« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
❝ Eh ben on est pas sortie de l'auberge c'est moi qui te le dis ❞
Sérieusement, ça commençait à bien faire tout ça. Dire qu'il en avait marre était très en dessous de la réalité. Il saturait, il avait atteint son quotta de patience. Il voulait bien être gentil, il voulait bien aider les autres et tout et tout mais à un moment faudrait peut-être à arrêter de prendre les gens pour des abrutis. Sans compter qu'une fois de plus, ils avaient paumé des gens en route. C'est que ça devenait une habitude à force. Et là franchement, Aster estimait que ça suffisait. Aussi, avait-il suivit le mouvement, se disant qu'il y avait suffisamment de gens éparpillés à droite à gauche, pour ne pas décider de se la jouer solo. Même si, il ne pouvait qu'approuver la décision de ne pas s'approcher un peu plus du lapin. Quoi ? C'est pas parce qu'ils étaient de la même espèce animal, qu'il avait forcément envie d'aller taper la discut' avec. Mais le fait est qu'ils allaient pas rester planter non plus là comme une bande d'abruti à attendre que l'autre zozo ai finit de regarder ses pattes en marmonnant. Non parce que lui avait beau essayer de tendre l'oreille, comme son "confrère" lapin semblait -comme tous les habitants de ce pays- dépourvue de matière cérébrale il parlait à moitié dans le sol. Autrement dit lui, il pigeait que dalle.
Mais rester immobile, ça allait bien cinq minutes. Aussi essaya-t-il avec discrétion -il n'en était pas dépourvue en dépit de sa taille- de se rapprocher de l'autre lapin, espérant qu'il continuerait son cirque sans se préoccuper d'eux. Manque de bol, ça ne marcha pas du tout, comme il l'avait voulu. Il leva la tête et pointa un espèce de couteau dans sa direction :
« Qui êtes vous ?! »
Il lui aurait bien répondu, si si. Il était près à le faire. Sauf que l'autre ne lui en laissa pas le temps. A la place, il décida de se mettre à parler dans une langue bizarre. Aster connaissait pas mal de langues. L'un des bénéfices d'avoir vécu aussi longtemps, mais alors celle là c'était du genre inconnue au bataillon :
« IAJ UD ONDEM CAVE OAM »
...Est-ce qu'il était sensé se passer quelque chose ? Non parce que si c'était le cas, il y avait un léger foirage dans l'air. Sauf si le but de son "confrère" avait été de passer pour encore moins dégourdit qu'il n'en avait l'air pour rester polie. Non parce que si en réalité, c'était cela le but. Là, pas de soucis, il l'avait bien atteint. Bunny, s'était d'abord dit que l'autre lapin avait une case en moins. Maintenant, il penchait plutôt pour toute une barrette de case en moins. Même si en vérité, ça ne l'étonnait pas vraiment. Tous ceux qu'il avait pu rencontrer jusqu'ici semblaient être fait du même bois.
- On cherche un gland, vous préoccupez pas de nous on fait que passer, continuez vos...Activités Finit-il par dire
En résumé, retourne te parler à toi même et laisse nous passer. Non parce qu'il avait pas spécialement envie de s'encombrer d'un nouveau boulet. La famille de paresseux, semblait avoir déserté aussi, s'ils pouvaient ne plus se faire accompagner d'animaux aux facultés neuronales limités, il admettait que cela ne le dérangerait pas du tout.
« Un gland ?! Ça fait parti du trésor qu’on cherche, si vous nous aidez à le trouver, on vous laissera un gland ! »
Allons bon, v'la autre chose. Il aurait pu penser que c'était un piège. Mais clairement, le lapin en face de lui, ne lui semblait pas suffisamment futé pour inventé un truc pareil histoire de les mener en bateau afin qu'ils fassent le sale boulot à sa place. Et puis, s'il s'avérait qu'il y avait vraiment un gland. Ils pourraient le ramener à l'autre glandu qui hormis s'amuser à les rendre ridicule n'était pas franchement d'une grande aide. Sans doute qu'il devait avoir son arrière train vissé sur un trône à attendre que les autres se tapent tous les emmerde. Mais d'abord, il aimerait bien régler cette histoire couteau pointu tandis-que le lapin se grattait frénétiquement le cou. Une petite remise des pendules à l'heure ne serait sûrement pas de trop :
- Déjà vous allez arrêter de pointer ce machin sur nous, est-ce que je vous ai balancé mon boomerang dans la tronche en arrivant moi ? Aux dernières nouvelles, il me semble pas
« Je.. Je le pointerais plus quand j’aurais confiance en vous, en attendant, je le garde ! »
L'ai franchement exaspéré qu'affichait Aster, devait très certainement parler de lui même :
- Eh bah si tous les gens d'ici sont aussi parano que vous ça explique pas mal de choses ironisa-t-il d'ailleurs. En même temps, vu tous les gugus sur lesquels ils étaient tombé depuis qu'ils avaient fichu les pieds dans cet endroit, il y avait de quoi se poser des questions. Mais la théorie de la parano, expliquerait pourquoi est-ce qu'il y avait autant de spécimen...Atypique dirons nous. Bon c'est quoi cette histoire de trésor ? C'est pas que je m'ennuie mais plus vite on aura trouvé ce foutu gland et plus vite on pourra partir loin de ce pays de fou
C'était un peu tout ce qu'il demandait en réalité. Pouvoir rentrer le plus vite possible à Storybrooke. Retrouver sa vie tranquille d'avant : son commerce, et étrangement même Blacky. Il n'aurait jamais cru que ce serait possible un jour et pourtant, mine de rien il avait découvert une autre facette d'elle. Comme quoi, cette "trêve" n'était peut-être pas une si mauvaise idée que ça. Hors de question qu'il aille le dire à Tooth en revanche. Elle serait bien trop contente.
« Il faut d’abord trouver.. Une carte au trésor ! J’étais en train de la chercher, l’énigme disait qu’elle était ici… Mais je ne la trouve pas ! »
Ce fût très dur de ne pas clairement dire le fond de sa pensée. A savoir, que c'était clair qu'à se parler à soi même la tête à moitié dans le sol, ça n'allait pas franchement faire avancer le schmilblick. Mais bon, chacun ses méthodes hein. Ce qui ne l'empêchait aucunement de critiquer les dites méthodes. Fallait pas abuser non plus.
- D'a-ccord. Et est-ce qu'on peu au moins en savoir un peu plus sur cette énigme ou pas ?
« Vous serez ébloui, comme jamais vous n’avez été ébloui, lorsque vous la trouverez. Cherchez bien la lumière perçante qui la transperce, rendrait même séduisant, un phacochère en voie de décomposition »
...C'était une blague pas vrai ? Non mais vraiment, c'était soit ça, soit une caméra caché et on se foutait d'eux depuis le début de cette "aventure". Non parce qu'il allait pas lui faire gober que c'était ça son énigme. Sérieusement. Qui est-ce qui l'avait rédigé ? Un pote du roi des glands ? Non parce que déjà que le niveau volait pas haut depuis le début de cette mission. Mais alors là, franchement on était vraiment au niveau ras-des-pâquerettes :
« Ça brille bien, ici, non ?! »
Bon tant pis, au diable la diplomatie, la le pauvre chocolatier était au bord de l'implosion. On aurait presque pu voir une petite veine palpiter sur sa tempe :
- Ça parle d'une lumière éblouissante, pas d'un simple machin qui brille
« Oui mais quand la lumière passe dans les cristaux, elle devient éblouissante, GNEH ! »
Il n'aimait pas beaucoup ce ton que l'autre employait ni même sa manière de se frapper la tête. Aux dernières nouvelles, c'était lui qui avait quelques connexions neuronales en moins. Pour Aster, tout fonctionnait très bien. Aussi, son côté mesquin ne put-s'empêcher de reprendre le dessus :
- Dans ce cas là comment ça se fait que vous ayez toujours pas trouvé votre carte ? Le nargua-t-il
« Parce que j’ai pas encore passé tous les cristaux en revus »
Ah parce que c'était ça son plan ? Passé tous les cristaux en revus ? Devait bien y en avoir des centaines, voir des milliers. Non mais tous les animaux d'ici étaient-ils à ce point débile ? Là, franchement il avait honte pour tous les lapins existants qu'ils soient à Storybrooke ou non. Celui qu'il avait devant lui ne faisait clairement pas honneur à l'espèce.
- Vous attendez quoi alors le déluge ?
