« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Mon regard c'était tournée vers Wine, qui c'était barrée dans un passage secret. Ah ce moment précis, j'avais hésité entre me jeter sur ce qui lui restais de pieds et le mordre à pleine dent. Mais on m'aurait pris pour une sauvage. Alors je me suis ravisé, contenant toute la colère qui me broyait la gorge, fusillant du regard son magnifique popotin qui ce balançait de gauche à droite avec un sourire sournois au lèvre. Pardon j'ai dis magnifique popotin ? Couper moi ma langue, s'il vous plait … J'avais oublier que ma sœur était un génie de la mecanic. Elle avait ouvert notre porte de prison, et l'ont c'était dirigé vers le magnifique fumet qui faisait trembler mon ventre de délice. Je devais quand même avouer que j'adorais Figue à ce moment précis. Tanpis pour la grosse tête, elle ira manger ses petites araignées et ses rats d'egouts dans ses passages secrets. Moi je me contentais de cette belle cuisse de poulet qui ne tardais pas à finir victime de mes dents aiguisées. On mangeais tous comme des forcenées, mais j'étais méfiante. N'oublions pas que nous étions à Wonderland, ils seraient capable de nous gaver comme des oies pour nous servir à diner au peuple. Je ne rigole pas, à vrai dire, depuis Jumanji, je rigolais plus. Puis il y'eu le cuisinier cochon. Je me permettais de délicalée un sourcil bien remontée vers mon front. Les animaux parlaient à Wonderland, ca, je le savais très bien. Mais un cochon comme cuisinier ? Wine elle aurait hurlée tellement fort qu'ils ce serait carbonisé sur place. « C'est vous les nouveaux hein ? C'est bien vous êtes en avance. Bon, des que vous avez finit, vous allez mettre vos uniformes, et au pas de course et … mais qu'est ce qui est arrivé a vos cous ? » Mon regard ce plaqua aussitôt sur mes mains feuilles, sur les longues pétales qui ornait le cou de chacun. « En fait, on est pas les humfumfumf ! » J'avais plaqué ma feuille sur la bouche de Maxine. Il nous prenait pour des servants ? Cela nous ferait une excellente couverture.
▬ « Rien de très important ! On ce depêche. » Je lançais en suite un regard à celle ci, plein de sous entendu comme '' Joue le jeux.'' Suivant le porc au vestiaire, j'identifiais d'un œil curieux les habits. En soit, cela me dérangeais pas de les porters. J'avais porté pire que ca avec le chat. Je tiens à souligné que c'était un défi, pour les esprits à double sens ! Puis, les plateaux en mains, ils nous envoya direct dans les couloirs pour les apporter au roi. C'est bien de nous balancer comme ca dehors, mais encore nous faudrait t-il l'adresse ? J'étais impatiente de rencontré ce fameux roi d'on tout le monde parlait. Mais je continuais de garder toute la méfiance en moi, si il 'ya bien une chose qu'on sait à Wonderland, c'est que personne n'est normal. Et on en ressort encore plus bizarre. Maxine interpela un homme, qui ce tourna vers elle avec un visage...ATTENEZ UNE SECONDE. D'ou ce permet t-il de lui parler avec autant d'amabilité ? C'est quoi cette air dragueur qui déforme son putain de visage ? Non ca va pas le faire, ca va pas la faire, grondant dans ma barbe, tout ce que contenait mon plateau venait de tomber sur le sol. J'avais garder l'immense palt argentée dans le but de lui refaire le portrait. Quand il croisa mon regard dès plus menaçant, il devint tout pâle, ce qui m'arracha un sourire. Dyson du deviné mes intentions, parce que j'étais prête à lui lancer le plateau en pleine gueule. On touche pas ma sœur merde. Elle aura pas de copain avant cinquante ans, et encore je suis trop gentille. Je me permets de nous ajouter un nouvel objectif dans notre petit jeu qu'est notre aventure : tenter de survivre pour caresser la possibilité de s'en sortir, d'accord ? Alors maintenant pour réussir, on va jouer à "Ne menaçons pas les gens qui sont déjà un peu méfiants à notre égard", d'accord ? Les gens d'ici sont déjà instable pour absolument rien du tout, faudra pas les provoquer non plus.
▬ « Tes qui toi, ma bonne étoile ? » Lançais agressive, le plateau deviant vers lui. « Si je l'ai pas tout de suite, je l'aurais plus tard. » Grommelais-je en me détournant pour ramasser tout mon fouillis, bouillonnant toute seule sur place. Non mais oh. Je déteste les règles. Je me plie pas au règles. Personne ne me dit quoi faire. Je suis maitresse de mon propre destin. Ses putains de règles m'ont enfermés dans un asile, dans un jeux mortelle, et dans une romance voués à l'échec. Après être arrivée à un etages, ce qui m'avait largement laisser le temps de me calmer un peu. Juste un peu. Dyson ouvrit une porte menant dans un magnifique jardin qui me laissais sans voix. Je me souvenais pas que la reine avait un tel jardin. Il devait surement faire partis des nouvelles batisses de Dezechek. Le kiosque était splendide, les et statuettes décorait magnifiquement bien le jardin, amener de buissons, d'arbre et 'une verdure danse. Sous le kiosque, un homme buvait une tasse de thé. J'eu le reflexe de me cacher le nez pour ne pas sentir le fumet. Vous connaissez le bon thé de Wonderland ? Non, le VRAI thé de Wonderland ! Celui qui, dès que tu bois une gorgés, te fou dans un etat illusoir et euphorique pas possible ! Moi je le connaissais bien en tout cas, pour avoir vues des éléphants roses et des lapins crétin. Demandez à Maxine, elle vous le confirmera. Et pour couronner le tout, ca m'avait mis dans l'etat parfait que Sirrus attendait pour passer la nuit avec moi. Donc le thé, je dis non. Absinthe et Hackery déteste que je le boive pas, ou que je ne le finis pas. En générale, je n'ai pas le temps de le finir, ca leur plait d'y ajouté des drogues. Je fixais l'homme qui semblait nous connaître, dévoilant un visage plus qu'inquiétant. Le roi, hein ? Rien qu'a sa tête on ce méfiait aussitôt si vous voulez mon avis. Je le regardais en me retenant de le menacer qu'en il appela ma sœur. C'est un monsieur qui m'a preté un miroir, il m'a dit qu'en échange d'ames on pourrait vivre de supers aventures ! Et il m'a dit que ca ne marchait que si on était sept !
▬ « Miséricorde... » lachais-je tout bas en me prenant la tête avec lassitude. Qui est le bouffon qui lache Maxine dans la nature avec des objets magique ? Le terrier ? Quel terrier ? Il n'y a jamais eut de terrier. Je réagis aussitôt, levant la tête comme ci il venait de prononcer mon prénom. Je l'aurais bien traiter de menteur. J'avais pris la voie du terrier la première fois. Ce crétin va pas m'apprendre plus que ce que je sais déjà. Je me contentais de le fusiller du regard. Et comme je l'avais prédis après avoir vue Wine en mauvaise ^position avec le monsieur Noirceur, on était belle et bien entre les mains d'un psychopathe. « Geniale, on ce retrouve avec Wine 2.0 . A croire que c'est genetique les psychopathes royales ici. » déclairais lorsque nous l'avions quitté et rejoins un laboratoire dans le but de retirer nos transformations végétale. J'aimais pas l'idée que Wine soit dans un piège. Pourquoi c'était pas moi qu'on choisissait pour lui faire quelque chose à chaque fois ? Faudrait qu'elle arrête de tomber dans des pièges, que je puisse l'y mettre moi même ! Oh et puis je vois pas pourquoi je m'en préoccupe, elle est très bien ou elle est. Je bus la fiole et regardais mes mains redevenir normal avec un soulagemment inouie. Je laissais un roucoulement s'échapper de ma gorge, complétement extasiée, avant de poser les yeux interloqué sur moi. « Quoi ? » Lachais-je. Je me laissais transporter dans mes songes. Le roi avait dit que le moyen de sortir d'ici ce trouvait dans la bibliothèque. Mais que les livres avaient disparu ...L'envie d'aller jeter un coup d'oeil me prenait. Après tout, qu'était La Alice si elle faisait pas sa sherlock holmes ? Je regardais Max et Jessie, et entrepris de prendre la rousse par le bras pour l'éloigner de Max.
▬ « Tu veux bien veiller sur elle le temps que je revienne ? J'en ai pas pour longtemps. Fais attention qu'elle discute pas avec n'importe qui, d'accord ? Et si jamais il ce passe quoi que ce soit, laisse la embobiner l'ennemie avec ses paroles, ca calme crois moi. Et si jamais sa ce corse, balance Figue. Elle est digne d'un pokemon. » Fis d'un clin d'oeil. Puis, m'assurant que personne ne nous fixaient, je m'approchais un peu plus. « Je n'aime pas non plus être enfermée. J'ai passée mon enfance entre quatre mur blanc dans un asile. Je sais ce que ca fait. » Je reculais de quelque pas, n'arrivant pas à croire que j'ai dis ca à une parfaite inconnu. Personne ne savais que j'avais été enfermée. Même pas Leigh. Je jetais un regard vers Dyson. Il me reppelait Leigh avec sa morphologie et sa gentillesse. Il m'inspirait confiance. Je le pris par le bras pour l'entrainer avec moi. « Toi et moi, on va aller voir cette fameuse bibliothèque. Tu peu pas refuser une quête, pas vrai ? » Fis-je d'un ton convainquant suivit de yeux de biche. Un peu envouter, il ce laissa entrainer par la suite avec moi. Je le lachais dans le couloir, ne sachant pas ou ce trouvait l'ancienne bibliothèque. Il fallait revenir au cœur de la source ...c'est à dire le jardin. Montant les escalier qui manquait de me faire chavirer, j'arrivais devant la grande porte en me rendant compte que le roi était en train de sortir de son jardin. Il me fixa d'un air étonnée, avant de me relancer son sourire digne des plus gros sadique de l'histoire. J'avais envie de lui faire avaler, mais je me retenais et me contentais de cligner des yeux avec un air bienveillant. Vous avez déjà vue la famille addams 2, avec Mercredi qui ce force à sourire ? Je suis d'accord, ca fait peur.
« Que puis je faire pour vous Miss Alice ? Vous souhaitez que mes serviteurs vous montre vos chambres ? » Assez avec la politesse, sérieusement et passons tout de suite au vif du sujet. Mais je pouvais pas lui balancer la chose comme ca, il fallait lancer le sujet avec ..tact. Oui, je sais que derrière vos ecran vous eclater de rire comme des forcener en disant que sa existait pas chez moi. Bande de scelerat, je vais vous prouver le contraire !
▬ « Non merci, ca ira, j'ai plus envie de lire, pas toi Dyson ? » Fis d'un ton innocent en lui balançant un magnifique coup dans les côtes qui le fit gemir comme une fillette. Pas très viril, mon gars. « c'est vrai, on aimerait bien s'occuper l'esprit, prendre connaissance de certaine choses. Vous avez pas une bibliothèque ? » Je sais qu'elle est vide, mais au cas ou il en aurait une autre, ca peu servir. Il me fixa d'un air blasée avant de soupirer. Oh, je l'ai embêter le pauvre petit roinounet ?
«Bon, puisque les mots ne suffisent plus, je vais vous montrer. Suivez moi. » Bien, c'est ce que j'attendais de lui. Qu'il me guide droit vers la bibliothèque. C'est bien, il est obeissant. On s'éloigna du jardin, s'enfonçant dans les couloirs. Les couleurs de bases disparurent, et du vieux rouge apparu sur les murs. Je sentais mon cœur faire un bon dans ma poitrine, reconnaissant entre mille ce chemin. Cela remontait des mauvais souvenir dans mes pensées, que j'éloignais le plus possible. Il y avait une montagne de poussière impressionnante, personne venait jamais ici ou quoi ? Ca leur disait rien, de nettoyer les lieux par moment ? Nous marchâme un long moment, perdant le file du temps, avant qu'il ne s'arrête devant une gigantesque porte en bois. Je levais des yeux effarée, et il poussa les portes donnant sur la bibliothèque la plus grande que j'ai jamais vue. Même celle de Belle, laquelle je veillais depuis qu'elle était entrée dans la police, ne lui arrivait pas à la cheville. Il manquait juste les livres pour combler cette endroit. Mon esprit rêveur ce deferlait sur la pièce, même si j'étais déçu de ne rien trouver en bouquin.
▬ « Vous avez une idée d'où les livres pourraient être ? » tentais-je de lancer.
« Non, pas la moindre. Mais rien ne vous empeche de chercher. » Il revint vers la grande porte, avant de s'arrêter et de ce tourner vers nous. « si vous avez besoin de moi, demandez a un serviteur de vous guier a la salle du trone. » Puis il disparu à travers la porte en nous laissant seule ici, dans un long silence inquiétant. Je me tournais vers Dyson.
▬ « On est d'accord, ce mec est pas net ? Bon, on ce sépare, essayons de trouver quelque chose, n'importe quoi. On est à Wonderland, même une chaise pourrait devenir interessante ! » J'espèrais juste qu'il allait pas tenter de me poser des questions personnelles. C'est toujours quand on ce retrouve seule dans ce genre d'aventure qu'on ce confie, non ? J'étais pas d'humeur à me confier à qui que se soit, et il avait dit qu'il était psychologue. Je détestais les psychologues. Ils ne connaissaient rien de l'etat emotionnelle des gens, ils ne faisaient que poser des conclusions fausses qui vous envoyait droit dans un asile. C'était pour ca que j'arrivais pas à me retenir d'être hostile avec lui. Mais il a de la chance, c'était pas lui qui m'avait envoyée dans l'hopital. Je me dirigeais vers le etagères, passant des doigts dessus pour effleurer la surface du bois. Mes doigts étaient recouvert de poussière, et cela souleva un nuage de fumée qui me fit éternuer, me propulsant contre une étagère qui tangua et me tomba dessus. Pile au moment ou il toucha mon ventre, un cris s'échappa de ma gorge alors qu'une douleur ce disperçait à travers mes côtes, le souffle coupé. « Dyson ! » Appelais-je en aggripant l'etagère et en essayant de la soulever tant bien que mal. Des mains aggripèrent l'etagère et la dégagea. Je respirais à plein poumons, la fumer ce réfugiant dans ma gorge, brûlante et me faisantsuffoquer. Dyson me releva, alors que je me tenais le ventre, m'aggrippant à le douleur qui tordait mon visage. « Merci...ca va aller. » Mentis-je. Je marchais parmis les gravat pour me faufiler sur le chemin, tenant toujours mon ventre. Je soulevais délicatement mon tee-shirt. Mes yeux s'arrondir de surprise en découvrant une trace rouge. La pièce tangua soudainement.
« Ca va ? Faut bander tout ca. » Fis t-il en ce rapprochant d'un air inquiet. Je me tournais vers lui en le fusillant du regard.
▬ « Ca va, j'ai pas besoin de toi ! » Tonnais-je. J'avais besoin de personne ! Je remarquais alors un mazine entreposée dans les gravats, je l'attrapais avec délicatesse. Ce n'était que quelque feuille ensemble attachés par de la colle. Il y avait une recette de gâteau dessus. Les ingrédients étaient très bizarre. En même temps, on était dans le monde de la bizzarerie lui même. Pourtant au dos de la feuilles, je pu y lire les lettres. C'étaient le gateau qui faisait grandir ! Je le fourrais dans ma poche en me tournant vers Dyson.
« Je comprends tout à fait, mais pour le moment, nous ne sommes pas chez nous, il faut bander ta blessure avant qu'elle ne s'agrave en attendant de meilleurs soins. Je ne te veux pas de mal Alice, je veux juste t'aider ! » Insista t-il. Je le regardais, ses yeux avaient une lueur sincère dans le regard. Je reculais alors qu'il était avenant. Non rien à faire, j'arrivais pas à aller vers lui. Leigh me manquait soudainement. J'avais besoin de lui.
▬ « Plus tard d'accord ? Maxine est toute seule avec Figue et Jessie, on doit faire vite ! » Le pressais-je en regardant autour de moi pour chercher le moindre indice. Je m'enfonçais dans la bibliothèque, alors que Dyson insistait toujours.
« Oui, mais tu ne pourras pas aller bien loin pour les aider, si ta blessure s'aggrave. »
▬ « Je m'en fiche de ma blessure, j'en ai vues d'autre ! Tiens, regarde ce lustre, aide moi. » Demandais-je.
« Très bien, on va faire ça. » J'attrapais une étagère qu'il m'aida à le glisser en dessous de celui ci. Puis en douceur, je grimpais dessus en grimaçant suite à la douleur. « C'est pas un lustre, c'est un chandelier ! » Fis-je. Il était pas loin. Je suis persuader qu'en sautant je pouvais l'atteindre. Ridicule, de chercher sur un chandelier pas vrai ? Mais en même temps, qui ca allait perturber ? Je pris mon elan et fit un bon dans les airs en attrapant le chandelier. Ile ce mit à ce balancer, alors que mes pieds pédalait dans le vide. Je levais la tête, cherchant un mecanisme, quelque chose. Mais un CLONK retentit, et il descendit un trait. Je sentais la panique me prendre, et m'accrocher de la sorte tirait sur la douleur de mes côtes, laissant une plainte s'échapper de ma bouche. Il descendaient de plus en plus, et il m'était difficile de le tenir plus longtemps. « J'ai vu que tu tiens beaucoup à Maxine, c'est ta soeur n'est-ce pas ? »
▬ « Qu... » Je tournais si brusquement la tête vers lui que je perdit l'équilibre sous le choc qui venait de voiler mon visage. Mes mains lachèrent le lustre, et je remarquais une pierre brilliante coincée entre les bougies. J'avais été trop grosse pour l'atteindre. Je tombais sur Dyson, grimaçant avec la douleur qui me lançais. J'avais vue la pierre, je devais la récupéré ! Mais Dyson insista de nouveau pour m'asseoir, je soupirais et me laissais faire, comme ca il me fichera la paix !
