« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
C'est seulement quand on a trouvé la raison de mourir que l'on oubli celle de vivre
J'avais laissé Hope, continuer de parler à l'homme tandis-que je restais silencieuse, écoutant attentivement ce qui se disait. En, réalité, depuis ma rencontre avec cette garce de Beth, je me méfiais deux fois plus qu'à l'accoutumé. Aussi, avais-je décidé de ne pas passer par quatre chemins, et m'intéresser uniquement, aux émotions de l'homme. Néanmoins, il ne s'agissait pas d'un autre piège. L'homme était tout ce qu'il y a de plus sincère. Ce n'est que lorsque j’aperçus son tatouage, que je jetais un bref coup d’œil aux miens. Athéna, m'avait mise en garde, ils semblaient vouloir nous mettre devant nos actes, au sens propre du terme. Aussi, à présent que la tenue que je portais, les découvrait j'en profitais pour vérifier. Des deux côtés, s'étalait le chiffre « 0 ». Bonne ou mauvaise chose, je l'ignorais aussi préférais-je rester sur mes gardes. Néanmoins, en regardant du côté de ma compagne d'infortune je me rendis compte qu'à travers ses gants, l'on pouvait distinguer le chiffre « 1 » qui venait d'apparaître en vert. Préférant, laisser cela de côté, pour le moment, je choisis de m'approcher à nouveau de l'homme. Quelque chose dans ce qu'il avait dit, m'interpellait. Déjà, avec Beth, ces fameux « ils » avaient été mentionné. Il devait y avoir un lien, entre elle et Zacharie :
- Pardonnez moi, si je me montre insistante mais quand vous dites "ils" est-ce que vous savez de qui ou de quoi est-ce qu'il s'agit exactement ?
J'avais dit les choses avec douceur, il semblait aller suffisamment, mal inutile de le brusquer. J'ignorais si mes paroles eurent un quelconque effet négatif ou pas, étant donné qu'il avait toujours la tête penchée, et le regard perdu dans le vide. Quant à ses mains, elles n'avaient pas bougé d'un pouce toujours sur sa valise. Il avait l'air très nerveux et déprimé :
« J'en ai vue que quelques uns... mais ils parlent entre eux... ils communiquent par la pensée... je n'avais jamais vue ça avant... Le jeune... » dit-il en levant son visage vers moi et en encrant son regard dans le mien « Il est le pire d'entre eux... il vient toujours quand l'un de nous arrive à 6... » il m'indiqua son bras droit, là où était marqué un « 6 » rouge « Il vient me voir tous les jours... mais je lutte. Je l'ai vue faire... la fin est horrible... ils sont tous morts... il me les a tous pris... »
L'homme posa la tête sur sa valise, et se mit à pleurer. De vrais larmes, pas des larmes de crocodiles , je pouvais le sentir. Quant à moi, j'admettais rester là quelque peu dérouté. Pourquoi, devais-je toujours m'occuper des personnes qui se mettaient à pleurer ? Je n'étais pas douée dans cet exercice. Je me montrais parfois trop brusque ou trop maladroite. Et j'avais parfois tendance à empirer la situation. Déglutissant, je pris mon courage à deux main, posant maladroitement, ma main sur son épaule. Lui transmettant, à travers ce geste, un peu d’apaisement, avant de me mettre à la lui tapoter avec toujours autant de maladresse. Il eu un sursaut au moment, où ma main entra en contacte avec son épaule mais se laissa faire
- Est-ce que...Vous savez leurs noms ?
Qui ne tente rien n'a rien. Si je voulais obtenir des réponses, le mieux était de poursuivre dans cette voie là. Mais étant donné, sa manière de secouer la tête, quelque chose me disait que l'homme ne semblait pas plus avancé que nous :
« Je ne connais que le nom de ceux que j'ai vue... le jeune c'est Zacharie... ils parlent à d'autres... ils sont nombreux... » Il se concentra quelques instants avant de ressentir une douleur à l'intérieur de son crâne et reprit « Je me souviens d'un Yérod... Je n'en sais pas plus... Laissez moi... pitié, laissez moi... » Il se recroquevilla sur lui même, sa voix ne fût plus qu'un murmure « Je n'en peux plus... »
Le pauvre homme me faisait de la peine, c'était le soucis quand l'on était doué du don d'empathie. Les gens comme moi, étaient extrêmement sensible à la douleur des gens. Particulièrement, lorsqu'il s'agissait de douleur morale comme c'était le cas ici. Et, je ne pouvais tout simplement pas rester là, à ignorer ce que je ressentais.
« L'avare perd tout en voulant tout gagner... ce n'est pas plus compliqué que cela Harpagon. Il faut expier maintenant... tu as attendu suffisamment... et tu n'as plus qu'une chose à perdre... »
Une voix retentit derrière nous, tandis-que je me retournais brusquement pour faire face à Zacharie. Qu'est qu'il venait faire la lui ? Venait-il donc se repaître du spectacle ? Ce ne serait pas étonnant, après tout. Cela avait l'air d'être son genre en particulier vu sa manière de regarder la valise de l'homme. Immédiatement, mon attitude se fit moins sympathique, simplement dicté par mon instinct et ma méfiance naturelle
« Ça suffit maintenant ! Laissez lui sa valise ! Qu'est que ça peu vous faire ? S'impatienta Hope »
Zacharie, n’eut pas l'air très impressionné. D'ailleurs, il ne prit même pas la peine de lui répondre. Quant, à moi, si je restais toujours sur mes gardes. Je commençais aussi doucement à trouver que la situation devenait inacceptable :
- Qu'est que vous lui faites ? Vous ne pensez qu'il a assez souffert comme cela ?
Pourquoi diable venait-il le torturer ainsi ? Quel plaisir sadique éprouvait-il à ainsi en rajouter toujours plus ? Comme si ce pauvre homme n'était pas suffisamment mal ainsi
« Qu'a t'il fait pour en arriver là, serait une question plus judicieuse. » Répondit-il « On est tous pécheurs et nous devons tous expier. Retarder l'heure de notre jugement ne nous permet pas d'en obtenir le pardon. »
Personnellement, j'avais surtout l'impression que lui et cette Beth, se croyait un peu trop au dessus des autres. Il était facile, de juger les actions des autres. C'était même d'une simplicité enfantine. Mais, lorsque l'on n'avait pas été présent au moment des faits. Que l'on n'avait pas réellement été dans le contexte, pour connaître toutes les motivations qui avaient poussé à agir ainsi. J'estimais que l'on n'avait nullement le droit d'agir comme eux. A ce rythme là, la population de la terre serait décimée si l'on suivait ce raisonnement :
« Demandez lui ce qu'il cache dans cette valise... ce à quoi il tient tant... » Continua Zacharie, regardant la malle, puis vers moi en souriant.
Pendant un instant, je sentis mon vieil ami le doute s'insinuer en moi. C'était un sentiment familier, pour l'avoir côtoyé pendant des siècles. Immédiatement, je me mit à mordiller ma lèvre inférieur de manière nerveuse. Me serais-je fourvoyée ? Pourtant...Les émotions ne mentent pas. L'homme était réellement mal, ce n'était pas de la simulation pour attirer la sympathie et la pitié. Ce n'était pas comme Beth tout à l'heure :
- Il a dit...Que c'était toute sa vie ce qu'il y avait dedans dis-je d'un ton hésitant
Gaïa sait à quel point, je détestais cette hésitation qui filtrait dans ma voix. J'aurais du au contraire, mettre toute mon énergie à le défendre, comme je l'avais fait avec Athéna tout à l'heure. A croire, que ce Zacharie était plus doué que sa collègue. Et, je n'aimais aucunement cela.
« Toute sa vie... » Son ton était moqueur, tandis-qu'il secouait la tête « Montre en or de son père à son poignet... chevalière de son grand père à son doigt... mallette de luxe qu'il a eu dans son travail... costume qui ne ressemble plus à rien aujourd'hui, mais obtenu en trichant à ses examens et en échangeant sa copie contre celle de quelqu'un de bien plus compétent... » Se mit-il à énumérer, tandis-que je n'avais pas quitté ma position défensive. L'homme quant à lui, se crispa sur sa mallette laissant tout le loisir à Zacharie de poursuivre son petit numéro « Son existence a été vaine et inutile. Mais je dois l'admettre... sa mallette contient tout ce qui lui reste... »
Il fit un geste de la main, et la valise s'échappa des genoux de l'homme pour venir s'écraser au sol
« Non pitié ! Je vous en supplie !!! Pitié !!! » S'écria ce dernier. Il se mit à genoux sans doute dans le but de récupérer son bagage, mais la malle était déjà ouverte. Dedans se trouvaient divers objets : un ours en peluche, une broche un sifflet...Mais il sembla s'intéresser uniquement à la peluche qu'il agrippa en sanglotant, continuant de supplier Zacharie :
« Tous ces objets qui ont appartenu à ses proches et dont il les a laissé expier leurs péchés sans pour autant les soutenir dans leur tâche... une fois mort il a récupéré ce qui leur appartenait. Il s'accroche à des biens matériaux et alourdis son âme, refusant d'expier son dernier péché... sa dernière faute... Il en voulait toujours plus. N'est ce pas Harpagon ? »
« Je n'ai pas voulu ça... pitié... je n'ai pas voulu ça... » Continua de supplier l'homme à genoux
Comment rester insensible devant un tel spectacle ? C'était impossible. Pour autant, j'ignorais quoi faire. J'avais l'impression d'être avec Hope, les spectatrices d'une scène dans laquelle nous n'avions strictement rien à faire. Et pourtant, je ne cessais de vouloir que l'homme arrête de souffrir. Personne, ne le mériterait. Je, ne savais pas ce que cherchais Zacharie, ni même la raison de notre présence ici à toutes les deux. Tout, ce que je savais, c'est que je pouvais peut-être demander de l'aide pour ce pauvre bougre :
- N'y a-t-il pas un moyen que cela s'arrête ? Qu'il cesse d'aller...Aussi mal ? Tout le monde commet des erreurs, et des fautes. Pour autant, il y a toujours un moment où les regrets sont sincères.
Cette situation, m'en rappelait étrangement une autre. Les circonstances n'étaient pas les même, et je n'avais pas d'animosité pour la personne à qui j'avais un jour dit quelque chose de similaire contrairement à ici. Mais, je ne pouvais m'empêcher de quelque part faire le lien avec ce que j'avais dit à Hypérion en début d'année, au sujet des explorateurs.
« Bien sûr... le sacrifice. » dit-il en regardant l'homme « Ils ont chacun choisi d'expier au lieu de condamner... mais tu n'as pas encore fait ton choix. Pourquoi attendre ? »
Il regardait toujours l'homme à terre en disant cela. Ce dernier finit d'ailleurs par se relever, se tenant debout du mieux qu'il pouvait, sa peluche toujours en main. Il jeta d'ailleurs un regard à cette dernière avant de la laisser retomber et de fermer les yeux tandis-que Zacharie affichait une mine réjouit, qui me donnait des frissons absolument désagréable.
« J'ai péché... je ne voulais pas leur mort à tous... je ne veux pas sa mort à elle... Ne lui faites rien, pitié... ce n'est pas elle qui doit mourir... »
- Elle ? Demandais-je spontanément
Il n'y avait personne hormis Hope et moi. Hors, je doutais sincèrement, qu'il parle de l'une de nous deux. Nous, nous connaissions à peine après tout. Mais, je n'obtins aucune réponse concrète :
« D'accord... je suis prêt... elle n'est pas responsable... c'est moi... »
Il pencha la tête, tandis-que des larmes coulaient toujours sur son visage. Sur son avant bras droit. Là où se trouvait auparavant le chiffre « 6 », apparut un « 7 » rouge. A ce moment là, il se décomposa et tomba en cendres, tandis-que je blêmis. J'avais déjà vu, des gens tomber en cendre. Stuart, pour ne citer que lui -je n'avais d'ailleurs toujours pas réglé cette histoire avec Anatole- je n'aurais pas du être à ce point « atteinte » et pourtant. Mon épiderme sous mes doigts, semblait me piquer, mes oreilles bourdonnaient et si je n'étais déjà pas très foncé d'ordinaire, là je devais très certainement, avoir le teint qui allait avec mon costume précédent.
« Il a expier ses péchés. Comme nous sommes tous amener à le faire. Je reviendrai vers vous. » dit simplement Zacharie avant de disparaître.
Ma mâchoire et mes poings se crispèrent d'eux même suite à sa disparition
- Pourquoi ? Dis-je simplement
Je n'attendais aucune réponse, il n'était de toute façon plus là. Mais, pourquoi avait-il était obligé de mourir ? N'y avait-il pas d'autres moyens de faire ?
« C'est ce qui nous attend... » Balbutia Hope d'une voix blanche.
Si, je n'allais pas bien, elle c'était un cran encore au dessus. Elle passa fugacement sa main sur son ventre comme pour réprimer un haut le cœur. Et, elle semblait encore plus pâle que je ne l'étais tandis-qu'elle chancelait légèrement :
- Hors de question. Dis-je en la regardant. Il y a forcément un moyen de s'en sortir vivant. Je réfléchissais à toute vitesse, mais mon esprit était focalisé sur une personne : Apollon. Je devais, réussir pour lui. Il, n'était pas question de mourir et de le laisser tout seule. Et il, était également hors de question que l'une des personnes du groupe meurt également. Je ne laissais jamais quelqu'un derrière, ce n'était pas maintenant que cela allait commencer. C'était rouge, repris-je en tentant de rassembler mes pensées. Peut-être que si c'est vert il y a un moyen d'échapper à ce sort.
Hope se mordit les lèvres et baissa les yeux vers son bras :
« Ça veut dire, que j'ai tout bon pour l'instant vu que j'ai le numéro vert ? J'y crois pas trop. Sérieusement. Tu as déjà vu un happy end dans ce genre d'histoire ? »
Étant donné, tout ce que j'avais vécus depuis mon arrivée à Storybrooke, j'essayais de me fier à mon expérience plutôt qu'à l'angoisse qui me tordait le ventre
« On est foutu » ajouta la rouquine en se passant une main sur son front
J'allais répliquer quelque chose, mais n'en eu pas le loisir. Au même, moment, nous, nous retrouvâmes toutes les deux assise à la table d'un wagon restaurant dont nous semblions être les seules « passagère ». Qu'est que c'était encore que cette histoire ?
