« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Mon tour passé, j'avais comme promis, commencé à initié Robyn au tir à l'arc. La première leçon, s'était terminé, quand j'avais sentie la présence de mon frère. Il, m'avait fait un résumé de sa visite à l'oracle, et je lui avais fait un topo de comment, s'étaient déroulé les premiers tours de garde ici. Puis, je l'avais laissé prendre le sien, partant à la recherche de Louise. J'avais finit par la retrouver prêt de la bibliothèque. Là, elle m'avait également fait un résumé de sa visite de la cité. Je décidais de garder les informations pour plus tard et d'en discuter avec Apollon en priorité, puis avec mes deux sœurs également.
Je m'apprêtais à lui répondre, avant de brusquement détourner mon regard, il fallait retourner dans l'Asbru, le message arrivait, je pense qu'on l'avait tous sentie. A nouveau, je pris la main, de Louise, et nous y téléportait. Je jetais un bref regard à tout le monde, avant de détourner les yeux écœurée. Vu l'air débraillé, de ma sœur, et de son petit ami, il n'y avait pas besoin de sortir de st cyr pour savoir, ce qu'il c'était passé. C'était bien le moment, effectivement.
Personne, ne dit rien, je supposais que l'on attendait tous la même chose. Et effectivement, le message se mit rapidement, en route. Je restais de marbre pendant la première partie, avant de tressaillir, lorsque Gaïa fût mentionné. J'aurais voulu répondre hargneusement, que je n'étais la fille de personne. J’appelais Gaïa « mère », mais au fil du temps, j'en étais à considéré cela plus comme un titre, que comme une réelle marque d'affection. Je, n'étais la fille de personne, et je voulais arrêter, d'attendre continuellement, un autre signe. Depuis un an que je l'avais réellement rencontré, rien n'avait fait avancé, mes recherches. Je restais en proie au doute, au questionnement. Et aucune réponse, ne m'avait été donné. Ce, n'était pourtant pas faute deles avoir cherché. Je, n'avais pas de parents, n'en avait jamais eu et n'en avait pas besoin. C'était aussi simple que cela.
Le message, disparu, je voulu prendre le temps de réfléchir, réellement peser le pour et le contre. Devait-on oui ou non y aller ? Le message venait d'un endroit inconnu. Qui sait ce qui nous attendait réellement là-bas. Sauf qu'évidement, Apollon en décida autrement. Je lui jetais un regard exaspéré. Je détestais quand il prenait ce genre de décision. Parce qu'indirectement, il décidait pour nous deux. Il savait parfaitement, que je l'accompagnerais. A notre venue, au monde, nous, nous étions fait une promesse. Lorsqu'il avait été élue à la tête d'Olympe, le soir même, après que tout le monde soit partis, j'étais resté avec lui. Les premiers mots, que nous avions échangé par la suite, venait de moi. Je lui avait dit que je ne lui prêterais pas serment d'allégeance. Mais au fond, il devait s'en douter. Il, n'en avait nullement besoin quand il s'agissait de moi. A la place, je m'étais contenté, de répéter ces mots, « Pour toujours et à jamais ». Ça valait bien mieux, qu'une allégeance. Ça avait nettement plus d’impact. Je l'avais, déjà perdu une fois. Je ne voulais pas recommencer. Voilà, pourquoi, je viendrais fatalement avec lui. Et voilà, pourquoi, je détestais qu'il prenne ce genre de décision sans y avoir mûrement réfléchit.
Mes lèvres se pincèrent, ne formant plus qu'un mince trait, tandis qu'Elliot, semblait pour une fois, approuver les décisions de son oncle. Évidemment, ça n'aurait pas pu être pour autre chose. Ils, avaient bien choisit leur moment pour s'entendre ces deux là.
Croisant les bras sur ma poitrine, je me décidais de faire abstraction, de tout, sauf des émotions de ma nièce. Actuellement, elle était la plus sensée pour moi, du lot. Je voulais, laisser mon empathie sur elle, tenter de comprendre la raison, de son refus. Ça, ne tarda pas à venir, d'ailleurs : l'inquiétude, la crainte. Il s'agissait des deux émotions, dominantes. Celles qui surpassaient toutes les autres. J'entendis à peine, Aphrodite, tenter de raisonner à son tour Elliot. J'étais trop focalisé, sur Neil. Je finit néanmoins, par revenir à la réalité, juste à temps pour entendre mentionner Heimdall. Au vu des réactions, de ma sœur, il semblerait que sa décision, soit plus en train de pencher du côté de son fils et de notre frère, que de celui de sa petite fille. Etais-je donc la seule à émettre encore des réserve ? Je soupirais intérieurement, avant de m'avancer dans la direction de ma nièce :
- Neil commençais-je doucement, Heimdall est-il toujours en vie ?
Je me retournais pour jeter un regard vers mon frère, c'était du défi que l'on pouvait lire dans mes yeux. Je le défiais d'oser contester ce que j'allais dire, d'oser dire que j'avais tort, de me mentir. Parce que je savais parfaitement, qu'il n'allait pas apprécier ce qui allait suivre :
- Il ne renoncera pas je le sens
Je laissais quelques secondes s'écouler, il ne fit aucun commentaire, manifestement, simplement, son mécontentement, dans mon esprit. Je fût tenter, pendant une seconde, de l'en chasser et de couper notre lien. Je choisis néanmoins, de ne pas le faire. Il, avait horreur que je le fasse, et généralement, ça l'énervait, et nous en arrivions à nous disputer. Ce, n'était ni le lieu ni même le moment, pour nous d'entrer dans un conflit. Ils étaient aussi rare, que destructeur. Nous, nous connaissions, tellement bien, que nous savions parfaitement, taper là où ça faisait le plus mal. Ça, finissait par des cries, et des larmes. Et nous en avions pour une bonne centaine d'année de remords autant l'un que pour l'autre.
- Je serais bien plus de l'avis de t'écouter, tu sais des choses que nous ignorons, malheureusement, personne ne pourra le faire changer d'avis, pas même moi
Je n'avais pas pu dissimuler la pointe d'amertume sur les derniers mots. J'étais agacée, de ne pas pouvoir arriver à lui faire entendre raison, et à faire preuve de prudence.
- Je sens ton inquiétude repris-je, je peux te dire avec certitude son degrés. Mais ces deux là, ont déjà fixé leur décision. S'il te plaît Neil, Heimdall est-il réellement mort ? Ou bien a-t-il réussit à échapper par je ne sais quel miracle à ce sort ?
Durant tout le long de mon discours, je l'avais regardé m'écouter, m'observer. Ça, ne m'avait pas aidé à me sentir à l'aise. J'avais l'impression d'être en train de lui extorquer des informations de force, et c'était quelque chose que je détestais. Elle jeta un dernier regard en direction de ma sœur, puis prit la parole :
"Tant que sa tâche n'est pas achevée, un gardien ne peut pas mourir."
Elle fit une pause, tandis-que je jetais un regard noir au duo divin masculin, dont je sentais l'impatience. J'espérais que ce serait suffisant, pour les calmer. Neil, semblait avoir déjà suffisamment, de mal comme ça, inutile d'en rajouter
"Heimdall est mort à notre époque, mais son âme réside toujours dans ce lieu."
Elle, jeta un coup d'oeil dans la direction de mon frère, j'espérais sincèrement, que je me trompais, sur le cheminement de pensé. Et de ce qui allait suivre. Même si, une petite voix me soufflait, que j'étais en train de parfaitement comprendre :
"On peut l'invoquer et le faire revenir, mais ce n'est pas une bonne idée."
Et voilà, j'avais raison. Pour une fois, j'aurais aimé me tromper en beauté. Mon regard, se portant, sur les mains de ma nièce, elle les triturait de manière nerveuse, d'ailleurs, ses émotions, et ça nervosité, dominaient sur celle de tous les autres, et les effets ne tardèrent, pas à s'en faire ressentir. Par moment, je regrettais, d'avoir un organisme aussi résistant. J'aurais bien aimé, investir dans un bon stock d'aspirine. Neil, ajouta plus bas à mon encontre :
"Si vous allez là bas, je ne pourrai pas venir avec."
Sa nervosité n'avait pas diminué d'un iota. Alors, je m'approchais un peu plus d'elle, afin de la serrer dans mes bras, en profitant doucement, pour l'apaiser :
- Ça ira pour nous, je te le promet répondis-je sur le même ton
Je jetais néanmoins un regard de reproche à Apollon, et Elliot. Ne voyaient-ils donc pas qu'elle s'inquiétait ?
Relâchant, l'étreinte je me tournais cette fois-ci vers mon autre sœur, resté silencieuse jusqu'à maintenant :
- Athéna ton avis sur la question ?
Nous avions, la déesse de la sagesse avec nous, autant profiter de son avis.
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J'espérais ne pas en arriver là, mais si je ne voulais pas entraver le futur, il fallait que j'agisse selon les désirs des dieux et non les miens. Le lieux où ils comptaient se rendre était hostile et du coup dangereux pour eux. Je ne pouvais pas les suivre et je ne pouvais pas leur dire pourquoi. Mais si j'avais pu les empêcher d'y aller, je l'aurai fait. Du coup je m'étais résignée à faire route vers le symbole au centre des cercles tandis qu'Artémis interrogeait Athéna. Le cercle cental était composé de trois triangles, formant une triforce. J'avais fait un signe de la tête à Apollon pour lui indiquer qu'il devait me rejoindre. Plus vite ma tâcher sera finie, mieux ça sera. J'aurai voulu lui dire une nouvelle fois de ne pas partir, mais Artémis avait bien résumée la situation. Quand il avait une idée derrière la tête, il ne l'avait pas ailleurs. Et puis c'était dans leurs habitudes de venir en aide aux autres, quel qu'en était le prix à payer.
"Il faut qu'on se donne les mains." lui avais-je dit tout en tentant de ne pas laisser transparaître la moindre émotion, car si je l'avais fait, il aurait vue de la peur, de la crainte dans mon regard et je ne voulais pas me montrer faible face à lui. Une fois nos mains tenues les unes aux autres, je l'avais regardée bien droit dans les yeux. Alors que j'allais ouvrir la bouche, j'avais sentis ses mains serrer d'avantage les miennes. J'avais détournée le regard, me sentant apaisée, car il voulait signifiait par là que ça allait bien se passer et qu'il était là, mais je me sentais aussi contrariée. Il aurait dû m'écouter.
"Tu représentes la puissance d'Olympe, celle de tous les dieux. Pense à Heimdall et invoque le."
J'avais repris mon souffle avant de continuer. Je connaissais le rituel et il n'avait rien de bien compliqué. Si Socrate avait vendu la mèche, Elliot et Apollon auraient très bien pu le réaliser eux aussi.
"Je représente le temps et par conséquent il entendra le message à travers toutes les époques, ce qui le fera venir à nous."
C'était aussi simple que cela. Pendant qu'on se tiendra les mains et qu'il invoquera le Gardien, une partie de la puissance de la Cité entrera en lui, mais vue que c'était moi qui était connectée à lui, il pouvait très bien utiliser la partie qui était en moi, celle que Wilson avait utilisée pour me faire venir au monde.
"Tu es prêt ?"
J'avais fermée les yeux, ce qui augmentait la concentration. Les premières minutes il ne s'était rien passé, puis tout à coup quelque chose avait commencé à arriver. On pouvait sentir le cercle augmenter en puissance autour de nous. Quand on envoyait un message, il mettait des jours à arriver, mais pour la personne qui l'avait envoyé, seulement quelques minutes s'écoulaient. Là c'était le même procédé que pour le message qu'on avait reçu, mais dans le sens inverse.
"Maintiens le lien."
Pour le moment, il ne fallait pas le rompre. Pendant que la puissance continuait d'émaner du cercle qui nous entourait, je songeais à toutes les façons de le convaincre de ne pas y aller. Il était têtu, c'était un fait, mais il était aussi quelqu'un de prudent. Je ne savais pas si lui dire certaines choses le dissuaderait de s'y rendre ou pas. Quoi qu'il en soit, je ne voulais pas être responsable du fait que quelque chose pourrait lui arriver, à lui ou à n'importe qui d'autre qui partirait là bas. Ils ne se rendaient pas compte des problèmes que ça allait engendrer. Ils n'avaient aucune idée de l'ennemi qu'ils allaient rencontrer.
"Il y a des loups, mais aussi des géants et une forteresse imprenable. La nature est chaotique et le mal gronde de partout sur la surface de la planète."
Je tentais de rester concentrée, tout en lui disant clairement ce à quoi il allait être confronté et dans quoi il allait entraîner les autres.
"Il y a autre chose là bas. Un ennemi bien trop grand pour vous."
J'avais sentie une nouvelle source de puissance à proximité de nous et juste après, j'avais ouvert les yeux, plongeant mon regard dans celui d'Apollon.
"Si tu décides d'y aller, ne l'affronte pas. Ne t'oppose pas à lui, ne le défie pas." avais-je ajoutée, avant de murmurer que pour lui : "Tu n'aurais aucune chance face à lui."
Je savais qu'il avait un grand égo et que ça allait juste le pousser à l'affronter pour voir si il était vraiment plus fort que lui ou non, mais j'espérais que sur ce coup là il m'écouterait.
"Aucun d'entre vous doit l'affronter."
C'était plus clair de dire que le soucis n'était pas que pour lui, mais pour tous les autres. Le guerrier légendaire ne s'appelait pas ainsi pour rien. Aucun ennemi avait réussi à lui tenir tête jusqu'à présent.
"Fais attention à toi." avais-je murmurée une nouvelle fois en caressant discrètement le haut de sa main avec l'un de mes doigts, juste avant de lâcher ses mains.
