Une bonne chose de faite. A présent, j'allais peut-être enfin pouvoir m'installer et manger, parce que les autres ne m'avaient évidemment pas attendue.
Regina Mills
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Sept mois. Cela faisait sept mois que nous étions là. Je comptais chaque jours qui passait aux mouvements du ciel et du soleil. Je cherchais chaque jours une nouvelle chance de pouvoir envoyer ne serait-ce qu’un signe à ceux que j’aime. Cela me peinait de ne pouvoir rien faire. N’étais-je pas censée être la sorcière la plus puissante qui existe ? Que neni. Etait-ce une ânerie ? Je n’en savais que mots. Cependant, j’étais certaine d’une chose, tout allait, tout avançait et pourtant, j’avais comme l’impression que rien ne changeait sauf moi peut-être…
Adossée contre mon bar, je fixais un point dans l’horizon avant de finalement contourner le bar pour passer de l’autre côté et de prendre un verre. Sortant une bouteille de whisky, je me servis donc avant de lever le verre en direction d’Athéna qui venait de pousser la porte du bar « Santé ! » énonçais-je en buvant le verre cul sec avant de le poser sur la table. « Tu bois en solo maintenant ? C'est comme ça que débute l'alcoolisme tu sais. File m'en un, comme ça je t’accompagne. » énonce t’elle en s'installant au bar « Recherches infructueuses ? » « Ca me permets d’oublier que le temps passe. » je sors un verre, le rempli de Whisky et le fait glisser vers la déesse « Comme tous les jours, des feuilles vides, des informations vides et rien qui puisse me permettre ne serait-ce que de prendre contact avec qui que ce soit… », je me sers un nouveau verre, trinque avec Eloise et boit cul sec.
Eloise fais de même avant de reprendre la parole « L'oubli dans l'alcool... Je comprends. Mais c'est pas forcément la meilleure façon de faire. Ceci dit, on a rien de mieux à faire, alors c'est ma tournée ! » Je lui souris avant de finalement reprendre la parole « oui c’est vrai. Mais je me demandais si y’avais pas un moyen de pouvoir ne serait-ce qu’envoyer un signe. », j’aimerais tellement leur envoyer un signe, n’importe quoi… « Peut-être que si les Onze disparaissent... Cet endroit est le leur après tout... Mais je ne pense pas qu'on va réussir à les trouver facilement… » Mais oui, c’était peut être ça l’idée… Il fallait ça ! Trouver les Onze, les buter et on pourrait rentrer à la maison. « J’ai tellement envie de les revoir… » un instant passa avant que je ne reprenne la parole « Mes enfants hein… » Non, parce que les Onze, si je les voient, je les tuent.
Les dieux ne peuvent pas être saouls. C’est nul. Je sors plusieurs bouteilles avant de lever le regard vers la déesse « Tu veux que je te fasse goûter le « poison apple » ? » même si je savais pertinemment que cela ne lui ferais rien. « Tu crois que les sorts de localisation peuvent marcher ? » après tout, nos pouvoirs fonctionnaient, on pourrait toujours essayer. « Nous avons tous des proches que nous voulons revoir. » répond-t-elle doucement avant de reprendre la parole « C’est quoi ton « apple poison » ? » Elle me regarde sortir les bouteilles avant de reprendre la parole « On pourrait essayer. » énonça t’elle concernant les sorts de localisation « citron, scotch et jus de pomme entre autre… » énonçais-je avant de reprendre « j’aimerais beaucoup. » « Pas ce soir. L'alcool ça ne fait pas bon ménage avec la magie. Profitons de la soirée, on testera demain. Goûtons ton poison ! » « Va pour le Poison Apple ! » Je lui sers un verre de liquide rouge pomme et fumant avec un grand sourire.
Je me sers un verre, fais le tour du bar et m’assieds aux côtés de la déesse. « C’est fou comme la vie peut changer... il a suffit d’un voyage en train pour...pour...je ne sais même quoi répondre en fait. » Je regarde autour de moi avant de reprendre la parole « C’est calme ce soir… » dis-je avant d’ajouter « comme tous les autres jours en fait… Dis, ton compteur a changé toi ? » « La vie entière est un voyage... Mais celui-ci nous aura sans doute plus changé qu'un autre… » répond-t-elle. « J'ai un six vert maintenant... J'étais à 5 vert dans le train. Quand à savoir de quoi je me suis amandée, je n'en ai aucune idée. Le tien a changé ? » « Tu sais...je crois que je vais donner ma démission de mon post à la mairie. Je commence à aimer mon job de barmaid. » Je bois un verre de whisky avant de reprendre la parole « Toujours au même niveau. Je ne cesse de me demander ce qui se passera quand ils atteindront 7... Tu ne peux pas savoir à quel point j’ai envie de les réduire en cendres les fameux Onze là... » « Je n'ai jamais compris pourquoi tu voulais tant ce poste... Ça t'apportait quoi ? » Demande t-elle avant de boire son verre. « Patience... Patience. On y arrivera. J'atteins toujours mes objectifs. Peu importe le temps que ça prend. Et là, on veut tous les buter... On y arrivera » « Il fallait croire que je voulais à tout prix avoir le pouvoir mais au final... c’était complètement stupide. Je dois t’avouer un truc... je suis heureuse dans ce rôle là...servir à boire, discuter avec...les gens...j’ai l’impression que c’est vraiment moi ça. » je passe machinalement ma main dans mes cheveux avant de reprendre la parole « Ça va leur faire chaud aux fesses hein. » dis-je en riant « T’en veux un autre ? Il était léger celui que je t’ai donné. ».