« C'est grave Alice, il va falloir panser ta blessure, je sais que ce n'est pas simple de me faire confiance, je comprends tout à fait, mais il va falloir me laisser recouvrir ta blessure pour que tu puisse rester en un seul morceau, je suis sur que c'est comme ça que Maxine et tes amis à Storybrooke aimeraient te retrouver. » Un ricanement s'échappa de ma gorge. Il ne savait rien. Rien du tout. Je le fixais arraché un bout de son tee-shirt, tombant dans la contemplation de ses muscles en relevant des sourcils impressionnée et enjôleur. Non attend, on ce calme Alice !
▬ « Comment tu l'a su ? Elle ne doit rien savoir ! » Aboyais-je d'un air menaçant, après avoir le ventre bander et en me relevant. « J'ai vue un morceau de Pierre là bas. Je dois y retourner ! » je le fixais dans un air de défi. Qu'il m'en empêche ! Mais je pourrai jamais y retourner avec cette taille ...Une lumière venait de traverser mon esprit. « Le Buvez moi ! Suis moi ! » Je l'attrapais par le bras en courant et en sortant de la bibliothèque. On courrais dans les long couloirs, descendant les escalier à pleine enjambée et en revenant dans l'infirmerie. Maxine et les autres avaient disparu. « J'en étais sur ... » Lachais-je après avoir balayé la salle du regard. J'avais avertis Jessie, elle avait interêt à en prendre soin. Je revenais vers les fioles, cherchant la potion. Je tombais sur la Sautparelle. Je ne voyais pas le buvez moi. Peu être que celle ci faisais retrecir ? Je le pris entre mes mains, le débouchonnant et le portant à mes lèvres. Je sentis le liquide acide ce derverser dans ma gorge et me faire tousser à pleine gorgés. Le plafond s'éloigna de mes pieds, et tout les meubles grandir. Ca avait marcher ? Je baissais le regard, avant de me figer sur place. J'étais verte, et dans un pot. Pourquoi j'étais verte et dans un pot ?
▬ « Putain... » lachais-je de frayeur, en fixant Dyson. « Fais quelque chose ! » Le pressais-je en croisant les bras d'un air insatisfais et boudeuse. Ma voix avait une voix d'ecureuil. Mais c'est pas vrai ! Ca m'apprendra à pas prendre la bonne potion ! Maintenant j'étais belle et bien une plante, ce qui m'arracha un juron. J'étais persuader que ce sale psychologue allait en profiter pour me faire tourner en bourrique avant de me donner la bonne fiole.
« Je l'ai compris. Vous avez un air de ressemblance et tu tiens beaucoup à elle, tu l'aime beaucoup. J'ai fais le lien. Maxine est une fille remplie de joie, et elle tient à toi aussi. Ne pense-tu pas qu'elle serait davantage heureuse si elle savait ? Je ne te dis pas quoi faire, c'est ton choix, et ça le sera toujours. Mais, si jamais quelque part en toi, tu veux un conseil, je suis sûr que cela vous rapprocherait, vous en serez heureuse toutes les deux, j'en suis persuadée. » Il est sérieux de parler tout seul avec l'etagère ?! Je vais lui refaire la face, qu'il arrête de me faire la leçon de morale ! J'arrivais pu à deceler ce qui m'énervait le plus. Le fait d'être une plante, ou qu'on crève le vif du sujet. J'étais remontée, mais j'arrivais pas à dissuader mon esprit qui lui donnait raison. Si vous plait, laisser moi fuir ...C'est tellement mieux. Je levais mes petits bras impuissante pour lui indiquer ma présence.
▬ « Je suis là crétin ! » Grondais-je. Il finit par m'aperçevoir avec une mine surprise.
« Oh... c'est... inatendu ça. Tu sais comment régler ce problème ? » Sans blague ? Je mis ma petite feuille qui me servait de mains sur mon front pour lui montrer ma lassitude. Puis, je me mis à réfléchir en fixant la dernière fiole. Je lui indiquais du doigt. Enfin de la branche. De la feuille, oh et puis merde. Il l'a prit entre ses mains et versa une goute dans mon pot. La pièce gigantesque ce rapprocha de nouveau, remontant vers lui. Je portais aussitôt mes mains vers mon corps et lachais un soupire de soulagemment, grimaçant en me touchant les côtes.
▬ « Ca reste entre nous, d'accord ? Y'en a une qui jubilerais si elle le savait ! » Fis-je en faisant référence à Wine. Il fallait retoruver le buvez moi. La dernière fois que je l'avais vue ...Dans le jardin, quand on l'avait apporter au roi ! Je pris de nouveau Dyson par la mains en l'emmenant avec moi, courant dans les couloirs et me dirigeant vers la porte que je poussais d'un grand coup. Le jardin étaient vide, mais sur la place était disposé des tasses, des fioles, les gâteaux, et les théieres. J'attrapais le buvez moi entre mes mains. « Allons y ! » Fis-je en indiquant de nouveau la porte. Je le suivis avant de m'arrêter et de récupéré le mangez moi. Je suis pas folle, j'allais pas rester petite toute ma vie, je tenais à ma taille, moi ! Montant les marches, je manquais de défaillir sous mes poumons en feu et le manque d'air qui ce faisait sentir. Mes muscles hurlaient de douleur sous temps de sport, et on arrivaient de nouveau dans la bibliothèque à bout de souffle. Je m'appuyais contre la porte haletante et me tenant les jambes, avant de relever la tête vers le chandelier qui avait encore baissée. Une fois le sternum moins douloureux, je regrimpais de nouveau sur l'etagère et avalait le buvez moi en aggrippant le lustre. Je me suis mise à rapétisser, mais je perdis le lustre des mains et tombais dans le vide. Un hurlement ce deploya dans ma gorge avant que je ne retombe sur la paume de la mains de Dyson. Je levais la tête vers lui. « Faut que j'y retourne ! Tu vas me lancer d'accord ? » Il n'avait pas l'air très partant au début. Peu être qu'il avait peur de m'ecraser comme une fourmis contre le lustre ?
▬ « Fais pas ta chochotte, lance moi ou je te casse un doigt ! » Fis-je en bondissant sur mes pieds dans l'espoir de le menacer. Il finit par opiner, et me lanca vers le lustre. Il ce rapprocha à une vitesse grandiose, et j'attrapais une bougie au dernier moment en me hissant avec beaucoup d'effort. C'était très poussiéreux. Mes pieds s'enfonçait dans la poussière comme dans la neige. J'avais comme un déjà vue. Devenir petite, puis grande. C'était comme la première fois. Je m'approchais de la pierre qui me dominait sous toute sa taille. Il y avait quelque chose de graver dessus. Je penchais la tête d'un air intrigué en effleurant la surface lisse de la roche.
“L'homme regarde le miroir, le miroir regarde l'homme.” Une énigme. Ma soif de découverte l'emporta, et mon esprit partit dans de folle conclusions. Peu être fallait t-il repasser par le miroir pour repartir ? Mais comment, si il n'ya qu'un sens pour y aller ? Je m'accrochais à la pierre pour interpeller Dyson. C'était trop risqué de prendre la potion sur le lustre, j'avais pas envie de finir de nouveau ecrasé.
▬ « Je suis prête, prepare toi je vais sauté dans ta mains ! » L'informais-je en baissans la tête vers lui.
« Les relations avec Wine semblent tendues n'est-ce pas ? Pardonne moi, j'ai connu Wine bien différement que lors de son règne, j'ai eu du mal au début à assimiler le fait qu'elle était la Reine Rouge -mais en fait en y réfléchissant, c'est logique-. Mais avec toutes vos taquineries depuis le début de l'aventure, on dirait qu'au fond, y a quelque chose de bien entre vous, n'est-ce pas ? » Il est sérieux ? Un cris déchira l'air de ma part, le fusillant du regard. Un truc bien avec Wine ? Mais d'ou il mes sort ca ? Je vais l'etrangler ! Mes poings ce serrèrent si fort que mes jointures devenait blanche, et que je tremblais sur place tellement j'avais l'impression d'avoir l'esprit à vif.
▬ « Tu es sérieux, tu veux faire ca maintenant ? je vais te faire avaler ta langue, plutôt mourir que d'aimer cette sorcière ! » Hurlais-je en le menaçant d'une voix tellement agressive que je me reconnaissais plus, piqué au vif.
« Si tu le dis. Tu sais, on pourrait être très surpris parfois de ce que peut cacher nos sentiments » Que ...mes yeux s'arrondirent de surprise.
▬ « FAIS MOI DESCENDRE QUE JE TE CREVE LES YEUX !!!! » Hurlais-je, cassant une bougie en lançant mon poing de dans. Amoureuse. De Wine. Amoureuse de Wine. Mais putain non ! J'étais comme un tigre en cage, je voulais me jeter sur mon visage et lui perforer ses yeux moi même et avec mes dents si il le fallait ! La reine rouge. Mais qu'elle idée absurde ! Il allait regretter ses paroles ! A
« D'accord d'accord excuse moi, j'ai rien dit ! » Dit en levant les bras. Mais c'était trop tard. On venait de m'aiguiser comme un couteau, et il ne me restait plus qu'a faire des dégats.
▬ « Vous les psy, vous concluez des choses mais vous savez même pas de quoi vous parlez ! » M'ecriais-je en lui lançant toute la rancoeur dans sa tête. Après tout c'était leur fautes à eux si j'avais finis dans ce putain d'asile electrocuté ! La rage me voilait le regard, et je n'avais plus aucune retenu dans mes paroles, le deversant comme une gerbe de flamme. J'aimais pas mon étatn c'était à cause de ca que j'étais devenu mauvaise la dernière fois et que j'avais fais du mal à Maxine. Il me cherche ? Il allait me trouver !
« Excuse moi Alice, au fond, sans parler du travail d'autres psychologues que tu as pu connaitre, moi je veux simplement t'aider. Ca peut paraitre indiscret, et on ne se connait pas depuis très longtemps. Reflexe sans doute ? Tu as déjà rencontré des psychologues qui t'ont fait du mal ? » Je restais suspendu à ses lèvres. Et c'est avec surprise que je sentais les larmes rouler sur mes joues.
▬ « Du mal... » Ricanais-je, en me laissant tomber contre bougie dos à son visage. « Tes putain de congènère m'ont envoyée dans un asile ! Voilà, t'es content ? Ils m'ont envoyé de décharges electrique, parce que j'arrêtais pas de voir cette endroit ! Oui j'ai eu mal, j'hurlais à la mort tellement mon corps était parcourru de spasme ! oui j'étais triste et désespérée. C'est ce que tu voulais entendre ? Alors tu vas faire quoi maintenant Dyson ? Ca te plait de me prendre au piège comme ca ? T'en veux encore ? » Crachais-t-elle un venin, la voix tranchante comme une lame de rasoir et le visage humide. Il venait litteralement de me crever le cœur. « Excuse moi Alice, je voulais pas te rappeller les atrocités sans nom de ton passé. C'est horrible, j'aurai voulu empêcher ça... » Mais c'était trop tard. J'avais pas envie de ses excuses. Il finit par me descendre, et j'attrapais le mangez moi. Le plafond ce rapprocha et je repris ma taille normal. Le dos tournée à Dyson, je mis un moment à réagir. Puis, ma rage ce deversa dans ma mains qui ce replia sur elle même pour formé un poing, lancé en pleine trajectoire la mâchoire de Dyson. Il percuta sa tête de plein fouet, et je reculais la mains en secouant mes jointures douloureux. Me mordant la lèvre pour atténuer la douleur, je glissais la pierre dans ma poche.
- Bon… C’est pas que j’vous aime pas, mais moi, je vais faire un tour au cuisine hein. Mon appétit de moineau n’a pas encore été apaiser, à tout à l’heure !
Une fois mon demi tour fait, je m’élançais en direction des cuisines avec ma jolie nouvelle petite jupe. C’est vrai quoi, qui n’aimerait pas un changement de vêtement et une offre de petite jupe ? Personne. Enfin personne de féminin, je suis sûre qu’Emily aurait encore trouvé un moyen de râler. Une véritable pro. Enfin bref, j’étais contente mais encore légèrement fatiguée et affamé. Sur la route de la cuisine, je continuais de sautiller joyeusement avant de sortir la fiole que j’avais piquée dans les cuisines quelques secondes auparavant, de mo soutien gorge. Quoi ? Vous n’avez jamais essayé de planquer des choses dans vos sous vêtements ? Ca passe super bien pourtant. Hop, une taille de plus pour y fourrer petit objet indispensable. J’étais bien tenté de la boire, d’autant plus que l’étiquette m’y insistait grandement.
- Buvez-moi, buvez-moi, bah voyons, tentation du diable !
Ou de l’ange ? Quoi qu’il en soit, je ne le ferai pas maintenant, je n’avais pas soif et puis je m’apprêtais à déguster un festin, ce liquide ne ferait qu’encombrer mon petit estomac. Une fois arrivée devant la porte des cuisines, je mis un grand coup de pied dedans pour foncer à l’intérieur et réaliser une entrée magistral, à la hauteur de mon statut. - Tadaaaa ! J’arrive préparez les sangliers ! Enfin les plats rafinés plutôt !
Mon regard balaya la salle avant de s’arrêter sur notre cuistot cochon préféré. Il n’avait pas l’air si méchant tout compte fait. Enfin il aura l’air adorable surtout quand il m’aura fait à manger, et attention, plus vite que ça. Je m’avance donc vers lui, un grand sourire angélique sur le visage. Première leçon, paraître gentille, et un peu affamé. Mais quand on a déjà dévorer quelques plats devant lui quelques minutes plus tôt, se faire passer pour affamer est légèrement superflus.
- Dis, y’aurais pas quelque chose à grignoter ? J’ai super faim… Je sens que je vais bientôt défaillir !
Posant le dos de ma main sur mon front, je vacille légèrement avant de me rattraper à son épaule et de lever de grands yeux implorant vers lui. Un peu du style yeux de chat battu qui pose ses papattes sur toi en te suppliant du regard pour que tu lui donne une croquette. Bon dans ces cas là, je veux légèrement plus qu’une croquette, mais ce n’est qu’un détail. Le cuistot cochon explose de rire avant de se redresser et de me tendre la main pour passer un deal.
- Si tu m’aides à préparer à manger ensuite, je veux bien te préparer quelques plats. Deal ?
- Deal !! Qu’est-ce que je vais manger ?!
Toute contente, je sautille légèrement autour de lui en riant. Il prend son gros couteau et commence à couper deux trois légumes et à mettre la viande à chauffer. Miam ! A peine deux minutes après, une odeur absolument divine s’élève de ses fourneaux. Il me désigne une table à laquelle m’asseoir, et sans me faire prier, je saute sur la chaise en commençant à jouer avec les couverts pour combler l’attente. Je le regarde s’afféré en engageant la discussion.
- Dis… T’es vachement gentils toi comparé aux autres personnes de ce monde… T’es vraiment d’ici ? Oh et puis qu’est-ce que ça sent bon ! J’adore ! D’ailleurs j’ai oublié de te préciser mais tout ce qui est à base de légume, j’en mange pas, je suis légumophobe ou légumalien, comme tu veux. C’est quoi ui sent aussi bon ?! Je peux faire un quizz ? Allé je me lance, tu me dis si je trouve ! Un hachis parmentier ?! Des pâtes carbonara ? Un porc caramel ?
Il se retourna vivement lorsque le mot « porc » sortie de ma bouche. Ma bouche forma un « o » avant que je comprenne ma grosse erreur. Une main se posa sur cette dernière alors que j’arborais un sourire gêné.
- Ouais enfin ou de l’agneau caramel…
Quelques minutes plus tard, il me présenta une ribambelle de plat, plus d’une dizaine à vue de nez ! Tout en me mettant au défis de tout engloutir dans mon petit corps de libellule. Attention mon pote, tu sais pas à qui t’as à faire ! Levant mes couvert, je lançais un « à l’attaqueeeeee ! » triomphant avant de me jeter sur les plats.
La survie de ces derniers varia de… 3 minutes à 20 minutes pour les plus résistants. Le cochon cuistot, décomposé, regardait ses assiettes se vider complètement unes à unes. Eh ouais mon grand ! Une Fifi affamé, ça a de la réserve ! L’avant dernière assiette fut la plus difficile. Tellement difficile que je laissais la moitié de cette dernière ainsi que la totalité de la dernière. M’affalant sur ma chaise, je soufflais à mi mot.
- En peux plus…
- Eh bien, pour de l’appétit, c’est de l’appétit !
- Eh ouais, t’as vu ça ? Sous estime jamais l’appétit d’un petit chaton affamé !
- J’me d’mande bien où tu mets tout ça…
- Oui je sais, avec mon corps de rêve, ça passe inaperçu !
- Maintenant, n’oublie pas ta promesses et va me chercher un sac de patate dans le garde mangé !
Il pris la plupart des assiettes vides pour les envoyer valdinguer dans le lavabos. Le garde manger ?! Oh mais qu’elle bonne idée ! Deux trois bonbons pour cloturer le tout, ce serait absolument génial, non ?! Sautant sur mes pieds, je trottinais rapidement jusqu’à ce dernier. Le sac à patate était bien visible et posé sur une pile entière de pomme de terre. Dites, il fait la collection des M. Patate ou comment ça se passe ?! Farfouillant dans les étagères, impossible de trouver la moindre sucrerie ! Quelle honte ! Un paquet multicolore, néanmoins, trônait en haut d’une étagère, proche des sacs de patate. Escaladant ces derniers, je tentais de l’attraper lorsque le filet du plus grand sac se déchira, m’emportant dans sa chute ainsi qu’une bonne vingtaine de pomme de terre.
Visant une miche de pain accroché au mur et une patate qui avait atterris dans ma main. Vous savez ce que ça veut dire ? Vous savez ce que ça va donner ? Oh oui vous l’savez. 3, 2, 1, c’est… PARTI !
- BATAILLE DE POMME DE TERRE A L’ASSAULT DEGAGEZ LE PASSAGE !!!