"Prophétesse." avais-je entendue par la personne qui venait de nous rejoindre. J'avais évitée le regard d'Apollon avant de me tourner vers l'homme qui se tenait à quelques pas de nous. Il portait une tunique et un bâton.
"Gardien." lui répondis-je en inclinant la tête, chose qu'il fit également, juste avant de se tourner vers le maître d'Olympe.
"Seigneur Apollon. Je vous apporte la paix et le bonheur, la gloire et le triomphe."
Il avait récité cela avant d'incliner la tête cette fois ci devant son nouveau maître. Je tentais de me calmer et de faire comme si tout allait bien. Après tout, ce n'était pas comme si je prenais le risque de perdre de nombreuses personnes qui m'étaient chers. Dans mon futur on ne s'était pas rendu là bas. C'était un nouveau futur qui prenait place aujourd'hui et je n'aimais pas ignorer ce qui allait nous arriver à tous.
Louise Hollen
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
Trouver ce chat, le coincer entre deux étagère et le faire passer a la casserole Sans arriéré pensée, évidemment. Juste pour un petit interrogatoire en règles, pour lui poser une ou deux questions. Mais heureusement pour lui Diane la retrouva avant et elles s'expliquèrent leurs découvertes respectives avant de la téléporter près de la boite aux lettre divine.
Le message arriva après quelques instants et elle sentit son ventre se contracter en entendant les supplications de l'homme. Comment pouvaient ils ne pas aller l'aider ? Elle avait hoché la tête en entendant Eliott, totalement de son avis quand les paroles de Neil la glacèrent. Son "pas question ..." l'avait mis mal a l'aise. Au lieu de dire "vous ne devez pas" ou une autre formulation elle avait choisit celle la. Pourquoi ces mots qui sonnaient comme un refus, comme si ils avaient besoin de son autorisation ? Mais qu'est ce qu'ils avaient tous a la fin ? Il n'y avait qu'Eliott et Apo qui étaient motivés ou quoi ? Et Aryana ? Mais bon sang ... c'était des DIEUX ils avaient le pouvoir d'aider les gens et ... ils hésitaient ? La pour le coup ... elle était ... elle ne savait pas trop. Déçue, peut être un peu blessée sans raison. Mais malgré tout ses lèvres restèrent clauses, et elle se contenta deles observer d'un oeil attentif.
"Cassandre Sandman, c'est pas comme ça que je t'ai élevée !"
"Tu ne m'as pas élevée."
Outch, dure ... La pour le coup c'était pas sympa. En même temps elle comprenait que la jeune femme ait du mal a entendre une phrase de ce genre. Ca avait du être difficile pour elle de grandir sans ses parents et que tout a coup ce père qu'elle n'avait pas connu se permette de lui dire ca. Pourtant, ce n'était pas sa faute non ? Si il avait pu il l'aurait certainement gardé prés de lui pour l'élever et lui apprendre a jouer a des jeux. Louise avait croisé les bras sous la poitrine, observant tout le monde. Elle aurait aimé participé a la conversation mais étrangement, elle avait l'impression que ca ne la concernait pas, que c'était un problème a régler entre eux peu importait son avis. En soit c'était le cas, elle n'était qu'une humaine du monde des contes.
Attendre, assimiler les informations et conclure. En fait .. elle se demandait si les dieux n'avaient pas tout simplement peur. Neil oui, certainement. Mais Diane, Aphrodite ... Peut être avaient elle trop perdu pour a nouveau vouloir se jeter dans la bataille. Diane pris e relais pour interroger Neil, lui faisant avouer que l'ame du Gardien était toujours la.
- Athéna ton avis sur la question ?
Les yeux de la princesse se tournèrent automatiquement vers la déesse aux cheveux noirs. Elle était fine, dure et semblait impénétrable. Elle avait tué son frère et sa soeur. A cette pensée, la mâchoire de Louise se serra et elle se détourna pour concentrer son regard vers Neil et Apollon qui c'étaient approchés de la tri force. Les événements étaient trop récents pour elle pour qu'elle puisse ignorer le lien qui existait entre les événements qui avaient eut lieu dans sa vie et la déesse. Mais elle savait qu'au final ils prendraient la bonne décision. Parce qu'ils étaient des gens bien et que jamais ils n'abandonneraient ceux qui demandent de l'aide a leur sort.
"Il y a des loups, mais aussi des géants et une forteresse imprenable. La nature est chaotique et le mal gronde de partout sur la surface de la planète."
Oh eh bien sa promettait. Elle jeta un regard a Pascal en entendant la suite de la phrase. Oui, peut etre qu'au final il allait devoir rompre sa promesse ... Elle détourna les yeux avant de passer un doigt sur le badge de l'AA, doré.
"Aucun d'entre vous doit l'affronter."
Bah si elle disait que les dieux ne devaient pas affronter cet ennemi morte il lui semblait claire que ce n'allait pas être Pascal, Robyn ou même elle qui allait faire la différence. Peu importait ce que Dean avait dit, qu'ils allaient avoir besoin d'elle. Elle n'y croyait pas. Pour le moment, elle se disait simplement que des gens avaient besoin d'eux et qu'ils devaient y aller. Son regard était décidé et elle attrapa tranquillement un Arlequin avant de voir Heimdall apparaître. Autant profiter de ses derniers instants de tranquillité non ? Parce que c'était une évidence pour elle, elle n'allait pas rester la les bras croisés. Il y avait peut être des blessés la bas, elle pouvait être utile. Et puis elle se sentait surtout excitée a vrai dire. Plonger vers l'inconnu, même si il faisait peur ... Bien qu’extérieurement elle ne montrait pas grand chose - il fallait dire sa position du "je regarde tout le monde papoter tranquille de l'avenir d'un peuple" ne laissait pas transparaître grand chose - intérieurement .. .elle sentait un frisson dans son ventre.
"Prophétesse."
Oh. Donc c'était ça son titre olympique ? Il ne l'avait pas appelé autrement. C'était intéressant et en même temps perturbant. Il échangea quelques phrases avec Apollon Le gardien c'était incliné avant de relever les yeux pour observer les personnes présentes, arrêtant son regard sur Pascal comme si il l'avait vu par le passé. Il jeta un regard a Apollon pour se mettre au centre de la tri force et il leva son bâton avant de donner un coup au centre du symbole. Tous les cercles s'illuminèrent soudain autour de lui et l'homme recula et sortit de leurs champ d’action. Les triangles se mirent soudain a tourner comme des mécanismes ou plus tôt des clef et un portail d'énergie semblable a celui qu'elle avait vue dans le Jurassique s'éleva.
C'était le moment. Elle s’avança vers le portail et l'observa quelques secondes avant de se tourner vers les autres.
"Bon, on y vas ?" ils n'allaient pas rester planter la toute leur vies et par ces mots elle faisait clairement comprendre qu'elle venait avec eux. Se tournant vers le maitre d'Olympe, elle lui fit un sourire doux, rassurant. "Tu as fait le bon choix. On ne pouvait pas les laisser." Elle l’espérait en tout cas. Mais le dieu des art devait tout de même se poser un nombre incalculable de questions et elle espérait que ces quelques mots parviendraient a le calmer un peu. Dans un même mouvement, elle se tourna vers Diane tout en attrapant une Pince ans laquelle elle coinça ses cheveux avant deles mettre sous une gavroche, lui donnant un petit air de garçon manqué. "Et tu sais que ce n'est pas la peine d'argumenter, je viens. De toute façon tu aura besoin d'aide pour les surveiller non ?"
Un sourire, encore. Ils allaient risqués leurs vies et alors ? Personne ne forçait qui que ce soit a venir non ?
"Merci" Ajouta elle simplement a l'attention d'Eliott. Merci pour eux.
Louise : 100%
Pascal Méléon
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"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Je devais avouer, avoir vidé mon sac m'avait fait du bien. Et le fait que, malgré tout, Louise ne m'avait pas jugé et me... Considérait même comme un ami était réconfortant, enfin c'était ce dont j'avais besoin, et bordel heureusement que cela ne m'était pas arrivé dans une situation plus critique. Et maintenant... Je pouvais admettre... Que peut-être les arlequins étaient au niveau des m&m's, mais seulement au niveau. Pas plus, il ne fallait pas exagérer. Mais passons, j'avais entraperçu un ami de Louise (enfin je crois... Hey, c'était pas le marchand de sable? Il devait être dans mes fichiers des sorciers puissants de Storybrooke, enfin sa tête je disais quelque chose), enfin bref. Le caméléon laissa échapper un sourire en attrapant la main d'Aryana alors qu'elle nous téléportait loin de tout ce bordel, j'allais lui parler de ce... Enfin de ce qui s'était passé dans l'armurerie. Et avec la bombe nucléaire qu'était ce portail juste à côté, il ne fallait pas oublier que c'était peut-être nos dernières heures ensemble... Ce n'était même pas une vision pessimiste, c'était réaliste, j'avais perdu trop de personne durant mes batailles pour ne pas connaitre la douce amertume des dernières heures. Je... J'avais peur que l'un d'entre nous n'y survive pas, ok? Et sincèrement, la déesse ici c'était elle, moi je n'étais qu'un caméléon en armure qui avait quelques cartes cachées dans ses manches. Donc ouais, je flippais en pensant à ceux qui ne verrait pas l'aube, car il y en aurait, alors je m'accrochais à ces dernières heures en tête à tête comme un noyé qui venait d'attraper un bouée de sauvetage. Et puis j'avais un putain de mauvais pressentiment sur cette histoire, je ne savais pas pourquoi, mais tous mes sens me hurlaient que c'était une mauvaise idée. Mais... Il était hors de question que je me dégonfle maintenant, je ne pouvais plus penser qu'à moi désormais... Il y avait Sotrybrooke en jeu, et merde, si je devais laisser ma peau de caméléon pour offrir ne serait-ce qu'un infime espoir de survie à cette ville, alors je ne regrettais pas le moindre instant d'avoir fait ce choix.
Pascal était en train de se rhabiller, l'esprit ailleurs, l'heure était venue désormais. Le portail s'agitait et il était temps de mettre la main à la pâte, mais avant de partir, le caméléon enlaça la déesse de l'amour une dernière fois, fermant les yeux pour imprimer sa présence, la douceur de sa peau contre la sienne, le petit cri de surprise qui lui échappa devant mon geste soudain, et son parfum subtile que je n'arrivais jamais à discerner. Oui, le caméléon s'offrit un ultime moment de douceur, avant que tout ne s'effondre, et il murmura à celle qui parvenait toujours à apaiser son cœur.
"Si... Si l'un de nous deux ne parvient pas à... Enfin... Je voulais te dire que tu m'as fait vivre les meilleurs mois de ma vie. "
Le caméléon desserra l’étreinte et soupira en commençant à remettre sa chemise dans son pantalon, malheureusement, le duo arriva devant le reste de la famille alors que j'étais toujours en train de me rhabiller, certain regards se tournèrent vers nous tandis que Pascal haussa les épaules en souriant légèrement avant de se passer une main dans les cheveux. Puis vint le message. Oh boy. Ce message. C'était... Mauvais, très très mauvais. Premièrement parce que lorsqu'un hologramme arrivait des plusieurs millénaires (enfin je crois) du passé pour dire "on se fait poutrer les gencives, please send help" c'était que c'était la catastrophe. Je veux dire, pourquoi gâcher du temps précieux pour envoyé un message à l'Olympe? Elle était peut-être la force de frappe la plus efficace de notre époque avec Chronos et les cavaliers, mais... Est-ce que les dieux avaient la technologie permettant d'envoyer des messages à travers l'espace temps? Nop, nop et triple nop. C'était un appel à l'aide désespéré et suppliant, ce qui voulait dire qu'ils avaient déjà perdu. En traversant ce portail, il ne resterait que cendres, cadavres et ruines, cependant... Cependant, il y avait cette histoire d'arme. un bon cadeau empoisonné, nous avions besoin d'une puissance de frappe supérieure pour affronter Chronos, mais après? Qu'est-ce que nous allions faire de cette arme? Raaaah, on y pensera plus tard, d'abord il fallait régler cette histoire de portail, et ensuite on verra. Et... Et... Wait. L'Olympe venait de retrouver ses défenses, je le sentais, alors... Hum... D'un côté nous avions une cause perdue et sanglante qui pouvait payer gros, et de l'autre la sécurité du sanctuaire mais avec la perte de l'arme pouvant faire la différence contre Chronos. Il fallait y réfléchir, il fallait se décider rapidement avant que... Que Elliot et Apopo ne décident de sauver la veuve et l'orphelin. Et merde, pourquoi ce n'était pas Diane sur le trône? Je ne l'aimais pas spécialement mais au moins elle avait la tête froide, enfin plus froide que son frangin. Le shérif regarda attentivement Neil, plissant les yeux... Elle... Elle savait quelque chose, n'est-ce pas? Elle savait que ça allait mal finir, nous le savions tous (minus les deux jambons divins) et elle voulait nous prévenir, nous y empêcher était inutile, car qu'importe la raison nous allions traversé ce portail, elle le savait. Elle voulait juste nous prévenir à sa manière sans ternir le déroulement des événements... Chier. Elle donnait l'impression de se mordre les joues jusqu'au sang la pauvre fille. Aryana tenta de convaincre son fils que c'était une mauvaise idée, mais peine perdue. Des héros... Pauvres gosses, les héros n'existaient que dans les histoires et dans tes rêves d'ahuris, ce genre de vision risquait de nous mener à notre perte, et toi, tu allais vite te réveiller. Et ça n'allais pas être une bonne chose à vivre, crois-moi. Le caméléon retourna durement le regard d'Elliot lorsque ce dernier chercha de l'aide, et Apollon décida que Elliot avait raison... Pascal soupira avant de passer une main sur son visage, gamin.
