« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Mario, Mario ? Viens me voir. Approche. » dis-je très calmement, en étouffant une petite toux. « Viens là. Assis toi. »
Mario prit place à califourchon sur une chaise.
« Je te l'ai déjà dit. A Zootopie, les femmes sont plus dangereuses que les coups de fusils. »
Mario laissa échapper une petite larme qui coula le long de sa joue gauche.
« Je suis quelqu'un de superstitieux, tu le sais bien. Demande à Marcel, il te le confirmera. » dis-je en tapotant mes doigts sur le dossier du grand fauteuil où je me trouvais, tandis que Marcel, mon ours polaire et garde du corps, hocha la tête. « Si un malheureux accident devait arriver aujourd'hui, si tu étais retrouvé mort dans une bouche d'égout, ou ligoté dans le coffre d'une voiture qui finirait dans l'océan, tu sais à quel point je m'en voudrais, n'est ce pas ? »
J'avais tapoté une nouvelle fois des doigts, tandis que je sentais d'ici les pulsations du pauvre coeur de Mario s'accélérer. Il me fendait le coeur, si bien que je m'étais redressé sur mon fauteuil, que j'avais sauté jusqu'au sol et que je m'étais dirigé jusqu'à Mario.
« Mario, Mario... ne pleure pas. Tu sais que je ne suis pas responsable ? » dis-je d'un ton véritablement compatissant, en faisant un signe du doigt à Marcel pour qu'il avance avec Frankie.
« Frankie n'est pas venu seul. Il a fait le déplacement avec tout son attirail. C'est pas tous les jours que Frankie accepte de tout déplacer pour quelqu'un. Généralement on va jusqu'à lui. Mais Frankie a fait une exception pour moi, pour ce jour béni. Frankie, viens, approche. Mario est prêt. »
Sans que Mario puisse dire quoi que ce soit, il se retrouva ligoté à la chaise, tandis que Frankie enfonçait une longue aiguille dans sa chair et commençait le prélèvement du sang de la pauvre créature.
« Je suis un homme d'affaire et le sang ça coûte cher. » ajoutai-je à l'intention de Mario pour qu'il comprenne que son don n'était pas vain. « Bien. Où en étais-je ? »
« Super...stitieux. » répondit Mario d'une toute petite voix larmoyante.
« Oh oui, c'est vrai. Je suis quelqu'un de superstitieux et tu sais ce qu'on dit. Se marier le jour d'un divorce, ça n'annonce rien de bon. On a du beau temps, j'ai récupéré une patte à un lapin et un fer à cheval... Il ne peut rien arriver d'horrible aujourd'hui. Mais... »
Je m'étais assis sur un minuscule tabouret que Marcel m'avait apporté en voyant que j'avais du mal à rester debout. Il était bon Marcel.
« Tu es venu me voir, aujourd'hui. Le jour du mariage de ma fille, pour me dire que tu divorces. Tu comprends Mario, je ne peux pas prendre le moindre risque. Tu sais que je brûlerai en enfer pour protéger ma fille ? Pour faire tout afin que son bonheur soit parfait. Et là ton divorce, son mariage... Je me dis que ça n'annonce rien de bon. Du coup je suis obligé de... Mario ? Mario ? »
Pourquoi il ne me répondait plus ? J'avais levé la tête en direction de Frankie qui vérifiait que le transfert de sang fonctionnait correctement, puis vers Marcel, qui s'avançait vers Mario pour prendre son pouls.
« Il est mort. »
« Déjà ? » s'étonna Frankie en tapotant un coup sur la seringue. « Ah c'est pour ça que ça ne marchait plus. Il est vide boss. »
Je sus à ce moment là qu'un être cher, mon fils, nous avait quittés aujourd'hui. Pauvre Mario. Je m'étais levé une nouvelle fois, afin de venir vérifier moi même son pouls. Puis, en voyant la mine triste sur son visage, ses yeux qui regardaient dans le vide et son air pâle, je déclarai à voix haute ce qui me semblait le plus propice pour l'occasion :
« Il ne faut pas que sa mère le voit dans cet état. »
Pauvre femme qui allait pleurer la mort de son douzième fils ce mois ci.
Alexis E. Child
« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
| Avatar : Kaya Scodelario
Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
I won’t give up, no I won’t give in Till I reach the end And then I’ll start again Through I’m…
- Mmmmh…
Depuis quand je rêvais en musique moi d’abord hein ? C’était dingue cette histoire, je devenais vraiment tarée. Il fallait que j’arrête de regarder des films avant de me coucher, ça me montait à la tête. D’ailleurs je me souvenais pas d’avoir posé mon PC et mes écouteurs sur ma table de chevet, ce qui voulait dire que je m’étais encore pendant le générique – sans racune Shakira ! - et que je faisais sans doute mieux d’arrêter de me tortiller dans tous les sens si je voulais pas l’éclater au sol. Mais en ouvrant les yeux, je découvris que mon PC n’était plus là. J’étais bien dans ma chambre mais pas de trace de PC… Bon… Vu la luminosité ambiante, il devait pas faire super super jour dehors, ce qui me foutait d’autant plus en rogne vu que j’étais censée être en week-end. Si c’était l’autre avec sa tête à moitié accrochée qui m’avait réveillé j’allais le massacrer… dans la limite du possible du qu’il était déjà mort.
Je m’étais levée de mon lit et je m’étais dirigée vers la porte en appelant « Pétunia ! » tout en chuchotant pour éviter de réveiller Anatole qui dormait au même étage que moi. Mais la licorne ne semblait pas être dans ma chambre vu que rien ne bougeait ni ne répondait… Et c’était parti pour allez prendre un verre d’eau dans la cuis…
- C’est quoi ce bordel ?!
C’était pas mon couloir ça… non non non ! Ca ressemblait pas à mon couloir du tout ça... ça ressemblait plutôt à Zootopie… ce qui me fit rire.
- Ok… je rêve c’est ça ? Raaah punaise je le savais que je devrais arrêter de regarder des Disney avant de me coucher. Non mais c’est pas vrai… Bon ben… quitte à être dans mon rêve autant continuer c’est assez cool pour le moment…
J’étais donc sortie dans la ville tout en continuant de fredonner l’air de Shakira ou plutôt de Gazelle. Elle était cool cette chanson mais qu’est-ce qu’elle prenait la tête ! Il faisait beau, il faisait chaud, apparemment j’étais en plein centre-ville, ce qui était pas mal… j’aurais pu tomber à Toundraville et je vous raconte pas le désastre avec mon pyjama et mes pieds nus. D’ailleurs si on parlait de ma tenue, je m’en contre fichais un peu… j’étais dans mon rêve, qui allait me juger, franchement ? Et puis il était cool mon pyjama, un débardeur noir avec un grand éclair doré dessus pour faire la blague (ça allait finir par devenir mon emblème cette connerie si je continuais comme ça…) et un pantalon blanc avec des licornes bleues, blanches et roses dessus. Ouais les deux n’allaient pas ensemble mais j’aimais bien dépareiller quand je dormais. Un coup d’œil derrière moi m’annonça que la porte de ma chambre avait disparu… booooon… on faisait la papote ? Je tapotais sur l’épaule d’un caribou avant d’enchaîner :
- Salut ! Euh…vous savez parler ? Enfin... vous parlez ma langue ?
Le « mec » me regardait avec des yeux exhorbités. Ouais ben ça va moi j’en savais rien, il aurait pu parler une langue proche du caribou aussi… L’anglais, y’avait que nous pour penser que tout le monde parlait l’anglais, peut-être que les Zootopiens avaient leur propre langue ? Apparemment non. Je décidais d’enchaîner pour dissiper le malaise.
- Bon... euh... ok c'était juste pour faire un test hein ! Je m'appelle Alexis et je suis un être humain... vous devez pas en voir beaucoup par ici... on est à Zootopie c'est ça ?
Pour toute réponse, il poussa un énorme hurlement avant de s’enfuir à toute jambe en avertissant tous ceux qui voulaient bien l’entendre que j’étais… « UN MOOOOOOOOOONSTRE ».
- Ouais ben ça vaaaa hein, je suis pas la plus jolie mais je suis quand même pas si horrible que ça !! Pauv' tache vaaaa !
J’avais hurlé cette phrase en sa direction mais vu à la vitesse où il courait j’étais pas certaine qu’il m’entendait encore. Punaise on y était. C’est LA, MAINTENANT, précisément LA qu’on arrivait au point de non-retour du rêve. Vous savez, ce moment où vous commencez à réagir que vous êtes pas dans un rêve, que tout le mignon était juste là pour vous piéger et vous poussez à continuer avant que PAF ! ça devienne un cauchemar ? Ben c’était clairement ce qui m’arrivait… Zootopie s’était vidé en à peine une fraction de secondes à l’annonce du monstre et un terrible silence régnait désormais. J’étais vraiment mal…
- Youuuuuhouuuuu ? Je suis pas un monstre !! Je vous ferais pas de maaaal ! Je mange pas les animaux (à voix basse : enfin presque pas)... je veux juste qu'on m'aide !! Y'a pas quelqu'un pour m'aider ?!
Pour toute réponse, je vis deux éléphants débouler à toute blinde vers moi. Ils avaient des costumes de flics, je crois que j’étais sauvée.
- Ouf ! Vous voilà enfin, je commençaiiiiiiiiiiii….
L’un des deux m’avait plaqué au sol avec une telle violence qu’il m’avait fait sacrément mal. Okay ça c’était mon subconscient qui me flagellait parce que je culpabilisais de prêter plus d’attention à Pétunia qu’à Candy, j’en étais certaine. Tandis que je gesticulais par terre pour tenter d’échapper à la patte de l’éléphant (ce qui était loin d’être cohérent mais bon j’étais dans mon rêve donc je faisais ce que je voulais), je commençais à entendre leur conversation :
- T’as les menottes ? - Non c’est toi qui les a ! - Mais non, je t'ai dit de les prendre ce matin. - Ah non c'est moi qui t'ai dit de les prendre. - Attends, ça fait trois fois cette semaine que tu me fais le coup ! On fait quoi là du coup ? - T'as essayé de passer ta trompe autour d'elle ? - OULA OULA OULA STOOOOOP !
Sous mon impulsion, l’éléphant avait un peu desserré sa prise, ce qui m’avait permis de me glisser hors de sa patte, de me relever et de m’épousseter tandis qu’ils me regardaient avec des yeux ronds.
- Non mais ça va pas non ? Personne ne met sa trompe autour de moi !! Je vous suis gentiment où vous voulez mais vous m'enroulez pas autour d'une trompe non ganté non mais oh ! C'est les règles basiques d'hygiènes de Zootopie ! Toute chose (ou personne) doit être prise avec une trompe gantée, vous avez oublié ?
Franchement ? Je savais pas d’où je sortais ça… un peu de la scène de Judy chez le glacier mais j’étais dans une improvisation totale. Et vu qu’ils ne me démentaient pas le lieu, ils me confirmaient qu’on était bien là où je pensais. Les deux éléphants échangèrent un regard, ils semblaient réfléchir.
- Mais c'est qu'elle dit vrai. - T'es sûr ? - Je crois. - Faut mieux vérifier, non ? - Pour sûr ! - Et on vérifie ça où ?
Un silence puis l’un deux se retourna vers moi.
- Excusez-moi. Vous savez où on peut vérifier ça ? - Euuuuh… ben… à… à la mairie ? Non ? Ils doivent avoir un registre avec les lois en vigueur… ou à la bibliothèque, vous en avez une dans le coin ? - La mairie ! C'est une bonne idée ça. Faut que je passe déposer un papier de toute façon. - Pour ta femme ? - Ouais. C'est le vingtième mois, elle est quasiment à terme. - Oula ! La mienne en est encore qu'au neuvième ! - T'as qu'à faire le papier avec. En s'y prenant tôt t'as le temps de voir venir. - Ouais c'est vrai. - Et du coup on pourra regarder pour le papier de la dame. - Ouais. Vous nous attendez là, on revient !
Ben ouais c’est ça, compte là-dessus et bois de l’eau fraîche ! Je les regardais s’éloigner en réfléchissant à toute vitesse. J’avais au moins appris deux trucs pendant cette conversation : 1/ on était à Zootopie ; 2/… On était VRAIMENT à Zootopie !! J’étais pas dans un rêve… la douleur de son plaquage était bien trop présente et puis c’était trop long aussi pour que ce soit un rêve… punaise j’étais pas dans un rêve, punaise j’étais… j’étais je sais pas où… Et j’étais seule aussi… et j’étais pas une femme de monde de conte moi j’avais rien à foutre là ! Mon regard se posa sur une boutique de farces et attrape pendant que je paniquais et l’image du fennec en bébé éléphant me revint en mémoire. Ils devaient forcément avoir des costumes d’animaux ! C’était mieux pour passer incognito et ne pas les faire flipper une seconde fois ! Je déboulais dans la boutique tout en réagissant que je n’avais pas d’argent sur moi… bon de toute façon il ne semblait pas y avoir de vendeur… autant ne pas faire de bruit, choper un costume et repartir ! Oooooh une licorne !! J’avais le choix entre un ours, une grenouille, une vache, une tortue et… une licorne !!! Franchement la question se posait vraiment ?! Je fonçais dans la cabine pour enfiler mon truc au-dessus de mon pyjama et pris quelques seconde pour admirer ma classe folle. C’était une espèce de combinaison blanche avec des sabots roses. J’avais une capuche qui faisait à moitié cagoule puisqu’elle descendait en dessous de mes yeux, la corne était dorée et j’avais ensuite une espèce d’écharpe que je devais remonter pour laisser apparaître le museau. C’était beau, c’était cool, on sort !!
J’avais serré les dents en entendant la petite clochette sonner à ma sortie mais j’avais tenu bon et je m’étais mise à courir pour être certaine de ne pas être suivie. C’était là que j’étais tombée sur une madame hippopotame. Je m’apprêtais à lui demander le bureau d’enregistrement lorsque je le vis. Pourquoi le bureau d’enregistrement ? C’était là-bas que Flash bossait et… je connaissais Flash ! Je l’avais rencontré à Rome il y avait quelques mois maintenant, il aurait pu m’aider à retourner chez moi. Mais je venais de me rendre compte que j’étais pas seule… y’avait un rouquin un peu plus loin qui semblait se raser en regardant son visage dans une vitrine. Même badigeonné de mousse à raser, je voyais bien que c’était un humain. Et c’était reparti pour un sprint droit sur lui.
