« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
- Dites, vous voulez bien m'aider s'il vous plait ? Je crois que j'ai un problème, j'ai pas de cadeau pour mon mari, lâcha Maxine d'une petite voix en serrant son livre contre elle. Enfin si, j'ai le nounours à dos et Se faire des amis pour les nuls mais ce sont des cadeaux qu'on m'a faits et je n'ai pas envie de lui donner, donc je fais quoi ? Amelia, tu as déjà été mariée, comment on fait après ? Dans mon livre, ils n'expliquent pas ce qu'il faut faire, juste comment devenir amie avec son mari, mais moi je voudrai bien faire comme dans les livres tu sais ? Vivre heureuse pour toujours et avoir beaucoup d'enfants, même si ils ne disent pas combien d'enfants ça fait exactement... Tu le sais toi ? Parce que tu es mariée ! Amelia s'était bien sûr imaginée avoir cette conversation un jour, sans le nounours à dos et le livre, cela dit, mais avec sa propre fille, Velma, quand, dans quelques années, elle serait prête à sauter le pas. En aucun cas elle n'avait imaginé devoir s'improviser conseillère matrimoniale auprès d'une adolescente aussi choupinette qu'innocente. Et Alexis, après avoir réitéré le fond de sa pensée, s'en était allée vers d'autres horizons, la laissant seule face à cette discussion. - Viens, assieds toi avec moi, ma grande, commença la pâtissière en tapotant la place à côté d'elle. Tu sais, j'adore les mariages. Vraiment. Je crois que j'ai toujours voulu être une princesse et je pense que tu serais ravissante en princesse toi aussi. Mais je ne crois qu'aux mariages d'amour et... le tien n'y ressemble pas beaucoup. Ca m'embête, moi ce n'est pas comme ça que j'ai fait : je suis d'abord tombée amoureuse, puis il m'a demandé en mariage, puis on s'est mariés et on a eu le nombre d'enfants que nous voulions. Je suis certaine qu'un jour tu vivras heureuse pour toujours et que tu auras beaucoup d'enfants... enfin, le nombre que tu voudras... mais je ne sais pas si ce jour est déjà arrivé ou s'il faut qu'il arrive aujourd'hui. Il n'y a pas de règles, tu sais, en amour. Chacun est libre de se marier ou non, de fonder une famille ou non etc. Il y a juste... l'amour. Et s'il n'y a pas d'amour, avant de chercher un cadeau et un nombre d'enfants acceptable pose-toi cette question : est-ce que j'ai vraiment envie de me marier ou le fais-je parce qu'il en a été décidé ainsi ? conclut doucement l'ancienne lionne avant de faire un câlin à la petite blondinette. Suite à ce discours, Maxine réfléchit un moment avant de répondre, formulant sa pensée alors qu'elle parlait : - Je me marie parce que papa le veut, mais j'ai vraiment envie de me marier aussi, parce que je veux avoir une famille ! Enfin j'en ai déjà eu quatre, mais on a été séparés à chaque fois, et je voudrais vraiment une famille qui ne parte pas, tu sais ? Parce qu'à chaque fois, ça fait...mal ici... , dit-elle en indiquant son cœur alors qu'Amelia lui pressait gentiment la main pour manifester sa compassion. C'est bizarre parce qu'il n'y a pas de bobo, mais ça fait mal quand même, je n'aime pas beaucoup ça, tu sais ? Alors je veux que papa soit content de moi, je n'ai pas envie de le rendre triste. Et puis si je me marie, j'aurais un mari donc on sera ensemble et on s'aimera, papa m'a promis qu'on s'aimerait après le mariage tu sais, donc ce n'est pas grave... tu as dit qu'il n'y a pas de règles en amour, peut être que... ma règle a moi c'est de tomber amoureuse après m’être mariée ! s'écria-t-elle à la stupéfaction d'Amelia. Ce n'était pas tout à fait l'effet qu'elle avait souhaité produire avec son petit discours. La pâtissière se sentait coincée. Elle tenait tellement à Maxine, à sa candeur naïve et à son grand sourire qu'elle ne voulait que son bonheur. On ne pouvait que lui vouloir du bien. Malheureusement, elle avait peur que Maxine ne fasse le mauvais choix et souffre à nouveau. Finalement, l'ancienne lionne décida de parler avec son cœur : - Je suis désolée que les gens t'aient abandonnée, je sais à quel point ça fait mal. Les peines de cœur, même si on ne les voit pas, sont à coup sûr les plus douloureuses. Je te promets que je ne t'abandonnerai jamais, quoi que tu fasses. Et si tu décides que ce mariage est une bonne chose, alors je te soutiendrais. Mais si tu préfères qu'on parte en courant,je courrais avec toi. La petite blonde et son nounours s'en était ensuite allée après un second câlin - on ne fait jamais trop de câlins dans une journée - tandis qu'Amelia observait la folie furieuse qui s'emparait du jardin. La révélation de la télé-réalité (ça c'était choquant ! elle n'aurait jamais trouvé elle-même !). Les sacrifices prévus pour le lendemain (elle frémit à ce propos). Les pleurs de Maxine qui lui brisèrent le cœur. Gazelle, la célèbre chanteuse, invitée de dernière minute. Puis le mari de Maxine, décidément la plus mignonne des mariées qui soit, porté aux abonnés absents. Malgré cette effervescence qui la dépassait, Amelia avait prêté tout particulièrement attention au déroulement des événements avant d'être empoignée brutalement par l'un des sbires de la musaraigne pour être proposée en tant que mari - ou plutôt femme - de remplacement. Ce qui n'était absolument pas dans ses projets : elle aimait bien trop son mari à elle pour prendre épouse et considérait, en outre, Maxine comme sa fille de cœur. Du coup, il eut été incestueux de les marier - même si elle n'aurait peut-être pas osé l'avouer à un ours polaire. Heureusement, elle n'avait pas eu à le faire, Derek & Duncan semblant de mes meilleurs et plus virils partis. A Maxine de faire son choix. Amelia s'était approchée d'elle, juste au cas où, sa pelle à tarte prête à agir au besoin, outil cependant bien inutile pour attraper la patate chaude que la blondinette venait de lui lancer, à savoir choisir pour elle son mari. L'ancienne lionne blêmit avant de rougir et d'entortiller ses doigts sous le coup de la gêne. Elle avait beau adorer conseiller Maxine, elle se serait bien passer de jouer les marieuses. Ce n'était pas du tout dans son tempérament de romantique invétérée. - Eh bien.... Houla, en voilà une bonne question ! Ce n'est pas comme ça du tout que j'ai choisi mon mari, en fait. Il est vrai que j'ai eu un sacré coup de foudre pour lui au premier regard mais ça a mis un moment avant de se concrétiser... On ne s'est pas mariés avant plusieurs années, tu sais. Peut-être que tous les trois vous devriez prendre quelques années le temps de faire connaissance. Disons deux trois ans pour être sûr et aller faire tout ça chez nous, à Storybrooke. Ou on pourrait aussi attendre dix ans, pensa t-elle très fort. Malheureusement, le boss ne semblait pas de cet avis. Pas du tout, même. Amelia pâlit de plus belle tandis qu'il la fixer en ordonnant : - Choisis. On pouvait difficilement être plus clair, c'était certain. Comme pour l'encourager, l'ours Diego se pencha à son oreille et dit à son tour : - Vous feriez mieux de choisir... il n'aime pas attendre. Hein boss que vous n'aimez pas attendre ? reprit-il plus haut à l'attention de ce dernier. Le boss acquiesça en silence et la balle revint dans le camp d'Amelia : - Oh pardon... bon bah si vous n'aimez pas attendre ça change un peu la donne, c'est clair et net, ricana-t-elle, mal à l'aise. Ils se ressemblent tellement, ça n'en rend la tâche que moins aisée, vous en conviendrez... Mais comme il ne faut pas attendre et que nous n'avons pas le temps... et si on optait pour le plus grand ? Maxine a besoin d'être en sécurité auprès de son mari. Alors oui je sais que la différence de taille n'est pas énorme mais il me semble que le jumeaux de droite est un poil plus grand et bon... il faut faire un choix, nous n'avons pas le temps, vous l'avez dit vous-même. L'ours ne perdit pas de temps : il attrapa l'un des jumeaux qui assura s'appeler Derek pour le mener jusqu'à l'autel. Le boss déclara alors avec contentement : - On a le mari ! - On a pas le prêtre, tempéra cependant le fidèle Diego, arrachant un soupir au boss qui observait nos amis de Storyrbooke. Amelia, de son côté, regrettait de ne pas avoir pris de calepin pour prendre des notes, au cas où les mêmes soucis se reproduisent dans l'organisation de son mariage à elle. La pâtissière observait également les autres, à la recherche d'un plan, qu'il soit pour sauver se mariage ou se tirer au plus vite et entiers, elle ne savait plus trop. Soudain, elle eut ce que d'aucun appelleraient un éclair de génie : - Vous avez une connexion Internet ? parce que je vois bien que vous êtes embêtés mais cela dit, il existe des tonnes de sites où n'importe qui peut se faire ordonner prêtre en deux clics. Ca résoudrait un peu vos soucis, il me semble et puis j'ai discuté avec Maxine toute à l'heure, elle m'a assuré vouloir de ce mariage. Et si Maxine était heureuse, Amelia avait promis de la soutenir. Quant au boss, il réfléchit un moment avant de faire signe à l'un des ours de chercher un ordinateur à l'intérieur de la maison. Ce dernier revint bientôt avec la tour et l'écran d'un ordinateur fixe. Ca, c'était conceptuel, pour le coup. - Ramène le portable, ordonna tranquillement le boss. L'ours s'excusa, remballa ses affaires, repartit et revint alors avec un téléphone portable, tout content de lui. Mais le boss ne semblait pas particulièrement heureux, à deux doigts de perdre son sang froid. - En fait il voulait dire "ordinateur portable", expliqua-t-elle tout bas à l'ours. Mais si vous avez la 3G sur ce machin ça va aussi le faire, annonça-t-elle à l'adresse de tout le monde. Par contre, je ne sais pas me servir d'un smartphone... L'ours semblait ne pas comprendre. C'était réjouissant de ne pas être la seule à ne pas savoir utiliser ces appareils trop technologiques. Heureusement, Gazelle intervint pour sauver la situation : - Tiens, prends mon phone, proposa-t-elle en ouvrant Google. Amelia le prit volontiers, adressa un sourire de remerciement à Gazelle et pianota du mieux qu'elle put pour écrire : se faire ordonner prêtre rapidement et gratuitement. Elle valida la recherche puis cliqua sur le premier lien et tendit le téléphone au boss : - Voilà ! Il suffit de taper un nom ici et de faire OK et vous aurez un prêtre. Le boss semblait toutefois sceptique et regardait l'appareil d'un air méfiant. - Ma fille sera mariée pour la vie ? voulut-il savoir. - C'est un site catholique donc je suppose que ça fonctionne comme avec les prêtres classiques, alors je dirais oui, répondit Amelia en haussant les épaules même si, au fond, elle n'en savait trop rien. - Hum, commenta simplement le boss. Il avait l'appareil entre les mains mains mais ne pipait plus mot. Le silence dura, encore et encore. Amelia regardait autour d'elle, incertaine. Finalement, il dit : - Parfait. Puis ajouta : Tu peux la marier maintenant, en adressant un grand sourire carnassier à Amelia. Bon. Ce n'était pas vraiment ainsi qu'elle avait imaginé les choses. Pas du tout, même. Lissant nerveusement sa robe, Amelia sourit, déglutit puis reprit à son tour : - D'accord... Mes biens chers frères mes biens chers sœurs, si vous voulez bien prendre place pour l'office... La pâtissière laissa aux autres le soin de prendre la place qui leur revenait. Amelia se dirigea, quant à elle, vers l'autel où était à présent sa place parce qu'il plaisait ainsi au boss et que, quand on tient à la vie, on ne contrarie pas la mafia. Mais quand elle avait dit à Maxine qu'elle la soutiendrait dans ses choix, jamais elle n'aurait pensé le faire d'une manière aussi littérale.