Pascal manqua de s'étouffer lorsque Neil répondit sans aucune hésitation que Elliot ne l'avait pas élevé... C'était... C'était dur, je ne voulais même pas imaginer le fardeau que cette dernière portait sur ses épaules, et que Elliot n'arrangeait pas avec tout ses belles paroles... Cette journée partait déjà en live, et puis bam, la bombe fut larguée. Le gardien était vivant par le pouvoir magique du "hahaha, je ne suis pas vraiment mort!" que les divins maîtrisaient si bien. Et puis la fille du dieu des catastrophe et de l'une des personnes les plus douces du monde décida de nous dire qu'on allait rencontré des loups, des géants, et une personne qui pouvait tenir tête à la moitié du panthéon plus des arlequins, la batte de la douleur et des m&m's. Ouaip, nous allions tous y rester. Un... Rituel de l'Amitié plus tard, nous étions parvenu à invoqué le fantôme de...
"Heeeeeeey mais je le connais. C'est Monsieur "Voooooous n'êtes paaaas à la booooonne épooooque", je l'ai croisé au Jurassique, alors que j'avais mini Diane sur les épaules." Et paf, tu me devais encore deux paquets de m&m's. "Fait chier, il avait l'air sympathique pour un gars qui surveille l'espace temps."
Et il fallait le dire, Heimdall en jetait. Ce qui était logique, c'était une divinité... Possiblement nordique, donc son serment cassait la baraque, enfin bref, Heimmy décida d'ouvrir le portail de la manière la plus géométriquement parfaite possible avant de se reculer. Louise distribua quelques mots d'encouragement à tout le monde, et se préparait à rentrer dans le portail:
"Louise, arrête toi s'il-te plait, je vais passer en premier. Eeeeet non, ce n'est pas pour être le premier, ce portail peu probablement ouvrir sur une embuscade où en pleine bataille, et je peux me rendre invisible. J'ai plus de chance de m'en sortir si jamais toute cette histoire n'a été qu'un gros piège.
C'était froid et calculateur, mais c'était nécessaire, le caméléon soupira avant de faire apparaître son armure, sa cape rouge flotta dans le vent durant quelques instants et Brave se posa sur l'épaule du shérif, son armure d'argent étincelante, le duo inséparable était prêt à partir en guerre, mais avant:
"Juste une dernière chose, Neil? Si jamais l'un d'entre nous ne revient pas, ne te blâme pas, tu as fais de ton mieux pour nous empêcher de traverser le portail. Elliot? Nous ne sommes pas des héros, nous ne sommes que des pilleurs qui passent après les cendres d'une guerre. Et surtout, surtout, j'espère que tu as prévenu Lily que tu risques de d'y passer aujourd'hui, comme nous tous. "
Le caméléon envoya un paquet de m&m's que Neil attrapa au vol et soupira avant de sortir son portable de sa cape, et de composer le numéro de la police de Strybrooke, le caméléon reconnu la voix à moitié endormie d'une Absinthe qui avait passé les derniers jours en alerte max et dont le manque de sommeil se faisait sentir, et ce tableau lui tira un léger sourire, puis il lâcha le message le plus important pour la ville:
"Oui Abs? Je pars en mission suicide à plusieurs millénaires dans le passé, si je ne reviens pas... Je veux que ma dernière volonté soit qu'Emma reprenne sa place de Shérif, compris? Bon, je te laisse, prend un peu de repos en disant que je t'ai appelé et transmet le message, faut pas qu'Aloy prennent la police dans ses griffes. "
Le caméléon raccrocha et déploya ses gantelets de combats, il se tourna une dernière fois vers le groupe, son visage ne arborait un léger sourire alors qu'au fond le caméléon était totalement terrifié. Une poignée de dieu et un trio d'humain contre... Contre une guerre perdue depuis la nuit des temps, nous allions tenter de survivre, coûte que coûte. Le caméléon se retourna, observant la porte des étoiles avec un air de défi, et il fit craquer sa nuque avant de s'avancer:
"Un jour peut venir où le courage des hommes et des dieux faillira, où nous abandonneront nos amis et briseront tous liens. Mais vous savez quoi? Ce jour n'est pas arrivé, ce sera l'heure des loups et de Chronos lorsque notre courage vacillera, mais ce PUTAIN DE JOUR N'EST PAS ARRIVE! AUJOURD'HUI ON SE BAT POUR TOUT CE QUI NOUS EST CHER, POUR STORYBROOKE ET L'OLYMPE. ON VA TENIR, ET LEURS BOTTER LE CUL! "
Le caméléon frappa ses feux gantelets ensemble et projeta un nuage d'étincelle, ce discours? Il l'avait entendu la première fois en Ecosse, lors de cette dernière bataille qui avait si mal tourné, il avait peut-être l'air d'un idiot finit, mais il s'en foutait, nous allions au casse pipe tous ensemble, et qu'importe ce qui allait nous tomber sur le coin de la tronche, nous allions l'affronter humain et dieu main dans la main. Alors Pascal franchisa le portail, et traversa l'espace et le temps.
En arrivant, il eut une irrépressible envie de vomir alors que l'intégralité de sa tête tourna, ses oreilles bourdonnaient méchamment alors qu'il manqua de tomber au sol à cause de vertiges, bien sûr, un tel voyage avait des conséquences et renversaient les sens. La bonne nouvelle? Pas d'embuscade ni d'arme de destruction massive pointées vers moi, j'étais... Dans une forêt, avec Brave solidement perchée sur mon épaule, le caméléon regarda les arbres, incapable de discerner s'il faisait jour ou nuit dans la pénombre projetée par des arbres immenses, l'air avait un gout différent, indescriptible, et tout semblait plus chargé. Je pouvais sentir le portail derrière moi et... Et... L'odeur du sang, encore fraîche, le caméléon s'accroupit au sol alors que deux ombres mouvèrent dans les sous bois, deux gigantesques ombres qui se mouvaient lentement, et Pascal entraperçut les créatures proche à travers le feuillage, c'était... C'était deux loups, non, c'était...
"Encore des putains de Warg?"
J'avais un mauvais souvenir de ces créatures, mais ces bestioles étaient encore plus grosses que celle qu'Elliot avait créée dans le rêve artificielle, dépassant facilement les deux mètres cinquante au garrot, tout en muscle noueux et en griffes acérées, et ils étaient deux, l'un d'entre eux venait de venir de bouffer quelque chose que je ne voulais pas identifier. Le couple de créature me regarda, et nos regards se croisèrent, bien, j'étais maintenant sur le menu. Pascal siffla et se mit en garde, Brave s'envola aussitôt pour se jeter sur l'une des créatures, la seconde chargea le guerrier avec la force d'un taureau shooté avec plusieurs usine de redbull et le caméléon se décala au dernier moment, envoyant un crochet du droit tout en bougeant pour se décaler de la trajectoire de la bestiole, un odeur de poil brûlée s'éleva dans la clairière alors que le monstre secoua sa tête, gêné par mon coup, j'allais devoir frapper plus fort maintenant, ces machins avaient la tête bien plus dure que celui de mon rêve, dammit. Brave avait déjà commencé à taillader le dos de son warg, ses serres armées traçant de larges sillons ensanglantés dans le dos de la bête mais ne parvenant pas à infliger de réels dégâts. Le caméléon jura alors que le portail s'activa de nouveau, et mon warg décida que ce qui allait sortir allait être moins embêtant que moi pour dîner. Alors il décida de charger directement vers l'entrée du portail. Pascal jura et donna un grand coup d'épaulette dans le nouvel arrivant, enfin arrivante, qui laissa échapper un petit cri de surprise et de douleur en étant jeté au sol, hors de la trajectoire du warg. Qui me fonça droit dessus. Le caméléon serra les dents et croisa ses bras devant sa poitrine en remontant ses genoux, la tête hirsute du warg le percuta de plein fouet et l'envoya voler contre le tronc d'un arbre, le choc lui coupa la respiration mais son armure avait amortie la majorité du double impact, et le caméléon retomba à genou en cherchant à reprendre le contrôle de son rythme respiratoire, sans perdre un seul instant, il se jeta à nouveau dans la mêlée, frappant au visage un warg qui s'approchait un peu trop d'une Robyn qui devait surement avoir envie de m'arracher la tête à coup de batte cloutée, le warg recula devant une grande gerbe de flamme provoquée par mes gantelets et le caméléon se mit en garde au côté de la blonde à la batte de base-ball:
"Désolé pour ça, mais dit toi que si Lily nous verrait maintenant, elle serait surement en train de s'évanouir devant l'epicness de ses deux meilleurs amis combattant des monstres ensemble. Et oui, t'en fais pas, tu pourrais te venger une fois que l'on sera de retour chez nous. Maintenant, il est temps de voir si tu sais bien manier ta batte. "
Le caméléon siffla une nouvelle fois et Brave fondit de nouveau sur le duo de warg enragé. Ça allait être une longue journée...
Pascal et Robyn: 90% (désolé )
Robyn W. Candy
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(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
Un jour, je partirais en vacances dans un endroit où je risquerais pas de me faire bouffer, découper, écorcher, démembrer ou étriper. Un endroit où aucune bestiole se jettera sur moi pour me faire peur, où j'aurai pas à me demander si j'en reviendrais vivante et où je saurais qu'il n'y a pas de divinités qui squattent avec une apocalypse comme activité. Et la piscine ? C'est bien, d'y aller. Faudrait que tout les grands psychopathes et les monstres dangereux décident plutôt de faire des fêtes autour de leur piscine, au lieu d'essayer de nous buter. Avec des apéros et des saucisses cocktail. Non mais je dis ça, je dis rien hein. C'est juste une proposition comme ça. Perso je la trouve excellente. Après si y en a qui veulent continuer à faire mumuse et collectionner des yeux dans des bocaux, bah qu'ils fassent ce qu'ils veulent. Mais qu'ils nous fassent pas chier, putain !
Je regardais le portail devant moi, Lucille à la main, un peu en mode blasée de la vie. Nan mais j'ai l'habitude à force. La dernière fois une morue a essayé de m'éclater la tête contre un mur. À force, je suis blindée. Limite je joue juste avant à « que ce qui va bien vouloir me manger cette fois ? ». Allez, faisons tous la queue pour nous faire buter, ça va être trop cool ! Au moins cette fois, j'étais du côté des gens badass. Eh ouais, les dieux ils étaient sympas. Diane m'avait donné un cours de tir à l'arc, et ça avait été l'éclate. Comme quoi. Fallait pas que je reste sur l'impression que le taré venu de la mer m'avait laissé à Neverland.
J'étais un peu déçue que Neil vienne pas, par contre. J'avais pas trop souvent l'occasion de lui parler en général, mais j'aurai voulu pouvoir dire à Lily que j'avais gardé un œil sur sa fille. Même si j'étais sûre que ça serait elle qui aurait dû m'aider et me sauver la mise. Elle avait l'air assez nerveuse, peut être qu'elle aurait voulu venir avec nous. Mais bon. À la place, je devais me coltiner son père. Qui avait toujours rien fait pour ses cheveux. Bordel, c'est trop dur de passer un coup de tondeuse et lui retirer ce machin ? Est-ce que Lily m'en voudrait si je le chopais et que je lui coupais tout ça ?
Pascal était passé le premier. Nan mais c'est quoi ce type ? Je savais qu'il était proche de Lily. Et qu'il aimait les m&m's. Je ne l'aimais clairement pas. En même temps, j'aime personne en général. Mais là, il avait réuni tout les trucs qui me forçait à le regarder avec défi. Lily a trop d'amis, et y a que moi qui peut hériter du rôle de la gonzesse qui bouffe tout le temps. Non mais oh. Va falloir se calmer là. Manquerait plus qu'il se mette aux battes de bas eball là. Et puis on en parle de son discours ? J'avais soufflé et levé les yeux au ciel, agacée. Non mais il s'est cru dans Braveheart ou quoi ?
Il disparu, et je m'approchais à mon tour, prête à passer de l'autre côté. Apparemment on allait s'éclater. Bon par contre, ça serait super cool si je pouvais éviter de tomber direct sur des géants, merci bien. Non mais je m'y connais maintenant, j'ai souvent la poisse. Manquerait plus que Skyrunner se ramène, et là j'aurai réuni tout les détails qui tuent.
- Attends !
Je m'arrêtais, et je vis Neil me rejoindre, avec l'air toujours aussi anxieuse. Elle s'inquiétait pour nous ? C'était pas censé me faire flipper à mort ça ? Parce qu'elle voit le futur ou un truc du genre, si je me goure pas. Elle allait quand même pas dire que j'allais me faire écraser en arrivant de l'autre côté, hein ?
- Euh... tout va bien ?
Je penchais légèrement la tête sur le côté, en commençant vraiment à être inquiète. Elle hésita quelques secondes, avant de faire apparaître son armure en or à la main. J'écarquillais les yeux d’étonnement. C'était méga impressionnant tout ces trucs divins. Faudrait qu'il fasse des trucs comme ça dans le commerce. Que je puisse faire apparaître Lucille quand je veux par exemple, parce que quand même, c'est très chiant de se balader tout le temps avec à la main. Elle jeta un coup d’œil à Aphrodite, avant de me regarder de nouveau. J'avais du mal à me dire que la déesse était sa grand-mère. Elle est méga bien entretenue pour une personne censée être vieille. L'armure disparu tout à coup de sa main, et je sentie quelque chose sous mes vêtements. Je baissais vivement la tête, la bouche entrouverte. Woh. Est-ce qu'elle venait de... de...
- Ne la montre pas, garde la sous tes vêtements. Elle te protégera.
