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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 [Fe] Les Plaines de Vigrid - Evénement #57

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Diane Moon
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Diane Moon

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Les Plaines de Vigrid - [Fe] Les Plaines de Vigrid - Evénement #57 - Page 6 Dmia

“I love you to the moon and back”


| Conte : Hercule
| Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)

| Cadavres : 9254



Les Plaines de Vigrid - [Fe] Les Plaines de Vigrid - Evénement #57 - Page 6 _



________________________________________ 2016-01-26, 15:09

Les Plaines de Vigrid
Notre existence elle même est le plus gros mensonge de l'univers


J'étais resté muette, pendant tous les échanges, renfermée sur moi même. C'était manière à moi de procéder. J'encaissais en silence. Je grinçais des dents discrètement. Mais au fond, je me sentais lasse. Comme vidée de toute énergie vitale. Plus, on en apprenait sur les titans, et plus cela m'agaçait. J'avais horreur de ne pas savoir. De ne pas posséder tous les éléments en main. Nous étions, apparemment, chez Gaïa. Dans son temple, ou que sais-je d'autres. En tout cas, encore une fois, cela ne ressemblait en rien à nos temple. C'était plus comme un lieu de vie. Enfin, ça y ressemblait tout du moins. Nous, n'avions rien de plus à apprendre. Et, je voulais rejoindre les autres au plus vite :

- Louise, il faut qu'on rejoigne les autres maintenant

Je dût me faire violence, pour ne pas laisser mon expression changé lorsque Louise, m'adressa un regard implorant. Moi aussi, j'aurais bien aimé qu'il n'ai pas une destinée aussi triste. Mais, je n'y pouvais rien. Hypérion, était un titan, j'étais une déesse. Ce, n'était pas réellement la même puissance, ni les mêmes aptitudes. Je, ne pouvais rien faire pour le pauvre Stuart. Et ça me désolait. Mon rapport avec la mort, était...Houleux. Je, ne la supportais pas. Sûrement, parce qu'elle m'avait déjà ravie trop de personne auxquelles je tenais. C'était d'ailleurs, probablement pour cette raison. Que, les quelques connaissances que j'avais lié, dernièrement, parmi les habitants de Storybrooke, n'avaient pas eu de mes nouvelles. Parce que je ne voulais plus m'attacher. J'avais déjà trop perdu. Mes filles m'avaient été enlevé bien trop tôt, de même qu'Hippolyte, que je considérais un peu de la même manière. Dès, que je m'attachais un peu trop, la mort s'évertuait à faucher les âmes de ces personnes. Je me battais, pour protéger, Louise, Alexis et Peggy. Quant à Pitch, nous savions tous les deux qu'il était déjà trop tard pour faire demi tour. J'avais tenté, il y a quelques mois, de m'en éloigner. Mais, j'avais finit par rendre les armes. Il, ne me laisserait pas le faire. Néanmoins, je voulais éviter de lié de nouvelles connaissances, je voulais éviter de mettre plus de monde en danger.

Je secouais la tête, pour chasser mes pensées un peu trop sombre. Laissant mon regard s'égarer sur les murs. Ils n'avaient manifestement rien de plus à nous apprendre. Je m'apprêtais donc à tourner les talons, et dire à Robyn de nous suivre quand un dessin attira mon attention. Brusquement, je me détournais de l'entrée pour m'en approcher. Mon cœur s’accéléra, je pouvais sentir le sang battre dans mes tempes. Comment...Comment était-ce possible ? Ce dessin, il était bien trop similaire au tableau d'Eadun City. Des enfants dans ce qui ressemblait à une forêt voir même une vallée :

- Ce dessin demandais-je me tournant vers « Stuart » qu'est qu'il représente ?

Je réussissais encore à me maîtriser, malgré les battements affolés de mon cœur, mon visage était resté de marbre, et ma voix parfaitement contrôlé. Il s'éloigna de Louise, afin de se diriger vers moi tout sourire :

"On dirait des enfants et une... grande vallée. Oui, c'est ça ! C'est la grande vallée. C'est là où vous étiez." Il me regarda à nouveau sans cesser de sourire. C'était impossible. Non, cela faisait la troisième personne, qui me disait ça. Et ce n'était pas un « simple » mortel comme Louise ou Pascal, non c'était un être crée par Hypérion, par un titan. Je clignais rapidement des yeux, tentant d'ignorer la boule qui semblait monter dans ma gorge, avant de parcourir frénétiquement le dessin. Il y avait des choses de marqué : "Nuit" - "Cendres" - "Le péché n'est pas lié à la durée" - "Feu" - "Oublier ?" et trois petits points. Comme si la personne ne savait pas quoi écrire d'autre. Mais il y avait un dessin, minuscule mais que l'on pouvait discerner si l'on y prêtait suffisamment attention : un soleil.

Mon corps entier fut prit de tremblement, je voulais partir, je voulais fuir le plus loin possible. Je voulais hurler que ce n'était que des mensonges des inepties. Nous avions cinq millions d'années, juste cinq millions d'années. Je pourrais demander à n'importe qui de présent, à Athéna, à Aphrodite à Apo'. Ils me répondraient tous la même chose. Nous sommes venus au monde sous forme adolescente. Nous, n'avons jamais été enfants. Je me tournais vers notre guide, paniquée :

- Nous...Nous tous ? tous les 15 vous voulez dire ? Le ton de ma voix ne m'avait jamais parut aussi tremblant. Mais la panique entière s'était emparé de mon corps et de mon âme. Je n'arrivais plus à raisonner de manière cohérente, je voulais des réponses. « Stuart » s'approcha de moi, et passa une main sur mon épaule. Je voulais lui dire de ne pas s'occuper de mon état et de me donner les réponses que je voulais. Mais m'en abstins, de même lorsqu'il me donna un Oréo, me disant qu'il y avait du chocolat dedans. Je voulus dire que ses vertus n'avaient pas réellement d'effet sur moi.

"A cette époque vous étiez encore seize. Les seuls qu'elle a réussie à sauver."

Je blêmit, resserrant ma poigne sur l'oréo qui finit en miette. Tant pis, c'était le cadet de mes soucis à l'heure actuel. Je jetais un regard fiévreux à notre guide avant de reprendre :

"16 ? Mais..." Je me mit à compter mentalement : Zeus, Héra, Arès, Athéna, Hephaïstos, Poséidon, Aphrodite tout s'emmêlait dans ma tête, j'avais l'impression de ne plus savoir qui j'étais, ni même qui étaient mes frères et sœurs. S'ils étaient réellement mes frères et sœurs. Il se pourrait qu'on nous ait aussi mentis à ce sujet. Mon cœur se serra à cette pensée, et si Apollon et moi n'étions pas jumeau en réalité ? Je sentis soudainement, un goût de bile dans ma bouche. Je me forçais à avaler ma salive par petite gorgée, pour tenter de reprendre vainement mon calme, et ne pas plus céder à la panique. "nous sauver comment ça nous sauver ? Qu'est que ça veut dire ?" repris-je finalement. Je n'étais en aucun cas plus calme, ma voix venait de monter d'un octave, et j'étais encore plus pâle que tout à l'heure.

J'entendis un nouveau tremblement venir du plafond. En d'autres cas, je me serais inquiété, mais j'étais bien trop tétanisée, par ce que je venais d'apprendre, pour m'en préoccuper. « Stuart » quant à lui, leva les yeux vers le haut de la salle avec un air paniqué avant de me regarder à nouveau

"Vous sauvez d'eux." il fit une pause tandis-que je me tendais encore plus "A l'époque vous aussi vous étiez comme... moi. Mais elle a refusée cela."

Un coup de couteau en plein cœur n'aurait pu faire plus de dégâts. Mes tremblements s'accentuèrent, tandis-que mon visage entier se crispa. Tout ma vie, n'était donc qu'un vaste tissus de mensonge. J'étais sonnée, je ne savais plus que penser, j'avais l'impression que l'on venait de me dépouiller de mon identité et cela faisait affreusement mal. Je pouvais sentir les tremblements du plafond devenir plus fort eux aussi. « Stuart » hésita, avant de se diriger vers un autre pan du mur, et de me montrer un nouveau dessin. Mes yeux s'agrandirent : Olympe, c'était la cité. Ou tout du moins, ce qui ressemblait à une première version de cette dernière.

"Il garde un objet pour elle, dont elle refuse de se servir. Il est enfermé dans un coffre à neuf serrures et vous détenez déjà la clef."


Pardon de quoi parlait-il ?

Les écritures semblèrent s'effacer, mais je n'avais pas retrouvé mon calme. Toutes les informations, se mélangeaient dans ma tête. Je voulais hurler, je voulais partir, je voulais rentrer, m'éloigner de tout le monde, même d'Apollon. Je ne voulais plus les voir, je ne voulais plus le voir. Aussi douloureux que ce puisse être. Je venais de me prendre une gifle en pleine figure. Et, je n'étais pas prête de m'en remettre. Stuart pâlit à son tour, comme s'il était malade, avant de me tomber dans les bras. Je savais parfaitement, ce qui était en train de se passer, et à nouveau je sentis mon cœur se serrer, tandis-que je sentis quelque chose d'humide couler sur mes joues : des larmes. Pourquoi a-t-il fait ça ? Pourquoi m'imposer un autre mourant à veiller jusqu'à la fin ?

"Je sens quelque chose de nouveau... Une nouvelle douleur dans ma poitrine." il se mit à parler lentement "Il m'avait promis de me garder auprès de lui. Mais je savais qu'il ne pourrait pas. Il ne sait pas comment faire. Ce n'est pas sa faute... je ne lui en veux pas... je suis né pour être éphémère, je meurs ainsi."

Mon crie se bloqua dans ma gorge au moment où il tomba en poussière. Pendant, un instant, c'était une toute autre personne qui s'était imposé dans mon esprit. Une silhouette féminine, de longs cheveux noirs, et un regard implorant. Je la chassais de mon esprit. Il ne restait plus rien de « Stuart », juste de la poussière. Et une Artémis, plus pâle que la mort, tremblante, tétanisée, terrorisée. Je levais la tête, le plafond était à deux doigts de s'écrouler. D'un bond, je prit les mains, de Louise et Robyn, dans les miennes, et me mit à courir direction la grande salle. Les autres nous rejoints juste après. Doucement, je lâchais les mains, de l'amie de Lily et de ma colocataire. Pour rester en retrait. Le teint blafard, le corps animé de tremblements qui ne voulaient cesser. Je voulais que l'on me laisse, et que l'on ne m'approche pas.



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When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?


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| Conte : Hercule
| Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.

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Les Plaines de Vigrid - [Fe] Les Plaines de Vigrid - Evénement #57 - Page 6 _



________________________________________ 2016-01-27, 15:33

Il ne comprenait pas pourquoi il était le seul à se marrer. Honnêtement, la situation était comique, non ? Cet étranger l'intriguait et le faisait rire. Il l'aimait bien. Il n'avait pas l'air dangereux, aux premiers abords en tout les cas. Pourtant, il savait qu'il fallait se méfier des apparences, mais là franchement c'était trop pour lui. Il n'arrivait plus à se retenir face à l'exaspération de sa jumelle. Et cette dernière fit bien remarquer que le comportement de son frère le fatiguait aussi.

« Cesse tes enfantillages mon Roi. »

Apollon manqua de s'étouffer avec sa salive alors qu'une main venait de heurter son crâne et que ces mots étaient apparemment sortis de la bouche d'Athéna. Il fut surpris, d'un comportement pareil de sa part, mais pas le moins du monde énervé. Non, tout le monde avait le droit de le remettre à sa place de temps à autre, c'était une chose qu'il ne se permettrait jamais de leur retirer. Ça pouvait faire du bien aux gens, de voir que quelqu'un comme lui, un dieu, pouvait parfois aussi se comporter de la sorte... Du moins c'est l'excuse qu'il se donnait.

Il lâcha un sourire en coin, tout en arborant son air boudeur lui allant à la perfection. C'est qu'elle tentait une approche la petite guerrière ! (Oui, ils étaient tous plus petits que lui... de taille, mais c'était déjà ça.) Au final, être à moins d'un mètre d'elle ne lui semblait pas si difficile. Il n'était pas prit d'une envie subite de lui sauter à la gorge pour lui arracher la tête. Ça avait été le cas, au départ, peut-être pour cela qu'il avait préféré éviter de se trouver dans son périmètre. Assez des leurs avaient péri, pas besoin d'allonger encore davantage la liste. Maintenant, si cela lui restait toujours en travers de la gorge, comme un arrière-goût amer, il n'en restait pas moins prêt à mieux la comprendre.