« Bah aidez moi bande de nullos ! Vous me distrayez, normal que j’avance pas ! »
- Il y avait pas besoin de nous pour être distrait
Bunny, était très clairement en train de faire une représentation de toute son amabilité. Et encore, des fois c'était pire. Mais disons que toute cette histoire lui portait légèrement sur les nerfs. Doublé d'une envie pressante d'étrangler un certain roi. Et nul doute qu'il ne serait pas seule sur ce coup. Mais l'autre avait cessé d'écouter, repartant compter ses cristaux. Le mieux pour aller plus vite, c'était encore de trouver une source de lumière comme il avait fait dans la grotte avec le gamin. Revenant sur ses pas, il trouva une petite branche. Pas très grande, mais suffisante pour l'embraser. Il fouilla dans son sac à dos pour en ressortir sa paire de silex qu'il frotta l'un contre l'autre jusqu'à ce que cela ne produise une gerbe d'étincelles qui mirent le feu au bâton. En attendant qu'il ne se consume entièrement, avait-il au moins suffisamment de temps devant lui pour trouver lequel de ces cristaux projetait le plus de lumière
Un trône en chocolat, des cristaux, des gens qui se perdaient, une rencontre étrange... C'était résumé, mais c'était tout ce qu'ils avaient vécu en l'espace de quelque temps seulement. À présent, le groupe se retrouvait avec non pas un mais deux lapins qui cherchaient un cristal luisant pour trouver une carte aux trésors qui les conduiraient à un trésor et au gland. Soit. En voyant Aster faire des étincelles pour embraser son bout de bois, la sorcière le laissa faire puis elle enflamma à son tour son bâton pour y aller un peu plus rapidement. En se baladant, Morrigan ne mit pas longtemps à éclairer un grand cristal qui fit une lumière si violente qu'elle dut se couvrir les yeux pour se les protéger.
- Je l'ai ! Il est là ! Cria-t-elle aux autres.
Le groupe arriva bien vite, le lapin inconnu en tête de file ! Il se mit à crier alors qu'il se dirigeait vers le cristal puis s'arrêta et les regarda.
"Et maintenant... Une carte... Ou elle peut être..."
Bah voyons... Il voulait pas qu'on lui fasse tout son travail non ?!
- Je vous ai déjà trouvé le cristal, je vous laisse trouver la carte...
"Alors... Ou il pourrait être..." Commença-t-il en se grattant le menton tout en essayant de réfléchir.
Et Morrigan le laissa faire. Elle n'était pas là pour faire tout le boulot, même si concrètement, elle savait qu'elle allait devoir s'en mêler... Le laissant faire, la sorcière se mit à observer les alentours. Pour finir par lever les yeux et trouver la carte au beau milieu du cristal.
- Et si vous leviez la tête ? La carte est là-haut... Soupira-t-elle en croisant les bras.
"Haha très drôle !" Répliqua-t-il après qu'il ait regarder le ciel.
Quel boulet celui-là...
- Vous êtes un peu long à comprendre hein... Se moqua-t-elle. Regardez le milieu du cristal.
"LA CARTE !! Il faut la sortir de la !!"
- Et comment Sherlock ? Ironisa-t-elle.
"Bah j'en sais rien, j'ai pas toute les solutions !"
- Vous avez eu quelles solutions jusqu'à présent ? Aucune. Si on vous lançait là-haut, avec votre couteau, vous pensez pouvoir la sortir ?
"Bah la carte, c'est deja pas mal !" Dit-il en regardant l'épaisseur du cristal et puis regarda Morrigan comme si elle était folle "C'est ultra résistant ces pierres la ! Impossible d'y venir à bout avec mon couteau !"
- Bien. Alors proposez une idée. Je n'ai rien en stock qui pourrait détruire le cristal.
"On peut... J'en sais rien !" Répondit-il avant de se remettre à réfléchir.
Activité pour laquelle il n'était visiblement pas doué du tout...
- Personne n'aurait des explosifs ? Demanda Morrigan.
Bien évidemment, personne n'en avait. La sorcière soupira.
"J'ai vu des explosions dans la forêt pas si loin d'ici.. Peut être que... !" Intervint alors le lapin.
- Vous pouviez pas le dire avant ?! Montrez-nous ! S'insurgea-t-elle.
"JE VOUS LE DIS DEJA VOUS PLAIGNEZ PAS !"
- Dépêchez vous de nous les montrez au lieu de brailler !
"Pas si vous ne vous excusez pas d'être aussi mal élevée avec votre bienfaiteur !"
Son bienfaiteur ?! Il avait fumé quoi celui-là ?!
- Vous ne m'avez pas remercié de vous avoir trouvé la carte. Je crois qu'on est quitte. Répliqua-t-elle.
Cet abruti se mit à bouder. Et Morrigan croisa les bras, le fixant d'un regard noir. S'il attendait à ce qu'elle cède, il était mal barré...
Ulysse Travel
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| Avatar : Sam Claflin
Time stood still for a while
Your hand was holding mine
The stars that shined in your eyes
Don't let them go by
Fly on you golden girl
And take on your fears
I'll be with you in your dreams
The world is darker than it seems
| Conte : Inventé | Dans le monde des contes, je suis : : Ulysse, pirate, explorateur, mais rien à voir avec le grec
Si vous ne vous dépêchez pas d'avancer pour nous le montrer, vous aller vous retrouver coincé avec nous. Et mourir avec nous ici, de faim ou de soif. Mort terrible, cruelle, la vie n'a pas de pitié là-dessus. Alors veuillez excuser mon amie, mais si vous restez là, vous êtes aussi mal barré que nous.
Je n'avais pas pris le temps de m'étonner que le reste du groupe m'avait rejoint avec un lapin préhistorique contre lequel tout le monde semblait se disputer. Ce n'était pas comme si il y avait une quelconque logique dans ce monde, l'endroit dans lequel nous étions en était la preuve. Ça et tout ce qu'il s'était passé depuis le début à vrai dire. Je ne me souvenais pas d'avoir déjà vécu une pareille aventure. La toute première qui avait signé le début de mon histoire avait bien semblé étrange, puisque nous vivions dans un pays où rien d'extraordinaire n'avait lieu mais là... tout était trop extraordinaire.
Alors devoir convaincre un lapin de les aider ne me surprenait plus. J'avais eu pour mission de convaincre tout et n'importe quoi depuis le début. C'en était presque amusant. Enfin, il fallait avouer que j'attendais qu'on n'ait plus besoin de lui pour lui rompre le cou. Intelligent ou pas, c'était un lapin, et cela faisait un moment que nous n'avions pas eu un repas vraiment consistant. Ma conscience se porte très bien, merci. Ce n'était pas comme si c'était le lapin le plus indispensable et futé au monde.
Qui a parlé de mourir ? Je cherche juste un trésor, je rentrerais chez moi si vous ne voulez pas être un peu courtois avec moi.
Je soupirais, levant les yeux vers le ciel, face à tant d'immature. Attendre beaucoup d'un animal de la sorte était surréaliste. Ainsi, j’obtempérais. J'allais le manger de toute façon, je pouvais bien céder à quelques caprices.
Excusez, messire, cette brutalité. Si vous pourriez nous indiquer le chemin vers ce que nous cherchons, nous vous en serons éternellement reconnaissant. J'avais rajouté une révérence qui avait surtout pour but de me moquer de lui, ce qu'il ne décela pas, aveuglé par le respect qu'on voulait, enfin, bien lui accorder.
Bon... D'accord ! Il fit demi tour pour nous mener sur le chemin de la forêt dont il parlait, où l'on devrait, selon lui, trouver des explosifs assez puissants pour nous ouvrir un passage. Ce que je n'avais pas compris cependant, c'est que notre destination était bien loin de là où nous nous trouvions, il semblait que nous en avions au moins pour une heure de marche. C'est en chemin, que nous avions commencé à voir la forêt au loin, elle s'étendait très peu, mais elle était victime d'explosions très fréquemment, trop pour que ce soit normal. En s'approchant, nous pûmes observer quelques détails, mais rien qui semblait justifier tant d'explosions.
Pouvons-nous savoir ce qui cause autant d'explosion ? Je demandais, jamais trop sûr. Notre guide temporaire pouvait ne pas être digne de confiance, nous emmenant vers un piège qui nous tuerait en moins de deux secondes. Mais à ma grande surprise, ce n'était pas son but.
