« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Elle avait décidée de laisser Alice et la grande Rose seules, a discuter. Alice lui faisait peur quand elle criait, cela lui rappelait toujours la manière qu'elle avait eut de se mettre a hurler la dernière fois qu'elles c'étaient vues au manoir. Et puis elle avait dit qu'elle ne voulait plus la voire et de ce jour, l'adolescente n'avait plus mis un pieds chez les Wonderlandiens. C'était étrange de se rendre compte que les mots pouvaient rendre tristes ou joyeux, après tout ce n'étaient que des mots, donc ils ne pouvaient pas avoir d’incidences physique sur le monde non ? Eh bien il fallait croire que si. Ou alors ce n'était que dans sa tête, elle n'en savait rien.
Maxine s'approcha de la source d'eau et l'observa un instant avant de baisser les yeux sur sa tenue. Son chemisier et sa jupe étaient tachés de boue, froissés, et elle savait que son visage et ses jambes étaient pleins de terre. Tranquillement, elle retira ses vêtements et se glissa dans l'eau, laissant ses pieds touchés le fond pierreux du bassin. Elle était froide, vraiment très froide comparée a la chaleur ambiante de la serre, et elle se frotta rapidement, chassant la boue et la terre, rendant l'eau claire un peu trouble en quelques instants. Lentement, elle revint vers la rive et attrapa ses vêtements qu'elle tira dans l'eau et secoua de son mieux. C'était toujours important de paraître le plus propre possible, c'était difficile de se faire des amis quand on sentait mauvais ou qu'on semblait sale, c'était écrit dans son livre. Et puis maman n'aimait pas la voir sale, alors elle devait bien faire attention. Entre le moment ou elle était tombée dans la boue et celui ou elle avait été plantée, elle avait l'impression que ce serait difficile de rester propre.
Elle sortit de la source et, après avoir essorer ses vêtements, les étendit sur le sol en espérant qu'ils sèchent rapidement. Puis elle s'assit a coté, enroulée dans une feuille qu'une fleure lui avait aimablement tendue, et serra ses cheveux pour en faire tomber le plus d'eau possible avant de revenir vers le groupe. Wine c'était couchée, quand a Alice, elle devait encore être avec la Rose. Tout le monde avait l'air fatigué et même elle commençait a sentir ses yeux se fermer, et pourtant elle attrapa un verre d'eau chaude avant de se lever et de raffermir sa prise sur son pétale qui avait légèrement glissé. Ca c'était Zach, il lui avait dit de toujours avoir des vêtements ou d'être toujours couverte quand il y avait des garçons, et même des filles même si d'après lui c'était moins gênant pour les filles mais qu'il fallait quand même faire attention. Elle a vrai dire s'en fichait un peu, ce n'était pas important d'avoir des vêtements si ?
Elle s'éloigna de quelques pas et s'approcha de Kyran qui avait l'air … grognon comme d'habitude. Se postant a coté de lui, elle attendit un instant qu'il finisse par remarquer sa présence avant de lui tendre le verre d'eau chaude de sa main libre.
« Pourquoi tu as l'air tout le temps grognon ou en colère ? Tu sais, les gens sont plus heureux quand ils sourient. Avant ma maman, pas celle que j'ai maintenant mais celle dans le monde des contes, elle me disait que comme j'étais une princesse je devais faire tout ce que je pouvais pour rendre les gens heureux, que c'était un peu comme mon travail. Papa il gérait tout, maman elle essayait d'aider ceux qui avaient besoin d'aide et moi, je devais rendre les gens heureux. Mais toi tu n'as pas l'air heureux, alors j'aimerai bien pouvoir te rendre heureux tu sais ? Parce que quand les gens sont heureux, tout le monde est content après ! » Elle lui fit un petit sourire avant de laisser son regard dériver sur les plantes endormies dans la pénombre.
« Tu sais, si je peux faire quelque chose pour te rendre heureux, il faut que tu me le dise comme ca j'essaierai de le faire ! Mais j'aimerai bien connaître ton nom quand même, parce que comme ca ce sera plus facile de te parler, et puis c'est mieux quand on connaît le noms de ses amis ! »
A nouveau elle lui fit un sourire, les yeux pleins d'espoir, avant de se mettre a bailler longuement.
« Oups, je suis désolée... je vais dormir, je suis fatiguée. » Elle se frotta les yeux un instant avant d'ajouter un « Bonne nuit » a l'intention de l'homme pour faire demis tour et remette ses vêtements humides. En revenant vers le « centre » du campement, Maxine s'approcha de Figue et s'accroupit a son niveau avant de lui tendre son téléphone.
« Tiens, il n'y a pas de réseau mais si tu n'arrives pas à dormir, tu peux jouer avec si tu veux. » fit elle avant de lui frotter la tête avec affection, faisant ronronner la brune.
Maxine se releva et pris l'une des couvertures-pétales avant de venir vers Wine et de s’allonger a ses cotés, pour finalement venir se blottir contre elle. C'était la première fois qu'elles allaient dormir ensemble, elles ne l'avaient jamais fait avant. Et puis Wine était quelqu'un de très gentil même si elle ne comprenait pas toujours ce qu'elle disait. De plus, Maxine avait l'habitude de dormir avec les gens. Zach, Tempérance et Terrence, Jack... C'était un moyen comme un autre d'avoir un doudou non ? Et puis c'était agréable les câlins, elle dormait toujours mieux quand elle pouvait serrer quelqu'un contre elle, c'était quelque chose de rassurant, qui lui donnait l'impression de ne pas être toute seule. Rapidement, elle ferma les yeux et s'endormit presque instantanément, épuisée.
Ce ne fut que quelques heures plus tard qu'elle papillonna des yeux difficilement, s'extirpant des bras de Morphée en entendant de petits chuchotements répétitifs. Un bruit de fond, comme un bourdonnement incessant qui finit par réveiller. Lentement, elle leva la tête de son bras, et regarda autour d'elle, en sentant comme une gène autour de son cou. Maxine se frotta les les yeux, et bailla, entendant soudain des murmures autour d'elle.
« Ca n'a pas fait effet assez vite … »
« Nous avons fait ce que nous pouvions, maintenant il nous fut juste les garder le temps que la transformation se finisse … »
« Combien de temps pensez vous que cela prendra ? »
« Nul ne le sait, tout dépends de leur force de caractère mais ne vous en faites pas, nous les aurons ... »
Maxine remua légèrement, s'asseyant après avoir jeté un regard au visage endormis de Wine, doucement éclairé par les rayons naissant du soleil. Elle se passa une main sur la nuque et s’arrêta soudain. Qu'est ce que … Lentement, elle baissa les yeux pour voir que de petits pétales roses ornaient a présent son cou sur soute sa surface, faisant comme un col majestueux et particulièrement sensible. Maxine caressa du bout des doigts ses pétales, sentant le contact doux et apaisant. C'était agréable d'être une fleure, c'était doux, c'était un peu apaisant elle trouvait, même si elle avait diablement soif !
L'adolescente regarda autour d'elle et observa ses amis, cherchant chez eux des similitudes a son cas. Des mains en feuilles, une peau verte … il semblait que tous se changeaient en fleures au fil des secondes. Rapidement, elle se leva, sentant les pétales de son coup suivre le mouvement comme balancés par le vent. Ca la fit rire, avant qu'un pivoine ne se retrouve soudain devant elle.
« Qu'est ce que vous faites hein ? » s'écria elle. « Vous voulez vous échapper ? Vous voulez partir ? »
« Non, j'ai juste soif, j'aimerai boire un peu parce que j'ai très soif vous savez et maman m'a dit que quand j'avais soif, je devais ... »
« Pas de ca avec moi ! A moins que vous ne vouliez réveiller les autres ? ALEEEEERTE ! FLEURES EN CAVAAAAAALE !!! »
Brusquement Maxine se mit les mains sur les oreilles en fermant les yeux, agressé par le hurlement de la fleure qui ne perdit pas une seconde pour l'attraper par la taille et la soulever du sol bien décidée a la garder avec elle.
Maxine : 100%
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
« Comment Dyson tenta de redevenir aussi souple que le Oswald qu'il était autrefois en aidant ses amis pour finalement devenir l'otage de fleurs géantes à l'issu d'un plan suicidaire »
La silhouette d'un grand bâtiment se dessina finalement à l'horizon, derrière les rideaux de nuages et de pluie. Nous pûmes ainsi y trouver abris avant que l'un d'entre nous ne tombe malade avec cette pluie -pouvait-on tomber malade ici ? la question mérite d'être posée, la logique est assez délicate ici-. L'endroit était surprenant, nous étions dans une version géante d'une serre colorée. En effet, des fleurs qui faisaient trois fois nos tailles nous entouraient, arrosant l'atmosphère de couleurs et d'odeurs agréables. Jusque là, cela semblait n'être qu'un magnifique spectacle qui se dessinait pour nous offrir un refuge pour notre première nuit de fugitifs, mais ces fleurs me rappelaient un passage...
Non mais ça vas pas ? Je vous grimpe dessus moi peut être ? Pour qui vous vous prenez hein? Vous croyez que je vais vous laisser faire peut être ? Pour la peine je devrai vous changer en compost !!!
On était au Pays des Merveilles. Le calme ? Qu'est-ce que c'est ? J'eus un soupir amusé, je me rappelais de ce passage du deuxième livre De l'autre côté du miroir. Dans la version qu'on nous proposait, les fleurs étaient cependant beaucoup plus petites. Mais soit, les chevaux à bascule ne sont que de petits insectes dans le livre, avec tout ça, il était bien évident qu'ici encore, l'histoire connue des humains est légèrement différente.
Donc, une jonquille s'irrita de la bêtise inconsciente de Jessie, la pauvre se retrouva attrapée par la fleur avant qu'un peu d'ordre ne fut rétabli. Wine, qui semblaient entretenir une bonne relation avec nos amis floraux -c'est pas souvent dans ce pays, c'était étonnant-, réussit à leur parler, suite à quoi nous eûmes un refuge pour la nuit, avec de l'eau pour se nettoyer et pour boire.
A vrai dire, l'eau de pluie m'avait frigorifié. Laissant les plus salies prendre un bain, je laissais le groupe vaquer à leurs occupations pour m'éloigner un peu, une pétale sur le dos qui m'avait été offerte en guise de serviette.
Je m'approchai de deux grandes fleurs à l'aspect assez amusant.
J'aurai aimé que mon fils soit là pour voir ce magnifique spectacle que vos couleurs donnent.
Je me raclai la gorge, les saluant ensuite poliment avant de demander :
Excusez moi, à vrai dire, je suis nouveau ici. Je ne suis jamais venu avant, et croyez-moi, après les années que j'ai vécu en tant que maudit à Storybrooke ou en tant qu'oublié à Wasteland, Wonderland est vraiment amusant. J'aimerai savoir... pourriez-vous me conter l'histoire du pays ? Je ne la connais pas vraiment. J'ai simplement remarqué que l'une d'entre nous, qui connait le Pays des Merveilles, n'était pas si heureuse de revenir.
La marguerite soupira. Mince, elle ne devait pas aimer être interrogée. L'air inquiète, elle regarda autour d'elle et s'approcha de moi pour me répondre doucement :
Vous savez, nous vivons dans la serre depuis longtemps mais ca n'a pas toujours été comme ca. Lorsque la Reine rouge a pris le pouvoir, elle a installé une air de terreur sur le pays, qui a touché de nombreuses personnes, même nous les fleurs. Certains oublient et d'autres non ... Elle a quasiment exterminé les roses blanches au palais, des fleurs qui étaient nos soeurs !
C'était encore surprenant, même si je savais désormais qu'elle avait été la fameuse reine rouge du Pays des Merveilles, d'entendre parler de Wine, l'associant à la terreur. Bien qu'épuisante et exaspérante, tirant beaucoup sur son amour pour elle même, je ne l'avais pas connu comme ça. Et j'avais du mal à l'imaginer en tant que despote.
La soeur violette de la marguerite la fit taire.
Tais toi ! Je suis navrée de ma brusquerie mais ... c'est un sujet que nous n'aimons pas aborder. Le passé est derrière nous, depuis la disparition des reines rouges et blanches, nous nous sommes repliées ici pour vivre en paix, loin de l'agitation de Wonderland. Notre statut nous conviens très bien et nous avons une entente avec le nouveau dirigeant de pays. Il n'intervient pas dans nos affaires et nous n'intervenons pas dans les siennes.
Bien entendu, je suis navré. En parlant du nouveau roi, notre groupe ne le connait pas vraiment. Pourriez-vous nous parler de lui ?
Après tout, nous venons d'être arrêté à Earlgrey au nom du roi, il était toujours intéressant de savoir de qui nous enfreignions les règles.
Les deux fleurs devant moi se jetèrent un coup d'oeil avant que la fleur mauve me répondit.
Bien entendu ! C'est un homme qui est partit de rien, il a gravit les échelons politiques grâce à lui même. Lorsque la reine rouge a disparu, emportée par le sacrifice de certains habitants, c'est lui qui a mit fin au chaos qui régnait. Personne ne savait quoi faire et il a pris le pouvoir, il a ramené la paix sur le pays. Le roi Esteban mérite la considération de chacun. Nous avons peu de contact avec l’extérieur mais nous savons que son peuple, si il ne l'aime pas, ne le déteste pas non plus.
Chose rassurante, le roi n'avait pas l'air d'être un tyran horrible, si jamais on se faisait prendre de nouveau, le roi comprendrait surement, comme je l'avais pensé plus tôt. Je remerciais poliment les deux fleurs avant de rejoindre le groupe. Alice n'avait pas l'air heureuse, l'étrange et sombre monsieur qui n'avait pas donné son nom était toujours lugubre, Wine était dans son élément, Jessie n'avait pas l'air mécontente non plus, et Maxine et Figue semblaient contentes. Je pris une pétale-couverture et me résolu à dormir, espérant que le voyage ne serait pas trop long. Je ne voulais pas que Rosalie s'inquiète, ainsi que Lukas. Et puis j'avais un trésor à trouver à Storybrooke.
Au milieu du sommeil, je fus réveillé par un grand cri. Alerte générale. Maxine se faisait crier dessus par une fleur, tandis que toutes les autres se réveillaient, et prenaient un air hostile. Une étrange sensation désagréable me prit le cou, et avec surprise j'y vis... des pétales bleues de fleurs des champs ? Je regardais le groupe, dans la même situation que moi. Ces saletés nous avaient tendu un piège, et avaient pour objectif de nous transformer en fleurs.
