« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe]

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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2017-02-27, 19:03








Welcome in Wonderland !

« We're all Alice here »


Eh… Quand même, vous devez avouer que ma tasse, elle a la classe interplanétaire. Est-ce qu’on peut faire une aussi belle tasse ? Je ne crois pas non. Mon visage était dessiné partout dessus ! J’étais vraiment belle sous tous les profils, s’en était presque effrayant. D’autres petits chats étaient disséminé dessus et une grosse inscription ornait la hanse. « PROPRIETE DE FIGUE, MAÎTRESSE ET REINE DU MONDE. » Han, si c’était pas la classe ! Allez vous rhabillez avec vos porcelaines de pacotilles.

- Dites ? Vous avez pas un trône plutôt ? Je me sentirais plus à l’aise et plus à ma place ? Non ? Tant pis.

Bon, il ne faut pas leur en vouloir, ils sont un peu trop limités pour comprendre ma suprématie et ma classe. Ils seront de bons serviteurs au moins. Souvent, les moins intelligents obéissent très bien. Comme des petits toutous ! J’allais déguster mon petit thé, tranquillement, et le petit doigt levé s’il vous plait ! Lorsque ce… Cet… Je vous passerais les mots pour ne pas effrayer les plus jeunes, se mit à délirer et nous envoya sa théière brulante sur la tête.

- NON MAIS CA VA PAS LAPIN CRETIN ?! TU VEUX QUE JE TE LE FASSE BOUFFER TON THE ?!! TU VAS GOBER TA THEIERE ET LECHER MES VETEMENTS JUSQU'A CE QU’IL N’Y AIT PLUS DE THE DESSUS SINON JE VAIS TE REFAIRE LE PORTRAIT MOI !

Sacrifiant ma belle tasse pour la bonne cause, je lui envoyais à la figure, grimpant sur la table pour attraper toute sorte d’objet pour lui assener dans la figure. Une fois à sa hauteur, je l’avais rattraper pour lui coller la tête dans le marshmallow, anciennement fauteuil, pour tenter de le faire rentrer entièrement. Ponctuant chacun de mes mots par un coup de pied sur le derrière, j’articulais soigneusement :

- LA PROCHAINE FOIS QUE TU NOUS BALANCES DU THE BRULANT DESSUS, JE TE FAIS MANGER TES OREILLES ! COMPRIS ?!

Non mais oh ! Manquerait plus que cet abruti continue de nous blesser. Et les oreilles, c’était que le commencement ! L’entrée ! Que dis-je, les mises en bouche ! Ce que je lui réserve sera la pire chose qu’il n’est jamais connu. Enfin bref, mes nerfs allaient légèrement mieux. Et puis, mes servants allaient me nettoyer mes vêtements ? Et me faire des papouilles dans les cheveux ? Et me coiffer aussi ? Comme ça, ce petit incident sera vite oublier. D’ailleurs… Je vous ai déjà dis que j’aimais bien le lapin ? En sauce, c’est un vrai délice. Alors il a intérêt à se tenir à carreau.

Lorsque l’homme au chapeau parla, je reconnu immédiatement la voix. Toute excitée, je sautillais sur place en le pointant du doigt.

- Ca je connais ! C’est Dora l’Exploratrice ! Même qu’Emily elle le regarde et que je suis obligée de le regarder avec elle parce qu’elle campe devant la télé !

Ah ? Comment ça ? On me dit dans l’oreillette que ce n’est pas elle, mais bien moi. Ouais mais chut, personne s’en rendra compte. Surtout devant ma maturité extrême. Ils se doutent bien que je garde des enfants comme Emily. M’élançant à la suite des autres, je me dévouais aimablement et par ma grande générosité pour prendre le rôle de radio de poche.

- C’est parti let’s go ! Allons-y Let's go !! C'est parti les amis !! Nous allons les trouver ! Je sais qu'on peut y arriver ! Où allons-nous ? DANS LES FESSES DU LAPIN BLANC ! Où allons-nous ? DANS LES FESSES DU LAPIN BLANC !! Où allons-nous ? DANS LES FESSES DU LAPIN BLANC !!

Bah quoi ? On était quand même en train de se diriger en ayant vu seulement le dos du lapin. Et puis, j’espérais quand même qu’il n’était pas aussi crétin que son compagnon lièvre, parce que sinon, je faisais un ragoût !

Mais la chanson ne m’aidait pas à faire passer la route plus rapidement. C’était long quand même ! Ca faisait au moins cinq minutes qu’on marchait, c’est beaucoup ! Et puis mes talons aiguilles me faisaient mal. Enfin pas beaucoup, mais je me trouvais simplement des excuses parce que je n’avais plus envie de marcher. Jetant un coup d’œil à l’une des filles à côté de moi, je m’approchais en boitillant, un air angélique et des yeux remplis de tristesse.

- Diiiiis ? T’es gentille hein toi ? T’as l’air super gentille ! Et puis je t’ai pas dis, mais t’es ma préférée. J’ai un soucis de coussinet, ils sont abimé depuis que je suis chaton, alors.. J’ai du mal à marcher… J’ai très très mal aux pattes… Tu pourrais me porter sur ton dos ? Promis, je suis super légère !

Adressez moi l’oscar de la meilleure actrice dans un film dramatique. Non mais vraiment, j’avais tout pour devenir une méga star, voyez en la preuve, la brune n’y a vu que du feu. Aaah le talent. Il n’est pas équitable chez tout le monde. J’en ai beaucoup trop et les autres bien trop peu ! La femme sourit, apparemment ravie d’être ma préférée. Aaaah voilà quelqu’un qui a le sens des priorités, ça c’est bien !

- Oh c'est très gentil et je suis désolée pour tes coussinets... moi j'étais une lionne avant et j'étais un peu maladroite donc je connais ce genre de soucis. Ca va mal, n'est-ce pas ? Le souci c'est que je ne suis pas sure d'avoir la force de te porter. On fait presque la même taille et en plus je pourrais trébucher... ça m'arrive... Mes sœurs disent que ça m'arrive tout le temps mais ça arrive quand même un peu moins souvent. Tu veux que je demande à mon mari si lui il peut ?

Gigotant sur moi même, je lançais un coup d’œil vers son mari, devant nous. Ca veut dire au moins deux pas en plus. Roh non, c’est trop pour ma motivation. Et puis, elle va céder facilement ? Grâce à ma légèreté, on allait bien s’en sortir !

- Oh mais non t’inquiète, moi je suis comme un porte bonheur, alors tu peux plus trébucher ! Et puis je t’assure, je suis légère ! Comme une plume de colombe blanche ! Et puis ça t’entraînera comme ça en plus à plus trébucher !

- D'accord, on essaye ! ça va être amusant !

Elle avait hésité, mais elle avait quand même dit oui ! Surexcitée, je sautais sur son dos, enroulant mes jambes autour de sa taille en pointant un poing vers le ciel. Bon, elle vacillait un peu, mais c’était un poney de compèt, elle allait bien pouvoir avancer ! Elle commença à avancer, moins vite que ce que ne j’aurais essayé.

- TAÏOOOOOOOOOOO !! EN AVANT TOUTE MOUSSAILLON ET MOUSTILLON !

Le reste de la route, plutôt courte, se déroula à merveille, mes petits pieds étaient moins douloureux et mon cheval de course… Allait à l’allure d’un cheval de trait, mais il faut aimer tout le monde. C’est une gentille servante, mais pas très efficace. Mais elle est gentille, alors je l’aime quand même. Le lapin se rapprocha de plus en plus de nous, et pour lui indiquer notre arrivé, je gigotais sur le dos de la brune en criant :

- TUTULUTULUTULU !!! A L’ABORDAAAAGEUUUH !!

Alors que je sautillais sur le dos de la femme, celle ci finit par s’écrouler au sol, m’emportant dans sa chute. Un cri s’échappa de mes lèvres mais… Heureusement… Je levais la main pour leur faire un signe de vie.

- TOUT VA BIEN ! Merci de vous inquiéter !

Je me relevais en sautant sur mes pieds, tout en m’époussetant légèrement. Mes beaux habits alors ! Raaah j’allais devoir en racheter si je continuais à les abimer… Mais attendez ! Ca veut dire de nouveaux habits alors ! Décidément, Amélia m’était d’une grande aide. Sautant au coup de la brune, je lui fis un énorme câlin en enfouissant ma tête dans son cou.

- Merci cheval, t’as été mon plus super cheval de tous les temps ! Même si tu avances aussi vite qu’un cheval de trait et que tu freines comme un cheval bourré !

Je me retournais vers notre nouvel interlocuteur pour m’en approché et l’analyser. Une fois arrivé à la hauteur du lapin blanc, un soupir m’échappa. Il était quand même beaucoup plus petit vu d’ici. Il ordonna à l’une de mes servantes, ma préféré en plus ! De lui apporter des choses futiles, me mettant de mauvais poil. Alors que le petit groupe s’avançait vers la maison, je jetais un œil au lapin blanc avant de grogner après lui.

- Eh ! Te crois pas tout permis, c’est MES servantes, la prochaine fois, demande mon accord pour les utiliser.

Lui tirant la langue de manière toujours très mature et classe, je trottinais jusqu’à la maison. Alors que j’allais poser un pied à l’intérieur, une brusque bourrasque me fit voler. Les cheveux au vent tout en battant des mains et des pieds, je claironnais.

- I BELIEVE I CAN FLYYYYYY !!

Mais je flyais pas très longtemps, par mon plus grand désarrois. Même si je n’avais aucune idée de ce que cela voulait dire. Attiré par une petite commode, je m’approchais, comme absorbé par une petite chose luisante posé dessus. Discrètement, façon James Bond, je m’approchais pour empoigner le bijou.

- Ooooh ça brille ! C’est digne de moi !

Le fourrant dans ma poche l’air de rien, je fis semblant, avec les autres, de continuer de chercher la pantoufle et le peignoir du lapin. A quelques choses près. De son côté, l’une des filles était en train de monter sur les fleures, l’autre s’éloignait de nous et…

- Oulah, je sais qu’on dit qu’il faut manger de la soupe pour être grand, mais quand même, faut pas abuser ! Tu devrais diminuer un peu et manger du chocolat à la place ! Enfin pas le mien hein ! Mais essaye, ça rend beau, comme moi !

