« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe]

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Wine RedHeart*
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Wine RedHeart*

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LET THE SKY FALL
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| Conte : Alice au pays des merveilles.
| Dans le monde des contes, je suis : : la Reine Rouge de Coeur.

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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2016-06-10, 14:01

De l'autre côté du Miroir
Mission Wonderland

Parce que tu crois que c'est la meilleure manière, peut-être ? La voix d’Alice se faisait acerbe. Je savais pertinemment que, même en état de faiblesse, mon ennemie de toujours n’allait pas se laisser manipuler par de simples mots. Mais c’était justement pour cette raison que j’adorais retourner son cerveau. Il y avait du challenge. Il fallait y aller petit à petit, progressivement, avancer pas à pas sans brusqueries. Comme avec un petit animal sauvage. Qu'est-ce que tu veux au juste ? m’agressa-t-elle en se levant. Ses grands yeux d’un bleu électrisé par la rage étaient braqués sur moi. Pourquoi tu traines autour de moi comme ça ? Tu peux peut-être manipuler n'importe quel abruti, mais moi tu m'auras pas ! Je me contentai de lui envoyer un petit sourire suffisant tout à fait insupportable. Alice savait ce que j’essayais de faire, elle l’avait toujours su. En même temps, je n’avais jamais essayé de cacher mes intentions. Et cela rendait le jeu encore plus jubilatoire : en toute connaissance de cause, la sauveuse de Wonderland allait plonger. Tôt ou tard. Je sentais que j’avais déjà fait germer le doute en elle. Une fois bien enraciné, il ne partirait plus et continuerait à grandir sans que j’aie besoin de lever le petit doigt. Je vais aller rejoindre ma sœur, j'en ai marre de t'entendre parler de tes projets maléfiques. T'a qu'à aller les divulguer à quelqu'un qui s'intéresse vraiment à toi ! Sa sœur ? Maxine ? Hum, intéressant. C’est vrai qu’elles se ressemblaient assez. Alors qu’Alice s’éloignait, je lui lançai en ricanant : Je dois bien t’intéresser puisque tu n’arrêtes pas de penser à moi. Et puis… La vengeance n’est pas le meilleur moyen. C’est le seul.
Je pris le chemin du château, me dirigeant vers les appartements des invités. J’avais bien mérité un peu de repos. Les domestiques me guidèrent jusqu’à ma chambre et m’apportèrent de quoi me restaurer. Quand je fus assise devant mon repas, je me rendis soudain compte à quel point j’étais affamée. Après avoir englouti tout ce qu’il y avait sur la table (j’avais failli m’attaquer à l’argenterie, mais je m’étais retenue), je me préparai pour aller dormir. Une fois couchée, le sommeil ne tarda pas. Et il ne fut pas perturbé par des rêves, ou un homme masqué. Tout allait pour le mieux. Et évidemment, qui vint ruiner ma tranquillité ? Je vous le donne en mille : la blonde. Et après elle ose dire que c’est moi qui lui tourne autour… Bref. Je fus tirée de mon profond sommeil par de l’eau glacée sur la figure. Me noyant à moitié, je hurlai des gargouillis incompréhensibles, gigotant dans tous les sens. J’avais connu des réveils plus agréables. Allez sa grosse tête suprême, on bouge ! Et fait pas ta grognasse, bouge ton royale fessier ! T'sais ce qu'il te dit mon royal fessier ? Trempée de la tête jusqu’au ventre, je fulminais, crachant encore de l’eau. Mais maintenant que j’étais réveillée, je n’allais pas laisser Alice tranquille ! Direction la tour du Fou avec Jessie.
Nous fûmes arrêtées par des domestiques. Et l’autre blondasse ne trouva rien de mieux que de me donner en spectacle pour attirer l’attention. Je lui lançai un regard assassin. Cependant, nous étions sur un véritable terrain miné. Ce n’était pas le moment de piquer une crise. Me contenant difficilement, je jouai le jeu : Je ne sais pas qui a refait la tuyauterie, mais ça fuit de partout ici ! Vous devriez en parler aux plombiers, on risque l'inondation. Puis, Calamity Jane, avec son tact aussi délicat qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine indiqua aux domestiques que nous allions voir le roi. Oui, c’est vrai que rendre une visite nocturne à sa majesté le taré était tout à fait hors de soupçons… Vous sentez l’ironie ? Une jeune femme arriva pour nous sauver la mise face aux gros lourds. Je laissai Jessie parlementer (si j’ouvrais encore la bouche, ce serait pour maudire toute l’assistance), me contentant de hocher gravement la tête à la mention de la « vision d’horreur ».

La tour du Fou était remplie de livres du sol au plafond. Ils semblaient avoir été entassés à la va-vite, dans la précipitation. Au fond de la pièce ronde dans laquelle nous étions entrées, un grand escalier grimpait en colimaçon vers un étage. J’avais eu ma dose de sensations fortes pour le moment, alors je n’allais pas tenter le diable. Je restai donc sagement au rez-de-chaussée, essayant de trouver un livre intéressant. Notre cowgirl dénicha (au risque de se prendre les colonnes de livres dans la tronche) un bouquin sur les miroirs. Pas si idiote que ça la rouquine. Celle-ci sortit de la salle pour aller feuilleter sa trouvaille en toute tranquillité. Pendant ce temps, je continuai à balader mon regard sur les murs bondés de livres. Une tapisserie attira mon attention. Saisissant un de ses coins, je la détachai soigneusement du mur pour voir ce qui se cachait derrière. Et je ne fus pas déçue. Une fresque animée monumentale illustrait la vie à Wonderland depuis la Malédiction, sous la forme de plusieurs scénettes. La première dépeignait mon règne, moi assise sur le trône et mon peuple à genoux, l’air malheureux. Aaah, c'était la belle époque. Nostalgie quand tu nous tiens… Tous les Wonderlandiens célèbres étaient là, ainsi qu’en arrière-plan le nuage violet du Sort Noire. La deuxième peinture représentait un pays des merveilles plongé dans le chaos, avec un trône vide et des personnages se battant pour y accéder. Un homme avec un costume de fou (le même que celui que j’avais vu dans le ventre de l’Ogre des Marais) se tenait devant le siège royal. Le calme semblait être revenu autour de lui, mais aux pieds du trône, un autre fou avait l’air en colère et désignait le premier à des hommes armés. La troisième image montrait une scène de bataille entre les deux fous et leurs armées. Le premier fou l’emporta et s’assit sur le trône avec une couronne de roi (j’eus un léger frisson de dégoût à cette vision), tandis que le second s’en alla au loin, les épaules basses. Les autres dessins vivants n’avaient pas vraiment d’importance. On y voyait le nouveau roi en train de parler au peuple, construire une serre pour ces ordures de plantes, construire cette atrocité de château… Alors que j’allais me tourner vers Alice pour vérifier si sa recherche avait été plus fructueuse que la mienne, j’entendis des pas dans le couloir. Sans me poser de questions, je courus vers la blonde, lui saisis le bras pour l’entraîner se cacher derrière d’immenses montagnes de livres. Le roi entra dans la salle, et monta les escaliers. Sa voix me parvint, étouffée par la cloison en pierre. Je n’arrivais pas à comprendre clairement ce qu’il disait, mais j’entendis deux timbres distincts. Curieuse, je me rapprochai en silence, restant camouflée derrières les livres. … Ne sont plus une menace, des esprits faibles pour la plupart, cela dit je dois avouer qu’ils ne manquent pas d’imagination… C’est fou tout le mal qu’ils peuvent se faire eux-mêmes… Mais ne t’en fais pas, je doute que ta situation les intéresse. J’aurais reconnu cette voix entre mille : l’homme masqué. Je plaçai ma main devant ma bouche, dans un geste de surprise. Ces deux-là étaient de mèche ? Le roi répondit : Vous ne comprenez pas, si jamais le peuple apprend leur retour, je risque gros. Je ne peux pas les laisser mettre mon royaume en péril ! (Ton royaume ? Pas si vite coco, t’as juste posé tes fesses sur mon trône, c’est tout, t’emballe pas.) Tous voudront revoir leur Reine Blanche bien-aimée… (Heu non, pas tout le monde, non j’crois pas.) S’ils apprennent qu’elle est encore en vie, nous auront des ennuis tous les deux ! Une menace se faisait sentir dans sa voix. Après une seconde de silence qui me parut une éternité, il y eut un bruit d’étouffement. N’oublie pas à qui tu dois ton trône, petit fou… Je t’ai aidé, n’abuse pas de ma patience. Ils sont vacillants, fragiles (fragile toi-même espèce de complexé !), à toi de profiter de la situation. Bien bien bien… Les pièces du puzzle commençaient à s’assembler dans mon esprit. Il n’y avait pas beaucoup de fous dans ma cour. L’un d’entre eux avait pris ma place et était devenu l’actuel roi, grâce au mystérieux psychopathe. Quant à l’autre fou, il finissait de croupir dans l’intestin d’une bête immonde. J’en avais assez entendu. Avant de nous faire repérer, je repris le bras d’Alice et nous retournâmes vers les chambres. Je rentrai dans la mienne et me mis sous les draps aussi sec, me recouvrant même la tête. J’étais exténuée. Aussi, je ne réagis même pas lorsque je sentis une présence dans le lit à côté de moi. Ce devait encore être Maxine. Toutefois, les portes à Wonderland avaient un sacré sens de l’humour. J’allais m’en rendre compte le lendemain matin…
AAAH !! Alice. Dans mon lit. MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS ?! Si j’te manquais trop fallait me le dire, je t’aurais fait passer l’envie ! Vite, il fallait qu’elle déguerpisse de là avant que quelqu’un nous surprenne et que je me prenne encore une fois la honte. Mais visiblement, tous les Storybrookiens s’étaient donné le mot pour venir dans ma chambre. Je sais où est la sortie ! Dyson déboula comme une bombe. Un groupe de personnes qui étaient là bien avant le règne de Wine sont piégées ici parce qu'elles ont fait une erreur qu'on ne doit surtout pas refaire à la sortie. Le miroir est derrière la porte des fous jumeaux, l'une d'entre eux me l'a dit. Wine tu sais où c'est ? Elle m'a averti, on ne peut pas faire un faux pas. Apparemment, c'est très trompeur. Je n'ai pas tout compris, mais ça fait froid dans le dos. Je n’étais pas du matin. Je ne compris que la moitié de ce que baragouinait le psy. Je le regardai avec une moue perplexe. Je lui grommelai qu'il venait de me ruiner les tympans et que je n'en avais foutrement aucune idée. Je le rassurai quelque peu en lui disant que nous nous en occuperions le moment venu car nous avions des problèmes plus urgents. J'avais juste tilté aux mots "fous jumeaux". Donc le roi s'était battu avec son propre frère ? Tiens, ça me rappelait quelque chose... Quel manque cruel d'originalité. Wiiiiiiine ! Deuxième agression matinale. Max se jeta sur moi pour me faire un câlin en frottant son visage contre le mien. Alice ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Ce n'est pas ta chambre normalement… Pourquoi vous dormez ensemble ? Et merde. Je poussai la blondasse squatteuse du lit, l’air de rien. Il faisait froid. C’était une question de survie, répondis-je sèchement en écartant Maxine avec toute la douceur dont j'étais capable le matin.
Nous étions tous invités à prendre le petit-déjeuner avec le roi. Passer de prisonniers à invités en l’espace d’une journée, c’était assez remarquable. De mon temps, c’était plutôt l’inverse… Nous prîmes place autour de la table. Figue nous rejoignit. Alors, lança-t-elle à Alice et à moi-même, vous avez profité pour faire des bêtises sous la couette cette nuit ? Je faillis m’étouffer. C’est fou ce que les nouvelles allaient vite. Cet épisode regrettable allait me suivre toute ma vie. Puis, nous commençâmes à manger. J’écoutais d’une oreille distraite la discussion entre Mr. Sourire et le roi. Mais, au moment où ce dernier expliqua qu’il s’inquiétait de notre bien-être, je ne pus m’empêcher de plier ma fourchette dans mon poing. Un domestique accourut aussitôt pour m’en apporter une nouvelle. Je me saisis du pot à couverts qu’il tenait et pris toutes les fourchettes qu’il contenait. J’allais en avoir besoin. Notre camarade un peu glauque sur les bords finit par être emmené en prison à force de défier le monarque. Décidément, niveau diplomatie, on avait vu mieux.
Un lourd silence s’ensuivit. Ce fut le roi qui le brisa, tout sourire : Et vous, Wine, comment trouvez-vous votre retour au pays ? Je ravalai toutes les insultes que j’avais emmagasinées pour lui rendre son grand sourire, bousillant au passage une deuxième fourchette. Oh, je ne m’attendais pas à un retour en fanfare sous les acclamations de la foule. Je ris doucement. Et je me doutais bien qu’un usurpateur (j’appuyai bien sur ce terme) avais pris ma place. C’est le jeu après tout… Mais je vous avouerai que les changements m’ont quand même surprise. Surtout au niveau de la déco. Et puis, je ne pensais pas que le nouveau roi serait un fou… Enfin, par fou j’entends la classe sociale, hein. Parce que bon, ici tout le monde est fou d’après ce que dit un certain chat. Mon sourire se fit encore plus grand, presque aussi immense que celui du Cheshire. Le visage du roi se crispa. Il n’avait pas vraiment apprécié. Comme vous voyez, les choses changent et évoluent… Après tout, personne ne pensait que la cadette volerait le pouvoir à sa sœur bien plus brillante. Son sourire était revenu alors que je levais un sourcil dédaigneux. Tout comme moi, vous n’étiez pas destinée à avoir le pouvoir, et pourtant… Enfin, ce n’est pas le sujet n’est-ce pas ? Je vous ai vue face à l’Ogre, comment diable vous êtes-vous tirée de ce mauvais pas ? Ah, t’aurais bien aimé que je clamse là-bas, hein saleté ? Eh beh non, je te ferai pas ce plaisir. Hop, troisième fourchette. C’est vrai. Mais n’allez pas vous imaginer que l’on se ressemble… Moi je n’ai eu besoin de personne pour monter sur le trône… Mon ton était faussement innocent. Bah peu importe, vous avez raison ce n’est pas le propos. Vous m’avez vue face à l’Ogre ? Le spectacle vous a plu ? Faut dire que je suis une plante plutôt coriace et difficile à faire crever. Certains sont bien placés pour le savoir... Je coulai un regard vers Alice. Le visage du roi se troubla. Bim, j’avais touché dans le mille. Cependant, il se reprit rapidement. A force de se renvoyer les répliques, on aurait dit une partie de tennis. Bien, j’imagine que nous pouvons nous entendre alors (non. N-O-N). Vous comprendrez que je ne peux pas vous laisser vous balader comme ça sans connaître vos intentions alors… que comptez-vous faire ici ? Reprendre le pouvoir ? J’eus un sourire en coin suivi d’un gloussement. Il a peur de la Reine Rouge le petit Fou ? Oui, je comprends tout à fait. Désolée si je vous déçois, mais je ne veux pas récupérer mon trône. Du moins, ça ne fait pas partie de mes projets actuels. Vous pouvez vous détendre. Voyez-vous, dominer une foule fade et sans attrait n’a que peu d’intérêt à mes yeux. Je ne veux pas être la reine d’un pays sans saveur, vide de personnages dignes de moi. Or, il se trouve que ces-dits personnages sont là où j’étais avant d’atterrir ici, donc je compte bien y retourner. Bon après, si le poids des responsabilités de la couronne pèse trop lourd sur vos épaules, je peux vous en alléger… Si c’est pour rendre service… Mon royal interlocuteur pris posément une gorgée de thé. Réflexe typique de celui qui essaie de reprendre contenance. Il planta son regard de glace sur moi. Je ne cillai pas. J’avais croisé des yeux plus perturbants… Ceux d’Alice par exemple. Je suis navré de vous apprendre ça, mais je ne peux pas vous laisser repartir comme ça, vous vous en doutez (sans blague). Même après vingt-huit ans, vous devez passer en procès pour tous les crimes que vous avez faits. J’ai ici des familles qui ont été disloquées par votre faute, et elles demandent réparation. Je ne pus me retenir d’exploser de rire. Je tapai de la main sur la table pour accentuer mon hilarité avant de me balancer en arrière pour laisser ma gorge se déployer. Cette histoire de procès pour mes assassinats était toujours aussi drôle. Essuyant une larme avec le dos de ma main, je repris un semblant de sérieux. Je me tournai vers l’assistance : J’espère que vous n’êtes pas pressés, ça risque de prendre un certain temps ! Vous avez quelque chose de prévu jusqu’au mois prochain ? Tourner les instants critiques en dérision, il n’y avait rien de mieux. Maxine, assise à ma droite, me regarda avec des yeux aussi grands que des soucoupes : Mais je voulais rentrer à la maison moi, je devais retrouver papa et maman ! s’alarma-t-elle, l’air catastrophé. Je la calmai en tapotant le haut de son crâne. On leur enverra un mail, ils comprendront. D’accord. Tout le monde semblait surpris que j’aie réussi à clore la discussion aussi vite. Maxine était du genre à, vous savez, délayer la sauce.
Je ne m’inquiétais pas plus que cela de mon hypothétique procès. Wonderland avait assez de coups fourrés dans la manche pour faire basculer la situation encore une fois.

