« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
«Les situations loufoques ne me dérangeant pas...Mais dans une salle de jeu! »
Deux personnes étaient arrivées, après moi : un type flippant et une certaine Figue, qui aurait dût appeler Poire ou Pomme. Je l'avais vu goûter l'herbe. Il fallait pas être super maline pour goûter l'herbe d'un lieu aussi étrange. Elle aurait pus mourir d'empoisonnement et devenir la reine des pommes. Puis la petite blondinette au miroir était arrivée à son tour. Toute mignonne et pétillante. Elle feuilleta un bouquin avant de se diriger vers nous, elle se planta devant moi et me tendis la main en se présentant à toute vitesse, me complimentant au passage. J'agrippai sa main et la serra avec enthousiasme.
-Salut! Moi c'est Jessie! Bien sûre partenaire! Répondis-je avec un large sourire.
Puis la blondinette, Maxine donc se dirigea vers l'homme qui était là avant moi. Elle parla de toy story et j'eues une sueur froide. Mais je ne pus m'empêcher de répondre. Après que Dyson ce soit présenté.
-Tu sais les nain de jardin sont acariâtre! Et puis qu'il soit en vie, ça serait cruel! Un nain de jardin ça casse comme Bo Peep! En plus pour qu'il prenne vie, il faudrait qu'en enfant joue avec, comme les sujets de Noel...
Puis je mis une main devant ma bouche ne rendant compte de ma bêtise.
-Enfin tu sais... Si les jouets étaient vivants, certain pourrais être dangereux comme dans ce film là avec une poupée tueuse...
Maxine me regarda un long moment avant que son regard ne fasse des aller retours entre le nain et moi. Je me crispais légèrement.
Tu t'y connais en jouets et en nains de jardin ? Parce que tu sais, moi depuis que j'habite chez maman j'ai des jouets à moi ! Mais ils ne m'ont jamais parlé ... Tu crois que je leur fais peur ? Pourquoi ils ne bougent pas avec les humains ?
Je réfléchies un moment, et puis au point où j'en suis. J'ai déjà trop parler de toute façon et je suis une mauvaise menteuse.
Fin surtout en jouet! Mais je cais te dire ce qu un tres bon ami dit souvent. "La vie ne vaut d être vécue qu a travers les yeux d un enfant. Sais tu ce que ça veux dire?
La jeune fille ne répondis rien alors je continuai.
si tu venais a découvrir que tes jouets parle. Alors tu les traiterais différemment. Tu n utiliserai plus ton imagination mais ce que ton jouet est. Et c est le drame. Ton imagination ne se développe plus.Et le jouet ne sert plus le seul but de sa vie. Si tu ne sais pas comment ton jouet est vivant alors il peut être ce que tu veux gentils ou méchant. Bête ou Brillant. Les jeux sont plus amusants ainsi!
Maxine me regarda d'un air qui disait "j'ai pas compris". Cela me fit rire et je lui ébouriffai les cheveux.
-T'inquiète tu comprendra" Je la laissai continuer les présentation. Puis j'entendis du bruit. Dyson se dirigea vers la source et je fis de même, laissant les hommes parler.
L'homme nous guida un long moment. Pendant le chemin, le miroir se mettait face à nous, quand se fut mon tour, je le dégageais d'un geste du bras. J'aimais pas me voir, ça me rappeler que j'était différente.
-Dégage, pas la peine de remuer le couteau dans la plaie.
Le mystérieux homme finit par se présenter.
-Je suis Visonn, je suis éleveur de chevaux à bascules. Nous voila arrivé.
Le village n'avait aucun équivalent. Tasses retournées et théières surdimensionnée formaient des maisons dont la céramique jadis blanche avait noircie et s'ébréchée par endroit. Au loin, je vis un attroupement d'où venaient cries et hennissements.Je me dirigeai vers le regroupement. Il s'agissait d'un rodéo. D'étranges chevaux à basculent gris et blanc avec des ailes rouges semblables à celle d'un papillon t dont les basculent rapellaient des pattes de mouches; essayaient de se débarrasser de leur cavalier. Unes des créature attira mon attention et je m'approchai. Le cheval était en train d'éjecter un homme au loin, et autour de moi tu verra plusieurs hommes se massaient le postérieur lançant un regard mauvais à l'animal.
"Personne n'arrivera a le monter celui la..." "Ça fait quoi ? Dix hommes qu'il éjecte ? On ne le dressera pas ... Trop sauvage..." "Si ça se trouve il va falloir l'abattre..." "Oui mais au moins il est doué au rodéo !"
Attirée par l'animal, qui me rappelai je ne sais pourquoi mon meilleur amis Pile Poil, alors je me proposai comme cavalière, je resserrai mon chapeau et me lançai avec un magnifique "yeeeeeehaaaaaa!"
Je parvins à tenir quelque instant avant de me retrouver à rouler dans la poussière. N'ayant rien de cassé et blessée dans mon amour propre je revint à la charge. Bien accrochée et stable je tenais un moment, laissant le public sans voix. Mais le cheval se cabra et mon chapeau s'envola, déconcentrée par la perte de mon précieux couvre chef, je fut éjectée par la bête.
Je fermais les yeux, cette fois la chute serait douloureuse. Mais non en fait. Des applaudissement retentissent et quand j'ouvre les yeux je vois pourquoi atterrissage à été indolore. Un jeune homme plutôt bien foutus m'avait rattrapé à bout de bras. Il fit une petite danse des sourcils que je ne compris pas avant de me reposer. Je le remerciai avant de courir récupérer mon chapeau adorée. Mon précieux était couvert de poussière que je tapotais pour m'en débarrasser.
Des hommes reparlèrent d'abattre mon partenaire de rodéo, je fronçais les sourcils, il en était hors de question!
Non mais, le pauvre doit être effrayé.Il lui faut du temps! Vous êtes tous là à faire du bruit!
Je jetais un coup d'oeil au cheval, un animal blessé peut devenir agressif, cependant il n'avait visiblement rien. Un homme en chemise colorée s'approcha de moi. Un cowboy Wonderlandien? T'en fais pas pour lui il est increvable. Et puis c'est pas une gamine de la ville qui va m'apprendre à m'occuper de mes chevaux !
Non mais il se prend? Moi? Un chochotte de ville? Ah ça non. Croisant les bras, je le regardai droit dans les yeux l'air mauvais.
-C'est vrai qu'a l'évidence vous savez comment dresser. De mes yeux de cowgirl j ai jamais vu un dressage pareil. C'est tellement efficace!
Tu sais mieux t'y prendre peut être ?
Je posais mes mains sur mes hanches, arquant un sourcil.Un défis? Parfais! Je compter bien montrer que j'étais pas une chochote de cowboy manchot. Il aller voir Papy Quicroit. Je me dirigeais vers la bête.
A nous deux cowboy! Il me regarde, je le regarde, nous nous regardons, vous vous, euh non j'ai perdu le fil...Pffff j'adore cette phrase! Mais c'est drôle que dans ma vraie forme! Revenons en à nos moutons euh chevaux. Il se cabra.
-Les pattes en l'air hein? Rapelle moi de ne pas te demander d'écrire...On risque d'avoir du mal à lire.
Je tendis la main vers l'animal, continuant à parler.
- Tu sais avec tes ailes je te trouve plus classe qu'un pégase où une licorne, eux ils perdent leur plumes. C'est déjà chiant de nettoyer le crotin alors si en plus tu dois ramasser les plumes...
Peu à peu le cheval s'apaisa et vient coller sa tête contre ma main. J'eus un sourire et je le caressa. Je jetais un coup d'oeil à l'homme, il abaissa son chapeau en marque de respect.
-Tu peux le garder gamine passe me voir si tu as besoin d'un truc j'ai un grand respect pour les vrais monteurs
Mon sourire ne cessa de s'agrandir, risquant la déchirure des zygomatiques.
-Yeeeeeeehaaaaaaaaaaa!! Merci infiniment m'sieur!
Je regardais mon nouvel ami, en faisant une petite danse tandis qu'il se balançais avat d'entourer son cou de mes bras.
-Bienvenue dans l'aventure partenaire!
Jessie 100%
Wine RedHeart*
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LET THE SKY FALL
WHEN IT CRUMBLES
WE WILL STAND TALL
FACE IT ALL TOGETHER
| Conte : Alice au pays des merveilles. | Dans le monde des contes, je suis : : la Reine Rouge de Coeur.
Pof ! Une nouvelle arrivante. Celle-ci ressemblait vaguement à une Calamity Jane des temps modernes, et son apparition eut au moins le mérite de me faire lâcher le bras du docteur Walters. Elle m’assura que les rosiers étaient plutôt solides, il ne fallait donc pas que je m’inquiète. Oh, mes craintes n’avaient rien à voir avec la santé des plantes, mais plutôt avec ma propre santé si jamais mon regard tombait sur des fleurs jaunes. Je n’aimais pas les fleurs jaunes. Me demandez pas pourquoi, ça m’était venu comme ça en me levant ce matin. Je remarquai alors que la cowgirl tenait bizarrement son cou. Faisant aussitôt le rapprochement avec ma personne, je gloussai : Pas de panique, votre tête ne va pas tomber toute seule ! Non, pas toute seule… Sur ces entrefaites, pof, un autre clampin ramena sa fraise. C’était la saison ? (Mais non pas des fraises, des débarquements subits dans mon royaume. Suivez un peu.) Ce dernier n’avait pas l’air très commode. Voire plutôt glauque. Bon, au moins, il n’était pas trop bavard. Je n’aurais pas à supporter sa voix. Un grand cri de dégoût m’indiqua que, pof, la fournée des visiteurs n’était pas encore terminée. C’était une espèce de pile montée sur ressorts qui tempêtait de ne pas être tombée sur de l’herbe au goût de bonbon à la pomme… Les gens ne se renseignaient donc jamais sur leur destination ? Tout le monde sait qu’à Wonderland, cette herbe ne se trouve pas dans la forêt de Tulgey. Et elle n’a pas le goût de pomme, mais de framboise. En tout cas, j'aimais les gens dynamiques comme cette dénommée Figue. Ils étaient toujours plus réactifs à mes ordres. Enfin, Maxine nous rejoignit et se présenta à tout le monde. Après avoir adopté un oiseau-miroir (ces choses-là se font très vite par ici), elle alla demander son chemin à un arbre. Rien de plus normal, somme toute. Les arbres sont bien connus pour leur sagesse, n’est-ce pas ? Aussi, cela ne m’étonna guère que le panneau pivote pour nous indiquer la direction à suivre. Toute la troupe se mit en route. Dyson vint me voir et me demanda comment était mon château. Un sourire nostalgique se dessina sur mon visage. Ah, ceux qui ne l’ont jamais vu ne peuvent pas comprendre ce que signifie le mot « spectaculaire ». C’est un palais comme vous n’en avez jamais vu. Je fus vite tirée de mes doux souvenirs royaux par un bruit répétitif. C’était un vieillard qui massait un arbre. Toujours rien d’extraordinaire pour le pays des merveilles. Vous voyez, Wonderland n’est jamais vide… lançai-je au Doc. Oui, mine de rien, je l’avais écouté. Un peu. L’inconnu proposa de nous emmener jusqu’au village. J’étais trop absorbée par mon mauvais pressentiment grandissant pour m’intéresser aux dires de l’autre type en haillons. Toutefois, un mot vint résonner dans mon esprit. Petite… Il avait osé ! Réprimant avec difficulté une soudaine envie de décapitation, je me rapprochai de Maxine et lui chuchotai à l’oreille : Je vais profiter de ce voyage pour te donner quelques astuces. Première leçon. La vengeance, c’est comme une glace. Tu l’offres froide. Puis, une lueur malveillante dans le regard, je fusillai tout le reste du trajet le dos du vieux schnock. Apparemment, mon cher château avait beaucoup changé. Et tout le monde avait oublié la Reine Rouge. J’allais me rappeler à leurs bons souvenirs… Depuis mon départ, ce royaume était complètement parti à la dérive, il fallait que j’y remette de l’ordre. Enfin, de l’ordre wonderlandien. Pendant que nous marchions, mes prunelles brunes glissaient de temps à autres vers Alice. Je n'avais pas tout de suite compris pourquoi elle s'emmitouflait sous des vêtements qui lui cachaient le visage (une mauvaise grippe, qui sait). Mais son attitude face à Maxine m'avait éclairée. Exaspérée par son attitude puérile qui ne lui ressemblait pas (mais où était donc passée cette Alice sans peurs et sans reproches ?), j'agrippai le haut de son manteau ainsi que son chapeau, et tirai le tout dans un geste théâtral. J'avais le don de la mise en scène. C'était un caractère typiquement wonderlandien. Puis, je lui susurrai : Maintenant ça suffit, y en a marre Alice, assume ce que tu es, même si ça fait plaisir à personne. Et assume tes actes, aussi immondes soient-ils. Ils font partie de toi, que tu le veuilles ou non. Fais face à toi-même bon sang ! Ou sinon, la solitude ne t'iras pas longtemps au teint. Et voilà, elle ne pouvait plus se cacher. Elle ne pouvait plus éviter la confrontation, éviter une nouvelle blessure. Sans me préoccuper outre mesure de la réaction des deux blondes (et encore moins de celle des autres, je pris les devants, apercevant la fin de notre promenade. Nous arrivâmes dans une petite bourgade aux maisons aux formes diverses et variées. Ne pouvant rester une minute de plus en compagnie d'un rustre et sombre idiot qui n'était même pas capable de reconnaître la grandeur d'âme de sa reine bien-détestée, je délaissai le guide et partis seule de mon côté. Je croisai alors la route de trois gosses, respectivement habillés en bleu, rouge et noir. Le gamin en bleu attaqua celui en noir avec une épée en bois, et sembla le terrasser. Le mouflet en rouge s'écria : Naaaaaaaan pas mon jaberwokiiiiiii !!!! Pitié Alice je t'en suppliiiie ne me fais pas de mal !!! Je ferai ton ménage et je serai ton esclave pour toujouuuuuuuurs !!!!!Silence maudite petite tête ! Je vais te couper la tête !Non ! Je .. Argleuuuh je meuuuurs... C'était une blague. C'était forcément une blague. De très mauvais goût, certes. Comment des morveux pouvaient-ils aussi mal jouer la comédie ? Ridicule. C'était trop sur joué. Avais-je fait le rapprochement entre cette scène et mon propre combat contre Alice ? Oui, mais leurs talents atroces révulsaient tellement ma sensibilité artistique que je n'étais même pas d'humeur à leur couper la tête. Mais leur tour viendrait, patience... Un peu plus loin, une jeune femme me dit signe d'approcher. N'ayant plus rien à perdre, je vins à sa hauteur. Elle me proposa un grand verre de lait, que je pris dans la main sans en avaler une seule goûte. Lorsque votre grande sœur est un as des potions, vous prenez vite le réflexe de ne pas boire ce que l'on vous donne... Je vous ai déjà vue, lança l'inconnue. J'ai l'impression de vous connaître... Vous êtes du pays ? Ego calme toi. Ce n'était pas le moment de se faire remarquer. Je fixai les grands yeux pensifs de la femme pour lui répondre : Du pays ? ... Oui on peut dire ça comme ça. Après une intense réflexion qui faillit bien faire fondre son cerveau de morue séchée, elle s'exclama toute joyeuse : J'ai compris ! Vous venez pour le mariage, c'est ça ? Les hommes sont en train de faire les idiots avec les chevaux mais vous... C'est parfait ! Un mariage ? Bah, j'aimais jouer, alors nous allions jouer. La gueuse m'entraîna à l'intérieur de sa demeure en porcelaine et me fit enfiler une robe blanche comme la neige. Allez, il faut que tu l'essaies absolument pour voir si tu rentres dedans... On devra peut être élargir au niveau des hanches... Mais on pourra prendre le tissu de la poitrine tu en as beaucoup moins que prévu. Je tâtai ma poitrine, l'air perplexe. Puis, l'inconnue ne s'arrêta pas en si bon chemin et me munit de la panoplie complète de la mariée parfaite. Voile, bouquet de fleurs et tout le tralala. Sans trop savoir le comment du pourquoi, je me retrouvai devant cette chose au bout d'une allée fleurie. Le petit homme (qui ressemblait d'ailleurs vaguement au nain de jardin de Dyson) se mit à me scruter sous tous les angles. À droite, à gauche, au-dessus, en-dessous... Puis, quand il examina mes dents, je vis presque de la lumière illuminer son esprit vide : Cette femme n'est pas ma fiancée ! Elle n'a pas les même dents ! Voleuse de Mariage ! Je n'étais pas du genre à me démonter. C'était le but du jeu. À Wonderland, la vie est un gigantesque jeu sans règles, si ce n'est une : rien n'est éternel. Alors, notre talent au jeu se résumait par notre capacité à nous adapter aux situations les plus insolites. Lentement, j'applaudis l'assistance d'un air sérieux. Eh bien, il vous en a fallu du temps. Bien sûr que je ne suis pas votre fiancée, manquerait plus que ça ! Je suis l'inspectrice des travaux finis, je devais vérifier si toute la cérémonie allait bien se dérouler comme prévu. Et heureusement que je suis venue : quelle idée de mettre autant de laiderons au premier rang ! Regardez-moi ce travail... Maintenant que mon inspection est faite, je m'en vais examiner le buffet. J'ai du boulot, j'ai pas que votre mariage dans mon agenda, alors si vous voulez bien m'excuser... Il fallait y aller au culot. Je redescendis l'allée, partis me changer et me dirigerai vers le buffet bien garni. J'avais un petit creux. Pendant que je grignotais quelques gâteaux, le mari tout penaud courut vers moi. Je suis désolé je ne savais pas... Je n'en suis qu'à mon dixième mariage vous savez je ne suis pas encore au point ! S'il vous plait ne me mettez pas une gourmette étoile ! Il était si pitoyable... Dans un soupir exagéré, je lui répondis : Seulement le dixième ? Vous n'êtes qu'un débutant, c'est normal. Bon, dans ma grande mansuétude, je vous accorde la note d'une montre en poils de Mome rath. C'est tout à fait convenable... Soudain, j'aperçus au loin Alice et une autre fille se faire traîner par une espèce de mastodonte humain. Qui osait toucher ma Alice ? Poussant sa ménagements le petit mari, je lui balançai en partant : Je vous enverrai la facture ! D'un pas énergique, je me dirigerai vers Alice et son agresseur. Hep là ! J'ai l'exclusivité sur la maltraitance de la grande blonde, alors n'allez pas trop vite en besogne ! L'homme ne semblait pas m'avoir entendue. Je lui emboitai donc le pas. Pas question que je paume Alice.