Je sais, je suis une très bonne conseillère. Je devrais être récompensé pour ça ! Laissant les autres à leurs jeux puérils, je fis demi tour pour me balader en essayant de trouver d’autres choses intéressantes. Je m’approche de la maison pour la longer. Une petite faille dans le béton attire mon regard. De ce petit trou, sort un monsieur lézard, marchant sur deux pattes.

- Trace ta route, c’est mon domaine de chasse, et attention à ma colère, elle en a fait fuir plus d’un ! Demande au lièvre, il a gober son pouf chamallow !

Le petit lézard leva la tête vers moi, se frotta le menton. Vas y, hésites, tu vas voir quand je vais sortir les griffes, tu vas moins faire le malin. Je te laisse trois secondes pour te décider. Il ouvrit la bouche pour me parler, mais de ses lèvres lézardeuses (si ça se dit !) s’échappèrent un bruit absolument horrible, strident à m’en percer les tympans.

- AAAAAH MAIS LA FERME ! C’EST PAS POSSIBLE CETTE VOIX DU DEMON ! Toi t’as été chien dans une autre vie !

Furieuse, je le sermonnais en agitant mon index devant lui. Il prit un air contrit avant de baisser les yeux. Mouais c’est ça, soumet toi devant ma puissance petit être. Malheureusement pour moi, il ouvrit de nouveau la bouche pour laisser échapper un bruit de nouveau aussi strident.

- Tu l’auras cherché !

Alors qu’il continuait de me casser les oreilles, je pris de l’élan avant de lui envoyer un coup de pied pour le faire voler. Sous la surprise, il s’arrêta de faire du bruit. Il fit un vol plané phénoménal et atterrit bien plus loin. Trop loin pour l’écouter de nouveau. Je me retournais, faisant mine de me dépoussiérer les mains. Certains me regardaient avec un regard ahuri.

- Bah quoi ?

Le lapin blanc grognon s’approcha de moi en tapant du pied et en me regardant avec ses deux pattes posé sur ses hanches. Il n’était pas très content apparemment. Ce dont je me fichais totalement à vrai dire.

- C’est très impoli de faire cela. Je vous prierais de lui adresser vos excuses les plus sincères. Ce genre de chose ne se fait pas, et cela a du lui faire très mal.

- Ah… Mettez vous dos à moi, tournez vous, hop hop hop !

Je tapais mes mains entre elle avant de faire tourner mon doigt pour lui indiquer comment faire. Sait-on jamais qu’il ne sache pas comment faire. Après tout, c’est un lapin, ils n’ont pas hérité de la grande intelligence des chats.

- Hein ? Pourquoi ?

- Bah je vais vous donner aussi de l’élan pour que vous alliez lui adresser mes excuses. Et puis par la même occasion, vous saurez si ça fait mal !

Répondis-je avec un grand sourire sur les lèvres.


Eternalys N. Dystopia
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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 2pw4


Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 Humanity-free-elena-the-vampire-diaries

I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS

« ... »



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| Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.

| Cadavres : 2124



Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2017-02-28, 02:38



WHEN LOGIC AND PROPORTION HAVE FALLEN SLOPPY DEAD
Remember what the dormouse said : feed your head, feed your head.

Feat. Des rêveurs fous. Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 2852471132

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Aïe aïe aïe aïe aïe aïe… mais aïe-eeeuuuh !!! Je m’exclame de douleur tandis que j’écrase mes si jolies oreilles pointus avec mes mains pour les protéger du liquide brûlant, pendant que ma queue balance ma tasse personnalisée en direction du Lièvre. Mais ça va pas la tête ?! Vous voulez me cramer les poils ou quoi ?


Alors d’accord, c’est vrai que par rapport à ma queue, je suis beaucoup plus sympathique et abordable. Je ne passe pas mon temps à former un genre de poing pour taper des trucs, je ne balance pas des objets au visage des gens, je ne cherche pas la bagarre avec les autres et oui, parfois, je peux être assez serviable aussi. Enfin, ça dépend. Pour que ça arrive, il faut que je me sois levé du pied droit, pas du gauche. Sinon, c’est mort. Ensuite, il faut que ce soit un 29. Le 29 février pour être exacte. Mais pas n’importe quel jour, il faut que ce soit un jeudi et que je ne sois pas invitée à l’anniversaire de quelqu’un. Qui plus est, il faut que trois jeudi 29 se succède, sans faute. Qu’importe si la date du 29 février est rare, qu’importe s’il faut attendre 50 ans pour que ça arrive, ce qui est nécessaire n’est pas superflu. Ensuite, il doit faire beau ce jour-là. Mais pas de soleil et pas de vent. Parce que sinon, je lézarde au soleil et je reste bien au chaud chez moi, planquée sous la couette avec du chocolat et de la guimauve parce que le vent, c’est froid et le froid, je n’aime pas ça. Qu’est-ce que vous croyez ? Je suis quelqu’un de sensible moi !
Ensuite, il faut que j’ai le poil brillant, pas terne. Sinon, je déprime et je refuse de sortir de chez moi. J’ai une réputation à tenir, vous savez ? Et puis, il me faut ma dose de lait. Puis de bonbon. Et de gâteau aussi ! Parce que ma rebelle de queue, ne me laisse pas souvent l’occasion d’en profitez en paix.
Et plus important que tout, il faut que ce soit fait sur place. Chez moi donc. Je ne dois pas avoir à me déplacer, on doit éviter toute chose capable de donner de très mauvaises idées à ma queue et ma queue, doit signer un contrat, dans lequel elle s’engage à se tenir tranquille et à ne pas faire des croches queues aux gens, ni à leur balancer des trucs au visage. Après ça, oui, je peux être serviable, un peu. Enfin, seulement si je ne m’ennuie pas et que l’on ne me vexe pas non plus.

Bref ! Tout ça pour dire, que oui je suis plus sympa que ma queue, mais que je ne suis pas une bonne poire non plus. Si l’on me marche sur une patte, je ne vais certainement pas avancer l’autre pour qu’elle subisse le même sort. Surtout, si la menace touche la douceur, la brillance et la senteur de mes poils. Sentir le chat mouillé ? Ah ça non, jamais ! Pas tant que j’aurais mon mot à dire.

Je vous préviens ! S’il arrive quoi que ce soit à mes poils, j’épil… Eh ! Mais qu’est-ce que… aaaah !!! C’est pas vrai, une chaise guimauve ?! Dite…. Vous croyez qu’on peut la mange…. Mais hé attendez !!

Voilà que tout le monde s’en va, sans raison. Alors qu’il y a ici quelque chose de bien plus intéressant, bien plus appétissant aussi… des chaises marshmallows carnivore pardi ! Qui n'en a jamais voulut une pour son anniversaire ? C'est génial pour animer une fête ça !

Non mais attendez, je vais juste... Pressée, je me débat avec la chaise marshmallows tout en gardant un œil sur le groupe pour ne pas les perdre de vu, lorsque manque de pot, la chaise profite d’un moment d’inattention de ma part, pour m’engloutir le bras. Au final, lorsque j’arrive enfin à rattraper le groupe, j’ai de la guimauve et des morceaux de chaise un peu partout sur le corps et les habits. J’en ai même dans les oreilles, c’est dire !
Vous n’imaginez pas à quel point elles sont revanchardes celle-là, surtout si on les agresses. Où qu’on essaie de les manger..

Ouha ! Eh bien, c’était moins une ! Me dis-je à moi-même, tandis que je me balance d’arbre en arbre à l’aide de ma queue. Où est-ce qu'on va ?

En ce qui me concerne, je ne suis pas trop fan de cette façon de se déplacer. Déjà, parce que je ne sais jamais quand ma queue va décider d’arrêter de s’accrocher aux branches parce qu’elle en à marre de me transporter et aussi, parce qu’elle a la mauvaise habitude de s’accrocher aux branches les plus hautes et que quand elle lâche prise, je ne retombe pas toujours sur mes pattes.
Seulement, je n’ai jamais osé le lui dire. Parce qu’elle est, comment dire… assez susceptible. Et elle n’oublie pas facilement les choses aussi. Un vrai cauchemar.

***

Attendez… qu’est-ce qu’on doit chercher déjà ? Je demande à haute voix compétemment perdue au milieu de toute cette agitation, après avoir rattaché non sans difficulté, ma queue autour de ma taille. Oh et puis zut ! Bon bein… je vais chercher le... truc par-là !

Après un dernier regard aux différents membres du groupe visible, je tourne les talons puis me dirige vers l’arrière de la maison. Jusque-là, rien d’étrange. Il y a de la terre, de l’herbe, des plantes géantes, des fruits, des légumes… Tout ce qu’il y a dans un jardin normal.

Ah non… On dirait que le truc que machin chose cherche n’est pas ici.

Alors, c’est vrai que j’ignore ce que je dois chercher. Ce qui veut dire, que la chose pourrait se trouver juste sous mon nez, que je ne le saurais pas. Seulement, j’imagine que si c’était des fruits où des légumes que machin voulait, il serait directement venu ici non ? A moins que je n’ai loupée un truc et…

Héééé ! Vous ne voyez pas qu’il y a des gens qui essayent de réfléchir là ? Puis d’abord, je peux savoir pourquoi vous riez toutes ?

Je demandes les sourcils froncés aux plantes géantes qui, pour je ne sais quelle raison, se sont mises à rire en cœur pendant ma marche de la réflexion.

Non mais allez, dites !! Je demande intéressé cette fois. Pourquoi vous riez toutes comme ça ? L’une de vous à raconté une blague c’est ça ? C’est quoi ? Dites, dites, dites !!! Alleeez !!! Soyez gentilles, je suis nulle en blague alors si vous en avez une bonne, racontez-la moi.. S’il vous plaiiit !!!

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Jefferson Hyde
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Jefferson Hyde

| Cadavres : 191



Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2017-02-28, 13:34


Welcome to Wonderland !

Des fous, des tarés et des cinglés


Jefferson avait simplement suivi le reste du groupe avec un petit sourire sur les lèvres ; il paraissait calme et docile de l’extérieur, encourageant même Grace du regard, mais à l’intérieur, il était en train de traverser une terrible crise identitaire. Après tout, ne venait-il pas de se dédoubler ? Et même si cet autre lui ne lui ressemblait qui si peu, il était un Chapelier aussi alors, qui était le vrai Chapelier entre lui et lui ? C’était bien trop de tracas que de réaliser qu’il n’était pas aussi unique qu’il le pensait sincèrement, et cette étrange impossibilité de véritablement creuser sa mémoire pour y dénicher des informations n’en était que plus désagréable. Était-il donc le faux Chapelier, dans sa robe bleue et son tablier blanc ? Ou alors, était-ce un déguisement volontaire qu’il avait enfilé pour venir se venger de l’usurpateur ? Toutes les pistes étaient possibles, mais pour l’heure, il restait silencieux et passif, observant avec curiosité les autres évoluer dans ce monde qui était le sien.