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Eloise A. St-James
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Il y avait clairement plusieurs choses qui ne tournaient pas rond dans la tête de Regina. Déjà cette idiote de sorcière ne se rendait même pas compte que son caveau, avec tous ces cœurs pourris, était le symbole même de ses pêchés. Meurtres, esclavagisme... Tout y était. Mais cette imbécile persistait et signait. Non elle n'avait rien fait de mal dans cet endroit. Allons bon... Certains n'avaient vraiment pas la lumière à tous les étages... Athéna nota néanmoins l'information pour Graham. De ce qu'elle avait compris, Graham et Emma avaient été un jour proches et le Shérif actuel était le frère de ce Graham. Ainsi donc, elle allait devoir les informer de ce que Regina leur avait révélé. Quand l'ancienne reine s'arracha le cœur pour montrer à quoi un cœur en bon état ressemblant, la déesse resta de marbre tandis que son frère se mettait à geindre et à faire son cinéma habituel.
« Wouah c'est quoi ça ?? »
Hadès avait fini son cinéma... Il s'écarta vivement, reculant et faisant comprendre à la guerrière qu'elle avait quelqu'un derrière elle. Et c'était le cas. Hermès les avait rejoint. Il était en slip et si le spectacle aurait pu être intéressant pour certains, Athéna elle se concentra surtout sur son coeur. Ou plutôt sur le trou béant qu'il avait à la place pendant qu'Hermès la fixait elle.
- Tu ne reconnais pas ton frère Hadès ? Dit-elle après quelques minutes où elle avait été silencieuse. Puis elle s'approcha d'Hermès. Si je pouvais te ramener parmi nous, je le ferais... Ajouta-t-elle.
Manifestement, il n'attendait que ce moment... Parce qu'Hermès était rapide, il l'avait toujours été et apparemment la mort ne lui avait pas enlevé cette capacité. Sans même qu'Athéna ne puisse réagir, il avait plongé sa main dans sa poitrine et lui avait arraché le cœur. La guerrière ne fit pas attention aux sursauts de surprise des deux autres ni à quoi que ce soit d'autre d'ailleurs... Elle était franchement choquée, n'ayant pas du tout imaginé qu'il pourrait agir de cette façon. La douleur avait été atroce mais elle n'avait pas esquissé de grimace ni quoi que ce soit, trop choquée en réalité. Et à présent, Hermès se dirigeait vers une balance qui était posée sur une table au centre du caveau. Il posa le cœur palpitant de la déesse sur un plateau et elle remarqua alors que sur l'autre plateau se trouvait un cœur rabougri. Celui d'Hermès. Bien évidemment, la balance pencha à cause du cœur d'Athéna.
- Que fais-tu ? Demanda-t-elle à Hermès tout en lançant un regard à Hadès.
C'était peut-être stupide de compter sur le dieu des Enfers, mais il était le seul en qui elle avait à peu près confiance dans cette pièce.
« C'est le poids des péchés. Pour quelqu'un qui pense être propre, j'ai bien peur que ce ne soit pas le cas. » Zacharie venait d'apparaître derrière elle et lui expliquait avec son arrogance habituelle les choses... Il l'observa un moment puis ajouta : « Le crime a toujours fait partit de votre vie, déesse du chaos. Séparer vos frères et sœurs en tuer certains, ou en faire tuer, ce qui reviens au même... sous cette carapace se cache un monstre et ce qui lui sert de cœur fait pencher la balance. »
Et c'était lui qui avait été choisi pour juger les pêchés des autres...
« Il n'a pas tord. Enfin pour les meurtres... » Dit enfin Hadès, ce qui bien évidemment fit sourire l'autre c*n.
Athéna lança un regard agacé à son frère et jeta un regard sarcastique à Zacharie.
- Beth écoute mieux que vous apparemment... Je n'ai jamais dit que j'étais propre.... N'est-ce pas d'ailleurs à vous que j'ai dit qu'en 5 millions d'années, aucune âme ne pouvait être totalement pure ? Répliqua-t-elle. Quant au fait d'être un monstre... Bien sûr que j'en suis un. Je suis une guerrière, ma fonction même est liée à la guerre et à la mort. On ne peut être ceci sans avoir les mains pleines de sang... Et je n'ai jamais cherché à séparer mes frères et sœurs au fait. Ouvrir les yeux à certains oui et pas de la façon la plus sympathique qui soit, je vous l'accorde... Quoi qu'il en soit, si mon cœur peut faire revenir Hermès, qu'il en soit ainsi. Je n'ai pas peur de mourir. Et de toute façon, je le lui dois bien... Assurez-vous simplement que ma mort soit réellement utile, en dehors de la résurrection possible d'Hermès. Parce que nous avons une guerre en cours et qu'une guerrière pourrait leur être utile.
Mourir très bien. Pas de souci. Mourir inutilement la chagrinait plus. Mais ne pas être écoutée la mettait en rogne. Surtout qu'elle avait déjà montré ses remords et qu'elle tâchait déjà de se rattraper pour ses erreurs. Que voulait-il de plus de toute façon ? Et de quel droit se permettait-il de la juger ? Elle ou les autres d'ailleurs, elle ne comprenait pas ce qui faisait qu'il pouvait le faire alors que c'était tout bonnement contraire à tout...
Après un sourire et un petit rire qui lui échappa, Zacharie reprit la parole : « La guerre qui approche n'est pas votre soucis principal, déesse. D'ailleurs, vous ne serez pas présente pour y assister. »
Espèce de foutu crétin arrogant. Le pêché d'orgueil, il connaissait ? Visiblement pas, sinon il arrêterait de fanfaronner et de balancer des conneries pareilles. Mais Zacharie n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit de plus, parce qu'Hadès avait manifestement décidé de rentrer dans la partie.
« Tu as tué Arès pour prendre sa place ? »
De quoi ?!!! Athéna le regarda, choquée. Qu'il soit complètement crétin par moment, elle l'avait accepté depuis longtemps, mais ça ? C'était sans doute l'un des pires trucs qu'il pouvait faire ! Et c'était qu'il persistait en plus ce couillon !
- Quoi ?! S'écria-t-elle sous le choc.
« Je ne dis pas que c'est toi... mais ça pourrait très bien l'être. C'est facile de dire que c'est Zeus... »
C'était qu'il la faisait douter cet imbécile ! Mais Athéna était certaine de ce qu'elle disait. Ce n'était pas elle. N'est-ce pas... ? Pourtant, les souvenirs refaisaient surface. L'espèce de jungle, la découverte du temple... Puis la foudre qui avait d'abord empalée Héra. Puis Arès. Et enfin Zeus qui s'en était pris à elle. La déesse n'avait pas vraiment compris ses motivations, mais elle s'occuperait de lui, il avait tout fait pour ça... Mais non, ça n'était pas elle. Même si elle commençait à douter, la guerrière était certaine de n'avoir sorti son épée que pour se défendre.
- Ce n'est pas moi... Je n'ai jamais pu... Tuer les dieux m'est impossible... Je n'ai pas d'arme divine... Dit-elle d'une voix saccadée. JE SAIS CE QUE J'AI VU ! Hurla-t-elle pour finir.
NON ! NON NON ET NON ! Elle n'avait rien fait du tout ! Elle n'avait jamais eu d'arme divine et n'aurait jamais pu tuer deux dieux toute seule. Et de toute façon, elle ne s'en serait jamais prise à Arès ! Il était son frère, plus qu'aucun des autres olympiens, plus que Dolos alors même qu'ils partageaient le même sang ! C'était impossible ! Athéna avait réagi avec colère, comme toujours lorsqu'elle se mettait à douter d'elle. Elle était si prise par sa colère et le besoin de casser quelque chose qu'elle ne remarqua pas le 1 rouge qui apparut sur son avant-bras.
« T'es pas obligé de monter d'un cran. Je dis juste que ça ne serait pas la première fois. » Réagit Hadès en grimaçant avant de désigner Hermès qui ne bougea pas. « Mais je ne vais pas aller jusqu'à dire que tu lui aurais demandé ou autre. La seule chose que je me pose comme question, c'est qu'est ce qui s'est réellement passé et surtout... pourquoi il t'a laissé en vie ? T'avais aussi couché avec lui par le passé ? »
C'était dit avec tellement d'innocence... Qu'elle se calma bien rapidement. Ou que du moins, la déesse parvint à se calmer assez pour reprendre son calme de façon totale et complète. Cela ne l'empêcha pas de fusiller son frère du regard.
- Si tu n'ouvrais pas ta bouche à tort et à travers, je n'aurais pas besoin de hurler. Tu ne m'as jamais posé la question alors que cela fait des mois qu'ils sont morts... Et non, je n'ai rien fait. J'aurais préféré mourir à leur place... Dit-elle après avoir repris le contrôle d'elle-même. Ce salopard m'a lancé un défi. Il m'attend dans le monde qu'il a trouvé pour recommencer un nouveau départ... Il n'a jamais été question de coucherie. Je n'ai couché qu'avec deux dieux. Le premier était passable et je n'ai plus jamais retenté l'expérience, le second si j'avais eu mes souvenirs, ça ne serait jamais arrivé. Satisfait ? Demanda-t-elle en croisant les bras.
« Passable ? Non mais attends, t'es sérieuse là ? Passable ? Tu veux que je te montre ce qui et passable ? » Dit-il tout en déboutonnant sa chemise... « J'en reviens pas... Aphrodite ne trouvait pas ça passable du tout. Ni même Eris ! A dire vrai, personne trouve ça passable. On peut trouver ça juste très bien, mais c'est souvent le mot parfait qui reviens. D'ailleurs dans mes souvenirs, tu avais bien aimé ! » Continua-t-il.
Hadès dans toute sa splendeur... Athéna leva les yeux au ciel, déjà fatiguée par tout ceci. Cela ne lui rendait pas son cœur... Mais il parvenait à lui faire penser à autre chose et c'était un bon point. Parce qu'elle avait encore besoin de temps pour se remettre les idées en place.
- Comme quoi, tu as toujours eu moins de jugeote que ce que tu voulais bien nous faire croire... Et rhabille toi, tu vas faire fuir tout le monde... Quoique. Non vas-y, ça nous permettra peut-être de quitter le train...
Il s'arrêta, la fixa et secoua la tête de gauche à droite... puis s'arrêta au quatrième bouton. « J'ai jamais dit que je te croyais coupable. Mais ça aurait été cool de venir me voir pour me dire ce qu'il en était. Si je veux être crédible dans ma tâche de bras droit d'Olympe, faut qu'on vienne me voir. »
Athéna le regarda, surprise, n'ayant jamais entendu parlé d'une telle chose. Croyait-il vraiment qu'Apollon allait le laisser prendre la place d'Artémis ? De toute façon, les jumeaux ne pouvaient pas être séparés et Diane était un soutien important pour le Gardien des dieux...
Remarquant sa surprise, Hadès s'expliqua : « J'en ai parlé avec Apollon après qu'il ait laissé ma fille en proie à l'autre fou. C'est plus qu'une question de jours. Il va accepter. D'ailleurs faudra être gentil avec Diane quand elle saura que ce n'est plus elle. » Il eut un petit air triste, avant de reboutonner ses boutons. Il soupira ensuite et ajouta: « Bon, y'a autre chose à voir ici ? » se tournant vers Regina, puis Zacharie et mais ce dernier avait disparu. « On devait l'ennuyer. Tu ne crois pas ? »
- Tu peux être le bras gauche d'Apollon tu sais... Mais son bras droit, ça sera toujours Diane... Apollon est le cœur. Et moi la tête. Reste plus qu'à trouver une place pour ton Aphrodite chérie... Le taquina-t-elle.
Puis le décor disparut, Athéna ne se rendant pas compte qu'un 2 vert était apparu sur son avant-bras, et ils apparurent autour d'une table dans un wagon restaurant. Nappe blanche, couverts et tout... Mais pas de nourriture. Qu'est-ce qu'il se passait encore ?
Athéna : 2 vert et 1 rouge
Regina Mills
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Je commençais tout bonnement à en avoir ras le bol de tout ça, je voulais simplement rentrer chez moi mais il faut croire que ça n’allait pas être si simple, fallait expier ses péchés parait-il. J’assistais à la scène entre Hadès et Athéna sans dire mot, espérant que je me réveille parce que tout cela commençait littéralement à me faire suer. Aussi quand tout fut fini et qu’on se retrouva dans le wagon restaurant.
« Qui a commandé à manger ? » énonçais-je avec un sourire. « Qui sait, on va peut être avoir du coeur a manger. », je lève les yeux au ciel « haha, t’as été recalé à l’école du rire non ? »
Des lasagnes viennent à apparaître dans l’assiette d’Hadès et que des pâtes à la carbonara vinrent à apparaître dans la mienne. Poussant un soupir, je regarde Hadès mettre sa serviette autour de son cou pour pas se tacher après avoir souris à ma remarque bien sûr.
« ça n’a pas l’air empoisonné et je meurs de faim. » et c’est qu’il commence à goûter cet abruti.
Je regarde les pâtes avant de lever le regard vers Hadès.
« T’as peur de rien toi. » « Je suis divin » me répond-t-il catégorique.
Moi je me méfie, sait-on jamais que quelqu’un ait foutu de la mort au rat dans mon assiette, je préfère éviter. Poussant un long soupir, je finis par me lever avant de voir Sasha arriver à la table à côté de la notre avec un homme qui semble très enclin à réaliser le moindre de ses désirs.
« Bon cest quoi le programme? Manger ça me convient parfaitement mais faudrait aussi trouver le moyen de sortir dici. Mouais... jy songe depuis quelque minutes… » « Je suis du même avis pour le coup. »
Je laisse passer un moment de silence, portant mon attention sur Hadès qui est tout bonnement en train de se goinfrer.
« Bon c’est pas que je m’ennuie mais j’ai pas faim, je vais me promener, alors qui m’aime me suit. »
Et me voilà qui quitte le wagon aux tables nappées pour me retrouver dans le wagon avec nos wagons respectifs. En fait, il est petit le train…
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Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« Je ne joue pas... c'est la guerre madame, c'est la guerre ! »
Eloise s'était levé pour suivre Regina. Elles étaient sérieuses ? Une promenade dans le train alors qu'on avait un bon repas sous les yeux ? Ces lasagnes étaient succulentes. J'avais tourné la tête vers Sasha qui nous avait rejoins un peu plus tôt et je lui avais tendu ma fourchette avec un peu de lasagnes dessus, la forçant à la mettre en bouche.