Emi Burton


Wine : 70%
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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2016-06-11, 00:44


No one can be just like me anyway


Je...pendez moi, d'accord ? S'il vous plait. S'il vous plait s'il vous plait. Oh attendez, faut que vous sachiez pourquoi d'abord et avant toute chose. Donc, Jessie était très emballée par l'idée d'aller à la tour du fou. Mais même si je la trouvais geniale, elle n'était pas très fut fut. C'était avec des gros yeux que je la dévisageais au moment ou elle révélait au domestiques qu'on allait voir le roi. Euh, pardon, le roi ? J'avais lancée un regard dans sa direction, toujours à arpenter son château comme une âme égarée. Heureusement, la grosse tête entrait dans le jeu. "Ne vous en fait pas. Et pour votre gouverne. Non ce n'est pas ce que je voulais dire. Si elle poursuit sa nuit comme ça, demain je vous raconte pas la vision d'horreur "  Je me suis mise à applaudir, à tel point que les domestiques me dévisagèrent et que je me rappelais subitement ne pas être seul dans le couloirs. J'enlevais mon sourire crétin et ravalais mon envie de serrer Jessie dans mes bras suite à cette moquerie qui valait les 2-1 de la France face à la roumanie. J'étais sur le point de lui décerner une médaille, mais je m'abstiens en reprenant mon air normal. Enfin, si j'en avais un …

Je crois que j'avais fais une bêtise tout à l'heure. J'avais envie de me claquer la mains contre le front, Wine ne savait pas que Maxine était ma sœur, cette petite vermine rouge pouvait aller lui raconter comme pour rire. Je pouvais me décerner la médaille de l'idiotie ? Après nous êtres débarassés des pots de colle de domestique digne de la C.I.A, j'arpentais les couloirs de la tour du fou. On c'était séparé, parce que c'était la meilleur des manières pour trouver des indices. Bien que pour part, je cherchais plus des portes qui auraient l'air jumelles. Mais je ne tombais sur rien, et après avoir passée un long moment à soupirer de mes minces trouvailles, un bras sauvage sortit de nul part pour m'emener dans son sillage. Tirée vers l'avant, je laissais échapper une plainte de surprise en promettant une bonne tempête dans la tronche de celui qui avait osé me faire sursauter. Une fois contre le mur, je reconnu la sale grosse tête. Malheur, elle me lache jamais ou quoi ?

▬ «  Non mais ca va pas Wine !! Je te préviens je suis pas d'humeur à jouer, et la prochaine fois je serais sans pitdbhzbezbf » Ma bouche ce noya dans ses doigts plaqués contre mes lèvres pour m'intimer de me taire. Je lui lançais le regard le plus meurtrier que l'histoire et jamais connu, imaginant sa grosse tête sur un pique comme dans Games of thrones. Je giflais ses doigts qui gardaient mes lèvres en otages, avant de reconnaître des voix. Mon cœur rata un battement, alors que je me collais contre le mur. C'était lui. A ce moment précis, je vis rouge. Plus rien ne comptais à part cette rage qui me déchirais le cœur pour aller ravagé son visage masqué. Les poing serrés, j'allais décollé de ma cachette pour me jeter dessus, quand des mains fermes gardait de nouveau mon bras captif en m'entrainant dans sa suite. Mais elle va me lacher celle là ? La fusillant de nouveau du regard, je me défaisais de son étreinte avec une lueur mauvaise, tel un animal montrant les dents. «  Tu me touche pas, sale grosse tête ! » Crachais-je, retournant moi même à ma chambre. Non mais oh. Jessie c'était déjà endormie. Sur la petite commode reposais un plateau d'argent avec de la nourriture que je n'avais guère toucher, et un liquide qui m'était dangereusement familier.

▬ « C'est bizarre leur truc, ca ressemble au thé, mais je suis persuader que c'est pas du thé ! » Me plaignit-je tout haut dans l'espoir que Jessie répondre. Voyant qu'aucun réponse ne semblait venir, je me tournais pour découvrir Jessie, la bouche ouverte et ronflante à plein poumon. Elle semblait vraiment dormir. Le meilleur moyen de savoir si j'allais pas disjoncter en étanchant ma soif, c'était de le tester ! Un regard mesquin en direction de ma cobaye, je m'avançais lentement vers elle, versant la mixture dans sa bouche. Elle hoqueta, avant de ce tourner sur le coté en lachant un '' roin roin roin' tel un train à vapeur. Vue qu'elle ce reveillait pas, je prenais ca pour un oui, c'était pas du thé. Et tant mieux ! Le thé me faisait faire des choses affreuses, et j'avais trop soif. Mais avais-je vraiment soif le jour ou je me retrouverais nez à nez avec ce liquide droguant au milieu d'une ile déserte ? Je serais capable de danser la gigue en délire avec les requins. Je plongeais mes lèvres dans la texture. Et en reconnaissant legoût, je compris mon erreur. Putain de merde. «  Pourquoi c'est moi qui finis droguée à chaque fois ? » m'ecriais-je en voyant ma vision ce troubler. Les derniers sentiments de frustration, de justice furent remplacer par quelque de mieux, beaucoup mieux. Pourquoi j'étais là, déjà ? Ah, mais pour m'amuser pardis ! Un sourire fondit sur mon visage, sautant sur le lit ou jessie dormais.

▬ « ANDY IS COMMING !!!!!!!! » Ma voix percuta ses oreilles avec violence, et elle ce figea, ne bougeant plus, ne ronflant plus. Ah qu'elle bonheur ! C'était trop marrant ! On recommence ? Je frappais des mains, complétement hilare. Elle est ou ma copine Wine ? WINEUH ???? Je fonçais en dehors de la chambre pour arriver dans la sienne. Je sautais sur le lit, manquant d'ecraser sa jolie grosse tête. «  WINE WINE WINE WINE WINE !!!!! » Je sautillais comme une cabris et éppelais son prénom en rebondissant. Voyant qu'elle ne réagissait pas, j'entrepris d'ouvrir un de ses yeux. « EH KEUPINE, TU DORS ?? » Vue la claque monutementale que je venais de recevoir dans la tête quand elle ce retourna dans son sommeil, je prenais ca pour un oui. Je restais assise en élucidant la chambre. C'était Nono là bas ? Maxine avait amener Monsieur Grenouille ? Je m'assis sur le bout du lit. Il fallait que je m'excuse pour la dernière fois. «  Je tenais à faire mes plus plates excuses, monsieur Grenouille. Vous savez, vous êtes pas si mauvais comme femme de ménage ! » Je clignais des yeux, et le robot disparu. Parlant au mur. Je lachais une plainte en balançant un oreille contre le mur. «  Mais reviens ! C'est malpoli d'abords ! Lapine serait la première à le dire, parce que c'est sont livre pour les amis qui le dit, et si c'est le livre pour les amis qui le dit, c'est qu'on doit le faire. Parce que ca nous aide à nous faire des amis, tu comprend ? » Mine. C'était quoi le prénom de ma sœur déjà ? Bécassine ?

▬ « Spiruline ? Proteine ? Nan. » Complétement perturber, je reculais en arrière pour me faire une place, ramenant la couverture jusqu'à mon menton. «  Narine ? Nectarine ? Wine ? » j'avais pas envie de dormir, je voulais courir dans la château et m'amuser moi ! Me sentant hyper bien, je voyais les cadres de la chambre prendre des formes complétement loufoque, ce qui me fit eclater de rire. Hilare, je me tenais le ventre en tombant à la renverse sur l'oreiller. Je parlais aussi à Wine, mais elle me répondait pas cette flemmarde. J'ai cru déceler un spectacle de souris aussi vers cing heure du matin. Je dormais, puis d'un coup une corne muse à sonnée, me tirant du sommeil. Très douée, je dois dire. J'avais bien aimée les franfreluche de miss juliette. Puis le sommeil m'avait de nouveau attirer à lui.  Alice ? Mais qu'est ce que tu fais là ? Ce n'est pas ta chambre normalement … Pourquoi vous dormez ensemble ?  »  je fus tirée de mon sommeil brusquement par le corps de Maxine qui m'explosa la rate. Un cris de douleur s'échappa de ma gorge alors que j'ouvrais brusquement les yeux, perdu. Quoi, le lit de Wine ? Je tournais la tête en découvrant celle ci. «  AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH TUER MOI TUER MOI TUER MOI MAXINNNNNNNNNNNNNNNNE !!!!! »Je m'accrochais à elle avec un visage remplie de désolation et de pitié.

J'étais dans le lit de la grosse tête. J'avais dormis avec la grosse tête. Pitié dite moi que j'ai fais que dormir, que j'ai pas dansez la tarentelle en pleine nuit accompagnée d'un tutue. Je sentis une force me pousser du lit. Le sol m'arriva en pleine tête. J'émis une plainte en promettant à Wine qu'elle allait me le payer. Pourquoi Dyson parle de famille disparu aussi tôt ? Attendez deux secondes ca va trop vite pour moi là. Personne ne semble avoir remarquer que j'allais sauter par la fenêtre parce que j'avais dormis avec elle ? Personne ne faisais attention à mon envie de me pendre ? Toujours allongé par terre, je fixais la chaise avec envie. Je m'imaginais debout dessus, et sauter en suite par la fenêtre. Sur le moment, ca me semblait être l'idée parfaite. Wine répondit à Maxine, parlant d'une question de survie. Pourquoi ses mots me laissaient un goût amer venant de sa royal bouche ? « Une question de thé, oui ! » ralais-je en me relevant pour sortir à grande enjambée de la chambre, suffoquant de cette pièce trop rouge à mon goût. J'étais vraiment conne. Même l'eau devait sentir le thé ici. Pourquoi j'avais encore fourrée mon nez dans une tasse ? Comme ci la dernière fois m'avait donnée aucune leçon …

Alors que le roi semblait nous invité à dejeunée, je m'installais en tournant la fourchette dans mon assiètte, un air occupé sur le visage. Je suivie d'une oreille distraite les échanges avec Monsieur bizarre qui ce prénommait Noirceur. Ca devenait de plus en plus inquiétant là quand même. Personne s'appelle Noirceur, sauf un tarée de serial Killer. Je levais enfin le nez de mon repas, suivant les gardes des yeux qui emmenait Kyran. Bon, a qui le tour ? ous avez profité pour faire des bêtises sous la couette cette nuit ? Un bloc de béton me frappa le visage. Je regardais Figue avec des grands yeux. « La ferme ! Ou je te fous la tronche dans tes tartelettes ! Par contre, Dyson et Noirceur qui dorment ensemble, personne dit rien ! » lachais-je d'un ton amer. J'avais la colère qui montait jusque dans ma gorge, fusillant mon dejeuner du regard. C'est bon, fallait arrêter de s'imaginer des truc avec Wine, ils sont au courant que je suis hétéro quand même non ? Fallais que je leur détaille ma nuit avec Sirrus pour les persuader ou quoi ? Boudeuse, je suivis l'échange du roi et de Wine. Bah si il la voulait, qu'il la prenne on sera débarasser !

▬ «  Sinon vous la gardez, et nous, nous rentrons ! »
Proposais-je. Les têtes eberlués me fixaient à présent, l'air de dire '' Tu rigole Alice, ta perdu la boule ?'' Je l'avais perdu depuis longtemps.

« Mais c'est ce que je compte faire ma chère » Fis t-il d'un sourire. Rah comme je l'aimais pas, sa voix m'étais insupportable, son sourire de pychopathe encore plus. « Et vous Miss Alice ? Voir une tel héroïne a mes cotés pourrait stabiliser Wonderland ! Vous pourriez voir une place importante ici au palais comme conseillère . » AH. On le voit le mec qui essayent de nous mettre dans ses poches. Ou plutot, qui essaye de nous retenir, ou bien d'être aimée par son peuple en ayant des gens connu à sa cour. Mais non. Même si je devais admettre que Wonderland était mon monde et que ca me faisait un pincement au cœur de le voir comme ca, ca ne me tentait pas. Sans mes amis, sans ma famille, ce monde était vide. Je souris à mon tour, redevenant calme. Il fallait être posée avec le roi et lui parler gentiment. Rigole pas toi au fond de la salle, je sais parler avec tact d'abord ! Prenez en de la graine au lieu de finir au cachot. « Merci, mais j'ai pas ma place ici sans ma famille. » Et je ne vivrais pas dans ce monde sans eux. On était les pilier de Wonderland, non ? Wonderland n'était rien sans la folie de Jefferson. Sans les cris hystérique de Wine, ou alors les tasses volantes d'Hackery, les rires psychopathes d'Absinthe, le montrueux Leigh. La reine blanche, encore plus cinglée que sa cadette et d'une démarche flippante. Et la fille paumée, rêveuse et persuader que tout ca n'est qu'un rêve. Moi, en d'autre terme.

▬ « Et en plus, je ne suis pas en très bon terme avec moi même, ici. » Ajoutais-je.  J'étais perdu entre la Alice de Wonderland et la Alice de storybrooke. C'était terrible. Un coté de moi voulait ce battre pour Wonderland et reprendre ce monde en mains, qu'il redevienne comme avant. Mais l'autre me soufflais de partir, que c'était du passée et que ca ne valait plus la peine de courir après des fantômes. Il fit un grand sourire compréhensif, avant de ce tourner vers Maxine comme pour me faire comprendre qu'il avait comprit. Je le suivais du regard, manquant de le fusiller sur place. Mais comme on disait que mes yeux étaient flippant quand j'étais énervée, je préférais m'abstenir. Le roi s'avança vers moi, et je lui plaquais des yeux méfiant sur son visage.

« Je comprends, après tout vous n'êtes pas d'ici... Comment comptez vous nous quitter ? » j'ai faillis rire, mais je me suis retenu de justesse. Comme ci j'allais sortir '' Oh, on va avoir un choix à faire entre tes deux portes jumelles ! Soit on prend la bonne et on s'en tire vivant, sois on prend la mauvaise et on passe l'éternité avec toi ! C'est trop geniale hein ? Tiens, passe moi le sel !'' Non mais oh je voyais bien qu'il essayait de nous garder avec lui jusqu'à temps qu'un acte de rebellion s'en suive. Je suis pas sotte non plus. Non. On me rappelle pas Absolem, je suis pas d'humeur pour les enigmes, merci !