Je pris une seconde pour assimiler que la situation absurde constituait un danger. Vraiment surprenant ce monde.
Cela semblait logique, il fallait partir d'ici au plus vite. Pour les pétales, je connaissais l'histoire, le remède serait surement surprenant, mais je suis sûr qu'il y en avait un. Cependant, ce pays et la logique avaient une relation très ambiguë. Je tentai alors quelque chose. Ces fleurs n'avaient pas l'air d'aimer qu'on les offense. Peut-être fallait-il simplement tenter de parler ?
Pourquoi voulez-vous donc nous enraciner ? Etant donné qu'on ne veut pas devenir des fleurs pour rester ici pour toujours, on se plaindra tout le temps, ça sera ennuyeux pour vous, vous savez.
Wonderlandien niveau novice, tentative étrange numéro 2 d’appréhender un Wonderlandien niveau expert. Niveau 2, Les fleurs attaquent. Tentative : echec. Oui, bah j'essai d'apprendre comment on fonctionne ici. Ca vient pas tout de suite.
La fleur à qui je parlais m'ignora totalement, et reprit son alerte. Je levais les yeux, les fleurs semblaient grossir, de plus en plus, pour finalement recouvrir le dome de verre pour nous plonger dans le noir complet. Je pris le baton que Visonn m'avait donné pour taper sur les lianes qui tentaient de m'attraper les jambes. Je ne voyais plus, il était temps de mettre à profit deux choses qui m'étaient revenues de ma condition de lapin élastique depuis le retour de la magie : l’ouïe et la vitesse de course plus développées. Le problème, c'est que je n'avais jamais eu le temps de m’entraîner à les utiliser, les seules occasions s'étaient présenter à la maison pour éviter une bourde, mais uniquement par réflexe et sans réfléchir. Il fallait cependant que je me force aujourd'hui.
Je ne savais pas où étaient les autres. J'entendais les cris de quelques uns, mais dans le brouhaha général, il était dur de savoir où étaient-ils exactement. Je réfléchis. Le dome que les fleurs venaient de recouvrir pour nous empêcher d'y voir était fait de verre. L'excitation aventurière qui m'avait habité autrefois lorsque j'étais Oswald me reprit soudainement, sentiment que je n'avais pas eu depuis tellement longtemps. Ainsi, comme autrefois, je me lançai dans un plan totalement dingue, voire suicidaire. J'aimais ça. Le dome était donc en verre. Si j'arrivais à sortir et à grimper sur le toit de la serre, je pourrai tenter de le briser pour blesser les fleurs en dessous, et offrir un peu de lumière aux autres avant de revenir pour tenter de les aider. Bienvenue dans le nouvel épisode d'Oswald, le lapin chanceux. C'était dingue, ça l'était toujours dans mes aventures.
Avec le baton, j'évitais les lianes qui venaient vers moi, courant rapidement vers le premier mur que je trouvais pour tenter d'y trouver une porte. Une liane plus féroce cependant m'attrapa la main. Je pus m'y libérer au bout de quelques instants, mais ses lourdes épines m'avaient fait mal, et il me semble m'être cogné la tête dans le voyage.
Je trouvai un mur, toujours avec le baton, je le longeais pour trouver une porte, que je trouvai au bout de quelques minutes. Je tapais les fleurs qui la bloquaient pour parvenir finalement à ouvrir la porte. La lumière du jour me fit mal aux yeux. J'attachai le baton sur mon dos, et commença à grimper. A mi-chemin, une fleur sous le dome de verre me vit et tapa dessus pour me faire perdre l'équilibre. Si je tenais bon au début, je lachai prise lorsqu'elles se mirent à plusieurs. Je glissai le long du dome, tentant de m'accrocher à quelque chose quand finalement, une des fleurs sortit ses tiges à travers la porte pour me ramener à l'intérieur de la serre. Solidement attaché, et bientôt recouvert d'autres lianes, me voilà capturé.
You lose. Game over Oswald.
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Le kit de survie inattendu pour un voyage inattendu :
Noirceur soupira. Ils étaient donc tous en état d'arrestation, tous pour des raisons diverses et parfois même ridicules, comme l'absence des couleurs sur certaines tenues. Et la sienne ? Elle était complètement infondée étant donné que la seule chose qu'il avait faîte depuis son arrivée dans ce village était de se balader pour observer un peu ce monde étrange et ses habitants. Il n'eut pas le temps de se préoccuper plus de cette arrestation bizarre puisque ce fit l'heure du thé, et d'après ce qu'il avait cru comprendre, à Wonderland l'heure du thé était sacrée.
C'est alors que ces compagnons d'infortune avaient décidé de s'enfuir pour ne se faire jeter en prison. Pour une fois, il avait trouvé que c'était une bonne idée. Une très bonne idée même.
Ils étaient donc partis retrouver la ridicule cowgirl qui était en train de faire du rodéo comme une folle. Noirceur avait soupiré une nouvelle fois. Il s'était encore retrouvé dans une galère qui lui déplaisait au plus haut point. Mais bon, il était là, il était entré dans ce miroir, c'était donc son problème maintenant de repartir d'ici.
Mais cela n'allait pas être simple. Entre cette marque qui lui brûlait la main, cette fille, Maxine, qui l'intriguait grandement, Kyran qui était revenu dans son esprit, et puis ce monde complètement inconnu et fou... l'esprit de Noirceur bouillonnait.
Cependant il ne voulait pas se laisser dépasser par ces événements. Après tout il était un démon, et un démon ne flanche jamais. Jamais.
Son petit groupe avait donc décidé de s'enfuir à dos de drôles de créatures volantes. Bon. Soyons clair. L'équitation ou toute forme de déplacement à dos de monture n'était certainement pas le point fort de Noirceur. Mais il fallait bien qu'il suive la cadence des autres, alors il prit son courage à deux mains et chevaucha sa monture qui s'envola. Cela le surprit un instant. Mais il parvint tout de même à rester dessus.
Les choses se corsèrent à partir du moment où la pluie rentra en jeu. Ce fut de plus en plus dur pour Noirceur de rester sur sa monture, et il manqua de glisser à plusieurs instants, passant proche d'une chute qui lui aurait fait pas mal de dégâts. Et ces multiples glissades ne manquèrent pas d'amuser Kyran qui ne cessa de se moquer de celui qui avait pris possession de son corps.
~ Attentiooooonn mon petit démon préféré... tu vas tomber... ~
Et cela plusieurs fois, ce qui ne manqua pas d'énerver au plus haut point Noirceur. Il en fit cependant abstraction au bout d'un moment, se concentrant au maximum pour éviter de tomber, ce qui eu pour effet de faire se stopper les voix dans la tête de Noirceur.
Ils arrivèrent finalement à ce qui semblait être un jardin de fleurs... mais ces fleurs n'étaient pas des fleurs ordinaires, comme à peu près tout ce qui se trouvait dans cet étrange monde. En effet, ces fleurs parlaient et semblaient dotées d'une conscience propre. Et en plus elles avaient mauvais caractère ! Mais Noirceur était mal placé de ce point de vue-là, ayant lui même un affreux caractère, démon oblige.
Mais Noirceur les trouvait perfides, sombres, et il n'arrivait absolument pas à leur faire confiance. Il n'allait pas tarder à avoir raison, mais ça il ne le savait pas encore.
Noirceur ne savait pas vraiment quoi faire dans ce jardin de fleurs, hormis observer ces plantes perfides. Mais en fin de journée, une personne vint le voir et lui parler, lui qui n'avait jamais encore parlé à personne dans cette aventure. Et ce fut même la personne qui l'intéressait le plus. Maxine.
En effet, depuis qu'il savait que c'était elle qui l'avait libéré du Chaudron Magique (enfin libéré Kyran plutôt, mais c'était la même chose), il se demandait si la marque qu'il avait à la main n'avait pas un rapport avec cette libération.
Bref, elle était venu lui parler... pour lui demander pourquoi il était tout le temps en colère. Mmmhhh, dur à dire. Enfin, il était juste... un démon, et c'est ce que les démons font après tout. Avoir une folle haine envers tout, envers le monde entier. Mais il ne pouvait lui répondre cela, d'une part car elle était trop naïve pour comprendre, et de deux car il voulait à tout prix gagner sa confiance pour comprendre la marque sur sa main. Et puis au final... elle n'était pas aussi désagréable que cela. Juste un peu naïve.
- Juste... c'est comme ça. C'est dans la nature.
Une réponse plutôt vague, plutôt calme. Parfait. Et ensuite elle lui demanda son nom. Il ne pouvait pas répondre Kyran, sinon elle le reconnaîtrait et il ne voulait pas cela. Il choisit de ne pas mentir à Maxine, et révéla sa vraie identité sans en dire plus.
- Je m'appelle Noirceur.
Il n'en dit pas plus. Elle finit par partir après un petit moment de flottement, et partit se coucher. Noirceur reste quelques instants seul, à réfléchir sur tout ce qui lui arrivait maintenant, puis il décida de partir lui aussi se coucher, se disant qu'une bonne nuit de sommeil ne lui ferait pas de mal.
Il fut réveillé en pleine nuit par des cris. Il se leva précipitamment... puis il se rendit compte que quelque chose avait changé dans son corps. Plusieurs choses même. Ses pieds s'étaient changés en racine, ce qui le rendait particulièrement lent. Ensuite, ses mains s'étaient changées en feuilles, ce qui lui rendait difficile d'attraper des choses, et des pétales s'étaient formées autour de son coup.
Cela énervait vraiment énormément Noirceur, surtout que Kyran ne cessait de rigoler dans son esprit sur ses mésaventures.
Mais un Noirceur énervé n'est jamais bon à prendre. Le démon aperçut dans un coin de la serre dans laquelle ils se trouvaient une plante qui menaçait de tuer Maxine. Noirceur n'allait pas laisser passer ça. Ce n'était pas un justicier prêt à sauver la veuve et l'orphelin, mais il n'allait pas laisser filer sa seule chance de découvrir la vérité sur cette marque.
Il n'hésita pas un seul instant et jeta violemment cette plante au sol, avant d'arracher une de ses racines et de l'écraser un peu au sol avec sa chaussure.
Il se plaça devant Maxine, de sorte à la protéger et à empêcher qu'une plante de vienne la frapper. Il voulait vraiment connaître la vérité. D'ailleurs, la marque sur sa main se ralluma au contact de Maxine, ce qui confirma ses doutes, mais elle ne le fit pas autant souffrir que les autres fois. Noirceur n'arrivait pas l'expliquer. Mais une chose était sûre.
Le boulet et ceux qui la subissent De l'autre côté du miroir
Malgré ma réponse pleines d'honnêteté et de vérité, Mister jonquille, ne prêta aucune attention à mes dires, et à ceux de la reine de cœur aussi. C'est quand une rose à la voix mielleuse décida de rajouter son grain d'engrais qu'il finit par me relâcher, me faisant regretter mon rembourrage. Je m'éloignais le plus possible de l'horrible plante dont le jaune rappelait plus un lampadaire que le soleil. Billy courut vers moi si je puis dire et je le caressa amusée. Tandis que Wine dialoguait avec la Rose, je n'osais plus trop m'aventurer de peur de faire une nouvelle gaffe. Quand elle eut finit, je la remercia de m'avoir "sauvé". J'attendais don patiemment les autres, enfin plus ou moins quand Maxine arriva.
Je la pris dans mes bras. En parlant plutôt fort, je l'avoue mais ni l'accent ni le yodle aident à moduler sa voix!
-Maxine! Tu vas bien! j'ai eu peur! T'as disparu alors que la jonquille m'avait attrapé!
Puis notre petit groupe après un délicieux repas constitué d'eau se posa pour la nuit. Youpiiiii! J'enrouais la pétale autour de mes épaules et m'adossa à Billy dont la présence était rassurante. J'abaissais mon chapeau et croisai les bras et les jambes.
J'étais redevenu un jouet. Après une séance de jeu plus violente que la normale avec Bonnie, la couture de mon dos avait lachée, me vidant de mon rembourrage. Enn larme, ma nouvelle propriétaire se dirigea vers sa mère qui proposa de me réparer... Avec des billes de polystyrène. Pendant "l'opération" je sentis de vifs chatouillis dans mon cou
-Pas de billes en polystyrène, je vais être toute plate...En plus ça...
Soudain des cris retentirent, me sortant de ma torpeur. -Nan mais on est pas tous dur de la feuille quand on dort! Lançais-je en portant ma main à mon cou qui me grattais encore avant de voir que de larges pétales jaunes semblables à celle d'un tournesol s'était formées. Je vis Dyson essayer de monter en haut du dôme armé d'un bâton mais presque arrivé au but, une plante l'attrapa. L'homme flippant quand à lui se mit devant Maxine d'un geste protecteur. Peu à peu, tout devenait noir. Comme dans la boîte, dans le coffre. Comme quand Emily m'a abandonné... Je sentis la tête de Billy pousser mon bras. Je me retournai vers lui, distinguant à peine sa silhouette. Il fallait agir. Et vite. Entre a transformation en plante et leur attaques il fallait trouver un moyen de s'en sortir. La porte était ouverte.
-Nan mais vous êtes dérangés du bulbe ou quoi? Il est hors de question qu'on prenne racine ici!
Une idée me vint avec un sourire aux lèvres. Je sautait sur Billy et nous fonçâmes vers la porte. De grosses épines nous poursuivaient mais aucunes ne parvint à nous toucher.
En sortant, et après mettre habituée à la lumière du petit matin, je vis des soldats cartes noirs et rouges encercler le bâtiment et devant moi un homme haussa un sourcil amusé du haut de son cheval. A coté Billy ressemblait plus à un poney. Puis il sortis un papier avant de me dévisager.
-Par ordre du roi, je vous arrête pour menaces contre les roses du palais ! Suivez moi, vous et vos compagnons !" il va jeter un petit coup d'œil vers la serre avant de sourire et se pencher vers toi du haut de son cheval (normal il n'est pas comme Billie ) "Vous avez le choix. Soit vous faites sortir vos amis sans dommage, auquel cas nous vous protégeons des fleures, soit ... on attends tous ensemble que leurs cris d'agonie résonnent, qu'est ce que vous en dites jeune fille ?"
