« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe]

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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 _



________________________________________ 2017-03-07, 17:35

Finalement après la bataille de chatouilles, les animaux laissèrent Wyatt et repartirent à leurs occupations diverses et variées. Quant au groupe, il se mit en route vers le cottage qu'Amelia avait trouvé lorsqu'elle s'était éloignée un instant d'eux. Peut-être qu'ils trouveraient le moyen de le rendre plus petit ? Parce que si le lion aimait bien être grand parce que tout le monde voyait sa classe naturelle, il voulait quand même pouvoir prendre sa femme dans ses bras normalement... Ce qui était très compromis pour le moment...

Forcément... Les autres allèrent dans le cottage, mais lui était condamné à rester dehors à cause de sa grande taille ! Voilà pourquoi il voulait redevenir normal ! Là, il ne pouvait même pas vivre l'aventure pleinement, le publiciste se sentait exclu à cause de sa différence. Jamais le brun n'aurait pu imaginer que les Wonderlandiens étaient racistes. Et pourtant, personne n'avait proposé de rester avec lui et ils étaient tous partis à l'intérieur ! Bravo pour l'esprit d'équipe... Soupirant, le lion géant regarda l'horizon et remarqua alors le nuage noir qui sortait de la cheminée du cottage.

Ce n'était pas tant la fumée qui avait attiré son attention que le fait que la cheminée était complètement tordue. Généreux, Wyatt la prit en main (Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 1634017881) et tenta de la remettre droite. Malheureusement, il ne contrôlait toujours pas sa force... Et ses efforts finirent par lui laisser le toit dans la main. Oups. Penaud, le lion regarda le petit groupe qui était réuni dans la cuisine. Il y avait là des inconnus, enfin des gens encore plus inconnus que les autres qui constituaient leur groupe. L'un d'eux semblait passablement énervé et passé le moment de surprise, il se saisit d'un couteau et commença à le lancer sur Wyatt.

"Assassin !!! Voleuuur !!!! Je vais t'apprendre moi à venir piquer mes recettes !" S'écria le cuisinier. "Ah mais tu vas voir voleur géant, ce ne sera pas aussi facile que ce que tu pensais de voler mes recettes ! Il faudra me passer sur le corps !"

Le cuisinier ponctuait quasiment chaque mot d'un lancer de couteau ou d'ustensile. Wyatt avait laissé tomber le toit sur le côté pour se protéger un minimum, c'est que ça faisait mal tout ça !

- Mais arrêtez ! Je m'en fiche de vos recettes ! S'exclama Wyatt, espérant calmé le cuisinier mais ne faisant que raviver sa colère. Amelia ! Parle à ton compatriote culinaire, explique-lui !!! Quémanda-t-il.

C'était son dernier recourt. Sa femme saurait faire comprendre à l'autre fou qu'il ne lui voulait rien dut tout. Du moins, Wyatt l'espérait.


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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 _



________________________________________ 2017-03-07, 22:24


La véritable histoire d'Alice au pays des Merveilles
Grace & pleins de gens géniaux Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 242150264 



Ok papa qui disparaît ainsi, bon ce n’est pas grave, je me retrouve avec une mignonne petite souris nommée Skip.
-Bon maintenant tu restes avec moi, d’accord on va rejoindre les autres, ils ne sont pas loin. Avec Wyatt qui ressemble à un phare même si ce n'est pas de sa faute. ( Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 3392629739 ) 
-Oui promis dame Grace, Ah je me demandais si c’était un vrai phare, je me disais que c’était bizarre que ça parle. Dit-elle tout innocente, je lève les yeux au ciel tout en sautillant et chantonnant en me dirigeant vers la maison où se trouvent les autres  :
-Fleurpageons les rhododendroves Gyraient et vomblaient dans les vabes On frimait vers les pétunias et les momerates embradent
-Tu connais cette chanson, s’exclama la petite souris sur mon épaule, je peux la chanter avec toi s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait m’implora Skip en se mettant à genoux sur mon épaule. 
-Bien sûr que tu peux, je pensais être la seule à connaître cette chanson, annonçai-je tout contente avant de continuer la chanson en compagnie de la souris :
Fleurpageons les rhododendroves Gyraient et vomblaient dans les vabes On frimait vers les pétunias... ...et les momerates embradent.

Nous arrivâmes jusqu’à destination. Tout le monde est présent sauf mon paternel comme à son habitude, il doit être entrain de se demander s’il peut boire du thé la tête en bas. Je décide de rentrer dans la maison quand une épaisse fumée comme de la purée de pois même si la fumée n’est pas verte. Heureusement que Wyatt eu la bonne idée d’arracher la toiture juste pour que le bloc de fumée ne parte de cette pièce. Ce qui n’a pas plus au chef. Alors que je décide de partir en catimini qu’il m’attrape le bras d’une force.
-Mais lâchez moi ! vous me faites mal ! m’exclamai-je en essayant de me dégager de son emprise.
-Hors de question ma petite, vous pensez que je vais vous laisser partir sans même vous faire délicieuse cuisine de tout le monde entier. Et votre empoter d’ami a fait du mal à ma très chère petite cuisine. Vous n’entendez pas qu’elle pleure de douleurs à cause de sa cheminé. Oui Monsieur la cheminé est le nez d’une cuisine !!  En plus je suis sur que vous êtes TOUS  venu pour me voler moi, le célèbre Cuisinier de la Toque Fendu. Jamais je ne vous laisserais jamais toucher à mes recettes à même pas à la moindre petite lettre qui traîne dans MA cuisine.

Ok… Il est encore plus fou que mon père, je lance un regard discret à sa gazinière et sincèrement je n’ai vraiment pas envie d’ y goutter, il pris une louche d’un breuvage qui ne m’inspire pas confiance, ça avait une couleur verdâtre à pois bleu jaunâtre… Mon, dieu je vais vomir… même Skip n'avais pas l'air emballé. En plus on aurait dit qu'il avait fait un mélange d'encre et de Javel vu l'odeur.
-Je n’ai vraiment pas faim c’est gentil monsieur…
-Oh que si vous allez y goutter ma petite. Dit-il déterminer en avançant sa louche vers ma bouche, je lance un regard de désespoir à Amélia et aux autres en espérant que je ne goutterais pas à ce truc..