- Eeeet ! Toi-là ! Salut ! Tu t’appelles comment ? Tu viens de Storybrooke ? T’es arrivé ici comment ? Tu sais comment repartir ?
Ouais ça faisait pas mal de questions mais j’étais paniquée, ok ?
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
La pâtisserie c'est tout un art. Vous n'avez qu'à demander à Amelia Peters si vous ne me croyez pas. Alors que Storybrooke était encore plongé dans la nuit et dans les rêves, la jeune femme s'affairait déjà de toute son énergie. Les clients n'arriveraient pas avant un long moment, ce qui lui offrait tout le calme et la concentration dont elle avait besoin pour cette tâche ô combien délicate : la décoration d'un gâteau. C'était le moment de vérité, celui qui ferait d'un bon gâteau un beau gâteau et qui remplirait les yeux du client d'une myriade d'étoiles. Concentration oblige, Amelia ne chantonnait exceptionnellement pas. Elle dût cependant s'interrompre lorsque la clochette de sa boutique tinta. Déposant sa poche et s'essuyant les mains, Amelia trottina jusqu'à la boutique pour la découvrir déserte, sans âme qui vive et sans âme gourmande, surtout. J'ai dû rêver, songea t-elle, un peu déçue, en repartant du même pas énergique. Ni une ni deux, la jeune femme se remit au travail jusqu'à ce que la clochette tintât à nouveau. Mais quand elle arriva dans sa boutique, celle-ci était toujours aussi déserte et Amelia se convainquit, une nouvelle fois, qu'elle n'était pas tout à fait réveillée ou qu'elle était en manque d'interactions sociales au point d'en imaginer. Elle se remit une nouvelle fois à sa tâche : la décoration de ce bon gâteau. Ce fut seulement au troisième tintement qu'Amelia comprit qu'elle ne rêvait pas : il se passait réellement quelque chose et le petit plaisantin avait très mal choisi son moment. On ne plaisante pas avec la pâtisserie. Pas chez Amelia, du moins. Cette fois, elle posa ses affaires bien plus brutalement et son pas se fit plus lourd quand elle arriva au niveau de son comptoir. Une fois de plus, la boutique était déserte. Mais la pâtissière ne comptait plus se faire avoir. Elle courut jusqu'à la porte d'entrée et l'ouvrit toute grande en s'écriant : - Est-ce que vous savez que décorer un gâteau ça demande de la concentration ?! Amelia s'était attendue à se retrouver nez à nez avec un plaisantin voire plusieurs mais personne, toujours personne. Perplexe, elle releva ses yeux qui s'arrondirent bientôt comme des billets : devant elle, ce n'était plus la petite rue commerçante de Storybrooke qui s'étendait mais une ruelle plus colorée qu'elle ne connaissait que trop bien. - Waouuuuuuuuh, souffla t-elle, sidérée. J'y crois pas c'est Zootopie !!! s'écria-t-elle ensuite, une fois la surprise passée en trépignant et en battant des mains comme le font parfois les enfants le matin de Noël. Puis elle se calma légèrement et fronça les sourcils. - Attends un peu, comment c'est possible que ma boutique ait changé de ville sans que je ne m'en aperçoive ? murmura-t-elle toute seule, refermant machinalement la porte le temps de la réflexion. Amelia s'adossa au chambranle et scruta une nouvelle fois la boutique derrière elle : pas de doute, c'était bel et bien la sienne. Mais elle n'était plus déserte. - OH BON SANG MAIS QU EST CE QUE VOUS FAITES LA ?! s'écria-t-elle dans un sursaut lorsque que ses yeux se posèrent sur deux rouquins identiques de l'autre côté de la porte fermée, à quelques pas d'elle, plantés au beau milieu de sa boutique. C'est vous les plaisantins qui faisiez sans cesse tinter ma cloche ? Parce que ce n'est pas très drôle de me déconcentrer pendant que je décore un gâteau, vous savez. C'est important la pâtisserie, ça demande de la concentration, même si je suis plutôt douée. La surprise passée, Amelia était restée courtoise même s'il était très facile de noter une pointe d'agacement dans sa voix. Quant aux deux jeunes hommes, ils l'observèrent d'un air surpris avant de lui servir un discours pour le moindre abracadabrantesque : - Pardon madame, quelqu'un a mis votre pâtisserie dans notre frigo. Nous on voulait juste la confiture et le jus. Pis moi je vois que y en pas, classique, pis je ferme le frigo et là je me dis quand même "c'était inhabituel quand même ce frigo" Alors dans le doute vous imaginez bien, je rouvre ! Et là mon frère et moi on regarde : non seulement y a plus de confiture et de jus, mais y a plus rien ! A part des œufs dans la porte et d'autre trucs. En fait, bah y avait votre pâtisserie. C'est pas commun quand même, vous l'accordez. Alors on est rentré. Du coup madame, vous faites quoi dans notre frigo ? Pas trop froid ? OK... Amelia avait vu et entendu de sacrées choses dans sa vie mais ça, c'était dans le top 10, assurément. La bouche et les yeux grands ouverts, elle ne savait pas quoi dire et encore moins quoi faire. Elle choisit donc de se montrer polie et accueillante. Après tout, ils n'y pouvaient rien si leur frigo avait des problèmes. Une chose était sûre : ils étaient tous les trois dans sa boutique, pas dans leur réfrigérateur. - Euh... non, je n'ai pas froid, merci de demander. Et vous ? Je ne crois pas que j'ai du jus de fruits, je suis désolée, sinon je vous en aurais volontiers proposé. Mais j'ai du chocolat si ça vous convient, vous pouvez choisir, cadeau de la maison. C'est le moins que je puisse faire pour votre problème de frigo, aujouta-t-elle avait un grand sourire. Et la proposition sembla faire son petit effet : - Oh merci beaucoup ! s'écria l'un. - Volontiers ! Vous êtes très très gentille ! ajouta le deuxième. - On a pas amené notre portefeuille, c'est vrai qu'on pense pas quand on traverse un frigo mais les gens devraient prendre un portefeuille quand ils le font ! Du coup, on peut pas acheter de gâteau. Mais on fera penser à Dyson de nous en payer. Radieuse, Amelia prépara en vitesse un plateau d'assortiments de mignardises et chocolat pendant que l'un des jumeaux chuchotait quelque affaire privée à l'oreille de son comparse. Ce dernier sembla attristé mais reprit rapidement du poil de la bête. Et tandis qu'Amelia leur présentait le plateau, l'un demanda : - Dîtes moi, êtes vous familière avec les frigos magiques ? - Pas vraiment. Mon truc, c'est la cuisine et la pâtisserie, pas tellement l'électroménager, avoua Amelia. En fait, je ne pratique pas la magie, je n'ai aucun pouvoir, pas la moindre trace. Mais venez voir, j'ai remarqué quelque chose d'absolument fascinant. Joignant le geste à la parole, Amelia entraîna les jumeaux vers la porte d'entrée et reprit : - Vous voyez ? C'est plus Storybrooke au dehors de ma boutique mais Zootopie ! Vous connaissez ? Amelia était à la fois excitée et étonnée. Elle s'était donc sentie obligée de partager cette nouvelle avec quelqu'un, en l'occurrence, les deux jumeaux roux au frigo récalcitrant. D'une certaine façon, c'était une bonne chose qu'ils aient atterri chez elle, même si personne n'était en mesure d'expliquer le pourquoi du comment de la chose. Tout comme Amelia avant eux, les jumeaux écarquillèrent les yeux, silencieux. La pâtissière les observait avec gravité, attendant. Après une minute, l'un des rouquins s'exclama : - C'EST GÉANT ! ce qu'elle ne pouvait qu'approuver, se retenant néanmoins de battre encore des mains. - C'est le meilleur frigo pâtisserie de notre vie ! renchérit l'autre bien qu'Amelia refusait de croire qu'elle était dans un frigo. - Regaaaaarde Amelia, des zanimaux partouuut ! - Tu crois qu'on peut adopter un furet ? L'excitation transpirait de chacun des pores des jeunes hommes. Ouf, au moins Amelia était-elle tombée sur des personnes enthousiastes. - Je ne sais pas, réalisa-t-elle. Est-ce qu'ils ont envie d'être adoptés, c'est ça, la vraie question. Enfin je pense. En tout cas je propose qu'on sorte d'ici. C'est pas tous les jours que ma boutique et votre frigo déménagent à Zootopie, ce serait bête de rester ici, non ? Je reviens, je vais préparer un kit de survie ! Aussitôt dit, aussitôt fait. Amelia disparut dans l'arrière-boutique où se trouvait toujours ses affaires. Elle s'empara de son sac à main, vérifia que sa pelle à tartes spécial ennuis s'y trouvait toujours et y ajouta une bouteille d'eau ainsi qu'une quinzaine de brownies pour la route. Savait-on jamais combien de temps cette aventure pourrait durer. Elle revint alors au pas de courses auprès des jumeaux en déclarant : - Voilà, je suis prête ! J'ai juste pris le nécessaire : bouteille d'eau, en-cas pour une douzaine de personnes, à rationner au besoin et pelle à tartes, évidemment. Il faut toujours avoir de quoi se protéger, pas vrai ? Tenez, je veux bien vous en prêter, on ne sait jamais, ajouta l'ancienne lionne en leur tendant deux anciens ustensiles dont elle ne se servait plus avant d'ouvrir la porte de sa boutique, clés en main pour fermer derrière eux.
▬ « Oh don't you dare look back, just keep you eyes on me, i said you holding back, she say shut up and dance with me ! » Chantais-je, une tronçonneuse dans la mains. « Bouge pas mon gars, je te jure que fera pas mal ! » déclerais-je d'un sourire. Oui je parle à mes cadavres, et alors ? Vous savez, quand vous êtes morts faut vous rassurez un peu. Une tronçonneuse dans le ventre ca peu faire vachement mal quand même ! J'avais mis la musique à fond dans la pièce, faisant vibré mes murs. De toute façon, mes seules voisins étaient les morts ! Hé ouaiiiis ! Pis à cette heure de la nuit y'avais personne. J'avais enfilé ma blouse blanche, et mis mes lunettes de medecin legiste sur le nez. Le sang, quand ca rebique dans tes yeux, ca fait un mal de chien ! Je plongeais la grosse arme dans le ventre du mec. Mais j'avais pas prévu la grosse vague de sang qui vint eclabousser mon visage et mon corps en entier. Je lachais un cris de surprise en faisant un bond rapide en arrière.
▬ « T'es pas sympa ! T'aurais quand même pu retenir tes vaisceau sanguin ! Nan mais vise la dégaine ! » M'ecriais-je en faisant une moue. Je ressemblais à mercredi Addams après avoir coupé la tête de mes poupés. Mais en plus sanglant quand même. Dommage qu'Halloween était passé, j'aurais bien aimé aller faire peur à des gens dans cette tenues ! Je croisais les bras d'un air insatisfait. Je vais me venger du macabé. Je me dirigeais vers ma musique et changeais de playlist. » Ta mère ma dit que t'aimais pas les shaka ponk. Devine qui as le CD ? » Fis-je d'une moue malicieuse en l'agitant sous son nez. Je lachais un ricanement ravie, glissant le disque dans la petite radio et lançant let(s bang bang à fond les manettes. J'imitais la guitare en dansant, avant de lancer sur serviette sur le visage du macabé. De toute façon y'avais personne à cette heure. La visite était prévu que pour demain, pas de quoi s'en faire!Enfin c'était ce que je pensais...
« Mais qu'est ce que vous faite ? » s'ecria une voix outragé. Je tournais subitement la tête vers une blonde au yeux bleus. Oups ? « Mais ... » Elle s'avança pour s'approcher de son mari. « Mais ca va pas la tête ! Vous êtes en train d'en faire un monstre ! » S'ecria t-elle. Oh, c'est marrant, elle avait les yeux humide ! Je pris un air frustré.
▬ « L'insulter pas de monstre, c'est vrai que son physique laisse à désiré hein, mais quand même. C'est encore susceptible à cette âge là. » Expliquais-je avec beaucoup de conviction. La dame avait tellement les yeux ronds, que je me demandais si je pouvais gagner une partie de bille contre un gamin de cinq ans. Non c'est pas ma faute, la dernière fois c'est lui qui à gagné, mais il a triché ! J'avais une revanche à prendre. La femme ouvrit la bouche en grand, reculant de quelque pas. Elle essayait de me dire quelque chose ? Je plissais les yeux pour essayer de deviner. $
« Je vais prévenir la police ! » lacha t-elle d'un ton paniqué. Ah ? Pourquoi ? Ca servait à rien, je leur avais déjà donné le sujet de sa mort !
▬ « Vous voulez que je vous emmène ? Ca ira plus vite ! » Lui demandais dans un gros sourire.
« AHHHH VOUS AVEZ LES DENTS TACHER DE SANG M'APPROCHEZ PAS ! » je la fixais, desarçonné. Ah bon ? Mais j'ai même pas croqué le pied du macabé pour voir si il était vraiment mort ! Elle pouvait pas dire ca ! Je me tournais dans le miroir, à mais oui en effet ! Je plaçais mon index et me mit à frotter.
▬ « Ah mais chez pas grave cha, eddy à les vaicheau chuper chantsible ! » declarais-je en frottant. Je me tournais vers la dame. « Ca va mieux comme... » Mais elle était ou la dame ? Mais j'avais pas finit ! Elle était là pour avoir mon rapport nan ? Je pris une tasse de café d'ethiopie entre mes mains, la glissant dans ma bouche. Miammmmmm !! toute cette bonne energie glissant dans mon sang .. « MADAMEEEEEEEEEEEEEEE ATTENDEZZZZZZZZZZZZZZ !!! » m'ecriais-je d'un gros sourire. Je me depêchais de la rattraper en sortant de la morgue à toute vitesse, alors que j'entendais son cris retentir au loins.