Fallait t-il qu'on lui jette des fleurs pour trouver un marché pareil? Non parce que des fleurs y en avait plein la serre. Enfin, il serait arrivée 5 minutes plus tard, à part des cendres il n'y aurait plus rien eut à jeter. Je compter fouttre le feu aux plantes oui oui. Ou du moins les en menacer si elles ne lâcher pas les autres. Enfin toute aide est la bienvenue et avec un peu de chance on pourra s'éclipser durant leur petite bataille ou notre escorte sera réduite. Et ça prolongera note délais de vie. Y a peut-être même moyen de dégoter un antidote. Du coup je regardais l'homme à présent en train de manger un long bonbon sortis de sa poche. Paies ta crédibilité de shérif manchot.
Je fis les cents pas sur Billy, en train feignant une intense réflexion. Me massant le menton comme Buzz et Woody faisaient, les sourcils froncés. Puis j'arrivai à hauteur d'un soldat muni d'une torche que j'empoignai d'un geste vif, me précipitant dans la serre.
-Je vous emprunte ça! Merciiiiii!
Je m'engouffrai dans la serre, me dirigeant droit vers la plante mère. Je prit une grande inspiration avant d'hurler à plein poumons. -Y'a des végétaux dans la salle???!!!! Parce que Jessie la reine de la prairie du yodel va mettre le feu ce matin! Littéralement, A commencer par votre précieuse plante mère et ses alentours! A moins que vous nous laissez sortir bien gentiment en nous aidant à éviter les soldats dehors...
Je regarde les plantes qui m'entourent reporter leur attention sur moi. Je baisse ma torche et l'arrête à 5 cm de la plante la plus proche. Le regard froid et déterminé.
-Je vois une seule de vous bouger dans ma direction, ne serais-ce que d'un pouce, je fous le feu!
Soudain toutes les plantes se figèrent, cessant leurs attaques sur mes compagnons, bien que Dyson soit encore attaché. La rose rouge, sans bouger me parla, sa voix était beaucoup moins aimable.
-Lâchez ça. Vous ne savez pas ce que vous faites.
Je la regardais droit dans les yeux en haussant un sourcil, tenant fermement ma torche en émettant un petit rire.
-Vous croyez? On vous a arrosé au plomb quand vous étiez semis ou quoi?
J'entendis un craquement. Ils avaient osé, et briser le deal ma torche avança vers la plante pour s'arrêter de justesse quand je vis Dyson en train de se faire pendre. Je jetais un regard haineux à la rose. Fleur de l'amour mon œil ouai! D'un air hautain elle repris.
-Eteignez ca ou il mourra.
Je descendis de Billy sans faire de gestes brusques et me dirigea vers la source la plus proche. Je n'allais pas prendre le risque d'en faire exécuter un. Et puis Billy m'écoutais à peine, impossible de me servir de lui comme une quelconque diversion. Ce cheval était une vraie tête de bois! Sans mauvais jeux de mots.
Je m'accroupis vers la source, fusillant du regard la rose, prêtent attention aux alentours. Et priant pour que l'une de ces personnes que je venais de rencontrer agisse avant que j'ai à éteindre la flamme de ce que je voyais être notre unique espoir de sortie. Au moindre truc de mes camarades je mettais le feu! :flamme:
-Arrêtez arrêtez vous allez lui faire mal !!! On a besoin d'air pour vivre nous ! Ca passe par la gorge arrêtez !! Ca fait très mal pour nous s'il vous plait on a vraiment besoin d'air et vous allez lui faire du mal ! Ca fait vraiment mal arrêtez s'il vous plait il va peut être mourir
J'entendais les cris de Maxine et Dyson s'étouffé. Alors que je me retournais interpellée par Pom...euh...Figues qui attirait l'attention, une liane fonça sur la torche, la mettant à l'eau avant de m'enrouler conne un vulgaire saucisson. Je regardais vers Dyson craignant l'inévitable face à mon échec. Mais il était à nouveau ligoté. Les fleurs soupiraient de soulagements alors que je ruminais mon échec cuisant.
Votre action était dangereuse et stupide. Si j'en avais le loisir, j'écartèlerai moi même votre frêle petit corps pour disperser vos membres aux quatre coins de Wonderland !"
Je la regardais d'un air tout aussi mauvais. Elle était furieuse? ça tombe bien je l'étais encore plus!
-Hé bien, le jeu en valais la chandelle
Elle me fusilla du regard avant de faire un geste vers l'extérieur. La plante qui me retenais me sortis comme une poubelle.
-Les voici, livrés comme convenus. Si ceux qui sont a l'intérieur ne sortent pas immédiatement, nous les tuerons sans aucune forme de pitié. Nous avons respecté notre part du marché, n'oubliez pas la votre.
Et ces ... menus changements que je vois sur eux ? Menus? MENUS? Mais t'as pas bien les yeux en face des trous? Elle a changer la structure de certaines de nos cellules c'est pas rien! C'est pas nous faire pousser des oreilles de lapins!! L'horripilante plante eut un petit sourire mesquin. Bon sang je la déteste. Le premier qui m'offre des roses je lui offre un râteau.
-Quoi ? N'ais je pas le droit, moi aussi, de tenter ma chance ?
Le général va sourire aussi.
-Faites attention, vous .. .jouez avec le feu. Le roi n'apprécie pas que l'on maltraite ses ... invités.
Haha! C'est le cas de le dire, enfin elle a pas trop aimé! Sa sève n'a dut faire qu'un tour quand elle m'a vue! La rose rouge plissa ses yeux, retenant milles et unes menaces avant de cracher haineusement .
Vous avez tord de nous sous estimer ... Prenez vos prisonniers et partez, quittez mes terres.
Horripiplante se retourna dédaigneusement et retourna à l'intérieur de sa serre et au même moment, la fleure qui me tenais et celle qui tenais Dyson nous jetèrent (comme les poubelles vous dis-je). Heureusement quelques gardes nous rattrapèrent de justesse. Le rattrapage de Jessie était-il un sport de Wonderland? Je suis une poupée. UNE POUPEE pas une balle!! Le général se pencha vers nous.
Ca va rien de casser ?
Je lui fit un grand sourire bien hypocrite. Dans ma tête sa donnait : "Je t'ai pas oublier toi! Je sais pourquoi t'es là! Et je suis pas d'accord"
-Les menaces sur ces plantes comptent dans mon mandat d'arrêt? Parce que les roses royales je ne les ai en rien menacé! Je proposais mon aide pour leur protection...
Dis-je en regardant les autres sortir de la serre soulagée. Enfin pour le moment... L'homme me regarda avec un petit sourire qui avait le mérite de m'avoir donner l'envie de mettre mon poing dans sa tête, mais je n'en fis rien.
-Vous avez menacer de leur mettre ... de l'engrais dessus je crois ? Tut tut tut ... C'est vraiment cruel non ?" [b]
Non mais c'est quoi cette attitude suffisante. Descend de ton cheval et viens régler ça si t'es un homme! C'est pas une façon! J'y peux quoi si t'es ignare!
[b]-Mais c'est pas cruel! On le met à leur pieds et on le mélange à la terre c'est de la nourriture pour roses! D'ailleurs mes amis et moi même en sommes spécialistes! C'est très bon pour les roses! C'est un soin! Comme un massage!
Ouai! La troupe des joyeux botanistes! Ce type m'exaspérait, ça se voyait et s'entendait clairement.
- YOUPIIIIIII !!! CHAUD DEVAAAAAANT !!! IL EST A MOI CELUI LA DEGAGEZ LE PASSAGE !!
Vraiment ? On nous proposait des chevaux volants… Enfin, je devais avouer qu’ils étaient plutôt bizarre, mais c’est surement ce qui faisait leur charme. Planté devant ma magnifique monture, je regardais, la tête penché sur le côté, le dos de la bête. Vu ma taille, comment voulez vous que je monte là dessus ? J’atteins juste ma main au niveau de son dos. Je ne pourrais jamais escalader cette montagne. Me retournant pour regarder les autres qui étaient déjà pour la plupart en selle, je vis Maxine, encore à pied. Faisant de grand signe, je fis un sprint pour partir la chercher et la ramener devant mon cheval/libellule.
- Dis, dis ?? Tu m’aides à monter ?? Je suis trop petite… Tu me fais la courte échelle ? Mais attention hein, je veux pas tomber !
Posant mon pied dans sa main, je pris un grand élan pour m’appuyer dessus et monter sur le dos de l’animal. A ma grande surprise, lorsque mon pied força légèrement sur les mains de Maxine, ces dernières descendirent de plusieurs étages. Heureusement, vive, je réussis de justesse à m’accrocher à l’encolure qui se présentait pour passer mes jambes autour du ventre de l’animal. Pas encore arriver à destination, je m’accrochais au cheval en braillant. J’étais… Légèrement de côté. Voir carrément de côté. Comme si je faisais de l’équitation assise sur ses côtes. Et ce n’est pas DU TOUT confortable !
- Mais Maxiiiiineuuuh ! Je t’ai demandé de m’aider !! Pousse moi j’arrive pas à monter sur le dos et je gliiiiisssseeee !!
La petite blonde se remis sur ses pattes et me poussa de toute ses forces pendant que je gainais mes abdos de rêve (si c’est vrai) pour escalader le dos de la bête. Une fois bien assise, je fis un signe à Maxine en levant un point victorieux.
- Tu vois c’était pas si dur ! Merci beaucoup !
S’en suivis une chevauché digne des meilleurs films de sciences fictions ou fantastique. Bah oui, on chevauchait quand même des chevaux libellule, c’était moyen niveau réalisme sur terre. Amusée par ma monture, je m’accrochais tout de même comme je pouvais pour ne pas dégringoler dans la boue… Comme avait pu le faire Maxine. Et vu sa tête, la boue n’avait pas l’air très agréable, alors autant se préserver. Voguant d’une personne à l’autre en trottinant ou galopant, je faisais des aller retour, coupant la route et faisant râler la plupart de mes compagnons. Malheureusement, ces bêtes là ce fatigue vite, et après m’être fait grondé une centaine de fois, j’ai finis par prendre le pas à la queue leu leu derrière tout le monde, la mine blasée.
*******************
Nous étions arrivé chez les plantes depuis maintenant quelques dizaines de minutes. Rapidement, je m’étais détaché du groupe, ne trouvant pas d’intérêt à les écouter parler. Et puis, s’ils ne parlaient pas de moi, de mode, ou de maquillage, l’utilité était proche du zéro absolu. Gambadant dans la serre, je m’amusais à tournoyer autour des feuilles et des petites branches pendante. Je leur aurais bien grimper dessus, mais lorsque j’ai tenté de m’accrocher à une, je m’étais faite expédié vite fait bien fait. La douleur de mon arrière train en témoignait encore. J’avais aussi éviter l’option cueillete, notamment parce que j’étais beaucoup… BEAUCOUP plus petite que ces plantes démoniaques. Et vous savez le pire ?! Pas un brin d’herbe à chat. Pas UN SEUL. J’avais pourtant demandé, chacune des plantes m’avaient regardé comme si un troisième œil s’était incrusté dans mon front. Tenez…
- Excusez moi madame la rose jaune cocu ?
Bah quoi ? Les roses jaunes, c’est celles qu’on offre quand on fais cocu sa femme non ? Il n’y a pas de honte à cela. Enfin sauf si ça vous arrive, mais à moi, ça ne m’arrive jamais. Voyons. La plante se retourna, outrée de mes dires.
- Je suis une jonquille pour votre gouverne !
Levant les yeux au ciel, j’émis un faible sourire. Ah c’est mignon ces petites plantes susceptible. Il faut apprendre à grandir et à prendre du recul sur soi même pour encaisser la réalité des choses. Prenez exemple sur moi !
- Oui, jonquille, coquelicot, escargot, chameau, ce que vous voulez, où est l’herbe à chat s’il vous plait ?
VOYEZ ! J’ai même émis un « s’il vous plait » pour être sûre qu’elle prenne bien ma demande et qu’elle ne se vexe pas une nouvelle fois. Un s’il te plait qui sort de la bouche de Fifi, c’est un honneur, un privilège, une grâce ! Alors pour le coup, elle ne pouvait que me répondre poliment en s’émerveillant devant ma beauté et ma gentillesse. Elle fronça les sourcils. Oui, dans ce pays bizarre, les fleures ont des sourcils, j’vous assure. Avant de détourner le regard, l’air dédaigneux.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez jeune femme.
VOILA ! Pas d’herbe à chat dans cette serre pas amazonienne du tout ! Pas d’herbe à chat ! Et en plus, ils voulaient qu’on se nourrisse d’eau. De bonbons, peut être, mais d’eau ?! Manger de l’eau ? Je ne suis pas un poisson moi, je suis un chaton, et un chaton affamé s’il vous plait. Alors ramenez moi tout de suite mon couscous kebab avant que je commence à être chiffonnée.
Mon ventre grogna une énième fois alors que je parcourais les allées. Les fleures, bien que surement peu comestible… Voir pas du tout. Et les fruits, avaient l’air tout à fait délicieux. Pourquoi fallait-il qu’ils aient une conscience ? C’était forcément beaucoup plus difficile à manger. Même plus dur qu’une souris ! Vu leur taille. Moi aussi je voulais être grande. Au moins autant qu’elles. Et après, je leur croquerais les pétales. En parlant de ça… Un fruit aux couleurs chatoyantes s’agita sous mon nez, me bouchant le passage.
- C’est le destin qui nous a réunis ? J’ai bien envie d’y croire. Et comme on ne frustre pas le destin…
Attrapant le fruit, j’ouvris aussi grand la bouche que je pouvais pour croquer dans le fruit à pleine dent. Un cris retentit alors que mon repas juteux et plutôt délicieux se faisait la malle. Ouvrant de grand yeux, je mis quelques secondes à me calmer et à arrêter de courir après en jurant.
- Rend moi mon repas ! Rend le moi !!
Une grande racine se dressa devant moi. Ou plutôt s’avança vers moi. S’avança… Très vite. Vraiment très vite. Tellement vite qu’elle me percuta sur son passage, m’envoyant voler à l’autre bout de la serre. L’atterrissage fut plus doux que prévu, puisqu’une jolie fleur amortie ma chute, non sans proférer un lot d’insultes beaucoup trop compliqués pour que je les comprenne. Les autres me lancèrent un regard étonné alors que j’avançais ma lèvre inférieur pour montrer ma peine.
- Elles sont pas gentilles les fleures ici. Et puis j’ai faim moi. Vous avez pas quelques chose à manger ?
Apparemment, j’étais la seule à avoir tenter de croquer un fruit. Mais c’était quoi ces gens ? Des chameaux de la nourriture ? Ils se nourrissaient une fois par semaine en grosse quantité et après ils n’avaient plus faim ?! Mais moi je crevais de faim. Je ne pouvais certainement pas dormir avec le bruit que faisais mon estomac.