La pièce dans laquelle ils entrèrent alors, suivant leur guide improvisé, était... étrange. Des tables, des lampes et... et c'était à peu près tout. Perturbant, en fait. Il s'attendait à beaucoup plus. Il n'était pas déçu, non, l'endroit restait joli. Et ces écritures sur les murs ! Il s'était approché, passant ses yeux sur chaque mot qui se trouvait à sa portée, un air béat sur le visage. Du beau travail. Il tiqua quelque peu à la vue du mot « Bâtisseurs », tournant son regard vers Diane. Si le tout était encore flou, tout semblait lié pourtant. Il écouta d'une seule oreille la conversation entre Aphrodite et Nora, trouvant que ce n'était pas la place pour rentrer en conflit. Lui se concentrait sur les tables, se demandant si elles dissimulaient la moindre chose elle aussi. Il fut quelque peu jaloux du monsieur qui avait le droit de prendre des Oréos mais n'en dit rien. Il n'allait pas faire son capricieux maintenant, il aurait tout le temps plus tard !

Ne leur avait-il pas demandé de rester « à vue » ? Il comprenait bien les petites disputes de famille, qu'Elliot le prenne mal, tout ça... Lui-même avait du mal à comprendre le principe de la vie d'Aryana pendant son absence, de ces révélations qui avaient été faites, c'était encore trop frais dans son esprit. Mais quand même ! Un petit effort pour qu'UNE fois, ils arrivent à rester ensemble, ce serait pas mal non ? Et voilà qu'après le jeunot et l'étrangère, suivis par Athé, le caméléon et Aphrodite se barraient aussi... C'était quoi cette manie de toujours vouloir se balader partout ? Lui aussi il aurait bien aimé ! Mais il respectait ses propres ordres ! Il fallait qu'il trouve de meilleurs moyens de pression. Quelque chose comme... Si vous revenez pas tout de suite, plus de strip-poker ! … Pas sûr que ça marche, cette technique.

Après un regard entendu avec Diane, dont il serra la main comme pour lui assurer qu'il reviendrait vite, il s'éclipsa et partit chercher les morceaux de leur groupe éparpillés afin de tenter de reformer le tout. Il n'aurait pas dû. Parce que parfois, on tombe sur quelque chose d'intéressant et on oublie son but premier. On divague, un peu... Oh que oui, Apollon était un adepte de la divagation.

« Quant à ton Oracle, Apollon, celui qui t'as fait descendre le trou, sera certainement capable de le contacter. Il a un don à ce niveau-là... »
« L'Oracle ? »

Son regard s'était illuminé alors que des brides de la conversation entre Nora et Athéna étaient parvenus à ses oreilles. Il les avait rejoint, les yeux brillants d'excitation, fixés sur la jeune fille qui semblait capable de communiquer elle aussi avec cet Être fantastique.

« Tu connais l'Oracle ? Qu'est-ce qu'il t'a dit ? »

Il s'était penché vers elle, n'attendant plus qu'elle parle. La première secousse s'était faite entendre au même instant. Pour autant, dans l'esprit d'Apollon, elle ne fut que secondaire, comme un petit coup de vent passant derrière lui. Il ne se rendit même pas compte qu'elle s'était produite. Il avait tendance, lorsqu'il s'agissait de l'Oracle, à faire abstraction de tout ce qui l'entourait avec une facilité déconcertante. Pour lui, c'était bien plus important que quoi que ce soit d'autre, encore davantage depuis leur dernière entrevue.
La jeune femme, passablement effrayée par le bruit et les tremblements qui s'étaient produits en même temps, daigna enfin lui offrir une réponse après ce qui lui sembla avoir duré des minutes entières (il était impatient).

« Il a parlé du temps, des tempêtes qui vont s'achever. Que les boucliers seront fendus et que les loups arriveront. Il a dit que personne n'épargnera personne et qu'une nouvelle douleur ébranlera la terre. Puis quand la flamme de Surt s'allumera, l'amour périra. C'est tout. »

Il pencha quelque peu la tête sur le côté, réfléchissant à ce qu'elle venait de dire, alors qu'elle reprenait son souffle après avoir enchaîné sa phrase à une vitesse folle. Elliot la fixait d'ailleurs avec ce qui lui semblait être de l'étonnement.

« J'ai une bonne mémoire. »

Le sourire du dieu ne fit que s'élargir. Enfin ! Un point commun. Il s'était demandé si ils avaient eu raison de la suivre, alors qu'elle commençait à perdre les pédales et à les traiter un peu comme des voyous venus foutre le bordel... Au final, oui, ils avaient eu raison ! Lui aussi avait ce don pour retenir mot à mot ce que pouvait lui raconter l'Oracle. On ne pouvait jamais oublier ce qu'il disait.

« C'est qui ''Surt'' ? »

Une grimace se fit entrevoir sur le visage d'Apollon alors que Nora se tournait vers son neveu pour répondre à son interrogation.

« C'est le guerrier légendaire. Il est le bras droit du Titan Ouranos et il est censé apporter la paix à nos mondes. »

Le dieu secoua la tête, se redressant lentement, tandis que ce qu'il venait d'apprendre ne lui suffisait pas. L'Oracle était donc... présent, d'une manière ou d'une autre, ici aussi. Elle n'aurait pas été capable de communiquer avec lui autrement, à moins qu'il ne voyage dans le temps... Qui était-elle pour avoir cette capacité en elle ? De pouvoir l'entendre, du moins ? De pouvoir percevoir des messages de sa part ?

« Quand t'a-t-il parlé ? Où était-ce ? »
« Je ne vois pas pourquoi je vous dirai ça. L'Oracle m'a dit qu'il attendait la venue de quelqu'un, mais ce quelqu'un ce n'est pas vous. »
« Qui est ce quelqu'un, alors ? »
« Quelqu'un qui n'est vraisemblablement pas vous. »

Mais c'est qu'elle s'énervait la petite ! Très bien, c'était peut-être parce qu'une grosse secousse venait encore de les perturber en pleine discussion mais ils pouvaient très bien s'en occuper plus tard !

« Comment tu peux être sûre de ce que tu affirmes ? Je connais bien l'Oracle et il m'aime beaucoup ! » Bon, ça, il n'avait peut-être pas besoin de le dire en fait. « Parce que je le sais ! »

Comment... Comment osait-elle ? Elle savait qui elle avait en face d'elle exactement ? D'accord, lui non plus n'avait aucune idée d'à qui il parlait vraiment ! De ce qu'il savait elle pouvait être n'importe qui ou n'importe quoi ou même juste une nana qui ne vivrait qu'une journée !
Elle pouvait chercher autant qu'elle le voulait à mettre Elliot et Athéna de son côté, il s'en fichait ! Même si ces derniers tentaient tant tant bien que mal de lui faire comprendre qu'il fallait peut-être bouger. Il s'était contenté de hausser les sourcils, visiblement mécontent d'une telle réponse. Borné, le petit.

« Figurez vous, mademoiselle, que l'Oracle me parle à moi aussi ! Il m'a même dit que dans la terre des géants... »

Il se stoppa net. La bouche entre-ouverte, un nouveau regard porté sur Nora, il passa de l'agacement à la réflexion. Ses traits se changèrent et quiconque le connaissant un minimum aurait pu deviner que c'était en train de cogiter, là-dedans. Les géants... Comme ceux protégeant soit-disant ces deux rives qu'ils avaient parcouru ? Se passant une main dans les cheveux, se pinçant les lèvres, le dieu se mit à fixer intensément la jeune femme face à lui, comme si cette fois, il ne s'adressait bien qu'à elle. Comme s'il voulait essayer de lui faire comprendre quelque chose... ou plutôt espérant qu'elle puisse l'aider à comprendre ? Si, en plus, cela pouvait lui donner une preuve qu'il disait vrai, tant mieux !

« A l'est d'Eden, dans la terre des géants. Là où la nature sauvage rencontre les forces chaotiques. Dans la montagne où je suis né, la fin de tout vous sera révélé. »

La phrase sonnait comme une récitation, ce qui était le cas. Si elle aussi connaissait l'Oracle, aucun doute qu'elle en reconnaîtrait les mots. Sa manière de s'exprimer était unique. Il ne pouvait pas avoir inventé ça tout seul. Alors qu'il secouait la tête, après une énième secousse bien plus violente que les autres, ce fut au tour de la jeune femme de sembler estomaquée, comme hors du temps et ne réalisant pas ce qui se passait autour.

« C'est... c'est... C'est pas possible ! Il m'avait prévenue de votre venue... de la venue de quelqu'un mais ce n'est pas vous !  »

Il ne put empêcher un sourire victorieux de passer l'espace d'une seconde sur ses lèvres, avant de s'évanouir tandis qu'elle semblait toujours aussi certaine de ce qu'elle avançait. S'il ne s'agissait pas de lui, alors de qui ? Comment ça elle ne le sentait pas ? Il était, parmi l'équipe qu'ils formaient tous, certainement le choix le plus logique ! C'était pas évident ? Il ne montrait pas assez son admiration et son respect pour l'Oracle ?

Pas le temps de s'asseoir dans un coin en position fœtale pour autant. Levant les yeux au ciel, cachant son air déçu autant qu'il le pouvait, il mit cette histoire de côté dans sa tête pour sortir de la pièce – ENFIN – avec ces trois compères. En un rien de temps, ils retrouvèrent le reste du groupe. Et ces préoccupations précédentes s'évanouir bien vite alors que son regard se posait sur Artémis.

Il accéléra le pas dans sa direction, prêt à venir la réconforter, malgré le fait que le plafond était en train de leur tomber sur la tête. Rapidement, il s'arrêta cependant. Il pouvait ressentir ces choses. Ces moments où même-lui devait rester à l'écart, bien que cela lui brise le cœur... Elle avait besoin d'être seule. Quoi qu'il se soit passé dans cette pièce où elle était, quoi qui ait été dit... Elle avait été touchée. Elle ne pouvait pas le lui cacher et, à ce moment-là, elle ne pouvait le cacher à personne à dire vrai. Sa gorge se serra, tout comme ses poings, Apollon devant se retenir pour ne pas aller la prendre dans ses bras. Cela ne lui ferait pas de bien. Elle avait juste besoin... de respirer un peu.

Il baissa la tête, soupirant. Plus important les attendait maintenant : il fallait courir. La pièce d'où était sortis Louise et Diane venait de s'effondrer – littéralement – un hurlement en ressortant, pour le moins rassurant.

« L'entrée du Temple est par là ! Il faut qu'on suive le chemin ! »

Pas le temps de réfléchir. Sa réflexion semblait logique, après tout, il paraissait improbable de pouvoir remonter par l'endroit d'où ils étaient arrivés. Le mieux était de tenter l'entrée. C'était ça, ou rester là et risquer de crever enseveli ou pire, écrasé par ce qui semblait être en train de détruire le reste du temple.

Le couloir pour y arriver lui semblait sans fin, alors qu'ils atteignaient enfin une grande salle. Sur les murs tout autour, des dessins étaient représentés, sans qu'il ne puisse clairement les identifier. Dans d'autres circonstances, il s'y serait peut-être attardé, mais pas là.

« J'avais dis vrai ! On parle bien de vous ici ! »

C'est bien petite, bonne nouvelle, sauf que là on a pas le temps ! Il prit le temps de se retourner, vérifiant que tout le groupe était bien présent, alors que la porte d'entrée était... bloquée. Ah oui, c'est vrai, Robyn ayant voulu forcer l'entrée avait déclenché un éboulement. Maintenant, ils étaient piégés. Parfait !

Derrière eux, de l'endroit où ils venaient, un... monstre, leur faisait dos. Douze mètres de haut, plus ou moins, une traînée de cendres noires derrière lui... Une tête enflammée qui concurrençait un Hadès énervé et une armure de feu, tandis que dans sa main il tenait un fouet parsemé de flammes. Très bien. Voilà donc que le géant de feu protégeant ce côté avait décidé de leur mettre une raclée, apparemment. S'ils ne parvenaient pas à s'enfuir très vite, ils y laisseraient leurs corps calcinés.

Pas question d'y faire face, s'il pouvait éviter la confrontation, il le ferrait. Dégager les gros cailloux pour se frayer un chemin en vitesse, ça semblait être une meilleure option, sur le coup du moins. Et il ne se gêna pas pour commencer, étant donné le bruit que faisait le grand monsieur là-bas, ce n'était pas deux ou trois pierres en train d'être enlevées qui pourrait attirer son attention... N'est-ce pas?
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”

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________________________________________ 2016-01-27, 22:25



Loving can hurt sometimes but it's the only thing that I know
La chambre était dépourvue d'ornement. Rien d'autre qu'un lit tout simple surmonté d'une couverture et d'un coussin. Les murs nus avaient un aspect terne, presque rébarbatif. Tout incitait à ne pas rester longtemps dans cette pièce. Absolument rien de chaleureux ni d'accueillant.