« Je peux comprendre... J'ai été dans la même situation pendant longtemps… » énonce t’elle, pensive « J'espère bien putain ! » répond t’elle en riant en parlant des Onze « T'es au courant que tu pourras mettre autant d'alcool que tu veux, je ne serais jamais bourrée hein ? » « C’est vrai ? » demandais-je pour en savoir plus « En tout cas, niveau boules de feu, je vais me lâcher quand je les auraient devant moi. » ajoutais-je en riant « ouai ! C’est de la triche ça ! » je ris une nouvelle fois avant de la resservir. « Tiens. ». « Vrai... J'ai voulu être calife à la place du calife, estimant que je serais mieux que lui au poste. Ce qui n'est pas faux mais j'étais bien trop arrogante... Et cette quête m'a mené sur des chemins bien sombres… » m’explique Athéna. « Je pense qu'on va tous pouvoir en buter un ou deux chacun. Ça sera marrant. J'espère qu'ils résisteront un peu. » dit-elle avec un sourire machiavélique. « Bah ! Ce n'est pas de ma faute, je suis née comme ça. On a tous nos capacités hein… » « Tu sais...quand j’ai appris la magie avec Rumple’, j’ai voulu le surpasser, j’ai réussi à surpasser le maître et ça me menait jusqu’à ce que je devienne la méchante reine... » Je me sers un nouveau verre avant de le boire cul sec. « Oui c’est vrai, on a tous nos capacités. Et oui, j’espère qu’ils résisterons un peu ! » Je respire longuement et regarde la déesse « Tu sais que je vois Hadès souvent ? »
« Je ne voulais pas le surpasser... Je veux tuer Zeus. C'est un tyran de la pire espèce... Et j'ai des comptes à régler avec lui… » Athéna m’imite et boit cul sec sa boisson en souriant à ma remarque sur les Onze avant de s'esclaffer « Moi aussi... Durant des siècles je ne lui avais plus adressé la parole... Ça me fait du bien au final de lui parler... Étrange… » Il est vrai que les Dieux avaient des liens vachement compliqués. « Tu vas peut être me trouver inculte ou un truc de ce genre là, mais Zeus, je le connais que du dessin animé Hercule que je regardais avec Henry. C’est un vrai salopard alors ? » Je passe rapidement un coup de chiffon sur le bar avant de lever le regard vers Athéna avec un léger sourire. « Il me fais rire, j’avais des a priori sur lui, il n’à pas été très net avec Alexis mais au final, il est plutôt sympa, légèrement tête à claques mais drôle. Et il aime bien mes boissons aussi. Dis, qu’est ce que tu ferais si t’avais Mary Margaret devant toi ? Je te dis ça parce que je l’ai vu...elle étais devant moi quand j’étais dans le train, j’ai avoué avoir regretter de ne pas lui avoir arracher le coeur. » énonçais-je finalement. « Toute une éducation à refaire... T'es bien placée pour savoir que les Disney ne sont pas vraiment représentatifs. » dit-elle avec un sourire narquois. « C'est un connard de la pire espèce, il ne faut jamais lui faire confiance… » Athéna m’écoute tout en hochant la tête parce qu'elle est d'accord avec moi sur Hadès.
« Je l'aurais fait enrager. Quand je sortais avec David, elle m'horripilait avec ses jugements tout fait et ça manie de considérer qu'il était toujours à elle... Donc je la ferais chier autant que possible » « C’est clair, d’après Disney, je devrais ressembler à une vieille peau toute fripée et clairement hideuse, t’imagines ! » Je ris avant de reprendre la parole. « Au moins, je serais prudente alors si jamais je croise sa route. » Je me rassois avant de reprendre la parole. « J’aimerais voir ça. » je ris « y’a des jours elle m’énerve tu sais... » « Je préfère ne pas imaginer non » dit-elle avec un air taquin avant d'hocher la tête, ravie que je prenne compte du conseil sans doute. « Cette fille est un boulet... Sa façon de voir le monde est trop utopiste pour moi… » « Je devrais même avoir une grosse verrue sur le nez et de gros yeux jaunes globuleux. » Je ris et reprends la parole. « Il y a des moments c’est vrai qu’elle voit le monde trop...enfin bref. » un long moment de silence s’installe avant que je ne reprendre la parole. « Mon dieu, le jour où on retourne à Storybrooke. Je vais changer de vie. Clairement. Devenir barmaid, et je vais pouvoir me faire des whisky toute seule, pépère ! » énonçais-je avec un grand sourire. Non je suis pas alcoolique hein ! « Moi je suis censée être bleue selon Disney… » énonce t’elle, pince sans rire. « Un jour elle se réveillera peut-être… » « Buvons à ta reconversion ! » Je lui souris, sors les meilleures bouteilles et sors mon plus joli verre avant de la servir et de me servir avant de lever mon verre. « à la santé de ma belle fille et à ma reconversion qui fera du bien à tout le monde ! » Athéna sourit et trinque avec moi, sans dire mot.
AUJOURD’HUI….
Une salle de gym, transformée en salle à manger. Intéressant comme idée. Mon premier thanksgiving sans les personnes que j’aime. J’allais les retrouver, après tout, qu’on le veuille ou non, nous nous retrouvions toujours, où que nous soyons. Je m’étais avancée dans la pièce et mon regard s’était posée sur les trois silhouettes qui représentaient mes enfants. Un léger sourire était né sur mon visage. J’étais venue m’asseoir à la table et nous commençâmes à manger. Sortant une bouteille de vodka de mon sac, je pose mon regard sur Hadès avant de prendre la parole « Je sais que tu seras jamais bourrée mais je te lance le défi de boire cul sec. », je rempli nos verres, il en boit trois cul sec. Je respire longuement et fais un sourire narquois avant de remplir le premier « Un. », le second « Deux. », le troisième « Trois. »
Je respire longuement pour calmer l’alcool qui me montait doucement à la tête. Il sourit « Tu te sens de continuer ? » « Totalement ! » Il en boit deux autres sans rien ressentir. Comme tous les dieux en fait. J’en rempli deux nouveaux et les bois cul sec « santé. On continue ou t’es pas de taille ? » Hadès se saisit de la bouteille et réfléchit avant de prendre la parole « quelqu'un dit a notre maire que les dieux sont insensibles à l’alcool? », je lève les yeux au ciel, légèrement alcoolisée « Je le sais Hadès ! » Je prends la bouteille des mains d’Hadès « Je te parie que je suis apte à boire la bouteille cul sec et être très bien après. » « ça m’étonnerait. » Que tu crois mon coco. Buvant cul sec, je fais un grand sourire en me sentant bien avant de lever le regard vers Hadès « Je t’avais dit que je serais encore apte à marcher droit. » énonçais-je en me levant avant d’aller m’asseoir devant les statues de mes enfants, espérant peut-être…je ne sais pas, qu’ils soient vraiment là.
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Panique (le démon vert)
Elle était enfin arrivée, après 9 mois d’attente dans le ventre de sa mère, sa filleule était née. Elle allait pouvoir enfin faire sa rencontre, elle avait beau ne pas être très moufflet, sa filleule serait la seule exception, elle lui apprendrait des trucs et elle s'occuperait d’elle quand on lui demanderait, elle avait assez lu de livres sur les enfants pendant ces 9 mois pour être parée à n’importe quelle éventualité et puis le faite qu’elles vivent sous le même toit ferait qu’elle pourrait la voir tous les jours sans manquer le moindre trucs, car elle n’était pas sur qu’ils sortent un jours de cette endroit, alors peut être qu’elle aurait l’occasion d’entendre les premiers mots de la gamine ou assister à ses premiers pas.
