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 [Fe] Les Plaines de Vigrid - Evénement #57

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When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?


Les Plaines de Vigrid - [Fe] Les Plaines de Vigrid - Evénement #57 - Page 2 P8m0


| Conte : Hercule
| Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.

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| Cadavres : 2540



Les Plaines de Vigrid - [Fe] Les Plaines de Vigrid - Evénement #57 - Page 2 _



________________________________________ 2016-01-11, 20:58

La partie de poker avait tourné court. En une seconde à peine. Il l'avait senti, au moment même où cela s'était produit, lui debout dans ses sous-vêtements en train de rire un instant plus tôt... Son visage s'était fermé, son regard tourné vers Artémis. Tout le monde savait que quelque chose se produisait.

Les gardes étaient arrivés rapidement, s'agenouillant face à lui – il ne s'y faisait toujours pas, énonçant une vérité qu'il avait déjà deviné.

"Seigneur Apollon, la Cité a perdu toutes ses défenses. Est ce que ..."

Ses sourcils se froncèrent, alors qu'il dévisageait l'homme devant lui. Avant que ses yeux ne s'ouvrent en grand, sa bouche formant un magnifique « O » et qu'il ne hoche la tête de gauche à droite frénétiquement.

« Promis, j'ai rien fais ! »

Depuis qu'il avait été élu nouveau Maître d'Olympe, avec toutes les charges et les avantages qui incombaient à ce titre, les soldats avaient pu découvrir deux facettes du dieu Apollon. Celle plus sérieuse, qu'ils n'avaient pas l'habitude de croiser, plus investie et rigoureuse. Et celle à laquelle ils étaient sans doute habitués depuis longtemps, le blagueur insouciant. Celle même qui ressortait dans ce tableau de strip poker improvisé dans la bibliothèque. S'il était leur Chef, avec Artémis, et qu'ils le respectaient, il avait néanmoins l'impression de parfois être comme le petit frère turbulent qu'on doit surveiller pour être sûr qu'il ne casse rien dans la maison. Ce qui pouvait être vrai, parfois...

"Quels sont vos ordres ?"

Déjà, une chose importante devait être faite. Se rhabiller. D'un claquement de doigt, il fit réapparaître ses vêtements sur son corps, ayant déjà fait passer le message aux gardes d'aller fouiller toute la cité pour s'assurer que tout était bien à sa place. La cité était sans défense. Ce n'était jamais arrivé. Il ne savait pas... Il ne savait pas quoi faire, il devait bien l'avouer.

Chronos ? Il était normalement libre depuis un long moment, ils avaient attendu son passage à l'attaque, était-ce de cela qu'il s'agissait ? Le dieu fit apparaître le sceptre dans sa main, ressentant immédiatement son inefficacité. Il ne lui servait à rien de forcer, l'arme ne répondait pas. Il n'écoutait que distraitement les paroles prononcées à ses côtés. Si d'apparence, il ne laissait rien transparaître, dans sa tête le chaos régnait. Il était supposé diriger, donner les directives, quelque chose comme ça ? Il ne voulait pas faire semblant alors qu'il n'avait strictement aucune idée de ce qui se passait. Alors il se contenta de rester là, à se demander quelle attaque allait leur tomber sur le coin du nez, tandis qu'Aphrodite et Pascal se penchaient sur le livre.

« Heu... Les dieux, vous vous rendez compte que Heimdall c'est le gardien du Bifrost dans la mythologie nordique? Ça choque personne ça? »
« Et selon la mythologie grecque, Apo et moi sommes sensés être les enfants de Leto et Zeus. J'aurais apparemment changé Achtéon en cerf pour qu'il finisse dévorer par ses propres chiens. Quant à Aphrodite elle serait né de l'écume après que Cronos ait coupé le...Bref les mythologies n'en sont pas à une incohérence prêt. »

Diane n'avait pas pu retenir sa remarque et il se retourna vers elle avec un sourire qui lui échappa malgré lui. La mythologie, un beau bordel si vous voulez son avis. Beaucoup d'histoires pouvaient être racontées dans de bien différentes versions. Rien que pour ce pauvre Achtéon. Son sort n'avait pas été si catastrophique que cela, au final... Si, en effet, il avait bien découvert Artémis se baignant après une chasse, la déesse n'avait pas réagi de manière aussi extrême que ce qui pouvait se dire. Non, c'était Apollon qui était arrivé, alors que sa jumelle tentait de faire partir l'indésirable. Il avait un passif plutôt impulsif, surtout quand il s'agissait de sa sœur et voir cet homme la dévisager de la sorte l'avait mis sur les nerfs. Il n'avait pas réfléchi et avait envoyé un coup du droit dans la tête du pauvre humain en moins de deux secondes. Bon, il avait espéré que ça le tue d'un coup pour être tranquille mais Apollon avait mal dosé sa force, envoyant valser sa victime pile dans le cours d'eau aux pieds d'Artémis. Heureusement, il était trop dans les vapes pour profiter de la vue que le dieu lui avait involontairement offerte. Si lui n'était pas contre le fait de le laisser pourrir ici, Diane l'avait sorti de l'eau en se moquant royalement du « raté » de son frère. C'était toujours plus joyeux que d'imaginer Achtéon se faire dévorer par ses chiens.

« J'aimais bien les vikings. »

Petite remarque alors qu'il avait entendu les paroles d'Artémis. Phoebus avait même adopté leur style, fut un temps, allant voguer sur les mers et découvrir le monde avec eux. Ils étaient sanglants. Peut-être un peu trop. Mais ils savaient faire la fête comme il le fallait !

Le groupe décida de se téléporter au lieu où Heimdall se postait lorsqu'il était encore là. Un joli dessin mais rien n'indiquait que quoi que ce soit allait se produire ici. C'était... c'était frustrant en fait, incroyablement énervant. Il serrait les poings, les dents serrées, se rapprochant de sa jumelle pour se calmer. Il était en train d'être tester ? Qu'est-ce qui se passait exactement ?

C'est ce moment que choisit Neil pour apparaître.
Elle aussi, devait sentir que quelque chose ne tournait pas rond. Peut-être... Peut-être qu'elle savait ? Qu'elle l'avait vécu ? Qu'elle était au courant de ce qui se déroulerait ensuite ? Qu'elle pouvait tout remettre en place ? Il se sentait impuissant. Il détestait cela. Et Neil ne semblait pas avoir de réponses non plus.


« Non vraiment, il s'est passé quoi dans la Bibliothèque ? »

Oh non, qu'on ne compte pas sur lui pour répondre à cette question.

« Un strip poker. Ces gens se sont rués vers mon domaine afin de le dépraver. »

« Il ne me semble pas t'avoir vu refusé d'y participer Socrate, c'est étrange j'étais la seule à lire dans mon coin. Si tu ne voulais pas que ça ce passe dans la Bibliothèque tu n'avais qu'à le dire, je suis sur qu'Apo' se serait fait un plaisir de l'organiser dans la salle du trône sans t'y convier. C'est quoi déjà l'expression que les mortels utilisent dans ce genre de cas ? Ah oui c'est l'hôpital qui se fou de la charité. »

Voilàààà, prend ça dans les dents petit chat. Diane pouvait se montrer bien froide parfois, rien qu'en la regardant il avait l'impression que la température autour d'eux avait baissé de vingt degrés. Sa voix était glaciale, sa posture était glaciale, tout en elle était... glacial. Elle parlait distinctement, lentement. Qu'est-ce qu'elle pouvait faire peur quand elle le voulait...

« Quoi? Vous auriez préféré utiliser un soldat pour savoir si le portail était ouvert. Me regardez pas comme ça où je garde ce foutu ananas durant toute cette crise. »

Il tourna les yeux vers Pascal, qui venait de lancer l'ananas dans ce qu'il pensait être le portail et...

« Mais ça va pas là-dedans ? D'où t'as pris mon ananas sans mon autorisation ? »

Il était outré. Choqué. Triste aussi, un peu ? C'était un cadeau d'Hadès et on lui avait dérobé sa propriété sans même lui demander, chez lui comme ça, tout allait bien c'était la fête, on faisait ce qu'on voulait comme on le voulait ! … Certes, IL avait organisé le strip poker. Mais il n'avait pas dit « Faites comme chez vous ! » … Si ? Si, il l'avait peut-être dit.

« Prends grand soin de cet ananas on me l'a offert. J'y tiens. »

Son regard noir ne laissait place à aucun commentaire. Même Aphrodite, qui semblait être ravie à l'idée de pouvoir s'en débarrasser, ne le prendrait pas par la pitié. Il gardait tous les cadeaux qu'on pouvait lui faire précieusement.

"Si ça ne vous dérange pas Seigneur Apollon, quand vous aurez reboutonné les boutons de votre pantalon, on pourrait s'occuper de notre problème ?"

« Mon quoi ? Oh. »

Se râclant la gorge, le dieu se hâta de remettre ses boutons en place. Il n'avait pas vraiment vérifier que tout était revenu correctement lorsqu'il s'était revêtu. Au moins, sa chemise était à l'endroit. Un léger sourire se forma sur ses lèvres à sa remarque, à laquelle il répondit tout simplement avec un ton plus détendu.

« Je n'ai pas pu t'appeler, je n'ai pas ton numéro. »

Parce que oui, ça lui arrivait d'utiliser les méthodes plus humaines, maintenant qu'il en était capable et qu'il ne se trompait plus de contact en voulant joindre quelqu'un. Il en était plutôt très fier d'ailleurs.

Ils avaient fait tout ce qu'ils pouvaient faire... Non ? Envoyer des gardes à Storybrooke, faire le nécessaire pour être informé si quoi que ce soit d'étrange – de plus étrange que d'habitude – se produisait. Patrouiller sur Olympe pour s'assurer que rien n'était entré sans qu'ils ne s'en rendent compte et... Et maintenant ?

Il s'était reculé vivement, alors que les cercles au sol s'étaient mis à tourner. De la fumée s'échappait du centre, s'élevant plus haut que ce qu'il était capable de voir. Qu'est-ce que c'était ?

« Un message de très loin. »

Apollon secoua la tête, incertain. De quoi parlait-elle ? Quel message ? Loin à quel point ? Il ne tarda pas à avoir la réponse. Un message traversant l'espace et le temps, c'était assez loin pour qu'il ne réplique rien. La puissance de la Cité était mise au travail pour qu'il leur parvienne, alors ? Les laissant atteignable le temps qu'il arrive ? Combien de temps ? C'était bien ça le problème. Ils l'ignoraient.

Quelques heures plus tard...


Si généralement, il ne disait pas non aux fêtes, il du se faire à l'idée que la proposition d'Aphrodite devrait être remise à plus tard. Ils avaient dû s'organiser rapidement. Ils ne pouvaient décemment pas tous rester plantée autour du tunnel de fumée à attendre que quelque chose se produise, tout comme il ne pouvait laisser l'endroit désert sans personne pour les avertir au cas où... quelque chose se produise. Des tours de garde avaient été mis en place. Il avait contacté certaines personnes extérieures, sans que son avis ne fasse forcément l'unanimité. Entre Jamie, le cavalier qui le détestait et Athéna, qu'il n'avait pas recroisé depuis... des mois ? Il n'était lui-même pas certain de ce que cela apporterait mais... Il avait voulu mettre ça en place depuis le début. Une équipe. Pas une armée comme le nom laissait penser. Et s'il n'avait pas eu le temps de regrouper tout ceux qu'il aurait souhaité avoir à ses côtés, il pouvait au moins prouver qu'il n'était pas si rancunier que ça, au moins envers sa sœur aînée.

« Est-ce vraiment une bonne idée de laisser une bombe à retardement juste à côté d'un tunnel qui relie le présent au passé ? »

Il ne répondit rien à Aphrodite, haussant les épaules alors que ses yeux azurs restaient fixés sur l'Oracle, encore et toujours immobile. Il avait demandé à Diane de veiller sur Louise, non pas de la renvoyer chez eux loin de là, au contraire même. La garder tout près pour être certain que rien ne lui arrive. Il voulait aussi qu'elle contacte Pitch, pour qu'il reste avec ce fameux Jamie à surveiller l'Asbrus. C'était un mage puissant au fort caractère, non ? Il devrait bien s'entendre avec Famine. Sans doute. Peut-être.

« Pitch aurait pu monter la garde avec Diane. Cela aurait été beaucoup plus... approprié. »

Hum... S'il ne prononça pas un mot, ses lèvres se pinçant, elle dû deviner bien vite ce qu'il en était. Elle avait sans doute déjà l'intention de lui tirer des informations là-dessus en l'accompagnant ici, c'était certain ! Elle ne s'intéressait sans doute pas à l'Oracle plus que cela, c'était son truc à lui. Il avait eu le pressentiment qu'en venant ici, ils en apprendraient un peu plus. De l'espoir surtout. D'avoir de nouvelles indications. Il était assis en tailleur, pensif, se demandant s'il n'était en train de perdre son temps. Non.. Non, il ne perdrait jamais son temps à être avec l'Oracle. S'il avait ressenti le besoin de venir ici, c'est que quelque chose allait se passer. Forcément.

Il tourna la tête vers sa sœur alors qu'elle lui proposait des macarons. Il se sentait un peu... Il n'était pas sûr d'avoir envie de manger, lui qui ne disait pourtant jamais non à quoi que ce soit de comestible. Il était balonné ? Il avait la nausée ? Non, il ne pouvait pas, physiquement du moins. C'était dans sa tête tout ça. Trop de stress ?

« Cassandre adore les macarons... »

Autant que Lily aimait les curlys ? Parce que les curlys il en aurait bien prit là, ça le réconfortait. Si c'était aussi bon, pourquoi pas. Après tout.
Sauf qu'il n'eut pas le temps d'en prendre un seul en main qu'elle avait refermée la boîte sur ses doigts, la traîtresse. C'est que ça faisait mal ! Son visage se déforma en une grimace peu séduisante – mais sexy quand même, parce qu'il était Apollon – avant qu'il ne se reprenne.

« Tu n'as pas intérêt à la faire souffrir. »

Quoi ? C'est pour ça qu'elle lui avait détruit les phalanges ? Pour... Pourquoi ? Souffrir qui ? Cassandre ? Neil ? … Ohhhhh. Elle tenait à sa petite-fille la grand-mère, c'est vrai, ça paraissait logique, même s'il ne comprenait pas le sens de cet avertissement. Elle était au courant pour... pour après ? Pour ce qui n'était pas encore là mais qui l'était plus tard et ne le serait peut-être pas mais peut-être que oui ? … C'était beaucoup trop compliqué cette histoire. Ce n'était pas lui qui risquait de faire souffrir qui que ce soit en tout les cas. Il avait été plutôt traumatisé par le passé à ce sujet. Donc il évitait justement des situations qui puissent mener à... à la souffrance, en fait. Quoi que ça pouvait être pris dans bien des sens. Il pouvait la faire souffrir en ne faisant rien aussi, techniquement, non ? C'était difficile de ne jamais faire de mal d'une quelconque manière.

Et... Qu'est-ce qu'elle faisait ? QU'EST-CE QU'ELLE FAISAIT A SON ORACLE ?
Il la lâchait des yeux une seconde pour réfléchir et voilà qu'elle mettait un casque à la statue comme ça, sans aucune gêne, comme si c'était le Musée Grévin ! Et c'était quoi cette chanson qu'il entendait d'ici ? Elle aurait plus avoir un peu plus de goût, mettre quelque chose de plus ancien, de plus classique. L'Oracle n'était pas de cette époque, il ne serait pas réceptif à ces bruits ! Quoi qu'il était un peu partout à la fois donc quelque chose de 'futuriste' pouvait peut-être le faire réagir... Et elle se mettait à danser en plus ! Heureusement que l'Oracle dormait, finalement, il n'avait pas à entendre ce qu'elle lui faisait subir.

« Mauvaise, je ne sais pas, mais peu efficace c'est certain. Bien tenté quand même. »

Il s'était redressé, un petit sourire sur les lèvres, amusé malgré tout par la déesse. Elle lui faisait passer un bon moment malgré tout ce qui semblait leur tomber dessus. Il était content qu'elle soit là avec lui.

Et quoi qu'il ait pu dire, sa technique avait peut-être fonctionné.
Il avait relevé la tête en direction de l'Oracle, sentant ce léger changement dans l'air qui indiquait que quelque chose était sur le point de se produire, cette tension dans ses muscles qui lui indiquaient que le moment arrivait et... Il avait ouvert les yeux. Le cœur battant la chamade, un grand sourire s'étalant sur ses lèvres et une flamme d'excitation dans les yeux, Apollon attendait.

Les secondes s'écoulaient plus lentement mais rien ne se produisait. Ce n'était pas... normal. Ce n'était pas comme ça que tout était supposé se produire. Il ne vit même pas à côté de lui, Aphrodite ayant sursauté au réveil de l'Oracle, avançant à pas de loup pour éteindre la musique avant de rester silencieuse et prostrée dans son coin, joignant ses mains dans le dos. Il aurait certainement bien rit en voyant cette scène. Si ce n'est qu'il était perturbé par tout autre chose.

Il ne lui parlait pas. Il ne lui disait rien. Et à mesure que le temps passait, il se sentait plus perplexe, plus indécis. Son pied commença à taper sur le sol, alors qu'il se mordait les lèvres à s'en faire saigner. Il s'attendait à devoir écouter simplement, non pas lui parler pour... pour l'activer ou je ne sais quoi. Que devait-il dire ? Et s'il n'avait le droit qu'à une question, comme la première fois ? Que devait-il demander ?

