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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe]

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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-03-29, 22:53

Le procès. Finalement, aucun du groupe n’avait réussi à l’éviter. Ils étaient à présent dans la salle de jugement. Les uns et les autres étaient passés et il semblait que le Lapin Blanc était contre eux. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi, après tout, ne l’avaient-ils pas aidé ? Deux fois en plus ! Mais visiblement, le lapin était un animal ingrat. Ce qui devait expliquer pourquoi il se faisait régulièrement bouffer par les prédateurs les plus rapides. Amelia passa à la barre puis se fut son tour.

- Espérons, je serais franchement pas content si mon charme unique ne fonctionnait pas. Répondit-il rapidement à sa femme avec un sourire en coin.

Puis il prit place à la barre des témoins, tendu. Cela ne se voyait pas, il en était certain… Mais quand le lion était tendu, il avait tendance à faire de l’humour ou à se moquer des gens. De façon très subtile, mais cela restait de la moquerie quand même… Le brun ne fit pas attention au regard que lui lançait le Lapin Blanc – un regard vicieux qui n’annonçait rien de bon – sinon il aurait sans doute compris que ça allait être le bordel…

"Cher monsieur le papa de Charlotte, la dernière fois que l'on s'est rencontré, vous faisiez plusieurs mètres de hauteur. Avec une telle vue, vous avez dû en voir des choses ! Pouvez-vous confirmer qu'à tout moment jusqu'à votre arrivée dans le jardin, tous vos compagnons de route étaient avec vous ? Qu'aucun d'entre eux n'a disparu pendant même une fraction de secondes ne serait-ce que pour aller cueillir une fleur ?" Lui demanda la bouffe ambulante.

Wyatt le regarda un instant, le sourire aux lèvres.

- Je ne suis pas le papa de Charlotte vous savez, elle a toujours été avec Amelia... Il fit un petit sourire à sa femme. Bah en fait, c'est sûr que j'en ai vu des choses... Comme votre gant qui était perdu sur la tête des fleurs près de chez vous. Je me demande toujours depuis quand il y était d'ailleurs... Pourquoi elles avaient le gant sur leur tête à votre avis ? Demanda-t-il au Lapin Blanc.

Celui-ci cligna des yeux et soupira. Clairement, il trouvait cela assommant et voulait en finir au plus vite. Bah quoi ? Wyatt ne voyait pas de mal à poser des questions, après tout, au tribunal, ça se passait comme ça, les gens posaient des questions.

"Non mais... Bah j'ai un ventilateur. Un ventilateur ça fait du vent. Et les gants se sont envolés... C'est évident pourtant !" Le Lapin Blanc se frotta les tempes tellement il semblait avoir envie de péter un câble, mais respira un grand coup et se calma. "Mais vous ne répondez pas à ma question. Et plus vite vous y répondrez plus vite vous pourrez sortir d'ici alors, un peu de concentration, merci bien !"

Ce qu’il pouvait être tendu ce casse-croûte ! Wyatt ne fit pas de commentaire, mais le regarda, pensif.

- Ça doit vous mettre constamment en retard... C'est pour ça que vous étiez si grognon quand on s'est vu la première fois ? Demanda-t-il avant de regarder le Lapin Blanc en mettant la tête sur le côté. Au fait, vous savez que vous ne nous avez pas remercié de vous avoir aidé avec le ventilateur et avec les gants ? Remarqua-t-il avant de secouer la tête. Bah si j'ai répondu, j'ai dit que j'avais réussi à retrouver l'un de vos gants. C'est bien quelque chose que j'ai vu non ?

C’était logique ! Il n’avait sans doute rien décrit, mais franchement, est-ce que c’était vraiment nécessaire ? Puis de toute façon, il voulait déjà avoir ses réponses avant de dégainer répondre aux questions du rôti sur pattes. Après tout, le lion estimait avoir attendu assez longtemps avant de se permettre de poser des questions ! Le Lapin le regarda un long instant avant cligner de nouveau les yeux et de s’asseoir par terre avec un air très tristounet.

"Oui, vous avez le raison, le retard c'est vraiment un problème pour moi. Et vous avez des conseils ? Parce que c'est pénible de demander à Mary Ann d'aller chercher les gants là où elles s'envolent à chaque fois et puis... C'est vrai que je ne vous ai pas remercié."

Ah bah voilà ! On y arrivait non ? À quoi, le lion avait oublié, mais il y était presque et il le savait. En tout cas, là, le lion ne pouvait que compatir. Ça devait être affreux d’être toujours en retard !

- Vous n’avez pas de compagne ? Demanda-t-il. Moi je sais que sans ma femme, je risque souvent d'être en retard ! Mais comme elle me fait des crêpes ou des pancakes ou encore d'autres pâtisseries le matin, je suis toujours à l'heure parce que je me lève tôt pour pouvoir manger tranquillement. Il eut un air très satisfait et gourmand. Vous devriez essayer. Y a bien quelqu'un qui pourrait avoir ce rôle pour vous non ? Je vous préviens tout de suite, Amelia est à moi, je la partage pas.

Et là-dessus, pas moyen de négocier ! Wyatt était très possessif et ça n’était pas prêt de changer ! Mais visiblement, le sujet de la compagne, ça avait rendu le Lapin encore plus triste. C’était franchement émouvant de voir un homme, ou un truc qui y ressemblait, réagir ainsi.

"Non non pas de compagne, non. Je n'ai jamais rencontré d'autre Lapin Blanc de toute mon existence d'ailleurs. Vous avez beaucoup de chance. Mais vous savez, pour moi cette personne qui me fait des pancakes le matin, c'est Mary Ann, alors, c'est toujours ça qui est beau. Oh Mary Ann ! Je me demande où elle est passée, elle va être en retard, en retard..."

Puis soudain, une toux pas naturelle se fit entendre. Comme le Lapin, Wyatt regarda qui les dérangeait alors qu’ils arrivaient à une partie intéressante de tout cela pour s’apercevoir que c’était le Roi qui les avait ainsi interrompus. C’était pas sympa ! Et le lion était assez contrarié pour se permettre de renifler de façon méprisante. Il n’aimait pas qu’on le coupe comme ça !

- Vous la retrouverez, vous verrez ! Rassura-t-il le Lapin Blanc avant de redevenir sérieux. Enfin, autant que c'était possible de l'être pour Wyatt. Bah ouais, je peux le certifier. Ils ont toujours été là, avec moi. Répondit-il enfin en posant la main sur son cœur.

Finalement, avec un dernier soupir, le Lapin Blanc renvoya Wyatt sur le banc des témoins et s’apprêtait à appeler le prochain témoin, le fameux Jefferson aux chapeaux chelous... Quand les portes de la salle de procès explosèrent. Enfin en réalité, elles se transformèrent d'un coup en un improbable nuage de confettis, dans une cacophonie pas possible, provoquant la panique de tout le monde dans la salle.