Pour le moment elle s’avançait vers Hadès et la grande vitre qui se trouvait devant eux, jetant un oeil à travers pour remarquer trois bébés qui s’agitait dans leur lits.”On à voulu nous voler la vedette.”Avait dit Hadès en désignant les deux autres bébés qui n’était pas sa fille, ce qui l’avait fait sourir.
“Comme si ces deux là était à la hauteur pour lui voler la vedette.”Sa filleule était au niveau au dessus de ces deux autres bébés banale.
“Ça n'a pris que deux heures. La classe, n'est ce pas ? Deux heures pour expulser 3 kilos 200.” Elle jeta un coup d’oeil dans sa direction pour remarquer l’air songeur qu’il avait au visage.
“Tu pensais que ça prendrais plus de temps que ça ? Dans les trucs que j’ai lu sur les accouchements, ça dure toujours plus longtemps.”Genre une femme pouvait venir le soir même et le bébé ne pouvait naître que le lendemain, c’était super long en fait les accouchements.
“Hum...mouais. La seule chose que je sais c’est qu'à Storybrooke elle aurait pu accoucher comme ça.”Il claqua des doigts pour souligner ses paroles avant de poursuivre.“Le petit gars. Celui qui prend les poubelles. Wilson, c'est ça ? Il fait un truc avec sa main et paf, le bébé tombe dans tes bras ou je ne sais quoi. C'est une fonction cigogne qu'il a développé apparemment.” L’accouchement par cavalier c’était pratique en faite, sans douleur et sans attente.
“C’est bête que tu ne l'es pas eu sous la main.”Elle tourna la tête pour observer les bébés dans leur bassine, l’un semblait s’endormir tandis que l’autre s’agitait tout seul.
“Elle est juste venue trouver refuge, mais je ne l'ai pas compris de suite. Et puis elle n'a pas été clair non plus. Tu vois, le soucis c'est que les gens ne sont pas clairs ! Genre si Wilson disait clairement : "je ne suis plus capable de vous faire accoucher rapidement"... on ne penserait pas à lui à chaque fois. Parce que je suis sûr qu'il n'en est plus capable. Mais il ne le dit pas clairement.”Elle tourna la tête pour le regarder, allons-bon de quoi cause-t-il maintenant ?
“Qui ça ? Qui est venu trouver refuge ?.”En posant la question son cerveau se mit à réfléchir à milles à l’heure avant qu’une réponse ne lui vienne à l’esprit, elle n’était pas sur d’elle, mais elle était presque sûr de savoir de qui il parlait.“Pourquoi elle est venu trouver refuge ?.”
“Un petit différent avec Zeus.” Il semblait sceptique en disant ça, même si le ton qu’il employait était banale, comme s’il lui parlais de la météo. “Tu sais, c'est genre je te veux, tu ne me veux pas, du coup je te force, mais tu te débats et... enfin tout ce qui pousse quelqu'un à partir. Cela dit quand on part faut bien le faire. T'as vue comment ça s'est passé avec moi ? Tout Olympe est tombé. Faut le faire avec classe !”Zeus était bel et bien une enflure, elle n'avait jamais vraiment douté de cette affirmation, mais c’était toujours rassurant de savoir qu’il n’avait jamais eu de bon côté. “Je pense qu'elle t'a créé pour ne pas être seule... Elle était condamnée à passer 6 mois aux Enfers en toute tranquillité, mais sans pouvoir les quitter et 6 mois auprès de lui et... discrètement ?”
"En même temps, le mec ça avait l'air d'être une enflure de première catégorie, je comprend qu'elle ne voulais pas rester auprès de lui." Elle leva les yeux au ciel quand il se jeta des fleurs."C'est pas con comme raison."Murmura-t-elle avant d'ajouter." Discrètement ?."
“Je ne pense pas que les autres étaient au courant.”
"En même temps, même s'ils avaient été aux courant, qu'est-ce que ça aurait pu changer ?."
“Je ne sais pas où elle est aujourd'hui. Vraiment. Si je savais, je te le dirai. Elle n'était pas à Olympe quand... enfin tu vois. Et je ne l'ai plus revue depuis ce jour. Elle n'est pas dans les Enfers, ni dans le Tartare. D'autres oui, mais pas elle.”Elle tiqua à cette fin de phrase, qui pouvait bien se trouver en bas ? D’autre dieux et déesse censé être mort ?.“ C'est une longue histoire. Mais si un jour elle revient... ou si tu veux partir à sa recherche... Je ne m'y opposerai pas. Tu es libre de toute façon. T'es même pas obligé de m'obéir vue que tu je ne t'ai pas créé. Enfin pas entièrement. Et puis de toute façon je t'ai jamais forcé. T'es libre.”
Mais qu’est-ce qu’il me fait là ? Pensa-t-elle avant de donner une légère tape sur l’épaule à son créateur, il disait tellement de bêtise parfois.“Pfff arrête de dire des conneries, c'est pas parce que t'es pas complètement ton créateur que je vais te laisser tomber comme une vieille chaussette et puis en 500 ans on s'attache.” Elle lui fit un sourire. “Alors t'inquiète pas, je resterais à tes côtés."A ces mots, Hadès lui rendit son sourire, comme si après tout ce temps elle le laisserait derrière, peut être qu’un jour, elle rencontrera Perséphone, en attendant elle avait une filleule qui venait de naître et ça c’était plus important.
Thanksgiving…
“Oh pour l’amour du Styx !” Il n’allait quand même pas bouder parce que je ne lui avait jamais cuisiner quoi que ce soit à l’époque ? Ce n’était pas comme si c’était un hobby qu’elle avait eu depuis toujours, elle avait commencé quelques mois avant son aventure à Tokyo. Un jour elle en avait eu marre de rester assise sur le trône des enfers alors elle avait décider d’aller en cuisine pour piquer un truc à grignoter, elle y avait découvert un livre de cuisine et personnes pour lui cuisiner un truc, alors elle avait décidé de le faire elle même, si les humains pouvait le faire eux même et bien pourquoi pas elle, ça ne devait être pas si compliquer que ça. Grossière erreur de sa part, la cuisine et la pâtisserie ça prenait de la précision, de l’attention et surtout beaucoup de temps à apprendre. Les bases était simple mais plus les plats semblait délicieux dans le livres et plus le niveau de difficulté augmentait, elle avait l’impression de jouer aux jeux vidéo et de sans cesse devoir affronter le boss final.
