« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Hypérion, Hypérion, Hypérion, Hypérion… répéta-t-elle dans sa tête pour éviter de le faire à voix haute comme elle avait envie de le faire, juste pour emmerder son monde. Tout en continuant de déguster son cocktail alcoolisée elle suivait d’une oreille le dialogue entre son amie et le nouvelle arrivant, laissant échapper un léger gloussement quand il leur parla d'expier leur péché, un démon qui expie ses pêché avec ça elle aura officiellement presque tout vu en plus de 500 ans d'existence. De toute façon ce n’était pas comme si elle avait se sentir coupable de quoi que ce soit, c’était dans sa nature d’être mauvaise, le jour où elle ressentira du regret pour ses actions passées n’était pas encore arrivée.
Elle observa le jeune homme quitter le wagon avant de porter son attention en direction d’Artémis et d’Hadès qui semblait en pleine conversation et prêt à quitter le wagon où ils se trouvaient tous, elle n’attendit pas d’invitation particulière pour suivre son maître dans le wagon suivant. Verre toujours à la main, elle jeta un coup d’oeil dans les différentes cabine sans vraiment réagir, pour elle un lit restait un lit peu importe la décoration autour, bien sûr elle se doutait bien que ça ne plairait pas au Dieu des enfers qui ne perdit pas de temps pour faire remarquer à quel point cette arrangement ne lui plaisait pas.Laissant échapper un soupire agacée, elle suivit Hadès à l’intérieur de la cabine car bien entendue c’était avec lui qu’elle allait devoir crécher le temps qu’ils quittent ce train. Restant silencieuse elle déposa son épée sur l’un des lits tandis que monsieur continuais de ronchonner dans son coin.
“C'est trop étroit, on se croirait dans un cercueil.” Oh pour l’amour du Styx ! Ce n’était pas comme s’ils avaient vraiment besoin de dormir non plus. En traînant des pieds elle le suivit à l’extérieur de la cabine, pour aller s’appuyer contre la fenêtre, observant son maître s’éloigner pour aller en direction de la porte du fond qui ne s’ouvrit pas, même quand il donna un coup contre la vitre, son air exaspérée se transforma en léger sourire amusée qu’elle fit disparaître quand il se tourna dans sa direction.
“T'avais prévu un cadeau ou pas ?” Comme quoi il ne perdait jamais le Nord.
“Oui, j’ai ton cadeau.”Ce baissant légèrement, elle attrapa une petite boite qui était coincer entre sa jambe et sa botte en cuir, la boite venait d’un bijoutier assez connue dans le monde, elle avait dû aller pour la première fois de sa vie dans ce genre de boutique pour faire une commande spéciale, elle avait passer du temps avec la bijoutière pour lui expliquer son projet et les matériaux qu’elle aimerait qu’ils utilisent pour réaliser le cadeau, elle les avaient récupéré hier matin et elle avait été grandement satisfaite du résultat mais maintenant qu’elle avait la boite entre les mains et que la personne en question à qui ils étaient destinés, elle n’était pas sûr de son cadeau.
“Oh et puis merde hein, on verra bien.” Se dit-elle avant de lui tendre la boîte, le regardant faire quand il l’ouvrit pour récupérer les boutons de manchettes en forme de flammes en or avec des “H” noir gravée dedans, une idée qu’elle avait eu un jour en lisant un magazine de mode pour homme alors qu’elle prenait son bain. La boite tomba au sol et les boutons de manchettes furent tout de suite mit en place, les épaules de Sasha se relaxent avant qu’elle ne se détende complètement et qu’elle ne sourit en voyant le visage heureux de son maître.
“Ça c'est un cadeau ! J'en avais pas encore !” Et là il l’a prit dans ses bras, ses yeux s'agrandirent sous la surprise et elle se raidit légèrement, les câlins elle n’en n’avais pas tout les jours, la dernière fois c’était Sebastian qui lui en avait un quand ils avaient été à Tokyo et elle avait toujours autant de mal avec ce genre de signe d’affection. “Je savais que je pouvais compter sur toi. Et t'es beaucoup moins poilu qu'elle de toute façon.” Elle aurait dû se douter que ça ne durerait pas, même si d’un autre côté elle était quelque peu soulagé."Et l'instant est à présent ruiné."Lui tapotant légèrement le dos, elle finit par se reculer d’un pas.”De rien pour le cadeau."
“Tu vois, c'est exactement pour ça que je t'adore ! Tu as des idées, tu les mets en pratique et tu n'as pas peur des réactions. Tout se passe à merveille quand t'es là. Ah en fait, ça me fait penser que ça sent mauvais dès les cuisines des Enfers. Faudra songer à installer de l'aération ou quelque chose de ce genre.”Heureusement pour elle, elle était habitué à ce genre de changement de conversation alors sans la moindre hésitation elle hocha la tête pour montrer son hésitation par rapport à la solution proposée, bien que ce ne soit vraiment pas le moment pour ce genre de conversation.
"L'aération dans les enfers ça va être difficile parce qu'il faudrait trouver où faire évacuer les mauvaise odeurs, on verra ça plus tard, on a plus important à faire pour le moment."En voyant le regard interrogateur qu’il lui lançait elle ajouta."On est à bord d'un train avec des tarés qui semble vouloir qu'on expie nos péchés, personnellement expier mes péchés j'en ai rien à battre je suis un démon pas une humaine aux dernières nouvelles."Elle fit une pause des plus brève avant de reprendre."Et puis je croyais que seul les prêtres pouvait faire ce genre de connerie et l'autre crétin n'avait pas l'air d'un prêtre."
“Hum... pour expier, encore faut-il pécher.” Elle pouvait entendre qu’il était sûr de ce qu’il disait quand il s’exprima. “Ça doit être encore quelque chose à but publicitaire pour les habitants de la ville. Aucun intérêt. Par contre, ce qui a de l'intérêt c'est ce cadeau ! C'est quand même dingue que des prêtres ont pensés à moi et m'offrent ce voyage. Qui plus est avec vous tous !”Ah ouai, c’est à ce point là, miséricordes.
”J’ai envie d'un chocolat chaud pour fêter tout ça ! Il me faut un chocolat chaud. Tu veux un chocolat chaud ?” Avait-il ajouté après s’être tapoter le bout du nez, sans même lui répondre il s’éloigna pour retourner dans le wagon précédent, surement pour aller préparer son chocolat chaud.”C'est qu'il est sérieux en plus, on est probablement dans la merde et monsieur veut un chocolat chaud, non mais j'hallucine."Levant les bras vers le plafond elle finit par entrer de nouveau dans la cabine pour se mettre à farfouiller un peu partout pour voir si quelques chose d’intéressant s’y trouvait, elle ne découvrit que quatre Bible.
Prenant la sienne d’un air écœurée elle balança par dessus son épaule le livre en question."Non merci, j'ai pas envie de lire de fiction ce soir."Elle jeta un coup d’oeil en direction de l’extérieur, elle pouvait voir des arbres défilés et de la lumière passer à travers ceux-ci, il faisait encore jours malgré l’absence de soleil dans son champ de vision. Alors qu’elle se posait enfin sur le lit où se trouvait son épée pour déguster son verre, il fit tout d’un coup plus sombre dans la pièce, levant les yeux pour voir ce qu’il se tramait.”Rapide le changement de temps.”Murmura-t-elle quand elle vit à quel point il faisait gris dehors, puis de la pluie se déclencha et de la buée couvrit le carreau, rien de bien alarmant pour le moment si ce n’est peut être le dessin qui venait d'apparaître dans la buée
“J’en tremble dans mes bottes en cuirs.”Commenta-t-elle avec sarcasme, si on cherchait à lui faire peur c'était raté, les blagues de ce genre, elle connaissait par cœur, elle en avait fait des tas à une époque avec son double. Alors qu’elle avait détournée le regard elle remarqua que des lettres se formait dans la buée pour qu’elle puisse lire ensuite les mots “Qui es tu ?”Génial, Casper le petit fantôme était venu faire un brin de causette avec elle.
Bien que méfiante, elle était curieuse de savoir ce qui se passait.“Sasha.”Après quelques secondes de silence, elle ajouta. “Et toi ?.”La réponse fut rapidement inscrite sur le carreau et elle pu lire. “Il fait noir.” Puis juste après, deux autres mots firent leur apparition.“J'ai peur.” Elle voulut reprendre la discussion pour en savoir plus, soudain le temps fut de nouveau ensoleillé et la brume avait disparu.
“Da-...ccord.”Fixant le carreau de la cabine quelques instants, elle espérait qu’un autre message fasse son apparition, mais la discussion semblait bel et bien terminée. Buvant une gorgée de son Blue Lagoon, elle s’avança un peu plus vers le carreau, que pouvait-il bien se tramer dans ce maudit train pour que quelqu’un d’invisible vienne communiquer avec elle et pourquoi avait-il ou elle peur ? Elle n’en n’avait aucune idée, mais sa curiosité avait été piqué, elle trouverais une réponse à sa question, tout comme elle espérait qu’on lui explique à quoi servait les zéros qu’elle avait sur ses deux bras.
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Hope Bowman
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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
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Ca sentait l'embrouille. Pas besoin d'être devin pour comprendre qu'on s'était fait entuber. Quelqu'un nous menait en bateau, ou plutôt en train. Etait-ce un frustré de la SNCF qui en avait assez que les trains ne soient jamais à l'heure et hors de prix ? Du coup, il était devenu taré et avait décidé d'enfermer six personnes dans un train vintage. D'ailleurs, j'attribuais le rôle du timbré psychotique au dénommé Zacharie. Ca se voyait tout de suite qu'un truc ne tournait pas rond dans sa tête. Le pauvre, si ça se trouve, il n'osait juste pas faire son coming out et il s'était dit que séquestrer des gens l'aideraient à surmonter son mal être. Mieux valait lui venir en aide avant que la situation ne dégénère. Sauf que... le jeune homme se volatilisa dans l'air. Oui, évidemment, sinon ce n'est pas drôle.
Je poussai un léger grognement et allai m'asseoir sur un fauteuil, le tigre rose sur les genoux. Je laissai soin aux divins de se débrouiller. Après tout, ils semblaient avoir la situation bien en mains... Laissez-moi rire. J'avais compris que la blonde était la déesse Diane, et cette dernière prononça bientôt le mot Athéna, ce qui me renseigna sur l'identité de la brune qui avait du tranchant. Inutile de présenter Regina Mills, je l'avais reconnue de suite. Quant à Sasha, je ne pouvais qu'approuver les paroles d'Hadès : son costume lui allait super bien !
Laissant Hadès et Diane se chamailler, je me relevai et marchai d'un bon pas jusqu'au couloir menant à d'autres portes. Tout naturellement, je poussai celle portant l'inscription "G-23". Mon wagon.
"Wouaaaaaho !" m'extasiai-je, et le micro amplifia mon cri en long grognement.
D'ailleurs, il commençait à faire chaud, là-dedans. Aussi j'enlevai la tête de Wookie et secouai mes cheveux, puis posai cette dernière sur le large lit, à côté du tigre rose. J'enlevai également le petit micro avant de pivoter vers la baignoire.
"Je sens que je vais me plaire ici..." songeai-je à voix haute, l'air espiègle. "Enfin... si personne n'essaie de nous égorger pendant notre sommeil. Ou pire encore."
Expier les péchés... C'était ridicule. Ce train allait nous emmener jusqu'à l'absolution ? J'y croyais moyen. Je restai songeuse quelques secondes, le regard dans le vide, puis machinalement, je frottai mes avant-bras l'un contre l'autre. Ca me grattait depuis quelques minutes. Ca devait venir du costume de Wookie.
Je me retournai pour sortir du wagon mais me retrouvai nez à nez avec madame le maire. Je sursautai et lançai :
"Nom d'un ours ! Je vous ai pas entendu venir ! Vous êtes souvent en mode furtif comme ça ?"