C’était étrange. Il connaissait cet endroit, il savait qu’il se trouvait à Wonderland, que c’était son chez-lui, mais c’était tout bonnement impossible pour lui de construire une chronologie cohérente de comment il était arrivé là, ni d’où il était parti, ni pourquoi avoir emmené les autres -sa fille c’était une évidence mais… Ces inconnus qui n’avaient pas la moindre idée dans quoi ils mettaient les pieds ? Décidément.

Alors, une fois que le petit clan des fauteurs de troubles rejoint la la maison du Lapin Blanc, et que les meubles d’une pièce s’envolèrent pour se poser dans le jardin afin d’y créer accidentellement un salon de jardin, Jefferson prit place sur une chaise qui venait de se poser à côté de lui, posant les mains sur une table qui venait d’atterir devant lui, pour saisir la hanse d’une tasse qui venait d’apparaître devant lui -comme les choses étaient synchronisées, il en avait de la chance !.. Il se contenta de rester ainsi dans cette position, passif au possible comme il aimait le rester dans de telles conditions -ou alors il n’avait toujours pas digéré de se faire voler la place de Chapelier dans son propre rêve, mais était-ce vraiment son propre rêve ? À ce stade il n’en était pas si sûr, car tout ressemblait à Wonderland, et… non non, c’était bien Wonderland. Il n’y avait rien de différent du Wonderland qu’il connaissait, non ?

Amelia gravit les plantes, Wyatt grandit pour les dominer de sa taille, Midnight se perdit dans un jardin rieur, Figue… était Figue et Grace devint folle, et tout cela pendant que Jefferson ne faisait qu’aspirer de temps à autres une gorgée de son thé, un peu comme s’il avait presque supprimé son existence et sa présence de ce paysage loufoque où il se passait vraiment n’importe quoi. Ce ne fut que quand Figue menaça le Lapin Blanc de connaître le même destin que Bill le Lézard -tiens, il connaissait son nom?- et que Midnight se retrouvait presque en PLS dans le jardin rieur parce que les légumes ne voulaient pas lui raconter leur blague qu’il se leva simplement, un peu comme si tout s’était mis à tourner autour de lui dans le flou le plus total pour soudainement à nouveau jaillir avec une netteté sans pareille en un claquement de doigts. Il se leva pour aller s’asseoir auprès de Grace, la prenant dans ses bras tout en la berçant doucement pour faire baisser la pression qui semblait s’exercer sur elle -celle d’être la fille de l’homme le plus cinglé du monde. Oh, Jefferson était un habitué de lui-même, mais parfois la génétique faisait des dégâts et puis… ça faisait toujours plaisir de serrer sa petite Grace contre lui, même si au fond c’était un peu « pour de faux ».

« Patron, je crois que je me suis cassé quelque chose avec ce vol plané, moi… M’dame est pas très sympathique ! »

Jefferson tourna les yeux vers Bill le Lézard, qui était passé d’un petit lézard incapable de parler à un grand lézard taille humaine -plus grand que Figue en tout cas- avec un costume rapiécé et un chapeau irlandais ; il marchait sur deux pattes, mais en tenant une de ses pattes avant contre lui, comme s’il avait bien mal, même si d’un autre côté il ne semblait pas le moins du monde en vouloir à Figue, à qui il adressait un petit sourire simple et sans animosité. Le Lapin Blanc, par contre, semblait nettement moins ravi par cette histoire et que l’on maltraite ses employées aussi impunément ; mais il cherchait toujours sa seconde gant et il ne pouvait ainsi se résigner à faire déguerpir de chez lui tous ces énergumènes. Il se contentait de taper du pied, lançant d’une voix venimeuse à l’attention de Figue :

« Madame, vous devriez avoir honte. Je suis en retard, très en retard et tout ce que vous trouvez à faire pour arranger cela, c’est de faire du mal à mes employés ? Non, vraiment, je n’ai jamais vu ça. J’espère que vous croiserez la Reine, elle se fera certainement un plaisir de vous couper la tête ! »

C’est sur cette menace cinglante que Jeff tourna les yeux vers Grace, voyant un espèce de tissu blanc emmêlé dans ses cheveux ; et il retira le gant précautionneusement de la chevelure de sa fille, lui tapotant la tête avant de se lever pour aller rendre l’objet à l’intéressé. Celui-ci poussa un « aaah ! » soulagé, avant de se saisir du ventilateur, qu’il alluma aussitôt.

« Bien ! Maintenant que j’ai tout ce qu’il me faut, je dois y aller. Et vous aussi d’ailleurs ! Allez, oust ! »

Et sans plus de salutations, il dirigea le ventilateur vers tout le monde, et chacun s’envola sans pouvoir se raccrocher à quoi que ce soit, y compris Wyatt qui avec une taille pareille aurait dû pouvoir garder les pieds sur terre, mais ce ne fut pas le cas. Jefferson se contenta d’attraper Grace au passage pour la garder contre lui pendant cette envolée, écoutant le vent chanter l’hymne de Wonderland pendant qu’il les emmenait loin, très loin de la maison du Lapin Blanc, avant de retirer son chapeau et de l’utiliser comme un parachute pour se poser sur la… plage ? Mmh. Tout le petit groupe venait d’atterrir sur une espèce de berge de sable ; ou, plus précisément, le Chapelier et sa fille avaient pu le faire grâce à l’aérodynamique du chapeau -logique, logique!- pendant que le reste du groupe se retrouvait à plonger dans la mer des larmes. Cependant, comme ce fut Wyatt qui plongea le dernier, cela provoqua comme un remous immense de vagues et d’eau jaillissante, et même le Chapelier et Grace se virent renverser par le tsunami ; l’eau mis longtemps à se calmer, mais quand elle le fit, Jefferson réalisa très vite que lui et son groupe n’étaient pas les seuls à se retrouver trempés dans l’histoire, puisque la berge contenait désormais un panel varié d’animaux : une souris, un canard, une maman crabe et son fils, un dodo, un lori, une chouette, un perroquet, une oie, un singe, une loutre, un aigle et un castor, tous plus mouillés les uns que les autres, et avec l’air pas contents du tout -à croire qu’à peu près tous les personnages de ce monde finissaient par en vouloir à… aux Alices ?

Dans tous les cas, toutes ces charmantes bestioles formaient désormais un cercle autour de leur petit groupe, scandant les uns en même temps que les autres qu’ils étaient tous mouillés et que c’était leur faute, même si pour le coup le reste de leur charabia mourrait dans l’écho de toutes les voix qui vociféraient en même temps...


Code by Fremione.



Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

| Avatar : Alyssa Milano

Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 Sans_t21


| Conte : Le Roi Lion
| Dans le monde des contes, je suis : : Diku

| Cadavres : 3376



Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2017-02-28, 21:58 « La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia ne s'appelait effectivement pas Mary Ann mais elle avait voulu faire plaisir au Lapin Blanc en l'aidant tout de même et se demandait à présent si Wyatt était fâché. Il n'en avait pas réellement l'air, mais il était surpris, c'était certain. Elle aurait sans doute eu une réaction similaire si quelqu'un avait soutenu mordicus qu'il s'appelait désormais Barnabé - d'autant qu'il n'avait pas la tête de l'emploi.
Toujours est-il qu'il l'avait secourue et trouvé un gant et que c'était agréable d'être entre ses mains. Littéralement. Wyatt avait toujours été plus grand qu'elle mais pas à ce point. Pas au point de pouvoir la faire tenir dans le creux de sa paume. C'était surprenant et sans doute problématique pour mener une vie de couple épanouie sur tous les plans. Cependant, Amelia pouvait à présent se vanter d'avoir le mari le plus grand et le plus fort du monde. Et puis sa paume était confortable.
Quand il ne la serrait pas trop autour d'elle.
Mais comme cela partait d'une bonne intention, la lionne pâtissière ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, pas vrai ? Quand le Lapin Blanc avait activé le ventilateur, Wyatt avait aussitôt refermé ses mains sur Amelia dans l'idée de la protéger du souffle. La jeune femme s'était ainsi retrouvée en position fœtale entre deux paumes chaudes et douces mais viriles. La position n'était pas des plus confortables mais elle échappait au moins à la froideur de la bourrasque.
Jusqu'à ce que les mains ne s'ouvrent brutalement et la relâchent dans les larmes salées de la mer. L'instant d'après, un plouf retentissant appris à Amelia que Wyatt également avait plongé dans l'eau, à quelques mètres d'elle.
Amelia avait décrit un arc de cercle quasi parfait avant de disparaître pendant un temps sous les vagues. Mais la lionne savait nager. Elle n'aurait pas su faire 50 mètres de brasse mais elle se débrouillait suffisamment pour reprendre ses esprits et regagner la berge comme les autres.
Tiens, elle aurait juré que le groupe était plus petit avant qu'ils ne tombent dans l'eau...
- Tout le monde va bien ? demanda-t-elle, essoufflée.
Si les réponses des uns et des autres étaient plutôt encourageantes, ce n'était pas le cas de celle de la jeune fille qui confondait Amelia avec un canasson. Paniquée, elle n'avait pas totalement regagné la berge et pataugeait dans les 20 centimètres d'eau qui l'en séparaient, en pleine crise de panique, buvant la tasse du fait de ses grands gestes apeurés.
Même les habitants mécontents semblaient ne pas oser s'approcher d'elle tant sa réaction était encore plus disproportionnée que leurs réclamations. Mais pas Amelia. Elle, elle ne jugeait jamais les gens et comprenait qu'on puisse être tétanisée par l'eau. Ou les araignées. Voire les bananes. Elle lisait parfois le dictionnaire quand elle avait besoin d'une définition précise et connaissait celle de phobie : une peur irrationnelle et incontrôlée. Aussi n'hésita-t-elle pas à s'approcher de la demoiselle en détresse - notons pour une fois que ce n'est pas Amelia qui tient ce rôle - pour l'attraper sous les bras - au prix de quelques coups qui ne lui étaient sans doute pas vraiment destinés - la soulever du mieux qu'elle put et l'aider à parcourir les trente centimètres qui la séparaient de la plage.
- Et voilà, on est sur la terre ferme, plus de raisons de paniquer, commenta-t-elle en lui adressant un sourire doux.
Mais cela ne semblait pas réellement la rassurer. La jeune fille, toute tremblante de panique, était venue s'enrouler autour d'Amelia et ne comptait pas la lâcher, pleurant de tout son soûl des larmes qui alimenteraient bientôt la mer du même nom. Amelia, patiente et désolée, lui caressait gentiment les cheveux en assurant que tout était fini, que tout allait bien, qu'elle était en sécurité. Si elle avait fini par se détendre, elle n'en lâchait pas prise pour autant et les autres animaux qui encerclaient le petit groupe étaient toujours aussi furieux. Amelia tenta alors de proposer aussi une solution à ce problème car elle n'aimait pas voir les gens mécontents :
- On est vraiment désolés que vous soyez mouillés. On a pas fait exprès. Le Lapin Blanc a allumé le ventilateur et ensuite tout s'est enchaîné à cause du vent. Mais ce n'est pas la peine de blâmer le vent, le ventilateur ou le lapin, je crois juste que c'est un malheureux concours de circonstances. Personne ne pouvait prévoir tout ça... Mais regardez ! il fait beau, nous allons tous très vite sécher ! se réjouit Amelia.
Mais l'écho de ses paroles ne s'étaient pas encore totalement dissipé qu'un coup de tonnerre retentit, faisant frémir l'ancienne lionne. Quel mauvais timing... Le ciel se couvrait à présent de gros nuages annonciateurs de pluie qui, fort heureusement, n'avaient pas encore décidé de se décharger sur eux. Quant aux animaux, ils continuaient de piailler des paroles plus ou moins cohérentes.
Contre toute attente, une élégante souris fendit la foule, l'air décidé. Le petit animal s'arrêta entre le groupe de Storybrookiens et les animaux, réclamant un silence qu'il obtint sans peine. Alors de sa voix particulièrement grave contenu de sa taille, il déclara :
- Les amis, je vous demanderai de tous vous calmer. Il n'y a qu'une solution pour sécher rapidement et ce n'est pas ce que cette dame propose ! tonna-t-il, un regard courroucé en direction d'Amelia.
Cette dernière rosit mais ne détourna pas le regard pour autant, caressant toujours les cheveux du pauvre petit chaton mouillé cramponné à elle. La foule, quant à elle, murmurait de nouveau, à la recherche du moyen sous-entendu par la souris autoritaire. Celle-ci, levant simplement sa petite patte blanche, obtint néanmoins un nouveau silence et la fin des hypothèses des uns et des autres.
- Il faut déclamer le discours le plus ennuyeux du monde, reprit-il, sûr de lui.
Et vu son air, Amelia décida de ne pas juger son idée tant qu'il ne l'aurait pas mise à exécution, ce qu'il fit l'instant suivant :
- Le choux de Bruxelles, commença-t-il, un regard circulaire sur l'assistance pour s'assurer que tout le monde écoutait. Le chou de Bruxelles (Brassica oleracea) est une variété de chou, plante herbacée de la famille des Brassicaceae (sous-famille des Brassicoideae), cultivée pour ses bourgeons axillaires qui forment de petites têtes pommées, consommées comme légume. Le terme désigne aussi ce légume. Ses cultivars sont issus de la variété Brassica oleracea L. var. gemmifera Zenker. Ce chou est une plante herbacée bisannuelle qui émet une tige florale d’un mètre de haut environ la deuxième année. Les feuilles à long pétiole sont entières, de forme arrondie et légèrement dentelées, les fleurs apparaissent être de couleur bleue fluo. Les bourgeons à l’aisselle des fleurs forment...
Et voilà. Amelia avait perdu le fil, sa tête dodelinant de plus en plus dangereusement. Si encore il avait parlé d'un légume appréciable... Mais non, il avait fallu qu'il choisisse les choux de Bruxelles ! La jeune femme n'était pas certain d'avoir commencé à sécher. Par contre, elle était sûre qu'elle s'ennuyait véritablement.
Soudain, une tape dans le dos, la fit sursauter. Amelia se retourna pour faire face au Chapelier qui se pencha bientôt à son oreille pour lui glisser un secret. Ah ! ça, c'était intéressant au moins ! Amelia rassembla ses forces pour l'écouter :
- Si jamais, si tu veux que ton mari retrouve une taille convenable, il faut qu'il mange du gâteau, glissa-t-il comme une évidence avant de reculer à nouveau comme pour se fondre dans la masse ennuyeuse.
Mais où trouver du gâteau ?
Impossible de le retrouver du regard alors la pâtissière reporta son attention sur la souris et les choux de Bruxelles quand... elle sursauta de nouveau, étouffant un cri de surprise. Le Chapelier était en face d'elle cette fois. Au moins allait-elle pouvoir poser la question qui la démangeait : où trouver du gâteau ?
Anticipant sans doute cette demande - probablement du fait de sa rationalité à toutes épreuves - le Chapelier leva un doigt sur sa bouche avant de poursuivre :
- En fait il faut une recette spéciale, et on ne trouve de ce gâteau que dans le château de la Reine de Cœur, expliqua-t-il apparemment très au fait de ce genre de choses. Mais je ne crois pas que nos amis animaliers... nos aminaliers ne vont pas nous laisser partir comme ça alors..., précisa-t-il, à raison en indiquant leurs compagnons animaux d'un geste théâtral.
Ils n'avaient pas l'air content, nota Amelia, désolée pour eux. Étouffant un bâillement, une adorable loutre déclara :
- On ne va jamais sécher avec ton discours, Bernard ! La seule chose dont tes choux sont capables c'est de nous faire tomber dans les pommes !
- Bien dit, Abigail ! approuva une oie.
La souris n'était plus contente du tout mais cela ne leur disait pas comment s'en aller ou trouver du gâteau.
- Eh... petit chaton ? Ca te dirait d'aller à la recherche d'un peu de gâteau ? demanda Amelia à l'attention de la jeune femme enroulée contre elle dans l'espoir qu'elle se détache enfin parce que sinon il allait être difficile de se déplacer.
L'intéressée renifla puis sécha ses larmes avant de commenter :
- T’as raison, j’ai faim.
Bien. On avançait. Mais Amelia se garda de préciser que le gâteau serait pour Wyatt en espérant qu'ils en trouveraient aussi pour la gourmande. Ou alors ils aviseraient. Toujours est-il qu'il fallait trouver le château et se débarrasser des animaux. Ou les fuir sans être vus, du moins.
Il fallait sans doute détourner leur attention pour partir tranquillement. Mais comment ?
Mordillant sa lèvre à la recherche d'une idée, Amelia eut soudain l'impression d'avoir trouvé. Sautillant sur place, elle indiqua l'horizon en s'écriant :
- Oh regardez ! des dauphins qui plongent !
L'idée, c'était bien sûr de suffisamment détourner l'attention des amimaliers pour en profiter et s'éclipser mais cela ne marcha pas. Pire : voilà que les animaux avaient l'air de la prendre pour une folle ! Vu leurs regards, c'est du moins ce que la pâtissière en conclut. Tant pis. Au moins avait-elle essayé, se consola la jeune femme en haussant les épaules.
Amelia s'approcha alors de Grace, songeant à autre chose. Il fallait aller au château. Elle était apparemment la fille du Chapelier qui connaissait bien l'endroit. Avec un peu de chance, elle aurait la réponse à la question :
- Dis-moi... est-ce que tu connais la route pour aller jusqu'au château de la Reine de Cœur ?
- Euh... Bonne question. Je ne sais pas du tout lui, admit-elle, embarrassée. Je ne suis pas originaire de Wonderland mais il faudrait trouver le chat du Cheshire, ajouta-t-elle, cependant, ce à quoi Amelia répondit par un grand sourire.
Ils avançaient ! Déjà : elle savait à présent où ils étaient et qui connaîtrait sans doute la route pour aller où ils désiraient se rendre. Grace semblait ravie de cette idée car elle avait entonné une drôle de chanson, sans doute une tradition locale.
Amelia n'eut ni le temps de demander, ni celui de rassembler les troupes que déjà un dodo donnait un coup de bec dans son épaule pour attirer son attention. Elle n'avait jamais rencontré de dodo avant et était un peu surprise par ses manières mais ne fit aucun commentaire, l'écoutant simplement :
- Non mais moi je sais ! annonça-t-il à l'assistance. On va faire... une course !
Ca n'allait pas les aider à s'enfuir tout ça... Puis Amelia percuta : il parlait encore de comment se sécher ! Alors dans ce cas oui, ce serait peut-être une bonne idée.
- On va devoir attendre un peu pour le gâteau, constata la pâtissière, cependant enthousiasmée à l'idée d'une course.
Même si elle était vraiment mauvaise en sport.
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________________________________________ 2017-03-01, 21:57

Mary-Ann, c'était Amelia. Ah bon. Wyatt venait de le découvrir et c'était un foutu lapin qui le lui avait appris. Un lapin bien impoli en plus, parce que le lion venait de se rendre compte que le Lapin Blanc ne l'avait pas remercié pour avoir retrouver l'un de ses gants. Quoi qu'il en soit, le publiciste géant observait avec plaisir la vue. Enfin... Y avait surtout des arbres, mais c'était joli ! Ce qu'il se passait au sol, il n'y fit pas tellement attention. Il entendit Figue hurler et s'en prendre à un lézard puis le Chapelier retrouva le dernier gant dans les cheveux de sa fille - à se demander comment la jeune fille avait pu ne pas s'en rendre compte - et puis... Le Lapin Blanc avait actionné son ventilateur et ils avaient tous volé.

Par réflexe, Wyatt serra ses mains entre elles, protégeant ainsi Amelia qui était obligée de s'allonger en position foetale pour ne pas se faire écraser. Mais le lion ne s'en rendait pas compte. Tout comme il ne se rendait pas compte de la force qu'il avait mise dans cette étreinte pour protéger sa femme. Finalement, il tomba comme les autres, à l'eau, arrosant tous ceux présents sur la plage et libérant Amelia de sa poigne. Penaud, le lion géant se redressa avec précaution et entendit au loin les gens qui s'en prenaient au petit groupe. Ils avaient raison en un sens, mais il n'y était pour rien lui si le Lapin Blanc les avait fait voler jusque-là !