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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-03-30, 22:42


Welcome to Wonderland !

Des fous, des tarés et des cinglés


Gloups.

Dès le moment où il avait entendu son nom résonner dans la pièce, de la bouche de l'autre tarée aux illusions de grandeur -comment ça il avait la même tendance ?-, Jefferson avait aussitôt souhaité ne pas être là. Et bizarrement, c'était exactement ce qui était arrivé ; il avait fermé les yeux, et la seconde d'après il se trouvait assis sur le toit du château, son chapeau à côté de lui, et son fidèle mini-Cheshire flottant doucement à côté de son épaule.

« Vos désirs sont des ordres monseigneur. » Le Chat lui fit son plus beau sourire, et l'on pouvait dire qu'il en avait un sacrément beau ; mais Jeff se contenta de hausser un sourcil. « Tu étais passé où toi ? Ça fait un moment qu'on est dans la mouise tu sais. »

Jefferson n'était parfaitement pas au clair sur tout ce qui était en train de se passer, entre le procès et ce persistant état d'incertitude qui le frustrait au possible. Il voyait les choses arriver, il les subissait même dans des moments où sa lucidité le quittait, mais tout se déroulait comme si c'était flou, incohérent, comme s'il avait du mal à sentir les événements, comme… dans un rêve. Badum tss ! Mais le problème restait encore qu'il n'avait pas la moindre idée de comment il allait bien pouvoir sortir de ce délire collectif dont il ne comprenait pas la nature.

« Tu ne trouves pas que ton chapeau ressemble à un fake ? » Jefferson fusilla le Cheshire du regard, prenant son chapeau entre ses bras comme s'il s'agissait d'un bébé, et le berçant doucement. « Ne l'écoute pas, il dit n'importe quoi, tu es le plus beau des chapeaux... » Il tapota du bout du doigt une bordure du chapeau, comme s'il s'agissait d'un petit nez de bébé. « Non mais sérieusement. Tu sais que la plupart de tes problèmes sont à cause du chapeau, non ? » « Si tu le dis… En ce qui me concerne ce ne sont pas des « problèmes », mais des « opportunités ». Tu vois, c'est ce qu'on appelle l'optimisme ! Et quand on est aussi génial que moi, il n'y a rien de tel pour s'en sortir. »

Le Cheshire roula des yeux sans répondre, avant de disparaître, laissant un Jefferson bien trop pensif pour être le Chapelier. Pour être le Chapelier… Ne se sentait-il pas différent depuis le début de l'aventure, d'ailleurs ? Trop sage, trop sain d'esprit, peut-être même bien trop éloigné de lui même. Il épousseta sa robe bleue, essayant de forcer son esprit à se concentrer en mettant tous les événements par ordre chronologique. Il s'était « réveillé » dans la peau du Chapelier, puis s'était scindé avec lui avant d'accompagner les autres chez le Lapin Blanc. Coup de ventilateur, petit tour sur la plage, balade dans la forêt, puis perte de vue des autres au moment de leur arrivée à la cuisine… il avait grimpé dans son super chapeau qui pouvait transporter les gens d'un bout à l'autre d'un même monde, ou carrément changer de monde. Mais… Pourquoi n'avait-il pas changé de monde justement ? Le principe même de son couvre-chef était d'ouvrir des portes, et pourtant aucune autre que celle de Wonderland ne lui était apparue une fois à l'intérieur… il croyait, tout du moins.

Un sourire apparu progressivement sur ses lèvres. Tu ne trouves pas que ton chapeau ressemble à un fake?

« C'est bon, c'est confirmé, je suis un génie parmi les génies. »

Il se releva, fier de lui, et également profondément vexé, que dans son propre monde il n'était pas le Chapelier ; non, comme les autres, il était Alice depuis le début. Le vrai Chapelier, et par conséquent, le vrai chapeau de Chapelier, était resté sur la terrasse avec le Loir et le Lièvre ; et c'était là leur porte de sortie, il en était plus que certain… Sauf qu'ils n'allaient pas pouvoir s'échapper du château de sitôt, vu le Lapin Blanc déterminé à les remettre au trou et la Reine de Coeur qui voulait leur tête -tiens donc…

« Eh, Cheshire, tu as déjà testé des explosifs ? »


Code by Fremione.



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I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS

« ... »



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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-03-31, 23:19



WHEN LOGIC AND PROPORTION HAVE FALLEN SLOPPY DEAD
Remember what the dormouse said : feed your head, feed your head.

Feat. Des rêveurs fous. Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 6 2852471132

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Abattue, un bord de la veste dans chaque mains, je resserre mon emprise dessus tout en évitant soigneusement de regarder les autres membres du groupe qui passe les uns après les autres à la barre.
Tout a l’heure, quand je suis partie en courant pour éviter que ma queue ne m’aide à être au centre d’un possible scandale (si ce n’est pas déjà le cas), l’une de mes nouvelles camarades, la propriétaire de la pelle à tarte sacrée, m’a gentiment prêté sa veste pour me couvrir, avant de prendre place à la barre, pour être interrogé à son tour par le lapin.
Et si quelque part les choses commençaient à s’arranger pour moi, il n’était pas exclu qu’une toute petite part de moi, s’en veuille encore d’avoir dit la vérité au Lapin Blanc et enfoncé par la même occasion, la fille dans la cage.

Surtout quand on prend en compte, qu’elle avait la pire défense que j’ai jamais entendu..

D’accord, t’avais raison. C’était une très mauvaise idée que je passe à la barre, même si j’avais pas vraiment le choix. Mais j’ai fais que ce qu’on m’a dit hein ? J’ai dit la vérité. Mais c’est ce satané lapin là…

A mesure que je parle, le ton monte.

Tout ça… c’est la faute de ce lapin !! J’ai seulement fait ce qu’il m’a dit et lui, il a détourné mes propos à son avantage, le traître. C’est lui, tout est de sa faute oui ! Il va me le payer ! Quand je vais l’attraper, je vais mordre dans ses belles cuisses bien dodue et…

« Arrête tu divagues la, c’est pas toi qui parle c’est ton estomac. Me coupe ma queue blasée. Non mais réfléchie un instant, tu crois vraiment que le problème vient du lapin ? Moi pas. Vu que c’est TOI qui à foiré comme une débutante et le lapin lui, à juste pas était trop con pour détourner tes propos à son avantage. Maintenant arrête de me baver sur le poil, sinon je vais te faire regretter de porter la culotte c’est clair ? »

Tu veux dire plus que d’habitude ? Parce que franchement, je crois pas que ce soit possible. Je réponds avec un ton moqueur.