« NOOOON AU SECOURS !!! » Je crois qu'elle m'adore !
Ah, la tronche dans les fesses. Je me réveillais, les cheveux en bataille. Je me dirigeais vers la salle de bain, les yeux encore englobé de sommeil. Lorsque j'aperçu mon reflet, je lachais un cris de surprise. Y'avais un monstre dans le miroir. Mais genre, vachement moche. Le visage encore taché de sang, les yeux fermé comme un petit chinoix, un debardeur noir et un shorty noir. Mes cheveux tellement en bataille qu'on aurait presque cru qu'on lui avait foutu une mega choucroute sur la tête. Ah ouais. Vachement moche faut l'avouer …
▬ « Ah mais c'est moi ! » M'exprimais-je. Ah nan, j'etais vraiment trop horrible. Pis la sale blonde d'hier m'a assomé à l'aide de son sac hier. Je me suis écroulé et me suis reveillé dans la rue, au milieu de plein de gens. Avec les lunettes de medecin legiste enfoncé dans le visage. Je lachais un soupire avant de me diriger vers ma tasse de café. Ahhhhh ma droguuuuue …..je l'attrapais entre mes mains, m'y aggrippant comme ci ma vie en dépendait. Jusque là tout allait bien, c'est promis ! Non mais je préfère vous avertir pour la suite, j'y suis absolument pour rien : D'habitude, j'y suis un petit peu pour quelque chose. Mais là c'est pas moi ! Fin, tout ca pour dire, que quand j'ai levé les yeux, j'ia laché un cris super viril. Nan en fait de je déconne, c'était un cris super aigu. Je me trouvais dans un espèce de guichet, avec un ...homme préhistorique face à moi ! Il avait même pas de cheveux, mais que des poils ! Pis cette tête ! Malheur, cette tête ! Je tournais la tête vers les gens qui faisait la queue derrière moi. Nan pas des gens ...des animaux habillés ! Mon dieu, je viens d'être aspiré dans un livre pour gamin ou quoi ?
« Bonjour... »M'interpella l'homme préhistorique. Je tournais la tête vers lui, lui lançant un regard effrayé. « mademoiselle... » Je restais figé. « Que puis-je... » Cette vitesse ...cette vitesse ...MAIS CETTE VITESSE ! « faire... » QUEL INSULTE ! « pour vous... » Ah nan faut faire quelque chose. « aujourd'hui ? » Vous avez déjà eu la sensation d'un couteau ripant sur une assiette ? Ca fait mal hein ? Bah c'était pareil là ! Non mais attendez, c'est quoi cette lenteur … j'étais indigné. Je croisais les bras, lui lançant un regard méfiant.
▬ «Déjà, commencer par passer la 5ème vitesse ce serait pas mal. » Répondit-je. Non parce que mes oreilles sont en sang. Je suis sur que c'était fait exprès ! Quelqu'un me jouait un mauvais tour ! Tout le monde sait que j'ai tendance à devenir hystérique quand on fait exprès d'être lent ! Regardez mes sourcils! Ils tressautent déjà sur mon front ! L'affreux ce mit à sourire lentement, trèèèèèèèèèèèèès lentement. Je sentais mes mains trembler. Je veux m'arracher les cheveux. Je peu ?Genre, jusqu'à la racine. J'avais envie de prendre mes doigts, et de lui étirer les lèvres pour qu'il sourit plus vite.
« Da... » Oui ? Oui ? OUI ? « ccord ... » Mamah. Je vais pleurer. Je peu pleurer ? C'était cruel de m'avoir envoyer dans un guichet au ralentis. Non franchement j'appréciais pas cette blague. Plaquais mes mains sur mon visage en lachant un crie effrayé.
▬ « AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! Mais qu'elle vitesse affligeante !!! T'es pa né comme ca tout de même mon pauvre ? » Je me précipitais sur lui pour venir lui toucher le visage, jouant avec ses lèvres, agitant ses joues dans tout les sens. On savait jamais hein ! La lenteur, c'est une fichu maladie ! Faut la traiter dès le début ou on ce tranforme en larve ! Il ce mit à reculer ...reculer...le plus lentement possible. Je restais figé, les mains toujours en action dans le vide. Lui lançant un regard de plus en plus surpris.
« je suis ….. » une loque ? « Né ….. Comme …. » Ah non pas de démonstration, y'a des gens tout jeune qui ne savent pas encore comment on fait des gosses ! « ca … il y'a …. » Oh c'est pas vrai, il était encore plus atteint que ce que je pensais. « de ….nombreuses …. »
▬ « Ouai. Plus vite. » Le pressais-je, sentant la desespoire m'atteindre. « Années...de …. » Continua t-il. Il voulait même pas faire d'effort !
▬ « Accoucheeeeeeeeeeeeee ! » Explosais-je en me laissant tomber par terre, les mains accrocher au guichet pendant que je me prenais le reste dans le visage.
« ca. » Il avait finit ? Genre, finit finit ? Comme quand c'est la fin, avec un point ? Je remontais lentement vers le guichet, complétement blasée. Arrêt sur image, winston on a un problème ! J'ai très très envie de mourir là tout de suite.
▬ « Nan mais ca va pas le faire, toi et moi on est pas compatible ! Attend une seconde … » fis -je en tournant la tête. Oui bon, j'avais pas encore prit en compte ou je me trouvais jusqu'à maintenant … « Je suis ou là ? Pourquoi t'es déguisé en singe préhistorique ? » Non mais j'étais toujours convaincu que j'avais attéris dans une fête costumer, quelque chose comme ca ! Les animaux ca parle pas d'habitude ! Et ca ne s'habille pas comme des humains ! J'ai beau être tout le temps à l'Ouest, fallait quand même pas abusé non plus !
« Vous êtes ... » Oh nan ca recommence … ▬ « Dans un cirque ? » « Au bureau ... » ▬ « De la mairie ? » « Des immatriculations... » ▬ « Chez un garagiste ? » « de Zootopie ! » ▬ « QUOIIIIIIIIIII ? » lachais-je d'un ton hystérique. Les gens commencèrent à parler derrière moi. « Chute ! Il a déjà du mal à parler, ca va pas l'encourager alors tout le monde ce tait ! Je suis en pleine crise ! Ca va plus, regarde, je tremble, JE TREMBLE !!!! » Hulais-je en ayant attrapé le col d'un cerf et en l'agitant,lui hurlant dans les oreilles. C'est marrant parce que sa tête partait de devant pour revenir en arrière, pour revenir en avant ...Il me tourna d'un mouvement sec vers le singe, l'air de dire ''Depêche toi j'aimerais bien passer !' Je lui lançais un regard noir. Ca va ...ca va …. lui tirant la langue. Pis l'autre qui me lache zootopie d'une voix enjoué là, le seule mot rapide depuis notre entretien. C'était quoi zootopie ? Je crois que ca me dit un truc mais je sais plus.
▬ « Immatriculations ? Mais j'ai pas besoin de conduire moi ! » répondit-je. Avec un sourire mystérieux, je me précipitais à toute vitesse, apparaissant derrière monsieur l'escargot. « Bouh ! » Lachais-je soudainement, avant de m'esclaffé. J'adorais faire ca à tout le monde, leur tête d'effrayé valait vachement la photo ! Dommage que j'avais pas mon téléphone sur moi ...j'en faisais la collection ! La tête la plus ignoble et la plus surprise de storybrooke ! « Ca t'embauche un coin hein ? » Dis-je d'un ait enjoué, un visage frimeur. « Bref, c'est quoi ca zootopie ? C'est une région de l'Afrique? Je connais le cagé d'Ethiopie, tiens goute t'en a besoin ! » Expliquais, attrapant sa tasse au lieu de la mienne et lui fourrant dans la bouche.
« C'est ... » Bon ? « de la ... » ▬ « Tuerie ? Oui je sais ! » « tisane... » ▬ « Gneh ? » Je t'en pose des questions ? J'attrapais sa tasse pour la consulter. AH bah oui, vue l'odeur d'herbe qu'elle dégageait, ca pouvait être que ca ! Je reposais la tasse en grimaçant. Il ce pencha lentement , très lentement sur le coté – bah ouai fallait pas le pousser, la vie, c'est la patience. Attendez, j'ai vraiment dit ca ? Et regarda derrière moi pour appeler sa copine paresseuse.
« Marie …. » ▬ « Enchanté, Marie. » dit-je en lui faisant coucou. « Cécile ... » Il avait pas dit Marie y'a une seconde ? ▬ « Enchanté alors, cecile ! » « Cette fille …. » Une fille ? Ou ca ? Je cherchais, avant de comprendre qu'il me désignait moi. « Est … » ▬ « Attention à ce que tu vas dire ... » le prevint-je en pointant mon doigt menaçant vers lui. « Amu ... » Amu ? C'est quoi ca ? Un nouveau mot ? « Sante …. » Ahhhhhhhhhhhh mais c'est gentil ! Même si cette lenteur torturante me tapais sur le système, il était pas mal non plus. La me regarda, avec une tel lenteur qu'elle me faisait flipper à me regarder pendant quinze ans. « Tu ...es.... » ▬ « Contaminé ... » Marmonnais-je en me rendant compte qu'elle était aussi rapide que l'autre ferrari à mes cotés. « Rapide ... » ▬ « Ouai , ce qui est pas votre cas apparemment ... » Ne pus-je me retenir de lacher, levant les yeux au ciel avec agacement. « Comme ...Flash. » Pardon ? PARDON ? Mon visage devint soudainement ironique, passant un regard de l'un à l'autre. Ils ce sourient tout les deux, comme deux gros crétins. Ca ce moquait de moi là ? Non mais les regard complices je connaissais, on me la faisait pas à moi !
▬ « Vous parlez du super héros rouge avec des eclairs jaunes ? » Fis-je, suspicieuse. « Attendez, pourquoi je parle a des singes ? C'est qui tout ses gen...animaux ? » Comme quoi l'ennuie pouvait nous ramener à la réalité ! Le temps qu'ils parlent, j'aurai pu évité trois guerres mondiales à moi toute seule ! Mais je me demandais quand même ce que je tramais là. Je me pinçais la peau, avant qu'une douleur s'en suive. Oh ...je rêvais pas ! Oh punaise ! Je suis dans une ville d'animaux ! Mais je veux pas manger d'herbe ! Et si je me faisais bouffer par un lion ? O panique pas, on reste calme ...caaaaalme. Je me tournais vers le singe. « Bon, mon vieux on a des trucs a ce dire ! C'est quoi ton petit nom ? Non parce que tu vois, j'ai rien bu pour une fois. Donc c'est pas trop beaucoup normale de voir des animaux habillé qui me parle ...A moins que la cafeine est ravagé mon cerveau ? » On m'avait prévenu ! Je touchais ma tête pour vérifier. On m'avait dit que la cafeine ravageait le cerveau. Mais je voulais pas m'en séparé pour autant ! Le paresseux – oui je viens de capter qu'il a un tronche de paresseux et que ca colle bien avec son comportement- me lacha un sourire.
« Il n'y a.... » ▬ « Et c'est repartie ... » lachais d'un soupire, m'asseyant sur le bureau. Parce que ca allait prendre encore quarante ans cette explication. « Pas de ...singe ici ...Depuis mille neuf ...Cent ….Deux …. » Pitié, fait qu'il me cite pas toute la table de pytagore. « A... moqueries. » Hein ? J'avais rien compris là. En plus de ce perdre dans cette lenteur, il ce perdait lui même. Mes yeux commençaient à devenir lourd de sommeil. Il m'endormait ! « Surtout ….Celle ...Sur …. Les …. »
▬ « MAIS ABREGE TU VAS ME RENDRE DINGUE ! » Explosais-je en sautant du bureau et en hurlant. Non mais c'est pas la cafeine qui me ravageait le cerveau, c'était lui !
« Biberons …. » Et pour couronner le tout, il ouvrit la bouche avec lenteur, lachant un rire qui égalait sa manière de parler. Les autres employés l'imitaient. Super. Je me retrouvais avec une bande d'attarder qui riait aussi rapidement que Mickael schumacher. C'était le comble. Pour moi, super rapide. C'était de l'insute à mon egard ! Je les fixais, blasée, désespérée, les bras croisés.
▬ « Sérieusement ? » Dis-je, toute la lassitude ce ressentant dans ma voix. Alors que l'autre idiot continuait de rire, je lachais à mon tour un rire. « Ahah, allez viens par ici on va s'amuser tout les deux. » Dis-d'un ton sombre. Non je lui ferais rien, promis ! Je l'attrapais par les epaules et l'emmenait avec moi dans ma super vitesse, sortant de cette immeuble. J'entendais précisément les gens râler derrière moi. Une fois dehors, je m'arrêtais sur le bas de la porte. « Toi, tu reste avec moi ! Je t'aime bien même si ta lenteur me donne envie de m'arracher les yeux ! T'es pire qu'un mortel ordinaire ! » me plaignit-je. Oui, parce que vous, derrière vos ecran là, niveau vitesse, vous êtes pas mieux ! Obligé de prendre des objets roulant pour vous deplacez ! « Donc je suis ou ? Pourquoi y'a une girafe à moitié à poil qui danse sur des pa nneaux ? » C'était normale que la girafe avait des cornes ? Elle dansait encore mieux que shakira !
« Je ….ne peu ...pas ...prendre de pause ...Je viens ….Juste …..d'en prendre ...Une ….il y'a ... » ▬ « Une heure ? » « dix... » ▬ « heure ? Minute ? Seconde ? » Même pas vrai que je perdais patience. « Minutes... » Conclu t-il. Oui ! Il l'a fait ! Bravo ! Une medaille ! Il regarda la girafe sur le panneaux. « C'est ...Majorie ….Elle fait souvent ….ca. » Eh, je juge pas, chacun gagne sa vie comme il le peut hein ! Parfois ca a des atouts de montrer son corps ! On gagne plein d'argent ! Même si je ferais jamais ca, comparé à Callio.