Alexis E. Child
« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
| Avatar : Kaya Scodelario
Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
Et voilà… ET VOILA !! C’est qui qui avait raison hein ? « Faut te détendre Alex’, profites du mariage, c’est un moment heureux et y’a pas de lézard » ouais ouais c’est ça, c’est ça, on allait se faire bouffer tout cru ouais !! Je l’avais entendu le monsieur « Big – On est ta nouvelle famille alors souris » avouer qu’il craignait pour son audimat et qu’il allait nous buter le lendemain matin au petit-déjeuner ou presque en tout cas… Maxine avait beau dire qu’elle voulait pas qu’on meurt, c’est qu’il en avait rien à faire le papa chéri… Me mordant les lèvres, j’avais profité de l’arrivée de la diva en chef qu’était Gazelle pour tenter mon petit coup d’état. On avait déjà Derek qui devait être le nouveau mari de Maxine et Amélia qui était en train de devenir le prêtre officiel de la cérémonie, autant dire qu’on en avait trois dans le groupe qui étaient hors service… Je m’étais mordu l’intérieur des joues en réfléchissant tout en ramenant le second rouquin, Antropy et Jezabel vers l’arrière de la cérémonie.
- Ça va pas du tout les gars, faut qu’on se tire de là.
J’essayais de parler vite et à voix basse pour éviter qu’on nous repère.
- Pour ceux qui sont pas encore au courant, on est dans une espèce d’émission de télé pour tarés de Zootopie… Tout à l’heure on m’a activé un bouton que j’avais dans le dos… Jez’ quand je t’ai dit que je savais pas pourquoi mes pouvoirs marchaient pas, eux il me l’ont dit, c’est un problème de « connexion »… Je pense qu’on est pas vraiment là… Vous avez vu Avatar, le film avec les elfes bleus qui se prennent pour le Disney Pocahontas ? Ben en gros je crois que c’est ça qui nous arrive, on est dans un espèce de générateur, ce qui explique pourquoi on est arrivé ici sans trop savoir comment… Nos corps, c’est pas nos corps mais des espèces de robots à notre effigie, ce qui explique pourquoi j’ai un bouton en bas du dos. J’ai entendu le boss dire qu’on perdait de l’audience, que le mariage allait arranger ça et que demain, pour continuer à captiver les foules on allait tous nous sacrifier… C’est pas bon du tout ça, faut qu’on fasse quelque chose ! Des idées ? - Il faut s'identifier au personnage pour pouvoir l'aimer ! Le problème, c'est que l'audience est nombreuse, donc plein de personnes différentes. C'est pour ça qu'il y a plusieurs personnages, pour que tout le monde puisse s'identifier à quelqu'un ! Le jeu de rôle, vous aimez ? - Euuuh ouais on aime le jeu de rôle mais on fera le débat plus tard autour de ça ! Mais ton idée est vraiment pas mal.
Je lui faisais un sourire encourageant. Ouais lui il avait pas la lumière à tous les étages c’était certain mais l’idée en soit n’était pas mauvaise. Une identifisation, c’était une bonne idée ça, tenter de toucher le plus de monde en ciblant des « personnages types »… Devant une menace de mort imminente et devais l’idée que son frère allait se faire séparer de lui à jamais par le mariage pour Duncan, les gens du groupe semblaient bien plus… sensés.
- Derek et Maxine se connaissent depuis l'enfance. Des sourires, des petites attentions, ils ont appris à grandir ensemble, main dans la main, jusqu'à ce que l'amitié s'enflamme jusqu'à l'amour. Nul n'approuvaient leur relation, la famille de Maxine n'avait pas confiance en Derek, cela le détruisait, Maxine était dévastée. Mais Derek se battait sans relache pour gagner sa main. Mais dans le soucis de l'éloigner d'elle, la famille de Maxine l'emmena loin, la faisant disparaitre des yeux de Derek. Venant de se retrouver, le couple ne désire que ce marier, pour montrer au monde que leur amour est plus fort que tout. Ils ont assez de vivre dans la souffrance, plus jamais ne seraient-ils séparés. Jezabel grandit dans un pays pauvre, mais n'a jamais manqué de joie de vivre. L'amour qui se trouvait entre elle et sa famille était incroyable, jusqu'à ce que la guerre éclata, son village fut dévasté. Ses parents moururent, elle était gravement blessé. Elle se battait pendant les dernières secondes pour rester en vie, montrant dans ses larmes tout l'espoir du monde. Lorsqu'elle rendit son dernier souffle, cet espoir emmena son âme dans un étrange pays aux milles couleurs. Gagnée par des capacités extraordinaires, elle se réveille glorieuse chez les morts comme chez les vivants, dans l'espoir un jour de venger son peuple et sa famille. Voyageant de mondes en mondes, de peuples en peuples, elle cherche une équipe courageuse pour l'accompagner dans cette croisade, cherchant aujourd'hui les animaux les plus vifs de Zootopie. Antropy était un viel homme, qui ne vivait qu'avec peu de ressource. Vieux de 90 ans, le vieux roux était encore vendeur de jouets. Un jour, il rencontra un garçon qui devint tout pour lui. Une relation forte telle qu'un grand-père et son petit fils s'installa, et il s 'efforça de fabriquer les plus beaux jouets pour lui. Lorsqu'il mourut, le petit garçon fit un voeux de toutes ses forces, celui qu'il revienne un jour. Et ce jour arriva. Aujourd'hui Antropy sillonne l'univers pour retrouver son grand ami. Et sa quête l'aurait mené ici. Alexis et moi sommes amis depuis bien des années. C'est dans un pays bien singulier que la rencontre eut lieu, Wonderland. Moi, jeune aventurier en quête de libérer le pays du joug de la terrible reine, fis la rencontre d'Alexis, une licorne précieuse, qui vint l'aider dans sa guerre. Mais les combats devinrent intense, et nous fumes séparés. J'ai ratissé tout le pays pour retrouver ma très chère licorne, mais une malédiction plus tard, nous voilà sans souvenirs l'un de l'autre. Mais nous nous sommes retrouvés aujourd'hui, et Zootopie serait la clé pour revenir chez nous, et retrouver l'espoir de mener à bien notre combat. Amelia a vécu dans tous les milieux les plus hostiles de l'univers. Des planètes torides, des déserts mortels, des banquises infinies, des chaines de montagnes tranchantes, en quête d'un vieil artefact qui ramènerait à la vie sa population, celle de Tatouine, Amelia et son arme galactique, la pelle à tarte, ne baissent devant rien. Aujourd'hui, c'est à Zootopie qu'elle espère trouver son trésor. Voilà ! Avec ça, on devrait attirer tout type d'audience ! J'espère. Retenez bien vos rôles, c'est important
Je le regardais bouche-bée. Il avait dit tout ça sans respirer. Ok je retirais ce que j’avais dit pour le « sensé »… Il était un peu à côté de la plaque… Quoi que… ça pouvait toujours être utile.
- Ok pas de soucis, on retient pour la phase 2 du plan. En attendant, phase 1 : Antropy, tu m’as dit qu’on devait aller laisser l’émission, j’étais d’accord avec toi mais tu crois que c’est toujours une bonne idée ? On risque de mourir… tu penses quoi ? Qu’on laisse le mariage se faire et qu’on voit après ou qu’on arrête tout maintenant ?
J’inspirais profondément avant d’expirer et de leur laisser la dernière idée que j’avais dans mon plan avant de les laisser s’exprimer.
- En gros c’est simple… Ils veulent de l’audimat… qu’on le veuille ou non, on est des stars de la télé… et ils veulent nous sacrifier parce qu’ils s’en foutent de nous… mais… mais si on arrivait à renverser le show ? Si finalement on trouvait un truc à faire qui était encore plus ENORME que le mariage et qui nous ferait aimer de tous au point que si le Big Boss tentait de nous tuer, la foule s’insurgerait et fermeraient et fermeraient leurs télés ? Dans ce cas, plus d’audimat, ce qui serait horrible pour le boss, vous voyez ?
Ils avaient l’air d’enregistrer ce que j’étais en train de leur dire ce qui me rassurait. Pour une fois que ça partait pas dans tous les sens… C’était l’idée de mourir qui les mettait dans cet état-là ? On devrait les menacer de mort plus souvent dis donc !
- Bon voilà ce que je propose pour la première partie du plan… Déjà faut qu’on soit tous au courant et qu’on travaille tous ensemble.
Je jetais un coup d’œil vers la salle et d’autant plus vers Maxine qui était la plus réticente de toute… J’avais quelques idées pour lui faire entendre raison mais j’étais le pire des monstres de faire une chose pareil.
- Bon alors. Certains vont tenir les autres au courant et d’autres font diversion ! Antropy ! Tu m’as dit que t’étais chanteur au Rabbit Hole, non ? Donc t’aime bien ça, chanter ! Ça te dit de nous faire une petite impro sur une chanson un peu dans l’air de l’amour et de la douceur, un truc qui pousseraient les gens à faire un [url= https://www.youtube.com/watch?v=lp-EO5I60KA]slow[/url] tu vois ? Mais je veux pas que tu fasses ça tout seul parce qu’ici désolée mais t’es pas connu… mais elle…
Je le prenais par l’épaule et le tournait un peu vers Gazelle en la montrant du doigt.
- Elle oui… Et elle adoooooore chanter… Elle est même là pour ça… ça te dit de faire un duo avec elle ? Mais oui que ça te dit ! Allez fonce champion et éblouie nous !
Je vis Tigrou partir en trottinant vers Gazelle… il ne lui fallut visiblement pas longtemps pour la convaincre et deux secondes plus tard, il était sur la petite estrade avec une guitare qui sortait d’on ne sait où et train d’entonner les premières notes avec Gazelle qui se présentait et chauffait la salle.
- Bon super ! Phase 2 ! Jez’, tu fonces avec ta super vitesse et tu chopes Amelia pour lui expliquer tout ce qu’on est en train de faire ok ? Dis-lui de prendre son temps dans le sermon si jamais Maxine ne refuse pas de se marier, le temps qu’on trouve la solution de secours. Mais avant… tu peux nous prendre Derek qui est sur scène et nous le ramener s’il te plaît ?
Quelques secondes après, c’était elle qui était plus là et Duncan qui était avec nous.
- Ça va mon gars, pas trop stressé ? Bon t’inquiète ça se trouve t’aura même pas à te marier ! Ce que je veux, c’est que tous les deux, vous faisiez diversion auprès du boss et de ses gardes du corps ! Mais une grosse diversion hein ? Un truc mastoc. Parce que je vais approcher Maxine et ça risque de mal se passer sinon… Derek, ton frère va t’expliquer le problème et de là vous entrer en scène. Je sais pas moi faite ce que vous voulez, dites que finalement Derek est Duncan et Duncan est Derek mais quoi qu’il arrive, ils doivent pas regarder Maxine !
J’attendis qu’ils acquièrent avant de me diriger à mon tour vers l’allée centrale. Je me souvins à ce moment-là que j’étais en sous-vêtement et que ça me donnait une raison pour éloigner Maxine de tout ça. Tous le monde dansais et chanter et je faisais signe de loin à Antropy de rien lâcher. Arrivée près de Maxine je lui attrapais le poignet.
- J’ai perdu ma robe, je peux pas rester comme ça, tu viens m’aider ?
Sans attendre sa réponse, je l’avais emmené avec moi vers l’intérieur. J’avais chopé ma robe au sol en disant :
- Chouette ! Je l’ai retrouvé !
Et je l’avais monté dans la pièce où on s’était habillé avec Amelia un peu plus tôt en refermant la porte à clé derrière moi. Tout le monde dansait en mode « elle est pas belle la vie ? » en bas, il était temps de passer à l’action, tout en renfilant ma robe.
- Ecoute Maxine… tu veux être mon amie c’est ça ? Ben les amis ils se disent des choses importantes, même quand elles font mal. Tiens viens m’aider à remettre le bustier mais la sert pas trop, j’ai un bouton dans le dos qui pourrait nous être utile, j’y réfléchis encore.
J’avais entendu d’être habillée pour la forcer à s’asseoir sur un divan qui était là et lui prendre ses deux mains dans les miennes.