J'avais de suite emboîté le pas à Pascal quand il avait souhaité explorer cette partie du "temple" -appellation des plus saugrenues, car cet endroit n'avait rien d'un lieu de recueillement. La pièce remplie d'écritures m'inspirait une salle de classe, quant à celle-ci, j'hésitais entre une chambre de nonne et une cellule de prison. Mes doutes se confirmèrent quand Pascal s'approcha du mur au-dessus du lit, sur lequel avait été tracé de petites lignes, comme ceux que les prisonniers inscrivent pour se souvenir du temps passé dans leur geôle.

Je m'installai au bord du lit, en apparence calme comme l'eau qui dort, mais mon esprit était aussi agité qu'une cascade. Tant de questions et de doutes m'assaillaient... J'essayais de ne pas songer à la colère d'Elliot et surtout de ne plus penser à Elliador. Cet autre fils éphémère. Avec le temps, j'avais presque réussi à me figurer qu'il n'avait pas existé, que cette vie de mortelle n'avait pas été la mienne. Pourtant, j'aurais dû savoir qu'on ne peut fuir éternellement notre passé. Il nous rattrape toujours, d'une façon ou d'une autre. Perdue dans mes pensées, je me demandais j'aurais dû en parler à Pascal. A l'époque, je n'en avais touché mot qu'à Diane. Elle avait toujours été ma confidente car j'étais certaine qu'elle n'ébruiterait jamais un secret. J'avais l'impression d'avoir tout fait de travers. Bien sûr que j'aurais dû en parler avec Elliot. Quant à Pascal, ses yeux posaient mille questions, bien qu'il soit suffisamment gentleman pour ne pas les prononcer à haute voix. Ce n'était pas de la curiosité, il voulait juste m'aider à guérir de mes blessures. Je n'étais pas habituée à de tels égards.

La couverture fine glissait sous mes doigts. Je passai la langue sur mes lèvres, réfléchissant à une façon d'aborder le sujet, mais n'en trouvant aucune, je décidai de détendre l'atmosphère par une question posée sur un ton canaille :

"Tu penses à ce que je pense ?"

Brusquement, son expression changea du tout au tout. J'aimais tellement lorsqu'il faisait cette tête-là. J'avais l'impression de voir le caméléon en lui changer de couleur. Je lui adressai un clin d'oeil et me relevant, je me plaquai contre lui pour murmurer à son oreille :

"Les dieux ne dorment pas, donc un lit ici, c'est bizarre."

J'éclatai de rire en l'entendant se cogner le pied contre le sommier. Il était tellement adorable quand il devenait maladroit ! Toujours perturbé par mes charmes, à ce que je constate. C'était mignon. Pourtant, ce n'était pas une proposition que je lui faisais là. Il y avait méprise. Non, je faisais bel et bien une constatation appuyée sur des détails qui m'interpelaient. C'est ainsi que j'endossais l'imperméable de l'inspecteur Sandman.

Je fis apparaître un véritable imperméable beige par-dessus ma robe et me composai une expression sceptique et pincée.

"Les dieux ne dorment pas... mais qu'en est-il des titans ? On pense qu'ils nous sont supérieurs, mais est-ce qu'ils ont besoin d'un cycle de sommeil ? Est-ce qu'en nous créant ils ont corrigé "l'erreur" à laquelle ils sont asujettis ? Est-ce qu'ils nous auraient empêché de... rêver ?"

Cette hypothèse fit tomber une pierre dans mon ventre. Je me sentais mal... comme si l'on m'avait enlevée une chose précieuse depuis ma naissance. Lors de mon existence mortelle, j'avais dormi, j'avais été sujette aux rêves et aux cauchemars. Et tout ceci m'avait été enlevé. Toutes mes certitudes s'écroulèrent comme un château de cartes alors que je me souvenais très clairement d'une phrase du "Grand-Père", celui que je nommais ainsi dans l'autre monde, même si je nourrissais de sérieuses suppositions sur sa véritable identité. J'étais persuadée qu'il s'agissait d'Hypérion. Cruel et perfide Hypérion.

"Tu devrais savoir faire la différence entre rêve et réalité."

Pourquoi aurais-je dû le savoir ? Qu'est-ce qui me rendait différente des autres ? S'il avait oeuvré pour nous enlever tout espoir de rêver, alors il avait raison, j'aurais dû être capable de discerner le vrai du faux. Pourtant, je me faisais berner à chaque fois.

Je croisai le regard interrogateur de Pascal mais détournai la tête bien vite, me refocalisant sur le lit. Mieux valait concentrer mon esprit sur ce qui existait réellement, au lieu de courir après des chimères. Me penchant, j'étendis les bras et posai mes mains sur la couverture, la caressant doucement. Elle glissait sous mes paumes telle l'eau d'une rivière.

"Ce tissu est noble. C'est de la soie. A mon avis, la personne qui se reposait ici n'était pas n'importe qui."

Je me penchai davantage pour appuyer sur le matelas qui n'émit aucun grincement, puis je me reculai pour me courber en deux et observer la forme globale du lit. Avec un air suspicieux, je révélai :

"Une seule personne s'installait dans le lit, et toujours dans la même position : à demi allongée contre le mur, avec un coussin dans le dos. Je peux deviner tout cela parce que... je sais étudier les formes qu'un corps laisse dans un lit."

Je haussai un sourcil entendu à Pascal avant de me souvenir qu'il n'était peut-être pas judicieux de me vanter de ce genre de choses devant mon petit ami. Avec ma longue expérience, j'en connaissais un rayon sur les matelas et les lits en tous genres.

Un peu embarrassée, je me mordis la lèvre et replongeai dans le vouloir dans mes souvenirs. Ils me semblaient plus vivaces depuis que nous étions arrivés dans ce monde. Plus difficiles à occulter, en tous cas.

"Vous ne devriez pas vous attacher à lui, m'avait dit Hypérion en parlant d'Elliador, comme eux tous, il est éphémère."

Tout comme notre guide postillonneur, tout comme... Je fus traversée par une terrible supposition : et si le Grand-Père avait voulu me préserver d'un chagrin plus grand ? M'avait-il mise en garde vis-à-vis d'un très grand nombre de gens que je connaissais ? Storybrooke était emplie de personnages de contes. Ils n'étaient pas réels. Allaient-ils disparaître un terrible jour, tel une page de livre que l'on brûle ? Je n'avais jamais pensé à cela auparavant. C'était un fait établi que tous existaient. Ils avaient bien plus qu'un pied dans la réalité. Et pourtant... Elliador m'avait semblée parfait dans toute son humanité. Il était bien plus réel que certaines personnes que je connaissais. Cela n'avait pas empêché Hyperion de le faire disparaître. A peine mort, il n'avait déjà plus existé. Il s'était évaporé dans mes bras, et je sentais encore le poids de son corps.

Je me tournai vers Pascal et faisant les quelques pas qui nous séparaient, je lui sautai au cou pour le serrer très fort, posant ma joue contre son torse. Surpris, il me reçut dans ses bras sans comprendre la raison de mon émoi. Je ne voulais pas le perdre, je me refusais à penser qu'une chose plus odieuse que la mort pourrait me le ravir sans crier gare.

"Tu ne vas pas disparaître." murmurai-je resserrant mes mains autour de sa nuque. "Tu es réel. Je sais que tu es réel."

Je ne pouvais pas lui dire ce qui me terrifiait. Il aurait cherché à me rassurer, mais j'avais tellement peur que ça soit la vérité. Et si le monde des contes n'existait pas ? Et s'il avait été créé dans un but éphémère ? Et si tous ses habitants étaient inconscients d'être condamnés à disparaître une fois leur tâche accomplie ?

J'avais l'impression que mon cerveau était en feu, assailli par trop de doutes, de craintes. Non, je ne souhaitais pas inquiéter Pascal avec tout ceci. A la place, je me mis sur la pointe des pieds pour l'embrasser passionnément. C'était bien trop intense, trop parfait pour qu'il soit un Ephémère...

Glissant mes mains le long de sa nuque, je m'éloignai de lui. Je passai un revers de main sur mon front et observai de nouveau la pièce. Les bâtons dessinés sur le mur m'interpelèrent à cet instant. La chambre n'avait aucune personnalité, aucun détail hormis ceci. Je les comptais : il y en avait quarante-deux. Je les fixais intensément.

Soudain, les traits se mirent à remuer, puis à bouger sur la paroi. J'écarquillai les yeux.

"Regarde !" m'écriai-je.

Je lui désignai le mur mais il n'avait pas l'air de voir ce que je voyais. Alors, j'observai de nouveau, m'approchant le plus possible.

Un tremblement provenant du plafond ébranla la chambre, mais je n'y prêtais pas spécialement attention. J'étais focalisée sur les bâtons qui changeaient de place pour devenir des lettres. Un mot venait de s'inscrire sur la paroi, en écriture capitale impersonnelle :

COLDPLAY


Je battis des cils, perplexe face à cette nouvelle énigme. Aussitôt, un groupe de musique me vint en tête. Qui avait laissé un tel indice ?

Un second tremblement parcourut la pièce. De la poussière tomba du plafond. Je sentis une main prendre la mienne et la voix de Pascal qui me pressait de partir. Je restai encore quelques secondes à fixer le mot sur la paroi, cherchant à y déceler autre chose. Tout tremblait au-dessus de nos têtes. J'avais l'impression que ça allait s'écrouler.

Nous commençâmes à courir, même si je quittais la chambre à regrets. Malgré tout, un vague sourire naquit sur mes lèvres à la pensée que quelqu'un m'avait laissée un message. S'agissait-il de Gaïa ? Pour la première fois, elle avait fait quelque chose à mon intention. Ou était-ce l'abominable Hyperion ? Quelqu'un d'autre ?

Saisie par l'émotion et l'adrénaline, j'accélérai l'allure, la main de Pascal toujours dans la mienne. Ensemble, nous retrouvâmes les autres qui couraient eux aussi. Elliot et Nora étaient parmi eux. Ouf, j'étais soulagée. Nous parcourûmes un long couloir avant de déboucher dans une grande salle. Pas le temps de l'admirer, car les tremblements se rapprochaient de plus en plus. Arrivés au bout de la salle, la porte était condamnée par une chute de pierres.

C'est alors qu'un bruit terrible claqua dans l'immense salle. Me retournant, je me stoppai et découvris un géant de feu, portant une armure de flammes et un fouet du même acabit. Elliot balbutia :

"Un balrog..."

Le colosse ne semblait pas nous avoir remarqués. Mieux valait éviter un affrontement. Je fis comprendre à mon fils de ne surtout pas jouer au héros et ce dernier leva les mains en signe d'évidence. Je lâchai Pascal et me dépêchai ensuite d'aider Apollon à enlever les pierres, le plus silencieusement possible. Ce n'était pas évident. Brusquement, le géant émit un râle profond et brûlant. La chaleur se faisait sentir jusqu'à nous. Oh non... il avait tourné son horrible tête !

"Pousse-toi !" criai-je à Apollon.

Dégainant mon Marteau, j'explosai les pierres, les transformant en confettis et libérant le passage d'un seul coup. Puisque le géant nous avait repérés, autant agir au plus vite.

"Sortez, vite !"

Personne ne se fit prier. Une fois que tout le monde fut dehors, je me précipitai à mon tour. La course était de mise. Le géant nous talonnait. En sortant par la porte, il emmena une partie de l'embrasure avec lui, créant un nouvel éboulis. Quelques pierres roulèrent jusqu'à nous.

"Ne vous arrêtez pas !"

Brusquement, quelque chose siffla dans l'air. Déglutissant avec peine, je tournai la tête sans cesser de courir. Mon visage se décomposa : le géant allait abattre son fouet sur nous !

"ECARTEZ VOUS !" hurlai-je.

Un claquement terrible ébranla le sol. Au contact du fouet, plusieurs arbres furent coupés en deux, sciés net. Certains vacillèrent, d'autres tombaient déjà.

J'évitai une branche embrasée mais n'en vis pas une autre qui se dirigeai droit sur moi. La violence du choc fut telle que je m'écroulai au sol, le souffle coupé par la douleur fulgurante à mon bras gauche. Une lourde branche était tombée sur mon épaule, dont les feuilles enflammées léchaient ma peau.