« Tu vas voir c'est énorme ! Je pense qu'ils s'inspirent de nos souvenirs. Ca a exactement le goût de celles de Fergus. T'as déjà mangé ses lasagnes ? Oh mon dieu... je pourrai me damner pour eux. »
Après qu'elle ait mis le morceau en bouche, j'avais reporté ma fourchette sur l'assiette, afin d'en couper un autre morceau et de le manger. L'homme qui se tenait à la table voisine, nous observait, avec un regard amouraché en direction de Sasha.
« C'est qui ce type ? Il n'est même pas vraiment là. » dis-je tandis que je sentais son aura inexistante.
C'était une hallucination collective ? En tout cas il semblait raide dingue d'elle. Mais bon, du moment qu'elle s'éclatait. J'aurai pu lui créer une créature qui serait totalement fan d'elle si elle me l'avait demandé. Combien de gens utilisaient des gadgets sexuels divers ? Si elle en avait un en forme d'homme et qui pouvait bouger, ça serait tout aussi bien. Je pourrai peut-être lui en offrir un à Noël. Sortant de mes pensées, j'avais vue au loin à une table, de nouveaux occupants. Il s'agissait de Diane et de Hope. Je m'étais levé, laissant Sasha là avec son amoureux - et mon plat de lasagnes, ou du moins ce qu'il en restait. Puis, je m'étais dirigé vers la table. Diane m'avait vue arriver et une fois face à elles, j'avais tapoté sur l'épaule de Merida.
« Debout. » lui demandai-je sans laisser transparaître la moindre émotion.
Elle me regarda.
« S'il te plait. » précisa t'elle.
« Fait pas de caprices et lève toi. Allez... s'il te plaît. » dis-je.
Elle se leva en soupirant un peu et à peine debout, j'avais passé mes bras autour d'elle pour la serrer tout contre moi. Mon dieu que ça m'avait manqué. Elle me serra à son tour, ce qui était plutôt surprenant.
« Ca craint ici. » marmonna t'elle.
« On va rentrer à la maison. Ca m'ennuie aussi. » décidai-je en passant une main dans ses cheveux, avant de me reculer. « Nouvelle tenue ? Plutôt sexy. Bien mieux que le truc poilu. »
« J'ai du mal à respirer là dedans. » dit-elle en grimaçant et en tirant sur le corsage. « T'aurais pas un meilleur truc à me refiler ? »
« Tu peux tout retirer, tout simplement. T'étais pas mal en sous vêtements. Et puis... j'ai cru comprendre que c'était mon cadeau. Comment puis-je en profiter si tu ne le portes plus ? » dis-je taquin.
« Je ne suis pas vraiment d'humeur là. »
Je me demandais bien ce qu'elles avaient vue quand elles étaient toutes seules. Est ce qu'elle comptait me le dire ou pas ? C'était peut-être pas mal de temps en temps dans une aventure de faire le point pour que tous les participants sachent exactement ce qui s'était passé précédemment, quand ils n'étaient pas là.
« On a vue un gars se changer en poussière parce qu'il avait expié ses péchés ou j'en sais rien. » dit-elle en passant une main sur son front. « C'était moche. »
Ah donc c'était ça. On finissait en poussière ici. Je me demandais qui s'occupait de passer un coup de balai ensuite.
« Mais toi t'as rien. » assurai-je pour la rassurer.
« Non, j'ai rien à part un numéro 1 sur le bras. »
« Oh ça va ça. T'as de la marge. J'ai un 3 sur le bras moi. » dis-je en lui montrant mon avant bras droit. « Tiens, le tiens est vert. T'as pas été gentille ? »
« Arrivé à 7 rouges on meurt. Alors si j'étais toi, je ne ferai pas le malin. »
« Oh... » laissai-je échapper. « T'inquiète, la poussière je m'y connais. »
Elle mit ses mains sur ses hanches en me toisant.
« Si t'es tellement sûr de toi, pourquoi tu ne nous fait pas partir de suite ? Qu'est ce qu'on fiche encore là ? »
« Mais j'y travaille Princesse, j'y travaille. » répondis-je en lui déposant un bisou sur le front avant de me tourner vers Sasha. « Tu vas rester avec elle ici et je vais partir avec Diane à la recherche d'une solution. »
Dit comme ça, ça me semblait être réellement une bonne idée. Mais ça impliquait une consigne particulière.
« Tu me la rends en un seul morceau. » précisai-je à Sasha.
Puis, je me rendis compte qu'il y avait une seconde consigne particulière...
« Et en un seul physique. J'en ai marre des changements. Maintenant que je m'habitue à ce look là, je veux récupérer le même. »
C'était mieux de préciser. Et puis, à dire vrai... tout ça était une mauvaise idée.
« Finalement laisse tomber. Tu viens avec moi. Diane restera avec elle. »
Je me tournais vers Diane en affichant un grand sourire. Tandis que Merida me regarda en secouant la tête de gauche à droite.
« Comme si t'avais ton mot à dire. Je ne vais pas te lacher comme ça. Je veux te garder à l'oeil. »
« Tu as raison. » conclu-je avec un magnifique sourire avant de regarder Diane. « Tu restes avec elle. On va dans le prochain wagon. »
Et tandis que Merida allait ouvrir la bouche, je l'avais toisé de bas en haut, observant sa nouvelle robe vert sombre en tissus épais. Elle arborait sa tenue de Princesse Rebelle qui me faisait frémir au plus haut point. J'avais laissé échapper un petit rire avant de m'approcher d'elle et de passer une main dans son dos. Elle pensait à un nouveau câlin ? Fallait pas en abuser. A dire vrai, quelque chose était apparu là où se trouvait ma main juste après que je l'ai retiré.
« Carquois avec flèches. Fait gaffe, elles s'enflamment facilement. »
J'avais peut-être légèrement modifié ses flèches. Fallait être prudent. Et qui me disait que Diane ferait l'affaire ? Puis, j'avais tendu à la jeune femme un arc que je venais de faire apparaître dans ma main. Le tout avec un petit haussement de sourcils aguicheur.
« Ca change rien, je t'accompagne. Je ne vois pas pourquoi on doit se séparer. En plus j'ai même pas encore pu dire un seul mot à Sasha. »
« Tu voulais lui dire quoi ? »
Prise au dépourvu, elle resta la bouche entrouverte. Puis, elle pencha la tête en faisant un signe de la main à Sasha.
« Salut ! »
« Ca fait un mot. » conclu-je avant de me tourner pour m'éloigner.
Sans lui laisser le temps d'ajouter quoi que ce soit, vue que je trouvais l'idée parfaite, j'avais pris Sasha et l'amoureux pour quitter ce wagon et partir à l'opposé de là où Eloise et Regina s'en étaient allés. La porte s'était ouverte devant nous et fermé après notre passage. Au début, c'était un couloir ordinaire. Puis, il commençait à faire très chaud et le décors changea.
« Oula attends... Ca me rappelle quelque chose. » dis-je en regardant autour de nous.
Il y avait une sorte de grand bassin rempli de... magma ou quelque chose de ce genre ? Et tout autour un petit chemin. On était dans un sous terrain, une sorte de grotte ou quelque chose comme ça. J'étais sûr d'être déjà venu ici.
« Attends, ne dis rien. »
J'avais stoppé Sasha. J'étais sûr de moi maintenant.
« C'est pas chez moi là ? » demandai-je.
Car oui, j'avais vraiment la sensation qu'on était dans les Enfers. Pourquoi nous avoir emmené ici ? Après le caveau de Regina, c'était les Enfers d'Hadès. Intéressant. Comme quoi j'avais bien fait de ne pas ramener Merida avec. Me tournant vers Sasha, j'avais dit la chose la plus censée qui soit.
« Peut-être que oui. Au début en tout cas. Mais plus maintenant. » voilà qui était clair, net et précis.
Ou peut-être devrai-je clarifier les choses plus clairement ?
« Au début c'était mon intention. Me créer une sorte d'Aphrodite. Mais regarde toi. Tu ne lui ressembles pas. »
Non, tu n'es pas belle et sexy. Est ce que c'était ça que j'avais voulu dire ? Pourquoi je m'y prenais comme un pied ?
« Je veux dire tu es... plus solide. Badass. Plus... charismatique. Enfin tout l'inverse d'elle. Mais de toute façon, je n'ai pas voulu te remplacer. Bernadette c'est pour Ellie. Un cadeau. J'essaye juste de me rapprocher d'elle. Tu peux comprendre ça. Et puis elle est très utile. Elles le sont toutes les deux ! » m'exclamai-je. « On a besoin d'une anti Elliot au cas où. Tu te rappelles qu'il doit buter les dieux ? Et je ne peux pas l'autoriser. Donc on met Ellie dans notre poche, déjà qu'elle est petite elle y tiendra facilement, et on fait avec. Hein ? Allez, câlin ! » conclu-je en la prenant dans mes bras en plein coeur de mes Enfers.
Hope Bowman
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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
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« JIl faut maîtriser l'étincelle, sinon, que faire lorsque la forêt tout entière est en flammes ?
Ce n'était pas encore Noël et pourtant j'avais déjà eu le droit à des cadeaux. Je soupesai l'arc dans mes mains avant de braquer un regard agacé en direction d'Hadès, qui s'éloignait avec Sasha et le playboy. Pensait-il que m'offrir des flèches et une robe suffirait à me contenter ? Il m'aurait fait vraiment plaisir s'il m'avait fait sortir d'ici, mais évidemment, ce n'était pas dans ses cordes. Nous avions trois dieux à disposition et aucun n'avait l'air de pouvoir se téléporter hors du train. Génial. Je pivotai vers Diane avec un sourire forcé.
"J'espère que je ne te tape pas sur le système parce qu'il semblerait qu'on doive rester ensemble. Ordre du grand manitou dont c'est l'anniversaire !"
Je roulai des yeux puis les baissai vers ma robe. Franchement, ce n'était pas pratique de porter une longue jupe dans un train. Les wagons étaient étroits, ça allait se coincer n'importe où.
"Tu pourrais me donner des fringues plus adaptées à la situation ? Genre... un pantalon ?" demandai-je à la déesse avec une moue.
"Aucun problème. La seule personne susceptible de me taper sur les nerfs à l'heure actuelle vient de partir." répondit-elle avant de baisser les yeux sur ma tenue et d'ajouter : "Apparemment, Hadès semble dénué de sens pratique. Je vais arranger ça."
Aussitôt dit, aussitôt fait : elle remplaça ma robe par un ensemble plus moderne, un legging surmonté d'une tunique et d'un blouson en cuir plutôt stylé, ainsi que d'une petite écharpe à rayures bleue et noire. J'avais une tête à attraper froid facilement ? Malgré tout, je la remerciai car c'était gentil, elle n'était pas obligé. En plus, elle m'avait donnée des bottines gris usé classes comme tout. Elle changea également sa tenue pour quelque chose de moins "tahitien".
Sérieux, on se serait cru dans les Reines du Shopping. Depuis le début de cette histoire, on n'avait pas arrêté de changer de fringues, toutes les deux.
Je passai une main dans mes cheveux ondulés et lançai d'un ton faussement désinvolte :
"Tu préfères casser la croûte ou on bouge ?"
Je jetai un coup d'oeil aux assiettes dans lesquelles venaient d'apparaître des repas qui semblaient succulents et qui dispensaient une bonne odeur. Je sentis mon estomac grogner mais je me mordis les lèvres. Même si je crevais la dalle, hors de question d'ingérer quoi que ce soit provenant de cet endroit. Et si ça accélérait notre mort certaine ? C'était trop dangereux.
"Personnellement, j'opterais plus pour la seconde option. Je n'ai pas confiance en tout ce qui se trouve ici. Ce n'est pas parce que je ne semble à priori pas privé de mes pouvoirs que je vais me jeter dans la gueule du loup et compter uniquement sur mes aptitudes divines pour me sauver la mise."
Je hochai la tête : on était d'accord. Mon carquois étant attaché par une ceinture autour de ma taille, je passai mon arc en travers de mon buste. Puis j'avisai la direction par laquelle Hadès et Sasha s'en étaient allés. Comme l'autre wagon menait aux cabines, il me semblait naturel d'emprunter la voie interdite par le dieu infernal. Tant pis. De toutes façons, c'était dans ma nature de désobéir.
Nous passâmes la porte et arrivâmes dans un long couloir. En jetant un coup d'oeil par-dessus mon épaule pour vérifier que Diane suivait, car elle était extrêmement silencieuse -en même temps pour la déesse de la chasse, c'était normal- j'aperçus des arbres. Déconcertée, je me rendis compte que nous étions désormais au coeur d'une forêt verdoyante envahie par la brume. Il y faisait un froid sec et mordant, même si le soleil était haut dans le ciel. Je portai une main à mon écharpe et levai le pouce en l'air vers la déesse.
"C'était une bonne idée, ça. Tu as le pif pour anticiper les choses."
La forêt ressemblait à celle qui environnait Dunbroch, mon royaume. Pour un peu, j'aurais cru voir des Feux Follets apparaître. Ils n'auraient pas été de trop pour nous guider à travers la brume.
"D'ordinaire, je me serais sentie à l'aise au milieu des bois... si ça avait été de vrais arbres. Je suppose que toi aussi. T'es du genre déesse hippie, non ? A la fois peace and love et tueuse d'animaux ?"
C'était une véritable question, pas une accusation. Ca arrivait aussi à mon père d'aller chasser le sanglier ou le cerf. Pour ma part, je n'avais jamais réussi à ôter la vie à un animal. Pourtant, mes flèches faisaient toujours mouche. Ce n'était pas le problème.
Diane haussa un sourcil.
"Tueuse d'animaux ? Le terme est un peu réducteur."
Puis en souriant, elle reprit :
"On peut penser ce que l'on veut de la chasse, je respecte l'opinion de chacun. Mais elle est nécessaire à la survie. Avant, l'homme n'avait pas d'autres choix pour se nourrir. Aujourd'hui, même si avec l'évolution du monde moderne ce n'est plus un besoin primaire, elle reste toute fois nécessaire à la régulation de la faune."