« Bonjour. »

C'était simple. Concis. Direct. Il était complètement perdu et ça devait se sentir dans l'air. L'Oracle le regardait, comme attendant quelque chose. Il ne pouvait détacher son regard de la statue de marbre si imposante.

« Tout va bien depuis la dernière fois ? Pas de danger en vue, de mort imminente, de grande bataille ? »

Apollon s'était quelque peu détendu, se mettre la pression n'avait pas d'intérêt dans une telle situation. Il savait que si l'Oracle voulait lui dire quoi que ce soit, il le ferait, quoi qu'il puisse lui raconter. Il souriant et se comportait comme avec un vieil ami qu'il n'avait pas croisé depuis longtemps. Ce qui était un peu le cas, ils n'avaient pas discuté depuis un an maintenant.

« Seigneur Apollon, dieu des dieux, protecteur de la Cité. »

Oui, c'est moi ? Ce n'était pas une question mais une affirmation. Et elle le faisait tressaillir, lui procurant un certain plaisir alors qu'il s'agissait des paroles de l'Oracle. Qui l'appelait par son titre, c'était quand même très classe ! Sa voix était claire et distincte, elle résonnait dans la salle où ils se trouvaient, imposant le silence autour de lui.

« Vous venez quérir mon aide, mais je ne puis répondre à vos attentes. Notre chemin s'arrête là. Ma tâche est finie, il ne me reste plus qu'à vous révéler la fin. La fin de toute chose tel qu'elle a été écrite. »

Au fond de lui, Apollon eut l'envie de stopper cet instant. De le figer dans le temps. Parce qu'il savait ce que cela signifiait. Les mots que s'apprêtaient à prononcer l'Oracle seraient les derniers qu'il partagerait avec lui et... c'était effrayant dans un sens. Il ne savait pas quelle portée aurait ses paroles. Quelle signification.
Tout son corps tendu, le souffle court, le regard fixe, Apollon attendait alors, incapable de prononcer le moindre mot, comme un idiot. Choqué de savoir que ce moment serait l'un des derniers qu'il passerait ici.

« A l'est d'Eden, dans la terre des géants. Là où la nature sauvage rencontre les forces chaotiques. Dans la montagne où je suis né, la fin de tout vous sera révélé. »

Et plus rien.

Apollon inspira alors qu'il avait retenu son souffle, cherchant Aphrodite du regard. Que voulait-il dire ? Qu'est-ce que cela signifiait ? Où était-il supposé se rendre ? S'il s'agissait de la fin, pourquoi ne pas avoir été plus clair ? Pourquoi toujours resté si... mystérieux ? Parce que ça faisait son charme, certainement. Il n'aurait pas autant de mérite à être le dieu de la divination si les paroles de l'Oracle était aisée à déchiffrer, n'est-ce pas ?

Le dieu passa sa main sur son visage, avant de soupirer, indiquant d'un signe de tête à sa sœur qu'il était temps de s'en aller. Ils ne tireraient plus rien de cet endroit.

Mais l'Oracle l'étonnerait toujours... Comme la dernière fois, alors même qu'Apollon s'apprêtait à s'en aller, des murmures s'élevèrent, à peine audibles, lui arrachant malgré lui un sourire. Il savait ce que cela signifiait, cette fois. Il les avait déjà entendu. Les douze voix s'élevant pour n'en former qu'une. Les prophétesses. Mais elles ne lui demandèrent pas de l'aide comme elles avaient déjà pu le faire... Ce fut un murmure de l'Oracle qui s'éleva, pour la toute dernière fois.

« Elles te montreront le chemin. »

Apollon tressaillit à ces mots. Pour qu'une telle chose soit possible, il fallait déjà qu'ils les trouvent... Il était tant de retourner sur Olympe.
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Robyn W. Candy
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PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)

| Conte : Les mondes de Ralph.
| Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.

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Les Plaines de Vigrid - [Fe] Les Plaines de Vigrid - Evénement #57 - Page 2 _



________________________________________ 2016-01-11, 23:15



C'est qui qui bosse sur les duos?


Je plissais les paupières, pour regarder avec suspicion Lily, dont la tête dépassait à peine derrière l'espèce de planche en plastique. Elle se cachait, la traîtresse ! Elle osait pas m'affronter directement, ça voulait tout dire ça. Je tendis lentement la main vers un gâteau aux cacahuètes posés dans une assiette en carton et plantais mes dents dedans sans lâcher du regard le haut du crâne de Lily, de l'autre côté de la table basse. C'était stratégique. Il fallait réfléchir, ne pas se tromper... J'avalais le bout de gâteau et essuyais mes doigts sur mon jean, avant de décroiser mes jambes pour ne pas avoir la circulation sanguine coupée.

- Est-ce qu'il a... une moustache ! Rah mais merde !

Je frappais ma main sur la surface de la table et abaissais toutes les cases où se trouvait l'image des têtes d'hommes moustachus. Je suis nulle au « Qui est-ce ? », ça craint un max' ! Lily arrêtait pas de me défoncer comme une pro depuis tout à l'heure. J'avais gagné une seule partie ! J'étais plus douée pour le Cluedo. La prochaine fois je ramènerais ça, on verra qui défonce qui.

- Oh Neil ! Salut !

Je fis un petit geste de la main vers la fille de Lily qui venait d'apparaître. Je me relevais pour aller jeter l'assiette à la poubelle, pendant qu'elle parlait avec sa mère. J'étais là depuis quelques heures déjà, et on avait eu le temps de manger. Je lui avais rapporté ses gâteaux préférés, parce que je savais que ça lui ferait plaisir. Et je m'étais mise en tête de lui en faire le plus souvent possible parce que je lui avais pas offert de cadeau potable à son mariage. Pas ma faute si en rentrant de Neverland j'avais pas trouvé un seul magasin ouvert. Les gens pourraient au moins faire un effort même si c'est le jour de Noël !

- Comment ça t'es venue pour moi ? Sérieuse là ?

Je haussais un sourcil sous la surprise, alors que Neil était venue à son tour dans la cuisine pour me parler. C'était assez perturbant ça. Non que je l'appréciais pas, c'était la fille de Lily, elle avait ses gênes, je pouvais que bien l'aimer, mais on parlait pas beaucoup. En général elle venait voir sa mère, moi je lui disais bonjour et puis voilà quoi.

- Euh... Ouais, mais j'ai quoi à voir là dedans moi ?

Non parce que c'est bien que les divins aient des problèmes, mais moi je rappelle juste comme ça que dans mon petit corps coule du sang vachement humain, et que j'ai pas encore été touchée par la grâce divine. Elle voulait que je fasse quoi ?

- Ok. Je vais chercher ma Lucille, histoire d'avoir une arme. Parce que je les connais ces divins, ça commence en mode sympa, on fait du tourisme à Londres et bam ! Y a un monstre qui te bave sur la tronche juste après !

Sont violents, ces monstres aussi. Et ces harpies. Beurk. Je suis traumatisée par les dindes maintenant, je peux même plus commander des McChickens depuis. En tout cas, j'acceptais d'aller aider la bande de blonds immortels. Même si j'étais pas sûre d'avoir le choix, enfaîte. Et puis pourquoi on pouvait pas emmener Lily ? C'était pas juste ça !

- On dit que t'as gagné aussi cette partie ? Si je reviens vivante, je te rapporte mon édition du Monopoly The Walking Dead !

Il y avait une mini-Lucille comme pion. J'avais craqué sur un coup de tête, j'étais en mode « j'ai envie d'éclater du zombie » et vu que je peux pas m'acheter la version de Call of Duty avec les morts-vivants, je m'étais rabattue sur le moins cher. C'est juste que pour l'instant, j'y avais jamais joué.



Deux types étaient apparus dans mon appart', me faisant risquer la crise cardiaque direct. J'en avais frappé un avec Lucille, mais il avait même pas réagit et m'avait dit qu'ils étaient venus pour m'accompagner. Je me demande si quelqu'un leur a pas dis que j'allais réagir comme ça. En même temps faut être con pour apparaître comme ça chez les gens ! Surtout que chez moi c'était tout petit, le mec il était apparu sur mon lit. J'ai pas installé une sonnette à ma porte pour rien non plus.

J'étais désormais de garde pour surveiller un machin qui s'appelle Hasbro ou un truc dans le même genre. J'avais pas trop compris tout ce que racontait Neil. Je devais y rester de minuit à huit heures du mat', et sans m'endormir. J'avais manqué de m'étouffer. C'est possible ça ? J'avais pas eu le temps de faire la sieste avant moi ! Je suis humaine je rappelle, si je dors pas au moins dix heures je suis encore plus de mauvaise humeur que d'habitude et j'ai envie de mordre les gens.

J'étais en duo avec Diane en plus. La déesse blonde de la chasse, si je me souviens bien. Elle était là à Londres, la dernière fois. Je l'aimais bien. Enfin plus qu'Aphrodite. Je les connaissais pas toutes les deux personnellement, mais le côté bombasse de la blonde canon, ça me gênait. J'veux dire, quand on se retrouve à loucher sur une femme, ça perturbe n'importe qui. Surtout quand en général, on pense plutôt à un mec en particulier...

- Que ce qu'il fait là ?

Je m'étais arrêtée d'un coup, en posant la question à Diane s'en vraiment le lui dire à elle. En gros je pensais à voix haute là. Je resserrais les doigts sur le manche de la batte que je tenais. Skyrunner était là, avec un autre type ténébreux. La déesse avait l'air de le connaître. Je déglutis nerveusement, en croisant le regard de Jamie. Un frisson remonta le long de ma colonne vertébrale et je tournais la tête vers un point invisible, en me retenant pour ne pas partir en hurlant. Parce que je ne supportais pas ce regard. Il y avait quelque chose depuis Neverland... C'était tellement différent. J'avais l'impression que je me mettais à rougir comme une donzelle. Je l'évitais comme la peste depuis qu'on était rentré, là j'avais l'impression d'être tombée direct dans un piège. Et je me serais pété les jambes en me fracassant au fond.

- Skyrunner.

Quand il s'était approché de moi, j'avais fais un truc con. Mais alors genre vraiment méga ultra con. J'avais évité son regard, je m'étais penché...et je lui avais fais la bise. La. Bise. LA BISEEEE ! En me rendant compte de mon geste, j'écarquillais les yeux et déglutis difficilement. Bordel. Putain de bordel de merdeee !

- Bon on s'occupe de tout maintenant ! Vous pouvez y aller ! On se voit plus tard, cio !

Je fis un grand sourire et un geste de la main un peu en mode cow bow qui salut quelqu'un... avant de mordre mon poing serré tellement fort que mes jointures étaient blanches pendant qu'ils partaient. Non mais... Que ce qui m'arrivait ? J'avais pas touché de drogue pourtant ! J'avais l'impression que mes joues étaient brûlantes. La honte. Non mais la honte intersidérale !

- J'ai dis « Cio »... Cio. C'est tellement ringard ! Je crois que je suis entrain de sombrer dans un truc monstrueux là.

J'avais envie de me recroqueviller au sol et de me secouer d'avant en arrière. Mais on allait rester un minimum digne. Quand même. Je m'étais habillée en mode badass en plus. Avec le blouson en cuir, le jean noir et les cheveux attachés en queue de cheval haute. Et puis j'avais ma Lucille chérie. On sait jamais. Elle manquait d’exercice ces derniers temps.

Je me postais dans un coin et attrapais un malabar tutti-frutti dans la poche avant de mon pantalon, pour le mettre dans ma bouche et mâcher comme un ruminant. Je n'avais pas spécialement envie de parler. J'allais bosser tranquilou, faire mes heures et partir me coucher bien gentiment.


- Eh ! Si on faisait un jeu ! Histoire d'arrêter de s'ennuyer comme des rats morts.

Non parce que j'avais réussie à me taire pendant un certain temps mais là c'est bon, je me faisais vraiment chier. J'avais eu le temps de me ronger les ongles, de défaire les nœuds dans ma tignasse mal coiffée, là j'avais épuisé toutes mes ressources. Et puis ça devait être chiant aussi pour la déesse.

- On se fait un « pierre, feuille, ciseau » ? Genre ça se joue en dix manches, si tu gagnes je te passe mon paquet d'oréos, mais si c'est moi qui gagne, tu m'apprends à faire du tir à l'arc. Je trouve ça trop méga classe !

Je suis sûre que ça m'irait bien comme arme en plus. Je dois avoir une tête à manier l'arc. Cherchez pas. On m'a déjà dis que je ressemblais vachement à une fille de feu dans un film avec un espèce d'oiseau comme symbole de rébellion.

- Au faîte, j'me demandais... Lily m'a parlée du fait que t'étais la Déesse dans la lune. Y'a un degré d'intelligence chez les dieux ou pas ?

J'avais une main dans le dos, en attendant de relancer une partie. Mais fallait que je pose la question. Non mais je m'inquiète parfois. Prenez Elliot. Lui il a un problème, c'est clair. Sûrement que ses parents l'ont bercés trop prêt du mur quand il était gosse.



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Les Plaines de Vigrid - [Fe] Les Plaines de Vigrid - Evénement #57 - Page 2 _



________________________________________ 2016-01-12, 12:24

Les Plaines de Vigrid
Et les ennuies commencent


S'il y avait bien une chose que j'admirais chez les Garde Olympien, c'était leur faculté à faire preuve d'un sang froid exemplaire en toute circonstance. Mon frère était là en caleçon, les défenses de la cité étaient totalement désactivé et il n'y en avait pas un seule qui bronchait. Ça, c'était du professionnalisme. Le visage de mon frère, en revanche changea du tout au tout, tandis-que nos regards se croisaient. L'heure n'était plus à la rigolade. Je me tournais immédiatement, vers lui, ne prononçant pas un mot, tout passait par notre lien. Pas besoin de paroles, pour ça. Aussi, lors qu’après lui avoir désigné le sceptre d'un mouvement de menton, je pu sentir au travers des émotions, d'Apollon un léger pique de panique, je su qu'il ne marchait pas. Je, n'aimais pas cela, pas du tout même. Nous, n'avions jamais eu à faire à ce genre de choses.

J'avais je l'avoue, laissé échappé la remarque acerbe lorsque Pascal mentionna Heimdall. Franchement, il n'avait pas encore compris que tous les mythes quels qu'ils soient étaient bien loin de la réalité ? Je veux dire, il sortait avec une déesse non. Son cerveau avait-il la taille d'un pois chiche ou bien ses facultés neuronales s'étaient elles subitement retrouvé endommagé ? Aphrodite, se chargea d'avoir un peu plus de tact que moi. Je lui laissais, volontiers, personnellement, je n'avais pas le temps d'être aimable. Certaines mauvaises langues diraient sûrement, que ça ne changeait pas de d'habitude, ce qui était parfaitement faux. Je pouvais parfaitement, me montrer gentille et aimable quand je le voulais, il n'y avait qu'à interroger Louise ou bien Elliot sur le sujet.

« J'aimais bien les vikings. »

Haussement de sourcil de ma part. Le rapport je te prie Apollon ? Secouant la tête de droite à gauche, je laissait finalement un petit sourire s'installer sur mes lèvres, ne résistant pas à l'envie de taquiner mon jumeau :

- Oui et l'on ne pouvait pas franchement dire que ça ai été une réussite, la coupe viking est dans le top 10 de tes pires coiffures, juste après la coupe fin des années 80, je m'étais toujours demandé si tu n'avais pas pris un balais brosse comme modèle pour te la faire d'ailleurs.

Sourire et regard complice échangé, un petit moment de détente, avant d'endosser à nouveau le rôle de maître de la cité et de bras droit. Nous décidâmes, d'ailleurs tous, de nous téléporter là où Heimdall se postait lorsqu'il était encore de ce monde. Je fis signe à Louise, d’attraper ma main, comme d'habitude. En arrivant, la première chose qui me sauta aux yeux, fut l'absence de quoi que ce soit d'anormal. Le symbole était toujours là, à sa place, même des siècles plus tard. Je pouvais, sentir la colère, de mon double s’accroitre. Aussi, profitais-je du fait qu'il soit juste à côté de moi, pour poser ma main sur son épaule, lui transmettant de l’apaisement, via notre lien, grâce à mon don d'empathie

Tout va bien Apo', ce n'est pas une mise à l'épreuve, Zeus lui même tout tyran paranoïaque qu'il était aurait été dépassé par ce qui ce passe
. Lui dis-je mentalement

Neil arriva à ce moment là. Je me mordit doucement la lèvre, me rapprochant de Louise. Je, ne savais pas réellement, comment interagir avec ma nièce. Les deux fois, où l'on s'était rencontré, la joie de la voir, avait par la suite laissé place au sentiment d'être de trop. J'avais toujours eu un problème de confiance moi, c'est ce qui faisait, que j'étais aussi « douée » avec les interactions sociale. Autant, j'étais très rapidement, devenu complice avec Elliot, et je pense que j'arrivais tout doucement à percer la carapace d'Ellie, même si c'était encore loin d'être la relation tante/nièce fusionnelle dirons nous. Autant avec Neil, je ne savais pas comment m'y prendre. Je pense, que ce qui me « bloquait » était le fait qu'elle vienne du futur. J'avais toujours peur, de faire quelque chose, qui ne fallait pas, et qui pourrait « casser » la relation que nous avions dans ce qui fût jadis pour elle, le présent. D'un côté, peut-être n'étions nous, pas proche du tout, et que je me faisais des films. Mais, les voir si proche avec Apollon, faisait ressentir un profond malaise et un sentiment que je détestais. Je, ne l'avais jamais dit à personne, j'ignorais même si lui s'en doutait. Mais, j'avais toujours envié, sa capacité, à établir le contact aussi facilement. J'aimais Apollon, il n'était pas seulement mon frère, il était aussi mon meilleur ami. Mais, j'admettais, bien souvent me demander, pourquoi Gaïa nous avait fait aussi dissemblable sur certains points.