Rabattant le pétale de la fleure sur moi, je me couchais en ronchonnant et en tournant dans tout les sens. J’ai faim. J’ai faim. J’ai faim. J’ai faim. J’AI FAIIIIIMMM ! Maxine déboula peut après cela, un portable à la main. Elle me le tendis gentiment, me proposant de tester quelques jeux dessus. Toute excitée, je lui fis un grand sourire avant d’agripper son cou pour lui faire un câlin en ronronnant.
Une fois tout le monde couché et dans les bras de Morphée… Et après avoir torché tout les jeux présent sur le téléphone de Maxine… En jetant un tout… Mais alors TOUT petit coup d’œil aux messages… Bah quoi ? Faites pas les innocents, vous auriez tous fait ça. Rien d’intéressant, mais la curiosité est trop prenante pour ne pas y céder.
Me levant discrètement, je marchais sur la pointe des pieds pour me pencher au dessus de chaque pétale couvrant un membre du groupe. Ils étaient presque tous endormis. Un léger rire machiavélique s’échappa de mes lèvres alors que je sortais le téléphone pour activer le mode photo. Un bon angle, une bonne lumière pour voir le visage endormis de la personne et… c’est dans la poche ! Ahlala, entre ronflement, filet de bave et bouche grande ouverte, je vais pouvoir revendre ça très cher.
Une fois ma petite tâche accomplis, je rangeais le téléphone de Maxine bien au chaud au fond de ma poche tout en me recouchant. Même si mon estomac criait toujours famine, les fatigue mêlée à l’agréable chaleur procurée par mon lit douillet ne tardèrent pas à me faire rejoindre les bras de Morphée.
*******************
Eh mais… Cette couverture a largement rétrécis. C’est pas possible, j’y rentrais quasiment entièrement avant de dormir, pourquoi maintenant elle ne couvre que mes jambes ?! Ouvrant un œil, je sursautais en me relevant rapidement. Qu’est-ce que c’était que tout ce raffut ?! Et pourquoi tout le monde se battait contre les plantes ?! Et pourquoi le psychologue était en train de mourir ?!
- MAIIIS !!! Vous pourriez me réveiller quand il y a de l’action bande de rabats joies !!
Je hurlais à travers le brouhaha pour tenter de leur faire entendre mon mécontentement. La cowgirl se retourna vers moi, l’espace d’une seconde. Elle avait une torche dans les mains, et sa tête lorsqu’elle me regarda me fit frissonner. Qu’est-ce qu’il y a ? Je sais que je suis magnifique, m’enfin quand même, me regarde pas comme ça. C’est mon teint qui te fais cet effet ? Je sais il est absolument…
- VERT ?!!
MON TEINT EST VERT ?! JE SUIS VERTE ?? MON DIEU ! JE SUIS VERTE J’AI CHANGÉ DE COULEUR !! Paniquée, je commençais à courir dans tout les sens en frottant ma peau.
- AU SECOUR !! AU SECOUR !! JE SUIS VERTE JE SUIS VERTE JE SUIS VERTEEEEEEE !! MON MAGNIFIQUE MAGNIFIQUE TEINT OU EST PASSÉ MON MANGIFIQUE TEINT ???!! JE VEUX PAS DEVENIR UN OGRE JE VEUX PAS DEVENIR FIONA AIDEZ MOIIIIIII !!!!!
De grosses larmes coulaient sur mes joues alors que je continuais à paniquer dans tout les sens… Jusqu’à passer plusieurs fois devant quelques membres du groupe. Ils étaient bien bas à mon goût. Très très bas même. Baissant la tête… Et me baissant entièrement pour me mettre à leur hauteur, je me tournais ensuite vers les fleures qui ne me semblaient pas si haute que ça maintenant. Mais… Mais.. MAIS ! Ca y est ! La poussé de croissance que maman me promettait depuis que j’avais quatorze ans était enfin arrivée ! Ascenseur emotionnel, je commençais à sautiller dans tout les sens, bousculant quelques fleures et personnes sur mon passage.
- OUIIIIII !! Ca y est je suis devenue grande ! Ca y est je suis grande ! Haha à moi le mannequinat ! En en plus, j’suis sûre que j’ai encore plus une silhouette magnifique !
Mes yeux s’arrêtèrent sur mes hanches et mes jambes découvertes à cause de ma poussée de croissance qui avait réduit une partie de mes vêtements en lambeaux. L’immonde couleur verte me sauta une nouvelle fois aux yeux, ce qui me fit monter de nouveau les larmes.
- MAIS J’SUIS VEEEERTE !! JE SUIS GRANDE MAIS JE SUIS DEVENUE VERTE S’IL VOUS PLAIT AIDEZ MOIIII !
Ca vous ai déjà arrivée de faire une moustache à votre amie pendant qu'il dormait ? De lui dessinée des monno sourcils, de gâcher son visage avec un stabilo, pour que quand il ce lève, il découvre toute cette panoplie de feutre sur son visage ? Et bien j'en étais pas loin. A vrai dire, quand je me suis réveillée, j'ais pas tout de suite compris ce qui ce passait. C'est le hurlement de Maxine qui m'a fait bondir. La rose n'était plus là, et c'est quand j'ai posée mes mains à terre qu'une stupeur me frappa en plein visage. J'avais des feuilles. Non je suis sérieuse. Ou était passée mes mains, putain ? Comment j'allais frappée le gros bonbon rouge maintenant sans mes doigt ? La panique gagnait mon esprit, alors que mon sang ne fit qu'un tour dans mon esprit. Je me relevais pour courir vers les autres, constatant que les fleurs nous avaient eu en beauté, ses saletés. Heureusement que je n'en avais pas trop dévoilée à Madame Rose. Je ne pouvais m'empêcher de me remémorer son air sadique au visage. Je me demandais même si la moitié de ses compères n'étaient pas des pauvres gens comme nous transformés en fleur. Je fixais l'heroïque Dyson courir pour nous délivrée du dome, Jessie sur Billy, puis moi qui fixait la situation avec un air estomaquée. Mais pourquoi estomaquée ? Non sérieux, je m'étais déjà faite avoir par ses grognasses, je comprenais sérieusement pas pourquoi j'étais encore choquée en fait.
▬ « Bande de scélérats ! » Leur criais-je. J'aurais pu leur vidé un flot d'insulte qui vous aurait personnellement fait saigner les oreilles. Je peu vous dire que quand vous passez votre majeur partit du temps entre quatre mur blanc, vous avez l'imagination qui déborde, et vous avez même le temps de compter vos poils sur le corps. Sans commentaire. Et enfin, j'eu comme un terrible déjà vue quand les gardes en forme de cartes débarquèrent. Je grimaçais, comme ci j'avais vue quelque chose d'horrible, alors qu'en fait, la chose horrible, c'était de revoir ces sales tronches en plastique vous menacer de leur baton. En forme de cœur dans le passée, je dois dire. -Les voici, livrés comme convenus. Si ceux qui sont a l'intérieur ne sortent pas immédiatement, nous les tuerons sans aucune forme de pitié. Nous avons respecté notre part du marché, n'oubliez pas la votre. Un marché hein ..Je serrais les poings, prise de colère. Tremblante et au bords d'exploser, devenant rouge de colère. Je fusillais du regard la Rose, si j'aurais pu, je l'aurais pétrifié. Elle n'agissait que pour le compte de son peuple végétales en fin de compte. Mais la chose la plus importante à savoir : Livrée comme convenu. Etions nous attendu ? Vous n'allez pas me dire que nos Wanted sont remontée aussi vite jusqu'à dezechek ? Vous avez tord de nous sous estimer ... Prenez vos prisonniers et partez, quittez mes terres.
Elle cachait quelque chose, la maudite petite rose rouge. Au final, aussi sournoise que sa groupie numéro une, la grosse tête. Pas étonnant que son château est été illustrer de rose rouge, quand on voit celle là. Elle ferait presque honneur à Wine avec ce comportement. Ls fleurs nous sortirent une par une, et je lachais un ralement lorsque j'attéris sur les fesses en faces du générale. Je levais la tête avec un air de défis dans le regard. Qu'es ce qu'il a celui là ? Non parce que je suis pas d'humeur, si il fallait distribuée des poings dans des tronches aussi immonde que la sienne, j'étais parée. Le jeux de regard dura pendant de longue minute, avant qu'un sourire ne fond sur ses lèvres.
« Alors c'est vous ... la alice ... Bon retour au pays mademoiselle. Vous allez me suivrebien gentiment ou il faut que je vous ligotte et que je vous balance en travers de ma selle ? » il en ricanait presque, et ses mots lachés comme des bombes avaient don d'attiser le feu dans mon esprit. Je brûlais d'envie d'arracher ce sale sourire de son visage. Ma réputation était encore gravés dans les mémoires à ce que je voyais, j'en étais presque attendrit. J'haussais un sourcil provocateur, en le fixant avec défis. Va y, touche moi, donne moi ce plaisir, mes feuilles me démanges. Oui, feuille, parce que je me retrouve toujours avec de la salade à la place des doigts. Dans tout les cas, il avait compris que je rigolais pas et que je me laisserais pas faire. Non mais oh.
▬ « Touche moi et je me ferais un plaisir de t'arracher la carodite de mes propres dents. » L'agressais-je, claquant des dents. Bah oui, quand on a pas de main, on fais comme on peu. Puis bon, j'avais déjà mordiller une gorge auparavant. C'était celle du chatchat pendant une nuit ...Bon je me tais. Ne ravivons pas les souvenirs douloureux ou je vais devenir particulièrement méchante. Je vous ai déjà dit qu'a l'asile, ils avaient du me maitriser à plusieurs parce que je refusais d'aller dans ce putain de brancards electrique ? Non, bah maintenant vous savez. Donc ce gugus me faisait aucunement peur. Il ce mit à rire d'un air amusée, alors que je prenais énormément sur moi pour controler mes pulsions meurtrière. Une Alice en colère, en générale il ne faut pas tenter le diable.
« Je n'aurai pas besoin de le faire moi même je te rassure. » Oh, comme je rêvais de voir sa tête morbide tomber à celui là. J'inspirais un grand bol d'air frais, comptant les imperfections de son visage. Vous pouvez rire, mais en attendant ca m'empêchait de lui sauter à la gorge ! Il devait ce douter que j'allais réagir, parce qu'il fit signe à ses gardes de s'approcher. Je sentis la nervosité tordre mon estomac alors que je fixais les grosses brutes s'avancer vers moi. J'aimais pas ca, ca me rappelais les hommes en combinaisons blanche quand il me sortait de force de ma chambre. J'arrivais à deceler leur grosses bottes blanches parmis les silence perçant des couloirs, et voir ces deux gardes ce rivés sur moi m'etranglais presque dans ma propre paranoïa. L'un me saisie par le bras, alors que je tentais de donner un coup de feuille ( on rigole pas!) à 'lautre. Je maudissais ses plantes de nous avoir transformés en haricot vert. Le second garde s'abaissa pour s'attaquer à mes pieds en me les ligotants. Je tournais la tête d'un air frustrés quand ma deuxième mains fut prise par le premier qui les ligotait avec une force qui me fit gémir d'une plainte. D'accord. Ils veulent la guerre ? Et bien ils vont l'avoir. Un mauvais rictus passait sur mes lèvres, voilant mon visage, et l'homme ce releva pour me faire face. Pendant une seconde, il s'arrêta sur la lueur de mon visage, avant que mon front ne vienne sévérement cogné son nez. Il balança la tête en arrière en hurlant et en ce tenant le nez, gémissant comme un gamin de 5 ans.
« Cette peste m'a casser le nez ! » S'ecria t-il en grimaçant de douleur.
▬ « Et encore je suis gentille, je viens d'arranger ton visage tu pourrais me remerc... » et VLAN ! Celui là je l'ai pas venu venir. Sa tête c'était rapprocher de la mienne, et un choc s'en suivit. Un douleur m'explosa le visage, des étoiles perçait dans ma vision alors que des tâches noirs recouvrait ma vue. Je me suis sentit tituber puis rattraper, avant que mon ventre ne cogne sévérement ce qui ressemblait à une selle de cheval. Je ne saurais décrire celle douleur qui me vrillait le visage, je n'entendais qu'un son aigus qui s'échappait de mes oreilles. Je secouais la tête, alors que j'avais l'impression de voir les autres en doubles, leur images dansaient devant mes yeux. La silhouette du generale ce rapprocha et il monta en selle, le cheval reculant de quelque pas. Je ne percevais que la douleur qui fusait dans mon visage, m'obligeant à garder les paupières semi ouverte tellement le mal de crâne qui l'accompagnais voulait me tirer dans l'insconscience. Je sentis une mains ce poser sur mon dos. Je n'avais plus la force de la dégager, mais je serais ravis de la mordre dès que j'aurais récupéré.
« Je n'ai malheureusement qu'une place sur mon cheval alors vous avez le choix. Soit vous vous rendez bien gentiment, soit ... on vous tue, tous sans exception. » Ca voix était glaciale et menaçante. Devinez qui fut la première à vouloir ce rendre, aucun suspens, tout le monde s'en doute ? Je jetais un coups d'oeil rapide et maladroit à Maxine, me demandant si ses nouveaux parents étaient au courant qu'elle montait dans les camionnettes des inconnus, qu'elle ce rendait à un generale sadique, pueril, crétin...Non, surement que non. Je pourrais essayer de lui en toucher deux mots. Mais pas tout de suite, je me souviens même plus de mon propre nom à vrai dire. « Tu préfèrerai que tes amis soient tous aussi stupides que toi et essaient de résister ? Si tu préfere je peux ordonner sa décapitation maintenant... » Je me concentrais avec beaucoup de mal, n'entendais qu'a peine sa voix. Mais j'avais bien compris qu'il menaçait ma sœur, ca pas de problème. J'avais envie de lui faire avaler sa langue. Au lieu de ca, je mis un certains temps çà répondre.
▬ « Vous pouvez décapité la grosse rouge, ca nous ferais des vacances ! » Rétorquais-je avec mal. Beh quoi ? C'est pas parce que je suis OUT qu'il faut laisser passer des occasions. Je me delectais avec un certains plaisir sournois de faire tourner Wine en bourrique. J'en avais terriblement besoin, c'était vital, j'avais juste envie de passer ma vie à lui balancer des vacheries en pleine tête. C'était savoureux. Un rire sonna dans l'air, et c'était comme un marteau qui me claquait en pleine tête tellement c'était audible, je grimaçais de douleur, ma vue commençant doucement à devenir net, même si par moment des tâches floutés réaparaissait. J'avais même pas envie de croiser un miroir, si c'est pour voir ma tête qui ressemble à un chtroumph.