Vous connaissez la malchance ? Moi je la connais très bien. Si si, je parle, et trente seconde qui ce pointe ? LA REINE DE COEUR ! Voila. Ca c'est vraiment ce qui s'appelle de la malchance. Si je dis que j'ai de la chance de pas avoir Sirrus, un chat va ce pointer ? Non en fait répondez pas c'est pas la peine. Si ca pouvait le faire revenir, je serais ravis de le faire. Dix fois même. Dans tout les cas, elle ce pointa pas tout de suite l'horrible grosse tête. Non en fait j'étais persuader d'être seule, mais un homme apparu et je me suis relevé en trombe en le dévisageant. Je dois dire que dévisager avec des lunettes de soleil, c'est pas très glorieux quand même. Dois-je m'inquiéter à propos de cet endroit ? Un ricanement s'échappa de ma bouche. Le pays des Merveilles ...Le pays le plus loufoque, dépourvu de sens. Si il y'a bien un endroit sur lequel nous devions nous inquiété, c'était celui là. Ici, personne ne te jouait de mauvais tour. C'était Wonderland lui même qui ce jouait de toi. Oh, j'en ai passée des heures à déambuler. A tel point que je le connaissais par cœur. Tout m'étais familier, bien que j'eu quand même du mal à reconnaître certains choses, qui semblaient changées. ar les esprits perdus de Wasteland... Je suis au Pays des Merveilles ! Oh, il vient de comprendre. Bravo, un bon point pour le monsieur !
▬ « Ne vous réjouissez pas trop vite. Vous risquez d'être déçu. » D'un ton alerte. Alors comme ça on change ses habitudes, on ne passe plus par le terrier du Lapin ? Je dois avouer que c’est quand même plus confortable. Qu'elle horrible voix criarde à mes oreilles. Je sens mon échine ce redressée, et l'enervement venir frétiller mes sens. Pourquoi es ce qu'elle est là elle ? Non mais quand même c'est fort en terme de poisse vous croyez pas ? Pile le jour ou je rentre à Wonderland, la grosse tête ce pointe aussi ! « Putain, elle aurait pas pu rester ou elle était celle là ? » Lachais-je en la fixant d'un regard de braise. Comme je la détestais. Comme j'avais envie de prendre sa grosse tête et de l'ecraser comme une myrtille entre mes doigts. Ah c'est pas possible ca va pas le faire. Je vois ca tête, cette immonde grosse tête … Bouh comme elle est ideuse ! Ah j'en est des frissons qui me colle le dos. Je me tournais vers l'homme, le cynisme étirant mes lèvres. « Quand on parle de mauvaise habitudes, soyez prudent avec celle là. Sa tête est plus grosse que ses fesses. » Quoi ? Ou est le problème ? Si je dois me coltiner Winnie l'ourson, autant le faire dans les règles. Je me dois d'accomplir la tâche de mes amies Wonderlandiens et de maltraité la maudite grosse tête autant que possible. Bienvenue à Wonderland, temple de l’absurde et de l’extravagance ! Préparez-vous à découvrir des choses que même vos rêves les plus fous ne pourraient concevoir… Et réglez votre téléviseur, les couleurs peuvent piquer pour les novices. Je vous ferais bien visiter, mais je crois que si on la laisse seule (je pointai Alice du doigt, dans la confidence),elle risque de faire encore plus de dégâts que la première fois… Je laisais echapper un ricanement à son intention.
▬ « Tu la détruite toi même espèce d'autruche !» Aboyais-je. Dis, toi qui -à mon grand désespoir- es déjà venue, tu trouves pas qu’il y a un truc étrange dans l’air ? Un truc louche, pas comme d’habitude. Quelque chose a changé, et ça me plaît pas du tout… « Le truc louche à parlée. » Répondit-je en m'armant d'un grand sourire que je lui adressais en faisant référence à elle. -Excusez moi, où somme nous? Et un de plus, un ! Plus on est de fou, plus on rit non ? Pardonner moi mais ca devient plus que puéril là. Combien de personne Maxine allait encore t-elle faire passer ? « Wonderland, rien qu'avec sa tête sa aurait te mettre la puce à l'oreille ! » Fis-je en désignant Wine d'un coup de tête. Allez les caprices sont de retour ! Et pour bien mettre tout le monde dans le bain de Wonderland, commençons par les roses ! C'est quoi la chanson déjà ? Oh je m'en souviens ! Je fixais la reine d'un air dédaigneux. « Peignons les roses en rouges ... » Chantonnais-je d'un air plein de malice et affirmer. Je dois dire que la faire hurler de colère avait le don de m'amuser au plus haut point. Plus elle s'énervait, plus elle rougissait de colère, et plus cela étirait mes lèvres avec un mauvais rictus. Ca faisait du bien, parce que ca m'empêchait de pensée à Sirrus, ou Maxine. Le Nouveau venu avait un air sombre, quelque chose qui me fit froid dans le dos et m'obligeait à le fixer avec méfiance, le cœur en alerte. Tous ce qui pu en dire, c'était ''Interessant.'' Avec cette air de vilain qui ressemblait vaguement à l'autre courge.
▬ « Ta de la concurrence, Winnie. » Fis-je en levant les yeux au ciel. POUAAAAH !!! Mais c’est pas goût pomme ce machin là ! C’est dégueulasse ! Je demande un procès, je voulais de l’herbe goût bonbon aux pommes moi ! Cette voix ...Je me retournais aussitôt vers cette voix familière, observant Figue à quatre patte en train de gouter l'herbe. Figue. Même si elle était insupportable, j'étais quand même contente d'avoir un autre visage familier à bords. C’est bon, tu peux arrêter de broyer du noir, je suis là, je vais embellir ta viiiie ! Ah, elle m'avait reconnu aussi. « Contente de te revoir aussi Figue. » Fis-je d'un sourire. Oh un sourire vrai. Depuis combien de temps j'avais oubliée de le sortir du sac celui là ? Si il y avait Figue, ca voulait dire que max n'était pas loin. Oh mon dieu, elle avait prévu de traverser le miroir ? Je sentis mon cœur battre à tout rompre dans ma poitirne, la nervosité ecrasant mon estomac. Je remis les lunettes de soleil sur ma tête, fixant de gauche à droite d'un air paniquée. Mais je ne voyais que notre joyeuse bandes de ...de...je ne sais pas trop quoi. Et comme j'ai de très bon instinct, quelque minutes plus tard la petite tête blonde sortis également du miroir. Je sentis mon cœur ce serrer. Pourquoi j'étais là ? Pourquoi es ce que je me suis embarquer là dedans ? Pourquoi je suis une sœur cruelle ? Je me mordis la lèvre en manquant de respirer lorsqu'elle prit le mec louche dans ses bras. Ah noooon on prend pas les méchants dans ses bras ! Rahhhhhh mais pourquoi diable autant d'innocence ? Pourquoi je m'en interesse d'ailleurs ? Non je dois rien dire rien faire. Alice est pas là. Je vois pas d'Alice, tu le vois toi ?
« Bonjour je m'appelle Maxine Lyons-Daitya, Est ce que tu veux devenir mon amie ? Tu t'appelles comment ? Pourquoi tu as un chapeau et des lunettes et un manteau ? Tu as froid ? Tu sais, je ne trouve pas qu'il fasse vraiment froid mais si tu veux on peut te mettre au soleil si tu veux ! Enfin quand on sera sortit de la foret parce que la il n'y a pas beaucoup de soleil mais ce n'est pas grave .. ou alors tu es un vampire et tu n'aimes pas le soleil ? … Oooooh !!! Il est minon cet oiseau !!! » Je la fixais à travers mes lunettes, la mine triste. Elle était si joyeuse, si pleine de vie. Cela me poignardais le cœur à grand coup de couteau, tellement la cupabilité pesait sur moi. J'étais perdu. Elle allait bien finir par me reconnaître, et je ne veux pas qu'elle soit la première à me voir, parce que quand ce sera le cas, elle sera surement encore plus en colère de savoir que j'étais là depuis le début et que je n'ai rien dis. Oh oui, bien sur que ca faisait mal de devoir affronter la réalité. Leigh avait raison, je passais ma vie à fuir. Mais je ne fuirais pas ca. Elle suivit un petit animal, me libérant du poid pendant un insatant de plus. Un sourire en coin, je la fixais dorloter le petit oiseau. Moi aussi, j'avais été comme ca. Cela renforçais encore plus cette intention de la protéger du monde extérieur. Attendris par ce simple geste. C'était ma sœur. Et j'étais contente d'être là avec elle. Ce qui était bizarre par contre, c'est qu'elle soit en train de vivre exactement ce que j'avais vécu par le passée. Je ne voulais pas que ca la froisse comme cela m'avait froissée. Si il y avait bien une personne capable de la protéger de Wonderland c'était moi. Et par pitié, on repassera plus tard le calin qu'elle a fait à Wine. Je crois que j'ai faillis vomir à cette instant précis. Vous dîtes ça parce que... c'est Alice ?! Enchanté ! Et ravi de vous revoir, Mademoiselle Redheart. Chez vous, qui plus est.
▬ « Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ? » m'enquis-je en haussant les sourcils teintée d'amusement, histoire de lui faire un acceuille Wonderlandien digne de ce nom. Chez la riene rouge ? Je crois que je vais m'étouffer là. Château ? Roses ? Nom d'un pot de peinture ! Vous êtes la Reine de Coeur ? Je le savais pas ça ! Vous me l'aviez pas dit que... enfin si on y pense c'est assez logique, avec votre nom. C'est pour ça que Harmony ne vous apprécie pas ? Vous n'avez pas l'air d'une horrible reine pourtant. Capable de scier un bras avec des ongles mais sinon... « Oh par pitié, même un lapin est plus dangereux qu'elle ! » Protestais-je assez loin de Max pour pas qu'elle reconnaisse ma voix. Max s'approcha de l'arbre et lui demanda sont chemin. Je fus surprise de la voir s'y prendre comme il faut. Et d'autant plus quand elle mena elle même la troupe dans la directon indiquée. Pas de doute, c'était bien ma sœur. A croire que chez les Kingsley, Wonderland était dans notre sang avant même d'y mettre les pieds. On finit par croiser la route d'un homme qui s'amusait à battre l'arbre de son baton. « En effet, on est bien à Wonderland, y'a plus aucun doute. » Dis-je d'un ton ironique, alors que l'homme constatais qu'il ne connaissait pas le château de la reine rouge et que mieux encore, il l'insultait juste devant elle. « Je l'aime bien moi. Enfin quelqu'un qui s'est permis de retoucher le château, il était vraiment moche. » Et c'est à ce moment précis, que le chapeau et les lunettes disparurent de mon visage. La surprise me fit sursauter, et je tournais la tête vers Wine.
▬ « Tu vas me le payer ! » Cependant, j'eu pas le temps de faire quoi que se soit, que je croisais aussitôt le regard de Maxine. Et merde, je savais plus ou me mettre, la peur me tordait le ventre, et à ce moment precis je sentais parfaitement mon cœur battre dans ma tête. Onpeu revenir en arrière ? Que j'anticipe Wine ? Non ? Comment ca je dois prendre mon courage à deux mains ? Cependant, la petite tignasse blonde s'approcha et me plaqua ses mains sur mes yeux. Je fus aveuglée et surprise, protestant en me demandant clairement à quoi elle était en train de jouer. Je l'entendais dire que je ne devais pas la regarder parce que je ne l'avais plus voulu. C'était comme un petite pulsion douloureuse au cœur, mais je me saisie de ses mains pour la fixer droit dans les yeux.
▬ « Je veux bien te voir, arrête. Je suis désolée, j'ai été aveuglée par la colère et mes mots ont dépassées ma pensée. » C'était pas chose aisée de s'excusez après des paroles douloureuses que je lui avais déversée. C'était même trop faible à mon goût.
« Comment tu peux etre aveuglée par la rage ? la rage ce n'est pas physique donc ca ne peut pas t'aveugler et puis tu n'avis rien devant les yeux donc tu pouvais voir non ? Même si c'est invisible tu pouvais le voir quand même non ? Et puis comment des paroles peuvent depasser des pensées ? Est ce que c'est parce que elles sont plus grandes ? Mais comment tu fais pour mesurer les tailles ? Parce que moi je ne les vois pas tu sais donc je ne sais pas si mes paroles sont plus grandes que mes pensées ou pas. Mais je ne sais même pas si c'est différent pour les autres ... » Je me permis de lui barrer les mots en posant ma mains sur sa bouche, pour qu'elle puisse m'écouter. J'étais quand même en train de m'excusez, une chose qui n'était encore jamais arrivée dans ma vie d'accord ? C'était pas facile, donc si on pouvait évité de m'embrouiller encore plus ce serait gentil.
▬ « Maxine, j'essaye de m'excusez là ! » Protestais-je en relachant la mains pour qu'elle soit libre de parler à nouveau. « Je m'excuse, je ne pensais pas un mot de ce que je disais, j'adore t'avoir auprès de moi et quoi qu'il arrive le Manoir t'es grand ouvert. » Et sinon, t'es ma sœur au passage. Je dis ca, je dis rien. Ouai non, je prefère lui annoncer une autrefois. J'avais pas envie de la brusquer. « J'ai entendu que tu avais retrouver une nouvelle maman. Je suis contente pour toi. Et ca fait du bien de ne pas te voir couverte de bleu. » Une vrai personne s'occupait d'elle. Et c'était plus que ce qu'on pouvait me faire comme cadeau. La savoir en sécurité. Un poid ce libérait de ma poitrine. Elle saura mieux s'en occuper que moi, et elle lui apportera ce que je ne pourrais jamais lui apporter. Una mour familiale.
« Nous sommes de nouveau amie alors ? » Elle me pardonnait ? Vraiment ? J'étais surprise. Que se soit été aussi facile en fait. Mais je me doutais bien que ca ne réparera jamais le mal que j'avais causée, et c'était ca le plus dur. Cependant, j'hochais la tête comme réponse et elle ce jeta littéralement dans mes bras. . Je ne m'y étais encore moins attendu, et mon temps de réaction avait été tardeux avant que mes bras finisse par entourer ses epaules.Je la serrais le plus fort que possible, la couvrant du monde hostile qui nous entourait, du monde entier. Oh moins j'avais retrouvée ma sœur. Mais pour combien de temps ? C'est ca qui me rendait nerveuse. Je les laissais à leur rodéo, admirant Jessie quelque seconde en constatant qu'elle était douée, puis mon regard fut attirée par quelque chose au loin. Je tournais quelque seconde la tête vers le groupe, et m'éloignait pour m'aventurer dans l'herve vaste. Partir seule, encadrés de bois, d'herbe, de creature illogique ravivait des souvenirs anciens et nostalgique. Cette adrénaline qui vous monte au ventre, et cette sensation d'être perdu, de vouloir retrouver son chemin. J'étais encore surprise de pas être tombée sur un gigancake. Oh dear Alice where have you been ...Là. Je l'ai toujours été. Je repérais alors la pierre qui m'avait interpellée plus loin. Je m'approchais de celle ci pour y toucher le marbre avec curiosité. On y voyait des petits personnages, que je reconnaitrais entre mille. Au centre, une petite blondinette avec une épée levée le ciel. Derrière, des personnages l'encadrait et la suivait dans sa quête. Un lapin armée de son horloge. Un lièvre, capable de vous lance une tasse en quelque seconde et de vous assommez. Le chapelier et sa folie marquante. Jefferson dans toute sa splendeur. Absinthe, debout avec sa petite épée. Comme elle mignonne ! Sale petit rongeur … Mon regard balaya le ciel, pour y voir une silhouette féline, le sourire au lèvre remplit de malice. Mon cœur ce serra. Je fixais vers le droite une petite plaque avec une phrase écrite. Je sortis le portable de ma proche et le prit en photo, avant de le remettre dans ma poche et d'y lire les mots.
▬ « A la mémoire de vos disparu ... » y lis-je. Disparu...Si je comptais, cela faisait alors vingt-huit ans qu'on avait disparu d'ici ? Mais qu'es ce qui c'est passée entre temps ? Plus que jamais affamée de réponse, je me relevais pour intercepter une passante. Elle me fixa en ce demandant ce que je voulais.
▬ « Excusez moi.... »
« Emily. » répondit-t -elle. Oh cache ta joie, je suis pas en train de te menacer quand même.