- Bon maintenant tu te tais et surtout tu m’écoute bien d’un bout à l’autre ok ? Ton papa Big, tu me dis qu’il veut ton bien, mais moi je me demande si c’est vraiment le cas. On est filmé, tu le sais ? Réponds pas de suite je t’ai dit d’écouter tout ! Et Papa Big, ben il a très très peur pour son audimat, bien plus qu’il ne veut ton bonheur pour ce mariage. Tu sais pourquoi ? Parce qu’un papa, c’est là pour s’inquiéter pour sa fille, pour l’aimer tendrement et tenter de la rendre heureuse par tous les moyens possibles. Moi aussi j’ai un papa, enfin j’avais un papa, comme tout le monde. Mon papa, il est mort l’année dernière… mais je ne l’ai pas pleuré. Tu sais pourquoi ? Parce que mon papa, il était comme ton papa Big. Il ne pensait qu’à ses propres intérêts. Il m’a abandonné toute seule sur le bord de la route à l’âge de 4 ans et quand je l’ai enfin retrouvé l’année dernière, il a fait semblant d’être content… mais tout ce qu’il voulait c’était détruire Storybrooke et ses habitants. Il nous a enlevé, il nous a mis sur une table d’opération et il nous a envoyé dans un monde pas vraiment réel même si il donnait très fort l’impression d’être réel. Je crois que ton Papa Big il fait la même chose. Regarde, tu n’arrêtes pas de lui dire que tu ne veux pas qu’on meure mais depuis qu’on est là, il n’arrête pas de nous menacer et demain il a décidé de nous tuer alors qu’il sait que ça va te rendre triste. Il ment, tout le temps, comme il a menti à Gazelle en faisant croire qu’il avait envie de l’inviter. Il dit que tu vas être heureuse de te marier mais il se fiche de savoir à qui il te marie ! Tu as failli être marié à un marié inconnu et quand il a vu qu’il ne venait pas il lui a trouvé un remplaçant sans savoir si c’était quelqu’un de bien pour toi. C’est pas ce qu’un vrai papa il ferait pour toi… Je suis sûre que ton vrai papa, il existe, mais il est à Storybrooke Maxine. Il est mort de peur pour toi et il veut te retrouver ? Tu sais comment je le sais ? Parce que j’ai réussi à l’avoir au téléphone mais pas très longtemps parce qu’on nous interdit de parler aux gens et que tout a été coupé. Ils te mentiront en te disant que c’est pas vrai mais c’est le cas. Ton vrai papa il te cherche et il veut que tu rentres à la maison avec nous. Il veut que tu sois heureuse et si VRAIMENT tu veux te marier, de toute façon Derek revient avec nous donc tu pourras te marier à lui à Storybrooke. Mais faut qu’on arrête tout ça Maxine, il FAUT que tu arrêtes de penser à ce qui ferait plaisir à Papa Big parce que lui il s’en fiche de ce qui te fait plaisir à toi ! Et pour te montrer que MOI je pense à toi et MOI je veux ton bien – et notre bien par la même occasion – je vais faire tout le contraire de ce que fais Papa Big… je vais pas te forcer, je vais te laisser faire ton choix toute seule. On va redescendre, retourner dans le jardin comme si de rien n’était et c’est TOI qui prendra la décision d’accord ?
Ouf… j’avais beaucoup parlé… j’avais sacrément soif. Je me demandais si Maxine venait de battre son record de silence mais une chose était certaine, elle avait toujours ses yeux rivés sur les miens. Je lui avais presque dit la vérité pour tout… je m’en voulais terriblement de lui mentir sur son père et le coup de téléphone mais j’avais l’impression qu’il était le seul à pouvoir lui faire entendre raison… Dans un élan de sympathie pour la gamine, je lui avais pris les joues dans mes mains et je l’avais embrasser sur le front avant de lui faire un faible sourire. C’était la première fois que je reparlais de mon père à quelqu’un depuis tout ça… j’espérais que ce n’était pas en vain.
- Allez viens, on redescends.
Je lui avais tendu la main et j’avais attendu qu’elle la prenne avant de redescendre avec elle. J’avais précisé aux serveurs qu’on croisait :
- Elle m’aidait à remettre ma robe.
Dans le jardin, c’était le feu, c’est qu’ils s’arrêtaient plus Antropy et Gazelle… au moins lui avait compris comment se faire aimer ! Je remettais Maxine sur son estrade au même moment que Jezabel revenait avec Amelia. Je lançais un petit clin d’œil à la lionne qui se voulait engageant.
- Prends touuuuut ton temps surtout pour le sermon hein ? T’es nouvelle dans le métier, tu peux… te tromper… plusieurs fois… tu vois ?
J’espérais qu’elle comprenait que je lui disais de prendre son temps. J’espérais bien que Maxine réagisse au plus vite mais fallait mieux être précautionneuse.
D&CO De Jumeaux avec Valérie la chèvre et Docteur Frankie le fourmilier !
Ils n'oublieraient pas leur ami le furet. ils viendront le chercher à la fin de cette histoire. Enfin, Duncan le pensait, sans réellement savoir ce qu'il allait devenir quelques minutes après.
Duncan était troublé. Tant par le fait d'être séparé de son frère -au même titre qu'il était troublant de jouer les jumeaux séparés- que par le fait que, grâce à la remarque sur la taille, ils s'étaient enfin souvenus de qui d'entre eux et Derek ou Duncan.
Il n'avait rien contre le fait d'avoir Maxine comme belle soeur. Au contraire, c'était sans doute la meilleure belle soeur dont il pouvait rêver. En revanche, c'était ce mariage précipité et l'ambiance mafieuse de l’événement, se rajoutant au fait d'avoir été éloigné de Derek, qui l'inquiétait. Et de son côté, Derek devait penser la même chose. Ils pensaient toujours la même chose, comme s'ils se partageait qu'un cerveau.
Alexis le rassura, mais, inquiet ou triste, un Tweedle, fort heureusement pour l'illumination de l'univers rempli majoritairement de tristes vies, restait toujours armé de son hyperactivité et joie sans limite. Il avait répondu au plan d'Alexis en attribuant un scénario à chacun. S'ils vivaient des aventures hors norme, l'audience serait addict d'eux, et ne pourraient-ils donc pas mourir.
Mais avant tout cela, il avait été bien fasciné par la chose : une émission télé mais surtout, avatar !
Trop génial j'suis un roboooot !
La plan avait été exposé clairement. Duncan adorait la façon dont Alexis raisonnait. Elle pourrait rejoindre la police ! Ah non, elle ferait une trop forte concurrence pour eux. Jez partit à toute vitesse (ils l'ont pas dit, mais elle est géniale elle, son pouvoir est géant !) pour ramener Derek, emplissant les jumeaux d'un grand soulagement. Vous savez, comme quand vous reprenez votre souffle après une longue apnée.
Merci ! Crièrent-ils à Jezabel. Ça va mon gars, pas trop stressé ? Bon t’inquiète ça se trouve t’aura même pas à te marier ! Juste que si j'suis mangé par un rat, c'est pas stylé du tout. C'est très effrayant ce manque de style dans une fin. Ce que je veux, c’est que tous les deux, vous faisiez diversion auprès du boss et de ses gardes du corps ! Mais une grosse diversion hein ? Un truc mastoc. Parce que je vais approcher Maxine et ça risque de mal se passer sinon… Derek, ton frère va t’expliquer le problème et de là vous entrer en scène. Je sais pas moi faite ce que vous voulez, dites que finalement Derek est Duncan et Duncan est Derek mais quoi qu’il arrive, ils doivent pas regarder Maxine !
Les jumeaux haussèrent les épaules. On a déjà oublié lequel d'entre nous est Derek.
Se mettant au garde à vous, ils firent signe à Alexis qu'ils pouvaient faire confiance sur eux. Elle voulait une diversion ? Très bien ! Ils étaient très fors pour ça. Fallait-il trouver la bonne distraction pour.
Les jumeaux s'en allèrent vers le mini rat, adressant de grands sourires à Big Boss.
Ce mariage est génial ! Le chapiteau, le jardin, les décors, les costumes, tout est incroyablement sublime vraiment ! C'est pour la télé donc ? Les téléspectateurs vont trouver ça magnifique ! Pour sûr qu'ils aimeront ! En revanche, vous savez ce qui pourra faire grimper la flèche de l'audimat ? Le côté spectaculaire ! Que dites vous d'introduire le mariage par un spectacle epoustouflant qui ferait frissoner tout le monde de merveilles, et rajouterai 10 fois plus de sublime au mariage ! Vous pouvez utiliser le potentiel agile des habitants de Zootopie, il y a de quoi faire ! Vous voulez des idées ? Tenez, vous avez vu Madagascar 3 ? Ils ont eu une super idée, regardez. Faites pas attention, ils sont nudiste, mais ça a pas a être le cas à la télé.
Duncan avait sorti son téléphone, pour leur montrer un extrait du film qu'ils avaient aimé. Il appuya sur play, et laissa la vidéo spectaculaire se lire, baissant le téléphone devant les yeux du Big Boss, alors que son grand nounours (celui qui s'appelait Diego, semblaient-ils aux jumeaux s'ils avaient bien suivi) se pencha pour regarder également.
AU bout de trois minutes, les jumeaux restèrent suspendus à ses lèvres.
...
Oh oh... ils étaient vraiment mal là.
...
Ils allaient être sacrifiés ! Il était dans sa colère la plus noire !
...
Ca sonnait vraiment mal. Qu'avaient-ils fait !
Que diriez vous de travailler pour moi ? Finit-il par dire.
Le positif dans cela, c'est qu'il avait aimé. En revanche, osaient-ils refuser et ils ne vivraient plus. Ah...
Ce serait un honneur que de travailler pour un homme de si grand prestige et si grande influence que vous, O grand Monsieur Big ! Mais voilà ce que je vous propose : Je vous suggère de mettre ce grand spectacle en place, je suis sûr que vos grands hommes forts et capable de beaucoup, sans aucun doute, pourront réaliser ce que nous vous proposons ! Nous sommes plus organisateurs de soirée, pas très manuels vous voyez Sur ce point là, ils mentaient. Aussi farfelu étaient-ils, ils étaient plus que doués de leurs mains. Pour l'anniversaire de December, ils avaient construit une petite horloge-lapin. Ceci fait, lorsque le monde vous acclamera, parce qu'il est certain qu'il vous acclamera de milliards de pairs de main, nous travaillerons pour vous ! Ils avaient dit ça dans l'optique que le plan fonctionne avant. Il le fallait, travailler pour ce rat ne leur disait rien.
Le Big Boss sourit. Ouah ! Il devait vraiment être content !
Je cherche juste à quoi vous pourrirez ressembler. Hein ? Il claque des doigts. Diego... Demande au Docteur Frankie de venir me voir immédiatement. Dit lui que c'est pour un relooking. Et regarde si Valérie est là aussi.
Tiens ? Ils avaient leur propre version de Valérie Damidot et Frankenstein ? Géniale cette émission ! Les jumeaux ne purent s'empêcher de penser aux génériques, les fredonnant rapidement, quelques secondes, avant que Diego ne reviennent avec un chèvre (Valérie) et un fourmilier (Dr. Frankie), sur pattes.
Cette équipe était magnifique !
Bonjour ! Nous sommes Derek et Duncan ! Mais on a déjà oublié lequel est Derek et lequel est Duncan, regardez celui qui est plus grand. Pourquoi êtes vous là ? Vous allez redécorer pour le spectacle ? Pourquoi un docteur ?
Il n'y eut aucune réponse. Les mains sur les hanches, Valérie Damichèvre mes observa longuement, plissant les yeux sous la reflexion, tandis que Frankie sortait un mètre pour mesurer les jumeaux (presque 2mètres mine de rien ces petits géants !) Des opossums !
Des opossums ? Le boss fut néanmoins satisfait de cette réponse.
C'est parfait! Qu'il en soit ainsi. Ne perdez pas de temps. Frankie leur adressa un sourire. Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre. Oh oui oui on vous suit. On va où ? Chercher des opossums pour le spectacle ? Vous voulez notre avis ? Il est vrai que le notre est très éclairé.
Ainsi, sourire aux lèvres, persuadés que leur plan fonctionnait, ils suivirent Frankie et Valérie jusqu'aux portes d'une cave digne de celle de Dorothée. Avant d'entrer, Frankie se tourna vers les jumeaux. Vous avez une allergie à quelque chose ? Des pertes de mémoires ? Des animaux dans la famille ? Non, on est allergique à rien. On fait semblant parfois d'être allergique aux aubergines, mais en vrai on n'aime juste pas ça. On perd pas la mémoire, on oublie jamais rien ! On n'a pas d'animaux, mais on rêve d'adopter un furet ! L'adoption d'animaux entre eux est interdit. Mais vous vous y ferez aux lois de Zootopie. Décidément, ils étaient bien mystérieux. Frankie ouvrit les portes, s'y engouffrant, Valérie attendant que les jumeaux ne rentrent. Descendez, je vous en prie. Faites attention à votre tête en entrant, il ne faudrait pas l'abîmer avant l'opération.
Toujours avec un grand sourire, Derek tenta de comprendre, en vain. J'suis pas sûr d'avoir compris. On va ou ? Ne vous inquiétez pas. Tout se passera bien. Vous allez être comblés, dit Valérie en fermant la cave derrière eux.
Des opossums donc.
Antropy Tiger
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Ed Sheerαn.
We at a party we don't wanna be at.
Tryna talk, but we can't hear ourselves.
Read your lips, I'd rather kiss 'em right back...