« Ne t'en fais pas, c'est prévu au programme. Bon, tout le monde est en place ? On y vas. Mesdames .. » Il s'inclina devant les fleurs, alors que je voyais tant bien que mal les autres fourrés dans un chario, conduit par un cheval. On en parlait de ma sale position à plat ventre sur le dos de ce sale canasson ? Bon, faut dire que j'avais la place du chef, mais j'aimais pas qu'on me balade comme un trophée.
▬ « Donc vous décapité les invités ? Je vois que ca n'a pas changée ici ... » Ma voix à peine audible c'est noyée toute seule dans le silence, j'avais terriblement envie de dormir là tout de suite.
« Pas de tous. Elle nous a tyrannisé pendant des années ne l'oublie pas, tu devrais le savoir mieux que quiconque. D'ailleurs, pourquoi être revenu ? » Un point pour le general en plastique. Pour avoir passée mes jours dans un cachots avec Jefferson, je savais à qu'elle point elle était horrible et que je ne pouvais pas la piffrer tout simplement. Et j'étais tombée par hasard ici, mais ca, je préférais ne pas le dire, ca pourrait convoiter des projets pour envahir Storybrooke. En réalité, je veillais sur Maxine afin qu'elle ne comette pas les mêmes erreurs stupide que moi. Et surtout, qu'elle survive dans ce monde remplie de tarée. Et sur Figue aussi, même si c'est incroyable à avaler. Je l'aimais bien, j'avais pas envie qu'elle est des problèmes avec son comportement naïf et innocent. En clair, je me la jouais nounou et come back dans mon passée, cool nan ? Venez tous faire un saut dans le monde d'Alice. Quand à la grosse tête, fallais pas être une triple buse pour savoir qu'elle avait déjà redéposé ses valises ici.
▬ « Moi qui voulait lui couper la tête moi même, je suis déçu. » On a le droit de rêver, s'il vous plait . Je me suis toujours vue l'épée levée, avec une position mega classe, et PAF ! La grosse tête qui roule tel une boule de bowling et shoot dans ses gardes cartes pour faire un strike. J'avais tellement de la haine à deverser sur cette dernière, même si la moitié de lui était pas destinée. « Pour jouer les nounous. je vous en pose des questions moi ? » ajoutais-je à son air intriguée en répondant tardivement à sa question. J'allais surement pas revenir par plaisir, pas folle la vache. Je jetais un coup d'oeil bref au monsieur inconnu qui avait protéger Maxine. Je le trouvais étrange, et il semblait quelque peu flippant. Les fous je connaissais, j'étais persuader que c'était le bon shizo du coin. Et j'aimais pas quand il ce rapprochait de ma sœur comme ca. Le voyage dura longtemps. Très longtemps. Je crois que je me suis écroulée pendant un temps, parce que je me suis réveillé en sursaut. Et je constatais que niveau paysage, on était tous encore au même point.
J'entendais la voix de Maxine rabaché les gardes continuellement, avant que ceux ci ne ce décide de la baillonner. En temps normal j'aurais pas apprécier, mais là, mes pauvres oreilles ne pouvaient qu'accepter cette idée. J'adorais ma sœur, mais parfois ca lui faisait pas de mal. Je me contentais de fixer le paysage de nouveau, plongeant mon regard dans la verdure, la végétation danses de Wonderland. Par moment, on pouvait y voir des villages au loins avec ses membres occupés au champs, au travail, pendant que d'autre trinquais du thé, ce qui me fit grimacer. Puis les champs, les longs et interminable champs. Les arbres d'ont les formes dépassaient la logique. Je trouvais que Wonderland était plus prospert que quand Wine y régnait. Ca faisait moins tyrannique. Je jetais un coup d'oeil au autres. Dans une cages en bois. Sur le chariot. Il étaient tiré par un cheval, surveillée par les gardes de temps à autre. Il aurait pu foutre la reine comme un sac à patate sur son maudit cheval, mais nan, Alice est plus interessante à ce que je vois. Dans ta tronche tarte à la fraise. Au fir et à mesure qu'on continuait le voyage, je reprenais mes esprits. Assez pour reconnaître ce chemin entre mille, pour l'avoir arpenter plus d'une fois. Le château de la reine rouge. De la curiosité regnait dans mon esprit, ronger par l'envie de savoir ce qui était advenu. Mais plus on approchait, plus je fus choquée de constater que des tours avaient poussée un peu partout et qu'une partie du château avait été détruite. De quoi fermer le clapet de la bettrave pendant quelque minutes. J'admirais la splendeur des tours qui étaient en forme d'echecs géant. Alors c'était ca, Dezechek ? L'une des tours étaient en forme de cavalier, et j'étais subjuguer par la beauté de cette tour taillés avec soin jusqu'au moindre détails. La plus grande tour étaient la tour du fou, elle ce situait à coté du château, même si des tours s'étendaient au loin. Je ne pu retenir un ricanement qui me fit glousser.
▬ « Ohhhhh....Ohhhhh ! Ah mais c'est plus beau qu'avant, ta vue ca reinette ? Ils ont détruit ton petit chateau ! regarde le miracle, il est plus moche ! » m'ecriais-je avec theatralité, tournant un visage malicieux avec une lueur narquoise, ans le but de toucher sa fierté et son amour propre. Pauvre, pauvre Wine. La find 'un empire venait de s'arrêter, adieu le rouge, bonjour le noir et blanc ! Carrément sobre, mais c'est déjà mieux que des têtes coupés flottant dans une rivière rouge. J'en avais des haut le cœur rien que d'y repenser. Le General s'arrêta pour faire descendres les autres de la cage. Je m'attendais à ce qu'il me jète par dessus bords comme le fardeau que je me trouvais être pour le moment, mais non. Il entra à cheval par la porte principale, avant de s'arrêter. Pas trop tôt ! Mon ventre et mes muscles ce tordait de douleur pour être rester dans cette sale position pendant des heures. Il me tira en arrière, avant de m'attraper pour me balancer sur son épaule. Je dois vous admettre que j'ai essayée de lui mordre l'oreille plus d'une fois, mais sans résultat à mon plus grand désespoir. Si ma colère légendaire s'était calmée pendant le voyage, la flamme venait à présent de ce raviver. « Laissez moi marcher, j'ai pas besoin d'assistance ! » Lui crachais-je au visage.
« C'est pas la peine, on est arrivés. » Répondit t-il avant de ce mettre siffloter comme un bon samaritin, puis de me lacher subitemment par terre. Le secousse raviva la douleur à ma tête, et ce fut une gerbe de flamme qui jaillit de mes prunelles d'un bleu intense, rêvant de lui refaire sa sale tronche au carré.
▬ « Vous me le payerez ! » Oh oui tu me le payera, sa connard ! J'avais envie de me détacher, de le frapper encore et encore. Je respirais bruyemment, serrant les poings, même si ils ce trouvaient être des feuilles. Il m'ignora grandement, ce qui m'énervait d'avantage et ce tourna vers les autres.
« Allez tout le monde autour de la petite, on se dépeche ... Voila, t'es minionne toi, toute obéissante. » Fis t-il en tirant la joue de ma sœur comme un bébé, ce qui me fit grogner. Il força les autres à ce ratrouper autour de moi. Je ne le lachais pas du regard, comme un lion en cage fixant l'antilope devant son nez. Dans ma tête, j'étais le prédateur et lui ma proie. Je mourrais d'envie d'enfoncer mes griffes dans sa peau juteuse. « Bon, tout le monde est prêt ? un dernier mot ? » Fis t-il, comme ci c'était notre dernière heure. J'aurais pu lancer une bonne pique, un truc bien cinglant. Au lieu de ca, je me suis contentée d'une insulte digne des cours de récréation. Pas très mature.
▬ « Vous êtes moche. » Il baissa le regard vers moi, alors que ma phrase fut totalement inattendu et dépourvue de maturité. Même moi je le constatais, mais à ce moment précis, il me fatiguait et fallais bien l'aidée à améliorée sa tronche de pastèque. Qu'il soit content, je lui accordait une faveur en lui disant cela.
« Toi aussi ! » Oh je vois, qu'elle répartit, qu'elle échange intelligent mes dames et messieurs.
▬ « Je suis ton reflet, crétin ! » De vrais gosses, en fait. Ca m'amusait. Il me rappelait le valet de Wine, l'amoureux transit. Il porta ses doigts méticuleux à une corde qui tenait un rideau. Oh non. Un trappe s'ouvrit sous nos pieds, et je me sentis tombée dans le vide dans un cris assourdissant s'échappant droit de mes poumons. Mes fesses attérirent sur un toboggan, sur lequel on glissèrent tous. Puis le noir devint plus clair et il nous rejeta dans les prisons souterraine. Je tombais par terre en me receptionnant comme un boulet, avant de sentir un poids m'alourdir et me faire hurler de douleur. « Putain, mes côtes...Faut arrêter les sucreries ! » Je savais pas vraiment qui venait d'attérir sur moi, mais j'avais les côtes en feux. Je me relevais tant bien que mal dans la mêlés qui arrivait à toute vitesse, histoire de pas finir écraser. Me frottant l'abdomen, je fus prise d'un vertige quand je reconnaissais cette endroit. Des fenêtres. Des barreaux. « Non...NON ! » j'abattais mes poings feuille sur les barreaux, m'audissant cette endroit. « Je refuse d'être encore emprisonnée ici ! » Hurlais-je, comme ci ils allaient encore m'entendre. Je me laissais tomber dos contre le mur dans un coins, repliant mes jambes sous moi et appuyant ma tête sur mes bras. Je savais qu'on ressortirait pas d'ici avant qu'ils daignent venir nous chercher. J'avais essayer tout les moyens possible, et j'avais pour seule compagnie un chapelier fou. « Je refuse d'être enfermée avec elle, ca va pas être possible, ca va pas le faire ! » Fis acerbe en montrant Wine du doigt. Alice et la reine rouge dans une cellule ? Autant lachée deux tigres dans une fausses et voir lequel allaient tuer l'autre en premier. Ca allait FRANCHEMENT pas le faire, vous m'entendez ? Au moins, j'avais du temps pour ruminer cette fois, et si ca perdure, j'aurais assez réfléchis pour annoncer à Maxine la vérité.
Wine RedHeart*
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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« I warn you child... If I lose my temper, you lose your head ! »
LET THE SKY FALL
WHEN IT CRUMBLES
WE WILL STAND TALL
FACE IT ALL TOGETHER
| Conte : Alice au pays des merveilles. | Dans le monde des contes, je suis : : la Reine Rouge de Coeur.
Avant que je ne sombre dans l’antichambre de Wonderland (aka les rêves), je sentis une présence se coller à moi. Soulevant avec peine mes lourdes paupières, je parvins à distinguer l’adorable bouille de Maxine, blottit à mes côtés. J’étais trop épuisée pour essayer de comprendre ce qu’elle était en train de faire ou pour me sentir gênée. Ronronnant presque, je me renfonçai dans mes couvertures avant de m’endormir, un petit sourire au creux des lèvres. Et croyez-moi, ce rictus n’annonçait rien de bon. Même la nuit, mon esprit tortueux turbinait follement. Je connaissais ces fleurs gargantuesques mieux que tout le reste de la clique. Je savais ce qu’elles étaient vraiment : des créatures vicieuses et perfides, qui ne manquaient jamais une occasion de grossir leurs rangs ou de vous planter une épine dans le dos. Leur politesse, leur manières, leur hospitalité, tout n’était qu’une vulgaire mascarade afin de nous mettre en confiance. Malheureusement, en termes de fourberie, les habitants de la serre étaient tombés sur une professionnelle. Franchement, vous y avez cru au coup du « merci vous êtes bien aimables » ? Pff. Vous me décevez. Comment voulez-vous que je fasse confiance à des êtres incapables de s’agenouiller devant ma sérénissime personne ? Surtout lorsqu’on sait que ces plantes avaient plus de crimes à leur actif que moi. J’en étais presque jalouse. Et puis, certaines d’entre elles n’avaient pas trop apprécié que je coupe leurs congénères blanches. En même temps, je n’allais pas garder ces atrocités dans mon jardin ! Bref, revenons à nos bourgeons. Pendant mon sommeil, j’élaborai des stratégies toutes plus extraordinaires les unes que les autres. Mais à chaque fois, le problème était le manque de matériel. On devrait toujours se balader avec quelques grenades dans les poches. Au cas où. Mes plans machiavéliques accaparaient tellement mon esprit que je ne me réveillai pas lorsque la pagaille éclata. Je n’entendis pas les fleurs donner l’alerte, je n’entendis pas les cris des Storybrookiens, je n’entendis pas le vacarme qui régnait dans le bâtiment. Je dormais comme un loir. Enfin non, jamais je ne pourrais me comparer à un loir. Les voix de deux jeunes pousses me sortirent de mon sommeil. Je restai immobile, les laissant approcher. Tu crois qu’elle est morte ? Peut-être, elle bouge plus. Lorsque je sentis qu’elles étaient toutes les deux penchées sur moi, j’ouvris les yeux en me redressant brusquement. Les hurlements de frayeur qu’elles poussèrent ravirent mes oreilles. Je ris de leur affolement à gorge déployée. Je portai la main à mon coup, et découvris qu’une collerette de pétales y avait poussé. Haussant les épaules, je ne me préoccupai pas plus longtemps de ce léger détail. J’en avais vu d’autres. C’est alors que je me rendis compte que le temps n’était plus au beau fixe sous la serre. Ni une ni deux, je pris mon verre vide et fondis à travers la végétation vivace et, esquivant en souplesse les attaques, me faufilant entre les racines mouvantes, je finis par trouver ce que je cherchais : une délicate fleur entièrement noire, toute tranquille par rapport aux autres, isolée dans son coin. En me voyant arriver vers elle, elle ramena ses feuilles devant elle. Je jetai un coup d’œil autour de moi et dénichait une énorme épine (elle faisait la taille d’une épée). Je m’en saisis et m’approchai de la plante sombre, un grand sourire malveillant étirant mes traits. Ça risque de piquer un petit peu… Shlack ! En un éclair, la fleur gisait au sol, coupée en deux. Prenant bien attention à ne pas toucher le liquide obscur qui sortait de la plaie béante de la plante, je récupérai le fluide dans mon verre. Puis je courus jusqu’à une source d’eau. Mon plan était simple : j’allais empoisonner l’eau des plantes. Elles mourraient ainsi à petit feu, agonisant pendant des jours, sans réaliser le mal qui s’infiltrait dans leurs veines végétales. Diabolique. À mon image. Seulement, je n’avais pas prévu que le trouble de la serre s’apaise aussi vite. J’étais vraiment entourée de bras cassés, incapables de faire diversion bien longtemps. Alors que j’allais verser le poison dans la source principale, un bourgeon de rose capta mon petit manège et rameuta les ronces. Armée de mon épine, je tranchais, tailladais sans relâche. Je n'allais quand même pas partir sans contribuer au malheur de mes ennemis ! Je réussis à massacrer un petit paquet de plantes, cependant, les ronces étaient trop nombreuses. Celles-ci m’emprisonnèrent dans leurs lianes piquantes. Je dus lâcher mon verre, et celui-ci atterris juste à côté de l’eau. Je vis quelques gouttes se diluer dans l’eau. Bon, cela ne suffirait pas à tuer toute les fleurs, mais peut-être que les plus faibles d’entre elles trépasseraient. Peut-être. En attendant, je me débattais comme un beau diable, mordant, frappant, me tortillant dans tous les sens. Je sentais la colère réchauffer mon ventre, puis remonter jusque dans ma gorge. Mes poings se serrèrent, faisant blanchir mes phalanges. Les ronces me jetèrent en dehors du bâtiment. Telle une furie, je rugis : Vous venez de commettre la plus grosse erreur de votre vie ! Vous redoutiez la Reine Rouge ? Craignez d’autant plus son retour ! La Reine de Cœur va devenir votre pire cauchemar ! Malgré mon collier de pétales (qui ternissait ma crédibilité), les fleurs frissonnèrent d’effroi. La femme qu’elles avaient en face d’elles n’avait plus rien à voir avec l’élégante souveraine de la veille. Un démon. Elle s’était transformée en un démon rouge. Je fis volte-face, et vis au loin des cartes soldats et le groupe des Storybrookiens. J'aurais pu m'enfuir. Néanmoins, je savais pertinemment où mes anciens pions emmenaient toute l'équipe : chez moi, au Château de Cœur. Et c'était justement là-bas que je voulais me rendre. Reprenant mon calme aussi vite qu'il avait disparu, je marchai fièrement jusque devant le chef des cartes. J'étais redevenue impassible, froide et méprisante. Les cartes eurent un mouvement de recul. Je voyais bien dans leurs yeux que je leur faisais toujours peur. On n'efface pas un traumatisme aussi facilement. Un garde tenta de m'agripper pour me faire monter dans la cage en bois, mais je le devançai : Je n'ai besoin de personne, encore moins d'un cloporte. Et je montai dans la prison ambulante. Le voyage n'aurait pas été désagréable si l'autre blondasse écervelée n'avait pas décidé de nous faire part de son insupportable voix. Je ne prêtai aucune attention aux piques qu'elles me lançait. Cela lui aurait apporté trop de satisfaction. À bien y réfléchir, notre haine mutuelle était sans nul doute la seule chose à laquelle Alice pouvait se raccrocher dans le chaos qu'était sa vie. Comme un repère, un ancrage. Une chose immuable et, dans ce sens, plutôt rassurante.