Je déglutis avec difficulté. Oh bordel. Elle venait de me prêter son armure là. Une armure divine. C'était trop... trop trop ! Elle m'adressa un petit sourire confiant, même si je voyais bien qu'elle savait qu'on allait s'en prendre plein la tronche. C'était pas une expression méga rassurante qu'elle avait. Je tendis la main vers elle, avant de me raviser. Je m'avançais pour la prendre maladroitement dans mes bras, lui faisant un petit câlin. Je m'écartais vite, mal à l'aise. Je faisais pas souvent ça. C'était maladroit, mais je voulais lui faire comprendre que ça me touchait comme cadeau.
- Merci Neil.
J'avais envie de lui dire que si jamais je mourrais, elle devait aller chercher à la pâtisserie la recette des gâteaux aux cacahuètes, pour la donner à Lily, mais je m'étais retenue au dernier moment. Fallait pas que je parle de malheur, non plus. Je lui fis un petit sourire, et passais le portail sans hésiter. Allez, vers l'infini et au delà !
- Connaaaard !
Je m'étais faîte plaquer comme un joueur de rugby par terre. Rien qu'en arrivant. Par Pascal. Sérieux. Vous voulez qu'on en parle là ? Ça faisait méga mal de manger le sol de plein fouet, bordel ! J'étais mal tombée sur mon bras en plus. Un petit caillou m'ouvrit une plaie au niveau du coude. Bordel de merde ! Non mais si il veut se la jouer comme ça, c'est bien hein. Mais faudra pas se plaindre quand je l'offrirais en sacrifice à un type en colère.
Je me mis en position assise, pendant qu'il était occupé à se fighter contre deux loups géants. Je fronçais le nez à cause de l'odeur de cadavre qui était carrément dégueulasse. Mais je ne me remis pas tout de suite debout. Il allait se débrouiller tout seul comme un grand. Surtout que ce qu'il venait de me sortir là... J'allais lui faire bouffer Lucille. Non mais comment ça que c'était le meilleur ami de Lily ? Je me souvenais pas que c'était le « meilleur ». Je me relevais et lui lançais un regard noir, Lucille posé sur mon épaule.
- Pfff tu veux que je te défonce la tronche pour voir combien je me débrouille bien avec Lucille ?
Non mais t'es gentil. Comme si j'allais attendre de rentrer pour me venger. Je suis pas patiente à ce point là. Est-ce qu'Aphrodite m'en voudrait beaucoup si je lui cassais quelques dents ? En tout cas, il allait être content, parce qu'un des loups géants avait décidé de me dévorer. Il se tenait à quelques mètres de mois, la gueule ouverte. Je vis très clairement les gouttes de bave tomber sur le sol. Je fis une grimace de dégoût. Dégueulasse ! Il se mit en position de chasse, un peu comme un lion, et bondit vers moi. Je gonflais les joues, agacée. J'étais pas d'humeur là, fallait pas me faire chier. Mon coude me piquait, j'avais envie de dégommer la tête de Pascal et en plus j'avais écrabouillé mon sachet d'oréo dans ma poche en tombant. J'allais devoir bouffer des miettes. Commencement en terrain ennemi de merde !
Alors que le loup me fonçait dessus, je me mis de côté, la batte bien en main. Mes mâchoires étaient serrées à cause de mon énervement. Dès que la tête de la grosse bestiole fut assez prêt, je lui décochais un énorme coup entre ses oreilles, au sommet de son crâne. Il poussa un glapissement, alors que le fil barbelé mordait sa chair. Il secoua la tête sous le choc, et j'en profitais pour arracher la batte et le frapper cette fois à la patte avant. Il y eu un craquement sonore, et il fut penché sur le côté, à cause de son poids qui devait rendre douloureuse sa patte brisée. Je lui assenais quelques autres coups, les muscles des bras douloureux à force de frapper. Il avait le museau défoncé, et cette fois, c'était des gouttes de sang qui tombaient au sol. Faut pas m'attaquer quand je suis de mauvaise humeur aussi.
- Alors Pascal, tu me le défonces ce deuxième loupiot oui ou non ?
J'avais dis ça sur un ton exagérément mielleux, prête à retaper le monstre si il s'approchait trop de moi. Alors, c'est qui qui a réussi à bien en défoncer un, hein ?
Robyn: 90% Loup number uno: 50%
Eloise A. St-James
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| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
Sa garde terminée, Athéna était allée s'enfermer dans ce qui avait été autrefois ses appartements. Non qu'elle eut une affection particulière pour cet endroit, mais là-bas, elle était certaine de pouvoir réfléchir tranquillement. Neil lui avait dévoilé certaines choses du futur qu'elle connaissait, mais sans vraiment bien explicité le tout. C'était très vague, notamment ce "Il" dont elle avait parlé et qui l'aiderait à se racheter... Parlait-elle de David ? Si c'était le cas, elle allait avoir du mouron à se faire parce qu'il était hors de question qu'elle parle et suive les conseils d'un type qui l'avait abandonné du jour au lendemain. Eloise avait un gros ego et était très susceptible... Là, il avait touché à ces deux points et Charmant aurait du mal à l'être assez pour qu'elle l'écoute... Si c'était bien de lui dont il était question.
La déesse fut interrompue dans ses réflexions quand elle sentit que le message arrivait. Elle quitta bien vite sa chambre pour se rendre à l'Asbru, ne manquant pas de remarquer au passage le fait que Pascal était entrain de se rhabiller alors qu'il était arrivé accompagné d'Aphrodite. Et bien, certains au moins avait profité du moment de calme... Puis le message démarra et la guerrière se concentra là-dessus. Elle répondit par un sourire rapide au salut d'Elliot. Un ricanement lui échappa quand ils apprirent que ce peuple qui réclamait leur aide était aussi enfant de Gaïa. Maman avait apparemment fait plein de petits enfants et avait dévoilé l'existence d'une partie de ceux-ci qu'à un groupe de ses enfants, à croire que les autres n'étaient pas dignes de savoir qu'ils avaient des frères et sœurs ailleurs dans les mondes... La rancœur d'Athéna envers Gaïa ne cessait d'enfler avec le temps mais elle avait sans doute atteint un très haut point-là... La brune n'avait jamais digéré le fait qu'on les ait créé et balancé comme ça dans la vie sans rien leur expliquer de vive voix... Et puis, les emmerdes qu'ils avaient aujourd'hui, c'était bien à cause des Titans non ? De quoi donc lui en vouloir... Puis au fond, elle était un peu jalouse que Gaïa ne se soit manifestée qu'à certains d'entre eux, créant une différence entre ses enfants. Elle aussi avait besoin de réponses, mais visiblement, elle n'était pas digne de l'attention de sa mère.
Quand Elliot et Apollon décidèrent d'y aller, Athéna soupira. Qu'ils étaient impatients... Si ces gens étaient effectivement en danger, vu le temps qu'avait mis le message pour leur parvenir, ils n'étaient sans doute plus en vie... Et puis, on allait pas dans un monde inconnu et sans aucun doute dangereux sans préparation ! Mais non, les deux dieux étaient très enthousiastes à l'idée d'y aller, malgré le refus de Neil. Tiens ? Depuis quand recevaient-ils des ordres de la part de la déesse magique ? La déesse comprenait que sa nièce soit contre cette expédition, mais elle refusa de leur expliquer véritablement pourquoi. Était-ce parce que leur fin avait commencé avec cette expédition ? Ou était-ce pour une toute autre raison ? La brune n'en avait aucune idée, mais ce n'était pas vraiment le moment de poser des questions à la jeune femme. Pas alors que les deux autres s'excitaient comme des gamins devant une boutique de bonbons. Et puis, il y avait aussi la révélation sur Heimdall... Il était encore en vie et il était possible de l'invoquer. Ses connaissances leur seraient sans doute utiles... Quand Artémis s'approcha d'elle, Athéna se tendit légèrement, s'attendant à ce qu'on lui dise que son rôle se finissait ici et qu'ils n'avaient pas besoin d'elle. Mais sa sœur la surprit en lui demandant son avis. Eloise lança un regard empli de reconnaissance à sa petite sœur avant de reprendre son masque de froideur.
- On a besoin de mes conseils petite... Chasseresse ? Dit-elle en se reprenant sur la fin, ne voulant pas encore agacer Artémis en la taquinant sur sa virginité. Je pense que ça demande réflexion et qu'il y allait sans préparation ne nous sera pas profitable... Mais vu la fébrilité des deux gosses là-bas, ça me semble compliqué de ne pas y aller de suite. Ajouta-t-elle en désignant Apollon et Elliot du regard. Donc à défaut de pouvoir les empêcher d'y aller, autant les accompagner pour veiller à ce qu'ils ne fassent pas de bêtises... Et puis, on pourra peut-être avoir quelques réponses là-bas... Et on réussira sans doute à condamner le passage, histoire de bloquer la menace là-bas...
Cela leur ferait un truc de moins à s'occuper... Non parce que bon, ils avaient déjà bien à faire avec Chronos pour le moment ! Neil et Apollon réussirent à faire venir Heimdall qui leur ouvrit un passage. Pascal se précipita dedans, empêchant Louise la petite mortelle sans protection, d'y aller la première. Sage décision. Mais pourquoi personne n'avait retenu Robyn aussi ? Athéna n'avait que trop conscience que s'il arrivait quelque chose à la jeune femme, Jamie basculerait véritablement, lui qui était déjà à la limite de franchir un cap... Soupirant, Athéna se dirigea vers Neil.
- J'aimerais te dire qu'on va tous revenir... Mais vu que tu n'es pas très pour cette expédition, j'ai comme un doute... Je vais donc juste te promettre d'essayer de faire en sorte qu'ils reviennent tous, même si c'est la dernière chose que je dois faire... Peut-être que ça me rachètera...
Puis sur ces mots, la déesse fit demi-tour et s'approcha du portail. Juste avant de le franchir, elle fit apparaître deux armes : une épée et une arbalète. Elle se tourna alors vers le groupe, cherchant Louise et Elliot du regard.
- Elliot, je sais que tu es puissant... Mais je pense qu'une arme pourrait t'être utile. Dit-elle en lui donnant l'épée. Tant que tu peux te contenter de cette arme, n'utilise qu'elle. Lui conseilla-t-elle. Mieux vaut cacher tes pouvoirs aux potentiels ennemis de là-bas, ça nous fera un atout. Expliqua-t-elle avant de rejoindre Louise. Arès et ma sœur semblent tenir à toi... Alors je te donne ça. Fit-elle en lui tendant l'arbalète et en faisant apparaître un carquois emplis de carreaux. Je m'en voudrais de te laisser y aller sans moyen de défense.
Puis elle entra dans le portail sans attendre de remerciements ou autres réactions. En vérité, Athéna ne savait pas trop ce qui lui avait pris... Si on lui demandait, elle dirait simplement que c'était pour se ménager un atout en ce qui concernait Elliot et qu'elle ne pouvait pas laisser une humaine sans protection. Mais peut-être au fond était-ce juste le moyen qu'elle avait trouvé pour montrer à Artémis qu'elle faisait des efforts... On avait fait un pas vers elle, elle en faisait un vers eux. De façon détournée certes, mais c'était fait....
La déesse n'eut plus le temps d'y penser quand elle arriva de l'autre côté. Car Pascal et Robyn étaient entrain de se battre contre des wargs visiblement bien féroces. Athéna se saisit de ses deux épées attachées dans son dos, prête à rentrer dans la mêlée. Mais avant qu'elle n'ait pu porter le premier coup, l'un des loups géants se jeta sur elle et la blessa à l'épaule. Ça commençait bien ça tient !
Eloise : 95%
Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
I know I'm dancing with the devil. Ain't no chance of heaven. Going straight to hell. I know I'm dancing with the devil. Darken up my heaven. Brighten up my hell
.
Je n'avais aucune envie d'aller dans cet endroit inconnu, malgré toutes les révélations que nous pouvions y trouver. Il semblait être question d'autre dieux, d'autres enfants de Gaïa... A moins que le message ne soit destiné à nous piéger en nous promettant monts et merveilles. Elliot ne démordait pas de son idée, il irait coûte que coûte et je ne pouvais le laisser partir seul. De plus, Apollon étant du voyage, Artémis l'accompagnerait forcément. Raison de plus de me joindre à cette équipée insensée. Je croisai le regard de Pascal, m'en voulant une fois de plus de le mêler à toute cette histoire. Aurait-il autant mis sa vie en danger sans m'avoir connue ? Il ne m'avait pas attendue pour récolter sa cicatrice sur le champ de bataille. Malgré tout, je me sentais coupable de lui infliger un combat de plus, un qui n'était pas le sien. J'aurais été folle de penser qu'il n'allait pas m'accompagner. Il était de ceux qui ressentent l'appel de la guerre sans pouvoir y résister, afin d'accomplir une juste cause.
Cassandre avait énuméré par le menu les différents ennemis que nous risquerions de rencontrer. Des loups, des géants, ainsi qu'un ennemi redoutable pour lequel elle ne cacha pas son angoisse. Et bien, voilà qui était réjouissant. Elle précisa qu'elle ne pouvait pas venir avec nous. Je me demandai la raison. Sans doute qu'elle y était déjà allée et qu'en connaissance de cause, elle ne souhaitait y retourner pour rien au monde.
Heimdall apparut ensuite, grâce à l'union d'Apollon et d'elle. Je croisai les bras tout en les observant, songeant qu'ils n'étaient vraiment pas discrets et qu'en présence de Diane et Elliot, ils auraient dû se montrer plus subtils. J'étais d'ailleurs étonnée que mon fils et ma soeur n'aient toujours pas remarqué cette tension entre eux. Etonnée mais soulagée. Nous n'avions pas besoin d'une crise familiale à l'heure actuelle.