▬ »Ca, ca nous regarde. En tout cas on vous remercie tous pour votre hospitalité. Même si on va devoir gardé Wine avec nous. Je préfère préciser parce que sinon les autres vont m'etrangler si on part sans elle. » Eh, me regardez pas comme ca, moi aussi je veux la laisser à son bucher la sorcière. Mais je pouvais pas faire ca devant Maxine, et qui était-je pour laisser quelqu'un mourir, même par tout les crimes qu'elle à commise ? Oui elle était ignoble, oui elle le méritait, mais non, elle mourra pas de sa mains à lui. Et Wonderland savait à quel point j'étais têtue.

« Ah mais vous pourrez la prendre avec vous ... une fois que le bourreau aurra fait son office. On vous mettra le corps dans un sac si vous voulez. » Il ce fout de ma gueule là ? Je jetais un regard au autres, aussi sidérée que moi. Bon, beh mon coco, toi et moi on allait pas être copain. Je les laisserais pas la tuer, cette honneur me reviens de droit d'abords ! Il ce reservit tranquille, comme ci c'était chez lui. Même si dans un sens ca l'était. Je fis la moue.

« Vous savez, je meurs d'envie de vous laissez faire, je pense que vous vous en doutiez. malheureusement, j'ai appris que c'était pas par vangeance qu'on réglais nos affaire. Donc non, vous n'aurez pas Wine. » J'étais calme. Je crois que c'était le pire dans toute cette histoire. Quelque semaine auparavant, je lui aurais surement sauter dessus pour lui arracher ce sale sourire. Faut croire que je devenais mature. Ah ah. Comme ca résonnait bizarre. Je me retenais aussi de lui décocher un poing parce que Maxine était présente et que je voulais pas qu'elle est de nouveau peur de moi. En parlant de celle ci, sa tête faisait ping pong entre mes échanges et celui du roi.

« Ce n'est pas par vengeance, il s'agit d'une histoire de justice. » Vous savez quoi ? J'étais parfaitement d'accord avec sa en plus. Il but une gorgée de thé et reposa sa tasse. Je grimaçais rien qu'en sentant cette écoeurante odeur de plantes et de fruits. « Mais si vous vous y opposez, je n'aurai pas d'autres choix que de vous faire arreter et traduire en justice vous aussi. Vous ne voulez pas devenir des criminiels non ? » pendant un long moment, ses phrases tournèrent dans ma tête en répétant et répétant incessamment le mot criminel. Nos regard ce croisèrent dans une lourde bataille ou aucun des deux ne le baissa. Une certaine tension pensante s'installa, alors que les autres attendait une réponse de ma part. A ma grande surprise, je ne dis rien. On avait assez de soucis comme ca. Et à la minute ou il tournera le dos, on sortira d'ici. Même si il faut aller rechercher Wine dans la cellule. Même si je ne disais rien, dans mon regard, il lisait parfaitement que je ne me laisserais pas faire et que le sujet n'étais pas clos. Mes yeux reflètaient mes pensés. Finissant le dejeunée, le roi s'essuya la bouche et ce leva. Il l'avait coupé l'appétit cette abrutis. Maxine bondit de sa chaise, manquant de me renverser.

« Et noirceur ? Vous pouvez nous le rendre ? On a pas le droit de laisser un amis derriere, c'est dis dans mon livre ! » Elle ce mit à agité Ce faire des amis pour les nuls. Je du me protéger la tête pour pas recevoir de coups dans le visage. Le roi ce mit à soupirer. Oh pire si on t'ennuie, tu peu nous raccompagner à la sortie hein.

« Je suppose que oui ... » Il fit un signe de tête à un garde, que Maxine suivit. Quelque minute plus tard, Noirceur était de retour. Je l'avais oubliée lui. On dirait qu'il bataillait en permanence avec son propre esprit. Ca donnait un coté film d'horreur, il me faisait sérieusement flipper. Le roi, qui avait attendu que son garde revienne, ce tourna vers moi. Quoi encore ? «  Cette piece et le salon sont a votre disposition en attendant le procés, je vous prierai de ne pas la quitter. »

▬ « Bien sur ! » Fis-je d'un ton faux et theatrale. Il quitta la pièce, deux gardes nous surveillant de la porte. «  Bon, c'est le moment ou jamais pour ce barrer là. » je retirais la pierre de ma poche, la posant au centre à la vue de tous. Je leur racontais ou je l'avais eu, et que quand on l'avait posé sur le socle, rien ne c'était passée mise à part un Dyson déboussolé. Puis je leur fis pars de mon rêve avec la gamine. « Donc Dyson à rencontré sa mère je suppose. Il faut trouver les portes avant qu'il ne revienne la chercher. » Fis-je en désignant Wine. «  Oh, et si vous avez des informations en plus, lachez vous, j'ai pas envie de devenir un fantôme si on ce gourre de choix. »Les prévins-je avant de pencher ma chaise en arrière, croisant les bras.


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________________________________________ 2016-06-12, 00:06




Poudlard ou Wonderland?
De l'autre côté du miroir

J étais resté encore un moment avant avec les serviteurs avant de retourner dans ma chambre. Alice n étais pas encore là et je posais le plateau repas qu ils m avaient refilé avec les restes avant de m installer sur le lit. Je décrochais ma ceinture et récupéra le livre. Lorsque je voulus l ouvrir, cette saleté de tas de feuilles me mordis le bras, laissant une belle marque rouge avant de disparaître sous le lit. Euh... J'étais à Wonderland ou à Poudlard. Du coup, comme le roi de la lunette ronde, j'avais attaché ma santiags en cuir véritable à la douce odeur d'écurie à ma ceinture. J'entendais des grognement sous mon lit. De charmante humeur le bouquin.

A la pêche au livreuh livreu livreu
Je veux plus y aller shérif
Les illettrés d'ici ici ici
Ne font que me transformer shérif.


Au bout de quelques secondes, le poisson mordit à l’hameçon et je pus enfin bouquiner. T'as vu ça Maxine moi aussi j'ai un livre! Et le mien il est vivant! Quand je l'ouvris, toutes les lettres en coulèrent comme de l'eau avant de remonter telles des fourmis sur le mur. Formant un énorme point d'interrogation.

-Comment retourner à Storybrooke?

Les lettres se mouvèrent formant un miroir, puis un chemin. Elle s’effacèrent avant de laisser apparaître une porte à double battant avec chacun un fou dessus. Puis les lettres formèrent une ligne horizontale sur laquelle une personne marche et une autre marche à l'envers en dessous.

Ok t'as réussis à embrouiller Sherlock Jessouille. Les lettres firent un dernier dessins, un labyrinthe. Suuuuper! ça résume bien ce qu'il se passe dans ma tête.

-Ou?

Un labyrinthe apparus de nouveau. D'accord. Décidant que c'était tout ce que je pourrais en tirer pour le moment, je referma le livre avant de me diriger vers l'armoire pour me changer. Je retenai un cris d'effroi en ouvrant la porte, une nausée m'envahissant. Des ROBES! Je haies les fringues de Wonderland. J'attrapais avec dégoût la robe de nuit la plus longue avant de l'enfiler et de défaire ma tresse. Le sommeil vint rapidement. Au beau milieu de la nuit j'eux l'impression de me noyer. De l'eau dans la bouche, je me tournais en toussotant dans mon sommeil.

-Bienvenue à la grande compétition de corse d'escargot du conté d'Andy!
Je regardais au tour de moi, l'odeur était nauséabonde, je me trouvais affublée d'un casque et d'une combinaison à imprimé bonbon, dans un incinérateur décoré pour l'occasion. J'aime beaucoup les banderoles de fleures, dommage qu'elle ne sentent pas plus. Oh et ce tableau des scores en nutella semble tellement moderne! Je baissait les yeux sur ma monture. Un escargot violet à paillette à lunette ronde. Y a pas à dire, lenteur et moi on est les meilleurs, nul ne peut nous battre. On fonce tel la foudre, laissant sur notre passage une traînée de papillon.

-Andy is coming! Hurla une voix dans le publique et je cessa tout mouvement c'était l'usage dans ce pays quand le président arrivait. Une marque de respect voyez vous?


La nuit continua dans des couses à pleine vitesse plus dingues les unes que les autres. Maxime me sortis de mes rêverie et mon premier réflexe fut de me jeter à terre en hurlant
-A vos poste! Bonnie arrive!

Puis elle disparue et je me redressa. Félicitation miss bourde! Je regardais le placard avant de sortir rageusement de la chambre dans ma tenue de nuit. Toquant à la porte des garçon, je m'engouffrais si tôt que Dyson ouvrait en me dirigeant vers l'armoire.
Je sortait un pantalon rouge et noir rayé et la plus petite chemise du placard, d'un blanc éclatant.
-Désolée de te déranger de si bon matin mais il y a eut une erreur dans les vêtements dans ma chambre. Non mais tu te rends compte? Il n'y avais que des robes. Je peux définitivement pas porter ça! Je deviendrais folle! Je délire déjà dans mon sommeil alors si je devais porter une de ces horreurs...

Je secouais triomphalement ma trouvaille.

-Merci! Et encore pardon! à toute! D'ailleurs faudra que je vous parle d'un truc!

Je retournais dans ma chambre pour m'habiller, serrant à fond le pantalon avec ma ceinture et coinçant le livre dans le dos de mon soutif. J'ai besoin de ma ceinture ok? Et puis je le sens pas de le laissé là. Je me dirigeais donc vers le petit dèj' après avoir passer un rapide coup de brosse dans mes cheveux que je laissais détacheés.

Je restais silencieuse durant le petit dèj, évitant ainsi de gaffer, jusqu’à ce qu'on soit emmené. Oui il fallait partir et c'était le moment idéale pour qu'on partage nos infos

BY .SOULMATES



Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

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|  Conte : Les Indestructibles
|  Dans le monde des contes, je suis : Dashiell Robert "Dash" Parr

La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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________________________________________ 2016-06-12, 15:07 « Cours Dydy, cours ! »






De l'autre côté du miroir

« Quand le thé drogué et un château de cartes nous aide à nous enfuir»




Par contre, Dyson et Noirceur qui dorment ensemble, personne dit rien ! Dis Alice pour se défendre.

Eyh ! J'ai même pas eu le temps de dormir avec lui !

Je fronçai les sourcils.

Hein ? Mais qu'est-ce que je dis moi ?! Nan !

Entre Noirceur qui venait de se faire emmener par ordre du roi après l'aavoir contrarié (lui, avec son nom, son humeur et ses manies, il était vraiment très effrayant. Heureusement qu'il semble être de notre côté pour rentrer, c'était déjà ça), et le roi qui décida de retenir Wine pour un procès (je croyais que d'après la loi, au bout d'un certain nombre d'année où on a toujours pas jugé le coupable en procès, les crimes étaient oubliés. A moins que je ne savais pas vraiment comment fonctionne cette loi), la coupe était pleine.
Avec toutes les informations qu'on récoltait, on semblait déjà plus près de la sortie (même si celle-ci s'annonçait tempétueuse), mais avec ce roi très louche et tordu, et l'homme masqué dont les autres avaient parlé, il semblerait qu'on s'en éloigne tout autant à cause d'eux.

Mais nous pourrons remercier Maxine qui aura réussi à faire libérer Noirceur (bah oui, il était louche mais il était des notre, donc bon). Le roi s'en alla alors, mais sans oublier de nous faire surveiller. 2 gardes étaient postés à la sortie, deux autres étaient à côté de la porte qui menait à la salle à manger.

Nous nous centrons alors dans le salon pour faire le point, à l'abris des oreilles indiscrètes des gardes qui se trouvaient derrière nous.

Alice commença à raconter d'où venait la pierre qu'elle avait trouvé lorsqu'on était dans la bibliothèque, puis sa rencontre avec un fantôme qui devait être la fille de celle que j'ai rencontré moi pendant la nuit.
Pour ceux du groupe qui n'avaient pas compris -à peu près tous-, je rappelai ce qu'elle m'avait dit pour la sortie dangereuse derrière la tour des fous jumeaux, et c'est Jessie qui nous apporta les précieux indices qui vinrent compléter cela.

Je suppose que ce que tu as vu à propos de la porte ou du fil, ça sera ce qu'on aura à faire quand on aura trouver cette fameuse tour des fous jumeaux.
Dans un labyrinthe donc. LE labyrinthe de Wonderland ? Wine, Alice, je suppose que vous savez où il se trouve.


Nos regards se posèrent d'abord sur les grandes fenêtres du salon, puis sur les quatre gardes qui risquaient de nous poser problèmes, surtout s'ils lançaient l'alarme pour ramener encore plus de gardes.

Je posa alors les yeux sur la salle à manger. J'eus une idée. Je me retournai vers les autres.

On est tous d'accord que le thé d'ici est déconseillé ? Que ce qu'il se trouve dans les théières sur la table, vaudrait mieux pas en consommer ? Viens avec moi.

Je pris quelqu'un par la main, sans trop faire attention à qui c'était, pour aller dans la salle à manger, en faisant toutefois attention à ne pas paraitre louche auprès des gardes qui se trouvaient aux côtés de la porte.

Je pris la théière et versa son contenu dans quatre tasses, j'en pris deux et tendis les deux autres.

Je m'occupe des gardes qui se trouve aux portes du salon, occupe toi de ceux qui sont à côté de celle-ci.

Je sortis alors de la salle à manger, sachant que je ne paraîtrait pas bizarre aux yeux des gardes puisque ce n'était que du "thé".
Je m'approchai de la porte du salon, les gardes froncèrent les sourcils, me demandant de reculer. Je jeta alors le contenu des tasses sur les gardes. Tandis que les deux autres s'apprétaient à me courir dessus, les deux autres tasses se virent jetées sur eux.

Les gardes commencèrent alors à délirer, ils ne savaient pas trop où ils étaient, qui ils étaient où ce qu'ils faisaient.

On a pas de temps à perdre, y en avait pas beaucoup, on a que quelques minutes avant qu'ils ne reprennent conscience.

J'avais pris mon sac avant de venir dans la salle à manger. Je me précipitai pour le reprendre. A mon sac était encore attaché le baton que Visonn m'avait tendu pour battre l'arbre avec lui. Je courus aux fenêtres, et les ouvris.
On était au deuxième étage. D'accord, rien de bien grave.
Je pris le baton et l'y accrocha au rebord pour le tenir et me rapprocher du sol pour rendre le saut moins périlleux. Je laissai le baton en haut pour que les autres puissent faire de même. J'aidai les autres à descendre.
Nous nous trouvions dans un grand jardin, rempli de gardes et serviteurs qui allaient et venaient, pas choqués du tout par le fait que nous venions d'une fenêtre, tout juste comme des fugitifs. On était même aidé par un garde-carte.

Apres tout, je n'aime pas du tout les portes, elles sont toujours très grossières !


Le garde parti, nous pûmes inspecter le jardin, et la mission ne parraissait d'abord pas si difficile.
Il y eut un grand mur lisse qui entourait le jardin, et le payage qui s'étendait derrière affichait ceci.

Très bien, on a pas cherché longtemps.
Mais il y avait un autre problème. Le mur. Lisse. Et totalement dépourvu de porte.
Les potions pour grandir était toujours dans le jardin du roi.

Je réfléchi alors et mon regard se tourna vers la carte qui n'aime pas les portes qui nous avait aidé à descendre de la fenêtre.
Je courus le rattraper.

Excusez-moi ? Voyez vous, nous sommes comme vous, vous avez pu le constater, on porte un certain mépris envers les portes, et ça tombe bien, ce mur n'en a pas ! Pouvez-vous, vous et vos collègues, nous aider à escalader le mur, s'il vous plait ? Nous vous en serons très reconnaissant, vous savez ! Je peux même vous offrir quelque chose de mon village pour vous remercier ! Je lui montrai mon sac avec tout ce qu'il y avait dedans.