Oh. Non. Non. Non. NOOON ! Le Château de Cœur était en vue. Du moins, ce qu'il en restait... Ce qu’était devenu mon cher palais adoré était simplement atroce. Insupportable. Mes yeux avaient failli sortir de leurs orbites, et ma mâchoire était sur le point de se décrocher. Plus de rouge. Plus de couleurs. Plus de décorations riches et luxueuses. A la place, une immondice noire et blanche, affreusement épurée. Sacrilège. Abomination. J’étais sous le choc. Je plaquai mes deux mains contre ma poitrine, comme si j’étais en train d’avoir un arrêt cardiaque. Comment ont-ils osé ? articulai-je, la voix tremblante d'émotion. Je ne voulais même pas imaginer ce qu’ils avaient fait de la salle de réception ou pire, de ma chambre. Et lorsqu'Alice fit une ultime remarque désobligeante, je fus obligée de lui répondre, railleuse : Voilà une preuve de ton cruel manque de goût. Il faut croire que ta sensibilité artistique t'as complètement laissée tomber, comme tes "amis". Oups, j'avais touché un point sensible ? Les gardes nous firent entrer dans le château. Ma demeure était devenue une véritable galerie des horreurs. Le chef de la milice nous demanda si nous avions une dernière chose à ajouter avant d'aller au cachot, mais j'étais tellement absorbée par le désastre architectural qui m'entourait que je l'ignorai complètement. Tiens, je crois que c'était bien la première fois que je me retrouvais de ce côté-là des barreaux. Autre perspective. Alors que tous les Storybrookiens commençaient à céder à la panique, je restai sereine. J'étais dans la bonne cellule. J'avais été reine de ce palais pendant des années, j'en avais étudié les plans en long en large et en travers. Dans la geôle où je me trouvais, il y avait un passage secret qui menait à un couloir dans les étages. Palpant le mur à la recherche d'un interstice, je finis par trouver la porte dérobée. Je saisis par le col mon compagnon de cellule. Ne jamais s’engouffrer dans un passage secret seul. C’est évident, il me fallait un bouclier humain. Et ce bouclier humain se trouvait être heu… Mr. Sourire ? Mais je te connais toi ? Viens, passe par-là, on se fait la malle. Sans lui laisser le temps de refuser, je le poussai rudement dans le tunnel qui s’offrait à nous. Avant de le suivre, je me tournai vers Alice, qui se trouvait dans la cellule en face. Ciao ciao, amuse-toi bien ! lui sifflai-je en lui envoyant un baiser de la main. Sa réaction était jubilatoire. Une fois sortie du passage secret, je remarquai un couloir que je ne connaissais pas. C’était vraiment étrange, mon château n’avait aucun secret pour moi. Intriguée, je m’avançai (toujours en poussant le type glauque devant moi, mes mains sur ses épaules). Nous arrivâmes devant deux portes. Une rouge et une bleue. Chacune était dotée d’un heurtoir, un chat pour la première et un chien pour la seconde. Halte-là ! Que faites-vous ici ? Vous cherchez quelque chose ? Quelqu'un ? Je me raclai la gorge. On allait bien se marrer. Je cherche quelque chose à chercher. Je cherche. C'est tout. Enfin non, je cherche pas, je trouve. Et ce que je trouve ne me plaît pas du tout. Je vais aller me plaindre au service satisfaction (il est toujours au deuxième étage à gauche ?). Le nouveau décorateur est la pire calamité de sa profession. Une honte. Vous avez vu avec quelles atrocités ils ont recouvert le rouge ? Même un aveugle aurait les yeux qui saignent face à tant de laideur. Bref, je dois aller voir le roi. Et là commencèrent les ennuis... Le roi ? Elle a dit le roi ? Oui je crois bien, elle a du dire le roi. C'est bien ce que vous avez dit non ? Je viens de te dire que oui ! Mais oui c'est vrai ! Le roi. Sachez, grand mère, que le roi est derrière une porte. Il fait des trucs de roi vous savez... L'une de nous pourrait l'y conduire ? Oui certainement, on pourrait l'y conduire. Enfin si elle choisit la bonne. Oh oui le jeu .. ça fait tellement longtemps ! Alors voilà ma belle. L'un de nous deux dit toujours la vérité, et l'autre ment. Tu dois choisir une porte en nous posant une question ! Ou même sans ça ! Grand-mère ? Le clébard m'avait appelée grand-mère ? Mon choix était donc tout fait : j'allais snober ce sac à puces. Et puis, je préfère le rouge. Je passai donc la porte-chat. Je fus soudain plongée dans le noir complet avant de déboucher sur un jardin. Sans m'attarder sur l'esthétique de la chose, je traversai les allées, déboulant ainsi devant une petite maisonnette. Certainement celle du jardinier. J'allais lui toucher deux mots aux sujets des fleurs... Une femme était en train de tailler avec soin ses rosiers. Je lui aurais bien dit de brûler ces plantes ingrates, mais le sourire qu'elle m'adressa réchauffa mon cœur. Suspect, très suspect. Voulez-vous m'aider ? me demanda-t-elle en m'invitant à passer le portail. Ç'aurait été avec plaisir, lui dis-je par pure politesse, mais je ne suis pas en très bons termes avec les roses ces derniers temps, alors je ne préfère pas les toucher, au risque de massacrer littéralement vos rosiers. D'habitude, ce genre de personnage ne m'inspirait que de la méfiance. Je serais partie aussitôt et ne me serais pas attardée. Toutefois, je le sentais de plus en plus en sécurité, paisible. Au fond de mon esprit, je sentais le piège se refermer sournoisement sur moi. Et je ne pouvais rien faire. C'était le jeu, j'avais joué, j'avais perdu la manche. Mais la partie était loin d'être terminée.
Ils avaient glissé dans le toboggan pendant un moment, jusqu'à enfin atterrir dans ce qui semblait être une cellule. L'adolescente c'était douloureusement relevée en se frottant les fesses, avant de s'approcher d'Alice pour lui poser doucement la main sur l'épaule, la lui caresser du pouce, comme pour la calmer. Lui faire un sourire … avant de se rappeler qu'elle avait un bâillon.
« Ouais c'est bon tu peux l'enlever » lacha Alice, d'une voix fatiguée.
Ni une ni deux, Maxine le retira et inspira a plein poumons l'air des cellules avant de se dire que ce n'était peut être pas une bonne idée. L’endroit sentait mauvais, réellement, a croire qu'ils ne faisaient jamais le ménage ici. Enfin en même temps, c'était des cellules alors le but était peut être de ne pas faire le ménage dedans ? Elle devrait demander a Adam quand elle rentrerai. Lui il était roi, il devait savoir ce genre de choses non ?
« Tu n'as pas a t'en faire, elle est partie avec Noirceur. » lacha elle en désignant l'espace qu'auraient du occupé les deux adultes.
L'adolescente regarda un instant autour d'elle, avant de poser une main sur son ventre qui gargouillait. Elle avait faim, et l'impression que ca faisait une éternité qu'elle n'avait rien avaler. C'était le prix a payer quand on avait des parents qui veillaient a ce qu'on mange trois repas par jours, elle n'avait plus l'habitude d'avoir l'estomac vide. Et puis maman allait sûrement être inquiète. Est ce qu'elle l'était en ce moments ? Elle avait du appeler Terrence sûrement, pour savoir ou elle était, a moins qu'elle ne soit trop occupée par les préparations de son mariage pour faire attention... Lentement, elle s'approcha de Jessie et posa une main sur l'épaule de la cowgirl qui semblait particulièrement mal a l'aise.
« Tu n'aimes pas être en prison ? » demanda elle avant de s'asseoir a ses cotés.
Tranquillement, elle passa une main dans le dos de la grande rousse et l'attira contre elle avant de lui caresser doucement les cheveux en murmurant des « Là, là ... ca va aller ne t'en fais pas, calme toi ... » technique qu'on avait de nombreuses fois employé sur elle et dont elle connaissait l'efficacité. Elle, bizarrement, se sentait bien avec ses pétales autour de son cou. Se changer en fleure ne lui posait pas réellement de problème, après tout les fleurs étaient jolies et poussaient au soleil, avait de l'eau et étaient souvent visitées par de petits insectes qui devaient être leurs amis. La vie devait vraiment être bien pour elles ! Enfin, elle aurait été bien si elle avait été avec sa famille.
« Tu sais, si tu veux je peux te faire sortir d'ici » reprit elle a l'intention de Jessie une fois qu'elle se fut calmer. « J'ai vue des vidéos youtube pour crocheter des serrures. Tu sais, quand j'étais a l'orphelinat, des fois la porte de la cave se fermait toute seule a clef et je devais sortir. Et je me suis souvenue d'une vidéo que j'avais vue et je l'ai refaite et ca a marché. »
Elle l'avait aussi refait lorsqu'ils étaient avec Zoltan dans les prisons du Marajah, quand elle avait voulu aller le voir pour lui expliquer qu'il c'était trompé sur leur compte et qu'ils étaient pas des méchants. Il avait été très gentil d’ailleurs ! Mais ce n'était pas la question vue qu visiblement, ils voulaient qu'elle ouvre la prison. Haussant les épaules, elle se redressa et épousseta sa robe avant de s'approcher de la serrure tout en attrapant deux barrettes qu'elle avait dans les cheveux. Une dizaine de minutes plus tard, la porte coulissait sur elle même dans un grincement sinistre.
« C'est ouvert ! »
Tout le monde se précipita a l'extérieur, avant de longer les couloirs. Les cellules du donjon semblaient vide de toutes présences hormis laleur. Il ne devait pas y avoir beaucoup de criminels a Wonderland, c'était rassurant.
« Mais dite ! On est recherchés non ? On est des criminels, alors on ne devrait pas rester dans la prison normalement ? Parce que sinon c'est hors la loi non ? Je l'ai lu dans le livre que maman m'a acheté, elle m'avait dit qu'il fallait que je le connaisse bien et que personne n'était au dessus. »
Elle lui avait demandé pourquoi alors le FBI et la CIA dans les films faisaient toujours ce qu'ils voulaient, ce qui avait mené a un long débat d’explications et de questions. Tout a coup, Figue s'arreta, le nez en l'air, avant de brusquement prendre un couloir vers la droite au lieu de monter les escaliers qui menaient vers la sortie. Elle longea de longs couloirs de pierres difficilement ajustées, éclairé par des torches accrochées au mur, jusqu'à pousser une grosse porte de bois qui menait … a la cuisine du château. On y voyait la table ou mangeaient les domestiques, les murs étaient faits de pierre mais sans marquer la nuance noir-blanc qui avait inspiré le reste du château. Les placards semblaient remplis de vivres, et sur le feu, une gigantesque caserolle d'ou s'échappait un fumet délicieux. Maxine s'approcha et sentit la casserole avant de sentir son ventre gronder.
« Est ce qu'on a le droit de manger ? Maman dit toujours que le petit déjeuné est le repas le plus important de la journée ... et on a rien mangé depuis longtemps et je commence a avoir très faim ... »
Comme pour confirmer, son estomac se mit a geindre de nouveau, et rapidement, le groupe se mit a table, avant de dévorer littéralement tout ce qui leur passait sous la main. Pendant de longues minutes, personne ne dit rien, se contentant de manger, encore et encore, jusqu'à se sentir mieux.Enfin mieux … Jusqu'a entendre les pas lourds d'un homme qui arrivait dans la cuisine. Les gestes se suspendirent alors que le cuisinier entrait et les observait, son groin remuant de manière inquiétante alors que ses petits yeux noirs les scrutaient.