AVENGEDINCHAINS


Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

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Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 Sans_t21


| Conte : Le Roi Lion
| Dans le monde des contes, je suis : : Diku

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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 _



________________________________________ 2017-03-08, 17:53 « La vie c'est pas de la tarte ! »

En fin de compte, personne n'avait été réellement intéressée par l'aventure d'Amelia et du brouillard, aussi la lionne avait-elle simplement rangé son carré de brouillard dans son sac à main avant de passer à autre chose. Elle savait qu'elle parlait un peu trop et que, des fois, les gens préféraient ne pas l'écouter. Peut-être n'avaient-ils même pas remarqué qu'elle s'était égarée l'espace d'un instant.
Toujours est-il qu'ils s'étaient finalement tous mis en route, exception faite du Chapelier mais après tout il était majeur et vacciné et pouvait bien faire ce qu'il voulait, vers le cottage qu'on apercevait au loin et qu'ils y avaient découvert des personnages haut en couleur.
Amelia était naturellement entrée dans la petite maison, à la suite des autres, après un regard désolée pour son grand mari. Ce n'était pas tous les jours qu'il devait souhaiter être petit... Heureusement que Jefferson lui avait donné la solution et qu'il suffisait de trouver le château de la reine. Ce n'était pas si compliqué, pas vrai ?
Pour l'heure, cependant, elle avait pénétrée dans une cuisine particulièrement poivrée où un bébé pleurait des cris stridents et pas très humains et où régnait une odeur... différente de celle qui régnait dans la cuisine d'Amelia. Mais après tout, ils n'étaient pas à Storybrooke et les habitants du Pays des Merveilles avaient le droit à leurs propres coutumes alimentaires. C'était mal de juger.
Curieuse, Amelia observait le lieu avec un vif intérêt jusqu'à ce qu'un courant d'air ne vienne dissiper la fumée. L'ancienne lionne leva alors les yeux pour s'apercevoir que son mari avait retiré la toiture de l'habitation. C'était une curieuse idée mais cela avait le mérite de dégager un peu l'air.
- Coucou là-haut ! s'écria Amelia, un sourire radieux vissé aux lèvres en agitant sa main droite en direction de son mari géant.
Elle était bien contente de le voir participer, à sa façon, à l'aventure. Elle savait aussi, pour avoir été une lionne maladroite, que c'était difficile de ne pas être dans la norme. On se retrouvait rapidement exclus alors que la différence est une inépuisable source de richesse. C'était dommage que les gens ne s'en aperçoivent pas simplement.
Amelia fut brutalement sortie de cette réflexion quand le cuisinier non loin d'elle commença à hurler des menaces et des insultes à l'attention de son mari. La jeune femme cligna des yeux, hébétée. Son mari n'avait rien d'un voleur, encore moins d'un assassin. Puis elle regarda sur sa droite, dans la direction du cuisinier lanceur de couteaux, se demandant comment raisonner son compatriote culinaire. Elle comprenait certes que la cuisine soit un sujet on ne peut plus sérieux et se ravissait de voir un autre le traiter avec toute la déférence qu'il méritait mais elle ne pouvait s'empêcher de le trouver un peu violent.
Violent et déterminé.
Il faisait sans doute mal au bras frêle de Grace qu'il venait d'attraper pour lui faire goûter sa préparation. Ah si seulement April avait été là. Elle aurait vu par elle-même que sa sœur n'était pas si intrusive quand il s'agissait de faire goûter ses recettes... qui avaient meilleure mine, d'ailleurs.
Doucement, Amelia s'approcha du cuisinier, son plus gentil sourire sur les lèvres, bien décidée à détourner ses couteaux de l'immense personne que constituait à présent son mari :
- Vous avez l'air d'un cuisiner passionné et ça me fait chaud au cœur. C'est pas tous les jours qu'on rencontre un collègue aussi investi. Je me disais aussi qu'on avait bien fait de venir au cottage. On ne voulait pas faire de mal à votre cheminée et vos jolis couteaux ne méritent pas d'être lancés dans les airs car il n'y a plus de brouillard à découper. Il faut excuser mon mari, depuis qu'il est devenu un géant il ne maîtrise plus sa force. Vous savez, ce n'est pas de sa faute, ce sont des choses qui arrivent... enfin, je suppose, commenta la jeune femme, sourcils froncés, après un temps. Toujours est-il que je prône la tolérance et qu'il ne faut pas se fier à sa force herculéenne. Mon mari géant ne veut pas voler vos recettes parce que de toute façon il ne sait pas cuisiner, ajouta la pâtissière avec un regard entendu en direction de Wyatt. Il ne saurait pas quoi en faire et en plus ce n'est pas un voleur. Je vous le jure sur la vie de Charlotte ! s'écria Amelia en brandissant sa pelle à tartes.
C'est bien connu, tous les cuisiniers ont un ustensile fétiche qui porte un prénom. Ou, du moins, c'était ce que pensait Amelia et ce en quoi elle voulait croire. Quiconque aurait remis ce fait en question aurait discuté ses valeurs, ce qui est impoli. Mais ce passionné, elle le sentait, n'allait pas bafouer ses valeurs mais les accueillir comme il se doit. D'ailleurs, son expression avait déjà commencé à changer. Il semblait moins blasé, un peu plus détendu et passablement excité, aussi.
- Cette pelle à tartes est vraiment très luisante, commenta-t-il, une pointe de fascination dans la voix. Elle a une bonne tête de Charlotte, excellent choix.
Sa louche toujours en main, il fit quelque pas vers l'autre côté de la cuisine où il attrapa un fouet professionnel en inox qu'il brandissait fièrement lorsqu'il revint face à Amelia :
- Chère consœur, laissez-moi vous présenter Hélène, mon plus fidèle fouet. C'est la meilleure quand il s'agit de monter des œufs en neige.
- Elle est vraiment très jolie, souffla Amelia en admirant son éclat parfait et sa prise en main ergonomique. Je parie qu'avec elle il n'y a jamais de grumeaux dans la pâte à crêpes !
- OUI ! c'est CA ! C'est EXACTEMENT ça, ma petite dame ! Pas un seul grumeau ! Et, tenez vous bien, ça fait 15 ans que j'ai Hélène ! Pas un seul grumeau en 15 ans de bons et loyaux services, vous imaginez le rendement ?
Les yeux du cuisinier pétillaient d'une excitation qu'Amelia ne connaissait que trop bien. Elle ne put s'empêcher de sauter sur place en battant des mains. Tout ceci lui donnait envie de faire des crêpes mais l'activité qui régnait en cuisiner, combinée aux cris de la duchesse et aux pleurs du bébé lui soufflait que ce n'était pas une excellente idée. De plus, le cuisinier était en pleine préparation d'autre chose et la chandeleur était déjà passée.
- C'est vraiment époustouflant ! Bravo Hélène, commenta joyeusement Amelia.
- C'est tellement RARE de rencontrer une collègue aussi charmante et passionnée que vous ! Allez, puisque c'est vous, je vais faire quelque chose que je fais rarement... Est-ce que ça vous dirait de la PRENDRE entre vos DOIGTS ? s'écria-t-il, sa voix montant à présent dans les aigus.
- Oh... C'est beaucoup d'honneur, commenta l'intéressée alors que le cuisinier lui tendait son précieux instruments.
Ses doigts fins se refermèrent délicatement sur le fouet en inox.
- On aurait presque envie de l'essayer...
- On PEUT ! cria le toqué.
Et sans attendre son reste, il entraîna Amelia de l'autre côté de la cuisine, cassa trois œufs, séparant les jaunes des blancs, ajouta une pincée de sel et du citron puis fit une courbette en direction d'Amelia.
- A vous l'honneur, souffla-t-il, ému.
C'est ainsi qu'Amelia se retrouva à monter des blancs en neige dans une cuisine unique en son genre avec l'aide d'Hélène pendant que le cuisinier examinait Charlotte avant de l'utiliser pour servir une parte de tarte splendidement découpée à la duchesse qui hurla un remerciement satisfait mais sonore.