▬ « On s'en moque, c'est geniales les pauses ! Travailler trop ca craint ! Faut ce lâcher comme Marjorie, tu vois le truc ? » Expliquais-je, railleuse. Non mais comment voulez vous profité de la vie si vous travaillez tout le temps ? Déjà que les mortels sont justement pas immortel. Il gâche leur vie en allant à l'ecole et en travaillant ! Bref, la structure de cette ville était quand même vachement belle. Puis, soudain, ca me revint. Comme un flash. Je me tapais le front. « MAIS OUI ! ZOOTOPIE AVEC RENARD MALIN ET LAPIN CRETIN ! »L'excitation laissais place, et je me tournais vers Flash. Mais oui, Flash ! J'avais tellement hurler à ce moment là. Il peu pas s'appeler Flash, je suis désolé ! « Eh, l'ami, comment on appelle une chamelle à trois bosse ? » Fis-je, sournoise. « Enceinte ! »
Marjorie
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" Bah alors me regarder pas comme ça ! Venez vous amusez !"Une nouvelle musique venait de se lancer au grand plaisir de la girafe qui venait d’entraîner a sa suite la petite brune et Flash en direction des panneaux, avant qu'elle ne se remette a sa place pour se mettre a danser en rythme avec la musique, elle fut suivit par Flash qui ce mit a déhancher a son rythme, la brune finit par les rejoindre puis les autres autour se regroupèrent pour danser a leur tour.
"Oh yeah ! Allez tous en rythme ...et on lève les bras !"Elle leva les bras en l'air, tout le monde la suivit."Et on bouge les jambes !"Elle se mit a gigoter d'une jambe a l'autre, gardant le rythme sans aucun soucis."Et on remue les hanches !"Elle était sur son panneau, a diriger une chorégraphie tout ce qu'il y avait de plus improvisée, tandis que les autres la suivait avec plus ou moins de mal, mais tout le monde semblait s'amuser ce qui la rendait heureuse."Et on bouge la tête !"Elle se mit a secouer sa tête de droite a gauche, tout en continuant a remuer avec le reste de son corps avant d'attraper la main de la jeune femme brune pour l'attirer en hauteur avant de la déposer a côté d'elle.
"Tu a le rythme dans la peau ma belle ! Voyons voir si on peut corser un peut tout ça ."Elle se mit a faire des mouvements avec tout son corps pour montrer l'exemple, elle fut suivit par les autres et par la petite brune a ses côtés ce qui fit rigoler de joie la girafe."Ouaaii tu déchire tout ! Allez on continue ...on perd pas le rythme."Avait-elle crier pour ce faire entendre au dessus de la musique, qui après encore quelques minutes finit par s'arrêter pour changer, la nouvelle était un peut plus lente et la girafe secoua la tête, hors de question qu'elle danse la dessus, elle descendit de son panneau, la jeune femme brune en fit de même.
"C'était pas mal hein ?! On devait trop remettre ça toi et moi parce que ma belle tu a le rythme dans la peau ! Et j'adore les gens qui on le rythme...alors n'hésite surtout pas ok ? Ok."Elle sortie un tract de sa poche de jean."Il n'y a rien de mieux que de danser le jour de la Chamelle !"Elle improvisa quelques petit pas de danse avant de tendre le tract en direction de la jeune femme."Le jour de la chamelle,c'est le jour des plus belles !"Elle fit un clin d'oeil a la brune avant de s'éloigner en direction des panneaux tout en se trémoussant sur la musique qui avait été changer entre temps pour laisser place a une musique plus rythmée.
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We at a party we don't wanna be at.
Tryna talk, but we can't hear ourselves.
Read your lips, I'd rather kiss 'em right back...
YOU KNOW WHAT ?
It's kinda crazy 'cause I really don't mind
And you make it better like that
| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
C’était… Franchement bizarre de se réveiller dans mon appartement. Non pas que je ne l’aimais pas, au contraire j’adorais mon chez-moi et il n’était pas question d’en changer ; le colocataire était envahissant, la vieille logeuse un poil dérangée et les voisins nous partageaient leur passion pour les trains depuis que j’habitais là… Mais ça restait ma maison. Mon appartement. Que je n’avais pas vu depuis les quatre derniers mois quand on y réfléchissais : j’avais été kidnappé, puis un séjour à l’hôpital avant de me retrouver enfermé dans le « studio étudiant » de Carlisle (dont la chambre devait bien contenir mes pauvres mètres carrés à elle seule, mais chut) et pour finir, un séjour à Berlin dont je revenais à peine. Alors, j’en avais vu des choses ! J’en avais visité des trucs, surtout des musées. Allez savoir pourquoi est-ce que ce type aimait autant les musées, alors qu’il ne supportait pas qu’on touche les cadres ou les statues de marbre posées là ! Pourtant si quelqu’un les avait faites c’était pour qu’on en profite, pas qu’on se contente de les exposer dans des galeries à la vue de tous ? Ce n’était pas très malin. Inutile même. C’était comme proposer des sucettes dans une vitrine mais ne pas en vendre à l’intérieur : Trahison ! Disgrâce… L’esprit du mal était marqué sur leur façade.
Je bondis hors de mon lit, tâtonnant sommairement pour essayer de trouver la porte et d’enfin apercevoir la lumière du jour. Depuis qu’on m’avait installé des stores électriques il faisait particulièrement noir dans ma chambre ! J’arrivais à voir plus ou moins grâce à mes gènes de félin, mais il ne fallait pas pousser mamie dans les orties. Déjà parce que ça faisait mal, et ensuite parce que les mamies pouvaient claquer en faisant ça ! Vive les frais d’enterrement et tout, vous saviez que les cercueils pouvaient atteindre des sommes à quatre ou cinq chiffres ?! Je l’avais appris en discutant avec l’homme de main de Carlisle, un type un peu bizarre appelé Louis ; à ce rythme là, on le dilapidait rapido l’héritage – quand il y en avait un. Donc, non, pour votre sécurité bancaire ne poussez pas les mémés autre part que dans leur fauteuil roulant et oubliez les… Par exemple dans un ascenseur ou quelque part où personne ne pourrait les trouver. Mort lente assurée. Frais d’héritage compensés. Ça passera pour un accident et vous serez gagnant !
Je haussai un sourcil en songeant à ça, me rappelant ensuite que je n’avais plus de grand-mère et que je ne pourrais donc pas essayer. Dommage ! Ça aurait été une sacrée expérience, peut-être le futur prix Nobel ? J’y réfléchissais très sérieusement en me brossant les dents lorsque mon téléphone se mit à vibrer. Tiens, c’était plutôt rare ! Surtout qu’une seule personne possédait ce numéro, puisque mon précédent portable avait fini noyé au fond d’un fleuve… Je fixai le sms en penchant la tête sur le côté, ne comprenant pas la corrélation entre se raser pour être présentable et assister à un vernissage le soir-même. En quoi me raser me rendait plus digne d’intérêt ? Je l’aimais bien ma petite barbe rousse ! J’avais mis du temps à la faire revenir, j’aimais pas sans rien ça me donnait l’apparence d’un adolescent de dix-sept ans… J’avais vingt ans de plus quand même. Poussant un soupir, je m’apprêtai à ignorer royalement le sms – faire comme si je n’avais pas vu, toussa toussa – lorsqu’un second vint le compléter. Carlisle était très strict et précis, mais il me promettait une surprise. Bon, ok, il savait comment m’acheter ce professeur-là. Vendu pour le rasage ! Tant qu’il ne me demandait pas de couper mes cheveux ou de m’épiler… Dans le doute, je laissai le téléphone très loin de moi et filai dans la salle de bain.
Bon, la mousse à raser et moi, on n’était pas copains. Elle venait de tacher mon tee-shirt de Metallica, mon préféré, et de glisser même sur mon jean… Je secouai ma chaussette trempée, finissant par la jeter au loin et songeant à la changer une fois cet acte de torture fait. Comment les gens pouvaient-ils supporter de le faire tous les matins ? Une fois c’était suffisamment chiant ! Le type qui avait inventé la mousse à raser voulait nous décrédibiliser pour de bon – avouez, qui était déjà allé draguer avec la tronche pleine de cette couche blanche et épaisse ? Ok, on sentait l’aloe vera après – ou une autre connerie comme l’eucalyptus – mais alors paye ta mine quoi ! Même mon miroir déprimait de me voir tenter une action aussi périlleuse que de me raser, l’arme à la main mais ne sachant pas exactement par où commencer. Il faisait grise mine, pâle figure, toutes les images que vous voulez mais il était franchement pas ravi que je fasse ça devant lui.
Il me le traduisit très bien en décidant de disparaître littéralement pour laisser place à la vitrine d’une boutique d’ailleurs ! J’écarquillai les yeux en découvrant le reflet de plusieurs ensembles de lingerie fine portés sur des mannequins… Pour le moins étranges. Penchant la tête sur le côté face à une culotte en dentelle pourvue de quatre espaces pour les « jambes », je laissai mes yeux parcourir les modèles sans trop savoir quoi regarder ou quoi faire.
« Voilà qui est… Inattendu. » Commentai-je, ne comprenant pas l’engouement qu’on pouvait avoir pour ce genre de choses. Sérieusement, c’était moche un soutien-gorge, non ? Engin de torture surtout ! Diabolique moyen de tortionner les filles à toutes heures du jour et de la nuit. Bref, j’étais content de pas avoir à en mettre pour une fois !
Mais ce qui m’interpella le plus, ce fut soudain cette silhouette de licorne qui se refléta juste à ma droite.
« Eeeet ! Toi-là ! Salut ! Tu t’appelles comment ? Tu viens de Storybrooke ? T’es arrivé ici comment ? Tu sais comment repartir ? »
C’était l’apparition dans la vitre qui me parlait ? Peut-être une publicité ou bien… Je me retournai au cas où et sursautai en constatant qu’il s’agissait d’une vraie personne ! Une vraie de vraie, avec un visage et tout, planquée sous un kigurumi de cheval à corne. J’entrouvris la bouche de stupeur, enfin ça se voyait mal à cause de la mousse mais c’était l’intention, et fini par faire percuter mes neurones avec mon système de langage évolué humanoïde.
« Ooooh ! Tu viens de Storybrooke ? T’es une habitante ? Mais je t’ai jamais vu ! Comment ça se fait que je t’ai jamais vu ? Je connais pleins de gens là-bas, je travaille au Rabbit Hole ! » (enfin, ça faisait 4 mois que je n’y avais pas remis les pieds, j’espère que Judah ne m’avais pas viré…) « Bon en vrai je croise beaucoup de personnes dans le noir donc elles ne font pas tellement attention à la tête qu’on les serveurs mais au moins je connais beaucoup de monde ! Et puis c’est bien de travailler dans un bar, tu crois pas ? Ca permet de se faire de l’argent et de se payer des déguisements comme celui que tu portes ! »
J’émis un petit couinement, m’étant rapproché d’elle pour l’observer sous toutes les coutures. Bondissant d’un pied sur l’autre – tiens, pourquoi il me manquait une chaussette ? Je ne pouvais m’empêcher d’être admiratif. Elle avait osé. Elle avait…
« Il. Est. Trop… COOL !!!! » Ne pus-je retenir, tendant la main pour jouer avec la capuche avant de la lui laisser sagement sur sa tête. Ca ne se faisait pas d etripoter les capuches des autres. « Je veux le même ! Ou presque, pas le même, la licorne ça te va bien. Moi je préfère les tigres, tu aimes les tigres ? C’est trop bien les tigres ! Surtout eux qui bondissent ! Je suis un tigre bondisseur, et toi ? Je savais pas qu’il y avait une licorne en ville ! Tu t’appelles ? Moi c’est Antropy, An-Tro-Py, je le répète parce que les gens ont tendance à mal le dire ou à ne pas m’écouter et je fini avec des noms comme Antoine ou Gervais… Sérieux, tu vois une ressemblance entre ça et Antropy ? Ca se ressemble pas on est d’accord. Tu fais des films ? T’es une figurante ? T’as été embauchée récemment ? T’as trouvé où ton costume ?! C’est pour un jeu ? J’adore les jeux ! Je peux jouer ?! »
Peut-être que les scénaristes avaient enfin décidé de mettre un personnage haut en couleur et intéressant dans le scénario ? Oh j’en avais déjà rencontrés pas mal, comme le Cap’tain Stitch ou encore Maxine ! Mais là, elle, je ne la connaissais pas ! Enfin son visage me disait quelque chose mais de là à me rappeler dans quelles circonstances… Je ne fréquentais pourtant pas tellement de filles. (Mon colocataire abonné aux boa à plumes ne comptait pas) Celle-ci en tout cas me fixa avec des yeux un peu rond, sans doute surprise – elles faisaient toujours ça – avant de faire mine de réfléchir et de m’adresser un petit sourire en coin.
« Euuuuuh alors... Oui... euh... oui... Euuuh je sais pas... je crois que je perds le fil de tes quest... Oh tu bosses au Rabbit Hole ?! Mais c'est trop bien !!! Moi aussi !! Je suis serveuse mais ouais t'as raison à cause du noir c'est possible qu'on se soientt pas vus ! » (fort possible quand on n’était pas très doué. Comme nous.) « Ben ouais c'est carrément cool de bosser dans un bar mais j'ai arrêté depuis que j'ai eu un différent avec le patron fin bref... Euuuh, ah mon costume ? C'est super gentil ! Je l'ai acheté là-bas ! Tu veux qu'on aille voir pour les tigres ?! T'eeeees... Tu t'appelle Tigrou en vrai pas vrai ? J'en suis sûre que oui ! Allez viens on va voir ! »
Mais mais mais… Mais elle était géniale cette fille ! Pourquoi est-ce que j’en connaissais pas plus ?! Non seulement elles supportaient la lingerie mais en plus elles se rappelaient de ce que je disais et en plus elle... Elle m’avait reconnu ! Comme ça, par hasard, dans la rue !! Bon il fallait dire que je venais d’attraper la chemise d’un hippopotame qui passait par là pour m’essuyer le visage rapidement – ça m’avait valu un regard noir de l’hippo qui, vexée, avait retiré le tissu de mes mains dans un soupir bref. Levant le menton avant que je ne puisse m’excuser, il était parti d’un pas lourd pour se fondre dans la masse (super fort pour un hippopotame !) d’animaux. D’animaux ? Des animaux ?!