« C'est vous les nouveaux hein ? C'est bien vous êtes en avance. Bon, des que vous avez finit, vous allez mettre vos uniformes, et au pas de course et … mais qu'est ce qui est arrivé a vos cous ? »
« En fait, on est pas les humfumfumf ! »
Elle jeta un regard interrogateur a Alice qui venait de lui plaquer la main sur la bouche et souriait a l'homme en lui assurant qu'ils se dépêchaient. Rapidement, la petite clique passa dans les « vestiaires » ou ils purent se changer et enfiler des tenues argentées pour les filles et noires pour Dyson. Quelques instants plus tard, le cuisinier leur fourra a tous des plateaux dans les mains, certains avec des théières, d'autres avec des gâteaux ou de petites fioles sur lesquelles étaient inscrit : « mangez moi » ou « buvez moi ».
« Allez apporter tout ca au roi, et dépêchez vous ! En suite on donnera a manger aux prisoniers. Il les veut en bonne santé ... Pff du gaspillage si vous voulez mon avis ! »
Poussée par ses compagnons, Maxine se mit en route et rapidement, ils quittèrent la cuisine pour aller dans les couloirs. Ces derniers étaient pour la plus part vide, ce qui attitra son attention.
"Pourquoi il n'y a personne ? Quand j'étais petite, il y avait tout le temps des gens qui allaient partout, ils se parlaient dans les couloirs, et puis les serviteurs aussi ils se promenaient dans le chateau pour faire des choses Oh mais ils sont peut etre en train de dormir encore, ou de faire la sieste ! Ou ils sont en runion. Vous savez ou est le roi ? Moi non mais je peux demander si vous voulez !"
Ni une ni deux, elle s'éloigna du groupe en faisant bien attention a ne pas renverser son plateau, avant d'aller aborder un charmand garçon qui s'arreta net en la regardant venir.
Bonjour tuje m'appelle Maxine Lyons-Daitya ! Tu veux être mon amis ? Tu t'appelles comment ?
"Euuuuh ... ouais ?"
" Tu peux m'aider ? Je cherche le roi on doit lui apporter des gateaux et des fioles et tout un tas de choses mais on ne sait pas ou il est. "
"dernier étage, comme d'hab..." lacha il en faisant mine de réfléchir avant de se pencher vers elle. "Ca te dirais une petite balade avec moi ?"
Il remit une de ses mèches en place, alors que l'adolescente lui souriait naivement.
"Oh oui avec plaisir ! Mais avant il faut amener ca au roi ! Mais tu peux venir avec nous si tu veux !"
"Je ... Crois pas non, mais une prochaine fois peut etre " lacha il enfin apres avoir jeté un coup d'oeil vers le groupe et que son visage soit soudain devenu pale en voyant la menace que représentait l'autre blonde.
Maxine : 100%
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
« A la rencontre du roi très louche aux mystères très louches »
La libération fut douloureuse, mais c'est indemne -ou presque, j'avais la peau de ma main presque arrachée par cette foutue plante- que nous nous en fûmes sortis. Je ne compris pas tout de la situation lorsque les gardes-cartes arrivèrent pour nous chercher. Il y avait manifestement un accord à propos de nous, et si je comprenais bien, les fleurs ne le respectaient pas des masses -ça doit être les pétales et les feuilles qui se sont incrustées sur nous, je suppose-.
Alice posée sur un cheval comme un sac à patate -et son amabilité n'allait pas convaincre les gardes de la traiter plus convenablement-, le reste du groupe dans une cage, le voyage fut long, et nous eûmes comme seul distraction les interrogations de Maxine qui m'amusèrent puisque cela agaçait fortement nos ravisseurs. Jusqu'au moment où ils la ballonnèrent. La pauvre, au final ce n'était qu'une enfant, qui n'avait jamais rien demandé, et qui voulait s'amuser. Il ne fallait pas s'inquiéter, la tempétueuse Alice était d'humeur très protectrice envers elle, je doute fort qu'il ne lui arrive quelque chose.
Nous arrivèrent au château au bout d'une heure de trajet. Et les couleurs que j'y virent n'étaient pas celles que je m'attendais à voir.
Aouch, ça va pas plaire à quelqu'un ça...
En effet, cela déplut bien évidemment à Wine qui grinçait des dents. Nous entrèrent dans le château.
Vous nous emmenez au roi ? Je suis sûr que si nous lui parlions..
Pas de réponse. Après une dispute -très intense, si si- entre le général et Alice, nous fûmes propulsés dans les prisons, dans lesquelles nous sommes tombés assez lourdement. Ma main me lançait, j'enlevais ma veste pour déchirer la manche de mon t-shirt et remettre la veste par dessus. Bandant ma main, je me relevais, juste pour voir Wine et Kyran se faire la malle dans la cellule d'à côté. C'était déjà ça, je suppose.
Excuse moi Alice. Je lui tendis la main pour l'aider à se relever.
Ce n'est peut-être pas la Reine Rouge au pouvoir désormais, mais l'ambiance politique du pays à l'air assez tendu. Il en faut peu pour beaucoup de violence dis donc, en deux jours, nous voilà menacés par des villageois, attaqués par des fleurs et jetés lourdement en prison. Et c'était manifestement pire avant, et beh... Nous pouvons au moins compter sur le fait que nos têtes sont encore sur nos épaules.
Épaules atrocement recouvertes de pétales qui dérangeaient énormément. Je les plaçais sous mon t-shirt pour qu'elles cesse de me chatouiller le visage ou me boucher la vue.
J'entendis Maxine dans la cellule d'à côté, elle était avec Jessie, en train de crocheter la serrure, avant d'en sortir pour s'atteler à la notre.
Impressionnant, merci beaucoup !
Nous nous précipitâmes dans les couloirs. Quelle direction ? Peu importait, la première qui se présentait. Maxine s'arrêta soudainement, émettant une réflexion à propos de notre place en tant que criminels.
Tu n'as pas tord, mais tu vois, dans le cas présent, on n'est pas vraiment des criminels tu vois ? Ils se sont trompés à notre sujet, en fait.
Figue s'avança, le nez en l'air, de plus en plus vite, menant le groupe. Elle nous emmena, à l'odorat, à la cuisine du château. La salle était en pierre et ne portait pas les couleurs du reste du château, cependant, avec une légère touche de rouge et une ouverture sur le mur en forme de coeur, je suis sûr que Wine aurait apprécié ces petits détails encore présent dans son château défiguré.
Est ce qu'on a le droit de manger ? Maman dit toujours que le petit déjeuné est le repas le plus important de la journée ... et on a rien mangé depuis longtemps et je commence a avoir très faim ...
Ouaip, la faim commençait sérieusement à se faire sentir. C'est à ce moment que je réalisais pleinement que la situation craignait un peu. En cavale depuis la veille, fugitifs des prisons du château, on était des étrangers perdus qui n'avaient même pas mangé ni dormi convenablement. Et on n'avait pas donné de nouvelles à Storybrooke. Ils devaient s'inquiéter, en tout cas, moi je ressentais une pointe d'inquiétude pour mon fils. Au mois était-il avec quelqu'un en qui j'ai confiance. Je tendis l'oreille, et n'entendis personne.
Yep, mangeons avant de tomber dans les pommes. Puis après, ça suffit, je veux sortir d'ici maintenant.
Nous nous installèrent pour manger ce qui se trouvaient sur la table, avec une précipitation qui trahissait notre faim. Puis je levai la tête d'un coup, entendant au loin des bruit de pas.
Quelqu'un arrive, je chuchotai, peut être une femme, on dirait des bruits de talon.
Lorsque le cuisinier arriva, il y eut un moment de flotement dans l'air, ou personne ne bougeait, se contentant de se regarder avec surprise. Moment durant lequel je fus forcé de prendre mon portable pour prendre une photo. Pardonnez-moi, mais notre cuisinier était un cochon anthropomorphe en tablier...
C'est vous les nouveaux hein ? C'est bien vous êtes en avance. Bon, des que vous avez finit, vous allez mettre vos uniformes, et au pas de course et … mais qu'est ce qui est arrivé a vos cous ?
Alice empêcha Maxine de dire qui nous étions réellement. Bon, au moins avait-on une couverture pour sortir d'ici discrétement. Nous enfilâmes des costumes quelque peu ridicule, je profitai tout de même que le cochon ne regardait pour prendre mon sac et le bâton -ça ne faisait pas très crédible pour le rôle, mais tant pis, tout est absurde ici, à partir du moment où tu peux prononcer les mots "J'ai des pétales géantes qui ont poussé dans mon cou" en disant la vérité, tu fais ce que tu veux-. Puis nous filèrent avec nos plateau, à la recherche du roi, dans des couloirs vides. Le roi, bon, on aura l'occasion de lui parler pour nous expliquer ENFIN. Presque vides, et c'est lorsque nous croisèrent le premier venu que Maxine se précipita sur lui pour lui demander -d'abord d'être son ami- notre chemin. Avec une touche de méfiance qui me fit serre les dents, priant pour qu'il ne déclenche pas d'alerte au fugitifs, il nous indiqua le dernier étage. Voilà, c'était déjà ça.
Alors qu'il fit les gros yeux en regardant derrière moi, je tournai la tête pour voir Alice lui faire des menaces silencieuses. Oula... Je toussai, me précipitant de dire quelque chose.
En tout cas merci beaucoup ! On doit y aller nous, avant que le roi ne s'impatiente.
Il nous laissa partir calmement.
Je me permets de nous ajouter un nouvel objectif dans notre petit jeu qu'est notre aventure : tenter de survivre pour caresser la possibilité de s'en sortir, d'accord ? Alors maintenant pour réussir, on va jouer à "Ne menaçons pas les gens qui sont déjà un peu méfiants à notre égard", d'accord ? Les gens d'ici sont déjà instable pour absolument rien du tout, faudra pas les provoquer non plus.
Nous avançâmes jusqu'à un escalier sans dessus dessous, sur lequel, en montant, nous pûmes admirer au dessus de nous des gens à l'envers qui les empruntaient.
Nous arrivâmes finalement dans un hall.
Un hall ? Je croyais qu'on était au dernier étage ?
Nous n'avions pas le choix, il n'y avait qu'un seul passage, la porte qui se présentait devant nous. Nous l'empruntions donc, pour arriver dans un jardin. Les derniers étages de ce pays ressemblaient tous à des entrées ?
Sous le kiosque, un homme, tasse de thé à la main qui perçut notre présence sans pour autant se tourner vers nous.
Dyson c'est cela ? Et vos charmants ... amis. Venez donc, cela fait un moment que je veux vous rencontrer
Hem, c'était curieux qu'il me remarque moi et pas un autre... Il ferma un carnet qui était sur la table pour nous faire de la place pour nos plateaux.
Eh bien eh bien. A peine m'avait on informé de votre arrivé que vous vous échappez déjà. Que puis je donc pour vous ?
Excusez-nous de nous être enfuit, nous avions eu ce réflexe pour nous protégez des armes qui avaient été dirigées vers nous. Nous n'avions jamais eu de mauvaises intentions contre vous ou votre pays, fascinant je dois avouer. A vrai dire, nous sommes arrivés là sur les conseils de Maxine que voilà, pour... nous amuser.
Il se tourna lentement avec un sourire sur le visage, nous pouvions alors mieux le distinguer.
Maxine hein ? Approche petite.
Elle s'approcha pour le rejoindre avant de faire une petite révérence. Le roi va l'observer quelques instants, avant de lui attraper les mains doucement avec un sourire.
Dis moi petite, comment as tu fais pour les amener ici ?
C'est un monsieur qui m'a preté un miroir, il m'a dit qu'en échange d'ames on pourrait vivre de supers aventures ! Et il m'a dit que ca ne marchait que si on était sept !
Y avait de ces gens louches à Storybrooke...
Et .. ton ami t'a il dit comment vous alliez repartir ?
Maxine se tut pendant quelques instants, comme pour essayer de se rappeler avant de répondre :
Non, il ne m'a pas dit.
Il continua de sourire avant de l'inviter a s'asseoir, puis il se tourna vers le reste du groupe.
Venez vous asseoir et prenez donc une tasse de thé. Vous semblez être coincés ici pour un moment.
Pardon ?
En m'approchant de la table, je vis que la table ronde, en pierre, retenait comme une fumée sous une plaque de verre. L'homme nous regarda un par un avec une grande attention.
Je m'assied.
Il doit bien y avoir un moyen de sortir d'ici ! Même s'il est compliqué, y a une entrée dans votre pays, y a forcément une sortie non ? Votre pays est vraiment fascinant, si on oublie les fourches pointées sur nous et les fleurs sauvages qui veulent nous transformer en l'une des leurs -cette sensation est très désagréable-, c'est tout de même une terre très amusante je dois l'avouer, et parfois la vie de chez nous peut paraitre tellement plus douloureuse comparé à ici -je parle en connaissance de cause-, mais malgré tout, nous sommes attachés à Storybrooke, là d'où nous venons, en tout cas, je le suis, j'ai une famille là-bas. Elle n'est pas grande puisque le reste du monde m'a oublié, mais j'ai un fils et des amis, je compte bien les retrouver un jour. S'il vous plait, Votre Majestée, s'il y a un moyen de sortir, aidez nous.
Il se servit calmement une nouvelle tasse de thé. Je suis désolé mais je n'en connais aucun. Les réponses à vos questions mourraient se trouver dans la bibliothèque malheureusement ... Celle ci a été entièrement vidée suite à la disparition de certains habitants.
Il soupira, un peu désespéré.
Nous n'avons toujours pas pu les rétrouver malheureusement.
Génial. Je m'en fiche, y a une sortie, point. Avez-vous un miroir magique quelque part ? Peut-être que le terrier du lapin blanc est encore ouvert, savez-vous où il se trouve ?
Il me regarda, étonné.
Le terrier ? Quel terrier ? Il n'y a jamais eut de terrier.
Il passa une main sur la table. Je crains que tout comme vos amis, vous ne soyez coincés ici. Il n'y a aucune solutions.
La fumée sous la plaque de verre de la table commença à s'épaissir avant de se disperser pour laisser voir Wine et Kyran dans un jardin et s'approchant d'une maison d'une vielle dame.