"C'était juste pour tester votre réaction." répondit-elle avec un sourire.
Je plissai des yeux, méfiante. Prétendre que je ne portais pas cette sorcière dans mon coeur était un euphémisme. Je ne l'aimais pas pour plusieurs raisons : premièrement, elle avait jeté le sort noir, deuxièmement, elle avait été réélu et je ne comprenais pas pourquoi car hormis collectionner les enfants, elle ne faisait rien pour la ville, et troisièmement... je ne l'aimais pas, c'est tout.
"Vous tenez un cahier dans lequel vous notez à quel point vous faites flipper les gens ?" fis-je d'un ton faussement désinvolte, une main sur la hanche.
Je n'avais pas peur d'elle. C'est juste... que je n'avais aucune confiance. Autant un dieu des enfers, c'était plutôt facile à gérer quand on connaissait le mode d'emploi, mais une sorcière qui volait la vie des gens, c'était une autre affaire. Après, je ne lui en voulais pas spécialement de m'avoir arrachée à mon royaume et de m'avoir fait perdre la mémoire ainsi qu'à toute ma famille. Grâce à elle, j'étais devenue strip-teaseuse pendant la malédiction, j'avais connu des tas de trucs sympas comme la télévision et internet. C'est juste qu'on ne pouvait pas savoir ce qu'elle avait en tête. Et si ça lui reprenait un matin de lancer un sort noir ? Qui l'en empêcherait ? Sûrement pas les dieux puisqu'ils n'y connaissaient rien en magie. Donc vraiment, je me demandais ce que les gens avaient dans le crâne pour l'avoir de nouveau placée à la tête de la ville. A croire qu'ils voulaient une nouvelle malédiction. Le délire, quoi...
Regina eut un rire nerveux puis retrouvant son sérieux, elle déclara :
"Je ne pensais pas être encore aussi effrayante aujourd'hui."
"J'ai pas peur !" rétorquai-je aussitôt d'un air hautain, car je ne voulais pas qu'elle pense que j'étais une chochotte. "Je parlais en règle générale quoi... Des autres gens qui flippent, comme... Hadès, par exemple. Lui, il est super flippé quand il vous voit, même s'il ne le montre pas. Il garde tout à l'intérieur. Ca n'a pas l'air, mais c'est un grand sensible."
Pour appuyer mes dires, je hochai la tête gravement en inspirant profondément. Quelque part, ça allait la flatter qu'un dieu soit effrayé par elle. J'étais douée. Caresser une dangereuse sorcière dans le sens du poil : fait !
"Oh, je vois."
Madame le maire observa le wagon puis son regard se posa de nouveau sur moi.
"Je vais bien m'amuser alors si Hadès me craint."
Après un petit sourire narquois auquel je répondis, elle reprit :
"Bon le wagon première classe c'est sympa mais le gamin de tout à l'heure m'a légèrement dérangée..."
J'affichai une moue compréhensive, même si pour tout dire, Zacharie ne m'inquiétait pas plus que ça pour l'instant. Des types qui se la jouaient relous, il y en avait pleins. Ce qui me contrariait, c'était de devoir partager le wagon avec Regina.
Je me laissai tomber sur le grand lit et m'étendis dessus, toujours en fourrure de Chewbacca. Je m'allongeai sur le flanc et posai un coude sur un coussin pour tenir ma tête dans ma main. Songeuse, je demandai soudain après quelques secondes de réflexion :
"Y a une question que je me suis toujours posée... comment vous avez choisi les tronches des anciens animaux ? Ca vous est venu comme ça ou vous y avez réfléchi pendant des mois avant de lancer le sort noir ?"
J'étais certaine que personne ne le lui avait demandé, et pourtant c'était hyper intrigant ! Regina s'assit au bord du lit et je me redressai quelque peu. J'avais l'impression qu'elle allait me raconter une histoire avant de m'endormir. C'était trop bizarre. Elle sembla réfléchir avant de déclarer :
"On me l'avait jamais posée, celle-là."
Je faillis laisser échapper une exclamation triomphante. Zut, j'aurais dû réclamer une récompense. A présent, il était trop tard. Après un petit silence, elle expliqua :
"Vous savez, je me suis contentée de jeter le sort noir, j'avais déjà en tête Storybrooke, les identités maudites des habitants et je dois dire que les animaux, ça a été une autre paire de manches. Donc oui, y a eu réflexion avant que je ne lance la malédiction."
Je hochai la tête, très attentive, et réalisai qu'elle n'avait pas vraiment répondu à la question. Ca se voyait qu'elle faisait de la politique.
"Vous pouvez me tutoyer." décidai-je. "Après tout, vous m'avez maudite. Ca rapproche, je suppose."
Je haussai les épaules tout en lui décochant un petit regard perçant. Nourrissais-je quelque rancune ? Certainement. Elle me répondit par un sourire.
"Oui, sans doute."
Un autre silence un peu gênant s'installa.
"Etonnant ton costume de Chewbacca."
Je baissai les yeux sur ma tenue avec une moue satisfaite, puis une idée traversa mon esprit. Je me redressai légèrement et demandai avec un sourire aguicheur :
"Ca vous excite, les poils ?"
Je haussai les sourcils plusieurs fois, très sérieuse, avant de ricaner.
"Désolée, c'était trop tentant. En même temps autant briser la glace puisqu'on va partager la même chambre !"
J'adorais mettre les gens à l'aise de cette manière. Regina me dévisagea, surprise, puis rit légèrement -elle était moins coincée que je l'imaginais- avant de répondre :
"J'ai été mariée à un homme qui sent la forêt et qui se lavait dans des rivières et j'ai même eu un bébé avec lui donc je suis plus... non rien."
Ah ouais... quand même ! Pourquoi avais-je la chanson Je suis libertine qui me venait en tête en pensant à madame le maire maintenant ? C'était limite flippant, encore plus que le reste. Les yeux ronds, je la vis se relever et observer sa propre tenue.
"Oui, tu n'as pas tord. Concernant ton costume, j'ai dû voir Star Wars une fois avec Henry. Mais en voyant tous vos costumes, je me suis dit que j'aurais pu faire un effort au lieu de tenter "l'Evil Queen"."
"Ouais... c'est un humour un peu grinçant ce costume. Ca rappelle une mauvaise période." dis-je avec une moue. "Je vous aurais bien proposé d'échanger avec le mien, mais... on ne fait pas vraiment le même gabarit."
Je tapai du poing dans mon oreiller car quelque chose me gênait et bientôt, je compris que c'était en raison d'un livre qui se trouvait en dessous. Je n'étais pas très lecture, mais là c'était le pompon.
"Une bible." fis-je en fronçant le nez. "Ca pèse lourd, on peut s'assommer avec pour dormir si jamais on a une insomnie."
C'était une idée comme une autre. En tous cas, hors de question que je mette le nez dedans. Je ne croyais qu'en mon destin et en les feux follets, car ils s'étaient toujours montrés cools avec moi.
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
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« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« Je ne joue pas... c'est la guerre madame, c'est la guerre ! »
« J'ai déjà essayé de l’enflammer. Je ne suis pas stupide. » dis-je en me frottant l'avant bras gauche, celui qui indiquait le chiffre 0 de couleur verte. « La flamme ne l'atteint pas... »
Une petite flamme venait de s'échapper des doigts de ma main droite. J'avais toujours la possibilité d'utiliser mes pouvoirs. C'était simplement que je ne pouvais pas me faire du mal. A croire que quelqu'un veillait sur moi, mais pas nécessairement une personne avec de bonnes intentions. Et pas là même personne que cet imbécile qui me parlait par la pensée.
J'étais assis là dans le wagon bar où on avait atterris à notre entrée ici. Il n'y avait personne d'autre. Je ne sentais aucune aura en dehors de la mienne. Les passagers étaient restés dans leur cabine.
« Je n'ai pas besoin d'aide. J'arriverai très bien à nous faire sortir d'ici ! » répondis-je catégorique à la voix dans ma tête.
C'était sympa de vouloir nous aider, mais si c'était pour apporter aucune solution concrète et immédiate, autant nous laisser gérer cela par nous même. Et puis, je m'en sentais tout a fait capable de combattre cette chose. J'avais juste envie de prendre mon temps, de voir où tout ça allait nous mener. On n'était pas pressé de toute façon. Qui plus est, c'était mon anniversaire. Je pouvais faire ce que je voulais de ma journée.
« Oh et ça fait plaisir de savoir qu'on est espionné et qu'on ne peut même pas faire trois pas en dehors de la ville, sans qu'on nous renifle le derrière. » ronchonnai-je.
J'étais pas content.
« Par contre, ça serait peut-être bien de veiller un peu plus à ce que les gens n'aillent pas voir ailleurs. Et je ne parle pas en terme de voyages, mais de... d'infiltration ? »
Je m’écœurais moi-même. Les mots de la voyante m'étaient revenus et voilà le résultat. Tout était de sa faute. Et le vieux chelou dans mon crâne avait beau répéter mon nom dans ma tête pour me dire de me calmer et d'employer un autre langage, ça n'arrangeait rien. Je n'avais pas envie de l'entendre. C'était qu'un vieux grincheux débile.
« Je pensais l'avoir juste pensé... »
J'avais peut-être pensé un peu trop fort au fait qu'il était qu'un vieux grincheux débile. D'ailleurs, je recommençais. Parler par la pensée, c'était pas mon fort. Je préférai avoir une conversation de vive voix. Mais bien entendu, il ne pouvait pas nous rejoindre ici... Comme quoi un Titan c'était vraiment inutile de nos jours.
« Vous savez quoi ? Je raccroche. Enfin, je met sur off. En gros bouclez là et ne revenez plus dans ma tête ! Je suis assez grand pour me démerder tout seul. De toute façon au pire je sacrifie Diane ou Athéna le temps de prendre la fuite. Y'a vraiment rien à craindre ! »
On n'était pas à un ou deux dieux en moins. Ça tombait comme des mouches depuis quelque temps. A dire vrai, depuis que la ville de Storybrooke était apparue. Si ça se trouvait, c'était la faute à Regina. On mettait le meurtre de Hermès et Eris sur le dos de Athéna, mais tout était de la faute de la maire.
« Hé ! Les autres ! Ceux qui veulent expier quelque chose ! Y'a Regina ! » clamai-je dans tout le wagon à ceux qui nous avaient amené ici. « C'est elle qui a commis des péchés. Faudrait lui faire un prix de gros, car je pense que ses fautes ont une taille colossale. »
Kidnapping de population, changement de monde, destruction de monde surement, création de ville sur le sol américain en toute illégalité, assassinat, tenue provocante hyper sexe... attendez... comment avait-elle pu devenir maire ? Les gens votaient vraiment pour n'importe quoi. C'était pas étonnant que je n'étais toujours pas maître d'Olympe ou Gardien de je ne sais quoi. Dès qu'on faisait voter les gens, ils faisaient le mauvais choix.
« En fait, tous les storybrookiens sont fautifs. Et aussi les olympiens. Un mauvais vote c'est un péché ? Y'a surement que moi d'innocent ici... faudrait y réfléchir à deux fois avant d'attribuer les wagons lits. Car ceux qui n'ont pas péchés devraient obtenir les meilleurs chambres. Et on ne peut pas dire que Regina est un ange. A moins que c'est quand on pèche qu'on a le droit à un bonus ? Ça fonctionne comment ? Sous forme de carte de fidélité ? Genre là si je butte Regina, j’obtiens une chambre de luxe ? »
J'allais cumuler les péchés. Comme ça j'aurai la meilleure des chambres. Et sans doute le meilleur des repas. Je pariais déjà sur le fait que la sorcière aurait un repas de luxe et nous de la merdasse. Et puis... pourquoi mon avant bras droit me grattouillait de la sorte ? A force de le gratter, j'avais fini par relever ma manche et voir que le chiffre 0 avait disparu. J'affichais une mine réjouie.
