« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
"T’as intérêt à revenir vite et qu’elle soit toujours en vie, sinon, tu auras sa mort sur la conscience. Je t’attends là. "
Jonah esquissa un sourire. Tu'en fais pas ma petite caille, je compte bien la retrouvée vivante aussi. Mais il n'en dit rien. Oui, peut-être que la Lara qu'il avait rencontrée n'aurait rien dit à cette petite appellation affectueuse, il l'avait appellée aussi de cette façon quand ils avaient quitté l'ile. Et l'idée que la fille allait être sacrifiée ne l'enchantait pas non plus. Cela lui rappelait cette aventure sur cette île. Celle où ils s'étaient rencontré.
Il partit sans même se soucier de savoir si quelqu'un allait venir ou non, de toute façon, il ne voulait personne. Il ne voulait pas être ralenti et il se savait plus discret seul, surtout que le mot s'associait très mal avec roux et loup.
Il retourna à la cellule où il avait vu Bob enfermer. Le peu qu'on pouvait dire c'est qu'il n'avait pas une très grande forme. Jonah constata rapidement que les ennemis évacuaient leurs blessés. Il voulut attendre que le champ soi totalement libre mais seulement deux sur les cinq conscients étaient partis. Le cuisinier retint un soupiré avant de constater que les hommes restants avaient l'air profondément impliqué dans une discussion. "Non, moi je te dis qu'ils étaient au moins cinq. -Cinq? Nan ils étaient plus ! Dix ! -Et pourquoi pas 20 tant que tu y es? -Moi je e dis qu'il était chinois ! -Qu'est-ce que tu racontes? Il était Japonais ! -Tu'as déjà vu un Japonais comme ça toi? -Il n'était pas plus chinois que Japonais d'abord ! "
Jonah leva les yeux au ciel avant de s'approcher doucement et en silence de la porte. Il parvint à ouvrir la cellule. Il fit signe à l'homme de ne pas faire de bruit. Au moment de sortir Jonah toucha la cellule qui s'ouvrit un peu plus dans un petit couinement audible. Ce qui attira l'attention des hommes présents. "Ha mais il n'était pas chinois... Il est africain ! " "Néo-Zélandais" souffla Jonah
Jonah et Bob partirent en courant. Après quelques minutes de courses ils parvinrent à semer leurs assaillants. Bob s'arrêta finalement, à bout de souffle. "On va rejoindre Lara, c'est par là. "
Dis il en commençant à marcher. Jonah lui expliqua brièvement ce qu'il lui était arrivé et comment il avait retrouvé Lara. Le fait aussi qu'elle soit un peu différente de celle qu'elle était avant de disparaitre. Ils finirent par retrouver Lara qui n'avait pas l'air très contente. Ils avaient dû mettre plus de temps que prévu.
Une fois le village proche. Jonah eut un soupiré de soulagement, il allait pouvoir souffler un instant.
"On n'a pas tous la notion d’organisation à ce que je vois… " "Ce n'est pas normal. Il doit s'être passer un truc..."
Et il ne faisait pas allusion qu'au camp. Il ne savait pas pourquoi Lara agissait aussi froidement, qu'est-ce qu'elle avait dû endurer dans cet autre monde pour qu'elle soit ainsi?
Il regarda Lara pousser une petite gueulante. C'était donc le petit groupe de Lara qui avait fait tout ce Remus ménage? Et les talki Walkis ça servait à quoi?
"Arrêter le massacre, ils sont avec nous !"
Jonah ne s'adressait pas aux hommes du camp, mais plutôt au petit groupe de Lara. Il avait une pointe d'agacement dans la voix. Il s'approcha de Rosalie.
"Vous avez un objet très pratique pour communiquer à distance...ça s'appelle un talkie Walkie...ce n'est pas fait pour les loups ! "
Il était énervé. Il se tourna rapidement vers Bob avant de se tourner vers un autre homme du camp.
"Dites aux autres qu'ils sont arrivé avec Lara et qu'ils sont avec nous. Et qu'on doit retrouver la fille à la pierre rapidement ! "
Ce qui pouvait être difficilement compréhensible au vu de la situation. Jonah aperçu ensuite l'homme grièvement blessé à la poitrine et serra la mâchoire.
"Bordel !"
Il arracha une manche de sa chemise et compressa la plaie. Son état s'était stabilisé, il n'en était pas encore sorti pour autant. Il leva brièvement la tête du corps de l'homme pour croiser le regard de Lara.
"Je peux tenter un truc... Mais c'est quitte ou double... Il est trop amoché pour qu'on réussisse à le sauver sans prendre de risque... Donc soit je réussis, soit c'est fini..."
Ils avaient un autre choix. Jonah Acquiessa en silence et se recula un peu. Malheureusement, l'homme ne survécut pas. Ce fut rageant pour Jonah. Rageant parce que l'image d'Alex lui revint subitement à la figure. Lara avait assisté impuissante à la mort de son ami, lui n'avait même pas pu. Il s'était efforcé de se montrer positif en des temps qui furent troubles. Lara s'écarta du corps en lançant un regard noir aux deux filles. Au moment où elles allaient ouvrir la bouche, Jonah les stoppa immédiatement. "Je ne veux pas entendre un mot de l'une de vous deux, pas un seul, si vous vouliez parler vous aviez le Talkie Walkie ! Vous auriez pu empêcher ça ! On n'est pas dans je ne sais quel monde paisible et tranquille. Notre monde est dangereux, la situation actuelle est dangereuse, aucun faux pas n'est permi, la communication est précieuse pour pouvoir éviter ce genre de chose !"
Il se tourna, regardant un homme du camp. Sans poser un regard sur les deux filles. La petite lui avait sauver la vie, et puis c'étaient des femmes. Il aurait été beaucoup plus sévère avec des hommes
"Je vais aux cuisines, j'ai besoin de me calmer et ils ont besoin de reprendre des forces."
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« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
La jeune femme se réveilla difficilement. Elle était allongée sur le sol, les mains liées dans le dos. Sa tête lui faisait affreusement mal et elle ressentait une douleur dans sa cuisse. Et pour cause, personne ne lui avait retiré la flèche qu’elle s’était prise quelques instants auparavant. Rosalie essaya de se redresser dans une position assise. Elle fit jouer ses abdos pour passer d’une position allongée à une position assise. Cela se fit avec beaucoup d’effort, d’autant plus qu’elle avait dû bouger ses jambes. Aussi, elle ressentit immédiatement une douleur à sa cuisse. Il fallait qu’elle enlève ce truc de sa jambe, surtout que ça pourrait lui faire une arme. Bah oui, car les crétins lui avait tout pris, son kit de soin, sa mitraillette et son poignard. Bref, elle n’avait plus rien, mise à part sa flèche. Finalement, c’était peut-être une chance d’avoir été touchée. Rosalie regarda autour d’elle, il ne semblait y avoir qu’un seul homme qui la surveillait. Enfin, il surveillait surtout les alentours, empêchant quelqu’un d’approcher. Rosalie décida donc de se délivrer toute seule plutôt d’attendre que quelqu’un vienne. Elle était loin d’être une princesse à secourir. Elle savait se débrouiller toute seule, même si elle ne refusait jamais l’aide. La brunette se tortilla un peu afin d’attraper une partie de la flèche avec ses mains attachés dans le dos. Difficilement, elle arriva à faire de la contention et à tenir la flèche entre ses doigts. Rosalie serra les dents puis tira un coup sec pour retirer la flèche de sa cuisse. La réaction physique de Rosalie fut des larmes qui coulèrent sur ses joues. N’ayant plus crier de douleur, elle la laissait s’exprimer autrement. En tout cas, dans son mal c’était quelque chose de bien ! Avec la flèche elle allait pouvoir couper ses liens. Tenant fermement la flèche, elle utilisa la partie tranchante et fit un va-et-vient sur ses liens. Au bout d’environ 3/4 minutes les liens cédèrent. Malgré la fatigue et la douleur, Rosalie arriva à afficher un sourire victorieux sur son visage. Maintenant il fallait fuir voire même aider les autres. Mais ne sachant pas où elle était exactement dans le village, il était préférable qu’elle ne passe pas par la forêt. Aussi, elle décida de prendre la fuite dans la direction de l’homme. Il fallait juste le mettre K.O. quelques minutes, l’assommer en quelque sorte ! Très discrètement, la flèche tenue comme une arme, Rosie alla vers l’homme. Elle voulait le surprendre en lui plantant sa flèche pour l’affaiblir. Malheureusement, sa blessure à sa cuisse rendait ses pas moins fluides. En plus de cela, une grosse pierre se trouvait sur son chemin. Trop occupée à fixer son ennemi, Rosalie ne la vit pas et elle trébucha comme une nouille. Se faisant repérer. Rosalie n’eut même pas le temps de tomber par terre. L’homme s’était retourné et l’avait attrapé violemment par le cou. Immédiatement elle sentit la poigne du gros baraqué. Elle mit sa main gauche sur le bras de son ennemi afin d’essayer de se défaire de son emprise. Elle gigota pour lui mettre un coup de pied bien placé mais en vain. Elle commençait à avoir du mal à réaliser des actions motrices élémentaire. Rosalie commença à suffoquer. Elle commençait réellement à ne plus avoir assez d’air pour tenir. Elle voyait la mort l’attendre non loin de là. Des larmes coulèrent sur ses joues. Il s’agissait de larme de douleur mais surtout des larmes de peur. Elle n’avait pas envie de finir ainsi et encore moins maintenant. Se sentant mourir, elle décida de retenter une dernière fois de se défaire de l’emprise de son bourreau. C’était sa dernière chance. Elle le savait. Rosalie puisa au plus profond d’elle toute la force possible pour frapper violemment l’homme qui lui faisait face. Et ça semblait avoir porté ses fruits. Immédiatement elle sentit l’air passer de nouveau dans ses poumons. C’était douloureux mais d’un côté ça faisait tellement du bien. Elle avait l’impression de revivre. Rosalie arrivait même à bouger plus facilement ses membres. C’est à ce moment-là qu’elle réalisa qu’elle avait toujours sa flèche dans sa main droite ! C’était le moment d’attaquer pour se défaire complètement de son ennemi. D’un geste rapide et totalement volontaire, elle attaqua l’homme au niveau du cou. Cependant, il était plus rapide qu’elle et il avait réussi à dévier le coup. Rosalie avait réussi à lui planter la flèche au niveau de son épaule. Au contact de la flèche avec le muscle du méchant, ce dernier hurla de douleur et lâcha Rosalie qui tomba au sol, affaibli par l’attaque précédente. L’air n’avait pas encore regagné la totalité de ses membres. Mais ça ne tarda pas à arriver. Heureusement pour Rosalie, Allie était venue à sa rescousse. Deux contre un, elles avaient l’avantage ! Les deux jeunes femmes s’allièrent. Au même moment, elles l’attaquèrent. Allie lui avait donné un gros coup à la poitrine, au côté gauche. Et pendant ce temps-là, Rosalie avait repris sa flèche précédemment planté dans l’épaule pour la lui planter une nouvelle fois, mais cette fois-ci dans les côtes. L’homme tomba lourdement au sol. Il semblait au plus mal. Est-ce que c’était le coup d’Allie ? Est-ce que c’était les coups de Rosalie ? Qu’importe. Rosalie lâcha la flèche immédiatement. Tout ce qu’elle espérait c’est qu’il n’était pas mort !!