(fin de l'interlude culinaire)
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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 _



________________________________________ 2017-03-08, 19:21








Welcome in Wonderland !

« We're all Alice here »


Manger, manger, manger… Les cuisiniers, c’était mes meilleurs amis. Ils faisaient toujours des bons petits plats que j’adorais. Dont j’étais fan. Surtout quand ils utilisaient du chocolat. Et puis, ça me permettrait de remplir mon pauvre petit estomac désespérément vide. J’aurais bien goûté la souris, mais pour l’instant, elle était trop rapide. Je cherchais encore une stratégie pour l’attraper et la manger discrètement. Un bon petit ragoût de souris, peut être que le cuisinier m’aiderait. Qui sait, après tout, je suis adorable, pas vrai ? Personne ne peut me résister. Personne. Mouhahahahaha !

Alors que j’allais m’empresser de foncer chercher dans les placards du chocolat ou d’autres substances sucrées qui raviraient mes papilles, je m’étais stoppée en voyant la petite souris, ou encas, comme je l’avais renommée, me filer sous le nez. Mes pupilles se s’élongèrent en deux fentes et… Une fraction de seconde plus tard, je m’étais jetée à la suite de la souris, courant à pleine vitesse pour tenter de la rattraper.

Les yeux rivés dessus, je ne perdais pas mon objectif de vue, il fallait que je l’attrape. Souris, souris, souris. Manger souris. Attraper souris. Jouer avec souris. Tout était souris. Tout mon grand et puissant et instruit et magnifique cerveau ne pensait que souris. Il fallait que je l’attrape, puis que je la mange. Sinon, je ne m’en remettrais jamais.

Alors que je courais, focalisée sur les souris, je ne m’étais pas rendu compte que l’environnement autour de moi avait changé. La forêt ! J’étais dans la forêt… Mais pas n’importe où, là est le plus important… J’étais dans un théâtre d’extérieur ! En face de cette scène, une place, un trône même !

- Oh mais c’est digne de moi ça !

Ramené à la réalité, la souris était sortie de mon champ de vision, je m’approchais du siège pour m’enfoncer dedans. Mmmmh, c’était moelleux. Jamais je ne pourrais en sortir, c’était trop confortable. En face de moi, les rideaux s’ouvrirent sur une magnifique scène aménagée pour un spectacle prometteur.

Et à ce moment précis… Des souris, plein de souris, s’attroupèrent sur scène pour commencer à me faire une pièce de théâtre. J’aurais bien voulu me lever pour les attraper et les manger, mais j’étais tellement bien dans ce fauteuil. Aux anges, au paradis même ! Allez, je pouvais bien mettre mon estomac de côté… Si si, vous avez bien entendu, Figue A. Row met son estomac de côté, le monde se perd. Pour les regarder.

Ronronnant dans mon fauteuil, je m’étais roulée en boule pour regarder le début de la scène. Il s’agissait de Roméo et Juliette, une des pièces que j’avais été obligée de regarder avec Emily. Elle avait d’ailleurs pleurer comme une madeleine devant. Moi j’étais restée de marbre, comme une grande. Mais bon, là, en le voyant fait par des souris, ça me donnait juste encore plus faim.

Rah ! Mais en plus, c’est qu’ils jouent mal ! Non mais ça ne va pas du tout là, elle, on dirait qu’elle est constipée à regarder son don juan comme ça ! Et lui, on dirait qu’elle la répugne, que c’est une vieille chaussette. Alors là ! L’actrice Hollywoodienne Figue va faire son entrée, préparer vos mirettes !

- On arrête tout ! Ca va pas du tout là ma chérie, c’est une CAT-ASTROPHE ! Laissez passer le mozart de l’acting, je vais vous donner une leçon dont vous vous souviendrez !

Arrivant sur la scène, je m’imposais en poussant la soit disant juliette. Je vais prendre sa place, vous allez voir, ils vont être épaté ! Subjugué ! Amoureux ! Oui, bon, pas trop d’un coup, je suis une femme très demandée. Beaucoup trop demandée, mais c’est la popularité, que voulez-vous ?!

Me mettant dans la peau de la Juliette des temps moderne, je bombais le torse, posant une main sur mon cœur en relevant le nez vers le ciel pour prendre un air dramatique. Les yeux fermés, je fis ma voix la plus dramatique possible.

- Oh Roméo Roméo ! Pourquoi n’es-tu pas un Roméo ?!