La carte me regarda avec surprise. Et zut, j'avais encore des progrès à faire pour aborder les gens d'ici n'est-ce pas ?
Puis elle me prit la main pour la serrer vivement, avec un grand sourire très satisfait sur le visage.

OH merveilleux, merveilleux ! Tenez voici un badge !
Il prit une boite en fer et en sortit des badges pour nous en donner chacun un. Tiens, nous voilà donc membre de l'Association Contre les Portes Méprisantes ?

Oh, génial !

Parfait, et pour les frais d'inscriptions, on va prendre ca , et ca !

Il me prit mon sac, l'air satisfait de son contenu (ils s'amuseront bien avec), et désigna la pierre rouge d'Alice.

De toute façon, puisqu'elle ouvre que le mur de la bibliothèque (qui ne s'ouvrait d'ailleurs plus à la deuxième tentative), elle nous va pas nous servir maintenant.

Tout content, il se précipita avec tous ses amis pour créer un... château de carte ! Mais un vrai château qui faisait la hauteur du mur, entièrement crée par les gardes-cartes. *Petite photo pour Lukas*

Nous pûmes ainsi grimper dessus. Une fois le mur traversé, je me retournai vers notre ami de l'ACPM (Association Contre les Portes Méprisantes Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 6 2852471132 ).

Merci beaucoup ! Amusez vous bien avec ce qu'il y a dans mon sac ! Oh et faite attention, il y a les hommes du roi qui nous cherchent, et vous savez pourquoi ? Parce qu'ils aiment les portes ! Evitez de trop les approcher, moi je pense que c'est louche. J'écouterai pas ce qu'ils disent si j'étais vous.

Nous voilà donc dans le labyrinthe. Prochaine étape, le miroir et ses épreuves.
Mais plus facile à dire qu'à faire. Nous étions dans un labyrinthe immense aux murs végétaux immenses.

Les filles, j'espère que vous connaissez bien le labyrinthe.
---------
Le kit de survie inattendu pour un voyage inattendu :
  • Le badge de l'Association Contre les Portes Méprisantes

  • Une montre à gousset en forme de lapin donnée à la carte
  • Un nain de jardin donné à la carte
  • Une figurine de Superman donnée à la carte
  • Une figurine casse-noisette donnée à la carte
  • Le manuel de survie du jeune scout donnée à la carte

  • Le bâton donné par Visonn resté à la fenêtre du château


Dyson : 90%

https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91249-termine-de-retour-en- https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91319-dyson-walters-fleche-parr-dyson-parr-dashiell-parr-tu-m-as-connu-sous-quel-nom#1316130 https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91319-dyson-walters-fleche-parr-dyson-parr-dashiell-parr-tu-m-as-connu-sous-quel-nom#1316130


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________________________________________ 2016-06-12, 23:01



Figue vs Nature, viens la vieille branche !



Toujours accrochée à Maxine, je marchais derrière elle, me callant sur ses petits pas. Distraite et légèrement dans le vague, je suivais tout ce petit beau monde sans faire attention où mes pieds m’amenaient. De toute façon, c’était bien connu, tout le monde n’arrêtait pas de le dire : j’étais incapable de régler des situations critiques. Alors autant suivre les autres qui arriveront peut être à quelque chose en alliant leurs petits cerveaux de mollusque. Puis, un arrêt dans un labyrinthe un peu trop vert… C’est vrai ça, tu as le droit de porter jusqu’à trois couleurs pour ne pas que ça jure trop sur ta tenue… Alors fit toi plaisir ! Choisis en deux autres, mais laisse tomber les nuances de vert, c’est carrément dépassé !

Dans tous les cas, on semblait bien perdu. Totalement perdu. Bah voilà, j’étais peut être incapable de régler des situations critiques, mais au moins, si j’avais mis mon grain de sable.. De sel ? Mon grain de folie ? Bref si j’avais mis ma graine quelque part, on serait sous des cocotiers à siroté un mojito, sans alcool pour les plus jeunes. Levant les yeux, j’avisais la haie qui sillonnait l’ensemble du labyrinthe. Avec un peu d’élan et de motivation… Raaaah mais elle est où ma motivation ? Que celui qui me l’a piqué ose se montrer que je lui mette mon pied aux fesses. A cause de lui je m’étais changé en chamalow rose tout flagada et fatigué. Après tout ça, je méritais au moins une thalasso. Je m’en offrirais certainement une en envoyant la note aux autres.

Laissant les autres établir des plans dignes des plus grands nageurs de brasse coulés, j’attrapais une première branche pour commencer à escalader la haie. Quelques minutes et râlement après, j’étais en haut, accroupi et peu sûre de moi. Levant le nez, le monde penché en face de moi me donna le tournis. Inclinant ma tête sur la droite, puis sur la gauche, je me demandais sérieusement comment ils avaient réussis à faire monter toute une partie du labyrinthe sur une pente aussi raide. Plissant les yeux, je vis au milieu de cette montée, une sorte de porte battante géante…

- Eeh les gens ! Va falloir leur donner des cours aux architectes de ce pays ! Déjà quand on choisit d’incliné toute une partie d’un labyrinthe, on le fait en descente pour pas s’épuiser, et puis les portes battantes géante, faut pas les mettre à l’horizontale hein ! Sinon c’est pas pratique, faut les mettre à la verticale !

Quoi, c’est vrai ? Ils avaient pris l’apéro avant de faire ce labyrinthe ou quoi ? En tout cas, leurs alcools ici devaient être bien chargés pour qu’ils arrivent à rater quelque chose d’aussi gros. Pivotant sur moi-même pour tenter d’apercevoir autre chose d’intéressant, mon regard s’arrêta sur une clairière lointaine. D’ici, même en plissant les yeux, impossible de discerner ce qu’il peut bien y avoir dedans. Mais une clairière à l’intérieur d’un labyrinthe aussi grand, c’est forcément quelque chose d’exceptionnel non ? Il fallait que je m’en rapproche pour en avoir le cœur net.

Passant ma tête au-dessus de la haie pour regarder les autres, je leur fis signe pour qu’ils lèvent le nez. Oui voilà, c’est ça, regardez au-dessus. Dites-moi, la couleur de cheveu blonde, c’est pas qu’une simple mode hein, ça vous va bien.

- Y’a une clairière de ce côté-là ! Il peut y avoir quelque chose d’intéressant… On a qu’à se diviser en deux groupes on va voir la clairière et après on vous rejoint ? La porte est par là-bas.

« On » comme me laisser pas toute seule bande de rustre. J’avais soigneusement évité le « qui m’aime me suive » histoire de ne pas me retrouver toute seule à cheminer. Vu les réactions des autres, j’aurais surement été bien bête à me retrouver toute seule. Dévalant la haie sur sa longueur, j’attrapais Maxine pour l’emmener avec moi.

- Je prends mon nouveau doudou personnel, à tout à l’heure !

Hors de question que je me sépare d’elle. Ses vêtements s’étaient légèrement détendus, laissant largement la place à ma main de s’accrocher. Mais cette fois, je n’avais plus l’occasion de rester derrière à me faire trainer, je devais lui montrer le chemin et… Ca allait être deux fois plus fatiguant. J’aurais préféré rester derrière à me faire trainer. Laissant échapper un petit soupire, je m’engageais sur la route en compagnie de Maxine.

Grimpant une nouvelle fois sur la haie pour être sûre de ne pas perdre le bon chemin. J’entendis des bruits de feuilles froissés, ce qui me fit baisser les yeux. Maxine était à un mètre du sol en train d’essayer d’escalader la haie à ma suite. Lorsque ses yeux rencontrèrent les miens, elle me fit un grand sourire tout en lâchant une main pour me faire coucou. La branche qu’elle tenait de son autre main se brisa, la faisant dégringoler au sol.

- Maxine ! Ca va ?!

La blonde bougea… Ok, c’est bon, elle est pas morte ! J’vous raconte pas le soufflons que je me prendrais par la petite copine de la reine rouge si jamais il lui arrivait un truc. Elle rampa quelques centimètres sur le sol avant de se relever difficilement. Zut, elle est cassée maintenant… Avec un peu de glue et de maquillage, elle ne remarquera peut être rien. Je lui fis un grand sourire crispé avant de descendre pour l’examiner sous toutes les coutures.

- Ouf ! Rien d’apparent. Ca va pas de me faire des frayeurs comme ça ? Imagine dans quel était va me mettre le bulldog si jamais il t’arrive un truc ! Elle va me ratatiner !

La route se poursuivit plutôt tranquillement. Maxine avait abandonné l’idée de me suivre en hauteur et je variais mes trajets entre le sol et les haies. Après un bon moment de marche, je finis par me stopper en fixant une partie du labyrinthe un peu plus loin que la clairière. Plissant les yeux et posant ma main en visière sur mon front, je me demandais si je devenais folle ou non. Ah non, mais attendez, on est à Wonderland là ? Tout va bien, je ne suis pas folle, c’est juste se pays qui tourne pas rond.

Les branches des haies se mouvaient de façon très étrange. J’étais presque sûre que le vent n’y était pour rien. Elles se mouvaient plutôt comme si chacune d’elle était animée et vivante. Chose à laquelle Franck m’aurait très certainement répondu en me tapotant la tête. Gné, les arbres SONT vivants. Ouais, mais vous avez compris la chose. Vivant comme vous et moi. Avec un cerveau. Et j’étais presque sûre que les végétaux n’avaient pas de cerveau. Hein qu’ils en ont pas ?

Sur mes gardes, je mis cette constatation de côté puisque cette partie du labyrinthe était et restera loin de nous. Une fois arrivée dans la clairière, je descendis rejoindre Maxine pour admirer le lac qui se présentait devant nos yeux. Je n’étais pas une fervente de ces machins là, mais je devais tout de même avouer que c’était plutôt mignon. Presque jolie. Enfin bref, il y avait plus intéressant que ça. Comme une armoire sur un des côtés de la clairière, avec des tonnes de tiroirs.

- Cool ! Je commençais à être en manque de fouille ! Pourvu qu’il y est un journal intime avec de bon ragots dedans !

Et là, c’est le drame ! Posant mes deux petites mains sur l’une des poignées, j’avais beau tirer de toute mes forces, aucun, je dis bien AUCUN (pour les avoir bien évidemment tous essayé) ne s’ouvrait. Sacrilège ! Et mes potins alors ?! Elle était nulle cette armoire. Au-dessus de ces tiroirs, deux renfoncements creux étaient taillés, laissant apercevoir un symbole plutôt joli. Tiens, c’était pas mal pour un futur tatouage ce genre de truc ? Il fallait que je le mémorise bien, je rajouterai une signification bateau derrière et j’irais chez le tatoueur en revenant !

En attendant, des petits bouts pointus et en fer commençaient à dépasser des haies du labyrinthe. Des lances ! Eh merde ! Au moins, ce petit détail m’encourageait vivement à me bouger pour repartir aussi vite que nous étions venus. Malheureusement, alors que j’entrainais vite Maxine derrière moi après lui avoir désigné les lances, le chemin que nous avions emprunté à l’allé avait… Disparu. Pour laisser place à un tout autre chemin que je ne connaissais absolument pas.

- On est perdues ?

- Oui ! Non ! Peut être ? Je sais pas ! Je vais monter pour voir comment retrouver les autres, fait moi la courte échelle ! Viiiiiteuuuh !

Ni une, ni deux, je posais mes deux mains sur les épaules de la blonde pour m’élancer grâce à son genou et prendre de l’élan. Elan qui nous fit s’écraser mollement sur le sol puisque Maxine s’était effondré au moment même où j’avais posé mon pied sur ses mains. Raaaah c’était pire que de la brasse coulé là, et en plus, je m’étais fait mal au doigt en retombant. Une libellule comme moi, elle aurait pu AU MOINS me lancer jusqu’en haut de la haie !

Aidant Maxine à se relever, je fonçais ensuite vers la haie pour commencer à grimper. Dans ma hâte, mon soutiens gorge bougea légèrement, libérant le fou que j’avais trouvé il y a quelques temps de cela. Je le vis s’écraser par terre, incapable de le rattraper. Max s’en approcha bien rapidement pour commencer à le regarder sous toutes les coutures, elle leva ensuite la tête en me regardant avec un grand sourire.

- Ouuuuh c’est jolie ! C’est quoi ?

- Garde le en sureté le temps que je monte ! … Mets le dans ton soutiens gorge ! Y’a pas plus fiable !

Elle l’attrapa en hochant la tête. Je la vis s’amuser quelques instants avec, en le baladant tout autour d’elle avant de relever la tête pour continuer à grimper le plus rapidement possible. A peine arrivée en haut, je n’eus pas le temps de faire un tour et d’analyser la situation que Maxine m’appelait déjà. Je tentais de rester concentré sur ce qui se déroulait devant mes yeux, mais au bout de plusieurs appels, je finis par lancer un coup d’œil vers elle pour vérifier qu’elle ne fasse pas une syncope.

- Figue ? Je crois que ton jouet nous montre le chemin !

- Qui ça ? Ton petit doigt ?

Bah quoi ? C’était connu que les petits doigts avaient la science infuse. Enfin le mien restait un peu bête puisqu’il ne me disait jamais rien, mais celui de ma mère était un vrai génie. Et malheureusement, je n’avais pas hérité cela d’elle.

- Mais non ! Le fou !

- De quoi ?? Vraiment ?! Comment tu sais ça ?!

- C’est comme si ça nous montrait le chemin !

Je redescendis aussi vite que possible pour rejoindre la petite blonde. Elle posa le pion juste devant le croisement de deux chemins. Puis elle le pris pour le poser dans mes mains et orienter ces dernières, tout d’abord vers la droite. Le petit pion se mit à scintiller de plus en plus fort jusqu’à ce que je m’arrête, face à l’intersection. Elle me fit ensuite tourner vers la gauche. Plus mon bras s’orientait vers la direction opposé plus la lueur de l’objet faiblis pour finalement totalement s’éteindre. Emerveillé et les yeux remplis d’étoile, je fis un large sourire à Maxine en prononçant à mi vois un « génial » enthousiaste et soulagé.

La route qui suivis fut longue… Très longue. Si longue que je me serais bien arrêté quelques heures pour dormir et m’allonger comme une larve sur le sol. Mais c’était sans compter sur les encouragements vifs de Maxine à côté de moi. Entre ses motivations et ses petites chansons, il n’y avait pas de quoi s’ennuyer. Elle clapa dans ses mains, ce qui attira mon attention sur les paroles de sa nouvelle chanson.

- Si toi aussi t’es motivé pour retrouver les autres, tape des mains ! CLAP CLAP ! Si toi aussi t’es motivé pour retrouver les autres, tape des mains ! CLAP CLAP ! Si toi aussi t’es motivé, si toi aussi t’es motivé, si toi aussi t’es motivé pour retrouver les autres, tape des mains ! CLAP CLAP !

Un large sourire se forma sur mon visage alors que je tapais des mains avec elle. Heureusement que cette chanson me fit oublier quelques instants que nous continuons notre longue route en montée. Malheureusement pour nous, des bruits de pas… surement des gardes, continuaient de s’approcher dangereusement de nous. Prise de panique, je me stoppais vivement, retenant Maxine qui continuait d’avancer gaiement. Droite gauche, devant et derrière… Aucune planque. Fixant les haies, je finis par me rendre à l’évidence avant d’envoyer Maxine dedans et de la rejoindre juste assez tôt pour ne pas me faire repérer.

Les gardes apparurent devant nous, ma respiration se stoppa alors que je sentais des gouttes de sueurs dégouliné le long de mon dos. Attendez… Depuis quand je sus moi ? Déplaçant ma main dans mon dos, je sursautais en sentant une liane glisser le long de ma colonne vertébrale. Réprimant un cri de surprise, une nouvelle liane m’encercla, m’empêchant de me déplacé. Prise de court et ne voulant pas trop faire de bruit, j’ouvris la bouche du plus grand que je le pouvais pour mordre violemment la plante. La liane me lâcha… Hahahahaha alors, tu ne savais pas à qui tu avais à faire espèce de sale.. AAAAAÏÏÏÏÏÏEUUH !! La liane s’était quelque peu élevé pour s’abattre ensuite sur ma joue dans une grande gifle. Espèce de… Je vais de cramer jusqu’à la racine moi !