Des pommes de terres fusèrent dans tout les sens alors que mes bras se transformaient en catapulte pour viser la miche de pain et tout ce qui trônait sur le mur. Attrapant la dernière patate, je visais un mur au hasard en lançant un cri triomphant. Cette dernière n’atteint pas son but puisqu’elle s’écrasa contre le chandelier qui s’abaissa de quelques centimètres. Par réflexe, mes mains se positionnèrent sur ma tête pour la protéger de toutes éventuelles catastrophes. Au lieu de cela, un grondement retentit et une étagère non loin de moi libéra un passage secret.
- Mais c’est trop… GENIAL !!
Remplissant mes bras de pomme de terre, sait-on jamais que j’ai besoin d’arme, je m’élançais dans cette nouvelle zone inexplorée du château. Le passage claqua en se refermant derrière moi. Des petites pierres phosphorescentes donnaient une ambiance tamisée au couloir. Continuant ma route en tenant mes patates, deux petit « ploc » retentirent sur ma tête. Interloqué, je relevais les yeux avant de me gratter le haut du crâne. Jamais je n’aurais imaginé que deux oreilles de chien venaient de me pousser. En tout cas, je ne l’imaginais pas à ce moment là.
En continuant ma route, je finis par remarqué quelques petits trous de la taille de mes doigts dans le mur, assez régulier. Pensant découvrir un autre passage secret, je continuais d’avancer en fourrant mes doigts dans chaque trou, sans en omettre aucun. Au début, rien ne se produisit. Puis un bruit sourd me fit lever la tête.
Le plafond effectuait une chute libre vers moi. Et la rencontre avec ce dernier allait être douloureux puisqu’il ne s’agissait pas d’un plafond plat, mais d’un plafond avec de splendides pics à taille humaine. Un hurlement s’échappa de mes lèvres lorsque l’un d’eux toucha mon bras, l’entaillant profondément.
Des larmes roulèrent sur mes joues alors que le liquide chaud et bordeaux s’échappait de mon avant bras. Mon autre main vint enserré mon bras pour tenter de stopper tout ce sang qui coulait. Des sanglots secouaient l’ensemble de mon corps alors que mes hurlements se perdaient dans le vide. Tremblante et incapable de me relever, je m’étais replié sur moi même pour ne pas toucher d’autres pics.
- Au secours !! MONSIEUR A TETE DE COCHON AIDE MOI !!
Malheureusement, mes appels à l’aide se perdaient tous sans exception, dans le vide. Au bout de quelques minutes, ma tête commençaient à tourner et mes jambes à se ramollir. A ce rythme là, je n’allais plus pouvoir bouger d’ici quelques minutes.
Tenant toujours mon bras, je m’extrayais habilement des pics sans en toucher aucun. Mes yeux étaient rouges et gonflés et mon souffle saccadé. J’avançais petit pas par petit pas en priant pour que la douleur s’arrête miraculeusement. Après quelques minutes de marches, une grande armure se présenta devant moi. Bien plus grande que moi. Et bien plus solide aussi, peut être que si je l’enfilais… Peut être que si je l’enfilais, j’allais pouvoir être protéger et je ne risquerais plus de mourir ? Dans le film d’Alice, elle boit ou mange quelque chose pour grandir… Mais là était la question. Est-ce qu’elle buvait ou mangeait ? De toute manière, je n’avais qu’une fiole.
Débouchant cette dernière, j’avalais cul sec son contenu en espérant grandir et surtout guérir. Au lieu de ça, le couloir et l’armure devinrent de plus en plus grande. Trépignant et perdant patience, je continuais à me plaindre en pleurnichant.
- Mais nooon… Mais pourquoi.. Pourquoi tout est contre moi ?! Pourquoi l’univers entier est contre moi ?? Aidez moiiii !
A genou, je continuais de sangloter en tenant mon bras douloureux. Un filet de sang continu s’en échappait, mais lorsque je l’enserrais, ce flot diminuait considérablement même si la douleur se faisait plus intense. La hache de l’armure s’abattit à quelques centimètre de moi. Elle aurait du me trancher un bras si jamais j’avais gardé ma taille réelle. Cette taille n’avait pas que du mauvais… Même si pour l’instant, mes expériences étaient beaucoup plus négatives que la normal.
Prenant mon courage à deux main et craignant de finir mes derniers jours toutes seule si je ne me bougeais pas rapidement, je me redressais pour me relever sur mes deux jambes tremblante. Un pas après l’autre, je progressais dans la salle en évitant sans trop de mouvement les diverses flèches qui se fichaient dans les murs d’en face.
Après de longues dizaines de minutes de marches qui me parurent durer des heures, quelques petites marches à ma hauteur se présentèrent. Elles m’arrivaient au ventre, ce qui, en temps normal, n’aurait pas posé de problèmes. Mais avec la tête qui tourne, le bras hors service et mes hoquètements, le passage allait être bien difficile.
Posant mes deux mains à plat sur la marche, je tentais de prendre de l’élan pour sauter sur cette dernière. Au moment du saut, mes jambes se dérobèrent, me laissant m’écraser par terre d’une manière très peu légère. Une grimace de douleur se forma sur mon visage alors qu’un flot de sentiment négatif m’envahit de nouveau. Mes sanglots reprirent, plus fort et plus saccadé.
- Emily… Vient me chercher s’il te plait.. S’il te plait !!
Oui, effectivement, je pensais vraiment que si je souhaitais cela très fort… Vraiment très fort, elle allait apparaître, me prendre dans ses bras et m’emmener en sécurité. Malheureusement, le vide accueillis ma demande, me laissant seule et désarmée. Après plusieurs minutes de détresse, je finis par me relever pour monter, lentement, les marches une à une en tentant d’ignorer la douleur lancinante.
Au bout de ses marches, un gros coffre avec une grosse serrure m’attendait. Pas de porte, pas de terrier, rien qui puisse me faire m’enfuir de cet enfer. Ou rie de… Visible. Peut être que la solution se cache dans ce coffre. Prudente, pour l’une des premières fois de ma vie, j’escaladais ce dernier pour arriver jusqu’à la serrure. Frôlant cette dernière, je vis un petit trou qui, lorsque je posais ma main sur la serrure, lançait une fléchette… Et même des fléchettes empoisonnées. Voilà, une mort évitée. Voyons un peu le positif… Quel positif ?! J’étais seule, en train de me vider de mon sang, de souffrir le martyr et de… Bon.
- Stop Fifi, courage, la solution est à l’intérieur.
Soufflant un bon coup, je me faufilais dans la serrure sans grandes difficultés grâce à mon corps svelte et… Mais c’est quoi le problème ? Pourquoi ça coince ?! Dandinant mes fesses, je passais légèrement plus difficilement mes hanches. Rigole pas toi, là bas au fond ou je t’en fiche une dans la tête. Glissant entièrement dans le coffre, je me reposais sur mes pieds, attendant que mes pupilles s’habitue au noir.
Un grand tissus se présentais devant moi. Sans hésitation, je pris ce dernier pour le passer autour de mon bras et tenter de pansée plus ou moins bien ma blessure. Le sang arrêterait de s’écouler et je ne serais pas obliger de continuer à tenir mon bras. Enfin, je l’espérais.
Sous ce tissu, je découvris une pièce d’échec absolument magnifique, à ma taille et en verre. Il brillait de l’intérieur, comme s’il était animé.Si je me souvenais bien des cours de Francky, il s’agissait du fou. Celui qui va dans tout les sens. Il me disait toujours, d’ailleurs, que je lui ressemblais. C’était un privilège de ressembler à une pièce d’un jeu cérébral non ? C’était même une grande fierté. Lui, c’était mon copain.
- Eh ?! Psssst ! T’es vivant toi aussi ? Tu veux pas me parler ? J’en ai marre d’être toute seule, et j’ai mal au bras… S’il te plait… Je veux pas être toute seule…
Aucune réponse ne se fit entendre. Mais la pièce de jeu se mit à pulser, au rythme des battements d’un cœur. Posant ma main sur son épaule… Enfin si un fou pouvait avoir une épaule, je n’eus pas le temps de m’émerveiller que des bruits de pas retentirent. Mon premier réflexe fut de me cacher derrière le pion. En plus, c’était absolument génial, il me cachait entièrement et je pouvais voir à travers ce qu’il se passait. Enfin… Jusqu’à ce que je comprenne que si je voyais à travers, c’était surement aussi parce qu’on me voyait à travers. Enfin, je n’en était pas totalement sûre, mais assez pour changer de cachette.
Ramenant une partie du tissus sur moi et le pion pour nous cacher, je stoppais mes mouvements lorsque le coffre s’ouvrit. Je reconnu aisément la voix du roi, qui semblait être bien énervé. Trop pour me mettre en confiance et lui demander de l’aide.
- Non.. Non.. Nooon !!
Une main plongea dans le coffre, remuant tout sur son passage. Me contractant, je tentais de ne faire aucun bruit et de rester le plus immobile possible. Il finit par s’arrêter, puis à repartir aussi vite qu’il était venu. Sortant de ma cachette pour respirer un peu, je me blottis dans le reste du tissus doux et soyeux. Tellement doux que mes paupières se refermèrent rapidement pour laisser mon esprit s’envoler dans le monde des rêves.
Presque apaisé, le temps que j’avais passé à dormir m’était inconnu, mais, en me retournant dans mon sommeil, la douleur m’avait réveiller. Après un long temps d’étirement, j’étais sortie du coffre, emmenant avec moi le pion en le trainant derrière moi, difficilement. Ne me demandez pas pourquoi, mais j’étais persuadé qu’il pouvait être important, et il m’apportait l’illusion de ne pas être seule et qu’une autre forme de vie m’accompagnait. Même s’il ne parlait pas, l’angoisse de la solitude était trop forte pour que je rentre et face la route en sens inverse seule.
Je vous passe les long détails de mon retour, la douleur, la tête qui tourne, le mal être, etc… Mais une fois enfin arrivée devant la porte, un sentiment emplis mon cœur. Qui s’évanouit bien vite lorsque je me rendis à l’évidence. Le passage était fermé. Définitivement. Ou… Peut être pas.
Une corde pendait, à quelques centimètres du sol, mais trop loin pour que je puisse l’attraper. Lâchant le pion et puisant dans mes dernières ressources et dans le repos que m’avait octroyé cette petite sieste, je m’élançais contre le mur pour m’appuyer sur ce dernier et monter de quelques centimètres pour attraper la corde. La délicieuse odeur d’un fumet réconfortant m’aida à puiser dans ces forces. Accompagné de l’idée que j’allais retrouver mon sauveur d’estomac, je réussis à faire pivoter le mur, juste assez pour passer.
Trainant la pièce d’échec derrière moi, je rentrais de nouveau dans le garde mangé. Un grand soulagement m’envahit alors que je fis un rapide tour sur moi même pour repérer les fameux gâteaux comportant l’étiquette ‘mangez moi ». De quoi me faire enfin retrouver ma taille. Croquant une grosse bouchée dedans, je ne pris pas le temps de le déguster. Peu à peu, mes jambes et tout mo corps s’allongèrent pour me faire retrouver ma taille normale.
Attrapant la pièce d’échec pour la mettre dans mon soutien gorge… Quoi ? J’ai pas de poche, il faut bien que je la mette quelque part. Le passage se referma et le cuistot apparu peu après. Son regard dévia sur mon bras, inquiet.
- Qu'est ce que tu fiches, ca fait des heures que je te cherche ! Et qu'est ce que tu t'es fait au bras ?
- Je suis tombé avant de venir dehors et je me suis coupé, mon pansement est tombé
Inventé une excuse, rapidement, et crédible en prime, voilà ma spécialité. Le cuistot s’approcha, m’attrapa par mon autre bras valide pour m’emmener m’asseoir à table en ronchonnant… Plutôt gentiment.
- Allez, viens.
Il prit un torchons ainsi que du matériel médical pour soigner du mieux qu’il pouvait mon bras et l’entourer plusieurs fois de bandage pour stopper l’écoulement de sang et éviter les infections. Un sourire se dessina sur mon visage alors qu’il se concentrait. Un chaleur s’étendit dans mon cœur alors que mes épaules se détendaient, signe de confiance.
- C'est pas possible d'être maladroite comme ca ...
Il se leva pour ranger le matériel et m’emmener un gâteau au chocolat absolument immense. Mes yeux s’agrandirent alors que je l’interrogeais du regard pour savoir si tout cela était pour moi. Il sourit, me faisant signe de la tête d’y aller. Attrapant une première part, je l’enfournais dans ma bouche, tassant bien le tout pour que tout puisse rentrer.
- Merchi beaucoup !!
La bouche pleine, j’essayais d’articuler au mieux. Après avoir avaler la première part, je me levais pour lui sauter dessus et l’enserrer de mes bras pour le remercier. Son regard s’était arrêté sur ma tête, incrédule. Bah quoi ? Tu n’as jamais vu une fille aussi jolie, c’est ça ? Allé mon vieux, avec tout ce que tu viens de faire, je te promet que je te montrerais comment pécho des jolies filles ! Repartant m’asseoir, il lâcha un commentaire qui le surprit pour le moins.
- Je savais pas que t’étais croiser à moitié chien.
MOI ? A MOITIE CHIEN ? FIFI PREMIER CHATON DU NOM ?! Je m’apprêtais à protester, à hurler et à m’offusquer lorsqu’un nouveau ploc retentit dans mon arrière train. Non. NON C’est pas ce que vous pensez, je SAIS me retenir de ce genre de chose ! Espèces de grossier personnage.
Effectivement, c’était tout autre chose… Comme une queue. Une queue bien trop crépu et épaisse pour être celle d’un chat qui se respecte. Levant des yeux paniqué vers le cochon cuistot, je me levais en furie pour courir dans tout les sens en hurlant.
- AU SECOUR !!! AIDE MOI JE VEUX PAS DEVENIR UN CHIEN !! JE VEUX PAS DEVENIR UN CHIEN !! J’AI DEJA ÉTÉ UNE PLANTE JE VEUX PAS DEVENIR UN CHIEN S’IL TE PLAIT MAMAAAAAAAN !!!!
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LET THE SKY FALL
WHEN IT CRUMBLES
WE WILL STAND TALL
FACE IT ALL TOGETHER
| Conte : Alice au pays des merveilles. | Dans le monde des contes, je suis : : la Reine Rouge de Coeur.
Le temps semblait s’être arrêté. J’avais l’impression d’être à la fois dans et en dehors de Wonderland. Cet endroit m’était inconnu, et pourtant j’avais passé des journées à ratisser les jardins du palais de fond en comble pendant mes parties de croquet. Le nouveau roi, ou plutôt l’imposteur avait-il eu la lubie d’agrandir les lieux ? Ce serait bien une preuve d’un certain complexe d’infériorité. Toujours était-il que, enivrée par la multitude de senteurs fleuries, la tête commençait à me tourner légèrement. C’est ce moment que choisit la sournoise vieille dame (oui, les vieilles dames avec de pareils chapeaux étaient toujours sournoises) pour s’approcher de moi. Sentez donc ce parfum... me dit-elle en me présentant une rose fraîchement cueillie. Mais à peine la plante fut-elle sous mon nez qu’elle se fanât. La rose avait-elle perçus mon animosité envers son espèce ? Les plus belles fleurs se fanent si vite… commenta la jardinière. Cette dernière me prit doucement la main et m’entraîna vers elle. En temps normal, jamais je n’aurais laissé quiconque se saisir de ma royale paume de la sorte. Seulement, à cet instant, je me sentais si attendrie. Mes pensées se vidèrent de leur sempiternelle méfiance, de toute leur méchanceté. Le feu brûlant de rage qui consumait mes entrailles s’était endormi. J’étais retombée en enfance. J’étais redevenue une petite fille insouciante rendant visite à sa grand-mère. Pouah, quelle niaiserie. Lorsque je reprendrais mes esprits, j’allais me dégoûter moi-même. Allez viens ma chérie, tu n'as rien à craindre. Haha. Le sarcasme wonderlandien m’amusera toujours. La Wine au fond de moi s’échinait à me faire réagir, elle me hurlait de me ressaisir. En vain. Avec le soupçon d’un sourire joyeux sur le visage, j’entrai dans la maison de mère-grand. Oublié Mr. Sourire, oubliés les Storybrookiens, oublié le voyage, oubliée Alice…. Ah non, pas Alice. Même dans un état aussi second, cette petite pimbêche (et je pèse mes mots) trouvait inlassablement le moyen de squatter mes pensées. Avec ses yeux si bleus que l’on pourrait se noyer dedans… Hum. J’étais plus vaseuse que je ne le pensais. La demeure de la vieille dame était entièrement constituée de bois. Il n’y avait pas une trace de ferraille. Beaucoup de plantes grimpantes étalaient leurs longues tiges un peu partout. Aux vues des évènements récents, cela aurait été le dernier endroit où je me serais attardée. La douce jardinière me proposa une tasse de thé. Soudain, mes sourcils se froncèrent. Je me sentais toute bizarre, j’étais mal à l’aise. Comme si… comme si tout ceci n’était qu’une mascarade. Un paravent cachant l’horreur. Aaah, enfin ! Allez, maintenant bouge ton illustre popotin, faut qu’on se tire ! s’écria ma petite voix intérieure. Mais, lorsque la vieille dame me toucha, tout s’évapora, tel la vapeur de la boisson fumante qu’elle me tendait. Elle semblait inquiète, et son attitude n’arrangeait rien à mon trouble. De plus, le fait que je boive du thé lui paraissait essentiel. Allez, bois ça, ensuite tout sera terminé. Sois une gentille fille. Je me pris le crâne entre mes mains avec violence. J’étais perdue. Mon subconscient secouait mon cerveau comme un prunier pour que je sorte de ma torpeur. Mais... pourquoi je bois du thé ? ... J'en bois pas... d'habitude... Pourquoi j'en buvais pas ? ... Je ne bois pas de thé... pas de thé... plus de thé, je n'en veux plus ! Ma voix avait augmenté en volume, et mes bras s’agitaient dans tous les sens, balançant la tasse parterre. Tout à coup, la jardinière m’agrippa fermement les poignets avec une force inhabituelle pour une femme de son âge. Tu DOIS boire ! Puis, comme si le contact de ma peau l’avais brûlée, elle recula aussi sec. Elle me lança un regard fort peu sympathique, auquel je répondis. Son visage commença alors à se métamorphoser. Son corps se déformait en une masse informe. Mes muscles tendus par l’adrénaline se crispèrent lorsque la porte d’entrée se verrouilla et que les volets se fermèrent. Je me retrouvai dans la pénombre, en face d’une chose indéfinissable. La table centrale me séparait d’elle. Sans réfléchir, par pur instinct de survie, je me saisis d’une chaise alors que l’espèce de blobfish avançait vers moi, avec la ferme intention de me faire boire. J’ai pas d’ordres à recevoir de qui que ce soit ! Si t’y tiens tant que ça, bois-le toi-même ton put*in de thé, l’affreuse ! Comme si cela ne suffisait pas (quand je me mets dans le pétrin, je ne fais pas les choses à moitié n’est-ce pas), le sol se mit à onduler. De part et d’autre, de grandes dents commencèrent à pousser et une immense bouche apparut à la place du sol. La chaise que je tenais tenta de m’attraper les bras avec des lianes. Je la lâchai immédiatement dans un grand cri. On se serait cru dans un mauvais film d’épouvante. Puis, la mâchoire du monstre s’ouvrit et je tombai dans les abysses (ou dans la cave, pour ceux qui n’auraient pas suivi). AAAH !