Et puis… Et puis… Aucune idée de la suite. Ouvrant un œil, puis l’autre, je faisais face aux plus grand maux des acteurs… Le trou blanc ! Que faire ?! Devant mon public ébahit, je ne pouvais pas m’arrêter ! Plan d’action, le bisou ! Ils s’embrassent toujours, non ? C’est des amoureux ? Bah voilà.

Approchant mon visage de celui de la souris, en le voyant de si près, mes yeux se mutèrent en celui d’un chat, avec une faim de loup. De nouveau, mon instinct prit le dessus et je me jetais sur la souris pour tenter de la croquer. Lorsque son pelage entra en contact avec ma langue, je recrachais la bestiole en crachant.

- POUAH ! MAIS T’ES UNE SOURIS ALLERGIQUE A L’EAU POUR AVOIR UN GOÛT PAREIL ?! Comment je faisais avant pour vous manger, vous êtes particulièrement infectent !

Soudain, lorsque je reposais les yeux sur la meute de souris, ces dernières avaient l’air beaucoup moins… Aimable. Peut être était-ce parce qu’elles pointaient vers moi des armes toutes aussi pointues les unes que les autres. Incertaine, je m’apprêtais à me carapater.

- Euh… On est copine maintenant non ? Vous êtes dégoutante, je mange que de la nourriture de qualité… Drapeau blanc ?



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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 Humanity-free-elena-the-vampire-diaries

I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS

« ... »



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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 _



________________________________________ 2017-03-10, 03:57



WHEN LOGIC AND PROPORTION HAVE FALLEN SLOPPY DEAD
Remember what the dormouse said : feed your head, feed your head.

Feat. Des rêveurs fous. Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 2852471132

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Quelques instants plus tôt, le géant du groupe à eu la bonne idée de virer le toit du cottage (volontairement ou non), ce qui à eu pour effet, d’aérer un peu la pièce et donc, de nous débarrasser en partie de cette horrible fumé au poivre.
Le problème, c’est que cet incident n’a pas arrangé tout le monde.
Comme la propriétaire des lieux ou son cuisinier par exemple, qui à ce propos, c’est improvisé lanceur de couteau parce que le géant avait soi-disant tenté de lui voler sa recette.
Personnellement, je crois que les cachets du cuisinier le rendent parano. Parce qu’il faudrait être totalement fou pour vouloir refaire son truc, à base de jus chaussette en décomposition et de poivre chez soi. Voir n’importe où ailleurs, mais bon…

En tout cas, grâce à son erreur, je peux enfin respirer correctement. Et mes yeux, même s’ils me brûlent encore (autant que mon nez et ma peau) me permettent enfin de voir un peu plus loin que le bout de mon nez.
Enfin, c’était sans compté sur l’amour inconditionnel que cette saloperie semble avoir développée pour moi, puisqu’à peine dispersé, celle-ci se reforme autour de moi, comme pour se rappeler à mon bon souvenir. Comme si j’avais eu le temps de l’oublier !


Mais qu’est-ce que.. ATCHAAAA ! Favori… ATCHA ! À la con… AAATCHA !!

Alors d’accord. J’avoue, que je n’ai pas la preuve formelle que celle saleté puante s’acharne uniquement sur moi. Après tout, peut-être que son truc, c’est le partage ? Le genre de partage ou à la fin, tout ceux qui sont entré à son contacte, ressemble à des monstres à cause de leur nez rouge qui coule, et de leurs yeux gonflés à force de les avoir trop frotté ? Comme moi, si ça continue ?

En tout cas, en avoir le cœur net ne me tente pas trop. Aussi, je commence à chercher à tâtons, la sortie pour m’éloigner de ce cauchemars, lorsque mes doigts entre en contacte avec quelque chose de… moue. Au touché, on dirait du tissus, mais il y a quelque chose sous ce tissus, je le sens. Qu’est-ce que c’est ?

Qui ATCHA ! Est là.. AAATCHA !

La seule certitude que j’ai pour le moment c’est que quelqu’un, attendez… un homme (vu le manque de poitrine flagrant de cette personne), se tient devant moi. Cet homme est habillé (heureusement) et attendez… il tremble ? Mais pourquoi il tremble ?

Par curiosité, j’entre ouvre les yeux et c’est à ce moment-là, que je me retrouve nez à nez avec le goujat qui m’a marché sur la queue tout à l’heure et qui c’est tiré sans même avoir la décence de s’excuser.

Toi… Je commence menaçante, retroussant la lèvre supérieur pour laisser apparaître l’une de mes canines parfaitement aiguisée. On va t’apprendre à.. AAATCHA ! Marcher sur la queue des… ATCHA ! Ma queue !

Cette fois, on le tient. Ma queue d’un côté, moi de l’autre, ce salopard n’a plus aucune chance de s’en sortir. Et pendant que ma queue forme une sorte de boule pour lui retravailler le portrait et que j’aiguise mes griffes sur le meuble en bois derrière lequel il a osé se cacher, il se décide enfin à sortir de sa cachette et me pousse en arrière, avant de prendre la fuite à travers la fumée.

Quel salopard celui-là

Ainsi, je me retrouve une nouvelle fois en difficulté. Perdu au cœur de la fumée, sans mes yeux pour voir puisqu’ils me font trop mal, je cherche du bout des doigts la sortie lorsque je me retrouve projetée en avant par une force invisible. C'est ma queue, qui à visiblement réussi à s'accrocher au type avant qu'il ne nous sème..

Eh merde…

Je crois que ce qui c'est passé ensuite, n'a pas besoin de détail précis. La seule chose que vous avez besoin de savoir, c'est que ce goujat ne c'est même pas arrêté pour voir si j'allais bien ! Pire encore, il a maltraité ma queue pendant tout le long du chemin, parce qu'il voulait à tout prix s'en débarrasser !! Non mais vous y croyez vous ? Dans tous les cas, sa longue course inutile nous à finalement mené à l'une des membres du groupe, qui c'était apparemment mise à dos tout un groupe de souris qui à fuit en nous voyons arriver. Comme quoi, j'étais pas la seule à avoir des envies de meurtres à ce jour-là.

Viens ici petit oiseau.. j'ordonne au type tandis que je me lèche les babines, prête à le tailler en pièce avec mes griffes. Que je t'arrache la tête et les plumes avant de te manger...