A force d’y passer du temps, elle réussissait à présent plusieurs plats assez complexe dont la fameuse dinde aux marrons, ça lui avait pris aux moins cinq dindes lors de son apprentissage, car la viande c’était bien le truc le plus chiant à cuisiner, mais elle avait réussi et maintenant elle n’avait aucun problème à la faire. Pareille d’ailleurs pour les cupcakes, la pâtisserie était encore plus chiante à apprendre et le nombre de fois où elle avait fait cramer des ustensil ou des gâteaux était beaucoup trop élevé, mais elle y arrivait. Bon elle n’était pas encore une grande chef, elle ne maîtrisais pas tout, mais elle en savait assez pour faire un repas complet.
“C’est tout nouveau comme hobby, mais promis, je te ferais un gâteau pour ton prochain anniversaire.”Ou même tout un tas de truc qui lui ferait plaisir pour qu’il arrête son caprice, c’est d’ailleurs pour ça qu’elle le laissa prendre un cupcake et de le laisser la téléporter jusqu’au gymnase où se trouvait Merida, qui semblait s'être découverte un petit côté décoratrice et bricoleuse à en juger par les diverse silhouette qui se trouvait devant eux, elle associa chaque silhouette à une personne présente avant que ses yeux ne tombe sur les diverses canettes de coca-cola qui devait surement être poser pour elle, son cœur se serra un instant en remarquant qu’elle était la seul à n’avoir aucune silhouette, comme s’il n’y avait personne à qui elle tenait qui aurait pu lui manquer.
Elle se ressaisit juste après, elle n’était pas seule, il y avait Hadès, Merida et Autumn, elle n’avait besoin de personne d’autre et puis elle s’était aussi lié d’amitié avec Diane et Regina et puis elle avait aussi Athéna comme amie, alors de qui avait-elle besoin en plus ? Personne, elle n’avait besoin de personne. Elle fut sorti de ses pensée par les voix de Merida et Hadès qui semblait être en pleine conversation, elle jeta un coup d’oeil dans leur direction pour enfin remarquer qu’un jeune homme se trouvait aussi présent.
“C’est quoi cette coupe de cheveux ?.” Pensa-t-elle en observant le tas de cheveux gelée qu’il avait sur la tête, c’était pire que les cheveux du microbe là, c’était une espèce de mode ? Celui qui avait les cheveux le plus haut possible gagnait son poids en laque ?. Il se présenta en tant que Steve et il avait l’air aussi paumé qu’un couple dans un magasin d’Ikéa, elle leva les yeux au ciel, encore un boulet qui ne servirait à rien, elle avait eu d'la chance qu’Aragorn ne soit plus parmi eux, sinon ça aurait été un concours du mec le plus inutile. En attendant elle s’installa à table avec les autres et le repas finit par apparaître sur la table et vu les cris de joie que poussa son créateur, elle avait réussi encore une fois sa dinde et les marrons.
Elle entama son repas quand elle remarqua que Steve lui tendais un chewing-gum, fronçant les sourcils elle le fixa du regard en attendant de savoir pourquoi il lui tendais ce truc."C'est pour avoir bonne haleine."Le sourire qu’il avait eu sur le visage s’effaça bien rapidement, Sasha le fixa avec un sourcil haussé."Je veux pas dire que tu sens mauvais, pas du tout même ! Mais... c'était juste pour dire quelque chose..."Son autre sourcils s’éleva en l’écoutant avant qu’il ne dépose le chewing-gum sur la table d’un air embarrassé.
“J’avais compris.”Bah oui, il lui passait sûrement pas un chewing-gum pour fixer un talon de chaussure. Elle attrapa le chewing-gum et le déposa à côté de son assiette, puis après un instant d’hésitation, elle ajouta.“Merci.”
“De rien.”Elle se mit à couper un morceaux de viandes tout en le voyant hausser les épaules. “Tu as l’air d’être une chouette nana.”Elle leva les yeux de son morceau de dinde pour le voir baisser les siens, le rouge lui montant au visage.
“Ah ouai ?.”L’amusement pouvait s’entendre et se voir chez elle, un rictus amusée avait prit place sur son visage.“Qu’est-ce qu’il te fait dire ça ?.”
“Je ne sais pas...je me trompe rarement en ce qui concerne les gens.”Pour une fois qu’un mec ne la jugeait pas d’une façon négative."Tu danses ? Enfin... ça t'arrive ?"Il demanda avec un regard qu’on aurait pu d’écrire d’adorable.
“Si tu le dit.”Répondit-elle simplement, après s’être servi en pomme de terre, elle lui tendis le plat. “Tient et pour répondre à ta question, oui ça m’arrive de danser.” Elle pu consommer un morceau de viande tandis que Steve venait de récupérer le plat de patate tout en ayant l'air de réfléchir à quelques chose.
"Parce que... vu qu'il y a de la musique, on pourrait...?"En effet quelqu'un avait eu l'idée de mettre un peu de musique pour rajouter un peu d'ambiance à leur repas.
"Faire des claquettes ? L'éteindre ?."Elle avait parfaitement compris à quoi il faisait allusion, mais c'était toujours marrant de faire mariner un peut les gens, puis elle remarqua le geste qu'il était en train de faire en direction d'un espace vide pas très loin de la table, mais assez éloignée pour qu'ils ne rentrent pas dedans."Aaah danser, tu veut danser."Elle haussa les épaules, après tout c'était Thanksgiving, même s'il avait une coupe de cheveux improbable, il semblait gentil et peut être qu'elle l'avait mal jugée plutôt, elle verrait bien." D'accord, on pourra toujours manger après."Ouai parce que fallait pas abuser, elle n'avait pas cuisiner tout ça pour en raté la moitié. Il se leva avec un grand sourire tout en lui tendant la main, qu'elle attrapa tout en se levant, s'éloignant avec lui pour aller danser.
Pando
Hope Bowman
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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
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Un rayon de soleil filtrait à travers le rideau, projetant une douce lumière dans la chambre d'hôpital.
Un bébé dormait dans mes bras. Minuscule. Fragile. Encore tout fripé. Il avait seulement un jour. Mon enfant. Ma fille.
J'avais eu neuf mois pour m'y préparer, et pourtant son arrivée avait chamboulé jusqu'aux tréfonds de mon être.
Je l'avais appelée Autumn car il s'agissait de ma saison préférée : à la fois sauvage, mystérieuse et colorée. C'était ainsi que je voyais mon enfant. J'espérais lui insuffler suffisamment de forces pour affronter l'avenir. Hadès avait prétendu que le prénom était son idée mais comme d'habitude, il s'accaparait tout le mérite. En attendant, ce n'était pas lui qui avait passé des heures à expulser trois kilos deux cent de son vagin. Ca, il ne pouvait pas le revendiquer.
J'avais été à bout de forces mais au contact d'Autumn, je me sentais revivre, comme si nous étions à jamais liées.