Je poussai enfin un cri à peine plus haut qu'un couinement et me servis de mon Marteau pour repousser la branche qui m'empêchait de bouger. Un grognement s'échappa de ma bouche alors que je m'asseyais, à demi sonnée.

Je voyais des silhouettes se précipiter vers moi, rendues floues par les larmes de douleur qui envahissaient mes yeux. Je ne pouvais pas rester immobile : le géant était toujours là. Retenant ma respiration, je m'appuyai sur mon arme pour me relever. Puis jetai un rapide coup d'oeil à mon bras : de l'épaule jusqu'au coude, des brûlures plus ou moins conséquentes, par-dessous lesquels une énorme ecchymose qui prenait déjà une teinte violacée.

"Cou... rez."
soufflai-je à ceux qui s'étaient approchés de moi.

Impossible de bouger mon bras. Je le gardai courbé contre moi, serrant la mâchoire pour m'empêcher de hurler à chaque pas. Je courais difficilement, mais je courais malgré tout.

"M'man ? M'man ça va ?"
s'enquit Elliot à ma hauteur, jetant des coups d'oeils inquiets dans ma direction.

Je ne répondis rien, trop paniquée par la nouvelle révélation que je venais d'avoir. Les dents serrées, j'adressai un message télépathique à Diane, à la fois perdue et terrifiée :

Je n'arrive pas à me régénérer !

Quelque chose bloquait le processus. Je grimaçai en sentant les brûlures s'intensifier. Dépourvue de soins, ma peau continuait de brûler. Le feu gagnait en profondeur. J'émis un autre couinement que je ravalai bien vite et continuai de courir, même si j'avais l'impression d'aller de moins en moins vite et d'entendre le fouet du géant claquer beaucoup trop près...

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“I love you to the moon and back”


| Conte : Hercule
| Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)

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________________________________________ 2016-01-28, 17:28

Les Plaines de Vigrid
And I've lost who i am...


Il souffrait, je pouvais aisément le ressentir. Je parlais du coup de poignard dans le cœur juste avant. C'était justement, ce que je lui infligeais. J'aurais voulu, ne pas lui jeter ce regard paniqué tandis-qu'il m'approchait, j'aurais voulut ne pas amorcer ce brusque mouvement de recule. Mais, j'étais bien trop perdu, je ne savais plus que penser de notre relation. Étions nous vraiment, jumeaux ? Ces deux parties d'une même âme, que nous avions toujours affirmé haut et fort ? Ou bien, tout ceci n'était-il qu'un mensonge de plus ? Je voulais rester éloignée. C'était ma seule certitude. Rester éloignée des trois autres dieux présent, de tout le groupe même. Je lutais, contre la boule dans ma gorge, contre cette envie de me jeter dans ses bras et de le supplier de me pardonner pour la souffrance que je lui causais. J'agissais comme un animal blessé, et il n'étais jamais bon, d'approcher un animal blessé.

Fermant les yeux, et avalant difficilement ma salive. C'est dans un état second, que je suivis les autres. Dans d'autres circonstances, j'aurais sûrement voulut en savoir plus, sur ce qui était marqué sur nous. Mais, j'étais bien trop sonnée, pour prendre le temps de m'y attarder. De plus, la situation, ne s'y prêtait pas réellement. Mes yeux s'écarquillèrent d'horreur à la vue du géant, tandis-qu'Aphrodite, ordonnait à Apollon de s'écarter pour qu'elle détruise les pierres à coup de marteau, nous ordonnant de fuir. Immédiatement, je sentis une main, agripper la mienne, tandis-que mes oreilles bourdonnaient. Je ressentais, la peur, l'affolement de toutes les personnes présentes. Aussi, fis-je un effort surhumain, pour me concentrer sur autre chose, que sur le mal de tête lancinant accompagnant l'empathie. Je, ne remarquais que maintenant, que la personne qui m'avait prit la main était Apollon. Bien, sur il n'y a que lui, pour faire ça. Me mordant la lèvre, jusqu'au sang, et baissant la tête, pour qu'il ne voit pas mon regard s'embuer, j'enlevais brusquement ma main de la sienne.

Si, je ne le voyais pas, je pouvais parfaitement, savoir la tête qu'il devait arborer. L'impression, d'avoir été giflé. Je, ne lui avait jamais fait ça. Je, ne l'avais jamais rejeté. C'était la première fois, et il souffrait autant que moi. Déglutissant, je finit par encrer mon regard dans le sien. Je ne devais pas faiblir :

- Occupe toi de Louise dis-je simplement.

Je m'éloignais plus en avant, alors qu'Aphrodite hurlait de nous écarter, ce que je fit sans me faire prier. Néanmoins, je jetais un regard en arrière, pour la voir à terre. Mon cœur s’accéléra sous l'inquiétude, tandis-qu'en levant les yeux je pouvais voir le géant, prêt à lancer son fouet à nouveau. Je ne savais que faire, mais un message mentale me fit sortie de ma léthargie. Je blêmit. Impossible de nous régénérer. Nous, n'avions ni la possibilité de nous téléporter, ni celle de nous régénérer. Nos deux principaux atouts, en tant que dieu :

-Faites attention ! Criais-je à l'intention d'Athéna et Apollon on ne peut pas se régénérer Aphrodite vient de me le dire !

Le géant, souleva à nouveau son fouet, laissant un grande traînée brûlée à l'endroit exacte où il s'était abattus. Il le fit passer à nouveau par dessus sa tête, avant de l'abattre. Il fallait fuir, sinon nous serions définitivement, prit au piège, sans possibilité de nous en sortir. Un hurlement, me fit à nouveau me retourner : des loups, encore, au nombre de deux. Je commençais à en avoir plus qu'assez de ces satanée bestiole. De manière générale, les loups étaient mes prédateurs favoris. Très certainement, mon amour pour les canidés qui me faisait les respecter autant que la biche et le cerf qui étaient mes emblèmes. Mais ici, ils n'avaient aucunement ma sympathie. En règle général, j'aurais été assez rapide pour les tuer tous les deux, mais il y avait trop d'inconnue dans l'équation, pour savoir si j'en serais capable à temps

"Il faut fuir !"

"Merci pour cette précieuse information" rétorquais-je de manière sarcastique

J'ordonnais aux autres, de faire ce que Nora disait, tandis-que je fit de nouveau apparaître mon arc et mon carquois remplit de flèche, que j'installais rapidement sur mon dos, attrapant l'une de celles étant mortelles. Je bandait mon arc, avant de tirer et de faire mouche sur l'animal qui s'écroula à terre sans avoir eu le temps de comprendre ce qui venait d'arriver. La jeune femme à côté de moi, s'avança droit sur le second qu'elle attaqua avec son bâton. Il fut projeté en arrière sans avoir eu le temps d'émettre autre chose qu'un couinement. Mon, regard dévia sur ma droite, Aphrodite s'était remise debout, mais semblait avoir des difficultés à avancer, au vu de sa douleur grandissante que je ressentais :

- Que quelqu'un s'occupe du second Loup, Nora l'a suffisamment sonné !
Criais-je à nouveau. Je m'occupe d'Aphrodite

Sans plus attendre, je me précipitais vers elle. Je voulais peut-être ne plus avoir de contact avec eux pour l'instant. Il n'empêchait que l'affection que j'avais pour elle, était réelle, de même que mon inquiétude. Sans écouter ses protestations, je passais son bras droit derrière mon épaule :

- Appuie toi sur moi, Elliot aide moi s'il te plaît

On s'en sortirait mieux à deux. Pour le moment, je laissait de côté mes doutes, il fallait se serrer les coudes si nous voulions avoir une chance de nous en sortir.



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| Conte : Hercules
| Dans le monde des contes, je suis : : Athéna

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________________________________________ 2016-01-28, 18:46

Faire entrer un peu de plomb dans la tête de Nora semblait compliqué. Sans doute fallait-il utiliser une manière douce, à la façon d'Elliot, mais Athéna avait toujours été bien trop brusque pour tenter de s'amadouer là maintenant. Peut-être ferait-elle des efforts là-dessus plus tard, mais pour le moment, elle en faisait déjà bien assez pour tenter de rétablir un contact avec sa famille et cela lui prenait toute son attention. Enfin les 3/4... Puisqu'il fallait aussi trouver un moyen d'aider les habitants de cette planète et comprendre pourquoi Gaïa avait établi un temple ici. Parce que la déesse était persuadée que c'était son temple à elle. Alors que Nora évoquait l'Oracle et que la guerrière lui rétorquait qu'Apollon serait en mesure de prendre contact avec lui, le Roi des Dieux débarqua. La jeune femme se prit alors à repenser à la petite scène de tout à l'heure. Taquiner ainsi son frère lui avait plu, plus que ce qu'elle aurait pu imaginer. Ne pas être sur la défensive, à attendre la prochaine réflexion ou le prochain regard, ça faisait du bien... Et l'appeler son Roi ne l'avait pas tué. Peut-être qu'alors, quelque chose serait possible...

Athéna soupira légèrement en entendant Nora. Une autre prophétie qui annonçait la fin du monde. L'Apocalypse, rien que ça... Car la déesse savait parfaitement qui était censé être Surt dans la mythologie nordique : un des participants du Ragnarök. Et pas dans le meilleur camp. Ce qu'elle avait craint plutôt s'avérait vrai. Pour une fois, la guerrière aurait préféré se tromper. Ils ne seraient pas en mesure de combattre Surt, Neil les avait mis en garde contre lui. Autant dire que ce monde n'avait aucun chance. La seule chose possible, c'était de les évacuer par le portail après avoir convoqué Heimdall. L'entêtement de Nora n'avait pas de limite apparemment ! Elle attendait quoi, qu'il convoque l'Oracle, là maintenant ? Alors que tout le monde savait que l'Oracle faisait entendre sa voix quand il y en avait besoin et pas avant ? Mais son frère se débrouilla bien en lui citant une autre prophétie, parlant de révélations.

- Mais on ne nous a rien révélé... À moins que... Peut-être qu'aux autres, ça a été fait ? Marmonna-t-elle alors qu'une autre secousse les enjoignait à bouger leurs fesses de là. Oh Nora, arrête un peu, il t'a donné des preuves, accepte...

Cela avait échappé à la déesse qui commençait à en avoir raz-le-bol qu'on leur dise qu'ils n'étaient pas comme ceci, pas comme cela, pas ceux attendus et nanagni et nanagna. Merde à la fin ! Ils étaient là eux et pas d'autres alors elle ferait mieux de faire avec ce qu'elle avait ! Une autre secousse plus violente les poussa à repartir et à retrouver les autres. En avisant le mouvement de recul et le visage blessé d'Apollon à cause du recul d'Artémis, Athéna ne put s'empêcher de serrer quelques secondes l'épaule de son frère, sachant parfaitement ce que ça faisait que de voir des gens reculés devant soi... Puis elle suivit Nora qui les guida jusqu'à l'entrée principale, bloquée par les rochers. Bah, il y avait du monde pour les retirer, ça irait... Du moins était-ce ce qu'Athéna pensait avant qu'un géant ne débarque. Alors qu'elle l'observait, le regard de la guerrière fut attiré par une fresque où elle voyait une vallée, un arbre et des enfants. La fameuse Grande Vallée dont avait parlé les mortels ? Alors c'était vrai ? Malheureusement, la jeune femme n'eut pas le temps de se poser d'autres questions. Aphrodite lança son Marteau, débouchant ainsi l'entrée.

Ils fuirent autant que possible, mais le géant avait un atout... Il avait un fouet extrêmement long... Capable de créer du feu ! Merde ! Lorsqu'Aphrodite fut touchée, Athéna fut tentée d'activer l'Egide, surtout en apprenant qu'ils ne parvenaient pas à se régénérer ici. Face à un ennemi de ce genre, ça aurait pu s'avérer utile... Ceci dit, les géants n'étaient pas sa seule préoccupation aussi s'en abstint-elle. Peut-être aurait-elle dû faire autrement... Deux lignes de feu les encerclaient déjà, mais le géant en rajouta une troisième, touchant la nature alentour. C'était le bordel. Les arbres commençaient à brûler et à dégager une fumée semblable à un brouillard. Ils n'y voyaient plus autant mais continuèrent de courir. Jusqu'à l'intervention des loups. En les voyant attaquer, la déesse sortit ses épées et prit le relais après que Nora et Artémis eurent abattus ou blessés les premiers loups. La guerrière tua le second que Nora avait blessé et blessa gravement le troisième qui venait se rajouter au groupe.