« Attendez ?! Je suis au service de la reine et si je ne lui livre pas sa royale soupe dans les temps, je vais y perdre ma tête !! »

Et alors ? En quoi ça me concerne ? C'est pas ma tête qui est en danger, c'est la votre. Maintenant, à nous deux.. Attendez... vous avez dit la reine ? Hum... intéressant... D'accord, je viens vous. D'abord, vous apportez la soupe à la reine et ensuite, moi et ma queue, on vous refait le portrait façon picasso.

« QUOI ?!! Mais.. »

La ferme ou on vous explose maintenant ! Je rétorque menaçante. Alors, on y-va ? Ou faut qu'on vous motive ? Je termine en montrant d'un geste de la tête ma queue, prête à s'abattre sur lui. Quand à toi, tu devrais venir aussi. Par contre, je te préviens, je te porte pas. T'as qu'a demandé à l'idiot du village ici présent et s'il refuse, sort les griffes. Il adore ça...





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Jefferson Hyde
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Jefferson Hyde

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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 _



________________________________________ 2017-03-10, 23:23


Welcome to Wonderland !

Des fous, des tarés et des cinglés


« Si j’étais Alice, j’irais dans… cette direction ! »

Vous percevez l’ironie du personnage qui se perd dans son propre monde ? Non non, pas Dorothy ou Alice qui s’égare le long d’un chemin dans une contrée qui n’est originellement pas la sienne, mais bien un personnage intégrant de son conte qui n’a pas la moindre idée d’où il va, ni d’où il est venu, ni pourquoi il va où que ce soit au final. Déjà que le propre de Wonderland, c’était que rien ne faisait vraiment sens, mais c’était bien ça le problème puisque du coup les chemins eux-même n’avaient aucun sens. Pas de gauche, pas de droite, pas de tout droit ni de derrière. Tourner en rond prenait une forme bien amère puisque Jefferson était effectivement en train de tracer des cercles, mais pourtant dès qu’il atteignait les trois cent soixante degrés il était pourtant chaque fois à un endroit différent -mais pas là où il cherchait à aller à la base. Il poussa un soupir frustré.

« Eh, le propre d’un rêve lucide, c’est pas justement de pouvoir contrôler son environnement en tout temps, et du coup se transporter où on veut comme on veut ?! » Une mini-version du chat de Cheshire apparut sur son épaule, haussant les siennes d’un air impuissant, bien que son sourire ne quittait pas son visage félin. « Ne te plains par vers moi, ce n’est pas moi qui fixe les règles. » Jefferson lui administra une pichenette qui ne fit que claquer dans le vide, puisque le chat disparut aussitôt dans un nuage de vapeurs rayées. « Bah justement, il est pas censé y en avoir, des règles, à la base... »

N’était-ce pas cela tout le paradoxe des règles après tout ? Sans règle, le chaos ; mais dans le chaos venait régner un ordre naturel que l’on appelait si communément la loi de la nature. Mais s’il y avait une loi de la nature cela voulait dire qu’il y avait un ordre et que donc le chaos n’y était pas… Alors c’était quoi au final ? Rien du tout. Quoiqu’il en fut, Jefferson continuait de tourner en rond en espérant voir le paysage changer de la manière qu’il le voulait, comme par exemple au moins sa fille. Et pourtant il ne cessait de se dire « je veux que Grace apparaisse devant moi », mais le fait que ce souhait ne marche pas ne faisait que confirmer les soupçons qu’il avait sur la nature atypique de cet étrange rêve collectif… Il n’était pas le seul maître de cet environnement, et c’était bien pour cela qu’il en avait pas le contrôle, mais le seul problème était que les autres ne semblaient pas en avoir conscience.

« Et si je les réveille tous collectivement, est-ce qu’on va tous pouvoir se réveiller ? » Le chat réapparut sur son autre épaule cette fois-ci, flottant à l’envers dans l’air -alors devrait-on dire à v’enlair ? « Peut-être. Ou alors ça court-circuitera collectivement vos subconscients et vous vous réveillerez mais en étant des légumes. Et littéralement, n’est-ce pas ? Tu ferais une très belle carotte... » Jefferson lui administra une nouvelle pichenette, et le chat disparut à nouveau en riant, pour réapparaître devant lui. « Tu sembles renier un fait certain concernant ta propre nature dans ce rêve que tu partage. » Jefferson haussa un sourcil, la mine boudeuse. « Tu peux pas être encore plus vague que cela ? Non parce que je veux bien que tu sois un bout de mon subconscient mais mon subconscient est censé être un trésor génial de folie et de grandeur, pas un chat agaçant et énigmatique… » Le chat sourit de toutes ses dents. « Précisément ! Ton subconscient génial, fou et grand -quoique, t’es pas si grand mon chaton...-, il est assis sur une terrasse en train de prendre le thé avec le loir et le lièvre. Je te l’ai dit, tu n’es plus tout à fait le Chapelier. Tu es plus une Alice discount, rien qu’à voir ta robe -un sérieux manque de goût si tu veux mon avis... » Jefferson pencha la tête de côté en souriant, avant de faire un tour sur lui-même en prenant soin de faire voler sa robe tout en faisant sa plus belle duckface. « Ne suis-je pas adorable ? » Le chat leva les yeux au ciel. « Très mignonne. Arrête de me poser des questions si tu ne veux pas en entendre la réponse... »

Le chat disparut, laissant Jefferson continuer sa ronde avant qu’une illumination ne lui vienne -car oui, cela lui arrivait bel et bien de temps en temps ! Il attrapa son chapeau avant de le poser sur le sol, et sauta dedans à pieds joints comme il savait si bien le faire, se faisant avaler par l’objet aux airs innocents, et il se sentit comme soudainement en suspension entre deux mondes, dans un espèce d’état mi-endormi, mi-éveillé, perdant toute notion de temps, d’espace, ou même la capacité de ressentir à travers n’importe lequel de ses sens, jusqu’à ce qu’il fasse à nouveau surface hors du chapeau, couché sur le dos, incapable de se remémorer tout ce qui s’était passé entre le moment où il avait sauté dedans et le moment où il en était sorti. Mais au moins, miracle ! Il avait trouvé une destination intéressante, bien qu’étrangement amère en ce qui le concernait, tandis qu’il observait le paysage qui s’étendait désormais devant lui.