YOU KNOW WHAT ?
It's kinda crazy 'cause I really don't mind
And you make it better like that
| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
Je n’avais…. Rien compris à ce que venait d’expliquer Alexis. Il était question de s’inventer une vie ou quelque chose du genre ? Pourquoi elle voulait en rajouter alors qu’on avait déjà deux existences à faire cohabiter ? Je penchai la tête sur le côté en me grattant les cheveux pour montrer que je n’avais pas percuté mais, comme tout le monde semblait approuver ça je me contentai de hausser les épaules. J’avais juste percuté sur un détail : elle me demandait de jouer avec Gazelle, l’espèce d’Antilope qui se trémoussait en tenue à paillettes, et ça je savais faire ! Monter sur scène et jouer de la guitare, j’en vivais presque – sinon je ne serais pas serveur, notez – alors un peu plus ou un peu moins… En plus elle avait l’air de chanter de la pop basique ou ce genre de truc, trois accords et l’histoire était réglée ! Autant s’y lancer directement.
Embarqué par la grande perche, je récupérai une guitare électrique posée sur la scène et lui laissait l’art du micro. Vu comme elle s’en était emparée, je ne risquai pas de lui dire quoi que ce soit ! Elle m’adressa un clin d’œil, commençant à interpeller les invités et les caméramans présents dans l’assistance afin d’attirer leur attention. Je crois qu’Alexis avait besoin qu’on les occupe pendant qu’elle se chargeait de Maxine, donc… J’adressai un petit sourire enthousiaste en les voyant se rapprocher sous les roulements de hanches de Gazelle. Elle savait attirer les regards, elle ! Une vraie diva à vraie dire. Et quand elle ouvrit la bouche, il ne fut pas difficile de savoir pourquoi les Zootopiens adorait l’écouter ou la voir chanter : ça envoyait du pep’s !
(Bon, vous la faite sans les effets de fontaine hein…)
Je tapai du pied sous les mains qui claquaient en cadence, m’amusant à lui répondre au micro lorsqu’elle m’invita à la rejoindre pour le refrain. La gazelle s’amusait à bouger, tourner, onduler et se lover contre moi d’une manière aussi étrange que gênante. En soit, pour avoir déjà vu des concerts, je savais que les chanteuses se devaient de faire le show. Je ne m’en insurgeai pas, me laissant bercer par la musique qu’elle m’avait fait écouter à peine avant de monter sur scène… Carlisle disait que je retenais immédiatement ce que j’entendais, je préférais dire que j’avais le feelings pour ses choses là. En tout cas, « Try Everything » était un morceau assez sympa ! J’aurais presque pu l’écrire, mais je préférai taper dans des ballades un peu plus tranquilles ou dans le grimm… Ca n’empêchait pas de changer de registre, la preuve !
Elle termina sur une très longues notes, penchée à côté de moi, dans toute sa bonne humeur et son excitation palpable. Visiblement, c’était une personne habituée à la scène et aux mises en avant ! Une starlette quoi. Lorsque le dernier coup de guitare fut donné, une salve d’applaudissements et de cris résonna parmi les invités. Oh, c’était pas souvent ça ! Je fermai la bouche, sentant directement mes joues se colorer de rouge alors que j’affrontai tous leurs regards. Heureusement que c’était pour Gazelle qu’ils faisaient ça, pas pour moi. Ce ne serait pas logique. Et en parlant d’antilope…
« Félicitations !! »
S’exclama-t-elle en m’attrapant soudain par le col pour m’attirer contre elle et… M’embrasser à pleine bouche ! J’écarquillai les yeux sous la surprise d’un tel geste. Attendez. Bug. GROS bug là ! Quoi ? Elle faisait Quoi ?! Mais… Non mais je venais d’embrasser une antilope ou quoi ?! Certe blonde et habillée mais, c’était quoi le délire ?! Il y avait des caméras ! Des preuves ! Des gens qui regardaient ! Et même peut-être Carlisle ? Non, lui il ne regarderait pas ce genre de trucs stupides. Mais quand même, ça ne se faisait pas ! J’étais gay pas zoophiles, nous ne rentrons pas dans le même panier ! Ou clapier, si on doit parler en termes adaptés.
« T’inquiète, ça fait monter l’audimat… » Souffla Gazelle à mon oreille en passant ses bras autour de mon cou pour me faire un nouveau calin.
Euh oui mais… Mais l’audimat on s’en moquait, non ? Ils nous suivaient depuis suffisamment longtemps pour savoir que notre vie était pleine de rebondissements ! En tout cas là mienne, j’avais une queue à ressort je ne pouvais que bondir et rebondir. Alors le coup du baiser c’était peut-être un petit peu trop too much pour moi… Je posai mes mains sur ses épaules pour la tapoter doucement, histoire qu’elle me lâche quand même parce que j’allais finir par étouffer – si ça se trouvait, je développais une allergie aux poils de gazelles ?
Elle recula à peine, tournant son visage vers les invités – elle manqua de me mettre un coup de corne au passage ! – avec un grand sourire.
« C’est mon nouveau boy friend ! »
Euh… HEIN ?! Comment ça son nouveau… Quoi ? Je n’eu pas le temps de lui poser la question que les personnes se ruèrent vers moi pour m’assaillir de questions. J’eu un mouvement de recul mais la chanteuse me retint de toute sa force, laissant les paroles et les flash m’aveugler pour la peine.
« Comment ça a débuté ?! » « Où vous êtes vous rencontrés ?! » « Pourquoi ? Qu’est-ce qui vous a attiré chez Gazelle ?! » « Vous étiez déjà ensemble avant de commencer à chanter ensemble ?! »
Ola, ola… c’était quoi tout ça ?!
« Euh… Je ne savais pas que ça avait débuté en fait. » Répondis-je à un chimpanzé qui tendait un micro sous mon nez. « Oh c’est trop mignon ! » Déclara-t-il, émoustillé. « Il est timide ! »
Il y eut des petit « Ooooh » dans la foule, avant qu’un élan n’enchaine sur une autre question :
« Serez-vous sur son calendrier annuel ? » « Evidemment ! On va même se marier ! »
Est-ce que le boss musaraigne venait de se prendre la tête entre ses mains et les nounours de reculer en grimaçant ? Ca sentait pas bon. Pas bon du tout et…
« PARDON ?! »
J’étais encore trop jeune pour me marier ! Et puis, même si elle était bien foutue la gazelle… Je préférai de loin mon professeur de piano ! Et lui n’était pas prêt à se marier avec moi alors, je préférais ne pas précipiter les choses tout de suite maintenant. En plus on n’avait pas prévu les invités, mes sœurs n’étaient pas au courant et puis le repas, la tenue, tout ! La mariée déjà, hors de question qu’elle porte des cornes. Si elle devait déjà porter la culotte on allait éviter de lui filer la totalité des attributs pour le coup.
Je déglutis, cherchant un échappatoire à cette histoire. Je n’étais pas un tigre bon à marier moi ! Hop, au suivant !
« Maiiis…. En attendant, y’a un autre mariage à célébrer, non ? »
Après tout nous étions là pour celui de Maxine ! Enfin, si la mariée réapparaissait, ce qui n’était pas encore le cas… Où étaient passés les deux jumeaux aussi tiens ? Avec tout ce monde je ne voyais plus rien.
« Hmm… Oui, évidememnt ! » Se reprit l’antilope à côté de moi. « Mais demain se sera nous mon chou ! »
C’était décidé, dès que la bande noire du générique tombait, je me carapatais loin d’ici à toute vitesse ! Marié, moi, non merci ! J’avais encore tant de choses de la vie à découvrir, je ne pouvais pas poser ma tente et batir famille et maison au même endroit ! Et puis, que donneraient un tigre et une brouteuse d’herbe… Des antilopes rayées ? Des tigrounets filiformes et végétariens ? Rien qu’à l’idée de ne plus pouvoir manger de viande, je grimaçai. Bon, changer de sujet et dévier leur attention. Détourner leurs regards. Défaire… Pourquoi elle venait encore de me faire un bisou ? Je n’étais pas une peluche ! Enfin si, mais non, pas ici. Mais si en vrai. Ou pas.
« Oh regardez, Maxine est revenue ! »
M’exclamai-je, pointant du doigt la direction de l’autel. Ils dévièrent tous la tête, même les caméras, pour constater le tapis rouge… Vide. Hop, tant mieux, moi j’en profitai pour filer en douce par derrière ! Ni vu ni connu, je me faufilai rapidement vers l’intérieur de la bâtisse. Pas difficile vu que tous les regards étaient rivés sur la future mariée, la mienne ou l’autre, et que personne ne faisait attention au reste du studio. Je poussai un soupir de soulagement une fois à l’abri des regards, reprenant mon souffle en m’appuyant sur l’un des canapés.
« Mon chou ?! » Appela Gazelle, dans le micro. « Mon amour, reviens sur scène ! »
Même pas en rêve ! Me crispant en l’entendant, je prie la tangeante et me dirigeai vers la porte d’entrée. C’est par là que nous étions arrivés, c’est par là que nous partirons ! Enfin, au moment où j’attrapai la poignée, j’entendis la sonnette retentir. Levant les mains en l’air par réflexe, je toisai la porte en bois épais. Promis, ce n’était pas moi ! Ah mais… C’était peut-être le marié ? Il arrivait pour le dessert ? Chouette perspective… Mais on n’avait pas encore attaqué les verrines. Pourvu qu’ils lui aient gardé une part de gâteau…
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Amelia n'était pas à l'autel depuis deux minutes qu'une tornade - littéralement parlant - s'était emparée d'elle pour l'emmener ailleurs. Ca secouait un peu mais c'était un moyen de transport autrement plus rapide que ceux à quoi Amelia était habituée. Même les guépards auraient été jaloux de la supervitesse de Jezabel. Mais la question n'était pas là et la Muerte ne connaissait probablement pas de guépards à qui ils auraient pu poser la question. La pâtissière non plus, d'ailleurs. Une fois n'est pas coutume, elle se contenta d'écouter un résumé du plan brillant d'Alexis - qui, décidément, était une jeune femme pleine de ressources - avant de retourner à l'autel, croisant l'amie des licornes sur son chemin du retour et répondant à son clin d'œil par un pouce en l'air et un sourire complice. Après quoi, de retour à l'autel où plus personne ne se trouvait - Maxine ayant aussi disparu - Amelia attendit, profitant comme tout le monde du concert de Gazelle et Antropy. Elle adorait cette chanson et se trémoussa au gré des paroles qu'elle connaissait par cœur et fredonna avec joie. Et puis... plus rien. La chanson prit fin, Antropy déguerpit et Gazelle resta sur scène, furieuse d'avoir perdu son futur mariage. Quoi, encore un mariage ? C'était une façon de se dire bonjour dans ce pays ou quoi ? N'allez pas croire : Amelia était toujours aussi folle des mariages et des contes de fées ! elle s'étonnait simplement qu'ils se fassent aussi rapidement dans ce pays. Peut-être ne valait-il mieux pas chercher à comprendre. Toujours est-il que la marche nuptiale ne tarda pas à retentir dans l'assistance qui s'avança, de fait, vers l'autel, délaissant la scène à l'autre bout du jardin. Amelia les observa, souriant aux invités qui croisaient son regard et se demandant où diable les jumeaux avaient pu disparaître et où donc Antropy le tigre bondissant s'en était-il allé après sa performance magistrale. Bon bah on dirait que c'est à moi, songea l'ancienne lionne en sentant un nœud d'appréhension se nouer dans son estomac. C'était peut-être pour du faux mais elle prenait à la fois son rôle de prêtresse et la mission confiée par Alexis très au sérieux. - Mes biens chers frères, mes bien chères sœurs, commença-t-elle en balayant l'audience du regard. Tout d'abord, merci. Merci à Monsieur Big d'avoir fait de moi la prêtresse que je suis à présent et qui, par conséquent, se trouve devant vous aujourd'hui, en ce jour et en cette heure solennels. Merci aussi à Maxine que j'ai eu le plaisir de rencontrer, elle et son nounours à dos, lors d'une aventure tout aussi extraordinaire mais très différente de celle ci. Je tenais également à remercier mes autres amis. Dans l'ordre : Derek & Duncan, parce qu'ils ont un goût certain pour la pâtisserie, Alexis qui est probablement la plus belle licorne du monde et qui, en plus d'être jolie, est aussi plus futée que moi. Antropy, non seulement parce qu'il a très bien chanté avec Gazelle - et, du coup, je vous remercie, Gazelle, et vous, Mr Big, d'avoir rendu ce spectacle possible, ce qui me fait penser que nos oreilles aussi vous remercient. Merci aussi à Jezabel d'être celle qu'elle est et d'être parmi. Merci à nos amis les ours et tout particulièrement à leurs cousins