« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le roi des glands avait un sens de la politesse et du soutien assez ironique, qui faisait part d'un humour que, hélas sans doute, je ne partageais guère. Car faire disparaître mes vêtements pour résoudre ce problème de déchirure n'était pas, non, un geste que je saurai apprécier.
Compenser avec de la chaleur ne va rien changer, fis-je en levant les yeux au ciel, alors que le Roi avait comme lu dans ses pensées pour m'inonder de chaleur et me rendre insensible au froid ambiant.
Cependant, cette couverture de chaleur qu'on m'avait donné frisait la chaleur d'une étoile alors que le groupe venait de s'engouffrer dans une forêt fascinante qui avait totalement perdu de la température glacière de l'extérieur (parcours effectué non sans encombre, avec menace de noyade et une pauvre Figue apeurée par à peu près tout, sauf des paresseux, et sans doute des chats). Les fruits, très peu pour moi. En temps normal, j'en aurai gardé un ou deux, mais il s'avérait qu'un certain dieu raté lui ait retiré ses poches. Ce qui me faisait pensé que j'avais d'ailleurs également perdu mon épée dans cette disparition, ce qui me poussait à remplir la mission. Une fois ce gland retrouvé, je l'enfoncerai dans la gorge de ce roi pour le lui faire vomir avant de recommencer, jusqu'à ce que cet être fort aimable me rende mon bien. Et il n'avait pas arrangé son cas en ayant osé le ridiculiser.
Dérober un pirate, c'était une si mauvaise idée. Car j'avais, en marchant, tout le loisir d'imaginer de quelle espèce était cet individu afin de considérer toutes les façons douloureuses qu'il y avait pour les pires tortures que j'avais eu l'occasion de découvrir dans mon humble existence. Ce que j'avais dit à Lucile au début de ce voyage se confirmait donc : cette aventure était déjà si divertissante ! J'avais hâte d'arriver à ce chapitre.
Tiens, si jamais tu en as besoin pour couvrir la dignité qu’il te reste. J'avais regardé l'homme, Adam, d'un air étonné. Ce n'était pas le geste qui me surprenait, mais le fait qu'il ait une peau de vache dans son sac. Quelque soit le monde ou le pays, je doutais que ça soit très courant d'avoir un pareil accessoire dans son sac. Mais j'appréciais l'attention, je m'étais déjà vu en train d'arracher la fourrure d'un animal de la jungle.
Je vous remercie, fis-je donc simplement, sincère, mais pas moins surpris.
J'avais donc dans l'optique de partir rejoindre Morrigan, et Aster, qui avait suivi son mouvement quelques instants après. Mais, étant dépourvue de mon arme, ce qui était la principale raison de mon caractère chiffonné, j'avais décidé que rester avec le reste du groupe serait le plus intelligent à faire. Ce qui n'était pas le cas, puisque à l'instant où je pensais à ce qui était intelligent à faire, un énorme feu s'était déclaré devant moi, avec le fautif qui fuyait l'incendie aussitôt.
Et les événements n'étaient plus sous notre contrôle lorsque des barbares s'en prirent à nous. Enfin, hahaha, les événements n'avaient jamais été sous notre contrôle de toute façon, alors un peu plus un peu moins... Le tout était en effet divertissant, mais je doutais qu'ils pensent tous ça actuellement.
Je m'étais réveillé debout, étrange sensation d'ailleurs. J'étais attachée à un arbre, tout comme le reste de mes compagnons de voyage. La peau de bête étaient toujours sur mes épaules, et, coincée entre le tronc et mon dos, avait tendance à frotter, ce qui, pour du cuir, n'était pas très confortable. Mais j'avais connu pire situation.
J'évaluais donc rapidement ce qu'il me restait. Pas grand chose, à part mon corps intact, ce qui ne changeait donc rien à la situation. Cependant, une étrange sensation me prenait à la jambe gauche, et, en baissant les yeux, c'est d'abord un vieil oiseau totalement mort que j'avais identifié, avant de reconnaître l'animal qui était, semblait-il, la "mémé" de ce cher Sid. Nos assaillants, probablement des cannibales, ne semblaient pas être loin, mais étaient hors de vision.
J'eu un soupir amusé lorsque je compris que la seule personne en mesure de nous aider était la personne en âge de mourir qui était accroché à ma jambe.
L'aventure de l'ironie, décidément...
J'entrepris donc de secouer la jambe, processus qui pris du temps, pour que Mémé ne décide de se réveiller. Et c'est au pris de plusieurs coup à la tête dans le tronc d'arbre qu'elle finit par atterrir au sol, enfin réveillée, pour entreprendre, en colère, de répéter ses coups de cannes dans l'os, ce qui réveillait une douleur prononcée.
On ne réveille pas une dame en pleine sieste c’est très malpoli espèce de goujat ! Je serrai les dents, avant de me décider à parler pour qu'elle cesse de frapper comme une folle. Je ne me serais jamais permis de brusquer une dame de la sorte, je vous pris d'excuser mes manières qui m'offensent moi même. Je saurai rattraper cet affront. Si j'ai osé bousculer votre personne, ce que je regrette, c'est parce que nous sommes aux mains de cannibales et j'osais espérer que vous puissiez défaire nos liens, s'il vous plait. Aimable, comme je l'étais souvent, ayant compris qu'être gentleman lui faisait de l'effet. Oh, un crâne d’oeuf qui parle bien… Ca existe donc toujours dans ce monde de fifrelin ! Mais il va en falloir plus pour que j’accepte de vous aider ! Au moins elle ne les avait pas abandonné, c'était une première victoire, en déduisis-je. Madame, j'ai dans les cales de ma demeure assez de trésors pour vous apporter ce que vous voudrez, mais pour ça je dois pouvoir sortir de cette situation, vous comprenez ? Après tout, l'argent était un de mes grands intérêts, un intérêt qui était facilement contagieux. Le reste n'était que mensonge, je vivais dans un bateau qui n'était pas le mien et je ne comptais pas voler Miss Darling. Elle n'avait cependant pas besoin de le savoir pour être motivée. Si vous me prenez par les sentiments…
Elle entreprit donc de ronger la corde. Et c'est avec curiosité que j'avais baissé les yeux pour la regarder faire puisque j'avais entendu un étrange bruit spongieux... pour remarquer, quelques mètres plus loin, un dentier. Ô ciel, j'hésitais finalement à appeler moi même les cannibales pour qu'ils nous mangent rapidement.
Vous savez, je suis persuadé que l'aide de vos dents, que je vois devant moi, vous sera fort précieuse. Pertinent.
Elle se retourna donc pour aller chercher ses dents... un pas..... .... ..... ........................................................................................................ un deuxième pas..... ..... ..... .................... un troisième. Je décidais de relâcher l'air que j'avais retenu inconsciemment, altéré par la situation. Il était clair qu'elle était dans un état de vieillesse avancée qui laissait croire que si elle bougeait trop, elle devenait poussière, mais c'était difficile de supporter une telle lenteur. De toute façon, c'était trop tard. L'un des monstres s'était approché de nous. N'ayant pas remarqué Mémé, il lui passa devant pour nous regarder avec appétit. Il ne me semblait pas connaitre une telle créature, mais elle ne semblait pas très amicale. Torche à la main, le monstre commença à nous renifler.