Finalement, il fut décidé de faire une course pour se sécher, les gens ayant compris que les discours longs et ennuyeux ne pourraient leur être d'aucun secours. Wyatt ne participa pas et tâcha de se faire le plus petit possible, une tâche d'une difficulté bien ardue, mais il finirait par y arriver, il le savait. À cœur ardent, rien d'impossible après tout...

"Une course cocasse !"

Le Dodo venait de donner le ton de la course qui n'allait pas tarder à avoir lieu. Il regarda tout autour de lui et remarqua Wyatt. Rapidement, le volatile mit ses ailes en porte-voix pour s'adresser au lion solitaire.

"EH, LÀ-HAUT ! Tu veux bien nous aider ? Il faut qu'on prépare la couuuurse !"

Apparemment, le dodo semblait très enthousiaste... Ce n'était pas le cas des autres qui se regardaient les uns les autres avec une lueur d'incertitude dans le regard.

- Faut que je fasse quoi ? Demanda Wyatt avec un air curieux.

Jamais il n'aurait pensé que les animaux allaient lui demander un coup de main. À dire vrai, il s'était plutôt imaginé à devoir fuir devant eux, armés de fourches et de torches ! Mais non. On lui demandait son aide. C'était incroyable !

"Avec de si grands pieds, c'est évident ! Il faut que tu traces à un cercle dans le sable. Aller ! Vite, sinon on va être secs avant d'avoir pu faire la course !" Indiqua le Dodo en pressant Wyatt.

Le lion se mit debout, mais il n'était toujours pas très rassuré. Il ne comprenait pas ce qu'on attendait de lui exactement. D'autant plus que tracer un cercle dans le sable, c'était vague comme indication !

- Bah oui mais de où à où le cercle ? J'ai de grands pieds comme vous dites, alors faut que je sache si je fais un tout petit cercle ou un grand !

Bah oui quoi ! Parce que s'il faisait un grand cercle, ce ne serait plus une course mais un marathon ou une épreuve d'endurance. Et ça, y avait peu de chance que ça aide à sécher les vêtements. Quoi que la course elle-même n'était peut-être pas forcément le bon moyen... Quoi qu'à Wonderland, on ne savait jamais vraiment...

"Mais n'importe où, mon brave ! Fais simplement un cercle avec ces œuvres d'art qui vous servent de pieds. Vite, vite !" Répondit le Dodo avec impatience, secouant ses plumes pour accentuer son tempérament du moment.

Puis bizarrement, le Dodo se mit à tourner en cercle en secouant ses ailes, ressemblant ainsi et très étrangement à un poulet paniqué. Bah quoi, il avait peur de finir sur le grill ? Wyatt le regarda avec incompréhension mais se leva et s'exécuta tout de même. Seul problème... En essayant de blesser personne, le lion avait dû modifier la forme du cercle. Celui-ci était à présent ovale. Mais personne ne pourrait s'en rendre compte pas vrai ? Le Dodo fit signe avec ses ailes de s'arrêter et se tourna vers les autres.

"Et maintenant tout le monde prend place sur le cercle, et court !"

La course débuta alors et tout le monde se mit à courir dans tous les sens. Bah. Pourquoi lui avoir fait tracer un cercle alors ?! Wyatt regarda la petite troupe s'égarer n'importe où et remarqua alors que les membres de son groupe étaient entrain d'être séparé de lui et des uns les autres. Alors qu'il allait attraper tout le monde délicatement, il sentit quelqu'un toucher avec insistance sa jambe. Se penchant, il remarqua une oie qui voulait apparemment l'inciter à courir.

- Non merci Madame, je suis déjà sec moi !

Puis il reporta son attention sur le groupe et un par un il les attrapa, mettant tout le monde sur le côté, les soulevant en attrapant doucement le haut du t-shirt de tout le monde. Le Chapelier en profita pour se hisser sur son épaule et s'installa confortablement près de lui.

« Ohla mon brave, tu ne sais pas qu'on ne ramasse pas les gens par les vêtements comme ça ? C'est malpoli ! Et je me dis que ça doit être la dixième chose qu'on vous dit est malpoli. N'est-ce pas fascinant ? Tout ce que vous faîtes ici est malpoli ! Même dire bonjour et merci. Malpoli, malpoli, malpoli ! »

Wyatt tenta de regarder le Chapelier, mais il se fit mal à la nuque aussi y renonça-t-il. N'empêche qu'il était très étonné par ce qu'il venait d'apprendre. Ainsi, il avait été malpoli jusqu'à présent ?!

- Et comment faire pour ne pas être impoli alors ? Demanda-t-il, sincèrement repentant.

Le Chapelier s'appuya tranquillement contre son cou, prenant ses aises comme si tout cela était parfaitement naturel. En même temps, ça l'était...

« Ça aussi je crois c'est malpoli. »

Oh, encore ? Wyatt était assez perturbé, il ne comprenait pas pourquoi il était malpoli, mais en même temps, il comprenait qu'il l'était...

- Vous qui connaissez les règles, vous pouvez m'en parler ?

« Oh mais vous êtes à Wonderland, mon cher ; le grand problème des règles du jeu c'est qu'ici, il n'y en a pas. Enfin, sauf avec la Reine de Cœur, mais c'est une autre histoire... »

Avant que Wyatt n'ait eu le temps de lui poser quelques questions, Le Chapelier descendit de son épaule et repartit s'amuser avec les animaux qui continuaient de courir partout. Allons bon... Il ne comprenait pas en quoi il avait été malpoli ! Très surpris, le lion alla s'installer dans un coin, prenant soin de vérifier qu'il n'y avait personne sous lui et s'assit en tailleur. Jusqu'à ce qu'un bruit, comme un petit cri étouffé ! Inquiet d'avoir quand même écrasé quelqu'un, le publiciste se releva précipitamment pour s'apercevoir qu'il n'y avait personne... Le brun vit alors une souris sortir d'une motte de terre et rire de le voir être ainsi tombé dans le piège.

Vexé, Wyatt ne dit rien et se rassit en croisant les bras et les jambes, boudeur. Il ne fit même pas attention à la course qui venait de prendre fin... Le publiciste s'en aperçut seulement quand les animaux lui sautèrent tous dessus pour lui faire des chatouilles ! Pris au piège, le lion ne pouvait que se laisser faire et espérer que personne ne serait blessé avec les mouvements brusques qu'il faisait, involontairement.


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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2017-03-02, 21:38








Welcome in Wonderland !

« We're all Alice here »


Une course ? J’ai une tête à courir pour le plaisir sérieusement ? Il est hors de question que je m’abaisse à ces activités futiles et idiotes. Je ne cours pas moi madame, on me porte. A la limite, mes porteurs peuvent courir, même si c’est moins confortable, mais c’est bien la seule possibilité. Pendant que ces simplets d’esprits s’enchantent de pouvoir courir comme des demeurés… Si j’avais su qu’ils aimaient tant ça, je les aurais mis sur un tapis de course sous l’appartement d’Emily pour qu’ils nous fournissent l’électricité gratuitement.

A pas de chat, je m’éclipsais silencieusement du groupe, tel une ombre, pour tenter de me planquer quelque part. Sur mon passage, j’inspectais les environs pour chercher des yeux un possible mirage du nom de gâteau. Malheureusement pour moi, rien. Mon pauvre petit estomac criait famine et je dépérissais à vue d’œil.

- Oh rage, oh désespoir, vas-tu m’offrir un petit boudoir….

Alors qu’une main désespérée glissais le long de mon front, je me retournais pour voir une vague absolument immense s’élevée au dessus de moi. Grâce aux mouvements grotesques de Wyatt, une vague immense s’était créée, se dirigeant droit sur moi. L’espace d’une seconde, mon visage s’était décomposée, terrorisée. La seconde d’après, je me ruais à l’opposé de la vague, la peur au ventre et les yeux paniquer cherchant désespérément des yeux un endroit où me cacher.

- JE VEUX PAS MOURIR NOYE JE VEUX PAS JE VEUX PAS S’IL VOUS PLAIT AIDEZ MOI AIDEZ MOIIII !!!

Alors que je courrais plus vite que je n’avais jamais couru, le dodo se planta devant moi, me bouchant la route. Cet inconscient s’était mis en plein milieu de ma trajectoire, et il fallu un miracle pour que j’arrive à ralentir pour ne pas lui donner un coup de pied sauvage dans ma course.

- Halte là ! Venez m’aider à trouver une récompense à la hauteur des gagnants de la course !

Pas décidée à m’arrêter pour un sous, j’enjambais, toujours aussi paniquée pour continuer ma course effrénée, les larmes coulant sur mes joues, le souffle court, et la gorge nouée par la peur.

- Dégage !

Hurlais-je à plein poumon à l’intention de l’oiseau de malheur. Il allait me faire tuer s’il restait sur mon chemin ! Chaque foulée me brûlait les jambes, tout comme chaque respiration me brûlait la gorge. Haletante, quelques gouttes perlant sur mon front, je ne savais pas si il s’agissait de l’effort ou de la panique qui me mettait dans un état comme cela. Dans tout les cas, j’étais une sacrée coureuse puisque le paysage défilait devant mes yeux.

Un lourd poids pesa sur mon dos violemment. Une plume blanche s’éleva devant mon nez, m’indiquant que le boulet de service se cramponnait à moi, apparemment le pigeon obèse avait décidé de vouloir me tuer. Sous la panique, j’agrippais quelques plumes pour les arracher précipitamment de mon dos. Malheureusement, le dodo ne bougea pas d’un pouce. Seulement des plumes volaient.

L’oiseau tapota sur ma tête, de manière très dérangeante. Agitant cette dernière, je tentais de me défaire de son étreinte en tentant de gesticuler dans tous les sens. Mais rien à faire.

- Mademoiselle ? Vous courrez sur place depuis maintenant plusieurs minutes. Vous pourriez peut être vous arrêter ?

Les yeux ahuris, je regardais mes pieds s’agiter sur place, malgré ma respiration effrénée. Paniquée, je ne pus que lever les yeux pour voir la vague s’abattre sur moi, entièrement. Un hurlement possédé s’échappa de mes lèvres, brisant les tympans de tous les être vivants à moins de 10 kilomètres à la ronde. Roulée en boule, tendue comme un str… Vous voyez le genre. Je tremblotais comme une feuille.