« Ah ben voilà suffit de demander. C'est un 1 comme 1ère classe ? »
Car oui, le chiffre 1 venait d'apparaître en rouge vif sur mon avant bras. J'étais fier de moi. J'allais surement avoir un menu Premium avec supplément de ketchup ! Pourtant, je n'avais pas la sensation d'avoir péché. Avec toujours la mine aussi réjouie, j'avais levé les yeux pour remercier la personne qui venait d'apparaître. Sans doute qu'elle était là dans le but de me féliciter et de m'apporter mon gain. Mais en croisant son regard, mon sourire s'était totalement effacé. A la place, je sentis un frisson me parcourir l'échine.
Quel est ton plus beau souvenir ? Le plus mauvais ? Le plus marquant ? Et le plus vieux ? Les souvenirs sont pour nous la preuve que nous existons, que nous avons vécu des choses, que nous étions là à ce moment précis et que nous avons assisté à cet événement. Ils ont une influence sur notre manière d'agir, de penser, de voir et de ressentir ce qui nous arrive. Les souvenirs font donc partie de nous et de notre histoire. Mais peut-on avoir confiance en ces souvenirs, sont-ils permanents, inflexibles et toujours fidèles à la réalité ? Pour certains, oui c'est le cas. Pour d'autres, surement un peu moins. Surtout quand notre vie dépasse le million d'année. Mais il arrive qu'un souvenir, aussi réel qu'il soit, on ait voulu l'effacer, l'oublier et faire comme si il n'avait jamais existé. Cela dit, il y a toujours un moment où il repointe le bout de son nez. Et c'est peut-être à ce moment là qu'on se dit qu'il est temps... oui. Il temps d'expier nos péchés.
Regina Mills
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Après avoir longuement parlé avec Hope, je m’étais assise sur le lit, j’avais laissé passer un grand temps de silence alors qu’elle parlait de bible sous l’oreiller. Au final, j’avais mis ma main sous l’oreiller et j’en avais sortie une bible. Alors que je la soulevais, une photo d’Alexis tomba sur mes genoux, posant la bible à côté de moi, je vins prendre la photo entre mes mains. Alexis était souriante, avec ses beaux yeux bleus. Ses yeux étaient vraiment envoutants, elle avait un regard enchanteur, c’est sans doute ce qui me plaisait le plus chez ma fille.
Mais qu’est-ce-qu’une photo de ma fille foutait dans une fichue bible dans ce train ? Je lève le regard vers Hope. « Qu’est-ce-que… pourquoi une photo de ma fille se trouvait dans cette fichue bible ? » Hope me réponds, l’air septique « Peut être qu'elle veut devenir bonne soeur et que le bouquin veut vous y préparer mentalement? » ajoute-t-elle en haussant les épaules. Je la regarde en haussant les sourcils « C’est une idée mais j’me doute que Lexie soit montée dans le train, ait glissée une photo d’elle dans la bible, qu’elle l’ai remis sous le coussin et qu’elle soit sortie ni vu, ni connu. Y’a anguille sous roche et il est clair que je vais comprendre ce qu’il se passe car personne ne s’en prends à ma famille, et vu la gueule du gamin de tout à l’heure et de ses péchés à la con là, je me méfie un peu de notre sois-disant voyage. » Et j’ai mes raisons en plus.
« Wow on se calme. Pourquoi vous vous excitez tout de suite en croyant que le monde entier est contre votre famille? Bon après, c'est vrai qu'un Storybrookien a peut-être eu envie de se venger de vous mais de là a nous embarquer tous dans le train avec... Faut vous détendre. » dit-elle en me regardant avec des yeux ronds. Elle se lève d’un bond et se mets dos à moi avant de commencer à me masser les épaules. -Ouai, massage gratis - « Vous êtes toute contractée. Faites gaffe à votre âge, ca peut devenir des rhumatismes. » dit-elle soucieuse. Et vas-y que je te balance « t’es vieille » dans la tronche. Il est passé où le respect ? « parce que je… parce que les trois quart des habitants de la ville rêve de me voir échouer, de voir ma tête au bout d’une pique et je suis sûre même qu’ils rêvent de me voir cramer sur un bûcher et beaucoup savent que ma faiblesse, ce sont mes enfants alors si jamais… » et c’était pas totalement faux en plus. Je suis sûre qu’ils viendrait tous danser sur ma tombe…
je me détends suite au massage et reprends la parole suite à son histoire de rhumatisme « oh ça va hein, je suis pas si vieille, j’ai juste… environ 300 ans… », Eh bim! Que je m’envois moi-même un coup de vieux dans la gueule. « Wouah... l’antiquité! » qu’elle s’écrit surprise la rouquine. « Enfin... je pensais que vous étiez vieille, mais pas a ce point! C'est la magie qui conserve? Je demande parce que j'ai changé de corps y a pas si longtemps que ça et maintenant que j'ai la taille mannequin, j'aimerais pas me friper. Vous avez pas un conseil magique a me donner? Une potion, quelque chose? », elle est opportuniste la rouquine mais elle masse vachement bien. « Euh je… on peut dire que c’est la magie oui, mais c’est plutôt grâce à l’Option Sort Noir que je n’ai pas vieillie. » Merci l’option arrêtage de temps parce que sinon je me serait pris 28 ans dans la tronche et bam ! des cheveux blancs.
Je souris avant de reprendre « J’aurais pu faire quelque chose pour toi mais je n’ai pas le livre de magie de ma mère avec moi et je n’ai aucun ingrédient pour faire une quelconque potion. », je me tourne et pose mon regard sur Hope « J’ai 39 ans d’accord ? On évite de dire que j’ai 300 ans hein ? » Non pas que ça me dérange mais si un peu, parce que depuis la rupture de la malédiction, j’avais pris 4 ans dans la tronche et donc, ça me suffisait, inutile de dire que j’ai 300 ans … « J'emporterai votre secret dans la tombe. Pas besoin de me tuer pour ça, hein. De toutes façons je sors avec un type qui a 13 ans d'âge mental donc vivre dans le déni, je sais ce que c’est… » Je souris alors que Hope hoche la tête « Si jamais on s'en sort, je serais pas contre que vous jetiez un coup d'oeil dans vos recettes de grand-mère. » Elle arrête de me masser avec les paluches wookie avant de se diriger vers des tiroirs en dessous de la baignoire « Y a peut être de l'huile a l'arnica. Ca vous fera du bien. »
Je lui souris, ne trouvant rien d’autre à faire de plus. Et voilà qu’elle sort une paire de gants d’un tiroir. Je fais un pas en arrière. VADERETRO SATANAS ! Il était hors de question que ces gants m’approchent. « C'est super utile ça. Chapeau a celui qui a pensé aux accessoires.Du shampoing ou une brosse a cheveux, ça aurait été plus utile quand même. » ajoute-t-elle en soupirant. Je me mets à rire avant de regarder les gants et de mettre les deux mains devant moi en fronçant les sourcils « oui c’est utile mais je ne touche pas à ça. Remets les dans le tiroir s’il-te-plait. S’I.L.T.E.P.L.A.I.T » « L’evil queen a peur d'une paire de gants? » dit-elle avec un sourire goguenard. « Je…C’est une longue histoire. » Elle remets les gants dans le tiroir. Brave fille. Je respire longuement. Je me dirige finalement vers la porte « Je vais tenter de comprendre un peu ce qu’on fout là. Tu viens avec moi ou tu restes là ? » « Menons l’enquête ! » dit-elle, déterminée.
On quitte donc toutes les deux le wagon avant de se retrouver au wagon bar et nez à nez avec Hadès qui fixe quelque chose que l’on ne voit pas, sans doute dans ses pensées… Allez savoir. Dans ma poche, j’avais toujours la photo d’Alexis et je n’arrivais pas à me sortir de la tête l’idée que quelque chose clochait. J’espérais juste que ma fille ne risquait rien…
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Diane Moon
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Je poussais un soupire de soulagement, la porte à peine refermée. Un peu de paix serait la bienvenue. Pour le moment, j'avais appliqué un parfait contrôle sur mes émotions. Mais, le plus dure resterait sans doute à venir. Hadès, avait la fâcheuse manie de me mettre hors de moi. Pourtant, Gaïa seule savait à quel point j'étais patiente. Il fallait bien cela pour vivre avec Apollon pendant plus de cinq millions d'années. Mais pour autant, si j'arrivais à supporter toutes les lubies de mon frère, avec Hadès c'était une toute autre paire de manche :
- Je t'admire tu sais ? Dis-je à l'adresse d'Athéna. On est dans la même pièce depuis moins de cinq minutes, et déjà Hadès me colle un début de migraine. J'aimerais avoir ta capacité à le supporter parfois.
J'esquissais un sourire amusé en direction de ma sœur, tandis-que je me dirigeais vers le lit superposé du bas à droite. Je n'avais pas spécialement prévus de dormir. Généralement, j'avais besoin d'un certain sentiment de sécurité pour m'assoupir en toute tranquillité. Ce qui était plutôt rare en dehors de chez moi. J'étais constamment sur le qui vive, prête à bondir, ou faire apparaître mon arc si besoin était. Sans doute avais-je passé trop de temps en forêt, au milieu des animaux. Il était vrai que l'on me reprochait souvent d'être trop sauvage. Mais qu'importe. Les habitudes ont la vie dure, surtout après autant de temps passé à vivre.
- Apparemment, ils ont eu la délicate attention de penser à la lecture si l'on s'ennuie remarquais-je avec une pointe de sarcasme après avoir glissé ma main sous l'oreiller pour en ressortir une bible.
Je la laissais de côté, me disant que je lui trouverais bien une utilité. Comme par exemple pour assommer Hadès et le faire passer par la fenêtre au besoin. L'idée m'arracha un sourire. Comme je l'avais si bien dit avant les habitudes ont la vie dure. Choisissant de ne pas m'attarder plus longtemps sur ce sujet, j'inspectais le restant de la cabine pour remarquer une forme recroquevillé sous des couvertures sur le lit superposé du haut côté gauche. Pendant quelques instants, je l'observais indécise quant à la marche à suivre, puis glissait un regard en direction de ma sœur lui montrant silencieusement l'échelle. J'allais monter et voir exactement de quoi il en retournait. Avec un peu de chance, la personne pourrait nous apporter quelques explications supplémentaire.