Voilà quelqu'un qui n'a aucune manière, fis-je d'une grosse voix, l'air innocent. Je m'en contrefichais des manières d'autrui, cette phrase était destinée à Mémé, que la chose n'avait pas vu. Quelqu'un qui n'hésite pas à brusquer, bousculer, insulter, offenser les dames sans scrupules, qui n'hésiterait pas à les laisser dans la misère plutôt que de les récompenser avec des trésors. Ce genre d'individu me répugne, comment pouvons nous les laisser vivre ?
Le regard énervé que Mémé coula en direction de l'animal indiquait que j'avais choisi les bons mots, mais le temps qu'elle ne s'approche de lui.... un pas... .... ............ ........... un deuxième pas.... .... notre kidnappeur eut le temps de me lécher le visage pour "gouter", ce qui était répugnant, entre nous. Il ouvrit alors soudainement la gueule, dévoilant ses crocs fins et pointus, mais à l'instant où il allait croquer dans ma cervelle, la paresseuse arriva avec son coup de canne bien placé, qui fit hurler la bête.
Il y eut un silence. Un mauvais silence, celui qui annonçait la venue d'un malheur. Et en une seconde, le reste de la meute courrait vers nous, crocs aiguisés dévoilés. Ce qui ne nous faisait pas une belle jambe.
Nous connaissons un roi ! Ce que je voulais avait réussi, les monstres s'étaient arrêtés. Ce roi peut faire apparaître n'importe quoi. J'étais justement en chemin pour lui infliger toutes les souffrances que j'ai appris à infliger aux rois, mais nous pouvons faire un marché. Nous vous libérons, et je vous le livre quand je l'aurai trouvé. Parole de pirate, j'ai trop d'honneur pour briser une promesse. J'avais bien l'intention de me venger du vol de mon bien, mais ma parole n'avait aucun devoir envers un tel monstre. Je n'étais pas décidé à me fatiguer à ramener le roi pour eux. Mais ça aussi, ils n'avaient pas besoin de le savoir.
Mais c'est en prononçant le dernier mot que je vis que leur cerveau limité ne comprenait absolument rien. Oh ciel... fis-je, désespéré. Ainsi, ils décidèrent de passer à table de suite. Un grand feu nous entoura, prêt à nous rôtir. On osa même me fourrer une tomate dans la bouche, que j'envoya dans le feu en croquant dedans pour la faire tomber, regardant d'un air farouche la créature qui s'était approchée de moi. Resserant mes liens, ils m'avaient désigné pour passer le premier au feu, avant qu'un cri ne perce la jungle, arrêtant tout mouvement.
C'était à la fois un soulagement et le comble de l'ironie. Bien qu'il avait quelque part au fond de lui-même toujours apprécié ses compagnons depuis qu'il les avaient rencontrés, Diego avait également une patience limitée. Et Sid avait souvent dépassé cette limite, à sa manière. Et voilà que quand les éléments s'était déchaînés, Diego n'avait pu que se réfugié dans un igloo afin de se protéger. Il s'y était d'ailleurs retrouvé piégé bon malgré lui. L'attente fut longue, mais la neige fini par fondre assez pour lui laisser un passage. Un passage assez grand pour lui permettre de sortir.
Air frais. Liberté ! Ou pas, car en retrouvant le monde extérieur pour son plus grand bonheur, le tigre ne put que s'apercevoir que le calvaire n'était pas terminé. Du feu... Du feu partout ! Pourtant, avant de s'apercevoir que le paysage autour de lui s'animait de couleurs rouge-orangées, il avait eu le temps de s'éloigner un peu. Assez pour trouver quelques corps endormis non loin de son petit refuge. Quelques corps humains et... SID ?!? Et voilà pourquoi Diego avait trouvé tout cette situation d'un humour assez discutable. Il était quelque par au fond de lui bien heureux de voir que Sid allait bien, ou du moins le semblait. Mais voilà, ça restait Sid. Ce ne fut qu'après avoir découvert ce groupe de Belle au bois dormant, ronflant au milieu de la forêt, qu'il vit que les flammes étaient présente. Vilaine conscience que la sienne. Il ne pouvait les laisser ici et retourner se cacher bien à l'abri dans son igloo seul. Ils avait donc traîné les corps un à un. Incluant Sid. Si les premiers avaient été relativement facile à déplacer, il y avait cet... homme ? Vêtu comme un idiot aux yeux de Diego qui ne comprenait pas pourquoi ce personnage avait l'air aussi ridicule.
- T'aurais pu faire un effort ! On dirait un mammouth...
Il marmonnait, il rechignait, mais il les traîna tout de même à l'abri. Une fois tout le monde sous la glace, il referma l'entrée avec la neige extérieur en espérant que ça soit suffisant pour assurer leur sécurité cette fois encore.
Dans l'igloo, Sid ronflait comme à son habitude, tirant un grognement à Diego. Décidément ,le paresseux n'avait pas changé ! Et l'autre homme qui l'accompagnait dans ce concerto rendait cette captivité semi-volontaire encore plus pénible. La situation pouvait-elle être pire ? S'il avait su, il n'aurait jamais formulé cette pensée.
Parce qu'il ne pouvait resté seul bien longtemps, il se retrouva donc en compagnie d'une charmante dame réveillée. qui lui cassait les oreilles de toute son arrogance mal placé. HEY ! On se calme poulette, le félin ici, c'est lui ! Et ce que cette girouette racontait ne faisait que lui faire dresser le poils sur le dos.
Elle lui lança quelques piques et Diego réplica, mais sans succès. Il ne savait pas qui il était et il le lui aurait bien demandé s'il ne s'était pas fait agressé de paroles de la sorte avant d'en avoir eu le temps. Il laissa couler la remarque sur la classe, inutile de se battre si elle ne comprenait la splendeur des Tigres à dents de sabre. Mais si elle continuait ainsi, il allait vite lui faire comprendre qu'il valait mieux ne pas parler dans le vide avec lui...
- Tu sauras Princesse que toute la forêt est en feu ! Tes fesses ne m'intéressent pas une seule seconde et à t'entendre, j'aurais peut-être dû te laisser les faire rôtir à l'extérieur. Grogna-t-il. Arrogante... Et prétentieuse en plus ! il aura tout vu.
Ignorant royalement les commentaires qui suivirent, il se dirigea vers le colosse qui dormait par terre. Il fallait bien faire quelque chose avant qu'ils crament tous dans cet enfer. Il donna un coup de patte à l'homme, sans succès.
Ce que Diego n'avait pas calculé, c'était que pour atteindre l'homme, il devait se rendre près de Sid. Et ce dernier était assez... imprévisible. Merci à cette impression de déjà vu, Diego se retrouve avec un Sid accroché à la patte.
- Hey ! Je suis pas un doudou je te rappelle !
Il grogne et se dégage. Mais ça ne fut pas suffisant pour réveillé le paresseux t Diego en était presque content. Il le vit se retourner en marmonnant un "je ne sais quoi" que Diego ne voulait vraiment pas comprendre. Il donna un nouveau coup au colosse.