▬ « Ouai, Emily. Moi c'est... » Alice ? Non, elle risquerait de me sortir le '' Tu n'es pas Alice petite sotte !'' d'Absolem. J'avais pas encore envie de me lancer dans un debats à propos de mon prénom sur le oui, je suis la Alice et bla bla. Ils m'ont bien assez pris la tête comme ca sur la question existentielle de ma propre existence. Oui bon, sa sonne mieux dans ma tête. « Absinthe, je m'appelle Absinthe. » Bah quoi ? C'est le seule prénom qui m'est venu en mémoire. Non je pense pas au Loir c'est pas vrai ! « Qui sont ses gens ? » Dis-je en montrant ce que je venais de voir du doigt.
« Bah vous ne le savez pas ? Ce sont tout les sauveurs de wonderland, ils ce sont sacrifié pour pouvoir sauver notre monde de l'odieuse petite reine rouge. » Petite reine rouge. Une lueur malicieuse traversa mon regard. Les sauvers de la reine rouge ? Si par là il voulait dire qu'elle c'est fait emportez avec nous dans le brouillard, c'était pas vraiment un sauvetage.
▬ « Je croyais qu'ils avaient disparu ! » Déclarais-je, faisant mine de ne rien savoir et de faire partit de ce pays. C'était un peu le cas non ? Elle me fit un grand sourire assez flippant, bien que j'en ai vue des pires.
« Ils ont disparu, en emportant avec eux la reine. Ils ce sont sacrifié dans le néant. » C'est bien ce que je disais, ils croient qu'on l'a emportée avec nous à Storybrooke. Je m'en serais bien passée, si j'aurais eu le choix elle aurait continuée de baignée dans ses têtes. Je décidais de changée de sujet, histoire de savoir un peu ce qui ce tramais par ici.
▬ « Après toutes années, qui règne sur le royaume ? » Faut pas être fou que pour savoir que dès qu'un sadique ce tire, un autre en profite. Elle lacha son panier avec tant de gaiété, que j'ai sursauter. Ca devrait pas être permis une joie aussi louche.
« C'est le seigneur Esteban. Il a prit le pouvoir après le depart de tout le monde. Ce pays était complétement perdu, et il a su redonner sa splendeur d'entant, et même plus ! » Mouais, j'y crois pas à son histoire de gentil seigneur. Si vous voulez mon avis, ca tramais quelque chose dans le coin ! Et plus je lui posais des questions, plus je me méfiais. Je sentais la grosse catastrophe tomber sur nos tête. Quelque chose de pire que le Jumanji ? Ou la maison de poupée ? Je sais pas si on peu faire pire que Jumanji. Un frisson me parcouru en me remorant la mésanventure au cœur du manoir. Et aussi de petite culotte, parce que tout le monde avait lancée un sujet sur la mienne. Non mais, on est dans une situation critique et ils pensent tous à ma culotte. C'est bien des Wonderlandiens.
▬ « Ou es ce qu'on peu le trouver ? » Vous avez pas remarquer que pendant que tout le monde ce dor la pillule au soleil, c'est Alice qui fait tout le boulot pour rentrer à la maison ? Ah la la je vous jure. Bien que rentrer à la maison n'allait pas être facile, je sais de quoi je parle. J'ai poireauté une éternité dans ce foutu terrier.
« Il ce trouve au Dezechek. » Ha ha. Des echecs. Bravo le jeux de mot, mais ca me disait rien de précis.
▬ « Et c'est ou ca, Dezechek ? » Fis-je en laissant sa en suspend. Elle fixa avec un air méfiant, mais genre le bon truc qui voulait dire que je venais surement de faire une bourde. Oui bon ca va, tu les remballes tes yeux ou quoi là ? Je suis pas ton chien moi.
▬ « Votre mère vous a jamais appris à ne pas regarder les gens de cette manière ? »L'interrompis-je en l'agressant presque agacé. Elle fut presque frustrés, et me lanca un regard noir.
« Puisque que c'est comme ca vous n'avez qu'a vous debrouillez . » J'allais lui dire bon vent, mais c'était ma seule piste pour le moment, je devais pas la perdre. Nouvelle étape dans ma vie : Essayer de me rattraper.
▬ « Okay okay très jolie le regard, très.... » J'eu pas le temps d'essayer de caresser la bête dans le sens du poil, que le panier arriva dans mon visage, et que des étoiles me brouillait la vue. Ah ouai tu le prend comme ca ? Attend deux secondes. Alors qu'elle fit demi-tour, je lui tapotais l'epaule et elle ce retourna. J'en profita pour lancer mon poing dans sa mâchoire. Je reculais en la fusillant du regard. Non mais attendez, d'ou elle me fou un coup de panier ? Cela lui plus pas, parce qu'elle ce jeta littéralement sur moi. Je tombais à la renverse alors qu'elle ce mit à cali-fourchon sur mon ventre. Ses mains cherchèrent ma gorge, et je sentis soudainement l'air me manquer. Je plaçais l'une de mes mains sur son menton et l'autre sur l'une de ses mains. Je tirais sa mains pour la faire lacher et appuyais de toute mes forces sur son menton. Elle finit par tomber sur le coté. Je me relevais à bout de souffle, me tenait sévérement la gorge. « Toi, t'es morte ! » balançais en lui donnant un coup dans le ventre, alors que je sentis une douleur me vriller le visage. Elle attrapa mes cheveux, et j'utilisais mon poid pour le faire tomber de nouveau avec moi. Nous fîmes des rouler bouler dans l'herbe, la frappant de toute mes forces et avec une rage inouie. Je vais saccager son jolie visage moi ! On m'agresse pas avec un panier, je suis désolé ! Des gens commençait à s'approcher et ce mirent à nous encourager. Ouai c'est ca, admirer Alice à l'oeuvre. C'est qui le patron ? C'est Alice le patron ! J'assenais un nouveau coup sur le visage de la fille, alors que ma lèvre ensanglantée laissait des tâches de sang sur le sol. On avait dit quoi déjà ? Ah oui, pas ce faire remarquer...
« JE PARIS SUR LA BLONDE ! »
« TES CINGLER MON GARS , LA BRUNE VA EN FAIRE QU'UNE BOUCHER ! »
…
▬ « Tu veux ptête que j'arrange ton visage aussi ? » Lui criais-je entre deux bouffés d'air. Là je me contrôlais plus. Le premier qui m'approche je lui fais la tête au carrée. Je suis plus d'humeur à plaisanter, il ce passe quoi ici sérieux ? La brune me tira vers l'arrière, et je me tournais dans sa direction, elle va ce calmer celle là. « Toi, tu m'énerve sévère. » Et BAM ! Un nouveau coup de poing dans son jolie minois.
« LA BLONDE MON GARS, C'EST UNE SAUVAGE ! » Oh oui la blonde elle est sauvage, faut pas la chercher. J'entendis clairement dire que les parieurs était des Walsrud de la part de quelqu'un. Il s'elevait un boucan pas possible de la part des spectateurs, et il était impossible de ce tirer d'ici, ils nous avaient coincés avec leur rond de secte. Un grand type arriva, et alors que je me jetais sur la brune, je me sentis tirée brusquement en arrière. Le sol s'éloigna de mes pieds, et je jetais un coup d'oeil à l'abrutis qui venait de nous séparé et nous soulever de terre. « Non mais t'es sérieux ? Tu me prend pour un clébard ou quoi ? Pause moi tout de suite ! Je te préviens, je connais quelqu'un avec une grosse tête qui risque de t'en foutre une ! » Parce qu'elle a décidé que si je devais être tuée, ce serait que part elle ! Elle a pas encore compris qu'il fallait qu'elle prenne un tiquet et face la queue. L'homme nous mena au village et m'ordonna de la fermée, ceux avec quoi je répondit par un coup de pied qu'il évita trop facilement à mon goût. Puis, il nous lacha par terre, et je sentis mon coxys ce brisée. Je relevais la tête face au chef du village. Bon, qu'il me chauffe pas non plus celui là. J'avais beau être décoiffée et ensanglantée, voir même douloureuse avec les coups que l'autre abrutis m'avait assenner, j'étais encore au top de ma forme.
▬ « C'est acceuillant par chez vous, ca vous arrive souvent de foutre des panier dans la tronche des gens quand ils vous posent une question ? » L'aggressais-je en me relevant.
Qu’était-ce donc que ce monde si bizarre ? Ce n’était pas mon monde des friandises… Ce qui m’avait d’ailleurs fortement déçus. Sans parler que je ne connaissais quasiment personne ici et que les autres avaient l’air de se connaître. Vexé de n’avoir que très peu de réponse, voir aucune, je m’étais assez rapidement exilé pour faire route toute seule. Après tout, mieux vaut être seule que mal accompagner. Je trouverais surement des gens plus gentils et plus ouvert. Non mais oh ! Ronchonnant, je marchais d’un pas vif en regardant autour de moi. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire toute seule dans un si grand endroit. Il faut que je trouve du monde… Beaucoup de monde ! Des sujets ! Pour qu’ils répondent à mes ordres et me divertissent… Et qu’ils me nourissent aussi, je commence à avoir un gros creux.
Je continuais ma route en sautillant lorsqu’une apparition me mit l’eau à la bouche. Un homme, pas très beau, dommage, tirait un gros… Que dis-je, un énooooooorme chariot de bonbons remplis à ras bord de friandises diverses. Oh oui ! De la nourriture, des bonbons ! Levant les bras, je me mis à courir dans sa direction, surexcitée et bien décidée à n’en laisser que des miettes. L’homme, qui ne m’apercevait pas encore, jetais des regards derrière lui méfiant, tout en avançant d’un pas furtif. Freinant des quatre fers… Oui, bon, je n’étais pas un cheval, j’étais mieux, j’étais un chat… Enfin un ancien chat. Savez vous que les chats sont les animaux les plus intelligents et les plus classes du monde ?! Même que… Oups, je m’égare.
Me cachant derrière un tronc d’arbre je suivais furtivement l’homme aux bonbons qui fit route jusqu’à une petite grange. Il fit entrer le chariot dans cette dernière avant de vérifier pour la… 48ème fois ou 49ème fois, j’avais du perdre le compte, derrière lui. Il referma la porte derrière lui, soigneusement. Si soigneusement que ce gros benêt en oubliant le loquet. Levant un doigt vers lui, un rire sarcastique s’échappa de mes lèvres.
En attendant, le chemin était libre, en avant marche vers le paradis des bonbons !
- Attendez moi petit bonbon, je vais vous offrir un habitat digne de ce nom.. mon estomac !
M’élançant vers la grange, je fonçais avant que quelqu’un d’autre ne me pique la place. Une fois devant la porte, je collais ma tête contre le bois pour en regarder d’un œil ce que faisait cet étrange homme des bonbons. Peut être étais-ce une sorte de dieu des bonbons ? Il me les apportait parce qu’il me vénérait ? En attendant, il préparait bien son offrande. Il fit quelques petits tas sur le sol, tous sur la même route. C’était presque artistique. Enfin presque, hein. Après avoir former quelques talus, il déversa un énorme tas de bonbon… absolument gigantesque, sur le sol.
Mes yeux s’emplirent d’étoiles tandis que mon estomac émit un petit son mécontent. Tapotant ce dernier, je continuais de regarde l’homme s’éloigner de mes précieux bonbons.
- T’inquiète pas, prépare de la place, je vais faire le plus gros festin de ma vie !
L’homme sortis par la porte au fond de la grange, me laissant le champ libre. Ni une, ni deux, j’ouvris la porte, la faisant presque claquer derrière moi en rabattant le loquet pour que personne ne vienne me les voler. Sautant sur le premier tas, je déballais les papiers à une vitesse hallucinante qui pourrait surement entrer dans le livre des records. Corquant… Ou plutôt gobant tout les bonbons à la suite, mon estomac était entraîné aux marathons des sucreries et ne craignait rien… Pour le moment.
Arrivé au troisième tas de bonbon, les effets du sucre m’étaient déjà monté à la tête… Ne sous estimez jamais l’effet du sucre. Il vous donne une énergie débordante, ce qui me manquait depuis le début de la journée. Sautillant sur place, je continuais d’attraper les bonbons jusqu’à grimacer à cause d’une douleur provenant de mon estomac. Rooooh !
- Tu rigoles là ?!! On en est même pas au quart ! Tu me déçois, je pensais t’avoir mieux éduqué que ça !! Pour la peine, je vais prendre tout le reste et l’emmener pour plus tard ! T’y échappera pas !
Relevant mon tee shirt, je me servis de ce dernier pour stocker le reste des bonbons. Une fois les petits tas ramassés… Qui me prenait déjà une place monstre, je me relevais pour faire face à la montagne qui me restait. Et dont le huitième ne rentrerait même pas dans mon tee shirt. Fourrant quelques uns des autres bonbons dans mes poches, j’optimisais la place comme possible tout en en croquant quelques uns.
Une fois prête, je m’avançais vers ce paradis vivant… Inconsciente du filet qui m’attendait sous mes pieds. Ce dernier se déclencha, m’entrainant avec lui dans les airs. La totalité des bonbons stockés dans mon tee shirt tombèrent, me faisant hurler.
- MES BONBONNNNNS !!!!!! RENDEZ MOI MES BONBONS !!! JE VAIS VOUS TUER JE VAIS VOUS….
Le filet tanguait légèrement, me rapprochant de manière inespéré du gros tas de bonbon. Passant ma main à travers le filet, je collais ma joue contre ce dernier pour tenter désespérément d’en attraper quelques uns. Malheureusement pour moi, à part en effleurer, impossible d’en attraper.
Alors que je commençais à mordre la corde du filet pour la faire lâcher, un homme surgit de nulle part en hurlant.
- ENFIN JE T’AI EUUUUU !!
Il s’arrêta quelques instants pour me dévisager, l’air perplexe et presque déçus. Comment ça déçus ?! Qui pouvait être déçus de rencontrer Figue la superbe ?! C’était surement l’émotion, il ne devait pas en croire ses yeux, il devait surement avoir envie de pleurer. Je le pardonnais pour cette fois, mais la prochaine, je voulais des explosions de joies, des larmes de bonheur et tout le tralala !
- …. Mais…. T’es qui toi ?
Soudainement vexé, les bonbons me passèrent une nouvelle fois devant le nez, me frustrant une nouvelle fois. Me secouant dans tout les sens et tirant sur le filet, je me mis à hurler en me débattant.
- LACHE MOI !!!! RELACHE MOI !!! RELACHE MOI OU JE TE… OU JE TE… TU VEUX MEME PAS SAVOIR CE QU’IL T’ARRIVERAIT ! Et puis on m’a dit de pas parler aux inconnus ! Alors pourquoi ce serait moi qui me présenterais avant toi ?!!
Tirant la langue bruyamment à l’homme, je m’assis sur mes fesses en croisant les bras, l’air boudeur. Non mais oh, on me donnait pas des ordres à moi. On se soumettait, point. Et puis il était gonfler ce malpoli ! Il me prévoyait une offrande de bonbon et après il me faisait loger dans un filet. Grossier personnage !
- Parce que t’as gâché mon plan !!!
L’homme, furax, s’approcha de moi en fronçant les sourcils. Il attrapa la corde de la main, surement celle qui m’aurait fait redescendre. Une lueur d’espoir passa rapidement dans mes yeux. A moi la tonne de bonbon, à moi le paradis et les crises de foies ! Il finis par rétracter sa main pour repartir en arrière, fourrant ses mains dan ses poches.
- Je m’en fiche, j’ai même pas envie de te libérer.
Oooooh, c’est mignon trognon tout douuuuux. Il est tout triste parce que j’ai gâché son petit plan. On dirait un enfant, malheureusement, il n’a pas cette maturité d’esprit que je peux avoir. Le pauvre chou. Je ne pouvais pas lui en vouloir, après tout, j’étais trop intelligente, et inconsciemment dans mes neurones, je voulais gâcher son plan. Un soupire s’échappa de mes lèvres.
- C’est parce que je suis trop intelligente ! Tu peux pas t’en prendre à un génie pour gagner ! Faut tout t’apprendre ! J’pourrais moi. Je suis tellement intelligente, t’hallucinerais !
L’homme s’arrêta avant de se retourner vers moi, un air intéressé sur le visage. Aaah, j’ai touché un bon point. Voir quelqu’un d’intelligent l’a surement émoustillé, il ne doit pas être habitué. Je lui signerai même un autographe s’il le souhaite.
- Assez intelligente pour capturer un Gambarot ?
Hochant vigoureusement la tête, je bombais mon petit torse d’un air fier.
- Assez intelligente pour capturer tout ce que tu veux !
- Ok ! Si t’arrives à l’avoir, tout cela est à toi !
TOUT ?! Mais comment ça sera à moi ? Genre c’est pas encore à moi. T’as rêvé mon petit, tout ce que je veux m’appartiens, et ce tas de bonbon là, tu rêves si tu penses que je vais te le laisser. Mais quand on est aussi naïf que toi, je veux bien comprendre que tu penses ça. Il s’approcha de la corde une nouvelle fois avant de tirer dessus pour débloquer le mécanisme et de… Lâcher violemment la corde.
Un cris s’échappa de ma gorge alors que je dégringolais droit sur… Les bonbons ! Ma chute fut ammortie par ces derniers, me plongeant dans un bain de sucrerie. Le rêve ! Mon rêve devenait réalité. Fermant les yeux, des dizaines et des dizaines d’odeurs de sucrerie se battaient pour entrer dans mon nez. Nageant quelques secondes dans ce rêve… Et ces bonbons, je finis par en sortir et reprendre un air sérieux. Il me fit signe de le suivre pendant que je me remettais sur pied. Sans attendre une seconde, je me mis à sa poursuite non s’en charger au maximum mes poches de pantalon de sucrerie.