Le pied sur le premier barreau, je me hissais petit à petit tranquillement jusqu'au sommet du lit. Je pu distinguer que la personne était en réalité une jeune femme. Seule sa tête était visible. Elle m'avait sans doute entendue arriver, puisqu'elle se réveilla d'un coup, tandis-que son expression se transforma subitement en terreur, et qu'elle se mit à reculer contre le mur faisant des vas et viens effrayés entre Athéna et moi. Décidant de mettre fin à cette situation, je levais mes mains devant moi en signe de paix :
- Navrée, je ne souhaitais pas vous effrayer, regardez je descends et pour bien illustrer mes propos, je fit plusieurs pas en arrière avant de sauter le dernier barreau pour revenir aux côtés de ma sœur. La jeune femme, serrait toujours fermement sa couette contre elle, se reculant un peu plus si c'était possible contre le mur me donnant l'impression qu'elle allait fusionner avec lui :
« Qui... qui... êtes vous ? Vous avez été enfermé vous aussi ? »
Mes sourcils se froncèrent automatiquement suite à ses paroles. Enfermée ? Je me disais bien qu'il y avait anguille sous roche. Ce Zacharie n'inspirait clairement aucune confiance, alors dire que nous étions libre de partir lorsque nous le souhaitions, cela ne m'étonnait aucunement qu'il s'agisse en réalité d'un mensonge :
- On vous a enfermé ? Depuis combien de temps ? Je m'interrompis brusquement. Lui poser une multitudes de questions à la suite, n'était sans doute pas la bonne méthode pour la rassurer. Désolée, je manque à tous mes devoirs, vous m'aviez posé une question. Je m'appelle Diane, et voici ma sœur dis-je en désignant Athéna
Je ne donnais jamais, ma réelle identité, aussi avais-je sciemment choisis de protéger celle d'Athéna également. C'était une habitude chez moi de me présenter en tant que Diane. Le prénom était devenu tellement commun, que personne ne faisait le lien avec qui j'étais réellement. L'anonymat, avait toujours été ma priorité depuis que les hommes existaient sur terre. Se camoufler, se fondre dans la masse, rester prudente. Je vivais et analysais tout, comme lorsque je chassais. Pour autant, ce que je n'avais pas pu anticipé, c'était que la jeune femme blonde, après avoir eu l'esprit ailleurs pendant quelques instants se mette subitement à pleurer. En réalité, une seule larme venait de couler le long de sa joue, mais je ne connaissais que trop bien la tristesse pour savoir qu'il s'agissait là d'un signe annonciateurs de pleures. Je restais donc là, priant mentalement Mnémosyne et Gaia réunit pour que je n'ai pas commis de bévue. Là encore, il s'agissait d'un exercice dans lequel j'excellais particulièrement. La blonde, nous jeta un regard gêné. Si c'était pour les larmes elle n'avait pas à s'en faire :
« Je ne me souviens plus... ça remonte à loin. Tous les autres sont morts... les uns après les autres... il ne reste que moi. »
Et sur ces paroles, elle enfouie son visage dans ses mains. Allons-bon. Maintenant elle était réellement en larme et c'était de ma faute. Je paniquais intérieurement. Je n'avais jamais été très douée pour rassurer les gens -excepté Apollon- ni même pour les consoler. Je comprenais les émotions mieux que personne, mais en ce qui concernait l'intelligence émotionnel j'étais d'une gaucherie aberrante. Sans doute était-ce dût au fait que j'avais toujours plus ou moins fuis la compagnie des êtres humains de crainte de m'attacher. Il y avait eu des exceptions et à chaque fois la douleur de la perte s'était rappelé à moi.
- Je ne voulais pas raviver de mauvais souvenirs. Désolée, je ne suis...Pas très douée pour le contact humain. En tout cas, il n'est nullement question de mourir. J'ignore encore comment, mais il y a forcément un moyen de s'en sortir indemne.
Pas question de mourir ici, ni même de mourir tout court d'ailleurs. Je refusais qu'il souffre par ma faute, je refusais de le laisser seule avec la douleur de n'avoir plus qu'une moitié d'âme. La séparation, durant vingt et un ans avait été un véritable calvaire pour moi et pourtant il était toujours vivant. Alors, si je venais à disparaître définitivement....Je refusais de l'imaginer. Faire du mal à Apollon était bien la dernière chose au monde que je souhaitais. En attendant, la fille devant nous pleurait toujours, et moi je ne savais pas quoi faire. Je jetais un regard désespéré du côté d'Athéna même si c'était ridicule. Ce n'était pas elle l’empathe mais moi.
La jeune femme sembla hésiter, puis s'approcha finalement des barreaux pour les descendre afin de nous rejoindre. Avant cela elle prit néanmoins soin d'essuyer ses larmes, puis fit le chemin la séparant du sol. Elle était vraiment triste, ce n'était pas juste une impression, c'était quelque chose que je ressentais. Sur toutes les émotions qu'une personne pouvait ressentir celle qui dominait chez elle c'était la tristesse :
« Ils se nourrissent de nos péchés... »
Elle pencha sa tête, laissant ses cheveux retomber sur son visage
« Je m'appelle Beth. »
Un simple hochement de tête accueilli sa réponse tandis-que j'essayais toujours de rattraper ma maladresse de tout à l'heure :
- D'accord, Beth. Prenez une grande inspiration, et essayez de...Penser à quelque chose d'agréable si vous le pouvez. J'essaye de comprendre un peu plus la situation, alors je risque de poser encore quelques questions. Quand vous dites "ils" de qui parlez vous exactement ?
Elle ne répondit pas, pas de suite du moins. A la place, elle fit quelques pas dans ma direction afin de me prendre dans ses bras. Sans doute cherchait-elle du réconfort. Malheureusement, elle avait misé sur le mauvais cheval. Je n'étais, pas une personne très tactile. Je sais, que l'on pourrait penser le contraire à me voir interagir avec Apollon. Mais encore une fois, ce n'était pas comparable. Tout était différent lorsque cela concernait mon jumeau. Et puis, si j'acceptais et rendait une étreinte sans problème à des personnes que je connaissais et dont j'étais proche. Quand ce n'était pas le cas, j'avais toujours eu une légère tendance à me crisper. Et cette fois ne fit pas exception à la règle
« Ils sont anciens... ils sont là depuis toujours... »
Je m’apprêtais à demander de plus ample informations, mais quelque chose me frappa subitement dans son attitude. Oui, j'avais ressentis de la tristesse tout à l'heure et effectivement, je la ressentais toujours. Mais, cela n'avait rien à voir avec le véritable ressentie de cette émotion. Je m'en rendais à présent compte. Depuis tout à l'heure, c'était de la comédie. Je connaissais chaque émotion, ressentie par un être. Qu'il soit humain, animal ou bien créature, je pouvais en détailler chaque subtilité. Et encore plus, depuis que j'avais rencontré les colocataires d'Aphrodite. Ils étaient...Difficile à ignorer.
- Bravo, je pense que vous pourriez sans problème remporter la prochaine cérémonie des Oscars
Le corps de Beth fût soudain agité de soubresaut, qui n'avaient rien à voir avec les larmes de crocodiles qu'elle avait auparavant versé. Elle était tout bonnement en train de rire. Elle se recula finalement, passant une main sur ses yeux afin d'essuyer ses larmes pour finalement se mettre à sourire :
« Ça c'est un don incroyable. » Dit-elle en tapant dans ses mains à deux reprises. « Zacharie m'avait dit de me méfier de vous, mais... wouah. Bravo. » Elle affichait une mine réjouie, mais quelque chose me disait, qu'elle n'était pas si contente que ça de s'être faite démasquée et de ne pas avoir pu continuer son petit manège.
Effectivement, l'empathie était un don incroyable. Si j'admettais parfois le trouver intrusif, je ne pouvais nié son utilité. Personne, ne se rendait compte de ce que cela impliquait. J'avais méthodiquement, mit en place un masque protecteur. Je n'avais jamais laissé qui que ce soit, entrevoir ce que mon pouvoir était réellement. Pas même Apollon, afin de le protéger le plus possible. S'il avait une vague idée de ce dont il s'agissait de par notre lien, lui permettant de ressentir mes émotions, ce n'était pour autant, pas aussi fort que s'il était réellement doté de ce don. Pour certains, j'étais l'émotive, la fragile. C'était une image que j'avais mit longtemps à forger. En réalité, je pouvais faire bien plus de choses. L'on pouvait simuler beaucoup de choses. Mais pas les émotions, elles ne mentent jamais. Aussi, en sondant celles d'une personne, je pouvais aisément déceler le vrai du faux sans même qu'elle ne s'en rende compte. J'agissais encore mieux qu'un détecteur de mensonge :
- Vous avez l'air d'en connaître un rayon sur nous, et nos capacités. Qui êtes vous ?
Si je restais calme l'on ne pouvait nié que mon ton et mon attitude, s'étaient faits légèrement plus hostile. Autant ce Zacharie, qu'elle. Ils n'inspiraient aucune confiance. Mieux valait rester, prudente et sur mes gardes. Surtout que comme d'habitude, ils n'avaient pas l'air très enclin à nous dire qui ils étaient réellement. Le contraire m'eut étonné d'ailleurs. C'est pourquoi au lieu de répondre à ma question « Beth » décida de s'installer sur le lit du bas, toujours côté gauche se préoccupant uniquement, de comment mettre l'oreiller afin d'être bien installé :
« Vous n'avez pas besoin de vous méfier de moi. Je suis nouvelle. Ils font appel à une nouvelle quand ils sont censés remplacer un ancien. » Elle fit mine de réfléchir quelques instants. « C'est étrange, car aucun est mort. » Cela ne sembla pas la perturber plus que cela, étant donné qu'elle reprit son discours, nous souriant à Athéna et moi chacune notre tour. « Du coup, j'attends. Et je ne sais pas vraiment pourquoi. Mais maintenant que vous êtes là, ça va devenir amusant. »
Ah vraiment ? Pensait-elle que nous allions nous laisser faire bien gentiment ? Comme à mon habitude, je restais de marbre, me contentant de la laisser déblatérer. Si elle se montrait bavarde, c'était tant mieux pour nous. Il y avait certainement moyen de récupérer des informations
« Tu es Artémis ? La chasseresse. Et toi, c'est Athéna. » Demanda-t-elle nous regardant à nouveau successivement. Je me retins d'ailleurs de lui faire remarquer qu'il était inutile de poser une question à laquelle elle avait déjà une réponse. De toute façon, elle était déjà passé à autre chose faisant à nouveau mine de réfléchir. « Hum... tu as beaucoup à expier. »
Un sourire prit place sur son visage. Manifestement, elle devait penser qu'Athéna était une cible de choix. Le soucis -et c'était plus fort que moi. Je ne supportais pas lorsque l'on menaçait des personnes auxquelles je tenais. J'avais passé beaucoup de temps après ce qu'il s'était passé cet été, à soutenir autant Apollon qu'Athéna. Et forcément, passer autant de temps auprès d'elle à m'enquérir de son morale, et à veiller à ce qu'elle ne sombre pas mais qu'au contraire elle remonte la pente finissait par créer des liens. Aussi, étais-je prête à la défendre bec et ongle s'il le fallait :
- Il est difficile de ne pas se méfier quand tout dans l'attitude de la personne en face de vous l'encourage lâchais-je d'un ton cassant
« Beth » fit la moue, et décida de m'observer bien droit dans les yeux. Qu'espérait-elle donc ? Que je détourne le regard ? Si c'était le cas, elle pouvait toujours attendre. Je n'avais pour habitude de baisser les yeux lorsque l'on encrait son regard dans le mien. Bien au contraire. Si d'ordinaire, je faisais en sorte de ne rien laisser paraître, je m'autorisais cette fois-ci à lui renvoyer mon regard le plus glacial
« Il ne ralliait, ni ma virginité, ni même le fait que je plaçait mes chasseresses en amie et non en simple créature. » Dit-elle finalement au bout d'un moment
Je rêve ou bien est-ce qu'elle était en train de m'imiter ? D'ailleurs comment pouvait-elle savoir une chose pareille ? Avait-elle fouillée dans mes pensées ? Mes souvenirs. Quoi qu'il en soit, cela ne fit que redoubler ma méfiance à son égard.
« Tête de plancton a su duper sa blondie. » Fit-elle avec un grand sourire « A quoi bon se méfier si c'est pour faire confiance aux mauvaises personnes ? »
Sale garce. Il était également, très facile de juger de l'extérieur. Poséidon avait été très doué pour manipuler son petit monde. Affichant toujours, cette attitude de grand frère si compréhensif envers celle que j'étais à l'époque. Bourrée de crainte, de doute, ne sachant pas où se trouvait sa place. Et surtout, terrorisée quant à ce qui pouvait arriver à son jumeau à chaque fois que Zeus le convoquait. Heureusement pour moi, tout ceci était une époque révolue. Et pour Poséidon, au fond de mon cœur il n'y avait plus rien. Plus une once d'émotion, ni de sentiment envers lui. L'affection de la petite sœur à son grand frère avait été depuis longtemps remplacé par du vide. A présent, son sort m’indifférait. Du moment, qu'il ne s'en prenne pas encore aux miens. A mes yeux, il était mort ce jour là, lorsqu'il avait levé son trident, dans le but de faire du mal à Apollon. Personne, n'avait le droit de lui faire du mal. Personne n'avait le droit de le blesser et personne n'avait le droit de s'en prendre à lui d'une quelconque manière que ce soit. Pour autant, le regard qu'elle avait lancé en direction d'Athéna ne m'avait pas échappé :
- Athéna n'est pas Poséidon dis-je d'un ton tranchant. Elle essaye sincèrement, de réparer ses erreurs. Ce n'est pas une hypocrite.