Gobée. Je venais de me faire gobée par une maison. J’étais tombée dans une sorte de grotte. En levant la tête, je pus apercevoir loin au-dessus de moi la gueule close de la créature. Je commençais presque à avoir de la compassion pour Gepetto, seul dans le ventre de Monstro… Je vins palper le mur (non sans un rictus d’écœurement), à la recherche d’un quelconque passage. A mon toucher, il rougit en émettant une faible lumière, comme s’il réagissait avec quelque chose. Bah. Aucune importance. Bien décidée à ne pas m’éterniser ici, je m’enfonçai un peu plus dans la grotte. Je croisai alors des cadavres plus ou moins frais, certains avaient encore des lambeaux de chair accrochés à leurs os blanchis. Au loin, une lueur attira mon attention. J’empruntai un fémur au bout cassé et bien tranchant d’un squelette. Je l’essuyai contre ma robe, histoire de me donner bonne conscience. J’en aurai plus besoin que toi, rétorquai-je au macchabée qui pointait ses orbites vides vers moi. Puis, je me dirigeai vers la source de clarté. Sérieusement ? J’étais pour le moins dépitée. Moi qui m’attendais à une relique légendaire qui me permettrait de sortir de ce trou à rats, me voilà face à une vulgaire pièce d’échec. Un fou qui plus est. Je pris le petit objet entre le pouce et l’index afin de l’examiner. Il était en verre noir, froid. La sculpture était très raffinée, c’était du travail d’artiste à n’en pas douter. Mes prunelles brunes furent alors attirées par un uniforme déposé à côté. Mes yeux s’écarquillèrent et je haussai un sourcil : je connaissais cet accoutrement. Cela faisait une trentaine d’années que je ne l’avais plus vu, il était usé jusqu’à la corde, mais je l’aurais reconnu entre mille : c’était le costume d’un des deux fous de ma cour. Qu’est-ce qu’il fichait là ? Je n’eus pas le temps de m’inquiéter plus longtemps sur son sort que la Bête se mit à gronder, faisant trembler les parois de ses entrailles. Bon. C’était pas le tout, mais je n’allais pas passer la nuit ici. Mode stratège activé. Mur, fémur, mur, fémur, mur… Eurêka ! Je tirai mon bras en arrière, prenant une grande respiration, et je fonçai vers la paroi, y plantant de toutes mes forces l’os aiguisé. Il s’enfonça de quelques centimètres, restant planté à l’horizontal. Au début, rien ne se passa. Soudain, le corps du monstre se contracta, et je fus réexpédiée à l’extérieur avec une puissance phénoménale. A hauteur de la bouche, j’esquivai de peu les crocs acérés de la grosse bestiole. Je voltigeai telle une cascadeuse dans les airs, avant de me cogner rudement contre un arbre. Le choc me coupa le souffle, et je tombai à terre. Je parvins à me relever cahin-caha, toussant et crachant. En relevant mes yeux, je fis face à un spectacle digne d’un film d’Indiana Jones : une gigantesque plante carnivore exposait son atrocité devant moi. Hey, mais je te reconnais toi ! Tu serais pas l’Ogre des Marais par hasard ? Qu’est-ce que tu fous dans mon jardin ? A mon époque, t’aurais même pas pu mettre une racine ici. Ce pays part vraiment à la dérive, il est temps que je reprenne tout ça en main. Ça se voit que vous pouvez pas vous passez de moi… Maintenant que l’ennemi n’était plus inconnu, j’allais pouvoir me défendre. En effet, les Ogres des Marais étaient connus pour leur aversion au fer. Je fouillai dans une de mes poches et en sortis une lime à ongles. Bien. Mais cela n’allait pas suffire. Je défis alors mon chignon impeccable, dans un mouvement de tignasse digne de L’Oréal (parce que je le vaux bien), et récupérai les pinces. J’étais fin prête. Cependant, la répugnante créature n’attendit pas que je me mette en position pour m’attaquer. Une de ses tentacules me frappa la jambe, me faisant trébucher. Je poussai un grognement. C'en était trop. Les fleurs kidnappeuses, le château défiguré, la prison, la jardinière démoniaque, le ventre de l'Ogre, et maintenant ça. J'en avais assez de subir. Je n'étais pas ce genre de personnes qui attendent patiemment que le soleil revienne dans leurs misérables existences. Non, si le soleil ne venait pas à moi, alors j'irais vers lui. J'étais mon propre soleil. J'étais une étoile, je ne gravitais autour de personne. Secouant la tête, je me relis les idées au clair. Tu vas morfler, mocheté. Le destin voulait tant que ça réveiller le démon rouge ? Eh bien, qu'à cela ne tienne. Zigzagant entre les tentacules gluantes, je me rapprochai assez de la tête de la Bête pour trouver son œil et lancer ma lime droit dedans. Un mugissement assourdissant et suraigu s'échappa de la bouche béante de la créature. T'aimes pas le fer ? Dommage, c'est la saison. Éborgné, le monstre essayait tant bien que mal de me repérer. Je tournais autour de lui, jetant à intervalles réguliers mes pinces affûtées. Elles atteignaient toutes des endroits précis qui affaiblissaient l'Ogre des Marais. Enfin, lorsque j'estimai qu'il était assez ralenti, je pris mes jambes à mon cou et m'enfuis aussi vite que possible, sans me retourner. Je détalais à travers la végétation dense de la région, filant comme une fusée, les cheveux au vent. Ma gorge me brûlait, mes poumons étaient en feu, ma jambe me faisait mal, mais je ne ralentis pas. Je serrai toujours fermement la pièce d'échec dans ma main. Je ne savais pas encore à quoi elle allait me servir, mais je sentais que je ne devais pas la perdre.
Noirceur avait protégé Maxine du mieux qu'il pouvait dans la serre. Il l'avait protégé contre toutes les plantes possibles et inimaginables... mais malheureusement cela n'avait pas suffi. Oh non, Maxine n'avait pas été blessée, mais ils s'étaient fait vendre par ces sales plantes aux gardes du palais royal.
Noirceur n'avait pas aimé protéger Maxine. Non, pour lui, il ressemblait trop à un chevalier servant prêt à sauver la veuve et l'orphelin. Et ce n'était pas ça que devait faire un démon. Non, rien de tout ça. Il aurait dû la tuer pour peut-être détruire cette marque, pour éloigner ces problèmes de lui, mais il ne pouvait s'y résoudre, sa curiosité l'emportant sur la raison.
Alors à défaut de la tuer, il avait empêché qu'elle se fasse tuer. Si elle devait mourir à un moment, ce serait de ses mains, et ce ne serait pas avant qu'il ai découvert toute la vérité sur cette histoire.
Ils s'étaient donc tous emmenés par ces ridicules gardes en forme de cartes. Ils avaient marché longtemps, très longtemps. Cela avait laissé le temps à Noirceur de réfléchir. En effet, avec tous ses événements et le retour de Kyran dans sa tête, il n'avait pas eu une seule seconde à lui pour se poser et penser à tout ce qui lui arrivait.
Quel était son but ici ? Il ne le savait même pas. Hormis découvrir le secret de cette marque sur sa main et partir de là le plus vite possible, il ne faisait rien à part errer au gré des problèmes qui survenaient.
Il se résolut à chercher un but dans cet étrange pays; Peut-être essayer de récupérer un quelconque pouvoir... cela pourrait être très intéressant.
Après la longue réflexion de Noirceur, ils finirent par arriver au château. Et apparemment le château ne semblait pas vraiment plaire à son ancienne propriétaire, la reine rouge. Noirceur n'en pouvait plus de toutes ses plaintes de sa part, et s'il n'y avait pas eu tous ses gardes à proximité, il n'aurait pas hésité à la frapper en plein visage et lui faire fermer son clapet.
Noirceur soupira et se dit qu'un jour il faudrait qu'il se rattrape sur toutes les choses qu'ils n'avaient pas pu faire dans cette aventure. Il était temps qu'il redevienne le démon d'autrefois. Enfin.
Mais pour le moment ils rentraient dans l'ancien château de la reine rouge. Ils arrivèrent dans un hall à la décoration plutôt étrange, comme le reste de ce royaume toutefois. Ils ne restèrent pas bien longtemps dans cet endroit, car ils chutèrent rapidement à travers une trappe.
Noirceur se reçut Dyson et une autre personne sur le dos, ce qui le mit fortement en colère, mais il se retint une nouvelle fois d'exploser de rage. Il allait tout de même s'énerver contre ses compagnons d'infortune, mais il n'eut pas le temps de le faire car déjà la reine rouge le tirait par le bras pour l'emmener vers un passage secret que seule elle semblait connaître.
Noirceur voulut protester, car il ne voulait pas lâcher Maxine des yeux, au cas où il lui arriverait quelque chose, ce qui l'empêcherait de connaître la vérité. Mais la reine rouge ne lui laissa pas le temps et le poussa déjà à travers le passage. Noirceur soupira.
En plus elle le prenait pour un bouclier humain. Génial. Il ne manquait plus que ça. Noirceur en avait marre que personne ne fasse attention à lui dans cette histoire. Il en avait marre que personne ne sache vraiment qui il était. Un démon prêt à tous les assassiner dans leur sommeil, un démon prêt à toutes les manigances sombres et démoniaques pour arriver à ses fins.
Ils finiraient par voir son degré de dangerosité. Et là. Ils ne s'en sortiraient pas. Impossible.
Wine et Noirceur arrivèrent devant deux portes, une rouge et une noire. Devant se trouvaient un chat et un chien là pour empêcher les visiteurs de passer. Noirceur pensa que ce n'était pas vraiment une bonne défense contre les visiteurs. A moins qu'elles soient là pour laisser passer les visiteurs justement...
Il fallait choisir entre l'une des deux portes. Wine prit rapidement la décision et passa la porte rouge, sa couleur porte-bonheur. Ce n'était pas la bonne décision. Ils ne savaient pas encore dans quelle misère ils allaient se retrouver par la suite.
Tout commença pourtant bien. Un grand jardin s'étendait devant eux, comme pour signifier le calme avant la tempête. Ils avancèrent rapidement dans celui-ci, sans vraiment faire attention à la beauté de ce jardin, pour arriver finalement sur une petite maisonnette.
Elle semblait si paisible cette maisonnette. Bien trop paisible. Noirceur sentait que quelque chose ne tournait pas rond. Tant de calme dans un pays si étrange... non, définitivement, il y avait quelque chose qui clochait.
Et ses doutes se renforcèrent encore lorsque qu'ils virent une femme couper des rosiers tranquillement. Elle les invita même à venir les couper avec elle, mais Wine refusa par désamour des plantes. Sage décision. Cet endroit lui inspirait de moins en moins confiance, et cette femme encore moins.
Pourtant au fond de lui il se sentait paisible, si paisible. Trop paisible.
Un piège. Il sentait que c'était un piège, en train de se refermer sur son esprit tel les crocs d'un molosse sur un morceau de chair fraîche.
Noirceur était comme endormi par ce lieu, par cette femme. Il voulait réagir, il voulait aller frapper cette femme qu'il savait vile et traîtresse, mais il ne pouvait pas. C'était comme si son corps ne voulait pas lui répondre. Il bouillonnait au fond de lui.
Il ne voyait plus le temps défiler, il ne voyait plus les minutes passer. Il aperçut à peine la vieille femme se transformer en une grande plante carnivore (il apprendrait plus tard que c'était un Ogre des Marais). Il vu tout juste Wine se faire gober puis recracher par cette grande plante.
Rien. Il ne se passait rien dans son corps, même son esprit semblait s'être évaporé sous l'effet de cette femme. Noirceur n'avait jamais été dans une telle situation de détresse, dans une situation où il ne maîtrisait absolument rien.
L'Ogre le frappa une première fois et le jeta au sol.
Noirceur ne réagissait pas.
Une deuxième fois.
Toujours aucune réaction.
Encore une fois.
Rien, définitivement rien.
Et puis une autre fois.
Et là le réveil. Une révolte lancée par l'homme dans la tête de Noirceur, Kyran. Une simple provocation.
~ T'es sûr que t'es vraiment un démon finalement ?
Noirceur se réveilla instantanément suite à cette provocation. Il ne supportait pas ça.
Il avait été bien amoché par cet Ogre. Mais il ne lâcha pas. Non. Jamais.
Il attrapa un bâton à l'entré de la maisonnette, et le tailla à une extrémité comme il avait appris à le faire il y a longtemps de cela. Il s'élança vers la bête et lui tailla violemment, d'un coup sec, deux des “tentacules” de cet énorme monstre.
Noirceur décida ensuite de fuir car il avait vraiment pris mal suite à cette attaque.
Il vit Wine au loin et décida de la suivre en courant. Il finit par la rattraper au bout d'un petit moment de course. Ils errèrent un moment dans cet immense lieu, complètement perdus, jusqu'à trouver un chemin apparu soudainement devant leurs pieds. Ils décidèrent de le suivre par dépit... pour le meilleur et pour le pire.
Ils finirent par arriver devant une grande porte en bois qui n'inspirait pas grand-chose de bon à Noirceur, qui essayait au passage de panser de vilaines blessures.
Noirceur poussa finalement la porte, et ils arrivèrent dans une grande salle ronde et blanche avec sur les murs des pièces d'échecs. Étrange. Et au milieu de cette salle, une grande ligne noire séparant la pièce en deux. Noirceur se place d'un côté de la ligne.
J'étais rapidement remonté dans les étages après avoir refermé le passage secret des cuisines. Il y en avait partout, ce château était un véritable gruyère, et lorsqu'on connaissait les tours et les détours, il était facile de le traverser en quelques minutes alors que prendre les chemins normaux prenait bien plus de temps.
Je l'avais fait construire a mon image. A l'image du peuple de Wonderland, mon peuple a présent, qui pendant des années avait été oppressé. A l'époque royale, au temps des grandes familles, personne ne prêtait attention a nous, les pièces. Nous n'étions là que pour servir et protéger des personnes qui au final n'étaient sur le trône que grâce au hasard de leurs naissances. Rien n'était juste, mais leur disparitions avait permis au royaume de renaître de ses cendres, de prendre un nouveau départ. Je savais que personne mieux que moi ne pouvait le faire avancer, et pourtant, je n'étais qu'un fou. Un simple fou. N'étais je pas le plus indiqué pour régner sur un monde comme celui là ?
J'avais retiré la corruption de administration, épuré les rangs de la noblesse et arrangé le château. Je voulais que le règne de la reine ne soit plus qu'un souvenir, une ère qui ressemblerait plus a une histoire a raconter le soir près du feu. Certes il y avait eut des mécontents .. il y en avait toujours. Mais j'avais pu en venir a bout grâce a lui. Il avait été là dés le début, c'était lui qui m'avait inspiré. Il avait su voir en moi le souverain que j'étais, il m'avait assisté. Et maintenant, j'allais a nouveau avoir besoin de lui.
Je m'étais rendu dans ma tour après avoir traversé le jardin, et m'était arrêté devant la porte de bois que j'avais finalement traversée. J'avais monté les escaliers, sans prendre la pine de jeter un œil aux centaines de livres qui tapissaient les murs intérieurs de ma tour, pour arriver a l'étage. Le style était épuré, blanc et au sol, le symbole des fous inscrit en bleu. Au milieu de la place se dressait une bassine d'eau dont s’échappait des volutes de fumée, et au dessus de laquelle flottait un miroir qui tournait doucement sur lui même. Sans hésité je m'étais avancé vers le miroir et j'avais regardé mon reflet pendant quelques instants alors que le miroir se stoppait. Je me regardais un miment jusqu'à ce que l'image ne se floute pour laisser place a une ombre noire. Je pouvais entendre sa respiration, calme et profonde dans le silence, et le voyais qui jouait avec une pièce qui passait entre ses doigts, si rapidement que j'avais du mal a suivre. « Nous avons un problème. » Fis je calmement sans me laisser impressionner. Le silence me répondit, m'invitant a poursuivre. « Alice est de retour, ainsi que Wine. »
Je n'eus droit qu'au silence pourtant je sentais que son intérêt était éveillé, aussi je continuais sur ma lancée.
« Elles sont arrivées avec un groupe de six personnes. Vous imaginez ce qui se passera si jamais le peuple apprends ca ... » Il n'avait pas répondu, a nouveau. « Et ce n'est pas tout. »
Je fit une pause, la mâchoire serrée. Ce n'était pas tant leur arrivée qui me préoccupait mais l'idée que la nouvelle se répande. Que les gens commencent a se dire que leur reine blanche bien aimé, que tous ces grands noms du pays, étaient bien vivants, ailleurs, prêts a revenir. Qu'ils avaient le choix. J'avais déjà bien assez de problèmes a gérer avec la foret qui s'étendait de plus en plus a l'est sans avoir envie d'avoir des émeutes sur les bras.