« Lâchez les, bande d'abrutis ! » Pas la peine de se retourner. Rosalie avait reconnu la délicatesse et la voix de Lara. Elle était de retour avec son groupe ! Cool ! Ils allaient être fiers de ce qu’ils avaient réussi à faire dans ce camp. Du moins, c’est ce que Rosalie pensait. Malheureusement, elle tomba de haut lorsque Jonah et Lara passèrent une gueulante au petit groupe de Rosalie. Ces hommes cruels étaient avec nous ?! Sérieusement ? Et c’est maintenant qu’ils le disent ?! « Vous avez un objet très pratique pour communiquer à distance...ça s'appelle un talkie-walkie...ce n'est pas fait pour les loups ! » Rosalie ne savait même plus où elle avait gardé le talkie-walkie dans l’agitation. C’était facile de dire ça. Qui aurait pensé à demander par talkie-walkie si les hommes qui avaient frappé ces amis étaient des alliés ou des ennemis ? C’était complètement débile ! Rosalie regarda Jonah puis suivit son regard. Il venait de voir l’homme à terre. Oups. Rosie se mordit la lèvre. Faites qu’il ne soit pas mort, pensa Rosie. Mais il était dans un état critique. Cela se comprenait quand on voyait les regards noirs que lançaient Lara & Jonah. Ils essayèrent de lui prodiguer les premiers soins. Cependant, au vu des comportements du duo, l’homme n’avait pas survécu. L’innocence de Rosalie se brisa à tout jamais. Elle venait de tuer un homme. Et même s’il était loin d’être innocent, personne ne méritait de mourir. Personne n’avait de droit sur la vie d’autrui, personne n’avait le droit de prendre la vie de quelqu’un. Rosalie se sentait au plus mal, mais elle n’eut pas le temps de laisser une larme couler et de s’expliquer sur son geste qu’elle se fit agresser par Jonah, Lara décidant de s’isoler. « Je ne veux pas entendre un mot de l'une de vous deux, pas un seul, si vous vouliez parler vous aviez le Talkie-Walkie ! Vous auriez pu empêcher ça ! On n'est pas dans je ne sais quel monde paisible et tranquille. Notre monde est dangereux, la situation actuelle est dangereuse, aucun faux pas n'est permis, la communication est précieuse pour pouvoir éviter ce genre de chose ! » Rosalie baissa la tête. Pour le coup du talkie-walkie, il avait complètement raison. Mais voilà, dans cette situation, il était difficile de réfléchir et de prendre les meilleures décisions, surtout à son jeune âge. Avaient-ils capté qu’elle n’avait que 19 ans ? Jonah partit dans les cuisines, ne laissant toujours pas le temps à Rosalie pour s’expliquer.
Personne ne voulait ou ne pouvait écouter Rosalie quelques instants ? Cette situation l’agaçait au plus haut point. Ajouter à cela la fatigue, la culpabilité, le trop plein d’émotion, Rosalie craqua. Elle se dirigea vers le groupe d’homme qui se trouvait autour du gars mort. Elle implosa et déversa sa rage sur les hommes, expliquant une bonne fois pour toutes les raisons de ce carnage ! Ce n’était peut-être pas la bonne manière, mais tant pis, elle n’arrivait pas à se contrôler. « Vous pensez vraiment qu'on voulait tuer votre pote ? On est pas comme vous, nous ! On s'attaque pas au premier venu parce que sa tête ne nous revient pas ! On fait pas prisonnier des inconnus, comme ça, pour rien ! Votre pote a essayé de me tuer ! J'ai vu la mort s'approcher de moi et j'aurai dû laisser passer ? C'était ma vie ou la sienne. J'aurai préféré que les choses se passent autrement mais votre pote n'a laissé le choix ni à Allie, ni à moi. Et si vous êtes pas content, c'est la même chose ! Puta*n ! » Un des hommes se retourna. L’homme était imposant. Il mesurait 2 têtes de plus que Rosalie. Autant dire qu’il faisait limite peur ! Il essayait de l’intimider. Mais Rosalie essaya de garder la tête haute, bien que cela fût dur ! La jeune femme se fit alors pousser par le géant jusqu’à un poteau. Elle ne pouvait plus reculer alors c’était l’homme qui avançait. Il s’arrêta à deux centimètres de Rosalie. Elle arrivait à sentir son souffle chaud. Rosie pouvait voir dans son regard noir qu’il était à deux doigts de craquer et de faire du mal à la brunette. Son regard disait très clairement : si tu continues à piailler, je te descends. Bref, ça faisait flipper, tout comme son discours haineux. « Ecoute la gamine, si on avait voulu vous faire la peau, vous seriez morts depuis longtemps, toi et tes petits amis. Tout le monde a le choix, nous avons le choix de vous tuer tous un par un comme nous le voulions de la balle dans la tête jusqu'à vous faire cramer lentement sur dans un feu de joie. Alors tu vas fermer ta grande bouche avant que je te descende, compris ? » Mais pour qui se prenait-il ? Osait-il vraiment mettre Rosalie dans le sac des méchants ? C’était l’hôpital qui se fout de la charité ! Bien que l’homme lui faisait horriblement peur, Rosalie voulait se montrer forte, courageuse, ne pas s’écraser face à lui. Elle arrivait à trouver le courage dans le sens où elle voulait lui exposer la vérité, selon elle ! « Mais tu es encore plus con que ton pote. Tout le monde a le choix, certes, mais pas à tout moment ! Quand tu vois la mort arriver, c'est l'instinct qui prend le dessus. Un gros bolosse de ton genre devrait sans doute le savoir. Mais bon, à part menacer, frapper et sans doute tuer, tu n'as pas l'air de savoir faire autre chose. La preuve avec ce que tu me dis ! » La vérité lui faisait mal. Car sa réaction fut excessive ! Il sortit son arme à feu, enleva le cran de sécurité puis colla son arme sur le front de la jeune femme. Tremblante de peur, elle ferma les yeux. Elle était finie ! Mais son heure ne semblait pas encore être arrivée ! En effet, un des hommes, un vieux s’adressa à l’homme qui pointait son arme sur Rosalie. « Calme toi, elle en vaut pas la peine. » Il sembla hésiter. Rosalie observa le vieil homme qui lui adressa un regard affligé avant de prendre une nouvelle fois la parole. « Fait le pour Jonah et Lara, pas pour cette gamine. » Cette phrase fut le déclic ! L’homme laissa Rosalie tranquille, puis s’éloigna avec l’homme âgé. Un des hommes proposa alors aux autres membres du petit groupe se leur prodiguer des soins. Cet homme s’était placé d’une façon à ce que sa proposition ne soit pas adressée à Rosalie. D’accord, ils voulaient jouer comme ça ?! Rosalie s’éloigna, une multitude d’émotion lui traversant l’esprit. Heureusement qu’elle n’avait pas ses dons car là ils seraient hors de contrôle ! Éloignée du groupe, Rosalie se laissa tomber par terre. Assise au sol, elle mit sa tête entre les jambes et commença à craquer, à lâcher toutes les larmes de son corps. Elle évacuait la douleur, la culpabilité, la fatigue…tout ce qu’elle pouvait !
C’était moi où les gens étaient un peu à cran depuis le début ici ? Non parce qu’il y avait mauvaise humeur et… Et ça quoi. Je ne pouvais m’empêcher de toiser Lara des pieds à la tête en me demandant ce qui pouvait bien lui passer par la tête à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. Elle avait avalé des couleuvres, comme disaient certains ? J’avais un peu de mal avec cette expression, elle était assez inappropriée et puis, qui mangerait des serpents juste pour le plaisir ? C’était particulièrement mauvais pour la santé et pour la digestion, puis ça pouvait vous ronger de l’intérieur si vous ne mâchiez pas bien. Non vraiment, on allait éviter de continuer de parler de ça mais, quand même. Qu’est-ce qu’il se passait sur cette île pour que dès que quelqu’un ouvre la bouche, il se fasse rembarrer ? Bon moi pas trop, ou alors je n’avais pas fait attention, mais je n’en aurais pas autant dit du grand noir qui nous accompagnait. En même temps, c’est ça de désobéir, ça vous mène à des situations pas possibles en fait… Comme vous retrouver perdu au milieu d’une île entre des mecs pas très commodes, des loups et des mégères surexcitées ? Je regrettais presque mon patron, Judah, au All New Rabbit Hole pour le coup. Lui il prévenait au moins quand il était dans sa mauvaise période et il ne donnait pas des coups de pieds juste pour le plaisir. C’était plus subtil. Notre chef de meute ici, beaucoup moins. Etait-elle dans sa mauvaise période ? J’allais peut-être éviter de lui demander ou elle allait encore s’énerver pour un rien. C’est que ça devenait susceptible ces petites choses tous les mois, un vrai fléau pour ceux qui devaient les supporter en fait. Mais ça, elles n’y pensaient pas, oh que non elles n’y pensaient pas !
Et plus ça avançait, plus je me rendais compte qu’elle n’était absolument pas la seule à partager ce phénomène. Tout le monde semblait particulièrement porté sur les nerfs, peut-être qu’une petite cure de lexomil ferait du bien à ce petit peuple paumé sur une île ? Ou bien un peu de lucinda… ça ne pouvait pas être interdit dans l’intégralité des pays ce genre de petites roulées à fumer. Il faudrait que je me renseigne. En attendant, je suivais le petit groupe à travers la forêt à la recherche d’un camp, ou d’un village je ne savais plus vraiment à force, en m’amusant à sautiller entre les racines et en évitant les branches pour ne pas faire trop de bruit. Je passai une main dans mon dos pour m’assurer que la guitare était toujours bien à sa place, savait-on jamais, et je sentis le loup trottiner juste derrière moi. Brave bête cette petite chose, et tout ça sans rien manger pour le moment ! Au pire si on trouvait un corps je lui en laisserais un petit bout, il l’avait bien mérité pour tout son travail jusqu’à maintenant. La nourriture fait les bons amis, c’est connu pourtant ! Sortez un poil de chez vous et vous verrez.
« Je vais aux cuisines, j'ai besoin de me calmer et ils ont besoin de reprendre des forces. » Cuisine ? Bouffe ? Nourriture ? Manger ? Mon ventre fit un bruit impossible lorsque j’entendis mister black parler de ce lieu si appétissant que pouvait être la cuisine ! Peut-être qu’en lui proposant du chocolat ça l’aiderait à se calmer un peu ? On dit que ça adoucit les mœurs… Et il y en aurait bien besoin par ici. Pas étonnant que tout le monte débranche un câble ou deux quand on voyait comment ils s’habillaient ou comment était organisé leur camp. Lounis aurait été fou devant une telle désorganisation, très sérieusement. De quoi rendre dingue un autisme maniaco-dépressif, la palme d’or du mauvais goût et le summum de l’organisation masculine. Il allait sans dire que je faisais partie de la catégorie, bien incapable de garder mon appartement rangé plus de quelques minutes, mais tout de même je ne pensais pas en être à ce niveau de foutoir… Faudrait que je trouve un colocataire et que je lui demande, tient.
En tout cas, je m’apprêtai à suivre le type vers la « cuisine » lorsque j’entendis des éclats de voix qui ne m’inspirèrent pas vraiment de la confiance. Me retournant en entendant le loup grogner, je vis qu’un des hommes de l’endroit venait de coincer une jeune fille dans un coin et lui hurlait dessus bien plus fort qu’elle. Effaré d’un tel comportement, j’écarquillai les yeux de surprise et avisai les autres hommes présents devant la scène : est-ce que personne n’allait bouger ? Sérieusement ?! Il s’en prenait à quelqu’un de plus petit que lui et ils allaient tous le laisser faire comme si de rien était ?!! Je sentis ma gorge se serrer et une violente chaleur envahir tout mon corps devant un spectacle aussi désolant. Risible. C’était parfaitement risible. Tout ça pour quoi, au juste ? Je fis un pas en avant et me dirigeai rapidement vers l’homme… Quand une main m’intercepta en m’attrapant le bras. Me retournant vivement, je toisai encore l’un des hommes qui venait de m’arrêter dans ma route.