Elle s'arrêta, poussa un soupir agacé et ajouta :
"Et voilà, j'ai recommencé. Je n'avais pas l'intention de te faire un cours d'histoire de la chasse désolée, c'est juste...Plus fort que moi."
Elle esquissa une grimace désolée à laquelle je répondis par un revers de main désinvolte.
"Y a pas de mal. C'est normal je suppose puisque c'est ton attribution. C'est comme moi avec le strip tease, je pourrais en parler des heures..."
Sur cette réplique, je tendis l'oreille et écoutai la forêt. D'habitude, c'est ce que je faisais quand j'étais perdue. J'attendais et souvent, les Feux Follets se manifestaient. Et comme par hasard, l'un d'entre eux apparut dans la brume en murmurant. Même si je sentais venir le piège, je ne voyais pas d'autre alternative que d'approcher, ce que je fis tout en attrapant mon arc et une flèche, juste au cas où.
Le Feu Follet se volatilisa pour réapparaître un peu plus loin. Il créa un chemin à travers un sentier, qui s'acheva par une falaise autour de laquelle tombait une cascade. Le panorama était à couper le souffle. C'était dur à croire que tout n'était qu'une illusion.
"Bon. Et maintenant ?" me demandai-je à haute voix.
Je m'approchai du bord de la falaise, estimant la descente avec une moue impliquée. Je pouvais escalader, ça ne me posait pas problème, et je supposais que Diane était également en bonne condition physique, mais je n'avais pas envie de le faire pour rien. Qui me garantissait qu'on aurait une explication sur la raison de notre présence ici une fois en bas ? Pour le moment, mieux valait rester au sommet de la falaise.
"Pourquoi nous a-t-on emmenées à Dunbroch ? A quoi ça sert ? J'ai rien à expier là-bas. Quand ma mère s'est transformée en ours par ma faute, j'ai réparé le mal causé par l'orgueil."
Je m'avançai vers le feu follet qui flottait toujours au centre en gazouillant.
"Allez, crache le morceau, petit. Nous avons les moyens de te faire parler." dis-je d'un ton plus bourru que menaçant.
Le feu follet eut un petit hoquet, surpris par ma brusquerie. En même temps, je n'étais pas dupe : je savais qu'il n'en était pas vraiment un. Pourquoi prendre des gants, dans ce cas ? Je n'étais pas Regina.
Dans mon dos, il y eut un gros craquement qui fit trembler le sol brièvement. Le feu follet disparut et le ciel s'assombrit d'un coup. Je pivotai sur moi-même et écarquillai les yeux d'horreur en reconnaissant une masse noire et imposante qui se dressait devant moi.
"C'est mor... Mor'du !" bafouillai-je à l'adresse de Diane.
Un frisson d'angoisse me parcourut mais je levai vaillamment mon arc dans sa direction. Son oeil unique brilla dans la pénombre avant qu'il ne pousse un grognement qui me fit dresser les cheveux sur la tête. Je bandai mon arc et lâchai la corde.
La flèche siffla près de son oreille sans l'atteindre. C'était impossible ! A cet instant, il se redressa et poussa un second grognement, plus terrible que le premier, alors qu'un éclair zébrait le ciel derrière lui. La foudre percuta un arbre non loin et l'enflamma. Bientôt, la pluie commença à tomber. C'était la mouise complet.
Mor'du allait bientôt attaquer. Ca se sentait. Je me mordis les lèvres et me saisis d'une seconde flèche.
"Diane ? Un peu d'aide serait la bienvenue là... sans vouloir te commander ni rien, hein..." fis-je d'un ton tendu.
Brusquement, je sentis un violent coup dans mon dos, qui me projeta contre le sol humide. J'en lâchai mon arc et ma flèche. Je me retournai sur le dos et poussai un hurlement en voyant la gueule de Mor'du, tous crocs dehors, foncer droit sur ma gorge. Il se tenait au-dessus de moi.
Ca y est, c'était la fin. Je fermai les yeux en criant alors que je sentais une substance chaude et visqueuse couler sur ma joue.
J'ouvris un oeil en constatant que j'étais toujours en vie et risquai un regard vers Mor'du. Il avait tourné la tête vers Diane et l'observai de son oeil vide. La déesse semblait très concentrée tandis qu'elle le fixait. Etait-elle en train de l'hypnotiser ? Le souffle court, j'en profitai pour m'éloigner de l'ours en rampant.
J'étais presque tétanisée. Cet animal symbolisait une période de ma vie dont j'avais... honte ? J'avais failli détruire ma famille à ce moment-là... Il fallait que je règle le problème une fois pour toutes. Rassemblant mon courage, je marchai à quatre pattes jusqu'à mon arc, attrapai une flèche dans mon carquois et me redressai juste assez pour viser l'ours encore une fois. Diane avait accaparé toute son attention, ce qui me facilitait la tâche. Il s'avançait vers elle d'un pas lourd et menaçant en me tournant le dos. De là où j'étais, je ne pouvais pas le louper.
Hadès, tes flèches sont de la gnognotte ! songeai-je rageusement. Il est où le feu que tu m'as promis ?
Comme en réponse à ma remarque informulée, ma flèche s'enflamma instantanément, m'arrachant un cri surpris. Je plissai des yeux, visai davantage et lâchai la corde de mon arc. La flèche siffla dans les airs et la pluie pour se ficher... dans la fesse droite de Mor'du. L'ours poussa un hurlement indigné et enragé. Les flammes brûlaient son pelage. Ca devait faire un mal de chien mais je n'éprouvais pas spécialement de compassion pour lui. Là où elle était placée, il ne pouvait pas l'arracher. C'était fait exprès.
Fou de douleur, il prit la fuite, disparaissant dans la forêt embrumée.
Haletante, je passai une main contre ma joue couverte de la bave d'ours et l'essuyai dans l'herbe mouillée. A travers le rideau de pluie, j'adressai un vague sourire à Diane.
"On forme... une fine équipe... toutes... les deux." dis-je, le souffle court et le coeur battant.
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Effectivement, pour le coup, je remerciais Hadès et son idée de finalement embarquer Sasha avec lui. Hope et moi, nous complétions assez bien quand il s'agissait de s'occuper d'un gros ours dans un terrain boisé. J'avais subitement eu l'impression de revenir quelques siècles en arrière. Sauf, que ce n'était ni le lieu, ni le moment d'être nostalgique, et de songer au passé. A la place, je m'avançais en direction de la rouquine, et lui tendit ma main pour l'aider à se relever, lui laissant un peu de temps pour reprendre ses esprits. Immédiatement, elle commença à s'inspecter, sûrement pour être sur qu'elle n'avait rien. Je pourrais toujours, lui proposer de la soigner s'il y avait besoin. Mais pour l'heure, je la laissais soulever sa tunique pour inspecter son ventre sans faire de commentaires :
« Ça va tout est sous contrôle » dit-elle en remettant ses vêtements
- Tu as une idée de pourquoi est-ce que l'on a eu droit à ce comité d’accueil ? Demandais-je
J'essayais d'en apprendre le plus possible, afin d'y voir plus clair ou tout du moins tenter. J'ignorais encore ce que l'on faisait ici, et Hope ne semblait plus avancée que moi en terme d'informations. En attendant, cette dernière semblait terminer son inspection par son bras. Les miens étaient dissimulé par les manches de la veste et du chemisier que j'avais fait apparaître un peu plus tôt. Mais je songeais néanmoins qu'il faudrait moi aussi que je songe à vérifier. Plus tard. Pour l'instant, rien ne m'était encore arrivé. Ce qui était loin d'être rassurant. Je n'étais pas naïve, ils me réservaient sans doute la « surprise » pour plus tard.
« Qu'est que j'en sais ? » Répondit-elle à mon interrogation de tout à l'heure. « C'était comme replonger dans un mauvais moment de mon passé...Pourtant j'ai déjà expié ce truc là. Depuis longtemps en plus.... »
Je hochais simplement la tête, tandis-qu'elle semblait perdue dans ses pensées. Je n'avais pas l'intention d'insister de toute façon. C'était contre mes principes. Respecter la vie privée des gens, et ne pas faire à quelqu'un ce que je ne souhaiterais pas que l'on me fasse était après tout l'une de mes règles d'ors. Et comme, je détestais que l'on se montre intrusif, je m'abstenais de le faire de mon côté également :
- On ferait mieux d'essayer de trouver un endroit où s'abriter si l'on ne veut pas finir plus trempée qu'on ne l'est déjà.
Étant donné la météo, cela n'allait pas tarder d'ailleurs. Le temps était toujours à l'orage. Et à rester sur place, l'on ne faisait qu’accélérer les choses
« Si c'est une copie identique de l'endroit que je connais, il y a une grotte pas loin d'ici. »
Parfait, au moins une bonne chose de faite. Le temps que la pluie cesse, cela nous permettrait au moins d'être au sec. En revanche, pas question de s'y reposer ni même d'y dormir. Avec ce qu'il se passait, c'était pure folie que de baisser sa garde ne serait-ce qu'une micro seconde.
- Alors, on ferait mieux de se mettre en route avant que l'on ne fasse une nouvelle rencontre.
Néanmoins par mesure de sécurité, mon arc apparût immédiatement dans ma droite de même que mon carquois sur mon dos. Hope garda également le sien en main. Au moins, nous étions d'accord là-dessus. Il était plus prudent d'avoir nos armes à porté de main si besoin est. Le chemin se fit dans le silence le plus complet. J'étais sur mes gardes, et prêtais attention au moindre bruit, prête à attraper une flèche pour la tirer s'il le fallait. Au bout d'un petit moment de marche, nous arrivâmes finalement à proximité de la grotte. Le seule problème, c'était la lumière que l'on pouvait apercevoir venant de l'intérieur. Hope, sortie une flèche de son carquois et baissa le ton de sa voix pour s'adresser à moi :
« Passe la première. Je te couvre »
- J'y vais répondis-je simplement
Toujours, méfiante je m'engageais avec prudence à l'intérieur de la grotte. Cette dernière était à priori vide. Et ce malgré le feu de camp au dessus duquel était posé une armature en bois servant sans doute à suspendre de la nourriture afin de la faire cuir
« Quelqu'un était là récemment » murmura Hope
Je fronçais mes sourcils. Ce qui m'intéressait n'était pas tant le fait que quelqu'un s'était trouvé dans la grotte, mais plutôt ce qu'il risquait de se passer. Tout ce qui pouvait concerner, la vie en forêt, me connaissait. Aussi, savais-je parfaitement que ce feu manifestement laissé à l'abandon n'avait strictement rien de normal.
- Soit, ce quelqu'un est partis précipitamment. Soit il a l'intention de revenir. On ne laisse pas un feu allumé même à l’abri dans une grotte sans une bonne raison.
C'était profondément stupide. Par ce temps, ramasser du bois sec était impossible pour commencer. Hors, le bois était l’élément essentiel à la bonne combustion. Ensuite, si le feu en lui même, faisait fuir les animaux la lumière elle en revanche les attirait. Ensuite, il n'y avait aucun reste d'un quelconque repas. Celui qui avait apparemment là, avant nous l'aurait-il allumé et tout préparé avant d'aller chasser ? C'était encore une fois stupide. Par ce temps, toutes les traces étaient effacés. Et même si l'on utilisait un chien de chasse, la pluie neutralisait également toutes les odeurs. De plus, le feu aurait bien le temps de se consumer entièrement. Je voulais bien admettre qu'il y ai de piètre chasseur, et de piètre campeur mais tout de même. Cela commençait à faire beaucoup d'erreur même pour un débutant. Je n'étais pas tranquille, et mon instinct me dictait de filer d'ici en vitesse. Hors, ne m'ayant jamais trahis en autant de temps passé sur cette terre, je lui faisais pleinement confiance. Mes réflexions furent néanmoins coupés, par du bruit provenant de la partie sombre de la grotte. Hope braqua immédiatement son arc, tandis-que j’attrapais moi même une flèche dans mon carquois
« Qui est là ? Montre-vous ! Faites pas les chochottes ! » Manifestement, cela n’eus pas l'air de beaucoup impressionner la ou les personnes -si ça en était- présente dans le fond de la caverne puisque personne ne s'avança. Néanmoins il en fallait plus pour décourager Hope. « On est cinquante et on vous attends ! ». Sa phrase fut ponctué par le regard assuré qu'elle me lança. Personnellement, j'en étais moins sur mais bon, je préférais ne pas m'en mêler pour le moment.
Mais malheureusement, nous ne semblions pas au bout de nos peines. Voilà, que l'arc de Hope trembla et lui échappa des mains pour finalement être propulsé et disparaître engloutie par l'obscurité. C'était plus qu'il m'en fallait. Il se passait quelque chose d'absolument pas normal, dans cette grotte, et je ne souhaitais nullement en savoir plus.
- Sortons d'ici ordonnais-je
Pas question de passer une minute de plus dans cet endroit
« D'accord » répondit Hope en hochant la tête
Elle fit un pas pour sortir, mais se retourna subitement, me faisant à nouveau froncer les sourcils. Eh bien ? Qu'avait-elle donc ?
« Non pas d'accord ! C'est mon arc, je ne partirais pas d'ici sans lui ! »
Elle me fixait à présent d'un air intransigeant, tandis-que je sentais tout doucement monter une bouffée d'exaspération en moi. Dans d'autres circonstances, sans doute aurais-je compris. Étant moi même une archère. Je savais que si quelque chose ou quelqu'un venait à me prendre mon arc, je ne repartirais pas sans l'avoir récupéré. Mais nom d'une nouvelle lune ! Le mien ça faisait cinq millions d'années que je l'avais. Il, n'était pas seulement un objet défensif. Il était mon plus fidèle allié depuis tout ce temps. Alors, oui il était normal que je veuille le récupérer si c'était à moi que c'était arrivé. Hope, avait cet arc depuis quoi ? Une heure maximum. Elle n'allait quand même pas me faire croire qu'il avait une valeur sentimental à ses yeux ! Je pouvais lui en faire apparaître un nouveau si elle le souhaitait. Et sans doute mieux calibré que celui d'Hadès. Ce n'était nullement pour me montrer condescendante mais de nous deux c'était moi l'archère. De plus, j'avais tenue et dirigé une école de tir a l'arc pendant la seconde moitié de l'après guerre. Autrement dit, c'était mon domaine de compétence.