- Continuez ! J'entends un bruit d'eau pas loin, il faut qu'on y aille ! Dit-elle au groupe, priant pour qu'ils y arrivent avant que le feu ne les rattrape.

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PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)

| Conte : Les mondes de Ralph.
| Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.

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________________________________________ 2016-01-28, 23:16



Un visiteur, venu d'ailleurs, ooohhhh


- J'en ai ras la marmelade ! Vous savez quoi, vu que tout le monde me prend pour un boulet de première catégorie, je fous plus rien ! Nada ! Niet ! Bougez vous le cul et sauvez nous tous ! Vous êtes des putains de dieux bordel ! Au final ça vous sert à quoi au juste ? À avoir un super pedigree ?

Je m'étais arrêtée d'un coup, en levant les bras, pas contente du tout. Ça brûlait, ça puait et j'avais les yeux qui me piquaient à cause de la fumée. Et puis j'en avais marre d'être trimballée comme un sac encombrant. C'est chiant quoi, je suis pas là pour rôtir comme un muffin mis au four. Je pensais que quand Neil faisait sa tête pas très net, c'était pour déconner. Un peu au moins. Pas qu'on allait vraiment finir bouffés par des chiens qui ont pas eu de traitement anti-puces depuis des lustres.

- Je m'occupe du dernier loup, barrez vous.

J'avais grommelé en agrippant le manche en bois de ma batte. J'étais pas de bonne humeur là. En même temps, c'est rare qu'elle soit excellente, mon humeur. Donc au final, ça change pas grand chose. Mais la vue du loup blessé me faisait bouillonner. Rien à foutre du sang sur son pelage. J'en avais marre de le voir baver. C'était dégueulasse. Il allait faire des flaques par terre. Et vu ma chance légendaire, j'allais sûrement glisser dessus. Une Robyn qui glisse sur de la bave, au final c'est même pas drôle.

- Putain mais t'es un gros dégueu c'est pas possible ! Tu colles de la bave et du sang partout, c'est méga chiant ! Ta mère t'as pas élevé correctement ou quoi ? Ah, c'est un sujet sensible ?

Il avait poussé un grognement pas content. Donc oui, sujet sensible. Je lui aurai bien demandé si c'était parce qu'elle avait préféré toute sa vie son frère, histoire de faire tranquilou la conversation pour détourner son attention et lui exploser sa sale gueule après, mais il m'avait sauté direct dessus, sans même accepter de se poser, de parler de ses problèmes. Ok, si il veut vraiment que ça soit dégueulasse tout de suite, ça me gêne pas.

Je le frappais en plein museau, avant de m'en prendre directement à son gros crâne alors qu'il était tombé par terre sous le choc. Bon. Je suis gentille pour une fois, je vous épargne les détails. J'étais énervée, frustrée, me restait plus qu'un seul oréo et puis bon voilà, j'aime bien me défouler. Y avait juste maintenant un tas de poils dans le fil barbelé de Lucille. Et franchement, il ressemblait un peu à steak haché le loupiot. J'étais moi-même surprise devant son état. J'avais des morceaux de chair accrochées à mes cheveux et du sang partout sous mes ongles et sur mon visage. Mais j'étais un peu plus détendue.

- Euh... Z'êtes où ?

Je venais de me retourner, pour me retrouver face à un épais mur de fumée noirâtre. Boooon. D'accord. Je me mis à tousser et plaquais une main dégoulinante sur ma bouche et mon nez, en grimaçant à cause du goût métallique. Beurk, c'était méga dégueu ! J'aurai pas voulu être un vampire franchement, c'est comme si on était forcé de manger des choux de Bruxelles à vie.

Je plissais les paupières et me mis à avancer, à la recherche des dieux perdus. J'avais l'impression d'entendre du bruit, mais je les trouvais pas. C'était comme jouer à « où est charlie ? ». Et je déteste ce connard à rayures. J'étais toute seule dans la fumée, à me faire asphyxier les poumons, avec sûrement personne pour me chercher. Vie de merde. Et pourtant je les entendais, j'en étais sûre en plus !

Quand j'entendis le grognement, je ne me retournais pas en mode « blonde décolorée hurlante dans un film d'horreur à petit budget et faible revenu au box-office. » Non, je me mis à courir directement, parce que je voyais que dalle, j'avais mal au bras à cause du loup dégommé, et que j'avais moyennement envie de finir en Big Mac.

Mais c'est qu'il tenait bon, le sac à puces ! J'avais l'impression que ça faisait quoi... dix minutes que je courrais comme une dératée en zigzaguant. J'avais un point de côté, le souffle d'une asthmatique et l'impression que mes jambes étaient officiellement mortes. Si je plantais une fourchette, sûrement que je sentirais quasiment rien. Mouais... non, on essayera pas. Je tiens un minimum à mes jambes, quand même.

Je m'arrêtais d'un coup, après m'être pris une branche basse de plein fouet en pleine tronche. Je pris une très très longue inspiration sifflante avant de haleter comme une femme enceinte sur le point d'accoucher. Je me tenais fermement à un tronc d'arbre, le visage dégoulinant de sueur rougie par le sang du loup de tout à l'heure.

L'autre était plus là. Je l'avais battu, ce p'tit connard ! Éclaté à la course par une gonzesse qui se balade pas à quatre pattes, ah ah ! Je t'emmerde, je suis une badass ! C'est aussi à ce moment là que je me rendis compte, les sourcils froncés, l'air suspicieux, que j'étais peut être un peu trop loin, là. J'entendais plus beaucoup de bruit, et il y avait plus beaucoup de fumée non plus. OK. J'avais peut être un peu trop fait ma maligne moi. Surtout qu'il y eu de nouveau un craquement, juste derrière moi. Avec un bruit de souffle super méga pas rassurant.

Lentement, je me retournais, pas vraiment capable de relancer les batteries là. J'avais super mal à la cheville en même temps, pas ma faute ! Le gros loup se tenait devant moi, avec un air satisfait qui me fit lui tirer la langue. Quand il bondit vers moi, je fermais les yeux en me contractant, prête à me faire bouffer. Il s'en sort bien Ash dans Evil Dead. Avec un peu de chance, il me bouffera juste un bras et je pourrais le remplacer par une tronçonneuse, ça serait super badass !

Effectivement, quelque chose me percuta de plein fouet. Je tombais à la renverse, écrabouillée par le poids de la carcasse monstrueuse du loup. J'en avais encore plus le souffle coupé. De là où j'étais, je pouvais voir qu'il était transpercé par des dizaines de flèches. Ah bah voilà, on allait pas me laisser me faire bouffer, c'est bien !

- C'est pas trop tôt ! Je suis sûre que c'était du bizutage !

J'écarquillais les yeux quand le groupe se pencha au dessus de moi, tout autour. Soit j'avais reçu un sacré choc, soit ils étaient devenus méga poilus et vachement plus petits. Je louchais sur la pointe d'une lance qui était pointée vers moi. C'était pas la seule, mais celle là était vraiment beaucoup trop proche de mon visage. J'y tiens quand même, j'ai pas envie de ressembler à Frankenstein.

- Euh... je viens en paix ?

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________________________________________ 2016-01-29, 14:50

       


Les plaines de Vigrid

La salle c'était effondrée, Stuart c'était changé en tas de cendre et Diane semblait plus que perturbée. Louise avait un gout de fer dans la bouche, un de ceux qui lui donnait envie de disparaître sur place. Mais ce n'était pas le moment. Renfonçant sa gaveroche sur sa tête, elle se mordit la lèvre en voyant l'expression d'Apollon.. Puis ils avaient du fuir, encore, courir avant de se faire poursuivre par un géant de feu. Lorsqu'il abattit son fouet, la terre trembla si fort qu'elle faillit tomber, se retenant de justesse avec une main avant de se redresser. Courire. Sentir ses pieds qui martelaient le sol sans parvenir a s’arrêter, poussée par la peur plus que par autre chose. Le feu, les flames qui emportaient tout et réduisaient les arbres en cendres.Alors pour le coup ... elle ne pensait plus qu'a fuir, courir le plus loin possible, le plus vite possible, s'échapper, ne pas se laisser avoir par la fumée qui brûlait ses poumons et faisaient pleurer ses yeux.

Le cœur qui battait a mile a l'heure et elle sentait son arbalète frapper son dos en rythme. Elle s’arrêta pile devant le fleuve, freinant des quatre fer pour ne pas sauter dedans par réflexe. Difficile de se concentrer quand la seule chose que faisaient votre cerveau était de vous hurler de continuer a courir. Elle se retourna,, apercevant le groupe qui arrivait, avant de se frapper le front du plat de la main. Réfléchis réfléchis réfléchis !
Si ils traversaient, ils allaient se retrouver face au géant des glaces, très peu pour elle, merci. Restait a choisir entre longer la rivière vers le nord ou vers le sud. Ils venaient du sud et même si ils étaient blessés et fatiguées, il valait mieux avancer et ne pas se retrouver au même endroit ou on pourrait plus facilement repérer leurs passages.

"Par la ! Vite aller !"


Rapidement, elle repris la tête du groupe et ils longèrent la rivière droit vers le nord.Le géant de feu sembla enfin se désintéresser d'eux soit pour continuer son oeuvre de destruction du temple ou parce que la fumée les dissimulaient a ses yeux, et ils purent souffler un moment, appuyés sur les arbres. La princesse scruta les visages de tout le monde, constatant les signes de faiblesses, l'état nerveux de chacun. Elle, elle allait bien, même si ses doigts étaient sérrés sur le carnet et le crayon de Stuart a s'en faire blanchir les jointures. Elle les avait attrapé a la volée juste avant que Diane ne les entraîne elle et Robyn. C'était tout ce qui restait de l'éphémère. Une unique trace de son passage dans ce monde qu'elle avait refusé de laisser disparaître sous les décombres. Sa gorge se serra soudain mais elle se contait. Elle devait se montrer forte, parce que toutes les fortes tête du groupe semblaient ... être mal. Diane était mal, Artémis bléssée, Apollon moralement pas au top, et puis ils venaient d'apprendre que leur régénération n'étaient pas possible.

Louise se redressa. Elle devait penser comme son frère, en étant pragmatique. Elle avait toujours eut beaucoup de respect pour ce grand roi et les décisions difficiles qu'il avait du prendre dés son plus jeune age.

"Il faut qu'on avance. "
Elle sentait déja venir les protestations aussi se contenta elle de continuer. "Je sais que Robyn a disparu mais soit elle c'est faite avoir, auquel cas elle n'a plus besoin de nous, soit elle s'en est tirée de son coté, et dans ce cas, ca ne servira a rien d'aller la chercher maintenant. Il y a trop de fumée, le géant est sur ses gardes, on a des blessés... il faut qu'on fasse une pause. On laisse les chose se tasser, on reprends des forces et on reviens la chercher, ca vous vas ? "

De toute façon, vu l'état émotionnel de Diane elle doutait qu'elle puisse pister qui que ce soit pour le moment. Deplus, Aphrodite était blessée et la laisser sans soins aurait été stupide et dangereux pour tout le groupe. Pascal se serait inquiété, et Eliott ... Elle soupira. Ils devaient se mettre en route. La princesse s'approcha de Pascal et planta son regard dans le sien un instant. Il était fort, elle savait qu'elle pouvait compter sur lui, même si il était inquiet pour Aryana.

"J'aimerai que tu passes en éclaireur s'il te plais, avec Brave. Tu as dit que tu pouvais te rendre invisible, tu es notre meilleur atout dans ce cas la. Moi j'ouvrirai la marche et Athéna, si vous voulez bien, vous couvrirez nos traces et surveillerez nos arrières"
ajouta elle rapidement a l'intention de la déesse. Elle lui semblait bien plus apte qu'elle même pour cette tache, et si l'un des membres du groupe voulait se la jouer chevalier qui décider d'aller sauver la princesse tout seul ( comme Eliott ou Nora savait on jamais ) elle serait bien plus capable qu'elle de les arrêter. Et puis c'était la déesse de la Guerre, elle devait savoir comment dissimuler le passage d'un groupe de soldats alors ca lui semblait une bonne idée.

Sans tarder ils se mirent en route, marchant a travers les broussailles tout en restant près de la rivière. Si Robyn était intelligente, ce dont elle doutait vue son habilité a assommer ses allier et a faire exactement le contraire de ce qu'on lui disait de faire, elle suivrait la rivière et forcément, ils finiraient par se croiser. Ceci dit, la princesse se demandait si ce ne serait pas plus efficace de tout simplement ouvrir un paquet d'oréos et d'attendre qu'elle arrive, attirée par l'odeur.