« Mais lâchez moi, vous voyez pas qu’il s’en prend à la mauvaise personne ? Sérieux elle est deux fois plus jeune que lui et il a une arme ? Ca vous parait pas injuste vous ? Vous allez le laisser faire ? Vous allez le laisser la tuer parce qu’elle a ouvert la bouche ?! Vous êtes qui pour décider ça et le laisser la buter ? VOUS ETES QUI BORDEL ? » Je n’arrivais pas vraiment à bien gérer ma colère. J’avais suivi quelques cours même si le professeur m’avait renvoyé parce que j’avais tendance à ne pas m’énerver du tout malgré tous ses efforts. Ce n’était pas ma faute s’il en fallait beaucoup pour m’atteindre, non, c’était même un très bon point je dirais. Alors pourquoi est-ce qu’il ne m’avait pas validé les séances ? Bref, la question n’était pas là, alors que j’essayais de me dégager de ses doigts fermement ancrés autour de mon avant-bras. « Calme toi le gringalet. Il n'aurait jamais réagit comme ça si elle ne l'avait pas insulter après avoir tuer l'un des nôtres. Pour avoir une grande bouche, il faut l'assumer. On insulte pas les autres après avoir tuer un de leur frère. Je ne décide de rien du tout, je les laisse régler leurs histoires et tu devrais en faire autant. L'âge n'enlève pas tout, elle se permet de tuer et après de recommencer à chercher la merde ? Qu'elle assume. » Gringalet ? Il traitait qui de gringalet là exactement ?! Et d’où il la jugeait ? Qu’est-ce qu’elle avait pu en savoir qu’il était le frère de quelqu’un ? Elle aussi était peut-être la sœur, la fille, la nièce de quelqu’un ! Ca n’avait pas l’air de leur venir à l’esprit.
« C’est VOUS les adultes ici. Vous qui devez prendre les décisions. On vit, on meurt, c’est vous qui le dites mais c’est pas une raison ! Si elle est morte, est-ce que ça ramènera votre ami ? Est-ce que ça vaudra mieux ? Est-ce qu’il se sentira mieux après ? Est-ce que ça règlera tous les problèmes qu’on à actuellement ? » Enfin, j’étais sûrement plus vieux que la plupart d’entre eux, mais chut. Les visages juvéniles ça se mérite. Il me lança un regard dédaigneux en sifflant un soupir moqueur. Je haussai les sourcils, je n’aimais pas vraiment quand on me prenait pour un abruti en fait. D’ordinaire je m’en foutais comme de ma dernière chaussette propre – disparue depuis un mois, paix à son âme – mais là pas vraiment. « Nous les adultes ? Ils ont quel âges tes petits copains ? Et t'a quel âge ? 9 ans ? Chacun a sa manière de gérer ses nerfs, si la sienne est d'être suicidaire, ce n'est pas notre problème. Lui par contre gère sa rage sûrement moins bien que vous. Elle joue avec le feu ? Elle risque de se brûler. C'est son problème, sa mort ne nous importe pas. Elle ne réglera rien, si ce n'est peut être la vengeance d'un être cher. Mais sa vie ne nous apporte rien non plus si ce n'est de la rage à ce moment la. » Il était bête ou quoi ? Et ça se permettait de me faire la morale, ça ? Ce type-là ? Il se permettait de me dire de ne pas m’en mêler et de les laisser s’entre-tuer juste par intérêt personnel ? Il vivait dans quel monde exactement ?
« Alors pourquoi le laisser la tuer, sérieux ? Y’a déjà eu assez de mort aujourd’hui ! » J’en avais même vu quelques uns, je vous promets, raides et… Morts. Comme le type allongé sur le sol là-bas, car je doutais qu’il fasse la planche pour le plaisir au milieu de ses petits copains. « C'est elle qui se met dans ce pétrin, elle n'a qu'a assumer les conséquences de ses actes. Rien ne serait arrivé si elle ne l'avait pas cherché. » Ah donc parce qu’elle faisiat une erreur il fallait directement la mettre à la potence ? Très bien, fusillez-moi avec, je parie que Lara sera on ne peut plus ravie de l’exercice. Vu tout ce qu’elle faisait depuis le départ pour essayer de me faire passer un message – je ne l’avais toujours pas compris, mais j’y arriverais un jour – elle aurait dû me mettre une balle dans la tête depuis longtemps. « Rien ne serait arrivé si vous ne l’aviez pas cherché. Ou si vous l’aviez écouté. » Marmonnai-je, ayant renoncé à tenter de me dégager de sa prise. « Si te persuader de ça te permet de mieux dormir, je t'en pris, continue à penser que la faute vient seulement des autres. » Je le fusillai du regard pour le coup. Il finit par me lâcher de lui-même quand un des hommes l’interpella et j’affrontai une dernière fois son regard. Il ne savait pas qui j’étais et ce que j’avais traversé. Il ne me connaissait pas et je n’avais aucune idée de ce qu’il était ou de ce qu’il voulait. Alors pourquoi il se permettait d’être si nonchalant sur le sort des autres ? « Elle vient de tout le monde, c’est bien ça le problème. » Soufflai-je, avant de les voir disparaître pour la plupart en emmenant le corps. Je poussai un soupir, serrant le poing contre ma jambe et détournant le regard. La fille n’était plus là. Les voix avaient cessées de s’exprimer. Le calme était revenu… Ou plutôt le silence pesant d’une situation de crise. Super. Vive les festivités. La prochaine fois il vaudrait mieux ne pas oublier les ballons !
Je cherchai Loupiot du regard et remarquai qu’il venait de trottiner un peu vers la droite. Décidant de le suivre, je m’engouffrai dans la forêt et le dépassai même. Sautant de racines en racines, je repérai rapidement des bruits de sanglots étouffés. Ralentissant le pas, je découvris la jeune fille prostrée sur le sol, les bras entourant ses jambes et le visage dissimulé derrière. Esseulée. Complètement abandonnée à son chagrin et sans doute à la peur qu’elle avait eut de se retrouver dans une situation pareille. Je me mordis la lèvre, cherchant autour de moi un indice ou quelque chose. Une personne qui aurait put lui parler un peu, non ? Je sais pas moi, un psy ou quelqu’un… Mais il n’y avait vraisemblablement personne pour ça. Niet. Nada. Sur cette île, on pouvait crever de dépression et personne ne se posait jamais de questions ? Tu m’étonnes que je n’ai pas aperçu beaucoup de femmes dans le village ou le camp. Elles étaient bien trop intelligentes pour se faire avoir et rappliquer ici. Ils devraient prendre exemple. Bon, ça ne résolvait pas le problème de la situation. Je faisais quoi, moi ? J’étais venu pour la voir mais j’ignorais qu’elle allait se mettre à pleurer ! La dernière fille que j’avais vu pleurer, c’était dans Alice au Pays des Merveille et elle avait manqué de noyer tout le monde… J’espérais qu’elle n’avait pas cette même capacité ou on était tous dans la mouise.
« Ca te dirais un Chifoumi ? » Oui, je n’avais absolument rien trouvé de mieux comme introduction. En même temps je n’étais ni auteur ni présentateur, donc ce n’était pas mon travail de réfléchir à des discours ou ce genre de trucs. Franchissant l’immense tronc posé sur le sol derrière elle, je m’accroupis dessus, coude sur les cuisses, et l’observait. Elle releva la tête pour me regarder et j’en profitais pour me laisser glisser à côté d’elle. . « Un chifoumi, c’est un jeu où on joue avec les mains. Y’a le papier, le ciseau, la pierre, le lézard et spock... » Je mimais les figures en les énumérant, faisant attention à ne pas la regarder tout de suite. . « Les règles sont simples : tu décides d’une forme, tu comptes jusqu’à trois et tu la montre devant toi. Regarde, comme ça. » Je comptai et fit apparaître une paire de ciseau avec mes doigts. Devant son mutisme, je soutins son regard avant de secouer la main et de pousser un soupir. « C’est un jeu basé sur le choix. Tout le monde à le choix, même toi. Le choix de mettre le même que ton adversaire, je choix de le surpasser ou le choix de perdre. » Là j’avais relevé les yeux pour affronter les siens larmoyants. Je ne lui avais pas vraiment parlé depuis le départ, elle m’avait juste montrée son sang quand nous étions arrivés – oui, c’était glauque dis comme ça – mais depuis nous avions été séparés. « Si tu gagnes, tu remportes la manche. Si tu perds, c’est comme ça et il faut gagner la fois d’après pour égaliser les scores. Sinon ce n’est pas drôle et le jeu se fini tout seul. A trop gagner on perd des adversaires, et à trop perdre on arrête de jouer. » Je savais qu’elle ne voulait pas considérer tout ça comme un jeu mais, pour l’occasion, je parlais réellement des règles du chifoumi. Elle n’allait pas me frapper pour ça quand même ? .
« Tu gagnes parce que tu as choisis le bon signe et que tu as de la chance, c’est comme ça. C’est comme tout à l’heure, tu as gagné parce que tu as eu de la chance et parce que tu as choisi de vivre plutôt que de te laisser mourir. » Je fis un signe de tête en direction du village à plusieurs dizaines de mètres derrière nous. C’était le jeu de la vie, on vivait ou on mourrait, mais il ne fallait pas s’apitoyer sur son sort parce qu’on était vivant. C’était un peu une insulte à ceux qui avaient perdus la vie face à nous ou pas loin. Je ne pensais pas un jour avoir ce genre d’idées et devoir les dire à quelqu’un, mais il faut croire que la conversation peut dériver dans tout et n’importe quoi en fait. « Si tu te laisses abattre parce que personne ne t’écoute... Alors effectivement, on t’entendra jamais. » J’étais bien placé pour le savoir. « Tu t’es défendue et tu as gagné la partie. Tu aurais préféré la perdre et le laisser gagner ? Ca aurait été triste, il manque cruellement de présence féminine ici. » Je poussai un soupir aterré à cette constatation, attendant un peu avant de finalement reprendre la parole. « Bon, tu joues ? On n’a pas toute la soirée, le repas sera bientôt prêt de ce que j’ai compris. Tu crois qu’il y aura du chocolat ? J’adore ça mais j’ai pas trop le droit d’en manger… Ca coûte cher et ça me rend un peu hystérique alors… Pierre ! » Mince, perdu. « Recommence ! »
Elle finit par se relever de là, remarquant le loup qui était allongé un peu plus loin d’un regard méfiant. « Lui ? C’est Loupiot. T’inquiète il est de notre côté. » Et les animaux étaient bien plus fidèles que les hommes, c’était indéniable. Je bondis en avant alors qu’il nous suivait, patientant un peu pour qu’elle me rattrape et terminant le chemin avec elle jusqu’au camp. Les hommes étaient revenus, sans doute avaient ils planqués le corps quelque part. Pourvu que le loup n’aille pas le renifler pour manger, sentir l’haleine de cadavre au réveil c’était un tant soit peu désagréable. Je jetai un dernier regard à Rosalie – oui parce qu’entre temps j’avais fini par savoir comment elle s’appelait – et je frappai dans mes mains d’enthousiasme. « Quelqu’un avait parlé de cuisine ? » C’est que j’avais faim moi !