La remarque me brûlait les lèvres, honnêtement. Néanmoins, je pris une fois de plus pour moi, me mordant métaphoriquement la langue. A la place, je me pinçais l'arrête du nez. Faisant de gros efforts pour rester maîtresse de moi même. Si, j'étais sur que la téléportation fonctionne, je l'aurais embarqué avec moi, sans qu'elle n'ai son mot à dire :
- Très bien, puisque tu as tant l'air d'y tenir allons le chercher
Je jure sur la tête d'Apollon, que si je m'en sortais j'allais prendre des cours de gestion de la gentillesse. Voilà, comment ruiner cinq millions d'années d'instinct de survie. Et comme, je ne pouvais pas la laisser là pendant que je décidais de partir, nous nous enfonçâmes dans le tunnel malgré l'obscurité ambiante. En soit, ce n'était tant un problème pour moi. J'avais une bonne vision nocturne. Hope quant à elle, attrapa une flèche dans son carquois, qu'elle tint à la verticale :
« Enflamme toi ! » Ordonna-t-elle
La flèche s'enflamma immédiatement de manière à crée une torche. Cela permit de montrer que le tunnel s'étendait à l'infini. Au loin, se distinguait une toute petite lumière. Plus nous avancions, plus on pouvait la voir, et plus le tunnel semblait s'élargir. Et finalement, je remarquais qu'il s'agissait d'une espèce de porte en losange qui dispensait une lueur bleutée
- Je suppose que si l'on veut retrouver ton arc il va falloir essayer de passer. Toujours prête à continuer ?
Pour ma part, j'estimais toujours qu'il s'agissait là d'une mauvaise idée. Mais quitte à se jeter dans la gueule du loup, autant s'assurer que Hope souhaitait toujours récupérer son bien. Elle voulu d'ailleurs répondre, mais un filament sortie de la « porte » et s'agita légèrement dans notre direction. Je reculais, par mesure de prudence, et la rouquine m'imita puis se retourna, tandis-que je jetais un coup d'oeil à ce qui avait arrêté sa course : un feu follet venait d'apparaître
« Hum...Piège pour piège...Tu préfères suivre un faux feu follet ou toucher un filament électrique chelou ? » Elle eu l'air sceptique. « Tu crois que tu pourrais faire, un arc encore plus cool que le mien ? Ça éviterait qu'on se fasse électrocuter. »
Oh pour l'amour de Gaïa ! Mais est-ce qu'elle se fichait de moi ? Heureusement, que j'avais un self contrôle à toute épreuve. Parce que celle là, on ne me l'avait encore jamais faite. Ce n'est que maintenant que cette idée lui traverse l'esprit ? Si ça avait été fait avant, nous n'aurions pas eu besoin de nous retrouver dans cette situation :
- C'est largement dans mes cordes me contentais-je de répondre
Simple, rapide et efficace. Inutile de se perdre en long discours. Je gardais également pour moi, mes réflexions concernant le feu follet. A savoir, que je ne pensais pas que Zacharie et ses petits copains puissent réellement, en créer un faux dans le seule but de nous piéger. Sans doute était-ce dût à ce qu'Hypérion nous avait dit en début d'année lors du « voyage » dans le monde des contes et ma propre expérience les concernant.
« Chouette ! » S'exclama Hope. « Dans ce cas on suit la flammèche bleue »
Je supposais qu'il s'agissait d'une question rhétorique étant donné sa manière de tourner les talons sans m'attendre. Soupirant, je lui emboîtais le pas alors qu'elle passait à travers le feu follet sans que ce dernier ne disparaisse. Il flotta un peu plus loin, se rapprochant toujours un peu plus de la porte. Là, le filament se dirigea doucement vers lui, comme s'il souhaitait le caresser. Mais à l'instant où il le toucha, le feu follet tomba en cendres tandis-que le filament se braquait droit sur nous, et s'étendait comme s'il souhaitait nous attraper :
« Là je suis convaincue. ON SE CASSE ! » S'écria Hope, avant de s'enfuir en courant comme une folle.
Dans d'autres circonstances, je l'aurais sans doute regarder en haussant un sourcil circonspect. Mais, n'ayant pas réellement de finir en cendres moi non plus, je m'empressais de filer en vitesse vers la sortie mettant à bien tous ces siècles passé à parcourir les bois :
« EEEEH PAS SI VITE ATTENDS MOOOOOI »
Étant donné la vitesse à laquelle elle courrait, il n'y en avait pas besoin. A croire que l’adrénaline aidait pas mal, parce qu'elle m'avait dépassé en un rien de temps. Quoi qu'il en soit, nous semblions au moins d'accord sur un point : mettre le plus de distance possible en la grotte et nous.
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Eloise A. St-James
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| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
Si la situation paraissait plus qu'étrange, Athéna avait néanmoins commencé à entrevoir une certaine logique dans la façon d'agir de leurs geôliers. Ils les soumettaient à leur pire penchant. Si les gens parvenaient à y faire face, ils avaient un bon point vert, sinon, ils avaient le droit au mauvais point rouge. Du moins c'était ce qu'elle supposait puisque maintenant que la situation était plus calme, elle pouvait voir un 1 rouge sur son avant-bras. Il était sans doute apparu quand elle s'était laissée emporter par la colère, comme souvent... Et elle avait à présent un 2 vert, donc en se calmant, elle avait sans doute réussi à combattre ses mauvais penchants. Tout ceci n'était qu'une théorie, mais bon, il n'y avait que cette solution à ses yeux qui paraissait logique. Ça avait un sens si tout le reste n'en avait pas...
Comme ce petit repas... Athéna avait cruellement besoin de manger pour pouvoir avoir de l'énergie et sans doute qu'elle ne pourrait pas continuer à ce rythme durant très longtemps. Mais elle était plus résistante que les humaines donc pour le moment, elle préférait faire l'impasse sur les gourmandises qui leur étaient offertes. Manquerait plus qu'on lui ajoute le pêché de gourmandise... Quand Regina se leva, la déesse soupira mais lui emboîta tout de même le pas. Ça n'était pas vraiment bon de se balader seule ici... Ceci dit, alors que les deux femmes passaient devant les chambres qui leur avaient été attribuées, le décor changea de façon encore inexplicable. Et comme lorsqu'elle s'était retrouvée seule avec Beth, Athéna était une nouvelle fois seule. Pas de trace de Regina...
Elle était dans un tribunal. Sur sa droite, Apollon, Artémis, Elliot, Melody, Ellie et Neil tenaient lieu de jurés. La déesse se demanda un instant si la présence des seules personnes qu'elle aimait réellement était volontaire ou pas. Que cherchaient-ils encore à inventer cette fois ? Quand elle entendit le bruit d'un poing qui s'abat violemment sur du bois et qu'une voix familière retentit pour réclamer le silence, la guerrière reporta son attention sur le juge. Qui n'était autre que Japet, son père. La blague... Il n'y avait pas pire juge que lui ! Quoique... C'était faux en fait, mais bon ! C'était risible que lui soit juge...
« Faites entrer la victime ! » Dit-il d'une voix forte.
- Qu'est-ce que c'est encore que ça... Soupira-t-elle.
Hermès fut alors conduit dans la salle, rendant toute cette scène encore plus claire : elle allait être jugée pour ce meurtre. C'était assez drôle qu'ils ne prennent en compte qu'Hermès et pas Éris, comme si la disparition de l'autre déesse n'était pas réellement une tragédie... Ce qui était le cas bien sûr, mais bon... Hermès était en slip et menotté, ce qui était très étrange, à moins qu'ils n'aient peur qu'il ne s'en prenne encore à elle avant que le procès ne soit passé ? Quoi qu'il en soit, la déesse resta calme, notant tout de même que les gardes olympiens les encadraient tous les deux.
- Pourquoi le menottez-vous ? Demanda-t-elle d'une voix forte en désignant Hermès d'un signe de tête.
« Silence ! » Cria-t-il. Ouais, décidément, ce n'était sans doute pas le vrai, mais il lui ressemblait avec cette manie de s'affirmer en gueulant ou en tuant le plus de monde... « Déesse Athéna. Vous êtes accusée du meurtre d'Hermès. Que plaidez-vous ? »
Mais c'était qu'il attendait réellement une réponse cet idiot-là en plus ! Athéna le regarda un instant, cherchant la blague dans son regard. Mais non, il n'y avait rien. Ce qui n'était pas très étonnant. Quoi qu'il en soit, la déesse soupira : personne ne l'avait écouté apparemment depuis qu'elle était montée dans ce fichu train... Ou depuis des années...
- Coupable. Dit-elle d'une voix forte. Votre Honneur...
La formule avait eu du mal à sortir mais c'était chose faite. Athéna avait répondu à Japet le Juge en le regardant droit dans les yeux. Lui aussi la fixait, à croire qu'il avait du mal à accepter que quelqu'un reconnaisse ses torts... Mais Athéna avait toujours dit qu'elle l'avait fait, ou que du moins, pour avoir donné l'ordre, elle était aussi coupable que la main qui avait arraché le cœur d'Hermès. Cela faisait des années qu'elle le disait, aussi n'allait-elle pas revenir sur sa parole à présent...
« Je vous condamne à mort. » Déclara-t-il, obtenant un hochement de tête des jurés. « Faites entrer le bourreau ! »
Même si la déesse se doutait que son frère, sa sœur et ses neveux et nièces ne venaient pas d'approuver sa mort, cela ne l'empêchait pas de ressentir un gros pincement au cœur. Peut-être que ça lui faisait autant mal parce qu'elle craignait qu'un jour cela ne se réalise... Cependant, pas question de montrer quoi que ce soit à ceux qui l'observaient certainement. Aussi se composa-t-elle un visage neutre et avança-t-elle jusqu'à un tronc d'arbre, juste devant le juge. La guerrière s'agenouilla devant et remarqua alors le bourreau : Arès. Avec une hache. Et du coin de l’œil, la brune remarqua Héra, installée sur le banc des accusés avec un verre de vin et son foutu sourire sarcastique aux lèvres.
- Fais ça vite... Dit-elle à son frère.
Qui ne l'était pas vraiment. Du moins, il n'y avait plus de trace d'Arès dans le regard de l'être en face d'elle. La peine d'Athéna augmenta. Héra choisit ce moment pour boire un petit coup et de lui faire savoir sa présence.
"Pourquoi ne pas leur dire toute la vérité ? Tu étais là. Tu as vu. Tu sais ce que tu nous as fait."
Athéna fronça les sourcils avant de se sermonner : elle devait rester calme malgré ces accusations plus qu'idiotes qui avaient le mérite de la blesser plus sûrement qu'une arme blanche...
- J'ai avoué le meurtre de ton frère, je suis déjà condamnée à mort... Mais je ne suis pas responsable de ta mort et de celle d'Arès. Répondit-elle froidement. Que fais-tu sur le banc des accusés ?
"J'assiste au spectacle. C'est d'ici qu'on a la plus belle vue."
Bah voyons... Athéna leva les yeux au ciel. Sa patience et son calme furent mis à rude épreuve quand Zeus se montra. Cet arrogant fils de... Merde ! Rien que sa vue, ça lui donnait envie de se relever, de saisir la hache d'Arès et de l'abattre sur la tête du plus grand traître de tous les temps...
"Je ne les ai pas tué. Je n'étais pas présent ce jour-là. Tu as menti à tout le monde. Ce n'est pas gentil."
De la gentillesse ? Elle allait lui en donner elle tiens ! Avec un gentil coup d'épée sur son cou de tyran sadique tiens ! Serrant les poings, Athéna lutta pour conserver son calme. Elle ne devait pas craquer... D'autant que ce fourbe n'en valait pas la peine.
- Étant donné que tu es le plus grand menteur du monde, je doute qu'on apporte du crédit à tes salades. Répondit-elle sèchement.
Lutter pour conserver son calme était plus compliqué que prévu... Mais il était juste hors de question qu'elle se mette en colère face à lui. Pas cette fois.
"J'y étais aussi." Intervint Héra qui se leva et vint vers la brune : "Que se passera-t-il le jour où ils sauront ? Ou tout le monde verra qui tu es réellement ? Tu te rebelles contre tous tes pairs mais en réalité, tu es la digne fille de ton père."
Japet eut un air réjoui à ces mots et Athéna dut vraiment prendre sur elle pour ne pas exploser. Il n'y avait sans doute pas pire insulte à ses yeux que celle-ci... Elle n'était pas Japet et ne le serait jamais ! Bordel, elle faisait tout pour ne pas être lui !
- Même si ce que tu dis était vrai, je ne suis pas comme mon père. Je ne suis pas une lavette au service d'un autre. Mes erreurs sont les miennes, pas celles que l'on m'a forcé à faire. Peut-être que tu devrais commencer à songer à tes erreurs à toi au lieu de te préoccuper de celles des autres... Répliqua-t-elle, impassible.
« Ça suffit ! » Hurla Japet.
Qu'avait-il lui encore ? Il n'appréciait pas la vérité ? Pourtant ce n'était pas la première fois qu'Athéna la disait, elle l'avait déjà fait quand elle s'était retrouvée face à Ouranos et Japet... En tout cas, le cri de son pseudo père eut le mérite de la mettre face à un nouvel environnement : elle faisait face à un miroir. Tous les autres avaient disparu, il ne restait qu'elle, seule face au miroir dans le tribunal. Zacharie apparut à côté d'elle, se reflétant dans le miroir alors qu'elle n'apparaissait pas dedans.
"Ce n'est pas de ta faute." Dit-il avant de faire une pause et d'ajouter : "Ce n'est pas ta faute si tous les gens qui t'approchent finissent par mourir."
Comment le savait-il ? Comment pouvait-il savoir que c'était une crainte qui était devenue de plus en plus vive dans son cœur ? À tel point qu'inconsciemment, elle n'allait pas voir Elliot, Melody, Ellie ou Neil alors qu'elle les aimait de tout son cœur... À tel point qu'elle essayait tant bien que mal de ne pas trop s'approcher de Diane et d'Apollon...
- Pas tout ceux qui m'approchent... Rectifia-t-elle. Seulement ceux que j'aime...
Zacharie eut un sourire et Athéna remarqua alors une petite fille à la place de son reflet à elle.