« Le château de la Reine de Coeur… Bon ! Eh bien il est temps d’aller perdre la tête ! Tiens, n’est-ce pas merveilleux de perdre la tête quand on est déjà fou? Cela nous rend-il sain d’esprit ? Chat, c’est toi qui est.. »

Mais le chat ne répondit pas à l’appel ; et c’est en sifflotant qu’il se releva, parcourant le chemin qui le séparait encore de la bâtisse avec une attitude des plus innocentes...


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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 _



________________________________________ 2017-03-11, 23:23

Finalement, les choses s’arrangeaient. Amelia avait plus ou moins calmé le cuisinier et celui-ci, même s’il était toujours aussi méfiant, avait au moins arrêté de lui balancer des ustensiles de cuisine et couteaux … Le lion tâcha de rester bien calme ensuite. Il ne toucha à rien de plus, ne s’asseyant même pas de peur de provoquer une nouvelle catastrophe. Quand Figue et l’autre fille avec l’excroissance indépendante partirent, le lion ne dit rien, les regardant juste s’éloigner au fur et à mesure avec quelques minutes d’intervalles. La fille à l’excroissance indépendante semblait être poursuivie par un nuage de poivre et le brun se demanda vaguement ce qu’elle avait fait au poivre pour que celui-ci la harcèle ainsi…

Puis l’envoyé de la Reine arriva. Apparemment, la Reine avait l’habitude de se faire livrer ses repas. Ce qui était idiot non ? Elle devait bien avoir une cuisine dans son château… Y avoir un cuisinier ne devait pas être drôle difficile… À moins que le sien, qui était manifestement celui qui lui avait balancé les couteaux à la figure, ne soit trop instable pour qu’elle le garde chez elle. La Reine était sans doute une femme prudente et intelligente…

Sans mot dire, Wyatt observa le cuisinier qui mettait la soupe dans un grand récipient viable. Mais pourquoi elle avait besoin d’autant de soupe, elle était seule non ? Quoi qu’il en soit, il regarda bizarrement le cuisinier quand celui-ci lui fit signe de prendre le récipient. Manifestement, lui, il n’était pas au courant qu’il était une véritable catastrophe avec les trucs de cuisine… Ceci dit, le lion ne pensa pas à protester. Il se saisit du récipient et tenta de faire attention avec alors qu’Amelia et Grace venaient avec lui, direction le Château de la Reine. L’envoyé les somma de le suivre et se barra à toute vitesse. Wyatt venait à peine d’esquisser un pas pour sortir de la forêt qu’un grand bruit se fit entendre.

Se retournant, le lion vit qu’un chiot venait de débarquer. En temps normal, ça n’aurait pas été très dérangeant, mais puisque le chiot avait une taille normale pour lui, il n’imaginait pas à quel point il devait être plus grand que sa femme et Grace… En constatant que le chiot voulait s’amuser avec Amelia et Grace, Wyatt se mit devant elle, espérant lui faire comprendre que ça n’était pas la peine d’essayer.

- Couchez le chien ! C'est pas le moment de jouer ! Dit-il d’une voix ferme.

Mais bien sûr, cela ne fonctionna pas. Le chien avait sans doute senti qu’en vérité, Wyatt avait bien envie de jouer avec lui. Ceci dit, le lion avait espéré se faire obéir tout de même. Mais c’était peine perdue, déjà qu’il arrivait pas à se faire obéir de Chouquette à la maison… Soupirant, Wyatt regarda à droite et à gauche, plusieurs fois, tournant le torse en même temps qu’il tournait la tête. Et sans s’en rendre compte, il faisait tomber des gouttes énormes de soupe tout autour de lui et des filles. Puis il trouva enfin ce qu’il cherchait. Un gros tronc de bois mort.

Le lion se pencha pour ramasser le tronc d’arbre et l’agita quelques secondes devant le chiot qui se fit soudain très attentif. Puis avec un joli « Va chercher ! », Wyatt lança son morceau de bois avec autant de force qu’il le put. Au moins, ils étaient débarrassés du chiot, même s’il aimait bien son nouveau copain…


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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 _



________________________________________ 2017-03-12, 21:45


La véritable histoire d'Alice au pays des Merveilles
Grace & pleins de gens géniaux Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 242150264