- Debout là dedans !
Diego ignorait toujours les paroles de l'autre jeune femme. Elle avait beau faire son crique, il ne s'en préoccupait plus. Seulement, entre elle qui fait des siennes et l'homme qui s'obstine à dormir, il fallut que Sid se remette de la partie ! Sans comprendre dans quel rêve son supposé ami était plongé, Diego se retrouva avec un accessoire de patte, ou plutôt paresseux somnambule qui lui embrassait la patte comme si c'était la femme de sa vie.
- Non mais tu le fais exprès !?! grogna-t'il a nouveau. Diego secoua vivement la patte pour se débarrasser de son ami, ce qui, en plus d'envoyer le paresseux rouler plus loin, mais attisa également la colère de Princesse. Une furie en robe qui se jeta sur lui, l'écrasant du même coup au sol.
- LAISSE MON PRINCE CHARMANT TRANQUILLE FAUDRA ME PASSER SUR LE CORPS POUR LE BLESSER !!!
Diego tenta de se retourner et quand il eut assez d'espace, il s'assura de renverser la situation d'un mouvement sec, la plaquant au sol en grognant toujours. Cette situation le mettait en rogne et il ne pouvait le cacher.
- Fous moi la paix !
Il la libéra en s'éloignant vers l'endroit qui leur avait servi de porte d'entrée. Plus près du mut, il senti que la neige se ramollissait sous ses pattes, puis plus près encore, c'était un peu liquide. Sursautant à cette sensation il leva sa patte mouillée devant son visage.
- Mais qu'est-ce que ?
C'est à ce moment là que tout défila à une vitesse folle. Diego senti le sol se dérober sous ses pieds et, malgré ses effort pour se rattraper et la panique qu'affichait son visage, il fut emporté plus loin. Glissant vers la forêt, mais surtout, vers les flammes dansantes.
Lucy Wright
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Bouille d'ange, coeur de pirate.
Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
✘❍✘
| Conte : la famille pirate | Dans le monde des contes, je suis : : lucile macbernik
Courir, courir, elle en avait de bonnes. Ces fichus bestioles étaient aussi collantes qu'un pot de glu. Et clairement, avaient tout sauf l'intention de se laisser distancer. Elles leurs collaient au train, bien décidées à ne pas laisser s'échapper leur repas. Sauf que désolé, il avait pas l'intention de leur faire le plaisir d'être le plat du jour. Aussi, se décida-t-il à fouiller dans l'espèce de grande poche qu'il avait sur le devant du costume -sérieusement depuis quand les lapins ont-ils des poches?- c'était Frost qui se serait bien bidonné, lui qui ado-rait le traiter de kangourou. Il ressortie de cette foutue poche, son fidèle boomerang. De quoi ralentir un peu ces pots de colles. Tout en courant, il cherchait en même temps un endroit ou se cacher le temps de pouvoir lancer son arme. Avisant un arbre avec des branches pas trop hautes et faciles d'accès il se décida à y grimper le plus rapidement possible. Installé, il attendit qu'ils soient bien dans son champ de vision et lança le boomerang. Ce dernier vola et en atteint deux à la tête avant de revenir vers lui. C'était déjà ça de moins. Malheureusement, ces machins c'était comme la vermine : difficile à éradiquer. Et voilà que les deux restants, secouaient l'arbre afin de l'en faire tomber. Sauf que comme ça marchait pas, ils essayaient aussi de grimper manquait plus que ça tiens
Il semblait clairement en mauvais posture, mais apparemment, l'univers ou n'importe quelle autre connerie du genre eu manifestement pitié de lui puisque voilà qu'une...Belette à en juger par l'aspect de l'animal arrivait en criant droit dans sa direction sautant de liane en liane avant de décocher un coup de pied à la première bestiole. Si ça ne lui fit pas grand chose, c'eut au moins le mérite de les déconcentrer pendant quelques instants : juste ce qu'il fallait pour que la belette lui lance une liane :
« Cours, vole mammifère ! »
...Merci ? Enfin, au moins pourrait-il partir d'ici. Non parce qu'il avait pas l'intention de descendre se jeter dans la gueule des bestioles. Et il avait pas franchement d'autres options pour quitter cet arbre de malheur. Aussi, s'élança-t-il accroché à la liane. Malheureusement, il semblerait qu'il n'ai pas vraiment la carrure de Tarzan, puisque cette dernière finit assez rapidement par craquer, lui faisant par la même occasion se ramasser la tête la première sur le sol. Au moins, ne s'était-il pas bouffé un tronc, c'était déjà ça de prit. Néanmoins, il ne se retint pas non plus pour faire encore une fois partager son vocabulaire riche en juron. Sérieusement, ça commençait tout doucement à bien le gonfler tout ça.
Le soucis, ça restait les bestioles. Parce que bon sang, c'était des vrais sangsues ces machins là. Les voilà, qui regardaient déjà dans tous les sens à sa recherche. Le mieux était encore de prendre la fuite, le plus discrètement possible afin de ne pas se faire repérer. Elles avaient pas l'air très fut-fut Alors avec un peu de chance il arriverait à les semer. Faisant bien attention à où il mettait les pieds, il réussit à s'éloigner. Mais, parce que il y a toujours un mais, une de ces foutus bestioles l’aperçu. Ah non hein ! Pas question que ça recommence, il en avait ras-le-bol là ! Aussi, se mit-il rapidement à sprinter mais finit par s'enrouler le pied dans une branche, lui faisant considérablement ralentir l’allure fait chier !
Jetant un regard en arrière, il se rendit compte que la bestiole se carrapatait dans l'autre sens. Sans qu'il ai le temps de comprendre exactement ce qui se passait, il senti subitement un souffle chaud dans sa nuque. Relevant sa tête, il tomba nez à nez avec un dinosaure rien que ça.
Décidemment, son « aventure » de la dernière fois c'était une promenade de santé comparé. Non vraiment, s'il s'en sortait, il promettait une mort très lente et très douloureuse au roi des glands, il n'avait pas encore décidé comment ça allait se passait, mais là son seuil de tolérance était plus que largement dépassé
Finalement, tout le monde avait été plus ou moins obligé de descendre... Mais ils s'étaient rapidement fait capturer par des truc bizarres. Morrigan n'avait même pas eu le temps de faire quoi que ce soit qu'elle s'était endormie. Et quand elle s'était réveillée, elle était attachée à un poteau avec les autres. Enfin, il manque Lucile. Peut-être que la boule de poils rousse avait réussi à leur échapper... Et peut-être qu'elle viendrait les chercher. Mais étant donné qu'elle était une pirate, la sorcière ne voulait pas fonder tous ses espoirs là-dessus. Aussi commença-t-elle à essayer de desserrer ses liens, mais rien à faire. Et en plus pour une fois, elle avait eu tort. Parce que la rouquine était venue.