"Tu la reconnais ?" Lui demanda-t-il après l'avoir observé un moment.
- C'est moi ? Répondit-elle, incertaine et pourtant pousser par un instinct profond...
"Mais sais-tu qui tu es réellement ?" Lui dit-il alors que la petite fille passait sa main au travers du miroir pour la tendre à Athéna.
- Comment le saurais-je ? Répliqua-t-elle tout en tendant sa main vers la petite fille, sans pour autant la toucher, trop méfiante pour la prendre mais si désireuse de savoir en même temps...
La fillette ne l'entendit pas de cette oreille. Elle prit la main d'Athéna et la déesse passa derrière le miroir. La scène devant elle accapara toute son attention, à tel point qu'elle ne remarqua pas le 5 vert sur son avant-bras : trois corps au sol et un homme debout devant...
Athéna : 5 vert et 1 rouge
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Panique (le démon vert)
Elle fit son entrée dans un wagon où se trouvait les autres, s’avançant dans leur direction tout en sentant Aragorn la suivre de près, elle finit par s’installer sur l’un des sièges vide, ignorant royalement le faux prince charmant que lui avait donné Beth quand celui-ci s’installa sur la table d’à côté, elle trouverais bien un moment pour s’en débarrasser. A peine arrivée qu’Hadès lui enfonça une fourchette dans la bouche, sous la surprise elle se débattit un instant pour retirer la fourchette tout en gardant le morceau de lasagne dans sa bouche, donnant un violent coup de poing sur la table, elle finit par rapidement mâcher et avaler les lasagnes.”Putain, vas-y molo merde.” Attrapant une des serviettes qui se trouvait sur la table, elle se nettoya la bouche. “Ouai j’ai déjà manger les lasagnes de Fergus, la dernière fois je me suis ridiculisé dans l’émission de Diony.” D’ailleurs si elle croisait le Dieu en question, elle aurait deux mots à lui dire sur le sujet, bien qu’il y avait de forte chance qu’elle finisse agacée par les réponses qui lui fournirait.
“C’est un cadeau de Beth, elle cherchais à me faire plaisir, comme si j’avais besoin d’un pot de colle pour être heureuse.”Grommela-t-elle en jetant un coup d’oeil en direction dudit pot de colle qui la fixait toujours avec ses yeux de merlans frits. “Arrête de me fixer comme ça, on dirait un poisson rouge.”Aboya-t-elle dans sa direction, observant Aragorn baisser les yeux d’un air triste, ce qui ne lui donna aucune envie d’être sympathique envers lui, les carpettes c’était pas son délire. Son attention fut attirée par Hadès qui venait de lui ordonner de rester avec Hope, elle ne répondit rien car passé du temps avec son amie lui faisait plus que plaisir.
“Tu me la rends en un seul morceau.” Non mais il l’a prenait pour qui exactement ? Et puis elle pouvait pas tout contrôler bordel, même si au fond, elle se sacrifierait pour pouvoir protéger Hope, parce que c’est le genre de trucs gnangnan et héroïque que les gens font quand ils ont des amis en danger. “Et en un seul physique. J'en ai marre des changements. Maintenant que je m'habitue à ce look là, je veux récupérer le même.”
“Et sinon je peux la regarder droit dans les yeux et lui adresser la paroles ou je la ferme tout de suite ?.” Bah oui, autant poser la question pour être sur que tout soit au clair, on sait jamais.
“Finalement laisse tomber. Tu viens avec moi. Diane restera avec elle.” Mais c’est qu’elle allait l’achever à coup de petite cuillère là. Tandis qu’il lui tournais le dos, elle en profita pour lever les mains en l’air avant d’imiter quelqu’un qu’on étrangle avant de baisser les mains pour observer les deux tourtereaux papoter ensemble, c’était tellement mignon qu’elle s'attendait presque à voir des petits cœurs volé dans les airs.
“Salut !”
“Hey princesse.”Elle lui fit un petit sourire en coin tout en lui faisant coucou de la main.”On discutera plus tard, la diva m’appelle.”Avait-elle murmuré à son amie avant de lui donner un petit coup d’épaule amicale.
”Aller vient Aragorn.” Son ton était celui que les humains utilisait souvent pour s’adresser à leur chiens quand ils partaient en balade. Une fois la porte traversée, elle jeta un coup d’oeil par dessus son épaule pour voir si Aragorn suivait, la chaleur et le changement de décors la fit vite détourner la tête. Ils se trouvaient à présent dans les enfers enfin elle s’en doutait, ils venaient tout les deux des enfers, il faisait une chaleur pas possible alors si on y réfléchissait un peu c’était très logique.
“C'est pas chez moi là ?”
“Nan on a fait un mauvais détour et on est en plein coeur de la Montagne du destin” pensa-t-elle tout en continuant de regarder autour d’elle, ça faisait un peu trop de changement de décors d’un coup et elle avait été habitué il y a très longtemps aux illusions de Dolos mais les deux loustiques eux abusaient un peu trop.
“Peut-être que oui. Au début en tout cas. Mais plus maintenant.” C’était un reproche ça ? Non parce qu’aux dernière nouvelle c’était lui qui lui avait confié les rênes. “Au début c'était mon intention. Me créer une sorte d'Aphrodite. Mais regarde toi. Tu ne lui ressembles pas.” Dieu merci.
Alors comme ça Bernadette était un cadeaux pour la soeur du microbe ? Y’avait un peu mieux comme type de cadeau et puis elle avait observé la gamine, les livres et les vieux auteurs c’était plutôt son délire, pas les créatures divine. "Je pense qu'il va falloir plus que Bernadette pour que la gamine soit dans notre poche." Elle ne connaissait pas la gamine, elle l’avait un peu observer elle et le microbe juste pour apprendre à mieux les connaitre sans les approcher, mais elle se doutais que pour la convaincre de rejoindre la team enfer et de botter le cul de son coton tige de frère, il faudrait plus.
“Allez, câlin !” Peut être qu’un jour elle s’y habituera, en attendant elle se crispa encore une fois, tapotant le dos de son créateur.
“Et maintenant quoi ?.” Le câlin était finalement terminée car il se recula pour la regarder avec un grand sourire.
“Je crois qu'il est temps d'expier tes péchés.”Elle ne pu s’empêcher de froncer le nez de dégoût, il fallait arrêter avec ce truc, on était pas dans un confessionnal.
“Mais c'est stupide pour un démon d'expier ses péchés, je veux dire, c'est dans ma nature de péchés.”En plus si jamais ils s’en sortaient tous, qui pouvait dire qu’ils ne reprendrais pas leur vieilles habitudes ? Ils pouvaient très bien expiés leur péchés pour ensuite re-péchés derrière.
Tout en se grattant la barbe il reprit la parole.“Ne va pas croire que je suis devenu comme ces tarés. Je dis ça juste parce qu'on va surement être confronté à tes fautes. Les miennes ne se trouvent pas dans les Enfers. Et de toute façon j'en ai pas.” Bah bien sur et les singes mettent les bananes dans la coupe à fruit...ou une connerie comme ça, bref passons. "Je ne suis pas sûr que Tic et Tac soit d'accord avec toi.”Avait-elle répondu en levant les yeux au ciel, il fallait quand même arrêter de se voiler la face cinq minutes, ils avaient surement tous des choses à expiés.Hadès s'éloignait déjà de quelque pas pour surement aller voir de plus près ce qui se tramait dans cette endroit, elle avait même été prête à lui emboîter le pas, si le comportement du dieu des Enfers ne l’avait pas stopper dans son élan, il regardait souvent autour de lui, comme si quelques chose était tapis dans l’ombre ou alors que quelques chose l’inquiétais, le fait qu’il y est une grande lumière qui émanait d’une pièce au loin devait surement avoir un rapport.
“Hum... je pense qu'il faut rester ici et attendre. Là, devant le lac de magma. Je t'ai déjà dit où il puisait sa source ?” Surement pas du pays des Licornes.
Elle le fixa un instant du regard, sceptique, il y avait de forte chance que la pièce au fond était celle qui devaient les intéresser mais elle n’allait pas lui désobéir, alors jetant un coup d’oeil en direction du lac remplis de magma, elle tenta de deviner.“ Soyons fou , je vais dire d'un volcan ? ça serait assez logique.”
“Hum... ouais. D'un volcan.”Se retenant de ricaner devant cette réponse elle fronça les sourcils quand soudain le lac disparue de sous leur yeux, elle leva la tête pour remarquer que le décors avait de nouveau changer et elle se doutait bien que c’était la fameuse salle avec la lumière qu’ils avaient vu un peu plus tôt, car elle était plus éclairé que n’importe quel pièce des enfers et elle les avaient toutes vue, enfin sauf celle-ci.
“Je ne te savais pas jardinier dans l'âme.”En effet devant elle se trouvait une caverne qui avait de la verdure pour sol et des arbres plantés ça et là et quand elle jeta un oeil vers le plafond, elle pu y voir une espèce de boule de feu de la taille d’un ballon de basket.
“C'est en cas de fin du monde. Faut conserver de la nourriture au frais.”Il ne l’a regardais pas et il ne semblait pas vraiment tranquille, qu’est-ce qu’il pouvait bien y avoir d’important avec ce jardin pour qu’il soit pas aussi à l’aise ?.
“On a le temps avant la fin du monde...enfin je crois.”Soudain elle se crispa quand une voix se fit entendre derrière elle.
“Amaryllis !”
“Uuughh que quelqu’un m’achève à coup de pelle”Se plaignit-elle en silence tout en faisant face à Beth qui se redressait avec une fleur rouge en main.“C'est un parfum puissant et raffiné. Tu connais cette fleur Sasha ?”Elle avait une tronche à avoir prit des cours de botanique ? Surement pas.“Elle est signe de victoire. Chaque fleur a une signification.”Elle jeta un coup d’oeil en direction d’Hadès avant de marcher dans leur direction sans écraser la moindre fleurs.
“Anémone”Dit-elle quand elle passa devant la fleur en question.“Elle soigne les douleurs et les chagrins à ce qu'on dit”Apparemment ils avaient atterri dans un épisode d’Ushuaia nature.“Le bleuet. Souvent associé à la poésie et à la délicatesse. La fleur idéale pour les romantiques. Elle représente la timidité.” Puis elle sourit quand elle vit une autre fleur. “L'orchidée ! Ça c'est le plaisir et la luxure. N'est ce pas Hadès ?” Une fois à proximité d’elle, Beth se stoppa pour lui tendre une fleur.“Le souci.”Elle baissa les yeux pour observer la fleur de couleur jaune et orange.“On l'associe à la douleur et au chagrin. Ça résulte souvent de la trahison et du mensonge.” Sasha releva les yeux de la fleur, elle ne savait pas pourquoi Beth lui cassais autant les pieds avec les fleurs, la blonde elle venait de regarder Hadès qui lui détourna le regard.
“Quelle est ta fleur préférée Sasha ?”
Tout en gardant son calme, elle répondit.”J'en sais rien, la nature ça à jamais été mon truc, même si les magnolia c'est jolie.” Elle n'avait jamais fait attention à ce genre de trucs, la nature était présente, elle avait déjà vu un tas de fleurs et de plantes sur terre et elle avait dû lire deux trois trucs il y à longtemps sur la significations des fleurs mais elle avait tout oublié depuis. En tout les cas sa réponse avait fait sourire Beth, ce qui ne rassurait pas du tout le démon.
“Et les fruits ? Quels sont tes préférés ?” Mais c’était quoi son délire à celle là ?
“Elle n'a pas faim. On peut peut être rejoindre le groupe. On a déjà tout ce qu'il nous faut en conseillé Jardiland par chez nous !” Coupa finalement Hadès qui lui indiqua la sortie d’un signe de la tête.
“Et les grenades ? Tu aimes les grenades Sasha ?”Ladite Sasha regardais les deux autres tour à tour essayant de comprendre ce qui se passait et la table qui venait d'apparaître parmi les plantes avec en plein milieu une jarre entourée de grenades n'arrangeait rien.
“J'en ai jamais mangé.” Répondit-elle tout simplement en fixant les grenades d’un air curieux, du coin de l’oeil elle remarqua qu’Hadès s’était éloigné et avait aussi vu la table car il revenait sur ses pas pour s’adresser à Beth.“Vous cherchez à faire quoi ?”
“Moi ? Rien du tout... je suis ici juste pour la vérité. Toute la vérité, n'est ce pas ?”Si elle souhaitait jouer les innocentes il allait falloir faire mieux que ça.
"La vérité ? Sur quoi ?."Demanda-t-elle sur un ton très calme, même si elle n’avait qu’une envie s’était d’exploser devant tant de mystère, elle prenait pour une fois sur elle. Tout d’un coup elle frissonna quand l’air se fit plus frais et il y avait comme de la buée autour d’eux. Elle regarda curieusement en direction de la table pour y voir comme des miroirs et en jetant un oeil à son reflet, elle remarqua qu’elle n’en n’avait pas, par contre sur l’un d’eux se trouvait le petit smiley sourire qui lui était apparue auparavant dans la cabine.
“Ça suffit.”Elle détourna les yeux du smiley pour déposer son regard sur son maître.”Je ne lui ai jamais mentis.” Disait-il, puis il reprit.“J'ai peut-être pas toujours tout dit, mais je n'ai jamais mentis.” Pourquoi s’obstinait-il à ne pas la regarder ? Que pouvait-il bien cacher ?
“Sa devient légèrement agaçant tout ce mystère je dois dire.”Soudain elle sentit qu’on lui massait les épaules, elle se dégagea rapidement mais Beth eut le temps de lui murmurer à l’oreille.”En tout cas y'a un point sur lequel il ne t'a jamais mentis... tu n'as pas été créé à l'image d'Aphrodite. C'était tout bonnement impossible... n'est ce pas, Hadès ?”
“Tant mieux, j'aurais aucune envie de lui ressembler.” Tout en croisant les bras sur sa poitrine son regard dévia de nouveau en direction d’Hadès, elle avait bien envie de lui demander pourquoi c’était impossible pour elle de ressembler à Aphrodite, mais elle se contenta de garder le silence, faisant preuve encore une fois de plus de patience qu'à l'accoutumée.