Venait-il de l'appeler "Prophétesse" ? Etait-ce en raison de tout ce qu'elle connaissait sur le futur ? En tous les cas, ce lien supplémentaire avec mon frère m'intrigua. C'était comme si tous les engrenages étaient bien huilés pour former une matrice incompréhensible pour le moment.
Pascal mentionna qu'il connaissait Heimdall. Je pivotai vers lui à ce moment-là, de plus en plus perplexe. Avec mini-Diane sur les épaules ? Pardon ? Je me mis sur la pointe des pieds et lui glissai à l'oreille :
"Il faudrait qu'on discute davantage quand on est tous les deux, au lieu de..."
Je laissai le reste de ma phrase en suspens avec un sourire entendu. Quelque part, j'étais grisée que Pascal connaisse des choses que j'ignorais. Cela lui donnait un petit côté mystérieux. Mais en tous cas, il me tardait de découvrir de quoi il s'agissait.
Heimdall ouvrit un portail d'énergie et Elliot étouffa une exclamation émerveillée.
"Wouah... la porte des étoiles..." articula-t-il avec une lenteur adorable, la bouche grande ouverte.
Pascal entonna un discours inspiré mais je fus déconcentrée par la distribution des cadeaux. Eh oui, au moment le plus critique, les dieux commencent à devenir sentimentaux, que voulez-vous. Cassandre commença en offrant son armure à Robyn. Je clignai des yeux et les fixai d'un air insistant, car j'étais persuadée d'avoir vu un cygne sur le buste doré. Elle me fit penser à mon armure, bien que quelque peu différente. Je croisai le regard tourmenté de Neil avant qu'elle ne le repose sur Robyn.
Puis, à ma grande surprise, Athéna se souvint qu'elle était tante et offrit un cadeau à mon fils. Une belle épée qu'il prit dans sa main comme s'il s'agissait d'une relique rare et précieuse. Il la soupesa tel un chevalier et balbutia :
"Elle est encore plus belle qu'Andúril, la Flamme de l'Ouest !"
Je le crus sur parole, car je n'entendais rien à son charabia.
"Merci Tat... Tathéna." fit-il, mal à l'aise.
Je souris à son embarras. Non Elliot, l'appeler "Tata" était un peu prématuré. Du coup, cela avait donné un drôle de mot. Je secouai la tête, amusée, et me dirigeai vers Cassandre. Je lui pris les mains pour la mener un peu à l'écart, afin que nous soyons plus tranquilles pour ce que j'avais à lui dire.
"Prends grand soin de Lily et Ellie. Je sais que ce n'est pas à toi de t'occuper d'elles, cela devrait être l'inverse, mais si jamais... enfin si jamais aucun de nous ne revenait... Je sais que je peux compter sur toi. Tu es très courageuse, Cassie."
Je lâchai sa main pour effleurer ses cheveux et caresser l'une de ses mèches blondes. Sa nuance de couleur était presque identique à la mienne. J'esquissai un faible sourire.
"Je ne peux qu'imaginer tout ce que tu sais à propos de nous et du reste. Continue de te montrer bonne et bienveillante, prophétesse."
Je lui lançai un regard mutin, jetai un rapide coup d'oeil vers Apollon et me rapprochant d'elle, je chuchotai :
"Je ferai attention à ce grand dudule. Ne t'inquiète pas."
Elle me renvoya un regard perplexe et perdu, mais je la pris dans mes bras pour l'empêcher de tomber dans l'embarras.
"A bientôt ma Cassie."
Puis je m'écartai d'elle et me tournant vers les autres, je m'aperçus que Robyn et Pascal avaient disparu.
"Quoi...? Déjà ?" fis-je, décontenancée.
Pourquoi les mortels s'élançaient-ils les premiers vers l'inconnu ? Ils étaient idiots ou quoi ? Une rage sourde mêlée d'inquiétude m'envahit subitement. Je fis apparaître mon Marteau alors qu'Athéna venait de franchir le portail.
"Personne n'aurait pu les surveiller, bien sûr !" grommelai-je, mécontente.
"C'est pas mon copain !" répliqua sèchement mon fils.
Je roulai des yeux et m'élançai vers le portail, les dents serrées. Pour cette aventure, je n'avais pas changé mon style vestimentaire habituel, arborant une robe blanche à fines bretelles. Mes cheveux étaient nattés de côté, c'était plus pratique pour un éventuel combat que deles avoir détachés. J'avais mis des bottines beiges qui ne risquaient pas d'être abîmées avec les intempéries. Pourquoi m'étalais-je sur mon allure en un moment pareil ? Il est juste plus agréable de se focaliser sur quelque chose pendant que l'on traverse un vortex. La dernière fois que j'avais franchi un portail, j'avais fait une chute vertigineuse jusqu'à un lac glacé. Puis, une existence mortelle m'avait attendue, la désillusion totale et profonde, la vieillesse et la douleur. Qu'allais-je trouver de l'autre côté, cette fois ? Que nous réservait la nuit des temps ? Ma pire crainte était de me retrouver seule à l'arrivée. Je n'aurais pu le supporter une seconde fois. Je m'étais beaucoup trop battue pour retrouver ce que j'avais perdu.
Le passage ne dura que quelques secondes. J'écarquillai les yeux sur la forêt verdoyante qui s'étalait devant moi, mais n'eus pas le temps de la contempler plus avant. Ma main se crispa davantage sur mon Marteau alors que je voyais un loup sauter pour blesser Athéna à l'épaule. Elle avait dégainé ses épées mais n'avait pas eu le temps de s'en servir. Ni une ni deux, je donnai un coup de Marteau sur la créature qui couina. J'avais agi si vite que je n'avais pas regardé où je frappais : le Marteau l'atteignit en plein dans le flanc. L'animal laissa échapper un autre jappement et tomba au sol. Pour un temps du moins. "Pas de quoi." dis-je à Athéna.
Laissant ma soeur en terminer avec lui, je me dirigeai à grands pas vers Pascal et Robyn qui, un peu plus loin, luttaient contre un loup monstrueux qui laissait des flaques de sang derrière lui. Les blessures le rendaient d'autant plus hargneux. Cette fois-ci, je calculai davantage ma trajectoire, car il ne fallait surtout pas blesser ces deux imbéciles trop courageux. Profitant que le loup géant n'ait pas remarqué ma présence, trop focalisé sur ses proies, je pris mon élan et sautai pour aplatir mon Marteau sur son énorme gueule ouverte. La violence de l'impact fut telle que mon Marteau s'enfonça de quelques centimètres dans le sol, craquelant la terre. La tête de la bestiole n'était plus qu'un coulis visqueux et sanguinolent, exhalant une puanteur abominable. Au moins, le loup ne bougeait plus. Le reste de son corps resta figé un court instant avant de tomber sur le côté, émettant un bruit de succion lorsqu'il entra en contact avec la flaque de sang. J'eus besoin d'encore un peu d'élan pour arracher mon Marteau de toute cette bouillie, et reculai vivement mes bottines de l'hémoglobine sombre qui imbibait le sol. Après quoi je brandis mon arme vermeille et ruisselante vers les deux mortels d'un air sévère tout en m'écriant :
"Plus jamais vous ne vous élancez vers l'inconnu comme des mous du bulbe ! PLUS JAMAIS, c'est compris ? On n'est pas sur un terrain de jeux ! Cassandre nous a prévenus que cet endroit était DANGEREUX ! Vous comprenez le sens de ce mot ? Si elle a peur pour nos vies, c'est que ce qui nous attend est à l'épreuve de n'importe laquelle de nos armes ! Alors la prochaine fois qu'il est question de se jeter dans la gueule du loup, on fait quoi ? On laisse les dieux mourir les premiers ! C'est compris ?"
Je me tus, le souffle saccadé. Je lançai un regard réprobateur à Robyn avant de fixer Pascal d'un air perçant. Je finis par baisser mon Marteau et le gardant dans ma main tremblante, je me précipitai vers le jeune homme pour le serrer très fort. Le visage niché dans sa nuque, je murmurai, en souvenir de ce qu'il m'avait dit une heure plus tôt, alors que nous étions tous les deux :
"Quelques mois ça ne suffit pas. Je veux des saisons, je veux des années. Je veux toute ta vie à mes côtés."
Alors arrête de risquer ta vie pour un rien, espèce d'idiot !
J'effleurai son cou de ma main libre avant de m'écarter de lui. Puis je me tournai vers Elliot qui venait de nous rejoindre et qui... prenait une photo de la forêt avec son téléphone. Preuve de plus qu'il n'avait aucune idée de ce qui l'attendait. Exaspérée au plus haut point, je me plantai devant lui et fis apparaître mon armure par-dessus ses vêtements.
"Qu'est-ce qui te prend ?" fit-il en baissant les yeux, abasourdi. "Je vais pas mettre une armure de fille ! En plus ça va pas avec Anduril !"
Il leva l'épée qu'il avait en main mais je me contentai de le fixer d'un oeil intransigeant.
"Elle est ultra résistante. C'est Héphaïstos qui l'a fabriquée. On est dans un endroit inconnu. Je refuse que mon fils soit en danger."
"Mais je peux me régénérer !"
"Fin de la discussion."
"Rooh..." (il baissa les yeux) "C'est même bombé au niveau de... là !" fit-il en mimant la poitrine.
Je ne répondis rien, passant une main dans mes cheveux. Au bout de quelques secondes, Elliot trouva enfin le moyen de dissimuler l'armure sous ses vêtements. Pour rien au monde je ne voulais qu'il soit blessé. Le danger avait bien trop d'ampleur, par ici. J'aimais jouer avec beaucoup de choses, mais pas avec la vie de mon enfant.
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what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Son degré d'inconscience à l'instant devait sans doute être plus élevé qu'à l'habitude, étant donné la manière dont Apollon avait rejoint Elliot avec un peu trop d'enthousiasme. Il s'était vite écarté, comprenant que le contact physique n'était pas encore de mise. Quelques mois plutôt, le dieu n'aurait certainement pas vécu cette situation de la même manière.
En tant que Maître d'Olympe, il avait des responsabilités. Il devait penser à toutes les options, à toutes les conséquences... Mais comment faire alors qu'il avait si peu d'informations sur la situation ? Il ignorait si ce que l'hologramme avait dit était la vérité ou un simple piège. Tout comme il ignorait quel était l'ennemi qui les attendait là-bas. Pour autant, il ne pouvait rester sans rien faire. Il se prenait la tête à tellement de sujets dernièrement... entre les prophétesses, Chronos, les cavaliers, les déesses... Rien que pour cette fois, il avait envie de se jeter dans la gueule du loup sans trop y réfléchir, ce malgré les avertissements de Neil. Il lui jetait des coups d’œil, à la fois désolé et décidé quant à ce qu'il souhaitait faire, alors qu'elle tentait encore de le raisonner.
L'affrontement entre le père et la fille le fit détourner les yeux. Il imaginait sans mal à quel point cela devait être dur, pour l'un, comme pour l'autre. C'était une autre histoire qui ne les concernait pas, de laquelle il ne se permettrait pas de se mêler. Aphrodite et Artémis – l'instinct maternelle les guidant sûrement – gérèrent la situation mieux que lui n'en aurait jamais été capable.
Le grand blond restait planté là, impatient et incertain concernant la suite des événements. Il savait que... S'il avait refusé, tout aurait été très clair dès le début. Personne n'y serait allé. Point final. Sauf Elliot, peut-être. Sa curiosité était-elle en train de tous les mener à leur perte ? Il espérait que personne ne lui en voudrait, bien que venir restait leur choix. Sauf pour Diane. Ils ne se sépareraient plus après tout ce qui avait pu leur arriver. Elle l'accompagnait, cédant à son caprice. Seulement, si quoi que ce soit lui arrivait, il... Il ne pourrait se le pardonner.
« Il ne renoncera pas je le sens. »
Et elle avait raison. Elle n'avait pas besoin de lui jeter ce regard, il ne nierait pas les faits. Il pouvait être tenace, quand il le voulait... Plus on lui parlait de danger, plus son envie grandissait. Mais, s'il était impatient, il se sentait tout aussi honteux alors qu'il sentait comme du reproche dans ces mots.
Apollon ne réagit de nouveau que lorsque Neil l'invita à le rejoindre, prenant ses mains sans en demander plus. Si elle tentait du mieux qu'elle le pouvait de cacher ce qu'elle ressentait, elle ne pouvait le dissimuler à Artémis et, par extension... Il le sentait aussi. Cette crainte qui la submergeait. Alors, dans une vaine tentative de la rassurer, il serra un peu plus ses mains dans les siennes. C'était un peu de sa faute, si elle se sentait comme ça, non ? S'ils se mettaient tous en danger.
« Tu représentes la puissance d'Olympe, celle de tous les dieux. Pense à Heimdall et invoque le. »
Le dieu n'avait jamais réellement parlé au Gardien. Parfois, il venait lui tenir compagnie. L'endroit où il se trouvait à ce moment-même, où Heimdall passait le plus clair de son temps, Apollon s'y rendait pour peindre des tableaux, pour s'amuser avec ces instruments. C'était apaisant, relaxant comme lieu. Et ici, il savait que personne ne viendrait le déranger, après ces longues séances avec Zeus dont il sortait vidé. L'idée de pouvoir revoir Heimdall une nouvelle fois... lui plaisait, en réalité.
Apollon avait prit une grande inspiration, avant de fermer les yeux, écoutant les mots prononcés par Neil avec grande attention. Le rituel n'avait pas l'air d'une grande complexité mais demandait malgré tout une certaine concentration. Il avait simplement hoché la tête à la question de la déesse, commençant déjà à se remémorer le Gardien et à demander sa venue. Cela lui sembla durer une éternité. Il se sentit même à quelques reprises perdre le fil, ses pensées s'éparpillant, Neil étant là pour le garder sur la bonne voie... Tout en cherchant à nouveau à le dissuader de partir.