La voix de Socrate, me tira de mes tristes pensées, et immédiatement, mes sourcils se froncèrent. De qui se moquait-il ? Il avait largement, participé à la partie, Apo' ne lui avait même pas donné d'ordre. Quel Hypocrite !

Mon attitude changea, du tout au tout, je me redressais afin de me tenir bien droite, adoptant une posture glaciale, mon regard ce fit tout autant moins sympathique, de même que ma voix, lorsque je remit notre bibliothécaire en place. Je n'appréciais pas beaucoup les menteurs et les hypocrite. Si, j'éprouvais parfois de la sympathie pour Socrate, voyant sa manière d'interagir avec mes frères et sœurs, elle pouvait tout aussi bien disparaître en très peu de temps. Le fait de sentir les émotions, des autres m'avaient ainsi permis de constater qu'il me craignait bien plus que tous les autres membres de ma fratrie. Très certainement, parce que l'on ne pouvait pas franchement savoir à l'avance quelle serait ma réaction. D'ordinaire j'étais d'un calme inébranlable, mais lorsque je me mettais en colère, bien que rare, il valait mieux ne pas être l'objet de mon courroux.

Je tournais, ma tête vers Pascal, clignant des yeux, il venait de jeter l'ananas de mon frère dans ce qu'il croyait être un portail. Et évidemment, ça ne plus pas à Apollon. Poussant, un profond soupire, je me dirigeais moi même vers le fruit, avant de le prendre et de l'épousseter puis de le faire disparaître d'un claquement de doigt :

- C'est bon il est en sécurité ton Ananas il est dans la corbeille de fruit de la cuisine à la maison. Non, personne ne le mangera dis-je le voyant prendre la parole, Peggy n'en a pas besoin, quant à Alexis, elle ne se risquera pas à tenter de le découper depuis le fiasco de la dernière fois. Je crois qu'elle a compris la leçon. Et non Athéna n'ira pas mettre son nez dedans, c'est un chien de chasse. Est-ce que tu as déjà vu un chien de chasse manger des fruits toi ? Non, ne réponds pas c'était une question rhétorique

Me tournant vers Pascal, je me décidais à sauver les meubles et surtout la réputation de mon double. Ou tout du moins ce qu'il en restait. Quand, je disais que j'avais parfois l'impression d'être la grande sœur qui gère deux cadets particulièrement indiscipliné...

- Navrée pour la « scène » Apollon est affreusement, possessif avec les cadeaux qu'on lui offre. Pour nos retrouvailles, j'ai voulu commencer à l'initier aux nouvelles technologie, en lui achetant un smartphone. Eh bien, il refuse catégoriquement de le prêter à qui que ce soit.

Sans parler de la veste en cuire rapporté de Londres, qu'il ne fallait limite pas touché. Il avait jeté un regard noir, à un type qui l'avait tâté pour constater la qualité, la première fois, que je l'avais emmené à la fin du monde.

"Si ça ne vous dérange pas Seigneur Apollon, quand vous aurez reboutonné les boutons de votre pantalon, on pourrait s'occuper de notre problème ?"

Et voilà, comment ruiner tous mes efforts en trente seconde, oublier de reboutonner les boutons de son pantalon. Comme à mon habitude je laissais passer échapper un gémissement à mi chemin entre l'exaspération et la frustration, avant de me passer la main sur le visage et de lui jeter un regard signifiant « pourquoi est-ce que je me fatigue encore à prendre ta défense dit moi ? »

Les cercles se mirent subitement à tourner tandis-que je fronçais les sourcils, avant de jeter un regard du côté de Neil. Un message de très loin d'accord mais d'où ?

"On prépare une fête pour accueillir ce qui va arriver ?"

- Pour l'amour de Gaïa est-ce qu'un jour vous penserez à autre chose qu'à faire des fêtes ?

Adieu mon calme légendaire, une fois de plus. Généralement, quand ma famille était dans l'équation, je finissais toujours par perdre patience. Etais-je la seule à faire preuve d'un minimum de maturité ou bien... Ah non Neil aussi, puisqu'elle proposait d'attendre que le message nous parvienne :

- Enfin une personne sensé dans cette famille !
m'exclamais-je merci ma chérie vraiment tu relève le niveau

Est-ce que je venais tout juste de l’appeler « ma chérie » ? Peut-être, que je me débloquais un peu finalement. Généralement, cette marque d'affection était réservé à Ellie uniquement.

Quelques heures plus tard


L'état d’alerte avait été déclenché, si l'on pouvait appeler cela comme ça. On était tombé d'accord, avec Apollon, sur les personnes à appeler, pour faire des tours de gardes. Il envoya certains gardes Olympiens, me laissant le soin, d'en envoyer d'autres, et me conseilla aussi de contacter Pitch. J'hochais la tête avant de me tourner vers l'un des garde restant. Je savais à qui il était « destiné » et cela n'allait pas être une partie de plaisir je le sentais.

- Contactez immédiatement la déesse Athéna, dite lui que sa présence est requise de toute urgence sur Olympe, expliquez lui clairement ce qui ce passe, et dites lui que vous venez de ma part.

Le garde s'exécuta immédiatement, tandis-que je relâchais légèrement, la pression pour appeler Pitch, et lui expliquer la situation. Un peu plus tard, et il était arrivé sur Olympe, escorté par un garde. Sûrement, que si nous avions, été seule, me serais-je montré un peu plus familière avec lui, mais au vu de la situation, ainsi que de la présence d'Apollon ET d'Aphrodite, ainsi que de Louise, Pascal sans parler de ma nièce. Je restais distante. Si ma sœur savait, que j'avais quelqu'un, je ne lui avait pas précisé comment il s'appelait, ni même à quoi il ressemblait, tout comme j'avais soigneusement, évité de lui dire qu'il y avait une tombe à son nom dans le cimetière de la ville. Je lui avait brièvement expliqué la situation, tout en mentionnant le fait qu'il prendrait le premier tour de garde avec Jaime. Lui, c'était Apollon, qui s'en chargeait. Ne voulant, pas que ce qui c'était passé à Atlantide, ce que Poséidon avait voulut faire, et avions tenté de l'empêcher d'accomplir, quitte à nous sacrifier, ne se sache, je préférais laisser mon frère gérer. J'avais trop peur, de ne pas savoir comment me comporter. Ça, et le fait, qu'avec mon empathie, j'aurais parfaitement, ressentit sa haine.

Je, ne lui en voulait pas de nous détester, bien au contraire, il était celui à qui j'accordais le plus de « légitimité » sur ce sujet, d'où les excuses la dernière fois, que nous nous étions croisé. Être, catapulté, du jour au lendemain, au sein des problèmes divins, donneraient envie à n'importe qui de nous haïr.

J'étais donc partis prendre mes instructions au près de mon frère, avant qu'il ne parte jusqu'à son temple. Je n'aimais jamais lorsqu'il y allait, même s'il me prévenait avant, ça coupait littéralement, notre lien, ce qui était une expérience fortement désagréable autant pour l'un que pour l'autre. Imaginez un peu que l'on vous plante un poignard dans l'abdomène, et vous aurez une estimation, de notre douleur.

J'eus tout de même droit à un dernier message télépathique avant qu'il ne se téléporte là-bas ça se résumait grosso modo à un « Didi Aphrodite s'est incrusté » dit sur un ton larmoyant.

- Crétin soufflais-je amusée à son adresse même s'il ne pouvait plus m'entendre

Je me retrouvais donc en binôme avec Robyn, elles étaient amies avec Lily d'après ce que j'avais compris. Je me demandais, comment elles avaient pu devenir aussi proche, vu leur relation à Londres, mais honnêtement, venant de Lily plus rien ne m'étonnait.

L'heure était arrivé, pour nous de prendre la relève de Pitch et Jaime, les laissant avec Robyn (apparemment, leur relation était à ranger dans la catégorie « c'est compliqué ») je me dirigeais vers l'homme que j'aimais nous entraînant un peu à l'écart :

- Merci...D'avoir répondu à l'appel, ça peu paraître idiot mais ça me touche beaucoup. Et navrée, pour tout à l'heure, il y avait un peu trop de monde pour moi, tu me connais, je suis du genre discrète.


Il, esquissa un sourire, tandis-que, je lui tenais toujours la main, il ne m'en voulait pas je pouvais le sentir, je me détendis un peu. Même dans ma relation amoureuse j'étais un zero pointé, c'en était affligeant. Si la situation n'était pas celle qu'elle est actuellement, j'aurais certainement rit de ma propre stupidité.

- Soit prudente et n’oublie pas la perle

- Ah oui...hum au sujet de Séléné justement, est-ce que quand, tout ça, sera finit et qu'Olympe aura réussit à retrouver ses défenses, on pourrait se voir, pour en discuter ? il s'est passé quelque chose dernièrement avec elle, et j'aurais besoin de tes lumières, vu que c'est toi qui l'a crée.

J'espérais juste ne pas l'avoir trop inquiété, ce n'était peut-être juste rien, et je paniquais pour pas grand chose, ça pouvait m'arriver des fois.

- Bon on s'occupe de tout maintenant ! Vous pouvez y aller ! On se voit plus tard, cio !


J'hochais la tête, pour rassurer Pitch, et affirmer les paroles de Robyn, il pouvait y aller, on gérait, la situation, je lui demandait toute fois, au cas où de prévenir Regina. Ils étaient tous les deux des sorciers de haut niveau, si la ville courrait un danger, mieux valait qu'ils soient sur le qui vive, tous les deux.

J'en profitais, pour m'installer, laissant mon sac en bandoulière, à mes pieds. Je pouvais, personnellement, rester plusieurs heures sans rien faire. Mais, je remarquais bien vite, que ma coéquipière, commençait à s'ennuyer. J'avais parfois, tendance à oublier, que tout le monde, n'avait pas la même patience que moi. Apollon, pour ne citer que lui, en était un exemple concret. Il, s'ennuyait très vite, et quand il s’ennuyait, il gigotait dans tous les sens, ce qui pouvait être quelque peu agaçant.

- Eh ! Si on faisait un jeu ! Histoire d'arrêter de s'ennuyer comme des rats morts.

Je lui jetais un regard curieux. Un jeu ? Généralement, ce n'était pas tellement, dans mes habitudes, mais après tout pourquoi pas, ça pouvait être distrayant

Elle exposa donc, ce qu'elle voulait faire, un « pierre, papier, ciseaux », avec en prime des gains à la clé, si elle gagnait je lui apprenais le tir à l'arc, mais si je gagnais elle me passait son paquet d'Oréo. Ça me paraissait équitable :

- Marché conclu

Ce fut plus amusant, que ce j'imaginais, la main dans le dos , attendant que la seconde manche ne soit lancé, la question de Robyn me prit par surprise, le tout avant que je n'éclate de rire

- Ne le prend pas mal, mais ta question est vraiment génial,
dis-je sortant ma main, de derrière le dos, pour découvrir que j'avais une pierre et elle des ciseaux. Figure toi, que je me la pause également, depuis pas mal d'années. Disons que d'une manière générale, être une déesse équivaut à avoir, un peu plus de matière grise qu'un dieu. C'est pas du féminisme, c'est véridic. Prenons, mon frère Zeus, c'était un tyran despotique et paranoïaque, doublé d'un enfoiré de première. Poséidon et Hadès ne sont guère, mieux. Le premier, est tout aussi con que Zeus, quant au second, j'ai toujours soupçonné, que la serpillière lui servant de coiffure, dissimulait une absence notable de cerveau. Dolos, n'en parlons même pas, Hephaïstos, je n'ai jamais eu trop de contact avec lui, quant à Dionysos...Dionysos relève un peu le niveau, mais vraiment un tout petit peu. Si à l'époque, me dire que ce n'était pas lui, le père d'Elliot, était une bonne idée. Vouloir, aller refaire son portrait à Hadès, était plus que stupide. J'ai dût intervenir pour calmer le jeu et le raisonner. Et Apollon....Apollon. Apo' est un cas à part. Disons, qu'on a beau être jumeau, je me suis toujours demandé si notre mère, n'avait pas voulu illustrer le dicton « la beauté ne fait pas tout » en me donnant le cerveau à moi.

Dernière manche, et je venais de remporter la partie. C'était bien la première fois, que j'étais aussi déçus de gagner

- Tu sais quoi dis-je finalement, c'est pas drôle si je gagne vraiment, du coup on va dire que tu m'as battus.

Pour prouver mes dires, je fit apparaître, un nouveau paquet d'Oréo, que je lui tendis. La dernière, fois, que j'avais appris le tir à l'arc à quelqu'un, me semblait une éternité, maintenant. C'était lorsque j'habitais encore à San Francisco. Les dix dernières années avant de revenir ici, furent les pires de ma vie. Je savais, que je ne pouvais plus rester à la Nouvelles Orléans. Je me serais fait du mal, à chercher vainement, mon frère. Mais, j'avais détesté ma vie en Californie. Alors, pour tenir, j'avais monté une école de tir à l'arc. J’exerçais ainsi ma passion, et l'enseignait aux autres. Ça m'avait permit de m'occuper, et de combler un peu la solitude.

- Et en réalité je suis la déesse de la lune, c'est ma seconde fonction, avec la chasse. Mais, Lily aime bien dire que je suis la déesse dans la lune. Je, n'ai jamais réussis à comprendre pourquoi, mais bon, c'est Lily. Si, ça lui fait plaisir, de m’appeler comme ça alors, je ne vais pas chipoter. Au fait, si tu veux te reposer on a plusieurs chambres de libre dans la cité. On attaque les cours juste après, mais je te préviens, je suis assez exigeante comme prof

Je me relevais, finalement, je n'avais pas vu le temps passer, et déjà notre tour de garde s’achevait, pour laisser la place, à Athéna et Neil, que l'on croisait justement en chemin.



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________________________________________ 2016-01-12, 13:46

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Les derniers événements avaient changé peu à peu Eloise et pas forcément en bien. Déjà, le fait que David se soit barré comme un lâche et sans rien lui dire ou lui expliquer, ça l'avait fait légèrement péter les plombs. La déesse avait explosé l'intérieur de l'appartement et surtout la chambre du Prince. Sur le coup, cela lui avait fait du bien, mais il avait fallu tout rangé ensuite... Et même s'il ne lui avait suffit qu'un claquement de doigts, cela l'avait profondément agacée. Les Ténèbres qu'elle portait déjà en elle naturellement et celles qu'elle avait absorbé lors de l'aventure sur Lemuria s'étaient réveillées. Et Eloise ne voulait plus jouer à être gentille. Déjà, parce qu'elle ne l'était pas du tout. Ensuite, parce que cela demandait trop d'efforts pour des gens qui n'en méritaient aucuns. S'intégrer, elle avait essayé de le faire chez les divins et parmi les humains... Mais rien à faire, cela ne fonctionnait pas. Elle était seule et le resterait certainement, elle allait devoir s'y faire. D'autant plus que Connor avait disparu de la circulation et qu'en vérité, la déesse n'avait plus que lui.

Eloise était entrain d’aiguiser ses lames quand elle le sentit. Olympe. Elle perdait de son énergie ! Cela n'était jamais arrivé... Du moins pour ce qu'elle en savait... Mais sentir que sa maison venait de perdre ses défenses l'ébranla énormément. Ce n'était pas censé pouvoir se produire alors qu'est-ce qui avait causé cela ? Une connerie d'Apollon ou bien une attaque de Chronos ? Serait-il possible que d'autres encore s'éveillent et viennent s'en prendre au bastion des dieux ? Tant de questions... Et aucune réponse pour le moment. La déesse décida de finir rapidement son travail et de choisir de bonnes armes. S'il se passait un truc sur Olympe, il fallait qu'elle y soit. Mais pour cela, elle voulait un geste des grands dirigeants... La guerrière avait toujours en travers de la gorge le fait d'avoir perdu les élections face à ce bellâtre d'Apollon... Elle viendrait, mais apprécierait qu'on lui tende la main pour une fois. Lorsque le garde fit son apparition, Eloise tendit rapidement son épée sous sa gorge, ne s'étant pas attendue à recevoir de la visite aussi rapidement, elle avait été surprise et ça n'était pas bon de la surprendre alors qu'elle était en pleine réflexion.

- Dame Artémis vous réclame sur Olympe. Les défenses ont toutes disparues et l'Asbru s'est activé. Il semblerait qu'un message soit entrain de parvenir jusqu'à Olympe. Veuillez me suivre Dame Athéna.

Choquée, Eloise en relâcha sa prise sur son épée. Enfin ! Un geste, c'était tout ce qu'elle avait attendu de leur part depuis les 5 derniers millénaires. Bien sûr, la déesse savait bien qu'elle n'avait pas vraiment un superbe caractère et qu'elle était franchement une garce. Mais jusqu'à présent, on l'avait plus ou moins mise à l'écart et ça l'avait gonflé autant que peiné. Mais là, le pas était fait et elle allait saisir l'occasion, en bonne opportuniste qu'elle était. D'un signe de tête, elle donna son accord au garde puis se téléporta sur Olympe, où elle put se rendre compte de la situation. C'était limite pire que ce qu'elle pensait en réalité...