Le mouvement, fit-il en fixant quelque chose des yeux, qu'il finit par nous montrer du doigt. Ce n'était rien de plus qu'un insecte, une mouche comme il y en avait partout, qui s’apprêtait à s'enfoncer dans cette forêt hostile. Et lorsqu'elle passa à côté d'une plante... Boum ! Je fronçais les sourcils, fixant l'animal. Il était donc stupide ?
Alors comment allons nous faire pour emmener l'explosif sur notre cible sans exploser nous même ?
Je peux pas tout savoir aussi hein ! Quoi que...
Ce n'est pas grave, le coupai-je. Il en avait assez fait, et il était hors de question que je le laisse monter un plan qui nous mettrait en danger. Notre futur repas ne semblait pas avoir l'esprit le plus aiguisé du monde. Je n'avais pas la prétention d'en savoir davantage, mais je préférais élaborer un plan avec l'aide de mes coéquipiers plutôt qu'avec lui. Qu'est-ce que vous en dites ? Storybrooke est peuplée de sorciers et magiciens en tout genre. Il y en a parmi vous ? Quelqu'un capable d'immobiliser la plante le temps que nous l'emmenions ? Je n'étais pas expert en forêt terroriste, mais je faisais déjà bien plus confiance à eux, qu'à un lapin préhistorique pas très malin.
Bon, puisque je suis mal aimée, que tout le monde est jaloux de moi, et que je luis dans les ténèbres du à ma magnificiance, je vais continuer toute seule, et me laisser guider par ma propre lumière. Parce que ma lumière, même si on y voit moins autour de moi, bah ça veut quand même dire que je suis la plus belle du monde, c’est pas vrai, chef ?! Même que si c’est vrai !
Mais bon.. Si je peux vous confier un secret.... Mais tu le dis à personne, hein ?! Sinon, je saurais que ça vient de toi, comme je te le dis qu’à toi ! C’est un peu handicapant d’être aussi belle et lumineuse. Non, non, j’te jure, la vie de beauté fatale, c’est pas facile tous les jours. Du coup.. Après avoir avancé dans des petits souterrains, de ci de là, j’ai finis par en avoir marre, en heurtant un nouveau mur.
- J’EN AI MARRE D’ETRE BELLEUUUH !
Non mais c’est vrai ! Avec toute cette beauté, je vais finir par me casser le nez et me défigurer ! Du coup, au lieu de devenir aveuglante, je deviendrais un trou noir. T’imagine comment ça doit être horrible d’être un trou noir ? T’apportes de l’ombre ! Et t’aspire les choses. Ouais, non, moi j’aspirerais personne, j’aurais trop peur de ce qui m’arriverait... J’aspire que le chocolat. Et les gâteaux. Et le manger bon.
Alors que je continue ma petite marche, inlassablement. Toujours aveuglée, je tatonne les yeux fermer, jsuqu’à me heurter de nouveau à un cul de sac. Non mais c’est pas possible ?! Vous me faites venir dans un labyrinthe, vous savez très bien que j’aime pas ça ! En plus, en étant aveugler, je peux même pas laisser transparaître ma grande intelligence, vous l’avez fait exprès !
- Vous allez voir ce que j’en fais de votre labyrinthe de crotte de chien !
Au lieu de revenir sur mes pas comme les trois quart des crétinus magnus feraient, je vais... Prendre de la hauteur ! Mais bon, c’est pas non plus très facile, y’a que les chiens qui font des tâches aussi ingrate que creuser dans la terre. Alors pour le bien de mon image, on dira que la terre au dessus de moi, s’est ouvert comme par une action du saint esprit, tombé amoureux de moi et voulant m’aider. Ca passera crème, tout le monde tombe amoureux de moi de toute manière, personne ne me résiste. Si tu m’entends petit jésus, en me faisant don d’une éternité de chocolat, y’a moyen qu’on moyenne tout les deux !
Grattant la terre avec mes pauvres petites mains fragile, je dégage cette matière puante au dessus de ma tête, tout en l’orientant un peu de biais pour pouvoir grimper ensuite. C’est tout une affaire de neurone, j’vous avais dis, j’suis intelligente. Mais non, sois pas complexé, tout le monde peut pas atteindre mon niveau, c’est comme ça. Alors que les longues minutes s’enchaînent, je commence à perdre espoir. NON MAIS J’AI AU MOINS GRATTE CINQUANTE CENTIMETRE DE TERRE, CA VA LA ?!
- Vous pouvez pas mettre moins de terre aussi vous sur terre ?! J’comprend que vous vouliez honorer le nom, mais bon quand même, c’est pas une raison pour mettre des épaisseurs de plusieurs mètres quand même ! C’est pas cool, remplacez le par du chocolat à la place ! Ca a la même couleur, et c’est nettement meilleur !
Oh mais.. Aurait-on entendu mes prières ? Voilà que j’enlève une nouvelle motte de terre, et que cette fois.. Un petit fil glisse devant mon nez, s’agitant doucement. Il est tellement prêt que je le vois, malgré la lumière intense ! Mes yeux se fendent en deux petits traits, alors que j’observe le fil et une envie irrésistible me prend. L’espace d’une seconde plus tard, je sui allongée sur le dos, en train de battre des pattes pour faire joujou avec ce fil hypnotique. Oh qu’il est beau ! Il est tout beau ! Je veux l’attraper, et.. OH ! Il bouge ! Ca bouge ! C’est merveilleux ! Et quand je donne un nouveau coup de patte dedans, il bouge encore plus, c’est absolument magnifique ! Et si je l’attrape entre mes dents et que je le tire....
BOOOOOOUUUUUUUMMMMMMMMMMMM !
L’explosion me pète au museau, dégageant une énorme partie de terre, volant à plusieurs mètres d’ici. Les oreilles complètement sourdes, j’entends d’autre explosion pendant plusieurs secondes, avant que ces dernières se stoppent brutalement alors que ma lumière émerge des profondeurs de la terre.
Oh c’est... Oh une larme. C’est tellement beau ce que je dis. Je m’émeus moi même. Toi aussi t’es émotionné ? Rah, pleurons ensemble devant la beauté de mes mots et de mes histoires. De la terre plein le visage et les cheveux, je relève cette dernière, émergeant à la surface. L’espace est beaucoup plus grand, ouvert.. Ce qui permet à cette dernière de se répandre, et de me laisser voir autour de moi ! Bon certes, tout est beaucoup trop lumineux, mais mes yeux déjà habitué à la lumière rayonnante de sous terre, s’accommode bien plus maintenant. Je distingue au loin une bande de bouseux...
- OOOOH !! REGARDEZ JE SUIS REVENUE !! NE PLEUREZ PLUS ET NE... EEEEH !!! COMMENT CA CHUT ?!!
Alors que la joie était censée transparaître sur leur visage de me retrouver, l’un d’eux m’avait fait très grossièrement signe de me taire. T’ES QUI POUR ME DIRE DE ME TAIRE !! JE FAIS PAS DE BRUIT MOI EUKE ?! T’AS PAS INTERET A RECOMMENCER SINON LA REINE FIGUE VA TE DESINGUER LA TRONCHE, NULLOS !!
Tant de grossièreté dès mon retour, j’en suis presque blessée s’il ne s’agissait aps du bas peuple, incapable d’apprécier ma présence, mon intelligence et.. Enfin de m’apprécier quoi. Ils ont pas le goût des bonnes choses. Un lapin tout rabougri s’approcha de moi, l’air sérieusement fêlé. COMMENT CA JE SUIS AUSSI FELEE ?! Attention mesure tes propos lecteurs, ou je te prive de chocolat et je le déguste devant toi, d’accord ?!
- La lumière !! La lumière empêche les explosions ! Magnifique ! Nous allons pouvoir prendre l’une de ces plantes !
- Appelez moi la sainte Marie, j’arrive et je règle tous vos soucis... Vous voyez, vous n’avez besoin que de moi dans votre vie.
Ahlala, c’est beau d’avoir encore des fans. La lapin s’occupa de détérrer une plante, surement pour la planter dans son jardin, à mon éfigie. Comme elles ont de gros pétales roses et qu’elles sont plutôt jolie, malgré leur corps gonflé et disgracieux, bien loin de me corps de bombe atomique, c’est plutôt sympa comme attention. Et puis si ça explose, il mourra en pensant à moi, c’est pas beau ça ?!
- Suivez-moi ! Nous allons la mettre... La faire exploser sur le cristal !