Je défendais farouchement ma sœur, et dans mon empressement, je ne m'étais pas rendu compte que je m'étais placé légèrement devant elle. Ce qui était ridicule, cela ne la protégerait nullement des attaques verbales de cette fille. Si Athéna avait commis des erreurs, si on les mettait face à un Posiédon ou un Zeus, elles ne pouvaient être que minime. Elle n'avait pas commis ni même ordonné de génocide contrairement à eux. Et rien, ni même ce sourire horripilant que j'avais envie de faire ravaler à « Beth » ne me ferait penser le contraire.
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Eloise A. St-James
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Il n'y avait qu'une seule chose dont elle pouvait être reconnaissante dans toute cette histoire : elle était avec Diane pour la chambre. Et non avec Hadès qui avait commencé à faire la diva parce qu'il n'avait pas la meilleure cabine. Des fois, souvent même, son frère l'exaspérait véritablement. Surtout que se donner ainsi en spectacle pour une telle chose, c'était franchement idiot... Quoi qu'il en soit, une fois la porte refermée derrière elles, Athéna sourit à sa sœur.
- Je l'ai sans doute un peu trop côtoyé... Mais ne t'en fais pas, je vais sans doute pas tarder à avoir une migraine moi aussi... Dit-elle en souriant légèrement pour rassurer sa sœur.
Puis Diane trouva une jeune fille dans l'un des lits superposés. Athéna laissa sa sœur gérer les choses, restant en retrait et ne lâchant jamais Beth du regard. Parce que la guerrière se méfiait. Déjà naturellement, elle était d'une nature assez méfiante, mais là, en ce moment et avec ce train et son but, franchement, faire confiance à qui que ce soit en dehors de Diane, Sasha et un peu Hadès, ça n'était clairement pas au programme. Et heureusement, parce que Beth se révéla vite être une jeune femme à la solde de ceux qui les avaient embarqué dans cette aventure.
La guerrière sourit intérieurement en voyant sa sœur la défendre. C'était une autre preuve s'il en fallait qu'Artémis l'appréciait vraiment à présent... Ceci dit, Athéna n'avait pas besoin de protection, parce qu'elle avait tout à fait conscience de ses fautes. Et même si elle tâchait de se rattraper, cela ne serait jamais assez et elle le savait parfaitement. Pas besoin d'une aventure dans un train avec des êtres plus qu'étranges pour le savoir.
- Je peux l'être Diane... Assura-t-elle pourtant quand sa sœur déclara qu'elle n'était pas une hypocrite. Mais pas avec les gens auxquels je tiens. Ajouta-t-elle en regardant la blonde droit dans les yeux pour lui faire comprendre qu'elle en faisait partie. En cinq millions d'années, qui s'attendrait à voir une âme totalement pure ? Dit-elle à l'attention de Beth après quelques minutes de silence. Quant à mes pêchés, je les connais fort bien. Nul besoin de vous ou de vos acolytes... Peut-être auriez-vous dû choisir des gens plus aveugles que nous sur les pêchés qui sont les leurs...
En cela, Athéna ciblait Poséidon et Zeus... Eux avaient commis de bien plus grands crimes qu'elle. Et pourtant, cela n'avait l'air de ne déranger personne. Du moins, pas parmi les organisateurs de tout cette mascarade. Beth la regarda un moment avant d'enfin répondre.
"Chacun choisit la voie qui lui correspond. Les pêchés ou les vertus. Ne prenez pas votre cas pour une généralité." Dit-elle avant de sourire. "Je meurs de faim, pas vous ?"
Athéna ne voyait pas en quoi son cas pouvait bien être une généralité... Justement, parce qu'elle savait que ça n'était pas le cas, elle le faisait remarquer. M'enfin, ça avait l'air de ne pas être bien pris... Sans doute parce qu'ils ne voulaient pas de conseil ? Ou qu'ils n'appréciaient pas de se voir remis en cause... Et pourtant, il y avait bien des choses à dire.
- Si vous le dites... Répondit-elle en haussant les épaules. Non pas vraiment. Mais rester en votre compagnie n'est pas si mal...
Enfin, sans doute était-elle plus intéressée par les informations qu'elle pourrait glaner que par la compagnie de Beth. Ceci dit, Athéna ne pouvait pas nier que cette fille était intéressante. Mais tout ceci était encore trop nébuleux pour qu'elle puisse se faire un véritable avis sur ce qu'il se passait ou sur Beth...
"Vraiment ?" Dit-elle, intéressée. "Vous commencez à m'apprécier ?" Demanda-t-elle en souriant avec un air aguicheur.
- Pas du tout. Mais c'est mieux que de lire un livre dont on a assisté à la création... Répliqua-t-elle en montrant la bible d'un mouvement de tête.
Franchement, qui pouvait croire que les dieux qu'ils étaient n'avaient pas déjà eu ce bouquin ? Ils étaient là quand il avait été créé... Et Athéna s'était fait un devoir de le lire. Tout comme elle avait lu les écrits des juifs et des musulmans. Question de principe : ne pas avantager qui que ce soit.
"La création ? Je ne vous croyais pas si vieille..." Fit-elle avant de se diriger vers la porte et de sortir de la cabine.
Athéna se contenta de lever les yeux au ciel face à cette pique. Ce n'était pas comme si cela avait un impact sur elle... Elle avait 5 millions d'années, c'était ainsi, point barre. La déesse laissa passer sa soeur devant, espérant la protéger des menaces à l'arrière. Malheureusement, le train leur joua un tour : elle entendit le bruit des roues sur les rails et eut tout juste le temps d'attraper Diane par la main. La porte ne les avait pas conduit au couloir cette fois, mais bien sur l'extérieur directement ! La guerrière tenta donc de remonter la blonde, mais ses pouvoirs semblaient lui faire défaut. Adieu donc la super force !
"Le poids de ses pêchés ne l'aide pas..."
Sérieux, c'était quoi encore cette remarque à la con ? Beth était revenue juste derrière elle et Athéna lui lança un regard furibond.
- On a pas le temps pour ça ! Si tout le monde devait mourir pour leurs pêchés, il n'y aurait plus personne sur Terre ! Aidez-moi !
Mais Beth avait décidé de ne pas être d'une grande aide...
"Vous aider à quoi ? Vous n'aviez pas faim ?"
Qu'est-ce que ça avait à voir avec le reste ça ?! Soudainement, Athéna se retrouva bien installée à une table en compagnie de Beth et d'un jeune homme. Nulle trace de Diane, ce qui l'inquiétait énormément. Quant au jeune homme, quand la guerrière le reconnut, elle fut surprise et profondément choquée.
- Ce n'est pas possible... Hermès... Dit-elle doucement, ne réalisant pas vraiment.
Hermès était entrain de dévorer un pigeon mort et Beth était entrain de se servir un morceau de poulet dont elle croqua dedans avant de commencer à parler.
"Tu te souviens de son nom, c'est bien. Il ne faut jamais oublier les défunts."
À ces mots, Hermès enfonça son couteau dans le pigeon avec un geste brusque tandis que Beth continuait à grignoter son poulet. Quant à elle, Athéna avait un bol de sang face à elle... Mais elle s'en fichait, parce qu'elle ne quittait pas Hermès des yeux.
- Je me souviens de chaque mort à laquelle je suis liée...
"Lier à quel point ?" Demanda Beth avec un sourire. "Ça n'a pas dû être facile de le faire tuer. D'ailleurs pour rien au final." Ajouta-t-elle avant de faire une pause et de reprendre : "C'est tellement facile de se faire pardonner chez vous..."
Athéna la regarda un instant, se demandant ce qu'elle pouvait bien comprendre des gens si elle avait de telles idées en tête...
- Lier pour avoir donner l'ordre ou pour l'avoir fait moi-même... Répondit-elle, sachant que si pour certains cela n'était pas la même chose, c'était le contraire pour Athéna. Et non, ça n'a pas été facile. Me faire passer pour une femme froide et calculatrice est plus simple que ça... J'espérais ne pas avoir à donner l'ordre... C'est aussi pour cela qu'il est mort après Éris... Ce n'est pas aussi facile que cela... Reprit-elle alors. Pas quand on ne peut pas se pardonner à soi-même...
"Tu dis ça devant lui ? Tu sais qu'il peut tout entendre ?"
Athéna regarda Beth comme si elle était un poux qu'elle rêvait d'écraser. Non mais vraiment, y avait-il besoin de lui poser une question aussi débile ?
- Je m'en suis un peu doutée oui. Répondit-elle avec sarcasme. Le brusque mouvement sur le pigeon, ça n'était pas pour rien... Et si vous me disiez où est Diane ? Et ce que vous voulez obtenir avec tout ceci ? Demanda-t-elle en désignant la scène d'un mouvement de la main.
Beth sourit et ouvrit la bouche manifestement dans le but de lui répondre quand une voix sévère retentit : "Elisabeth !" Le sourire de Beth disparut et Athéna se retrouva dans la chambre avec Diane, comme si rien ne s'était passé et comme si sa sœur n'avait pas risqué de frôler la mort en rencontrant les rails... C'était... Comme si le temps s'était arrêté durant sa conversation avec Beth.
- Fais attention... Ils nous testent. Dit-elle tout bas à sa sœur. Je viens de vivre une scène où j'ai vu Hermès... Je crois qu'ils veulent nous mettre face à nos actes... Au sens littéral. Prévint-elle Diane.
Elles avaient rejoint les autres dans le wagon par lequel où ils étaient arrivés. Tout ceci prenait une tournure encore plus mystérieuse que prévu, ce qui n'était pas franchement fait pour lui plaire... Quand son bras gauche se mit à gratter, Athéna baissa les yeux pour remarquer que le 0 vert s'était transformé en un 1 vert. Bonne ou mauvaise chose ?
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
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« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« Je ne joue pas... c'est la guerre madame, c'est la guerre ! »
Regina et Hope venaient de me rejoindre. La jeune femme face à moi avait disparue et de toute façon, je me doutais bien que je devais être le seul à la voir. Tournant la tête dans la direction des deux jeunes femmes, j'avais observé Merida afin de voir si elle allait bien. Peut-être que j'aurai du accepter l'aide de cet imbécile de Titan. Mais désormais il n'était plus dans ma tête. Ou je n'arrivais plus à le contacter. Comme quoi je l'avais dit... un Titan c'était tout ce qu'il y avait de plus inutile sur Terre.
« Vous avez vue quelque chose ou quelqu'un ? » demandai-je aux deux jeunes femmes.
« Ouais. » répondit-elle. « Un dieu tout petit à l'air très étonné. »
Elle me sourit, tandis que je plissais les yeux. Est ce qu'elle se fichait de moi ? Je n'avais pas envie d'entendre Regina parler, du coup, je n'avais pas reposé la question à la vieille femme. De toute façon, peut-être qu'elle n'entendait plus trop bien à son âge et qu'elle n'avait même pas compris de quoi je parlais.
« T'as gardé ta tenue ? » dis-je en la détaillant de haut en bas.
« Ben oui. T'as bien gardé la tienne. »
« Mais la mienne est beaucoup moins ridicule. Plutôt sexy même. » répondis-je sûr de moi.
« Peut-être mais aux yeux d'un wookie, ton costume est très moche. »
« Tu n'es pas un wookie. »
« J'ai été suffisamment convaincante pour être embauché à Disney World. » dit-elle en redressant fièrement la tête et à cause de sa grande taille et des semelles qu'on lui avais mise dans le déguisement, elle manqua de se cogner la tête contre le plafond du train.