Alors que j’allais vaillamment régler son compte à cette vulgaire plante, mon petit fou commença à briller de plus en plus fort, jusqu’à nous éblouir totalement. Mes yeux se fermèrent pendant que mes bras se rabattirent eux aussi sur ma tête pour tenter de masquer cette vive lumière. Lorsque je rouvris les yeux, l’immense porte que j’avais aperçue de loin perché sur les haies était juste en face de moi. Sautant sur mes pieds, je regardais Maxine avec un grand sourire.

- Yes ! Génial ! Sauvées des gardes et en plus on n’aura pas le reste de la route à faire à pied ! C’est trop pratique ce machin-là !

Je vis de loin le reste du groupe arrivé à basse allure. La classe, on avait pu explorer l’autre clairière et en plus on était là avant eux et beaucoup moins rouge pivoine. Me retournant, je m’approchais de la porte pour l’examiner de plus près. Aucun symbole n’était dessiné dessus, contrairement à l’armoire. Il y avait seulement des petites serrures… Dont l’une avait la parfaite taille pour mon petit fou. Je fis rouler ce dernier entre mes doigts, un petit pincement au cœur. Je l’aurais bien gardé moi… Mais j’étais trop curieuse de savoir ce qu’il y avait derrière cette porte. J’insérais donc le petit objet dans la serrure avant de me reculer pour avoir une vision plus globale.

La moitié de la porte s’illumina tandis que le sol se mis lentement à bouger, puis à trembler de façon assez angoissante. Néanmoins, le battant de la porte droite s’ouvrit rapidement. Surexcitée, je m’apprêtais à m’engouffrer dedans pour découvrir ce qu’il se passait de l’autre côté. Mais la porte se referma aussi rapidement qu’elle s’était ouverte en claquant. Sidérée, je regardais la porte, la bouche grande ouverte le temps que les informations parviennent à mon cerveau. Vexée et énervée, je me mis à cogner contre la porte rageusement.

- NON MAIS VOUS RIGOLEZ LA ??!! J’AI PAS SACRIFIE MON FOU POUR CA ??! BANDE DE VOLEUR RENDEZ LE MOI !!!



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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2016-06-13, 03:27


De l'autre coté du Miroir

Maxine & Plein de monde

Elle était penchée sur le muffin qui était posé dans son assiette, hésitant entre le manger avec les mains ou avec les couverts. Avec les mains, c'était plus amusant, mais comme ils étaient en présence d'un roi, elle devait faire attention, après tout elle était une princesse et si il y avait bien une chose qu'on lui avait apprise, c'était de bien se tenir en société. Au final, elle retira délicatement le papier autour et attrapa ses couverts pour découper difficilement le gâteau en petits morceaux qu'elle mettait dans sa bouche accompagné d'une petite gorgée de lait chaud sucré. Elle n'aimait pas trop le thé, ce n'était pas assez sucré a son goût. Comme a l'époque ou elle vivait dans le monde des contes, elle ne disait rien a table, se contentant de manger en écoutant les adultes parler, son visage se tournant de droite à gauche au fil des réponses, comme si elle suivait un matche de ping pong. Elle avait même déposé un muffin devant Mr Nounours au cas ou il ait envie de le manger. D'après Amelia, il était peut être gourmand alors …

Elle leva d'un bond quad le roi fit mine de partir.

« Et Noirceur ? Vous pouvez nous le rendre ? On a pas le droit de laisser un amis derriere, c'est dis dans mon livre ! »
Elle agita se faire des amis pour les nuls devant elle, comme pour prouver au roi la véracité de ses dires. Ils n'allaient pas le laisser la, et puis il avait té assez punis non ?

« Je suppose que oui ... »
répondit le roi avant de faire un signe de tête a l'un des gardes qui fit signe a Maxine de le suivre. Celle ci attrapa son nounours a dos et suivi le garde en sautillant, trottinant à sa suite dans les escaliers qui descendaient dans les profondeurs du château. Ils empruntèrent un couloir au pierres humides, éclairé par des torches accrochées au mur, qui envoyaient une lumière pâle autour d'elles. Enfin, ils atteignirent les cellules, et elle put voir Noirceur, adossée à un mur,qui attendait.

« On est venue te sortir de là ! »
s’exclama-t-elle avec un enthousiasme qui détonait avec l'austérité des geôles. Elle lui tendit la main pour l'aider mais il refusa, se redressant sur ses jambes par lui même avant de lui emboîter le pas.

« Tu sais, pendant que tu étais pas là, il c'est passé des choses mais je n'ai pas tout ben compris, mais je crois que Wine elle doit aller en prison aussi parce qu'elle a fait des bêtises avant. Mais il lui faut un avocat, tu sais, maman elle m'a fait lire la loi pour que je la comprenne et dedans ils disent que tout le monde a droit a un avocat, mais je ne sais pas si ca marche ici parce que ce n'est pas la même chose dans les autres pays tu vois ? Par exemple en France ils n'ont pas la peine de mort alors qu'en Amérique on l'a dans certains états, mais je n'ai pas très envie qu'elle meurt, parce que c'est ma copine. Je ne suis jamais allée en franche, tu y es allé toi ? Moi j'aurai bien aimé visité là bas, il parait que c'est très beau tu sais ?  »


Elle grimpa les marches qui remontaient continuant son babillage incessant.

« Et puis c'est grâce a eux qu'on a la Statue de la Liberté, c'est leur monsieur Eiffel qui a fait les plans, et puis il leur a fait une tour Eiffel qui est haute et même qu'on peut la visiter!Et puis ils ont le Louvre aussi, ils ont plein d'art dedans et de statues ! Et puis j'aimerai bien visiter Paris dedans, parce que tout le monde dit que c'est jolie là bas ! Je donnerai a manger aux canards .. tu crois que ce sont les mêmes que chez nous ? Est ce qu'ils se comprennent les canards américains et les canards français ? Peut être qu'ils se croisent pendant qu'ils migrent tu en penses quoi ?  »

Ils franchirent les portes de la salle a manger sur ces quelques paroles, et elle se tourna vers le roi en lui faisant un grand sourire de remerciement avant qu'il ne s'éloigne et ne les laisses seuls.

«  Bon, c'est le moment ou jamais pour se barrer là. »


« Se barrer ? Mais Alice, horizontalement ou verticalement ? Ou en croix ? Et puis il nous faudrait un grand stylo non ? Parce que sinon on ne verra pas la barre ! »

Elle se gratta la tête. Tout ceci n'était pas très logique.. Et puis pourquoi est ce qu'ils devaient se mettre des barres sur eux ? Elle n'avait pas envie de salir la petite robe blanche qu'elle avait pris dans l'armoire ce matin ! Mais visiblement personne ne l'écoutait, Dyson alla même récupérer des tasses avec quelqu'un d'autre. Maxine rangea soigneusement son livre dans son sac et attrapa un petit gâteau qu'elle enroba soigneusement dans une petite serviette pour le mettre aussi dans son sac. Comme ca Monsieur Nounours aurait un gâteau dans le ventre, et puis si quelqu'un avait faim, elle pourrait le lui donner. Attrapant un second Muffin, elle le mit au creux de ses mains et l'apporta a Noirceur.

« Tiens ! Comme tu n'as pas eut le temps de beaucoup manger, il faut que tu prenne ca. Ma maman dit que c'est très important de bien manger au petit déjeuner parce que c'est le repas le plus important de la journée, et comme c'est le repas le plus important de la journée, il faut bien manger sinon tu vas manquer d'énergie après ! »

Se tournant vers Dyson, elle l'observa une seconde passer par la fenêtre avant de se décider a sauter dans ses bras pour le suivre a la suite des autres. L'ancien lapin leur fit pénétrer dans un labyrinthe.

« Merci les messieurs les cartes ! » fit elle en leur faisant un signe de la main avant de sauter a terre souplement.

Bon, et maintenant ? Maintenant, ils étaient perdus. Elle se souvenait que dans un film qu'elle avait vue, ils disaient que dans les labyrinthe, il fallait toujours gardé la main droite contre le mur et le longer sans le lâcher pour trouver la sortie. Elle n'avait jamais pu essayer par elle même, c'était sûrement le moment ! Tranquillement elle posa sa main sur la haie, la sentant doucement frémir sous ses doigts.

"Eeh les gens ! Va falloir leur donner des cours aux architectes de ce pays ! Déjà quand on choisit d’incliné toute une partie d’un labyrinthe, on le fait en descente pour pas s’épuiser, et puis les portes battantes géante, faut pas les mettre à l’horizontale hein ! Sinon c’est pas pratique, faut les mettre à la verticale !"

Maxine pencha la tête sur le coté.

« Tu sais, pour devenir architecte, il faut faire de très longues études et les gens font beaucoup de cours, donc ils en ont déjà eut ! Mais tu sais peut etre qu'ils ont fait ca parce que la gravité était différente la bas ! »

C'était possible non, si le sol était autant penché … sinon les plantes auraient poussé autrement non ? Enfin ce n'était visiblement pas très important pour Figue qui se décida a l’entraîner a sa suite vers une clairiere.

« Je prends mon nouveau doudou personnel, à tout à l’heure ! »

« C'est moi le nouveau doudou ? Parce que tu m'as attrapée donc c'est moi ? Je ne savais pas que les humains pouvaient être des doudous... Enfin je savais qu'ils pouvaient faire des câlins mais pas être des doudous ! Tu crois que je vais devoir faire comme dans Toy Story et m’arrêter de bouger des qu'il y a un humain ? Jessie dit que c'est pour que les enfants garde leur imagination, mais j'aimerai bien demander a un jouet mais ils ne veulent pas répondre. La dernière fois je suis sortie de ma chambre pour aller jouer dehors en leur laissant un papier et un crayon mais ils ne m'ont pas répondu ! »

Oh mais elle s'éloignait ! Elle n'allait pas entendre la suite de son explication ! Rapidement l'adolescente se mit a essayer de suivre l'ancien chat, afin de poursuivre son récit. D'ailleurs, elle se tourna vers elle et Maxine lui fit un petit coucou … avant de basculer et de s'écraser lamentablement sur le sol.

« Maxine ! Ca va ?! »

« Aiiiiiieuuuuh … j'ai mal .. »

Elle se sentit soudain redresser avant qu'une main ne vienne lui tourner le visage dans tous les sens, avant de faire pareille avec ses bras.

« Ouf ! Rien d’apparent. Ca va pas de me faire des frayeurs comme ça ? Imagine dans quel était va me mettre le bulldog si jamais il t’arrive un truc ! Elle va me ratatiner ! »

« Le bulldog ? On a un bulldog ? Je ne savais pas qu'on en avait un ! Tu sais, le bulldog anglais est un chien extrêmement affectueux et même assez paresseux. Il est calme et n'est pas agressif et il est très gentil avec les enfants et très protecteur envers son maître, son courage n'ayant aucune limite. Et puis ce sont des chiens très têtus et avant on les utilisait pour des combats de chiens et ils ont faillis disparaître mais il y a un monsieur Bill George qui a créé un club rien que pour cette race, et ... »

Elle continua son exposé un long moment, récitant presque tout ce qu'elle avait lu a ce sujet sur le Web. Elles pénétrèrent dans la clairière avec une grande armoire faite de pleins de tiroirs.... c'était étrange, le meuble avait l'air assez récent. Mais rapidement, Figue l’entraîna à sa suite, pour repartir dans le labyrinthe … dont les chemins avaient changés. C'était comme si il bougeait en fonction de leurs déplacements pour être sure de bien les perdre !

« On est perdues ? »

Parce que dans les livres et les films et les regles de sécurité, ils disaient qu'il ne fallait pas bouger de là ouo on était pour que les secours less retrouvent plus facilement ...

« Oui ! Non ! Peut être ? Je sais pas ! Je vais monter pour voir comment retrouver les autres, fait moi la courte échelle ! Viiiiiteuuuh ! »

Elle lui grimpa dessus. Mais Maxine, qui de base n'était déjà pas très solide, avait en plus été affaiblie en prenant pour elle la chute de Noirceur et Wine. Sans attendre ses mains lâchèrent et ses jambes se dérobèrent sur son poids, les faisant rouler au sol dans un entremêlement de jambes et de pieds jusqu'à ce que Maxine attrape une sorte de pett fou en verre qui se mit soudain a émettre une forte lumière a son contact avant qu'elle ne décroisse brusquement.

« Ouuuuh c’est jolie ! C’est quoi ? »

« Garde le en sureté le temps que je monte ! … Mets le dans ton soutiens gorge ! Y’a pas plus fiable ! »

L'adolescente baissa les yeux sur sa maigre poitrine. Les filles du lycée disaieent tout le temps qu'elles voulaient avoir de grosses poitrines mais elle non. Comme disait Zach, elle n'avait pas besoin de ce genre de choses, elle devait juste penser a mettre des sous vêtements a sa taille … et a les garder. Il avait bien insister sur ce mot étrangement. Elle fit tourner le petit objet de droit a gauche avant de remarquer un jeu de lumière intéressant. Oh ca faisait comme une sorte de boussole mais sans les aiguille et sans les pôles et sans les N-S-O-E !

« Figue ? Figue ! Figue ! Figue ! Figue ! Figue ! Figue ! Figue ! Fiiiiiiiiiiiiigue ! »

Enfin elle baissa les yeux.

« Je crois que ton jouet nous montre le chemin ! »

« Qui ça ? Ton petit doigt ? »

Son petit doigt ? Pourquoi ferait il une chose pareille ? Et puis il n'était pas un jouet !

« Mais non ! Le fou ! »

« De quoi ?? Vraiment ?! Comment tu sais ça ?! »


Elle lui expliqua et elles se remirent en route. Lorsqu'elle s’aperçut que Figue menaçait de manquer de courage, elle entreprit, sur les conseils de son guide, de chanter des chansons sur la situation qu'elles traversaient … jusqu'à ce que le chaton ne la balance dans l'une des hies et qu'lles se retrouvent subitement « recrachées » a coté de la grande porte. Avisant le groupe qui arrivait au loin, la princesse ne pu s’empêcher de leur faire de grands signes en sautant jusqu'à ce que l'un d'eux ne lui réponde. Se tournant, elle aperçut la manœuvre de figue et …

"NON MAIS VOUS RIGOLEZ LA ??!! J’AI PAS SACRIFIE MON FOU POUR CA ??! BANDE DE VOLEUR RENDEZ LE MOI !!!"


Elle regarda autour d'elle.

« Une bande de voleurs ? Ou ca ? Ce sont peut être mes amis ! Tu sis quand je suis allée dans le désert, j'ai rencontré pleins de gens qui étaient mes super copains, on a danser ensemble et puis on a pris une grande photo ! Ils me manquent un peu des fois mais je les aime beaucoup ! »
Elle eut un sourire a cette pensée avant de reprendre. « Peut etre qu'il n'y a que la moitié de la clef et qu'il faut les deux pour l'ouvrir totalement ? »


Elle fouilla dans son sac un moment, avant d'en retirer le muffin au chocolat.

« Tiens, tu peux le manger, mon livre dit qu'il faut te récompenser après ton effort, et puis le chocolat, ca soigne le cœur il dit. »


Elle n'allait pas lui parler de la grande lumière qu'il y avait eut vers la clairiere quand elle avait mis son fou dans la porte ... ca n'allait pas l'interesser ...




Maxine : 30%


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Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 6 _



________________________________________ 2016-06-14, 02:10

Evénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 6 GiphyEvénement #61 : De l'Autre côté du Miroir [Fe] - Page 6 Giphy
The Maze.