Je décrochai mes yeux d’une girafe qui passa près de nous pour les reposer sur ma nouvelle amie, un large sourire éclairant mon visage.
« Le seul et l’unique ! Tigre bondisseur depuis toujours, pourvu d’une queue à ressorts et de capacités à rebondir et bondir comme jamais ! Si tu veux un jour je t’apprendrais ! Ooooh, mais tu dois connaître Judah Weeds alors ?! Tu trouves pas qu’il porte des robes bizarres des fois ? Bon d’accord il est plus souvent déshabillé, mais sérieux, les toges c’était pas la mode à l’époque togienne ? Genre les drames dans les théatres avec des gens sur des chars, des trucs comme ça… Romains, oui, c’est ça ! »
Je m’étais engagé en sa compagnie lorsqu’elle m’attrapa brutalement le col pour me retenir dans mon élan. Maiiiis, pourquoi tant de haine ?
« Euuuuh, tu sais quoi ? J'ai un autre jeu ! « Comment on rentre chez nous ! » Le but c'est de trouver comment on rentre, ok ? »
Je papillonnai du regard face à sa phrase… Mais, c’était un jeu, c’était bien ! Un peu nul comme titre par contre, faudrait sérieusement revoir le marketing et la publicité pour le truc. J’espère au moins qu’elle connaissait un bon agent pour vendre son manège parce que sinon elle n’allait pas avoir foule ! J’étais tenté, me balançant d’un pied sur l’autre sous l’hésitation. Jouer. Déguisement. Jouer. Déguisement. Ah je sais pas c’est pas moi j’étais au cinémaaaa ! Je me pris la tête entre les mains avant de lui adresser un coup d’œil inquiet. Faussement triste, mais elle n’était pas censé le savoir. (chut, lui dites pas.)
« Oui mais toi tu es une licorne et moi je suis un tigre, mais toi on te reconnaît alors que je peux que bondir sans mes rayures. J’avais des rayures, c’est classe les rayures ! Tu crois qu’ils ont des déguisements de tigre ? Parce que les gens portent tous des pyjamas animaux ici, ça doit être la nouvelle mode ! Regarde le caribou, c’est trop bien fait y’a même les cornes ! Et les petits lapins là… Tu crois que leur queue c’est une vraie avec du coton ? Je peux toucher ? Oh regarde une antilope !! »
« Bon… Ok… Ok, on va dans le magasin ! »
S’exclama la jeune fille en m’attrapant avant que je ne me hisse sur la pointe des pieds pour aller comparer ma taille avec un ours qui passait par là. Sérieux, l’effet des poils était remarquable ! Même le grognement qui allait avec, on s’y serait cru. Dans quel rave party j’étais tombé moi ? Je ne me souvenais pas avoir été invité ! Ou alors j’avais oublié ? Peut-être. La licorne m’entraîna à sa suite vers la boutique, me poussant en avant pour me conduire directement dans les rayonnages. L’endroit avait l’air d’être particulièrement désert… Pas un vendeur à l’horizon ! Pas très efficace le service commercial. Décidément, c’était pas leur fort la communication dans le domaine ! Je le dirais au responsable si je le croisais – ils portaient toujours un tee-shirt écrit « staff » dans le dos si jamais vous le trouvez avant moi.
Mais au moins, je ne mis pas longtemps à dégoter ce que nous cherchions : une tenue de tigre ! Je me battis quelques secondes avec le montant pour trouver le plus coloré de tous, à la limite du fluo, avant de me glisser à l’intérieur et de ronronner de plaisir sous le contact tout chaud et pelucheux du déguisement. Non mais on était trop bien dedaaaaaans ! Ca me rappelait le plaid au coin de la cheminée quand il pleut dehors, genre le meilleur ami de votre vie pendant que le reste du monde rame sous la flotte. Ne manquait qu’un petit chocolat chaud et le tableau était idéal ! Bon pas sûr qu’ils en vendaient ici, même si je cherchai – au cas où – des tasses de ci et de là en revenant vers l’entrée.
Je vis la jeune femme passer les portes et la retint par la capuche, ouvrant de grands yeux à ce qu’elle faisait.
« Mais… Tu payes pas ? »
Elle me lança un regard surpris et atterré, regardant autour d’elle avant de se pencher vers moi d’un air de conspiration :
« Y’a personne. On rentre, on prend, on sort ! On va pas non plus faire du shopping pendant 10 ans ! »
« C’est bien le shopping… Mais non, on ne vole pas ! Interdit ! C’est pas bien, ça prend le travail des petits enfants chinois ou vietnamiens qui ont passés du temps à faire ça ! Regarde, c’est super doux et les finitions sont impeccables… J’suis sûr qu’ils ont du douiller pour donc… On paye ! »
Elle leva les yeux au ciel dans un soupir évocateur, se dirigeant d’un pas décidé vers le comptoir que je lui indiquais du menton. Pianotant sur la caisse, faisant fi de l’absence de caissier à cet endroit, elle fit cliqueter le tiroir à billets et trifouilla dedans pour y déposer sa monnaie. Bien, brave fille ! Avec un peu de volonté on parvenait à tout !
« On joue à l’autre jeu maintenant ? »
J’étais en train de déposer quelques pièces sur le comptoir, la mine songeuse.
« Tu crois que ce sera assez ? J’ai toujours peur de pas donner assez… Mais j’ai pas beaucoup de sous. En même temps j’étais à Berlin depuis deux mois donc c’est pas la même monnaie c’est compliqué ! Bon, j’vais laisser des euros et des dollars, c’est bien ça. C’est quoi l’autre jeu ? Ca se mange ? Ca se devine ? c’est un blind test ?! je suis très doué aux blind test je sais jouer de quelques instruments ! Tu aimes ça toi ? Tu joues de quelque chose ? » (à part de la licorne)
« Ouais… Mais je fais pas de discrimination, j’aime tous les instruments. »
« Au mais oui, exactement ! Pas de discrimination, c’est pas cool et pas sympa ça. C’est comme si tu passais ton temps à gratter la guitare mais que tu refusais de souffler dans une flute, c’est pas franchement gentil pour la flûte. C’est méchant pour la flûte… Ca me rend triste en fait. T’es pas triste ? Pas de discrimination, la règle de base ! L’égalité des chances, toussa… Ca doit être pour ça que les enfants l’apprennent à l’école, sinon, qui aurait envie de jouer à la flûte sérieux ? »
Elle resta interdite face à moi, devant se demander si elle pouvait me faire confiance ou pas. Pourtant, j’étais certain de ce que j’avançais : apprendre le Bon Roi Dagobert à la flûte en sixième était pas l’exploit du siècle mais ça avait le mérite de faire vivre un instrument qui ne servait à rien d’autre que péter des oreilles ou des vitres. Je me tapotai le menton en soutenant son regard, attendant qu’elle m’expose son opinion sur la question. Elle avait l’air intelligente en plus ! Ca promettait d’être drôlement intéressant de lui tenir compagnie.
« D’accord... » Finit-elle par dire, incertaine. Aller, dans quelques minutes elle débattrait sur le plus efficace entre une pelle à tarte et un rouleau à pâtisserie. Promis ! « Bon l’autre jeu c’est… Une devinette ! Comment tu es arrivé jusqu’ici ? »
Oh, j’adorais les devinettes ! Les frères Bogdanov m’en avaient posées une la dernière fois et je l’avais relevée haut la main ! Enfin, je crois ? c’était l’an dernier donc ça commençait à remonter déjà…
« En me rasant. Je sais pas, j’étais dans ma salle de bain et après dans la rue ! Je savais pas que ma salle de bain servait de Portoloin. Tu crois que ça veut dire que je peux réclamer ma lettre pour Poudlard ? »
La licorne hocha simplement la tête avant de reprendre :
« Deuxième étape du jeu : faut réussir à retourner chez nous ! »
Pourquoi ? On venait d’arriver ! Je penchai la tête de l’autre côté, terminant de boutonner le costume avant de rabattre la capuche orange sur ma tête. Jamais je ne m’étais senti plus proche de mon moi intérieur qu’en cet instant !
« Mais pourquoi tu veux rentrer chez toi ? » Demandai-je, perdu. On commençait juste à s’amuser !
« Et bah... » Commença-t-elle en contournant le comptoir pour revenir à côté de moi. « Parce que j’ai ma flûte qui m’attend à la maison ! Et elle est très très très triste quand je ne suis pas là, donc, il faut que je rentre au plus vite. »
« Oh… C’est un cas de force majeure alors ! »
Ma foi, si c’était une question de flûte… Tant que je pouvais garder la tenue, je voulais bien chercher avec elle la sortie. Il y avait toujours une sortie de secours dans les labyrinthes ou les animations, ne restait qu’à suivre les panneaux verts qui l’indiquait, non ? Ça ne devrait pas être trop compliqué. J’avais bien trouvé une licorne, alors le reste… !
Alexis E. Child
« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
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Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
Il était bien gentil Tigrou hein… mais je sentais qu’il allait me falloir de la patience. Il avait l’air un peu… dans son monde… un peu enfantin, il semblait lui manquer quelques cases… Dans un cas normal, ça m’aurait pas vraiment dérangé mais dans un cas comme celui-ci, fallait bien que j’avoue que j’aurais rêvé un peu mieux… Pourquoi ? Parce que je m’étais faîtes kidnappée dans mes rêves et que je me retrouvais maintenant à Zootopie sans moyen de joindre personne (euuuh attendez c’était sûr ça ? Fallait que je pense à tester), sans savoir comment rentrer… et pour toute aide, un tigre bondissant qui captait rien. Vous le sentez le désastre là ? Et puis est-ce que je devais préciser que Winnie L’Ourson était un truc qui m’avait toujours mis mal à l’aise ?! J’aimais pas ce dessin animé, ils avaient tous lair d’y faire l’apogée de différentes drogue et je sais pas, je trouvais qu’il y avait un truc malsain derrière tout ça… donc l’idée même de me retrouver seule avec l’un d’eux me laissait un peu perplexe même s’il avait l’air inoffensif. Non mais franchement ! Y’avait fallu que je lui fasse croire qu’il y avait ma flûte qui m’attendait à la maison pour qu’il vienne avec moi… vous y croyez à ça ? J’étais pas très fière de ma manipulation mais bon… j’avais pas vraiment eu le choix… et maintenant on s’était mis à courir pour éviter de nos faire choper par le vendeur sans avoir aucune idée d’où aller…
- Psst ! Et toi là ! Oui, la licorne !
Je m’étais arrêtée net. Punaise c’était quoi ça encore ?! Je me retournais un peu rapidement pour apercevoir un petit Fennec… punaise… C’était Finnick… le mec tellement déglingue qu’il s’habillait en éléphanteau pour faire ses arnaques… Mais bon… il avait l’air un peu plus digne de confiance que les deux flics alors pourquoi pas ? Je déglutissais avant d’attraper Antropy par le bras et le tirer avec moi dans la ruelle où nous attendait la petite bête.
- Euuuh… Oui ? - Je vous ai vue partir sans payer... Inutile de te la jouer avec moi ma belle! Bon j'ai besoin de vous. Il me faut une diversion...
J’avais eu un léger mouvement de recul. Comment qu’il me causait lui ? J’avais pas l’intention de me la jouer et j’avais même pas nié ! Ouais j’avais été obligé de voler mais j’allais finir par rembourser hein ! Et puis bon il était un peu mal placé pour me faire la morale lui…
- Besoin de nous ? Une diversion ? Quoi comme diversion ? - Genre… ça !
Il avait sorti de derrière son dos un ballon en baudruche qui n’était pas encore gonflé.
- Tu gonfles ça toi !
J’étais une nouvelle fois choquée de sa façon de lui parler mais encore plus horrifiée de voir le tigre commencer à gonfler le ballon avec une certaine joyeuseté. Je lui arrachais le ballon des mains qui se dégonfla d’un air pitoyable.
- Non mais Antropy faut pas que tu te laisses faire comme ça hein ! T’as vu comme il te parle, t’es pas obligé de le gonfler le ballon. - Mais moi j’aime bien gonfler les ballons…
Il l’avait regardé lui, puis moi. J’étais dépité mais il semblait avoir compris le message.
- Mais oui tiens, pas bonjour, pas s’il vous plait, ni merci, ni rien. C’est pas très poli ça. Vous avez un problème avec les mots que vous en utilisez moins que la nécessité ? Ca vous mangera pas de perdre un dixième de seconde pour prononcer deux syllabes, vous savez ?
Punaise il faisait jamais des phrases plus courtes ? Et je le sentais mal moi le coup du fennec ? Histoire de calmer Antropy, je lui redonnais le ballon.
- Tiens… t’as raison mais tiens, reprends le ballon et continue à le gonfler si tu veux, je m’occupe de lui moi.
Mais Finnick ne semblait pas se démonter pour un sou et continuait son explication.
- Vous vous promenez avec, tranquillou dans la rue là-bas et vous attendez le bon moment.
Il sorti alors une épingle.
- Le bon moment pour ça. - Euuuuh on se calme là… pourquoi on devrait le faire ? D’abord si onle fait, je veux quelque chose en échange. Et ensuite… je veux savoir POURQUOI tu veux qu’on fasse diversion.
La peluche plissa ses petits yeux avant de me faire un regard de braise. On aurait dit un Judah pas content, mais moi, j’étais rodée aux Judahs pas contents ! Il s’avançait vers moi et je ne bougeais mais. Mais soudain il s’arrêta et se mit à pleurer comme un gamin :
- Elle est méchante !! Elle ne veut pas jouer avec moi !!
Hé ho ho ho on allait se calmer hein ! Moi les morveux qui pleuraient parce que je voulais pas jouer avec eux, j’en avais plus rien à faire ! La dernière qui avait pleurer parce que je voulais pas jouer avec elle, elle s’appelait Eléanor et j’avais failli cramer vivante dans une maison en feu donc il allait pas mela faire. J’haussais les sourcils sans me démonter tout en mettant mes poings sur mes hanches de licorne.