Et qu'elle les avait libéré. Pas assez rapidement pour que les sirènes ne s'en aperçoivent pas mais bon, ils étaient libres, c'était déjà ça. Ils se mirent donc tous à courir pour échapper à leurs poursuivants et la sorcière ne tarda pas à transpirer sous son costume de chat. Ce truc, elle l'aurait bien viré... Mais bon, elle était quasiment à poils en dessous alors autant éviter, d'autant que ça l'avait quand même bien protéger du froid quand ils étaient là-haut. Au bout d'un moment ceci dit, la brune dut s'arrêter pour reprendre son souffle. Elle s'aperçut alors de deux choses : 1) leurs poursuivants n'étaient plus là. 2) Aster avait disparu aussi.
- EH ! Elles sont parties. Et il nous manque le lapin blanc... Dit-elle fort aux autres.
Le groupe se reforma donc et chacun prit le temps de reprendre son souffle. Ils avaient tous cavalés et cette petite pause était bien méritée. Sauf que quelqu'un s'amusait à vouloir les faire courir. Le feu avait repris. Et il commençait déjà à les encercler. La fumée était insupportable et Morrigan ne tarda pas à avoir du mal à respirer, à voir... Elle se mit à tousser et ses yeux la piquaient fortement à cause de la fumée. Ceci dit, cela ne l'empêcha pas de voir que derrière eux, il y avait un passage : le feu ne les avait pas encore encerclé comme elle l'avait d'abord craint.
- Courez ! Hurla-t-elle à tout de le monde.
Morrigan prit la tête du groupe et les guida loin du feu. Comme celui-ci était assez petit et qu'il n'y avait pas de vent, ils firent assez rapidement par trouver un coin tranquille. La sorcière décida de s'élever un peu. Toute cette végétation commençait à l'agacer profondément et elle avait besoin de faire le point. Et pour ça, rien de tel que de prendre de la hauteur. Malgré le costume, la brune finit par arriver au sommet d'un arbre assez haut. Et ainsi, elle put constater l'ampleur des dégâts : le feu avait ravagé l'endroit par lequel ils étaient arrivés et progressaient vers eux. Sur sa gauche, à quelques centaines de mètres, il y avait de l'agitation. Leur seul espoir ? Les petits endroits qu'elle voyait sur le plafond. Par là-haut, ils pourraient sans doute partir d'ici... La sorcière redescendit donc pour rejoindre le groupe.
- On ne peut pas repartir par là où on est venu. Le feu progresse et il y a de l'agitation à une centaine de mètres. Il va falloir grimper. J'ai vu des petits endroits par lesquels on va pouvoir remonter. Annonça-t-elle aux autres.
Restait à savoir s'ils allaient faire ce qu'elle avait conseillé ou non...
Dites, je commence à en avoir marre de ce voyage. L’autre félin abruti qui tape mon petit Sidounet d’amour, et ensuite, voilà qu’il s’en va. Et vu l’endroit par lequel il est parti.. J’ai l’impression qu’il ne va pas revenir. Oooh des flammes ! Un feu géant ! Je m’approchais du trou en regardant avec envie la danse orange de ces dernières. Une petite sieste au coin d’un grand feu, voilà ce qu’il me manquait ! En plus, on crevait de froid encore avec toutes ces bêtises ! Moi je veux aller vers la chaleur ! Je suis une fleure, il me faut de la hclaeur et un massage pour m’embellir ! Ah ? T’as capté la petite dose d’humour ? Je sais je peux pas m’embellir, je suis déjà au sommet... Rah, j’t’aime bien toi !
Mais alors que je glissais lentement mais surement vers la jolie lumière qui s’agite, et la chaleur, une main griffue attrapa mon épaule pour me faire reculer d’un mouvement sec. Mais qu’est-ce que ?! QUI ABIME MON CORPS PARFAIT ?! Mais heureusement, ce n’était pas Adam, mais Sid qui m’avait retenu. Il ne pouvait pas retenir sa pulsion amoureuse, c’est mignon.
- Je sais que ton cœur brûle pour moi, mais ne va pas te consumer dans les flammes ! Laisse moi le consommer !
Ooooooooh ! Il est poète en plus. Après un petit soupir niais, mais tellement adorable, vous ne pouvez le nier, je fixe tendrement mon jolie Sid avant de sentir une odeur de... De chose suspecte. Merde ! LES FLAMMES ! Elles commencent à monter, et c’est en train de bruler la moustache d’Adam ! Sid, en valeureux guerrier, lui assène deux ou trois claque pour étouffer le feu.
Bon, ça a au moins le mérite de le réveiller, parce que c’est pas tout, mais c’est bien beau de ronfler et de laisser les autres s’occuper de sa survie, mais je suis pas.. Ah si, je suis Lara Croft ! Et donc comme dans tous les jeux.. J’ai des boulets à sauver ! Sinon la mission est trop simple, vous comprenez... Moi, je peux me sauver toute seule des milliers de fois avec mon agilité sans pareil, mon charme légendaire et mon intelligence hors du commun. Mais bon.. Il y a des personnes diminuées, comme Adam, qui ont besoin de l’aide d’autrui.
Alors, une mission se dressait devant moi. Une mission unique. Armant mes poings devant mon visage, je devais détruire ce mur de glace. Ma force surpuissante, mon agilité et.. Enfin vous avez compris, allaient m’aider à en venir à bout. J’ascénais donc un premier coup de poing, stratégiquement placé avant de...
- WWWWOOOOOUUUUAAAAAAAAÏÏÏÏÏÏÏÏÏϨÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏËEEUUUUUUUHHHHHH !!!! ADAM ADDAAAAAAM LE MUR M’A FRAPPEEEE LE MUR M’A FRAPPPEEEEEE !!!!
Eclatant en sanglot, je me retirais, enfouissant mon poing dans glace en sanglotant. Le mur il est méchant, il m’a frappé juste avant que j’essaye de le démolir. Méchant mur ! Méchant ! Maintenant j’ai mal à la main et y’a même pas Emily pour me faire un câlin et me donner du chocolat ma vie est fichuuuuue !
Continuant de pleurer bruyamment, Sid s’avança vers moi. OOH ! Mon prince va-t-il me faire un câlin ? Me guérir ma main ?! M’embrasser ? Peut être que ça, ça allègera le fait qu’Emily m’ait encore abandonné. Non mais elle aurait pu venir, je suis sûre qu’elle le fait exprès !
- Je pense que si on se sert d’Adam comme bélier, on pourrait ouvrir la porte. Mais ça semble risqué. Tu veux pas essayer ?
Oh, il avoue ses peurs et ses faiblesses, c’est très vaillant chez un homme ? Mais l’autre brute, jamais je le touche avec un bâton. J’suis sûre qu’il me sauterait dessus. Et je sais pas ce qu’il a dans les poches de sa combinaison de cuir... Je veux pas le savoir ! Bombant la poitrine, je me redressais, la main encore rouge et un petit peu gonflé. Si avec CA on me plaint pas pendant AU MOINS deux semaines, je vous fais la guerre.
Là j’ai le droit d’être plainte, d’avoir des gratouillles, de me faire porter, de TOUT ! Même que Adam se balade en string parce que c’est à cause de lui qu’on en est là. Bah ouais, pendant que je rélfexionne fort, il pionce, et il accomplit pas le SEUL boulot de chien de garde qu’on lui demande.