pandas qui n'ont pas pu faire le déplacement depuis la Chine et enfin... Merci à vous tous d'être venus en ce jour exceptionnel. Amelia marqua une pause, observa la foule puis enchaîna : - Nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer l'union de deux âmes, deux moitiés qui se sont trouvées afin de ne former qu'un tout, tels deux tessons séparés qui se retrouveraient enfin. Comme la tradition veut que les dames aient la priorité parlons d'abord de Maxine. Ou plutôt : reparlons de Maxine puisque je la mentionnais auparavant. Veuillez m'excuser, je suis très émue de célébrer le mariage de Maxine avec... Duncan... ou Derek je ne sais plus. Avec l'un des jumeaux roux, en tout cas. Le problème, et vous en conviendrez c'est un souci de taille, c'est qu'aucun des jumeaux n'est présent, là, tout de suite, devant moi. Tout en disant ces mots, Amelia avait capté le regard de Monsieur Big qui, assis au premier rang, faisait signe de continuer. -... On me fait signe à l'instant que cette absence n'est aucunement un problème et que nous pouvons continuer l'office. Eh bien c'est parfait. J'appelle donc à la barre... enfin à l'autel. A-u-t-e-l, épela la jeune femme pour éviter les confusions, les deux témoins. Un ange passa. Les invités se regardèrent mais personne ne bougea. - Il semblerait qu'il n'y ait pas de témoins désignés. Qu'à cela ne tienne, c'est excitant les imprévus ! J'appelle donc... Jezabel Chapman pour témoigner en faveur... non c'est pas ça... pour être le témoin de Maxine, notre jolie mariée et j'appelle aussi... le deuxième ours blanc en partant de la gauche sur la deuxième rangée des invités... Oui, c'est bien vous, ne soyez pas timide, vous êtes parfait dans ce costume,commenta Amelia quand l'ours se leva, pour être le témoin du mari qui, je le rappelle, est toujours absent même si ce n'est pas du tout grave ni gênant pour la bonne poursuite de cette belle cérémonie. Amelia sourit aux invités, dissimulant mal sa gêne. Heureusement, les deux témoins désignés volontaires s'étaient levés de bonne grâce et Jezabel se tenait non loin de Maxine. En cas de pépin, elle n'avait qu'à tendre le bras et déguerpir aussi vite que possible. Personne ne pourrait les retenir. Forte de cette constatation, Amelia reprit : - La tradition voudrait que nous lisions à présent un passage de la Bible pour évoquer l'importance de l'amour et le caractère indestructible du mariage. Mais comme je n'ai pas de Bible à proximité et que j'aurais peur de vous ennuyer avec la parole de Dieu, notamment si certains d'entre vous sont bouddhistes ou athées, il est bon, je le rappelle, de se montrer ouvert et tolérant envers celles et ceux qui choisissent d'autres chemins, je dirais simplement ces quelques mots issus de la culture populaire : Aimer, c'est ce qu'il y a de plus beau. Voilà. Je vous laisse méditer ces paroles profondes. Amelia baissa la tête et joignit les mains dans une attitude méditation. Elle resta ainsi pendant une minute avant de relever soudainement la tête et de reprendre : - Voilà. Nous allons à présent commencer l'échange des vœux des mariés. Et comme le marié n'a pas eu la bonne idée de nous rejoindre pendant notre pause méditative, je suggère de continuer sans lui. On ne change pas une équipe qui gagne en si bon chemin, après tout. Amelia sentit l'approbation de Mr Big et poursuivit, se tournant vers Maxine : - Maxine Big, voulez-vous prendre cet homme ici absent et c'est bien dommage pour votre mari, et vivre avec lui, selon l’ordonnance de Dieu, dans le saint état du Mariage ? Voulez-vous l’aimer, le chérir, l’honorer, et le garder, dans la maladie et dans la santé et, renonçant à tout autre homme, voulez-vous vous attacher à lui seul, tant que vous vivrez tous deux ? Amelia lui adressa un sourire encourageant, attendant sa réponse qui, justement, se faisait attendre. Après un long moment, elle déclara finalement : - Non. Enfin plus tard peut-être mais pas aujourd'hui. Amelia ne savait ni où se mettre ni quoi faire.
Ah tata la la afro circus Attendez comment ca je viens avec vous ?
Oh mon dieu. OH MON DIEU ! On était dans un remixe d'avatar ! Sauf que j'étais pas bleu. Et tant mieux ! Non mais j'hallucine, cette histoire est trop glauque quand même!Si on est dans des avatars, ca veut dire qu'il était ou notre corps ? J'étais restée cloué sur ma batterie pendant quelque seconde, écoutant Alexis qui criait en secouant Opy. Je grimaçais, j'espère qu'elle était pas comme ca au lit, parce que le pauvre mec risque d'avoir la cervelle liquifier quand même ...vous croyez qu'elle donne des coups de jus pour le plaisir ? Ah nan tant mort, tant mort ! Mon esprit vient de fondre, c'est pas beau à voir. On va changer de sujet, et revenir au tout premier. COMMENT CA JE SUIS LA MAIS JE SUIS PAS LA EN MEME TEMPS ? JE SUIS OU ALORS ? SI JE SUIS PAS LA BEH JE SUIS OU ? Je cherchais Amelia des yeux. Fallait que je lui demande si j'étais pas là, beh j'étais ou ! Tiens, ca me rappelle une musique. Hideuuuuse musique ! Je sentais des regards dans mon dos, genre encore Diego qui faisait son petit vicieux ca ! Je suis sur qu'il m'aimait bien et qu'il voulait m'épouser. Je me perdis dans mes pensées, jusqu'à ce qu'Alexis nous interpelle.
▬ « Comment tu sais d'ou je viens toi ? » lachais-je avec surprise face à l'un des jumeaux qui nous inventait une vie chacun. Comment qu'il savait que je venais d'un autre monde en haut couleurs ? Enfin je sais que c'est pas censée être vrai, mais ca ressemblait un peu à ma vrai vie quand même ! J'écoutais par la suite Alexis, qui me demandait de ramener l'un des jumeaux et d'aller prévenir Amelia. En une seconde je lui ramenais l'autre jumeau, avant de partir jusqu'à Amelia pour la prendre avec moi. Oui bon ca décoiffe un peu je sais, mais faut pas faire cette tête de zombie hein :! On dirait qu'elle allait recracher ses poumons comme les autres ! C'était pas si desagreable que ca d'aller vite, c'était juste une question d'habitude ! Je lui exposais le plan d'Alexis, faire plus d'audience. Et qu'elle prenne touuuut son temps pour parler surtout, un peu comme dans les orphelins de baudelaire en fait ! Par contre fallait avouer que le duo d'Opy et de Gazelle il en jète ! Mais genre tellement que tout le monde ce jetait sur Opy. Je laissais un ricanement m'échapper en le pointant du doigt, écroulée.
▬ « Bah alors, tu voulais pas devenir célèbre? » Lui criais-je, hilare. Remarque j'étais trop tentée pour aller faire de la batterie. Non attendez, je fais quoi là ? « Concentration jez ! » m'ecriais-je en me frappant moi même la tempe. Je devais rester concentré et faire de l'audience. Faire de l'audience … « Mais comment on fait de l'audience ? » hurlais-je, fixant mes mains quelque seconde alors que Diego me jetais des regards suspicieux. Mes yeux ce baladait sur la souris. Enfin musaraigne. Ou alors c'était une taupe ...pis je vis la lumière. La lumière qui était monté à l'etage de mon esprit. Ouh. Comme c'était dangereux ce que je m'apprêtais à faire. « Vous voulez de l'audience ? Je vais vous donner de l'audience ! » lachais-je d'un sourire sournois. Alors que le mariage était conclu d'une manière ...Ouai c'est pas grave Amelia, on t'en voudra pas pour tes qualité horrible de prêtre ! Mais moi j'aimais quand même bien ca façon de marier les gens, elle était drolement marrante ! J'arrivais à toute vitesse devant le boss, passant mes mains sur son ventre pour l'attraper et revenir aussitôt à ma place, un peu loin quand même pour pas que les nounours essaye de m'attraper.
▬ « Ca suffit la souris ! On revient comment dans nos corps ? Et dit à Diego de reactiver Alexis ! » Lui criais-je d'un regard menaçant. Les gens ce mirent à paniqué et un silence tomba dans la salle. Je regardais autour de moi quelque seconde, en me demandant si j'avais pas fait une grosse grosse bêtise. Beh quoi ? Il voulait de l'audience nan ? En bafouant les règles du boss, je suis certaine que ca allait monter d'un cran ! Les ours semblait prêt à agir, et je reculais lorsqu'un voulu s'approcher. « Hep. Coucher Alfried ! » lui ordonnais-je.
« Je m'appelle Antony. » me corrigea t-il en haussant un sourcil. ▬ « Coucher Antony ! » Répondit-je. Je levais la souris, et il ce stoppa. Héhéhéhéh. Vous le sentez le pouvoir là ? Vous le senteeeez ? Ouai bon, tout les regards étaient dans ma direction et ceux qui me connaissait savait que je tuerais jamais quelqu'un de sang froid, mais l'effet comptait.
« Maxine...Regarde ce que ton ami fait ...Tu vas la laisser faire le jour de ton mariage ? » declara la souris. Oh l'autre comment elle lui retournait le cerveau là ! Et va y qu'on y ajoute le mariage, pour que ce soit encore plus tragique ! Moi je voulais juste retourner dans mon corps – oui apparemment on y était sans y etre- et mettre fin à ce délire totalement flippant d'emission !
« C'est pas gentil de prendre les gens en otages, ce sont les méchants qui font ca ! Tu es une méchante alors ? » Une méchante ? Mes yeux s'arrondirent de surprise. Mais non, j'étais pas méchante du tout ...je voulais pas être méchante ! C'était pas l'effet que je voulais donner ! Il était hors de question qu'on me prenne pour une méchante, c'était pas moi ca, j'étais pas comme ca ! Je regardais autour de moi légérement perdu, cherchant le soutien de mes amis au fond de leur regard. Bon, et bien ce sera sans l'effet badass de la souris dans les mains ! Je sais que j'étais vachement dans la lune, et pas du tout crédible. Mais je pouvais être sérieuse parfois et me concentré en disant des choses intélligentes, je vous promet que c'est vrai ! Et pour appuyer mes dires, je vais déjà arrêter de faire des choses stupides et relacher la souris, sisi ! Maxine allait pas ouvrir les yeux si elle croyait que j'étais une méchante, et j'étais certaine qu'Alexis lui avait déjà fait la morale.
▬ «Non je ne suis pas une méchante, regarde ! » Je mis monsieur big souris par terre et relevait les mains en signe d'innocence. « Je suis ton amie, et les amies ne font pas de mal à leur amie ! » Enfin si, en théorie, les amis pouvait vous mettre des couteaux dans le dos. C'est juste plus tranchant qu'un ennemie. « Mais dis moi, comment tu es arrivé ici ? Tu dois avoir des souvenirs de ta vie d'avant, tu sais, avec ton papa Terrence ? Pourquoi tu n'es plus avec lui ? Comment ta fais ? » Et je vous présente un nouveau moyen de confronter une personne à la réalité : En le faisait réfléchir et en lui posant des questions qu'il est censé ce posé. Mais je me demandais quand même comment elle avait fait pour venir jusqu'ici quand même. Parce qu'après tout, elle était là avant nous non ? Je regardais du coin de l'oeil les ours de monsieur Big s'approcher de moi. J'aurais bien voulu dire qu'ils étaient vachement discrêt. Mais ca ferait de l'humour un peu noir quand même. Maxine avait ramassé la souris et la mit dans les mains de Diego. Tssss, il pouvait pas bouger son popotin lui même ? La petite blondinette serra son sac à dos nounours contre elle. Ca me donnait la puce à l'oreille.
« Je ... » son air ce déchira, autant que sa voix, triste. « J'ai rencontré un monsieur qui a voulue jouer avec moi, et on a traversé un miroir, et quand on a voulue repartir, si je repartais eh bien mes amis ils restaient coincés et moi non, et je ne voulais pas que leurs familles soient triste parce que ca ferait plus de gens et je ne voulais pas les rendres tristes parce que c'était ma faute si on est allé dans le miroir ...Et moi je devais rentrer chez papa mais je n'ai pas pu à cause de ça et j'ai loupé le repas ... » je la regardais, mortifié. Je me sentais tellement triste pour elle. Je sentais mon cœur ce déchiré sous des paroles aussi triste et révélatrice d'innocence dans le corps d'une aussi jeune petite fille. Je la regardais s'expliquer, les traits déchiré sous la tristesse en son attention. Pour moi il était clair que je repartirais pas d'ici sans Maxine. N'importe qui a le droit au bonheur, et personne ne devrait ce sacrifier pour qui que se soit en affrontant les conséquences seules. Je cherchais mes phrases, afin de sortir des mots adaptés au sien.