« Tu veux parier ? » Me lance ma queue sur un ton de défi avant d’être surprise par le bruit d’une explosion.

Ensuite je me souviens avoir entendu un crie (peut-être le mien d’ailleurs), et de pas grand chose d'autre après ça.
Tout ce que je peux dire avec certitude c’est que je me trouve sur le dos d’un griffon, que le couple du groupe aussi (mais d’où est-ce qu’ils sortent ces 2 griffons bordel ?), que la petite fille du type au chapeau vole autour de nous et que l’un de nos sauveurs, tien la cage de Narci… pardon euh Machin truc, enfin la fille qui s’aime à la folie entre ses serres.

Me penchant légèrement comme pour essayer de me rapprocher le plus possible de la cage de la fille (comme si c’était humainement possible vu la taille de l’animal), j’ouvre la bouche et hurle de toutes mes forces à l’attention de la prisonnière :

HEEEE EUH TRUC, MACHIN, PARDON MAIS JE CONNAIS PAS TON PRÉNOM. BREF, CA VA ? DÉSOLÉ HEIN POUR TOUT A L’HEURE, C’ETAIT PAS CONTRE TOI, C’EST L’AUTRE ENFOIRE DE CIVET SUR PATTE QUI..

« Arrête de parler avec ton estomac merde ! Tu crois que t’es la seule à avoir faim hein ? Oui je suis une queue, oui je n’ai pas de bouche pour manger et alors ? Je suis une part de toi, ça veut dire que MOI AUSSI J’AI FAIM. ALORS SI TU PARLES DE BOUFFE ENCORE UNE FOIS JE… »

Oooh ça va… Comme si j’étais la seule du groupe à le voir en ci… Ok ok c’est bon. (je mets mes bras en avant pour me protéger le visage alors que ma queue commence à former une boule) d’accord, c’est bon j’arrête ! Enfin j’essaie… non non j’arrête !!! Je réponds précipitamment alors que ma queue s’apprête à me donner un coup. C’est bon, j’en parle plus. Mais celui qui souffre le plus ici, c’est pas toi j’te ferais dire, c’est mon estomac ! Parce que c’est lui qui attend la nourriture okay ? Alors arrête de te la jouer perso, t’es pas le centre du monde.

Cette queue… Comme si tout tournait toujours autour d’elle. Alors c’est vrai que je parle beaucoup d’elle parce qu’après tout, elle est la seule chose qui constitue mon entourage mais… quoi ? Oui j’ai pas d’amis et alors ?
De toute façon si j’avais des amis, elle les aurait fait fuir depuis longtemps. Non mais vous imaginez vous, les sorties de groupe avec une emmerdeuse pareille ?
Moi oui, et je suis pas fan de l'image.

Regardez une fenêtre ! On est sauvés !

Il parait que quand on s'avance trop, ça porte la poisse. Ou un truc comme ça. En tout cas, pour l'instant nos chances de s'en sortir semble plutôt.. bonne. Puisqu'il y a une fenêtre ouverte (non sans blague ?) au bout du couloir et que, par bonheur, elle est assez grande pour que les griffons y passe. Aussi, je m'accroche au cou de l'animal de toute mes forces (sans sortir mes griffes of course) et exprime ma joie en criant de toute mes forces quand tout à coup:

MAIS QU'EST-CE QUE... POURQUOI VOUS L'AVEZ LÂCHÉE ?!!

Et oui, voilà que la fille en cage se retrouve accidentellement en chute libre prisonnière d'une cage en fer. Paniquée, je m’accroche à l'animal qui tente une descente en piqué pour la récupérer et au final, je me retrouve moi aussi en chute libre avec des plumes de griffon dans chaque main.
Merde merde MEEEERDE !!!

Et une nouvelle fois le cul par terre, l'esprit légèrement embrouillé, il me faut un moment avant de remettre les choses dans leur contexte.
Reprenons, la fille en cage ne l'es plus vu que celle-ci est bousillée par contre, elle à l'air d'être d'une humeur massacrante et le couple... ah bein il est là aussi, avec nous, dans la forêt. Il manque plus que la fille qui vole et le type au chapeau biz... a ce propos, il est où le type au chapeau ?
Je ne réalise que maintenant, qu'il n'était pas avec nous sur le dos des deux griffons. Évidemment, sinon il aurait été derrière moi et ma queue n'aurait pas été aussi agréable, mince...

Au moins on est tous en un seule morceau... Je commence avec un sourire forcé avant de sentir mes poils se redresser sur mes oreilles et ma belle... ma queue. Elle était belle avant oui, mais maintenant, on peu plus vraiment dire que c'est le cas.

Euh... V...V..Vous autres ? Dites est-ce que... est-ce que vous voyez ce que je vois vous aussi ?

Un peu partout à porté de vu, des animaux aux crocs acéré sortent de leur cachette et s'approchent de nous en grognant. Bein quoi, qu'est-ce qu'il y a ? Ils veulent plus faire la course maintenant ?

Dites, je commence hésitante prête à courir comme une gazelle pour sauver ma peau au cas où. Ça vous dirait de jouer à je sais pas... chat perché ? Non ? A un, deux, trois, soleil alors ? Un, deux, trois... TOUT LE MONDE DÉGAGE !!!




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________________________________________ 2017-04-01, 17:12

Les choses étaient décidément bien étranges ici. À un moment il attendait de voir Jeffersion débarquer à la barre et l'instant suivant, les portes explosaient et tout le groupe prit la fuite sur le dos des griffons. Ils étaient sans doute sauvés pour un temps... Mais Wyatt s'inquiétait tout de même un peu étant donné que prendre la fuite, cela faisait d'eux des coupables non ? Enfin... Ce n'était pas vraiment le moment de réfléchir à cela. Pas s'il voulait rester en vie et les autres aussi...

Quand ils arrivèrent à leur destination, Wyatt se crut en sécurité. Ce fut un tort. Parce qu'ils étaient encerclés d'animaux qui n'avaient plus autant envie de jouer avec eux qu'avant. Prenant la fuite au signal de Mina, le lion fit en sorte que tout le monde reste groupé. Si un seul d'entre eux sortait des rangs, s'en était fini de lui. Le brun le savait bien, ayant souvent vu les lionnes faire durant les parties de chasse : le premier qui s'éloignait du troupeau mourrait. C'était ainsi... En tout cas, il ne suffisait pas que les animaux soient en rogne - d'ailleurs y avait un lapin dans le tas, il avait dû entendre ses pensées pendant le procès pour être autant en colère - mais le temps s'y mettait aussi. Tout était assombri... Cela tournait au cauchemar, peut-être au sens littéral du terme !