* * * * *
Antropy : 90% Loupiot : 75%
Expérience : 1 point + 95% Objets : - Une guitare - Une boîte d’antidouleurs - Une rapière
Eloise A. St-James
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
La déesse avait rejoint son groupe qui s'était agrandi d'un vieux auquel Jonah semblait tenir. La brune se passa de commentaire et se dit simplement qu'elle laisserait crever le vieillard si jamais celui-ci les ralentissait. Fort heureusement pour lui, cela se passa bien et ils arrivèrent à un campement. Où Hans était attaché. Et où Rosalie faisait face à un mec prêt à la descendre. La jolie voix de Lara retentit rapidement dans le ciel quand elle ordonna aux imbéciles de les laisser. Cool. Qui étaient les imbéciles et qui étaient ceux qu'il fallait lâcher ? En attendant, Rosalie avait visiblement fait des dégâts à l'un des mecs et les autres essayèrent de le sauver, mais trop tard. Jonah s'en prit alors à la petite qui ne se laissa pas faire ni avec le grand noir musclé, ni avec un autre du camp. Elle avait tué l'un des gars et alors ? Si ces idiots ne s'étaient pas présentés comme faisant partie du groupe de Jonah et les avait attaqué de quelques manières que ce soit, c'était tout à fait normal que le groupe venu de Storybrooke réagisse... De toute façon, ils étaient tous responsables de cette situation, cherchez des excuses n'allaient pas faire avancer les choses donc bon...
Une fois que tout le monde se fut calmé, Eloise fut invitée à aller se reposer et se faire soigner à l'infirmerie si elle le souhaitait. La brune leur répondit que ce n'était pas nécessaire et leur demanda plutôt où était Lara. Puisqu'après tout, depuis leur arrivée ici, c'était elle qui avait pris les rennes du groupe, elle allait devoir continuer d'assumer ou passer le flambeau. Dans tous les cas, la guerrière n'avait pas vraiment envie de continuer à être bloquée. On lui répondit que Lara était allée dans la forêt mais qu'ils ne savaient pas où exactement. La jeune femme s'engagea donc dans la forêt, tâchant de repérer la brunette. La déesse l'aperçut assez rapidement, assise contre un tronc d'arbre. Sans mot dire, la brune alla se planter en face de Lara, s'appuyant contre un arbre.
- Alors, c'est quoi le plan ? On sauve la fille ou on s'occupe de la pierre ?
- C'est pas le moment, on verra plus tard. Répondit Lara en lui tournant le dos.
- Sérieusement ? Tu te doutes bien que ça sera jamais le moment non ? Les gens t'ont suivi jusque-là, t'es devenue la meneuse du groupe contre ton gré... Va falloir assumer cette responsabilité et te décider sur la marche à suivre. Les autres pourraient commencer à suivre Jonah... Cette bande de héros pathétiques voudront certainement sauvés la fille comme ton copain au lieu de trouver le moyen de rentrer à Storybrooke...
- J'ai rien à prendre en main, casse-toi ! J'ai pas envie de bouger et c'est pas toi qui réussiras à me dégager de là. Quant au reste, je sais tout ça, franchement, tu m'apprends rien et c'est définitivement pas le moment de me les briser !
- Tu vas devoir bouger à un moment... D'autant que ça risque de péter entre le groupe de Storybrooke et le petit groupes de tes copains d'ici...
Lara se tourna alors brusquement vers elle, et souffla un bon coup, comme pour se détendre, ce qui fit sourire Eloise. La déesse sentait que la leader était sur le point de craquer et c'était franchement amusant !
- Le bain de sang, j'en ai rien à foutre, t'as pas piger ? Tu veux aller te battre, ils veulent se battre, qu'ils le fassent, j'en ai rien à foutre que vous rentiez ou non à Storybrook, c'est pas en me les pétant que je vais vous aider, t'as compris ? Donc maintenant tu te trouve un truc à faire et tu me lâche ?! Parce que sinon je vais clairement envisager la solution de rester ici. J'en ai rien à foutre, c'est là où j'ai vécu. Alors si tu penses que tu as l'avantage, détrompe toi. Peut être que tu l'as à Storybrooke, mais ici c'est MON monde, et vous avez malheureusement besoin de moi pour repartir ? Compris ? Donc lâche moi, on partira quand on partira.
Pour un peu, la déesse en aurait ri ! Certes, ils avaient besoin de Lara pour la couronne... Mais si le joyau de la fille fonctionnait sans le reste de la couronne, elle en avait rien à foutre de cette petite humaine hautaine. N'empêche que c'était drôle de la voir la menacer de devoir rester ici. Eloise pourrait survivre, elle le savait... Alors dans un sens comme dans un autre, c'était vraiment pas un truc qui lui faisait peur.
- Oh, comme c'est mignon. Moi qui pensais avoir trouvé quelqu'un d'un peu rationnel et ambitieux dans ce troupeau de blaireaux, je suis déçue. Dit-elle en se tournant pour aller vers le campement.
Eloise ne s'était pas tournée pour regarder Lara avant de partir, elle loupa la tête ahurie de la brune. Si la déesse s'était tournée, elle aurait pu voir un sourcil levé et les yeux grands ouverts de Lara qui ne semblait pas comprendre la logique de la brune. Tant pis. De toute façon, cela lui aurait fait perdre encore du temps que de discuter avec cette fille. Quoi qu'il en soit, la guerrière alla droit vers la cuisine du campement, avec dans l'idée de savoir ce que Jonah avait prévu. Elle pénétra rapidement dans la cuisine et le regarda deux secondes avant de poser sa question.
- Bon, c'est quoi le plan ?
Mais ce ne fut pas la voix de Jonah qui retentit dans la pièce en réponse à la question d'Eloise.
- Tout va bien ici ?
La déesse se tourna lentement et le foudroya du regard.
- À votre avis ? Vous voyez pas que ça respire la gaieté ici ?
- Bien, j'avais un léger doute, merci de cette réponse aimable. Vous allez bientôt repartir. Pour cela, vous allez avoir besoin d'aide, vous allez donc devoir partir avec certains de nos hommes. Dit-il avant de faire une pause. Vous aurez besoin d'aide. La vanité est souvent signe de mort ici, sachez mettre vos jugements et votre haine de côté, vous aurez besoin d'eux si vous tenez réellement à rentrer. Ils ne sont pas plus ravie de vous à l'idée de se mettre en danger de mort pour vous aider, alors un effort de votre part et de la leur et nécessaire.
Non sans blague ? Eloise leva les yeux au ciel devant un discours empli d'évidences. Pourquoi était-elle venue voir Jonah à l'avis du vieil homme hein ? Pas pour la conversation spirituelle de l'homme en tout cas...
- Merci, ça fait un moment que j'avais compris qu'on allait devoir tous s'allier... Mais aller plutôt dire ça à Lara qui a du mal à bouger son cul...
L'homme leva un sourcil et la regarda, étonné.
- Vous avez l'air d'avoir mal compris ses propos jeune demoiselle. Lara est l'une des nôtres, elle a grandit dans une tribu alliée et a passé une grande partie depuis sa rencontre avec Jonah ici. Même si un long moment est passé depuis qu'elle est partie, elle est chez elle ici. La mort de son ancien amis l'affecte plus que vous ne pouvez le penser.
- Elle aura le temps de le pleurer par la suite. En temps de guerre, on ne peut prendre le temps de pleurer nos morts, cela nous ralentit et ne leur rendra pas hommage. D'autant que nous avons une femme en danger et une pierre à trouver. Alors, qu'elle est le plan ?
Non franchement, si on cherchait à faire appel à sa compassion et à sa patience, il allait être déçu le vieux ! Eloise considérait que le moment n'était pas propice pour pleurer, bouder ou se chamailler pour des conneries. Ils n'avaient pas beaucoup de temps devant eux et il fallait se dépêcher...
- Je n'en ai aucune idée, ce ne sont pas mes affaires, vous allez devoir vous réunir avec les hommes pour en établir un. Ils vous attendent dehors. Répondit le vieil homme
Bah voyons, il venait avec ses discours moralisateurs mais considérait que les recherches sur la pierre et la fille n'étaient pas ses affaires...
- Et bien allons-y !
Sur ces mots, la déesse sortit à l'extérieur du bâtiment et se dirigea vers l'attroupement d'hommes de Jonah. En chemin, elle gueula à tue-tête que c'était l'heure du rassemblement. Les hommes la regardèrent comme si elle était folle et elle leva les yeux au ciel. Ils pensaient sérieusement qu'ils étaient les seuls concernés ? Il manquait des membres du groupe et c'était pour eux qu'elle s'était mise à gueuler ainsi.
- J'en ai rien à foutre de votre vie et c'est pareil pour vous me concernant. Mais on a le même objectif alors va falloir agir en commun. Vous avez déjà des infos sur l'endroit où la fille est gardée ?
- C'est gentil de nous expliquer, mais on avait déjà compris. Des infos certaines, non, des pistes oui. Vous avez trouvez des choses de votre côté ?
Eloise manqua de lui envoyer son poing dans la tronche mais jugea plus sain de laisser couler. C'était un abruti ce mec de toute façon...
- J'explique rien, je mets au clair. Très peu de choses, on sait que l'un des groupes qui peuplent votre monde est très intéressé par la pierre, ils l'ont énormément étudié. On suppose que c'était eux qui avait la fille aussi. Vu ce que j'ai trouvé dans leur sous-sol, elle ne doit plus avoir beaucoup de temps... Ils l'auront certainement utilisé pour leurs expériences dans l'espoir qu'elle parle... Alors, c'est quoi vos pistes ?
Je venais d’arriver au camp avec les autres. Un carnage s’y était installé. Si je m’étais attendu à retrouver notre groupe là bas… Et en plus en plein combat avec les miens, j’aurai surement halluciné. Le talkie walkie… Le talkie walkie merde ! Ca aurait pour éviter toute cette histoire, tout ces massacres. Je m’avançais, arrivant difficilement à croire ce qui se déroulait sous mes yeux. Je regardais le spectacle, entremêlé de sang et de violence. Cela ne m’atteindrait pas si cela ne touchait pas à d’anciens souvenirs, d’anciennes connaissances, d’anciens amis. Prise d’une montée de rage, j’accélérais le pas pour entrer dans le camp en hurlant à plein poumon. - Lâchez les, bande d’abrutis !
Rapidement, les affrontements cessèrent, laissant place à une réelle incompréhension dans le regard des deux groupes. J’avais honte. J’avais clairement honte de me dire que c’était par ma faute qu’ils étaient arrivés ici et qu’ils étaient dans mon nouveau « groupe ». A quoi pensaient-ils bon sang ? S’attaquer, tuer, violenter, j’aurai pensé que les gens de Storybrook était légèrement plus civilisé, mais ce n’était pas le cas apparemment.
C’est en m’approchant de Rosalie et Allie que le massacre prit une tout autre tournure. L’un des hommes était allongé sur le sol, suffoquant et s’étouffant dans son propre sang. La main maintenue contre la poitrine il perdait du sang à une vitesse folle. Si ce genre de spectacle n’était pas nouveau pour moi, la sensation que je ressentais en voyant un ancien ami mourir était tout autre. Jonah s’approcha en tentant d’arrêter l’hémorragie. Vu les moyens qui se présentaient à nous, ses chances de survie était maigre. - Je peux tenter un truc... Mais c'est quitte ou double... Il est trop amoché pour qu'on réussisse à le sauver sans prendre de risque... Donc soit je réussis, soit c'est fini...