Mais rien. Pas une goutte. Les yeux remplis de larmes, je levais la tête pour apercevoir l’eau, les environs autour de moi, inondés. Pourtant, à l’endroit exacte où je me tenais, le sol était sec. Tout comme moi.

Mon cri avait l’air d’avoir calmer tous les animaux s’acharnant sur Wyatt qui avait déclencher cette vague du démon. Encore sous le choc, je me relevais, les yeux rougis et légèrement gonflés. Je repris ma respiration tant bien que mal, dans le silence environnant. Tous le monde s’était arrêté pour me regarder, ahuris.

- Bah… Quoi ?! Vous… Avez jamais… Vu un.. Chaton mourir… Noyé ?!

Ma voix, entrecoupé de hoquet à cause de mes pleurs, raisonna dans le silence. Bande de monstre. Je vous déteste tous. Un petit rire raisonna à l’arrière. Le chapelier me fixait, le chapeau devant son visage, laissant juste dépasser ses yeux rieurs.

- Ca te fais… Rire de faire de la… Peine aux gens ?!

Je le fusillais du regard, décidée à lui enfoncer son chapeau si profondément sur son crâne de piouf qu’il ne pourrait plus jamais s’en déloger. Il décala légèrement son chapeau pour clignoter des yeux et répondre :

- Oui. Oui vraiment beaucoup.

Il partit ensuite à tout allure pour se planquer derrière Wyatt. Quel courage, admirable.

- Ouais c'est ça, aucun courage, lavette va !

Décidée à aller lui refaire le portrait, je me fis stopper par le dodo qui me rattrapa pour m’interpeller de nouveau. Je lui aurais bien fichus un coup de pied aussi, mais j’étais encore toute retournée. Et puis je manquais de force. Et de manger. Je voulais à manger.

- Qu'est-ce qui y'a ? Et mon dos n'est pas un avion, on voyage pas dessus !

Il leva les yeux vers moi pour me demander, ignorant ma seconde remarque.

- Vous êtes maintenant prête à m’aider à distribuer les récompenses ?

Il déversa sur mes pieds un gros tas de coquillage, certains plutôt pas mal, et d’autres un peu cassés. C’est ça ses récompenses ? Elles sont un peu nulle, non ? Lui, visiblement très fier, repris la parole en me désignant les coquillages de l’aile.

- Vous pouvez les distribuer à tout le monde, parce que tout le monde a gagné !

L’air de rien, j’attrapais le tas de coquillage, pour faire un pas en arrière. Puis un deuxième. Personne ne me voit, vous ne voyez plus la plus belle fille de ce groupe, elle vous éblouis tous. Et elle s’en… Le dodo me retourna un regard noir en voyant mon petit manège. Pfeuh, pas drôle.

- Oh ça va, les voilà vos coquillages !

Opinant, je me penchais pour attraper un premier coquillage, brillant, puis un deuxième, mate mais beaucoup plus harmonieux. Il faisait un joulie tournicotti tournicotta. Me relevant, je tirais la langue au dodo avant de m’éloigner du tas. Vous êtes tous méchant, pas question que j’aide quelqu’un. Et puis j’ai mal partout et je suis triste.

Le dodo soupira avant de commencer à distribuer des coquillages à chacun des membres du groupe. Boudant dans mon coin d’avoir été toute seule et d’avoir failli mourir, je jouais avec les petits coquillages que j’avais gagnés entre mes doigts. Tout le monde semblait ravi, tout le monde discutait pendant que je restais assise dans mon coin.

Une petite distraction s’avança vers moi pour me poser une question à laquelle je ne prêtais pas attention le moins du monde. Mes pupilles se fendirent lentement en deux petites fentes noires. Mes instincts de chats prirent rapidement le dessus, et, avant de crier gare, je sautais sur la souris pour partir en courant à sa poursuite, décidé à l’attraper. Fonçant derrière elle, je quittais le groupe sans m’en rendre compte pour tenter de sauter sur le petit rongeur.


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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2017-03-03, 20:09


La véritable histoire d'Alice au pays des Merveilles
Grace & pleins de gens géniaux Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 242150264 



Une course ??? Non mais je ne vais pas m’amuser à courir pour leur plaisir. Surtout que j’ai encore mal niveau de ma cheville depuis ma fracture. Bref je décide de les suivre en marchant tranquillement, jusqu’à ce que j’arrive près d’eux. De loin je vois l’ancien chat espion s’enfuir pour poursuivre une pauvre une petite souris. Non mais c’est pas vrai, je décide de la suivre pour pas qu’elle se perde de son côté vu qu’elle ne connaît pas ce monde qui est Wonderland.. Alors que je m’apprête à partir que je vois le sol devenir tout petit. Qu’est-ce-qui ce passe ??? Jusqu’à ce que je m’apperçois que c’est que mon père qui m’a mis en mode sac à pomme de terre sur son épaule.
-Papa, repose moi, on doit arrêter l’autre qui est parti pour chasser une pauvre petit souris sans défense !
Il me souri d’un air entendu qu’on y allait. Ce que je compris pas, c’est qu’on les rattrape rapidement,
-Dis moi ma petite chapelière d’amour, un tacle contre ce vilain chat te dirait ??? me demanda-t-il avec un sourire aussi grand que celui du chat de Cheshire. J’acquiesce tout en m’accrochant pour le tacle. On tombe tous les trois à terre. Heureusement pour moi, j’atterrie contre une espèce de mousse. Je décide de laisser la folle à mon père pour me diriger doucement vers la petite souris :
Vous allez bien ??
Je l’entendais dire que c’était n’importe quoi, elle divaguait car c’était la première fois qu’on essayait de la manger , je peux comprendre que ce n’est pas facile pour une souris qui n’a jamais un chat comme figue si l’on peut dire
Il faut l'excuser c'était un ancien chat dans son ancienne vie . annonçai-je avec embarra vous n'êtes pas blessée au moins ?
Je remarque bien que la souris est encore sous le choc, quand je lui ai annoncer que figue était un ancien chat, un petit cri suraigu sorti de sa bouche: "Chat ! CHAAAAAAAT ! Je n'en connais qu'un pour ma part, et il était quand même moins terrifiant que celui-là..."
Soupirant , je me remis bien devant elle pour essayer qu’elle se calme :
. Calmez vous pensez a autre chose si vous voulez vous pouvez rester avec moi si vous voulez le temps que vous vous calmer lui dis-je. Mais je ne sais même pas votre nom. Pour ma part c'est Grace la fille du chapelier lui annonçai-je d’un sourire
Je vais pas vous donner mon nom comme ça ! C'est malpoli de demander le gens des noms, vous savez. Votre père vous a mal éduqué !Je la regarde interloqué par son changement de comportement non mais elle est pas gênée cette souris.
Vous pouvez me remercier de vous avoir sauvez aussi j'aurais bien pu vous laisser vous faire dévorer, si vous voulez je vous laisse avec elle . m’exclamai-je en se levant avant de se tourner vers la souris et vous savez quoi ? c'est vous qui n'est pas polie, je vous dis le mien et savez vous pourquoi un gant blanc ressemble a une colombe. 
Je la vois glapir je suis contente qu’elle réagit comme ça, j’écoute donc ce qu’elle a à me dire "D'accord d'accord, je ferai tout ce que vous voudrez mais éloignez cette cinglée de moiiiiiiiii ! Et une gant ressemble à une colombe parce que c'est blanc aussi. Évident ! Pour la fille du Chapelier fou vous n'êtes pas une lumière... Non en fait, c'est normal."
Vous savez que je peux vous laisser avec elle si vous continuez lui annonçais-je avec un regard noir et en me levant d’une voix douce mais sèche :  maintenant vous grimper sur mon épaule et vite  
"oui oui" et elle grimpe sur mon épaule, prête à m'obéir au doigt et à l'oeil si ça veut dire échapper à Figue   "Et maintenant on va où, Dame Grace ? Au fait, mon nom, c'est Fuseau Horaire, mais vous pouvez m'appeler Skip."
Et bien voilà Skip, tu peux me tutoyer, je n’ai que 14 ans, enfin bref. Je décide de rejoindre mon père qui s’occupait de Figue et demande tout en restant loin d’elle: C'est bon skip s'est calmé nous pouvons rejoindre les autres elle s'est calmé.


AVENGEDINCHAINS


Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

| Avatar : Alyssa Milano

Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

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| Conte : Le Roi Lion
| Dans le monde des contes, je suis : : Diku

| Cadavres : 3376



Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2017-03-04, 16:17 « La vie c'est pas de la tarte ! »