« Il peut être fier le wookie... de toue façon le World n'est pas un vrai parc. Le mieux c'est le Land. C'est là bas où j'ai des actions. »
Merida était sur le point d'ouvrir la bouche, mais je lui avais coupé la parole.
« Tu aurais été sans doute Merida là bas. Mais bon, t'as surement raté le casting ? Il te manquait quoi ? Les hanches ou les seins ? » dis-je fier de moi.
Elle me jeta un regard noir.
« J'ai... juste auditionné pour Chewbacca et j'ai gagné. » répondit-elle d'un ton provocateur.
« Jouer un singe poilu, ça ne doit pas être le truc difficile à avoir. Surtout que t'es totalement cachée là en dessous. C'est bizarre quand même... » ajoutai-je en la coupant une nouvelle fois. « C'est pas un rôle de mec d'ordinaire ? »
« Y'a plein de castmember qui jouent des mecs alors qu'ils sont des filles. Genre Mickey c'est toujours une fille. Une petite asiatique. »
« Bon allez, retire ça. »
« Je ne peux pas... »
J'avais pointé mon doigt dans sa direction.
« En plus faut que je fasse tout ici ? »
« Non, attend ! Parce que c'est une location ! Il est sous caution ou garantie ou je ne sais quoi. Si jamais je le perds, je dois le payer de ma poche. Fait rien de stupide... » dit-elle les mains en l'air. « Je vais l'enlever. Mais... »
Elle jeta un coup d'oeil vers Regina. Qu'est ce qu'elle allait encore inventer ?
« Désolé, je suis tellement canon que ça va surement piquer les yeux. »
Je me contentai de secouer la tête de gauche à droite. Elle était pas croyable... Elle s'approcha de moi et se tourna.
« Tu peux dézipper la fermeture éclair qui est cachée dans les poils ? »
Je m'étais exécuté. Tout en descendant la fermeture, je pouvais remarquer qu'elle... était en sous vêtements en dessous ?
« Attends, t'es en sous vêtements là dessous ? »
Oui, je disais ce que je pensais... Elle tourna un peu la tête dans ma direction.
« C'est pour ça que je me suis excusé auprès de Regina. La pauvre. Même quand elle était jeune, elle ne devait pas ressembler à ça. »
J'avais re-zippé le tout.
« Ca va aller. On va faire avec la tenue. » dis-je tandis qu'elle se tournait vers moi avec un air surpris, mais aussi déçu.
« Tu ne veux pas déballer ton cadeau ? » précisa t'elle en clignant des yeux.
C'était au tour de Diane et Athéna de nous rejoindre. Et un peu plus loin derrière elles, il y avait Sasha. Elle aussi semblait aller bien. Puis, tandis que j'allais ouvrir la bouche, quelqu'un avait parlé le premier.
« On se sauve de tout par l'orgueil. N'est ce pas ? »
Le type du début était de retour, accompagné d'une charmante jeune femme blonde. J'avais la sensation que ces paroles m'étaient adressés, car il m'avait observé en les disant. Puis, ils s'étaient tous les deux arrêtés à quelque pas de nous et ils nous contemplaient à tour de rôle.
« Je suis vraiment désolé qu'Elisabeth vous ait importuné. Elle débute. Elle n'a pas encore totalement connaissance de notre façon de faire. Mais nous te pardonnons Elisabeth. » lui dit-il.
Qu'avait elle fait ? Et à qui était elle apparue ? Vue la réaction de Diane et d'Athéna, j'avais la sensation que la visite avait été pour elles. J'aimais de moins en moins cet endroit. Ce n'était pas du tout un beau cadeau.
« Est-ce que c'est une impression ou tu ne m'as rien offert ? Parce que j'ai beau tenter de percer ce qu'il y a sous toute cette touffe de poils, je ne vois rien qui ressemble à un cadeau. Tu as oublié c'est ça ? Tu t'es dit je vais venir profiter de la fête, mais tu ne m'as rien apporté ? » dis-je d'un ton accusateur à la jeune femme wookie qui se tenait face à moi et qui malheureusement était bien plus grande que moi.
« Tutututut... » dit-elle en me tapotant l'épaule. « Ce que tu ignores, c'est que cet ensemble en dentelle noire que tu as pu apercevoir, je l'ai acheté rien que pour toi et pour ce jour. Donc, c'est ton cadeau. »
Je plissai une nouvelle fois les yeux.
« Et tu t'es dit que porter de la dentelle, ça m'irait ? »
Elle soupira. Ce qui eu pour effet de faire bouger tous ses poils. C'était étrangement sexy et répugnant. J'hésitais, puis... après tout... Elle s'était en un claquement de doigts retrouvé en sous vêtements devant nous tous. Elle s'observa et ouvrit la bouche surprise.
« Mais je t'avais dit de ne pas le faire disparaître ! Il coûte une blinde ce costume ! »
« Je l'ai pas détruit... » précisai-je, tandis qu'elle s'adossait à une chaise, pas du tout gênée d'être dans cette tenue. « Bon... écoutons ce que les gamins ont à dire qu'on en finisse. »
Je croisais les bras et j'observais les dit gamins...
Hope Bowman
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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Merida
« Je ne voyage jamais sans mes mémoires. Il faut toujours avoir quelque chose de sensationnel à lire dans le train. » (Oscar Wilde)
Ca ne me posait aucun problème de me promener dans un train en sous-vêtements. Pourquoi aurais-je eu des complexes ? J'étais canon. J'avais la peau lisse et douce sans aucun kilo en trop. Si j'avais eu un bonnet de soutif en plus, ça aurait été parfait, mais on n'allait pas chipoter. Il faisait tout de même un peu frisquet, surtout depuis que je n'avais plus la peau de Wookie sur le dos. Je me rapprochai donc du radiateur installé près d'une fenêtre, m'appuyant contre le mur, nonchalante, les bras croisés.
Apparemment, c'était réunion Tupperware sans Tupperware car tout le monde nous avait rejoints. Il y avait même Zacharie et une blonde bien roulée prénommée Elizabeth. J'ouvris grandes les oreilles, prête à entendre ce qu'ils avaient à nous dire. Après tout, ils n'étaient pas là pour faire déco.
Soudain, je sentis quelqu'un me bousculer et passer près de moi.
"Excusez-moi, mademoiselle." dit un homme tout en s'éloignant sur le quai.
Attendez une seconde... Le quai ?! Je me trouvais bel et bien face à un train, dans une gare ancienne, genre celle que l'on voit dans les westerns. Elle semblait immense, ce qui n'était pas raccord avec l'époque. Qu'est-ce que je fichais là ? Aux dernières nouvelles, je ne voyageais pas dans le temps. Le MJ avait dû se tromper de personnage.
Baissant les yeux sur ma tenue, je découvris, perplexe, que je portais une robe vert sombre, des gants noirs ainsi qu'un petit chapeau assorti. J'avais même une sorte de faux-cul ridicule avec un gros ruban. Ca devait être à la mode il y a 300 ans.
Une foule se pressait près du train, me bousculant sans cesse. Au début, je maugréais mais comme cela n'avait pas l'air de les déranger, je finis par me renfrogner dans mon coin.
J'entendis quelqu'un demander à un contrôleur :
"Est-ce qu'il fera bien un arrêt par l'église Sainte Sophie ?"
"Oui, madame." répondit-il.
Puis, un enfant surexcité dit à sa mère :
"Viens, viens, j'ai trouvé notre wagon !"
"Ne cours pas si vite, Thomas."
Un sifflet retentit. On me bouscula encore. C'était dingue comme les gens étaient pressés sur ce quai ! A croire qu'ils avaient peur de ne pas tous avoir de place !
"En voiture !" s'écria un contrôleur.
La foule me semblait s'apparenter à un seul être démesuré qui articulait ses bras et jambes d'un même mouvement. Tous se précipipitèrent vers les portes ouvertes du train et me bousculèrent en m'entrainant avec eux. J'eus beau protester, rien n'y fit. Mes cris -pourtant sonores- ne les concernaient pas, comme s'ils ne m'entendaient pas. Quelqu'un marcha sur ma robe, un autre me bouscula encore, si bien que je tombai presque sur le marchepied menant au train. Un contrôleur m'aida à me relever.
"Ne perdez pas de temps, madame. Rentrez dedans !"
"Maintenant que j'en suis sortie, je veux pas y retourner !" rétorquai-je, farouche.
Mon chapeau était de travers et on continuait de marcher sur ma robe. C'était quoi ces sauvages ?
"Bien sûr !" dit le contrôleur en souriant gentiment.
Je crus qu'il allait m'aider, mais au contraire, il me poussa à l'intérieur. Une fois dedans, je fus déroutée par le silence qui régnait, comparé à l'effervescence du quai. Il n'y avait personne, alors que la foule se massait pour entrer. D'ailleurs, à travers les vitres, je ne voyais plus âme qui vive. Les lieux étaient déserts.
Le wagon était composé de deux rangées de banquettes qui se regardaient. Soudain, je remarquai un chapeau dépasser de l'une des banquettes, à quelques mètres. Il s'agissait sûrement d'un monsieur assis à côté de la vitre. Je ne pouvais en être sûre car il me tournait le dos.
J'allai esquisser un pas vers lui quand j'entendis du mouvement vers la porte toujours ouverte. Quelqu'un d'autre venait d'etre poussé à l'intérieur. Je reconnus Diane, qui portait une tenue de vahiné avec des noix de coco en guise de haut. Malgré mon angoisse, cette vision m'arracha un petit rire. Est-ce qu'elle était au courant de ce qu'elle portait ? Sûrement que ça avait dû lui tomber dessus sans prévenir, comme moi.
A cet instant, la porte du train se ferma dans le silence du quai. Plus aucun bruit.
"Vous aussi on vous a balancée ici sans vous demander votre avis ? Y a un chapeau, là-bas. On essaie de se renseigner sur tout ce bazar ?" suggérai-je à la déesse en désignant la personne assise plus loin, qui n'avait pas bougé.
Diane se pinça l'arête du nez, exaspérée et déclara :
"Plus on pourra essayer d'en savoir plus mieux ce sera. Enfin, si on arrive à réellement avoir des informations."
Elle semblait aussi optimiste que moi. Je hochai la tête et me dirigeai à grands pas vers la personne au chapeau. En arrivant face à elle, je remarquai qu'il s'agissait d'un homme, en costume, assis sur la banquette avec une valise sur les genoux. Ses mains posées dessus tremblaient et il fixait le vide devant lui, tétanisé, à moitié appuyé contre la vitre.
"Euh... ça va ?" demandai-je.
Je n'étais pas spécialement douée pour prêter assistance aux gens. Tout naturellement, je tournai la tête vers Diane, car en cinq millions d'années et des brouettes, elle devait être habituée à apporter son aide à autrui. En tous cas, elle était plus qualifiée que moi. Elle s'avança donc vers le type.
"Monsieur, vous nous entendez ?" fit-elle en essayant de poser sa main sur son épaule, comme pour s'assurer qu'il réagissait.
Il eut un petit sursaut et posa les yeux sur nous, comme s'il venait seulement de remarquer notre présence. Nerveusement, il se gratta le bras, son regard aliéné et angoissé braqué sur nous.
"Que me voulez-vous ? Pourquoi vous êtes là ? Vous êtes des leurs ? C'est ça, vous êtes des leurs ?"
"On ne fait partie d'aucune bande. On agit en solo. En fait, on ne nous laisse pas vraiment le choix." dis-je tout en l'observant, intriguée. "On ne vous veut aucun mal."
Il baissa de nouveau les yeux sur sa valise et se recroquevilla tout contre, puis tourna la tête vers la vitre. Entre les deux sièges, le numéro 11 était gravé. Son regard se posa sur Diane brièvement, au niveau de ses avant-bras, puis sur moi.