Le temps s'étira, et pendant de longues heures ils avancèrent avant de trouver un endroit qui semblait convenir pour un camp rapide. Certains se laissèrent tomber au sol épuisés alors que Louise guettait les environs, jusqu’à ce que Pascal n'apparaisse pour lui annoncer qu'il avait sécurisé le périmètre. Elle hocha la tête, remis son arbalète en travers de son dos - a croire qu'elle commençait presque a s'habituer a sa présence.- et se tourna vers le groupe.

"Bon ... "
Elle ne devait pas se laisser aller maintenant. Plus tard elle se reposerai mais pour l'instant ... "Vue que vous pouvez faire apparaître de la nourriture dans ce monde, je suppose que du matériel de soin ce sera possible aussi. On ne fais pas de feu, on serait trop repérable. Dés qu'on sera un peu reposés, on repart chercher Robyn, a moins que l'un de vous n'ai un paquet d'oréos sur lui auquel cas elle ne devrait pas tarder a arriver" ajouta elle avec un sourire.

"Le mieux a faire c'est de reprendre les tour de garde, pour éviter de se faire surprendre par une meute de loup, sait on jamais, et a plusieurs on sera plus efficace. Personnellement, je suis assez en forme pour commencer. Pascal, Athéna, si vous vous sentez toujours d'attaque ... ? "


Elle préférait éviter de trop solliciter les autres. Aryana et Eliott avaient certainement besoin de s'expliquer, tout comme Diane et Apollon, auquel elle fit un sourire d'encouragement. Repartir alors que la cohésion du groupe était menacé n'était pas une super idée. Quand a Nora, elle préférait ne pas compter sur elle au cas ou elle déciderai subitement de partir. S'éloignant de quelques pas, Louise s'approcha du cours d'eau et s'aspergea le visage pour chasser la sueur et les cendres qui s'étaient déposés dessus avant de boire a grande goulée. Puis elle arma son arbalète et fit le tour du camp pour aller s'appuyer contre un arbre, a portée de voix. Elle tira le carnet de Stuart et le feuilleta rapidement, apercevant ca et la les préparations des vers qu'il avait sorti a Diane, sa propre écriture et .. le dessin d'une sorte de forteresse. Louise soupira et remit le carnet ans son sac avant de zieuter la foret. Si la moindre feuille bougeait sans sa permission ... elle allait se prendre une flèche dans la tête.

Lentement, elle attrapa un Arlequin et le glissa entre ses lèvres. C'était dingue qu'un petit bonbon comme ca puisse être aussi agréable.
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________________________________________ 2016-01-30, 13:57


« Always remember, your focus determines your reality. »

C'était la confusion la plus totale. Maman venait de se faire blesser le géant nous talonnait toujours. Je m'étais précipité vers elle mais elle s'était vaillamment relevée. Elle courait trop lentement. Je restais à sa hauteur malgré ses protestations. Hors de question de la perdre. Un malheur n'arrivant jamais seul, il fallut que les loups prennent part à la grande fiesta. Nous étions pris en sandwich entre une réplique de Balrog et deux créatures affamées. Le résumé d'une journée tranquille, quoi...

Heureusement, on pouvait compter sur Diane et Athéna pour nous libérer le passage. J'étais bien trop à l'ouest pour tenter de prendre part au combat. De toutes façons, j'aurais été incapable de planter mon épée dans un loup. C'était... c'était trop pour moi.

Totalement dérouté, j'entendis ma tante me demander de l'aider à soutenir Maman. Je ne me fis pas prier, même si je ne savais pas trop comment lui porter assistance sans appuyer sur son bras blessé. Je laissai donc Diane l'aider à marcher, restant auprès d'elles tout en les fixant d'un oeil anxieux. Je remarquai alors que ma tante avait l'air profondément chamboulé. Les traits de son visage étaient tirés en une expression que je ne parvenais pas à identifier, mais je me doutais que ça n'était pas uniquement en raison de l'attaque que nous venions de subir.

"Ca va aller ?"
lui demandai-je, anxieux.

Je m'inquiétais pour elle. A vrai dire, j'avais peur pour tout le monde. Je ne voulais plus que quelqu'un soit blessé.

La fumée provoquée par le feu avait eu au moins le mérite de nous cacher du géant qui continuait de s'agiter plus loin. Athéna en profita pour nous guider vers un cours d'eau. En chemin, je m'aperçus que Robyn avait disparu.

"Où est-elle encore passée ?"
fis-je en me stoppant pour tourner sur moi-même.

Un brouillard opaque s'était levé et rendait un éventuel demi tour impossible. La fumée était trop dense. De plus, les arbres au loin s'agitaient toujours, signe que le géant n'avait pas fini son oeuvre. Mon estomac se contracta. Nous ne pouvions pas retourner chercher la jeune femme. Jurant dans ma barbe, je rattrapai les autres et nous longeâmes la rivière vers le nord. Etait-ce une bonne idée sachant que le géant de glace devait forcément se trouver à l'endroit le plus froid de ce monde ? Après la rencontre avec monsieur le Balrog, je n'avais pas spécialement envie de faire la connaissance de celui qui balance d'énormes boules de glaces à tout va.

Une fois arrivés suffisamment loin de tout danger -en principe- nous nous autorisâmes quelques minutes pour souffler. Je m'appuyai contre un arbre et passai une main contre mon front. Tout le monde avait l'air à bout mais nous devions continuer. Il fallait mettre le plus de distance possible entre nous et le géant.

Me redressant, je me rendis jusqu'à Diane et lui fis signe qu'elle pouvait s'écarter de Maman.

"Je m'occupe d'elle." décidai-je.

Ma tante m'adressa un regard presque reconnaissant, comme si s'éloigner de sa soeur était la seule chose qu'elle souhaitait. Je n'y comprenais rien, je croyais qu'elles s'entendaient bien toutes les deux. J'en avais vraiment marre de cette famille qui ne dit jamais rien et qui souffre en silence.

Je me tournai ensuite vers Maman et fut frappée par la pâleur de son visage. Ses jambes la portaient à peine. Elle tenait son bras contre elle, le dos courbé, la mâchoire crispée. Je savais qu'elle ne voulait pas montrer à quel point elle souffrait mais elle y parvenait très mal. Je fis une moue et déclarai :

"Je te prends dans mes bras."

"Non... je peux... marcher..."
articula-t-elle difficilement.

"Arrête de jouer à Lara Croft ! Tu nous ralentis là, ça sert à rien ! Ca énerve tout le monde même si personne n'ose le dire ! Alors tu te tais et tu m'écoutes."

Profitant de sa faiblesse, je passai un bras dans son dos et l'autre sous ses jambes puis la soulevai. Elle se recroquevilla contre moi, passant une main dans mon cou, et laissa échapper un petit cri en ramenant lentement son bras blessé contre sa poitrine. J'inspirai à fond et repris le chemin, accompagné des autres. Pascal et Athéna jouèrent les éclaireurs pendant des heures tandis que nous marchions. Je prenais sur moi pour garder un bon rythme, malgré Maman qui était de plus en plus lourde, comme si elle s'abandonnait totalement. Baissant les yeux, je déglutis avec peine en la voyant dodeliner de la tête, les yeux fermés.

Tiens bon ! songeai-je, angoissé au plus au point.

Au bout d'un moment, Pascal réapparut en précisant que l'endroit était sûr. Nous étions arrivés dans une sorte de clairière protégée par des rochers épars, nous camouflant plus ou moins à la vue d'éventuels ennemis. Ca me semblait parfait, même si je n'y connaissais rien. J'étais surtout soulagé de pouvoir enfin m'arrêter de marcher. Mes jambes me faisaient un mal de chien, quant à mes bras, ils émirent un craquement lorsque je posai doucement Maman sur le sol. Je la fis asseoir contre un rocher, frappé une nouvelle fois par sa pâleur. Puis, un flacon de Mercurochrome apparut dans ma main et me penchant vers elle, je le dirigeai vers l'ecchymose violacée à son bras.

"Comme quand tu étais petit..."
murmura Maman, semblant retrouver un peu de couleurs à l'évocation de ce souvenir.

"Oui sauf qu'à l'époque c'est toi qui soignais mes blessures quand j'avais un bobo." fis-je avec un sourire crispé, tout en pschitant le Mercurochrome.

"C'était... horrible de devoir te courir après pour te mettre le 'produit qui pique'." dit-elle en souriant faiblement. "Il n'empêche que... c'est vrai que ça pique..." ajouta-t-elle en grimaçant.

"Ah, tu vois ? Tu me croyais jamais ! Comme quoi j'avais raison !"

Précautionneusement, j'appliquai ensuite de la Biafine sur ses brûlures à vif. Sa peau était étrangement molle et collante, encore un peu chaude à l'endroit des plaies. Elle coinça sa langue entre ses lèvres pour s'empêcher de crier.

"Désolé... désolé mais... faut que je désinfecte sinon ça va être pire !"
fis-je, inquiet de la faire souffrir autant.

Quand j'eus terminé, j'observai brièvement mes doigts couverts de pommade et de sang. Je frissonnai et fis apparaître des pansements que je collai sur son épaule et son avant-bras. Enfin, je mis son bras en écharpe afin qu'elle le bouge le moins possible. J'espérais avoir fait tout comme il faut, car je n'avais vu que les trois premières saisons de Grey's Anatomy, et c'était il y a longtemps. Mes notions de médecine n'étaient plus ce qu'elles étaient.

J'entendis alors Louise proposer quelque chose :

"Dés qu'on sera un peu reposés, on repart chercher Robyn, a moins que l'un de vous n'ai un paquet d'oréos sur lui auquel cas elle ne devrait pas tarder a arriver"

"J'aurais dû semer des Oréos sur tout le chemin."
réalisai-je, dépité. "Comme ça, elle aurait pu nous retrouver."

D'un autre côté, créer une voie avec des indices aurait tout aussi bien pu nous attirer des ennuis. Ce monde était bien trop hostile pour laisser une trace de notre passage. J'avais vraiment très peur pour Robyn car même si je savais qu'elle était coriace, elle ne possédait aucun pouvoir face à des loups, des géants, ou pire encore. Alors, j'adressai une petite prière à la batte de base-ball que la jeune femme gardait toujours avec elle :

Lucille, veille sur Robyn. Protège-la. Guide son bras si besoin est.

Puis je me tournai de nouveau vers Maman. Malgré tout ce qu'elle me cachait, malgré la douleur que j'avais éprouvée en apprenant qu'elle avait eu un fils durant son autre vie mortelle dans un monde chelou, je ne voulais surtout pas la perdre. Aussi je fis apparaître un sac de couchage. Elle s'y allongea lentement, sans même protester. Elle avait ENFIN compris qu'il lui fallait du repos. Pas trop tôt. Si elle m'avait saoulée, cette fois-ci, je l'aurais assommée. Je n'en pouvais plus.

"Voilà, comme ça tu auras chaud." dis-je, anxieux, tout en tapotant maladroitement son bras valide.

Je voulus me relever mais elle me retint brusquement par la main. Sa peau était si froide que j'en frémis. Elle avait vraiment perdu beaucoup de force.

"Merci."
murmura-t-elle, les yeux humides.

Je me contentai de lui sourire d'un air confiant, genre "pas de quoi". Puis je m'éloignai d'elle afin qu'elle puisse se reposer. Je me sentais totalement vidé avec tout ce que j'avais fait apparaître, sans parler de la marche, mais en même temps, l'adrénaline me maintenait en forme. C'était vraiment très étrange comme sensation.

Les mains dans les poches, je me dirigeai vers Louise, Athéna et Pascal et déclarai à l'adresse de ma tante :

"Tu as déjà suffisamment surveillé les environs pour l'instant, je peux très bien m'en occuper." assurai-je. "Repose-toi un peu, je ne t'ai pas vu t'asseoir depuis que l'on est arrivé. Tu as une sacrée pêche mais il faut se ménager. Et puis j'aurai le caméléon de compétition pour monter la garde avec moi."

Je coulai un regard sarcastique en direction de Pascal avant de pivoter sur mes pieds et de grimper sur un large rocher afin de mieux voir les environs. Passer du temps en tête à tête avec lui ne m'enchantait vraiment pas, mais j'étais bien trop nerveux pour me reposer. Autant utiliser utilement mon énergie. Je m'assis en haut du rocher, mes longues jambes écartées étendues devant moi. Puis j'enlevai mon épée à ma taille car elle me gênait, la posant juste à côté de moi. La lame étincelait faiblement malgré l'absence de clarté dans le ciel. Je renversai la tête en arrière. Toujours pas d'étoiles ni de satellites. Ca donnait vraiment l'impression d'être seul au monde. La nuit avait drapé son manteau de ténèbres.