Un léger sourire se forma sur les lèvres d'Apollon qui garda les yeux clos, s'imaginant ce monde chaotique qu'elle leur peignait. Au moins, ils savaient tous à quoi s'attendre, maintenant. Elle tentait de l'effrayer tout en sachant que ce n'était pas possible, n'est-ce pas ? Il se sentait coupable, dans un sens. Si elle s'acharnait à ce point pour les faire rester, ses raisons devaient être plus que louables. Elle ne refuserait pas d'aller en aide à ces gens sans que cela soit justifié. Malgré tout, elle ne pouvait rien partager.
Il ouvrit les yeux au même moment qu'elle, tandis qu'ils sentaient que le rituel avait été un succès.
« Tu n'aurais aucune chance face à lui. »
Ce n'était pas un défi. Elle ne lui disait pas cela pour qu'il tente de le faire, pour qu'il montre qu'il en était capable, pour qu'il se dépasse. Non, il pouvait sentir qu'elle ne voulait vraiment pas qu'il prenne ce risque. Il garderait cela en mémoire.
« Fais attention à toi. »
Elle avait coupé le contact de leur main après avoir, en toute subtilité, passé son index sur le dessus de sa main. Il se demandait soudain si sa décision était vraiment... non, ce n'était pas la bonne, il le savait pertinemment.
« Prophétesse. »
Cette appelation le fit sursauter malgré lui, tandis qu'il reconnut immédiatement la voix du Gardien. Son regard ébahi se tourna vers la jeune femme à ses côtés, pleins de questions. Peut-être devrait-il retarder leur expédition, finalement ? N'avait-elle pas d'autres choses à lui avouer ? Si, elle en avait des tas. Des secrets. Des mystères. Un sourire apparut sur le coin de ses lèvres, s'effaçant très vite alors qu'il se tournait à son tour vers Heimdall, inclinant sa tête pour le saluer.
Il était bien moins enjoué qu'auparavant, tandis que l'on s'adressait à lui comme s'il était le Dieu Suprême. Ce n'était pas le cas, il ne le voyait pas comme ça. Il était peut-être classé plus haut mais n'en restait pas moins au même niveau – même moindre, sur certains points. Il se voyait davantage comme un représentant.
« C'est bon à savoir, mon petit Heim ! Tu m'as manqué ! »
Il lui offrit une petite tape sur l'épaule, comme pour détendre l'atmosphère. C'était son domaine. Celui dans lequel il excellait autant que pour l'art. Il s'écarta ensuite du Gardien pour le laisser faire son travail. En un rien de temps, le portail était ouvert. Voilà, ça, c'était fait.
Il croisa le regard de Louise, qui s'était avancée vers l'ouverture, tout comme Diane. Il ne tenterait pas de la dissuader de se joindre à eux, ils étaient tous maîtres de leurs choix. Ils seraient à ses côtés si vraiment la situation tournait mal. Il espérait juste... il avait ce pressentiment, ce mauvais pressentiment soudainement. Cette douleur à la poitrine qui ne lui indiquait rien de bon. Dans quoi les avaient-ils tous embarqués ?
« Tu as fait le bon choix. On ne pouvait pas les laisser. »
Son sourire eut le don de l'apaiser. Elle devait avoir raison. Ils ne pouvaient pas rester là et ignorer le message reçu, après tout... Tout se passerait bien. Tout ne pouvait que bien se passer. Tout le monde rentrerait en vie.
Pascal, qu'il n'avait pas vu s'avancer, décida de prendre le premier tour. Apollon aurait bien voulu faire son preux chevalier en l'arrêtant dans son monologue et en se jetant lui-même là-dedans pour lui montrer qui était le mâle Alpha, mais si ça pouvait plaisir au caméléon, il n'allait pas lui couper tout son truc. Il l'aimait bien, ce petit, au fond. Il comprenait ce qu'il avait dû faire, avec Hippolyte... Cette vieille histoire... Il n'en avait jamais voulu au copain d'Aphrodite. Parfois, certaines choses devaient être faites. Comme ce voyage. C'est ça, cherche toi des excuses.
Les mots suivants de l'humain le firent se tendre un peu malgré tout. Il pinça les lèvres, se demandant s'il ne fallait pas avorter la mission avant même qu'elle n'ait commencé. Lily... Lily ne pouvait être laissé toute seule. Elle ne pouvait pas perdre Elliot... Bien que, Apollon devait s'avouer une chose. D'après lui, quoi qu'il arrive, celui qui avait le plus de chances de s'en sortir était son neveu. Il avait beau ne pas contrôler ses capacités, parfois créer des catastrophes sans en avoir la moindre conscience... Sa grande puissance n'avait pas de limites.
Après son appel et ce discours un peu énervé, le shérif se jeta dans le portail. Le dieu était d'accord sur le principe. Botter des culs, comme plan, ça lui convenait parfaitement ! Il n'en demandait ni plus ni moins ! Sauver les gentils, tuer les méchants, rentrer à la maison. Sur le papier, ça semblait facile. Robyn avait suivi sans qu'il n'ait l'occasion de se mettre sur le chemin, parce qu'il y avait un autre sujet qui le préoccupait et qu'il devait régler dans les minutes qui suivaient.
Il lança un coup d’œil à Diane, avant de lui faire un signe de tête entendu. Elle savait très bien ce qu'il préparait et elle n'appréciait pas du tout, il le savait. Ils en avaient déjà discuté, mais il n'avait pas le choix. Arès était introuvable et ils allaient se lancer dans une aventure dont l'issue était plus qu'incertaine. Son portable en main, le dieu n'attendit pas une seconde de plus.
« Juju ? Je te dérange pas ? (...) Vraiment? (…) Non mais j'ai pas demandé les détails non plus ! J'ai pas le temps en plus, tu me racontera la suite de ta folle soirée un autre jour. Tu te rappelles ce dont on a parlé, la dernière fois ? Si tu pouvais ramener tes fesses sur Olympe très vite ce serait cool. »
L'appel fut coupé court, ça motiverait peut-être Hadès à se pointer plus vite. Ce n'était pas prévu que les choses se déroulent aussi rapidement. Il avait bien promit à son frère de lui laisser le trône, à un moment ou un autre, pour une période déterminée, si ça l'amusait tant. C'était surtout qu'en cas de besoin, Apollon avait un remplaçant tout trouvé... Pour une situation comme celle-ci, c'était parfait ! Les autres dieux seraient tous avec lui, si ce n'est Arès qui était toujours à l'écart. Il ne lui semblait pas que l'aîné ait la moindre envie de se mêler à leur histoire ces derniers temps. Alors que Judah, lui, garderait bien Olympe. Oh, il ne s'attendait pas à retrouver la cité en état. Mais l'avantage, c'était qu'il ne la quitterait pas et que si quoi que ce soit s'y passait, il serait sur les lieux. Pour ce qui était de la défense, de la nourriture à apporter à Socrate, du ménage et des recherches à poursuivre, le Maître d'Olympe avait déjà envoyé toutes ses instructions aux gardes – qui devaient attendre actuellement bien sagement l'arrivée d'Hadès. Ou être prêts à traîner ses fesses sur le trône eux-même s'il mettait trop de temps à arriver. Ils sauraient gérer Judah. Il l'espérait. Il leur avait intimé de lui obéir dans la mesure du possible, sans dépasser les bornes non plus, et de ne pas hésiter à l'envoyer balader s'il les insultait. Mais à part être invités aux soirées dévergondées du dieu des Enfers, il ne lui semblait pas que les soldats risquaient quoi que ce soit.
Lorsqu'il se focalisa de nouveau sur ce qui se passait autour de lui, Athéna était en train d'offrir des armes à Elliot et Louise. Cela lui arrachait un sourire amusée, de la voir se comporter de la sorte avec des individus qu'elle avait à peine côtoyé. Le fait qu'elle les accompagne était sans doute la bonne occasion pour tenter de panser leurs plaies. Il cherchait toujours à savoir ce qui la motivait, autant à l'instant présent que pour ses actes passés, qu'il tentait de laisser de côté. Il avait toujours eu du mal à comprendre la déesse de la Sagesse, comme s'ils n'étaient pas fait pour s'entendre, mais il était prêt à passer ses barrières.
Aphrodite avait suivi, après une petite entrevue avec sa petite-fille. Ne restait plus que lui, Diane et Louise. Neil ne viendrait pas, elle l'avait dit. Il s'approcha d'elle, se massant la nuque, incertain des mots qu'il devait prononcer. Elle lui avait déjà tout dit.
« Je n'ai pas envie de faire de promesses que je ne suis pas certain de pouvoir tenir alors... Je vais juste dire qu'on va faire de notre mieux. De toute façon, un Prince Charmant ne meurt pas dans les contes, non ? Alors j'ai pas trop de soucis à me faire. » Il lui lança un sourire amusé, accompagné d'un clin d'oeil. Ce n'était clairement pas la meilleure manière de la rassurer, certainement, mais au moins il essayait. « Oh, ton papy risque d'arriver dans très peu de temps, au fait. C'est lui qui va garder ma place le temps qu'on revienne... Pas la peine de me regarder comme ça ! J'ai pas réfléchi ! » C'était le cas de le dire. Même si lui trouvait Judah très drôle, il pouvait comprendre la réticence des autres. « En tout cas, je ne sais pas comment tu t'entends avec lui mais... Il peut avoir des envies et des idées bizarres, il faut éviter de t'embarquer dans ces délires... Si tu peux éviter de le croiser... De lui parler... De le toucher, surtout ne le touche pas ! Après il est intenable. » C'était un conseil ou est-ce qu'il commençait à s'inquiéter ? Un peu des deux, sans doute. Il avait parlé un peu plus bas, détournant le regard, avant de retourner vers le portail. « Fais attention à toi aussi. »
Après un check partagé avec Louise et avoir surprit Didi en lui posant un baiser sur le front, il était passé à son tour par le portail. Le voyage avait été rapide, pas des plus agréables, mais il avait déjà vu pire.
Il avait atterri sur les fesses. Clairement. Les atterrissages n'étaient pas son fort. Il reconnut tout de suite l'odeur de la forêt, le ciel de la nuit les surmontant pourtant... tout semblait clair à voir. La discussion entre Elliot et Aphrodite l'accueillit alors qu'il se redressait sans difficulté, époussetant son jean. Au moins, tout le monde était arrivé au même endroit, c'était rassurant. Pas de dégâts à l'horizon, si ce n'est un peu de sang, par-ci par-là.
« C'est plutôt tranqu.... »
Sa phrase fut coupée court, par une sorte de loup énorme qui venait de se jeter à son coup. Dommage pour toi bestiole, l'armure est bien planquée là-dessous et ce n'est pas aussi facilement que tu égorgera un dieu. Malgré tout, la chute et la morsure avait été quelque peu soudaines. Sa tête lui tournait un peu, entre le passage dans le portail et cette attaque surprise, il lui fallait du temps pour se remettre dans le bain. Il réussit à se démerder pour faire reculer la bête d'un bon coup de pied mais elle lui grognait toujours dessus, la coquine.
« Okay, j'ai rien dis. Tout doux, toutou ! »
C'est bizarre, pourtant il pensait que le feeling passait mieux entre lui et les animaux depuis qu'il passait du temps avec Athéna. A croise que ces créatures-là n'étaient pas réceptives à son charme.
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Diane Moon
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Ce fut assez subtile, pour que ça passe inaperçue au regard des autres, mais assez long pour que je l’aperçoive. Ce regard de reconnaissance, était aussi rare, que précieux. C'est pourquoi, j'inclinais doucement, ma tête en direction de ma sœur. Je lui signifiait par là, que mon geste vers elle était normal. Nous avions fait un pas vers elle, elle en faisait un autre vers nous. Il, n'était plus question, de lui claquer la porte au nez. Je savais, parfaitement, que ce serait dur à accepter, autant pour Apollon, que pour Aphrodite. Mais, les dernières épreuves que j'avais traversé, m'avaient grandit. Aussi, je savais que chaque allié que nous pouvions trouvé, était précieux. Nous, avions tous un ennemi commun. Le temps, était peut-être venu pour nous, d'enterrer nos vielles rancœurs. Et de passer à tout autre chose.
Ce fut à mon tour, de lui montrer ma gratitude. Peut-être ne s'en rendait-elle pas compte, mais cela comptait énormément, pour moi, qu'elle ne fasse pas de commentaire sur ma virginité. J'avais sentis son hésitation, et, était prête à me crisper, pour essuyer la remarque. Mais, à la place, elle avait fait un effort, et je l'en remerciais. Si aujourd'hui, ces taquineries, et railleries n'avaient plus lieu d'être. Tout le monde, n'était pas au courant. Apollon, m'avait signifié qu'il le savait. Mais que par égard pour moi, il ne ferait aucun commentaire dessus. Tout comme pour les chasseresses, c'était un sujet, où les gentilles chamailleries, n'avaient pas lieu d'être.
Je laissais ma sœur exposer son avis, avant d'acquiescer. Nous irions donc là-bas. Et tous, malheureusement, je le craignais. Louise, refuserait que je la laisse sur Olympe. J'avais bien sentie, son désarroi devant nos réactions. Elle, ne voyait qu'un peuple agonisant, implorant notre aide. Moi, je voyais un message venant d'un lieu inconnu, sans aucune garantie qu'il soit véridic. Cela, pouvait tout aussi bien être un piège. Et, nous, nous apprêtions à nous jeter dedans.