- T'es sérieux là Finnick ? - Et ouais je sais comment tu t'appelles ! - T'as la voix de Barry White et tu vas me faire croire que t'es une petite chose toute mignonne et sans défense ! Ben ça prend pas ! Viens Antropy, on se tire !
J’avais fait mine d’amorcer un départ et comme je l’avais prévu, le fenneck repartais à la charge :
- T'es qui toi ? Tu me connais d'où ?
Il sorti alors une petite sucette de la poche de son pantalon et la brandit dans ma direction.
- C'est Nick ? C'est ça ? Tu bosses pour lui ? RETOURNE-TOI QUAND JE TE CAUSE !!
Ooh cooool Nick existait aussi ! Je l’adorais lui, j’avais hâte de le rencontrer… mais avant ça, j’avais eu une idée… la pire idée de touuuute ma vie, mais ça, je ne pouvais pas encore le savoir… J’avais serré les poings sans me retourner et j’avais décidé de me la jouer marraine de la mafia en faisant la même voix que Vito Corleone…
- Je ne suis pas un larbin... Je ne bosse pour personne d'autre que moi... Et je te conseille de me parler différemment... Tu connais le gang des licornes ? On vient juste d'arriver en ville et je te promets qu'on voit grand, très grand... Mr Big n'était qu'un amateur, nous on va vous montrer ce que c'est les affaires... eeeet... je pensais que tu pouvais être un des nôtres... mais je vois que je me suis tromper... Est-ce qu'il faut te liquider ou tu vas t'excuser ?
J’avais tenté d’activer mon pouvoir pour faire encore plus peur, genre « le gang des licornes a tazer » sauf qu’en fait… ça n’avait pas marché… Ma surprise avait été tellement grande que j’avais mis un certain temps pour comprendre que y’avait un malaise. Finnick s’était avancé avec sa sucette et m’avait dit :
- Tu as prononcé son nom.
De quoi ?! A qui ?! Voldemort il vivait là aussi ?! En tout cas, les autres animaux autour semblaient horrifiés et continuait de chuchoter des « elle a prononcé son nom » à qui voulait l’entendre. Oh oh… punaise on allait se faire bouffer par Nagini j’en étais certaine, fallait que je m’en dote qu’il vivait ici, sa tronche n’avait rien d’humaine… on était mal là, très mal… J’avais commencé à reculer en tirant vers moi Antropy qui était toujours concentré sur son ballon tandis qu’une voiture noire super classieuse déboula droit sur nous avec ses vitres teintées. Un ours brun sorti en trompe de la voiture, il fit craquer ses doigts, son cou et je déglutis tandis que son pote balançait le son de l’autoradio [url https://www.youtube.com/watch?v=god7hAPv8f0]à fond[/ur]. Je… je rêvais où il s’était mis à nous danser un disco endiablé ?
- Canoooon mon gaaaaaAAAAAAArgh !
C’était une diversion, j’aurais dû m’en douter ! Durant ce temps, un gros balourd était passé derrière moi et m’avait soulevé avec une force incroyable de ses bras poilus. Je tentais de me débattre en vain tandis qu’Antropy se faisait choppé aussi. On atterrit alors lourdement sur la banquette arrière de la voiture qui démarra en trombe. Cool… et maintenant ? Je regardais Antropy d’un air terrifié.
Ils étaient concentrés, dans leur salon, sur cette banderole de lettres. C'était très important. Quand il allait revenir, il devrait y avoir un accueil formidable.
C'est pas trop tôt ? Dyson vient de partir pour... Mais c'est pas grave, toute façon il va revenir avec lui très vite, commença Derek d'une voix tremblante mélangeant tristesse et crainte. Hein ? Oui, répondit doucement son frère du même timbre de voix.
Un silence lourd s'abattit sur la pièce pendant quelques minutes. Ca n'allait pas, et comme à chaque fois que ce sentiment dont ils n'étaient pas du tout familiers, ils secouèrent la tête, pour chasser quelques idées noires dont Dyson avait clairement dit de ne pas s'en faire. Ils n'y pouvaient rien pour le moment.
Alors ils reprirent du boite de la bête.
C'est l'heure de mangeeer ! Il est qu'elle heure ? J'sais pas, on s'en fiche, l'heure de manger. A table ! Derek, prends de la confiture et du jus dans le frigo ! J'suis pas Derek, j'suis Duncan, t'es pas Duncan, j'suis Derek du coup comme j'suis pas Derek, que t'es pas Duncan, j'suis Derek et toi Duncan, logique.
Sur cette logique imparable, il courut vers le frigo pour y trouver le début de son trésor alimentaire. Ouvrant son frigo, il remarqua qu'il lui semblait un peu plus spacieux que d'habitude. Mais, surpris, il ne reconnaissait plus rien dans ce frigo. Jurant avoir toujours posé la confiture et le jus dans le frigo, il chercha longuement, dans ce nouvel environnement frigidarien. N'arrivant pas à comprendre comment tout avait été réorganisé, il finit par hausser les épaules et fermer le frigo.
Y en a plus ? J'pense pas. Peut être que December a tout pris parce que sa jambe doit manger beaucoup ? Mais y avait un truc bizarre dans le frigo viens voir.
Sous le regard cette fois de son frère, il rouvrit le frigo dont la portière donna sur la même vue. Ça sent bon ! On dirait plein de gâteau ! C'est grand regarde, on peut rentrer ?
Ajoutant le geste à la parole, Duncan s'y enfonça, rapidement suivi de Derek, se retrouvant avec surprise -mais plaisir- dans une pâtisserie. Complètement à l'intérieur, l'intérieur du frigidaire finit par disparaître pour donner totalement lieu à la pâtisserie. Un jour presque ordinaire.
Ils remarquèrent de la lumière : à l'entrée de la pâtisserie, une femme avait ouvert la porte, ce qui avait donné sur un paysage lumineux, avant de refermer pour se faire surprendre par la présence inattendue des jumeaux.
OH BON SANG MAIS QU EST CE QUE VOUS FAITES LA ?!
Pardon madame, quelqu'un a mis votre pâtisserie dans notre frigo. Nous on voulait juste la confiture et le jus. Pis moi je vois que y en pas, classique, pis je ferme le frigo et là je me dis quand même "c'était inhabituel quand même ce frigo" Alors dans le doute vous imaginez bien, je rouvre ! Et là mon frère et moi on regarde : non seulement y a plus de confiture et de jus, mais y a plus rien ! A part des œufs dans la porte et d'autre trucs. En fait, bah y avait votre pâtisserie. C'est pas commun quand même, vous l'accordez. Alors on est rentré. Du coup madame, vous faites quoi dans notre frigo ? Pas trop froid ? Fit Derek d'une traite pour s'excuser de l'avoir dérangé dans la préparation de gâteau, profession la plus honorable qui puisse exister, avec marchand de glace.
Euh... non, je n'ai pas froid, merci de demander. Et vous ? Je ne crois pas que j'ai du jus de fruits, je suis désolée, sinon je vous en aurais volontiers proposé. Mais j'ai du chocolat si ça vous convient, vous pouvez choisir, cadeau de la maison. C'est le moins que je puisse faire pour votre problème de frigo, ajouta-t-elle avait un grand sourire. Les jumeaux appréciaient Amelia de plus en plus. Oh merci beaucoup ! S'écria Derek vachement heureux qu'on lui propose cela. Volontiers ! Vous êtes très très gentille ! On a pas amené notre portefeuille, c'est vrai qu'on pense pas quand on traverse un frigo mais les gens devraient prendre un portefeuille quand ils le font ! Du coup, on peut pas acheter de gâteau. Mais on fera penser à Dyson de nous en payer.
Le regard de son frère s'assombrit, et chuchota à l'oreille de Derek "Tu sais bien qu'il est occupé", ce qui l'attrista un peu. Mais ils mirent qu'une seconde pour reprendre leur motivation naturelle.
Dîtes moi, êtes vous familière avec les frigos magiques ? Pas vraiment. Mon truc, c'est la cuisine et la pâtisserie, pas tellement l'électroménager. En fait, je ne pratique pas la magie, je n'ai aucun pouvoir, pas la moindre trace. Mais venez voir, j'ai remarqué quelque chose d'absolument fascinant.
Amelia les guida à la porte, qu'elle ouvrit sous un grand sourire, pour laisser place à une ville tout à fait époustouflante qui n'avait en rien l'air de Storybrooke, mais qu'ils reconnurent de suite. Vous voyez ? C'est plus Storybrooke au dehors de ma boutique mais Zootopie ! Vous connaissez ?
Les jumeaux firent tout d'abord de grands yeux ronds, silencieusement, le temps de réaliser la chose géniale qui se produisait dans leur vie.
C'EST GÉANT ! C'est le meilleur frigo pâtisserie de notre vie ! Regaaaaarde Amelia, des zanimaux partouuut ! Tu crois qu'on peut adopter un furet ? Je ne sais pas. Est-ce qu'ils ont envie d'être adoptés, c'est ça, la vraie question. Enfin je pense. En tout cas je propose qu'on sorte d'ici. C'est pas tous les jours que ma boutique et votre frigo déménagent à Zootopie, ce serait bête de rester ici, non ? Je reviens, je vais préparer un kit de survie !
Alors qu'elle revint avec le meilleur kit de survie de tous les temps, ils ne purent s'empêcher de retenir : Une pelle à tarte de guerre ! T'es trop cool !! La meilleure pâtissière du monde !
Allez viens Amelia ! On va explorer Zootopie pour trouver un furet ! Dirent-ils alors en courant à travers les rues animales qui les fascinaient véritablement. Ils étaient dans un rêve, les étoiles pleins les yeux. Après le roman qu'ils ne connaissaient pas, c'était dans un dessin animé génial dans lequel ils se retrouvaient. Si pour le roman c'était bien amusant, voilà que cette aventure avait tout pour exciter davantage les deux rouquins.
Entraînant Amelia dans leur course endiablée, ils n'eurent pas beaucoup de temps avant de trouver un furet, pour leur plus grand plaisir. Habillé assez classe mais de manière tout à fait surprenante, les jumeaux s'adressèrent à lui brusquement, trop heureux pour de meilleures convenances.
Bonjour monsieur le furet ! Viens on t'adopte ! Tu veux bien ? Ouais faut voir si tu veux bien, parce que nous on a vu dans le petit prince que les furets ça veut être apprivoisés et tout, mais Amelia elle a dit qu'on est pas sur que tu veuilles et tout Mais c'est trop évident que être adopté par nous c'est trop cool ! Viens, on a une pâtisserie-frigo en plus !
Plaît-il ? Je ne saisi pas très bien le sens de votre requête, avait dit l'aristocrate d'une voix élevée. Alors en fait j'ai pas compris ce que tu viens de dire là, mais c'est pas grave parce que t'es un furet trop classe ! Si vous voulez bien m'indiquer le chemin de ToonVille. J'ai la sensation de m'être trompé d'aventure. C'est marrant, on a un ami c'était un toon. Il vivait dans une ville, j'pense qu'il doit savoir. Mais là il est assez loin. Mais en fait là vous devez carrément être perdu parce que c'est pas trop Zootopie ça, vous avez pas vu le film ? Pourquoi t'es habillé comme genre Sherlock Holmes ? Trop stylé le furet !
Le pauvre animal regarda les jumeaux sans comprendre, sortit un peigne pour coiffer sa tignasse et finir par dire : Je suis désolé, mais je vais devoir interrompre cette aventure. Ma place n'est pas ici.
Et c'est alors sur ces mots là que la petite bête... disparut ! Comme ça, sans crier gare. Mais Amelia et les jumeaux ne se trouvèrent cependant pas seuls pour autant. Au même endroit, appuyé sur le mur, un renard se tenait là, les bras croisés. Ben dites donc mes gars, vous avez réussi à faire fuir un figurant.
La surprise du furet passa rapidement, pour être déçu l'espace de 2 secondes en pensant à ce petit furet qu'ils perdaient. Cependant, ils furent de suite excités de voir le célèbre Nick Wilde pour de vrai devant eux.
Le renaaaaard ! C'est Niiick ! Amelia c'est genre Nick de Zootopie en vrai ! On a fait fuir un figurant ? Ca veut dire quoi ? Il est pas mort hein ? On voulait pas le tuer, juste l'adopter ! On peut t'adopter ? On est trop cools, en plus Amelia fait des gâteaux pour son métier !
Oula, doucement les enfants. Tenez, prenez une sucette. Nick tendit une sucette à chacun des jumeaux qui se précipitèrent dessus. Il se tourna vers Amelia, les rouquins concentrés par leur friandises.
Ils sont toujours comme ça ? Je ne sais pas, je viens de les rencontrer. Mais, sans trop vouloir m'avancer, j'ai envie de dire que oui, fit-elle plus bas.
Vous vous êtes déguisés pour le jour de la chamelle ? Oh naaan fallait se déguiser ? C'est trop cool de se déguiser ! C'est pour fêter sa grossesse ? Tu vas te déguiser en quoi ? On peut se déguiser ? On peut être des furets ?
Hé !! Cria-t-il très fort. Doucement les gosses. Je vais avoir les oreilles en compotes sinon. Et vous êtes déjà déguisé ! Comme pour vérifier le costume, Nick s'approcha des jumeaux pour leur tirer la peau, mais sous le coup de la réflexion, ceux-ci ne réagirent pas. Wouah ! Ca c'est soit un déguisement bien accroché, soit... votre vraie peau. Il eut un air sceptique. Vous êtes bizarre. Vous venez d'où ?
Bah non on est pas déguisé ! Attends, on est déguisé ? J'me souviens plus. On a dormi comment cette nuit ? J'suis presque sur que j'suis pas déguisé. Je pense. On vient du pays des Merveilles, c'est pas bizarre, c'est merveilleux tu vois. Pis après on était à Storybrooke mais pendant longtemps, pendant un moment on s'était oublié et tout. Un jour j'suis tombé dans un vieux livre marrant et genre y avait un bossu et tout. Et après on était toujours à Storybrooke, puis j'suis rentré dans mon frigo et dans la pâtisserie, et ensuite à Zootopie. Tu crois que on peut quand même se déguiser en furet ?