- Je vais me sacrifier pour vous parce que je suis la plus courageuse et la plus forte. Si jamais je terpasse... Ou trépase... Topaze ? Enfin bref, si je meurs dans la plus grande classe, je reviendrais tous vous maudire. Et vous aurez la chance d’entendre mon délicat timbre de voix jusqu’à votre mort, et même arpès.
Ouais mais non... Si je fais ça, c’est un cadeau pour eux ? Bah ouais... Entendre mon petit grain de voix, c’est trop cool. En plus j’ai découvert la musique classique et les castafiore y’a pas longtemps, j’vous dis pas le niveau. Moi aussi, j’arrive à casser des verres !
Prenant mon courage à deux mains, je m’avance vers le trou dans lequel le chat aux problèmes de dents est tombé. La neige commence à enlever son déguisement pour montrer sa véritable nature d’eau perfide. Et la glace... OH MON DIEU ! LA GLACE AUSSI !!
- La.. LA GLACE EST AUSSI DE L’EAU DEGUISEE !!
Cette nouvelle découverte scientifique me déstabilisait légèrement. MAIS L’EAU EST PARTOUT ICI !! J’suis sûre que l’air aussi, c’est de l’eau déguisée. Je vais étudier ça de plus près en rentrant... Ou plutôt en sortant d’ici. En attendant, je reculais jusqu’à toucher l’extrémité de l’igloo... Avant de foncer en courant le plus rapidement possible et de me jeter, tel un boulet de canon, dans le mur de glace qui commençait à fondre.
Un énorme « klong » retentit, alors que je m’enfonçais dans la neige et la glace, à moitié sonné. Je mis quelques secondes à reprendre mes esprits. Les pieds figés dans le mur, ma tête enfouie dans la neige, je hurlais à plein poumon, sans que personne ne puisse m’entendre. LA GLACE M’A FAITE PRISONNIERE !!
Puis, en continuant de m’agiter, mon bras droit finit par émerger de la neige. DE.. De l’air ! Je sens de l’air sur mes doigts ! Grattant la neige en tentant d’extirper ma tête, je finis tant bien que mal, en me tortillant, à sortir entièrement de la neige, et de l’igloo.
- JE SUIS LIIIIIIIBRE !!!
Je me relevais un peu trop rapidement, encore sonnée par le choc reçu à la tête. Le paysage bougeait autour de moi, mais mes yeux se posèrent sur une chose très intriguante au sol. Oooh ! Mais c’est un poisson. C’est à ce moment là que la tête d’Adam émergea du trou. Puisant dans mes dernières forces, je ramassais le poisson avant de le jeter à la tête d’Adam !
- Regarde, il a la même odeur que... Toi...
Mes jambes vacillèrent et je m’écroulais de tout mon long par terre, complètement sonnée.
- Oooh des petits chatons qui danse la macarena au dessus de ma têêête !
Ulysse Travel
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| Avatar : Sam Claflin
Time stood still for a while
Your hand was holding mine
The stars that shined in your eyes
Don't let them go by
Fly on you golden girl
And take on your fears
I'll be with you in your dreams
The world is darker than it seems
| Conte : Inventé | Dans le monde des contes, je suis : : Ulysse, pirate, explorateur, mais rien à voir avec le grec
C'était assez dérangeant de savoir que nous étions séparés dans ces circonstances, et dans un pareil endroit, un monde qui nous était inconnu. Mais vous savez ce qui était dérangeant aussi ? Devoir courir nu avec une peau de vache gênante pour seul habit pour sauver sa vie. Ainsi, la situation de ceux que nous avions perdu ne m'importait peu actuellement. Nous finîmes par nous arrêter, reprenant notre souffle, pour observer Morrigan escalader un arbre, elle qui avait pris la tête de ce morceau de groupe. Je m'étais assis dans l'herbe en tailleur, assez loin de l'arbre pour pouvoir observer l'ascension de notre ami sans me briser la nuque en levant la tête. Lorsqu'elle était revenu pour nous exposer son plan, il m'avait parfaitement convenu.
Parfait, merci. Reste à savoir si vous êtes prêt à partir sans nos amis que nous avons égaré. Je les observais tous, pour savoir ce qu'ils en pensaient. Dans un tel contexte nous devons penser survie plus que morale : nous ne pouvons pas revenir en arrière, s'ils sont morts, nous pourrions mourir en allant les chercher, ou simplement perdre du temps. S'ils sont en vie, j'ai le sentiment que nous nous reverrons, cette aventure est assez folle. J'avais parler en m'approchant de la paroi, levant la tête. La proposition de Morrigan semble la meilleure. Nous pourrions escaler un de ces arbres pour finir par le lierre que je vois tout en haut. Bien que ça n'a pas l'air simple, on dirait que nous n'avions pas d'autres choix.
J'enclenchai donc le mouvement en commençant l'escalade, laissant à chacun le soin de décider s'ils attendaient les autres avant de partir ou non. Pour ma part, je soupirais, grinçant des dents, en constatant que je ne pouvais pas escalader un arbre tout en tenant une peau de bête pour me couvrir. Tant pis, ça me fera une raison de plus pour torturer la créature qui m'avait ça. Perspective qui m'encourageait davantage. J'avais donc mis la peau autour de mes épaules pour le temps de la grimpe.
L'ascension n'était pas facile. C'était long et bien plus compliqué que grimpé au sommet d'un mat. Au moins le tronc ne tanguait pas au rythme de la mer, ce qui était déjà ça de gagné. Et bien sûr, pour compliquer le tout, nous n'étions pas seul. Alors que je montais une branche, des créatures imposantes, que je pouvais facilement identifier comme un primate, un singe ou un gorille peut être, avec d'énormes dents de sabres, m'observaient attentivement. Je soupirai. Oui, la surprise de l'inconnu m'avait toujours attiré, mais ce que j'aimais aussi dans une expédition, c'était avancer. Pouvait-on nous laisser arriver quelque part avant la suite des festivités ?
Prenant appui sur une branche, je levai les bras en signe de paix. Qu'est-ce que vous désirez vous ? Je vous préviens, nous sommes presque des cousins, les humains et les singes sont assez proches. Au moins j'avais tenté, des fois qu'eux soient pourvu d'une intelligence, à la différence des créatures qui voulaient nous manger. Lorsqu'ils s'étaient approchés de moi pour me regarder de haut en bas, je doutais de cela. Et finalement, il semblait qu'il y en avait une, dans ces têtes : Banane. Des végétariens, donc. Lorsque j'avais quitté Storybrooke, la mode vegan se répandait de plus en plus dans le monde. Ravi d'en trouver ici, même chez des animaux qui avaient des dents capable de tuer au moindre éternuement. Oh, c'est simple, vous prenez la route tout en bas, vers le sol. Attention, il y a de la circulation aujourd'hui. Puis tout en bas, vous tournez à droite, il me semble qu'il y avait des bananes par là-bas. Merci, copain, me fit l'un d'entre eux avant que le groupe ne suive mes instructions. Je les regardais faire quelques instants, un œil surpris. C'était tout ? Ces végétariens étaient fort sympathiques, ma foi. Pas de soucis les potes ! Si vous croisez des monstres bleus, n'hésitez pas à les attaquer ils veulent vous voler vos bananes. Bonne journée, messieurs, je vous souhaite un agréable repas. Si on pouvait en plus assurer nos arrières, pourquoi pas. Ils acquiescèrent du regard avant de continuer leur route, me laissant continuer la mienne.