Prenant une longue inspiration, Jonah me laissa sa place pour que je puisse m’asseoir à côté de l’homme. Déjà ses yeux commençaient à se perdre dans le vague et son pou ralentissait. Sa respiration, auparavant saccadé et rapide devenait de plus en plus lente et de plus en plus profonde. Sa plaie avait coloré la chemise de Jonah d’un rouge immaculé. Quoi que je fasse, il était condamné. Ses membres tremblant finir par se calmer et à se relâcher lentement. Toute sa force vitale le quittait pour ne laisser que son corps inerte.
Rassemblant les maigres objets pouvant servir d’instrument, j’ôtais le vêtement en essayant de comprimé la plaie pour qu’il ne perde pas trop de sang. Malheureusement pour moi, le reste de son sang s’échappait lentement par ses autres blessures. Le temps que je commence les soins que j’avais appris lors de mon passage à Storybrook, l’homme avait déjà rendu son dernier souffle. N’ayant pas le temps de tenter quoi que ce soit, le souffle de l’homme s’arrêta brusquement et les battements de son corps s’espacèrent pour finir par laisser un silence lourd et froid. Dans quelques secondes, son corps aurait disparu.
Les hommes se dispersèrent, allant chercher ses diverses affaires pour les ramener auprès du corps. C’était surement les seules choses qu’ils allaient pouvoir enterrer avec lui lorsque son corps aurait disparu. Me levant silencieusement, je lançais un regard froid et dur aux deux responsables de ce massacre. Je n’avais pas envie de parler, pas envie d’entendre d’explications, de justifications ou de piaillement. J’espérais qu’elles aient au moins l’intelligence de se taire et de laisser le temps du deuil se faire. Malheureusement pour moi, cela devait être trop dur puisqu’au moment où je quittais les lieux, des cris résonnèrent derrière moi.
Marchant dans la forêt jusqu’à en endroit suffisamment éloigné pour ne plus entendre les cris et les gamineries de ceux qui polluait maintenant ma nouvelle vie à Storybrook, je m’adossais contre un arbre. Laissant mon dos longer ce dernier, je finis par m’asseoir par terre, essayant de faire le point. Depuis qu’on était arrivé ici, il n’y avait eu que des embrouilles. Que des problèmes qui auraient pu être éviter. Maintenant, il fallait réduire la casse. Il fallait réussir sans que chacun ne fasse foirer quelque chose.
A peine eu-je le temps de me recentrer quelques secondes que des bruits de pas retentirent derrière moi. Laissant un grognement m’échapper, je priais pour que ce simple bruit fasse fuir la personne qui venait me déranger. Ces gens là n’avait donc aucun savoir vivre ni aucune humanité ? Je n’en revenais pas de penser ça. Toujours plongé dans ses plans pour rentrer à Storybrook, elle arrivant, exposant ses questions. Ne prenant même pas la peine de lever les yeux vers elle, je répondis froidement. - C’est pas le moment, on verra plus tard.
Elle partit dans des explications ouvrant un débat dans lequel je ne prendrais pas la peine de rentrer. Je n’avais aucune envie, à cet instant présent, de réfléchir à rentrer, de me casser les méninges pour les aider. Voilà que maintenant, on me nommait chef de groupe et qu’on me foutait toute les responsabilité sur le dos ? Bah voyons, et puis quoi encore. Sa dernière phrase me fit esquisser un léger sourire. Au moins, elle était un peu moins niaise que les autres, tout n’était pas perdu. - J'ai rien à prendre en main, casse-toi ! J'ai pas envie de bouger et c'est pas toi qui réussiras à me dégager de là. Quant au reste, je sais tout ça, franchement, tu m'apprends rien et c'est définitivement pas le moment de me les briser !
Clair comme de l’eau de roche. Ce n’est pas le moment, je n’ai pas besoin de le répéter dans toutes les langues. Elle était butté, irrespectueuse, complètement à côté de la plaque au point que je ne pouvais pas l’ignorer. Sa phrase d’ensuite me fit souffler. Un sourire s’afficha sur mes lèvres. Un bain de sang ? Et c’était censé me faire bouger ? Mon camp était en grande supériorité numérique, sans compter leur caractéristique de combattants. Si un bain de sang démarrait, ce n’était pas eu qui perdrait, c’était le groupe de Storybrook, et ça clairement, j’en m’en contre fichait à ce moment là. Ils voulaient se la ramener, ils voulaient donner des leçons, qu’ils le fassent, si leur instinct de survie n’est pas assez développer pour comprendre que leur vie dépend du groupe, c’est qu’ils ne survivront pas à la suite des évènements. - Le bain de sang, j'en ai rien à foutre, t'as pas piger ? Tu veux aller te battre, ils veulent se battre, qu'ils le fassent, j'en ai rien à foutre que vous rentiez ou non à Storybrook, c'est pas en me les pétant que je vais vous aider, t'as compris ? Donc maintenant tu te trouves un truc à faire et tu me lâches ?! Parce que sinon je vais clairement envisager la solution de rester ici. J'en ai rien à foutre, c'est là où j'ai vécu. Alors si tu penses que tu as l'avantage, détrompe toi. Peut être que tu l'as à Storybrooke, mais ici c'est MON monde, et vous avez malheureusement besoin de moi pour repartir ? Compris ? Donc lâche moi, on partira quand on partira.
Et autant être clair, la solution de ne pas repartir à Storybrook me tentait bien plus qu’elle ne pouvait l’imaginer. Alors me montrer la mauvaise facette des gens de cette piètre ville n’était certainement pas une bonne méthode pour me donner envie de les aider. Gardant son attitude hautaine et sûre d’elle, elle sortit une petite phrase, persuadé, comme depuis le début d’être supérieur. Cela m’arracha un sourire affligé. Quel que soit sa nature à Storybrook, être à la même hauteur que tout le monde ne lui ferait certainement pas de mal. Surtout à son égo surdimensionné.
Laissant encore passer quelques minutes, je fis le point sur les informations que nous avions collecter. Un sacrifice pour la pierre. Un sacrifice est toujours tourné vers quelqu’un, ou, cas échant, quelque chose. Ca s’apparente donc à de la religion. Je n’avais aucune idée des lieux de cultes de ce monde, je n’étais pas croyante, j’étais même persuadé que les dieux n’existaient pas. Mais certains se plaisaient à croire qu’il devait offrir des cadeaux à un inconnu pour en recevoir en retour. Quel intelligence développé.
Me levant, je fis route de nouveau vers le camp. Il fallait qu’on trouve un lieu de culte, un lieu de sacrifice, un lieu symbolique pour ces hommes. En y repensant je n’avais vu aucun édifice, aucune statue pouvant me faire penser à cela. Les hommes du camp devaient surement en savoir plus que moi. Voir peut être même l’autre groupe comme nous avions emprunté des routes différentes. Quoi que, vu leur intelligence et leur perspicacité, il y aurait pu avoir des panneaux avec indiqué en gros « Lieu de culte » sans qu’il ne le remarque.
Soufflant, je fus soulagé d’arriver dans un camp plutôt calme. Restant en retrait, je regardais la brune de tout à l’heure s’improviser de nouveau chef. Au moins, elle faisait bouger les choses. Laissant quelques secondes passées, je finis par avancer pour me joindre à la conversation. - Un lieu de culte, ça vous dit quelque chose ? Un temple, un hôtel, des statues, quelque chose qui pourrait faire penser à de la religion, vous avez déjà vu ça quelque part ?
Ma question s’adressait autant aux hommes qu’au groupe de la gamine tueuse. Les rappels furent difficiles, mais quelques hésitations plus tard, nous avions trouvé un lieu qui pouvait convenir. Espérons que ce soit réellement ce que nous cherchions. Lorsque les premiers arrêts furent fixés, chacun se leva. - On part dans pas longtemps, vaudrait mieux que pour les blesser vous passiez à l’infirmerie voir ce que les gars peuvent faire. Les autres, c’est le moment de récupérer vos armes et de les recharger. Ensuite, on y va.
Faisant volte face, je me dirigeais vers les tentes pour essayer de dénicher quelques objets utiles. Comme des flèches par exemple à glisser dans mon carquois pour ne pas en manquer ou des recharges de balles. Le camp regorgeait de merveille, il fallait juste les trouver. Après quelques recherches, mon carquois était plein ainsi que mon chargeur. J’avais trouvé quelques tissus et quelques objets pouvant faire office de soins de secours. Après un petit assemblage plutôt sommaire, j’avais réussis à en tirer quelque chose de moyennement serviable. En cas de problème, cela ferait peut être l’affaire pour ne pas laisser la blessure s’aggraver.
Après mon petit plein, je passais à l’infirmerie pour panser les quelques blessures que j’avais eues depuis le début de l’aventure. Je laissais difficilement les hommes « m’aider » pour me soigner, même si dépendre de quelqu’un ne me réjouissait clairement pas. Mais autant aller mieux pour ce qui nous attendait. Serrant les dents, je tentais de penser à autre chose pendant ce moment. Comme un plan à notre arrivé sur place. C’était clairement suicidaire de partir avec si peu de moyens contre les hommes. Il fallait juste espérer que la stratégie, l’effet de surprise et l’intelligence de notre groupe contrebalancerait notre malchance. Autant rêver de voir un oiseau rose à pois vert quoi.
Une fois prête, je me dirigeais vers le feu de camp où nous nous étions réunis précédemment. Soufflant discrètement, j’attendais que les derniers retardataires arrivent pour pouvoir lever le camp. - C’est bon pour tout le monde ? On y va ?
Faites vos dernies adieux, c’est peut être la dernière choses que vous ferez avant votre mort. Je me tournais vers les autres de mon camp pour leur adresser un dernier signe de tête. Le vieil homme, qui semblait avoir pris la place du maître ou du sage, me le rendit. C’était étrange de se dire que je ne le connaissais pas. Pourtant, je connaissais la majorité des membres du camp, un homme aussi âgé devait être là depuis un bon bout de temps…
Quoi qu’il en soit, il était temps de partir. Je fis demi tour vers la forêt en commençant à marcher. Avant de franchir la limite du camp, je laissais échapper. - A la revoyure, s’il y en a une, les gars.
S’il y en a une et que nous ne mourrions pas avant. Commençant à m’enfoncer dans la forêt accompagnée du groupe, je me dirigeais vers la route qui me semblait la plus plausible. Mes souvenirs étaient assez lointains et ne je serai surement pas la meilleure guide, surtout pour ce genre de lieu. Rapidement, je laissais prendre les rennes à ceux qui semblait plus certains. Et puis comme ça, ça me ferait une bonne raison de relâcher mes nerfs sur quelqu’un si jamais nous étions amener à nous tromper.
Lara :95% Expérience :70% - en cours, manque 4ème tours
Peut être bien que c'était les cris et les bruits de coup environnants qui avaient fini par réveiller Mary Margaret. Dans tous les cas, tout le monde semblait bien trop occupés ailleurs, à tenter de réanimer un gars mort. Bon, à priori, ça n'avait pas l'air d'être une perte immense pour les gens de Storybrooke puisqu'il s'agissait d'un des hommes du camp...
- Euh... Quelqu'un peut m'aider ?
Mais évidemment, c'était comme si elle venait de parler à un mur. Elle soupira alors, se demandant si ses couteaux lui avait été retiré. Parce que dans le pire des cas, elle ne perdait pas grand chose à tenter de se libérer avec... A part de se couper... Bon, sauf que sans couteau, ce n'était pas très simple. Elle poussa donc un nouveau soupir, alors que les gardes et les personnes de son groupe étaient en plein débat. Elle poussa donc un nouveau soupir, avant de chercher au sol de quoi couper la corde. Une pierre coupante devait le faire, non ?