Noirceur attendit un moment. Un petit moment même, coincé encore une fois dans une prison. Il s'ennuyait quand même un peu, car il n'avait rien à faire dans cette prison à part réfléchir, et il en avait marre de tout le temps réfléchir.

Juste. Il avait pensé au roi, à toutes les souffrances qu'il aimerait lui faire subir... mais bon, l'essentiel était tout de même de partir de cet étrange et horrible pays. Noirceur avait donc pour une fois ranger sa haine et attendu patiemment que quelqu'un vienne le sortir de là. Il était sûr que cela allait arriver. Il pariait même que ce serait Maxine. Elle ne supporterait pas de laisser quelqu'un derrière elle.

Cela ne loupa pas. Ce fut Maxine qui ouvrit la porte de sa cellule avec le plus grand enthousiasme. D'ailleurs, il ne comprenait vraiment pas pourquoi Maxine était toujours si... gentille avec lui alors qu'il ne cessait d'être froid et distant depuis le début de cette aventure. Cette fille était vraiment un mystère pour lui.

Elle lui tendit la main pour qu'il se relève. Attendez... Noirceur ne se laisserait jamais relever par quelqu'un. Une femme qui plus est. Il décida donc de se relever sans aide, comme un homme. Comme un démon plus précisément.

Et c'est alors qu'elle l'assaillit d'un flot de parole discontinu qui donna un solide mal de tête au démon. Elle parlait de Wine en prison, d'avocats, de France... bref, tout un tas de choses différentes qui firent que Noirceur décrocha complètement au beau milieu du monologue de Maxine.

Il avait pourtant tenté de se concentrer... mais c'était vraiment impossible pour lui de suivre un de ces monologues jusqu'au bout. Il s'excuserait plus tard. Jamais à vrai dire. De toute façon elle ne s'était même pas rendue compte qu'il ne l'écoutait pas vraiment. Tant mieux. Noirceur préférait ne pas se la mettre à dos, au vu de la marque qu'ils semblaient avoir en commun.

Il faudrait d'ailleurs qu'il en sache plus prochainement sur cette marque. Mais ce n'était résolument pas le moment. Vraiment pas le moment.

Noirceur voulait partir de là. Et visiblement ses compagnons d'infortune avaient eu exactement la même idée. Il fallait absolument partir de cet endroit avec ce roi qu'il détestait plus que tout hormis Kyran.

Ils s'enfuirent enfin de ce château par une fenêtre. Noirceur pensa d'ailleurs que le roi n'avait quasiment rien fait pour les retenir ici. Étrange. Le démon trouvait vraiment cela louche. Il faudrait garder ça en tête lors de leur fuite vers la sortie de ce pays.

Toujours se méfier du loup qui dort dans l'ombre.

Ah oui et au passage Maxine lui avait donné un gâteau avant de sortir du château. Noirceur avait soupiré discrètement. Il était vraiment dans un autre monde. Un monde où il se battait contre des plantes, où il avait des visions étranges, où il avait été mis en prison par un roi louche, où tout semblait tourner de travers.

Mais cela ne semblait pas déranger Maxine. Étrange et exaspérant à la fois. Bon. Il accepta quand même le gâteau parce-que après tout, il avait tout de même faim. Et puis un peu de courtoisie ne le tuerait pas pour une fois.

Ils sortirent donc par la fenêtre pour finalement arriver devant un labyrinthe. Noirceur détestait les labyrinthes, étant donné son très... faible sens de l'orientation. En même temps qui aimait vraiment les labyrinthes ? Peut-être les gens de ce pays. Après tout ils étaient vraiment bizarres.

Dyson discuta un moment avec une chose étrange, sembla passer un accord avec lui, et ainsi ils purent passer une gigantesque haie qui leur barrait la route. Dyson avait servi à quelque chose. Il eut envie de dire pour une fois.

Bref. Figue racontait encore n'importe quoi, mais bon ça c'était habituel donc pas très important.

La décision la plus importante fut de se séparer en deux groupes pour mieux explorer ce labyrinthe et trouver la sortie. Noirceur allait protester qu'il n'était pas très malin de se séparer au risque de ne plus se retrouver. En plus il se retrouvait séparé de Maxine, lui qui ne voulait pas la quitter des yeux de peur de perdre à jamais ce secret mystérieux qui les liait dans l'ombre. Mais finalement il se ravisa, préférant faire profil bas et laisser les choses se dérouler.

Enfin. Il pensait qu'il allait pouvoir faire profil bas, mais personne ne semblait vouloir agir dans son groupe composé de lui-même, de Dyson, d'Alice et de Wine. Génial. Cette aventure promettait vraiment d'être agréable.

Noirceur se décida donc à ouvrir la marche. Il détestait cela car il se retrouvait à la merci de tous les pièges, monstres, ennemis possibles et inimaginables. Mais il n'avait pas le choix s'il voulait sortir de cet endroit qui ne le rassurait pas plus que cela. Et puis il se disait que de toute façon il n'avait peur de rien. Enfin, il essayait de s'en persuader.

Ce fut à ce moment-là que les haies devant eux se mirent à bouger étrangement, leur bloquant le passage. Génial une fois de plus. Encore une péripétie qui allait les retarder dans leur chemin de retour.

Noirceur tenta alors de les repousser d'un coup de la main. Il n'avait vraiment pas envie de se battre à nouveau, et puis il n'avait pas de temps à perdre.

C'est alors qu'il se reçut une gifle de la part d'une lien. Oh non. Il n'allait pas laisser passer cela. Noirceur en avait plus qu'assez de toutes ces plantes qui lui manquaient de respect. Un moment, il faut dire stop.

Noirceur se décida donc à envoyer lui aussi une gifle à la liane. Ben oui. Une gifle pour une gifle. La liane lui en renvoya une sur l'autre joue. Noirceur de même sur son autre côté. Pim. Pam. Pim. Pam. Noirceur et la liane ne cessait de se renvoyer des claques... un peu comme deux gamins. C'était un peu ridicule à vrai dire.

La liane finit par se vexer et souleva Noirceur les pieds en l'air, ce qui énerva bien évidemment le démon. Mais ce qu'il vit suffit largement à compenser ce manque de respect. Il aperçut en effet une énorme porte au loin dans le labyrinthe. Intéressant. Très intéressant.

La liane finit par reposer Noirceur au sol et celui-ci en profita pour directement se diriger vers la direction où semblait être cette porte. Il se retourna et vit les autres toujours occupés avec les haies, ce qui lui déplut fortement.

- Bon vous me suivez ou... ?

Ils s’arrêtèrent et décidèrent finalement de suivre Noirceur sans quelques remarques acerbes tout de même. Noirceur choisit de prendre à droite car après tout, il fallait toujours prendre à droite dans un labyrinthe. Enfin c'est ce qu'on lui avait dit il y a longtemps de cela. Après...

Sur ce chemin, tout semblait normal, chose assez étrange à Wonderland. Trop étrange même. Noirceur se laissa amadouer par cet atmosphère calme et oublia de regarder attentivement devant lui. Grave erreur.

Noirceur sentit ses pieds se dérober sous lui soudainement. Il venait encore de tomber dans un trou. Après coup, il réfléchirait qu'il n'arrêtait pas de tomber dans des énormes trous à Wonderland. Sacré coïncidence. Comme s'il n'en avait pas eu assez avec le Chaudron Magique...

Heureusement pour lui, il réussit à s'accrocher à quelque chose pour éviter de tomber dans le trou et faire tomber cette chose dans le trou. Et cette chose, c'était Wine. Après tout, c'était un juste retour des choses pour l'histoire avec l'Ogre. Noirceur en esquissa même un sourire lorsqu'il vit le regarde noir que lui lança Wine quand elle sortit de ce trou, aidée par Dyson – toujours lui pour aider les autres, pas croyable quand même – et Alice, plus étonnant.

Une chose avait glissée de la poche de Wine durant sa chute. Une étrange pièce d'échec, un fou plus précisément. Noirceur décida de la ramasser et de la garder... elle pourrait toujours lui servir après tout.

Noirceur reprit sa marche et se retrouve face à un nouveau choix. Gauche, milieu, ou droite ? Noirceur choisit à nouveau la droite, toujours selon la même règle du labyrinthe. Mais cette fois-ci, il décida de ne pas passer en premier et laissa Dyson ouvrir la marche. Ce fut certainement une de ses meilleurs décisions à Wonderland.

En effet, alors que tout semblait calme encore une fois, les haies se refermèrent soudainement sur Dyson et l'écrasèrent littéralement. Il se releva assez vite, malgré quelques blessures, et Noirceur se retint d'éclater de rire, ne voulant pas subir son courroux encore plus.

Noirceur se résolut à passer devant de nouveau sous les regards noirs de ses compagnons, et cette fois-ci un nouveau choix s'ouvrit à lui. Tout droit ou à gauche ? Hum. Pas de droite. Le démon choisit tout droit étant donné que c'était ce qui se rapprochait le plus de la droite. Logique.

Ce coup-ci, l'allée était beaucoup moins calme que les précédentes. Effectivement, une véritable armée de coccinelles géantes bloquait le passage. Génial, again. Elles semblaient fixer le petit groupe avec insistance. Pendant longtemps. Très longtemps.

Une bataille de regards s'était engagée entre Noirceur et ces peti... grandes bêtes. Noirceur ne voulait pas lâcher. Mais leur regard était si perçant, si insistant.. il manqua de détourner le regard de nombreuses fois mais tint bon. Cela dure si longtemps qu'il était possible que les autres aient faits une sieste en attendant. Bref.

Les coccinelles finirent pas se lasser très certainement. Probable, car soudain elle foncèrent toutes vers Noirceur pour... le porter sur leurs épaules comme une véritable Rock Star... avant de le jeter dans une fosse à excréments.

- Fermez-là. Juste fermez-là.

Noirceur avait préféré anticiper la réaction des autres. Quand Noirceur ressorti de cette fosse, humilié et ayant perdu le peu de crédibilité qui lui restait dans ce pays, il était tout rouge avec des points noirs sur le visage.

Noirceur préféra ne pas s'attarder sur cet honteux événement. Il continua sa route sans se retourner et arriva finalement devant la porte tant attendue, retrouvant par la même occasion Figue et Maxine.

- Vous aussi fermez-là. Vous êtes prévenues.

Si Noirceur subissait une remarque de plus sur cette malencontreuse histoire, il allait littéralement exploser de rage. Donc... il préférait prévenir.

Apparemment, il leur manquait une partie de la clé pour pouvoir ouvrir la porte, et tout le monde semblait coincé sur ce point-là. Mais soudain Noirceur vit que la serrure du battant gauche pouvait accueillir un petit objet.

Il pensa immédiatement au fou tombé de la poche de Wine. Il essaya... et cela fonctionna parfaitement. Parfait.

Le fou fut tout à coup absorbé par la porte et au loin, une grande lumière apparut avant de s'éteindre rapidement. Un fou de lumière se dessina sur la porte, la moitié de celui-ci sur chaque battant, ce qui forma un symbole.

Puis la porte s'ouvrit enfin. Et un mur d'eau était derrière. Juste ça.

Noirceur fut, il faut le dire, un peu déçu sur le coup.

Bon. Il fallait bien que quelqu'un passe en premier. Noirceur, malgré son envie de se laver de cette puanteur et de cette crasse, ne voulait pas passer en premier, par peur de ce qu'il y avait derrière.

Personne ne semblait se décider. Alors Noirceur prit les choses en main et poussa Alice à travers le mur d'eau. Après tout, elle connaissait ce pays presque mieux que personne. Les autres le regardèrent avec des mines surprises et outrées.

- Quoi ? Il fallait bien que quelqu'un passe en premier de toute façon.




Noirceur : 50%
Dyson : 80%... désolé !


Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

|  Crédits : Eilyam
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|  Conte : Les Indestructibles
|  Dans le monde des contes, je suis : Dashiell Robert "Dash" Parr

La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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________________________________________ 2016-06-15, 01:11 « Cours Dydy, cours ! »






De l'autre côté du miroir

« Après le labyrinthe, le merveilleux palais des glaces »





Vous avez déjà surement vu à la télé des gens recracher le contenu de leurs verres juste après en avoir prit une gorgée, puisqu'ils ont entendu une nouvelle surprenante, voire choquante au même moment.
Si Dyson avait eu à cet instant un verre dont il avait prit une gorgée, il aurait surement craché son contenu.
Et il aurait craché son contenu sur Noirceur.

Mais y a quelque chose qui ne va pas chez vous bon sang ! Cette porte, si ça se trouve, est celle qui nous fait rentrer chez nous. Quand je dis que si on fait un faux pas, on peut tous y passer, ça veut dire Attention on peut mourir ! Autrement dit, on ne jette pas quelqu'un dedans comme un malade mental !
Sans compter Wine qui risque de te dévorer la tête. Si j'avais bien compris, on ne faisais pas de mal à sa Alice.

Je m'approchai vivement de la porte, les autres à mes côtés.

Alice ? Tu m'entends ?!

Aucun son, soit elle ne m'entendait pas -ce que je préférais envisager-, soit ce broyeur de noir casses pieds venait de la tuer.
Nous nous regardâmes, hésitants. J'avoue, une petite envie de pousser Noirceur me démangeait -ce pays me faisait vraiment perdre la tête, je n'aurais pas eu autant de mal à me maitriser en temps normal-.
Mais très vite, on prit tous la résolution de passer à travers ce mur d'eau.

Floush !
...
...
En fait non. Non seulement je n'étais pas mouillé, mais en plus de ça... j'étais propre. Les vêtements de serveur que j'avais depuis la veille puisque, contrairement aux autres, je n'avais pas pu me changer depuis, étaient propres. Les égratignures faites par ces satanés haies ne se voyaient plus, de même pour la marque rouge que j'avais au coup depuis que j'ai faillis me faire pendre par des fleurs. Les traces de terre ou de sueur avaient disparues J'étais sec, et propre.
De même pour Alice qui semblait bouleversée -ou sans doute énervée ?- qui était là également, ainsi que pour le reste du groupe qui passa petit à petit.

Nous voilà dans une salle glacée, nous étions donc bel et bien toujours au Pays des Merveilles -évidemment, ça ne pouvait pas être aussi facile-, et nous ressentions bien le froid de cet endroit. Des nuages de buées sortaient de nos bouches lorsque nous parlions.
Cela me fit sourire, en repensant aux milliers d'hivers durant lesquels Oswald avait amusé plein d'enfants à souffler de la fumée.

Sur chaque mur il y avait plusieurs portes, au dessus de chacune d'elle était inscrites plusieurs lettres d'une langue inconnue.
Je m'avançais, pour les essayer toutes, et remarquer qu'elles étaient fermées à clé. Génial, ça nous avance bien..

Un grincement de porte se fit entendre derrière nous. Sur l'autre mur, une des portes que nous avions pourtant déjà essayé s'ouvrit.
De l'autre côté, d'abord, on y voyait rien, mis à part beaucoup de fumée.

Elle finit pas se dissiper lorsque nous nous avancions.
Le spectacle, bien qu'étrange, était magnifique. Nous étions dans un immense couloir de glace. Mazette ! C'est sublime !

En avançant, on finit par arriver dans un labyrinthe de miroirs qui rayonnait de bleu.
Je crois qu'on a pas le choix...

Le chemin fut de nouveau très, très long, mais décoré par les longs discours jovials de Maxine, de ses chants et de ses rires. Cela devait en agacer quelques uns sans doute, mais moi, j'aimais bien l'écouter. Cette joie enfantine me rappelait beaucoup de chose. Je ne manquais pas de prendre part aux débats et aux questionnement de la jeune femme, riant avec elle lorsqu'elle s'y mettait.