Par moments, elle remuait doucement dans mes bras, effleurée par un rêve. A quoi pensent les enfants qui viennent de naître ? De quoi leurs songes sont-ils faits ? Cela aurait été une bonne question à poser à Sebastian, s'il avait été là.
Cela faisait au moins un quart d'heure que je pleurais silencieusement tout en contemplant le petit être que j'avais créé.
"Je te demande pardon..." murmurai-je enfin.
De grosses larmes roulaient sur mes joues. Je pouvais les laisser couler puisque je savais que j'étais seule. Aucune visite prévue à cette heure-ci. Il était trop tôt.
"Je te demande pardon de t'avoir mise au monde dans cet endroit." repris-je en avalant ma salive avec difficulté. "Ca commence vraiment mal pour toi..."
Je redressai la tête juste assez pour voir, à travers un rideau de larmes, l'énorme nounours que Hadès avait apporté. Il était si grand qu'il était coincé et recourbé entre le sol et le plafond.
"Je te promets qu'un jour, tu respireras un véritable air. Tu verras ce qu'est la réalité. Elle est moche aussi, mais au moins... on est libre." dis-je en reniflant.
Je baissai de nouveau les yeux vers ma toute petite fille qui exhala un soupir en dormant. Elle avait tellement de chance de se croire en sécurité, abandonnée dans mes bras. Je me mordis les lèvres : je lui mentais déjà. Secouant la tête pour chasser mes idées noires, je poursuivis vaillamment d'une voix douce :
"Tu verras, Papa et Maman sont géniaux. Mes frères aussi. Ils vont t'adorer. Sab te fera faire de beaux rêves, avec plein de sable doré qui sent bon. Comme Anna et Aaron ont aussi eu un bébé, peut-être que si on arrive à rentrer dans pas trop longtemps, vous pourriez grandir ensemble. Ca, ça aurait pu être ta vie si on n'était pas monté dans ce train débile. Mais je n'abandonnerai jamais : je te ramènerai chez nous. Je t'en fais la promesse. En attendant, il faudra être courageuse, mais je ne m'en fais pas pour toi. Tu as déjà l'air d'une battante."
Une larme tomba sur le front d'Autumn qui remua le nez et fronça le duvet de ses sourcils, mais ne s'éveilla pas. Qu'est-ce que je disais : rien ne pouvait la troubler. Elle était peut-être fragile, mais solide comme un roc malgré tout. Je le sentais.
Je me penchai davantage vers elle pour déposer un baiser sur son crâne. Son odeur était le meilleur parfum que je n'avais jamais senti, en dehors des lasagnes de maman et de Black Opium, bien sûr.
Aujourd'hui.
Regina s'était mis en tête de saouler Hadès pendant que les autres avaient commencé à manger. J'avais pris le biberon qui était apparu sur la table, vérifié la température car le dieu infernal avait tendance à trop chauffer le lait quand il le faisait surgir de nulle part, puis redressé Autumn dans mes bras.
"Allez ma crotte, ouvre ton bec !" lançai-je à ma fille avant d'émettre un bruit de bolide tandis que j'approchais la tétine.
Autumn ouvrit grands les yeux et la bouche et commença à téter avec un sérieux surprenant. Quand elle mangeait, elle prenait toujours une expression conscienceuse. C'était bien. Elle avait raison de s'appliquer. Ca montrait qu'elle ferait tout impeccablement tout au long de sa vie. Pendant que je la nourrissais, je glissai mon doigt dans sa petite menotte puis la tournai délicatement, contemplant son poignet dépourvu de la moindre marque. Elle n'avait pour l'instant ni vertu, ni péché. La plus pure de toutes les personnes présentes dans cette ville, sans le moindre doute. Combien de temps cela allait-il durer ?
Je promenai un regard anxieux sur le gymnase. Puis, il s'adoucit en remarquant Sasha et Steve en train de danser. Un sourire vacilla au coin de mes lèvres. Comme quoi, il était possible de trouver le bonheur même dans un endroit comme celui-ci. Après tout, j'avais bien un petit bout de paradis au creux de mes bras.
Autumn eut un hoquet et repoussa la tétine. Baissant les yeux, je me rendis compte qu'elle avait bavé sur mon pull tout neuf.
"C'est pas possible." grommelai-je. "Qu'est-ce qu'on a dit, Tumtum ? On a dit qu'on ne bavait plus sur les gens. Et pas de vomis non plus. T'es une princesse, merde ! Et une demi-déesse. Faut que tu tiennes ton rang."
Je la fixai, les yeux plissés alors qu'elle agrandissait les siens, impressionnée par ma voix autoritaire. Elle en avait même oublié de respirer. Un sourire fendit mon visage.
"Je rigole ma puce !" m'esclaffai-je. "Bave autant que tu veux. Tu seras toujours adorable."
J'attrapai une serviette de table et essuyai le lait sur mon pull, avant de redresser ma fille à la verticale contre mon épaule et de lui tapoter le dos. Ce faisant, je la gardai contre moi en la calant maladroitement et attrapai une fourchette, histoire de manger un peu, moi aussi. C'est pas que c'était encombrant un bébé, mais légèrement quand même. J'avais faim, en plus !
A l'instant où j'allais enfin engloutir un morceau de dinde, une main dévia la fourchette et une bouche se referma sur le bout tant convoîté.
"Hadès." grommelai-je sombrement.
L'espèce de pique-assiette ! Il soupira d'extase tout en mâchant le morceau de dinde puis me prit Autumn des bras. Il sembla ne pas savoir quoi en faire, jusqu'à ce que son regard s'éclaire.
"Diane !"
Sans lui demander son avis, il lui fourra notre fille dans les bras et pivota de nouveau vers moi, la main tendue et un sourire charmeur aux lèvres. Je haussai un sourcil, la bouche pleine car j'en avais profité pour engloutir un maximum de choses avant qu'il ne me vole de nouveau ce qui me revenait de droit.
"Che manche." dis-je avant d'avaler tant bien que mal.
Il insista, toujours planté à côté de moi. C'était pas le moment de danser, bon sang ! Lui avait eu le temps de manger, pas moi ! Il finit par rouler des yeux et par attraper une cuisse de dinde pour la ramener vers lui, tout en gardant son autre main toujours tendue. Cette fois-ci, c'était beaucoup plus tentant de le rejoindre. Je me levai donc d'un bond et mordis sauvagement dans la cuisse de dinde, alors qu'Hadès passait une main dans mon dos en soupirant :
"Ca va être dégueulasse..."
Tout en continuant de grignoter le morceau de dinde, nous commençâmes à remuer sur le rythme lent de la chanson. Le dieu tourna la tête vers Diane et Autumn avant de me dire :
"On a quand même beaucoup de chance : tu n'as pas de vergeture -pourtant on n'a pas fait dans la dentelle !- et même si on est dans une situation plutôt bancale, on s'en tire bien."