La déesse se retrouva à devoir participer aux tours de garde. Cela ne la gênait pas particulièrement en réalité, surtout quand elle apprit qu'elle allait devoir faire équipe avec Neil, sa nièce venue du futur. Jusqu'à présent, Eloise n'avait eu que peu de contact avec la jeune femme, ne sachant pas trop la cerner et Neil étant bien trop proche d'Apollon, Artémis et Aphrodite à son goût. La guerrière avait jusque là éviter de l'approcher, un peu par crainte de ce qu'elle pourrait apprendre sur le futur mais surtout pour éviter d'avoir une nièce et déesse magique contre elle. Elle avait déjà bien assez à faire avec les autres... Les deux femmes prirent ensemble la direction de leur garde et croisèrent au passage Artémis avec une petite humaine. La brune fit un effort et salua rapidement et aimablement sa sœur qui avait pris sur elle de la faire venir. Athéna était une chieuse, mais elle savait faire des concessions parfois... Neil s'installa contre un mur, assise au sol, les genoux relevés et ses bras les entourant. Eloise quant à elle, s'installa de l'autre côté, en tailleur. Au départ, seul le silence était là. Puis Neil la regarda et lui posa une question.

- Pourquoi tu as fait ça ?

La déesse regarda sa nièce un moment, cherchant à comprendre pourquoi tout d'un coup, quelqu'un cherchait à comprendre. Il s'était passé un bon moment depuis cet événement...

- Je voulais aller dans le monde des contes. Répondit-elle. Je suis persuadée qu'il y a là-bas un truc qui pourrait nous aider à vaincre Chronos ou à défaut, à le ralentir suffisamment pour que l'on puisse trouver le moyen de ressouder l'arme divine d'Hadès. Expliqua-t-elle à sa nièce. Tu sais, tu es la première à me demander la raiso ? Ajouta-t-elle avec un petit sourire fatigué. Dis moi Neil, dans le futur, tu as entrevu un moyen de le combattre ?

Il y avait certainement peu de chances qu'elle lui réponde, ce qu'Eloise comprenait dans un sens. Parce que si elle avait bien suivi, Neil venait d'un futur qui n'était plus vraiment le leur grâce à sa venue dans le présent. Donc elle n'allait pas trop en dire sur un futur qui n'existerait peut-être pas si ?

- Le combat n'est pas toujours la meilleure des solutions. Il faut parfois prendre le temps et réfléchir à d'autres moyens de s'en sortir. Fut la seule réponse de la déesse magique.

Un petit sourire flotta sur les lèvres de la déesse à cette réponse. C'était si proche de ce qu'elle pensait elle-même...

- Tu prêches une convertie. Lui répondit-elle toujours en souriant légèrement. Mais je ne vois pas quel moyen autre que le combat nous avons pour le moment...

Eloise avait tenté de trouver un moyen de ralentir la venue de Chronos mais ça ne s'était pas passé comme prévu malheureusement... La pauvre avait eu du mauvais personnel en la personne de Yen Sid.

- Tu penses qu'ils te pardonneront un jour ?

Le sourire de la guerrière s'effaça. Cette question, sans jamais l'admettre, la déesse se l'était souvent posée. Mais quoi qu'elle puisse imaginer, ça ne se terminait jamais à son avantage.

- Non je ne pense pas. Si encore j'avais pu réussir et montrer que j'avais raison, ils auraient peut-être acceptés de passer l'éponge ou de faire abstraction de mes actes. Mais j'ai échoué et que j'ai fait tout ça pour rien... Mais peut-être que dans le futur que tu as connu, ça se passait autrement ?

Qui ne tentait rien n'avait rien comme disait le proverbe. Vu que Neil avait déjà occulté une question sur le futur, elle ferait sans doute de même actuellement, mais Eloise était butée sur certaines choses et ne renonçait pas facilement. Et comme la déesse s'en était doutée, Neil refusa de répondre et fixa son regard sur le passage qui leur déliverait le message.

- Tout le monde a une seconde chance. Faut juste la saisir et ne pas commettre deux fois les même erreurs. Répondit sa nièce avant d'ajouter avec hésitation. Ça ne va pas être facile. Mais il t'aidera à te racheter.

Il ? Qui ça il ? La curiosité de la déesse était éveillée et il n'y avait rien de pire qu'une déesse très curieuse en présence d'un mystère. Son premier réflexe fut d'ouvrir la bouche pour lui demander de qui elle parlait. Mais en voyant Neil aussi détendue tandis qu'elle regardait le tunnel brumeux, Eloise n'eut pas le cœur à l'importuner un peu plus là dessus. Cette gamine n'avait pas eu d'enfance, trop occupée qu'elle était à sauver son futur... Aussi la déesse décida qu'il était plus sage de ne rien ajouter sur ce sujet, les réponses viendraient certainement en temps et en heure... Ce fut avec un regard interrogateur que la guerrière regarda sa nièce qui s'était levée et qui avait fait apparaître son armure or aux couleurs d'Aphrodite.

- Tu m'apprends quelque chose ? Lui demanda-t-elle avec un petit sourire.

Un petit rire échappa à la brune qui se leva et fit apparaître sa tenue de combat ainsi que des épées. Elle en tendit une à Neil puis se mit en place pour ce petit combat. Bien qu'elle ne voyait sincèrement pas ce qu'elle pouvait apprendre à une jeune femme qui venait du futur, Eloise décida d'oublier cette particularité de sa nièce et d'essayer de leur faire passer un agréable moment.
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Les Plaines de Vigrid - [Fe] Les Plaines de Vigrid - Evénement #57 - Page 2 _



________________________________________ 2016-01-12, 17:58





    Je regardai le planning sur le tableau dans la salle principale d'Olympe. Apollon y avait dressé une liste de personnes qui pourraient s'occuper de surveiller, à tour de rôle, l'Asbru. Après avoir jeté un coup d'oeil en direction d'un garde olympien qui m'observait de loin, se demandant sans doute ce que je faisais avec un morceau de craie en main, j'avais approché ma main du tableau, afin d'effacer un nom et de le remplacer par un autre. Puis, j'avais fait de même sur une autre ligne.

    Le maître des lieux pensait se rattraper en faisant un tour de garde avec moi, mais il se trompait totalement. J'avais du coup noté Elliot au lieu de mon nom et j'avais pris la place d'Elliot aux côtés de la déesse Athéna. Puis, quand le garde qui se tenait derrière moi était arrivé à ma hauteur, j'avais posé la craie et j'avais fait apparaître un stylo et un morceau de papier. Après y avoir noté une série de dix chiffres, j'avais plié le morceau de papier en quatre avant de le tendre au garde.

    "Quand il viendra se plaindre que quelqu'un a touché à son planning, donnez lui ce mot. Merci."

    J'avais fait un grand sourire au garde avant de disparaître et de revenir à Olympe le lendemain matin. J'avais croisé Diane et Robyn qui venaient de finir leur tour de garde, puis on avait passé un long moment sans trop savoir quoi se dire avec Athéna, avant d'entamer la conversation.

    Etre en duo ça permettait de pouvoir apprendre à mieux se connaître et dans certains cas, comme là avec la déesse, ça me permettait de mieux cerner qui elle était. C'était sans doute ma tante dont j'étais le moins proche. Je la connaissais peu et je savais uniquement ce qu'elle avait fait. Que c'était en mal ou en bien. Mais plus souvent c'était nos mauvaises actions qui raisonnaient dans le temps.

    Au bout d'un certain temps et après avoir échangé de nombreuses paroles, je m'étais levée. J'avais fait apparaître mon armure aux couleurs de la déesse Aphrodite dont Hyperion avait fait quelques modifications, puis, j'avais pris l'épée que me tenait la déesse. C'était mon idée de se combattre, pour apprendre de nouvelles choses. Je ne savais pas si elle allait m'apprendre quoi que ce soit de ses techniques de combats, mais ce que je voulais, c'était de me dégourdir les jambes. J'en pouvais plus de rester assise dans la même position. Huit heures de gardes, c'était pas ce qu'il y avait de mieux pour le corps.

    Au premier coup, je sentais qu'elle n'y mettait pas toute sa puissance et j'avais plutôt facilement réussi à la contrer. Je n'étais pas ce qu'il y avait de plus doué à l'épée. Ce n'était pas mon arme de prédilection et la déesse savait bien mieux que moi manoeuvrer ce genre d'objets.

    "Pourquoi tu veux le trône ? Pourquoi ne pas s'allier à Apollon ?"
    demandais-je à la déesse tout en contrant un autre de ses coups.

    "Je l'ai méritée ce trône, plus que le reste des autres dieux."

    J’eus un petit rictus. Comment on pouvait mériter un trône ? On pouvait être récompensé de diverses manières, mais un trône ce n'était pas une partie de plaisir et encore moins une récompense. C'était une tâche et une tâche hasardeuse.

    "Arès était le seul pour lequel je pouvais fermer les yeux."

    Je lui aurai bien répondu que c'était pourtant sous son règne à lui qu'elle s'en était prise aux autres dieux, mais on n'était pas là pour se taper dessus, du moins pas réellement. J'avais esquivé difficilement un autre de ses coups. Elle voulait peut-être m'apprendre la colère, vue qu'elle frappait de plus en plus fort.

    "Apollon a déjà pas mal à faire avec son Oracle. Et il ferait mieux de se concentrer sur ça et de laisser le trône à ceux qui ont été créé pour commander."

    Mon coup avait été un peu trop fort et mal calculé, si bien que la déesse avait eu un mal fou à le contrer et elle avait vacillé, manquant de perdre l'équilibre. Sa contre attaque avait portée ses fruits, car une fois la surprise passée, elle y avait mis tout son âme à l'ouvrage et j'avais eu un mal fou à la contrer. Ses coups étaient précis, digne d'une guerrière. Elle voulait peut-être me montrer que je ne faisais pas le poids face à elle. Mais ça ne m'empêchait pas de lui dire ses quatre vérités.

    "Aucun dieu est là pour être supérieur aux autres ! Vous êtes une famille, vous fonctionnez ensemble pour le bien de tous !"

    Elle n'avait pas à parler de la sorte d'Apollon, ni même remettre en question les droits du maître d'Olympe. C'était lui qui était censé représenter les dieux et parler en leur nom. C'était lui qui avait été choisi. On ne pouvait pas remettre en doute ses compétences.

    "Tu n'est pas la déesse de la guerre, mais de la sagesse ! Tu es censée savoir mieux que les autres qu'il est sage de faire équipe, plutôt que de se mettre les autres à dos !"

    Elle m'avait attaquée une nouvelle fois, puis elle s'était calmée, diminuant ses attaques. On s'était calmée toutes les deux. Parfois il fallait se laisser aller, s'emporter, pour pouvoir se dire ses quatre vérités et faire un pas en avant. Je m'étais stoppée, reprenant mon souffle. Je n'avais pas l'habitude de l'épée et encore moins de combattre quelqu'un d'aussi fort.

    "J'ai essayé au fil des siècles... Mais je n'arrive pas à m'intégrer à cette famille."

    "Il faut essayer encore."

    "Certains ont des liens bien trop forts pour te permettre de te faire une place... Le seul avec qui je m'entends, c'est Arès, mais c'est parce qu'il me connait mieux que les autres. C'est le seul qui m'a accordé le bénéfice du doute concernant mon alliance avec Yen Sid."

    J'avais eu un nouveau rictus, tout en me redressant, mon souffle retrouvé.

    "Pourquoi suis-je là à ton avis ? On a fait un pas vers moi et au fond, c'est tout ce que j'attendais. Je ferais des efforts, mais j'attends des autres qu'ils en fassent aussi. De toute façon, on ne gagnera jamais si nous ne sommes pas tous unis. Dieux, Cavaliers, Déesses magiques... On forme un tout et il va falloir qu'on arrive à s'entendre."

    Sur au moins un point on était toutes les deux d'accord. J'avais fait les pas qui me séparaient d'elle et je lui avais rendu son épée. C'était fini pour moi le combat aujourd'hui et de toute façon l'heure approchait. Emma et Wilson allaient prendre notre place.

    "J'espère que tu dis vrai et qu'on pourra fonctionner tous ensemble."

    Emma venait de nous rejoindre. C'était la première du duo à arriver et un garde olympien était avec elle. Je m'étais tourné dans sa direction et je lui avais fait un petit sourire quand elle nous avait tendu un sachet de madeleine et des cannettes de ice tea que portait le garde.

    "C'est l'heure du quatre heure."

    J'avais pris une madeleine dans le sachet. Je mourrais de faim. Puis, après avoir pris la cannette que le garde me tendait, je m'étais tournée vers Athéna.

    "Je te remercie. Si il y a bien un truc qui me donne de l'espoir, c'est quand je vois que certaines personnes ont le don de changer."

    Je lui avais fait un signe de la tête. J'espérais vraiment qu'elle allait changer et qu'elle serait désormais de notre côté. Mais il fallait encore qu'elle accepte Apollon en tant que maître d'Olympe et ce n'était pas gagné.

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"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."


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DUO DE CHOC!


"Et tu vois Louise, c'est exactement pour ça que j'ai demandé à ce que l'on patrouille l'intérieur de l'Olympe malgré les gardes qui ont une vision d'ensemble de tout l'endroit, il ont du mal à voir ce qui se trouve juste sous leurs nez."

Comme l'ananas qui était posé sur le trône d'Apollon en ce moment même, oui, un ananas était donc le maître de l'Olympe en ce moment même et les gardes passaient devant sans s'en rendre compte, trop occupés à s'envoyer des messages via leurs esprits de supers gardes reliés par la wifi divine. Cependant, ce n'était pas le même ananas que celui qui avait terminé dans le portail (une minute de silence pour ce brave fruit qui a quitté l'aventure bien trop tôt), non, c'était Ananas Junior Ier du nom qui prenait vaillamment la relève. Mais je pouvais déjà voir venir une Didi colérique au sourcil très froncés se demandant ce que foutais un ananas à la place de son frère sur le trône? Et bien la réponse était parce que. Voilà. Et puis après plusieurs heures passées sur l'Olympe sans tour de garde à prendre, Louise et moi commencions légèrement à... Et bien... A nous ennuyer. J'avais déjà passé plusieurs coups de fil, dont un à Punz et Eugène leurs assurant que tout allait bien, j'étais... J'étais juste partie pour une nouvelle aventure, ouais, c'était ça, comme toujours. Une nouvelle aventure, en espérant que cela ne soit pas ma dernière, mais j'avais gardé cette partie pour moi. Entendre la voix de ma sœur et de mon beau frère m'avait réconforté, bien plus que je ne voulais l'admettre mais... Ouais, ça m'avait fait terriblement du bien. Mais passons, il n'y avait plus grand chose à faire maintenant, donc Louise et moi avions décidé d'explorer ensemble l'infinie maison de l'Olympe, j'étais certain que nous pouvions au mieux dénicher un indice sur la situation, au pire passer le temps plutôt que de rester avec Socrate dans la bibliothèque suffisamment longtemps pour que notre cervelle commence à vouloir prendre la fuite par nos oreilles. Donc oui, Loulou et moi étions tranquillement en train de patrouiller dans l'Olympe en ayant un débat mouvementé sur quel bonbons étaient les meilleurs au monde (les m&m's étaient largement supérieurs au Arlequin, désolé de devoir te le dire), sans Brave qui était en train de monter la garde prêt du portail perchée quelque part en pour éviter d'être à l'intérieur, lorsque nous traversâmes une énième porte sans faire attention... Uniquement pour nous retrouvé la tête en bas.
Non mais littéralement.
La tête en bas.
Nous... marchions au plafond? Oui, c'était ça. J'avais réussis à me rattraper habilement en atterrissant dans un bruissement de cape rouge et le tintement des bottes de mon armure contre le plafond alors que j'entendis un aie provenant de Loulou qui venait de s'emmêler les pinceaux, je n'avais aucun mérite, juste de l'entrainement dans les passages en apesanteur depuis mon aventure sur le vaisseau de bob l'éponge (le joueur décida de prendre une aspirine en ce rappelant un certain slip rouge), et le shérif laissa échapper un léger sourire en tendant une main à sa collègue aventurière. Une fois Louise debout, le caméléon regarda la salle avec un peu plus d'attention, voyant... Une quinzaine de balance se tenait sur des tables identiques au... heu... Sol je suppose? Formant une symétrie parfaite, malgré le fait que deux d'entre elle soit cassées...Et qu'elles penchaient de différentes manières chacune, sans qu'il n'y ait rien dans les plateaux... Non... Une moitié penchait à gauche et l'autre à droite... C'était un équilibre parfait... Pascal fronça les sourcils, est-ce qu'il y avait une signification à ces balances vides? Un lien avec la situation présente...?

"Je suppose que... Heu.. C'est la salle on l'on pèse les... Non en fait je n'ai pas la moindre idée de pourquoi y'a un alignement de balance. Les dieux sont bizarres comme ça."

Pascal fronça les sourcils avant de sortir un paquet de m&m's d'une poche dans le revers de sa cape, sortant un paquet de m&m's, il ferma un œil et le lança droit vers l'un des plateaux de la balance la plus proche, le paquet de chocolat rebondit contre quelque chose avant de tomber au sol, sans avoir touché la balance... Donc c'est une pièce pleine de balances misent en parfait harmonie protégé par des champs de forces?
...