Si, je restais muette, durant tout le rituel, je sentis à nouveau le sentiment, que j'avais éprouvé, lorsque les gardes étaient venus sur Olympe, me porter un jeune homme afin que je m'occupe de lui, et le soigne, tandis-qu'Apollon, m'ordonnait de ne pas les rejoindre, alors qu'ils combattaient Poséidon. Ça s'apparentait, à de la douleur. Une affreuse douleur lancinante, ouvrant une plaie béante dans mon âme. Je me sentais, inutile, mise à l'écart, remplacé. Et, j'avais horreur de ça. Je, ne voulais pas me disputer avec mon frère (il avait l'air de beaucoup apprécié Neil), mais j'avais de plus, en plus de mal, à ignorer le fait, que j'en souffrais. Aussi, comme à mon habitude, gardais-je ça tout au fond de moi. Tout, comme pour les chasseresses, c'était indétectable, même pour lui. Je, sais que je lui avais demandé, que l'on arrête cela tous les deux. A la toute, fin on finissait par s'en vouloir. C'était exactement, comme ses remords pour les vingt et une années de séparation. J'avais, beau lui dire et lui répéter que jamais je ne lui en voudrais. J'avais beau lui, avoir montré que c'était grâce à lui, que j'avais tenu, grâce à l'espoir de le revoir. Rien n'y faisait, je savais qu'il en souffrait toujours.
L'amour Fraternel, que nous éprouvions, l'un pour l'autre était à la fois douloureusement complexe, et merveilleusement simple. Nous, partagions un lien indéfectible, une seule et même âme pour deux. Deux moitié d'un même être. Séparé, nous, nous sentons incomplet. Nous étions, bien souvent, dans notre bulle. Et, si nous avions appris à nous ouvrir un peu plus aux autres. Il, n'en restait pas moins qu'il passait toujours avant les autres, et que de son côté c'était la même chose avec moi. Mais, je tenais tellement à mon frère, à mon meilleur ami, cette partie de moi. Que bien, souvent, la crainte qu'on me le vole reprenait le dessus. J'ignorais pourquoi, mais j'avais été ainsi faite que je manquais cruellement de confiance en moi. Et, j'avais toujours bien enfouie, la peur de le voir un jour totalement s'éloigner, en me laissant derrière.
Je soupirais finalement, lorsqu'Heimdall apparût, les laissant échanger les politesse d'usages. Du moins, jusqu'à ce que Pascal, ne se décide d'intervenir. Encore cette histoire de moi petite au Jurassique ? Apparemment de nouveaux éléments entraient en jeux :
- Est-ce que vous pourriez arrêter avec cette histoire de moi petite au Jurassique s'il vous plaît ? Intervins-je sèchement
Oui, ça commençait à m'agacer. Déjà deux personnes, qui affirmaient m'avoir vu, et pas que moi, Apollon aussi, d'après Louise. Pourtant, ni l'un ni l'autre n'en avions souvenir. Pourquoi ? Ça en était frustrant. Et, je n'avais pas le temps d'interroger le gardien. Néanmoins, les choses étaient surs, si je revenais, Heimdall aurait droit à un interrogatoire de ma part.
Le portail ouvert, Je vis Louise s'avancer vers ce dernier, prête à y aller. Je me contentais simplement de hausser les épaules, à son discours. A vrai dire, je n'avais même pas tenté de la dissuadé de venir avec nous. J'avais compris, depuis le temps que j'usais ma salive pour rien. Londres, La Grèce (toute seule), les Bermudes, Las Vegas (encore toute seule), Atlantide, son séjour au Jurassique tandis-que j'étais bloqué à Eadun City...Tout ceci n'était que le début d'une très longue liste, je le craignais. Mais encore, une fois Pascal, décida de nous montrer à quel point il était héroïque, en s'avançant le premier et se lançant dans un discours d'une grandiloquence qui me fit rouler des yeux. Encore plus quand je sentais que mon frère lui aurait bien coupé la parole :
- Pitié Apollon dis-je baissant d'un ton, on sait qu'on est sur ton territoire, pas la peine de vouloir faire la roue comme un paon pour montrer que tu es le plus beau, le plus fort.
Les hommes songeais-je avec une légère once d'agacement. Mettez autant de testostérone ensemble, mélangez bien et vous obtenez des coqs qui se battent pour savoir qui dirigera la basse-cour. Je songeais que au moins, Pitch n'aurait pas fait ça s'il avait été là. Quoi que...Je commençais à émettre des doutes. Apollon, l'avait accepté ou tout du moins en théorie. Il pouvait être affreusement, mesquin, quand il le décidait, juste pour prouver tel un enfant qu'il était celui me connaissant le mieux. Je pouvais presque, entendre le « tralalère » quand il énonçait la longue liste de chose que nous avions vécus. Et Pitch...Avait parfois un peu trop tendance à entrer dans son jeu. Aussi, était-ce une excellente chose qu'il ne soit pas là.
Le petit ami d'Aphrodite, décida donc de s'engager, bientôt suivit par Robyn, et ma soeur. Ne restais que Louise, Athéna, Apollon et moi. Ce dernier me lança d'ailleurs un regard qui me fit grincer des dents. Je, savais parfaitement, ce qui allait se passer. Il allait appeler Hadès, pour s'occuper d'Olympe pendant notre absence. J'avais été dur à convaincre, et en réalité je n'étais toujours absolument pas d'accord. Malheureusement, il restait notre seule option. Ah, j'avais réellement tout tenté, même de supplier Apollon, de confier les rênes de la citée à Dionysos s'il voulait réellement un dieu. J’admets que mon discours ne m'avait pas convaincu non plus. Mais de là à nommer Hadès. Tout mon visage se tordait en une grimace de dégoût rien que d'y penser. Pendant très longtemps on avait pu voir un Apollon tenter de m'exposer des arguments, tandis-que je restais définitivement fermé, répétant inlassablement « non » en guise de réponse dès qu'il partageait ses idées. Tandis-qu'il l’appelait je fit mentalement la liste des choses à ne pas laisser à sa portée : le char solaire d'Apollon ainsi que mon propre char lunaire ? En sécurité. La porte de ma chambre ? Verrouillé. Nos armures ? Avec nous. Je continuais encore un moment comme ça. Pour conclure, que tout était bon, il n'y avait rien de trop important laissé à sa porté. Mon frère, avait insisté, pour que je ne verrouille pas sa chambre. S'il la retrouvait totalement sans dessus dessous, ou s'il avait eu des invités dedans, qu'il ne vienne pas se plaindre ensuite. J'avais prit mes précautions de mon côté, tout ira bien.
Je restais en retrait pendant la conversation, entre mon frère et Neil, préférant remercier Athéna du regard. Je savais que Louise, n'aimait pas les armes, mais je me sentais plus rassurée, qu'elle ai l’arbalète dans les mains. C'était dangereux, même pour des dieux. Ce qui signifiait, que ça l'était encore plus pour des mortels. Et, je tenais trop à Louise pour la voir disparaître. Mon regard s'adoucit, en les voyant faire un « check » tous les deux avec Apollon. Depuis, qu'Alexis lui avait appris ce que c'était, tout le monde à la coloc y était passé. C'était sa nouvelle façon de dire bonjour. Je me contentais deles regarder de loin, avec une expression mi amusée, mi exaspérée. Ma marque de fabrique.
Je papillonnais des yeux, surprise, lorsqu'il me plaqua un baiser sur le front. Ce, n'était pas la première fois qu'il le faisait. Il, avait toujours, était, la personne, avec qui j'étais le plus tactile. C'est, juste que c'était rare en ce moment. Avait-il sentie mes craintes ? Je croyais, les avoirs pourtant bien enfouie. Se pourrait-il, qu'il arrive maintenant à savoir même ce que je cache au plus profond de mon être ? Je me mordit légèrement, la lèvre. C'était mon tour, de passer. Je voulais le faire vite, je m'inquiétais toujours, quand Apo' n'était pas dans mon chant de vision. Mais, je ne pouvais pas partir juste comme ça.
Je franchis l'espace me séparant de ma nièce, et décidait de faire fi, de toutes mes craintes, pour la serrer dans mes bras. Je, n'avais jamais été douée pour réconforter les personnes. Mon jumeau l'était bien plus.
- Il faudrait vraiment, qu'on fasse quelque chose toutes les deux dis-je simplement
Après tout, je m'étais occupé de Lily, après sa rencontre avec Poséidon. J'étais resté pour la rassurer un peu. J'avais vu Star Wars au cinéma avec Elliot, et j'avais emmené Ellie à la Nouvelles Orléans. En revanche, je n'avais encore rien fait avec Neil. Le temps, était peut-être venue de le faire.
J'étais resté plus longtemps, qu'à l’accoutumé, peut-être, parce que j'avais cette crainte, de ne pas revenir, et de ne pas tenir ma promesse. Mais, je devais y aller. Je devais rejoindre les autres. Alors, que je remettais nerveusement, une mèche de cheveux en place, mon regard tomba sur la chose la plus précieuse que je possédais. Mon bracelet, qu'Apo' m'avait offert avant la guerre. Baissant, ma main, je défis nerveusement, le fermoir, avant de le prendre délicatement, et de le mettre dans les mains de ma nièce :
- C'est une garantie lui dis-je celle de notre retour. Fait attention à toi, et si jamais tu as envie d'installer un coussin clouté sur le trône tu as carte blanche.
J'esquissais un sourire, avant de me diriger vers le portail et de le passer, juste à temps pour voir, mon frère menacer par un loup. La réaction, ne se fit pas attendre, immédiatement je fis apparaître mon arc et mon carquois. L'animal n’eus pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait, que déjà il se prenait une flèche en plein abdomen, mourant sur le coup :
- Ça va ? demandais-je d'une voix tremblante en me précipitant vers Apollon
Je pris le temps, d'inspecter sa blessure, avant de voir que Louise nous avait rejoint. Me relevant, je tendis la main à mon double afin de l'aider à se remettre sur ses jambes. Tout le monde était là, je crois qu'il était temps de se familiariser un peu plus avec le terrain et de mettre directement, les choses au point. Devant nous s'étendait une forêt à perte de vue. Bon point, la forêt c'était mon domaine. Le lien, avec Apollon, était toujours là, je pouvais sentir sa présence dans mon esprit, et un signe de tête de sa part m'affirma que lui aussi. Nos pouvoirs aussi, semblaient toujours là. J'avais pu faire, apparaître mon arme. En revanche, je pu sentir une légère perturbation sur la planète. Impossible de définir ce que c'était. Mieux valait s'en méfier. A tout ça, semblait s'ajouter l'absence de puissance, même celle de mon frère et de mes deux sœurs. Je questionnais Apollon du regard, lui non plus ne sentait pas la mienne. Je n'aimais pas ça. Mais quoi qu'il en soit, il était temps de mettre les choses au point. Je parlerais plus tard de mes craintes aux membres de ma fratrie :
- On est dans un lieu hostile, alors voici quatre règles commençais-je On ne se sépare pas, on ne joue pas au héros, quand on dit quelque chose on nous écoute dis-je désignant mes deux sœurs, mon frère et moi même. Athéna et moi sommes des guerrières, nous avons l'habitude du combat. Quant à Aphrodite et Apollon ils possèdent chacun une arme capable de tuer un dieu. Pour terminer, en forêt, on suit mes indications, est-ce que j'ai été clair ?
Si on voulait avoir une chance de s'en sortir, et de revenir comme je l'avais promis à Neil, il allait falloir agir en groupe, pas en étant dispersé, chacun décidant qu'il était tout à fait apte d'envoyer balader, n'importe quel menace d'une pichenette.
Je tournais, mon regard vers le reste des bois, mes instincts de chasses reprenant totalement, le dessus. Quelque chose se rapprochait, des hurlements. Le comité d’accueil de tout à l'heure n'avait manifestement pas suffit :
- Première indication, on va tous en direction du nord ordonnais-je, d'autres loups arrivent, et il faut mettre le plus de distance entre eux et nous.
Évidemment, il allait sans dire que marcher tranquillement, était prohibé. Non, dans ce genre de cas on cours. Je m'enfermais à nouveau dans me bulle. Laissant, le soin à mon frère, de s'occuper de Louise. Actuellement, nous étions en forêt, poursuivit par des loups. En tant que déesse de la chasse, c'était donc de mon devoir, deles guider. Ce, n'était pas la première fois, que j'avais à faire à ce genre de bête. Mais, généralement, elles déguerpissaient dès qu'elles sentaient mon aura. Là, ce n'était pas le cas, puisque nous ne semblions dégager absolument aucune puissance. Et nouveau, soucis, les hurlements semblaient se rapprocher de plus, à mesure que nous avancions. Malheureusement, je ne pouvais pas m'arrêter et tenter deles intimider. Il, n'y avait aucune lune dans le ciel. Et sans lune, impossible d'utiliser la manipulation lunaire. C'était pourtant, dans ces cas là, qu'avoir les cheveux qui deviennent argentée et la peau très pâle aurait servie. Les rôles auraient été inversé, je serais passé de proie à prédateur, puisque plus imposante et intimidante qu'eux.
Le bruit d'un cour d'eau parvint à mes oreilles, approchions nous d'une rivière ? Non, le bruit se rapprochait mais semblait bien trop agité, pour n'être celui que d'un simple cours d'eau. J'avais, un mauvais pressentiment. Et plus on avançait, plus il s'accentuait. Jusqu'à ce nous débouchions sur un ravin.
Mon cœur se mit à battre à la chamade, tandis-que je jetais aux alentours afin de trouver une solution, pour partir. Nous semblions prit au piège. Le ravin était bien trop haut pour sauter. Nous, semblions avoir nos pouvoirs, mais rien n'indiquait que la régénération en faisait partie pour commencer, et de plus nous avions à nouveau des mortels avec nous, qui eux n'avaient pas ce petit tour de pass pass pour tromper la mort. Mon rythme cardiaque s’accéléra, en face il y avait un autre rebord. Mais, ma joie retomba bien vite, deux grand yeux rouges brillant nous faisaient face. Et bientôt, la silhouette d'un loup se dessina. Il, était bien plus grand et imposant, que les autres. Il devait faire au moins cinq ou six fois leur taille. Et quelque chose, me disait qu'il n'allait pas tarder à sauter par dessus le ravin. Le tout était de bien calculer. Il était prêt à bondir, il fallait le laisser faire, et nous téléporter. Je voulus tenter, et ordonner juste après à Apollon, de le faire avec Louise, mais rien, impossible de se téléporter.