Son visage s’était déformé dans un rictus diabolique. Ouais. Bon, je te jugerais pas parce que t’es un fan, mais quand même, vas-y doucement sur le chocolat au champignon, ça te réussis pas. Il m’attrapa par la main...
- AAAAH !! T’AS PAS EU LA PERMISSION DE TOUCHER LA REINE FIGUE SAINTE MARIE !!
Il leva les yeux vers moi, doutant une seconde, avant de hausser les épaules et de m’entrainer à sa suite, vers un cristal énorme. Ooooh.. Ooooh.. C’est pour... C’est pour moi ?! Déjà que les environs étaient devenus lumineux et éblouissant à mon passage, grâce aux autres cristaux, là, c’était carrément du jamais vu ! J’aveuglais tout le monde avec ma beauté, devant ce cristal !
- J’ai trouvé mon partenaire de beauté !
Le lapin avait sorti de je ne sais où un morceau de glace teinté pour le positionner sur ses yeux Ouais, je sais, je fais mal aux yeux tellement je suis belle. Il placa la plante à côté du cristal, avant de me dire en se tournant vers moi.
- Vous pouvez reculer ?
NON MAIS ! Bon, si je l’éblouis trop... Je peux comprendre. Par ma gentillesse naturelle et mon côté bienfaiteur, je fis un pas en arrière.
- Encore un peu ?
Un deuxième pas ?
- En fait, il faudrait que vous sortiez carrément de la caverne, et que vous vous aloigner le plus possible de nous.
- QUOI ?!! NON MAIS T’ES QUI POUR ME CHASSER DE MON ROYAUME !! TU VEUX TE BATTRE ?! TU VEUX QUE JE TE RETOURNE UN AÏ KICK DANS LA TÊTE ?! TU M’CONNAIS PAS MOI !! JE VAIS TE FAIRE PAYER TON INSOLANCE !!
Aster Spleaster
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
❝ Eh ben on est pas sortie de l'auberge c'est moi qui te le dis ❞
Il y avait un dicton qui disait "un de perdu, dix de retrouvés". Du point de vu d'Aster cela s'appliquait surtout aux emmerdes. Après avoir réussit à trouver le bon cristal, surmonté la susceptibilité de son congénère, et trouvé un moyen de faire exploser le dit cristal voilà qu'ils étaient à présent confronté à un nouveau problème : la lumière paralysait les mouvements de la plante hors Figue rayonnait dans le sens littéraire du terme. Et évidemment, le fait que l'autre lapin lui ai dit de sortir ne lui plaisait pas des masses. Les choses auraient été trop facile sans cela. Quelque chose lui disait, que ça allait bizarrement encore être à lui de régler la situation. Il avait remarqué que lorsque sa concernait la petite brune, c'était souvent ou Morrigan ou lui qui s'y collaient pour faire avancer les choses. Et pourtant on pouvait pas dire qu'il était doté d'un grand sens de la diplomatie. C'était même d'ailleurs tout le contraire. Néanmoins, il allait devoir prendre sur lui une fois de plus :
- Tu sais, la plante sert à faire exploser le cristal, ça serait dommage que tu sois blessé tenta-t-il de manière très détaché.
Sauf que bon, qu'est qu'il espérait depuis le temps ? Les choses marchaient rarement -pour ne pas dire jamais- du premier coup quand ça la concernait. Il fallait toujours essayer de chercher les bons arguments pour la faire céder. Et clairement, il était tout sauf doué pour ce genre de choses. Ce que Figue ne manqua pas de lui prouver en lui répondant immédiatement :
« Vous formerez un bouclier devant moi »
Eh ben voilà, qu'est qu'il disait tiens.
- On aura pas le temps répondit-il catégorique
C'est vrai, c'est pas comme s'ils avaient eux aussi besoin de se protéger un minimum contre l'explosion. Non pas qu'ils allaient tous être agglutiné devant le cristal m'enfin quand même
« Bah si, regarde, mets toi devant moi, y’a le temps »
Mais c'est pas possible elle avait réponse à tout ! Et elle poussait sa patience à bout également. Mais, ça ce n'était pas une grande nouveauté. Le jour où il saura faire preuve de ce trait de caractère, il neigera très certainement dans le Sahara. En résumé, ce n'était pas vraiment prêt d'arriver. Bon sang, elle ne pouvait pas juste faire ce qu'on lui demandait pour une fois ? C'était pourtant pas compliqué. Elle sortait de la grotte suffisamment pour qu'elle ne soit plus repérable, puis elle revenait. Il y avait pas besoin de passer trois cents ans à réfléchir et débattre sur le sujet !
- C'que j'essaye de dire c'est qu'on sera occupé à essayer de se protéger de l'explosion donc on pourra pas le faire pour toi
Peut-être avait-elle besoin qu'on soit plus explicite. Aussi, avait-il décidé de jouer les décodeurs, et lui expliquer clairement les choses. Sauf qu'apparemment, ils n'avaient pas tout à fait la même vision du potentiel déroulement des évènements. Moins en phase que ça, c'était difficile de faire :
« Bah si, puisque vous penserez déjà à MOI avant vous. »
Alors là ne rêve pas trop gamine répondit-il immédiatement et de manière plutôt rude. Non mais en même temps, c'est vrai. Il voulait bien admettre qu'elle ai une haute estime d'elle même -lui même était souvent décrit comme l'étant par Frost- mais il y avait des limites à ne pas franchir. Par exemple, faire passer sa personne avant les autres. Jamais, il n'aurait songé ne serait-ce qu'une minute à le faire. Sauf que des fois, ça lui arrivait sans doute d'oublier que tout le monde n'était pas lui et que chacun sa personnalité :
« C’EST QUI QUE T’APPELLES GAMINE LA ?!! »
Non mais à son avis ? Il y en avait qu'une ici pouvant prétendre à ce qualificatif et c'était elle. En attendant il pouvait dire adieu à son tympan. Bon sang mais qu'est qu'elle avait besoin de s'égosiller comme ça ? Elle pouvait pas dire les choses calmement ? Il y avait pas de besoin de hurler pour se faire comprendre ! Il était pas sourd aux dernières nouvelles -quoi que vu les décibels qu'il venait de se recevoir il en était moins sur- Le fait est qu'essayer ma manière "subtile" ça ne marchait pas. Alors, essayer autre chose marcherait peut-être. Seulement voilà, poussé à bout ça ne donna pas exactement ce qu'il voulait et à la place d'expliquer les choses calmement et gentiment, ça donna ça :
- C'est toi. J'veux bien être gentil mais il y a des limites. Tu veux savoir la vrai raison pour laquelle il t'as demandé de sortir ? Tu crame encore plus la rétine qu'une boule de disco ambulante. On essaye d'avancer, et de trouver ce foutu gland pour repartir chez nous. Hors le seule moyen ce serait de faire exploser ce fichu cristal. Seulement là c'est pas trop possible. Ce qui est bête parce que pas de gland, pas de retour au bercail. Pas de retour au bercail pas de chocolat. Je pensais que tu voulais ta boite de chocolat par semaine mais apparemment j'me suis trompé
C'était très maladroit, et formulé avec les pieds. Disons qu'il avait essayé d'expliquer la vrai raison pour laquelle ils voulaient qu'elle sorte, tout en essayant le marchandage pour l'inciter à faire ce qu'on voulait d'elle sauf que bah il avait un peu oublié de mettre les formes. Ce qui fait qu'il avait comme à son habitude fait preuve d'autant de délicatesse qu'un troupeau d'éléphants
« J’Y PEUX RIEN SI J’SUIS BELLE !!! TU PEUX PAS ME GRONDER POUR CAA !! »
Et voilà qu'elle se mettait à pleurer maintenant. Il aurait dût le savoir pourtant, c'était juste une gosse. Et d'ordinaire, il était plus patient que ça avec les gamins. C'est juste qu'il s'était laissé bêtement emporté. Comme avec Anna, à ses débuts en tant qu'apprentie. Elle lui avait dit en plus, qu'il manquait sérieusement de tact il y a une semaine, lorsqu'elle lui avait largement rentré dans le lard pour avoir limite terrorisé une cliente. A croire que la grossesse lui donnait encore plus de cran que d'habitude parce qu'elle n'avait même pas paniqué après. Se contentant d'aller rassurer la cliente, le plantant au beau milieu de la boutique comme un abrutit. Il avait halluciné avant de bougonner à Nudge de le remplacer à l’accueil.