Ne souhaitant pas jouer les appâts, Wyatt avait filé avec les autres. Ceci dit, il était bien conscient qu'ils étaient entrain de se faire rattraper par les animaux qui les pourchassaient. Et c'était pas bon ça... Mais alors pas du tout ! Jusqu'à ce qu'il aperçoive un arbre qui pourrait leur servir, le lion ne savait pas trop comment faire pour se débarrasser de leurs poursuivants. Il avait l'habitude d'être le prédateur, pas la proie.

Attiré comme un aimant par cet arbre qui était bien plus vert que tous les autres, Wyatt dirigea le groupe vers cet abri de fortune. Il aida tout le monde à grimper dans les branches et se hissa en hauteur juste au moment où leurs poursuivants les rattrapaient. Ça avait été moins une... En voyant certains d'entre eux qui essayaient de grimper à leur tour, le lion retint son souffle jusqu'à ce qu'il voit qu'ils ne pouvaient pas grimper.

- On est en sécurité pour un temps... Annonça-t-il aux autres.

Malheureusement, ils étaient aussi bloqués dans l'arbre...


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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-04-02, 03:28

Je ne sais pas comment dire mais depuis que je suis arrivée à Wonderland, et bien ce n’est pas exactement à quoi je pensais. Entre un père complètement loufoque avec une robe qui ne lui va pas du tout et qui indigne son magnifique teint, avec tout ça une femme chat qui ne contrôle pas sa queue, oui vous m’avez bien entendu sa queue constituée de fourrure comme une chat ainsi de suite et pas d’autre chose, heureusement .
 Mais bon on s’habitue quand vous êtes la fille du chapelier même si aux yeux de ce monde je n’existe pas, enfin bref après avoir caresser les poils inexistants de la reine rouge pour éviter la quatrième guerre mondiale des têtes coupés. En parlant d’apocalypse, alors que c’était le tour à mon père pour témoigner, que les portes explosent. Okay ça ne va plus dans ce monde. Pendant que les autres s’enfuient à dos de griffons vu que moi j’ai toujours mes magnifiques ailes, je décide de voir que mon père n’est pas avec nous, je décide partir à sa recherche, comme si je ressentais un mauvais chose passé, qui ne me paraissait pas normal. Enfin vous allez me dire, qu’est-ce qui est normal dans ce pays, rien vu que c’est wonderland, mais là je dois avouer que ce n’est pas exactement à quoi ce que j’en avais entendu parler avec mon père.
Enfin passons. Après être sorti du château de la reine rouge. Je décide de voler très haut dans les cieux comme la team rocket après s’être fait électrocuter par une souris jaune, qui ressemble plus à un lapin kawaï, je m’égare non ??? Enfin bref, ce qui me choc c’est que je remarque un changement brutal dans ce petit monde qui est Wonderland qui se transforme en vrai cauchemar
-Mon dieu qu’est-ce qu’il se passe …. Mon dieu Absinthe en ferai des crises à ne plus avoir de confiture comme d’autre personne que je connais…. Mon instinct me fait diriger vers là où se forme un orage très violent. Mais tout en étant prudente, je préfère me poser à terre, car il se passe quelque chose de vraiment inquiétant ; même moi je commence à avoir peur. Je ne me retrouve pas loin de la tanière du chapelier, une atmosphère inquiétante se propageait, avec cet orage.
-PAPA ????? ou tu es ???? Au lieu d’avoir une réponse j’entends comme des bruits de bagarres parmi les bruits de tonnerre. Je décide finalement de me poser et directement je vois devant moi. Deux personnes se battre. Et là je ne vais pas vous mentir, je les connais tous les deux mais le souci c’est que je n’ai pris de produits illicites ou autre. Mais je vois deux chapeliers. Identique pareil au même ; que moi-même sa fille a du mal à les différencier.
-Ce n’est pas possible… Papa où tu es…. Demandai-je tout en ayant peur de me prendre un éclair sur la tronche… l’orage se fit plus menaçant, alors que je commençais à paniquer de plus en plus, l’un des chapeliers me fis un clin d’œil et me demande.
-Pourquoi une colombe ressemble à un gant blanc, je le regarde bizarrement tout en essayant de me rappeler de ma phrase que j’ai pu dire, que je me retrouve sous un énorme chapeau qui fait pile ma taille sans comprendre ce qu’il l’est arrivé. Deux minutes après même pas, je relève ce chapeau enfin il diminue de taille que je pose sur ma tête, même si j’ai l’impression de l’entendre grogner. J’ai juste l’impression que mon père a la poisse avec les chapeaux… enfin je ne sais pas pourquoi mais la première fois-ci qui remonte peut-être à 2 ans il me semble, il a déjà perdu la mémoire à cause d’un chapeau, j’espère que ce n’est pas encore le cas enfin passons ce n’est pas le plus important.
-Qu’est-ce- qu’ il s’est passé…murmurai-je en observant les lieux…  pendant que j’étais sous ce chapeau, on aurait dit qu’un ouragan était passé. La maison s’est envolé, les magnifique petites tasses se sont brisé en mille morceau, et même les petits gâteaux, mon dieu Amy et charlotte seront dévasté de voir un tel désastre.. Je fois me reprendre, je dois le retrouver, je décide donc de m’en voler pour que je puisse le retrouver et le ramener vers les autres. Heureusement que j’ai mes ailes et mon chapeau chapelier pour me donner du courage car ce que je vois me terrifie encore plus.. Je me retrouve face à un grand arbre où sont tous mes compagnons de route, Amélia Figue le chat intrépide, la femme chat Mina le couple de lion Amy et Wyatt avec leur petite Charlotte. Je n’aime pas du tout ce que je vois en bas de cet arbre.. la foule d’animaux transformé en monstre aux dent pointues.. Je reconnais même le loir et le lièvre…
-Papa où est-ce que tu te trouves…murmurai-je tout en essayant de trouver un moyen de sauver les autres de cette troupe de monstre… même si au fond j’ai de plus en plus peur de ce monde que je ne reconnais pas du tout.  On dirait un remake d’un jeu vidéo sur le monde d’alice mais en jeu d’horreur..


Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

| Avatar : Alyssa Milano

Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 6 Sans_t21


| Conte : Le Roi Lion
| Dans le monde des contes, je suis : : Diku

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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-04-02, 16:16 « La vie c'est pas de la tarte ! »

Les choses s'enchaînaient bizarrement, non ? Un moment ils étaient en plein milieu d'un procès et l'instant d'après Dulcinée et Griffith venaient à leur secours comme dans un rêve conscient dans lequel le rêveur aurait créé lui-même le deus ex machina capable de le sauver. Mais Amelia n'en était pas moins contente de retrouver ses amis les griffons et de quitter la salle d'audience. Elle aurait simplement préféré ne pas atterrir dans un arbre, entourée d'animaux en colère.
Au moins l'arbre était-il accueillant et les feuilles aussi vertes que confortables. On ne pouvait pas en dire autant de l'orage perpétuel qui s'étendait à perte de vue et avait ravagé (ou remplacé ?) ce qu'était alors Wonderland. Comment c'était possible ? Amelia ne savait pas. Elle partait simplement du principe que, n'étant pas scientifique ni même spécialement intelligente et cultivée, elle ne pouvait de toute façon pas avoir réponse à tout en général et à cela en particulier. Et par mesure de précaution elle s'était blottie contre Wyatt. Elle n'avait jamais aimé les orages. Jamais. Elle en avait toujours eu peur, ce qui ne l'avait jamais empêchée d'expliquer à Declan et Velma qu'il n'y avait aucune raison de craindre les orages tant qu'on était à l'intérieur, à l'abri. Fais ce que je dis, pas ce que je fais. Tous les parents du monde savent que les choses fonctionnent ainsi.
Un éclair déchira le ciel et la pluie glaciale s'abattit sur eux, traversant les branches et leur danse éolienne. Amelia étouffa un petit cri de panique. Ils n'étaient pas à l'intérieur. Ils étaient même dans un arbre. Un ARBRE. La fausse bonne idée numéro un en matière de protection contre les orages.
Est-ce qu'on va mourir ? se questionna la pâtissière en regardant en bas, vers la foule d'animaux féroces que ni la pluie, ni le vent, ni la grêle, ni rien du tout ne semblait déranger. Gloups.
- On est mal. On est très très mal, commenta la jeune femme, les yeux écarquillés. Désolée, s'excusa-t-il l'instant suivant. Je voudrais pas vous faire peur, d'autant que je suis plutôt optimiste mais... là, pour le coup, j'ai un tout petit peu de mal à voir le verre à moitié plein. Pour ne rien vous cacher, je le vois carrément vide.... glapit Amelia alors que le tonnerre vrillait ses tympans.
Le bruit. Elle n'avait jamais pu supporter le bruit des orages et comprenait parfaitement pourquoi certains animaux domestiques se réfugiaient dans les baignoires quand il retentissait, cet abominable tonnerre. Elle-même avait toujours la farouche envie de se terrer sous ses couettes pour sa propre sécurité.
Mais apparemment, certains parvenaient à trouver la situation cocasse.
Un petit rire étouffé parvenait aux oreilles de l'ancienne lionne qui tourna la tête dans tous les sens à la recherche du bout-en-train que l'orage n'effrayait même pas un petit peu, se demandant s'il s'agissait là de courage ou de stupidité face au danger.
- Qui ? demanda la jeune femme en bougeant davantage, toujours à la recherche du rieur. C'est qui qui rigole ? Parce que c'est vraiment pas drôle du tout, assura Amelia d'une voix tremblante.
Mais toujours rien à l'horizon. Rien, si ce n'est un rire qui s'envolait en francs éclats, secouant les branchages. C'est alors qu'Amelia comprit. Elle comprit pourquoi elle ne voyait pas le coupable : c'était l'arbre lui-même, leur hôte, celui dont elle habitait les branches.
- Oh... En fait c'est bon, j'ai la réponse à ma question, commenta la jeune femme, des fois que quelqu'un ait réellement songé à son interrogation. C'est l'arbre, précisa-t-elle, à tout hasard. Il rit. L'arbre. C'est... c'est vraiment pas drôle pourtant, frissonna la pâtissière.
Mais cela avait au moins eu le don de repousser les animaux qui s'éparpillaient au moment même où l'arbre, secouant d'un spasme plus violent que les précédents, ramena nos amis sur le plancher des vaches. Et pas de la façon la plus agréable, bien que la pluie ait humidifié le sol sous leurs corps entrelacés de manière grotesque.
Amelia se releva comme elle put, aidant le chaton avec lequel elle était le plus emmêlée puis reprit doucement ses esprits. L'orage était toujours là - parce que c'était inclus dans la définition "d'orage perpétuel" - alors elle se rapprocha de Wyatt qui pouvait s'en doute l'en protéger un peu. Ou lui en donner l'illusion. Ou dont elle pourrait broyer les doigts si jamais l'angoisse l'exigeait.
En attendant, l'arbre étira ses branches avant de s'écrier, d'une voix endormie :
- Eh bah dites donc ! Sacré équipage que voilà ! C'est pas tous les jours qu'on voit autant d'Alice d'un coup... En cent trente six ans de plantation, c'est même la première fois ! Oh et... pardon pour la chute. Manque d'expérience. C'est pas tous les jours que des petites Alice vous grimpent dessus de partout. Ca chatouille, vous avez même pas idée ! Et ça réveille ! ajouta-t-il en riant de plus belle.
Amelia l'observa, interloquée.
- Alice ?
- Oui, Alice. Comme le prénom.
- Mais on... Je veux dire, je ne voudrais pas vous manquer de respect mais il n'y pas d'Alice ici. Pas plus que de Mary Ann.
- Tut tut tut. Vous êtes tous Alice. Même monsieur. Alice, Alice, Alice, Alice. Alice. Partout. Tout le monde. C'est comme ça mais ça ne veut pas dire que ce soit mal, précisa l'arbre.
Amelia échangea un regard interloqué avec Wyatt avant de regarder Charlotte, toujours dans sa main droite.
- Alice aussi, bailla l'arbre.
Une fois de plus il étira ses branches dans un soupir contenté. Il semblait pleinement réveillé à présent et s'agitait de droite à gauche, observant son environnement.
- Eh bah dites donc ! Vous étiez en forme ! Une chatte n'y retrouverait pas ces petits, précisa l'arbre en désignant le paysage d'un ample mouvement de branche qu'il fallut éviter en se baissant à toute vitesse. Vous avez fait quoi pour perturber autant le fil des événements ? Je voudrais pas vous jeter la pierre mais Wonderland est en train de s'effondrer sur lui-même... Bon, moi, personnellement, ça me fait ni chaud ni froid. Mais si j'étais vous je ne resterais pas planté là. Conseil d'ami.
Amelia observa ses compagnons d'aventure avant de reporter son attention sur l'orage. Elle frissonna et détourna courageusement les yeux de la foudre et du tonnerre.
- Dites moi, monsieur l'arbre... est-ce que par hasard vous sauriez où se trouve la sortie ? demanda la pâtissière d'une voix tremblante.
Il ne fallait jamais courir sous l'orage. Il fallait faire le dos rond et se mettre près du sol, loin des arbres, alors Amelia recula un peu. La taille petite d'Amelia était un avantage indiscutable. Pour le reste, le manque de temps allait jouer contre eux, c'était certain.
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________________________________________ 2017-04-02, 22:54








Welcome in Wonderland !