Parfois le danger le plus terrible a l'aspect le plus attrayant.
Et d'un nouveau geste, l'image s'effaça. Maxine essaya de passer la main sur la table elle aussi, toute curieuse pour essayer de la faire marcher.
Oh, un nouveau psychopathe. Génial, ça faisait LONGTEMPS !
Serrant les dents, je lui demandait où ils étaient.
Il sont sans un lieu perdu, une prison de laquelle ils ne pourront resortir.
Je le regardai, l'imaginant comment serait-il avec sa tasse de thé enfoncée dans son crane.
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Le kit de survie inattendu pour un voyage inattendu :
Les évadés d'Ascaderland De l'autre côté du miroir
Le voyage avait été atroce! On été enfermé dans une cage. Bon il ne faisait pas noir, c'est déjà ça. Je ne cessais de me répéter mentalement qu'il ne s'agissait que d'une voiture, où une calèche. C'est jolies les calèches. Ce n'est pas du tout une entrave à la liberté! Courage Jess' regarde le paysage comme c'est beau! Ces arbres majestueux, ces fleurs... Non pass les fleurs, ce sont de vil créature. On devrait toute les exterminer! Elle ont voulus pendre Dyson! Comme quoi elle ne vivent pas dans leur temps! La pendaison c'est "has been". Remarque en y réfléchissant. Oui oui ça m'arrive. Je les avait un peu (beaucoup) provoqué. Un incendie ça aurait été une catastrophes pour elles. Et nous si on y restait coincés. Mais hé! J'ai tenter de nous sortir d'un mauvais pas sans pour autant nous livrer! Je soupirai, jouant avec mes cheveux. Jetant un oeil à mes camarades. Pauvre Alice, elle avait pris cher. Enfin, elle n'avait pas l'air d'être en porcelaine.
On arriva au château où à l’échiquier géant je sais pas, je n'écoute pas beaucoup en général, et encore moins quand je suis en rogne. On nous sortis avec "délicatesse" de notre splendide diligence pour nous encercler. Bah voyons. Quelques cris d'Alice et vlam. Quand mes yeux s'ouvrirent j'ai du faire un arrêt cardiaque de quelques secondes sans pouvoir respirer. Saloperie de corps humain. Une prison. La panique me submergea et je me mis à tourner dans la cellule, à secouer les barreaux. Tout mais pas ça! Après quelques instants je finis par me laisser glisser au sol, totalement désemparée. J'aurais pas dus voire cette serre, on ne se serait pas végétaliser. Bordel les pétales ça gratte. Je vais me changer en poil à gratter ou bien? Dyson n'aurait pas frôler la mort si je n'avais pas jouer avec le feu, littéralement. J'étais un boulet. Peut-être que je méritait la prison finalement. Soudain une petite main vint se poser sur mon épaule. Je relevai la tête surprise. C'était Maxine. Elle m'attira contre elle et frotta dans mon dos. C'était adorable de sa part et je me calmais un peu, respirant plus facilement. Je laissais ma tête contre son épaule. A l'entente de sa question, j'eus un petit sourire forcé avant de répondre.
J'ai un peu de mal avec les espaces sombres et clos. J'ai été enfermée plusieurs années dans une boite alors... Puis soudain elle se leva et je la regardais avec des yeux de merlan frits avant de la suivre. Je la pris dans mes bras en lui ébouriffant les cheveux. Décidément cette petite était pleine de surprise. Même si je suis positivement sûre que crocheter une serrure ce n'est pas bien. Je la félicita en chuchotant. Oui bon, enfin je parlais le plus bas possible. C'est déjà super dur vous savez?
Puis Figue nous amène à un garde manger. Mon ventre grogne tellement fort que je sursaute. La pile de ma boite vocale est à plat ou suoi? A non c'est encore ce corps humain stupide. J'attrape une pomme et la lève, "trinquant" à la santé de figue. Soudain un homme cochon arrive je repose vite la cuisse de ce qui ressemble à du poulet sur la table et manque de m'étouffer avec ce qu'il me restait dans la bouche en voyant le cuisinier. Pardon mais son apparence est trop grotesque. Il nous confond avec des emp loyé et on joue le jeu. On est plus à sa prêt!
Les costumes claquer dans les bras, je déplie le mien avant de pester. Une JUPE! Et courte en plus! Non je refuse et à haute voix. On s'est battues pour pouvoir porter un pantalon je vous signale! Je m'apprête à me diriger vers "Cuisto Dingo" en exigeant un uniforme d'homme mais je me ravise face à cette aura de douceur et de bienveillance. Va pour la jupette alors! Au moins à côté de moi Maxine, Alice et Figue auront l'air de princesses.
Cependant, pas habituée à avoir les cuisses à l'air, j'attrape un couteau et taille dans mon jean de manière à avoir un short. -C'est beaucoup mieux! Je remets mon chapeau mais le regard du cuisto me le fait reposer. Je grogne tant pis. Ce n'est qu'une réplique. Mon vrai tiens dans la paume de ma main et est accroché à mon short haute couture. Après avoir été aiguillé, nos plateaux dans les mains, nous rencontrèrent l'homme au nom duquel nous avons été arrêter.
Je laissais mes camarades discuter, craignant de faire une bourde. Généralement quend je parle je fais pire que mieux. Surtout dans les situations critiques et vu que mon teint devenait aussi radieux que celui de Hulk, Je décrétais l'état d'urgence. D'ailleurs dois-je préciser que malgré son attitude bienveillante, le roi me donnais froid dans le dos? Puis ce fut plus fort que moi. Je n'aimais pas la notion d'impossible. Des objet ne peuvent bouger, impossible. Et les jouets alors? Survivre à un incinérateur? Impossible? Et mes amis et moi alors? Sauter d'un avion en vol sans parachute et survivre? Impossible! Et Woody et moi alors?! Non j'étais bien placé pour ne pas croire à l'impossible.
-Avec tout le respect que je vous dois votre altesse. Je ne crois pas à l impossible. J en ai eus plusieurs demonstrations chez moi. Alors ici, dans ce pays. Je crois fort que cette notion n est que la limite qu on se fixe. Et si je comprznd bien. Si on trouve les disparus, on a des chance de trouver les livres non?"
C'est bon là? Nan mais parce que un roi c'est comme un shérif. Tu lui dois le respect mais tu peux argumenter avec lui, quand c'est dans l’intérêt commun non? Il posa son regard sur moi, comme si qu'il me scannait, je restais droite soutenant son regard.
-Jessie c'est cela ? Une cowgirl ... Je crains que vous m'ayez mal compris. Les livres de la bibliothèque royale ont disparue depuis a peu de chose pres 30 ans, et introuvables depuis. Quand a vos amis, ils sont dans ce que je pourrai appeler ... Je ne sait pas comment l'expliquer a des non initiés. Wonderland a eut de nombreux souverains, de nombreux territoires, et chacun avaient ses propres protections, ses propres règles. Vos amis sont face a un monstre dont nous ignorons presque tout, car personne n'est revenu pour nous en parler.
Bingo! Mais il est brillant ce roi, il a reconnus que j'étais une cowgirl c'est admirable. Il soupira en me tendant une tasse de thé que j'accepta poliment. La refuser serait incongru je crois.
[color=#00CED1-Au final, a force de disparitions, nous avons pu le repérer et l'enfermer dans une des salle du château, affin d'éviter le plus de victimes possibles. Les portes sont scellées, je ne sais pas comment vos mis ont pu y entrer, même moi je ne pourrai pas.[/color]
J'hochais la tête songeuse avant de reprendre. 30 c est moins d un tier de vie humaine! On retrouve bien des objets plusieurs siècles après! Ppur ce qui est de mes camarades. Si ils ont réussi a entrer alors que cela est sois disant impossible alors ils ont des chances de s en sortir... Ou de montrer une faille dans la securite qui est dangereuse pour le château.. Je voulais aider mes deux compagnons et ainsi effacer ma dette avec Wine mais aussi trouver un moyen de partir. Alors si le moyen été de les aider à retrouver villageois et bouquins, tant mieux! Il y avait des gens sympa à Wonderland, comme ceux du rodéo! Cependant cela sembla lui déplaire, voir même l’outrer. Et je comprends pas pourquoi. Je me suis bien comporter non? Ah j'ai oublier le pas de danse ridicule. LA référence? l'Adérence? La révérence! Oui c'est ça! Il posa sa tasse sur la table et se leva en lissant ses vêtements. Ding Ding Ding, Jess' à encore gaffer! Bien jouer tête de plastique!
-Je vais faire mon possible pour trouver un moyen de les récupérez, mais sachez une chose, c'est que la reine rouge, si elle revient ici, sera traduite en justice pour ses crimes passés. Je ne peux pas la laisser vagabonder dans mon pays comme bon lui semble au risque qu'elle se décide a reprendre son règne tyrannique. Mais en attendant qu'on trouve un moyen de les sortir de là, je vous invite a profiter du palais, vous pouvez rester ici aussi longtemps que vous le voulez, aller ou bon vous semble. Les serviteurs seront a votre disposition
ça m'avait l'air équitable. Au moin ma tête restait sur es épaules et j'était presque en bonne santé. Je fis au mieux une révérence. On plie les genoux, le menton rentré et... Un mouvement de chapeau. Zut j'ai plus de chapeau. Un salut militaire alors. Parfaiiiit. Bon n'ayant pas envie de fleurir le jardin, je proposais de chercher l'infirmerie. Je vis un serviteur. Autant lui demander le chemin. Il me regarda puis sont regard se posa sur mes pétales. Ok Jaune, vert et mes cheveux, ça doit piquer les yeux mais quand même! Il toucha mes pétales avant de ranger sa main. Ouai c'est ça. Méfies toi que je l'arrache pas ta main garçon! Puis il nous conduit vers l'infirmerie. Une grande salle blanche pleine de lit. Maxine s'assit dans un tandis que l'homme nous conduisit dans une salle tapissée de . Notre guide se posa sur un tabouret avant de me regarder avec un grand sourire. Bon sang je vais le taper, mes poings démanges et c'est pas des pétales qui poussent.
-Notre soigneur est partie en tournée, alors je me demande comment vous allez bien pouvoir vous débrouiller. A moins que vous ne fassiez le remède vous même ..."
S'en suivit un rire de baleine qui me demanda tout le self contrôle du monde pour ne pas lui écraser le visage contre le sol. Mais cela n'aiderai pas. Et puis la faire ne serait pas une si mauvaise idée. Surtout que j'ai eut quelques cours de chimie. Avec une recette c'est comme de la cuisine non?
-pas envie de prendre racine ici. Votre soigneur n aurait pas un livre ou il regroupe les recettes de ses remèdes
Répondis-je en croisant les bras en m’imaginant lui exploser le crâne. Il leva les yeux au ciel, jouant l'innocent avant de faire un petit sourire. Vous savez là comme ces présentateurs dragueurs.
-Si, je sais même ou il est. Tu me donne quoi en échange de l'information ?
Nan mais je vais le...le...T'auras le privilège de pas servir de peinture murale avec ton sang! Wine sera contente y aura du rouge. Zen soyons zen. J'ai réussi à calmer Billy alors je peux me calmer. Tiens en parlant de mon nouvel ami, faudrais que je le trouve. Une idée me vient. Je m'approchais de l'homme un sourire mauvais. Me voulant intimidante. Je plissais les yeux et me pencha vers lui.
- Je te dirais comment toi, un petit serviteur peut devenir l idole des foules. Admiré de tous. Et même du roi. C est un pouvoir que je suis apte a te transmettre. Hélas je ne peux le faire dans cette état! Terminai-je avec un air dramatique. Merci monsieur Labrosse! Bah quoi! Le rodéo c'est un vrai talent! Il se leva et s'approcha, avec cet atroce sourire enjôleur voila le mot! Je reculais peu rassurée il continua jusqu’à ce que je me retrouvais coincée entre lui et une étagère. Il s'approcha tout prêt de mon viasage. Les pastilles à la menthe tu connais!?
-Ah oui ? Tu me fascine déjà, j'ai hâte de voir ce que ça donnera quand ... ceci" il caresse tes pétales "seront partis." Il se recula soudain, à mon grand soulagement et il regarda sur le côté de mon visage. Son bras se contracta et je fermais les yeux, craignant le coup. Jusqu’à ce que je sente une vieille couverture en cuir dans mes mains, j'ouvrit un oeil, puis deux. Il avait un grand sourire.
-Tiens tout est la dedans , j'ai hate de voir ce que ca va donner. A plus miss." Tu rêve crétin! Je regardais le vieux livre poussiéreux. Il devait dater des dinosaures. Pas en plastiques hein! Les vrais avec des os, de la chair et tout... Il sortis de l'infirmerie en sifflotant.
-Ce type me donne la chair de poule, j'ai crus qu'il allait me taper à s'approcher comme ça!
Je fouillais dans le grimoire plusieurs minutes avant de trouver la formule. Il y avait plusieurs fioles à mettre ainsi qu'une pétale de chacun de nous. Bon pour Wine et Le-type-flippant-dont-j'ai-oublier-le-nom on devra en refaire. Je fis donc un prélèvement. Veillant à ne blesser personne. Cependant le dernier ingrédient été effacé. Je ne pouvais lire que la fin "parelle". Après un long tour du labo à chercher des fioles avec cette terminaison. Je tombais sur trois choix possible. Une fiole bleu (de la Sautparelle) une rouge (de L'Aniparelle) et une Jaune (du Maliparelle) . Je réfléchis quelques instant. La bleu me faisais trop penser à des sauts. La jaune vu le nom me faisait penser à une mauvaise blague malice ou un truc mal vu la terminaison. Et puis la rouge, comme la couleur de notre ensorceleuse, l'aniparelle. Ani comme annihiler ou annuler non? C'est un ingrédients qui annule des effet donc non? Trouvant mon raisonnement plausible je vider le contenus de la fiole dedans, suivant les instruction scrupuleusement La potion finit, je nous servais à chacun un verre avec notre pétale respective et avala le miens cul sec.
Le goût été en toute objectivité à gerber! Mais bon je n'allais plus prendre racine si ça fonctionnais non? Enfin les pétales de mon cou tombèrent au sol. Je manquer de crier un "Je fane!!! Buvez pas! Buvez pas!" avant de me raviser en voyant mon teint reprendre sa couleur normale.
-Yeeeeeehaaaaa! ça a marcher! Je suis plus une plante! J'entamais quelques pas de danse. Pour fêter ma victoire. Enfin j'espère, parce que vu ma chance....