- Écoute, reprit-il plus gentiment s'en voulant un peu de l'avoir brusqué tout ce qu'on te demande c'est juste de sortir le temps que le machin explose. Si tu veux pas le faire toute seule, j'peux même t'accompagner. Et pour me faire pardonner de t'avoir grondé t'auras même droit à une journée de dégustation gratuite quand on rentrera
Il lui devait bien ça pour l'avoir enguirlandé sans raison valable après tout. En tout cas, son chagrin sembla être partis aussi vite qu'il était arrivé, puisqu'elle affichait maintenant un petit sourire. Bien, il préférait ça :
« Mais pourquoi vous voulez pas de moi ? »
- C'est pas qu'on veut pas de toi. C'est...Il s'interrompit quelques instants afin de réfléchir au mieux à ce qu'il allait bien pouvoir lui dire. Manifestement, elle avait pas comprit la comparaison avec la boule disco. Aussi, décida-t-il de parler le langage "Figue" il fallait savoir s'adapter des fois. C'est juste que le lapin là-bas il est pas très dégourdit et ta beauté est tellement éblouissante que ça l'aveugle. C'est pour ça qu'il vaut mieux que tu sorte le temps qu'il fasse exploser le cristal reprit-il de manière à ce qu'elle seule entende.
Il ne pouvait ménager qu'une susceptibilité à la fois. Alors, déjà qu'il gérait Figue, il avait pas non plus envie de gérer son congénère. Il avait clairement pas suffisamment de patience pour. Alors si l'autre devait aussi se vexer ils étaient pas prêt d'arriver au bout de cette quête absurde.
« Aaah d’accord, je comprend mieux ! Mais je veux pas être toute seule…»
Celle là, il l'avait vu venir. Il se doutait bien qu'elle voudrait pas se retrouver seule à l'écart des autres
- J'vais venir avec toi comme ça tu seras pas toute seule
« Ouii merci ! »
Après avoir fait signe aux autres qu'il sortait avec Figue, le chocolatier tourna les talons afin d'ouvrir la marche. Evidemment, faire simplement cent mètres et puis on arrêtait était exclu. Il fallait marcher un petit moment, pour que les rayons de la gamine n'atteignent plus la plante
« J'suis fatiguée, j'en ai marre de marcher » Entendit-il au bout d'un moment
Il soupira, bien sur il aurait dût s'en douter qu'elle finirait par dire ça
- Grimpe sur mon dos, je vais te porter
Qu'est qu'il fallait pas faire pour aider les autres franchement...Apparemment, elle ça ne lui posa aucun soucis, elle semblait même être hyper emballée par l'idée. C'est là qu'il se rendait compte qu'il manquait un mot dans leur vocabulaire. On parlait "d'adulescent" pour désigner un adulte n'ayant pas finit sa crise d'adolescence. Mais pour un adulte qui n'était même pas encore sortie de l'enfance il y avait aucun terme en revanche. Non parce que là, c'était totalement ce qu'était Figue : une enfant. Elle n'avait d'adulte que l'apparence, niveau morale c'était clairement celui d'une gamine :
« OUAIS TAÏOOOOOO !! » Hurla-t-elle en se jetant sur son dos et en s'agitant sur ce dernier. C'était pas bientôt finit d'ailleurs ? Est-ce qu'il avait une tronche de canasson ? Aux dernières nouvelles il ne lui semblait pas.
- Oui bah doucement quand même. Si tu continue à t'agiter tu vas finir par perdre l'équilibre et tu vas tomber
« Mais non je suis une cavalière hors pair ! »
Mais c'est qu'elle le prenait vraiment pour un cheval en plus ! Il préféra ne faire aucun commentaire. Le meilleur moyen pour qu'elle comprenne les choses, c'était encore toute seule. Aussi à force de s'agiter finit-elle comme il l'avait prévus le nez dans le poussière. Suivit bien évidemment d'une crise de larme tandis-qu'elle se lamentait sur son sort. Forcément, il poussa un gros soupire mais se décida quand même à la réconforter....Grand mal lui en prit puisqu'elle décida de remonter sur son dos. Au moins ne se dandinait-elle plus ce qui était un très net progrès. Et au bout d'une grosse vingtaine de minutes, ils virent enfin l'extérieur de la grotte. Manquait plus qu'à attendre donc. Sauf que Figue avait manifestement pensé à autre chose
« Mais attend, j'ai une idée ! »
Elle descendit de ses épaules, pour se diriger vers un petit terrier dans lequel elle s'enfonça. Pas bête, en s'enfonçant entièrement dedans sa lumière se trouvait ainsi coupée. Les autres pouvaient donc faire ce qu'ils avaient à faire en toute tranquillité. Ne restait plus qu'un rayon, mais il était dirigé complètement de l'autre côté. D'ailleurs, l'explosion qui retentit lui montra qu'il avait vu juste.
- J'pense qu'on peu y retourner maintenant. Ils ont l'air d'avoir réussit
Il la vit acquiescer, tandis-qu'elle sortait de son terrier
- Tu peux marcher ou il faut encore que je te porte ?
« J'ai des crampes aux coussinets...Je préfère continuer sur ton dos ! »
Ben voyons...Il savait qu'il allait regretter d'avoir posé la question. Néanmoins, comme il l'avait proposé, il n'avait qu'à assumer maintenant. Aussi se baissa-t-il légèrement pour qu'elle puisse le faire :
- C'est bon grimpe fillette
Elle ne se fit pas prier et sauta carrément sur son dos. Il aurait pu faire un commentaire sur le fait que la brusquerie du geste lui coupa limite la respiration, mais à nouveau ne dit rien, et se contenta de reprendre le chemin, accélérant légèrement l'allure afin de rejoindre les autres le plus rapidement possible
Parfois, il n’en fallait pas beaucoup pour convaincre quelqu’un ; par exemple, Figue se laissait faire dès qu’on flattait un tant soit peu son égo. Elle aurait gagné à être une princesse respectée mais sa capacité à avoir le dernier mot pour absolument tout ne lui aurait accordé que la seconde place dans la caste des têtes à claques. Tandis qu’elle disparaissait avec ronchon numéro deux dans un autre passage – tiens, il lui faisait encore un calin ou… Ah non, il lui servait de monture. Encore. Soit, pourquoi pas. Heureusement que la dignité semblait être partie en vacances depuis un long moment, on n’inscrirait pas un tel souvenir à l’ordre du jour.
En attendant, la disparition de la luciole sous extasie leur permit de se concentrer un peu plus sur la situation présente : est-ce qu’ils étaient vraiment en train de laisser un lapin poser une plante sur un cristal au milieu d’une grotte sous la neige dans un autre monde ? Rien que d’énoncer ça à haute voix, ça lui filait mal au crâne. Adam se pinça l’arrête du nez en attendant une espèce de miracle ou quelque chose qui lui permettrait de ne pas se sentir dans une dimension parallèle… Mais rien ne vint. Alors, quitte à éviter de mourir dans cet endroit, il se recula prudemment jusque derrière un cristal pour essayer de ne pas subir l’explosion à venir.
Un gros BAM résonna dans tout l’endroit et le roi se boucha les oreilles pour essayer de ne pas finir sourd comme un pot – cette expression est vraiment dépassée, pardonnez-moi. Accroupi à l’abri, il ferma les yeux en attendant un choc qui ne vint pas vraiment, il eu seulement l’impression d’une onde de choc qui provoqua le tintement strident des cristaux en train de tomber en morceaux… Puis le silence.
Même pas un sifflement ni rien, seulement… Le silence.
Repoussant ses cheveux en arrière, il ouvrit une paupière puis la seconde et se redressa prudemment après plusieurs secondes sans le moindre événement indésirable. C’était suffisamment anodin depuis le début de cette aventure pour être souligné ! S’écartant de son abri de fortune qui avait étonnement bien résisté au choc, il chassa un peu de poussière et de grains qui s’étaient accrochés à sa peau. Papillonnant du regard, Adam observa le petit cratère formé à la place du cristal central et se mordit l’intérieur de la joue. Tout ça pour ça ?
« Personne n’est mort ? » Hasarda-t-il. Que les absents lèvent la main !