Nick, surpris, les regarda en levant un sourcil, pour dire à Amelia, souriant : Ils sont marrants ces deux là !
Il finit par s'adresser à eux trois : Dites, vous me filez un coup de main ? Ouaip ! On sait tout faire ! Tu veux quoi ?
Il commença alors par tout leur dire en murmurant vers eux...
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Amelia manquait rarement de temps pour en placer une. Bavarde qu'elle était, c'était bien normal. Mais cette fois-ci, il semblait à la pâtissière qu'elle avait trouvé deux redoutables concurrents en les personnes des jumeaux roux. Elle les avait suivi au pas de course dans Zootopie sans autre plan que d'être armés de pelle à tartes heureusement très utiles. Les deux rouquins avaient peut-être plus d'énergie à revendre qu'elle mais ils lui paraissaient fort sympathiques de bon goût. N'avaient-ils pas dit qu'elle était la meilleure pâtissière au monde ? Face à leur enthousiasme contagieux, Amelia avait cependant tâché de rester prudente. Parce qu'elle était plus âgée qu'eux, elle se devait bien de montrer l'exemple. Accessoirement, ils parlaient définitivement trop et trop vite pour qu'ils soient à trois à converser avec Nick le renard charmeur. Toujours prête à aider les autres, la pâtissière prit son air sérieux et écouta attentivement la requête de Nick : - Le magasin à donuts là bas, reprit-il d'un air conspirateur en indiquant la boutique d'un signe du menton. J'aimerais que vous allez à l'intérieur et que vous commandez le donuts anniversaire. - Oh chouette, des pâtisseries ! s'écria Amelia en suivant son regard. Pas de problème, ça me fait plaisir de vous acheter un donut, surtout si c'est un donut anniversaire. Tiens, je devrais peut-être y songer pour ma propre boutique... Mais on verra une autre fois, conclut-elle en se dirigeant vers la boutique, trop heureuse de rendre service pour se soucier de savoir si les jumeaux la suivaient. Arrivée dans la boutique, la jeune femme se retrouva nez à nez avec un tenancier au look pour le moins déconcertant.
Amelia cligna des yeux, surprise. Il faut être tolérant et ouvert d'esprit, se rappela-t-elle mentalement. Chacun est libre de choisir le look et l'hygiène de vie qui lui sied. Tu es une personne tolérante et ouverte d'esprit, Amelia, tu ne vas pas le juger sur le seul fait qu'il n'a pas le même style de vie que toi... et qu'il prend peut-être de la drogue... Fière de cette résolution, Amelia s'approcha du comptoir de cet animal qui n'était manifestement pas sorti de la période hippie et s'écria : - Bonjour ! J'aimerais vous acheter un donut anniversaire pour mon nouvel ami. Apparemment ça a l'air de lui tenir à cœur. Il vous en reste ? Pendant quelques instants, leur hôte ne répondit pas. Amelia sentit naître le malaise, jetant des regards gênés de par et d'autre de la boutique où ils étaient seuls : le tenancier, les jumeaux et l'ancienne lionne. L'animal leva finalement l'une des mèches qui masquait son visage pour la fixer droit dans les yeux et demander : - Vous voulez un donut anniversaire ? Vraiment ? Vous ? - Bah... oui, couina Amelia. C'est pour un ami. Enfin, on vient de le rencontrer, en fait... Ca pose un problème ? Amelia regarda les jumeaux d'un air interrogateur, ce que fit également leur hôte avant de se décider : - OK... Viens avec, demanda-t-il simplement en faisant aussi signe aux jumeaux de le suivre vers l'arrière-boutique, se démenant en traînant la patte, ce qu'Amelia ne put s'empêcher de remarquer. Il ouvrit bientôt une porte estampillée d'un logo PRIVE qui débouchait sur un escalier grand et sombre dont on distinguait à peine les marches. Amelia fronça les sourcils. Ca, ça ne ressemblait pas aux arrières-boutiques classiques, à moins que ce soit sa pâtisserie à elle qui ait un souci. Pour la première fois depuis leur rencontre avec Nick elle vint à douter : était-ce une si bonne idée que ça que de rendre des services aux inconnus ? N'aurait-elle pas dû demander des renseignements complémentaires ? Car le fait est qu'ils étaient à présent face à une corde dont leur hôte s'empara. - Chacun son tour. Et ne touchez surtout pas les marches ! intima-t-il avant de descendre dans ce qui ressemblait à un puits sans fond. Finalement, les deux jumeaux n'étaient pas les êtres les plus déconcertants. Amelia se tourna vers eux, justement, ne sachant que faire. Certes, une nouvelle corde était apparue. Mais... tout ça pour un donut anniversaire ? Même elle n'en faisait pas autant subir à sa famille quand il s'agissait de pâtisserie. - Vous croyez que c'est raisonnable de faire ça pour un donut anniversaire ? Je... ça a l'air profond quand même. Et sombre. - Les donuts c'est vachement vachement bon ! s'écria l'un. - Les donuts d'anniversaire, c'est sacré ! renchérit l'autre. - Donc ça peut être normal qu'il les cache dans une cave ? Un bien aussi précieux, ça se protège ! C'était un argument qui pouvait se valoir, Amelia aussi gardait précieusement recettes et trésors. - Mais ça reste bizarre, conclut cependant l'autre. - Bon... Amelia ne se sentait pas aidée. Personne n'avait l'air de vouloir décider pour les autres. - Vous avez encore vos pelles à tartes de combat ? Je suppose que Nick doit vraiment tenir à ce donut d'anniversaire et je suis curieuse de voir ce que c'est... Allez ma grande, quand faut y aller, faut y aller. Fais pas ta chochotte, c'est pour Nick, pour rendre service à quelqu'un. Tu es une ancienne lionne, nom d'un chien ! Sur ces encouragements mentaux, Amelia s'empara de la corde et glissa vers l'inconnu, pour le pire et le donut.
Wouahhh ! Je le crois pas ! Pour une fois que je tombe dans un monde qui bouge ! Genre, qui danse quoi ! Ils sont géant dans ce pays ! Un gros sourire illuminait mes lèvres lorsque la girafe ce mit à ce trémousser sur la musique. En plus elle était mega cool ! Je trépignais sur place avant de les rejoindres et de danser à mon tour. Pour faire la fête, j'étais toujours là moi!"Oh yeah ! Allez tous en rythme ...et on lève les bras !" Et on lève les bras ! Je l'imitais en faisant de même, pendant que les gens venait et ce réunissait pour nous regarder. Moi je l'aime bien marjorie, elle bouge super bien ses fesses ! Je lachais un cris de choix, alors que je m'amusais à faire un pas de charlestone avec mes pieds. Puis je remuais la tête, et fit un pas chasser, avant de faire un saut et de bouger les bras. Je sentis soudainement qu'on me tirait en hauteur. Je lachais un cris de surprise, avant de me retrouver à coté de la girafe. "Tu a le rythme dans la peau ma belle ! Voyons voir si on peut corser un peut tout ça ."
▬ « Pfeuh ! Facile ! Moi je suis une pro de la danse, tu sais pas à qui tu t'adresse ! YIHAAAA A I LIKE TO MOVE IT MOVE IT TALLALALA AFRO CIRCUUUUUUUUUUUUUUUUS !! » Quoi comment ca je sentais pas aussi bien que ce que je dansais ? Même pas vrai, j'avais une voix en or ! Même que les gens il grimace de fascination ! La girafe ce mit à rigoler, et je lui joignait mon rire au siens. Non mais sérieux, je crois que je vais rester ici, on est bien ici non ? Y'a de la danse ! Je pris la mains de Flash pour le faire tourner rapidement sur lui même. La tête qu'il afficha était digne d'un mec bouré ! Je lachais un rire en me pliant en deux, avant de taper mes fesses contres celles de la girafe. Ouai bon, mon beau fessier attérit dans sa jambe mais c'est pas grave ! Ouaaii tu déchire tout ! Allez on continue ...on perd pas le rythme. Je continuais de suivre ses mouvements avec un gros sourire au lèvres. Ca faisait une super coordination tout ca ! On était en même temps ! Sauf Flash qui avait un train de retard ...mais c'est pas grave, apparemment la SNCF rembourse maintenant ! Je continuais de danser sans même m'aperçevoir qu'on avait changé de musique. « AH TA TA LA LAAAAAAAAAA ! » je reconnais cette voix ! C'était celle de marty dans madagascar ! Bon, la mienne était pas aussi belle, mais punaise, je kiffais ce son ! Je m'arrêtais subitement en me rendant compte que la musique c'était arrêter.
▬ « Mais ...quoi déjà ? Mais j'en étais qu'a l'étirement ! » me plaignit-je, boudeuse . Je descendis du panneau en sautant, il avait entamer une musique lente. « Non en fait j'ai rien dis, j'ai pas envie de me taper un slow avec Flash. Et si ca doit être le cas, c'est moi qui conduit mon vieux ! » le privint-je en le poitant du doigt suspicieuse. était pas mal hein ?! On devait trop remettre ça toi et moi parce que ma belle tu a le rythme dans la peau ! Et j'adore les gens qui on le rythme...alors n'hésite surtout pas ok ? Ok. « Oh c'est vrai ? On peu pas remettre ca à genre, tout de suite ? » Lui demandais-je. Non mais parce que j'étais pas contre une suivante moi ! Il n'y a rien de mieux que de danser le jour de la Chamelle !" Ca voulait dire non alors ? Je la regardais et elle me teint le tract en effectuant un pas de danse mega classe. « AH PUNAISE IL EST GEANT CE PAS ! » m'ecriais-je en sautillant sur place. Non mais attendez, une girafe qui danse, c'est la mega classe et en plus sont pas était une tuerie ! Je la regardais avec des étoiles dans les yeux. Maman, je peu épousé la girafe ? Et si je peu pas, je peu quand même ? J'avais trouvé mon idole. (on pire elle épousera melody :sifflote : ) "Le jour de la chamelle,c'est le jour des plus belles !"
▬ « Mais attend ! Je veux danseeeeeeeeeeeeeeerrrr !!! » Me lamentais-je en tombant à genoux, la regardant s'éloigné sur une musique encore plus rythmé. C'était carrément pas juste. Je fixais le tract pendant quelque seconde, un sourire ravie. Avant de le mettre dans ma poche. C'est pas tout ca, mais je me demandais quand même comment j'avais bien pu attérir ici moi ! Je me tournais vers Flash en croisant les bras d'un air autoritaire. Dans la vie, faut toujours avoir des compagnons d'aventure, et puisque j'étais toute seule, et bah j'avais trouvé le mien ! « Dis, si tu es là, ca veut dire que tes autres copains du film son réel ? Ils pourraient peu être m'aider à rentrer ! Un tour au commissariat ca te tente ? » Lui proposais-je, décidé. Non mais je suis certaine que Judy et Nick seront super compréhenible ! Pis d'abords mon préféré dans ce film c'est le renard ! Il est carrément géant ! C'est bête qu'il était pas humain , j'étais certaine que ce serait un canon.
« Je ne vois pas de quoi tu parles mais tu es amusante. » me répondit t-il. Attendez, il a pas fait de pause ? Genre, pas de pause de pause hyper lente là ? Ouai bon, c'était resté quand même un peu lent, mais quand même y'avais du progrès !
▬ « Tu vois quand tu veux, tu peu parler comme tout le monde ! Bon c'est pas encore ca, mais ca pas grave, on s'adapte hein ! » Répondit-je en le félicitant. J'aurais presque opté pour la poigné de mains, mais en fait, cette acte aurait été hyper lent et ca m'aurait un peu agacé. Mais le fait qu'il me trouve amusante m'amusait autant que je l'amusais. Je vous laisse chercher le sens de cette somptueuse phrase ! Il regarda la girafe partir, totalement ebahis. Eh, faut fermer la bouche, sinon tu vas gober les mouches !
«Le commissariat... » Ah non, chassez le naturelle et il revient au galop ! « c'est... » Je croisais les bras avec impatience.
▬ « Ouai ...ouai... »Le pressais-je. Si je le secouais, vous croyez qu'il risque de s'enerver ? Et si il s'enerve, vous croyez qu'il peu passer la 5éme vitesse ? Tiens, d'ailleurs, je me demandais si il était aussi lent au lit que ce qu'il parlait …
« Par là... » Au moins avec une tel lenteur, la femme devait être comblé hein, je critique pas attention ! Quoi que, leur ebats doit quand même duré toute une journée ...J'étais partis dans mes songes en grimaçant sous les images qui ce formait dans ma tête, avant de suivre le doigt trèèèèèès lent de Flash qui me montrait le comissériat. Et bien il en avait mit du temps ! Il aurait pas pu me le montrer direct nan ? Nan.
▬ « Par là tu dis ? » Fis-je en plissant les yeux pour mieux voir le monument. Alors que Flash commençait déjà à ouvrir sa bouche pour répondre, je lui attrapais le bras et l'emmenait dans mon tourbillons de vitesse. Je lui fermais la bouche entre temps, alors qu'il semblait avoir le visage déformé par la vitesse. Beuuuhhhh, même ses paupière était remonté, et sa lèvre partait en cacahuète ! « On ferme la bouche j'ai dis ! » M'exclamais-je, avant de m'arrêter devant la porte et de le lacher. C'était sympa comme batiment ! Il avait l'air super grand à l'intérieur ! Un haut le cœur me fit détourné la tête. Flash, bah, il avait pas tenue le coup. Il était appuyé contre le mur, les yeux exorbité. Oh ...trop rapide pour lui ?
▬ « Voilà ce que j'appelle de la super vitesse ! Hé, tu tiens le choc ? Faut pas clamser hein ! » parce qu'on ce trouvait quand même un peu devant la police, je voulais pas finir en prison pour meurtre au paresseux ! Je savais même pas ou j'allais le cacher le corps ! Nous fume arrêter par une petite dame moutonne qui passait par là.