La partie délicate maintenant. J'évaluai, une fois au sommet, la distance qui séparait l'arbre du lierre. Certainement un peu plus de deux mètres. Le lierre descendait assez pour que ça soit possible au saut, mais ce n'était pas sans risque. Cependant, j'étais entièrement nu au milieu d'une jungle à moitié incendiée avec des sirènes préhistoriques prête à me dévorer. Sauter pour attraper du lierre était un moindre risque dans tout cela. Je tournais la tête, pour voir si l'on pouvait trouver, de cette hauteur, le reste du groupe, mais la jungle était trop dense pour en voir le sol. Je ne voyais même pas le pied de l'arbre sur lequel je me trouvais.
Il fallait donc y aller. Pliant l'arbre pour prendre de l'élan, j'avais sauté, mains tendues, pour sentir le lierre s'arracher sous ma main. Etat-ce possible de l'attraper ? Oui, simplement avais-je raté mon saut et descendu trop bas une fois arrivé au mur.
Oh, ciel... La chute n'était pas une agréable sensation.
C’étrait vraisemblablement la pire idée qu’il soit de revenir dans la neige. Figue, dont l’esprit était aussi vif qu’un atrophié pourvu d’un rhume de cerveau, avait décidé de perdre encore plus la raison en s’écroulant à même le sol. La tentation de la laisser là, et donc d’enfin m’en débarrasser après tous ces efforts pour la maintenir en vie, me parcouru et je commençai même à m’avancer dans la neige à la recherche d’un nouveau chemin. Nous étions désormais très éloignés des autres et je n’avais aucune stricte idée de comment les retrouver ; quoique la perspective de retrouver un incendie ne m’enchantait guère. Je m’élançai sans attendre dans une direction au hasard, espérant me passer rapidement de la voix de la gamine.
Mais je revins bien vite pour l’attraper par la cheville et la tirer derrière moi en avisant qu’elle allait purement et simplement rester étendue au milieu des poissons morts sans esquisser le moindre geste. Si elle supportait ce traitement, moi pas, et j’avais hâte de ne plus être assailli par tant d’odeurs désagréables.
« EH LES COPAINS !! Un petit coup de main s’il vous plait ! »
Cria une voix dans mon dos après plus d’une minute. Je me retournai et découvris le paresseux – Sid, en train de tenter de s’extirper du trou par où nous étions arrivés. Comment avait-il pu nous suivre ? D’où sortait-il ? Je le toisai des pieds à la tête ou, plutôt, du crâne plat au nombril qui dépassait à peine de la glace. Le reste semblait délibérément coincé en dessous puisqu’il faisait mains efforts pour s’extraire sans y parvenir. Espérait-il vraiment de l’aide ? J’avais déjà un boulet sous la main, pas question d’en garder un deuxième sur les talons.
« Demande aux poissons. » Lui conseillai-je d’un ton morne.
Il s’arrêta dans ses tentatives pour regarder un instant autour de lui, tournant la tête de droite à gauche, avant de sembler se rendre compte de leur inactivité cérébrale. Je cru voir les rouages fonctionner dans ses grands yeux globuleux puis je me rappelai qu’il n’avait aucun esprit suffisamment développé pour cela. En preuve, il se mit à hurler en agitant les bras.
« M’ABANDONNEZ PAS !!! ILS SONT TOUS MORTS JE NE VEUX PAS MOURIR A CAUSE DE MA MUSCULATURE PROHEMINENTE ! »
Il allait surtout mourir à cause de sa stupidité évidente. Je levai les yeux au ciel.
« Il fallait y réfléchir AVANT de manger pour la rendre si prépondérante. »
« Vas-tu donc me laisser mourir là ? Seul, moi, le pauvre Sid paresseux... Ou venir me tirer des griffes de mon corps musclé ? »
Il porta une patte sur son front, l’air dramatique, avant de laisser tomber le haut de son corps dans la neige… Feignant un malaise. Je n’avais pas de flacon à selles sous la main pour le réveiller et je n’avais aucune idée de l’aider. Me pinçant l’arrête du nez, je haussai un sourcil et poussai un soupir avant de raffermir ma prise sur la cheville de Figue.
« … J’ai déjà un boulet à la main, pas besoin d’un deuxième. »
Sid ouvrit un œil, comme pour vérifier si je venais ou non à sa rencontre, puis écarquilla les deux yeux en ouvrant grand la bouche sous la surprise. Non, je n’allais sûrement pas aller l’aider de façon si évidente. Ce truc puant et désagréable n’avait qu’à se libérer tout seul et…
« Pourquoi personne ne veut de moi ?! POURQUOI ?! Pourquoi personne n’aime Sid le paresseux ?! N’Y A-T-IL DONC PERSONNE QUI SE SOUCIE DE MOI ?! »
Je grimaçai, ne pouvait-il jamais se taire ? Décidément, il allait bien de paire avec la brune qui agonisait en parlant de je-ne-sais quel sortilège encore ! Je la soulevai d’ailleurs un peu plus, me tournant en direction de Sid pour la désigner en secouant ce pied chaussé d’un escarpin – très pratique dans la neige !
« La seule qui a l’air de s’en soucier est en train de voir des chatons danser la gigue. Je serais toi, je m’inquièterais effectivement. »
« Moins de turbulations pilote ! » Râla la brune en me lançant un poisson mort qu’elle venait de saisir.
Attendez… Quoi ? Est-ce qu’elle venait de… ?! Mais elle avait parlé ! Elle était consciente depuis le départ ? La petite… Je grondai intérieurement avant de lâcher sa jambe et de me pencher pour la saisir par le col. Soulevant son poids-plume, je l’obligeai à se remettre d’aplomb sur ses deux jambes… A deux doigts de lui coller une paire de claques pour son insolence.
« Debout ! Tu as deux jambes, c’est pour les utiliser correctement. »
« Je suis mal aimé ! Personne ne veut m’aider ! Personne ne m’aime, je vais finir seul ! Esseulé et désespéré ! Seul dans ma solitude... La solitude d’une vie ! Et d’une mort… » Pleurait Sid sans tenir compte de nos agissements.
La gamine se mit à se débattre avant qu’elle ne soit complètement redressé, agitant ses bras en tentant visiblement de m’assener des coups de coude ou de genou.
« LÂÂCHEUH MOI !! JE SUIS SOUFFRANTE !! »
Souffrante, mes fesses oui ! Cependant, j’acceptais d’accéder à sa requête.
« Volontiers. »
Je lâchai le tissu et elle retomba sur ses pattes, m’adressant un regard noir. C’était ainsi qu’elle me remerciai d’être encore venue la chercher au milieu de la neige ? Pire qu’une ingrate.