Et le lapin, il ne s’était quand même pas fait désintégrer dans l’explosion ? Car la plante avait foutue le quand, elle, évaporée, pfiut, plus rien ! Une mort rapide et sans douleur, si on ne commençait pas à se poser des questions d’éthiques sur le sacrifice d’êtres sans conscience propre. Un débat qu’il avait suivi une fois à la télévision, ou plutôt devant lequel il s’était endormi devant la complexité des mots utilisés (au delà de trois syllabes, ça devient malsain ces choses-là)
Il avança de quelques pas en voyant les autres se relever un peu plus loin, tendant le pied pour toucher un truc duveteux allongé au milieu des débris : le lapin, complètement sonné. En même temps se mettre si près d’une plante explosive n’était pas vraiment la bonne solution pour éviter de finir dans le coma. Il donna quelques petits appuis brefs sur ce qui devait être son épaule, sans réaction aucune. La bestiole était bel et bien sonnée et ce n’était pas lui qui allait le ramasser de sitôt. Ca puait toujours, même à cette distance.
« Il a l’air vivant. » Déclara-t-il, au cas où d’autres penseraient qu’il profanait un cadavre ou quelque chose du genre. Il n’avait pas prévu de faire du civet pour le dîner de toute manière. « … Et maintenant ? »
Maintenant, il semblerait qu’il leur restait à chercher ce pourquoi ils étaient venus. Adam n’y croyait qu’à moitié en constatant des nombreux débris éparpillés sur le sol ; ça pouvait prendre quelques secondes comme des heures. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin ! Poussant du bout du pied les morceaux de cristaux, il marcha prudemment pour éviter de se couper une fois de trop – il suffisait parfois d’un mauvais caillou et zou, aux urgences ! Un coup d’œil aux deux autres le poussa à se pencher avec un peu plus d’intérêt, non sans cacher son mécontentement agacé à l’idée de s’atteler à une tâche aussi basse. Depuis quand des mains royales devaient-elles fouiller le sol de cette manière ? c’était tellement dégradant qu’il préféra ronger son frein en attendant de trouver quelque chose d’utile.
Il mit un long moment avant de remarquer quelque chose de scintillant au milieu des autres morceaux. Ca attirait l’œil pourtant, se demandant comment il avait fait pour ne pas le voir plus tôt… Tendant la main, Adam récupéra ce qui ressemblait à un morceau de parchemin entouré d’un léger halo. Aussi étrange que cela puisse paraître – peut-être un effet dû à l’explosion précédente ? – le papier n’était pas mouillé mais pas chaud non plus. Ni brûlé. Ni déchiqueté ou quoi que ce soit alors que le souffle aurait dû le désintégrer d’un coup d’un seul. Alors, pourquoi ? Le tenant entre ses doigts, il remarqua un bord découpé. Presque délibérément ? En tout cas c’était bien net.
Le roi mit plusieurs secondes avant de comprendre dans quel sens ce papier se tenait. Le tournant dans une direction puis l’autre, il fini par la tenir devant lui en observant le rendu : une sorte de table en pierre était dessiné dans le coin supérieur gauche, entouré de ce qui ressemblait à des montagnes avec de la neige dessus. Juste à côté, un arbre rappelant étrangement celui où ils avaient rencontrés le paresseux se trouvait posé à deux centimètre d’une suite de pointillés menant à la silhouette d’un parc d’attraction. Là-dessus, il devina une sorte d’étoile avec des sièges à chaque branche et une petite croix à côté.
Les pointillés continuaient vers la suite de la page… Qu’il ne possédait pas. Dommage. Une carte incomplète n’était pas vraiment utile, si c’était bien d’une carte qu’il s’agissait et non de la promotion d’un boys band à la mode. Il referma un peu le parchemin, parcourant brièvement le sol à la recherche d’un second indice en visuel. Rien qui ne lui sauta directement au visage pour l’instant.
« J’ai trouvé quelque chose. » Finit par déclarer Adam, interpellant au passage Morrigan et Ulysse. Pas le lapin, le lapin dormait toujours dans un coin pendant que les autres faisaient tout le travail. « Un morceau de carte. C’était dans les cristaux. »
Il désigna l’endroit où il l’avait trouvé par hasard. A qui aurait-il pu la voler de toute manière ?
« On dirait le chemin que nous avons déjà parcouru. »
Quelqu’un s’amusait-il a noter tous leurs déplacements pour se moquer ? Ou bien faisait-on un récapitulatif général de leur avancée ? Dans les deux cas, cette nouvelle avait un goût un peu amer dans la gorge et une réalité plus agaçant encore : ils étaient observés, continuellement, sans que quiconque ne se décide à les sortir de là.
Mais que faisait la police ?
Lucy Wright
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Bouille d'ange, coeur de pirate.
Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
✘❍✘
| Conte : la famille pirate | Dans le monde des contes, je suis : : lucile macbernik
J'explorais l'endroit des yeux, marchant dans les décombres, à la recherche de morceaux de papiers. Lucile gagnait un point : les cartes étaient le point fort d'un pirate. Mais une carte qui n'était pas complète faisait sa hantise. Je n'aurais jamais cru devoir retrouver une carte perdue pour un capitaine que je ne désirais pas... encore une fois. C'était comme un retour aux sources que je ne désirais pas vraiment. Mon tatouage au poignet semblait me lancer, comme si, dans le monde des contes, ce cher traître en riait. J'ai donc gagné à la fin, grâce à l'attaque d'un autre qui aura abreuvé ma vengeance, pourrait-il dire, satisfait, s'il avait vent de tout ceci.
Et moi je te maudis, je prie les forces du ciel pour que ton corps puisse maigrir dans les champs du châtiment dans une souffrance éternelle, marin d'eau douce, dis-je, seul, entre mes dents, avant de sourire finalement. Je me penchais pour prendre le deuxième morceau de carte, qui s'était dissimulé sous quelques cristaux.
Je m'étais approché d'Adam, rapprochant le morceau de la carte : il semblait avoir la gauche, j'avais la droite... avant de voir que les morceaux ne correspondait pas du tout. Il en manquait une partie, et au vue des dessins qui n'avaient rien à voir entre eux, il manquait une grande partie. Parfait, impossible de savoir comment s'y rendre sans avoir le bout manquant. Car le papier que tenait Ulysse semblait afficher la destination finale : les traits qui avaient pour but de montrer le chemin se dirigeaient vers le dessin d'un bateau, et, plus tard, jusqu'à une grotte sous-marine, après laquelle était affiché le signe du trésor.
Problème, nous n'avions pas tout le chemin pour y aller. Et alors que le groupe observaient la carte encore inachevée qui était déjà trouvé, mes yeux s'étaient hasardés sur un détail qui n'était pas négligeable : le bateau de la carte était un bateau pirate. Sans aucun doute. Détail très intéressant, puisque je venais justement de remarquer quelque chose sur l'épaule de notre lapin inconscient.
Notre viande nous a menti.
Je m'approchais d'un pas catégorique vers lui, le réveillant avec une série de quelques claques assez dures, pour finalement avoir la chance de votre le bois aux belles dormantes se réveiller.
MAIS CA VA PAS DANS VOTRE CABOCHE ?
Je plaçais une main sur son crâne pour lui plaquer la tête au sol. Je pense que nous nous intéresserons à ma santé mentale un peu plus tard. Cependant, je suis sur que ce qui pourrait passionner tout le monde, tout de suite, c'est de vous entendre. Vous, et votre histoire. J'ai comme une impression que vous sachiez parfaitement où se trouve ce bâteau... Je dégagea les quelques poils de sa fourrure qui, à son épaule, masquait un tatouage que je reconnaissais très bien pour vivre avec un du même style : un tatouage... ... pirate.
Quel.. quel bateau ?! Je ne vois pas de quoi vos parlez...
Je levais les yeux vers le ciel, avant de précipiter ma main vers son cou, très sérieux. J'ai passé tellement de temps avec un capitaine qui me mentait, alors votre piètre prestation au mensonge ne trompera personne. Vous avez deux pirates devant vous, et plein d'autres personnes qui, sans l'être, ne sont pas stupides non plus. Maintenant..." en lui montrant la carte avec insistance juste sous ses yeux "Qui êtes vous, et surtout... où. est. votre. bateau. ?
Mais... Je me suis... Je me suis fais bannir de l'équipage je ne peux plus y retourner...
Oui, bien sur, c'est pour ça que vous nous avez menti, fis-je, sarcastique, ne prenant plus le temps de révéler ses idioties. Et bien, Lapin, maintenant tu vas y retourner. Avec nous.
Ils vont nous tuer si on y va...!
Je levais la tête vers le reste du groupe. Bien que je n'étais pas convaincu de vouloir laisser Figue se risquait à un tel danger, nous autre n'étions pas du tout en condition pour mener un combat, quel qu'il soit. Je dirigeais alors mon regard vers... le ciel.