"Ouais, les dieux sont bizarres."

Mais après tout c'était aussi pour ça que j'aimais Aryana, pour ce petit grain de folie qu'elle avait naturellement et le fait qu'elle soit plus pétillante qu'une usine de perrier. Le caméléon sourit légèrement en repensant à sa petite amie divine qui devait être en train de faire un truc enfantin en ce moment même, je le sentais, je ne savais pas comment mais je le sentais. Pascal tenta vainement de récupérer le paquet de m&m's qui avait glissé entre deux horloges avant de soupirer de voir une autre porte plus loin, le duo décida de la passer sans perdre plus de temps dans cette étrange pièce. Et ils arrivèrent dans... Une armurerie. Qui faisait un peu musée et un peu derrière de garage de tonton avec sa bécane. Il y avait des boucliers avec des têtes de barbu tenant un éclair, des épée stockées un peu partout, des plastrons qui avaient l'air neuf et brillant, et au centre de la pièce il y avait un râtelier avec plusieurs... Lances de différentes tailles. Mise en valeur comme si elle étaient des trésors sacrées d'un autre temps, et peut-être qu'elles l'étaient, les derniers souvenirs de grands héros antique dont les corps n'étaient plus que poussière de poussière. Pascal resta interdit, s'approchant lentement du râtelier alors que son visage se tordit dans une expression de remords terrible, douloureux, il tendit une main vers l'une des lances avant de s'arrêter en chemin, soupirant lourdement alors que ses épaules s'abaissèrent comme si le caméléon venait d'enfiler un lourd manteau, le silence dura une longue et douloureuse minutes durant lequel Pascal se remémora des souvenirs qui hantaient ses nuits et ses jours...

Un bras invisible et puissant s'empara du col d'Hippolyte, la tirant violemment hors de portée du fils de Poséidon. Aussitôt, le caméléon sortit la crosse de son pistolet et l’écrasa sur le poignée de la demi-déesse, la faisant lâcher sa lance, puis il réapparut devant elle, se reculant hors de sa portée et pointant le pistolet droit sur son front. Retirant la sûreté dans un clic sonore qui résonna froidement parmi le chaos de la bataille. Et ce fut le silence, un silence terrifiant provenant des deux camps. Je pouvais voir le regard d'incompréhension rencontrer mes yeux, cherchant une réponse, une solution, mais elle ne rencontra que la froide résolution d'un guerrier qui avait déjà plongé au cœur de dizaine de batailles. Qui avait le déshonneur de prendre une camarade en otage... Non, une ennemie... Pas vrai?


"Elle méritait de vivre, bien plus que moi..."

Le caméléon passa une main fatiguée dans ses cheveux alors qu'il poussa un long soupir, oui, Hypp n'avait pas mérité cette vie, elle n'avait pas mérité mes actions, elle n'avait pas mérité ce sort. Elle... Elle aurait dut vivre, elle venait enfin d'échapper à toute cette folie, à tout ce sang, pour terminer... Ainsi. C'était injuste, terriblement injuste. Ce jour là, j'avais tiré sur une innocente, certaine personne pouvait voir cela comme une ultime option dans une situation de crise mais... Mais... J'avais tiré sur une personne que j'avais considéré une amie, lorsque j'avais appris sa mort au retour de Lémuria je m'étais sentit... Vide. Elle était morte, j'étais vivant. Elle s'était fait... oh mon dieu je ne voulais même pas y penser... Alors que... Que... Les gens m'avait félicité pour avoir déjoué la crise de Lémuria, ont parlait de moi comme un héros de la ville, un vaillant défendeur humain qui protégeait les innocents des dangers de ce monde. Ont m'acclamait, ont m'adorait, ont me serrait la main en me disant merci, les gens m'envoyaient des lettres de remerciements, des cadeaux.

"Je ne mérite pas ma place de Shérif... Je... Je ne suis pas le parangon d'honneur et de bonté que le public voit en moi... J'ai plus de sang sur les mains que toutes les personnes que j'ai mis derrière les barreaux... Et c'est moi que l'on acclame. "

Je gardais la tête haute, souriant devant les caméras et les collègues, je gardais un masque, un autre type de masque. Je savais que c'était nécessaire, je savais que les habitants voyaient en moi une personne sur qui s'ancrer, un humain comme eux qui avait survécut à des histoires incroyables que l'on murmurait entres deux pintes de bières dans un bar. J'étais le gars qui allait chercher les chats dans les arbres et qui arrêtaient un braquage de banque le lendemain, j'étais tellement plus avenant que notre maire. Jeune, courageux, j'inspirais confiance. Alors oui, je gardais le masque car je savais que certaines personnes avaient besoin de se rassurer, de ce dire que si j'étais là, c'était bon, tout allait bien se passer. Le shérif nous protégeais alors l'orage allait passer.

"Elle est le visage de tous mes échecs, ses cris sont ceux de toutes les personnes qui sont mortes par ma faute, sa rage est celle de toutes les familles que j'ai brisée au fil des batailles. Elle était l'ange à mon démon, et si je pouvais je prendrais volontiers sa place sur l'échafaud... Mais c'est trop tard maintenant. Elle est morte, Louise, elle est morte et... Et je n'ai même pas eut l'occasion d'implorer son pardon..."

Le caméléon glissa contre le râtelier, faisant vibrer les lances alors que son armure disparue et qu'il serra ses genoux contre lui, les yeux rougis par des larmes à peines contenues, son regard était distant, vide, puis le shérif regarda ses paumes, ces mains qui avaient commis tellement d'atrocité, qui avaient fait couler des rivières de sang. Qui étaient le rempart le plus rassurant de Stroybrooke.

"Si j'ai fais la promesse de ne plus me servir d'arme... C'est pour elle, pour éviter que je devienne... Pire encore. Et grâce à elle que dès que le monde m’envoie une nouvelle atrocité, je me demande secrètement 'est-ce la menace qui va briser ma promesse?'. Ce qu'elle m'a apprit, ce n'est pas un chemin vers la rédemption, c'est un chemin vers ma modération devant la violence, devant ma colère et ma rage. Et j'ai peur que le jour où je cède... J'ai peur que toute les règles que je me suis imposées disparaissent et que... Que je redevienne celui que j'ai été. Un monstre assoiffé de combat et de sang, un monstre capable de tirer sur une personne qui le considérait comme un ami "car c'est justifié"... j'ai peur de... De devenir pire que les monstres que j'affronte. "

Le caméléon se recroquevilla sur lui-même, se sentant misérable, il avait garder cela en lui trop longtemps, il avait crût avoir surmonté sa peine et son malaise alors qu'une personne qui ne méritait nullement ce destin venait de disparaître à jamais. Il avait peur de retombé, de redevenir celui qu'il avait été avant... Il avait peur de ne plus être digne de l'amour d'Aryana, de l'amitié de Lily et d'Astrid, de sa famille, de son poste de "protecteur" de la ville qu'il pensait ne pas mériter.

"...Je suis tellement désolé Blondine... "
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________________________________________ 2016-01-13, 11:30



Les plaines de Vigrid

Les Ananas. Qui pouvait croire que ces petites choses jaunes et vertes causeraient autant de dégâts dans le monde. Bon, de dégâts peut être pas, mais c'était assez divertissant.Mais bon,un fruit sur le trône ... pourquoi pas ? Elle regrettait juste qu'il n'ai pas de lunettes de soleil, ça aurait rendu l’événement bien plus intéressant Enfin, plus intéressant ... Elle fixait la garde qui passait, les bras croisés, son sac tombant sur son épaule.

"Tu sais, ils font peut être exprès de ne pas s'en occuper. Je veux dire ils ont d'autres choses a faire et franchement, ça ne m'étonnerai pas qu'ils se disent que c'est un truc d'Apo. Ils se disent peut être qu'il a faim"


C'était vrai. Après tout ils devaient être habitués a voir des choses bien plus impressionnantes ou étranges qu'un simple ananas sur le trône. Genre des créatures mythiques, des monstre terrifiants, des pouvoirs étranges .... Pas comme elle qui, avec le jeun de carte de poker avait joué au solitaire puis avait tenté de faire un château de carte. Impossible, l'olympe était constamment sujet a courant d'aire, un vrai gruyère ce temple. Au final, après avoir soigneusement rangé le jeu ils c'étaient mis d'accord. Elle n'en pouvait plus de rester la a rien faire et lui s'ennuyait ferme donc pourquoi ne pas faire une petite visite des lieux ? Et puis dans un temple infini, elle préférait rester avec quelqu'un ayant un minimum le sens de l'orientation vu sa propre capacité a retrouver son chemin.

Pascal était un homme sympathique, et même si il se trompait du tout au tout sur les Arlequins et les M&M's ( tout le monde savait que c'était extrêmement calorique, et puis ça donnait mauvaise haleine et enfin des fois, de petits bouts de cacahuètes se coinçaient dans les dents. Et puis ça durait moins longtemps a manger qu'un Arlequin ) elle lui pardonnait. Par certains cotés elle l'admirait même. Après tout il avait toujours combattu des ennemis bien plus puissants que lui et avait toujours assumé ses choix, bon ou mauvais, était capable de prendre des décisions difficiles qu'elle même n'aurait jamais eut le courage de prendre.

"Même si les M&M's peuvent servir de billes pour faire tomber les attaquants, les Arlequins ne fondent pas quand il fait trop chauuuuuud... Aie ! "


Aie. Le sol - ou le plafond ? - était dure., peu agréable sous son cosys, et pour un peu elle aurait dit inamical. Attrapant la main du caméléon tout en faisant mine de ne pas voir l’amusement qui avait gagné ses yeux, elle finit par se relever et du tendre le cou pour observer ce qui se trouvait au dessus de leurs têtes. Le tout était de ne pas attraper de torticolis. Instantanément, ses yeux se plissèrent et elle compta le fameuses balances. 15. 15 ? Non ... Un hasard ? Peu probable. Rapidement son regard tomba sur le shérif alors qu'un petit sourire naissait sur son visage.

"Oui certains dieux sont ... spéciaux. Mais ça a toujours un sens, même si il est difficile a comprendre. Par exemple, 15 balances, c'est aussi le nombre de dieux qui existent ou ont existé. Théoriquement, quatre d'entre eux sont morts. Et vue que tous les autres ont la sale habitude de se faire passer pour mort pour revenir en suite ... entre Dionysos et Poséidon ... Bref, de ce que je sais, Nat...Dolos a été tué par Eliott, Zeus par je ne sais pas quoi, et Éris et Hermès par Yen Sid. et Athéna."
Elle se mordit la lèvre avant de reprendre. "De ce que je sais, si on parle théorie pure, les dieux ne peuvent être tués que par l'une des cinq armes divines. Ou Eliott Donc si on retire Dolos et Zeus, qui s'associent naturellement aux balances cassées .... Oh. "

Son discourt, qui au début s'adressait au caméléon était rapidement devenu une suite d’idées qui s’enchaînaient. Bref, Éris et Hermès étaient ... Comment dire : plus ou moins en vie ? Bon, eh bien il y en avait qui allaient être contents, enfin si sa théorie se révélait juste. Elle observa les deux balances parfaitement équilibrées en se demandant qui elles représentaient. Diane et Apo ? Hermès et Éris ? Hadès et Aphrodite ? Elle aurait bien rajouté Eliott et Eilie dans l’équation mais ils ne faisaient pas partis des 15 dieux de bases selon son souvenir. Et évidemment, elles étaient protégées. En soit, ce n'était pas plus mal puisque se connaissant, elle savait que son envie d'y touché était démesurée. Elle les observa un moment avant de soupirer. Rien, pas le moindre signe distinctif, e moindre nom, la moindre petite information. C'en était rageant. Après avoir sacrifié un paquet de M&M's ( Comme quoi Pascal tenais moins a ses m&m's qu'elle a ses Arlequins ) ils se décidèrent a passer dans la salle suivante, une armurerie.

"Elle méritait de vivre, bien plus que moi..."


Pardon ? De quoi il .... La suite du discourt du caméléon lui fit l'effet d'un coup dans le cœur et elle se retrouva a le fixer, a l'observer en silence, alors qu'il exprimait un mal être enfouis en lui depuis longtemps. "Elle est morte, Louise, elle est morte et... Et je n'ai même pas eut l'occasion d'implorer son pardon..." Oui, elle était morte, plus jamais elle ne la reverrai et sa chaise resterai a jamais vide a la table de la collocation.Le shérif ne le savait sans doute pas mais l’image de lui même qu'il offrait a Louise semblait être un miroir de ses propres peines. Après tout elle avait été plongé dans in désarroi semblable quelques jours auparavant non ? Et si Sebastian ne l'en avait pas tiré qui savait ce qui aurait pu se passer. Mais ce n'était pas le moment de pensera ça Pascal venait de se laisser glisser a terre ses jambes contre lui, les larmes menaçant de déborder de ses yeux a chaque instant. "J'ai peur de... De devenir pire que les monstres que j'affronte. "

Elle dégluti, perdue, avant de s'accroupir face a lui. Qu'est ce qu'elle devait faire? Une partie d'elle le savait alors qu'une autre avait envie de s'enfuir, ne pas voir ça, échapper a des sentiments incontrôlables qui remontaient en elle. Lentement, sa main se mit en mouvements pour e perdre dans les cheveux de Pascal, indécise. "Hey ... ça va aller..." a voix était douce, tout comme ses gestes. Elle avait l'impression que la moindre erreurs pouvait le briser. "Pascal .. " Ce sentiment de culpabilité ... elle ne le comprenait que trop bien, plongée dans les mêmes affres. Elle avait redressé son visage pour pouvoir fixer son visage emprunt de douleur, pouvoir lui faire comprendre qu'il n'était pas seul. Elle se pencha en cavant et passa ses bras autour de son dos pour l'attirer contre elle, lui offrir une épaule, un soutien sur lequel s’appuyer. Laissant passé quelques instants pour qu'il se détende, elle laissa des doigts caresser doucement sa nuque avant que sa voix ne s’élève. "Ça n'arrivera pas. Jamais, je te le promet. Et si jamais tu approchais de ce point de non retour ... Je viendrai te chercher, je te ferai revenir., même si c'est difficile, même si c'est dangereux. Parce que ... tu es mon ami."

Même après ce qu'il avait fait a Hippolyte. Même en sachant qu'il était certainement l'un des tueurs les plus impitoyables de Storybrook. Même si ses sentiments a lui n'étaient pas réciproques. Après tout ils ne se connaissaient pas tant que ça, et si elle n'avait pas assisté aune telle scène leur relation aurait été certainement plus superficielle. Peut être qu'il avait juste besoin de ça après tout ? Savoir que quelqu'un l’empercherai d’aller trop loin pour le ramener et pas le condamner. Elle ne rivalisait pas le moins du monde face a lui, elle le savait. Les entraînements qu'elle avait eut avec Apollon bien qu'efficaces, ne pouvaient rivalisé avec des années de combats. Mais elle allait s'améliorer. Et puis même pour elle la violence n'était que l’extrême recours.

Elle l'avait relâché pour le regarder longuement. Peut être que au final elle lui avait plus mis de pression qu'autre chose ? Elle aurait aimé lui dire que tous ses pêchers étaient pardonnés, qu'Hippolyte ne lui en voulait plus, que tout allait bien mais au final ... qu'en savait elle ? Qui était elle pour lui octroyé une rédemption qui ne lui appartenait pas ? "Ça va aller, tu vas t'en sortir. On va s'en sortir." C'était une promesse qu’elle lui fit avant de se pencher pour déposer un baiser sur son front.

Puis elle se releva et lui tendit la main pour le relever a on tour avant de l’entraîner ailleurs, laissant le silence faire son œuvre. De toute façon, elle ne savait pas quoi dire d'autre.

* * *


"Au temps des titans, il y avait les gardiens. Un groupe de guerriers qui œuvraient dans le but de protéger l'Empire. C'était de forts guerriers."

Louise se tourna vers Socrate, intriguée. Il avait plus ou moins miraculeusement disparu dans l'armurerie, certainement attiré par une vieillerie comme par un aimant, et a présent qu'ils venaient de passer dans la salle suivante, il revenait. Elle avait finit par lâcher la main de Pascal quand ils c'étaient arrétés. Mais les paroles du chat étaient intéressantes. Des gardiens ? Elle observa les statues qui décoraient la pieces. Sept socles, sept statues de pierre qui représentaient des guerriers armés de lances alors que certains avaient de simples bâtons. Ils ressemblaient d'ailleurs a Heimdall et au bout de quelques instants, elle finit par le reconnaitre représenté au mileu de visages de pierres.

"Pourquoi personne n'en a jamais parlé ?"


Elle ne se souvenait pas avoir entendu mentionné quoi que ce soit de ce genre, que ce soit par les dieux, les prophéties ou les livres.

"Parce que personne est au courant. Les dieux n'aiment pas se promener dans la salle des armes, vue qu'ils pensent avoir déjà tout ce qui leur faut... Pfff, ils ont des chevilles bien trop enflées."


Elle leva les yeux au ciel en retenant un soupir alors que le bibliothécaire passait un doigt sur l'une des statues comme pour en chasser la poussière.

"Et vous savez qui ils sont ?"


"Divers guerriers oubliés avec le temps. D'ailleurs faudrait faire un brin de ménage."

Ah parce que les temples avaient besoin d'être nétoyés maintenant ? Et puis il était pas bien ? C'était peut être une piste ça !