▬ « C'est pas grave Max. » Dis-je avec un sourire réconfortant. J'aurais aimé me rapprocher d'elle, mais les ours ne cessait d'essayer de m'approcher pour m'attraper, ce qui me donnait une nouvelle fois l'obligation de bouger dans leur sens contraire. Je regardais quelque instant leur visage surpris avant d'essayer de reprendre à toute vitesse avant qu'ils ne m'attrapent définitivement « Papa t'en voudra pas, il sera tellement content de te retrouversi tu reviens avec nous ! Il va t'en faire des tas des repas ! Et tu sais, tu as été courageuse, c'est important d'être courageuse tu sais ? Mais comment tu es arrivé jusqu'ici ? » J'étais pas loin. A deux doigt. A deux doigt de lui faire voir la réalité, à deux doigt de connaître notre moyen de retour. Et je voulais aussi que son bien, qu'elle ne soit pas triste. Qu'elle rentre retrouver sa famille, parce que moi personnellement, je serais plus capable de dormir sur mes deux oreilles si cette fille reste ici avec un mariage malheureux.
« Eh bien en fait un jour je me suis reveillée dans ma chambre ici, mais les animaix ont fait comme si j'étais là depuis toujours alors que je ne sais pas si mon ancienne vie c'était un rêve ou pas ...Et est ce qu'on est dans un rêve ou pas ici ? Donc j'attends de voir si je me reveilles ou pas ... » Le voile ce levait de plus en plus. Elle était comme nous. Reveillée et balancer dans un autre monde sans corde pour en sortir.
« Non mais non. Non ! Elle est chez elle ! Dans sa nouvelle famille ! Sa seule famille ! » Pour la première fois depuis notre venu, le boss s'enervait. Il criait tellement qu'il ce mit à tousser, comme si ca vie ne tenait qu'a un fil. Une musaraigne s'approcha avec un verre d'eau et un comprimé.
« Pense a ton cœur. Il faut te ménager. » Pas aussi solide que ca, le parain de la mafia hein ? C'était dur de voir son royaume ce perdre ? Et pourquoi il tenait tant à marier Maxine ? Mais pourquoi Maxine et pas une autre ? Bon, on sait que c'est pour l'audience, mais si c'était autre chose ? Le boss respira lentement, même si je souhaitais qu'il soit out pour sortir d'ici.
« Tant pis pour l'audience. Lacher Félix qu'on puisse célébrer ce mariage dans la joie et la bonne humeur. » Hein ? Il allait nous lacher félix le chat ? Je me sentais pas très bien tout à coup. Ca sentait la grosse bêbête vorace ca.
« Félix?Mais... » fit Diego en tremblant. ▬ « Il tremble l'ours. Pourquoi il tremble ? » fis-je, presque morte de peur. Non mais moi je savais pas qui c'était Félix hein ! Je voulais pas lui rendre des comptes, c'est bon ! Marions Maxine d'accord ? Non mais je plaisante, je plaisante ! Non mais parce que pour que Diego tremble, fallait que Félix soit un mastock vous voyez un peu ?
« Oui. Félix. » Tatata ...la sentence venait de tomber ! Et le suspens était en train de me retourner les organes. Je pris un air méfiant en passant quelque mot vers Diego.
▬ « Félix ...ouai lacher pas Félix ! » dis-je en bougeant les mains dans la direction de la musaraigne. « C'est qui ca Félix ? » dis-je en suite à Diego.
« C'est..Félix. » Ah l'autre, morte de rire, je suis pliée ! Il en avait d'autre des commes ca ! Le sol fut pris d'une secousse. Je crois que mon cœur il a pas suivit mon corps là. Ou alors il est remonté tellement tellement loin dans mon cerveau qu'en fait, je le sentais pas battre. Peu importante, Félix allait nous tuer ! Je sentais mon sang ce glacer, et la panique m'ecarquiller les yeux.
▬ « Ah. Je suppose que c'est pas Félix le chat ? » On sait jamais, on peu toujours demandé ! Puisq'on avait un chat qui habitait avec nous, j'avais un peu le feeling avec les félins ! Le boss semblait porté ses comprimés à la bouche, et j'eu une nouvelle idée. Mais non que ce n'était pas stupide ! J'allais me précipité pour le lui prendre, mais Diego sortit une télécommande. Je m'arrêtais brutalement, lui lançant un regard paniqué. « Nan. T'avise pas ! T'avise surtout pas ! » le prévint-je, les mains levé dans sa direction. Il va pas le faire hein ? Il allait pas le faire ? Si j'arrivais avant qu'il appuie sur la télécommande ...je me dirigeais à vive allure vers celle ci, mais un clic ce fit entendre, et je me suis mise à ralentir. Le paysage devint lent, très lent, trop trop lent. Je m'arrêtais en poussant des hurlements effrayé. « MON POUVOIR ! TA FAIS QUOI ? TA FAIS QUOIIIIIIII ???? » je m'étais perché sur sa taille et je secouais son col dans le but de faire voler sa tête d'avant en arrière, poussant des hurlements dans ses oreilles. Pas toucher à mon pouvoir ! Il est sacré ! Au pire j'en avais d'autre me direz vous, mais la super vitesse, c'était ma vie ! J'avais été fabriqué, mouler, créer dedans ! Saligot ! Diego m'attrapa par le col de la nuque et me fit tomber par terre.
▬ « Aie.... » Et au même moment, une seconde secousse fit vibrer le sol. Je sais pas vous, mais moi j'aimais pas beaucoup trop ca. Je m'avançais lentement, trèèèès lentement vers Alexis. Pounaise. Non mais attendez, j'avais l'impression d'être Flash là. C'est à ca qu'elle ressemblait sa vie ? Mais ...mais c' était horrible!On pouvait pas vivre dans de tel condition ! Je regardais Alexis avec un regard suppliant. J'étais prête. Achève moi. Pitiéééééééééé me laisse pas vivre comme Flash le paresseux, je veux pas finir ma vie dans un truc d'immatriculation à rire sur des blagues de facochère ! Une fois prêt d'elle, j'avisais les alentours. Je suis certaine que le Félix, c'était juste un écureuil enragé qui avait bu trop de cafeine. Ah, on est pas dans nos voisin les hommes ? Autant pour moi. Je regardais Maxine, puis le boss ...c'était franchement dégueu ce qu'il lui faisait. Je suis certaine qu'en lui faisant avouer la vérité ca pourrait faire reagir Maxine. Bon, pas non plus à coup de '' Je t'aime pas, t'es une erreur de la nature j'ai toujours eu pitié de toi'' mais quelque chose de plus soft quand même.
▬ « Le boss ...C'est ca ! Eh ! » je tapais l'epaule d'Alexis. « Si il avoue, Maxine ne voudra plus ce marier ! Faut qu'il lui dise qu'il est pas son vrai père ! » Mais d'abord fallait quand même s'occuper de Félix et de mon pouvoir au ralentis. Non mais parce que je préférais qu'on appuie une gachette contre ma tampe plutot que de vivre aussi lentement. Moi, ca va me rendre vachement dingue. Comment ca je le suis déjà ?
Il se trouvait qu'Alexis aussi pouvait beaucoup parler. Réélement, c'était même assez surprenant ! Maxine recevait souvent de nombreuses reflections, de gens qui la coupaient pendant qu'elle parlait. Ca ne la dérangeait pas outre mesure, mais elle n'avait pas l'habitude d'être la cible d'un si important flot de paroles. Les personnes qui l'entouraient étaient du genre plus tot concises, alors c'était etrange de voir les roles inversés. Pourtant, elle ne pipa mot, se concentrant entièrement sur les paroles d'Alexis, sur le message qu'elle voulait lui faire passer. Même les codes les plus difficiles avaient un sens, il suffisait de trouver la clef. Mas dans les disutions humaines, cette clef lui semblait comme innaccessible, lointaine. Hors de portée. Les gens liaient entre eux des evenements qui n'avaient aucuns rapport entre eux ! Et cela, sans prévenir la personne en face. Alors c'était difficile.
Pourtant, lorsque la jeune femme mentionna son père, Maxine leva es yux, subitement interpelée. Elle avait pu l'avoir ? Elle même avait travaillé de longues nuits a essayer de concevoir un telephone qui lui permettrait de le joindre, sans reel succés. Alexis devait être vraiment intelligente alors ! Ou avoir un meilleur telephone que le siens. Du discourt qu'elle avait fait, Maxine avait conclue plusieurs choses :
-Son papa l'aimait encore et voulait qu'elle rentre avec eux. -Alexis avait été toute seule sur un route a quatre ans, et son papa était mort; -Elle devait être triste alors.
Lorsqu'Alexis se releva et lui embrassa le front, Maxine se laissa faire et lui rendit son sourire. C'était agréable comme sensation. Terriblement doux et en même temps un peu triste.Elle grimpa sur l'estrade, comme Alexis le lui avait demandé. Ses paroles se mellaient a celles d'Amelia, a ses propres reflections, aux dires de Mr Big... Tout cela tournoyait dans son esprit a une vitesse folle, et pourtant, lorsqu'Amelia pris la parole, Maxine cessa de reflechir, se concentrant uniquement sur le flot de paroles qu'elle débitait. C'était plus smple comme ca. Ne pas reflechir, ne pas penser. Ne pas avoir mal.
-Maxine Big, voulez-vous prendre cet homme ici absent et c'est bien dommage pour votre mari, et vivre avec lui, selon l’ordonnance de Dieu, dans le saint état du Mariage ? Voulez-vous l’aimer, le chérir, l’honorer, et le garder, dans la maladie et dans la santé et, renonçant à tout autre homme, voulez-vous vous attacher à lui seul, tant que vous vivrez tous deux ?
Elle leva les yeux, comme prise en faute. Elle devait donner une réponse maintenant. A cet instant. Il fallait... reprendre l'énoncée du problème. Effacer tout le reste pour ne garder que l'essentiel. Voulait elle se marier avec Derek ? Maintenant ?
-Non. Enfin plus tard peut-être mais pas aujourd'hui.
Peut être que dans le futur, elle voudrait se marier avec lui ! Mais aujourd'huis et maintenant, elle n'en avait pas envie. Dere etait un ami, mais elle ne l'aimait pas "comme une amoureuse". Et elle ne voulait pas que ca se fasse sans Zach et papa. Cependant, a peine avait elle renoncer a épouser un omme absent – de toute facon, on ne pouvait pas dire oui a un homme absent, si ?- que Jezabel attrapa son papa brusquement et le pris avec elle, loin de Diego.
▬ « Ca suffit la souris ! On revient comment dans nos corps ? Et dit à Diego de reactiver Alexis ! »
Il y eut un grand silence, avant que Maxine ne se tourne vers l'ours qui servait de témoins a son absent-preque-mari.
"Qu'est ce qu'elle fait ?'
"Elle l'as pris en otage." répondit l'ours, visiblement très mal a l'aise.
Oh. C'était comme dans les films ? Mais c'étaient les méchants qui faisaient des prises d'otages non ? Alors pourquoi Jezabel faisait elle quelque chose comme ca ?
« Maxine...Regarde ce que ton ami fait ...Tu vas la laisser faire le jour de ton mariage ? »
Oh, elle devait intervenir ? Posant son regard sur Jezabel, Maxine s'avanca, le coeur battant. Elle devait protéger sa famille, et clairement, elle avait peur que Jezabel ne fasse du mal a son père. Peur qu'a nouveau, elle ne voie les yeux de personnes chères a son coeur s'éteindre dans une dernière grimace d’horreur. Peur de se retrouver au milieu de corps froids et sans vies. Peur de se retrouver seule, a nouveau.