Mon cerveau fonctionnait, très rapidement, il me restait une seule option, et je priais mentalement Gaïa pour qu'elle marche. Entre les hurlements qui se rapprochaient et cet énorme loup, c'était notre seule chance. Prenant une grande inspiration, je fit le vide autour de moi, avant de me focaliser droit sur le loup noir. Pupilles sang, contre pupilles océan. Et d'un coup, je pénétrais son esprit. Généralement, je m'y prenais en douceur. Même pour un prédateur. Mais lui, je devais agir vite. Nos deux esprits se rencontrèrent, je sentis immédiatement, qu'il n'était pas comme les autres loups. Son esprit, était différent, c'était un être doté d'une intelligence. En d'autres circonstance, je me serais sûrement émerveillé. Mais là, j'avais la charge de tout un groupe. Alors j'activerais le mode déesse émerveillé par la faune plus tard.
Je tentais de faire reculer son esprit, afin d'en prendre totalement possession, ainsi je pourrais le forcer à reculer. Il, avait l'air de pouvoir y résister, aussi insistais-je un peu plus fort. Je pouvais sentir son hésitation à bondir, il fallait que je continue. L'animal, ne se retourna pas, à la place il recula, ferma les yeux et disparu. A nouveau, je papillonnais légèrement des miens. La nature, ici était vraiment fascinante. Mais au loin, les hurlements se rapprochaient de plus en plus, et nous semblions acculé. Il fallait trouver un moyen deles éviter et vite.
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Lou 1 : 0% Lou 2 : 0% Gros méchant Loup : Pas une menace pour l'instant Artémis : 100%
Louise Hollen
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Rachel Mcadams
He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
Elle avait l'impression de s'être fait avoir pour le coup. Au final, ils étaient tous passé avant elle. C'était presque déprimant. Pascal avait tenu a passer en premier, rapidement suivit de Robyn. Elle aurait pu lui rétorqué qu'elle pouvait guérir les gens donc qu'elle pouvait passer mais cette information lui avait semblé ... comment dire Prete a se retourner contre elle a tout instant. Du groupe elle devait bien être la plus faible au sens offensif du terme. Même Robyn avec sa batte de base ball semblait plus impressionnante. Lorsque le caméléon fit son discourt elle retint difficilement un rire et un cri d'encouragement. Bizarement ce discourt l'avait motivé. Parce que ca semblait terriblement Holywoodien et décalé mais qu'en même temps les paroles étaient enflammées.
Puis ce fut Robyn qui réussi a obtenir une armure qui sur le coup fit penser a du Mytrile a Louise. A cacher sous les vêtements. C'était ... terriblement cool elle devait dire. Quand aux paroles que prononça Athéna a Neil, elles ne la laissèrent pas indifférente. même si c'est la dernière chose que je dois faire... Peut-être que ça me rachètera... . Donc : elle regrettait. Beaucoup apparemment, ou en tout cas assez pour essayer de risquer sa vie pour les autres. Elle suivit la déesse des yeux avant ue celle ci ne s’arrête juste devant elle et ne lui mette une arbalète dans les mains ? Heiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ???. Mais ... mais ... mais ... mais ... Oh. Bah ...
"Euh .. merci."
C'était gentil et sur le coup elle ne savait absolument pas comment réagir. Elle passa le carquois autour de son cou et l'installa de façon a pouvoir attraper des carreaux sans que ca la gène dans ses mouvements. Elle attendit juste due la déesse passe le portail pour laisser transparaître son air paniqué, accompagné d'un petit "Mais j'ai aucune idée de comment ca marche moi !". Bon, autant essayer rapidement avant de se lancer dans la bataille. C'était rassurant de se dire qu'elle avait une arme, de sentir qu'elle pouvait se protéger ... et en même temps terriblement angoissant par la responsabilité que ca procurait. Elle pouvait blesser. Tuer quelqu'un avec une arme comme celle la.
La jeune femme chargea l’arbalète et visa devant elle pendant qu'Aphrodite discutait avec Neil. L'arme était moins lourde que ce a quoi elle s'attendait pour le coup. Sûrement un truc "divin"qui lui permettait de la manier sans trop de difficultés, toute humaine et novice qu'elle était. En soit ca ne semblait pas trop difficile, il suffisait de viser et d'appuyer sur la gâchette. Bon, elle allait s'en sortir. La princesse retira le carreau et le rangea dans le carquois avant de passer l'arme sur son épaule, des fois que par inadvertance elle se déclencha toute seule et ne blesse quelqu'un. Ca aurait été dommage de voir Pascal courir dans tous les sens avec une flèche plantée dans la fesse. L'image mentale la fit rire alors qu'Apo s'approchait. Elle leva la main a son passage le laissant frapper dedans avant qu'il n'embrasse Artémis pour finir par passer le portail Louise hésita a se lancer directement a sa suite mais ... une pensée la retint,, captant toute son attention pour quelques instants. Les rouages tournaient dans son cerveau, reprenaient la suite de ses pensées.
Lorsque Diane passa a son tour le portail, elle se contenta de fixer Neil un instant. Il y avait certaines choses qu'elle préférait faire en dehors des dieux, parce qu'elle savait qu'ils lui diraient que non ce n'était pas possible, que ses pensées n'avaient aucun sens, qu'elle devait trouver autre chose. Ils avaient peut être raison, si ca se trouvait elle se plantait complètement. Mais une partie d'elle, toujours en quête de réponses se disait que ce n'était qu'en éprouvant ses théories qu'on parvenait a se dire si elles étaient vraies ou fausses. Et puis elle se souvenait des paroles d'un ami lui disant qu'elle devait "toujours aller a la source de l'information pour connaître la vérité". ( ) Alors même si elle se trompait ... elle voulait savoir.
"Qui es tu réellement ?"
Elle aimait bien Neil, et lui faisait confiance. Dans une certaine mesure. Mais une partie d'elle ne pouvait s’empêcher de se poser des questions, de s'interroger. Pourquoi ? Comment ?
"Si tu étais réellement la fille d'Eliott et Lily tu serai une demis déesse. Mais visiblement tes pouvoirs vont bien au dela de ça. alors ... Qui est tu Neil ?"
Était elle réellement Cassandre ? Si c'était le cas pourquoi avoir changé de nom dans leur époque ? La jeune femme semblait surprise par la question, se demandant sans doute pourquoi Louise lui demandait ça.
"C'est moi, Louise. Ca a toujours été moi."
Elle semblait ne pas comprendre les interrogations de la princesse. Celle ci soupira. Elle ne voulait pas agresser la jeune femme, après tout elle semblait être de leur coté depuis un moment. Mais en même temps trop d'interrogations tournaient autour d'elle.
"Oui. Mais tu ... tu n'es pas comme Aaron, Egeon et Melody. Ils ne peuvent pas faire apparaître d'armures comme ca. Ils ne peuvent pas manipuler l'eau exetera. Et c'est quoi le titre de Prophétesse exactement ?"
Trop de questions tournaient dans sa tête. Trop d'interrogations. Trop d'incertitudes. De la peur oui certainement un peu. Neil l'observa avec un sourir compatissant et posa une main sur le haut du bras de la princesse qui du se faire violence pour en pas reculer.
"Je sais que tu t'inquiètes pour beaucoup de choses Louise, mais je t'assure que tu peux me faire confiance."
Oui mais la n'était pas la question. Qui es tu ? n'était pas la même chose que Peut on te faire confiance ?. Neil jeta un coup d'oeil en direction de Heimdall qui inclina la tête avant de se mettre face au portail. Celui ci sembla trembloter dans l'air alors que le gardien attendait le signal. Il allait bientôt se refermer. Le regard de la prophétesse passa du portail a Louise et elle retira sa main.
"Il est encore trop tôt pour parler de ça. Et pour mes pouvoirs, je t'assure qu'ils sont tout a fait normaux. C'est juste que..." Nouvelle moue compatissante.Si Louise n'avait pas été d'un tempérament plus tot calme elle aurait presque pu se dire qu'elle avait un peu pitié d'elle. "Si tu veux les rejoindre, il ne faut pas traîner, mais fait bien attention à toi. C'est dangereux ce qui se trouve là bas. Tu n'es pas obligée deles suivre si tu ne le souhaites pas."
Louise passa une main dans ses cheveux avant de s’arrêter en sentant sa gavroche. Ah oui, elle l'avait oublié. Les chapeaux faisaient partis d'elle maintenant.
"Ne t'en fais pas je vais y aller. " Elle se tourna a demis vers le portail, évaluant les tremblements, les signes qui pouvaient dire quand il se fermerait, avant de se tourner vers Neil et de lui demander de but en blanc :
"Est ce que tu en veux a Eliott ?"
Les yeux qui fuient son regard, se baissent et fixent le sol, plus criant qu'un aveux. Elle laissa quelques secondes passer, peut etre le temps de rassembler ses idées, de faire le tri dans ses sentiments.
"Il est mon père et je tiens beaucoup à lui."
Le regard se releva, plongeant ses yeux dans ceux de Louise. La fille d'Eliott. L'amour n’empêchait pas le ressentiment, elle le savait mieux que personne. Ce fut a son tour d'avoir un sourire compatissant pour Neil, en se disant que malgré elle elle avait du souffrir beaucoup trop dans sa vie..
"Quand tu reviendras, on aura une discussion si tu veux et on pourra tenter de mieux se connaître. J'ai très envie de découvrir cette Louise là." Etait elle si différente de son "elle" du futur ? Apparemment.
"D'accord je serai ravie qu'on parle un peu."
"Prend soin de toi. Ne fais pas de bêtises et... Ne te met pas en danger inutilement."
"T'en fais pas, j'essaierai d'être sage."
Elle ne le faisait pas tant que ca pourtant ! Si ? Non. Bon, peut être. Un peu. Mais ce n'était jamais inutilement. Elle avait toujours défendu des causes qu'elle croyait juste ou chercher des informations, des indices. Tout le monde savait que le savoir était le nerf de la guerre. La princesse lui rendit son sourire et se détourna pour marcher vers le portail quand tout a coup, la voix de Neil retentit.
"Louise ?" Elle s'approcha et attrapa son poignet pour y déposer un petit objet dans sa main."Ne l'utilise que si tu en as réellement besoin."
Ouvrant la paume, la petite brune découvrit un briquet d'or. Oh. Un briquet. Pour elle. Bizare. Mais sympa quand même.
"Le portail se ferme."
"Merci !"
D'un bond elle sauta a travers l'ouverture et ... attéri souplement de l'autre coté. Wouh, visiblement il y avait eut baston pendant son absence. Ceci dit, ça ne la dérangeait pas plus que ça de ne pas avoir été mêlée a tout ça Tout le monde semblait aller assez bien et rapidement Diane leur fit un petit discourt. Laissant son regard se balader sur les bois, la princesse se mordilla la lèvre. Certes ils risquaient de se faire tuer a tout instant mais ... Elle n'aimait pas cette manière de présenter les choses. Pourtant au fond elle savait qu'elle avait raison, seuls ils ne s'en tireraient pas. Observer son environnement, comprendre ou elle était et ... pas de lune ? Avait elle été détruite ou étais ce un phénomène naturel ? Elle n'eut pas le temps de plus se poser de questions que rapidement ils durent se mettre en route. Remerciant mentalement Apollon et son entraînement - ainsi que les recommandations qu'il lui avait fait d'améliorer son endurance - elle se prit rapidement "au jeu", s’efforçant de rester au niveau d'Apollon ( et de ses grandes jambes ) et couru avec les autres en se concentrant. Regarder derrière ne ferait que la faire angoisser, la ralentirait donc autant se concentrer devant. Cependant ils arrivèrent rapidement a un ravin et elle freina de quatre fers pour ne pas basculer dedans avant de reculer.
Quand un loup gigantesque fit son apparition, elle le fixa un instants, la bouche entre ouverte devant tant de bestialité. C'était réellement impressionnant et sur le coup elle n'eut pas le réflexe de prendre son arbalète. Cependant, Diane semble ... l'affronter et au bout de quelques instants, la créature disparaît alors que d'autres arrivent en suivant leurs traces. Rapidement, elle observe, cherche un moyen de s'échapper. Il n'y a pas de chemins tracés dans la pierre et la paroi est trop verticale pour tenter de descendre a main nues. Peut être longer la falaise en espérant trouver un pont ? Mais ou aller ? Il n'y a rien, ni a droite ni a gauche, pas de lumières, de bâtiments. Rien de rien.
et soudain, deux autres loups arrivent, tournant devant eux en demis cercles, évaluant leur proies ... Et tout à coup l'un d'eux bondit sur Louise, la faisant basculer sur le sol alors qu'elle débat, maintenant son bras devant son visage pour éviter de se le faire dévorer. C'est sur lui que se referme la mâchoire de la créature et quelques instants plus tard, elle le frappe a la tête, lui faisant brusquement lâcher prise alors qu'elle se relève brusquement.
"Ça va, je vais bien !" dit elle sans quitter les loups du regard, pour éviter que les autres ne se déconcentrent. D'un geste, elle passe la main sur son bras blessé en grimaçant, refermant les plaies pour ne pas avoir a subir d’hémorragie. l'odeur du sang excite suffisamment les créatures comme ça.