Ah... Apparemment non, puisqu'elle venait d'échouer lamentablement. Bn ba, puisque c'était comme ça... Peut être que quelqu'un viendrait la libérer si elle rappelait son existence lors du débat, non ?
- Si te persuader de ça te permet de mieux dormir, je t'en pris, continue à penser que la faute vient seulement des autres.
La brunette sauta donc sur l'occasion pour que le garde laisse tomber le rouquin, avant de finalement lancer, juste pour attirer un peu l'attention :
- Et vous ? Vous nous avez attaqué sans aucune raison avant de nous menacer de nous tuer ? Peut être que ce n'était pas une raison valable pour qu'on se défende ?
Le garde se tourne vers elle, pour s'approcher. Chouette, elle avait gagné. Du moins, il s'arrêta à bonne distance d'elle. Bon, ses intentions étaient ratées...
- Sans aucune raison ? Chez nous, les personnes abattant les animaux sauvages alors que ces derniers tentent simplement de protéger leurs enfants constitue une raison. Nous n'avons pas essayé de vous tuer, sinon, nous l'aurions fait depuis longtemps à la prison. Nous voulions vous questionner et savoir d'où vous veniez. Vous nous avez attaqué par la suite.
Ah oui, cette histoire d'ours... Mais elle n'avait pas été la seule à le tuer... Tiens, d'ailleurs, elle n'avait pas vu Nolan dans le coin. Elle se demanda alors où il était passé, avant de finalement répondre, essayant de rester très calme malgré la tournure de la conversation :
- Justement, je voulais juste guérir l'ourson lorsque la maman m'a attaqué. Et depuis quand on questionne des gens sans défense, dans un monde inconnu en les attachant à des poteaux, après leur avoir mis un coup sur la tête ? - Depuis que ces gens sans défense abbattent des animaux et des hommes. Forcément, avec une image comme ça de vous, on a pas forcément envie de vous souhaiter la bienvenue. - Et l'instinct de survie, vous connaissez ? - Rien ne justifie ou n'autorise un meurtre.
Elle ne pût alors s'empêcher de lever les yeux, exaspérée. Vraiment, ces hommes ne semblaient pas du tout comprendre la situation. A les croire, les fautifs n'étaient autre qu'eux... Alors qu'ils n'avaient rien fait d'autre que de se défendre. Le garde partit donc, la laissant attachée à son poteau. Génial... Elle mitrailla donc du regard le garde, qui reprenait ses occupations comme si de rien n'était, avant de sentir la pression sur ses poignets se défaire. Elle sursauta alors, avant que Nolan ne lui fasse face, pour l'aider à se relever.
- Merci. Ça va toi ?
En tout cas, elle n'attendit aucune réponse de la part du Chasseur pour lui attraper la main et se diriger vers l'infirmerie. Parce qu'ils avaient tous deux besoin de soins. Et au passage, elle ignora bien évidemment le garde... Ainsi qu'Eloïse qui se trouvait dans les lieux de l'infirmerie... A croire que c'était sa journée...
Elle s'installa donc sur une sorte de lit de camp, avant de voir les gardes s'approcher d'elle. Hein ? C'était eux qui les soignait. Même pas en rêve ! Hors de question qu'elle se fasse toucher par une bande de psychopathes comme eux. Elle lança donc un regard en coin à la déesse qui venait de quitter les lieux, avant de lâcher, à l'intention des hommes :
- On ne me touche pas ! Je sais me débrouiller toute seule !
Les hommes levèrent donc les yeux au ciel, lui laissant tout de même de quoi se soigner. Une fois qu'ils lui firent dos, elle leur tira la langue de manière puérile, avant de prendre le premier flacon qui lui passait par la main ainsi qu'un pansement. Elle mit donc du produit sur le pansement, avant de dégager son épaule blessée et de poser le pansement dessus, la flacon dans l'autre main. Et à peine le pansement fut-il posé sur la plaie qu'elle fut prise d'une violente douleur qui lui fit lâcher le flacon. Et bien évidemment, les gardes se retournèrent en ricanant. Ils venaient SERIEUSEMENT de lui donner de l'acide ? Mais ils étaient fous ?
- Bandes d'idiots...
Elle grommela alors dans son coin, serrant les dents puisque son épaule la lançait, avant de sortir de la tente et d'aller chercher ses armes. Sur le chemin, elle trouva aussi des munition, ainsi qu'un pistolet abandonné. Elle le prit donc, le gardant à portée de main, avant de rejoindre le reste du groupe. Reste du groupe qui semblait élaboré un plan.
Elle s'arrêta donc à la hauteur d'Eloïse qui parlait de piste et elle ne pût s'empêcher, de lâcher :
- Quand on fuyait tout à l'heure, j'ai vu un endroit fait en pierre et décoré. Ca ressemblait à un autel il me semble. On devrait aller voir là bas, non ?
Cette question n'était pas destiné à Eloïse, ni à Lara, car de toute façon le feeling ne passait pas du tout avec ces deux personnes. Mais les autres semblaient d'accord avec elle. Et c'est donc ainsi qu'elle se retrouva à la tête du groupe, malgré son envie de ne pas y être.
Et bien évidemment, ils se mirent à tourner en rond pendant un long moment. Mais ce n'était pas sa faute si tous les arbres se ressemblaient, si ? Et puis en plus, la présence de la déesse derrière elle la stressait beaucoup. Et elle ne pût s'empêcher de serrer un peu plus fort la main de Nolan dans la sienne, avant d'arriver près de l'autel, en pierre.
- Voilà, je vous l'avais bien dit... Mais ils semblerait que certain n'ait aucune confiance en moi...
Non, cette remarque n'était aucune adressé à la déesse de la guerre et de la sagesse. D'ailleurs, avant même qu'elle ne puisse lui mettre un coup de couteau dans le dos, la princesse s'approcha de l'autel. Enfin de la statue de l'autel. Parce qu'elle venait de voir du sang séché dessus. Une personne blessée était passé il y avait peu de temps c'était sûr... Mais il n'y avait personne aux alentours...
- Où peut-elle bien être ?
Elle se sépara donc du groupe, lâchant Nolan par la même occasion, avançant un peu pour chercher la personne qui avait bien pu se blesser. N'étant plus à couvert, elle ne vit pas l'homme qui venait de pointer son pistolet vers elle, plus loin et de lui tirer dessus. Ce n'est que lorsqu'elle recula sous le coup de l'impact de la balle, qui venait de se loger dans son épaule, en étouffant un cri de douleur, qu'elle cria alors au groupe :
- Fuyez, on vient de se faire repérer !
Expérience : 60% MM : 45 % de vie Arc + carquois remplis de flèches Pistolet avec munitions 4 couteaux
*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
« Ca te dirais un Chifoumi ? » Rosalie leva la tête. Elle n’avait pas reconnu la voix du rouquin…celui qui avait fait ami-ami avec un loup. D’ailleurs, son loup n’était pas très loin. Rosalie posa son regard sur l’animal, allongé au sol, quelques secondes avant de recentrer toute son attention sur le jeune homme. C’était plutôt sympa de sa part de venir. Rosalie ne connaissait pas du tout le jeu qu’il lui proposait. Si c’était bien un jeu ! La suite des explications éclaira la lanterne de la brunette. Rosie observa chaque élément du jeu. Le rouquin était en train de mimer chaque action possible. Oula ! Il y en avait beaucoup. Rosalie leva les yeux pour affronter ceux que son interlocuteur. La jeune femme essaya, avec le revers de sa manche, ses yeux humides. Elle ne savait pas quoi répondre, sans doute encore sous le choc de tout ce qui venait de se passer ! Plusieurs de ses remarques restèrent dans son esprit, tellement elles reflétaient la situation actuelle. La jeune femme essayait de poser le pour et le contre de ce qu’il évoquait. Etrangement, elle ne pouvait qu’être d’accord avec ce qu’il disait. Au moins, lui, il avait compris que c’était soit la vie de Rosalie, soit la vie de l’autre homme. Elle avait gagnée, sans doute par chance. Mais d’un côté, Rosie avait volé la vie d’un homme, et ça, c’était la première fois ! Elle avait du mal à se dire que c’est le jeu. Qu’il y avait un perdant et un gagnant, un peu à la manière de la roulette russe. Rosalie n’était pas ce genre de personne. Malheureusement c’était trop tard. S’apitoyer sur son sort ne le ramènerait pas à la vie. Il fallait continuer d’avance, continuer à se battre pour retourner à Storybrooke. Elle en avait plus que besoin en ce moment. Bon, il fallait arrêter de remuer toutes ses pensées néfastes. « Bon, tu joues ? On n’a pas toute la soirée, le repas sera bientôt prêt de ce que j’ai compris. Tu crois qu’il y aura du chocolat ? J’adore ça mais je n’ai pas trop le droit d’en manger… Ça coûte cher et ça me rend un peu hystérique alors… Pierre ! » Le rouquin était pressé. Et ça se comprenait ! Rosalie décida donc de jouer, en lui souriant en guise de réponse à tout ce qu’il venait de dire. « Feuille ! » Gagnée ! Le sourire de Rosie devint plus grand, contente d’avoir compris ce nouveau jeu. Les deux compagnon de jeu continuèrent quelques parties, et firent très rapidement connaissance. Du moins, ils s’étaient échangé leur identité. Antropy donc ! Original comme prénom.
C’est ensemble, accompagné de Loupiot, qu’ils retournèrent au camp. Rosalie laissa Antropy se diriger vers les cuisines pendant qu’elle, elle alla en direction des autres maisonnettes du camp. Il lui fallait absolument retrouver ses armes. Mais elle n’eut pas le temps. En effet, Lara – qui était revenue – et la brune qui l’avait sauvé au tout début avaient décidé de regrouper tout le monde pour mettre au point la suite de l’expédition. C’est avec appréhension qu’elle s’approcha du feu de camp. Elle appréhendait tout simplement les membres du clan et Lara…Puis Jonah qui venait lui aussi d’arriver. Il s’était positionné à côté de Rosalie. La brunette déglutit doucement. Elle espérait qu’il ne lui refasse pas la morale. Mais ses paroles étaient complètement à l’opposé de ce qu’elle pensait ! « Vous n'êtes pas d'ici, vous n'avez eu qu'un bref extrait de ce que nous pouvons vivre tous les jours. J'ai perdu mon meilleur ami, je n'ai rien pu y faire. Toi t'as l'air jeune, voir quelqu'un mourir ça me rends toujours très irritable depuis sa mort. Et la fille, je m'inquiète pour elle, avec Lara on a déjà eu à faire à des malades qui voulaient sacrifier une fille pour faire revivre je ne sais trop quoi. Tout à l'heure j'étais en colère, je n'aurais pas dû vous parler comme ça. Tu m'as sauvé avec Lara et je ne t'ai pas vraiment fait de cadeau. Lara a disparu une fois, et je sens que je vais bientôt à perdre à nouveau, et je ne peux rien y faire. » Rosalie leva les yeux vers lui, essayant de plonger son regard dans le sien. Après tout, il n’était pas méchant. Sa réaction était compréhensible. Elle avait tué quelqu’un qu’il connaissait. Il n’allait pas lui sauter dans les bras. La jeune femme lui fit une moue. « Je suis vraiment désolée pour votre ami. Je ne voulais vraiment pas le tuer. Il m’a attaqué et il était réellement en train de me tuer. S’il était encore là, en ce moment…C’est…moi qui n’y serais pas. » La jeune femme baissa la tête, se sentant coupable. Puis d’une oreille attentive, elle écouta ce que tout le monde avait à dire. C’était le moment de mettre en commun tout ce qui avait été trouvé. Rosalie sortit le papier de sa poche, celui qui avait été écrit par un homme, pour la brune aux yeux bleu. Mais en relisant rapidement, cela ne semblait pas très intéressant. Enfin, valait mieux mettre en commun. « Perso, j’ai trouvé un papier où il est écrit : Je ne peux pas te parler maintenant, ils nous entendraient, c'est pour ça que je t'écris ce petit papier, surtout, cache le bien jeune femme, ils pourraient te le voler et la situation dans laquelle tu es empireras. Mon groupe va attaquer la prison d'ici quelques minutes ou heures, il faut que tu te sauves à ce moment-là, que tu retrouves la pierre. Il ne faut pas que les gardes te trouvent, toi seule peut utiliser la pierre. Du moins, je l'espère. » Mais comme elle s’en doutait, cela ne faisait pas avancer les choses. Heureusement, Mary-Margaret avait une piste. Une fois celle-ci dit, tout le monde partit chercher ses affaires, se faire soigner et petite pause pipi. Rosalie ne mit pas très longtemps à trouver l’endroit où tout était posé. La jeune femme ne prit que ses affaires d’origine, n’ayant la place pour autre chose. Elle mit son poignard dans sa botte, puis la bandoulière de sa mitraillette légère afin de la caler dans son dos. Une fois sorti, Rosalie se dirigea vers l’infirmerie. Même si les hommes ne lui avaient pas proposé, elle devait se faire soigner…sinon elle risquait de perdre sa vie dans la suite de l’expédition. En effet, au vu de ses blessures, elle ne survivrait pas à d’autres blessures plus importantes. Une fois un peu soignée, Rosie décida de chercher des objets qui pourraient lui servir. Malheureusement rien du tout. Et de toute façon il était l’heure de partir.