Après avoir emprunter la porte du fond de la grange et l’avoir refermé à clé, nous fîmes route jusqu’au lac non loin d’ici. L’homme me désigna la surface qui ondulait assez bizarrement, comme si un poisson nageait dessous.
- Il est à toi, à toi de me dire comment tu comptes faire.
Me positionnant en mode Sherlock Holmes, j’analysais l’eau de manière très sérieuse. En parlant de ça… C’était quoi déjà son truc bizarre à attraper ? Zut, si je lui demande maintenant, il va me prendre pour une truffe mal lunée. Je vais essayer de caser ça discrétos l’air de rien.
- Tu as déjà essayé de l’attraper ? Tu as du matos pour l’attraper ? C’est quoi déjà ? Si jamais tu as des infos, je prends avant de me mettre en action !
Lui aussi, concentré comme en témoignais cette petite barre de ride sur son front… Ca va pas du tou mon chérie, il va falloir vite faire lifter tout ça, après tu vas en avoir plusieur et c’est L’H.O.R.R.E.U.R ! Enfin bref. Il me sortis un petit dessin avec dessiner dessus un petit croquis d’une sorte de truite cochon… Oui, une truite avec une tête de cochon ! Ce dessin me fit pouffer de rire, et en le voyant me regarder bizarrement, un éclat de rire m’échappa.
- Hum… C’est un comme ça, mais il pèse…. Très lourd. Normalement je me sers du sucre pour l’attirer dans la grange mais il n’a pas voulu sortir.
Arquant un sourcil, je me mis à dévisager l’homme comme s’il avait une tâche en plein milieu du front. Attendez, il est sérieux là ? Nooon, il est pas sérieux là ? Il s’attend vraiment à ce qu’un poisson sort de l’eau pour marcher jusqu’à la grange ? Mais il est débile ou il le fait exprès ? Ah non, il est débile. Vraiment. Bon. J’suis bien partie moi avec ça !
Mon regard s’attarda sur une branche d’arbre au dessus de l’eau. Une gamine y était perché en train d’essayer de toucher le rebord de l’eau avec sa main. Au pied de l’arbre, une horde d’enfant, mon dieu, protégez moi de ces choses ! Plongé dans ma terreur, l’homme m’attrapa le bras et me le secoua.
- Bon alors, tu vas faire quoi ?!
- La gosse là bas ?! Elle va tomber ! Remarque… Tu crois que ce serait un bon appât ?! Attend je vais l’embaucher pour mettre en action mon plan démoniaque !
Intriguée par la petite fille, je m’élançais à sa rencontre, semant l’homme qui resta derrière moi. C’est bien, coucouche panier papatte en rond, laisse faire les pros. Une fois non loin du petit groupe, je fis de grand signes de la main pour les interpellés.
- EEEEH !! EEEEEH !! PETITE !!! Redescend tu vas te casser la figure ! Un service contre des bonbons, ça te va ??
Juste à sa hauteur, je sortis un bonbon de ma poche pour lui lancer dessus. La petite se releva d’un coup sec, lâchant ses appuis pour attraper le bonbon. Forcément, après cette terrible idée, elle glissa, n’attrapant même pas le bonbon qui plongea dans l’eau… Une minute de silence pour ce délicieux mets qui aurait pu finir dans mon estomac. Retiens tes larmes, fifi, soit forte ! Reportant mon attention vers la petite, je la vis accroché à la branche grâce à ses deux mains mais les jambes gesticulant dans le vide. Un des gamins m’agrippa la main en me secouant une nouvelle fois. Mais c’est pas possible ce monde, arrêtez de me secouer comme un figuier !
- Tu vas la faire se faire manger !!!
- Elle va se manger ?! Elle est cannibale ??!!! TE MANGE PAS TE MANGE PAS APRES CA FAIT DES CICATRICES ET C’EST PAS BEAU !!!!
Malheureusement, je n’eu pas le temps de me lancer dans des conseils modes et beautés dont j’étais une véritable déesse que les ondulations se rapprochèrent pour s’arrêter juste en dessous de la petite. Un réel sentiment de peur monta jusqu’à mon cœur, commençant à me tordre l’estomac. Les mains tremblantes et la gorge serré, je fourrais ma main dans ma poche pour tenter de balancer des bonbons sur la bête tout en les dirigeant vers le rivage pour le faire se déplacer. Malheureusement pour moi, ce dernier ne devait pas avoir faim de sucre aujourd’hui.
- J’y vais !
Les mains tremblantes, je commençais réellement à me demander si la mort de cette petite n’allait pas être provoqué par ma faute. Escaladant l’arbre habilement, je finis par atteindre la branche sur laquelle je m’avançais lentement.
- Tiens bon j’arrive !
La branche commença à se tordre dangereusement alors que la petite grimaçait sous l’effort. Serrant les fesses… Oui, ça fait rien, mais ça détend. Enfin, ça rajoute de la précision. Enfin bref, vous pouvez pas comprendre, faites pas les malins, vous l’avez déjà fait. La branche craqua dangereusement, ce qui fis lâcher une main à la petite. Paniquée, je reculais vivement pour rejoindre le tronc d’arbre et stopper les dégâts.
- Désolé désolé désolé, j’aurais pas du manger autant de bonbon maintenant je vais devenir comme Emilyyyyy !!
Redescendant de l’arbre à toute vitesse, je vis un orchestre débarquer de nulle part. L’ensemble me fixait d’un air… Inqualifiable. Ils se mirent à jouer l’une de ces musiques stressantes qui te fait flipper dans les films. Ce genre de moment où je planque ma tête sous l’oreiller et que je chante aussi fort possible pour ne rien entendre.
- LLAAAA FEEEEEERME !!!
La gamine cria, me laissant juste le temps de me retourner pour voir ses bras glisser de la branche et un poisson à tête de cochon surgir de l’eau pour la… gober entièrement. Le poisson replongea aussitôt, laissant planer un silence mortuaire. Tout les enfants se retournèrent vers moi l’air accusateur. Soudain absolument pas à l’aise, je tournais la tête dans tout les sens en levant les mains en signe d’innocence.
- C’EST PAS MOI ! C’EST PAS MOI C’EST PAS MOI VOUS ETES TEMOIN C’EST PAS MA FAUTE ELLE A PLONGEE TOUTE SEULE !!
Quoi, c’est vrai ? J’étais la seule qui avait tenté quelque chose. Et puis elle s’était laissée tombé… Non ? A quelques centimètres de l’eau, un gamin à la tête crispée s’approcha de moi. Sans que je ne m’y attende, il me poussa violemment dans l’eau, me faisant basculer.
Soudain l’eau noya mon visage, faisant remonter une pile de souvenir. La panique balaya tout sur son passage, me faisant hurler de toute mes forces en me débattant contre l‘eau. Mes gestes, désordonnés, ma respiration coupé par l’eau, m’étouffant à moitié, je balayais l’eau en essayant de remonter à la surface. Des hurlements paniques se brisèrent en sanglots, des larmes se mirent à déferler sur mes joues pendant que mes appels à l’aide ne ressemblaient surement qu’à des étranglements rauques. La vase recouvrit mes jambes, ralentissant mes mouvements. Mon cœur tambourinait alors que je me débattais tant bien que mal dans ma panique.
Puis plus rien. Plus rien du tout. Plus d’eau, plus de vase, plus rien. Crachant mes poumons pour expulser le reste d’eau, je posais mes mains tremblantes sur mes cuisses. Mon corps entier tremblait et mes yeux rougies laissaient encore filtrer quelques larmes. Encore sous le choc, je fixais la fille que j’avais vu se faire engloutir quelques secondes auparavant.
- Je suis morte ?
Elle sourit et me tandis un paquet de marshmallow. Levant les yeux, je tatais les parois qui me retenait emprisonné avant de me retourner. J’ai été… J’ai été… Gober ? Moi aussi ? Par le poisson ?! Donc ça signifiait que je n’étais pas mort ! Et elle non plus ! Encore sous le choc et electrisé par l’émotion, je me retournais vivement vers la fille en braillant.
- MAIS ON CROYAIT QUE T’ETAIS MORTE !!! CA VA PAS LA TÊTE DE FAIRE DES GRAYEURS COMME CA ???!! TU ME DOIS LE PAQUERT ENTIER DE MARSHALLOW !!
Attrapant violemment le paquet, j’enfournais deux chamallow en même temps dans ma bouche pour attendre les effets positifs du sucre… qui allait surement m’exciter encore plus, ce qui n’était pas forcément la meilleure des idées. Mais c’était tellement bon. La petite fille piocha dans le paquet en rouspétant et en tirant la langue.
- Je n’ai jamais dis que j’étais morte que je sache ! Et puis laisse moi des chamalows ! Tu n’aurais pas un peu de thé par hasard ?
- Bah t’as qu’à pas jouer la morte alors ! Eh doucement sur les chamallows, c’est à moi maintenant ! Et puis quand j’ai pas ma dose de sucre, je suis de mauvais poil. Non j’en ai pas… Mais j’adore le thé au chocolat et au sucre ! T’en as toi ? Tu peux essayer de boire ca, c’est peut être aussi bon !
Rayeuse, je désignais les sucs gastriques du monstre qui venait de nous avaler. Cette petite complètement dingue attrapa un chamallow pour le tremper dedans et le fourrer sans prévenir dans ma bouche. Vive, je lui recrachais aussitôt la sucrerie à la tête en me jetant sur elle telle une furie. Déterminée et mauvaise, je l’enjambait pour lui mettre la tête dans le sucs, rageuse.
- MAIS T’ES PAS BIEN ??!!! TU VEUX QUE JE TE E FASSE BOIRE EN ENTIER ??!!
- Mais je suis sûre que c’est bon pour toiiiii !!
Elle tenta de se défendre en se retournant, chacun de nous bataillais dur, même si j’avais évidemment le dessus comme j’étais absolument géniale et super forte. Surement assez inconfortable pour le poisson, ce dernier se mis à bouger dangereusement dans tout les sens, de plus en plus fort, si bien que… Joue contre joue, nous nous retrouvions complètement collée. Une ouverture comme le bout d’un tunnel se profila devant nous juste avant que nous ne nous fassions expulser comme des mal propre et recracher très loin.
Alors c’est ça le sentiment de vol ? C’est absolument génial ! L’atterrissage par contre craint un peu du boudin ! Face contre terre… J’AI VOULU MOURIR FACE CONTRE MEEEER J’AI VOULU GRANDIR JE ME D… Pardon. Souvenir d’enfance. Hum, hum. Face contre terre, l’atterrissage n’avait pas été très doux et j’allais surement garder des ecchymoses.
La petite se releva dans le même élan que moi. Elle me fusilla du regard… Bah pourquoi ? Je l’avais sauver, elle devait me remercier. Pfff les gosses, jamais satisfait. Elle ouvrit la bouche, ce qui me fit arquer un sourcil… Avant de hurler de toute ses forces. Plaquant mes mains sur mes oreilles, je pris une grande inspiration pour la rejoindre.
- LA FEEEEEERME !!!
Comme mon cris ne suffisait pas, je sortis le paquet de chamallow de ma poche avant de lui en enfourner trois dans la bouche pour la faire taire. Ah bah voilà qui était plus efficace. Elle finit par s’arrêter lorsque des dizaines de villageois commencèrent à nous entourer. Oups. Ils n’apprécieraient peut être pas ce gavage. Un coup d’œil à droite… Un coup d’œil à gauche… Et un sprint tout droit.
- J’faisais que passer !
L’un des villageois, bibendum, se mit en travers de mon chemin pour m’arrêter. Je rebondis contre son torse, ce qui n’est absolument pas agréable. Ce rustre m’attrapa par le pied pour me trainer dans un direction. Non mais quel grossier personnage ! M’agitant dans tout les sens, je tentais de me redresser et de lui envoyer des coups de pieds avec ma jambe libre.
- AÏE AÏE AÏE !!! TU ME FAIS MAL ESPECE DE BOURRIN !! LACHE MOI TOUT DE SUITE !! LACHE MOI JE TE DIS !!!
Il finit par s’arrêter après avoir traverser le village. Mes vêtements, entièrement collant à cause du suc gastrique de cet abominable animal et ce petit passage serpillière avaient rendu mes vêtements absolument ignobles. Lorsque je me redressais, je vis Wine et Alice, debout, me regardant avec un air mi dégoûté et mi étonné.
Mes yeux s’emplirent de larme alors que je soufflais enfin après cette terrible aventure. Ne les retenant plus, j’explosais dans un long sanglot en courant vers elle pour les attraper toutes les deux avant qu’elles ne puissent fuir et les serrer du plus fort que je pouvais.
- C’EST HORRIIIIBLEEEEUH C’ETAIT HORRIBLEEEEEEUH !!! JE ME SUIS FAIT EMPRISONNER, PUIS J’AI TUER UNE ENFANT QUI ÉTAIT EN FAIT PAS MORTE ET PUIS JE ME SUIS NOYER ET UN POISSON M’A GOBER AVANT DE M’EXPEDIER JUSQU'À UN VILLAGE OU CET ABRUTIS M’A TRAINER DANS LA POUSSIERE JUSQU’À VOUUUUUUS !!!! J’EN AI MARRE JE VEUX RENTRER À LA MAISOOOOOOON !!!!!
Trop tard. Elle venait de lui faire un câlin. La jeune fille blonde venait de faire un câlin au Seigneur des Ténèbres. Nul besoin de dire qu'il fût horrifié par cet acte. Il aurait voulu crier sa haine, repousser cette fille, la détruire en mille morceaux car non, on ne faisait pas un CALIN à un démon.
Mais il n'avait pas fait tout cela. D'abord ce câlin l'avait comme dire... estomaqué. Plus que surpris. Noirceur n'aurait jamais pu imaginer que quelqu'un ai le culot de venir manquer de respect au plus grand démon que le monde ai jamais porté en son sein. Mais cette fille était si naïve, si stupide qu'elle avait dépassé les limites. Elle l'avait fait de façon si spontanée, si rapide, si furtive que Noirceur n'avait pas eu le temps de réagir, trop perturbé qu'il avait été par ces multiples questions et phrases à la suite qu'elle avait prononcé.
- Mais....
Ce fut la seule chose qu'il parvint à prononcer. Humiliée par une simple jeune femme. Il faudrait qu'il corrige ça dans le futur.
Mais à cet instant-là, ce câlin (ou cette humiliation comme le pensait Noirceur) était loin, très loin d'être la préoccupation première du Seigneur des Ténèbres. C'était même la troisième chose à laquelle pensait Noirceur à ce moment-là.
Il y avait cette douleur à la main qui recommençait encore une fois, seulement quelques instants après la première fois. Cette douleur état si intense, si forte, qu'elle manqua presque de faire hurler le démon, mais il se retint, pour ne pas à la fois se faire humilier une fois de plus et à la fois pour ne pas attirer les regards sur ce qui pourrait devenir un problème majeur pour lui.
Et toujours en présence de cette fille. Là, ça ne pouvait plus être une coïncidence comme la dernière fois où il avait reconnu la voix de cette fille et ressenti pour la première fois cette douleur. Non, il y avait quelque chose derrière tout ça, un lien entre cette jeune adolescente et cette marque sur sa main.
Durant les quelques brèves secondes de ce câlin qui semblèrent durer des heures pour le Seigneur des Ténèbres, celui-ci ne cessa de se questionner sur ces événements, sur le lien qui semblait subsister entre eux. Mais même s'il n'arrêtait pas de se repasser les dernières minutes dans sa tête pour essayer de comprendre, il ne trouvait rien de logique à tout cela, et se dit qu'il y penserait une autre fois, à un autre moment que ce satané câlin.
Elle finit enfin par le lâcher, et alla se présenter une énième fois au près d'une des autres personnes du groupe qui venait de se former.
“Bonjour, je m'appelle Maxine...”
Noirceur n'entendit pas la suite. Il y eut comme une onde de choc dans son esprit, comme un déclic qui semblait ne pas venir de sa pensée, comme une braise qui venait de se rallumer après avoir été éteinte bien trop longtemps.
~ Oh mais si tu la connais... tu étais avec moi lorsque nous l'avons rencontré pour la première fois... dans la Forêt Enchantée... ~
C'était Kyran, l'originel, qui venait de parler dans l'esprit du démon Noirceur. Le souvenir de cette rencontre qui avait été capitale au destin du Seigneur des Ténèbres (Maxine avait libéré Kyran du Chaudron Magique, un objet démoniaque dans lequel il avait été enfermé pendant de longs siècles) avait suffi à Kyran pour remonter à la surface et communiquer avec Noirceur à travers son esprit.
~ Mais.. tu étais... ~
~ J'étais quoi ? Disparu ? Envolé ? Mort ? Non non non... tu ne t'es pas débarrassé de moi aussi facilement. Je suis toujours là, enfoui dans ta tête, à te hanter pour que tu me laisses ressortir à la surface. Je ne suis jamais réellement parti, j'étais juste trop affaibli, trop occupé à réfléchir sur mes agissements également pour te parler. Mais je suis bien là... mais oh ! Regardes ! Ils se mettent en route... il ne faudrait quand même pas que tu les perdes vil personnage... ~
Noirceur était totalement sonné par toutes ces révélations, mais pourtant il se mit machinalement à suivre le groupe qui semblait parler à un vieillard qui disait les emmener à un village. Durant le trajet, Noirceur réfléchissait, même s'il savait que Kyan l'écoutait, sur Maxine et la marque qu'il possédait sur sa main, mais ce qui le préoccupait surtout était cette réapparition de celui qui avait toujours été plus tendre que lui. Ou faible comme le dirais Noirceur.