Je m'arrêtais. J'entendais des bruits de pas. Devant moi, comme si on courrait. Au vue du rythme des pas, c'était un enfant, j'en mettrai ma main à couper.
J'entendis un rire, ce qui confirma mes doutes.
Sauf que...
Je connaissais ce rire.

Putain, Wonderland, alors là non. Joues pas avec ça.

Lukas ! Reviens ! Résonna une voix devant moi avant que les pas ne s'éloignent précipitemment.

Je serrai les poings, grinçait des dents.
S'il y avait une chose qu'il ne fallait pas jouer avec, c'était mon fils. Si je retrouvai ce type, je l'étrangle jusqu'à ce qu'il en perde les yeux.

Je restais figé, luttant pour ne pas courir à sa poursuite, sachant que Lukas n'était pas vraiment ici. Je sais pas qui tu es, mais tu as pas fini de jouer avec nos esprits comme ça ? TU N'AS PAS LE DROIT DE FAIRE CA ! Hurlai-je à l'attention de ce type masqué dont les autres avaient parlé.

Et merde.
Devant moi, d'abord au loin, s'approchait un petit garçon qui courrait vers moi. Mon garçon, sourire aux lèvres, riant aux éclats.
Je me mis à genou pour l'accueillir.

Je n'étais plus au même endroit.
J'étais dans un grande grotte blanche faite de glace, dont les murs rayonnaient.
En faisant un sourire, Lukas commença à s'évaporer devant moi. Je me relevai, grinçant des dents.
Devant moi se trouvaient deux immenses miroirs entourés de brumes.
Je m'avançais vers eux, avant de voir ce que les miroirs montraient.

Oh merde...
Les mots de la mère fantôme me revinrent. Elle avait dit qu'une erreur dans le choix les avait contraint à rester ici ainsi.
Saleté de Pays des Merveilles.

A gauche, Storybrooke. Billet de retour pour revoir Lukas, Rosalie, Lily et tout le reste.
A droite, Wasteland, le monde des esprits oubliés d'où je venais. Avec tous les amis que j'ai perdu depuis la malédiction.

Bienvenue... Fit une voix derrière moi.
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Le kit de survie inattendu pour un voyage inattendu :
  • Le badge de l'Association Contre les Portes Méprisantes


Dyson : 80%

https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91249-termine-de-retour-en- https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91319-dyson-walters-fleche-parr-dyson-parr-dashiell-parr-tu-m-as-connu-sous-quel-nom#1316130 https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t91319-dyson-walters-fleche-parr-dyson-parr-dashiell-parr-tu-m-as-connu-sous-quel-nom#1316130


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________________________________________ 2016-06-15, 23:33


No one can be just like me anyway


Je devais avouer que voir Noirceur dans je ne sais trop quoi qui ressemblais fortement à de la buse, ca m'avait amusée au plus haut point. Quoi ? On est d'accord quil craint hein, dite le qu'on est d'accord ! Je n'aimais pas ca façon de me parler. Personnellement, je sentais que j'allais m'énerver sous peu afin de lui faire manger sa tronche de shizophrénique. Je lachais un soupire quand fixant le labyrinthe. C'était aussi ennuyeux que la première fois, en fait. J'avais tellement tournée, tournée comme une potiche dans ce labyrinthe. Et j'aimais pas l'idée qu'on ce sépare. Sur ce coup là, c'était franchement pas une bonne idée. J'aimais pas l'idée de savoir Maxine loin dans de moi dans ce pays froid. Je ne reconnaissais même plus une once de chez moi. Après tout, depuis le début, j'avais cru dur comme fer que c'était mon rêve à moi. Mais au final, le rêve surpassait la réalité. J'avais pas envie de prendre la tête. J'essayais désespérément de dégager les horribles souvenirs qui assaillait ma tête. Non seulement j'avais encore les traces de Maxine dans l'esprit, son visage si dur, sa revulsion qui m'avait touché en plein ventre avec la lame d'un couteau bien éffilé … Je baissais encore la tête sur l'endroit exact ou aurait du encore ce trouver la lame. La douleur qui m'eviscérer la chaire avait été insoutenable. L'idée d'avoir cette manie de fixer mon ventre comme ci elle allait revenir m'inquiétait d'avantage. ous aussi fermez-là. Vous êtes prévenues. Je fus comme piquer au vif. Je relevais la tête tellement brutalement, que je voyais des étoiles dans ma vision pour avoir bouger trop vite.

▬ «  Ne les touches pas. Tu es prévenu. » crachais -je d'un ton qui lançais d'un venin tellement fort, que même l'eau Javel et le répulsif ne faisaient pas le poid. J'avais serrer les poings, les jointures blanches et les dents serrers. Si il croit qu'en prenant ses gros airs de méchant il va me faire peur, alors là il ce met les doigts dans le nez. Qu'il s'amuse à les toucher juste une fois, et je crois que je me ferais un malin plaisir de lui remettre ce nez mal en place. Je fixais cette stupide porte qui c'était rabattu en plein dans le nez de Figue. Ah, Wonderland et ses portes. Je sentais un mélange acide dans mon estomac rien qu'en repensant au nombre de porte auquel j'ai du faire face. Je jetais un regard méfiant à Monsieur Noirceur qui glissa une pièce dans un petit trou. Tiens, elle m'avait échappé celle là. Je crois les doigts, attendant en fixant celle ci s'ouvrir. Laissant place à un rideau d'eau qui dégringolait telle une cascade. Je vous préviens, je ne serais pas la première à passée là dedans. Qu'on ne compte pas sur moi, qu'on ne compte ...c'est quoi ces mains brutales qui vienne ne me faire perdre pieds là ? J'eu tout juste le temps de me retourner, alors qu'un cris s'échappa de ma gorge et que je vis le rideau ce rapprocher subitement. Il était sérieux, l'exorciste ?! J'avais foutu mes mains sur mon visage dans un réflexe purement instinctif, alors que aucune goute ne me toucha la peau. La rage fusa tellement dans mon esprit, que je sentis mon visage devenir d'un rouge colérique. Il venait de me pousser comme un parfait pantin dans un endroit qui aurait pu ce révéler dangereux, la mine sévère, j'attendais avec impatience que ce gugus pointe son sale visage en face du miens.

▬ « TU ES SERIEUX ESPECE DE COUILLON DE LA LUNE ?! » L'insultais-je en bondissant en face la porte et en fulminant comme un beau diable. J'étais tellement encrée dans ma colère, que j'avais passée quelque seconde à oublier ou je me trouvais. Puis je relevais les yeux, comme ci c'était la première fois que je voyais la pièce, et je fus frapper d'une splendeur qui fit descendre ma tension d'un coup sec, ravalant ma colère bien hydratée jusqu'à présent. C'était ...C'était juste sublime. La salle contenait de la glace, que de la glace. Je sentais la fraîcheur relevée déclencher un frisson dans mon échine. Des magnifiques motifs de glace tapissait les murs dans des formes celtiques. Des lits étaient entreposées, comme ci nous étions attendu. Je gardais une certaine méfiance, sachant qu'un endroit aussi splendide ne pouvait être normal. Et puis, les autres ce décidèrent à venir. Oui, parce qu'il ne fait pas rêver non plus : Après le coup qu'on venait de me faire, j'irais pas pointer mon nez en disant '' Oh les gars, c'est bon je suis vivante vous pouvez venir !'' Non mais oh. Il allait voir de quoi je me chauffais celui là. J'allais tellement me chauffer que la glace des murs coulera de frayeur. Je me tournais donc vers Noirceur la tâche, et me postais bien à sa hauteur. Je pris un visage tellement sérieux, que la colère frappait dans mes paroles avec un calme qui ce révélait effrayant. « Tu me touche encore ne serais-ce qu'une fois de la sorte, et je me ferais un plaisir de te pousser dans la mauvaise porte pour que tu passe l'éternité ici avec tes propres cauchemars. » Ma voix c'était assombrit avec un timbre qui confirmais ma menace. Je le fixais un instant de plus, avant de me détourner et lui mettre un coup d'epaule sec dans la sienne et rejoindre les autres.

▬ «  Les portes ... » commentais-je en levant les yeux au ciel après avoir vue le petit cinema auquel nous avons eu le droit avec l'une d'entre elle. Je m'avençais prudemment, prête à jeter Noirceur dans le premier trou que je verrais. Il verra ce que ca fait d'être prise pour un cobaye. Le tunnel était en revanche sublime. Et les couleurs qui s'engouffraient dans la glace donnait un éclats colorés et chatoyant pour mes iris. Mais ce fut la dernière pièce qui m'empêchait d'emetttre un son, les mots restant bloqués dans ma gorge. C'était tellement somptueux, du luxe que je ne pensais pas permis à Wonderland. Le choc m'avait remplit, découvrant les sculptures de glace avec fascination. Mon coté artistique ressortait, et l'envie de toucher, d'essayer attisait ma curiosité comme un feu ardant. Et puis après tout ce temps, il fallait que l'un de nous finisse par perdre la boule en premier hein. Je devais quand même applaudir le fait que personne n'avait encore flanchée. Non j'avais pas flanchée, c'était le thé, pas moi ! Pis j'étais Wonderlandienne non ? J'ai le droit de flanchée d'abord. Je me retournais vers Dyson qui parlait dans le vide. Je fixais les autres d'un œil perturber. «  Mais qu'es ce qu'il fait ? » Lachais-je, avant de comprendre qu'on devait surement s'amuser avec sa cervelle de piaf. «  Ah bah c'est du beau ca, pour un psy,de perdre la boule. Moi je dis asile direct ... » Une voix acerbes et remplie de rancoeur ? Non, pas du tout. Mine moqueuse je croisais les bras, étant drôlement tentée par l'envie de foutre une claque à Dyson pour qu'il ce reveille. «  Allez le psy, debouuut ! » Lui hurlais-je. Mais avant que je me décide à dévisser son cou, une brume s'eleva.

▬ «  Dyson ? » appelais-je, alors que la brume s'engouffra dans la pièce avec une tel intensité que sa silhouette disparu de ma vision, même le reste du groupe était difficile à dicerner. Puis elle finit par disparaître peu à peu, laissant la position de Dyson à présent vide. Je me tournais vers les autres, aussi choqués qu'eux. « Il est vraiment partit dans un asile ? Non mais parce que c'était pour plaisanter hein, je l'ai pas vraiment envoyer dans un asile ? » Attendez, je suis vraiment en train de délirer moi aussi ? Levant les yeux au ciel, je décidais de prendre la tête de l'expédition. Bon repos Dyson ? Ouai bon, j'avoue que j'aurais aimée lui en mettre encore quelque unes pour ce qu'il m'avait sortit, mais je le détestais quand même pas à ce point. «  Quelque chose me dit qu'on va le retrouver sur le chemin. » Ou pas ? J'étais incertaine, mais ont continuait dans notre marche. On avait pas le choix, et c'était pas en faisant demi-tour qu'on allait le retrouver. Nous mârchames pendant de long, long moment. Je ne cessais de me repasser la phrase pour dire à Maxine la vérité. Plus je la répétait, moins cela sonnait comme je le souhaitais. Mais il fallait que je prenne les devants, avant que Wine ne décide de le dire à Maxine à ma place. Ou quiconque, d'ailleurs. Je me repassais les scènes en boucles, songeant même que je pourrais devenir scenaristes tellement ca sonnait de plus en plus dramatique dans ma tête. Par moment, je mettais un terme à la marche pour faire des pauses. Fallait dire que les '' c'est quand on arrive ??'' de Maxine et de Figue commençait à m'irriter les oreilles. Même qu'un moment, un mur est apparu en plein dans mon visage. La glace froide m'a frappé d'un coup tellement dur, que je fus sonnée direct et que cela m'avait mise dans une humeur de chien. Le premier qui rit, je lui plante la langue contre les parois glacés, il fera moins le malin après.

▬ «  Je crois qu'on est perdu ... » lachais-je à un moment. C'était pas la trace de mon nez dans le mur là ? Pfff, sayez je perdais patience, et dieu savait que si je perdais patience j'allais devenir d'autant plus impulsive. Et c'était pas bon, pas bon du tout. La brume s'elevait sur le sol comme de la fumée. Je jetais des regard au autres de temps en temps, vérifiant que personne ne ce perd et que personne ne ce lache. «  Je vous préviens, si l'un s'écarte, je viendrais pas le rechercher ! » Avais-je prévenu. Si ils ce perdent c'est leur faute, pas la mienne non mais oh ! Ils sont assez grand pour s'avoir qu'on s'écarte pas bon sang de bon soir ! Et pourquoi j'avais une chanson de spirit dans la tête là ? Ah, mon regard c'est posé sur le grosse tête. « J'aurais le dernier mot, accroche toi ou dégage... »Chantonnais-je en passant à coté d'elle et en lui lançant un sourire narquois. On change pas une bonne vieille habitude ! Sauf que...ca lança direct Maxine dans des chansons. J'aurais du me taire, parce qu'elle avait reconnu l'air de spirit et maintenant on avait tous droit à un best off de disney. J'ai même eu le droit à la chanson du thé, pitié. Les minutes s'éllongèrent, je ne saurais dire si j'étais là depuis une seconde ou une éternité, mais heureusement mes pieds souffrant et brûlant était là pour me rappeler qu'on tournait en rond depuis belle lurette. Et Maxine qui chantait et ce lançait dans des discours sans aucun sens. Elle était bien Wonderlandienne, pour sortir des phrases sans aucun sens.

Alice...Alice...Alice...

▬ « QUOI ?! » Hurlais-je à l'intention des autres en me retournant brutalement et en fusillant du regard celui qui m'assaillaient les oreilles de mon prénom. Je suis pas sourde ! Sauf qu'ils me regardèrent tous avec un air éffarée, comme ci j'étais folle. C'était pas comme ci j'avais subis les voix de Maxine, Figue pendant tout le trajet en chantant, parlant ... Sauf que la voix redoubla d'intensité, et que je sentis mon estomac ce détaché. Ca ne venait pas d'eux. Mais de lui. Alarmée, je dressais le regard autour de moi, cherchant avec inquiétude et balayant du regard chaque recoin. « Vous ne m'aurez pas... » Murmurais-je entre mes dents, à peine audible que les autres ne purent entendre. Je me rembrunissais, le cœur battant à la chamade et les sens en alerte. J'étais très tendu. Je levais le regard, et j'eu l'impression de recevoir de nouveau un mur de glace dans le visage. Sauf que cette fois ci, c'était vraiment vraiment plus dur. Une petite fille ce tenait en face de moi. Je me sentais perdre pied, alors que mes yeux ce posèrent sur son visage enfantin, sur sa petite lèvre et ses joues bien rose. Je croisais son regard d'un bleu vif et tranchant. Elle m'observait tranquillement. « Max ? Non ce n'est pas toi ! » retorquais-je d'un ton agressive, cherchant celui qui s'amusait avec mon esprit. Si je le debusque ...Son sourire s'élargis pour toute réponse. Ce sourire … J'avais l'impression de le connaître. Comme si j'avais déjà vue ce visage enfantin de Maxine. Mais je n'arrivais pas à avoir accès à ce coté de ma mémoire, comme ci quelque chose m'empêcher d'accéder à ses informations qui me semblait capitale. Je me souvenais pas de moi et Maxine enfant, ce qui était encore plus étrange pour que ce soit probable.

 «  Alice, tu veux bien lire une histoire à ta sœur ? » demanda mère, alors que j'étais dans le lit auprès de Maxine. Celle ci s'emballa, ses grands yeux émerveillés exprimaient une joie insoutenable, ses mains s'agitant d'un air surexcité. Je me penchais pour ramasser un livre entre mes mains.