Le groupe partit sur la piste de Mary Margaret. Ils marchèrent plusieurs minutes, avec l’étrange sensation de tourner en rond. Sur la route, Rosa décida de remercier Antropy. Elle n’en avait pas eu l’occasion avant. Mais son geste de toute à l’heure était réellement sympathique. « Au fait, Opy’ – si tu me permets – je te remercie pour toute à l’heure. C’était cool de ta part d’être venu me voir. Promets-moi qu’on se refera une partie de Chifoumi quand on sortira de ce merdier ! » Puis elle prit un peu d’avance sur lui. Ils arrivèrent alors dans un lieu un peu bizarre. Cela ressemblait à un autel, là où les mots morts, prière et recueil prenaient leur sens. L’endroit était vraiment mystérieux. Il y avait une grande statue et autour d’elle, d’autres statues moins imposante. Rosalie observa de loin les alentours, jusqu’à ce qu’un bruit sourd d’arme à feu l’interpelle. Mary-Margaret venait de se faire tirer dessus. Le temps que Rosalie lève les yeux vers le tireur, ce dernier avait déjà disparu dans la forêt ! La brunette courut vers Mary-Margaret en lançant dans le vide – bien que c’était le tireur qui était visait. « Lâche ! » Elle arriva rapidement à la hauteur de sa camarade d’expédition. « Est-ce que ça va ? Il t’a touché où ? Tu vas tenir le coup ? » La pauvre, elle commençait à être vraiment mal en point. Le regard de la jeune femme se posa sur les statues. Il y en avait une où il y avait du sang. Rosalie observa le sol, il était en pierre…il ressortait par rapport à la forêt. C’était quand même étrange ce genre de lieu perdu dans la forêt. Bref, son regard s’arrêta sur un bout de papier qui était le sol. Encore du papier. Elle avait un don pour trouver des bouts de papier ! C’était dingue ! Rosalie se baissa pour le ramasser. Ok ! C’était du charabia ! Ce n’était pas écrit en français. En fait, ça ne semblait même pas être une langue contenant des lettres. Rosalie retourna le morceau dans tous les sens. Puis soudain, elle eut un déclic. Les gribouillis étaient des emplacements clés. Il y avait des croix. Il s’agissait d’une carte où se trouvait sans doute le camp, l’endroit où ils étaient et d’autres endroits peut être importants ! Malheureusement, le sens de l’orientation et elle, ça faisait 3. Aussi, elle n’arriva pas à déchiffrer l’endroit où ils se trouvaient par rapport à la carte. Mais peut-être que quelqu’un pourrait aider ? Ils étaient bien une équipe, non ?! Rosalie alla donc les rejoindre, levant son bout de papier. « Eh les gens ! J’ai trouvé un indice. Enfin une carte. Il y a pleins de croix sur la carte. Je pense que c’est une carte générale de la forêt…Mais je n’arrive pas à savoir où nous nous situons sur ce bout de papier. Peut-être que quelqu’un s’y connait ? » Pour l’instant c’était la seule chose qu’ils avaient, non ? Alors autant mettre son énergie à déchiffrer complètement cet indice !
Jonah venait d'entrer dans la cuisine du camp, attrapant un couteau peu de secondes après - et ce machinalement - il se tourna en entendant des bruits de pas derrière lui et vit alors la blonde du groupe, Allie après remémoration de son prénom. Il reposa le couteau, visiblement, elle n'était pas là pourr l'aider à cuisiner.
"Je sais que vous ne vous voulez rien entendre mais je vais vous parler. Vous pouvez m'ignorer, peu m'importe."
Jonah commençait à peine à se calmer, la pression redescendant doucement, et l'attitude calme de la jeune femme n'était pas pour lui déplaire et l'aidait dans cette voie. Il l'écouta parler. Ce qui était tout de même plus facile quand les deux concernés étaient réceptifs.
"Ces hommes nous ont enlevés, nous ont blessés, menacés, frappés. Comment vouliez-vous qu'on les considère? Comment pouvions-nous savoir? Ils n'ont parlé ni de vous, ni de Lara. Nous pensions être face à un nouveau groupe ennemi. Nous ne connaissons pas ce monde. À notre arrivée, Lara a tué, devant nous deux hommes, sans raison."
Jonah se pinça les lèvres. Tuer sans raison n'était pas dans les habitudes des hommes du camp. Il regarda Allie, de temps en temps un peu ailleurs pour ne pas que son regard la gêne, ou alors ne voulait-il pas être gêné par elle.
"Dans l'histoire tout le monde est fautive, on a amoché beaucoup d'hommes à tout ce qu'on est. Et je me suis emporté sans savoir ce qui s'était passé. Lara a disparu il n'y a pas mal de temps, et on espérait plus la revoir. Perdre un homme ce n'est jamais agréable, et ne pas avoir réussi à le sauver n'a rien arrangé. Ils ont lancé des recherches quand j'ai disparu à mon tour, loupiot en est la preuve. Dans ce monde-ci il faut être vigilant, certes. On reconnaît nos hommes, tout ce qui est nouveau est potentiellement une menace. Lara n'est plus la même Lara que j'ai connue, votre monde l'a changée."
"Oui nous avons tous agi dans la précipitation, nous aurions dû faire preuve d'un peu plus de sang froid et de patience, ce qui était très difficile vu la situation et les manières dont nous étions traités. Je ne cherche pas à me déculpabiliser, je sais ce que je fais et j'assume toujours mes actes. J'ai tué un homme, je ne sais pas qui il était pour vous, mais si la même situation se représentait, je ferai la même chose. Il menaçait Rosalie, il allait la tuer, cela se voyait. C'était elle ou lui. Mon choix a été vite fait."
Jonah sourit. Elle parlait avec beaucoup de maturité, c'était appréciable. Le cuisinier n'était pas du genre méchant et reconnaissait volontiers que les mots avaient dépassé ses pensées. Il n'avait été nullement objectif dans sa réaction et avait manqué de discernement.
"Dans ce cas je ne peux pas nier. Si j'avais été dans le même cas avec Lara, je n'aurais pas non plus hésité. Les amitiés sont précieuses dans un monde tel que celui-ci. Mais on ne peut pas totalement se fier à quelqu'un. Lara était la seule en qui je puisse avoir réellement confiance. Les amitiés sont aussi rares que chaotiques. Un ami d'aujourd'hui peut être un ennemi de demain. Il faut être subtile, montrez ce que vous voulez qu'on voit, et cacher ce qu'il ne doit pas se savoir."
Oui dire qu'il faisait aveuglément confiance dans les gens était loin d'être le cas. On lui faisait confiance dans une certaine mesure mais il ne savait pas s'il pouvait véritablement avoir confiance en ses compagnons. Son histoire était beaucoup plus complexe qu'il n'y paraissait et cette vie n'était qu'un morceau de ce qu'il avait vécu.
"Je ne sais pas si Rosalie est une amie, mais je ne pouvais pas la laisser ainsi. Nous sommes tous dans cette même galère, il faut se serrer les coudes. Mais qu'entendez-vous par un ami peut devenir un ennemi? Faites-vous référencent à Lara? Vous avez dit plus tôt qu'elle avait changé. Que s'est-il passé?"
"Je ne sais rien de ce qu'elle a vécu dans votre monde, elle a disparu et on l'a cherchée, les autres ont abandonné, je l'ai cherchée jusqu'à maintenant, j'allais définitivement perdre tout espoir de la retrouvée et elle est apparue. Et puis un peu avant j'ai vu cette fille qui portait une pierre, celle de la couronne. Je n'ai pas envie de la revoir partir, mais je n'ai pas le droit de décider pour elle si elle veut rester ou non. Nous trouverons un moyen de vous faire rentrer chez vous. mais avant...il faut manger un peu."
"Je ne connais pas Lara depuis suffisamment longtemps pour vous dire quelle sera sa décision, mais dans tous les cas, restez sur votre idée : ne lui imposez rien, laissez là libre de faire son propre choix. Elle vous en remerciera, je peux vous l'assurez. Elle ne vous le dira peut-être pas en face, mais elle vous le fera comprendre, je pense. Comme je vous ai dit, je ne la connais pas suffisamment. Je vous en remercie mais je n'ai pas très faim pour le moment."
Elle repartit et Jonah esquissa un sourire. Tout à fait redevenu calme, il reprit son couteau et fit quelque chose de rapide pour les autres. Il entendit à nouveau qu'on arrivait et se tourna pour découvrir Éloise. Le plan? C'était un plan détaillé ou un plan résumé qu'elle voulait? Il allait répondre quand un homme prit la parole. Jonah les laissa discuter tranquillement, il n'interviendrait si jamais il sentait que les choses partaient trop en sucette. C'était la deuxième fille qui venait, s'il en arrivait une troisième, Jonah se poserait surement des questions. Bon elles étaient mignonnes, la brune faisait plus intouchables que les autres et la petite était trop jeune...et Lara...mais il n'était pas un rustre non plus et il n'en dirait rien. Il garderait ses pensées pour lui, mieux valait ne rien dire. Après une discussion qui n'avait l'air d'avoir menée à rien Jonah fit un signe de tête entendu à l'homme et sortit également. Il tomba sur la femme au regard glaçant ayant une conversation tendue avec un autre homme. C'était bien parti pour la cohesion du groupe, ironiquement parlant.
"La pierre on en a besoin, elle vient probablement de la couronne, et la fille premièrement, elle doit savoir comment s'en servir, deuxièmement, il n'est pas question que je la laisse là-bas. Ces gars sont des allumés qui croient en une divinité et qui croient que sacrifier une fille changera leurs vies. Et le cauchemar recommence."Dit-il d'une voix sèche en arrivant au niveau des hommes et d'Éloise.