« Je ne sais pas comment ils ont faits mais … ils ont pris ma pièce. »
Les mots étaient tombés subitement, et j'avais vue la pièce qui tournait entre ses doigts s’arrêter subitement pour se changer en carte. Il ne disait rien. Encore, et pourtant je savais que j'avais toute son attention. Il n'avait pas bougé, le menton toujours soutenue par son poing, le visage dans l'ombre, indéchiffrable. J 'espérais qu'ils ne se rendent pas compte de la valeur de ce qu'ils avaient ou au contraire, qu'ils s'en rendent compte et le traite avec la plus grande attention. Mais comment avaient il été au courant ? Comment avaient ils su ? J'avais tout fait pour garder l'information secrète et je savais que ceux qui, comme moi, possédaient une pièce, ne prendraient jamais le risque de l'exposer ou d'en parler. Alors comment ? Mais ce n'était pas le moment de penser a ça, je devais agir.
« Une pièce seule leur serait inutile. Quand à l'autre, elle est en sécurité... »
« Qu'attends tu de moi ? » lâcha enfin une voix profonde.
Je lui jetais un regard furieux.
« Je veux que vous interveniez, que vous agissiez. Je ne suis pas ici par hasard, et vous avez tout intérêt a me garder sur le trône si vous voulez mené votre plan a bien. »
Il se mit a sourire, ses dents blanches tranchant dans l'obscurité. Je ne savais pas si il se moquait de moi ou non mais je savais qu'il ferait ce qu'il faudrait. Ou en tout cas je l’espérais. L'image dans le miroir s'effaca, me laissant a nouveau seul. Rapidement, je me tournais. J'allais devoir prendre les choses en main.
Maxine balançait ses pieds d'avant en arrière sur l'un des lits de l'infirmerie, le nez levé vers le ciel bleu qu'elle apercevait a travers la fenêtre. A coté, elle entendait les autres chercher, faire cliqueter les fioles les unes sur les autres, jusqu'à ce que Jessie ne leur concocte une portion. Maxine passa un doigt sur les pétales qui ornaient son cou, souriant en se disant que c'était agréable.
Pourtant, elle but la potion qu'un lui tendait et fit une grimace malgré elle.
« Beurk ! Je n'aime pas du tout ! »
C'était vrai. Il y avait peu de choses qu'elle n'aimait pas mais visiblement, celle ci en faisait partie. Enfin, apparemment les autres pensaient que ce n'était pas une super idée de rester une fleure, même si elle, elle aimait bien l'idée. Enfin Alice entraîna Jessie un peu plus loin pour lui dire quelques mots, avant de s'en aller avec Dyson vers la bibliothèque, suivit de près par Figue qui se rendait a la cuisine.
« A tout a l'heure ! » fit elle en agitant la main a l'intention de la brune en la voyant s'éloigner dans le couloir, avant de se tourner vers Jessie. « J'ai envie de rentrer voir papa et maman et Zach. » lacha elle d'une petite voix triste. « J'aime bien ici, c'est joli, c'est plein de couleur et tout le monde est très gentil, et puis les choses sont logiques, j'arrive a les comprendre. Mais … mais maman doit être inquiète, et puis je n'aime pas quand je suis loin d'eux. »
Elle soupira et renifla rapidement en se passant sa main sur ses yeux qui piquaient. Les autres n'aimaient pas quand elle pleurait, a chaque fois ca les rendait triste ou ca les énervait, et elle n'aimait pas qu'ils soient tristes ou énervés a cause d'elle. Maxine déglutit difficilement, frottant encore un instant ses yeux, la lèvre tremblante. Elle voulait a tous leur faire des câlins, et rester avec eux. Même si papa et maman c'étaient disputés, elle savait qu'ils finiraient par revenir ensemble. Ils étaient amoureux, et les amoureux finissaient toujours par se retrouver. Maxine inspira profondément, comme on lui avait appris a faire, et se forca a faire un sourire. Allez, elle devait rendre les gens heureux après tout !
« Mais tu sais ? » reprit elle en entraînant Jessie a sa suite, « A la maison j'ai ma propre chambre avec un vrai lit rien que pour moi ! Mais je préfère dormir avec maman et papa, dés fois je vais dans leur lit avec eux, mais des fois ils veulent pas. Et même que j'ai de vrais jouets et même des peluches ! Je leur fait pleins de calins mais celle que j'aime le plus, c'est on nounours a dos ! »
Elle tourna sur elle même pour que Jessie puisse admirer le sac a dos en forme d'ours en peluche qu'elle avait accroché a ses épaules.
« C'est Alice qui me l'a donné avant ! » jugea elle important de préciser avant de fouiller dedans pour en sortir un livre a la couverture jaune criarde. « Et ca, c'est mon livre, il m'aide a me faire pleins d'amis ! D’ailleurs, dedans ils disent que quand je vais en voyage, il faut que je prenne des photos pour ramener des souvenirs parce que comme ca je peux les montrer a mes amis et passer du temps avec eux et renforcer nos liens d'amitié ! »
Elle s’arrêta, soudain pensive.
« Est ce que tu veux qu'on aille voir ton cheval ? Tu lui as donné un nom ? Tu sais, dans mon livre ils disent qu'on doit donner des noms aux animaux qui sont nos amis parce que comme ca c'est plus facile après. Mais et si le nom il ne lui plais pas, comment il fait ? Est ce que tu crois que les maman animaux elles ne donnent pas de noms a leurs bébés animaux ? Parce que c'est triste non ? Pare que normalement les parents donnent des noms leurs enfants, mais alors si ils en ont déjà un ca veux dire que nous on leur en donne un second et ca doit être compliqué pour eux parce que comment ils savent après le quel c'est le bon nom ? Parce que moi tu sais, j'ai eut du mal a savoir lequel c'était mon bon nom quand j'ai été adoptée, parce que j'avais mon nom de Storybrook, mais aussi mon nom du monde des contes et puis il y avait le nom de papa et de maman donc je ne savais pas lequel était le bon, mais après j'ai lu la loi et ils m'ont dit que je pouvais choisir donc après j'ai choisit ceux de papa et maman parce que ils étaient ma nouvelle famille ! Mais les animaux ils ont pas de livres pour leur expliquer ca non ? Alors comment ils font ? »
Elle avait pris les escaliers, marchant en reflechissant a haute voix en tenant son livre dans la main.
« Parce que moi ca m'a beaucoup aider ce livre, a chaque fois il me donne la solution ! »
Maxine s'arreta soudainement, les yeux dans le vague, avant de se tourner vers Jessie, les yeux brillants.
« Mon livre il m'aide a toujours trouver mes amis, il peut peut être nous aider a faire revenir Noirceur et Wine ! » s'écria elle soudainement. « Il faut que je demande au roi si … Monsieur ? Est ce que je peux essayer d'aider Wine et Noirceur s'il vous plait ? » fit elle a l'homme qui sortait d'un couloir a l'aspect poussiéreux dans lequel il avait laissé Alice et Dyson face a la bibliothèque.
« Je suis le Roi Esteban », lacha il en l'observant attentivement. « Et faites comme bon vous semble. »
Et il les laissa, passant dans un couloir latéral pour vaquer a ses occupations. Maxine le suivit des yeux un instant avant de se diriger vers le jardin ou ils l’avaient trouvé la première fois. Avec cette table magique, elle finirait bien par trouver un moyen de les aider non ?
« Tu sais, si tu n'as pas envie de venir avec moi, tu n'es pas obligée... » fit elle doucement a l'intention de Jessie. « Tu peux retourner voir ton cheval libellule si tu préfères. »
Après tout, Ils étaient tous partis dans leur coin, peut être qu'il ne fallait plus rester ensemble ? L'adolescente rajusta son sac sur ses épaules et se dirigea vers la porte principale, pour la pousser doucement et pénétrer dans le jardin. Maxine se rendit droit vers la table ronde, feuilletant son livre.
« Voila c'est bon ! » fit elle d'une voix triomphante. « Regarde c'est dans ce chapitre ! »
Chapitre 23 bis : Sortir vos amis de situations compliquées.
Si vos amis sont coincés dans une situation inextricable, dans un monde ou l'absurde et une dominante certaine ( comme par exemple Wonderland) et que vous avez sous la main une table (ou tout autre objet) permettant de les visualiser, posez deux doigts sur la surface et visualisez mentalement vos amis dans les moindres détails . La brume devrai se dissiper vous permettant ainsi de voir leur situation. Puis, vous pourrez certainement intervenir dans le monde en utilisant votre esprit, cependant, faites attention : l'opération est dangereuse et demande une grande énergie. Cependant, pour les amis, les risques ne comptent pas !
Maxine s'approcha de la table et se pencha dessus avant de remettre une mèche de cheveux. Puis elle posa deux doigts sur la surface et ferma les yeux. C'était facile de se remémorer Noirceur et Wine dans les moindre détails, elle pouvait dire leurs poids a 500 grammes près, leurs tailles et se souvenait des moindres détails de leurs phisique. L'avantage d'avoir une mémoire comme la sienne. Enfin, elle les vit et se sentit soudain, particulièrement faible, fragile. Pourtant, elle se força a garder les yeux ouverts. Les voir, alors qu'ils avançaient sans savoir ou aller. Doucement, elle posa les mains sur le sol et fit un petit chemin vers une porte qu'elle « créa ». Elle ne savait pas du tout ou elle les amenait, souhaitait juste qu'ils sortent. Qu'ils les rejoignent.
Elle ne remarqua pas du tout les oreilles et la queue de renard qui lui avaient poussé sur le crane et dans le bas du dos, trop concentrée sur son objectif.
Noirceur fut pris d'un frisson de peur, de terreur. Il n'en croyait pas ses yeux. Comment Kyran pouvait-il être ici, en face de lui, sous une forme physique, alors qu'il pensait l'avoir enfermé à tout jamais dans son propre corps ? Noirceur n'arrivait pas à l'expliquer, et très vite la stupéfaction laissa place à une colère immense. Le démon détestait automatiquement ce qu'il ne pouvait comprendre. Ce qu'il ne pouvait dominer.
Kyran, de l'autre côté de la ligne, asséna un sourire narquois à son alter-ego. Ce qui fait enrager encore plus le démon.
- Comme on se retrouve mon cher ami.
Encore une provocation. Noirceur haïssait ces moments où Kyran avait le dessus sur lui et en profitait pour se moquer allégrement de lui. Il voulait lui arracher la tête littéralement quand il faisait ça. Mais il voulait tout de même savoir la vérité sur le pourquoi du comment de ce retour de son ennemi juré.
Ah la curiosité. Un vilain défaut chez Noirceur, qui lui avait joué des tours de nombreuses fois et qui lui en jouerait bien d'autres dans le futur. Depuis qu'il était arrivé dans cet étrange monde, il n'avait cessé de vouloir connaître toutes les vérités possibles, à ses plus grands périls. D'abord cette marque sur sa main, et maintenant l'apparition de Kyran.
Noirceur se maudissait. Mais il ne pouvait pas fuir pour alors passer pour un lâche, et il ne pouvait pas non plus le frapper à la mort sous peine de rester dans l'ignorance.
Alors Noirceur rentra dans son jeu.
- Tu ne m'as pas trop manqué bizarrement.
- Ah bon ? Il me semble pourtant que tu n'as pas arrêté de penser à moi tout ce temps où j'ai été dans ton esprit, dans mon esprit je devrais même dire. Et puis on ne peut pas dire que tu t'en sortes à merveille ici à Wonderland, n'est-ce pas ? Ne serait-ce pas de vilaines blessures que je vois partout sur ton corps ?
Encore une pique. Il allait en avoir pour son argent.
- Et toi... dois-je te rappeler ton état la dernière fois que tu avais la possession de ce corps ? Laisses-moi te rafraîchir la mémoire. Tu étais au sol, en sang, pathétique comme toujours, comme tu l'as toujours été, détruit par de vulgaires démons que j'ai pu éliminer par la suite sans aucun souci.
Noirceur sourit et se met même un peu à rire, voulant se moquer de son alter-ego et voulant prouver sa supériorité. Même si au fond de lui, il ne se sentait pas si serein que ce qu'il prétendait.
- De toute façon nous savons pertinemment tous les deux que j'ai toujours été plus puissant que toi. Déjà dans notre pays, à Prydain, lorsque tu étais jeune et que j'avais déjà des milliers d'années, cela se ressentait. Tu parlais avec moi par le biais de ton esprit, et déjà je voyais en toi la faiblesse. Une infinie faiblesse. Déjà je fomentais l'idée de te voler ton corps, de récupérer ce qui m'étais dû depuis toujours. Et la première occasion, au moment propice, je n'ai eu aucun problème à éliminer ton faible esprit pour m'emparer de mon bien et enfin montrer au monde entier qui était le vrai Seigneur des Ténèbres. Allez, vas-t'en, fuis comme tu l'as toujours fais. Je vois dans ton cœur comme dans un livre ouvert. Et tout ce que j'y vois, ce n'est que de la faiblesse. Encore et toujours de la faiblesse.
Voilà. Noirceur venait de détruire le cœur et l'esprit de son ennemi juré.
Enfin. C'est ce qu'il pensait. La réalité était tout autre.
Kyran s'approcha encore un peu plus de la ligne qui séparait les deux hommes. Et il rit si fort, si violemment, que Noirceur en fut totalement décontenancé, ne sachant plus comment réagir. Kyran venait de lui rire au nez et à la barbe. Au sens propre.
- C'est tout ? Laisses-moi rire. Je te pensais plus “menaçant”, plus persuasif. Mais là ? Ce discours n'est pas digne d'une personne qui a passé un si long moment enfermé dans mon esprit comme un petit oiseau enfermé dans une minuscule cage. Je pensais que tu aurais plus de ressentiment envers moi. Mais là ? Ridicule. Pathétique, comme tu le dis si bien. Tu dis que tu as toujours été plus puissant que moi. Je te l'accorde. Je n'ai jamais eu de grands pouvoirs magiques (bien que les tiens n'aient pas encore pointé le bout de leur nez) ni même une grande force. Mais en revanche, et moi toi le sais au fond de toi, je suis bien plus malin que tu ne l'a jamais été. Sinon... pourquoi n'as-tu pas pris ma place avant ? J'ai été quelques fois en difficulté, et pourtant jamais je n'ai ressenti une quelconque force tenter de gagner mon corps. Non, ça non. Admets-le. Tu étais coincé dans ma tête et n'avais absolument aucune idée de comment en sortir. Mais un jour, un peu au hasard, un peu par chance, tu m'as dominé et depuis tu cris sur tous les toits que cela n'a été qu'un jeu d'enfant pour toi. Ha. Ha. Ha. Bien sûr. Tu profites de l'ignorance du monde pour les duper, mais moi je t'ai entendu te plaindre durant des années d'être enfermé dans mon esprit, je t'ai même entendu sangloter parfois la nuit quand tu pensais que je ne pouvais t'entendre dans son sommeil. Est-ce digne d'un démon ? Non. De toute façon tu n'est pas vraiment un démon. Je sais très bien que quelqu'un d'autre, une force qui m'est encore inconnue, te contrôles et te diriges à distance. Tu n'es que son pantin. Son vulgaire pantin.
Noirceur s'énervait de plus en plus en entendant les propos de son alter-ego. Il était en train de perdre la main, de perdre la partie d'échec. Et si c'était cela après tout ? Et si cet endroit était comme une partie d'échec entre lui et Kyran ? Oh non... Noirceur n'allait pas laisser Kyran gagner la partie. Jamais. Il s'apprêtait à le mettre échec et math. Le tout avec un léger brin de haine dans la voix. Très léger.
- Tu ne racontes que des sottises sale misérable ! Tais-toi ! Tu ne sais rien ! Tu penses que je ne suis qu'un pantin mais que dire de toi ! Quand tu étais au pouvoir, quand tu régnais sans relâche sur le pays de Prydain, ce n'était pas toi qui prenais vraiment les décisions... non, non. C'était moi. Je contrôlais ton esprit, je le manipulais pour que tu fasses toutes ces choses démoniaques. Et même avec ça, tu n'as pas réussi à garder le pouvoir et tu t'es fais enfermé bêtement pour des millénaires dans un Chaudron ridicule. Et après cela tu oses encore prétendre être plus malin que moi... c'est l'hôpital qui se fout de la charité. Cependant je reconnais que tu as été assez malin pour mettre à jour mon petit secret... même si tu es encore loin de tout savoir. Effectivement j'ai un maître mais il ne souhaite pas encore se révéler... et puis de toute manière tu n'aurais pas envie de le rencontrer. Ça non. Pour rien au monde. Il me donne tant de pouvoir que jamais, je dis bien jamais tu ne pourras reprendre qui étais tienne. Tu resteras confiné dans ton propre esprit pour toujours une fois que je t'aurais renvoyer dans celui-ci.
Noirceur se mit à rigoler après s'être avancé lui aussi à quelques centimètres du visage de son ennemi. Il pensait avoir gagné la partie. L'avenir allait lui prouver le contraire.
- Si confiant... si naïf. Comme toujours. Tu m'as révélé tout ce que je voulais savoir juste parce-que j'avais piqué ton orgueil, ta fierté de démon de bas-étage. Alors finalement... n'étais-ce pas moi le plus malin ?
Noirceur avait été dupé comme un enfant. Poussé par sa fierté, il n'avait pas calculé ses paroles et avait révélé des tas de choses sensées rester secrètes pour le moment. Il avait si naïf. Il avait été humilié par Kyran.
Il avait été mis échec et math.
Mais il n'allait pas laisser passer cela. Non. Il n'avait pas encore perdu la partie.
Noirceur lança subitement son poing en plein sur le visage de Kyran. Avant de chuter violemment au sol.
Kyran avait inexplicablement disparu. Envolé.
Noirceur ne comprenait pas.
- Comment ?!