J'eus un petit sourire, amusée par sa répartie. Même si ce n'était vrai qu'à moitié -pas concernant les vergetures, concernant notre situation hein - il fallait qu'on se focalise sur les bonnes choses qui nous arrivaient.
Je cessai de manger pour croiser son regard dans lequel brillait une lueur à la fois douce et ardente. Il n'y avait que moi qu'il observait ainsi. Mon sourire s'élargit légèrement.
A cet instant, une dinde passa près de nous en piaillant.
"C'est moi ou tu l'as vue aussi ?" demanda Hadès, indécis.
"On s'en fiche, j'ai faim." répliquai-je en mordant de nouveau dans le morceau qu'il tenait toujours en main.
Du coin de l'oeil, je vis la fameuse dinde foncer en zigzag sur la table. Comment avait-elle réussi à grimper si vite dessus ? Mystère et boule de gomme ! Quoi qu'il en soit, elle battait des ailes en perdant des plumes et piaillait de plus belle en se précipitant sur Eloise. Je haussai les épaules et mâchai mon morceau, imperturbable.
Eloise A. St-James
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
~ Quelques mois plus tôt, dans une galaxie très très lointaine... ~
Elle allait les buter... C'était aussi simple que cela. Et non, Athéna ne parlait pas du tout des Onze. Mais des un, deux, trois ou quatre personnes qui avaient la fâcheuse habitude de rouler les serviettes mouillées en boule ! Merde à la fin ! À chaque fois qu'elle allait dans la salle de bains, la déesse retrouvait les serviettes en un tas au sol. Et systématiquement, elle s'occupait de les remettre correctement, de façon à ce que : 1) ça ne traîne pas au sol et 2) à ce que ça sèche bordel ! Autant dire donc qu'elle était entrain de pester en ramassant tout ça quand une voix familière se fit entendre.
"Toi aussi tu ne supportes pas de voir les serviettes humides partout ? J'ai l'impression d'avoir Apollon mais un stade au-dessus."
Athéna releva la tête et se redressa en adressant un léger sourire à sa sœur. S'il y en avait bien une qu'elle ne soupçonnait pas de mettre le bordel un peu partout, c'était bien Diane. Pour avoir vu son intérieur, la brune savait que la chasseresse était du genre soignée, comme elle.
- J'ai horreur du désordre. Je suis une personne organisée et ce genre de truc me tape sur le système... D'autant que je passe mon temps à les étendre mais que je les retrouve systématiquement en boule... Dit-elle en montrant les serviettes d'un signe de la main.
"Je connais ça. Enfin, pas les serviettes qui traînent partout, mais le fait de devoir passer après les autres pour ramasser. J'ai vécu toute ma vie avec un gamin dans le corps d'un adulte." Répondit la blonde avant d'hésiter et d'ajouter : "Puisqu'on en parle de ça... Je songeais à partir. On se marche tous un peu sur les pieds ici et puis Hadès et Hope vont être parents sous peu. Mais je ne me vois pas pour autant rester toute seule. Est-ce que tu serais d'accord pour être ma colocataire ? On est deux à détester le désordre, on devrait arriver à s'entendre."
Alors ça ! Athéna ne s'y était vraiment pas attendue. Pour preuve, elle regarda sa soeur, surprise. Mais profondément touchée aussi. Leur relation avait encore évolué au fil des mois. L'exil imposé par les Onze avait eu au moins ça de bénéfique, pour tous.
- J'accepte avec plaisir oui ! Je commence à devenir folle avec le désordre et tu as raison, ils vont avoir besoin de place... Répondit-elle. Je te promets de ne pas laisser traîner mes affaires. Et de ne pas aiguiser mes armes dans le salon... Je préfère prévenir, j'ai tendance à le faire. Avoua-t-elle avec un petit air contrit.
Diane eut un rire en l'entendant, ce qui fit sourire Athéna. Malgré tout, elle estimait que c'était normal de la prévenir, histoire qu'elle ne se retrouve pas avec des blessures en allant dans son salon... Par le passé, la déesse avait eu quelques appartements tranquilles où elle avait pris l'habitude de s'occuper de ses armes dans son salon, tout en écoutant des opéras italiens...
"Ne t'en fais pas, je supporte bien la peinture et les pinceaux qui traînent partout alors je devrais arriver à le faire pour ton aiguisage d'armes. Au pire, on se donnera un jour dans la semaine pour s'occuper de tout ça."
- Pas bête. C'est même mieux comme ça... Dit-elle en hochant la tête, pensive. Tu as des manies dont je devrais être au courant avant qu'on s'installe ? Lui demanda-t-elle ensuite avec un sourire taquin.
"Huuum..." Commença-t-elle après avoir pris un instant pour réfléchir. "Je n'utilise pas mes pouvoirs à la maison, je fais tout à la manière mortelle. Et je suis pas forcément de la meilleure compagnie qui soit lorsque c'est la pleine lune. Je dors mal et ça a tendance à se refléter sur mon humeur. Mais généralement, je règle le problème en profitant de la forêt à des heures où personne n'y met les pieds."
Oui, ça, elle pouvait le comprendre... Athéna aussi avait ses petites manies pour les moments où ça n'allait pas. C'était même temps mieux parce qu'il fallait bien évacuer parfois.
- Rien de grave donc. On va bien s'entendre. Manque plus que nos animaux en fait...
"Je pense qu'on devrait y arriver sans trop de soucis. Et puis, ce serait plus confortable pour tout le monde."
- Clairement. On part quand ? Demanda-t-elle avec un sourire.
"Le temps de trouver et de se mettre d'accord. Après quoi, nous n'aurons plus qu'à nous installer."
- Je crois que j'ai le journal, on trouvera sans doute une page sur les endroits libres. Allons voir. Proposa-t-elle avant de quitter la pièce avec Diane à ses côtés.
Autant battre le fer quand il était chaud ! D'autant qu'Athéna avait vraiment besoin de déménager pour ne pas finir par tuer quelqu'un... Elle s'entendait bien avec tout le monde, ça n'était pas le souci. Mais certains petits détails pouvaient vite devenir agaçants. La vie en communauté était remplie de ces petits détails agaçants. Et elle n'était pas faite pour ça. Alors la solution de Diane tombait à pique !