Du bruit m'intima que Pascal m'avait rejoint. Je ne lui adressai pas même un regard. Franchement, je ne voyais pas quoi lui dire. Nous montions la garde : point barre. On n'étais pas obligé de faire la conversation. Tout ce qui me venait en tête, c'était des questions du genre : "Alors Cacal, comment ça se passe avec ma mère ? Tu te rends compte qu'elle prend juste du bon temps avec toi ? Tu t'en fous ? Non mais c'est cool d'être un gigolo, y a des mecs qui le vivent très bien... Elle te paye au moins ?" Franchement, je ne voulais pas m'aventurer dans ce genre de sujets. On allait juste s'énerver et je n'en avais pas envie. J'étais à bout. Tout ce que je souhaitais, c'était surveiller le coin, me rendre utile au lieu de cogiter.

Le fait de m'asseoir fit chuter l'adrénaline à vitesse grand V. En moins de dix minutes, je venais de prendre conscience de mon niveau d'épuisement. Je n'étais même pas sûr d'arriver à me relever en cas de besoin. Je passai une main dans mes cheveux ébouriffés et demandai quand même, à tout hasard :

"T'es plutôt tarte flambée ou spetzele?"

Oui, cette question n'avait aucun sens, mais autant se lancer dans un sujet le moins glissant possible. Tournant la tête vers le caméléon, j'enchaînai :

"J'ai lu cette question dans un magazine féminin et j'ai rien compris. C'est quoi des spetzele ? C'est quoi une tarte flambée ? Pourquoi les nanas se sentent obligées de répondre à des tests avec des questions tellement compliquées ?"

Le pire, c'est que j'attendais une véritable réponse, même si je doutais qu'il en ait une. C'était bizarre que des trucs pareils me reviennent en tête alors que nous étions loin de chez nous.

"On a le même âge."
repris-je en partant carrément dans une autre direction. "Toi et moi, je veux dire. On a le même âge. Je trouve ça chelou, pas toi ? C'est comme si Maman sortait avec un de mes potes. Même si t'es pas mon ami."

Oui, ça me perturbait cette histoire. Je pense que c'était surtout en raison de ça que j'avais tellement de mal à trouver leur couple sympatoche. Lorsque j'étais encore au lycée, mes copains étaient tous amoureux de ma mère mais jamais je n'avais poussé le vice aussi loin en imaginant réellement l'un d'entre eux l'embrasser, ou faire d'autres trucs. Ca me choquait, tout simplement. D'une certaine façon, c'était comme si elle sortait avec... moi. Enfin quelqu'un qui était né la même année. Brr...

"Genre quand elle m'a mis au monde, toi tu étais peut-être encore dans le ventre de ta mère caméléon. A moins que ça ne se calcule pas pareil les années pour les reptiles ? En plus, tu as vécu 28 ans de malédiction donc si on le voit comme ça, tu as plus dans les 40 balais... C'est vrai que tu fais vieux. Il n'empêche qu'on a le même âge et... ça craint."

Je ne sais pas si j'arriverai à m'en remettre un jour. Un papillon se posa sur une protubérance de la roche, me sortant de mes pensées. Ses ailes étaient d'un beau bleu céruléen. Je l'observai en silence, hésitant à approcher ma main, mais de toutes façons, il s'était déjà envolé. La nature était sauvage ici, mais quelque part, c'était l'union du chaos et de cette dernière qui permettaient à tous ces animaux de vivre. Wouah, je devenais carrément philosophe. Je songeais que Lily aurait adoré voir un papillon aussi beau. Lily... elle me manquait tellement.

Sans réfléchir, je posai ma main contre le rocher, là où le papillon était venu. Aussitôt, une force à la fois chaude, froide, et brute traversa ma paume.

"Wouah c'est quoi ce truc ?"
fis-je, déconcerté.

Je sentais une drôle de puissance entrer en moi. Quelque chose remua alors légèrement sur le dessus de main, comme si ça circulait sous ma peau. J'éprouvai une sensation de bien-être sans précédent, comme si cette mystérieuse énergie venait de me regonfler à bloc tout en me laissant serein.

Ebahi, j'enlevai ma main de la roche et la tournai dans tous les sens. Elle était intacte.

"Pose ta main là ! C'est trop cool !" dis-je à Pascal en lui désignant la protubérance. "Le papillon a rechargé mes batteries !"


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"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."


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________________________________________ 2016-01-30, 18:45

Pascal avait écouté Louise et était partie en éclaireur avec Brave, invisible dans la forêt il était concentré sur chaque bruits présents dans les bois, Brave le suivait à la trace, planant d'arbre en arbre avec grâce et dans un silence d'or. Le caméléon était invisible, indétectable, se mouvant dans son propre terrain à l'abri du regard de tous. Son visage était imperturbable, mais derrière ce masque de profonde concentration milles pensées assaillaient Pascal comme un essaim de frelon. Il entendait les paroles d'Aryana dans la chambre, la peur qui avait envahie son visage d'ange et ce baiser presque désespéré qui avait suivit... Elle avait peur que je disparaisse à mon tour, qu'elle ne se réveille de nouveau et que tout ne soit qu'un rêve de nouveau. Je n'avais pas sût comment réagir...
Puis il y avait eut le Balrog, les flammes et la fumée, son cri de douleur qui me vrillait encore les tympans et me perçait le cœur, il y avait eut trop de flammes, je n'avais pas été assez rapide et dieu merci Diane avait été là. Car je savais que je n'aurais rien pût faire face à cette saloperie enflammée. Je m'étais guidé au son de leurs voix pour retrouver le groupe, uniquement pour découvrir l'état d'Aryana et apprendre la plus mauvaise nouvelle de la journée, la régénération avait décidé de nous lâcher, au fond je me doutais que ça n'allait pas être facile mais voir le bras cloqué d'Aryana m'avait ramené à la réalité. Même si je m'étais fait à l'idée que j'allais être impuissant dans beaucoup de cas en venant ici, ce n'était pas du tout agréable de ce le faire rappeler de cette manière. Le caméléon secoua la tête de gauche à droite, tentant de chasser ses idées noires, la situation n'était pas géniale. Nous avions perdue Robyn et j'espérais simplement qu'elle allait bien, Diane était en train de nous exploser entre les doigts et Aryana allait passer une très mauvaise nuit. Et puis merde quoi, même Postillon avait disparu avant même que j'ai le temps de lui dire au revoir. C'est bon, le début de la fin venait de commencer de la pire des manières possible. Mais vous savez ce qu'était le pire? C'est qu'au fond de moi je me foutais royalement de ces histoires de titans, de recherche de soi-même sur plusieurs centaines de millier d'années, de dieu mort ou dormant. Tout cela était bien au-dessus de moi, non, ce qui m'inquiétait vraiment était... J'étais inquiet pour Aryana, d'accord? Le bon sens aurait voulu que je retourne à Storybrooke pour veiller sur la ville, pas que je me lance dans une énième aventure face à des créatures qui pouvait blesser voir tuer des dieux. Mais j'étais venu tout de même, pour la simple raison que j'avais trop peur de perdre Aryana et de ne plus jamais la revoir, je voulais être là pour elle, pour l'aider à supporter tout ce qui tombait sur la famille divine, pour la protéger du mieux que je pouvais. Et voilà qu'elle avait faillit y passer devant un adversaire que je ne pouvais même pas toucher.
C'était absolument terrifiant, d'accord? J'avais affronté des dinosaures et des sorciers, des dragons et même des dieux, mais maintenant que nous étions en "sécurité", il m'avait suffit de croiser le regard fatigué et d'observer le teint maladif de la peau d'Aryana pour me dire que tout cela ne tenait qu'à un fil.
Le Shérif soupira avant de mettre un coup de poing dans l'arbre le plus proche en serrant les dents, misère, ce n'était pas le moment pour ça, je devais rester concentré sur mon objectif, puis après j'allais me prendre une bonne nuit de sommeil.

Le premier tour de garde venait de commencer et... Le léger silence qui s'était installé entre moi et Athéna m'avait permit de repenser à la réconfortante scène entre Aryana et son fils, c'était touchant, et je me doutais que ce genre de moment était rare. Le caméléon demanda une bière à la déesse de la guerre, qu'il attrapa de plein vol avant de décapsuler avec son gantelet d'armure et de boire un coup, sentant l'alcool lui hydraté la gorge et laissant échapper un sourire de soulagement. Il n'y avait pas grand chose à dire entre la déesse de la guerre et moi. Mais si je devais résumer le peu de temps que j'avais passé avec la déesse de la guerre, cela pouvait se résumer en deux mots:

"...Quel bordel..."

Ouaip, quel foutu bordel.
Le caméléon leva un sourcil dubitatif alors que Elliot prit la place de la déesse guerrière, et le silence qui était autrefois reposant se fit beaucoup plus... Tendu. Le Shérif termina sa bière avant de poser la bouteille vide sur le rocher en regardant Brave faire sa toilette en haut d'une des pierres du campement, il soupira, ne sachant pas par où commencer avec le dieu de la renaissance. Malheureusement, ce fut Elliot qui décida d'ouvrir le bal.

"T'es plutôt tarte flambée ou spetzele?"

...
Ca aurait put être pire.

"Cookie au m&m's"

Sans aucune hésitation, surtout quand c'était Punz qui les faisait.

"J'ai lu cette question dans un magazine féminin et j'ai rien compris. C'est quoi des spetzele ? C'est quoi une tarte flambée ? Pourquoi les nanas se sentent obligées de répondre à des tests avec des questions tellement compliquées ?"

Le caméléon haussa les épaules en croisant les bras, je n'en avais pas la moindre foutue idée, déjà je n'avais pas le temps de lire des magazines mais l'enfer des magazines féminins pouvaient se résumer facilement. "Page 1: Soyez comme vous êtes!", "Page 2: 3 méthode de régime", "Page 3: Recette de gâteau au chocolat gourmand". Il ne fallait pas chercher à comprendre, aucun homme ne devait chercher à comprendre, cela le conduirait à la folie.

"On a le même âge. Toi et moi, je veux dire. On a le même âge. Je trouve ça chelou, pas toi ? C'est comme si Maman sortait avec un de mes potes. Même si t'es pas mon ami."

Techniquement... Je crois que c'est correct, je ne savais pas trop combien d'années mon temps en caméléon comptait, mais j'avais 22 ans maintenant, bientôt 23 si je ne clamsais pas avant. C'était intéressant de le voir comme ça, un peu... Flippant, mais original du grand Elliot.
Et va te faire foutre au passage. Urk, après la famille divine se demandait pourquoi je pouvais pas le prendre sérieusement.

"Genre quand elle m'a mis au monde, toi tu étais peut-être encore dans le ventre de ta mère caméléon. A moins que ça ne se calcule pas pareil les années pour les reptiles ? En plus, tu as vécu 28 ans de malédiction donc si on le voit comme ça, tu as plus dans les 40 balais... C'est vrai que tu fais vieux. Il n'empêche qu'on a le même âge et... ça craint."