Mais il eut très vite la réponse qu'il attendait. Et elle se fit par l'intermédiaire d'une petite voix dans sa tête. Comme avant.
~Comme je le disais... si naïf. Tout ça n'était qu'une illusion Noirceur. Et tu t'es laissé berner. Bravo à toi. J'ai eu les réponses que je voulais. Merci. Cordialement.~
Noirceur manqua d'exploser et de détruire cet endroit totalement. Il détestait ce pays, cet endroit, ce monde, et plus que tout Kyran.
Il fallait qu'il trouve un moyen de se sortir de là. Et après il pourrait se venger.
Le démon sortit de la salle et retrouva Wine à l'extérieur de celui-ci. Il remarqua d'ailleurs qu'ils ne ressemblaient plus à des plantes. Enfin. Elle semblait l'attendre depuis peu dans un long couloir qui menait à une nouvelle porte. Noirceur décida de pousser celle-ci. Ils arrivèrent dans une autre salle qui semblait tout aussi bizarre que la précédente. Noirceur soupira. Il espérait qu'elle ne lui apporterait pas autant de problèmes que la précédente. Il ne pouvait être sûr de rien à présent.
Cette salle était un peu différente de celle d'avant. Des cartes tapissaient les murs de cet endroit. Un cœur, un trèfle, un carreau et un pique. Qu'est-ce que cela signifiait encore ? Noirceur n'en avait aucune idée, mais il voulait savoir, encore une fois poussé par sa curiosité dévorante.
Il se rapprocha de la carte de trèfle mais à peine avait-il approché de celle-ci qu'elle disparu sous ses yeux. Quel étrange endroit décidément. Il tenta donc sa chance avec celle de carreau, mais il eut le même résultat que précédemment. Et de même pour le pique.
Noirceur essaya donc sans grande conviction d'approcher de celle de cœur, et à son plus grand étonnement, le cœur ne disparut pas quand il s'approcha de lui.
Noirceur en avait marre. Marre de tout ça. Qu'est-ce que cela voulait dire encore ? Noirceur n'avait strictement rien à voir avec le cœur ou même l'amour. Le sien était sombre, noir. Il ne battait quasiment pas, ou tout du moins très lentement.
Excédé par toutes ces questions sans réponse, il décida de frapper la carte de cœur. Il ne s'attendait pas à ce qui allait se produire ensuite.
Soudainement, le sol s'ouvrit sous ses pieds et ceux de Wine. Et ils chutèrent. Longtemps. Très longtemps. Il semblait à Noirceur que la chute n'allait jamais se terminer. Il commençait même à se languir de la salle précédente quand ils atterrirent finalement dans le jardin. Wine et Noirceur avaient créé un grand cratère dans le sol à cause de leur chute, mais étonnamment ils se relevèrent sans mal de cette chute. Étrange.
Bon. Retour à la case départ. Enfin presque.
Car même s'ils se trouvaient dans le jardin dans lequel ils étaient il y a quelques temps, quelque chose avait changé. Quelque chose de très bruyant.
Des centaines de statuettes se trouvaient autour d'eux. C'était déjà étrange en soit. Mais en plus elles parlaient toutes en même temps un charabia tout à fait incompréhensible.
Noirceur soupira une nouvelle fois. Le bruit était si fort qu'il ne s'entendait même plus penser. Il commençait à voir un énorme mal de tête, et cela l'agaçait très fortement.
Mais ce n'était pas le pire. Loin de là.
En effet, eux aussi étaient en train de se transformer en statues. Oui, en statues. Noirceur regardait ses pieds qui commençaient à devenir blancs au fur et à mesure, et il ne pouvait absolument rien faire pour changer cela.
Noirceur, même s'il n'oserait jamais se l'avouer, était un peu en train de paniquer. Il y avait de quoi. Ils étaient totalement seuls dans ce jardin. Et personne ne pouvait les aider.
Personne.
Noirceur : 60%
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
« Le reflet d'un homme sombre à l'avertissement lugubre et étrange »
Tes putains de congénères m'ont envoyée dans un asile ! Voilà, t'es content ? Ils m'ont envoyé de décharges électriques, parce que j'arrêtais pas de voir cette endroit ! Oui j'ai eu mal, j'hurlais à la mort tellement mon corps était parcouru de spasme ! oui j'étais triste et désespérée. C'est ce que tu voulais entendre ? Alors tu vas faire quoi maintenant Dyson ? Ca te plait de me prendre au piège comme ca ? T'en veux encore ?
Je baissais le regard, fermant les yeux. C'était horrible. Je serais les dents. C'était ça le monde désormais ? Rempli par les souffrances du passé, qui faisaient du présent un combat contre leur hantise et qui empoisonnaient l'avenir. J'aurai voulu empêcher ça. Ce que j'étais il y a longtemps vivait pour empêcher tout ça. Jusqu'au jour où je fus arraché à ce que j'étais.
Je n'avais pas voulu faire du mal à Alice, je ne voulais pas réveiller la douleur vive des plaies que son esprit porte encore. Je voulais juste... l'aider. C'est lorsqu'elle prononça ces derniers mots que je me rendis compte que tout ça... c'est pathétique. Je n'aidais personne.
Alice reprit sa taille. La douleur ranima les nerfs qui me firent sentir le léger courant électrique vif jusqu'aux oreilles. Je ne dis rien, je l'avais mérité.
On restait comme ça quelques minutes. Peut-être qu'Alice m'oublierait, comme tous les autres, ça serait surement mieux comme ça, qu'elle oublit tout ce que je venais de dire.
Je regardai la pierre.
Elle doit bien servir à quelque chose. Je n'avais qu'une hâte, rentrer chez moi et revoir Lukas. Il fallait se bouger.
On chercha longtemps, sur les étagères, sur les murs, on regardait partout où l'on pouvait poser nos yeux. Cela nous prit de longues minutes. Je repensais à Alice.
Dans tous les cas, j'espère que toi et Maxine seraient heureuses. Je vous le souhaite, sincèrement.A défaut de pouvoir vous aider à être heureuses.
Comme je m'y attendais, elle ne fit pas attention. J'allais rajouter quelque chose quand un détail attira mon attention sur le mur.
Alice ! Je crois que j'ai trouvé !
Sur le mur était incrusté un socle, vide, dont les contours semblaient similaires à la pierre. Alice tenta de mettre le minéral dedans, qui rentra parfaitement.
Un bruit nous fit tourner la tête. Juste à côté, un mur coulissait, laissant découvrir un miroir.
Je crois que je vais me méfier des miroirs aussi.
Je regardai la surface en plissant les yeux, me demandant à quoi pouvait-il servir, et surtout si ça allait nous aider ou nous attaquer -je n'en serai pas surpris-. Je leva les yeux, me demandant si...
Tu crois que c'est... la porte de sortie ? Le passage vers Storybrooke ?
Je m'avançais, examinant encore la surface avec méfiance, finissant tout de même par poser ma main dessus pour voir si la porte s'ouvrirait.
Le miroir disparu. Une main. Du miroir était apparu un homme dont je peinais à distinguer les traits, qui me touchait la main avec la sienne. Le regard qu'il posait vers moi aurait pu avoir le don de refroidir un corps tout entier, voire le château lui même, tant la haine qui s'y reflétait était grande. Le monstre que j'avais eu à affronter il y a des années à Wasteland semblait avoir un regard moins terrifiant que le sien. Tout ça posé sur moi. Qu'est ce que tu fais là ? Tu ne devrais pas être ici. Vas t'en, pars. Abandonne tes amis et retourne d'où tu viens, dit-il sur un ton brutal.
Je ne répondis rien. Je tournai la tête, cherchant Alice du regard.
Il n'y avait plus d'Alice. J'étais seul dans l'immensité de la pièce avec un homme sombre qui s'avançait vers moi.
Sa colère à faire brûler les enfers s'apaisa soudainement, le poids entier de sa haine s'adoucit, et il plongea vers un moi un regard sympathique, accompagné d'un sourire agréable. J'haussai les sourcils, surpris.
Dis, qu'est ce que tu souhaite le plus au monde Dyson ?
Mon regard se fit méfiant d'abord. Je reculais, observant la pièce pour voir si elle était toujours la même malgré la disparition d'Alice, pour envisager une possible fuite. Mais mon attention se reporta sur l'individu.
Peut-être qu'en fait... il fallait lui répondre. Je sentais quelque chose en moi, comme si j'avais besoin de lui répondre. Peut-être cela me guiderait vers des réponses à propos de ce pays pour sortir d'ici avec les autres. Ou peut-être que c'était bien plus que ça...
Je baissai les yeux, pour réfléchir, avant de relever le regard vers lui.
Je veux redevenir l'esprit que j'étais avant. Le Oswald que je ne suis plus depuis que le monde m'a oublié.
Alors c'est ca ?
Il s'éloigna de moi pour faire quelques pas vers les fenêtres et regarder le soleil qui se couche rapidement. La nuit était déjà sur le point de tomber. Le temps était étrange, cela faisait déjà 24h que nous étions entré chez les fleurs.
A Wonderland tu peux tout obtenir, tout, si tu es prêt a en payer le prix.
Soudainement, je me sentis attrapé par le col et plaqué contre le mur. Hey... il s'est téléporté ? Il serra la main autour de ma gorge, outre la douleur, je commençais à m'étouffer, à manquer d'air. Il avait une sacrée poigne. Qu'est ce que tu es prêt a sacrifier pour ca ? qu'est ce que tu vas donner a ce monde pour pouvoir retrouver ce passé perdu ?
Il... Il pleure ? De chaudes larmes coulaient le long de son visage, son expression était si triste qu'il me transperça jusqu'au coeur. J'eus mal pour lui. C'était étrange, j'avais l'impression de savoir ce qu'il ressentait. J'avais l'impression qu'il savait ce que j'avais au fond de moi. Qu'il me connaissait, d'une certaine façon. Et que c'était réciproque. Qui était-il ? Je n'en avais aucune idée. Le Pays des Merveilles cachait de bien sombres surprises.
Je réfléchi à ses mots. Wonderland rendait tout possible. Cela semblait attirant. Mais..
Je... je n'ai rien... J'avais bien des trésors. Dans ma poche se trouvait encore la pièce d'or du trésor de Lily Jones que celle-ci m'avait donné avant que je ne lui promette de retrouver toutes les pièces de son trésor, bien qu'elle m'avait dit que c'était surement impossible. Il était hors de question de sacrifier cette pièce. Je souhaitais redevenir l'esprit d'antan, mais je ne voulais pas perdre les perles de mon présent.
Il relâcha alors la pression, me donnant un peu d'air, sans me lâcher cependant. Il baissa le regard vers le sol, l'air désespéré, avant de murmurer :
Rien ? Tu n'as rien ? Il s'arrêta une seconde, comme pour réfléchir. Alors ce sera euh... La boucle va se répéter... Ça va être la même chose...
Ce qu'il disait semblait important, comme si chacun de ses mots avaient une importance pour moi. Je voulais lui demander qui était-il, mais je n'en eus pas le temps.
Il redressa brusquement le visage, avec un regard meurtrier, et leva le poing pour me frapper. Encore. Avant que le coup ne parte, je fermai les yeux par reflexe. Et à l'instant où j'imaginais que le poing allait s'abattre, je serrais les dents sauf que... Le coup n'arriva jamais. C'était comme s'il m'avait relâché. J'ouvris les yeux, et l'homme n'était plus en face de moi.
Par les esprits perdus de Wasteland... Toutes les étagères étaient remplies de livres, à en déborder. Les livres perdus de la bibliothèque.
Alice on les a trouvé !
Je tournai la tête, m'approchant des étagères. Alice n'était pas là. Elle n'était pas reparu depuis que le miroir avait laissé place à cet homme. Je l'aperçu plus loin, à côté d'une étagère. Je ne peux pas te laisser faire la même erreur que moi. Je ne peux laisser personne répéter les mêmes fautes.
La même erreur ? Je m'avançai vers lui, mais il m'arrêta, levant les bras de chaque côté, pour faire monter une immense vague qui s'éleva dans son dos, prête à s'abattre sur moi.
Je reculai, anxieux. Puis mon attention se porta sur les livres et se détail semblait m'affoler. Et merde, il allait détruire les livres !
Je m'adressa à l'homme, toujours les bras levés devant la vague qui continua de s'élever depuis une source invisible.
Des erreurs ? Je crois au fait que tout le monde peut se repentir de ses erreurs ! Je peux vous aider ! Laissez moi vous aider, cessez cette vague s'il vous plait, je vous en conjure !
Son regard se leva vers moi, grave.
Peux tu ramener les morts à la vie ? Tu peux retrouver les âmes perdues ? J'ai obtenu ce que je voulais le plus et jamais je n'aurai imaginé que le prix à payer etait aussi chez ...
Cette phrase m'angoissa. Je pensais à Lukas, à Lily, à Rosalie, à tous ceux en qui j'avais pu développer une affection ces dernières années, tous ceux à qui j'avais finalement accepté d'ouvrir mon coeur. C'est là-dessus que la vague m'engloutit. En perdant connaissance, j'entendis une dernière phrase.
Ne les suis pas, elles te mèneront à ta perte ...
Avec un sursaut, je me réveillai devant le miroir. J'étais toujours en train de le toucher, comme ramené quelques minutes dans le passé. Alice se trouvait là, étonnée par mon air bouleversé, comme si ce que je venais de vivre s'était déroulé uniquement dans ma tête.
Je me précipita sur le miroir, tapant dessus aussi fort que je le pouvais.
Qui "elles" ?! De quoi parliez vous ? Quel était votre prix ?!
Cela me préoccupais. Il avait parlé de sortes que j'avais l'impression qu'il m'était lié. Qu'il savait tant de choses. Je devais en savoir plus. Mais rien ne me répondit.
A la place, la pierre valdingua sur moi, sortant de son socle, ce qui referma le mur sur le miroir. Je ramassai alors aussitôt la pierre et tentai de la remettre dans le socle, mais quelque chose semblait la bloquer, rien ne se produisit.
Je me retournai précipitamment pour voir les étagères... vides. Toujours sous le regard interrogateur d'Alice qui semblait me prendre pour un fou, je me précipitai vers les étagères, touchant tout ce que je pouvais pour tenter de trouver le moindre morceau de livre.
A part de la poussière -beaucoup de poussière-, je ne trouvai rien.
Je tournai la tête vers Alice.
Quand j'ai touché le miroir, j'ai eu la vision d'un homme qui prenait la place de la surface, qui me demandait ce que je souhaitais le plus au monde. C'était étrange, j'avais l'impression de savoir ce qu'il ressentait, et qu'il pouvait connaitre tout de moi, je ne sais pas si c'est vrai, mais c'était troublant, effrayant. Je lui ai demandé.... hum peu importe, mais comme je n'avais rien pour payer, il s'énerva. Les livres étaient réapparus sur les étagères et lui parlait d'un prix trop fort à payer qui voulait m'empêcher de répeter. Ce qu'il dit en dernier était... étrange.
Étrangement, je choisi de ne pas lui dire le dernier murmure que j'avais entendu.
Je me suis réveillé devant le miroir au moment où une vague allait m'engloutir.
Je fixai les étagères, réfléchissant. Mes pensées allèrent jusqu'au jardin où l'on avait rencontré le roi. La table ! Il avait fait apparaître Wine et Kyran tout à l'heure, peut être pourrait-on voir les livres à travers la fumée !
Alice ! La table du roi, elle pourra sans doute nous montrer où sont les livres ! Nous nous précipitâmes vers le jardin, observant la luminosité baisser au rythme du coucher du soleil, installant une nuit calme et pesante à Wonderland.
On trouva le jardin vide. Vide, avec des flaques de sang par terre.
Une vague de frisson me parcouru l'échine en pensant à notre groupe.
Je me précipitai vers la table, posant une main dessus, mais rien ne se produisit. J'insistai, pensant à une porte, aux livres, au groupe, à l'homme étrange de ma vision. Rien ne se passa.
Je lachai la table alors que je commençai à avoir la tête qui tournait à force d'insister.
Mon attention se reporta vers les flaques de sang. Je les suivait jusqu'à la porte, mais elles s'arrêtaient là.
Je ne savais pas qui se trouvait là avant nous, mais quelque chose l'avait attaqué avant de disparaître avec. ---------
Le kit de survie inattendu pour un voyage inattendu :
▬ « Putain, ta la mâchoire en béton ou quoi ? » Protestais-je en secouant la mains devenu d'une rougeur digne d'une tomate. Mais j'étais trop énervée pour percevoir les petits muscles qui saignait à travers ma peau. Je gardais la pierre avec moi, elle serait beaucoup plus en sécurité que dans les mains d'une personne mal honnête. Une fois ne pas avoir écoutée Dyson, parce que maintenant je ne pouvais plus encadrée son visage en peinture, je glissais la pierre sur son socle. Je n'ai pas très bien compris la réaction de Dyson non plus. Il était restée devant le miroir à le contempler, comme déconnecter de la réalité. Au début ca ne m'avait pas interplé, je cherchais moi même à comprendre ce qui pouvait bien l'interesser autant. Jusqu'à ce que le temps commence à ce faire et long, et que je commence sérieusement à m'impatienter. « Tu fou quoi là, tête de pioche ? » débitais-je en le fusillant du regard. Je me massais les tempes, avant qu'il ne revienne subitement à lui et ne me face sursauter. Je reculais d'un pas. Juste comme ca au cas ou. Puis la pierre valdingua en plein dans son visage. En temps normal, j'aurais ricaner jusqu'à m'etrangler avec mes propres boyaux et lui aurait dit à quel point il le méritait. Sauf que ca m'enchantait guerre de savoir que rien ne marchait et que j'étais toujours coincée ici. Et avant que je puisse en placer une, il ce précipita vers les étagères en les élucidants avec soin, ce qui ne fit que grandir ma curiosité. Ou mon imaptience. Laquelle des deux ira plus vite que l'autre ? Quand j'ai touché le miroir, j'ai eu la vision d'un homme qui prenait la place de la surface, qui me demandait ce que je souhaitais le plus au monde. C'était étrange, j'avais l'impression de savoir ce qu'il ressentait, et qu'il pouvait connaitre tout de moi, je ne sais pas si c'est vrai, mais c'était troublant, effrayant. Je lui ai demandé.... hum peu importe, mais comme je n'avais rien pour payer, il s'énerva. Les livres étaient réapparus sur les étagères et lui parlait d'un prix trop fort à payer qui voulait m'empêcher de répeter. Ce qu'il dit en dernier était... étrange. Je me suis réveillé devant le miroir au moment où une vague allait m'engloutir.