Mon dieu je ne savais pas qu’on pouvait être aussi taré que mon père, mais je crois que j’ai trouvé car là rien ne va. Heureusement que l’ancienne lionne m’a sauvé la mise si on peut dire comme son mari. Par la suite je n’ai pas vraiment suivi ce qu’il s’est suivi. J’ai vu de loin Skip qui dirigeait les souris d’attaquer Figue. Non mais ce n’est pas vrai. J’attrape donc la souris par le col de sa veste et la met dans ma sacoche pour en sortir.
-Skip non mais pourquoi tu as fait ça m’exclamai-je en la secouant comme une bouteille de champagne lors d’une final de rallye.
-MAIS…. Ce…n’est…pas…moi…. qui….les a insisté…..à l’attaquer…….dit-elle avec tant de mal possible, mais heureusement pour elle j’arrête en la regardant noir avec plein de folie avant d’ajouter,
Ma jolie petite souris jolie jolie, je te jure si tu recommence un pas de travers tu n’auras plus jamais de fromage de ta courte de vie, Capiché ???
Elle glapit de peur avant d’acquiescer. Bien…. D’un coup je vois les autres partir comme ça poursuivies par des chiens enfin si j’ai bien vu. J’essaye de les suivre mais de loin je remarque des volutes de fumés qui viennent d’entre les arbres. Skip s’était endormi donc je décide de me rendre vers ces étranges fumées. Mon dieu mais leur jardinier a versé sur les plantes on dirait des immeubles enfin bref. J’arrive à l’origine de ces étranges nuages de couleurs.
Je me retrouve en face d’un champignon géant avec dessus une énorme et gigantesque chenille bleue. Absolem, je ne l’imaginais pas comme ça enfin de compte. L’insecte quand il me vit me souffle sa fumée de chicha dans la figure en me demander
-Mais qui es-tu ????
Je ne peux pas m’empêcher de tousser, mais c’est quoi ces manières d’une chenille bleu turquoise qu’on utilise pour nettoyer les toilettes avant de lui répondre après avoir pris une bonne respiration.
-Je me prénomme Grace, je suis la fille du Chapelier fou, lui annonçai-je fière de mes origines, même si je remarque qu’il ne me croit pas.
 "Le Chapelier n'a pas de fille. Ne raconte pas de bêtises aussi impunément !" 
Je n'oserai vous mentir et savez-vous pourquoi un gant blanc ressemble à un gant lui demandai-je toute sincère en m’installant sur une des marches champignons. Je sens que je ne vais pas aimer cette chenille qui me regarde déjà de haut et rajoute un air blasé.
"Que veux-tu dire par cela ? Explique-toi voyons !"
Je me pose cette question depuis que je suis ici monsieur la chenille, mon père se demande pourquoi un corbeau ressemble à un bureau et bien moi c'est pourquoi un gant ressemble à une colombe annonçais-je tout le naturellement du monde en cueillant un bouquet de champifleurs en écoutant sa réponse mais s’il commence à me gonfler.
"C'est absurde mademoiselle, un gant ne ressemble pas à une colombe. Mesure tes propos !" Non mais il se prend pour le patron parce qu’il fume une chicha. ??
Je ne me souvenais pas que vous êtes aussi Hautain, surtout envers la fille du Chapelier Monsieur, je demande ce que je veux, je suis curieuse puis voilà. ET bien répondez moi pourquoi fumez-vous une chicha demandai-je avec une pointe de curiosité même si je me doute qu’il n’allait pas me répondre
"Le problème c'est que le Chapelier n'a pas de fille, je ne peux donc pas manquer de respect envers quelqu'un qui n'existe pas. C'est logique ! Réfléchis donc un peu ma chère." Et bien bingo je m’en doutais. Reste zen petite Grace., mais je ne peux pas m’empêcher de le dévisager tout en commençant à m’énerver : ' Donc vous me traitez de menteuse si j'ai bien compris, et je tiens à vous dire que je ne mens jamais, et j'attends toujours votre réponse à ma question  pourquoi fumez-vous une chicha   c'est mauvais pour la santé  sinon je peux demander à la reine rouge de vous couper la tête m’exclamai-je en me levant sur mon petit champignon en le regardant dans les yeux, Oui, c'est bien cela, tu es une menteuse. Je ne sais pas de quoi tu parles pour le reste ma pauvre... et la Reine de Cœur si c'est à elle que tu te réfère n'a pas la moindre autorité sur moi, tu m'en vois navré." Dit-il en me dévisageant, il ne gagnera jamais contre moi, après être descendu de mon piédestal je décide de me retirer de cette énergumène. Sur ce je vous laisse Très cher Absolem., je commence donc à m’éloigner tout en essayant à me calmer, jusqu’à cette maudite chenille narcissique me rappelle pour me souffler une bonne dose de fumé dans la figure.
-Ah ouais vous trouvez ça drôle attendez, je vais rire avec vous pour vois . Je monte donc sur son champignon, lui arrache son hadica pour prendre une bonne bouffé et lui souffle en plein sa figure.
-ah oui c'est drôle j'avoue mais Vous voyez ce n’est pas très désagréable n’est-ce pas. ??? sur ce mauvaise  journée mauvaise chenille lui annonçais-je fière de moi et lui fit une courbette avant de partir pour rejoindre les autres. Mon dieu c’était bon la fumée on aurait dit des fruits. C’est intéressant.

 

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AVENGEDINCHAINS


Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

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Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 _



________________________________________ 2017-03-13, 16:54 « La vie c'est pas de la tarte ! »

Passée l'effrayante rencontre avec un chiot géant que Wyatt avait maîtrisé de la plus brillante des façons (c'est à dire en lui envoyant un tronc d'arbre à chercher) parce qu'il était particulièrement brillant (ce qu'Amelia Peters considérait comme un fait établi et inattaquable), les aventuriers rêveurs avaient repris leur route. Grace s'était certes éloignée un moment mais Amelia ne s'en était pas vraiment inquiétée. Si elle était très heureuse d'admirer la force et la plus ou moins grande dextérité de son mari, elle ne serait pas mécontente d'arriver au château, où ils se rendaient justement.
Comme quoi, la reine était une femme de goût, apparemment. Amelia se félicitait d'avoir pu échanger avec son cuisinier personnel. Cette rencontre, elle en était certes, serait inspirante pour l'un comme pour l'autre. Même quoique dotée d'une capacité ahurissante à bavarder plus vite que son ombre et d'un don tout aussi étonnant à s'éparpiller, Amelia savait exactement où se trouvaient ses priorités quand il s'agissait des siens. En l'occurrence, elle n'avait pas perdu de vue son objectif : trouver le gâteau pour rétrécir et retrouver un mari avec une taille plus adaptée.
Pour le moment, cependant, la jeune femme cherchait surtout des yeux leur guide attitré dans cette drôle d'expédition mais ce qu'elle trouva fut tout autre.
Bien content d'avoir enfin un copain avec qui s'amuser, le chiot était revenu au triple galop, son tronc d'arbre fièrement enserré dans sa gueule - ce qui l'empêchait de gober leurs acolytes pendant un petit moment et s'avérait un avantage des plus rassurants.
Mais aussi un avantage temporaire.
Le chien arrivait à peine à leur hauteur, qu'il laissa tomber le tronc d'arbre à quelques centimètres d'Amelia, lui barrant la route, à défaut - heureusement - de lui avoir cassé les pieds. Heureux et prêt pour un nouveau jeu, le chiot - qui avait plutôt des airs de dragon canin du point de vue de la pâtissière, si vous voulez réellement son avis - jappa pour attirer l'attention de Wyatt tandis que son excroissance indépendante fendait dangereusement l'air alentours. Nul doute que la queue duveteuse et susceptible de la femme-chat n'allait pas apprécier une concurrente aussi éhontée, songea Amelia avant de recentrer son attention. Mieux valait ne s'occuper que d'une excroissance à la fois et, quitte à choisir, opter pour celle du chien géant et joueur.
Courageuse mais pas téméraire, Amelia n'était pas particulièrement séduite à l'idée d'amuser le chiot, d'autant qu'elle préférait les chats, et encore moins attirée par cette soudaine proximité avec l'animal. Elle n'avait peut-être jamais été une lionne de compétition mais elle savait une chose : écouter son instinct de survie c'était primordial, aussi leva-t-elle un regard suppliant en direction de son mari. Lui il ne risquait pas sa vie, alors il pouvait intervenir pour elle, non ?
Ce qu'il y a de génial avec le grand amour c'est qu'un regard lui suffit à comprendre ce à quoi vous pensez. L'exercice n'avait certes pas été spécialement difficile dans le cas présent, toujours est-il que Wyatt avait tendu sa grande main vers le sol pour soulever Amelia et la déposer sur son épaule, où ses chances d'être avalée par le chiot diminuaient grandement.
- Pfiouh, soupira Amelia, pas mécontente de son nouveau promontoire. ça fait du bien de prendre un peu de recul face à certains événements ! Quelle chance que j'ai un très grand mari !
- Oui enfin tu dis ça maintenant, mais peut-être que ça sera plus aussi pratique à force, non ? fit justement remarquer Wyatt.
Aussitôt, le soulagement d'Amelia sembla se muer en chagrin. Wyatt n'avait pas l'air très heureux de la situation et... elle comprenait pourquoi. Difficile d'avoir une quelconque intimité face à pareille problème de taille.
- Oui... mais je t'aimerais toujours quand même ! se reprit bien vite la pâtissière, désireuse de rester positive. Et de toute façon on va trouver une solution ! Le Chapelier m'a dit que tu devais manger un gâteau de la Reine de Coeur, je ne vois vraiment pas en quoi c'est difficile à faire ! Et si elle veut pas, je ferais tous les gâteaux du monde jusqu'à ce que ça marche !
Positive et volontaire, Amelia ne comptait pas se laisser abattre.
- On lui apporte sa soupe, elle devrait bien nous remercier pour ça non ? renchérit Wyatt comme pour prouver qu'elle avait raison. Elle me donnera sans doute du gâteau...
- Mais oui ! En voilà une splendide idée ! s'écria alors Amelia en battant des mains. Je pense qu'on a vraiment pas à s'inquiéter alors. Vraiment pas. Sauf si je tombe de ton épaule et que le chien me prend pour un bâton... Là, peut-être que je vais un peu paniquer. Un petit peu. Mais je ne vais pas tomber, pas vrai ? demanda-t-elle d'une petite voix un peu étranglée.
La chute aurait pu être mortelle, mais pas forcément dans le bon sens du terme. Pas du tout, même. Amelia décida de ne pas regarder en bas, par précaution.
- Je ne te laisserais pas tomber, plus jamais, assura Wyatt en lui jetant un regard tendre, de ceux qui feraient fondre la calotte glacière en entier en moins de deux heures.
Un sourire béat sur la bouche, Amelia câlina l'épaule de son mari - qui avait, à ses yeux, la taille d'un canapé confortable - faute de mieux. Puis ils reprirent leur route.
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Jefferson Hyde
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Jefferson Hyde