Le caméléon leva les yeux au ciel sans faire plus attention que ça à ce que racontait la grande knackie qu'était Elliot, puis un papillon de lumière (sous les projecteurs) décida de servir de distraction, un papillon bleu? Ça avait plus sa place dans un jeu vidéo ce genre de truc, mais passons, Elliot me disait que mettre sa main sur l'endroit où était apparu le papillon était une bonne chose, alors il décida d'essayer juste pour éviter de créer une situation encore plus gênante pour nous deux. Le caméléon toucha la roche et sentit en effet une douce chaleur dans l'intégralité de son corps, chassant la fatigue, le shérif s'autorisa un léger sourire avant de retirer sa main et de la regarder curieusement. C'est vrai que c'était confortable... Ça me rappelait l'époque où je prenais des bains de soleil sur les balcons de la tour de Punz. C'était dans une autre vie... Et ça me manquait presque, sauf qu'à l'époque je n'avais pas de pouces opposables. Le caméléon haussa les épaules avant de regarder le fils de sa petite amie et de dire:

"...Excuse moi de t'avoir comparé à ce sac à merde qu'est ton père tout a l'heure au fait. Il... A juste fait exactement la même chose en Ecosse, et je me suis retrouvé avec une armée au cul. T'es mieux que lui, y'a pas à chier. Et ne penses pas que je te dis ça pour te caresser dans le sens du poil, tu sais très bien que j'ai arrêté de croire en un bonne relation entre nous deux lorsque ton clone féminin m'a brisé le nez. Mais malgré tous tes défauts... "

Le caméléon fit disparaître son armure avant de s'étirer, faisant craquer ses épaules et sa nuque avant de se tourner vers ce grand benêt qu'était le mari de Lily et dire:

""Tu as le cœur à la putain de bonne place, alors ne laisse pas les horreurs du monde te retirer ça. Tu as raisons, nous avons le même age, mais un parcours et une destinée totalement différente, je n'ai pas à... A être un connard comme je le suis avec toi. Faut juste croire que je veux pas que tu termines comme moi, défiguré et brisé. Tu connais le proverbe? Un grand pouvoir implique de grande responsabilité? Et bien avec toi... De grands pouvoirs implique surtout de grandes possibilités. ""

Le caméléon laissa échapper un léger rire rauque en touchant sa cicatrice au visage d'une manière absente, les yeux perdus dans le vide et dans une époque perdue depuis longtemps et tous les souvenirs qui allait avec, il soupira en voyant Nora arrivé et lui fit un mouvement de tête par simple politesse au que la guerrière lui retourna avant d'annoncer que c'était l'heure du changement de garde, puis elle me tendit quelque plantes qu'elle décrivit comme comestible, le caméléon accepta sa part en souriant, ses yeux verts captant le regard de cette étrangère dont il ne connaissait rien, avant de dire:

"Merci Nora, et merci de nous avoir guider jusque là. Faut pardonner au dieux de te bousculer un peu, toute leurs histoires s'effondre sur eux même et ils cherchent des réponses, certains plus désespérément que d'autre. Mais laisse leurs du temps, d'accord? Et... Je sais que ça pourrait provoquer l'effondrement du continuum espace-temps, mais j'espère qu'une fois que tout sera terminé tu accepterais de rentrer avec nous. Je ne te force pas, loin de là mais... Passes la nuit là-dessus, d'accord? "

Si j'avais ramené cette sorcière d'Umbra a Storybrooke pour la garder à l’œil, je pouvais certainement faire de même avec elle, ce n'était pas la paperasse qui me faisait peur et... Et puis zut, une personne comme elle ne méritait pas de mourir dans sur une planète perdue au fin fond du temps, elle méritait mieux... Même si j'avais la désagréable impression que le destin allait nous en empêcher.
Le caméléon jeta un coup d’œil à Brave qui s'était endormie sur sa pierre et sourit tendrement à son aiglonne, la laissant dormir à son aise, avant de faire un dernier signe de la main à Elliot et Nora et de mettre ses mains dans les poches et de rejoindre le feu de camp. Il fit un léger signe de tête à Apollon et qui allait rejoindre Nora et Pascal se pencha pour regarder Aryana qui dormait paisiblement. Son sourire se fit plus grand alors qu'il fit apparaître sa cape rouge et qu'il s’emmitoufla dedans avant de s'allonger au côté d'Aryana. La déesse avait reprit des couleurs et, même si elle était encore un peu pale, je pouvais voir que le pire était passé. Pascal écarta une mèche de cheveux blonds qui tombait sur le délicat visage de la femme de son cœur, cependant Pascal fronça les sourcils lorsque la déesse s'agita dans son sommeil, murmurant des paroles que je ne pouvais pas vraiment comprendre. Pascal se rapprocha doucement pour ne pas la réveiller et posa un délicat baiser sur le front de sa bien-aimée. Attrapant l'une de ses mains qui sortait du sac de couchage en la serrant doucement, avant de lui murmurer:

"Ne t'en fais pas, je suis là. Je suis réel... Et pour toi, je le serais jusqu'à la fin des temps..."

Cette nuit là, le caméléon s'endormit devant le visage apaisé d'Aryana avec sa main dans celle de la déesse, et avec un doux sourire sur le visage...


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________________________________________ 2016-01-30, 21:39

    Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...


Les plaines de Vigrid






    Ma grand mère avait ce don de pouvoir parler avec les créatures légendaires qui peuplaient notre monde. Elles prenaient la forme d'humains ordinaires ou alors d'animaux et dans tous les cas de choses qui nous donnaient la sensation d'être en confiance avec eux. J'avais toujours rêvé d'en voir une, mais ça n'était jamais arrivé. Aussi loin qu'allaient mes souvenirs, il n'y avait que ma grand mère qui avait été témoin d'une telle chose, ainsi qu'Aeon. Ce dernier était comme un frère pour moi. On avait grandit ensemble et il m'avait appris à chasser et à me servir de mon bâton. Je n'aurai pas survécu aussi longtemps sans lui. Maintenant qu'il n'était plus là, je me demandais comme je pourrai y arriver.

    « A l'est d'Eden, dans la terre des géants. Là où la nature sauvage rencontre les forces chaotiques. Dans la montagne où je suis né, la fin de tout vous sera révélé. »

    Les paroles du jeune homme ou plutôt celles que l'Oracle lui avait prononcé me revenaient en boucle dans la tête. Je m'étais éloignée du groupe pour me poser toute seule quelques minutes. Ca allait être bientôt mon tour de garde et je voulais prendre le temps de faire le point sur ce que j'avais appris aujourd'hui. Beaucoup de choses auxquels je croyais été remises en question. Il y avait ces inconnus qui étaient venus jusqu'à nous. Je pensais savoir qui ils étaient, mais il y en avait une partie qui ne faisaient pas partit du groupe dont parlaient les peintures. Quand à leur façon de parler, de voir les choses, c'était bien trop différent de ce à quoi je m'attendais. Ce qui m'avait le plus déçu, c'était qu'ils ne ressemblaient pas du tout à des guerriers. Soit ils n’étaient pas prêt à combattre, soit ils ne l'avaient jamais été et ne le sauront jamais.

    En tout cas l'Oracle m'avait bien dit que je reconnaitrai son envoyé, mais même si ce garçon semblait lui avoir déjà parlé, je n'avais pas la sensation que c'était de lui dont il parlait. Sa phrase exacte avait été "Quand tu le croiseras, vous vous reconnaitrez." Ca signifiait que je l'avais déjà vue ? Toutes ces personnes m'étaient inconnues. Je ne pouvais pas prendre le risque d'amener ce garçon ni aucun autre là où se trouvait l'Oracle, sans être sûr qu'ils étaient bien avec nous et pas contre nous. Aeon m'avait prévenue que le Mal avait pris un tout nouveau visage. Je l'avais vue de mes propres yeux. On avait été trahis par nos pères et notre mère ne répondait plus à nos appels.

    J'avais passée une main sur mon front avant de me lever. Je devais être en forme pour le lendemain car le chemin allait encore être long. Je ne savais pas où je devais les conduire, ni ce qu'ils comptaient faire. J'aurai bien voulu aller parler à cet homme, mais il ne m'aurait rien appris de plus. J'avais passé les quelques minutes qui me restaient avant la fin de la garde du précédent groupe, à ramasser des herbes qu'on pouvait manger. Puis, en arrivant auprès de ce Pascal et de cet Elliot, je leur avais tendus, attendant la venue d'Artémis.

    On avait passé la moitié du temps de la garde à ne pas nous adresser la parole. J'étais assise, fixant l'horizon et j'attendais que cela passe. Puis, j'étais décidée. Je n'allais pas rester ici. On perdait notre temps alors que le nuage grandissait dans le ciel. Ils n'allaient sans doute pas pouvoir me venir en aide ni aider personne ici. Je devais me débrouiller toute seule. Une fois debout, j'avais pris mon bâton et je m'étais tournée vers la jeune femme qui semblait perdue dans ses pensées. Après une minute d'hésitation, je m'étais mise face à elle.

    "Je pars chercher votre amie et sauver mon monde. Vous venez avec moi ?"

    Je m'attendais à ce qu'elle me dise que je ne devrais pas y aller, qu'il était bien plus prudent de rester avec le groupe.

    "Plutôt deux fois qu'une."
    avait-elle dit après avoir regardée derrière elle, le visage fermé et tout en se relevant. Puis elle avait fait apparaître son arc et son carquois qu'elle avait ensuite installée dans son dos.

    "Vous ne m'empêcherez pas d'y aller."

    Je lui avais dit cela sur un ton de défi avant d'ajouter...

    "Quoi ? Oh..."

    Je n'avais pas compris, ou plutôt je ne m'attendais pas à ce qu'elle serait partante de me suivre. C'était surréaliste. Peut-être qu'elle pourrait m'être utile, m'aider, ou du moins me tenir compagnie le temps qu'on se rendrait je ne savais où. Robyn était sans doute restée au bord de l'eau. Je comptais aller l'aider, j'étais sérieuse, mais quelque chose me disait qu'elle n'avait peut-être pas survécu au géant et aux autres menaces qu'il y avait dans mon monde.

    "Vous tenez beaucoup à eux."

    C'était plus une affirmation qu'une question, que j'avais émise au bout de quelques minutes de marche. Les autres n'allaient pas tarder à comprendre qu'on était partie et il fallait avancer vite pour les distancer. Je n'avais pas spécialement envie de mieux la connaître, mais je me posais une tonne de questions sur ces personnes qui auraient pû être ces guerriers qu'on attendait tant.

    "On nous a abandonné. Les Sentinelles ont échoués. Des vaisseaux sont arrivés pour récupérer les survivants, mais lui aussi était là. Le guerrier légendaire, Surt. Il les a tous tués, je l'ai vue de mes propres yeux et... il m'a épargnée. Je ne sais pas pourquoi."

    J'avais fait une pause, sentant ma respiration s'accélérer. On marchait vite, mais il y avait aussi une foule de sentiments qui me perturbaient. J'éprouvais de la colère, de l'anxiété, du malaise... J'avais la sensation d'être responsable du fait que j'étais encore vivante, qu'il ne m'avait pas tuée comme tous les autres et en même temps je me demandais ce que j'avais de différent.

    "Il est le bras droit du Seigneur Ouranos. Il a promis de protéger nos mondes. Ma famille était dans ces vaisseaux. Mon meilleur ami que je considéré comme mon frère était sur notre dernière lune quand elle a été détruite. C'était un Sentinelle lui aussi. Il s'est battu jusqu'à la mort."

    Je sentais les larmes monter à mes yeux pendant qu'on marchait toujours de plus en plus vite. Je tentais de les retenir, mais c'était de plus en plus dur.

    "On pouvait vaincre une menace, car il nous restait l'espoir. Mais face à lui on ne peut pas gagner."

    "Je suis navrée pour votre ami. Croyez le ou non je connais parfaitement ce genre de perte."

    J'avais la sensation qu'elle était sincère, mais ça ne me remontait pas pour autant le morale.

    "Il y a quelque chose qui me chiffonne, si il est le bras droit d'Ouranos et si il a promit de protéger vos mondes. Pourquoi commettre tous ces massacres. Ça n'a pas de sens"

    Je sentais qu'elle parlait plus pour elle même. Elle n'attendait pas nécessairement de réponse. A dire vrai je n'aurai pas su quoi lui répondre, car moi aussi je ne comprenais pas ce qui l'avait poussé à changer de camps et surtout pour qui il travaillait désormais ?

    "Écoutez je sais que vous ne nous aimez pas beaucoup, et je ne peux pas vous en vouloir. Mais il faut aussi nous comprendre, nous ne sommes pas là, pour vous embêtez. Nous, avons reçut un message, qui nous demandait de l'aide. Neil, ne voulait pas que l'on vienne et faisant fi de ses inquiétudes nous sommes quand même venu. Mais il faut aussi comprendre que nos deux mondes sont très différents. Nos us et coutumes ne sont pas les mêmes que les vôtres. Nous ne voulions pas "profaner" le temple, nous cherchions simplement des réponses. Nos temples à nous comme je l'ai dit sont très différent. Celui dans lequel je suis allé, ne contenait qu'une seule et grande pièce"

    Je comprenais ce qu'elle disait et j'acceptais le fait qu'on s'était peut-être mal comprises d'entrée de jeu. Ce n'était pas facile de faire face à des étranges, autant pour eux que pour moi. Au final on avait tous le même objectif : sauver les innocents. J'avais passée une main sur mon front avant de faire quelques pas de plus et de m'arrêter. J'avais la sensation d'avoir entendu du bruit. Peut-être qu'un membre du groupe nous avait suivi. Je m'étais tournée, observant tout ce qui nous entourait et tenant fermement mon bâton en main. Quel que soit la chose qui nous épiait, on allait finir par la trouver.

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