Vous avez entendu ça ? Pour votre gland, nous devons partir en guerre. Il serait préférable de nous armer, si vous voulez votre bien.
J'étais sérieux, n'ayant pas besoin de me forcer pour montrer la détermination dans ma voix. Et la seule chose qui se produisit fut... une tombe qui apparut près de moi, avec mon nom gravé dessus. Un nom dont il ne connaissait rien, et dont il n'avait pas la dignité nécessaire pour se permettre de l'écrire. Le mien, comme celui de n'importe qui d'autre.
Je me passerai de votre humour ridicule. Vous avez trois options, soit vous vous bougez les fesses vous même, au lieu de faire l'ingrat à expédier, comme le lache que vous êtes un groupe de personnes qui n'ont rien demandé et qui ne vous apprécient même pas, soit vous nous aidez MIEUX QUE CA à le retrouver, soit vous MOURREZ. DE. FAIM. Et quand je parle d'aide, je ne parle pas de transformer l'une des notres en chat de gouttière et habiller l'autre en réalisant vos fantasmes, et j'en passe de vos conneries. C'est compris ? On en a fini, du temps où vous vous contentez de commander indignement sans aucune maturité. Vous n'avez rien d'un capitaine, alors n'essayez pas de l'être. NOUS sommes là pour vous aider à récupérer votre trésor, alors vous ferez mieux de céder aux quelques "caprices" que nous pouvons avoir lorsqu'ils sont là pour répondre aux votres.
Le ton avait totalement changé : on en avait assez pour continuer à jouer les idiots. Mais aucune réponse, aucune arme, rien qu'un papier qui tomba au sol devant moi. Je gardais les yeux vers le ciel, colérique, avant de tendre le bras pour attraper le papier d'un geste sec pour regarder... une main, un doigt d'honneur, dessiné dessus. Je me contentais d'hausser les épaules.
Si j'ai bien compris, si je brule cette carte, on ne sait pas où aller. Et vous allez en effet crever de faim comme le petit rat que vous êtes. Oh, peut-être qu'on sera coincé nous aussi mais sans nous, vous n'est plus rien, qu'un simple petit idiot, seul, affamé, sans aucun gland. Vous pouvez nous envoyer autant d'injures et de moqueries que vous voulez, si vous ne nous aidez pas, vous n'aurez pas d'aide. Ma voix était plus calme, mais n'avait rien perdu de son sérieux et de sa détermination. J'attendais... rien qu'un long silence, avant, au loin, d'entendre le tonnerre gronder, et rien de plus. C'est ça, énerve toi. Je serais ravi de m'énerver avec toi, très cher.
Morrigan avait réussi à leur trouver une solution - certes avec le concours de l'autre abruti de lapin, mais tout de même ! Quoi qu'il en soit, entre le fait d'avoir trouvé la carte et ça, la sorcière estimait en avoir assez fait. Ils allaient devoir se débrouiller pour ramener une plante explosive jusqu'au cristal, parce que n'en déplaise à certains, elle n'utiliserait pas la magie... Quand Ulysse le suggéra, la sorcière le regarda en arquant un sourcil.
- Vous pensez bien que si ma magie était sans risque, cela ferait longtemps que nous aurions trouvé ce fichu gland... Et que nous n'aurions pas eu besoin d'une plante explosive pour faire exploser ce cristal, je m'en serais chargée. Dit-elle un peu sèchement. Les choses étant ce qu'elles sont, nous ne pouvons pas utiliser la magie, pas alors que jusqu'à présent, à chaque fois que je m'en suis servie, cela a eu des effets indésirables...
Et pas petits les effets... La brune se désinteressa de leur plan et du groupe et resta à observer la carte, se demandant s'il n'y avait pas un autre moyen... Comme d'envoyer le lapin dessus. Après tout, il avait une grosse tête mais visiblement rien à l'intérieur, c'était que le crâne devait être épais et solide non ? En tout cas, c'était moins risqué que le plan de la plante explosive... Et dans le pire des cas, ils auraient toujours du lapin au dîner. Ce qui les laisserait gagants, un état qui plaisait beaucoup à Morrigan.
La sorcière observa le petit spectacle d'Ulysse s'énervant contre le lapin sans rien dire. C'était très instructif tout ça et elle voulait continuer à en apprendre plus. Malheureusement, ce petit numéro se termina trop vite à son goût. Soupirant, Morrigan attrapa la carte à son tour, enfin les deux morceaux. Pour s'apercevoir que celle-ci n'était pas complète ! Il manquait le milieu. Merde ! Furieuse, elle se tourna vers le lapin toujours traumatisé.
- Avec votre plante explosive, vous avez perdu le milieu de la carte !
"Je... Je..."
- Vous ne servez à rien à trembloter comme ça, là ! Vous avez une idée de ce qu'elle représente ou bien faut deviner ? S'écria-t-elle, profondément agacée de le voir trembler de la sorte ! En tout cas, si vous avez la carte, vous pouvez vous faire réintégrer sur le navire ! Dit-elle sèchement.
Il lui manquait vraiment un bout de cervelle, voire tout le cerveau entier à lui !!!
"Non ils vont me tuer s'ils me voient et récupérer la carte !"
Quel peureux, vraiment ! On avait fait mieux comme pirate !
- Je les tuerais avant alors. Et on récupérera le bateau. Rétorqua-t-elle en haussant les épaules.
Elle n'était pas dans son monde et n'avait pas Merlin sur le dos pour l'empêcher de faire les choses comme elle le souhaitait. De plus, c'était des pirates et en général, ils ne méritaient pas vraiment la pitié de qui que ce soit. S'ils cherchaient la bagarre, ils l'auraient, c'était aussi simple que cela. Et ça ne gênait pas la sorcière.
"Sans vouloir vous vexé je ne pense pas qu'un verre de terre fasse face à une armee de poule..."
- Certes non. Mais quand le-dit ver de terre à des pouvoirs qui ont tendance à faire n'importe quoi quand il les utilise, ça peut tout changer.
Et un fou qui finissait en lapin rôti, ça donnait quoi ? Morrigan aurait été tentée de le savoir, mais cela aurait pu se retourner contre eux, aussi allait-elle éviter. Du moins tant qu'ils seraient entourés par tous ces cristaux et peu d'espèce pour se protéger...
"Des pouvoirs ?" Fit-il avec un air intéressé.
Connard... Encore un qui ne faisait que ça. Envier les possessions ou dons d'autrui...
- Cherchez pas, je les montrerai que si l'on va voir vos collègues pour aller chercher ce foutu gland.
"Comment je peux vous faire confiance ?!"
Bah tiens ! Ça l'aurait étonné qu'il ne fasse pas la fine bouche là !
- On vous a aidé jusqu'ici. Sans moi, vous n'auriez pas trouvé la carte...
"Oui mais sans moi vous n'auriez pas su pour cette carte ! Montrez moi que je sache s'ils peuvent les abattre !"
Pour le peu qu'il avait fait, franchement ! Morrigan le foudroya du regard.
- Si je le fais, cela risque de nous abattre nous. N'avez-vous donc rien écouter ? Dit-elle sèchement. Mes pouvoirs sont très peu contrôlables, si je dois les utiliser, autant que cela soit pour une bonne raison et pas simplement pour vous satisfaire. Jusqu'ici, vous avez bien fait de nous suivre et de nous écouter. Autant continuer donc non ?
De toute façon, ça n'était pas comme s'il avait le choix... Ulysse se ferait certainement un plaisir de l'aider à convaincre leur... Ami d'une façon plus frappante...
"On... On peut mourir ?"
Tiens tiens... Il ne montrait que sa lâcheté celui-là !
- Si vous êtes malchanceux, ça peut arriver... Dit-elle en hochant la tête. Maintenant, assez. Montrez-nous le chemin.
Morrigan n'avait pas pu s'en empêcher, elle avait vraiment besoin de le provoquer !
"Mais... Mais je veux pas mourir moi !"
- Soit vous y allez et vous aurez une chance de vivre, soit je vous tue ici. C'est comme vous voulez.
"Vous pourriez y aller toute seule ? Pour ne pas mettre vos amis en danger, bien sur ! Une fois que je vous aurais montré le bateau ?"
- Non. Bougez-vous. Ma patience a des limites et vous les approchez dangereusement.