Car Kyran n'était pas comme Noirceur. Bien sûr, il cherchait le pouvoir et n'était pas contre le fait d'utiliser de viles tactiques pour arriver sur le trône, mais depuis peu il avait un peu changé, et se posait des questions sur qui il était et ce qu'il devait faire. Jusqu'à que Noirceur le démoniaque prenne le contrôle et sème la peur et la haine sur le monde.
~ Je réussirais bien un jour à te faire chuter Noirceur, à reprendre le contrôle de MON corps, et à ce moment-là tu ne pourras plus traîner la haine sur ton passage. ~
Noirceur rit faiblement, pour ne pas que le reste du groupe l'entende et le prenne pour fou.
~ Serais-tu devenu comme eux ? Un gentil garçon prêt à sauver la veuve et l'orphelin ? Je t'ai connu autrement Kyran... presque aussi démoniaque que je ne le suis. Et puis laisses moi rire. Reprendre le contrôle ? En ai-tu seulement capable ? Au vu de ta faiblesse actuelle... je ne le crois pas. ~
Noirceur n'entendit plus la voix de Kyran durant tout le reste de la route, et il jubila intérieurement d'avoir pu clouer le bec à celui qu'il considérait comme un être pathétique.
Le petit groupe arriva finalement au village sous la direction du vieillard. Ce village paraissait si tranquille et à la fois si bizarre aux yeux de Noirceur, avec ces drôles de maisons et toutes ces choses étranges. Bien trop tranquille pour lui. Il s'imaginait déjà le mettre à feu et à sang... mais il gardait ça pour plus tard. Pour l'instant il allait observer, comme il le faisait toujours, pour mieux pouvoir attaquer par la suite.
Ainsi il se sépara rapidement du vieillard et commença à se balader dans le village. Il voyait tous ces gens le regarder, discuter entre eux. Ils parlaient certainement de l'arrivée de “son” groupe au village, eux qui ne devaient pas souvent voir d'étrangers au village. Il fixa certains d'entre eux d'un regard noir, ce qui eu pour effet de les faire fuir. Noirceur en rigola d'un air hautain, comme il le faisait toujours.
Il continua sa visite du village jusqu'à qu'un jeune homme l'interpelle honteusement.
- Dis, tu fais partie du groupe qui vient d'arriver non ? Ce sont tes amis n'est-ce pas ?
Noirceur aurait voulu lui encastrer la tête dans le sol... mais il se retint de faire cela car le garçon avait tout de même une épée à sa taille, et il lui répondit sèchement.
- Ce ne sont PAS mes amis. Mais on peut dire que je fais partir de ce groupe effectivement. Pourquoi ?
- Suis-moi, le chef veut vous voir.
Noirceur allait lui crier qu'on ne lui donnait JAMAIS d'ordre, mais il était tellement intrigué par cette demande qu'il suivit le garçon à travers les allées du village sans broncher (mais en bougonnant dans sa barbe tout de même).
Le gamin guida Noirceur jusqu'à une maison qui semblait être importante dans le village. Après quelques secondes, Noirceur se retourna pour demander au garçon si ça allait être encore long... mais celui-ci était déjà parti.
Noirceur n'eut pas le temps de s'impatienter puisqu'il vit arriver un homme accompagnée d'Alice et d'une femme qu'il ne connaissait pas. Les deux semblaient assez amochés, comme si elle s'étaient battues auparavant. Ça devait être ça. Cela fit sourire Noirceur. Il les trouvait si... pathétiques.
Ensuite arriva la méchante (Noirceur se pensait plus démoniaque qu'elle bien sûr) Reine de cœur toujours avec son air de défi et ses manières de princesse. Puis ce fut au tour de Figue, la jeune femme folle, d'arriver en se faisant traîner au sol comme une malpropre. Ridicule, voilà ce que pensa Noirceur. Quelques instants plus tard, Maxine ainsi que Dyson arrivèrent tranquillement avec le vieillard. Noirceur pensa brièvement qu'il aurait dû rester avec le vieil homme. Tant pis.
Un homme plutôt âgé se présenta ensuite face à eux. Il semblait essayer de leur faire peur avec son air autoritaire et méchant, mais cela ne fonctionna pas avec Noirceur qui le trouvait plus ridicule qu'autre chose. Il sortit plusieurs feuilles de sa poche et en tendit une à chacun, avec un certain mépris dans les yeux. Le Seigneur des Ténèbres lui rendit le même regard, avant de regarder la feuille avec dédain. ( http://mesmontages.tr0n1x.com/output/mesmontages_fr_UL52CB8144.jpg?A30E41 )
- Assistance à criminel ? Foutai...
- Je vous arrête par ordre du roi alors ne soyez pas idiots... rendez vous bien gentiment.
Noirceur serra son poing avec une force inouïe, prêt à frapper l'homme qui avait osé lui couper la parole, mais Maxine lui jeta un regard de reproche... et pour une raison inconnue à son esprit, il desserra le poing et se résigna. Il pensa tout de même que cet homme ne payerait rien pour attendre.
~ Alors le “démon” ? On a peur ? ~
Noirceur s'énerva intérieurement, tandis que Kyran rigolait une dernière fois dans son esprit.
Elle sautillait sagement derrière l'homme en le suivant avec une certaine attention, alors qu'a peine entrés dans le village, les autres avaient décidés de partir en exploration. Elle, ne comprenait pas, après tout monsieur Visonn leur avait dit de le suivre non ? Ou alors ils avaient tous eut une autorisation spéciale qui faisait qu'ils n'avaient pas forcément besoin de le suivre. Heureusement, Dyson était resté avec elle tendis qu'ils avançaient entre les tasses, les théières croisant de temps en temps quelques personnes et des enfants, a qui elle fit de petits signes de la main amicaux.
Elle aimait bien cet endroit, c'était très agréable de sentir l'air chaud et le petit vent frais qui caressait son visage. Et puis c'était un nouvel endroit qui avait l'air remplis de choses intéressantes ! Quand a Miroir, il ne cessait d'aller a droite et a gauche comme si il voulait tout voir. Peut être qu'il n'était jamais sorti de la foret ? C'était sûrement pour cela qu'il était aussi curieux.
« Comment s'appelle votre village ? » demanda elle finalement a leur guide.
« Earlgrey ! C'est un endroit sympathique même si nous sommes assez loin du château principale, mais il y fait bon vivre et les habitants sont des dures a cuire. Après tout vivre a coté de la foret n'est pas donné a tout le monde ! » Il éclata d'un rire jovial comme amusé par une blague que lui seul connaissait. « Et vous, ou se trouve Storybrook ? Je n'ai jamais entendu parlé d'un village comme ca dans le coin … »
« Oh ! Je ne crois pas qu'il soit dans ce monde ci. Enfin peut être que vous avez un village qui s'appelle comme ça dans votre monde … vous en avez un ? En tout cas, le notre n'est pas ici je crois, le notre est a coté de Portland dans le Maine. Mais là bas il y a pleins de choses intéressantes vous savez ? Par exemple on a les glaceries, et les fêtes foraines et aussi la tour de l'horloge et puis il y a ma famille là bas et j'ai pleins d'amis ! Mais on est pas nés la bas vous savez, c'est un sort qui nous a amené la bas mais je ne sais pas qui l'a lancé, et puis un jour ''pouf'' ! On c'est souvenus de qui on était ! »
Visonn hocha la tête de haut en bas, comme si il comprenait de quoi elle parlait alors que Miroir la fixait curieusement, lui renvoyant le reflet de son propre visage.
« Effectivement c'est important de savoir qui on est. C'est un de nos gros problèmes ici, les gens disent êtres eux même mais personne n'en est sure. »
L'adolescente hocha la tête. Effectivement, ca devait être compliqué de savoir qui on était dans ces conditions … Elle allait poser une question quand son guide s’arrêta, lui désignant une grand théière ou il la fit entrer a sa suite. L'intérieur était spacieux, bien entretenu et les meubles étaient couverts de tasses, de théières ou d'objets en bois sculptés, de plumes multicolores et de bibelots. Elle entendit des pas dans son dos tendis qu'un homme agé descendait les marches qui menaient vers les étages de la pièce ronde. Rapidement, Maxine fit une petite révérence comme on le lui avait appris avant de se redresser avec un grand sourire. Ce monsieur était sûrement quelqu'un d'important, il l'observa d'ailleurs attentivement avant d'étudier Dyson du regard pour finir par s’arrêter sur Visonn, silencieux en attendant des explications sur cette situation dont il ne parvenait pas a saisir tous les aboutissants.
« Je les ai trouvé dans la foret monsieur, ils viennent d'ailleurs. »
L'homme les observa encore quelques instants avant de baisser rapidement la tête dans un salut austère.
« Que venez vous faire ici ? »
« On viens pour une avanture ! » s'exclama Maxine, enthousiasmée. « C'est un monsieur qui m'a dit que si je passai le miroir avec d'autres gens on pourrait jouer et même que ... »
« Très bien. Faites ce que vous avez a faire et partez, j'ai d'autres choses bien plus importantes a faire, je suis maire, j'ai des responsabilités et ...
Il s'interrompit soudain, attiré par un bruit de clochette a l'étage. Ses sourcils se froncèrent soudain et il fit demis tour, grimpant a toute vitesses les marches de l'escalier pour monter a l'étage. De la ils n'entendirent plus que les sons étouffés d'une voix qui parlait dans le vide. Maxine tourna les yeux vers Dyson, intriguée.
« Pourquoi il est partit ? Tu crois que c'est comme avec les animaux ? Que quand la clochette sonne il est obligé d'aller voir ? »
C'était étrange. Elle elle n'avait pas cela et les gens qu'elle connaissait non plus. Mais visiblement le psychologue n'en savait pas plus qu'elle. A nouveau des pas se firent entendre et le vieil homme reparut, tenant fermement dans s main une liasse de feuilles. Son regard se posa sur ses invités et il sembla les comparer un instant aux images qu'il avait avant de soupirer.
« Je vais devoir vous arrêter pour assistance a un criminel, invasion, kidnapping et … non respect du règlement de port des couleurs. »
Maxine baissa les yeux sur sa tenue. C'était dommage, elle ne savait pas qu'il y avait un code du port de couleurs …. elle leva les yeux alors qu'un homme lui attrapait le bras et l’entraînait a l’extérieur, rapidement suivit e Dyson. Quand au maire, il fit sonner une petite clochette et un garçon arriva soudain, avant de repartir aussi rapidement une feuille a a main.
« Vous savez je ne savais pas qu'il y avait un règlement de port des couleurs. » fit Maxine, nullement troublée par la situation.
Des cris se firent entendre a sa droite et rapidement, elle vit arriver Alice et Wine, accompagné d'un homme et d'une femme inconnue, avant d'être rejoint par Figue puis Kyran. Il ne manquait que Jessie a leur petit groupe. Le maire s'avanca vers Kyran, lui tendant un papier que l'homme regarda d'un air dédaigneux.
« Assistance à criminel ? Foutai... »
Il ne fallait pas dire de gros mots, c'était très mal de faire ca ! Rapidement, elle lui jeta un regard de reproche. Il était un adulte, il devait le savoir normalement que ce n'était pas bien.
« Je vous arrête par ordre du roi alors ne soyez pas idiots... rendez vous bien gentiment. »
« D'accord ! Est ce qu'on a le droit de garder le silence et que tout ce qu'on dira pourra être retenue contre nous ? Ils disent toujours ca dans les films quand ils arretent les méchants. Mais vous savez nous on est pas méchant, on est des gentils vous savez ? On est accusé de quoi en fait ? »
Le maire l'observa une seconde avant de lui tendre une liasse de papier. Maxine s'en saisit et les lut rapidement, avant que son regard ne s'éclaire rapidement. Il y en avait pour tout le monde ! Même si certains étaient différents les uns des autres … Il y en avait pour Dyson, pour Alice, pour Wine, pour Figue, Jessie, Kyran et même elle même ! C'était gentil, elle n'avait jamais eut d'affiche Wanted rien que pour elle. Tranquillement, elle la rangea soigneusement dans son nounours a dos, comme ca elle la montrerai a Terrence et Tempérance en rentrant a la maison ! Ils allaient vraiment être étonnés quand elle allait tout leur raconter. Enfin elle devrai sûrement raconter l'histoire deux fois et séparément mais c’était toujours ca de pris. Peut être qu'elle pourrait en faire pour Zach et les afficher dans la ville, ca pourrait être amusant … Zach aimait bien courir, il était toujours le premier en sport quand ils faisaient la course alors il allait sûrement s'amuser a essayer de ne ps se faire capturer !
Autour d'eux, les habitants avaient sorti des armes des fourches, des … tas de choses piquantes qui pouvaient blesser si ils étaient mal utilisés mais Maxine n'y prêta pas réellement attention. Après tout elle avait appris qu'on devait toujours obéir a la police et un wanted, ca venait bien de la police non ? Enfin c'était ce que mettaient les sherifs dans les films mais des fois ils se trompaient et mettaient des gentils a la place des méchants, elle l'avait vue avec Zach une fois, alors qu'ils étaient allongés l'un contre l'autre dans le canapé de sa maison et qu'il s’amusait a glisser sa main devant ses yeux a chaque fois qu'il ne fallait pas qu'elle voit quelque chose. En générale dans ces moments la il y avait beaucoup de bruits et elle mettait ses mains sur ses oreilles pour se les boucher jusqu'à ce qu'il ne la prévienne que c'était bon.
Maxine tendit a chacun son Wanted sans noter que les gens se rapprochaient de plus en plus sans leur laisser la moindre chance de sortie quand elle se rendit soudain compte que le maire … regardait sa montre. Il poussa un soupir désabusé et la referma d'un claquement sec.
« Elle retarde encore de trois minutes, il faut vraiment que je lui remette une couche de beurre... Bon, on les arrêtera après le thé, c'est l'heure. » Il se tourna vers le groupe, hésitant. « On viendra s'occuper de vous après ne vous en faites pas, on aura tout le temps de vous enfermer et de vous traduire en jugement. Alors …. ne bougez pas d'ici on reviens dans une petite heure. . »
« D'accord a tout a l'heure ! » repondit elle en agitant la main.
Autour d'eux les badauds se dispersaient et semblaient se rendre vers une grande table blanche que l'on avait dressé pour y installer des tasses, des gâteaux, du thé …. en quantité suffisante pour le village, laissant planté la leurs prisonniers. De toute façon c'était l'heure du thé, ils n'allaient pas en profiter pour s'échapper c'était impossible.
Maxine : 100%
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Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
« Comment passer de simples aventuriers à criminels fugitifs recherchés par le roi en quelques minutes »
Le vieil homme qui était devenu notre guide se présenta sous le nom de Visonn, éleveur de cheval à bascule.
Oh, génial ! J'aimerai beaucoup en voir un, une amie m'a parlé de ces animaux, ils ont l'air incroyables. Dans notre monde, et même celui d'avant, les chevaux à bascule ne sont pas très courant. Nous les connaissons, mais sous forme de jouets. Mon fils en a un, il adore monter dessus. C'est vraiment dommage qu'il ne soit pas avec moi pour en voir.
Le village dans lequel nous venions d'arriver était assez surprenant, mais très sympa au regard. Bien que vielles et noircies par l'usure du temps -je ne sais plus si le temps a beaucoup de pouvoir ici, d'après l'histoire-, ces tasses de thé qui faisaient office d'infrastructures étaient magnifiques. Le village fascina le groupe entier, et tous se dispersèrent dans le village entier, à la découverte de celui-ci, laissant Visonn, Maxine et moi, avec l'oiseau de la jeune fille qui virevoltait avec des yeux émerveillés. Ha non, il n'y avait pas d'oeil sur sa tête.
Comment s'appelle votre village ? Demanda Maxine, qui avait l'air d'apprécier le nouveau paysage autant que moi.
Earlgrey ! C'est un endroit sympathique même si nous sommes assez loin du château principale, mais il y fait bon vivre et les habitants sont des dures a cuire. Après tout vivre a coté de la foret n'est pas donné a tout le monde !
Il éclata de rire, pour un humour que je cernais pas trop. Il nous interrogea sur Storybrooke, ce à quoi Maxine lui expliqua où se trouvait notre ville et comment nous étions arrivés là-bas. Comment cela se fait-il qu'une grande partie de ce pays n'ait pas été victime de la malédiction ?
Effectivement c'est important de savoir qui on est. C'est un de nos gros problèmes ici, les gens disent êtres eux même mais personne n'en est sure.
Bien qu'étrange, sa réponse était assez intéressante, je devais l'avouer. Décidément, Wonderland et ses habitants étaient vraiment fascinants.
Visonn fit entrer Maxine et moi dans une grande théière, nous fûmes suivis par Miroir qui volait près de l'amie d'Alice.
Nous rencontrèrent donc un vieux monsieur qui semblait bien sombre et peu heureux de nous voir ici -mais son teint austère ne rivalisait sérieusement pas avec la joie à toute épreuve de Maxine-. Maxine lui expliqua pourquoi nous étions venus ici, et il était clairement pressé que nous partions d'ici. Ce n'est pas ce village qui allait nous aider à comprendre à quelle aventure devions nous participer. On l'appela à l'étage avec une clochette alors qu'il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Sans nous dire un mot, il remonta. Je croisai alors le regard de la jeune fille, aussi intriguée que moi.