~ 22 novembre 2018 ~
Hadès leur avait appris l'appel d'Hope et s'était téléporté auprès de sa femme, les autres les suivant au fur et à mesure. Athéna prit le temps de récupérer le sac à langer d'Autumn ainsi que de quoi couvrir la petite avant de se téléporter auprès des autres : elle prenait son rôle de tante très au sérieux. Sans broncher, elle rendit la gamine quand on la lui prit des bras et sourit en voyant Diane occupée avec un témoin de Jehovah. À ceux-là... La déesse s'était parfois amusée à leur dépend quand ils venaient sonner chez eux. Mais ces imbéciles n'avaient toujours pas compris la leçon puisqu'ils revenaient ! Quoi qu'il en soit, elle observa un peu plus attentivement les sculptures d'Hope et fut touchée parce qu'elle avait fait. Aussi la remercia-t-elle avec un grand sourire avant de s'écarter un peu et de laisser tout ce petit monde s'amuser. La guerrière avait encore parfois besoin de s'isoler un peu, n'étant pas naturellement faite pour les activités de groupe comme celle-ci.
Comme les autres, Athéna commença à se servir enfin après avoir pris place. Mais... Dans ce monde de fou, on pouvait compter sur un événement insolite pour pimenter la journée : la dinde. Elle s'était mise à bouger. Sasha avait-elle oublié de la faire brûler ? Bah non pourtant... Du moins pas si on regardait l'autre qui était cuite comme il fallait. La brune haussa un sourcil en voyant le volatile encore en vie qui prenait ses aises dans son assiette. Et qui pire encore, portait sur elle un regard scrutateur et plein de jugements... Oui elle avait mangé un bout de l'autre dinde, et alors ? La guerrière n'était pas pour la cruauté sur les animaux, cela ne l'empêcha pas de lancer un regard noir à la bête et de sortir le poignard qu'elle avait attaché à sa cheville. Non mais oh !
Heureusement pour la volaille, Athéna n'allait pas plus loin. Parce que son attention fut tout de suite reportée sur un grondement qui résonna au-dehors. Comme s'il y avait un orage... Pourtant, elle comme les autres divins sentaient quelque chose, sans trop pouvoir l'identifier. Que se passait-il encore ?
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« Laisse le ciel s’effondrer... Nous resterons debout ! »
« C'est quoi ça encore ? » dis-je avant de me rendre compte que ça faisait longtemps qu'on n'avait plus rien eu.
A peine on avait entendu le grondement dans le gymnase, que nous, les divins, on avait sentis - du moins je l'imaginais vue que ça avait été mon cas - que quelque chose clochait. Ce n'était pas un tonnerre ordinaire. D'ailleurs, quand on était sortit, le ciel était d'un rouge sang. Il y avait des éclairs qui zébraient la voute céleste.
« C'est pas un orage normal. » affirma Hope tout en reprenant Autumn des bras de Diane.
« Tu as trouvé toute seule ? » lui demandais-je.
Elle m'observa en grimaçant, tandis qu'une explosion eu lieu au loin. Ca venait à nouveau du ciel. Je m'étais reculé. Je n'avais pas peur, mais c'était préférable de ne pas trop s'approcher.
« C'est eux... » murmura une voix inquiète à côté de nous.
Tournant la tête, je vis que Beth semblait inquiète. D'où la voix inquiète. En fait, c'était logique cette réaction. Bref... elle ne semblait pas tranquille.
« Ah ben il était temps ! Par contre si ils pensent pouvoir venir partager notre dinde, ils se trompent ! »
On entendit un hurlement strident au loin et Beth plaqua ses mains sur ses tempes comme la plupart d'entre nous. Hope plaqua une main sur l'oreille de Autumn, la rapprochant d'elle pour qu'elle n'entende pas le bruit. On pouvait voir un nouvel éclair zébrer le ciel et quelque chose s'en échapper. D'ici j'avais la sensation que c'était... des ailes ? Ou un truc de ce genre. En tout cas ça tombait au loin sur la plaine.
« C'est quoi ce délire ? »
« Ce sont eux... » répéta Beth tétanisée.
« T'es en mode repeat ou quoi ? »
Un autre cri strident se fit entendre, et une autre paire d'aile tomba des cieux, venant s'écraser à quelque mètres de nous. Il ne restait que certains morceaux des ailes.
« Quelqu'un a pensé à ramener du pop corn ? Sasha ? »
Sans attendre sa réponse, j'avais eu un nouveau mouvement de recul. Car le tonnerre avait repris. Au lieu qu'il y ait qu'un seul grondement, il se fit entendre en continue. Ca ne se stoppait pas. A croire que quelque chose déchirait le ciel et que le ciel avait bobo.
« Faut qu'on se mette à l'abri ! » lança Hope alors que le bébé s'était mis à pleurer dans ses bras.
En l'espace d'une fraction de seconde, j'étais apparu juste à côté d'elle, passant une main dans le bas de son dos. Je voulais simplement la rassurer, car elle voulait qu'on fuit où ? On était piégé dans cette ville. Mais quoi que ça serait, je serais près à la protéger comme je l'avais promis. La dernière chose que je vis, fut vraiment impressionnante. La chose y avait mis les formes. Tandis que le ciel se déchirait devant nous, toutes voiles dehors, un immense bateau venait de traverser le nuage rouge flamboyant. Un bateau qui... fonçait droit sur nous !
« Bordel... » m'exclamai-je.
C'était un spectacle féérique. Le nuage de sang, le bateau, ces ailes qui tombaient du ciel et ce qui avait suivi. Nous, tous, en train de courir ! Car le bateau ne s'arrêtait pas. Et maintenant qu'il était en train de toucher le sol, sa coque défonçant le macadam, nous tentions de ne pas nous trouver sur son chemin. Après plusieurs téléportations d'affilées et au pas de course pour certains, on s'était arrêté, se tournant pour observer le navire qui avait fini son périlleux voyage.
Au début, il n'y avait rien eu. Pas le moindre signe de vie, pas la moindre aura, pas la moinde sensation étrange. Juste un bateau stoppé face à nous, en dessous d'un ciel qui se morcelait. La première idée qui m'était venu, était de partir d'ici. Mais la téléportation à l'extérieur de cette ville ne marchait toujours pas. Du coup, l'arrivée du bateau n'avait pas changé grand chose à notre situation. Je voyais mal ces gens bizarres faire débarquer tout un navire ici, sans la moindre personne à bord. D'ailleurs ils auraient mis où le compteur ? Hope souffla en berçant Autumn dans ses bras, afin de la calmer.
« Ils font dans les pirates maintenant, les onze ? » demanda t'elle le souffle saccadé.
« Ca ne te rappelle rien ? » dis-je intrigué tout en l'observant.