« Tu es le pire des monstres qui existe ! » Elle se releva avec la dignité qu’il lui restait et tourna les talons pour se diriger vers le paresseux pleurnichard. « J’arrive mon amour ! MOI je vais te sauver parce que MOI je ne suis pas une mauviette incapable d’aider les autres ! nat: »
Je passai ma main sur ma barbe blonde en l’observant faire, constatant avec quelle indélicatesse elle attrapa sa patte énorme pour la tirer en arrière de toutes ses forces… Glissant évidemment sur la glace, patinant à toute allure avant de s’effondrer lamentablement à même ses fesses. Elle n’était décidément pas très douée. Je pouvais cependant lui accorder la témérité de recommencer encore et encore sans plus d’efficacité.
Lassé de ce spectacle, je tournai les talons pour repartir à travers l’étendu enneigée. Je n’avais pas fait plus de vingt mètres que j’aperçu un objet rond et vert à même le sol : une pastèque. Une. Pastèque. Qu’est-ce que ce genre de légume faisait ici ?! EN plein milieu d’un désert où rien d’autre ne poussait ? Je levai les yeux au ciel face à un tel anachronisme, passant à côté en la décalant de mon pied pour éviter de la briser.
Quelle idée j’avais eu, encore.
« GARDE RAPPROCHEE DE LA PASTEQUE A L’AATTAAAQQUUUUEEEEEEEUUUH !!!! »
Une vingtaine d’oiseaux bleus surgirent de derrière des cailloux, des arbres et même de sous la neige pour se précipiter dans ma direction. Il se postèrent en cercle restreint et me lancèrent des regards sombres, grondant en battant de leurs ailes avec ferveur. Qu’est-ce que c’était encore que ça ? Par réflexe, je levai les paumes devant moi en me figeai. Ils commencèrent alors à s’avancer lentement, murmurant une même phrase d’une seule voix.
« Malheur à vous, malheur à vous ! »
« D’accord… » Je tentai de me persuader que ceci était normal, mais j’avais beaucoup de mal à l’accepter. « … Après les paresseux bavards, voilà que même les poulets sont cinglés. »
« Faites vos excuses à la Sainte Pastèque ! » Hurla le dodo en face de moi, comme pour me donner raison. « ET DE LOIN ! NE L’APPROCHEZ PLUS ! »
Ils continuèrent à marcher d’un pas lent pour m’éloigner de leur si précieux légume et je reculai prudemment. Il ne faudrait pas les vexer, la folie était parfois contagieuse… Du coin de l’œil, j’avisai de la gamine brune et du paresseux qui se faufilaient jusqu’à une motte de neige pour s’y planquer. Je n’espérai pas le moindre coup de main de leur part, ayant refusé de les aider précédemment, et savais de toute manière très bien me débrouiller seul ! Ou presque.
« Mes excuses à… La sainte pastèque ? » Proposai-je, jetant un coup d’œil vers Figue qui me le renvoya.
Les bestioles se regardèrent avant de sembler se détendre dans un soupir commun. L’une d’entre elles s’avança de quelques pas en même temps que j’abaissai mes mains le long de mon corps.
« Pourquoi cet outrage à la sainte pastèque ?! Votre procès commence tout de suite ! La mise à mort est reportée pour acceptation d’excuse de la part du conseil des dodos ! »
« Trop aimable… »
Qu’est-ce qu’elle était en train de faire ? Je fronçai les sourcils en constatant que la gamine s’avançait dans la neige d’un pas rapide, se rapprochant de notre position. Qu’est-ce qu’elle voulait encore ?! J’eu la réponse plus rapidement que prévu, la voyant tranquillement se pencher vers la fameuse pastèque et… Partir en courant avec son buton sous son bras ! Est-ce qu’elle venait de… ?! Juste là ? Devant eux ?! Je fixai la brune, puis les dodos imperturbables, et encore la fille.
La désignant de l’index, je ne pus m’empêcher de la dénoncer. Tout de même, foutu instinct de flic.
« Je crois que votre sainte pastèque se fait la malle. »
Ils se retournèrent d’un même bloc et poussèrent un cri en constatant de la disparition évidente de leur sainteté.
« ATTRAPEZ LEEEEEEEUUUUUHHHH !!! IL A MONTE UN PLAN POUR DEROBER LA SAINTE PASTEQUE ! »
Que… QUOI ?! J’eu à peine le temps de voir que cinq volatiles se ruaient derrière Figue, les autres me sautèrent dessus sans ménagement pour m’asséner des coups de bec et d’ailes ! Qu’est-ce qu’ils étaient lourds ces bestiaux ! Bandant mes muscles j’en repoussai certains et attrapai le sac à dos pour les frapper avec. Peine perdue, ils revinrent à la charge encore plus vivement qu’avant et ne tardèrent pas à me faire tomber dans la neige sous leur poids.
Dodos 1 – Ma dignité 0.
Lucy Wright
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Bouille d'ange, coeur de pirate.
Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
✘❍✘
| Conte : la famille pirate | Dans le monde des contes, je suis : : lucile macbernik
Bon, dans un premier temps, rester calme, ne surtout pas bouger. Il avait pas spécialement envie de se faire bouffer par un dino. Aussi, préféra-t-il rester immobile pendant un petit moment, juste le temps que le gros reptile s'habitue à sa présence et touut doucement, Aster se mit à bouger sauf qu'après les bestioles franchement moche de tout à l'heure voilà que c'était maintenant le gros lézard qui voulait en faire son quatre heure. Ou du moins essaya puisqu'il fût rapidement retenu par ce qui ressemblait à un mord dans sa bouche :
« Du calme, du calme ! C’est l’un des mammifères lapins que nous avons sauvé ! »
Et une minute, c'était pas la belette de tout à l'heure sur le dos du dino ? Il préféra franchement, ne pas se poser de question plus longtemps sur le pourquoi du comment. De toute façon, tout était bizarre ici. Alors, une belette chevauchant un dinosaure très franchement...Ce n'était pas ce qui allait le choquer. Bon en revanche, il avait un commentaire bien placé qui lui brûlait la langue mais il allait être sympa pour une fois et le retenir. Surtout qu'il y avait plus urgent à faire en vérité :
- Et les autres ? Oui pas bonjour, pas s'il vous plaît, pas merci ni rien. Aster n'aimait pas s’embarrasser de convenance. Il était bourru, directe et ça lui convenait parfaitement
« J’ai raté mon diplôme de nounou, ce qui explique très certainement que je les ai perdu. Mais je t’ai retrouvé, donc je devrais peut être le repasser… »
Sans déconner ? Pourquoi est-ce qu'il n'était même pas surpris ?
- A votre place, je laisserais tomber cette idée lacha-t-il sans aucun tact
Cela n’eus d'ailleurs pas l'air de beaucoup perturber la belette en face de lui, ni même de beaucoup le chagriner en fait il semblait même plutôt bien le prendre :
« Vous avez peut être raison.. »
Bunny roula des yeux franchement exaspéré. Des fois, il se disait vraiment qu'il n'était pas aidé. A croire que tous les animaux vivant par ici avaient plusieurs cases en moins. Quoi qu'il en soit, il préférait quand même légèrement la belette à Sid le paresseux odorant. Disons qu'il avait l'air un brin plus débrouillard. Sûrement était-ce le fait qu'il chevauche un gros lézard jurassique qui lui donnait cette impression :
- Bon c'est pas tout ça, mais j'ai un groupe à retrouver. Manquerait plus qu'ils soient tous paumés j'sais pas où.