Pourquoi il est partit ? Tu crois que c'est comme avec les animaux ? Que quand la clochette sonne il est obligé d'aller voir ?
Je ne sais pas, mais tu sais, il est maire, il a peut être des problèmes à regler avec Earlgrey. C'est beaucoup de responsabilité comme métier tu sais.
Je n'avais pas vu juste, puisque notre étrange hôte revint vers nous avec un paquet de feuilles à la main.
Je vais devoir vous arrêter pour assistance a un criminel, invasion, kidnapping et … non respect du règlement de port des couleurs.
J'écarquillais les yeux.
Quoi ? Mais on vient d'arriver, on a rien fait de tout ça et... hein ? non respect du règlement de port des couleurs ?
Mais qu'est-ce qu'ils avaient fait là dehors pendant 5 minutes, bon sang ?
Un homme nous escorta au dehors en nous prenant le bras. C'est à cet endroit où nous avions rencontré le reste du groupe, certain dans un étant étrange.
On vous a quitté que quelques minutes ! On nous accuse de crimes ! Dont un très étrange, d'ailleurs.
Je fis signe à Maxine que ce n'était pas une très bonne idée de leur indiquer comment pouvaient-ils nous arrêter.
On nous distribua les affiches qui annonçaient nos recherches, on l'on pouvait voir de quoi chacun était accusé exactement. Kidnapping ? Mais on a juste demander notre chemin à M. Visonn, il nous a conduit ici parce qu'il nous l'a proposé ! On a rien fait !
Si jamais il rentrerait à la maison, l'avantage est que Lukas ne se plaindrait plus d'entendre encore de nouvelles histoires de Wasteland. Cette représentation du rêve était vraiment vraiment dingue. Mais ce n'était sans doute pas grave. Le roi nous recherchait, on pourrait s'expliquer. Le Pays des Merveilles n'avait pas l'air d'être un endroit hostile, il l'était encore moins dans les histoires. Alors, je respirai un grand coup, convaincu que rien n’était grave. Après tout, le fonctionnement des gens d'ici est étrange est amusant, n'est-ce pas ?
Je retire tout. Les habitants qui s'approchaient de nous avec des torches et des fourches n'avaient RIEN de rassurants.
Le maire arrêta le mouvement lorsqu'il annonça l'heure du thé. Il nous dit de ne pas bouger d'ici, le temps qu'ils aillent prendre le thé pour une petite heure. Je me tournai alors vers Maxine, qui n'était pas inquiète. Tant mieux, elle n'avait pas peur, elle était heureuse. Il fallait qu'elle comprenne cependant, sans l'effrayer, qu'il ne fallait pas rester ici.
Je me mis à sa hauteur et lui dit gentiment.
Je sais que cet endroit à l'air vraiment sympa, mais ils avaient des torches et des fourches, ils sont dangereux. Ils peuvent nous faire du mal tu sais, même à tes amis, ou Miroir ! Il faut partir d'ici pendant qu'ils nous voient pas, c'est le début de notre aventure tu vois ! Ne t'inquiète pas, on est là, on se protégera mutuellement.
Je lui souris ensuite.
J'allais demander à Wine si elle avait des conseils quant à la direction à emprunter, si jamais elle connaissant l'endroit, avant de remarquer que nous n'étions pas au complet.
Attendez ! Il faut retrouver Jessie !
Les autres nous indiquèrent qu'elle était avec les chevaux à bascule, alors nous nous dirigions vers l'écurie pour la retrouver, où elle se trouvait bel et bien. J'allais dire à Jessie de venir avec nous, avant de remarquer l'homme qui se tenait là, la tasse de thé à ses lèvres, stoppé dans son geste au moment où il nous avait vu.
Bon... calme, il n'a pas l'air de savoir que nous sommes recherchés. Sans pression apparente, je m'approcha naturellement de Jessie pour lui dire tout bas qu'il faut qu'on s'enfuisse d'ici avant qu'on nous arrête pour nous faire du mal. Alors que Jessie, tenant son cheval, commença à nous suivre avec celui-ci, l'homme se leva et s'approcha de nous.
Vous partez déja Mam'zelle ?
Il se tourna vers moi.
Vous devez être son mari ? Vous allez la ralentir a pattes, vous v'lez p'tetre que je vous prête des bestiaux ? par contre ce s'ra pas gratuit
Heu... Il s’intéressa à mon sac. Très bien, à moi de jouer.
Oh bien sur, je peux vous proposer...
Je plongeais les mains dans mon sac, cherchant bien ce que je pourrai donner, tentant de me plonger dans la peau des habitants de cet endroit, pour imaginer ce qui pourrait bien passer. Je sortis finalement le nain de jardin.
En échange de vos chevaux fascinants, je vous donne ceci. C'est un ami très précieux et très appréciable, qui sourira à toutes vos paroles et sera tenté par toutes vos idées. Mais ne soyez pas violent, il se casse facilement. C'est pour quoi je vous donne aussi ceci. Je sortis la figurine de Superman.
C'est un esprit vaillant qui veillera sur lui.
Il prit le nain de jardin dans ses mains pour l'observer attentivement tout en jetant un œil vers mon sac avant de me rendre le nain.
Vous me prenez pour un débile ? J'en veux pas de votre machin.
Il attrapa mon sac, je le laissais faire, et il fouilla dedans pour en sortir la boite de nuggets et la limonade.
Je préfère prendre ca, j'ai envie de planter de nouveaux arbres et vos graines sont vraiment bizarres ....
Très bien. Oui et bien j'étais novice dans le domaine, au bout d'un moment je prendrai bien la main dans ce monde.
Il me fit signe de passer dans la grange.
Par contre pour ce prix la vous vous débrouillez pour les seller et les préparer.
Il se tourna et cresa un trou dans la terre pour planter les nuguets avant de les recouvrir et de les arroser de limonade. J'entrai dans la grange suivis du reste du groupe. Je vis des tas de chevaux libellules qui sont dans leurs boxes. Alors que j'allais chercher les selles pour chacun, j'entendis au loin le mouvement de foule qui nous cherchait.
Ca c'est une heure ici ?! Pas le temps de mettre des scelles, montez !
J'aidai Maxine à monter sur son cheval, lui disant d'être gentille avec l'animal pour qu'il le soit en retour.
Elle me regarda d'un air évident.
Mais je le sais ça ! Tu sais monter à cheval ? Parce Que moi oui mais si tu ne sais pas tu peux monter avec moi pour ne pas tomber !
Haha, très bien grande aventurière. Non, ne t'inquiète pas, pour amuser des enfants je suis monté sur plein d'étranges montures.
Nous montâmes sur nos chevaux à bascules, sortant précipitamment de la grange vers les champs. Ces animaux ne volait pas entièrement, ils planaient, en rebondissant sur le sol, pour avancer à une allure tout de même remarquable. Je plaçais le sac et le bâton un peu mieux sur mon dos et m'accrochai bien.
Au bout d'une heure de trajet, des nuages noirs se formèrent au dessus de nous, et provoquèrent aussitôt une tempête, rendant le sol boueux et les chevaux affolés. Nous eûmes du mal à rester sur nos montures. Hey, j'suis déjà monté sur des balais qui voulaient m'attaquer, j'vais pas céder maintenant. Je m'accrochai, apaisant le cheval en lui caressant le cou. Tout doux... l'animal se calma au bout d'un moment. Je tournai la tête pour voir ce qu'il en était du reste du groupe. ---------
Le kit de survie inattendu pour un voyage inattendu :
Une boite de 10 nuggets données au gardien des écuries de chevaux à bascules
Une bouteille de soda 1L (avec une gorgée en moins) donnée au gardien des écuries de chevaux à bascules
Après avoir bien fanfaronné avec mon nouvel amis, je m'étais dirigée vers l'écurie où l'éleveur était partis. Billy, tel était son nom depuis 5 minutes avait cruellement besoin d'être panser et je voulais l'examiner un peu. J'étais donc en train de m'afférer, parlant à l'homme des chevaux de notre monde, jusqu'à ce qu'il soit l'heure du thé.
Il m'en proposa une tasse, que j'accepta poliment. Il semblerais que ce soit dans leur code de conduite de cesser toute activité à l'heure du thé. Lorsque j'entendis du bruit où était Billy, inquiète je me dirigea vers lui. Soudain le groupe avec qui j'était arrivée arriva. Dyson les menés et sembla troublé. Je m'approchais d'eux, tenant les reines de Billy. Remarquant l'homme derrière moi Dyson s'approcha un peu plus pour me murmurer à l'oreille. Visiblement c'était la poudre d'escampette où la poudre d'os de Storybrookiens. Génial! Qu'avait-ils fait comme bêtises? Hein, il pouvais pas prendre exemple sur moi et se fondre dans la masse?
Mon hôte se redressa, me demandant si je partais.
-Désolée camarade, on a b'soin de moi ailleurs. Prenez soin de vous! Je le salua d'un geste de chapeau. Je l'aimais bien ce papy!
Puis il s'adressa à Dyson, croyant que c'était mon maris. Je ne répondis pas, la situation avait l'air critique mais j'avais très envie de dire à ce vieillard que c'était pas d'main la veille qu'un homme qui décidera d'où je passe mon temps, ou qui viendra me sortir de chez mon ami! Puis il proposa des chevaux pour pas que billy et moi ayons à les attendre. Le paiement ce fit en graines de nuggets. Sérieusement c'était du vol pour d'aussi belles montures! Et puis cette homme ne méritais pas qu'on l'arnaque. Je mets ça sur le compte à Bazooka Jane, mon alter égo criminel et je lance un regard noir à Dyson.
Notre joyeuse troupe ne prend même pas le temps de sceller les montures qu'il partent au triple saut vers le ciel... Enfin presque, on bondit de point en point. Dans les champs, semant nos poursuivants. Je restait en retrais en cas de chute, évaluant leur niveau de cavalier.
-Il se passe quoi au fait? Pourquoi on se la joue les Daltons?
On m'expliqua rapidement la situation. Chacun d'entre nous était recherché pour un crime. Je tiens à préciser le ridicule des fait: Alice est coupable d'avoir porté un chapeau en forêt et moi qui porte constamment à chapeau je ne suis pas inquiétée. C'est vraiment la vitesse qui se fout du galop! Et puis quoi! Moi coupable de menaces à l'égard des roses royales! Et puis quoi encore! Ah ça! Heureusement qu'il sont pas venus me chercher! Je les aurait envoyer sur les roses moi cette bande d'imbéciles. Au bout d'une heure d'une course effrénée vers l'horizon tel des cowboys du dimanche, le ciel s'assombrit. Une pluie torrentielle s'abatis, rendant le sols boueux et affolant nos nobles destriers. Le groupes eut du mal à rester en scelle, enfin en place. Je décidais de prendre la tête du groupe, passant devant Dyson.
-Si vous voulez pas être ramassé à la petite écuyère, vous avez interet à suivre et reproduire les mouvements de votre cheval
Billy guidais les autres chevaux, c'était assez prévisible vu son caractère, qu'il soit dominant. Maxine tomba de son cheval qui s'enfuit dans la tempête. La jeune fille était couverte de boue, je lui tendis la main, l'invitant à monter avec moi.
-C'était la première étape de l'apprentissage de toute bonne cowgirl
La pluie tombait de plus en plus si bien que quelque secondes plus tard, nous étions trempés. J'en avait plein les bottes, dans les deux sens du terme, voir au loin était difficile mais je finit par percevoir une silhouette blanche, un bâtiment. Quand nous fûmes plus proches, nous continuâmes à pieds. Il faisait noir et la pluie n'aidait en rien mais après cinq bonnes minutes, nous passâmes une porte. A l'intérieur c'était chaud et humide. Nous dégoulinions tous d'eau (enfin Max de boue), laissant des flaques sur notre passage. La porte claqua derrière nous, empêchant le vents de venir nous glacer.
Nous étions dans une serre où de magnifiques fleurs géantes s'étendaient à perte de vue. Il y en avait de toutes les formes, de toutes les couleurs. Si bien que cela en devenait douloureux pour mes yeux.
"Oh mais regardez les ... Ils sont dégoulinants ! Je ne sais pas qui les à arrosés mais il y est allé fort ! "
"Silence Marguerite ils vont vous entendre ! "
Je me tournais, cherchant l'origine de ses bavardages mais je ne vis rien.
-Je propose qu'on reste ici, le temps que ça se calme et nos chevaux aussi. Et puis on pourra peut-être se trouver des provisions. Maxine ça va? Tu n'est pas blessée?
ça va je n'ai pas de bobos graves, juste un peu mal aux fesses. Mais c'est gentil. Par contre je suis désolée mais j'ai mis de la boue sur ton vêtement mais je te le laverai des que je pourrai si tu veux pasrce que je sais faire la lessive ! Mais il me faudra du savon ... Tu sais faire la lessive toi ? "
-Ouf me voila soulagée, Oui oui je sais la faire... Nous marchions avec Maxine à la recherche de quelques fruits où légumes, Billy sur mes talons ( Etant natif d'ici il saurait ce qui est bon normalement) entendant des murmures de sources mystérieuses. Nos pas nous menèrent devant une énorme fleur fermée. Elle était si grande que deux chemins se séparaient pour en faire le tour. Une fleure fermée aussi grosse ça sent pas bon, et encore je ne parle pas d'odeur.
T inquiète pour mes vêtements! De la boue c est vraiment rien j ai vu pire ... Surtout quand on est un jou.... Cowboy! Un cowboy!"
"Un jou-cowboy ? C'est quoi ? Je ne connais pas ... Et puis tu es un garçon ? Je ne savais pas je pensais que tu étais une fille parce que tu ressemble beaucoup a une fille je trouve, mais si c'était le cas tu serai une cowgirl non ?"
Elle sembla beaucoup réfléchir à la question. Raaaah Jessie! Non d'une santiags sans étrille! Réfléchie quand tu parles! Je sais bien qu'à la base ta tête est en plastique et pleine d'air mais bon sang!
A droites, d'autres fleures géantes poussaient, avec des fruits au dessus. Je décidais d'aller y jeter un coup d'œil.
-Euh...non c est juste que ma langue a fourché je pensais a cowboy et j allais dire autre chose! Mais je suis une fille hein! Tu as raison c est cowgirl.... Oh regarde la belle fleur jaune et orange!
Ouf dansger évité. Maxine oublia totalement notre discussion et s'approcha de la fleur émerveillée avec les yeux brillants. Je l'observais du coin de l'œil avant de reporter mon attention sur les fruits. Billy sembla ne pas y voir d'objection. Je m'étendis le plus possible, tendant le bras vers le festin promis. Cependant mon équilibre hasardeux me fit trébucher sur une racine. J'avais des jambes en cotons je vous signale! Les muscles et les os c'est vachement complexe. L'arbre se mit à bouger, je reculais doucement jusqu'à ce qu'une feuille me saisisse par le col-back et me secoue come un maracas. Je suis américaine moi! Pas mexicaine! Je cherche Maxine du regard, elle a disparue. J ai plus peur pour elle que pour moi. -Billy, va chercher Maxine avec les autres, ne vous occupez pas de moi Ordonnai-je entre deux secousse
"Non mais ça vas pas ? Je vous grimpe dessus moi peut être ? Pour qui vous vous prenez hein? Vous croyez que je vais vous laisser faire peut être ? Pour la peine je devrai vous changer en compost !!!
Un monsieur jonquille furibond me regarda avec mépris, puis la feuille s'enroule autour de ma taille, comme un enfant qui tient un jouet, sauf que là j'ai des côtes le tissus est musculaire alors ça fait légèrement mal. Un peu sonnée, mon premier réflexe à été de faire ce que j'ai toujours fait quand un humain débarque, ne plus bouger et sourire. " vous venez pour nous couper ? Nous pré de la fleure mère ? Eh bien je ne vous laisserai pas faire !!!"
Je regardais l'homme jonquille. Et prit une grande inspiration. Je me retins de lui dire que les os et la viandes ne font pas de compost, il aurait été vexés.
-Oh non! Vous coupez serait porter atteinte à votre magnificence! Ce serait très incorrect de notre part. D'ailleurs nous n'avons aucun objet tranchants avec nous. Mes amis et moi avons était surpris par la tempête lors d'une ballade à cheval. Du coup nous sommes venus nous abriter ici. Et ses fruits ont l'air si délicieux que je n'ai pus m'empêcher de vouloir en attraper un. Je suis profondément désolée de vous avoir marché dessus monsieur
Je le regardais droit dans les yeux. Monsieur Labrosse à toujours dit que la performance de l'acteur passé par le regard. Regarder droit dans les yeux était signe de bonne fois. Je restais ainsi, attendant son jugement.
Jessie 100%
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| Conte : Alice au pays des merveilles. | Dans le monde des contes, je suis : : la Reine Rouge de Coeur.