« C'est pas gentil de prendre les gens en otages, ce sont les méchants qui font ca ! Tu es une méchante alors ? »
Autant savoir a qui elle avait a faire non ? Si elle lui disait oui, Maxine regarderait dans "Se faire des amis pour les nuls", elle était certaine d'avoir vue un titre qui traitait des prises d'otages. Ils disaient notamment que le syndrome de Stockholm pouvait aider ceux qui avaient des difficultés avec les méthodes une a six mille trois cent vingt sept, mais la méthode restait tout de même déconseillée. Jezabel laissa finalement son papa tranquille, et d'un geste, la jeune fille se pencha et le laissa monter dans ses mains en sentant comme un poids qui quittait son cœur. L'angoisse, la peur de le voir blesser Avec toutes les précautions du mondes, elle trottina jusqu'à Diego et déposa entre les pattes de l'énorme ourse blanc, son père, enfin en sécurité. Diego le protégerait, c'était son travail, c'était ce qu'il faisait de mieux.
Tournant les yeux vers Jezabel, elle l'observa un instant jouer avec les autres ours avant de se pencher vers son père, ses grands yeux bleus emplis d’inquiétudes malgré elle.
« Tu vas bien papa? » demanda elle d'une petite voix en craignant une réponse négative.
« Ca va... ca va... ton amie n'est pas aussi douce que toi... » répondit il.
Maxine hocha la tete et baisa les yeux sur ses bras. Elle avait les mains douces, Zach lui avit fait remarqué une fois. Alors peut être que Jezabel avait les mains plus rugueuses, certainement a cause de la friction de l'air sur sa peau. Elle finit par relever les yeux, le fiant avant de lui faire un grand sourire, heureuse de partager la nouvelle avec lui.
« Tu sais Alexis elle m'a dit qu'elle avait eut mon papa au téléphone ! Enfin mon autre papa tu sais ! Et il veut me revoir et je voudrais rentrer le revoir aussi tu sais ? Tu pourrais venir avec moi je te le présenterai ! »
Papa et papa et maman réunis. Ce serait tellement bien que sa famille soit au complet !
« Alors c'est comme ca que tu me reperce ? Après tout ce que j'ai fait pour toi ? » Il se laissa tomber par terre -enfin dans les pattes de l'ours, qui s'accroupit pour le réposer délicatement sur le sol « Ma pauvre fille... ma pauvre vie.. » laca il e laissant couler une unique larme sur sa joue, Rapidement suivit par Diego et le reste de l'assemblée.
« Pourquoi tu pleure ? Tu es triste ? » fit elle en s'accroupissant pour etre le plus a son niveau possible sans salir sa robe. Elle ne comprenait pas le lien qu'il pouvait y avoir entre une proposition de voyage et le fait qu'elle était devenue pauvre soudainement ? Normalement elle avait encore de l'argent sur son compte... Maxine posa son nounours a dos sur le sol a coté d'elle et fouilla dedans pour en tirer un mouchoire qu'elle tendit au Boss. « Tiens prends ca. J'aime pas que tu pleures ca me rends triste aussi. »
« Tu préfère faire le bonheur d'un faux père au lieu de ton véritable père qui est ici accroupis devant toi et qui souffre... Laisse moi Maxine,.. .va t'n pars loin de moi avaec tes amis,abandonne moi... »
Terrence n'était pas un faux père ! Il avait un papier officiel et une signature !
« Mais je veux faire ton bonheur aussi ! Mais c'est juste que mon autre papa il est triste quand je ne suis pas la c'est Alexis qui me l'as dit ! Mais je ne veux pas t'abandonner c'est triste d'abandonner les gens c'est pour ca que je veux que tu viennes le rencontrer. »
Mr Big se moucha dans le mouchoir qui pour lui devait faire la taille d'un drap.
« Diego s'occupera de lui. Tu resteras avec moi pour toujours et on sera heureux. » fit il en posant ses mains sur les siennes. « Tu veux bien rester avec moi ? On vas te marier, tu auras pleins de petits enfants qui seront mes dignes héritiers ! Tu seras celebre, riche et heureuse ! Et tes amis te rendront visite. Du moins ceux qui survivront. Viens la Maxine, prends moi das tes bras. »
Doucement, elle se pencha, incertaine de ce qu'elle devait dire. Pourtant elle était sure d'une chose. Elle voulait bien rester avec son papa. Restait a savoir jusqu'à quand.
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
D'une certaine façon, le refus de Maxine était une bonne sinon une excellente chose. Cela se voyait qu'au fond elle n'était pas prête pour le mariage - sans compter qu'un mariage sans l'un des deux partis n'était pas évident à célébrer. Mais ce n'était pas là le plus important : quand Maxine avait quitté l'autel, la pâtissière l'avait suivi, sans doute plus par instinct que par réelle nécessité. Elle l'observait à présent avec son faux père musaraigne dans les bras, le cœur battant, Amelia sentait un sentiment quasiment étranger croître en elle : la colère. De nature douce et conciliante, Amelia ne criait jamais. Elle détestait crier. Les bruits assourdissants lui donnaient simplement envie de se cacher sous une table en attendant que l'orage ne passe - phénomène climatique qu'elle détestait également. Mais s'il y avait une chose qu'elle détestait encore plus c'était voir ses proches se faire manipuler sentimentalement. A ce titre, la pâtissière s'était toujours promis d'étrangler quiconque briserait le cœur de ses enfants. Certes, Maxine et elle n'avait aucun ADN commun. Mais Maxine était la jeune fille la plus candide et douce qu'il ait été donné à Amelia de voir, aussi ne pouvait-elle pas laisser passer cela. - Vous êtes quand même sacrément bon acteur et incroyablement doué en manipulation affective, railla-t-elle d'une voix sèche, emportée par l'émotion. Franchement, je vous applaudis des deux mains. C'est un cran au-dessus de mon sermon de prêtre. Vous visez l'Oscar ? Le sarcasme et Amelia Peters étaient d'ordinaire étrangers l'un à l'autre. Mais là... face à ça... Trop c'était trop. Le Big Boss ne méritait pas l'affection de Maxine car il l'avait usurpée à un autre. Tout au plus méritait-il un coup de pelle à tartes bien placé et d'être privé de dessert pour toute l'année à venir. Le Boss releva ses yeux de fouine vers Amelia et, mécontent, lui fit signe de se taire sans rebondir sur cette affaire d'Oscar alors qu'il l'aurait eu plus facilement que Leonardo DiCaprio, c'était certain. Finalement, il déclara calmement à l'assemblée : - Je n'aurais pas dû vous inviter. C'était une erreur. Vous n'êtes pas de vrais amis pour Maxine. D'ailleurs, vous n'êtes plus rien du tout. Finissons le mariage qu'on puisse vous emmener au lac. Amelia déglutit avec peine. Ca sentait la fin. Littéralement. La jeune femme inspira un grand coup. - Très bien, déclara-t-elle, solennellement, le dos droit, tâchant de paraître plus que son mètre cinquante sept qui n'en imposait pas beaucoup. Vous avez raison, la mascarade a assez duré. Les condamnés à mort ont droit à une dernière volonté, non ? Je serai brève, crut-elle bon de préciser. Malgré tout, le boss se massa les tempes. On aurait dit April quand elle ne voulait plus qu'Amelia parle, mais une April plus petite, plus poilue et plus flippante - en dépit de sa taille. Il reprit néanmoins, catégorique : - On peut faire ça après le mariage. Diego ajouta alors : - Et le repas, façon de penser qu'Amelia aurait apprécié dans d'autres circonstances, un mariage sans repas n'étant pas un vrai mariage. Le boss, cependant, pensait différemment : - Non, pas le repas. Juste le mariage, ça suffira, déclara-t-il, sans appel. Si Diego était déçu, il n'en montra rien. Amelia aurait eu bien plus de mal à cacher sa déception. L'ours, lui, se contenta d'une réflexion qu'il semblait plus se faire à lui qu'au boss : - J'ai quand même bien envie de savoir ce que c'est sa dernière volonté. Une nouvelle fois, le boss se massa les tempes. Il avait au mieux mal à la tête et au pire une migraine. Mais Amelia, une fois n'est pas coutume, ne compatissait pas. - Vous souhaitez quoi ? soupira-t-il, à bout. - Je souhaite adresser un dernier message bref à Maxine, reprit Amelia. "Un dernier message bref comme le fut ma vie" ajouta-t-elle mentalement avant de réaliser qu'elle ne pouvait pas être aussi théâtrale. Amelia s'agenouilla à hauteur de Maxine et lui prit gentiment la main : - Ma chérie, j'espère que tu seras heureuse dans ta vie parce qu'Alexis, Jezabel, papa Terrence, Antropy, les jumeaux, Zach et moi on ne sera pas là pour le voir. Quand on va partir au lac toute à l'heure, on va partir pour toujours, tu comprends ? Définitivement. Maxine... je crois qu'on va mourir et je ne peux rien y faire, ils sont plus nombreux et certains sont des ours... Mais toi, toi tu peux encore choisir ton camp, tu peux briser tes chaînes, tu peux arrêter de te laisser manipuler par de beaux discours et de fausses larmes et te tourner vers ceux qui tiennent réellement à toi, ceux qui ne veulent pas te forcer à te marier ou te forcer à rester quand tu ne veux pas. Voilà. J'ai fini, déclara Amelia à l'attention de Big. La jeune femme peinait à dissimuler sa crainte. Big, pourtant, n'était pas si gros, elle aurait pu l'assommer d'une pichenette mais ne s'y serait pas risquée. Maxine aurait pu avoir de la peine. La musaraigne, en revanche, ne connaissait pas ce sentiment. Alors qu'il avait répliquer, un bruit assourdissant couvrit ses paroles. Les invités et les mafieux se regardèrent, surpris. Le bruit provenait de la cave, cela ne faisait aucun doute. Le boss se tourna en direction du bruit et... recula d'un petit pas quand le bruit se fit à nouveau entendre. Courageux mais pas téméraire. Puis les ours se regardèrent de nouveau avant de reculer d'un pas eux aussi. Diego, qui se tenait juste à côté de la pâtissière la poussa devant lui, ayant apparemment décidé de s'en servir comme bouclier. Amelia lui lança un regard incrédule : - Sérieusement ? Entre nous ce bruit me fait peur aussi mais... un peu de fierté, quoi ! Vous êtes un ours, un ours fier... Enfin... Dites moi Monsieur le Big Boss... n'y aurait-il pas quelqu'un ou quelque chose à la cave ? demanda la jeune femme avec un grand sourire, le bruit ne pouvant ni être le vent dans les arbres ni le bois qui travaille. Amelia était prête à aller voir, notamment parce que les jumeaux étaient aux abonnés absents. Mais elle n'en eut pas le temps. La porte de la cave vrombissait comme si quelque chose cherchait à la défoncer. Du coin de l'oeil, Amelia vit le boss va se reculer encore et ouvrir les yeux pour la troisième fois de la journée : - Fuyez... Fuyez pauvres fous..., déclara-t-il d'une voix blanche. Ces quelques mots rappelaient vaguement quelque chose à la pâtissière qui n'aurait su dire quoi et qui avait mieux à faire qu'essayer de s'en rappeler. La porte venait d'exploser pour laisser place à une armée de buffles qui sortaient au galop. Si tant est que les buffles galopent. La scène avait des allures de Terre des lions, le mariage et les beaux vêtements en plus. Un ours se précipita instinctivement sur le boss pour le protéger. Amelia crut le voir sauter au ralenti comme dans les films alors que le boss ouvrait les yeux davantage devant l'inéluctable : en sautant, l'ours ne réalisait pas qu'il allait certes protéger le Boss mais aussi l'écraser. Amelia comme les autres n'avaient que quelques instants pour réfléchir et agir. Alors l'ancienne lionne agit : puisque Maxine était attachée au Boss, elle ne pouvait pas le laisser mourir. La jeune femme se précipita donc sur lui pour l'écarter avant l'impact et glissa par terre avec le Boss dans les mains. L'ours, quant à lui, alla s'écraser juste derrière eux deux. Amelia lâcha un soupir soulagé. Elle n'était pas morte.
Derek et Duncan adoraient Maxine. Ils se rappelaient encore comment l'avaient-ils rencontrée, l'ayant sauvé d'un vieux pervers (au mieux, ou psychopathe meurtrier au pire). Il ne faut pas suivre n'importe qui dans la rue ! Nul part d'ailleurs. Ils étaient de vrais héros ! Maxine et les jumeaux avaient eu plusieurs occasions de s'amuser, mais jamais l'un d'entre eux ne s'étaient imaginé se marier avec elle !