« We're all Alice here »


Orage. Orage. Orage. OOOORAAAAAAGEEEEUUUUH !!! TONNERRE !! ORAGE !!! PLUIE !! TONNERRE !! EAU !! ORAGE !! ORRAAAGEEEEUUUUH !!! J’aime pas l’orage ! J’aime pas l’orage ! Je déteste ça ! J’aime pas ! Ca fait peur ! Ca fait mal ! Ca fait.. J’AIME PAS L’ORAGGGEEE !! Dévastée, paniquée, à deux doigt de la crise cardiaque, je pleurais toute les larmes de mon corps en m’accrochant à la première chose qui me venait sous la main, à ce moment là, l’arbre. Les bras et les jambes entourant l’arbre, je hurlais à plein poumon tout en pleurant.

- JE VEUX PAS MOURIR !! JE !!! VEUX !!! PAS !!! MOURRIIIIIIIIIIREEEEUUUH !!! JE SUIS UNE CELEBRITE SORTEZ MOI DE LA !!

Continuant de m’époumoner je serrais la dernière chose qui m’abritait encore d’une mort certaine, l’arbre. J’entendis Amelia lui parler... Mais pourquoi elle parlait à mon protecteur ?! Qu’elle parle plutôt à l’orage, pour lui dire de partiiiir ! Les branches au dessus de moi grincèrent et se déplacèrent pour indiquer une direction. Les grincements et les craquements ravivèrent ma panique, me faisant hurler de plus belle, dans un nouveau torrent de larme. Les yeux noyés de larme, je vis vaguement une figure se mettre à ma hauteur.

- JE VEUX PAS QU’ON M’EMBRASSEEEEE !!!

Pourquoi, pendant un moment de panique, on essayait de m’embrasser ?! Pourquoi ?! Je suis que je suis trop irrésistible, mais je veux pas qu’on m’embrasseuh, je veux qu’on fasse partir l’orage ! Alors que je continuais de pleurer bruyamment, une voix douce attira mon attention, sans tout de même me faire cesser de brayer.

- Fais moi confiance, tu vas pas mourir. La solution pour pas mourir c'est de partir. Prends ma main et ferme les yeux, on va y aller ensemble.

Une petite chose se fraya un petit passage dans ma main. Je ne veux pas mourir, mais je veux pas lâcher l’arbre, il me protège. Je veux pas me retrouver toute seule et mourir noyer. Je veux pas ! Ma main fut légèrement tirée, prise de panique, je lâchais l’arbre l’espace d’un instant avant de me précipiter et de sauter sur Amelia pour me scotcher à elle et l’enserrer de mes bras et de mes jambes en continuant de pleurer, de gros sanglot étouffant ma respiration à nouveau.

- ME LAISSE PAS MOURIR !! JE VEUX PAS MOURIR !! S’IL TE PLAIT !!!

Difficilement, je sentis Amelia bouger pour se diriger vers l’endroit vers lequel les branches de l’arbre avaient bougées. Encore plus paniquée, je resserrais mon étreinte en pleurant de plus belle. Je vis des arbres passer au dessus de nous, puis, renichant ma tête dans le cou de la femme, je ne l’avais relevé qu’une fois qu’elle s’était arrêté. Nous étions sur une falaise, l’orage faisait toujours rage, mais la brune ne semblait plus réussir à beaucoup avancer.

Lentement, mes jambes glissèrent vers le sol, tremblante et supportant à peine mon poids. Gardant mes bras enserré autour d’elle, je refusais de la lâcher, mais comme ça, on pourrait peut être avancer plus vite et fuir plus vite les gros nuages tonitruants. Levant la tête des cheveux d’Amelia, je vis, en contre bas de la falaise, tronche de cake number one. Je l’aurais bien fait remarqué, mais mes sanglots m’empêchaient de parler. A la place, je tirais légèrement Amelia dans sa direction, jusqu’à ce qu’elle l’apercoive et qu’elle me suive.

- Y... Y’a... Y’a... Tr.. Tron... Tronche de... De... Cake... En... En.. B... Bas..

Réussis-je à articuler difficilement. Entre les tremblements et les sanglots, parler devenait un véritable calvaire. Il tentait de faire tenir son chapeau par terre... Il allait peut être ouvrir un portail avec ! Il fallait que j’y aille ! Moi la première je veux rentrer dans ma maison, au chaud, sous mes couettes, avec du chocolat et des câlins et dormir pendant au moins 8 jours !

Au même moment, quelque chose me tapota l’épaule. Je fis un bon sous la surprise avant de me retourner, prête à flanquer un coup de pied bien placé au premier ennemi. Mon visage se décomposa en voyant Jeff... Quoi ?! Je me retournais pour jeter un coup d’œil à Jeff... Qui était encore en bas il y avait seulement quelques millièmes de secondes. Et qui y était resté.

- D.. Deux... Deux.. Tr... Tronche de... C.. Cake ?! N.. NOOON !

Ca se reproduit ces machins là ?! Et après ça pullulent partout en brayant comme des gosses insupportables ?! Oh non ! Plein de Jeff, je.. Je suis en plein cauchemar ! Faites quelque chose, s’il vous plait ! La pluie, l’orage, la multiplication des Jeff, je veux pas vivre dans un monde comme ça !!!

- Celui d’en bas n’est pas le vrai Jeff, c’est moi le vrai. Il ne faut surtout pas l’écouter !

- EEEh !! OH !! VOUS LA BAS !! SUIVEZ MOI !! IL FAUT SAUTER PAR LA !

Le Jeff du haut, puis du bas avait parlé. Toujours accrochée à Amelia, je toisais le Jeff haut, puis le Jeff bas. Non, parce que vous avez vraiment pensé que j’allais le suivre ? Ou l’écouter ? Non parce que, je vous rappelle une règle essentiel : Ne JAMAIS au grand JAMAIS écouter Jeff. Donc celui du haut, et celui du bas. Tout Jeff muni d’une tronche de cake pareil est à fuir comme la peste. Voilà la règle.

Alors que je commençais doucement à me rassurer, la tempête s’intensifia de nouveau, le tonnerre grondant une nouvelle fois furieusement. La foudre s’abattu sur la falaise, un morceau de cette dernière trembla, puis se détacha lentement pour tomber dans le vide.

Un nouvel hurlement paniqué s’échappa de mes lèvres alors que la panique ma gagna de nouveau entièrement. Sautant sur Amelia, je me rescotchais à elle, l’enserrant de toute mes forces entre mes jambes et mes bras en me remettant à pleurer toutes les larmes de mon corps en alternant des gémissement plaintif et des hurlements paniqués.

- JE VEUX.. JE VEUX.. JE VEUX PAS MOURRRRIIIIR !!

La voix du Jeff restant raisonna, sans que je n’y prête attention, trop paniquée par la situation.