C’EST HORRIIIIBLEEEEUH C’ETAIT HORRIBLEEEEEEUH !!! JE ME SUIS FAIT EMPRISONNÉE, PUIS J’AI TUÉ UNE ENFANT QUI ÉTAIT EN FAIT PAS MORTE ET PUIS JE ME SUIS NOYÉE ET UN POISSON M’A GOBÉE AVANT DE M’EXPEDIER JUSQU'À UN VILLAGE OÙ CET ABRUTI M’A TRAINÉE DANS LA POUSSIÈRE JUSQU’À VOUUUUUUS !!!! J’EN AI MARRE JE VEUX RENTRER À LA MAISOOOOOOON !!!!! Non. Ce qui était horrible, c’était l’espèce d’immondice gluante qui Figue nous collait de partout à force de nous serrer dans ses bras, Alice et moi. La, la, ça va aller, c’est fini. La première chose qu’on fera, ce sera de t’acheter de nouveaux vêtements. C’est une urgence capitale. Une moue répugnée, je me forçai à tapoter légèrement le dos de la demoiselle en pleurs, non sans m’essuyer ensuite la main sur la veste de la personne la plus proche. On aurait dit que Figue avait passé un séjour dans l’estomac d’un cochon. C’était ignoble. Mais nous étions assez dans la panade pour en plus y ajouter une hystérique incontrôlable. Il fallait la calmer, par tous les moyens. Quitte à laver ma main avec de la javel pendant une semaine. Ce qu’il ne fallait pas faire pour se sauver la peau… Parce que oui, nous étions dans de beaux draps. Le mastodonte qui détenait Alice l’avait traînée jusque dans une grande bâtisse en forme de théière. La mairie, bien évidemment. Je l’avais donc suivi, et nous y avions retrouvé le type glauque qui ne parlait presque pas. J’étais restée près d’Alice, avec la ferme intention de m’occuper personnellement du prochain qui essaierait de torturer la blonde à ma place. Non mais. Sur ces entrefaites, Figue avait débarqué, elle aussi traînée par un gros balèze. Alors qu’à présent elle commençait à desserrer son étreinte, Maxine et Dyson arrivèrent à leur tour, en toute tranquillité. Bon, nous étions au complet… Peut-être. Je ne faisais pas vraiment attention aux gens qui m’accompagnaient. J’étais là, c’était le principal, non ? Bref. Le maire descendit de l’étage supérieur et, à ma plus grande surprise, chaque membre de notre petit groupe reçut une affiche estampillée du fameux intitulé wanted. Avant de m’inquiéter de l’accusation qui pesait sur moi, j’examinai la photo qu’ils avaient choisi d’utiliser. Splendide. Sous tous les angles, j’étais splendide. Cette priorité passée, je lus mon accusation. Et un rire incontrôlable s’échappa de ma gorge. Assassinat ? Avouez que la situation était sacrément comique. Pendant tout mon règne j’avais fauché des champs de têtes, et ce n’était que plus de vingt-huit ans plus tard, alors que pendant autant de temps je n’avais raccourci personne, que l’on me poursuivait ? Vingt-huit ans… Il n’y avait pas prescription ? Me frottant le menton, je farfouillai dans ma mémoire pour vérifier qui j’aurais pu involontairement tuer ces derniers temps. Mais rien ne me vint. J’avais été exemplaire. Apparemment, cela ne me réussissait pas trop. Je vous arrête par ordre du roi alors ne soyez pas idiots... rendez-vous bien gentiment, déclara le maire. Ah oui, le roi ? Le dernier roi de Wonderland, mon "époux", avait été aussi insipide que des pâtes à l'eau. Je me demandais bien comment était l'actuel monarque. Qui avait pu profiter de mon absence pour me voler mon trône et être assez dénué d'honneur pour se proclamer roi à ma place ? Alors que mon imagination divaguait vers des visages tous plus loufoques les uns que les autres, les villageois se rapprochaient, armés jusqu’aux dents, nous encerclant complètement. Lorsque je m'en aperçus, au lieu de m'alarmer, je jetai un rapide coup d'œil à ma montre. Réflexe wonderlandien. Bien, nous étions sauvés. Il faut que je vous explique : au pays des merveilles, le Temps est considéré comme une personne plutôt lunatique. Tantôt il cours contre vous, tantôt avec vous. Et à cet instant, il nous accordait un sursis : c'était l'heure du thé. Naturellement, tous les villageois arrêtèrent leurs activi-thés (subtil, n'est-ce pas ?) pour se rejoindre autour d'une grande table. J'aurais volontiers fait de même, mais visiblement Dyson avait un autre plan en thé-te (pas mal, pas mal). Puisque la majori-thé (celui-là, il est pour moi) des Storybrookiens ne semblait pas partante pour une pause thé, nous décidâmes qu'il était temps de se filer à l'anglaise (thé, anglais, vous suivez toujours ?). Me penchant vers Maxine, qui ne semblait pas bien comprendre l'ampleur de la mouise dans laquelle nous étions, je lui chuchotai : Deuxième leçon : tu vois ces affiches ? C'est un peu comme le déclencheur d'une partie de cache-cache ; tu te barres et tu tu planques. Compris ? Alors suis-nous, sinon tu vas perdre. Puis, toute notre joyeuse bande de tailla la route. Le docteur Walters remarqua alors que Jessie manquait à l'appel. Jessie ? C'était qui Jessie ? ... Ah c'est vrai, la Calamity Jane. C'était bien le moment de se la jouer lonesome cowgirl ! Nous l'a trouvâmes près des écuries, et nous en profitâmes pour emprunter pour une durée indéterminée (ou voler si vous préférez) des chevaux à bascule. Nous irions plus vite. Heureusement, mon éducation royale comportait des notions d'équitation. Empoignant la crinière de mon destrier, je fendis l'air telle une bombe bondissante. Nous partions à temps : les villageois étaient de retour. Après une heure de cavalcade sautillante, le ciel s'obscurcit, et de lourds nuages déversèrent sur la terre des torrents de pluie. Au loin, une grande bâtisse se distinguait à travers les gouttes. Un abri. Trempés jusqu'aux os et gorgés d'eau comme des éponges, nous passâmes le pas de la porte pour atterrir dans une serre de fleurs géantes. J'étais soulagée : les fleurs avaient le don particulier de m'adoucir (comment ça je ne suis pas la douceur incarnée ? Des têtes sont tombées pour moi que ça, tenez votre langue). C'étaient des êtres tout à fait charmants, pour peu que l'on sache être respectueux à leur égard. Ce que cette Calamity Jess n'avait pas du tout compris : à peine avais-je tourné la tête après une révérence envers les habitants de la serre, qu'elle était déjà tenue en l'air par une jonquille en colère. Je m'approchai, tentant d'apaiser la situation. Oh mais mon cher vous êtes si rayonnant ! Regardez-moi ce jaune solaire qui irradie vos pétales ! C'est de toute beauté. Veuillez excuser la fougue de cette jeune fille, ces pauvres gens ne sont malheureusement pas habitués à tant de splendeur (j'indiquai le petit groupe d'un geste de bras d'un air navré), et cette enfant s'est laissée emportée par son enthousiasme. Comme elle vient de l'expliquer, notre venue n'était pas prévue, sinon je ne serais pas arrivée les mains vides, vous vous en doutez bien. Jessie allait m'en devoir une belle. Voilà le but de la manœuvre. Seigneur Jonquille me regarda d'un air suspicieux pendant de longues secondes avant de lancer : Ce ne sont pas par de viles flatteries que vous réussirez a m'amadouer ! Je refuse de laisser des étrangers entrer dans ma serre... Votre serre ? l'interrompit une voix féminine. Relâchez cette pauvre enfant Monsieur jonquille que nous puissions accueillir comme il se doit nos invités. Je me retournai (non sans avoir offert à ce Mr. Grognon ma plus belle et ma plus insupportable petite mine suffisante) et découvrit une merveilleuse rose rouge. Excusez-le, il est un peu rustre, votre ex-majesté, continua l'élégante plante en me souriant. Oui je sais qui vous êtes, après tout la mémoire des plantes est bien plus longue que celle des hommes... Que venez vous faire ici, à Wonderland ? 28 ans d'absence c'est... long pour que vous espériez un retour triomphal. Elle m'avait reconnue ! J'étais flattée. Vous comprenez maintenant pourquoi mon jardin était rempli de roses ? Pour une aussi belle rose rouge que vous, je l'excuse. Je m'inclinai avec respect. Oh, vous savez comment on arrive à Wonderland : toujours par hasard... Je glissai alors un regard lourd de sous-entendus vers Alice. Oui, je trouve aussi que le temps fut trop long. D'autant plus que le départ n'était pas désiré. Si j'avais pu, jamais je n'aurais quitté mon royaume. Voyez ce qu'il est devenu : toute sa grandeur a disparu. Et cette étrange chose dans l'air... Dites-moi, très chère, qu'est-il arrivé depuis ma disparition ? Prenant une position plus confortable, mon interlocutrice florale m'expliqua qu'un nouveau roi dirigeait le pays, que des nouvelles réformes avaient été instaurées (cela ne m'étonnais pas, à mon époque, un groupe d'intrus tel que le nôtre serait déjà sous les verrous), et que la fréquence de têtes coupées avaient beaucoup baissé (la décadence, je vous dis). Elle me proposa ensuite d'aller m'installer sur une fleur-siège sur une sorte de terrasse. Des marguerites vinrent me servir de l'eau. Je suis navrée, repris Dame Rose, mais nous ne sommes pas réellement friandes de thé. Je hochai la tête pour marquer ma compréhension. Voudriez-vous passer la nuit ici ? Après tout vous avez toujours favorisé les roses rouges, il est normal que je vous rende ce petit service. J'éloignerai les indésirables et... Vous savez sans doute qu'il n'est pas conseillé de se promener de nuit en pleine campagne, surtout pour une femme dans votre condition. J'étais aux anges. On me traitait enfin comme je le méritais. J'acceptai de bon cœur l'hospitalité de cette éclatante rose. Et puis, même le plus taré des lièvres serait assez sain d'esprit pour ne pas mettre une oreille dehors par les temps qui couraient à Wonderland. Réalisant enfin que je n'étais pas seule, je demandai : Cela vous dérangerait-il d'abriter également ces pauvres hères ? Ils ne prennent pas beaucoup de place, il suffira de les mettre dans un coin pas trop humide. Ce n'est pas tant leur sort qui m'inquiète, mais je risque d'avoir encore besoin d'eux dans les jours à venir. Besoin de se sentir utile ? Appelez-moi, j'ai toujours le mot pour faire plaisir. La Lady hocha gracieusement la tête, et frappa dans ses feuilles pour appeler les papillons brioches qui nous apportèrent des pétales confortables en guise de couvertures. Vous auriez fait une superbe rose vous savez ? Pleine d'épines mais... quel éclat, soupira notre hôte, déçue. Je baissai les yeux vers mon verre d'eau, un sourire presque mélancolique aux lèvres. Une belle rose, oui... D'autres papillons amenèrent des théières d'eau chaude. Nous n'avons que de l'eau pour vous remplir l'estomac, je le crains. Quant à notre source d'eau, elle est a votre disposition. Elle se trouve juste là-bas, si vous voulez vous laver un peu après ce voyage. Mes sujets sont à votre disposition, je vous prierais juste de ne pas importuner la fleur maitresse. Elle désigna une grosse fleur au centre de la serre. Elle risque d'être plus ... vive que moi. Reposant mon verre, je regardai Dame Rose avec des prunelles remplies de gratitude : Je vous remercie de votre hospitalité, vous êtes charmante. Oh, je ne doute pas que j'aurais fait une magnifique rose, mais je ne tiens pas assez en place pour avoir des racines. Il est vrai que le voyage a été harassant. Votre eau sera la bienvenue, nous l'utiliserons avec parcimonie, et nous ne troublerons pas le repos de la fleur maîtresse. À ces mots, je tournai ma royale tête vers l'équipe de bras cassés dont je venais de sauver la nuit (et peut-être la vie). C'est pigé ? Le premier qui moufte il va se retrouver avec des épines grosses comme des branches là où je pense. Puis, je partis me décrasser dans un petit bassin d'eau claire prévue à cet effet. Je ne prêtait guère attention aux éventuels coups d'œils sur mon corps très légèrement vêtu (après tout, on n'admirait pas la perfection souvent, alors autant qu'ils en profitent... Et puis j'avais autre chose à penser). Enfin, je retournai m'allonger dans mon lit végétal. Remontant la couverture sur mes épaules, je fermai les yeux, me rendant soudain compte de mon état de fatigue.
Bien entendu, il avait fallu qu'elle ce la ramène, encore. Je pense que je vais lui couper la nez, ca lui apprendra à ce mêler de mes affaires ! Alors que j'allais lui répliquer un truc bien cinglant, je me sentis soudainement étouffée par une voix criarde, qui venait m'accaparer les oreilles. Je baissais un regard surpris sur Figue qui ce lamentais sur son sort. C’EST HORRIIIIBLEEEEUH C’ETAIT HORRIBLEEEEEEUH !!! JE ME SUIS FAIT EMPRISONNÉE, PUIS J’AI TUÉ UNE ENFANT QUI ÉTAIT EN FAIT PAS MORTE ET PUIS JE ME SUIS NOYÉE ET UN POISSON M’A GOBÉE AVANT DE M’EXPEDIER JUSQU'À UN VILLAGE OÙ CET ABRUTI M’A TRAINÉE DANS LA POUSSIÈRE JUSQU’À VOUUUUUUS !!!! J’EN AI MARRE JE VEUX RENTRER À LA MAISOOOOOOON !!!!! Je crois que le plus terrible dans cette histoire, c'était de ce retrouver coller à Wine. Je me défaisait de son emprise, tapotant la tête de l'ancien chat comme simple compassion. Oui oui, on sait que Wonderland est terrible, grouille d'injustice – je jetais un regard à la betrave rouge à coté de moi- et qu'on s'en tire pas aussi facilement. Oh, le chef voulais nous voir. Il m'avait fais tombée que devant son larbin alors ? Je fixais l'homme qui nous accompagnais avec un regard méfiant. Il faisait cavaler mon cœur d'un sentiments remplis de méfiance à son regard. Je vous arrête par ordre du roi alors ne soyez pas idiots... rendez vous bien gentiment. Oh, encore ? Non parce que je commençais à avoir l'habitude des cordes au poignets. Un sourire étirait mes lèvres.
▬ « Alors, ca fait quoi de ce faire arrêter Modame la reine rouge ? » Ah c'est sur que d'être tirée comme des vulgaires prisonnier devait lui changer la vie, de ses meubles d'or et de ses tissus luxueux. Oui je sais, je moquais ouvertement, mai franchement vous voulez faire quoi ? On est à Wonderland quand même. Si nous allons pas à l'absurdité, elle viendra à nous. Et en parlant de ca, je fixais mon affiche recherchée avec un beaucoup de frustration. « Ah ouai c'est comme ca ? Donc l'autre elle a le droit de portée son chapeau de cow boy, mais moi je suis condamné ? » Quand je vous disais que l'absurdité venait directement à nous ! Je reniflais avec dédain en fixant les fourches venir ce pointer dans notre direction. Plait t-il ? D'ou il me menace avec leur fourche eux ? Je fixais d'un regard noir l'homme qui la détenait. « Je vais te la mettre ailleurs ta putain de fourche ... » Je sentis quelqu'un me tirer en arrière alors que la colère faisait rage dans mon esprit, prête à ce faire arracher en mille morceau pour lui remettre sa fourche droit dans son postérieur. Puis ce fut l'heure. L'heure du thé. Parce qu'ici, le thé c'est sacrée. Moi détestais le thé. Je vous ai jamais parlée d'Hackery et de ses effets droguant qu'il fourre dans son thé pour me voir courir comme une folle dans le Manoir pendant des heures ? Moi je vous en parle, je suis aller jusqu'à couchée avec le chatchat à cause de son putain de thé. Ca n'avait aucun, je dis bien aucun effet bénéfique sur moi.
▬ « Si j'aurais cru qu'un jour le thé me sauverais. » Lachais-je, en voyant leur tasse chaude laisser un parfum dans l'air. On viendra s'occuper de vous après ne vous en faites pas, on aura tout le temps de vous enfermer et de vous traduire en jugement. Alors …. ne bougez pas d'ici on reviens dans une petite heure. . » « Allez y, si vous croyez qu'on va vous obeir gentijceed » Quelqu'un avait encore foutu sa mains sur ma bouche. Quoi, c'est quoi le problème en fait ? Vous avez peur que j'attise encore plus le feu ou quoi ? Je me dégageais vite fait bien fais en pestant.Je sais que cet endroit à l'air vraiment sympa, mais ils avaient des torches et des fourches, ils sont dangereux. Ils peuvent nous faire du mal tu sais, même à tes amis, ou Miroir ! Il faut partir d'ici pendant qu'ils nous voient pas, c'est le début de notre aventure tu vois ! Ne t'inquiète pas, on est là, on se protégera mutuellement. Et la c'est le drame. D'ou, mais d'ou il dit à ma sœur de partir toute seule dans Wonderland comme ca ? Es ce qu'il sait au moins de quoi il parle ? « Mais ca va pas la tête ? Tu n'imagine pas à quel point Wonderland est dangereux pour une petite fille ! Et c'est encore pire à la tombée de la nuit ! Je la laisserais pas partir, tu sais rien de Wonderland, alors tu vas gentiement te remettre à ta place ! » Si j'aurais été une bête, je l'aurais mordu, ou peu être montrée les crocs. En tout cas, le fixais avec beaucoup de sérieux dans le regard, lisant dans ses prunelles avec détermination. On m'avait dit que quand j'étais en colère mes prunelles bleus brillaient d'un eclats assez effrayant. Que ca ce voyait tout de suite. Attendez ! Il faut retrouver Jessie !