"Vous êtes nouvelles. Vous venez d'arriver."
Ce n'était pas une question. Malgré tout, il tremblait de nouveau, comme s'il hésitait à nous faire confiance. Je détaillai son allure. Son costume semblait coûteux mais râpé à plusieurs endroits. Il portait une montre en or à son poignet et une chevalière, signes extérieurs de richesse. Sa valise était également luxueuse. A côté de lui, sur la banquette, était posé un calepin rempli d'une écriture soignée.
"Vous avez quoi là-dedans ?" demandai-je en m'approchant doucement de lui et en désignant la valise.
Il avait l'air d'y tenir. Aussitôt, il l'agrippa totalement et répliqua d'un ton agressif :
"C'est à moi !"
A cet instant, son visage et ses poings se contractèrent, comme s'il subissait une douleur interne. Il ajouta d'un ton plus faible :
"C'est toute ma vie qui est là-dedans. Vous ne me le prendrez pas. Je ne vous le laisserai pas."
Au moins, j'avais visé juste : la valise avait son importance. Me redressant, je lui assurai d'un ton confiant :
"Je ne vous volerai pas, soyez tranquille. En fait, je me disais qu'on pourrait plutôt s'entraider. On vous épaule à surveiller votre valise pour qu'il ne lui arrive aucun mal, et en contrepartie vous nous dites tout ce que vous savez sur cet endroit. Ca vous branche ?" fis-je en haussant un sourcil plein de défi.
Sans lâcher sa précieuse valise, il se mit à fixer la banquette vide face à lui. Prenant cela comme une invitation, je m'installai.
"Je ne sais plus depuis combien de temps je suis ici. Ils m'ont tout pris : ma femme, mes deux enfants, ma belle-mère..."
Nouveau haussement de sourcils. C'était bien la première fois que j'entendais un mec se lamenter sur sa belle-mère. Comme quoi, il y a des exceptions partout.
"... et bientôt ils vont me prendre moi." dit-il d'un ton tremblant.
J'attendis d'être certaine qu'il ait fini pour croiser les bras et m'avancer au bord de la banquette, histoire de le fixer bien droit dans les yeux.
"On ne les laissera pas faire. On va se serrer les coudes. Pas vrai, Diane ?"
J'étais confiante. Ce pauvre type n'avait pas eu de chance car il avait subi les voyages en train sans l'option "compagnie divine". A partir de maintenant, ça allait être du gâteau. Forcément. Je fis taire le petit sursaut d'angoisse qui cherchait à se frayer un chemin dans mon esprit, et esquissai un sourire afin d'encourager le pauvre bougre.
Ce dernier baissa les yeux sur son bras, releva un peu sa manche, dévoilant un 6 écrit en rouge dans sa chair. Ca avait un petit côté angoissant. Mes propres poignets me démangeaient toujours mais je n'avais aucune envie d'enlever mes gants noirs pour vérifier... Non, tant que je ne voyais pas concrètement, je ne me sentais pas vraiment concernée. Vivre dans le déni parfois, c'est salutaire. Tout du moins, je l'espérais...
Sasha Hale-Bowman
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Panique (le démon vert)
Bon il ne fallait quand même pas trois heures pour faire un chocolat chaud quand même, si ? Elle bondit en dehors du lit pour quitter la cabine et retourner au wagon précédent pour voir ce que fabriquait Hadès. A peine arrivée elle remarqua que Merida et Artémis n’étaient pas présente et qu’une petite blonde accompagnait le crétin qui avait été présent un peu plus tôt.”Elle est où Hope ? Elle c’est étouffer dans son costume de wookie ?.” Elle espérait bien que non, peut être qu’elle aurait du aller voir dans la cabine de luxe avant de rejoindre le reste du groupe ? Alors qu’elle ce faisait cette réflexion elle remarqua que Zacharie avait un sourire aux lèvres, bien sûr, elle aurait dû s’en douter.”Vous en avez fait quoi ?.”Elle avait fait un pas en direction du mec prête à dégainer son épée pour obtenir les réponses dont elle avait besoin.
“Elle est ici mais je n’arrive pas à savoir où.”Fut la réponse donné mais elle venait d’Hadès et non pas de Zacharie, donc Merida n’était pas morte, ce qui en soit était un soulagement, car malgré tout, elle y tenait à cette princesse rebelle.
“Le train est grand. Infini je dirai même. Et il est plus prudent de ne pas vouloir se rendre trop rapidement au wagon de tête…” Ses sourcils se froncent, que pouvait-il bien dire par là ? Elle n’eu pas le temps de s’exprimer par qu’il reprit la parole. “Bernadette ? Il y a combien de créatures qui vont petit à petit prendre ta place, Sasha ?”La maîtresse des enfers tiqua aux parole prononcée par Zacharie, pour toute réponse elle jeta un coup d’oeil en direction d’Hadès.
“On devrait peut être aller la chercher ?.”Et aussi Artémis aux passage, allez savoir ce qui pourrait leur arrivée.
“Je ne cherche pas à te remplacer.”Ce n’était pas vraiment la réponse qu’elle attendait mais c’était toujours bon à savoir.
“Eden.” Fut la réponse donné par Zacharie qui était toujours aussi souriant, peut être que si elle lui en coller une, il ferait moins le malin parce qu’elle commençait légèrement à perdre patience. “Aucune créature est immortelle. On peut rapidement se lasser de certaines…”Curieusement de nombreuses bouteille de coca-cola était apparue sur les tables du wagon.
"Moi je me lasse de cette situation et c'est vrai que ça à été très rapide."Répondit-elle sur un ton las tout en fixant les bouteilles du regard."Est-ce qu'on peut la remplacer ? Non parce que sans rire, je me fait chier en faite."
“Attends quoi ? Tu tiens compte de ce qu'il dit ? Parce que par rapide t'entends quoi ? Que je t'ai remplacé trop rapidement ? Je t'ai pas remplacé du tout.”Elle détourna enfin son attention des bouteilles de coca-cola, elle n’avait pas assez de place sur elle pour toutes les embarquer de toute façon, pour fixer son regard sur Hadès avant de lever les yeux au ciel.
"Par rapide j'entend que cette situation, le train et les deux bouffons qui sont présent...."Elle désigna Zach’ et Beth du doigt sans les regarder."Je m'en suis lassé rapidement, moi qui pensait qu'on allait bien s'amuser, en faite on est tombé sur des crétins qui ont rien d'autres à faire de leur vie que d'emmerder les autres parce qu'ils pensent qu'ils sont au dessus des autres et se croient tout permis en voulant nous juger."Elle va faire une pause avant d'ajouter."Je sais très bien que tu ne m'a pas remplacer, parce je suis irremplaçable et puis je te fais confiance."Bah oui quoi, depuis le temps s’il c’était lassé d’elle il l’aurait peut être détruite n’est-ce pas ? Elle ne serait plus là et elle ne serait sûrement pas sur le trône des Enfers hein ? C’était ridicule cette conversation.
C’était quoi cette air bouche bée ? Il pensait vraiment qu’elle était pas loyal ? Ou alors il la prenait pour une imbécile qui n’avait pas encore compris qu’elle était devenu obsolète ? On pouvait pas aller chercher les filles au lieux de discuter ?.”Ouais... je me disais bien…”Elle avait comme l'impression d’être quand même prise pour une conne mais elle se contenta de ne rien dire, par ailleurs Zacharie lui semblait ne pas être d’accord avec la réponse d’Hadès car il leva les yeux au ciel.
“Je vois que vous êtes un peu à cran... beaucoup de doutes en vous. Peut-être même de la colère. Il faut évacuer quand ça ne va pas. Je vais vous montrer quelque chose.” Elle était pas en train de douter merde et puis elle était parfaitement calme hein ? C’est pas parce que ses mâchoires était à présent serrer qu’elle avait envie d’exploser, peut être qu’elle aime bien faire du mal à ses mâchoires, vous ne la connaissez pas. En tout les cas le décors finit par changer et elle se retrouva en tête à tête avec la petite blonde qui prit place sur un siège avec un petit air réjouis. “De quoi as tu besoin ? Il te manque quoi pour être heureuse ?”
Une bouteille de coca et une corde pour me pendre.pensa-t-elle.
Sur sa droite une assiette remplis de riz avec du poulet au curry venait d'apparaître, puis en regardant sur une autre table un jeu de Twister venait d'apparaître aussi et enfin juste devant elle un jeune homme habillé d’un costard digne des films d’Hollywood lui souriait.“Sasha ! Tu es l'amour de ma vie ! Je ferai n'importe quoi pour toi !”
“Qu’est-ce que c’est que ce délire ?.”Murmura-t-elle tandis que le jeune homme se mettait à genoux devant elle en lui tendant la main.”Tout ceci est un peu trop rapide pour moi, on se connait même pas.” Détournant le regard de son pseudo prince charmant elle porta toute son attention sur la blonde."J'ai plein de trucs qui me rendrait heureuse, mais c'est surement pas à toi que je le dirais, je le dirais au wookie, même si pour le moment elle est portée disparue."Ouai elle était pas du genre à raconter sa vie aux inconnues, allez savoir ce qu’ils pourraient dire ou faire avec ce genre d’information en poches.
“Tu la considères comme ton amie ? Tu as besoin d'elle ? Mais... est ce que elle, elle a besoin de toi ?” C’était qu’elle était tenace en plus la blondasse.
"Et sinon t'en à pas marre de poser des questions à la con, si je t'enfonce mon épée dans l'estomac, tu la bouclera enfin ?."Avec le temps sa patience commençait peu à peu à rétrécir, d’habitude ça aurait plus rapide que ça, mais elle ne connaissait pas assez la blonde pour savoir de quoi elle était capable.
“Tu es tout sauf patiente. Peut-être pour ça que tu ne fais rien de ta vie. A force d'aller trop vite, on ne voit pas ce qui nous entoure... peut être que tu l'aurais déjà trouvé ton Prince Charmant.” Mais elle n’était pas à la recherche du prince charmant, elle voulait bien un mec mais ce n’était pas non plus hyper pressé et puis ce n’était pas comme si elle n’en n’avais jamais eu non plus.
"Ah si si, je suis très patiente, la preuve je t'ai pas encore mis mon poing dans la figure, mais ça ne saurait tarder.”Un sourire moqueur fit son apparition et puis il en fallait de la patience pour supporter Hadès. " Mon Prince Charmant ? S'il te plais, un démon ça ne va pas avec un prince charmant, ça va avec le bad boy, aux moins on serait très assortie." Elle va un jeter un coup d'oeil aux mec a genoux qui semblait triste tout d’un coup.
" Relève toi merde ! un peu de dignité quoi." Tout content qu’il est enfin de l’attention, il finit par se relever en lui souriant, magnifique sourire freedent mon gars.”Voilà c'est moins perturbant comme ça.”
“Mais tu ne te comportes pas comme un démon. Un démon ça fait le mal, ça détruit. Toi tu te contentes de vivre dans les jupes de papa…” Elle était encore là elle ? Et puis avec un grand sourire satisfait en plus, elle avait l’impression d’avoir un Picasso en face d’elle car son sourire lui tordait le visage, c’était tout pas beau. “Peut-être que c'est ça qui te ralentis. Oh s'il te plaît papa, donne moi les enfers. S'il te plait papa, invite moi à ta soirée. S'il te plait papa, prend soin de moi... et blablabla…” Elle aimait bien aussi s’entendre parler aussi, comme tout les méchants dans les séries télé qui monologue sans fin, si seulement elle avait pensée à embarquer son téléphone, elle aurait pu jouer à Candy Crush comme quand Hadès jouaient les divas.