- Vous devriez retourner au château de la reine, là bas au moins nous serons à l’abris.



Jefferson Hyde
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Jefferson Hyde

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________________________________________ 2017-04-03, 22:55


Welcome to Wonderland !

Des fous, des tarés et des cinglés


« Bah alors, pourquoi vous sautez pas ?! »

Bon d'accord, c'était peut-être beaucoup demandé de leur suggérer de se laisser tomber du haut de la falaise jusque dans le chapeau ; mais quand même, il était Jeff ! Ils devaient bien comprendre qu'il disait la vérité et toujours la vérité ! Ce n'était tout de même pas si compliqué que de mettre un pied en avant pour se laisser tomber dans le trou béant qu'était en train de créer le chapeau. Surtout qu'il s'était fort bien battu pour obtenir ce fichu chapeau original au lieu de son « fake » resté avec Grace… Parce que c'était bien cela le problème. L'autre Chapelier -qu'il s'obstinait à ne pas appeler le « vrai » Chapelier parce qu'il était hors de question qu'il y ait le moindre autre Chapelier digne de ce nom en dehors de lui. Il amena ses mains en porte-voix, le visage dirigé vers le haut de la falaise, indifférent à la pluie qui battait son visage et à la tempête si puissante qu'elle manquait de le soulever de terre.

« Non, sérieusement, sautez ! Je vous jure que c'est la meilleure chose que vous puissiez faire là tout de suite. Alleeeeer ! »

Mais personne ne semblait l'écouter, en dehors de Grace qui hésitait en faisant battre ses jolies ailes de fée ; elle avait l'air d'avoir envie de le rejoindre, mais en même temps les conditions n'étaient pas les plus propices en matière de vol en plein air, ce qu'il pouvait bien comprendre quelque part. Bon. Il attrapa le chapeau posé devant lui, décidant qu'il en avait assez d'attendre que ces rabats-joie ne se décide à l'écouter ; et c'est en gravissant quelques mètres sur la falaise, en obtenant un meilleur point de vue sur ce qu'il se passait en haut, qu'il réalisa qu'il n'avait pas totalement neutralisé l'autre Chapelier. Oups. Et à vrai dire, il commençait à se demander si ça n'était pas cela qui était responsable de tout ce tintamarre. Deux Chapeliers en même temps au même endroit, n'était-ce pas comme un paradoxe de l'espace temps ? Ou alors, l'abondance d'Alices. Ou pire encore ; le simple fait que l'histoire n'ait pas commencé au bon endroit, et que donc elle s'était déroulée dans un ordre totalement incohérent, jusqu'à être brusquement interrompue par une explosion et Deus Ex Machina -pardon, Dulcinée et Griffith. Ça n'était jamais bon pour les histoires que d'être malmenées ainsi de la sorte et que rien ne fasse sens, même dans un monde aussi insensé que Wonderland. Et c'était précisément pour cela qu'il était grand temps toute la joyeuse équipe de rentrer à la maison -ou se réveiller, à vrai dire Jefferson n'était pas encore totalement sûr de ce qui était la réponse, mais une chose dont il était sûr était que ce satané chapeau était la solution d'une manière ou d'une autre.

« Poussez-le ! C'est pas le vrai ! C'est pas grave si il meurt parce qu'il va pas vraiment mourir en fait... »

Jefferson gravissait la falaise tant bien que mal dans la tempête, malgré sa robe qui n'arrêtait pas de se prendre ici et là, et il ne fallut pas trop de temps pour qu'il ne parvienne au sommet constater une bonne fois pour toute l'air absolument terrifié de toute l'assistance devant lui ; et à vrai dire, cela le surprit tellement d'une certaine manière qu'il cligna des yeux, soudain balancé à nouveau dans cet état d'incertitude qu'il traversait depuis le début de cette étrange aventure. Aventure ? Non, mésaventure plutôt, c'était bien plus adéquat. Une horrible aventure dont il ne connaissait ni l'origine, ni le pourquoi, ni le comment, pas plus que tous ses compagnons de route ; mais au moins, il repartirait avec la satisfaction que tout le monde s'était plus amusé que lui, non ? Non ?… Peut-être pas alors. En tout cas, c'est épuisé et éreinté qu'il parvint en haut de la falaise, se tenant le côté comme s'il y avait un poing justement sur ce côté, et respirant comme un asmathique qui tentait un marathon.

« Au fait, j'ai oublié de vous le dire plus tôt mais… En réalité, je crois que nous sommes tous coincés dans un rêve collectif. Et justement parce qu'il est collectif on ne peut pas se réveiller normalement genre en se pinçant le côté ou… Pourquoi vous me regardez comme ça ? » Ils revêtaient tous soudainement la tête de zombies catastrophés, comme s'il leur faisait la pire révélation du monde, la révélation de l'apocalypse. « Avant de me tuer, souvenez-vous que vous ne pouvez pas hein… et puis si vous me poussez je ne pourrai pas vous expliquer le pourquoi du comment. Et tout le monde veut connaître le pourquoi du comment ! »

Soudain, il se sentit saisi au niveau de la gorge, et il réalisa bien trop tard que l'autre Chapelier lui en voulait passablement de lui avoir volé son chapeau, et qu'il n'avait pas spécialement envie que tout le monde saute.

« Ne l'écoutez pas ! Vous voyez bien que ce n'est pas le vrai Jeff… Grace, il a un chapeau, et moi je t'ai donné mon chapeau tout à l'heure ! Je suis le vrai Jeff ! » Mais… est-ce que tout cela avait réellement un sens ? D'avoir deux Chapeliers qui se combattaient pour la non-couronne ? À vrai dire, Jeff n'en avait pas vraiment grand-chose à faire, surtout dans le contexte, alors il décida que cet élément de scénario pouvait très bien passer à la trappe, et de la seule manière qui lui traversa l'esprit. Le mini-Cheshire apparut sur son épaule, mi-ange mi-démon en lui adressant un grand sourire, auquel Jeff répondit d'un air tout aussi amusé. « Eh mon mignon, on a pas le temps pour les présentations ! Viens, on va faire un tour... »

Et comme dans une série dramatique mais la version parodique, Jefferson attrapa son « clone » au niveau du col et le déséquilibra, les faisant chuter tous les deux en même temps de la falaise dans le tourbillon du vent. Son chapeau, le vrai, le bon, du moins il l'espérait, partit voyager en spirales en-dessous de lui jusqu'à se poser sagement à l'envers sur le sol ; et le tourbillon s'intensifia encore un peu plus, prenant comme une teinte violette ici et là, mélange désormais d'eau, de vapeur violette et de vent assourdissant. Un éclair final frappa la falaise dans un fracas retentissant, et l'amas de pierres se brisa en plusieurs morceaux, envoyant ses occupants dans le vide en compagnie des deux Jeff qui continuaient de s'étrangler à moitié.