Il y avait là plusieurs raisons : Il n'était pas question de ne pas vouloir vivre avec Maxine (oh non, cela pourrait même être rigolo !), ou que Maxine leur soit repoussante, loin de là. Par ailleurs, le fait que Maxine soit seulement une amie que les jumeaux appréciaient beaucoup et non l'amoureuse de l'un d'entre entre eux, n'était pas la raison principale. Mais en réfléchissant, il y avait peut être un peu de ça, certes. Les jumeaux ne pouvaient pas se marier. Quelque soit la personne. Ami ou plus : ils avaient été attirés par Octavia, ravissante jeune femme. Il y avait bien là-bas, à Storybrooke, une personne également qui s'entêtait à les fuir qui leur faisait tourner la tête aussi. D'ailleurs devraient-ils probablement s’attarder à réfléchir sur ce dernier point. Enfin, tout ça pour dire que même avec ces personnes, il serait inconcevable pour eux de se marier, qu'importe les sentiments et leur intensité.
Derek et Duncan vivaient la vie de la façon dont tout le monde devraient la vivre et dont la majorité du monde en était incapable ou ne s'en donnait pas l'opportunité. La vie est une merveille, il ne fallait jamais oublier toutes les merveilles qu'il y avait autour de soi. Aujourd'hui, tout le monde s'attache à ce qui est mauvais alors qu'il y a bien plus beau. La seule chose qui pourrait les détruire serait de se perdre l'un et l'autre. Ce n'est pas le cas, alors ils vivent cette chance. Non, ce n'est pas due à une nature évidente liée aux jumeaux. Eux aussi ont leur malheur. A l'heure actuelle, Lukas, le fils de Dyson, est kidnappé, emporté très loin, emmenant Dyson et leurs amis dans une affaire très très grave qui pourrait les assassiner, et tout cela avait commencé alors que les jumeaux surveillaient le petit : la culpabilité qui les rongeait était grande. Ici, c'était l'espoir qui les maintenait. Aucun malheur n'était encore à déplorer. Ne pas pleurer quand il n'y a pas raison à verser larme.
Je m'égare. Tout cela vise à dire que ces deux électrons libres, outre pouvoir vivre la vie à fond, ils en avaient besoin. Hors, le mariage était un ancrage. Non, ils ne pourraient jamais s'attacher ainsi, respectant cependant les grands amoureux qui décidaient de se marier : ils adoraient les mariages et trouvaient ça aussi magnifique que génial. Mais le leur serait le début de leur fin. Alors il était hors de question de se marier ! Maxine, Derek t'adore. Mais le mariage, on repassera.
C'est ainsi que Jezabel vint en grande salvatrice en emmenant Derek rapidement loin de l'estrade, près d'Alexis qui leur exposa tout un plan. Ils avaient commencé par faire leur part. Ils ne pourraient cependant pas continuer.
******
Alors que tout le monde s'inquiétaient pour tout sauf de la disparition des jumeaux qui ne semblait pas trop inquiétante (c'est bien : le stress ne les tuera pas !), ceci longeaient un couloir sombre, dans lequel se trouvaient une multitude de cages, sans inquiétude de leur part. Non : ils étaient même content de participer à la montée d'audience avec des opossums ! Du moins, c'était ce qu'ils croyaient. Ils allaient bien chercher des opposums, n'est-ce pas ?
Deux lits comme ceux des hôpitaux se présentaient dans la salle qui termina le couloir, tandis que Dr. Frankie les invita à s'installer. Heureux et peu soucieux, ils s'y installèrent volontiers.
Faites Aaah !
Les jumeaux les regardèrent en haussant un sourcil. Pardon ?
Ah non ! On déteste les dentistes ! Et puis on a une dentition parfaite ! Je refuse ! On dirait pas A ! Pour la peine : Béééééé ! Humphf !
Dr. Frankie leur avait enfoncé une cuillère dans la bouche.
Ah c'est parfait ! Dentition parfaite ! Dit-il après avoir examiné. Bien sur qu'elles étaient parfaites leurs dentitions, il n'y avait même pas lieu d'en douter.
Faut il les anesthésier ? Je crois plus qu'on en a. Faudra faire sans.
Hein ? Le Dr. Certainement-Mangeur-De-Dents-Humaines appuya sur un bouton qui piéga les jumeaux sous des menotes métalliques qui vinrent leur bloquer chevilles et poignets.
Mais a''endez on 'a pas che'cher des o'ossums ? 'Ous chaites quoi là ? Li'érez nouus !
Lance la procédure !
Valérie Damichèvre appuya sur un bouton, suite à quoi un déclic provenant des cages du couloir. Le Dr. s'inquiète et se tourna vers son associé.
T'as appuyé sur quel bouton ? Euh... Le bleu. Non le vert. Ou le rouge. Enfin ici c'est mal éclairé, c'est pas facile !
Les jumeaux soupirèrent. Encore moins douée qu'eux ! Un grincement digne d'un film d'horreur et qui révélait l'ouverture des cages se fit entendre, tandis qu'une réaction digne d'un film d'horreur aussi se fit lire sur Dr. Frankie, qui se retourna avec frissons. Pas le bleu... Pas le bleu...
Tout commença avec des bruits... bruyants d'animaux. Se retournant vers Damichèvre, Frankenimal cria.
Il faut lancer la procédure de nettoyage !
Dans un gest de panique qui n'annonçait rien de bon, Valérie appuya sur un bouton rouge, qui fit résonner un grand clic ! au loin, avant qu'un énorme troupeau de boeufs en furie passa dans le couloir. Hein ? Ils semblaient à l'état sauvage, à Zootopie. La petite mairesse du film agissait encore ?! Frankie et Valérie tentèrent de se protéger... en sautant sur les jumeaux ! Ce qui n'était pas malin en soit.
La violence du geste les avait les libéré, mais les voilà écrasé par deux animaux effrayés qui risquaient de faire louper leur libération. Ils finirent par réussir à les pousser, les laissant tomber par terre. Ils coururent alors vers le troupeau, et s'élancèrent tous deux vers deux bêtes, pour réussir à monter sur leur dos, s'accrochant bien aux cornes (des cornes ? Ce n'étaient peut être pas des boeufs alors) pour ne pas tomber sous le coup de la vitesse et de la violence des pas.
C'est ainsi qu'ils regagnèrent le jardin. Et, couvrant le bruit du troupeau, on pouvait alors entendre Derek hurler, vidant tous ses poumons.
NI MARIÉ NI OPOSSUM ! REBELLIOOOON !
Alexis E. Child
« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
| Avatar : Kaya Scodelario
Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
Je m’étais relevée tant bien que mal après le passage des buffles, en soufflant et en me massant le dos et les jambes. On avait eu chaud… C’était de plus en plus certain qu’on allait pas finir l’aventure entier punaise… et pourquoi on avait jamais un dieu sous la main quand il le fallait ? J’avais bien sûr pas tenter d’adresser une petite prière à l’un d’eux, bien trop occupée à m’inquiéter pour tout le monde et pour ma propre vie. En même temps, j’étais une déesse magique, merde ! Il était temps que je montre de quoi j’étais capable… même quand… mes pouvoirs fonctionnaient à l’aide d’un petit bouton ! Je comptais les compagnons de route… à croire qu’on était en colo ! Ils étaient presque tous là sauf… Tigrou ! Je déglutissais en commençant à me demander si nous séparer était une bonne idée… j’avas pas vraiment eu l’occasion de voir l’ampleur du désastre, j’avais vaguement entendu Gazelle parler de « petit copain » et je l’avais entendu se barrer mais depuis…plus de nouvelles… il fallait absolument le retrouver ! Quand c’était pas les jumeaux rouquins, c’était le rouquin tout court !
J’observais Amelia qui se remettait de sa chute avec Monsieur Big dans les mains. Mais POURQUOI elle l’avait sauvé ?! Ok elle avait bon cœur et c’était une très bonne chose, ok, j’étais pas certaine de moi-même être capable de regarder la bestiole mourir sans rien faire mais là, je n’étais plus vraiment rationnelle. La mort de Monsieur Big = grosse audimat = on nous fou la paix et on rentre chez nous ! Mais non… non non non, on était toujours l’audimat de base… fait BIIIIIP. Atterrée, je regardais la musaraigne observer la lionne avec les yeux grands ouvert une nouvelle fois, pleins d’amour, tandis qu’il nous sortait un dialogue digne des feux de l’amour :
- Amelia... Jamais je n’aurai cru que c’était possible, Que cela puisse m’arriver un jour, De ressentir cette sensation qui m’attire, Ce que les gens appellent... amour. Je sais que c'est maintenant l’occasion, Pour te le dire et partager avec toi, Cette sensation qui m’attire et m’aspire...
Il nous récitait un poème là ? Ca rimait même pas. Bouche-bée, j’observais la pâtissière qui semblait un peu sous le choc. Diego, le big nounours polaire qui était jamais loin de moin et qui avait foutu sa patte dans ma robe était maintenant en train de verser une petite larme en me disant :
- Ils sont mignons tous les deux, pas vrai ? - Non mais je rêve…
J’avais plus dit ça pour moi que pour autre chose… Je commençais à me redemander si finalement si, on était pas dans un de mes rêves parce que ça partait tellement en live que je commençais à me poser de sérieuses questions… Pendant ce temps, Amélia tentait de reprendre contenance en bredouillant :
- Euh... eh bien... c'est très flatteur. Y a juste un petit problème... ou un gros problème, en fait : je suis mariée, vous voyez et j'aime profondément mon mari. Même si vous n'êtes pas sans charme.
On voyait bien qu’elle tentait de se dépatouiller autant qu’elle voulait sans pour autant le vexer… elle était quand même en train de dire non au parrain de la mafia Zootopienne quoi… Et je savais pas quoi faire pour l’aider…
- Mais vous avez quoi tous avec l'amour?! C'est un truc en dingue cette histoire, vous tombez amoureux aussi vite que vous lacez vos chaussures...
Je disais ça à personne en particulier mais Diego l’avait plus ou moins pris pour lui puisqu’il se tournait lentement vers moi avec un regard de braise et les babines transies d’amour avant de me demander timidement :
- Tu as un copain ? - Non mais je suis en plein cauchemar…
J’inspirais lentement avant de le regarder de manière suspicieuse ne lui répondant.
- Euuuuh… noooon… pourquoi ?
L’ours se mit à sourire avant de baisser les yeux vers une pâquerette qu’il se pencha pour ramasser avec hâte avant de me la donner timidement avant de se balancer de gauche à droite. Je le remerciais avec un sourire gêné. Il avait vraiment cru que j’allais finir avec un ours coca-cola ? Il rêvait là… J’en pouvais plus…
- Mais ma parole… on vous gaze ou quoi ?!
Il fallait qu’on avance, qu’on sorte de là, qu’on récupère Antropy, qu’on se bouge quoi. J’inspirais lentement en me pinçant l’arête du nez avant de tenter de revenir à quelque chose de plus sérieux. Mais pour ça, il allait falloir user d’un peu de charme. Je me forçais à lui faire mon plus beau sourire digne du Rabbit Hole avant de lui demander avec douceur et chaleur :
- Dis... tu sais pourquoi les buffles ils sont à l'état sauvage par hasard ? Ça m'aiderait beaucoup que tu me le dises... - Ce sont les expériences… Mais c’est top secret.
Il me fit un petit chut avec le doigt et j’hochais la tête d’un air entendu en continuant à lui faire les yeux de la fille trop intéressée par le grand ours beau et fort qu’elle avait en face d’elle. Je me détestais punaise.
- Tu fais quelque chose ce soir ? Enfin, après le grand festin ? Je ne sais pas si tu fais partit de ceux qu'on va cuire. Mais dans le cas où tu n'en fais pas partie, tu fais un truc ? Enfin, après avoir mangé.
OH… PU… BIIIIIIIIP… Il pouvait y avoir un moment où on risquait pas de mourir dans d’atroces souffrances… Bon bon bon Alex’ concentration… Amelia fallait qu’elle se la joue amour amour avec le boss et elle resterait en vie, Maxine c’était sa fille donc ça c’était bon… les jumeaux… un avait failli être son genre, ils allaient peut-être être sauvé, non ? Tigrou on le trouvait et Jez avait failli tuer le boss donc elle était clairement en danger…
- Et ben… Je sais pas… j’adorerai faire ce que tu veux ce soir après le festin… Je suis sûre que tu es un ours plein de charmes et d’idées romantiques et j’ai envie d’apprendre à mieux te connaître… mais pour ça, il faut que je reste en vie… tu… tu me protégeras, pas vrai ?
Je lui mettais la main sur la patte avec les yeux brillants « d’amour »… Je me faisais vomir… Depuis quand j’étais devenue une Judah au féminin ?! Si je m’en sortais il faudrait bien que je le remercie pour tout ce qu’il m’avait appris… ça m’écorchait déjà la bouche… Amelia recevait toujours sa déclaration enflammée et les buffles étaient désormais loin, tout en ayant ravagé une bonne partie du banquet et le lieu de la cérémonie du mariage…