▬ « Donc toi t'es le héros remplis de bonté de l'histoire. Ok j'ai saisie. » Lachais-je en levant les yeux au ciel. Mais retrouver Jessie voulais dire s'échapper, et s'échapper j'aimais bien. Je passais ma vie à courir dans Wonderland, alors autant reprendre les bonnes vieilles habitudes non ? Je suivis les autres jusqu'à arrivée au chevaux à bascule. Un ricanement s'échappa de ma gorge lorsque je vis l''abrutis planté des nuggets et l'arroser de limonade. Le pire, c'est qu'ici ca pourrait vraiment devenir un arbre nugget. Je fixais mon cheval à bascule, passant une mains délicate sur son énorme museau. Bon. C'était quoi les cours d'équitations qu'on m'enseignais déjà ? La dernière bête que j'avais montée était le Bandersnatch. Rien à voir avec un cheval. Je grimpais sur son dos, m'accrochant de toute mes forces quand il nous transporta dans les airs pour ...Bah retomber sur le sol en fait. Bravo les chevaux libellule, digne d'un pegase tiens. Mais on va pas ce plaindre, le principale c'est de partir d'ici, non ? Mais comme si la chance n'avais pas envie d'être notre amie, des nuages noirs animait à présent le ciel, déversant une tempête qui collais mes chevaux à mon visage. J'étais trempée, et je me sentis plus d'une fois tombée du canasson, marmonnant dans ma barbe à chaque fois que mon pied dérapait de sa croupe. Jusqu'a ce qu'on termine à pied et qu'on s'approche d'un batiment qui m'était étroitement familier. J'avais l'impression qu'un morceau de souvenir s'y cachait. Vous savez, Wonderland remonte quand même à vingt huit ans maintenant. Je me souviens de beaucoup de choses, et certaine ce son évaporer de ma mémoire. Et puis vint les bavardages.
▬ « Oh non... » Oh si. Maintenant c'était parfaitement clairs dans ma tête. Je remarquais alors les visages des grandes plantes qui nous observait. J'avais oubliée à qu'elle point elles étaient succeptibles. Je restais cachée dans mon coin pour pas que certaine ne me reconnaisse. On va dire que j'ai pas un très bonne relation avec les fleurs d'accord ? Cependant, je lachais un regard plein de narquoiserie à Wine lorsqu'elle lui lançait le '' ex majestée'' en pleine tronche. Celle ci me répondit d'une phrase lourde de sens auquel je me contentais de lui lancer en un regard noir. Abandonnant ma cachette, je laissais Wine à ses occupations, décidé à retrouvé ma sœur. J'avais la vérité qui me pesait sur le cœur, et plus les heures avançaient, plus je ne savais plus quoi faire. Leigh arrêtait pas de me harceler pour que je lui dise. Mais j'étais persuader que c'était une mauvaise idée. Elle ne devait pas savoir, elle était heureuse avec sa nouvelle famille, que sa reste ainsi. Des voix parvinrent à mes oreilles. Je passais la tête d'une porte pour découvrir Maxine, les jambes enfoncées dans la terre jusqu'à mi cuisses. Les fleurs autour d'elle aplanissait le sol tout en discutant comme ci de rien était. Non mais ca va pas ? Maxine me fit coucou de la mains, comme ci tout était normal. Je sentais le rouge venir me monter au joues, alors que je quittais mon emplacement pour la rejoindre en quelque enjambée. Je savais parfaitement ce que ses idiotes essayaient de faire, elle me l'on fais le coup du ' je te plante'.
▬ « Non mais vous êtes folles ? » Lachais-je brutalement en fusillant les grandes plantes du regard. Max je jeta un regard inquiet. Je me calmais quelque peu, parce que la dernière fois que je m'éais énervée, ca avait dérapé. Dans un sens que je ne souhaitais pas reproduire, et que je maudissais encore. Les fleurs ralèrent en me jetant un coups d'oeil, continuant de chouchouter ma sœur en la laissant les pieds planter dans la terre. Je vais me les faires. Je sentais l'enervement faire pétiller mon esprit, et je serrais les poings tout en pensant à tondeuse à gazon sur leur pauvre corps.
« Non mais elle devrai rester là elle est tellement adorable ! » Déclara l'une avec sonf aux sourire de plante carnivore.
« Il faut la laisser grandir et s'épanouir dans un environnement sain » Ajouta l'autre, caressant le menton de Max avec douceur.
« Vous pensez que c'est en vous enervant que vous aurez quelque chose ? Regardez comme vous lui faites peur » Enchaina une jaune. Qu'on m'apporte une fourche. Je me stoppais immédiatement, comme frappé de plein fouet. Lui faire peur ? Je jetais un regard inquiet à celle ci, la gorge nouée. C'était pas mon attention, je ne voulais plus être celle qui lui avait fait du mal. Je ne voulais plus lui faire peur, je ne voulais plus quoi que se soit. Mais je devais pas me laisser atteindre par ses pestes, elles ne me connaissaient pas. Non, ca je le jurais, elle ne savait pas à quel point j'étais dévouée pour Maxine. Je me dirigeais vers elle, attrapant ses mains pour la sortir de la terre. Je passais vite fais un coup d'oeil sur son visage, examinant les traces de terre en concluant qu'elle n'avait rien. Puis je me tournais vers les plantes. Comme elles étaient conne.
▬ « Je vous demande pas votre avie d'accord ? C'est pas en l'etouffant qu'elle va s'épanouir ! » M'énervais-je dans un grand gestes désinvoltes. J'aurais aimée que mes yeux les fusilles sur place à ce moment précis. On touchais pas à ma sœur, point. Même si je n'avais aucun souvenir d'un passée avec elle, il était confirmé qu'elle était bien ma sœur, et il était de mon devoir de la protéger.
« On l'etouffe pas il y avait du soleil et de l'eau et de la bonne terre ! » Repris la rouge indigné, comme ci j'avais insulté sa mère, sa grand mère, et voir même sa vache.
«Elles ne m'étouffaient pas, elles me plantaient ! » Fis Max pleine d'innocence qui eu le don de me foutre une claque. Quelqu'un pour m'apporter une corde ? J'avais l'impression de me debattre dans une conversation sans queue ni tête. Comme discuter avec les gosses sur la taille d'un bonbon plus gros que l'autre. Je me mis une claque magistrale sur le front, le faisant frétillé de douleur, exprimant toute mon exaspération. J'allais encore me laisser une belle marque, mais ca valait coup. Pis la douleur voulait dire que j'étais vraiment ici. Vue que j'étais persuader que ce soit un rêve la dernière fois.
▬ « Notre organisme est pas comme le votre, sérieusement vous êtes aussi... » Je m'arrêtais, prenant conscience que j'allais sortir un mot tellement sale qu'il était impossible pour Maxine de l'entendre. « inconsciente que ca ? » Terminais-je, me surprenant presque de sortir un mot aussi vieux dans ma bouche.
« Elles ne sont pas inconscientes puisqu'elles n'ont pas perdue conaissance tu sais ? La elles sont conscientes parce qu'elles sont bien reveillées ! Quand tu es inconscient tu ne peux rien faire sauf si quelqu'un prends possession de ton corps mais c'est comme si tu étais endormie ! Sauf que tu as mal a la tte en te réveillant ... » Ah mince, j'avais oubliée qu'en sortant des metaphores ca mettait Maxine sur ON. Encyclopédie Maxinéenne, page quarante s'il vous plait. Les fleurs et moi meme fixions Maxine comme ci elle sortait de Max, laissant une note assez comique dans la scène. Les fleurs haussèrent les feuilles, puis elles ce refermèrent enfin sur elle même, nous plantant là. Vous voyez la note d'humour ? Moi aussi je sais en faire, Wine !
« Alors voila la fameuse Alice de retour ? Je ne pensais pas vous revoir un jour jeune fille. » Je me tournais pour faire volte face, une grande rose rouge ce dressais derrière nous. Mon cœur battait la chamade, la reconnaissant. Elle m'avait éclairer sur mon chemin la première fois. Et j'avais aussi chanter avec elle ...Mais on passera cette petite sérénade digne de disney world. J'aimais pas cette façon de parler de moi. Cette fameuse discussion sur '' C'est pas Alice. Mais si c'est LA Alice. Non c'est pas elle.'' Ca m'avait énervée à un point inimaginable. Comment pouvais-je être la mauvaise Alice si j'étais la seule Alice a avoir réussis à rentrer ici ? C'était comme répondre sur le '' être ne pas être, tel est la question.'' c'était un peu prêt ca, mais avec le Alice dedans.
▬ « Et pourtant, je suis de nouveau ici, à croire que Wonderland ne peu ce passer de moi ! » raillais-je en la fixant d'un œil flamboyant, la voix presque agressive. Là ou j'allais, je finissais toujours ici. A croire que j'avais un pass gratuit pour ce monde. La rose haussa un sourcil suspicieuse. Je fis de même.
« Vous dites cela alors que vous accompagnez la reine rouge, celle qui a reigner en tyran pendant des années et que vous étiez destinée a détronner ... Que dois je comprendre par la ? Vous voulez l'aider a reprendre le pouvoir ? » Un pierre venait de tomber dans mon ventre, absence de réponses bonjour ? Je fis les yeux ronds, tellement rond qu'ils auraient pu sortir dans leur orbitre. Aider la grosse tête ? Non mais attendez là, stop, pause. On rembobine. C'est une insulte. Elle m'avait insulté ? Sisi, elle m'avait insulté ! Je préférais me trancher la gorge avec un coupe ongle dans d'affreuse douleur que je la remettre sur son trone, celle là ! J'étais énervée. Si y'a bien une chose avec laquelle il fallait pas rigoler, c'était la reine rouge et j'étais à deux doigt de finir comme une bouilloir. Un ricanement s'échappa de ma gorge.
▬ « J'étais destinée en rien, je suis arrivée et vous m'avez mêler à vos histoires ! Puis on m'a jetée dans les cachots de la maudite grosse tête ! Vous croyez que je l'ai choisis moi, d'être la responsabilité de chacun ? de devoir prendre en charge ce que la reine blanche était même pas capable de faire et de finir dans les cachots de sa maudite grande sœur ? es ce que par hasard, vous vous êtes tous demandée si j'en avais envie ? Alors non, j'aiderais jamais la grosse tête à ravoir son royaume, par ce que je me mêlerais plus jamais des affaires Wonderlandienne ! » Mais c'était pas difficile à comprendre non ? Qu'ils me foutent la paix ! La boulllir venait de déborder et je comptais bien leur dire à tous leur quatre vérité même si ca prenait une décénie ! Je fus interpeller par son regard qui allait de moi à Maxine, particulièrement concentrée. Elle ce moque de moi ? « Ohhhh vous m'écoutez ? Je suis un peu en train de vous parlez là, pendant que vous regar...Ah non, je vois à quoi vous pensez là ! » Me cœur s'affola dans ma poitrine, priant les dieux Wonderlandiens qu'elle ne disent rien et qu'elle ce taise. Elle du remarquée mon regard paniquée.
« Oh et je pense a quoi la ? » Demanda t-elle.
▬ « Faite pas l'innocente ca marche pas avec moi ! » dis-je d'un doigt accusateur. Je tournais trente seconde la tête, remarquant que Max avait reculée et...disparu. Me laissant en tête à tête avec Madame rose rouge. Je laissais un soupire m'échapper, convaincu que j'avais encore perdu une bataille pour rattraper sa confiance. Légérement abbattu, je me tournais de nouveau vers la fleurs, comme ci je rendais les armes. « Oh allez y dite le, je sais que vous le pensez. » Elle ce mit à sourire, presque egale au chatchat, cela me laissais un goût amère dans la bouche.
« Que je penses quoi ? Votre amie a l'air ... charmante ... » Mamia mia, je voyais rouge, elle ce moquait de moi, elle me faisait tourner en bourrique la grande rouge ! Et elle devait surement le voir, elle semblait amusée par le fait que je m'énerve toute seule et tourne comme un lion en cage. Je passais un long moment à la fixer, tremblante des poing, avant de respirer un grand bol d'air et me laisser tomber à coté d'elle, les genoux replier. Mamonnant dans ma barbe.
▬ « Vous les Wonderlandiens, vous aimez faire tourner les gens en bourrique ! » Lançais en jetant un caillou qui roula sur le sol, avant de percuter une madame fleur jaune. Celle ci me décocha un regard noir avant de ce replier sur elle même.
« Nous ne faisons jamais tourner les gens, vous vous perdez seule jeune fille. Comme au premier jour... » Enchaina t-elle sans relever le petit incident. Bon d'accord, c'était clair net et précis, j'avais l'impression de revivre un flash bac, et je ne savais plus quoi pensée. Elle avait réussis à me perdre, vous vous rendez compte ? J'étais vidée de parole, et ce fut un air choquée sui s'echappa de mon visage. Mon cerveau tournait à mille à l'heure, cherchant une réponse, analysant les mots. Non, trop méchant. Non, trop cinglant. A non, trop dégoutant. Bon. Plan B.
▬ « Et les énigmes, allons y soyons fou ! Sérieux, vous pouvez pas parler clairement et simplement ? Puis vous m'énervez ! » Répondit-je, consciente qu'elle avait touché un point sensible et que je n'avais aucune répartit à ce moment là. Je sentis une feuille posée sur mon épaule, la rose avait un visage sincère.
« Vous avez l'air perturbé, qu'est ce qui vous trouble ? » demanda t-elle avec une voix qui ce révélait être douce. Un petit rire nerveux s'échappa de mes lèvres. Je sais pas. Une sœur qui ignore la vérité et me considère comme une amie, un chat qui c'est barrée vite fait bien fait en me laissant plantée dans un lit un matin. Un reine insupportable, une vie pourrie. Une mort sur la conscience. Je pouvais continuer longtemps comme ca, et je me sentais ecraser sous un poids enorme, la gorge nouée.
▬ « Des tas de choses... » Soupirais-je d'un air triste, la tête posée sur mes genoux.
« Votre retour par exemple ? Pourquoi etes vous la Alice ? Avant c'était pour tuer le jaberwokie, et maintenant ? » Et maintenant ? Et maintenant ? J'étais lancée dans une destinée que je n'avais pas choisie, et maintenant je ne savais pas, je savais plus. Mon avenir était remplie d'un énorme brouillard et il m'était impossible de m'y retrouver.
▬ « Et maintenant j'en ai pas la moindre idée. Au fond vous avez raison, je suis aussi perdu que la première fois ! » Pourquoi j'avais l'impression de parler à un Absolem version florale ? Pourquoi elle s'amusait à jouer les psy comme ca ? J'aimais pas les psy, il me traitaient de malade et du jour au lendemain on ce retrouvait dans un brancard blanc remplie de cable qui vous electrifie le cerveau pour que vous alliez mieux. Mais si y'a bien une chose d'on j'étais sur, c'était que je devais veiller sur Maxine. J'étais sa seule vrai famille biologiquement. « La seule chose que je puisse faire pour l'instant c'est de veiller sur Maxine. » Dis-je tout haut. Elle hocha la tête d'un air compréhensif, tout en ce redressant et en s'étirant. Une lianes'approcha de moi pour me donner un verra d'eau. Assez pleuré sur mon sort non ? Vous devez en avoir marre de me voir me plaindre. Passons au choses interessante si vous voulez. « Mais dite moi, que c'est t-il passée ici ? Je suis pas certaine que votre nouveau roi sois aussi incroyable que ca .. » On sait tous que ca sent le coup fourrée. Faite pas les innocents.
« Pourquoi ? Vous le connaissez ? Comment pouvez vous juger un homme que vous ne conaissez pas ? Il y a quelque chose qui vous a déplu depuis votre arrivée ? » Ouhhh, mai venais-je de tirer une corde sensible ?
▬ « Quelque chose à changée, oui. Mais vous, que pouvez vous en dire, de ce nouveau roi ? » Glissais-je discrétement. Plus j'en savais, plus je saurais à quoi m'en tenir. Faudrait peu être que j'avertis les autres, aussi. La rose ce mit à réfléchir, avant de declarer :
« Eh bien ... que voulez vous savoir ? Il a repris le pouvoir apres que tout le monde ait disparu .... et depuis ... la vie continue ? » Oh, mais je connais une certaine rose qui n'a rien à faire de la vie Wonderlandienne.
▬ « Vous vous mêlez pas de leurs affaires, avouez le ! » Fis-je d'un ton amusée. Elle eu un petit sourire comme réponse.
« Non, vous avez raison, j'ai mon propre "royaume" a gérer, je me contente de rester en bons termes avec mes voisins. Apres tout nous ne sommes pas très mobile .. » faut dire que coincée dans au même endroit toute sa vie, ca doit sacrément chiant. Elle avait un regard dans la vague, fixant la forêt avec un sourire en coin. Oh. Ohhhhh. Oh. Pourquoi j'avais pas encore saisie les sous entendus ? J 'étais très curieuse de savoir ce qu'elle réservait à ces prétendu '' Voisin.'' elle avait une lueur sadique dans le regard, rappelant les grands méchant des films. Personnellement, ca m'amusait plus qu'autre chose.
▬ « Vous êtes au courant que vous avez une tête sadique là ? » Lui indiquais-je, juste pour lui rappeler qu'elle était pas toute seule et qu'elle pourrait rêver de ses milles et une torture un peu plus tard.
« je ne vois pas de quoi vous voulez parler ! » Un énorme '' AH !'' s'échappa de mes lèvres tandis que je levais les yeux au ciel. Je lui lançais une boutade avec un air narquois.
▬ « Faite donc l'innocente ! » Me moquais-je. Au final, ce petit entretien m'avait quand même fait du bien. J'avais l'esprit un peu plus clairs maintenant. Mes yeux finirent par ce fermée, m'endormant entre les feuilles de Madame Rose.