Courir était certes une méthode efficace pour se sécher mais ce n'était assurément pas la méthode dans laquelle Amelia Peters pouvait se montrer particulièrement digne, bien au contraire. Si Wyatt avait commis quelques maladresses du fait qu'il était difficile de gérer sa nouvelle taille immense, sa femme n'avait pas besoin d'un changement quelconque pour se montrer sous son vrai jour : la personnification de la maladresse. Il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour se retrouver au sol, parce qu'elle avait sans doute trébucher sur du plat, comme d'habitude. Les choses avaient toujours été ainsi, même du temps où elle était Diku la lionne. La jeune femme avait néanmoins fait signe à qui aurait éventuellement pu s'inquiéter pour elle que c'était bon, elle allait bien. La force de l'habitude, sans doute.
Elle était néanmoins bien contente que la course prenne fin, d'autant plus que tout le monde avait gagné, apparemment. Et ça, c'était vraiment cool. Elle qui ne gagnait jamais rien en dehors des concours de cuisine n'était pas peu fière de son exploit. Mais elle se rappela bien vite de sa mission première : trouver le chat de Cheshire pour lui demander comment aller au château de la reine afin de trouver un gâteau qui rendrait sa taille normale à Wyatt. La course l'en avait momentanément distraite, d'ailleurs, elle n'avait pas le souvenir d'avoir évoqué son plan à l'intéressé principal, mais à présent Amelia se rappelait précisément de ce bon conseil du chapelier.
Ne restait qu'à le mettre à exécution.
Toute à sa réflexion, Amelia commença à faire les cent pas, indifférente au sort de la petite souris Skyp dont elle n'entendit pas le nom. La pâtissière n'entendait que ses méninges qui tournaient dans sa tête.
Amelia avait cru faire les cent pas en rond, comme cela lui arrivait souvent dans sa cuisine, mais quand elle releva la tête, elle s'aperçut qu'il n'en était rien. Elle avait dû marcher tout droit, si bien qu'elle s'était éloignée de la plage sans y prêter attention. Et au vu de son sens de l'orientation particulièrement mauvais, on pouvait dire qu'elle était perdue, l'épais brouillard autour d'elle n'arrangeant assurément pas ses affaires.
- Hého ? demanda-t-elle d'une voix timide. Y a quelqu'un ? Vous allez rire mais... je crois que je me suis perdue.
Au moins entendait-elle toujours sa propre voix. Par contre, elle n'entendait rien d'autre, comme si le brouillard avait insonorisé l'espace où elle se trouvait. Surtout ne pas paniquer, se rappela la jeune femme.
C'était un de ces brouillards qu'on pourrait littéralement couper au couteau, elle en était à peu près certaine. Alors... pourquoi ne pas essayer ? Si on pouvait obtenir un salon de jardin à l'aide d'un ventilateur, pourquoi ne pourrait-on pas couper le brouillard au couteau ? Ou à la pelle à tartes, plus exactement.
Forte de cette réflexion qu'elle trouvait sans faille, Amelia sortit Charlotte de son sac et entreprit de découper le brouillard afin de retrouver son chemin ou, du moins, d'y voir plus clair. La pelle à tartes fendit le brouillard sans difficultés, d'abord à l'horizontal puis à la verticale, encore un coup horizontal et un autre vertical et elle venait d'obtenir un parfait carré de brouillard. Mais c'était insuffisant et il faudrait y passer la journée le temps de trouver le chemin.
Tournant sur elle-même, Amelia tenta quand même de voir quelque chose par cette petite fenêtre, n'importe quoi, le sommet du crâne de Wyatt, peut-être, ou bien une épaule ? Mais rien.
Elle devait rester sur place si elle ne voulait pas se perdre davantage. C'était ce qu'elle disait à ses enfants quand ils étaient petits et qu'ils risquaient de se perdre au centre commercial. Pour une fois qu'elle pouvait appliquer ses propres conseils... La jeune femme allait se mettre dans un coin et attendre.
Amelia avança à tâtons à la recherche d'un coin où patienter mais se cogna dans ce qui avait tout l'air d'être un arbre. Passée la surprise, elle tâcha donc d'y grimper, des fois qu'un peu de hauteur puisse l'aider, à apercevoir son mari géant, par exemple. Si le brouillard ne mesurait pas plus d'un mètre soixante dix de haut, c'était tout à fait possible, de toute façon. A défaut, elle pourrait toujours s'y adosser et attendre, non ?
Amelia avait atteint la première branche, un exploit véritable quand on connaît ses piètres qualités de sportive, quand un sourire apparu à quelques centimètres de son propre visage.
Amelia écarquilla les yeux, surprise, tant et si bien qu'elle lâcha prise, purement et simplement, atterrissant lourdement sur le sol en bas de l'arbre. C'était un peu douloureux. L'espace d'un instant, elle se demanda si elle ne rêvait pas, ou si, dans sa chute, elle ne s'était pas cognée la tête. Après tout, un sourire qui flotte, c'est peu commun, non ?
Mais elle avait beau cligner, il demeurait suspendu dans le vide.
- Que vous avez de grandes dents, commenta Amelia, abasourdie. De grandes et belles dents. Sans tartre. C'est... stupéfiant. Vous avez un secret ?
Amelia n'était pas certaine que ce sourire ait aussi des oreilles mais il était tellement particulier qu'elle n'avait pu s'empêcher de lui parler, contente, en fin de compte, de ne pas être totalement seule.
Le sourire ronronnait. Ce son, elle l'aurait reconnu entre mille. Elle avait récemment adopté des chatons et avait été une lionne pendant de nombreuses années. On oublie pas un ronronnement. C'est sans doute l'un des sons les plus agréables qui soit. Amelia en conclut que le sourire était félin - oh ! serait-ce le fameux chat ? se demanda Amelia, excitée - et heureux.
- Oh, mais comme vous avez de grands yeux ! répondit le sourire. Parfait pour observer ce genre de choses. Mais vous savez, il n'est pas encore tout à fait temps pour nous de se rencontrer. J'ai l'impression que les événements ne se déroulent pas dans le bon ordre, pour une raison qui m'échappe plus que de raison... enfin. Cheerio !
Et sans attendre son reste, le sourire disparu, de même que le brouillard.
D'un côté, Amelia put apercevoir un charmant petit cottage dans les bois - ce qui expliquait les arbres - tandis que de l'autre, elle apercevait son mari, le chaton hydrophobe, le chapelier et les autres. Finalement, ils n'étaient pas si loin ! Ils l'auraient sans doute retrouvée dans tous les cas. Amelia ne put néanmoins s'empêcher de les héler avant de rebrousser chemin pour les rejoindre.
- Vous devinerez jamais ce qui m'est arrivé, commenta la jeune femme en arrivant à leur hauteur, son carré de brouillard toujours en main.
Elle n'avait pas su quoi en faire. Etait-ce biodégradable ou y avait-il une poubelle spéciale ? Il faudrait qu'elle demande au chapelier, à moins de le garder en souvenir. Après tout, on ne découpe pas du brouillard tous les jours !
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I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS

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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2017-03-05, 21:47



WHEN LOGIC AND PROPORTION HAVE FALLEN SLOPPY DEAD
Remember what the dormouse said : feed your head, feed your head.

Feat. Des rêveurs fous. Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 2852471132

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Ces fleures géantes ne sont vraiment pas sympa. Elles continuent à rire entre elles et à me snober alors que moi, pauvre femme-chat de mon état, j’essaie simplement de faire connaissance avec elles. Non mais vraiment ! Quel toupet !! Puisque c’est comme ça, elles peuvent se la garder leur blague à deux balles. De toute façon, on m’en racontera plein des blagues et elles seront sans doute meilleures que celle-ci. Non. Que dis-je ?! Elles SERONT carrément meilleures que celle-ci ! C’est même une certitude ! Les nulles…

Très bien ! Je reprends à leur attention, feignant l’indifférence la plus totale. Puisque vous voulez vous la jouer comme ça, d'accord ! Comme vous voulez ! Mais ce n’est pas moi qui perds dans l’histoire, c’est vous ! Oui vous ! PARCE QUE MOI, JE CONNAIS QUELQU’UN QUI RACONTE DES BLAGUES HILARANTES ET.. YAAAAAAAH !!

Comme vous l’avez sûrement déjà compris, ma queue et moi avons une relation quelque peu… compliquée. Elle aime avoir son indépendance et apparemment, elle a aussi énormément de mal à me supporter. Parfois, j’ai même l’impression que je lui fais honte comme là, ou elle préfère visiblement m’attraper par le pied et le tirer violement en arrière pour que je me casse la figure, plutôt que de me laisser finir ma phrase. Traîtresse.

MI-HAAAAA-OUILLE !!! J’hurle dans ma chute avant de me retrouver face contre terre, légèrement sonnée. Qu’est-ce que… M…MAIS JE SAIGNE ?! Je m’exclame à haute voix, surprise en voyant juste devant moi, une étrange tache rose sur le sol. OH MON DIEU J’AI DU SANG ROSE BONBON DANS LES VEINES, AU SECOURS ! J’ SUIS MALADE, J’ VAIS MOURIR, J’VAIS M… et là, la claque. Je réalise qu’en faite ce n’est pas du sang sur le sol, mais plutôt de la guimauve fondue. Bien fondu même. Aaah d’accord…

Alors euh… Je me relève et nettoie mes habits, avant de faire discrètement quelques pas en arrière, l’air de rien, pour rejoindre les autres membres du groupe. Je vais…

Finalement, partir sans attirer l’attention n’a pas était si difficile que ça. Il faut dire, que les fleures étaient tellement occupée à rire entre-elles, qu’elles n’ont probablement même pas remarquée que je n’étais plus là-bas. Qu’importe ! C’est un secret que j’emporterais dans la tombe. Personne ne saura ce qui c’est passé là-bas, jamais.

Alors, qu’est-ce que j’ai manq… YAAAAH !

Alors que je cours en direction du groupe pour savoir ce que j’ai manqué, je me retrouve éjectée dans les airs par une bourrasque de vent sortie de nul part. Surprise, je pousse un hurlement de terreur à m’en crever les tympans et percute quelqu’un, avant de me retrouver face contre terre une nouvelle fois. Ma queue c’est accroché à une branche. Pourquoi ????

LA… L… LAAA-CHEEEUH CAAAAAAA… j’essaie de me faire comprendre malgré la force du vent que je me prends de plein fouet. ARREEETEUUUUH… MAAAALLLAAAADDEEEUH… AAAAAH !!!

Je n’ai jamais fait de saut à l’élastique… enfin, je ne crois pas. En tout cas, être baladée comme ça dans tous les sens et trèèèès désagréable. Je me suis cognée dans tout un tas de truc, j’ai mangé tout un tas de truc aussi, et lorsque la branche a finalement cédée, je me suis envolée très haut dans les airs avant de retomber comme une enclume dans l’eau. Enfin… au moins, je n’ai pas perdue le groupe de vue, c’est déjà ça.

Maman, c’est toi ? Je demande sonnée à la silhouette que je distingue mal devant moi. Je peux avoir des crêpes s’il te plait ? J’ai bobo…

Après ça, tout est encore une fois étrangement… flou. Jusqu’au moment ou quelqu’un a marché sur ma queue. Là, tout est redevenu étonnamment clair pour le coup.

MI-AHHH-OUILLEUUUH ENCORE !! Je crie de douleur tendis que l’énergumène continue son chemin comme si de rien n’était.

« POUSSEZ-VOUS, LAISSEZ PASSER ! »

NON MAIS CA VA PAS ? J’hurle folle de rage. ON VOUS A JAMAIS DIS QUE C’ÉTAIT IMPOLI DE MARCHER SUR LA QUEUE DES HONNÊTES GENS ? HEEE !!

Puisque c’est comme ça…

Je suis du regard le sagouin qui n’a même pas eu la décence de s’excuser pour m’avoir écrasé la queue, avant de le poursuivre à mon tour. Ou plutôt, d’être traînée à sa suite. Car ma queue, visiblement énervée (oui, une queue peut-être énervée, la preuve) s’accroche à toutes les branches qu’elle trouve dans le but de traîner le poids mort que je suis (j’essaie de la tirer en arrière pour qu’elle se calme, en vain) en avant. Finalement, je me retrouve devant un charmant cottage. Chouette. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?