Manifestement, elle avait réussi à lui faire peur... C'était au moins déjà ça ! Morrigan le suivit et entraîna le groupe avec elle, suivant le lapin qui s'était mis en route tout en trottinant.
Descendant du dos d’Aster, je courrais à la poursuite des autres. Attendez ?! Attendez, vous vous battez pour moi c’est ça ?! Mais attendez soyez au moins poli ! Battez vous quand je suis là, je suis bon public en plus ! Faites pas vos égoïstes, non mais c’est vrai, j’veux être là pendant qu’on se bat pour ma petite personne. Voir les muscles en actions, voir la sueur ! Bah oui, c’est pas sensuel tout ça ? Bon, je vais éviter de leur dire que personne ne m’aura à la fin, parce que je suis trop inaccessible et trop bien pour eux, mais je veux bien les regarder se mettre sur la tête, ça m’amuse.
Malheureusement.. Ou Heureusement, pour certains, Morrigan temporisa la situation. C’est pas drôle, elle veut le faire exploser. C’est plus sensuel, ça, c’est dégueulasse. LE sang, oui, les boyaux ou les organes, non, c’est pouah, c’est pas bien. Faut tout leur apprendre à ces gens là, franchement. Mais j’étais contente de la retrouver. Parce que c’est ma gratouilleuse et que personne ne le fait aussi bien qu’elle, d’abord. MAIS ATTENDEZ ! C’EST PAS TOUT ! Attention, vous qui suivez la course au cœur de Fifi, sachez qu’une personne vient de remonter dans son estime. Et elle double l’exhibitionniste, restant quand même légèrement derrière que le faiseur de chocolat, et que Morrigan la gratteuse pro. La nudiste qui se la joue Eve, oui, oui ! ELLE M’OFFRE DU CHOCOLAT !! DU CHOCOLAT !!
- OH OUI !! A MOI A MOI LE CHOCOLAT !! MON ESSENCE ! L’ESSENCE DE MA BEAUTE !
Haha ! Vous aussi vous avez remarqué la blague ? Ouais, y’a que moi qui est l’essence de ma beauté, c’est comme ça, personne ne pourra l’égaler, le chocolat me donne juste un jolie teint, mais sinon... Tout ça, c’est du cent pourcent Fifi. Ouais, je sais, t’es jaloux, mais tu t’y feras... Ou pas ! C’est la vie, on peut pas tous être beau, tu seras mon troll, si tu veux, c’est un grand titre honorifique.
Par contre, chose qui me plait beaucoup moins, mais BEAUCOUP MOINS ! C’est leur histoire de bateau. Non mais sérieux, ils sont tous suicidaire à vouloir monter dans un truc qui flotte sur de l’eau ? A vouloir ALLER dans l’eau ?! Moi j’vous dis, la chose qui nous tuera tous, c’est pas les méchants ! C’est pas les explosions... C’EST L’EAU !! Vous, vous ne savez pas, mais elle est perfide ! Regardez, elle se cache en glace ou dans la fumée même, elle peut se déplacer comme elle veut, et vous noyer BLAM d’un coup ! Méfiez de l’eau !
- Euuuh.. Vous êtes vraiment sûre pour l’eau, la mer, les bateaux tout ça ? Non j’veux pas vous vexer, mais... J’suis sûre que vous seriez mieux sur la terre ferme, pas sur quelque chose qui tangue, et tout, non.. Ah ! Noon je veux pas y aller laisser moi lààà ! M’en fiche je montrais pas ! Je veux pas MOUUUURIR !!
Mais pourquoi tout le monde veut ma mort ?! Je suis si belle, si parfaite, pourquoi vous êtes tous jaloux ?! Je veux pas mourir, je veux vivre ! Survivre ! Être libre d’être parfaite ! Soudain, ma luminosité intense s’éteignit, comme par magie. Ah bah zut... Où il est le bouton de marche ?!
- Eeeh !! EEEEH !! C’est pas parce que je vais mourir qu’il faut déjà m’enlever ma lumière !
Mais aucune réponse, aucune lumière. C’est bon, c’est terminé, plus personne ne m’aime. Je vais mourir, alors on m’abandonne ! Bah alors là, vous pouvez être sûre que je vais me morfondre pendant TOUT le trajet. Je vais vous exposer pourquoi je suis belle et que je ne dois pas mourir ! Mais tuez les moches avant, allez y, vous pouvez prendre Adam, mais pas Figue la magnifique, zut ! C’est cruel, monstrueux, inhumain.
- Vous savez, je peut être très utile, je suis belle, c’est déjà un très gros point, non ? Pourquoi vous voulez TOUJOURS me mettre en danger ? Vous n’acceptez pas ma beauté ? Je vous donne envie de donner votre vie pour moi ? Mais alors DONNEZ LA mais SANS MOI ! Je veux pas mourir moi ! Un bateau, est-ce que vous imaginez à quel point c’est perfide ! Ca vous fait aller sur l’eau pour après mieux vous couler ! Alors faut PAS ALLER sur un bateau... EH OH ! OH ! Vous m’écoutez ?! MAIS POURQUOI PERSONNE N’ECOUTE LA VOIX DE LA SAGESSE !
J’en ai marre, est-ce que vous croyez que mes larmes peuvent faire quelque chose ? Peut être que je serais moins belle, et qu’ils m’oublieront en allant sur le bateau ? Parce que là, forcément, avec ma beauté actuelle, c’est pas possible, j’en conviens. Mais peut être qu’avec un peu de cerne je serais moins belle ? MAIS JE SAIS QUE JE PEUX PAS ETRE MOINS BELLE ! Mais je veux pas aller sur le bateau !
Après plusieurs dizaines de minutes à me morfondre, le bateau se dessina devant nous. Il était dans une sorte de port, inhabité également. Il n’y avait presqu’aucune présence, à part les pirates qui s’affairaient sur le bateau.
- Moi j’y vais pas ! Je passe mon tour !
Le petit lapin, tout tremblottant, avait jeté un œil à Morrigan puis à monsieur nu, et avait déclaré, en levant la main en même temps que moi.
- Moi non plus !
Tiens, un copain sachant les perfidicité de la mer, ça c’est quelqu’un d’intelligent ! Mais je sens qu’ils vont vouloir que je vienne. Je sens que je vais me faire piéger. Mon corps parfaitement formé ne dispose pas de muscle ingrat et proéminent qui jurerait sur un corps parfait tel que le mien. ALORS VOUS IMAGINEZ LA CHANCE QUE J’AI DE RESISTER ?! Aucune. Il faut que j’ai une fonction, une utilité hors du bateau. Soudain, mon magnifique cerveau se met en route, m’offrant une idée absolument parfaite !
- Je sais, je vais faire diversion ! Je vais les faire descendre du bateau ! Avec mon charme légendaire et mon corps à coupé le souffle, je vais les attirer jusqu’à moi, et je sortirais le grand jeu ! Comme ça, ils ne pourront que rester obnubiler par ma beauté ou défaillir ! Et pendant ce temps, vous faites vos petites affaires dans le bateau, tout ça tout ça, c’est bon ?! Bien sur que c’est bon, mon plan est génial ! A toute !
Et avant que quelqu’un ne puisse contrecarrer mon plan parfait, je sortis de notre petite cachette, pour avancer avec un déhancher à faire tourner la tête des plus résistants. Dans une grâce subtile, naturelle et absolument remarquable, je levais mon bras, faisant signe dans leur direction en tentant de reproduire une voix suave.
- Youhouuuu ! Les hommes de mers ?!
Mince ! Première difficulté ! Qu’est-ce que je peux leur dire ?! Je... Il faut qu’ils descendent ! Zut ! Je suis prise de court ! Mais qu’est-ce qui pourrait bien les intéresser ! Il faut que je leur parle de truc de mer, ils sont suicidaires, ils aiment ça ! Mais dans la mer y’a quoi.. De l’eau... Ouais mais de l’eau c’est trop simple.. Moi quand je vais dans l’eau je prend.. Une bouée ! Je vais leur parler de bouée !
- Je vais vous montrer mes bouées ! Vous allez voir, c’est de la top qualité ! Venez voir !
Tout en me pavanant, et en faisant des ménières, je continuais de leur faire des signes, et devinez quoi ?! Mon super plan de la mort qui tue a réussis ! Ils se dirigent tous vers moi ! Ensuite, Fifi la reine de l’acting va pouvoir mettre en place son petit plan secret. Vous allez voir, je vais tous me les mettre dans la poche, ces matelots !