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Événement #76 : la Véritable Histoire d'Alice au Pays des Merveilles [Fe] - Page 3 _



________________________________________ 2017-03-14, 16:11


Welcome to Wonderland !

Des fous, des tarés et des cinglés


« Tu vas rester assis là la longtemps ? »

Jefferson affichait une mine boudeuse, assis sur son chapeau qui avait pour une raison mystérieuse pris la consistance et la solidité d’une chaise, bras croisés ; il ne chercha même à croiser le regard du mini-Cheshire qui le hantait depuis qu’il avait décidé qu’il ne ferait pas un pas de plus, ni en direction du château, ni en direction de la forêt, ni même en direction du ciel, pour peu qu’il ait appris à voler.

« J’attends les autres. Ils vont bien finir par débarquer ! Et je te rappelle que c’est toi le guide dans l’histoire, non ? Alors va les chercher histoire qu’on ne perde pas de temps... » « Perdre du temps ? Dans un rêve ? Tu es sûr que tu sais de quoi tu parles ? »

Pour toute réponse, Jefferson tira la langue à ce désagréable chaton rayé qui lui tournait autour du visage avec son sourire lugubre, avant de se mettre à gratter vigoureusement son cou, tout le tour, devant et derrière et en dessous -les joies des états lucides. Son attention fut soudain attirée par… autre chose. Un grand buisson de roses blanches peintes en rouge -la peinture coulait encore ici et là-, qu’il n’avait pas aperçu jusque-là -surtout parce qu’il avait passé son temps les yeux plantés sur le sol, à bouder parce qu’il ne supportait pas l’idée que ce n’était pas SON rêve au final- , et qui semblait mener vers un grand jardin près du château. Il était même presque certain d’entendre des voix, mais pour une raison qui lui échappait, il avait la folle impression que se mêler à la foule locale n’était pas une riche idée -il avait déjà perdu la tête une fois, deux fois, la troisième c’est la bonne ? Non, pas pour lui, non merci, plus jamais. En conséquence, il se mit à gratter encore plus vigoureusement son cou alors que contrairement à son corps éveillé, il n’y avait aucune cicatrice, seulement les rougeurs à force de gratter encore et encore.

« Je vais dire coucou à la Reine de Coeur ou on reste là indéfiniment ? »

Mais le chat avait à nouveau disparu bien avant même qu’il ne pose la question -à se demander s’il était vraiment là de base, ou si Jefferson se parlait simplement à lui-même depuis le début, ce qui ne serait pas une si grande surprise. Il se mordit la lèvre inférieur, non pas pour plagier Bella Swan ou par nervosité, mais juste parce qu’il le pouvait, avant de se relever d’un bond agile et de remettre son chapeau sur la tête -ce qui lui valu un mouvement descendant des épaules vu le poids temporaire de la bête.

« Quand on tombe dans un rêve, on se réveille dans la réalité... »

Ou si ceci était la réalité, alors ça devenait un suicide collectif ? Jefferson ne s’était jamais vu en gourou de secte mais après tout, les perspectives d’avenir de tout le monde étaient multiples tant que l’on s’efforçait de garder les portes ouvertes. Il s’approcha du buisson de roses, passant ses doigts sur les tiges en faisant exprès de se piquer aux épines ; son sang se mit à couler le long de ses doigts, mais agiter la mains suffit à faire disparaître la blessure, ce qui lui arracha un petit sourire satisfait -le premier peut-être depuis le début de cette aventure.

« Eh, au moins je ne risque pas de mourir même si je n’ai pas vraiment le contrôle de toute cette mascarade... »


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