"Est ce qu'ils pourraient nous aider a vaincre Chronos ? "


Parce que si elle avait bien compris, c'était des créatures des titans donc : très puissantes. Avec un peu de chance elles pourraient les aider ... ou au contraire tenter de les exterminer. Socrate l'observa une seconde en haussant un sourcil avant de s'approcher tout près d'elle. Beaucoup trop puisqu'elle avait même fait un pas en arrière par réflexe avant de s'obliger a rester immobile. Il avait levé lé main pour lui mettre une pichenette sur le front.

"Oubliés avec le temps signifie qu'ils ne sont plus de ce monde. Ouvrez un peu votre esprit ma chère. Je pourrai vous conseiller de bons romans qui feraient un peu plus bouger vos neurones et les aideraient à se développer."


Elle grimaça avant de se passer les doigts sur le front en jetant un coup d’œil a Pascal. Elle n'avait pas spécialement mal pris le commentaire sur ses neurones, et puis après tout Socrate avait une chose qu'elle lui enviait fondamentalement : la connaissance. Ce qui lui donnait un petit avantage sur elle, et puis ce n'était pas réellement méchant. En plus, il lui répondait clairement, une denrée rare dans le monde des dieux. Mais contrairement a ce qu'il pouvait penser, elle ne se laisserait pas faire.. Quand a oublier avec le temps .. ca voulait juste dire oublié, ou porté disparu par forcément morts.

"Heimdall est en vie, ils peuvent l'être aussi... Et il n'y a pas un livre qui les mentionne dans la bibliothèque ?"


"Non".
répondit il après avoir réfléchit quelques instants.

"Mais comment vous savez tout ça sur eux si ils ont été oubliés et qu'il n'y a pas de livres sur eux ?"


"Parce que je visite moi, madame. Et Heimdall est mort il y a 23 ans de cela. Vous n'apprendrez pas l'histoire au gardien de la bibliothèque."


Oh mais est ce qu'elle l'avait vexé ?

"Il y a 23 ans ?"
donc sous la malédiction. Et autant qu'elle se souvienne il n'y avait pas réellement eut de cataclysme a cette période..."De quoi ? Et les autres sont morts comment ?"

Il se mit a réfléchir, comme si il cherchait les informations classées dans son cerveau, avant de lui répondre.

"Nous devrions rentrer, ça va être l'heure du petit déjeuner, mes lasagnes ne peuvent pas attendre."


Donc il n'en savait rien et son second prénom était Garfield. De ce qu'elle avait compris, le seul moyen de lui faire faire quelque chose ...

"Si tu me trouve quelque chose sur eux dans la bibliothèque ou ailleurs ... je parlerai en bien de toi a Ellie la prochaine fois que je la verrai"
lança elle innocemment dans on dos le faisant se stoppé net.

"Je ne marche pas au chantage. ... ... ... Je verrai ce que je peux faire."


Bon, il avait dit oui. Cool ! Un petit sourire victorieux naquit sur ses lèvres. Comme quoi la manière douce pouvait marcher aussi Attrapant son téléphone, elle observa l'heure quelques instants avant de s’arrêter de respirer.

"Oh bah Le tour de garde d'Aryana touche a sa fin, on peut aller la chercher si tu veux."


Elle avait observé le caméléon un instant. Avec un peu de chance, la déesse lui changerai les idées et le remettrai sur pieds. C'était ca être en couple non ? Pouvoir compter sur l'autre quand ça n'allait pas. Ils se remirent en route quand au bout de quelques pas, une révélation s'imposa a elle. "Le gardien de la bibliothèque..." Non c'était trop gros ... ca ne pouvait pas être lié ... Bon bah elle en connaissait un qui allait passer a la casserole dés qu'elle le retrouverai. Les deux humains se retrouvèrent rapidement a marcher sur la plage pour se diriger vers la boite aux lettres divines avant de finalement apercevoir Sebastian et Aphrodite. Sebastian ? Mais qu'est ce qu'il faisait la ? Laissant les amoureux se retrouver, elle fit un petit "coucou" au gardien avant de se mettre a discuter en langage des signes.

"Tu vas bien ? "


A comprendre par : Elle ne t'a pas trop traumatisée ? Elle savait que Sebastian était du genre timide alors qu'Aryana au contraire était ... très franche dans sa manière d'être.

"Oui je vais bien et toi ? J'ai pas eu le temps de mettre ton écharpe"


"Non mais tu n'es pas obligé de la mettre !"


Bon sang c'était un cadeau pas une obligation et puis si il ne l'aimait pas il ne devait pas se forcer a la mettre. Ils discutèrent quelques instants avant de s'éloigner. Aparemment, ils en avaient encore pour un moment et es deux humains avaient d'autres chats a fouetter - c'était le cas de le dire - . Laissant Sebastian et Aryana ensembles se mirent en route pour revenir vers les bâtiments principaux, réfléchissant a si elle devait dire ou non ce qu'elle avait découvert aux autres. Elle avait jeté un dernier regard a Pascal avant de lui demander ce qu'il en pensait. Leurs découvertes en soit ce n'était que des suppositions rien de réellement concluant, et puis il y avait beaucoup de stress pour les dieux a cause de ce message. Elle soupira. Que c'était dure d'être enquêtrice ...

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________________________________________ 2016-01-13, 11:49


« Always remember, your focus determines your reality. »
“Once you start down the dark path, forever will it dominate your destiny, consume you it will...”

"Nooooon ! Qu'est-ce que tu fous, quadripode ? Tu dois aller dans l'autre direction !"

Effaré, je regardai un espèce de dinosaure métallique haut de dix mètres marcher sur tout un terminal de sécurité. Ce dernier explosa dans une gerbe d'étincelles, émettant un crachotement d'agonie. Cinq ordinateurs s'éteignirent aussitôt. Je plaquai une main contre mon visage et attrapai mon smartphone. Heureusement que j'avais intégré une sauvegarde de l'application quadripode sur mon téléphone, sinon j'étais mal. Je pianotai fiévreusement sur les commandes tactiles qui venaient d'apparaître sur le petit écran. Les yeux frénétiques, j'ordonnai à distance au quadripode de se stopper. J'aurais pu le faire disparaître dans un claquement de doigts, mais cela m'aurait désespéré de devoir le supprimer alors que ça faisait des jours que je bossais dessus. Mieux valait lui apprendre à se comporter gentiment.

D'un geste de la main, j'arrêtai la bande de Stormtroopers qui se précipitait vers le quadripode, armes aux poings.

"Cool, les mecs ! On se détend ! La situation est maîtrisée."

"A vos ordres, Maître."
répondirent-ils avec leur voix trafiquée.

Un frisson me parcourut. "Maître", ça faisait tellement Palpatine ! Dès que je les avais créés, ils m'avaient appelé ainsi et je n'avais pas souhaité refaire leur programmation. De toutes façons, personne n'entrait jamais ici -excepté Taylor Swift une fois- donc on ne dirait pas que j'avais la folie des grandeurs. Le Lasergame était mon univers privé. Je l'avais fermé afin d'éviter de mettre inutilement la vie des Storybrookiens en danger. J'avais placé des portes blindées aux entrées, agrandi le hangar, créé des pièces adjacentes. Bref, ce petit bijou de technologie était à bibi. Je l'avoue, parfois, je me sentais comme Tony Stark, sauf que je n'avais pas de réacteur nucléaire dans le coeur. J'ETAIS la bombe, sans mauvais jeu de mots. Sauf que maintenant, j'explosais gentiment dans un lieu à ma mesure. Je pouvais passer des heures à travailler -oui travailler, pas jouer. Cela prend du temps de créer des personnages, des structures et des univers !

J'avais quitté Lily le matin même, et elle s'était à peine aperçue de ma présence, trop focalisée sur le zoo et sur Robyn -qui venait un peu trop souvent ces temps-ci. J'avais pris le parti de lui offrir quelque chose capable de la combler. C'était pour cette raison que j'avais redoublé d'efforts afin de créer le quadripode parfait. Il était censé lorsqu'il serait opérationnel, pouvoir enjamber les enclos sans les abîmer et nourrir les animaux à l'aide d'une trappe sous son abdomen. Son squelette métallique était même capable de résister aux assauts d'un tyrannosaure joueur et affamé. Ca ferait un bon compagnon de jeu pour Albert, qui devait se sentir bien seul derrière sa clôture.

"Bon, c'est pas si mal !" fis-je pour me donner du courage.

J'enveloppai le hangar immense d'un oeil incertain. De l'agitation partout. J'adorais ça. Travailler dans le bazar le plus total, c'était trop chouette ! Le lasergame grouillait de monde : des stormtroopers, des jawas, et même un wookie ou deux se promenaient tranquillement en grognant. Le décor du hangar s'apparentait à celui de Jakku ou Tatooine : du sable à perte de vue. Les murs se fondaient dans le paysage ; il fallait avoir un oeil exercé pour ne pas se cogner, ce qui n'était pas mon cas, en témoignaient les ecchymoses sur mon front.

Et dans un coin, la Delorean qui reposait sous une couverture beige, comme pour me rappeler de ne pas reproduire mes idioties du Comic Con. Rien n'aurait pu me les faire oublier...

Je chassai les souvenirs troubles de mon esprit et préférai me plonger dans mon imaginaire déployé sous mes yeux. J'étais un peu trop sous l'influence de Star Wars, ces derniers temps. Cela venait peut-être du fait que j'avais vu Le Réveil de la Force vingt-cinq fois depuis sa sortie (je m'étais même téléporté à Londres afin d'assister à la première du 16 décembre. J'y avais revu Harrison Ford et croyez-le ou non, il s'était souvenu de moi ! D'un côté, un type qui manque de l'avoir tué dans une convention à San Diego, ça a de quoi marquer son esprit. Mais Harrison m'a à la bonne !). Bref, je connaissais toutes les répliques du film par coeur, mais personne n'avait eu l'air tenté de m'écouter le réciter. Pas même Diane, malgré le fait que nous étions allés à une séance ensemble.

J'eus un petit rire en voyant deux stormtroopers trouver une corde à sauter, l'agiter en l'air tandis qu'un troisième s'amusait à faire de petits bonds. C'était toujours surprenant de les laisser s'amuser tout seuls, ceux-là. J'hésitais à faire prendre l'air aux zombies mais je craignais que la trop grande sécheresse du hangar à l'heure actuelle ne craquelle leur peau. J'en prenais soin, de mes zombies.

Un wookie poussa bientôt un stormtrooper pour sauter à sa place par-dessus la corde. Cette fois-ci j'eus besoin de mettre mon poing devant ma bouche pour m'empêcher d'exploser de rire. Voir une créature poilue haute de deux mètres sautiller comme une gamine de dix ans, ça n'avait pas de prix.

Comme ils avait tous l'air d'être bien occupés sans moi, je m'installai devant un des écrans miraculeusement intacts et fis un petit signe de la main à la jeune fille blonde qui, à l'écran, était assise sur un canapé, une guitare sèche sur les genoux. Elle me rendit mon salut et pencha la tête comme pour entamer une chanson. Je levai les yeux au ciel et coupai les haut-parleurs de l'ordinateur.

"Nan, pas encore !"
fis-je, lassé. "Tu ne pourrais pas faire autre chose pour changer ?"

La fille plissa des yeux, me fit un geste peu gracieux et s'en alla, disparaissant de l'écran. J'émis un petit soupir et subitement, je sentis un grand vide en moi. Je pivotai sur la chaise à roulettes enfoncée dans le sable. L'espace d'un instant, tout le décor et les personnages se brouillèrent, comme s'ils allaient disparaître dans les abysses. Je m'agrippai à la table, le souffle coupé. Puis, le hangar retrouva l'ambiance sable et aliens. Sauf que j'abritais toujours le néant. Un grand vide. D'où venait-il ? Ce n'étaient pas mes pouvoirs. Ils me semblaient intacts. Non, il s'agissait d'autre chose...

Je restai quelques minutes assis sur ma chaise, le regard dans le vague, écoutant simplement mon coeur tambouriner dans ma poitrine. Soudain, je sentis des bras puissants et duveteux se refermer sur moi et me serrer fortement.

"POUET !"
claironna Pouet.

Avait-il senti lui aussi que quelque chose clochait ? Voulait-il me rassurer ? Je tapotai sa patte velue et le repoussai délicatement avant de me lever. Pouet trottina ensuite jusqu'aux stormtroopers qui se laissèrent câliner.

Je posai un regard paniqué sur les deux gardes olympiens qui surgirent devant moi.

"Dame Artémis vous réclame sur Olympe. Les défenses ont toutes disparu et l'Asbru s'est activé. Il semblerait qu'un message soit entrain de parvenir jusqu'à Olympe. Veuillez me suivre Seigneur Elliot."

Je clignai des yeux en entendant ce message qui sonnait comme un truc pré-enregistré. Malgré l'inquiétude que je ressentais, je ne pus m'empêcher de bomber le torse sous l'appelation "seigneur". Ce n'était pas "maître", mais ça sonnait drôlement cool quand même !

"L'Asbru ? C'est quoi ? On dirait un nom de gâteau."

Bien entendu, les gardes restèrent silencieux. Je les suivis jusqu'à Olympe où je m'attendais à une plus grande agitation que ça. Des tours de gardes avaient été instauré et devinez avec qui j'allais faire le mien ? Monsieur le maître d'Olympe. Absolument génial.

J'envoyai un message télépathique à Ellie en lui expliquant rapidement ce qui se passait.

Non, pas la peine que tu viennes ! On gère ! Et puis... j'ai besoin que tu veilles sur Lily. Tu peux faire ça pour moi ?

Il y eut un silence -pourquoi avait-elle toujours besoin de réfléchir autant ?- puis elle répondit simplement, d'une "voix" presque éteinte :

Je serai son ombre, tout comme j'ai été la tienne.

Je me penchai sur sa phrase, me demandant s'il y avait un sens caché, puis décidai d'abandonner. C'était trop tordu pour moi. Je rompis le lien et me rendis jusqu'au fameux Asbru. Il s'agissait d'un symbole sur le sol -une triforce comme dans Legend of Zelda, dingue quoi !- de laquelle s'échappait un tunnel de fumée se perdant dans le ciel. C'était à la fois très beau et très flippant. Le tunnel se mêlait aux étoiles qui piquetaient la voûte bleue sombre.

Les Plaines de Vigrid - [Fe] Les Plaines de Vigrid - Evénement #57 - Page 2 51680014525301699105

Au pied de ce dernier étaient assis Maman et un homme. Je fus désarçonné de constater que ce n'était pas Pascal. Quoi ? J'avais créé un rêve de malade rien que pour eux, avec pleins de trucs bien nunuches, pour rien ? Tout ça pour qu'elle conte fleurette au premier mec venu... En plus, il n'était pas terrible. Remarquez, Pascal non plus.

"Tu as une petite amie ?"

La question de Maman fit piquer un fard au gars. J'écarquillai les yeux, à la fois indigné et exaspéré. Elle le draguait vraiment, alors ? Je les observai de loin, les bras croisés, l'air suspicieux. Le type fit apparaître des arabesques dorées qui prirent la forme de mots dans l'air. Ah oui canon, effectivement. Maman aimait bien tout ce qui brille... Il lui proposait un jeu, un genre de question-réponse (mais je remarquai qu'il n'avait pas répondu à la seule qui lui avait été posée).

"C'est une bonne situation d'être marchand de sable ?"
demanda Maman très posément, avec un sourire à son endroit.

Non mais elle était sérieuse ? On était dans le flirt du XVIIIème siècle là ou quoi ?
Les mots dorés se formèrent à côté de l'homme. Je faillis éclater de rire en lisant :

"Je pense qu'il y a pas de bonne ou de mauvaise situation..."

Il s'arrêta, la regarda et sourit.

"Ce film est bien connu mais ils y parlent trop. C'est une bonne situation la nuit."

"C'est sûr que le jour, vous ne devez pas avoir beaucoup de travail." renchérit Maman qui n'avait pas compris l'allusion -ça me rendait dingue.

"C'est une bonne situation, déesse ?" s'enquit-il gentiment.

Je levai les yeux au ciel avant de taper dans mes mains et d'apparaître entre eux.

"Bon, c'est bien beau tout ça mais... comme le temps passe ! C'est à mon tour de garder l'Asbru !" fis-je avec un grand sourire insistant.

Allez Simplet, tu vas voir ailleurs si on y est. Maman me lança un regard perplexe, sans doute choquée par mon attitude. Elle se leva gracieusement et tendit la main au type pour l'aider à faire de même. Entre temps, Apollon était arrivé. Je fis un effort pour me composer une expression cordiale et me tourner vers lui pour faire un bref salut de la tête. Je me méfiais toujours autant de lui. Lily l'appréciait beaucoup trop et je me demandais vraiment s'il ne s'était pas passé un truc entre eux. Je préférais penser que non, sinon je sentais que je risquais de faire une grosse grosse bêtise.

Avant de partir, Maman me piqua un baiser sur la joue et me murmura :

"Sois prudent."

"Un tunnel de fumée qui monte vers le ciel ? C'est tranquille."
fis-je d'un air désinvolte.

"Je parlais de vous deux." chuchota-t-elle en jetant un coup d'oeil à Apollon. "Sois gentil."