Ils tombaient. Comme dans un puits.

Ils tombaient. Comme dans un terrier.

Ils tombaient. Sans plus jamais s'arrêter.

Encore et encore.

En spirale.

Ils tombaient...


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Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

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Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

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| Conte : Le Roi Lion
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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-04-04, 17:04 « La vie c'est pas de la tarte ! »

L'orage n'était pas pressé de se calmer et le chaton toujours solidement attaché à Amelia. Le vent de plus en plus fort rendait le maintient de la station debout de plus en plus périlleux, si bien que les deux femmes basculèrent finalement du haut de la falaise dans un tourbillon impressionnant et assourdissait. Si la jeune fille criait, Amelia ne l'entendait plus. Si le sol se rapprochait, Amelia ne le voyait pas, la force du vent - et la peur grandissante - l'ayant contrainte à fermer les yeux.
L'ancienne lionne sentait l'eau, le vent et la vapeur autour de son corps et frémissait. Derrière ses paupières closes, la jeune femme perçut la lumière vive d'un éclair et ne regretta pas un seul instant de ne pas avoir regardé.
Elle tombait.
Elles tombaient, en fait.
Ils tombaient, peut-être, d'ailleurs. Amelia ne savait pas, ne sentait pas, mais son intuition lui murmurait que les autres tombaient également, probablement non loin autour d'eux. Seulement le vent était trop fort pour qu'elle osât tendre la main à la recherche de celle de son mari.

Amelia se réveilla brutalement, encore secouée par la chute qu'elle n'avait apparemment pas faite puisqu'elle était assoupie sur le canapé du salon, bien loin de ce maudit orage perpétuel.
Tandis qu'elle s'étirait et frottait ses yeux endormis, la jeune femme se remémora parfaitement ce drôle de rêve : la maison du lapin blanc, le ventilateur, l'œillet superbe, la soupe, les jardins royaux, le procès. Et l'orage, terrifiant. La pâtissière secoua la tête. Décidément, son subconscient ne cesserait jamais de l'étonner.
La jeune femme se leva, le rêve toujours présent à son esprit, et prit machinalement la direction de la cuisine où elle entreprit de faire passer du café.
Tandis que le café passait tranquillement, Amelia réfléchissait, encore et encore, accoudée au plan de travail, regrettant que le café ne passe pas plus vite. La pâtissière ouvrit alors un paquet de gâteaux, trouvant l'heure idéale pour un en-cas et l'en-cas idéal pour lui redonner des forces pour nourrir sa réflexion (ainsi qu'elle-même).
Le café passa finalement et Amelia s'en versa une tasse pleine dont elle but une longue gorgée bien chaude. Et tandis que le liquide noir descendait dans son œsophage, elle se rappela d'un curieux détail : elle avait croisé, un peu plus tôt, un homme vêtu d'un manteau et d'un chapeau. Ca lui revenait, à présent. Elle se rappelait peu de son visage mais le chapeau, grand et mystérieux, l'avait profondément marquée. D'ordinaire pourtant, c'était l'inverse. Amelia se souvenait des visages mais pas de leurs accoutrements. Ce chapeau, pourtant... Il n'était pas de ceux qui coiffent n'importe quelle tête, c'était certain.
- Tu divagues ma pauvre fille, soupira Amelia en secouant la tête avant plonger à nouveau le nez dans sa tasse de café.
L'instant d'après, la jeune femme chassait ce drôle de rêve de son esprit et vidait sa tasse tandis que Wyatt arrivait lui aussi, attiré sans doute par l'odeur du café et des gâteaux.
- Je t'en sers une tasse ? offrit la pâtissière, coulant un regard en direction de la machine à côté d'elle.
Puis la jeune femme embraya :
- T'as l'air... mal réveillé. C'est marrant, tiens, parce que je viens de faire un rêve totalement fou et... en fait je crois que tu étais dedans ! C'est amusant, non ? Y avait aussi des... attends un peu, y avait quoi déjà ? Des fleurs. Et... un lapin et puis aussi... un chapeau. C'était... Oh laisse tomber, je sais pas pourquoi je te raconte tout ça, ce n'était qu'un rêve, pas vrai ? C'est normal quand on rêve que les rêves aient l'air réel, je sais pas pourquoi je me prends la tête avec ça.
Secouant une nouvelle fois la tête, Amelia se versa une seconde tasse de café, sentant qu'elle en avait besoin.
- Tu devrais vraiment boire ton café et manger un truc, t'as pas l'air dans ton assiette, chaton.
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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2017-04-05, 19:51

Le cerveau de Wyatt s'était déconnecté au moment où l'arbre leur avait dit qu'ils étaient tous Alice. Alice était une fille, tout le monde savait ça ! Jamais la Sauveuse de Wonderland aurait pu être l'un d'eux... C'était tellement bizarre comme idée que le lion ne suivit plus rien du tout ! Et qu'il fut très surpris quand il se sentit tomber au coeur de la tempête ! Mince, lui qui pensait qu'il s'était bien accroché... Voilà qu'il faisait une chute phénoménale qui n'avait pas l'air de se finir !

Et finalement, il se réveilla alors qu'il venait de tomber du lit. Aie. Le lion se releva en grommelant, râlant dans sa barbe inexistante contre le lit qui ne l'avait pas rattrapé ! Non mais depuis quand il tombait du lit lui hein ? En tout cas, le rêve avait été très étrange et sa chute y avait mis un terme. Ce qui n'était sans doute pas plus mal... Baillant, le publiciste descendit au rez-de-chaussée, droit vers la cuisine qui commençait à sentir bon le café. Le brun repéra une autre odeur, celle de sa femme et il eut un petit sourire en sachant qu'il allait la retrouver sous peu.

- Ouais, j'en ai bien besoin... Lui répondit-il en l'embrassant sur le front avant de grommeler une réponse inintelligible quand elle lui parla de mauvais réveil. Jusqu'à ce qu'elle lui parle de son rêve. Un arbre qui parle. Et Mary-Ann. Compléta-t-il, complètement abasourdi. Toi aussi tu as fait ce rêve ? S'étonna-t-il. Comment c'est possible ?!

Là, Wyatt était totalement sur le cul. C'était impossible hein ? Enfin... En temps normal oui. Mais pas à Storybrooke. Peut-être ne devait-il pas s'étonner... Il prit le café par réflexe et embrassa sa femme pour la remercier avant de lui sourire et de lui faire son regard le plus charmeur.

- Et tu me proposes quoi à manger ? Demanda-t-il avec un sourire.

Mieux valait se concentrer sur ça plutôt que sur le reste, ça risquait de lui donner mal à la tête !


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