Celui-ci croisa enfin son regard avant de le détourner bien vite, elle avait bien envie de lui demander ce qu’il lui prenait tout d’un coup mais Beth reprit la parole.“C'est une jarre, n'est ce pas ? C'est étrange... on pourrait penser à un simple objet, mais en réalité... hum... ça contient quoi ce genre de choses généralement ? De l'eau ? De l'huile ? Ou... tout autre chose ?”
“Ça signifie rien. C'est clair ?”Le ton était sec et le regard qui allait avec signifiait qu’Hadès n’aimait vraiment pas toute cette conversation.“C'est qu'un détail de toute façon. Et puis j'ai créé Bernadette, c'est que j'en suis capable, n'est ce pas ? D'accord, elle n'a pas un cerveau hyper développé et a des goûts vestimentaires plutôt douteux, mais c'est pas difficile de donner la vie ! Qu'on l'ait fait de ses propres mains ou qu'on ait... dans tous les cas, c'est pareil !”
Encore plus de mystère et aucune réponse.“Bon et si on arrêtait de tourner autour du pot ? .”S’impatienta enfin le démon, roulant des yeux quand elle remarqua son jeu de mot involontaire.”Si ça signifiait rien du tout tu me regardait droit dans les yeux et elle nous soûlerais pas avec tout ça, donc tu la crache ta pilule pour qu'on puisse enfin s'en aller ?.”
“Tu sais que c'est pas bien de s'énerver comme ça ? T'es vraiment pas patiente !”C’était elle où il lui rejetait la faute dessus ? Non mais l’autre.
“J'en ai juste marre de tout ce suspense à la con...on est pas dans un Hitchcock !” S’exclama-t-elle, légèrement agacée.
“Ok, ok... de toute façon ça ne change rien.”Elle le vit soupirer avant de jeter un coup d’oeil en direction de la jarre puis dans la sienne, il fit ce même aller retour du regard pendant encore quelques secondes avant de soupirer à nouveau.“Je... je ne t'ai peut-être pas tout dit. Mais je me souviens de quand tu es apparue comme ça devant moi, que je t'ai dit qui tu étais, comment j'avais décidé de t'appeler et que... enfin t'étais là quoi. Que tu sois le fruit de ma création ou non, ça n'a pas d'importance."Elle regarda en direction de la jarre essayant de comprendre en quoi elle avait un rapport avec tout ça.
“J'ai peut-être juste acheté quelque chose de commencer... mais c'était mieux que de te laisser dans... dans... cette jarre, non ?” Hein ?! Pardon ?!
Elle venait de simplement se figer, le temps qu’elle enregistre ce que venait de lui annoncer son maître, le silence régna pendant quelques secondes avant qu’elle ne le fixe du regard, incrédule.”Cette jarre ..."Elle pointa en direction de la fameuse jarre,jamais sa vie n’aura autant tournée autour d’un pot en verre.“J'étais dans une jarre...et tu m'a acheté ?” Décidément cette information avait du mal à passer, elle ferma la bouche et ses yeux s'agrandirent comme des soucoupes.
“Non ! Bien sûr que non ! Je ne t'ai pas acheté. Ça ne va pas la tête ?”Et bah quoi alors ? Merde à la fin.”Disons que je t'ai volé.”
“Oui parce que voler, c'est tellement mieux."Commenta-t-elle toujours autant sous le choc, mais une once de sarcasme pouvait se faire entendre dans sa voix, elle referma la bouche et Hadès reprit la parole.
“C'est plus compliqué que ça. Tu n'étais pas finie. J'ai juste tenté de te donner une forme convenable histoire que tu puisses apparaître comme ça devant moi. Mais de toute façon t'es parfaite comme ça. Tu es forte, grande... petite... tu es badass, intelligente, enfin à moitié vue que le blond l'est moins... et... je ne suis pas sûr que vous étiez censé être deux. Mais c'est parfait comme ça !”Elle pouvait entendre le ton rassurant qu’il employait en lui souriant. “Tu es ma création. Ma créature. Ma Sasha. C'est pas parce que je ne suis pas celui qui a commencé à te donner vie que ça change quoi que ce soit.”Un peu quand même.“Ne pas tout dire, ce n'est pas péché.”
“Je ne suis pas sur qu'elle voit les choses dans ce sens là.”Tout en disant ça elle tourna la tête en direction de Beth, mais son regard fut attiré par l’un des miroirs, une main fantomatique aux allures féminine avait traversé le reflet pour se tendre sa direction.”C'est le pompon.”
“Prend la... et tu sauras tout…” C’était peut être un piège, mais sa curiosité était bien trop pousser a présent, elle hésita quelques secondes en jetant un dernier regard en direction d’Hadès avant de s’avancer en direction de la main.”Cher Bouddha, si tu m’entend, prit pour que je soit pas dans la merde, Amen.”Et elle attrapa la main.
Pando
Regina Mills
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Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
J’ai regardé Saw l’autre fois, tout le monde s’en fout vous me direz mais il a dit un truc qui a fait tilt dans mon esprit, l’instinct de survie est souvent trompeur et il vaut mieux ne pas l’écouter. Alors quand vous pensez être dans un train bien à l’abri et que vous vous retrouvez soudainement dans la neige, dans le froid et en dehors du train alors que la seconde d’avant, vous étiez dans le wagon, y’a question à se poser quand même. Je vous assure, je préférerais quinze fois être séquestrée par Jugsaw plutôt que de jouer au jeu tordu des deux cinglés du train.
Une grande montagne me fait face, le train semble bloqué par la neige mais pas de moyen de rerentrer dedans. Bon. Et j’ajoute le fait qu’il n’y a pas âme qui vive, c’est comme si j’étais seule au monde, la chose que je crains le plus d’ailleurs. Sentant un frisson me parcourir l’échine, je pousse un soupir « Et c’est reparti pour un tour… » mais qui dit neige et froid, dit nouvelle tenue, un peu plus chaude. Je bouge légèrement la main et me retrouve rapidement vêtue d’une de mes tenues d’hiver.
« Tu es ravissante dans cette tenue. La plus belle femme de tous les royaumes. »
Non…Sidney ne pouvait pas être là. Me tournant, je lui fis pourtant face. J’étais en plein délire, c’était clairement peu probable et pourtant, il semblait être vraiment là. Je fais un pas en arrière.
« Sidney…Que faites-vous là ? » « Ce que je fais là ? » dit-il en regardant autour de lui. « Je me promène. Le temps est agréable par ici. Il fait frais, j'adore ça. », j’hausse les sourcils. Il se frotte les mains dans ses gants et de la fumée sort de sa bouche, il doit vraiment faire froid alors. « Mais dites moi majesté. Que faites vous là, vous ? » , je m’apprête à répondre alors qu’un chien magnifique apparaît et que Sidney s’empare d’un os avant de le lancer. Et le chien se mets à courir pour aller le récupérer.
Je crois que niveau absurdité, on touche le fond là non ? Non, il faut croire que ce n’est pas encore fini. « Je suis en train de rêver, c’est pas possible… » murmurais-je. oui, je devais rêver, j’allais me réveiller dans le wagon lit et tout cela ne serait qu’un mauvais rêve. Je regarde le chien courir derrière l’os « Regina, tu vas te réveiller… », je lève le regard vers mon miroir « Je...je n'en sais strictement rien mais ce que je sais, c'est que vous ne devriez pas être là vous. C'est un test, c'est ça ? ». ça ne pouvait être qu’un test, je ne pouvais pas… je ne comprenais pas. « Je ne pense pas que ce soit un test. Oh, mais regardez ma Reine ! » , le chien revient avec un os, il le pointe du doigt. il prends l’os. Mon regard se pose sur ce qui nous entoure et je remarque rapidement qu’il y a d’autres os.
Non…Si on faisait gaffe, on comprendrait bien vite être sur un cimetière…Et après on dit que je suis glauque. Et voilà que pleins d’os apparaissent d’un peu partout sous la neige. « On se croirait au dessus d'un cimetière. ». Et ça le fait sourire en plus ? Pourquoi il me tend l’os ? Je le regarde fixement. Un léger frisson me parcourt l’échine « Il est hors de question que je prenne ça ! » je porte mon regard sur ce qui nous entoure, remarquant tous les os, frissonnant légèrement avant de ramener mon regard sur Sidney « pourquoi me montrer tout ça ? Que dois-je comprendre ? » « Sais tu Majesté, combien de gens sont morts par ta faute ? Et je ne parle même pas de ceux que tu as tué, mais bien de ceux qui... comment dire ? Le sort noir a emporté une partie, mais sans Rois et Reines, sans personne pour les guider, beaucoup de peuples ont été confrontés à la famine, la peste et d'autres choses de ce genre. La guerre a ravagé beaucoup de mondes. Il y a eu énormément de victimes... » Je regarde Sidney avant de me frotter les deux mains l’une contre l’autre pour me réchauffer, même avec ma tenue chaude, j’arrivais à avoir froid. « Quand j'ai lancé le Sort Noir, mon but était de punir Blanche Neige et le royaume, seule la Forêt Enchantée aurait dû être touchée. J'ignorais que d'autres royaumes seraient touchés, pourquoi me montrer ce...cimetière ? Je dois dire quoi ? Que je suis désolée ? », c’était la vérité. J’ignorais que d’autre royaumes seraient pris dans la malédiction, ça n’avait pas été mon but.
« Désolé ? Pour le dire, il faudrait l'être. Mais l'es-tu réellement ? » Il marque une pause avant d’ajouter « Ca t'as apporté quoi Majesté ? Une famille ? Des amis ? Mais naît tous sur le corps de personnes qui sont morts pour que tu obtiennes tout ça... est ce qu'on peut vraiment considérer que tu t'es construit quelque chose de solide avec des os brisés ? », il frotte la neige avec le bout de sa chaussure et laisse apparaître des crânes. Baissant le regard, je sers les poings. Je commençais à sentir des regrets, chose rare, qui ne m’arrivait jamais. je lève un regard sombre vers mon miroir avant de l’envoyer valser plus loin en levant la main. « LA FERME ! » respirant longuement, je me calme avant de reprendre la parole « Je...Je n'ai jamais voulu tout ça. Ce que je voulais c'est simplement être heureuse, ils avaient tout. Elle m'avait tout pris et je n'avais plus rien. Elle m'avait pris mon premier amour, elle m'avait pris la vie dont je rêvais, je devais me venger et lui voler son bonheur à mon tour mais pourquoi... j'ai crée Storybrooke, pendant 28 ans, j'avais la vie dont je rêvais puis j'ai tout perdu une nouvelle fois. La malédiction a été brisé, ma famille s'est brisée à petit feu, ma fille me manque atrocement, depuis la naissance de Daniel, Henry est beaucoup plus distant et Robin m'a à nouveau quittée. » Je sers les poings, je sens la tristesse parvenir jusqu’à mon regard mais ravale mes larmes, je ne dois pas pleurer. je lève un nouveau regard vers Sidney « tu veux m'entendre dire que j'ai des regrets ? très bien j'ai des regrets. Tu es content ? Et je ne suis plus la méchante reine, donc ne m'appelle pas Majesté, Regina s'est suffisant. »
Sidney s’est relevé pendant que je parlais puis il s’est approché de moi « Pourquoi tu ne l’as pas tuée ? Pourquoi ne pas tout simplifier ? », j’arque un sourcil. Où veut-il en venir ? « Tu ne te souviens pas ? j'ai tenté de la tuer plus d'une fois, j'ai même fini par l'empoisonner avec le Sort du Sommeil de Maléfique mais rien n'y a fait, son charmant l'a retrouvé. Et la dernière chose pour vraiment lui faire payer ce qu'elle m'avait fait, c'était de lancer le Sort noir. Je ne l'ai pas tuée car Rumplestiltskin a tout fait pour que je ne puisse plus porter atteinte à Blanche et son Charmant. ». Rumple…Il avait tout manigancé depuis le début. Il avait tout fait pour que je lance cette fichue malédiction. Pour quoi au final ? Pour qu’Emma la brise et que tout mes rêves s’évaporent. Je m’avance vers Sidney avant de reprendre la parole « Si j'avais pu, je lui aurais arraché le coeur et je l'aurais réduit en cendres. » Oui, c’était ce que je pensais au plus profond de moi, si j’avais écrasé son coeur, on n’aurait pas eu la malédiction mais je n’aurais pas eu Henry…ni Alexis et encore moins Daniel… « Qu’attends-tu pour le faire ? » il s’approche de moi et plus il s’approche, plus j’ai l’impression de reconnaître la silhouette de Mary Margaret. Oui c’est bien elle qui est face à moi. « C’est l’occasion ou jamais…mère. »
Non, elle ne pouvait pas être là, c’était tout bonnement impossible et pourtant… Je tends les mains devant moi en reculant « N…non, tu n’es pas Mary Margaret, recule, je ne peux pas… », je ne veux pas. « Laisses moi ! Disparaît, vas-t’en ! » et je me mets à courir dans la neige, espérant trouver un échappatoire à tout ça. Plus je cours et plus je vois le train s’éloigner, des os craquent sous mes pas, je frissonne. La neige m’entoure de plus en plus et rapidement, je me rends compte que je suis tout bonnement perdue. Je continue à avancer, j’entends les os craquer et me sens soudainement très mal. En même temps, sous la neige, c’était un cimetière d’os et de crâne… Et voilà que j’étais totalement perdue, mes pas dans la neige étaient effacés, la brume venait de se lever, je ne voyais plus le train et il commençait à neiger. Je fini par m’arrêter pour reprendre mon souffle « Et voilà qu’il neige maintenant… »
Je lève les yeux au ciel et hurle « QU’EST-CE QUE VOUS VOULEZ A LA FIN ??? » Je continue à marcher, espérant retrouver mon chemin. Des traces de pas apparaissent dans la neige, comme si quelqu’un marchait près de moi. Genre, comme dans un film d’horreur bien glauque. Vu que j’étais seule. Je m’arrête de marcher et regarde autour de moi. « hum… », je fais apparaître une boule de feu au creux de ma main « Qui est là ? » Je sentais que je n’étais pas seule. Les traces de pas se stoppent et un vieux monsieur que je connais trop bien apparaît derrière moi. Je me retourne et le regarde surprise. Il a les mains dans le dos et m’observe. il a une corde autour du cou, très certainement les mains attachés. Il ne pouvait pas être ici, je ne pouvais pas faire face à mon plus grand regret « Euh…je…Papa… » énonçais-je simplement.