C’est bon, je m’en occupe. Je lance à l’attention de ma queue, dans l’espoir qu’elle reste tranquille et ne fasse pas une autre connerie. T’inquiète pas, il va pas s’en sortir comme ça l’enfoiré. Alors voyons…

Je commence par faire le tour de l’habitation, pour voir s’il y a une ouverture. Rien. Nada. Ensuite, je décide de regarder par les différentes fenêtres du cottage pour essayer de voir à l’intérieur. Cette fois encore, c’est un échec. Impossible de discerner quoi que ce soit, les vitres sont toutes opaques. Dans ce cas, il ne reste plus qu’une solution. Il faut..

BOUM !!

AAAAAAAAH !!! J’hurle surprise, lorsque la vitre à côté de moi explose après que ma queue, ait donné un violent coup de poing dans la porte. MAIS ARRÊTE, CA VA PAS NON ?!!

Finalement, après avoir longuement bataillé pour l’immobiliser cette fois, je reste immobile quelque seconde histoire de reprendre mon souffle avant de me décider à entrer à l’intérieur. De toute façon, c’est soit ça, soit ma queue démonte tout. Alors autant rentrer par la porte à Morgan, c’est plus prudent.

Bonjour, excusez-moi de v… OH NON MAIS CA PUE ! QUEL HORREUR !!! VOUS CUISINEZ DES CHAUSSETTES VIEILLES DE PLUSIEURS MILLIARD D’ANNÉES LA'DANS OU QUOI ?!

Je fronce le nez puis le pince dans l’espoir de faire disparaître l’odeur, avant de me raviser. Je ne peux pas faire ça. Même si ça pue et que de toute façon, mon geste serait cachée par l’épaisse fumée noire dans la cuisine, ce n’est pas… bien. Et puis, parler avec le nez… c’est pas une bonne idée. Surtout si je veux être comprise.

Oui, alors euh… B..B.. Bonjour.

Rester immobile et me comporter correctement alors qu’une odeur effroyable me chatouille les narines, et un véritable défi vous pouvez me croire. Seulement, j’ai des excuses à demander. Et des excuses à faire aussi, malheureusement.

Excusez-moi de vous déranger, je voulais… M.. Madame ? Ah, je vous vois. Quel euh… jolie bébé vous avez là !

Malgré l’épaisse fumée noire dans la cuisine, je distingue vaguement une femme assise sur un tabouret à trois pieds. Une femme.. bien habillé. Une duchesse ? Un truc comme ça ? Dans tous les cas, la femme tiens dans ses bras un bébé qui crie à plein poumon (bon d’accord, il pleure. Le pauvre..).

En tout cas, je suis vraiment désolée pour la vitre cassée. Un type a marché sur ma queue et…

Et d’un coup, mon regard tombe sur la silhouette d’un type près de la cuisinière. Est-ce que c’est lui le saligaud qui m’a marché sur la queue ?

Je fronce les sourcils, prête à lui sauter au cou pour qu’il s’explique quand je me mets à éternuer. Une fois, puis deux, puis trois… si bien que finalement, je n’arrive plus à m’arrêter.

Mais qu’est-ce… j’arrive à dire entre deux éternuements. Mais c’est… du poivre ?! Mais qu’est-ce qui va pas chez vous ?! Arrêtez de touill… ATCHA ! ATCHA ! AAAATCHA !! J’vous ATCHA ! Déteste… ATCHA ! ATCHAAA ! Ca brû.. TCHA ! S’cou… ATCHA !



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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2017-03-06, 21:32


Welcome to Wonderland !

Des fous, des tarés et des cinglés


Qu'est-ce qu'il avait dit déjà ? Ah oui, rester passif dans ce drôle de rêve qui se déroulait sous ses yeux. Enfin, ça c'était avant qu'il ne s'immisce dans toutes les situations jusqu'à finir en baston improbable avec le chat de cette histoire ; mais bon, il se sentait… étrange. Il avait conscience quelque part que tout ceci n'était qu'un rêve, ou du moins, en avait l'apparence ; mais n'était-ce pas là le principe même de Wonderland ? Est-ce qu'ils n'étaient pas tous réellement à Wonderland, le vrai Wonderland, celui que la Alice du bouquin avait pu explorer au gré de ses caprices ? Il n'en savait rien ; il avait un mal fou à fouiller dans son esprit, comme si les milliers de portes qui s'y trouvaient s'étaient subitement fermées à clé, l'empêchant d'y accéder en le poussant à subir son environnement comme tous les autres individus présents. C'était d'ailleurs pour cela qu'il avait soudainement décidé de communiquer un peu ; comme si quelque part, stimuler son environnement lui permettait de rester concentré sur sa propre lucidité, alors que rester en arrière sans rien dire l'empêchait de faire exactement cela et l'aurait replongé dans un état de « victime » de l'histoire, ce qui dans les circonstances était positivement hors de question. Son seul souci réellement, était qu'il avait pour une fois l'impression d'être la personne la plus saine d'esprit de l'assistance, et c'était une sensation fortement désagréable pour celui qui avait le mot « fou » dans son titre.

Mais c'était aussi d'un amusement rare de voir les autres évoluer dans tout ce bazar, même si quelque chose ne cessait de le chiffonner. Après tout, s'il était dans un rêve, ces personnes n'étaient que des visages qu'il avait pu croiser dans sa vie éveillée, des incarnations de choses qu'il ressentait, qui le travaillait, bref, des têtes vissés sur des problématiques de son propre inconscient, non ? Il pouvait comprendre la présence de sa fille, mais les autres ? Il avait l'étrange sensation qu'ils n'étaient non pas des PNJ si l'on pouvait faire la comparaison, mais bien des joueurs à part entière, comme s'ils partageaient tous pour la durée de cette suite d'absurdités le même subconscient, ou plutôt, tous leurs subconscients se retrouvaient mélangés en un seul… Étrange.

Mais l'heure n'était pas au questionnement, car à peine arrivé au cottage, la troupe se fit soudainement enrobée dans une épaisse fumée noire et poivrée qui venait de l'intérieur, les forçant à éternuer encore et encore, au point que Jeff décida de prendre congé de toute cette histoire en posant son chapeau à l'envers sur le sol et en… sautant dedans.

Mauvaise idée.

Car quand il pointa son nez à l'extérieur quelques secondes, minutes, ou années il n'en savait rien -la notion de temps était une notion particulièrement floue à Wonderland ET dans les rêves, alors il se sentait profondément incapable de déterminer combien de temps il avait passé dans son chapeau-, le paysage avait totalement changé. Il se trouvait désormais dans une espèce de forêt marécageuse plongée dans une brume blanche -un beau représentatif de son propre inconscient, il devait le reconnaître- et surtout, il n'y avait plus le moindre de ses compères de voyage autour de lui, ni même le cottage d'où la fumée noire s'échappait. Renfrogné, Jefferson sortit de son chapeau et le remit sur sa tête, avant d'épousseter son tablier blanc avec une moue peu aimable, s'asseyant en tailleur sur le sol d'un air boudeur.

« Non mais si c'est comme ça moi je bouge plus ... » Une voix lui répondit depuis la brume : « Tu ressembles au Chapelier… mais tu n'es pas le Chapelier. Du moins, pas tout à fait. » Jefferson leva les yeux au ciel. « J'ai vu le film hein, très mauvais d'ailleurs, mais j'ai pas l'intention de tuer le Jabber pour prouver que je suis… Attends quoi ? » Il n'avait plus la moindre idée de ce qu'il racontait, ce qui fit s'étendre le sourire qui commençait à apparaître dans le brouillard. « Tu es dans un rêve, tu le sais n'est-ce pas ? Mais ce n'est pas un rêve comme les autres. Réfléchis voyons… Tu connais tout ceci. » Jefferson se releva, alors qu'il commençait à percevoir des rayures qui se formaient derrière le sourire. « Cheshire Cat, la voix de la sagesse dans un monde de fous... » « Oh mais tu sais bien que nous sommes tous fous, ici. » Jefferson émit un petit rire plus sarcastique qu'autre chose. « Donc, je suis dans un rêve, mais je suis lucide et à moitié passif puisque j'ai un mal fou à maîtriser mon environnement, ou même à me maîtiser moi-même. » Le Cheshire émit un léger ronronnement. « Oh, c'est plus compliqué que cela… en fait là je ne suis bien qu'une image de ton subconscient qui essaie de te communiquer quelque chose. Ou alors, je suis le véritable chat du Cheshire, la vérité n'est jamais vraiment ce qu'elle est car elle n'est qu'une perception de ce que l'on accepte dans sa propre échelle de valeur… Mais n'as tu pas la sensation que quelque chose cloche ? » « Je n'arrive pas à me réveiller. Et sur la tête de la Reine de Coeur que normalement c'est d'une facilité déconcertante dans ce genre de… rêve. » Le Cheshire opina, visiblement satisfait. « Puisqu'au fond je ne suis qu'un PNJ en quelque sorte, mmh, je n'ai que les réponses que toi-même possède ; ou alors ça m'amuse grandement de ne pas tout te dire car ce serait trop facile... On appelle cela la magie du scénario. Mais tu connais cette histoire par coeur ; c'est la tienne, enfin, celle d'Alice. Seulement, elle ne se déroule pas dans le bon ordre et elle n'a pas vraiment eu de début, alors que toute histoire à un début, et une fin... » Jefferson afficha une moue intriguée. « Tu veux dire que cette histoire n'a pas de début et donc, pas de fin non plus ? » Le Cheshire s'inclina tandis que son sourire s'élargissait, si c'était encore possible. « Et si cette histoire ne prend pas fin… Je connais quelques individus qui ne vont pas se réveiller de sitôt. »

Le Cheshire disparut dans la brume, emmenant cette dernière avec lui ; et Jefferson se retrouva soudain très seul, au milieu d'une forêt marécageuse, avec la sensation étrange que toute cette discussion ne s'était pas déroulée… elle devenait de plus en plus floue, oubliant les mots peu à peu pour ne devenir qu'un brouillard vaporeux dans son esprit, et il regardait autour de lui, n'ayant pas la moindre idée où il devait se diriger pour retrouver son… groupe ?

« Bon, bon, bon... »


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