« Hansel et Gretel. » Annonçais-je. Maxine resta au fond de son lit, comme ci les histoires de sorcières n'était pas sa tasse de thé. Je me collais à elle, passant un bras autour de ses epaules avec un sourire réconfortant. «  T'en fais pas, je te promet qu'aucune sorcière viendra t'enlever pendant cette histoire ! » Dis-je d'un ton téméraire. Elle hocha la tête peu rassurer, la couette remonter jusqu'au bout de son petit nez. Je commençais à y lire les premières lignes. Hansel et Gretel, les enfants perdu dans les bois, découvrant une maison en sucrerie. Une vieille dame gentille, qui les acceuilles et les bourres de gâteaux jusqu'à la moelle épinière. On arrivait au passage que Maxine aiamait le moins. « Hé, t'imagine une maison en sucrerie ? Ca à l'air drôlement bon ! » Mais Maxine était déjà partie dans l'impossibilité que cela paraissait, sauf si quelqu'un la construisais, mais alors si on la construisait ...J'arrêtais de la suivre quelque instant, souriant parce qu'elle était tellement encrée dans ses petires explications qu'elle en avait oubliée la sorcière.

▬ «  Mais alors, la vieille dame ne paraissait pas être ce qu'elle semble être. Son visage, d'une lueur si amicale ce transforma en vision horrifique qui fit sursauter Hansel et Gretel. La voix avait prie une teinte d'une vieille dame, mêlée à une colère et une rage que les enfants tramblaient... » Je continuais, jusqu'à ce que Gretel libère Hansel et que tout deux pousse la vieille folle dans le four. Maxine avait toujours peur. Je tournais la tête et posais le livre sur le lit. «  Mais faut pas t'en faire ! Je suis là moi. » Murmurais-je en me baissant à sa hauteur, glissant mes mains dans les siennes. «  Je te promet qu'aucune sorcière ne viendra t'enlever tant que je serais présente ! Tu es ma petite sœur, et je me dois de te protéger ! » Un sourire que je voulais réconfortant s'adressa sur mon visage. J'aimais pas voir ma sœur apeurée de la sorte. Elle semblait ne plus s'agiter, m'écoutant parler comme ci j'étais la seule voix à qui elle pouvait ce raccrocher. Je tombais dans les abimes de ses iris bleus. « Et puis au pire, on la mettra dans le four ! Tu veux quoi comme gâteau ? Une sorcière cake ? Une sorcière cookies ? Une sorcière meringuée ! » Elle finit même par rire, me jurant que c'était pas possible. « Mais si ca l'est ! » La contredis-je. Elle affirmait que non. «  Mais si. Si. Je te le jure ! Demain je te fais une sorcière meringuée, tu verra que c'est possible ! » La taquinais-je. Elle souriait de toute ses dents – enfin, il lui en manquait quelque une devant- avant de me prendre dans ses bras. Je ma serrais de toute mon étreinte, et je compris à cette instant que je serais prête à faire n'importe quoi pour la préserver de tout danger.


Je clignais des yeux, ebahis. D'ou me provenait ce souvenir ? je...je n'avais encore jamais eu de souvenir avec Maxine. Je devais avoir dix ans, à ce moment là. La petite Maxine semblait avoir débloquer un morceau du puzzle. Mais pourquoi ce morceau là précisément, quand je racontais une histoire de sorcière ? Je ne savais pas dire si j'étais rassurer de voir qu'en fait si, Maxine est vraiment ma sœur et je ne l'avais pas imaginé. Mais dans un sens, cela m'effrayait au plus haut point, parce que j'étais persuader de passer à coté de la vérité, du pourquoi du comment on était séparé. La petite Maxine me fit signe de la rejoindre.

« Viens grande sœur ! Suis moi vite ! » M'hurla t-elle alors que la brume ce levais autour de moi. Je fixais celle ci, songeant que c'était comme ca qu'on avait perdu Dyson. La petite Maxine m'afficha son sourire craquant, celui qu'elle devait ce plaire à me faire plus jeune pour que j'accepte de lui lasser ses chaussures, ou encore lui donner mes propres bonbons. J'étais persuader que ce sourire n'était pas fais exprès mais que je résistais pas. J'étais incroyablement tentée, je sais pas pourquoi, mais j'avais très envie d'y aller pour découvrir la vérité. Alors que je fis un pas dans sa direction, je me figeais sur place. La petite Maxine était une illusion. Pas l'adolescente derrière moi. Il était hors de question que je me laisse faire ! « Bien joué, mais je marche pas ! » Répliquais-je en fixant la brume comme ci quelqu'un ce tenait devant moi. La petite Maxine disparu dans la brume, mais pile au moment ou je voyais sa silhouette disparaître, un cris immergea. Je cherchais désespéreménet les autres du regard. «  Non, vous m'aurez pas ! » Dis-je les dents serrés, face au cris de terreur qui était venu tout droit de la bouche d'une nouvelle petite Maxine. S'amuser comme ca, c'était horrible. Mon cœur saignait maladroitement, ce vidant à chaque fois que je repensais au souvenir de Maxine et du pistolet et que de voir cette fois ci une illusion avec une petite me rendait folle. Totalement folle. J'avais l'impression d'être prise dans les toiles d'une araignées. Il eu un instant de silence, avant que des sanglots ne ce fasse entendre.J'étais perturber, mais voir la petite Maxine à genoux, le visage dans les mains me faisait vraiment trop mal. Alors, comme une conne je me suis laisser tenter. M'approchant d'elle, je m'abaissais à sa hauteur, visant son genoux écorcher. Je passais un menton sur son petit visage, à la recherche de ses iris bleus flamboyante.

▬ «  C'est rien, ca va aller. Ca va passer. »
Tentais-je de la rassurer d'un ton calme. J'étais sérieusement en train de consoler une illusion ? Elle leva des yeux remplie de larme vers moins, les iris brilliante et me désigna son genoux du doigt.

« Je suis tombée. Je me suis fais mal. » Pleura t-elle, reniflant bruyamment. Cela semblait être un drame pour elle. Peinée, je tentais de lui sécher les larmes, le visage torturer par le mal que m'affligeait cette vision, désireuse de l'aider. Malgrès le fait que je me méfiais, mon rôle de grande sœur prit le dessus. Je pris une partie de mon tissu et essayait lentement son genoux écorcher, un sourire réconfortant relevait mes lèvres. «  Mais non, ca va passer regarde ! » répondit-je, comme ci j'essayais de réalisé un tour de magie. Elle leva le genoux vers moi et me fixa d'un air implorant, ses grands yeux bleus me rappelait les miens, la même prodondeur et la même intensité.

« Il faut faire un bisous magique ! »
Bien sur, ou avais-je la tête ?

▬ «  Et après tu arrête de pleurer ? » Demandais-je, Amusée. Elle hocha la tête en reniflant. Je lui fis un baiser sur le genoux avant de relever la tête. Elle essuya les larmes sur son visage, alors que mon genoux et mon pied s'engoudirent à force d'être accroupie. Elle répondit d'une sourire avant de m'attraper la mains pour me relever et m'entrainer vers une dédale de miroir. Je revenais soudainement à la réalité. « Et merde qu'es ce que je suis en train de faire ... » lachais-je pour moi même. Mais les autres n'étaient plus là. Je n'avais pas le choix que de suivre la petite Maxine. Au moins, j'allais être conduite au cœur du problème Wonderlandien, non ? Et j'avais confiance au autres pour me retrouver. Il suffira de suivre Wine à la minute ou j'aurais disparu, elle ce transformera en chien de chasse dès qu'elle me verra disparaître. Bah quoi ? Je suivis Maxine jusqu'à une salle. La pièce était d'une couleur blanchâtre, elle ressemblait à une grotte. J'avais la curiosité qui dévorait d'impatience de savoir la suite, mais j'étais aussi tétanisé de justement, ne pas savoir ce qu'allait être la suite. Les murs étaient en glace, comme ci l'eau avait gelée. Elle émit une lumière bleutée plutot plaisante à regarder qui illuminait la pièce. Je devais reconnaître que ce lieu était digne de toute beauté.

Maxine s'évapora dans un sourire, qui me glaça le sang. Sirrus avait le don de faire ca pour m'embêter, et ce depuis mon premier jour. J'aimais pas ca. Pas du tout ca. Je me retrouvais devant deux immenses glaces incrustés dans le mur, grimaçante. Mais aucune des deux glaces ne reflétait quoi que ce soit. Juste de la brume derrière, cachant surement quelque chose de pas très net. Mon esprit avait peur de deviner ce que mon cœur commençait à comprendre. Je m'approchais, toujours aussi méfiante. Le miroir de droite fit apparaître Storybrooke. Je sentais une chaleur remplir mon cœur en reconnaissant la tour de l'horloge. Cela faisait du bien de revoir quelque chose à quoi ce raccrocher. La maison. Mais pas que. Sur le miroir de gauche, une petite maison flamboyantes, dans un style très anciens et dans uen architectures parfaite laissait transparaître un siècles plus ancien. Plus familier. Ma maison. Ma maison d'enfance. La panique me sugmergea alors que je reculais brutalement, accablé par ce choix d'on je n'avais aucune connaissance. Je m'arrêtais brutalement lorsqu'un bruit retentit dans mon dos. Je sentais ma peur ce resserer sur moi même, me coupant le souffle, paniquée et plus seule que jamais. Une voix. Différente de l'homme masqué.

« Bienvenue. »


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________________________________________ 2016-06-16, 23:25


De l'autre coté du Miroir

Maxine & Plein de monde
Maxine jouait avec la fumée sur le sol en chantonnant. Ses lèvres, qui avaient rapidement virées au bleu tant la température était froide, expiraient de petits nuages de fumée blanchâtre qui disparaissaient dans l'air. L'adolescente tremblait de tous ses membres et gardait ses bras contre elle comme si ca pouvait la protéger du froid. A cause de sa santé fragile, elle craignait de tomber malade et se disait que ce serait tout de même dommage. Ceci dit, maman viendrai surement s'occuper d'elle et papa lui ferait des crêpes... Donc cette terrible perspective était un peu atténuée par ses idées. Elle sauta dans un petit nuage qui c'était formé devant elle, le faisant se disperser aux quatre vents. Jusqu'a ce que Dyson ne se mette a crier, la faisant reculer brusquement sous la surprise.

"Je sais pas qui tu es, mais tu as pas fini de jouer avec nos esprits comme ça ? TU N'AS PAS LE DROIT DE FAIRE CA !"


Pourquoi il criait comme ca sans raisons ? Qu'est ce qu'il se passait ? Elle jeta un regard anxieux aux autres membres du groupe, en se demandant si elle n'avait pas loupé quelque chose. Jusqu'a ce qu'un nuage de brume ne l'entoure et ne le fasse disparaitre.

▬ « Dyson ? Il est vraiment partit dans un asile ? Non mais parce que c'était pour plaisanter hein, je l'ai pas vraiment envoyer dans un asile ? »

"Tu sais le faire ? Je ne savais pas que tu pouvais faire des choses comme ca Alice ! Comment tu fais ? Tu es magicienne ? Tu sais près de chez moi dans la foret il y avait une sorcière qui habitait mais elle était très gentille, et puis un jour je l'ai aider a ramasser des champignons, et puis tu sais, elle pouvait rentrer chez elle dans un nuage de fumée comme si elle se teleportait alors peut etre que toi tu peux faire la même chose mais pour les autres parce que tu n'y es pas allée toi même .. Mais tu sais, moi je suis pas capable de faire ca, je suis normale je ne sais pas faire de magie mais toi tu y arrive mais ..."

Ah, elle partait. Maxine continua son monologue pendant un moment, avant que son attention ne soit attirée par autre chose et qu'on lui demande finalement d'arreter. Puis ce furent les chansons, avec Figue pour l'accompagner. C'était amusant de chanter en groupe, Jack disait que ca faisait passer le temps plus vite quand on chantait !

« QUOI ?! »

A nouveau elle sursauta.

"C'est une regle de crier soudainement ? C'est un jeu avec Dyson ?"
demanda elle doucement en se penchant vers Figue, l'air interrogateur.

« Max ? Non ce n'est pas toi ! »

De qui parlait elle ? Est ce qu'elle avait un ami qui s'appelait Max ? Non parce que la elle ne comprenait plus. Ou alors ... Lentement, Maxine pencha la tête sur le coté, pour voir devant elle alors que la brume se levait. Non, il n'y avait personne. Ou alors Alice parlait a quelqu'un dans sa tête ? Sinon, c'était une personne qu'elle ne pouvait pas voir. Peut être que c'était ca, elle n'en savait rien. Sauf que la blonde fut rapidement recouverte de brume et ... disparut a son tour, les laissant là perplexes. Lorsque le nuage se dissipa quelques minutes plus tards, il n'y avait plus de traces d'Alice qu'on avait entendu s'éloigner. Maxine eut beau tourner et tourner sur elle même, elle ne voyait pas ses amis, et leur groupe s'amenuisait petit a petit.

"Dites ... Alice a dit que elle ne chercherai pas ceux qui se perdaient. Est ce que ca compte pour elle aussi ? Est ce que nous on doit la chercher ou pas ? Dans mon livre ils disent qu'on ne doit pas laisser ses amis derrieres mais si on continue, on va les laisser derriere, mais elle ne voulait pas chercher les autres alors je ne sais pas comment faire."

Elle avait commencer a se triturer les doigts en jetant des regards de droite a gauche, hésitante, avant de suivre les autres qui c'étaient remis en marche. Après tout c'était eux les adultes, elle n'allait pas les commander, ils savaient mieux qu'elle. Ils marchèrent un moment a nouveau, jusqu'a ce qu'elle n'appercoive une silouhette dans les miroirs. Maxine se stoppa, curieuse, avant d'entendre comme une voix dans sa tête.

"Suis moi ..."

Sans hésiter, elle le suivit, ne prenant pas garde a la brume qui c'était levée autour d'elle. Maxine suivit l'ombre pendant un long moment a travers les dédals du labyrinthe pour finit par arriver dans une grande piece aux murs de glace. Face a elle, deux grandes glaces incrustées dans le mur, derriere lesquels elle voyait s'agiter une fumée blanchatre. Aux murs, des toches qui brulaient d'un feu bleu, et froid, éclairant la piece d'une lumière bleuatre. Maxine resta quelques instants immobile a regarder les miroirs devant elle, avant, sur celui de droite d'appercevoir Storybrook. La maison. L'endroit ou elle voulait être le plus au monde.

"Bienvenue."

Elle se tourna rapidement avant de se fendre d'un sourire amicale face a l'homme au chapeau qui se trouvait dans son dos, et dont le sourire pour le moins étrange ne lui inspirait rien si ce n'était de l'amitié.

"Bonjour ! Vous allez bien ? Vous savez, on a eut une grande avanture en venant ici, c'était super, je me suis bien amusée ! Votre miroire était un très bon miroire ! J'ai bien aimer le traverser, et puis on a rencontré des gens très gentil, et puis j'ai faillit être changée en fleure et puis en renard .. Mais c'est dommage vous ne pouvez plus le voir, c'est partit quand on a traversé la grande port tout a l'heure ... Mais j'avais de très jolis oreilles, et une petite queue aussi !"

L'homme ne disait rien, se contentant de sourire.

"Mais maintenant, je crois que les autres veulent rentrer, et puis moi aussi j'aimerai rentrer, je dois retrouver papa et maman, ils doivent s'inquieter vous savez !"


"Tu voudrai rentrer ?" Un sourire mauvais étira ses traits. "Mais l'aventure n'est pas terminée ... "

Il y eut un silence. Interrogateur pour Maxine, méditatif pour l'homme.

"Te rappelles tu de notre arrangement ?"


"Oui ! Je m'en souviens très bien ! D'ailleurs il y a quelque chose que je n'ai pas très bien compris ..."


"Je vais tenir ma promesse, ne t'avais je pas dit que tu pourrai obtenir ce que tu voulais le plus au monde ? Il ne vous reste qu'un choix a faire ... Par contre, il y aura un prix a payer... Alors Maxine ? Qu'est ce que tu veux le plus au monde ?





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