Okay, il les connaissait pas, mais restait que c'était contre sa fonction de gardien, de rester là à se tourner les pouces pendant que les autres étaient il ne savait pas où. Ils étaient tous dans la même galère. Et comme ce coup ci il n'était pas question de se tirer dans les pattes pour l'admiration d'une nana qu'il n'appréciait au fond pas spécialement, autant se serrer un minimum les coudes. L'union fait la force comme on dit, et avec un minimum de bol, ils s'en sortiraient rapidement histoire de rentrer fissa.
« Très bien, vous préférez quel type de dinosaure ? »
Aster dévisagea la belette pendant quelques temps. Il était pas sérieux ? Ah bah si, apparemment, comme il ne semblait pas ciller voir éclater de rire annonçant qu'il s'agissait d'une blague. Il semblait parfaitement sérieux. Comme si il avait une tronche à chevaucher des gros lézards jurassique lui tiens. Bon sang, ce qu'il regrettait de ne plus être vraiment un lapin. Autrefois, il pouvait crée un terrier d'un simple tapement de pied, et ce afin de se déplacer. Mais en tant qu'humain c'était largement plus compliqué il y avait pas à dire. Déjà, parce que ça fonctionnait pas. Ce devait sûrement être la raison principale.
- De toute façon j'pourrais pas tomber plus bas grommela-t-il après quoi il se passa une main sur le visage, parce que oui vraiment ça lui courrait légèrement sur le haricot tout ça. Et encore, il faisait des efforts, parce qu'il pourrait clairement être de plus mauvaise humeur que ça. Vous avez quoi en stock ? Demanda-t-il finalement
« J’ai la bête parfaite alors pour vous ! Suivez moi »
Pas trop le choix en même temps. Aussi, le suivit-il jusqu'à ce qui ressemblait à un haras. Sauf qu'à la place des chevaux c'étaient des dinosaures. Et que tout était donc fait à l'échelle dino. Y compris les box des bestiaux. En tout cas ils marchèrent pendant ce qui lui sembla à vu de nez une vingtaine de minute avant que la belette ne lui dise de l'attendre devant l'entrée. Après un court instant à patienter, la belette revint avec un dinosaure miniature. Sauf que même miniature, un dino pour lui ça restait vachement grand. A nouveau l'ex lapin se demanda si l'autre était pas en train de se foutre de sa gueule mais non, une fois de plus il semblait très sérieux :
« Comme ça, vous ne tomberez pas de haut ! »
- Si vous l'dites grommela-t-il
Il allait pas faire sa fine bouche, et encore moins chipoter sur les expressions, du moment que les choses s’accélèrent, tout était bon à prendre.
« Je savais qu’il allait vous plaire ! »
Mieux valait ne rien dire, et de toute façon il entendit un bruit bizarre, provenant d'une dizaine de mètres plus loin. Autant dire, que toute son attention fût focalisé dessus, au point d'aller voir directement à la source ce qu'il s'était passé. Il y découvrit le corps d'un de ses « collègues » d'infortune totalement inerte. C'était clairement pas bon ça. Néanmoins, pas question de perdre son calme, il attrapa le poignet du gamin afin de s'assurer que son poul fonctionne toujours. Même s'il était faible, il était toujours là.
- Je suppose que vous n'avez pas non plus votre brevet de secouriste railla-t-il à l'intention de la belette
« Je l'ai raté aussi »
- Ben voyons pourquoi ça ne m'étonne pas ? grommela le chocolatier
C'était limite couru d'avance en fait. Mais apparemment, l'autre avait sentie quelque chose puisqu'il était à présent sur ses gardes
« Parcontre j’ai un instinct de survie très développé… Et nous ne devrions pas rester là ! »
- J'prends le gamin dit simplement Aster.
En résumé il était pour, et pas question de laisser le gosse tout seule, particulièrement dans cet état là. C'est limite s'il y avait pas écrit « buffet gratuit pour bêtes sauvages » sur son front. Puis bon, il en avait suffisamment bavé comme ça le pauvre. La Belette reprit son dinosaure, avant de s'arrêter devant une grotte, qui semblait tout sauf grande. Il allait falloir se serrer :
« Pour votre ami, je recommande un trou très profond, l’odeur de la charogne pourrie attire les bêtes »
Okay...Il y avait certains trucs qu'il comprenait mieux tout d'un coup bizarrement :
- Maintenant je comprends pourquoi vous avez raté vos diplômes...Il est pas mort ! Il y a toujours un poul
« Un poux ?! Mettez le loin de moi, j’ai déjà mis des semaines à me débarrasser de mes puces ! »
Non mais...Il le faisait exprès c'est pas possible. Aux dernières nouvelles, lui il était chocolatier, pas linguiste. Les subtilités de la langue, c'était pas franchement son truc, et en même temps on va dire qu'il n'avait pas du tout la patience pour ce genre de machin :
- Pas un poux la bestiole ! Oh et puis laissez tomber Clairement, ça vaudrait mieux pour tout le monde, lui le premier d'ailleurs
« Gardez le loin quand même ! »
La belette fit bien évidemment en sorte, de se tenir le plus à distance possible du gamin. Ce qui bien évidemment, exaspéra encore plus l'ex lapin. Il aurait pu essayer de lui expliquer la différence entre un poux et un poul. Il aurait pu oui. Mais en toute franchise, il s'en sentait tout sauf le courage. Disons qu'il avait pas envie de voir ce que le lancer de belette pouvait donner. Aussi, ravala-t-il son exaspération, se disant que ce n'était là qu'un mauvais moment à passer, et qu'avec un peu de courage -et de patience surtout- il en viendrait à bout.
« Je me ferais bien une petite tisane détoxifiante, pas vous ? »
Ah tiens, il avait changé de sujet maintenant ? Quant à sa tisane...Disons qu'il se méfiait un peu de tout ce qui était potentiellement comestible ici. Il était pas sur des effets sur lui ou n'importe qui d'autre et comme il ne voulait pas mourir empoisonné...
- Je pense que je vais décliner
« J’lui concocte un petit remontant ? Anti poux en prime ! »
Non, il n'allait pas se taper la tête contre un mur -mais il en avait bien envie-, non il n'allait pas choper la belette et l'envoyer loin, très loin -même si encore une fois c'était pas l'envie qui lui manquait- il allait essayer de rester calme, de ne pas s'énerver, et d'être un minimum cordial. Ça devrait être dans ses cordes ça. Même si franchement il y avait des baffes qui se perdait. A croire qu'il allait VRAIMENT, faire ce cours de langue à l'autre qu'il imprime une bonne fois pour toute ce dont lui, il parlait et qui n'avait rien à voir avec les bestioles parasitant les cheveux des gens -surtout des gamins-
- C'est ça faite finit-il par dire franchement blasé
Rien ne l'obligeait à empoisonner le gosse avec après tout, parce qu'à le voir sortir des fruits et des machins bizarre de son sac en peau, l'ex lapin sentait sa méfiance revenir au triple galop