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Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« Alors à quoi bon essayer, je sais que je vais m'écrouler. »
On finit toujours par tout regretter. C'est l'essence de ce qu'on appelle la condition humaine. On aurait pu faire quelque chose, mais on ne l'a pas fait. On aurait voulu se permettre quelque chose, mais on se l'est interdit. On en revient toujours à ça. Quoi que l'on décide, les regrets finissent par prendre le dessus. Il est incontestable que notre passé continue à définir notre existence. Certaines choses que l'on fait continuent à peser sur nous quoi qu'il arrive. Et il est horriblement difficile de s'en libérer. Mais quand je prends une décision, je le fais en toute connaissance de cause. Comment regretter quelque chose dont j'avais besoin au moment où je l'ai fais ? Créer Sasha était une évidence. Quelle que soit la manière utilisée. J'en avais besoin. J'avais besoin d'elle. Je ne regrette pas. Quoi qu'il advienne, ça ne changera rien sur ce qu'elle représente à mes yeux.
Quelque chose avait attiré mon attention. Après avoir vue passer Sasha a travers le miroir, j'avais tourné la tête. Quelqu'un chantonnait quelque chose et c'était une voix que je connaissais oh combien. Le décors avait une nouvelle fois changé. Ca devenait une habitude à force, même si on avait à chaque fois du mal à s'y habituer. Je me trouvais désormais dans une pièce que j'avais déjà vue, où j'avais vécu de nombreuses choses. Un petit sourire naquit au coin de mes lèvres. C'était tellement évident qu'ils m'emmèneraient ici. J'avais de suite contemplé le miroir au dessus de la cheminée, et reconnut cette grande table en plein cœur de la salle. Il y avait une corbeille de fruits. Des pommes bien évidemment. Plusieurs chaises étaient disposées autour et un lit au loin. Je me trouvais dans un endroit que j'avais moi même créé et qui n'existait plus aujourd'hui, mais qui faisait partie de mon passé. Ma maison intemporelle. Celle où jadis, Aphrodite avait mis au monde Elliot et où j'avais pris la plus importante décision de toute mon existence. C'était ça qu'on voulait me faire expier ? Pathétique... cela dit... que faisait Apple ici ?
« Je ne comprends pas. » dis-je en voyant la jeune femme assise sur un banc.
En me voyant arriver, elle s'était arrêté et son regard avait croisé le mien. Tandis que j'y voyais toujours de la joie dans ses yeux, cette fois ci, ils étaient remplis de tristesse, comme si elle avait pleuré. Je m'étais approché, n'ayant pas crainte de ce qui pourrait arriver. Oui, j'étais trop sûr de moi et alors ? J'avais survécu à tellement de choses et de toute façon, on avait déjà prédit notre mort à tous et ce n'était pas ici, pas de cette façon. Ce n'était pas un bête prêtre ou je ne sais quoi qui la provoquerait, mais Elliot. Alors à quoi bon avoir peur aujourd'hui. Apple portait une magnifique tenue blanche qui représentait toute la pureté qui se dégageait d'elle. Ce n'était pas la seule personne présente. Il y avait au loin une autre blonde, plus grande - mais pas trop - et qui répondait au nom d'Aphrodite. Oh grand Styx... la maison intemporelle non seulement où Elliot était venu au monde, mais aussi où il avait été conçu. Il fut un temps où je l'avais appelé la maison du péché. C'était trop amusant. Mais... Apple... Aphrodite... Ils n'étaient pas sérieux ?
« Vous n'êtes pas sérieux... » dis-je en me tournant vers la déesse d'un air totalement désabusé. « Vous pensez vraiment que je fantasme sur ma propre fille ? »
« Elle n'est pas ta fille, Hadès. »
« C'est qu'une enfant. Elle est innocente et fragile. Je ne suis pas excité quand je la regarde chanter et danser au Rabbit Hole. Faut arrêter vos idioties ! Si vous pensez que mon péché c'est celui de la luxure, c'est exact, mais pas la concernant elle. »
« Tu me trouves fragile ? » murmura Apple sans prêter attention au restant de mon monologue.
Ils voulaient que je lui avoue que je la trouvais plus fragile que les jeunes filles de son âge ? Bien entendu que c'était le cas.
« Bien sûr. Mais tu es parfaite ! C'est eux les monstres qui pensent que le mot fragile signifie être faible. Mais c'est pas le cas. Regarde toi ! Tu es entreprenante, belle, rebelle, parfaite ! » lui répondis-je en me tournant ensuite vers Aphrodite. « Vous croyez que je n'ai pas compris votre petit jeu ? Bien sûr que mon péché c'est la luxure ! J'adore le sexe ! Je ne m'en suis jamais caché. Que ce soit avec les déesses, les sorcières, les humaines ou même les princesses ! Mais généralement elles ne s'en plaignent pas. »
« Je ne suis pas ta fille, Hadès. » précisa Apple sans raison.
Je m'étais tourné dans sa direction.
« Quel rapport ? Ça n'a pas d'importance de toute façon. Je ne te demande pas de l'être. Tu l'es et c'est tout. »
« C'est à cause de toi que je ne suis pas heureuse. Tu les as laissés faire. » dit-elle d'une toute petite voix. « Comment pourrais-je être ta fille ? Tu n'es là que pour ce qui est matériel. Tu n'as jamais pris réellement soin de moi. Tu m'habilles comme dans tes fantasmes et tu te contentes de m'applaudir quand je te rend heureux. »
Wouah.
« Wouah. Il est où ton prompteur ? C'est bien joué, vraiment. En fait toi aussi tu n'es pas vraiment là. » dis-je en l'applaudissant et en voyant dans son regard qu'elle attendait que ça.
Je m'étais stoppé net, ne voulant pas leur donner satisfaction. Alors comme ça Zacharie s'habillait en fille et l'autre c'était Elisabeth ? Ils jouaient bien leur rôle. Et si ça les amusait, autant poursuivre... de toute façon je ne tolérais pas qu'on disent des imbécilités et des mensonges à mon propos. J'avais été là pour elle. J'ai toujours était là pour elle. Et je serai toujours là pour elle !
« J'ai été là quand l'autre taré a voulu te tuer. Peut être pas tout de suite, mais je suis allé voir Apollon juste après. »
« Et tu es venu me voir moi. »
« Exactement ! J'ai organisé cette fête d'Halloween pour toi. »
« Je ne suis pas venue. » affirma t'elle.
« Ce qui signifie que c'est moi qui devrait me plaindre. »
Là je marquais un point.
« C'était une fête pour ton anniversaire... » dit-elle sur un ton déçu.
« Et pour toi ! On fête ça entre père et fille ! D'une pierre deux coups. »
Qu'est ce qu'elle me reprochait ? Cette discussion menait à rien. En plus, ce n'était même pas véritablement avec mon Apple que je l'avais.
« Tu attends quoi de moi ? Que je passe plus de temps avec toi ? Tu veux venir habiter à la maison ? T'as qu'à demander. »
« Je veux juste que tu te rendes compte... que quelqu'un s'en rende compte... »
Elle avait baissé la tête, faisant venir ses mèches rebelles devant ses yeux pour pas que je puisse voir que des larmes coulaient le long de ses joues. Je ne comprenais pas de quoi elle voulait parler. J'aurai pu m'arrêter là, mais réelle ou pas, j'avais envie de savoir. J'avais besoin de savoir.
« Se rendre compte de quoi ? Tu as tout ce que tu veux ! »
Elle avait reniflé, avant de me répondre.
« Si tu avais pris réellement soin de moi, tu l'aurais vue.. » répondit-elle d'une toute petite voix mouillée. « Tu étais le plus amène à le voir, car tu sais ce que c'est... »
Je secouais la tête de gauche à droite. Ça me faisait mal de la voir comme ça, même si ce n'était pas elle. Et ça me rendait dingue de ne pas savoir ce qu'on me reprochait. J'avais fait tout ce qu'il fallait pour elle. J'avais toujours été là. Peut-être pas tout le temps, mais souvent.
« Je ne vois pas de quoi tu parles... »
« Tu as été abandonné toi aussi... » murmura t'elle. « Tu as vécu longtemps seul... »
Cette fois ci elle avait levé les yeux dans ma direction et nos regards s'étaient croisés. Elle avait ramené ses mèches rebelles en arrière.
« Tu n'as même pas été capable de leur avouer que tu avais retrouvé tes souvenirs ! »
« Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles... » murmurai-je à mon tour.
Est ce que c'était un mal de ne pas avoir tout dit ? Il m'arrivait parfois... peut-être trop souvent de ne pas tout dire. Mais ça ne regardait que moi si je me souvenais. Ça n'importait qu'à moi de savoir ça.
« Il nous a tous dupés. Il s'est servis d'eux. Il a obtenu exactement ce qu'il voulait ! Et tu n'étais pas là pour comprendre ! Tu n'étais pas là pour prendre soin de moi ! Tu n'es jamais là quand il faut ! » ajouta t'elle sur un ton plus énervé.
« Jamais là ? Et j'étais où quand l'autre taré de Zeus à voulu la tuer Aphrodite et notre fils ? J'étais où quand il a voulu me prendre tout ce que j'avais ? Qu'il a voulu anéantir ce que j'avais construit ? Ce qui m'avait demandé tant de temps ?? J'étais où ??? »
Je pointais du doigt le lieu où on se trouvait, car sans cette maison elle n'aurait jamais pu se cacher. Car si ce jour là j'avais choisi Zeus plutôt qu'Aphrodite, elle serait morte et Elliot avec ! Et Ellie n'aurait même pas existé. Et peut-être qu'on ne serait pas sur le point de tous crever tué par ce dieu de la Renaissance !
« Tu n'as rien construit... » commenta Aphrodite.
Je m'étais tourné vers elle et je l'avais pointé du doigt. Si elle ouvrait ne serais ce qu'une fois la bouche, surtout elle, je la buterais ici et maintenant.
« Ce n'est pas ta fille. Ce n'est pas toi qui a élevé Elliot. Tu ne réussiras jamais à rattraper tes erreurs avec Ellie. Tu n'auras jamais la femme que tu aimes. Tu ne m'auras jamais Hadès ! »
« Mais je ne te veux plus ! » lui hurlai-je dessus.
Cette discussion était incensé. Je ne la désirais plus. Je ne la voulais plus. Je n'avais plus besoin d'elle. C'était fini tout ça !
« J'ai déjà tout ce que je veux. Tu crois que j'espère encore quoi que ce soit de toi ? C'était des promesses en vain quand on était petit ! »
Je m'emportais un peu trop. Il fallait que je me calme. On essayait de me faire sortir de mes gants et... je n'étais pas Regina.
« La luxure... tu n'as donc rien compris... je dirai plutôt que ton péché est l'envie. L'envie d'obtenir ce que les autres ont. L'envie de ne plus être seul. De goûter enfin au bonheur. Tu crois l'avoir, mais tu te trompes. Même ta rebelle ne veut pas de toi. Ou plutôt si, car elle est "satisfaite" de tes performances. Mais... où est le papier ? Hein monsieur papier ? Où est ta vie avec elle ? Tu dors où ce soir ? Tu n'as rien construit Hadès. Tu n'as jamais eu la moindre chose t'ayant réellement appartenu. Tu n'as même pas été élevé avec les autres dieux. C'est par pitié qu'un Titan que tu ne supportes pas aujourd'hui est allé te chercher à l'époque dans l'endroit où on t'avait laissé tout seul. Même ta mère ne voulait pas de toi. Personne voulait de toi ! Le véritable péché a été simplement d'exister et d'être encombrant aux yeux des autres ! Le dieu un peu à côté de la plaque, amusant, sympathique, celui qui nous donne un coup de main si c'est dans son intérêt. Peut être qu'un papier retracera un jour ton histoire. Mais qui aura envie de le lire ? Tu n'es que l'illusion d'un grand dieu. Un fantôme traversant les époques. 5 millions d'années et toujours le même cheminement. Sexe, papier, déception. »
J'en avais que faire de ce qu'elle pensait. De ce qu'ils pensaient tous. Tournant la tête vers Apple, je m'étais concentré sur elle pour me contenir.
« Tu ne m'as pas dit que tu n'allais pas bien. »
« Tu ne m'as jamais posé la question. » répondit-elle d'une voix assurée.
« J'étais là. Il suffisait de venir me voir. »
« Tu ne te rends pas compte à quel point c'était dur... je n'en ai pas eu le courage. Je ne peux même plus regarder Anatole sans devoir retenir mes larmes. Je n'arrive plus à ... »
Elle avait penchée une nouvelle fois la tête et je m'étais assis à côté d'elle. Qu'importait si elle n'était pas réelle. Je voulais être là. Je n'avais peut-être pas tout le temps était là, mais ça changerait. J'allais changer ce détail. Tout n'était pas perdu...
« ...dix ans... » murmura t'elle, les larmes coulant le long de ses joues. « Je suis resté dix longues années enfermé dans ce jeu. Toute seule... C'était ce qu'il voulait... »
J'allais le buter. Quand je le retrouverais, je le buterais. Diane ou pas, il ne s'en sortirait pas cette fois.
« Je vais m'occuper de toi. A mon retour on sortira, je te changerais les idées, tu viendras vivre à la maison. Je t'en construirais une... tu ne seras plus jamais seule, Apple. » lui dis-je en passant une main dans ses cheveux.
« Tu ne comprends donc pas ? C'est trop tard... je n'ai plus la force de continuer. Tout ceci ne sert à rien... il... il m'a détruite totalement. Je n'existe déjà plus. Je suis à moitié morte et je n'ai plus l'envie de poursuivre. Je n'en ai plus la force... » dit-elle en posant sa tête tout contre mon torse. « Pardonne moi... je suis désolée... »
« Tu as toujours su prendre soin de tes enfants, c'est bien. » conclu Aphrodite tandis que le décors changeait autour de moi et que je me retrouvais dans le premier wagon où tout avait débuté. Je n'étais pas seul, mais ce n'était plus Aphrodite et Apple qui m'accompagnaient. Je n'osais pas lever les yeux et affronter la réalité, voir qui se trouvait ici. J'avais la tête penché, le regard perdu dans le vide et une colère grandissante en moi.