▬ « Ah. J'ai cru que tu dormais. » J'irais presque dire qu'il m'avait fait peur à ce taper une fixette de la sorte. « Gardons l'oeil, tu n'imagine pas à quel point Wonderland est dangereux. » Ils l'ignoraient tous. Et on tombait dans la toile de l'araignée un peu plus et à chaque pas que l'on faisait. Encore une fois, j'ai faillis croire qu'il avait été piquée par une mouche folle, parce qu'il piqua un sprint en dehors de la bibliothèque. Je suis restée figée à fixée la porte par laquelle il avait disparu. Puis je me suis réveillée. « EH MAIS ME LAISSE PAS TOUTE SEULE ! » Je l'ai suivis en emportant la pierre avec moi, la faisant rouler dans ma poche et courant à vive allure dans les grands couloirs rouges. « Mais c'est quoi ton problème ? On va ou ? » Alors que je manquais d'air sous mes poumons brûlants, je finis par reconnaître le couloir qui menait dans le jardin du roi. On allait fabriquer quoi là bas ? Quand il ouvrit les portes de celui ci, je m'arrêtais en lachant une grande plainte. Je respirais si bruyamment et mon cœur battait à une vitesse si irrégulière que j'ai cru que j'allais claquer dans les secondes à venir. Dyson continuait de s'écrier des choses, parlant d'une table à actionner, quelque chose comme ca. Vous voulez savoir ? Mes oreilles bourdonnaient tellement suite à la course effreinée que je ne comprenais pas un mot de ce qu'il disait. Ou bien il parlait dans un autre langage que je comprenais pas. Un peu comme les maths. Je laissais Dyson s'arracher les nerfs et rentrait dans le château. Au bout d'un moment, je finis par tomber dans un jardin intérieur. Il faisait noir, et des champignons lumineux était incrutés parmis l'herbe. Une fontaine dominait la cour avec un banc sur lequel une blonde était assise.
▬ « Maxine ? » Fis-je d'un ton surpris. Que faisait-elle là toute seule ? Ou sont les autres ? Je regardais autour de moi un peu perdu, dans l'espoir de reconnaître la chevelure rousse de Jessie, ou encore l'immonde robe rouge de Wine. Je savais même pas ou était passée celle ci. Surement en train d'hurler comme une hystérique dans des têtes tranchés. Dyson c'était éloignée à la poursuite de quelque chose, j'aurais jurée avoir vu des oreilles de cochons sur sa tête. Je pris sa sur le compte de Wonderland et sa malice habituelle. mais mes pensées c'était interrompu sur Maxine. On était toute seules, vous comprenez ? Je voyais encore l'image de Leigh qui me harcelait ''Si tu lui dis pas, elle le découvrira elle même et ce sera encore pire.'' mais c'était pas facile d'annoncer une chose comme ca au gens. On dit pas ''Hé, salut, comment tu vas ? Oh fait, on est sœurs espèce de petite chanceuse haha ! Bref, bien dormis ?'' Et puis en plus c'est moi qui doit le dire. Je suis uen catastrophe en matière de révélation. J'ai dis à une gamine y'a pas longtemps que son poisson était mort. Mais que c'était pas grave parce qu'il avait voyager par une super porte temporelle appeler chasse d'eau, et qu'elle pourrait pensée à lui à chaque fois qu'elle irait au toilette. Oui, ca craint un max. Alors que mon cœur cognais sévérement dans ma poitrine et qu'une pâle nervosité s'insinuais dans mon estomac, je pris place sur la banc à coté d'elle. Jouons déjà la carte de la normalité, je suis pas encore prête.
▬ « Ca va ? t'étais passée ou ? » Voilà, on y va mollo Alice.
« Oui ca va. Et toi ? J'étais ici, tu sais c'est toi qui m'a laissée, je n'étais partie nul part, c'est toi qui es partie, donc 'est plus tot moi qui devrai te dire ca non ? » j'haussais un sourcil. Si d'ordinaire je comprenais pas grand chose de ce qu'elle pouvait marmonner, j'avais l'impression que c'était trois fois pire. Pour pas trop s'étaler, parce que je savais qu'elle était très forte à ce petit jeux, je finis par essayer de chercher mes mots pour les aligners correctement. Qu'elle efforts mes amis, qu'elle effort !
▬ « Ecoute maxine, faut que je te dise quelque chose. je n'ai pas été entièrement honnête avec toi... » Non, je ne l'étais plus depuis que Leigh c'était ramener avec des lettres annonçant que j'avais une sœur. C'était pas facile comme secret et j'avais l'impression qu'il s'alourdissait de jour en jour dans ma poitrine. Je n'aimerais pas qu'il explose. C'était difficile, croyez moi. J'avais pas la force de continuer, persuader que c'était une mauvaise idée. Mais le courage finit par prendre possession de ma langue. « Tu sais l'autre soir quand je me suis enervée sur toi ? c'était pas à toi que j'en voulais. je voulais pas te faire peur et encore moins te faire mal. Mais je m'éloigne un peu là non ? » Je cherchais une quelconque source d'amusement dans son regard. Comme ci elle allait me répondre '' Oui, tu te perd carrément même !'' Mais elle savait même pas de quoi je parlais et ou je voulais en venir. « Si j'étais pas contente,c'est parce que ... » Allez, dit le. On y est. C'est l'heure.
▬ « En fait ... » On y es presque. Encore un mot, juste un. Ta du cran ou pas ? Elle est ou la Alice teigneuse là ? Ah bah elle ce cache dans les juppon de sa mère oui. « Je déteste qu'on touche à ma sœur ! » je ne saurais dire si un grand soulagemment m'avais envahis, ou si c'était juste l'effet d'une pierre qui tombait dans mon estomac. Le grand silence qui venait de s'installer semblait durer une éternité, et je fixais la moindre réaction de sa part, avec une méfiance si violente que je m'en mordais la langue pour pas partir en courant.
« J 'avais touché ta soeur ? » Oh quelle cruel jeux du destin, de devoir me faire répéter encore une fois la chose. J'aurais pu rire, me raviser vue qu'elle avait pas compris. Mais j'en avais assez de trainer ce secret comme une chaine derrière moi. Un sourire s'échappa de mes lèvres malgrès moi.
▬ « Non maxine, tu es ma sœur, tu comprend ? J'ai pas aimée le fait que ton père te fasse du mal, et j'avais encore du mal à digérer la nouvelle. Je te l'ai pas dis plutôt parce que ... » Les mots restèrent coincés dans ma gorge. Impossible de les avalers. Impossible de les relacher. Ils étaient bloqués. « Bah en fait, je me suis dis que je te méritais pas. » j'avais honteusement baisser la tête, comme une petite fille prise en faute. « Je suis une sœur nulle et apparemment j'ai une mauvaise influence sur tout le monde, je voulais pas qu'il t'arrive quoi que se soit à cause de moi. » Et pourtant, quelque chose était bien arrivée à cause de moi au Manoir. Je la fixais de nouveau, la peur ressérant ses entrailles dans mon esprit. Maxine me fixa avec beaucoup de choc -j'avais eu exactement la même reaction- avant que des larmes ne s'écoulent sur son visage tel un torrent ce deversant dans un sanglotement. Oh bordel. Je suis censée faire quoi là ? Je l'ai fais pleurer. Oh merde. Il disait quoi déjà son livre pour les nuls ? Tapoter la tête de la personne nan ? J'allais m'éxécuté, quand ses bras maladroit ce refermèrent autour de moi. J'étais surprise, puis je finis ma l'encadrer à mon tour.
« Soeurs. On est soeurs ... » Murmura t-elle. « Je suis tellement heureuse... » C'était...inattendu ? Elle le prenait bien là, rassurez moi ? Je pouvais pas vous dire à quelle point le soulagemment m'avait envahis. La pression c'était relacher avec une tel aisances, que j'avais faillis en pleurer de joie à mon tour. ▬ « Alors tu veux bien de moi ? » Demandais-je avec la tête la plus minable et la plus conne au monde. Je sentais son nez dans mon cou, alors qu'elle s'arrêta soudainement de pleurer.
« Tu pensais vraiment que j'allais dire ca ? Que je voudrai de toi ? » Ca voix était d'un eclats si froid et glaciale, qu'un courant electrique ce renversa sur moi. Bien entendu. Pourquoi ce serait aussi facile de toute manière ? J'étais surprise, j'allais protester, essayer de comprendre ce qui ce passait. Mais elle ce détacha avec un air froid, moqueur et cruel. J'étais glacée de stupeur, incapable de parler, de bouger, spectactrice de ma propre descente au enfer. Renchainant de nouveau avec des paroles aussi aiguisée que des couteaux, j'avais l'impression qu'ils étaient tellement bien accérée qu'ils ce glissaient avec aisances dans mon ventre. « Tu pensais vraiment que je voudrai de toi ? mais qui ? Qui pourrai souhaiter rester a tes cotés ? Qui pourrait souhaiter ... être lié a toi ? Même tes parents t'ont abandonnés, enfermés, attachés. il aurait mieux valu que tu ne sortes jamais de cet asile... » rester à l'asile... Rester entre des murs peint en blanc, avec des medecins qui vous electrocutait en vous promettant un monde meilleur ? Les mots d'on elle avait plaisir à me jeter en plein visage eu un impacte si violent, que je venais de m'aperçevoir que je n'arrivais plus à respirer et que les larmes tombèrent brutalité sur mon visage. Elle pouvait pas dire ca. Elle pouvait pas savoir ce que ca faisait. Non elle ne le pouvait. Je la fixais en secouant la tête, une douleur calcinante dans le cœur. Elle me fixa avec colère soudainement, ses changements d'émotions me prenaient au dépourvu. « Tu m'a abandonnée ! Quand j'avais besoin de toi, tu m'as laissé tombé tu m'as rejeter ! Et maintenant tu veux revenir ? JAMAIS ! JE TE DETESTES ! Il aurait mieux valu que tu n'existes pas ! » Il aurait mieux fallu que tu n'existe pas Elle venait de ca graver dans mon esprit à jamais. Des mots de trops.
▬ « TU NE PENSE PAS CE QUE TU DIS !! » m'ecriais-je en me levant d'un bond. J'étais désamparée. Elle venait de confirmer ce que je redoutais le plus au monde. Elle venait de casser mon cœur avec une tel violence que je doutais qu'il ce reconstruise un jour convenablement. Ou qu'ils ce reconstruisent tout court. J'avalais durement ma salive, tremblante. Rester à l'asile ...Douloureux souvenir du passée qui me revenait en mémoire. L'asile. L'asile ...Attendez une seconde ! Maxine n'était pas au courant pour l'asile ! Comment elle en aurait eu vent ? Oh. Tout était clairs maintenant. Comment avait-je pu croire à ce stratagème ? Comment avait-je pu me laisser berner de la sorte ? « Attend une seconde ..Tu n'a jamais su pour l'asile... » Soumettais-je, comprenant de plus en plus que ce n'était pas Maxine devant moi. Mais un imposteur qui s'amusait à me réduire à néant. « Qui est tu qu'es ce que ta fais à ma sœur ?! » Lui criais-je, proie à une colère davastatrice. Je déteste qu'on me prenne pour une pigeonne. Et encore moins qu'on foute son sale pif dans mes affaires. Un eclats mauvais brillait dans mon regard. Elle ce remit à pleurer, comme pour essayer de me convaincre. Je n'aimais pas ca. Je n'aimais pas ce que j'avais entendu de la bouche de ma fausse sœur. C'était comme confirmer mes craintes et mes doutes qui perdurait depuis un moment. Mais c'était encore pire quand ca sortait directement de la bouche d'une personne que l'ont aimait.
« Je suis moi ! Je suis au courant pour l'asile, je suis au courant pour tout ! Ils me l'ont tous dit ! De toute facon, a partir du moment ou tu es partie .. tu m'as abandonné, tu l'a laissé me battre .. j'ai faillit mourir ! » Ce n'était pas elle. Ce n'était pas elle, parce que j'avais été immonde quand j'avais voulu savoir qui était l'auteur de ses blessures. « Par TA faute ! » Rajouta t-elle. Non. Non ! Je refusais de la croire. J'avais tellement été aveuglée par la colère quand elle refusait de me dire qui lui faisait du mal, que je lui avait fais sans faire exprès moi même mal sans le vouloir. Ca m'avait rongée des jours entiers, j'avais chercher en vaint. Sans jamais connaître l'auteur. Alors comment cela pouvait être ma faute ?
▬ « Personne n'est au courant pour l'asile ...non personne ! » Déclarais-je d'une voix brisée. Même pas Leigh. Ni Absinthe. Même pas Jefferson. Juste Dyson et ..et Harmony. Cette … Non. Je passerais cette colère sur elle plus tard. Personne ne connaissait la vérité, je ne voyais pas comment cela pouvait -être possible. « J'ai voulu agir et tu m'en a empêcher ! Tu peu pas me mettre ca sur le dos ! » Et pourquoi es ce que je continuais de marcher dans jeux, alors que ce n'était pas elle ? Pourquoi je me broyais les poumons et la gorge à plaider ma cause ? Attendez une seconde. Et si ? Et si elle était au courant pour l'asile ? Maxine était fouineuse. Elle avait très bien pu arracher mon dossier des griffes de l'ordinateur. Je ne lui avais pas laissée l'occasion de parler de ce qui c'était passée. Elle m'avait pardonnée aussi facilement que l'ont dit bonjour et aurevoir. Non...la vérité me frappait soudainement comme un poing me broyant la mâchoire. Ma tête me tournait. Cette reaction était parfaitement logique. Elle m'en voulait ...c'était bien elle en face de moi. Je voulais juste mourir en cette instant même. Je voulais être morte, que d'entendre ses atrocités une fois de plus. N'importe qui aurait pu me les cracher à la figure, j'aurais rien fait. Mais venant de Maxine, c'était comme me donner un billet droit pour un aller au enfers. Elle venait de piétiner mon cœurs et pas qu'a moitié.Je l'ai méritée. Me dis-je pour moi même. Tout le monde avait la facheuse manie de disparaître de ma vie. Ce n'était qu'une question de temps avant que Maxine ne fasse de même. Perdu dans mes songes, Maxine arriva avec une t-elle rapidité, que je ne la vis pas ce deplacer. Un metal froid et tranchant s'enfonçant dans mon ventre. Un cris s'échappa droit de mes poumons alors que mes jambes ce dérobèrent.
▬ « Maxine ! » Le sol ce rapprocha brutalement, et ma tête ce cogna contre l'herbe. La douleur s'empara de tout mes muscles, et un liquide poisseux coulait entre mes mains, positionner sur l'essence même de la douleur. Je sentais le sang remonter dans ma gorge et me bruler avec une tel intensité qu'il remonta droit dans ma bouche, libérant un liquide métallique. J'arrivais pas à supporter la douleur, elle était si violente, que je n'arrivais plus à bouger mes membres, ils étaient comme paralysée, incapable de bouger. Ma propre sœur venait de me poignarder. Je voulais revoir leigh. Je voulais poser mes yeux sur un visage familier. Même les traits de Wine ne me dérangèrent pas à ce moment précis. La douleur s'étendait jusqu'à mes poumons, ou l'air eu du mal à passée. J'avais plus la force de pleurer, j'étais à présent vidée. L'image de Maxine dansait devant mes yeux. « P...pourq...pourquoi ? » Pourquoi j'avais été une aussi atroce sœur ? Pourquoi es ce que tout allait mal dans ma vie comme ca ? Pourquoi tout le monde m'abandonnait de la sorte ? J'étais quelqu'un de si mal que ca ? Ma vision ce floutait par moment. Des tâches dansaient devant mes yeux, alors que maxine était couverte de sang tel un film d'horreur réel. Elle prit une arme entre ses mains pour la bloquer contre sa tempe. Mon cœur qui battait lentement rata un battement. Ma gorge était nouée, je saurais dire si c'était le sang qui s'en échappait ou si c'était une boule de larme qui était coincée. Je m'étais très bien sentie arrêtée de respirer aussi. « Non...pas ca ... » Gémis-je. J'avais froid, et la douleur bourdonnait à mes oreilles. Ma tête me lançait si vivement, que me concentrer sur le visage si innocent de ma sœur était un supplice.
« Je refuse de partager le même sang que toi. Jamais. » La détonation partis. Un hurlement s'échappa de ma gorge, il était si puissant, que j'ouvris les yeux sur le jardin, replier sur moi même avec les mains plaqués contre ma tête. La surprise c'était emparer de mes mouvement. Je portais instinctivement mes mains sur mon corps. Rien. La douleur avait disparu. Maxine avait disparu. Et j'avais envie de mourir, plus que jamais. J'étais tremblante, tapis dans un coin, mes vêtements et mon visage était si humide, que j'avais l'impression d'être tombée dans un lac. Je ne vis pas l'homme s'approcher de moi. Il portait un masque blanc effrayant qui me fit pâlir. Il ce mit à ma hauteur, posant son index sur mon menton pour le relever. Je plaquais mes yeux dans les siens. Plus rien ne pouvais m'atteindre désormais. Pas après ce que je venais de voir. Plus rien avait d'importance. On pouvait me broyer quatre fois, que ce serait quelque chose d'encore trop doux à mes yeux. Je voulais juste rentrée, me tapir dans un coin, ne plus bouger et mourir en paix.