Je lui décochai un regard indigné. Me prenait-elle pour un monstre incapable de se contrôler ? Je lus dans ses yeux une inquiétude à peine voilée : elle songeait au fantôme de Dolos. A moins que je ne m'imagine ce à quoi elle pensait ? Un frisson me parcourut, que je chassai dans un mouvement d'épaules faussement détaché. Je m'éclaircis la gorge et allai me poster non loin de l'Asbru. Alors, c'était comme ça que ma mère me voyait ? Capable de tuer quelqu'un de sang froid ? Je ne parlais jamais de ce qu'il s'était passé à San Diego, à personne. J'avais tout enterré dans un coin de mon coeur, bien profondément. Mais jamais je ne me permettrai d'oublier. J'étais triste de constater que ma propre mère pense que je puisse recommencer.

J'allai m'asseoir sur la plage, ramenant mes longues jambes contre moi et fixai l'océan dans un air buté. Ne restaient plus qu'Apollon et moi, tandis que le matin se levait. Les étoiles avaient déjà disparu, noyées par l'aube rose et or. Ca allait être drôlement long.
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| Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.

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________________________________________ 2016-01-14, 02:20

Les premiers tours s'étaient passés sans encombres, de ce qu'on avait pu lui rapporter. Chacun avait répondu présent et cette constatation avait tiré un sourire au Maître d'Olympe. Malgré les différents ou bien même l'incertitude, ils avaient tous accepté de leur venir en aide. Même Robyn, l'amie de Lily, qui devait se dire que cette histoire ne la concernait certainement pas. Athéna également... Car si la rancune du dieu était tenace et qu'il n'était toujours pas sur le chemin du pardon - d'avantage sur celui de la compréhension, savoir qu'ils pouvaient en faire abstraction le rassurait en quelques sortes. Ou encore Sab, qu'il n'avait vu qu'à quelques reprises et à qui il avait très peu parlé... mais ce dernier avait aidé Louise. Il ignorait ce qui se passait entre ces deux individus, ou ce qui allait se passer, mais elle semblait bien quand il se trouvait à côté. Alors que ces dernières semaines n'avaient pas été faciles pour elle. Il en avait brièvement discuté avec Artémis, pour avoir son avis au sujet de ce qu'il souhaitait faire, jusqu'à ce qu'ils se mettent d'accord. Ils ne connaissaient pas assez le Gardien pour entièrement le mettre dans la confidence, comme ils le faisaient avec la jeune femme. Seulement, il était venu en aide à leur amie et Apollon l'appréciait davantage encore pour cette raison.

Alors le dieu s'était rendu à l'Asbru, alors même que son tour ne venait que le lendemain, au moment où Wilson et Emma s'apprêtaient à partir. Il les avait saluer, les remerciant de s'être déplacés et leur promettant de les tenir au courant de l'évolution de la situation. Le cavalier avait bien vite déguerpi, rejoignant certainement sa compagne... Un couple de cavaliers... Il se demandait simplement où cela allait tous les mener.
Puis Sebastian et Aphrodite étaient arrivés pour prendre leur place et, sans perdre une seconde, Apollon s'était dirigé vers eux, d'un pas un peu trop précipité qui trahissait son impatience et son excitation. Il s'était contenté de se planter devant le jeune homme, bras croisées dans le dos et sourire mutin. Après quelques secondes de suspens, il avait tendu la main dans sa direction, dévoilant ce qui s'y cachait au creux. La fameux badge de l'A.A.. Il n'était fabriqué de la même façon que celui de Louise, sa texture étant semblable à celle du sable, ne s’effritant simplement pas sous la pression. Il n'avait pas prononcé un mot, laissant le Gardien s'en emparer avant de se tourner vers sa sœur.

« Sois pas jalouse Phrophro, le tien est en cours de préparation, je met un peu plus de temps à le personnaliser. »

Elle n'avait pas besoin de savoir qu'il comptait lui en fabriquer un d'un rose magnifique en rajoutant des petits diamants dessus. ( Les Plaines de Vigrid - [Fe] Les Plaines de Vigrid - Evénement #57 - Page 2 2852471132 ) Et sans en dire plus, il s'était éclipsé, il avait encore bien d'autres affaires à régler.


A peine revenu sur Olympe, il avait contacté Diane grâce à leur lien, lui expliquant tout ce qui avait pu se dérouler en compagnie de l'Oracle. Tout était encore flou, incertain, mais il avait eu raison de se pencher d'avantage sur les Prophétesses ces derniers mois, ces dernières semblant capables de leur apporter beaucoup de réponses. Il avait déjà fait toutes les recherches possibles à ce sujet, Neil ayant même accepté de... l'aider ? Pas vraiment, elle ne lui disait rien, l'empêchant simplement sûrement de prendre la mauvaise route. Ce qui était déjà beaucoup, vu qu'il n'avait pas franchement progressé depuis l'année précédente.

Ce message aussi... Ce foutu message qui n'était toujours pas arrivé, alors qu'il approchait de l'Asbru pour prendre son tour, remarquant la stature d'Elliot au loin déjà présente. Il se pinça les lèvres, se demandant si ce dernier avait vraiment envie d'être en sa présence. Il avait boudé comme un idiot en voyant que son tableau avait été modifié, ne pouvant s'empêcher de rire lorsque le garde était venu lui tendre le papier écrit de la main de Neil. Il n'aurait plus d'excuses pour ne pas l'inviter, maintenant. Et elle n'en aurait pas pour ne pas venir !

« Oh, ça me plaît quand même. C'est l'occasion de... de... c'est une occasion. »

Et il s'était contenté de ranger le petit morceau de papier dans une de ses poches avant de laisser le garde perplexe seul.

Apollon s'était dit qu'une fois face à son neveu, il aurait peut-être une révélation, une idée pour savoir comment aborder la discussion, mais... pas du tout. Il était juste planté comme un débile sur ses deux jambes, comme fixé au sol, observant le dos d'Elliot qui s'était installé par terre sans même lui dire bonjour. Il ne l'aimait pas. Ou alors... quelque chose le dérangeait. Oh, certes, le fait que sa femme ne se gêne pas pour dire à quel point il était beau et aussi, peut-être, qu'elle les ait confondu le jour-même de leur mariage à cause de l'alcool... Bon, d'accord, il avait des raisons de ne « pas le sentir ».

« Tu sais avec Li... Avec Mme Sandman, il n'y a jamais rien eu. J'ai dormi sur son ventre une fois, mais elle était en forme d'éléphant. On a été au cirque et... »

Cela n'avait strictement aucun sens, n'est-ce pas ? Il était en train de parler dans le vide ? Il avait l'air d'un imbécile ? Possible. Fortement possible, alors qu'il se râclait la gorge, les yeux tourné vers le ciel de la citée, cherchant à se sociabiliser. C'était beaucoup plus facile d'habitude. Il avait juste à... être lui puis ça se faisait tout seul. C'était peut-être un peu le cas là maintenant.

« Même qu'après ça, je me suis mis à penser que j'étais ta mère et je me suis baladé en robe et en talons toute la soirée. »

Le dieu avait murmuré ces derniers mots, ne racontant pas cette anecdote à tout ceux qu'ils pouvaient croiser. Non pas qu'il était gêné, ce n'était ni le premier ni le dernier truc bizarre qui lui arrivait, mais ça retirait quand même beaucoup à sa crédibilité... Crédibilité qu'il avait sans doute déjà perdu à maintes reprises. Notamment par le strip poker.
Lentement, sans faire de gestes brusques, il alla se placer à côté d'Elliot sur la plage. A un mètre. Ou deux. Il ne savait vraiment pas comment l'aborder celui-là ! C'était perturbant. Diane se serait bien mieux débrouiller que lui.

« A quoi tu joues ? Comme jeux ? Loulou m'a montré à quoi ça ressemblait Zelda. J'y comprends pas grand chose mais ça a l'air... sympa ? » Peut-être qu'il détestait Zelda ? Que c'était le sujet à ne pas aborder ? Qu'il avait fait une grosse connerie ? « On pourra faire une partie de laser game un jour ? J'ai jamais essayé et... Non. Je veux pas m'incruster. On pourra en reparler plus tard. »

Oui, ne pas trop forcer les choses, laisser venir tranquillement, tout ira bien et se déroulera naturellement. Totalement naturellement.

« Oh ! Tu veux voir un truc vraiment cool ? »

Ses yeux bleus s'étaient tournés dans la direction du dieu de la Renaissance, pétillants, alors qu'un grand sourire s'étirait sur son visage. Hum, là, ça sentait la mauvaise idée.
En une seconde, des grésillements avaient commencé à se faire entendre, alors que dans la main d'Apollon, l’Éclair venait d'apparaître, dans toute sa splendeur. Sa forme le rendait difficile à tenir, de son point de vue en tout cas. Il ne l'avait prit en main qu'une seule fois auparavant, juste après son 'élection', pour voir ce que ça faisait. Il ne se sentait pas à l'aise avec, loin de là. Savoir que Zeus en était le propriétaire initial, qu'il en avait usé... il avait du mal avec l'idée. Il savait ce qui avait pu arriver à Diane avec le Trident, mais là c'était encore différent. L'arme divine était à lui, tant qu'il était sur le trône, s'il avait bien comprit. Elle ne pouvait pas... lui désobéir, si ? C'était conscient ces machins là ?

« J'ai l'impression de recevoir des décharges quand je le tiens mais je pense que c'est psychologique. »

Clairement, ça l'était sans doute. Il savait que l’Éclair était puissant, qu'il pourrait en user au combat, mais il préférait toujours aller dans le tas ou accompagner sa sœur à l'arc. Il ne le connaissait pas assez pour prendre le risque de faire une erreur... il devrait peut-être s'entraîner maintenant, histoire qu'il ne prenne pas la poussière dans un placard. Ce serait dommage vu ses capacités.
Le dieu s'était redressé, tenant toujours l'arme dans sa main et la maniant dans... un peu tous les sens, en réalité. Il ne savait pas quoi en faire maintenant qu'il l'avait avec lui. Et au moment où un éclair s'en échappa pour aller s'écraser au centre du symbole dessiné au sol – d'autres suivant tout autour – il le fit disparaît aussitôt, se retournant vivement vers Elliot pour s'assurer que la foudre n'avait pas ricoché vers lui.

« Tout va bien ? On garde ça pour nous, on dit rien à Arté ! »

Oui, une de ses premières préoccupations était que sa sœur ne sache pas qu'il avait voulu faire mumuse avec l’Éclair. Et, pendant une seconde, son expression était clairement celle d'un gamin paniqué qui ne voulait pas qu'on apprenne sa bêtise.

« On ne dit rien à personne. »

Neil serait bien tout autant capable de se moquer de lui. Sans parler d'Athéna qui s'en ferait sans doute une joie. Il avait l'habitude de se ridiculiser. Avec la technologie, ça passait, mais en tant que Maître d'Olympe, il n'avait rien le droit de se rater avec une arme divine. Question de classe.

« J'espère que j'ai rien cassé... »

Au moment précis où il prononça ces mots, le tunnel de fumée se mit à bouger, tournant dans toutes les directions, des éclairs s'en échappant sans que cela ne les touche pour autant.

« C'est pas moi ça, je le jure ! »

Il avait levé les mains en l'air, comme pour montrer qu'il n'avait vraiment plus l'arme sur lui et que cette fois, il n'avait rien à voir avec ce qui se passait. Du moins, c'est ce qu'il espérait profondément.

Au fil des secondes qui passaient, Apollon comprit alors qu'en effet, il était innocent. Il le ressentait sans vraiment savoir comment ni pourquoi, mais c'était le message qui arrivait. Il avait sentit la présence d'Artémis toute proche au moment où elle était arrivé, accompagnée de Louise. Ils étaient tous là. Neil et Robyn... Que faisait-elle encore là ? Il évinça vite cette question de son esprit, là n'était pas l'important à l'instant. Aphrodite aussi était revenue, avec Pascal. Et Athéna. Il se tendit sans vraiment le désirer, plus instinctivement qu'autre chose, n'en montrant rien pour autant.

Tout le monde se retrouvait autour du tunnel alors que la fumée qui se trouvait au sol commençait à se mouvoir, jusqu'à former une apparence humaine. C'était comme une apparition, une sorte d'hologramme, on pouvait certainement passer sa main au travers. Apollon aurait bien aimé tenter le coup mais il restait juste là, debout à observer cet homme qui venait d'apparaître. Son visage était penché en direction du sol, il ne les regardait pas, il sembla fatigué aux yeux du dieu. Pendant une très longue minute, personne ne prononça un mot. Apollon avait levé la main pour intimer le silence, avant même quiconque autour de lui n'ait prononcé quoi que ce soit. Le messager venait d'arriver, il fallait juste être patient, ne pas risquer d'en manquer le moindre mot.

« Mon monde se meurt. »

Le ton de sa voix faisait mal au cœur. Elle était brisée, accablée. L'homme semblait souffrir à un point qu'il ne pouvait imaginer, mettant du temps avant de continuer. Le visage d'Apollon était fermé, concentré sur le moindre son qui pouvait sortir de sa bouche.

« En vous envoyant ce message, je trahis mon Roi. »

Un Roi ? Quel Roi ? S'il s'agissait réellement d'un message du passé... comme ils l'avaient tous supposé au départ... S'agissait-il du Titan Roi ? Il brûlait d'envie de l'interroger davantage, mais il ne s'agissait que d'un message.

« Mais je crois que c'est lui qui nous a trahis. »

De quoi parlait-il ? Quel était le but de leur faire parvenir cette information ? Il y avait plus, n'est-ce pas ? Bien plus.

« Nos lunes sont pratiquement toutes tombées. Je me trouve sur la dernière d'entre elles avant que le mal atteigne notre monde. L'espoir nous a quitté, notre ennemi a changé de visage. »

Quel ennemi ? Qui ça ? Qui les menaçait ? Apollon capta un mouvement de tête de la part de l'hologramme, comme s'il commençait à la relever dans leur direction, sans être certain de pouvoir... devoir le faire ?

« Sur mon monde se trouve un trésor. Une création de notre mère qui est enfermée dans la forteresse. Sauvez mon monde, venez en aide à mon peuple et cet héritage sera vôtre. »

C'était donc ça. Une demande d'aide. Plus encore, une demande d'espoir. Ils avaient été contacté par un peuple dont il ignorait l'existence et voilà qu'à présent, cet homme demandaient de l'aide. Aux dieux. Contre quoi déjà ? Ah oui, il ne le disait pas ! Promettant juste un trésor en échange de leur venue et de la victoire. Si Apollon fronça les sourcils à cette proposition, incertain de ce qui se déroulait, il ne put dissimuler l'étonnement dans ses yeux alors que l'hologramme le regardait à présent. Le regardait lui.

Ce n'était pas qu'un message enregistré venu d'une autre époque. Ce n'était pas ça du tout. Il était vraiment là. Cet homme, qui était en train de leur parler, vivait cet instant à ce moment même. Il était réellement là... Ce n'était pas une vision du passé ou du futur, ça se déroulait à l'instant.

« J'implore votre aide. Vous êtes vous aussi les enfants de Gaïa. Ne nous abandonnez pas. »

…. Aussi? Immédiatement, Apollon se tourna vers sa jumelle. Il savait qu'elle était faite à l'image de leur mère et l'évocation de son nom devait sans doute la faire réagir. Pire encore... la possibilité qu'ils ne soient pas ses seuls enfants ?

Il était plus que perplexe. Si c'était une ruse ? Un piège ? Un ennemi tentant de les attirer en leur promettant une telle chose ? Pourtant... Si c'était vrai ? Peu importe qu'ils soient ou non réellement ses enfants, ces personnes cherchant à les joindre, si elle avait vraiment caché un trésor dans leur monde ? Si c'était ça, ce qu'il fallait retenir du message ? Une création de Gaïa... Apollon se mordit les lèvres, passant une main dans ses cheveux avant de fermer les yeux, soupirant. Puis, se retournant vers l'homme qui était à présent silencieux, il ne posa qu'une seule question. Au fond, il avait déjà fait son propre choix.

« Où êtes-vous ? »

Il disparu simplement. Il ne pouvait pas les entendre ? Pourtant... Comment voulait-il qu'ils leur viennent en aide s'ils n'avaient pas la moindre idée de l'endroit à se rendre ? C'était complètement idiot ! Même lui ne ferait pas une erreur pareille... Quoi que...

La cité avait retrouvé sa puissance. C'était comme un nouveau souffle qui s'était répandu à travers son corps, un équilibre et une sérénité retrouvés. Il était rassuré, tout comme cela le confortait dans son intention première. Si tant avait été mis en œuvre pour que le message leur parvienne, jusqu'à drainer les protections d'Olympe, c'est que cela devait être important, non ?

Seulement, alors que tout semblait être revenu à la normale, trois symboles tracés au sol, au niveau du grand cercle, restèrent plus longtemps allumés que les autres. Le dernier à s'éteindre était celui d'un géant, à la stature imposante, tenant un bâton dans sa main et porteur d'une couronne. Mais pas de nom. Rien ne leur indiquant l'emplacement de ce monde qui s'écroulait.

« Il faut qu'on y aille, ces gens ont besoin de nous ! »

Cette détermination soudaine fit échapper un sourire au dieu de la divination. Il comptait y aller. Oui. Certainement. Ses yeux glissèrent vers Diane, interrogateurs, alors qu'il se demandait ce qu'elle comptait faire. Il ne la forcerait pas à la suivre... mais il avouait préférer quand elle se trouvait à ses côtés. Déjà fallait-il savoir où se rendre et personne, du moins dans l'immédiat, ne semblait pouvoir apporter cette réponse.