“Tu es pathétique Sasha... parce que tu ne sais pas vivre sans ton créateur. Regarde ce que tu as accomplis depuis ta venue au monde. Absolument... rien. Tu es totalement inutile. Peut-être pour ça qu'il cherche à te remplacer. Et puis, il t’a créé quand ? Quand ça allait mal avec son Aphrodite ? En plus t'es une créature ratée de base. Tu t'es déjà demandé ce qu'il voulait réellement créé ?” Le suspense était insoutenable, vite la réponse.“La femme parfaite. Remplacer la vraie Aphrodite, par la fausse. Mais... même lui n'a pas voulu de toi.” En quoi l’autre cruche divine était parfaite déjà ? En rien du tout, il fallait arrêter avec Aphrodite, pire que de la cocaïne cette meuf.
Un silence s’installa entre les deux jeunes femmes quand Beth eu terminée de s’exprimer, le démon n’était pas sûr de savoir quoi dire à tout ça. C’était donc ça le doute ? Pas très rassurant comme truc, mais bon elle avait d’autre chat à fouetter que de se remettre en question, si Hadès n’était pas satisfait et bah… il avait qu'à s’exprimer, après tout il arrive très bien à se plaindre quand un truc ne lui plaisait pas, il n’avait qu’à faire la même chose avec elle et peut être que ça débouchera sur quelques chose, sa mort peut être, peut importe, aux moins il se serait enfin exprimer sur le sujet.
"J'en ai assez entendu, je vais aller retrouver Merida qu'elle est besoin de moi ou non."
“Soit... fait donc. Par à la recherche de ta précieuse amie…” Oh ta gueule hein.
Tournant les talons pour quitter le wagon, elle sentit son bras droit lui gratter, elle baissa les yeux pour remarquer qu’un “1” rouge venait de faire son apparition mais aussi que monsieur Charmant la suivait de près.
”Tu fou quoi là ?.” Demanda-t-elle, bah oui elle était pas devenu nourrice de mec paumé.
“Je te suis, parce que je ne saurait laisser ma bien aimée derrière.” Par tous les serpents du Tartare ! Elle allait quand même pas se le trimbaler tout le long du séjour quand même ? Vu la tête qu’il tirait, il avait l’air bien parti pour la suivre coûte que coûte.
“Très bien Aragorn, plus on est de fou plus on rit,je suppose.”Attendez 5 secondes."T’a un prénom ?.”
Il hésita quelques secondes avant de dire.”Aragorn.”Ah oui d’accord, y’en à qui on pas la lumière dans toutes les cases.
“Bon bah allons-y hein monsieur le roi du Gondor.”Elle roula des yeux avant de poser sa main sur la poignée."On te trouvera un meilleur prénom plus tard."
Pando
Regina Mills
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Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Un train. Tout avait commencé avec un train. Puis on s’était retrouvé dans des wagons séparés. première classe, je demande pas mieux, je mérite pas mieux même mais qu’est-ce-qu’une photo de ma fille foutait dans une bible ? Hope avait disparue, Diane aussi, Sasha à son tour et voilà que je me retrouvais seule avec Hadès et Diane et que la porte du wagon du fond venait de s’ouvrir.
Où tout le monde était passé enfin ? Poussant un profond, j’hausse les épaules avant de prendre la parole.
« Bon, bah vu où on en est, autant aller dans l’autre wagon hein. »
Alors qu’on entre dans le fameux wagon, la porte par où on était passé vint à disparaître avant qu’on ne se retrouve dans… ...
« Sérieusement ? »
Mon caveau. On se trouvait tout bonnement dans mon caveau, là où se trouvait un nombre incalculable des coeurs que j’avais arrachés et enfermés là-dedans. Je m’approche des boîtes avant de tout bonnement les reconnaitre. Oui, c’était bel et bien ça. Un rire nerveux m’échappe. « On est où ? Marchand de chaussures ? Y'a des bottes dans ces boites ? » Et il prends une boîte avant de l’ouvrir et un air de dégout apparaît rapidement sur son visage, il semblerait que les coeurs ne soient pas comme à l’habituel, battant, retentissant. « Non on n'est pas chez un marchand de chaussures, on est dans un caveau...Un caveau qui contient très certainement un nombre incalculable de coeur que j'ai arrachés. » Je m’approche d’Hadès et prends la boîte de ses mains « On touche pas. » « Arraché ? Genre... arraché ? » ça semble l’équeurer « Pourquoi tant de violence ? Ca vient d'animaux ? Des biches ? C'est pour faire fonctionner le miroir ? Miroir miroir, dit moi qui est la plus vieille et la plus ridée dans mon royaume. » « tous les dieux ont un humour aussi pourri que le tien Hadès ou c'est juste toi ? » je lève les yeux au ciel avant de reprendre la parole « Ses coeurs ont été arrachés à des gens comme vous et moi...enfin à des pécores de mon royaume qui ne voulaient tout bonnement pas m'obéir et donc, je leur ai arraché le coeur afin de pouvoir les contrôler. »
Je regarde autour de moi, me demandant bien pourquoi on se trouvait tous là. « J'ai bien envie de savoir ce qu'on fout là. » Hadès me regarde en secouant la tête « Hum... peut être un péché à expier. Mais qui aurait bien pu pécher dans un endroit pareil… », j’hausse les épaules. Il fait mine de réfléchir avant de reprendre la parole « En fait t'es du genre dominante. On ne t'obéis pas et boom, tu grimpes sur le mec, tu enfonces un couteau dans son corps et tu en ressors son coeur. » Et c’est qu’il mime le truc en plus. Mais où vous êtes allés me le pêchez sérieusement ? « Non, il me suffit juste d'enfoncer ma main dans la poitrine de la personne et de lui retirer le coeur. » « Et ils t'ont élu maire ? Deux fois ? Chapeau... » Je souris légèrement avant de reprendre la parole « Hum... Il faut croire que j'ai changée et en bien...mais je ne comprends pas pourquoi on se trouve ici, je n'ai aucun péché à expier et encore moins dans mon caveau. » « Parce qu'arracher des cœurs, ça n'est pas un pêché ? Vous êtes sérieuse avec votre manque de fautes à expier ? » « Je… Je suis consciente que j’ai des fautes à expier mais pourquoi dans cet endroit, dans ce caveau, pourquoi me mettre face aux coeurs que la méchante reine a arraché ? » Depuis tout à l’heure Hadès m’ignore tout bonnement et regarde les coeurs autour de nous avant de reprendre la parole « Y'en a beaucoup. » il se gratte la barbe et ajoute « Y’en a des intéressants ? » Je pose mon regard sur lui, sérieusement ?
Mon bras droit me gratte soudainement, lorsque je relève la manche de ma tenue d’Evil Queen, je remarque rapidement que le 0 s’est transformé en 1 et le rouge en plus, comme par hasard. C’est mauvais vous croyez ? « Et ça signifie quoi ne pas t'obéir ? Genre si ils refusent d'aller te chercher de la soupe ou de mettre ton dentier dans un verre le soir, tu leurs prends leur coeur ? C'est chaud comme punition. » Je pousse un long, très long soupir et profond avant de reprendre la parole « T'as vraiment un humour de merde Hadès. Faut que tu le saches hein. J'ai même pas envie de répondre à ta question. » « Si je résume... Tu me dis si je me trompe. » dit-il à Athéna avant de me regarder « Tu arraches les coeur, tu en fais collection, puis tu ne fais plus rien avec. C'est un peu comme les Pokemon Go. Ca dure qu'un temps. Et là du coup tu t'es dit : et si pour me faire obéir, je payais les employés ? Ca marche mieux, n'est ce pas ? » Il me fais un grand sourire avant de se tourner vers Athéna « On fiche quoi ici ? » « Qu'est-ce que j'en sais ? Vous n'avez fait qu'arracher des cœurs ici, rien d'autre ? » « Dans mon caveau, j'y conserve les coeurs que j'ai arrachés, j'y conserve tous mes objets magiques les plus dangereux et... c'est aussi ici que j'ai conservé le corps de Daniel mais appart ça non, il ne s'est rien passé d'autre... Appart peut être la fois où j'ai arraché le coeur de Graham afin de remplacer celui de Blanche neige que je n'avais pas eu… » « Rien d'autre hein... Vous devriez peut-être faire une liste, ça pourrait vous aider. Il est arrivé quoi à ce Graham qui a dû payer pour la princesse ? » « Il… il est devenu…en fait, c’est même pas poli de le dire mais je pense que vous avez tous les deux compris ce qu’est devenu Graham après que je lui ai arraché le coeur. Disons qu’il connaissait mes appartements comme sa poche… » « Et elle dit ça d'un air normal, comme si c'était rien du tout... pas étonnant que tu la comprends Athéna, entre arracheuses de coeur... » « Sauf que je n'ai jamais arraché de cœurs, techniquement parlant » elle se retourne vers moi après avoir dit cela à son frère d’une voix neutre « Et qu'est devenu Graham après cet état d'esclave ? » Je la regarde et me mords la lèvre inférieure « Je l’ai tué. » Hadès secoue la tête désemparé avant de reprendre la parole « Eh ben... et après c'est moi qu'on traite de monstre… » il prends une pause avant d’ajouter « Donc on est dans le caveau d'une psychopathe de plusieurs centaines d'années et il ne nous arrive rien. Même pas un petit démon à combattre ? Y'a quoi sur ta manche là pour que tu te grattes depuis avant ? » « Je ne suis pas un monstre. Enfin, je ne le suis plus. Je ne suis plus la méchante reine. » énonçais-je presque en hurlant avant de reprendre après avoir soulevé ma manche « ça ».
« Je soupçonne que c'est un système de bons points. J'en ai un aussi. Athéna en a... » Il regarde Athéna et voit qu’elle a un 0 des deux côtés « T'as pas été assez gentille avec eux, pour ça que t'en as pas. » Il reporte ensuite son attention sur moi et ajoute : « Y'a qu'un chiffre. Ca signifie que le maximum c'est 9. Arrivé au max, on gagne un cadeau ? J'ai hâte de pouvoir l'ouvrir ! Faudrait juste savoir comment passer le cap du 9. Si je dis des grossièretés ça marche ? » « Hadès… » dis-je en soupirant.
Il regarde autour de lui et principalement vers le plafond pour voir si on nous observe avec une caméra ou autre. Mais y'a rien. « Et je suppose que les coeurs ne sont pas censés être dans cet état ? » Je lève les yeux au ciel avant de tilter sur le fait que les coeurs sont pourris. Je me saisis d’une boîte et l’ouvre avant de voir le coeur pourri. Je lève les yeux vers les deux dieux « Normalement, les coeurs enchantés sont censés demeurer intacts. » Je plonge ma main dans ma poitrine avant de m’arracher le coeur « les coeurs enchantés battent toujours et gardent le même état normalement mais là, je ne comprends pas… » Je le montre à Hadès avant de me le remettre dans la poitrine » Hadès regarde mon coeur avant d’avoir un haut le coeur, se mettant la main devant la bouche « c’est répugnant ! vraiment ! »
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- « Vous êtes toute contractée. Faites gaffe à votre âge, ca peut devenir des rhumatismes. » dit-elle soucieuse. Et vas-y que je te balance « t’es vieille » dans la tronche. Il est passé où le respect ? ![Evénement Divin #29 {87} : Le Péché Divin [Fe] - Page 2 2724229657](/users/3217/45/99/68/smiles/2724229657.gif)
« parce que je… parce que les trois quart des habitants de la ville rêve de me voir échouer, de voir ma tête au bout d’une pique et je suis sûre même qu’ils rêvent de me voir cramer sur un bûcher et beaucoup savent que ma faiblesse, ce sont mes enfants alors si jamais… » et c’était pas totalement faux en plus. Je suis sûre qu’ils viendrait tous danser sur ma tombe… ![Evénement Divin #29 {87} : Le Péché Divin [Fe] - Page 2 Dmia](https://www.zupimages.net/up/21/24/dmia.gif)
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