« Que lui avez vous fait à ce pauvre Paresseux ? » Pauvre ? Mais non, c'était mon partenaire ! Y'avais pire comme compagnon quand même ! Elle s'approcha de Flash pour venir lui tapoter le dos. « Allez boire un verre pour vous refaire mon grand. » Je suivisi du regard le bar qu'elle lui indiquait. Flash s'y dirigea avec lenteur, alors que la moutonne ce retourna vers moi. Tiens, elle me disait quelque chose celle là. Vous croyez que ses poils sont tout doux ? J'aimerais bien essayé de touché ... « Il ne faut pas faire ça avec les employés des immatriculations. On en perd quelque uns à chaque fois qu'on passe le cap de la nouvelle année. C'est bien trop de pression, alors imaginez la vitesse à laquelle vous êtes allé. Mais dites moi, où est votre véhicule ? » Vous croyez que ce serait grossier de lui toucher la tête ? J'y songeais quelque instant, avant de me rendre compte qu'elle m'avait parler. J'avais compris à son baratin, sauf la voiture. Puis soudain, ca me frappa en pleine tête comme une illumination !
▬ « Eh, vous êtes la méch... » je m'interrompis en ecarquillant les yeux. Mais qu'elle idiote ! J'ai faillis lacher une sacré bourde là quand même ! Je me repris quelqu'un instant en lui offrant un sourire. Non mais si, c'était bien elle ! La méchante du film ! Celle qui transformait les animaux en animaux sauvage ! Mais elle était pas censé être derrière les barreaux ? Ah moins qu'en fait, le film ne ce soit jamais passée comme dans la réalité ... « Je veux dire, j'ai pas besoin de véhicule, je suis une ferrari à moi toute seule ! » Clamais-je d'un air fière. Bien rattrapé, elle n'y avait vue que du feu la vielle peau ! Attendez une seconde, y'a une question qui n'a jamais été élucidé. Il fallait que je la pause, elle me brûlait les lèvres. C'était d'une importance capitale, ma santé mentale en dépandait. « J'ai une question pour vous ! Vous vous comptez vous même le soir avant de vous endormir ? Non mais parce qu'en fait, on a jamais eu la réponse à cette question ! » Et c'était même Nick qui l'avait posé ! Et elle méritait d'être élucidé cette question. Non mais parce que moi franchement, elle me turlupinait quand même. Elle reajusta ses lunettes sur son nez et me dévisagea avec violence. Oh oh. Alerte, maydey maydey !
« Votre être grossière mademoiselle. Peut être que vous vous trouvez au bon endroit ici. » Elle m'indiqua le comissériat, que je fixais sans comprendre. Pourquoi ? Parce que tout le monde était grossier là dedans ? Mais pourquoi ? « Que faites vous à Zootopie dans cette tenue ? C'est un déguisement ? Il est vraiment très mal choisi... C'est un non respect total à notre communauté. Vous devriez avoir honte. Je ne vous félicite pas madame. » je clignais des yeux quelque seconde, alors qu'elle entra dans le comissériat en prenant un air hautain. Ca voulait dire qu'elle ce contait pas elle même alors ? Si ? Pourquoi elle m'a pas répondu ? Je la regardais s'éloigné, avant de lui crier : ▬ « Ca veut dire que vous connaissez pas saute mouton non plus ? » Oh, mais c'était dommage si c'était le cas ! Je veux bien lui montrer comment on fait sinon ! C'est super simple. Attendez, elle a vraiment dit que mon déguisement était moche ? Mais j'étais pas déguisé …. « EH ! Je suis pas moche ! » hurlais-je mécontente. Elle c'était vue elle avait ses sales lunettes ? On aurait dit la mauvaise blague d'une prof scientifique ! Non mais l'autre ! J'étais pas moche c'était pas vrai ! On pouvait pas être vétu de plus beau costume que mon physique ! Je marmonnais dans ma barbe, et entrait dans le comissériat. Ouhhhh comment c'était vachement grand ! Mes yeux c'était elargis sous la beauté des lieu, avant de m'arrêter de justesse. J'allais rentrer dans un criminel ! Je restais dubitative à sa tenue, avant que mes yeux ne ce pose sur ses tatouages qu'il avait au bras. « Wouah, canon les tatouages ! Pourquoi t'es là toi ? » Lui demandais-je en faisant mine de toucher les jolies dessins qui décorais son bicepts.
« LA FIN DU MONDE EST PROCHE !!!!!!! » je sentis un vent ce projeter sur mon visage, faisant virevolté mes cheveux. eu..ok. Gentil le monsieur ? Un policier le fit rasseoir, alors que je reculais lentement en restant figé dans ma pause. Comment ca la fin du monde était proche ? Ca voulait dire quoi ? Ca me rappelait un épisode des simpsons. Je m'arrêtais, le comissériat était hyper actif. Tout les policers s'activaient et ce pressait dans tout les sens. Je me demandais pourquoi ils semblaient tous sur le qui vive. Un peu de musique pour les détendres, ca leur aurait franchement pas de mal ! La dame moutonne entra dans un bureau et ferma la porte. Je lui fis coucou sous son regard courroucé, alors que je lui fis un immense sourire provocateur. Mon regard balaya le comissériat. Des ordinateurs, des criminels, bref, un comissériat quoi. Cependant, je fus retenu par trois affiches de femme. Mais genre, des femmes comme vous et moi -sauf si vous êtes un monsieur- des humains !
« Vous les avez vues ? » Pouvais-on lire en dessous de chaque photo. Je commençais à croire que ma venu n'était pas vraiment un hasard ...Je pris une feuille entre mes mains, titiller par cette curiosité. Non mais c'est vrai, n'importe qui ce demanderait pourquoi y'a des normaix dans une ville d'animaux ! Je me dirigeais vers l'acceuil, devant un monsieur ours brun. Ouh, il faisait un peu peur avec cette mâchoire et ce regard noir. Vous croyez qu'il le prendrait mal si je lui étirais les lèvres avec mes doigts ?
▬ « Hé ! »l'interppelais-je. « Salut ! Dis, pourquoi vous recherchez ses gens ? » Demandais-je en agitant la photo d'une femme sous son nez. Il du ce pencher pour identifier la photo, regardant l'avis de recherche, et me regardant par la suite.
« Vous avez une information concernant ces jeunes femmes ? » Nan, rien du tout monsieur l'agent ! Je suis juste poussé par une vive curiosité du pourquoi du comment ce que je fiche ici. Mais c'est pas grave hein, je vais jouer la comédie rien que pour vous faire tout avouer ! Je pris la petite lampe que je dirigeais vers son visage. Il ce le cacha de la patte, alors que je m'accoudais avec un regard sérieux. Les films policier, ca nous apprend des tas de trucs !
▬ « Il ce pourrait, mais j'aimerais d'abords savoir pourquoi elles sont affichés ici. Elles sont dangereuses ? » Demandais-je. Il plissa les yeux, avant de prendre un air plus détente. Je fis de même en ecartant la lampe, il était prêt à coopéréer, c'est bon ! Je savais que le coup de la lampe ca marcherait. A tout les coups ! Il regarda autour de nous, et son gros pif vint ce trouver en face du miens pour ce pencher sur le comptoir. C'est par que ses narines sont sales, mais j'aime pas trop ce genre de rapprochement trop soudain. Je suis pas zoophile moi.
« Elles ont disparus. C'est la troisième disparition cette semaine ! » me chuchota t-il. Bon, je pouvais quand même faire un effort, parce que ca devenait vachement interessant pour le coup ! Pourquoi les humain disparaissait ? C'est un peu flippant, on ce croirait dans un épisode d'esprit criminel. Avec le serial killer qui les retient en otages et qui les tues une par une. Je sentais un frisson me parcourir ; j'aimais pas cette série elle me faisait peur. Je m'approchais à mon tour de lui, évitant son pif de depardieu.
▬ « Mais vous avez une piste ? un truc comme ca ? » le questionnais-je. J'adorais les enquêtes. J'étais la meilleur au cluedo ! Ca me faisait ressortir un coté policière comme ca, j'avais presque envie de prendre sa casquette et la fourrer sur ma tête. Les uniformes, c'étaient classe. « Rien en dehors du fait qu'elles ont toutes disparues un soir de pleine lune. » Hein ? Donc on était pas dans un épisode d'esprit criminel mais de Teen Wolf ? Vous croyez que je vais croiser Stiles ? Nan mais parce qu'il est carrément sexy ce mec. Je ne voyais qu'une seule solution …
les femmes étaient des loups garou !
L'ours regarda au plafond, comme pour voir si y'avais la lune. Je le regardais faire en fronçant les sourcils, avant que ses yeux ne ce posent sur moi.
« Alors vous imaginez pourquoi tout le monde est stressé aujourd'hui... En plus ça tombe le jour de la Chamelle. » Ouai et alors ? C'est quoi leur délire avec la chamelle ? Elle a enfin accouché ?
▬ « Je vois ... » Fis-je, me demandant si ce gars là était pas un peu tarée. « Mais euh..elles faisaient quoi ses personnes ici ? Vous savez, avant leur disparition ... » l'encourageais-je. Elle était cool son histoire, il allait quand même pas s'arrêter là ! Il me regarda d'un air surpris. Fallait vraiment que je lui dise que je venais de debarquer ou ca ce voyait tant que ca ? Il ce pencha encore plus vers moi, ce qui m'attira une grimace d'avoir des poils baladeur sur le visage.
« Elles étaient là pour... vous savez qui. » Oh mon dieu. Il existe.
▬ « Voldemort ? » m'ecriais-je, ebahis. « Genre, il est ici ? » Nonnnnn Harry potter l'a pas tuer ? En fait, il avait finit à Zootopie c'est ca ? Oh mon dieu, j'ai même pas de baguette pour le combattre ! D'ailleurs, faudra lui faire la blague du '' j'ai volé ton nez !'' en fait, j'ai plein de blague à lui faire. Comme ''Ta senti ? Moi oui !'' Il me regarda sans scillé, avant de s'asseoir sur sa chaise derrière le comptoir. Bah quoi ? Il a dit vous savez qui ! Tout le monde sait qui sait ! Pourquoi il me regardait comme une débile ? Il tapa un coup de sa mains sur le bureau, en eclatant de rire.
« Elle est bien bonne ! » s'exclama t-il. « Voldemort ! Elle est bien bonne celle là ! » Non il a finit de rire comme un phoque lui ?
▬ « Pourquoi c'est pas lui ? C'est qui le monsieur d'on on doit pas prononcer le nom ? » Voulu-je savoir. Non mais si y'avais une version de voldemort ici, je voulais quand même le savoir ! Puis ca fit tilt dans ma tête. Genre, dans film, y'avais pas une sourie qui ce la jouait big boss ? Mais siiii ! Même qu'elle avait voulu balancer Nick et Judy dans de la glace ! « C'est la petite musaraigne du film ? » Fis-je, un brin d'exication me faisant sautiller sur place. C'est ca ! Je suis sur que c'est ca ! La piste devenait chaude ! Ah hahah ! J'allais résoudre l'énigme ! Rien qu'a moi toute seule ! Même pas besoin de chercher bien loin ! Flash allait être fière de moi !
« Chuuuuuuuuuuuuut ! » fit t-il un peu trop fort. Ohhhhh j'ai donc raison ! Je me suis mise àç trépigner sur place, les yeux brillant. Il ce pencha à nouveau vers moi. Ah mais fallait arrêter cette pluie de poil dans le visage ! J'allais finir allergique ! « Il faut mieux être discret. » hein ? Pourquoi ? Oui bon, je connais la discrétion hein je sais être discrête moi d'abord ! Je jetais des regards de gauche à droite, suspicieuse. On sait jamais, si quelqu'un nous observait...Voilà ce que ca s'appelait être discret ! Non mais! La moutonne sortit de la salle par ou elle était entré. L'ours la regarda. Je suivais son regard pendant qu'elle quittait le comissériat. C'est moi ou il la regardait avec insistance ? C'était quoi ca un message ? OH JE VOIS !
▬ « OHHHHHHHHH ! C'est elle le big boss du comissériat ? » demandais-je. Bien sur ! Si elle était la méchante du film, ca voulait dire que c'était elle la méchante d'ici ! Tout s'eclairait ! Les femmes loup garous, la moutonne ...C'était pour ca qu'elle avait refusé de répondre à ma question.
« Non. Elle c'est... c'est celle qui bosse pour... Vous savez qui. » Mais quoi ? C'est qui enfin ce vous savez qui ? Et comment ce flic pouvait savoir autant de choses sans rien faire ? Il me dit ca d'un air entendu. J'étais certaine qu'il essayait toujours de me passer un message. Vous avez déjà eu l'impression d'avoir un immense voile noir qui disparaît pour mieux y entrevoir quelque chose ? C'est exactement ce qui venait de ce passer ! J'étais venue ici pour tous les aider et résoudre l'enquête !
▬ « OH JE SAIS ! » m'ecriais-je, les yeux emplit d'excitation. J'agitais les mains en effectuant des mouvements rapide, sautillant de nouveau sur place. L'ours essaya de plaquer sa mains sur ma bouche en m'ordonnant de me taire et en tentant de me calmer. « Oups pardon ...Tu dis vous savez qui parce que cette personne peu vous tuer si on dit son prénom ? Ah mais c'et geniale ! FLASH ! FLASHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH » Hurlais-je, echappant à la prise du policier pour partir à toute vitesse du comissériat et entrer dans le bar. J'apparu en face de Flash, qui ramenait lentement son vers vers ses lèvres. Je mis un coup de mains dans le verre qui ce brisa au sol. Il jeta un regard éloqué avec lenteur vers celui ci, avant de ramener doucement, trèès doucement les yeux vers moi. « Filature ! Debout ! la pause est terminé ! » lui ordonnais-je en le tirant hors de sa chaise. Il fallait à tout pris suivre la moutonne ! Elle allait nous conduire droit vers les dames disparu ! Je le tirais avec moi jusqu'à la sortie du bar, tournant la tête de gauche à droite. « Elle a filé ou ? Bien sur, je pourrais utiliser ma super vitesse, mais ce serait moins drôle ! » declarais-je, ironique. « Quoi que, je parirais pour revoir ta tête de mortifié ! » me moquais-je en eclatant de rire.
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