« Ben non... »
« Mais si ! Hope ! Allez... Disneyland, les pirates, le bateau qui a permis à tout le monde de voyager jusqu'à Nerverland... »
« Oui, tout le monde sauf moi ! On m'a empêché de partir je te signale ! »
« Attends... quand je te laisse partir à bord d'un train tu m'en veux, et quand je t'empêche de te mettre en danger à bord d'un bateau, tu m'en veux aussi. C'est un comble quand même ! » dis-je énervé.
« C'est pas le moment. » dit-elle en faisant un geste énervé de la main.
J'avais tourné la tête vers le bateau avant de soupirer. Je donnais l'impression que tout ça me passait par dessus l'épaule, mais en réalité j'étais vraiment intrigué et en quelque sorte... anxieux. C'était peut-être notre seul moyen de quitter cet endroit. Je n'avais pas songé une seule fois pendant tout ce temps passé ici, que la solution était peut-être dans les airs. Si un simple bateau pouvait briser le bouclier autour de cette ville, on devrait sans doute pouvoir le faire.
« J'ai une idée. On monte à bord, et on le fait faire le chemin inverse. Si ça se trouve, on nous envoie un moyen de locomotion. »
Je n'y croyais pas vraiment, mais ça détendrait sans doute l'atmosphère.
« Ca sent le coup fourré. » dit-elle en secouant légèrement la tête et en observant le bateau.
« Je pense aussi. On va y aller, Eloise, Diane et moi et voir de quoi il en retourne. Quant à vous... » commençais-je avant de me couper et de nous faire tous apparaître sur le pont du bateau. « Vous venez avec. On ne se sépare pas. »
Mais au moins, ils voyaient tous qu'au début j'étais prudent. Je pensais juste qu'on irait entre divins. Quoi qu'il en soit, je ne comptais pas m'éloigner de Merida et encore moins d'Autumn. C'était ce qu'on faisait toujours de se séparer. Fallait que ça change. Et maintenant qu'on était tous sur le pont, on pouvait tous constater qu'il n'y avait absolument pas âme qui vive. Le bateau était entièrement vide. Il n'y avait personne. Personne de chez personne. C'était déprimant.
« Salut la compagnie ! » s'exclama quelqu'un à proximité du gouvernail, descendant les marches du gaillard arrière.
Pourquoi on ne l'avait pas sentis ? D'ailleurs pourquoi il n'avait aucune aura ? L'observant, tandis qu'il arrivait à la dernière marche, j'avais souris et fait apparaître une flamme dans ma main. On n'allait pas parler, y'avait pas le temps pour ça.
« Oula doucement, mon grand. Tu veux faire quoi avec ça ? » dit-il en me désignant d'un geste de la tête, tandis que la flamme dans ma main se dissipait.
Bien entendu, ce n'était pas de mon fait.
« Ah oui, très bien joué ! » m'exclamai-je. « On tente d'impressionner les autres, histoire de leur faire peur d'entrée de jeu. Quelqu'un lui dit qui je suis ? »
Il se prenait pour qui ce gamin ? J'étais Hadès. Hadès, le dieu des Enfers. Celui qui gouvernait tout le monde. Enfin pas ici, ni ailleurs, mais dans tous les cas, je restais le maître incontesté des Enfers et le plus fort dieu élu par les créatures infernales. On organisait une élection tous les ans où j'étais le seul présent. Mais c'était un vote populaire, du coup il comptait comme bien plus important que tous les autres votes divins.
« Mais je sais déjà qui tu es, Hadès. »
Il marquait un point, mais il ne rentrait pas dans mes bonnes grâces pour autant.
« Chouette ! Un point. Et à qui on a affaire ? Enfin, quel cadavre se tiens devant nous ? »
Parce que cette fois ci la flamme que j'avais faite apparaître dans ma main était bien plus puissante et il ne pourrait pas la contrer. Ca deviendrait plus qu'un souvenir du passé.
« Bien sûr. Pardonnez moi. Mon nom est Pan. Je suis le capitaine du Hollandais Volant. » déclara t'il.
« Pan comme Peter Pan ? » demanda ma Rebelle avec un petit sourire au coin des lèvres.
Il marqua une pause, la contemplant quelques instants, avant de lui sourire à son tour.
« C'est de la contre façon. Je suis imité mais pas limité. »
« N'importe quoi... » murmurai-je.
Il se prenait pour qui ? Pour moi avec un humour aussi pourri ? Cela dit, j'avais pas un humour pourri. Mais ce qu'il tentait de faire y ressemblait un peu. C'était moi le comique du groupe, merde !
« Bon papy, tu es gentil, mais soit t'es venu ici pour nous combattre, soit pour mourir. Dans les deux cas ça revient au même. » dis-je avant de me tourner vers Eloise. « Pourquoi il a le droit de venir avec son bateau lui ? J'ai pas amené mes Enfers moi ! »
« Un bateau c'est plus facile à transporter. »
« J'ai pas des Enfers si lourds que ça. »
C'était de cet humour là dont je parlais plus haut. Bref, passons... je perdais patience et ma boule de feu s'en était allée pour rejoindre son visage. Du moins elle se dirigeait droit sur lui. On allait pas m'en vouloir de pour une fois ouvrir les hostilités. Une belle et magnifique boule de feu divine et indestructible qui venait de lui passer au travers. Mais totalement au travers et... au travers ? Comment il l'avait évité ? Il n'avait même pas été touché ! Je demandais réparation ! On m'avait promis des pouvoirs divins puissants ! Où était le bon de retour ?
« C'est très mal polis. » dit-il d'un ton calme. « On voit que je n'étais pas là pour faire ton éducation. Mais ça va changer. Cela dit, pour commencer, va falloir vous faire sortir d'ici. Je ne pense pas que ça prendra beaucoup de temps. Et... »
Il se stoppa net. Il pointa son regard sur Merida, avant de baisser ses yeux en direction de Autumn. J'allais le buter si il ne détournait pas la tête sur le champs ! Il avait fermé les yeux, comme si il avait lu mes pensées. Puis, il avait reniflé l'air. C'était un pervers c'est ça ? Il trainait à proximité des écoles d'ordinaire ?
« C'est... » débuta t'il, tandis que je me préparais à absolument tout ! «... de la dinde ? »
J'en restais sans voix. Il ouvrit les yeux et m'observa quelques instants. Il était vraiment sérieux ce type ? C'était un mec chelou. J'en avais jamais vue un comme ça. Plus chelou que moi, ça craint.
« Je meurs de faim. La route a été longue. On aura tout le temps de parler ensuite, fiston. »
Fi quoi ? Fi ? Fit ? Figue ? Figaro ? Fiston ? Ca venait de quel mot ça ? C'était quoi ce délire ? De quoi il parlait ? Mais il était qui à la fin ?