« Pauvre Alice ... pavre pauvre Alice ... Toujours seule ... Toujours rejetée .. » Non..pas rejetée ! Mon cœur saignait, mon esprit était à vif. Comme ci on l'avait trainer sur des charbons ardent. Trainer par ma propre sœur elle même. Un eclats meurtrier transperça mon regard. Un rage inouie d'on je ne pensais plus être capable de ressentir s'empara de mes gestes. Je me jetais sur lui, mais mes mains ce refermèrent sur du vide et j'attéris à quatre patte dans l'herbe. Je fixais la verdure avec une intensité songeuse. J'avais beaucoup de mal à respirée. Je cherchais l'homme, décidée à m'en prendre à lui avec toute l'agressivité accumulés jusque là. Il était nul part. Nul part, écceptée la branche en hauteur sur laquelle il était installée tranquillement.
▬ « Qu'es ce que tu veux ! » Lui criais-je, serrant les poing si fort qu'un de mes ongles me perfora la peau. Mais la colère qui animait mon regard coupait toute douleur dans le fil de mes pensées.
« Rien ... Rien du tout.. » Quelque chose remuait dans sa mains. Quelque chose d'argentée. Quelque chose de ronds, ayant une histoire si profonde que la tête me tourna. Etait-il en train de jouer avec mes souvenirs les hein après les autres ? Ce foutait t-il royalement de ma gueule en s'amusant à me rappeler à qu'elle point j'étais inutile et insignifiante ? Il me la lança en pleine figure. La douleur me fit perdre pied, et la colère disparu. Je me frottais la tête alors que des étoiles brouillait ma vue, avant de me baisser pour ramasser la montre à gousset. Je reprimais une montée de sanglot, m'empêchant de craquer face à lui. La montre de Sirrus. La montre de notre jeux. Les souvenirs afflutaient tel une file chronologique, me remémorant tout les défies qu'on c'était lancée et à quelle point elle signifiait tout pour moi. Mais elle me faisait mal, cette montre. Mal, de revoir la nuit passée avec le chat, mal, de me reveiller et de voir le lit vide. « Elle voulait te la rendre mais ... je lui ai proposé de le faire moi même. J'avais envie de te rencontrer. » Elle ? Je levais subitement les yeux, sans comprendre de quoi il parlait. Maxine voulait me la rendre ? A peine avait-je levée le regard qu'il était là, en face de moi, avec son visage cauchemardesque. Il ce pencha à quelque centimètre de mon visage. J'arrivais plus à bouger. Comme ci mon corps entier était pris au piège dans du béton. J'avais beau essayer de me debattre, rien ne ce passait, plus rien ne m'obeissait. Je détestais ce sentiment d'impuissance. Il s'amusait à jouer avec l'une de mes mèches blondes. A quoi bon. Qu'il me tue, j'avais plus rien à perdre. Après ce que je venais de voir, je voulais pas vivre avec ca dans l'esprit.
« Tant de fougue dans un si petit corps ... quel dommge n'est ce pas ? » je pouvais que le regarder. Sans sciller. Planter mes yeux dans ce visaege pâle, à la recherche de la compréhention. Il ce pencha à mon oreille, le murmure de sa voix à peine audible déclencha un frisson dans ma nuque.
« Prendas tu le risque de tout perdre Alice ? » La phrase resta quelque instant collés dans mon esprit. Perdre, perdre quoi ? Qui ? J'avais déjà tout perdu, non ? La mobilité me revint, manquant de me faire tomber vers l'avant. Je n'aimais pas ce que j'avais vue. Que ce soit l'épisode avec Maxine ou avec ce connard de visage blanche. La rage m'envahis et mes mains brutalisèrent un arbre ; répétant les coups les hein après les autres jusqu'à ce que les egratinures sur mes mains ne ce mette à saigner. Je me laissais tomber dos à l'arbre, repliant les mains autour de mes jambes et plongeant ma tête dans mes bras avec désolation. Si ca devait ce passer comme ca, alors je ne voulais pas vivre. Je voulais pas vivre avec cette douleur. J'étais certaine d'une chose. Maxine ne devait pas savoir pour notre lien de sang. Jamais. De toute manière, sa semblait clair non ? Tout le monde me rejetait, alors pourquoi pas elle ? Elle en a marre, Alice, d'être gentille avec tout le monde et qu'au final elle soit prise pour une cruche. Tout le monde était méchant ? Alors j'allais l'être aussi.
Lorsque Alice m'avait prise à part je l'avais rassurer. J'adorais Maxine et puis j'étais une adulte responsable! Elle me confia qu'elle me comprenait. Je ne savais pas quoi dire. Je ne sais même pas ce que moi j'aimerai entendre. Alors je n'avais rien dis, la laissant s'éloigner avec Dyson. Supeeer la notion de rester grouper! Dans les film quand on se sépare comme ça le méchant est content et nous explose.
Je m'installais donc à côté de Maxine, assise sur le lit alors que Figue s’éclipsait. Euuuh Alice? Mon pokémon s'est enfuis... Ma petite camarade se mit à parler. Je l'écoutais avec attention. Je savais que parler ça libérait. Alors je l'écoutais. Jusqu'à ce que sa voix deviennent plus triste, un coup d'oeil confirma mes craintes. Les larmes menaçaient. Je la pris dans mes bras en la berçant doucement.
-On va rentrer t'inquiète... Mais la prochaine fois que tu veux jouer n'attends pas un homme étrange. Viens me voir! Je suis nettement plus qualifiée!
Elle me parla un peu de chez elle et me montra son nounours à dos en se tournant, je saluait discrètement mon confrère. Il avait dut en vivre des aventures avec sa propriétaire! Faudra que je lui demande si je peux un jour. Puis elle chercha quoi faire, et elle me parla de Billy. Tant qu'il était aux écurie, il était en sécurité. Enfin, si il se tenait bien. Mais bon j'avais confiance. Et puis je casserai la figure de ceux qui lui ont fait du mal au pire.
-Je l'ai appelé Billy, comme c'est une terreur ça lui va bien. Mais tu sais je pense que le nom qu'on leur donne, ils le voyent comme la traduction de leur nom. Comme si qu'ils étaient bilingues!
Par la suite elle me parla de son livre. Entre la clinique et les recherches je ne prenais pas vraiment le temps de lire. Et puis en tant que jouet, la lecture n'était pas chose aisée. Essayer de tourner une page et lire confortablement installé quand vous êtes plus légère que le livre et de la même taille. C'est juste IMPOSSIBLE. Enfin bref, son livre avait toute les réponses même pour aider les deux ténébreux. Faudra vraiment que je me mette à la lecture. Sa tombe dans un livre je retrouverai Buzz et Woody! Mais bon je secouai la tête pour me sortir de mes penser et suivre Maxine au jardin. Celle-ci se positionna devant la table où on avait rencontrer le roi et suivit les indications de son livre. Je restais à quelques pas d'elle, veillant les alentours en cas de danger. Je vis Wine et Noirceur se battre contre une horrible plante, encore une. Puis sans que je comprennent comment, elle leur créa un chemin vers une porte. J'observais le périple de mes deux camarades, jusqu'à ce qu'ils arrivent dans une salle avec des cartes. La blondinette fit disparaître les symboles à l'exception du coeur. Puis tout ce passa très vite, je les vis tomber et au moment où ils percutèrent le sol, Maxine plaqua ses mains sur la glace. L'instant d’après, je la vis se tordre comme si qu'elle avait pris un puissant coup dans le ventre. Elle semblait avoir pris le choc pour ses deux amis Je courus vers elle pour l'aider à se redresser. Son petit corps était secouer par une violente quinte de toux. La main qu'elle apporta à sa bouche se teinta de rouge.
-Par les moustaches d'Abraham Lincoln! Maxine! Je la souleva avec précaution et retourna vers l'infirmerie. En chemin, une dame à l'air plutôt doux proposa de m'aider. Je serrais un peu plus Maxine contre moi de peur qu'elle lui fasse du mal. C'était trop étrange ici, comment me fier à des étrangers? Mais une nouvelle quinte de toux me ravisa. J'acceptais l'offre et elle m'aida à installer la petite blonde sur un lit.
-Ils sont... dans le jardin. Wine et Kyran, tu dois les aider ... Articula la petite fille avec difficulté.
Je me mordis la lèvre. Ne pas aider n'étais pas mon genre mais j'avais promis à Alice de la protéger, de veiller sur elle. J'avais échouer clairement. Et cette fois c'était pas un jouet. Ce n'était pas du rembourrage, mais des organes et du sang qu'il y avait à l'intérieur de son corps. Ce n'était pas aussi simple que quelques coup d'aiguilles non. Sur ma veste il y avait l'empreinte rouge de ses petites mains. C'était de ma faute. Voyant mon trouble, le regard de la femme voyagea entre nous. Elle posa une main sur mon avant bras se voulant rassurante.
-Je vais veiller sur elle. Allez aidez vos amis, elle est entre de bonnes mains Je regardais la dame, puis Maxine, son regard était suppliant. Je posais ma main sur sa tête.
-Je reviens à la vitesse de la lumière, parole de cowboy! Je fonçais dans les couloirs, traversant le château. Arrivée devant la porte qui mène à l'extérieure, je la poussai de toute mes forces avant de m'y engouffrer. La lumière m'aveugla si bien que je fermai les yeux. Quand je les ouvris, je n'étais plus à Wonderland, ni même à Storybrooke. Mais chez moi. Là où j’appartiens. Je baissais les yeux sur mes mains. J'était redevenu moi! Enfin une poupée quoi! La bonne taille, le bon physique! Mon corps! Je vis mes amis au loin. Je m’apprêtais à me jeter sur eux quand j'entendis des pas. Bonnie! Tout était redevenu comme avant! Plus de malédiction! Rien! Je me figea dans ma position avant que la porte s'ouvre. Le tutu est les bottes de ma propriétaire traversaient la chambre. Elle à une nouvelle poupée. Très féminine et qui chante. Totalement différente de moi. Elle joue avec et je comprends très bien malgré le pincement au cœur. Dans sa dance, elle me shoote dedans et j'attéris dans la poussière sous sa commode. Je ne bouge pas et observe. En temps normal, c'était moi. Avec une robe en mouchoir dans ses mains. Quand la petite part au bain, tout mes amis se regroupent autour de la nouvelle. La complimentant! Même Buzz! Et en plus il n'a même pas l'air mal à l'aise. Je suis pas jalouse! Ne vous méprenez pas! On est pas en couple. Il fait ABSOLUMENT ce qu'il veut! Quand j'en ai eus assez de les voir s'extasier devant elle, je décida de faire mon retour. Allumant "accidentellement" le poste qui joua de la musique latine. Je m'élança avec un bruyant "Yeeeeeeehaaaaaa!" vers mes amis. Me jetant sur Woody et Buzz pour les serrer dans mes bras avec une telle force que la boite vocale de Woody heurta le plastique de Buzz.
Mais à ma grande surprise ils me repoussèrent. Autour on murmurait. "Mais c'est qui elle?" "Aaaah mais elle était Encore là?" Oubliée. Totalement. ça me fit l'effet d'un millier de coup de bec de vautour dans mon cœur. La douleur fut remplacée par la colère, je me jettais sur Woody, l'attrapant par le col.
-Menteur! Comment ose tu? Tu m'as promis que je serais jamais délaissée Celui que je considérait comme mon frère me regarda froidement.
-Rex! Ham! Trixie! Monsieur Labrosse! Madame Patate! Dites quelques choses! Si c'est une blague ce n'est vraiment pas drôle! Le concernés me regardèrent avec dégoût avant de se tourner pour s'occuper de la nouvelle. Buzz me détacha de Woody, je le regardais avec espoir. Pas Buzz, Pas lui. Il me poussa et referma un panier prison. Comme à Sunnyside.
-Je suis désolé Jessie, mais elle est bien plus intéressante que toi. Et puis tu es démodée Je devais avoir un cœur en porcelaine, car il me semble l'avoir entendu se briser. Le regard ranger le plus cosmique de toute ma galaxie était plein de pitié, de dégoût même. Brisée, humiliée, la douleur se fit si intense quelle court-circuita mon bon sens se mutant en une rage folle.
-Démodée? Démodé?? Tu peux en dire autant de ton shérif en carton tête d haricot intersidérale! Je suis unique! Cette cruche y en a 10 a tout les coins de rues! Et toi l'shérif de mes deux! Tu vaut pas mieux que papy pépite! Heureusement que Bo Peep est partie avant de se rendre compte à quel point t'es une ordure! T'aurais du rester dans l’incinérateur! C'est ta place! Hurlais-je en secouant les barreaux comme une détraquée. Je crois bien avoir fait pleurer le bébé et les trois petits hommes verts.
- "Jessie ... La petite poupée avec laquelle plus personne ne joue. Tu restera toujours derrière ...Je me retournais, les point serrés, prête à cogner. Au fond de ma cellule, une ombre se mouvait. Un homme qui redressa sa tête vers moi, malgré le masque je sentais son regard sur moi. Je le toisais prête à user de mes poings.
Dis moi petite chose ... tu ne penses pas que ton existence est contre nature ?"
Ce fut un électrochoc. Comment savait-il? Comment savait-il que je n'osais dire que j'étais une poupée. Je suis un objet, un objet ne devrais pas être vivant. Et puis si moi j'existe, Chucky la poupée tueuse aussi. Je voulais répondre. Mais aucuns sons me franchis mes lèvres à chaque fois que j'ouvrait la bouche. Je baissais le regard, m'entourant de mes bras. J'étais un monstre oui. Les jouets étaient des monstres.
-Si je suis un monstre EUX aussi Hurlais-je en indiquant les traîtres. Puis je pensais à ces "mauvais" jouets. Lotso, le chercheur d'or. Ils avaient raison. Mais si on été en vie, c'était pour une raison non? Pour les enfants?
-Les enfants... Nous cassent, nous abandonnent et pourquoi? Pourquoi on dépend d eux?
Je tremblais, un sourire se traçant sur mes lèvres alors que je tremblais, la haine me faisait perdre pieds, et je me sentais basculé vers Bazooka Jane sans que cela ne m'inquiète. ça avait quelque chose de bon, d'enivrant.
-Quitte a être un monstre autant l être complètement
Plus question de souffrir. Ceux qui m'avaient blesser allaient le regretter, au prix fort. Et leur supplications n'y changerons rien. Tout à coup mon interlocuteur se retrouva face à moi, enveloppé de volutes de fumé. Il se tient tout près et je reste de marbre. Sa main passe devant mes yeux et la scène change. Devant moi, Woody et Buzz sont totalement démembré et fondus. C'est bien que je les reconnais à leurs couleurs car ils sont totalement difformes. La voix de l'homme vint de dérrière moi. Comme si qu'il se penchait pour me murmurer à l'oreille.
Oui ... Pourquoi donc êtes vous dépendants d'eux ? Pourquoi ne pas .. prendre votre revanche ? Je regardais les dépouilles, incapables de détourner le regard. J'avais la nausée mais ma tête chantait "bien fait!". Puis la scène changea de nouveau, dévoilant un petit garçon dormant paisiblement. Tapis dans l'ombre, ses jouets grimpaient sur le couchage l'air menaçant.
Ils sont a votre merci, chaque nuits, chaque fois qu'ils ferment les yeux ... tu pourrai être le leader des rebelles ... tu ne serai plus jamais enfermé ....
"Pas comme ça". Ce n'est pas ce genre de vengeance à laquelle j'aspirais. Les sales gosses comme Sid devaient trembler, les autres ne plus savoir ce que c'était de jouer. Je voulais être libre. Ne pas être esclave de la peur de ne plus être utilisée. D'ailleurs, humaine je trouve ça intolérable. Jouet ou femme j'ai une conscience. Alors pourquoi dans un des cas je me laisserais traiter comme un objet.
-Il faut que l'esclavagisme de mes frères cessent... Marmonnai-je.
L'homme au masque m'observait de loin. Malgré le manque d'expression de son visage, son attitude trahissait l'amusement.
-Intéressant...
Il disparut dans une épaisse fumée noire qui m'enveloppa. Quand j'ouvris les yeux, j'étais de nouveau dans le couloir, la mains sur la poignée de porte. Je reculais de quelques pas, tremblantes. C'était un rêve? Tout cela semblait si réel. Le discours de Buzz et l'attitude de Woody ne cessaient de se rejouer dans ma tête. La douleur était vive. Je sentait encore les mains de Buzz me pousser dans la cellule. Mon regard tomba sur le sol, me forçant à réprimer les cris et les larmes qui menaçaient maintenant que j'étais seule et je vis mon tatouage. Andy. Il ne m'avait pas oublier lui. Non, il voulait nous garder pour ses enfants plus tard. Il m'a confié à Bonnie pensant que c'était ce qui avait de mieux. Tout les enfants n'étaient pas mauvais mais pouvais-je prendre le risque? Je relevais la tête déterminée, ma décision était prise. Je poussa la porte avec une toute nouvelle force. Je vis le roi descendre d'une tour en forme de fou d'un pas préssé. Je trouvais ça curieux mais je n'en fit rien. J'avais fait une promesse et qu'importe ce qu'il s'était passé je ne reviendrais pas dessus. J'attrapais une corde qui devait servir à monter un drapeau et en fit un lasso. Wine et Noirceur se changer peu à peu en pierre et des statues qui baragouinaient semblait en être la cause. Je fit craquer mes phalanges. J'était d'une humeur meurtrière. Les paroles assassinent des autres jouets mettant mes nerfs à vifs. On allait voir si j'étais "has been". J'attrapais les statues avec mon lasso pour les projeter vers leurs semblables dans un boucan atroce. Les dégommant avec un plaisir malsain. Parfois leur tête roulaient à mes pieds et je les écrasaient d'un coup de talons. Bientôt il ne resta que des gravats. Et l'enchantement se dissipa. Ma promesse était tenue. Sans plus de cérémonie et d'une voix froide je leur lança en me redirigeant vers l'infirmerie.
- Maxine était inquiète pour vous, et je pense que vous lui devez beaucoup. Suivez moi, elle est à l'infirmerie J'attachais mon lasso de fortune à ma ceinture et les guida. Arrivée dans la salle je remercia la servante avant de m'adosser à un mur. Dans quelle catégorie d'enfant Maxine se trouvait?