« Pas question... »

Neil ? Il s'était retourné vers elle, alors qu'elle n'avait prononcé qu'un murmure, comme si elle pensait qu'il ne l'entendrait pas ! Elle était différente. Contrariée, soudainement, ce qui n'était pas le cas quelques minutes auparavant. Neil, quant à elle, était différente. Il se mit à la fixer soudainement, alors qu'elle avait l'air contrariée, ce qui n'était pas le cas quelques minutes auparavant. Penchant la tête sur le côté, Apollon se mit à la fixer. Elle savait des choses, c'était une évidence, elle connaissait cet endroit inconnu... En tout les cas, c'était ce que son attitude faisait penser au dieu. Il lui faisait confiance. Même s'il s'était déjà fait son avis, il fallait bien qu'il tente d'avoir toutes les informations possibles avant de se lancer dans quoi que ce soit.

« Pourquoi ne devrions-nous pas y aller ? »

Si Neil ne voulait pas qu'ils s'y rendent, c'était pour une raison... qu'elle ne partagerait peut-être pas, d'ailleurs. Il était néanmoins curieux de voir ce qu'elle pouvait répondre, ne se montrant pas le moins du monde agressif, plutôt détaché face à la situation. Il savait qu'il devait prendre une décision et la partager avec tout ce monde autour de lui, mais la précipitation n'était pas une solution.
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« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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________________________________________ 2016-01-14, 21:46


« Always remember, your focus determines your reality. »

Je ne masquais pas mon agacement d'écouter Apollon parler. On était très bien dans le silence ! Pourquoi se sentait-il obligé d'ouvrir la bouche ? Je n'avais rien à lui dire, et pourtant il s'obstinait à faire la conversation. En plus, il était resté debout, genre je te domine de toute ma hauteur. J'avais sorti mon smartphone et entamé une partie de Spiderman Ultimate. Le tour de garde allait passer plus vite si je dégommais du vilain à coup de lance-toiles. Malgré tout, je ne parvenais pas à faire abstraction du dieu des dieux. Ca me plaisait moyen qu'il soit le roi d'Olympe. A mon sens, Arès était nettement plus crédible que lui. Mon tonton guerrier me manquait. Il avait disparu de la circulation après la mort d'Hippolyte. J'aurais aimé avoir de ses nouvelles, mais c'est peine perdue avec une famille comme la mienne. Malgré notre fonction télépathe, on n'était plus mauvais que Bouygues niveau communication.

Et voilà que le grand blond se justifiait au niveau de Lily. A cet instant, j'enfonçai davantage mes pouces sur l'écran tactile, les yeux vissés sur le petit Spiderman qui tabassait Octopus. Je venais de gagner un super bonus. Alors comme ça, ça le faisait kiffer que Lily soit un éléphant quand il avait dormi sur son ventre ? Les dieux sont vraiment tous tarés. Il m'apprit ensuite qu'il s'était pris pour Maman. Je levai les yeux vers lui à ce moment-là, avec un air profondément médusé. Il cherchait à se rapprocher de moi par ce biais ? Malgré tout, l'imaginer en robe et en talons m'arracha un sourire moqueur.

"Je suis vraiment déçu d'avoir loupé ça." dis-je pour tout commentaire.

Et je n'avais jamais été aussi sincère. Croyant avoir là une invitation à m'approcher, le Blond s'installa à mes côtés dans le sable. Je fronçai les sourcils et me re-focalisai sur mon jeu. Justement, il enchaîna sur les jeux vidéo. Il croyait m'avoir à la bonne de cette manière ?

« A quoi tu joues ? Comme jeux ? Loulou m'a montré à quoi ça ressemblait Zelda. J'y comprends pas grand chose mais ça a l'air... sympa ? On pourra faire une partie de laser game un jour ? J'ai jamais essayé et... Non. Je veux pas m'incruster. On pourra en reparler plus tard. »

"J'ai jamais trop aimé Zelda, c'est pas mon délire. Je préfère les jeux d'exploration, ou les trucs qui pètent bien en mode apocalypse, tu vois ?"

Non, il ne voyait pas. Spèce de ringard. Cela ne me donna pas envie d'expliquer davantage mes préférences. Quant au Lasergame, je restai muet à ce sujet. J'avais décidé de ne plus l'ouvrir à personne, pour éviter tout problème. Même les dieux n'étaient pas à l'abri dans mes univers inventés, il suffisait de voir ce qui était arrivé à Diane, Arès et Athéna. Et à ma fille aussi, par extension.

J'éteignis mon écran ; je n'avais plus envie de jouer. Je renversai ma tête en arrière, observant rapidement le ciel. Le jour s'était levé depuis plusieurs heures. Le tunnel de fumée crevait toujours les nuages. Je trouvais le temps drôlement long.

Et bien entendu, pour garder toute mon attention, il fallut que le roi d'Olympe fasse un truc totalement stupide : dégainer l'Eclair. Croyait-il m'impressionner ? Cette vision provoqua au contraire un soubresaut de chagrin en moi, car je me souvenais très nettement d'Arès l'ayant utilisé.

« J'ai l'impression de recevoir des décharges quand je le tiens mais je pense que c'est psychologique. »

Si seulement ça pouvait griller ton cerveau, ça rendrait service à tout le monde. songeai-je un peu méchamment.

Tout en restant assis, j'ouvris la main et laissai des filaments électriques naître au creux de ma paume et crépiter sur le bout de mes doigts. Avec un sourire désinvolte, je lançai au dieu des dieux :

"Je sais faire aussi. Sauf que chez moi, c'est directement intégré."

Je lui décochai un regard supérieur, mais je perdis très vite ma superbe en voyant un éclair se diriger droit sur l'Asbru. Il m'avait manqué de peu, en plus ! Je me relevai d'un bond, faisant disparaître la foudre de mes doigts instantanément.

"Je le dirai à personne."
lui promis-je -de toutes façons, j'avais bien trop peur qu'on m'en tienne responsable, à croire que tout était toujours de ma faute. "Ca m'arrivait aussi au début, de foudroyer un peu n'importe quoi. Je pourrais t'apprendre à t'en servir, enfin je sais pas si j'y arriverai parce que... j'ai jamais aidé personne à faire quoi que ce soit."

Surtout pas à un dieu. C'était le monde à l'envers. En plus, je n'étais pas certain d'en être capable. A cet instant, Apollon me semblait un peu perdu, comme si ses responsabilités étaient trop écrasantes pour lui. Je me sentais souvent dans le même cas que lui. Ce n'était pas parce que je ne l'appréciais pas que je n'avais pas un peu pitié de lui. Etre maître de l'Olympe, c'est cool sur le papier, mais concrètement, ça fait carrément flipper.

A peine avait-il parlé que le tunnel se mit à bouger dans toutes les directions. Avait-il détraqué quelque chose avec son éclair ? Malgré tout, la fumée ne nous atteignait pas. Un peu tendu, je me relevai d'un bond et époussetai frénétiquement mon pantalon couvert de sable. Tout le monde nous avait rejoint : Artémis et Louise, Cassandre et... Robyn ? Elle avait décidé de me pourrir l'existence H-24 pour la nouvelle année, ou quoi ? Athéna apparut seule, la grande classe. Je lui adressai un petit signe maladroit de la main, car depuis que je lui avais fait jouer à jeu dangereux dans un monde de sable noir, je ne savais pas trop comment l'aborder. Elle avait le regard dur et distant, le genre d'expression qui fait un peu flipper. Maman était flanquée de son caméléon, qui donnait l'impression de se rhabiller. Génial... merci pour cette vision. C'était tout ce dont j'avais besoin...

Sous mes yeux déconcertés, la fumée du tunnel se mouva en une forme humaine. Le type avait un sacré air à Poe Dameron. Ebahi, je le dévorai presque des yeux tandis qu'il parlait. En plus, il disait des choses passionnantes. Chacun était suspendu à ses lèvres.

La révélation finale me laissa sans voix. Des enfants de Gaïa... aussi ? Gaïa, c'était bien la nana qui avait fait naître tous les dieux, non ? Ca voulait dire qu'il y en avait d'autres dans le monde du faux Poe Dameron ?

"Il faut qu'on y aille, ces gens ont besoin de nous !"
décidai-je, gonflé à bloc par toutes les questions qui me taraudaient.

Mode exploration : activé !
Cassandre coupa net mon enthousiasme en refusant ma proposition. Je pivotai vers elle, clignant des yeux d'un air perplexe.

« Pourquoi ne devrions-nous pas y aller ? »
demanda Apollon.

Ma fille répondit dans un murmure, la tête penchée :

"Parce que c'est dangereux."

J'émis un petit rictus en haussant les épaules. Depuis quand reculait-on devant le danger ? Sans vraiment écouter leur échange, je m'approchai de l'Asbru qui semblait s'être éteint. Je m'agenouillai et me penchai par-dessus, effleurant du bout des doigts les symboles. Le sable à cet endroit était encore un peu tiède, vibrant d'énergie. Pensif, je déclarai :

"Trois symboles sont restés affichés plus longtemps... C'est peut-être la destination ! Comme dans Stargate ! Les symboles autour de la porte des étoiles indiquent une direction. Là, ça doit être pareil. Ca représente sûrement trois constellations ou je sais pas ! En tous cas, c'est la destination, j'en suis sûr ! Ce type nous a laissé son adresse avant de partir !"

Tout sourire, sûr de mon coup, je lançai un regard enhardi à Cassandre qui se contenta d'une expression à la fois blasée et agacée. Ce qui me prouva que j'avais vu juste.

"J'ai raison ? Wouah, comment je suis trop fort ! Tu vois, ça sert d'avoir une grande connaissance cinématographique !" dis-je à l'adresse de Maman.

Cette dernière se décolla de son keupain pour s'approcher prudemment de l'Asbru. Avant d'arriver devant, elle s'arrêta et se mordit les lèvres. Sa voix douce calma pour un temps ma quête de vérité.

"Donc, nous pourrions nous y rendre, mais... doit-on le faire ?"

Aussitôt, j'eus l'impression que ma tête s'enflammait.

"Quoi ? Mais... c'est évident ! Il faut aider ces gens ! S'il nous ont envoyé un message à travers le temps et l'espace, s'ils se sont donnés autant de mal, c'est forcément parce qu'ils ont utilisé leur dernière carte ! Nous sommes leur seul espoir !"

"Elliot, Cassandre a raison. Nous ne savons rien de cet endroit. Je... je ne me jette plus aveuglément dans le danger. Quand tu auras un peu vécu, tu comprendras."

Etait-ce de la peur que je lisais au fond de ses yeux ? Une crainte profonde, qui n'était pas de la comédie. Sans doute gardait-elle un secret qui l'avait faite énormément souffrir. Que lui était-il arrivé ? Elle déglutit et détourna le regard. Pourquoi ne me racontait-elle jamais les choses importantes ? Je n'avais pas envie de baisser les bras pour autant. Elle avait pris sa décision et moi la mienne. Je voulais me battre pour la justice.

"Mais... nous sommes des héros !" fis-je, enveloppant tout le monde d'un regard impulsif. "A quoi ça sert que l'on ait tous ces pouvoirs si c'est pour les laisser moisir ? Quand on demande notre aide, on se doit d'y aller."

Je cherchai un soutien, n'importe qui ! Je jetai un coup d'oeil insistant vers Diane, puis tentai la même chose en direction d'Athéna. Je finis même par jeter un regard suppliant à Pascal et Robyn. C'est dire à quoi j'en étais réduit. Étonnamment, ce fut le plus improbable qui se rangea de mon côté : Apollon.

"Je suis le gamin !" fit-il avec son sourire à la con.

Tout aussi guilleret, il se plaça à côté de moi et passa un bras autour de mes épaules. Genre on est meilleurs potes. Mollo. Je me raidis et il dut comprendre le message car il s'écarta très vite. Malgré tout, encouragé par ses paroles, je hochai la tête. Il était peut-être maladroit avec l'Eclair en main, mais au moins, on pouvait compter sur lui ! Il prit du galon d'un seul coup dans mon esprit, même si je me méfiais toujours. Il avait presque rejoint le niveau de Pascal, ce qui n'était pas si mal.

Maman plaça les mains sur ses hanches, signe qu'elle n'était pas d'accord. Elle avait toujours cette attitude quand elle me forçait à ranger ma chambre, ou quand elle apprenait que j'avais eu une mauvaise note. Machinalement, je rentrai la tête dans mes épaules, pris en faute, avant de me ressaisir et de redresser le menton. Je n'étais plus un gosse.

"Donc vous allez vous jeter aveuglément dans le danger ? Vous ne trouvez pas que nous avons suffisamment de menaces au-dessus de nos têtes ici ?"

"Si menace il y a, alors tu as raison, inutile de se rendre là-bas puisqu'elle viendra à nous."
répondis-je férocement.

J'étais tellement fier de citer l'Homme au masque de fer en un moment aussi décisif. Enfin... avec quelques modifications pour que ça ait un sens avec la situation actuelle. D'Artagnan aurait été tellement heureux de m'entendre dire ça. Poursuivant sur ma lancée, j'ajoutai en me plantant devant Maman, mais en m'adressant à tout le monde :

"C'est évident. La personne qui nous a contactée nous a montré une chose importante : elle peut nous joindre. Ca veut dire que si on ne les aide pas, qu'on les laisse mourir, ce qui les a attaqués trouvera forcément un moyen de venir ici. Je préfère me rendre là-bas avant qu'on-ne-sait-quoi n'utilise Olympe pour détruire tout ce que j'ai de plus cher. Je n'ai rien d'autre à ajouter."

Cassandre avait pourtant quelque chose à dire, et elle ne s'en priva pas :

"Tu l'as dit toi-même Elliot : ce message a traversé le temps. Quand vous arriverez là-bas, il sera déjà trop tard pour eux."

"Je veux aller vérifier. Qui est avec moi ?" fis-je, buté.

Elle me lança un regard offusqué et atterré. Je savais que ça ne lui plaisait pas, mais je ne la forçais pas à m'accompagner.

"Tu te rends compte que ce n'est pas un jeu, tout ça ? Si vous allez là-bas, vous allez mettre vos vies en danger."

Puis elle se tourna vers Apollon et murmura :

"Tu ne peux pas accepter ça."

Ma fille me prenait pour un gamin. C'était un comble ! Je savais parfaitement l'ampleur du problème, je connaissais le danger. J'avais plusieurs fois failli ne jamais revenir à cause de mes bêtises. Cette fois, je voulais porter secours à des inconnus qui en avaient besoin. Je ne voyais pas de but plus noble afin de racheter mes erreurs. Je secouai la tête brièvement et déclarai sans détour :

"J'ai pris ma décision, j'y vais. Mais... ça serait bien -sans vous forcer- que des gens m'accompagnent parce que tout seul, ça va être chaud quand même. Les héros sont plus forts en équipe. Astrid me l'a toujours dit."

Ce fut au tour de Cassandre de secouer la tête.

"De toutes façons, le seul moyen pour y aller n'existe plus."

Et elle ajouta à Apollon -encore :

"Je suis désolée qu'on ait attendu pour rien."

Elle esquissa ensuite un pas pour partir. Révolté par son comportement, je m'écriai :

"Cassandre Sandman, c'est pas comme ça que je t'ai élevée !"

"Tu ne m'as pas élevée." répliqua-t-elle, étonnée malgré tout par ma répartie.

"Oui, mais c'est façon de parler. Si tu arrêtais de faire ton entêtée deux secondes, et que tu travaillais en équipe en nous disant comment on pouvait aller là-bas à l'époque, ça nous aiderait beaucoup !"

J'enfonçai les mains dans les poches de mon pantalon et lui jetai un coup d'oeil à la dérobée, la tête penchée. Elle n'avait pas l'air de vouloir collaborer. Comment faire ? Lui chanter une berceuse n'allait pas l'amadouer... Je me sentais totalement démuni.

Maman s'avança vers elle et lui prit la main, tout en enchaînant d'une voix douce :

"Cassie... quelque chose t'effraie, n'est-ce pas ? Pourquoi tu ne veux pas nous le dire ? Est-ce que tu sais ce qui nous attend là-bas ?"

Ma fille plongea son regard dans le sien, la fixant intensément d'un air triste. Elle resta ainsi de longues secondes sans répondre, juste à l'observer. Maman eut l'air déstabilisée. Je fronçai les sourcils sans comprendre. Puis elle lui lâcha délicatement la main et pivota vers nous.

"Socrate sait peut-être comment réactiver les symboles. On pourrait lui demander."

Cassandra laissa échapper dans un souffle le mot :

"Heimdall."

"C'était lui qui arrivait à ouvrir un portail jusque là-bas ?"
fis-je, avide.

"C'est lui le gardien de l'Asbru. C'est lui qui vous a fait venir jusqu'ici. Il sait comment ouvrir le passage."

"Oui, sauf qu'il est un peu mort."

Retour à la case départ. Ma fille avait peut-être raison, au final. Sans le Gardien, on ne pouvait créer de portail. Sans doute que le faux Poe Dameron avait son propre Gardien de son côté. Un détail me sauta brusquement aux yeux et j'ouvris la bouche, mais Maman fut plus prompte à réagir, et pour énoncer la même chose :

"Tu as employé le présent en parlant de lui. Tu aurais dû dire "il savait comment ouvrir le passage". "

L'espoir naquit de nouveau en moi. J'ouvris de grands yeux en direction de ma fille, alors que son regard était de plus en plus fuyant.
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