Il rejoignit Rosalie après avoir discuté avec Allie calmement, il espérait pouvoir avoir une discussion tout aussi calme et pour exprimer ce qu'il avait tenté de dire maladroitement sous l'effet de la colère.
"Vous n'êtes pas d'ici, vous n'avez eu qu'un bref extrait de ce que nous pouvons vivre tous les jours. J'ai perdu mon meilleur ami, je n'ai rien pu y faire. Toi tu'as l'air jeune, voir quelqu'un mourir ça me rend toujours très irritable depuis sa mort. Et la fille, je m'inquiète pour elle, avec Lara on a déjà eu affaire à des malades qui voulaient sacrifier une fille pour faire revivre je ne sais trop quoi. Tout à l'heure j'étais en colère, je n'aurais pas dû vous parler comme ça. Tu m'as sauvé avec Lara et je ne t'ai pas vraiment fait de cadeau. Lara a disparu une fois, et je sens que je vais bientôt à perdre à nouveau, et je ne peux rien y faire. »
« Je suis vraiment désolée pour votre ami. Je ne voulais vraiment pas le tuer. Il m’a attaqué et il était réellement en train de me tuer. S’il était encore là, en ce moment… C’est…moi qui n’y serais pas. » Jonah sourit puis donna une petite tape affectueuse sur l'épaule de la jeune fille. Elle était jeune, et il ne fallait pas être perspicace pour voir qu'elle n'était pas chevronnée à ce genre d'aventure. Lara puis Mary Margaret, la fille qu'il connaissait le moins cita un autel qu'elle avait vu en arrivant. Lara annonça le départ imminent. Jonah alla se chercher quelques trucs à l'infirmerie. Des compresses et antidouleurs. Il se rendit ensuite à l'armurerie prendre un fusil à pompe, des munitions et un couteau discret.
Une fois prêt, il rejoignit les autres au point de rassemblement il saluat les gars et regarda deux des hommes qui l'accompagnèrent, un peu en retrait par rapport aux autres. "Si ça tourne mal, vraiment mal et que vous en avez l'occasion, vous ne vous occupez pas de moi, la fille des mecs, et la pierre, pas moi. Si on arrive à trouver la fille mais que ça tourne mal cherchez pas longtemps, dégagez. Si jamais je ne reviens pas...ne me cherchez pas." C'était sa seule requête. Il n'était pas totalement sur de la décision qu'il s'apprêtait à prendre mais il ne voualait pas trop y songer.
Sur le chemin il restait un moment proche de Lara. Il redoutait sa question comme la réponse qui allait suivre. "Lara...est-ce que...tu sais ce que tu vas faire quand on aura retrouvé la fille et la pierre? Est-ce que tu veux rester ou repartir avec eux?"
Et puis il n'avait pas envie finalement de savoir. Mary Margaret fut touchée avant de urler ce qui mit peu un tout le monde à cran. Cela fut une attaque rapide, trop rapide. Cela ne sentait pas bon, comme un avertissement peut être. "On doit rester vigilant." Il entendait déjà Éloise soupirer face à sa remarque. Ou c'était peut-être lui qui soupirait de la pertinence de ce qu'il venait de dire. Il s'approcha de Rosalie qui venait de revenir vers eux avec une carte. "Fait voir." Ne se sentait pas le leader dans cette expédition mais autant prendre une initiative au lieu de chercher qui dirige qui est qui fait quoi. Les hommes lui faisaient confiance mais jusqu'à quand?
"c'est par là."Il indiqua une direction, tout à fait sur de lui. Il partit en tête du peloton, carte en main. Ils marchèrent un bon moment avant de tomber sur une petite maison qui tombait en ruine. Jonah entra prudemment, on n'était jamais trop prudent. Il se tourna vers les autres et demanda qu'n ou deux ou même trois hommes de rester devant pour monter la garde et surveiller les environs. Il entra dans une petite maison plein pied. Des deux pièces. La seconde pièce avait un ordinateur. Jonah tenta de le faire fonctionner mais l'ordinateur devait être trop vieux. Il alla voir Allie lui demandant si elle ne s'y connaissait pas en ordinateur pour tenter de l'allumer. Il alla farfouiller dans les meubles et en ouvrant un tiroir il tomba sur un tas de feuille en vrac. Des dossiers parlant d'une élue qui pourrait arranger le monde, des détails sur des plantes ayant sans doute des effets hallucinogènes ou ce genre de truc qui mettaient en trance. Ce n'était pas du tout cohérent avec ceux qu'ils cherchaient. Elles parlaient aussi de sacrifice. Jonah alla voir Lara pour lui faire par de ses trouvailles.
Ce fut comme si, l'espace d'un instant, le temps s'était arrêté dans le camp. Puis ce fut à nouveau l'effervescence quand Jonah prit la parole pour réprimander un peu tout le monde. Mais il explosa en faisant la macabre découverte. Il essaya avec Lara et d'autres personnes de sauver l'homme que Rosalie et elle avait attaqué. Malheureusement, il décéda. Allie se sentit mal tout à coup, et voulut se laisser aller. Se morfondre aurait été la solution de simplicité, aussi préféra-t-elle suivre Jonah pour s'expliquer. Arrivée devant la porte de la cuisine, elle prit une grande inspiration pour calmer ses nerfs. La situation était déjà assez grave, il ne valait mieux pas l'envenimer en s'emportant. Elle entra et dit calmement :
- Je sais que vous ne vous voulez rien entendre mais je vais vous parler. Vous pouvez m'ignorer, peu m'importe.
Jonah se retourna et Allie sentit son regard la toiser. C'était un peu effrayant mais elle devait rester ferme. Elle voulait lui dire ce qu'elle avait sur le cœur, même si elle savait que ce n'était pas le moment.
-Ces hommes nous ont enlevés, nous ont blessés, menacés, frappés. Comment vouliez-vous qu'on les considère? Comment pouvions-nous savoir? Ils n'ont parlé ni de vous, ni de Lara. Nous pensions être face à un nouveau groupe ennemi. Nous ne connaissons pas ce monde. À notre arrivée, Lara a tué, devant nous deux hommes, sans raison.
Allie fixait son interlocuteur mais lui avait le regard fuyant. Lui faisait-elle peur? Ce serait bien la première fois qu'elle intimidait un homme. Il précisa que chacun était fautif dans l'histoire, que les hommes avaient agi ainsi par vigilance, une habitude qu'ils avaient apparemment. Allie pouvait le comprendre au vu du monde dans lequel il vivait.
- Oui nous avons tous agi dans la précipitation, nous aurions dû faire preuve d'un peu plus de sang-froid et de patience, ce qui était très difficile vu la situation et les manières dont nous étions traités. Je ne cherche pas à me déculpabiliser, je sais ce que je fais et j'assume toujours mes actes. J'ai tué un homme, je ne sais pas qui il était pour vous, mais si la même situation se représentait, je ferai la même chose. Il menaçait Rosalie, il allait la tuer, cela se voyait. C'était elle ou lui. Mon choix a été vite fait.
Elle avait peut-être manqué de tact en disant cela. C'était peut-être un peu trop direct de rappeler de cette manière qu'il venait de perdre un homme et peut-être un ami. Allie n'en savait rien. Mais Jonah réagit de façon surprenante. Il lui dit qu'il aurait fait la même chose pour Lara et qu'en même temps, il se méfiait de tout le monde. L'ancienne princesse comprenait tout à fait ce sentiment. Elle savait pertinemment qu'il ne faut jamais accorder sa confiance. Après tout, elle était bien placée pour savoir qu'une personne que l'on pensait être là pour nous aimer et nous protéger pouvait devenir la pire menace.
- Je ne sais pas si Rosalie est une amie, mais je ne pouvais pas la laisser ainsi. Nous sommes tous dans cette même galère, il faut se serrer les coudes. Mais qu'entendez-vous par un ami peut devenir un ennemi? Faites-vous référencent à Lara? Vous avez dit plus tôt qu'elle avait changé. Que s'est-il passé?
Sa curiosité la perdrait. Heureusement, Jonah ne sembla pas se douter qu'elle posait cette question car elle-même avait connu une personne qui avait changé. Il se contenta de répondre. Lara avait disparu, elle était arrivée à Storybrooke et apparemment son séjour l'avait transformé, mais plutôt en mal semblait-il. De plus, il s'inquiétait de la voir repartir dans cet autre monde.
- Je ne connais pas Lara depuis suffisamment longtemps pour vous dire quelle sera sa décision, mais dans tous les cas, restez sur votre idée : ne lui imposez rien, laissez là libre de faire son propre choix. Elle vous en remerciera, je peux vous l'assurer. Elle ne vous le dira peut-être pas en face, mais elle vous le fera comprendre, je pense. Comme je vous ai dit, je ne la connais pas suffisamment. Je vous en remercie mais je n'ai pas très faim pour le moment.
Allie s'éloigna avec un dernier regard pour Jonah. Elle qui avait peur de sa réaction, de se retrouver face à un mur qui l'ignorerait, fut agréablement surprise. Il avait été compréhensif.
Un peu plus tard, tout le monde se regroupa pour préparer le plan pour retrouver la fille qui possédait la pierre qui pourrait ramener le groupe à Story Brooke. N'ayant aucune information à fournir, Allie resta dans son coin écoutant ce que chacun avait à dire. Quand ce fut fini, Elle se leva pour aller se reposer un peu avant le départ.
Suivant la piste que Mary Margaret avait indiquée, le petit groupe se mit en route. Allie suivit le mouvement. Ils arrivèrent devant l'autel recherché. Un coup de feu retentit et Mary Margaret s'effondra. Elle regarda aux alentours, mais le tireur avait déjà disparu. Tout le monde était au tour de la brune, Allie même si elle s'inquiétait, préféra rester à l'écart pour lui laisser de l'air. Elle observa l'autel, la statue lui rappelait quelque chose. Elle fouilla dans son esprit mais n'arriva à faire le rapprochement avec rien.
Rosalie revint vers le plus gros du groupe avec une carte. Cette fois, elle reconnut ne pas avoir le sens de l'orientation. Ce fut donc Jonah qui la lut et reconnaissant des éléments, demanda à ce qu'on le suive. Allie ne se faisait pas prier, elle lui emboita le pas, essayant de suivre ses foulées. Depuis leur discussion dans la cuisine, elle avait décidé de lui accorder sa confiance. C'était son monde autant que celui de Lara et il avait eu des propos qui avait convaincu Allie qu'il était un allié.
Ils arrivèrent dans une petite maison. Elle tombait en ruines. Jonah entra prudemment, Allie fit de même. Il y avait deux pièces et dans la seconde se trouvait un ordinateur. Jonah demanda à Allie si elle s'y connaissait en informatique. - Ce n'est pas vraiment le domaine que je maîtrise le mieux. Je peux tenter, mais je n'y crois pas vraiment. Si quelqu'un s'y connait vraiment je laisse la place.
Comme personne ne se manifesta dans un premier temps, elle s'installa au poste. Bon l'allumer c'était un jeu d'enfant. L'écran s'éclaira, demandant un mot de passe. Evidemment qu'il était verrouillé, qui serait assez idiot pour laisser au milieu de nulle part un ordinateur en libre accès. Elle essaya les premiers mots qu'elle voyait autour d'elle mais rien ne fonctionnait. Elle abandonna, cela ne servait à rien. Quelqu'un de plus douée y arriverait sûrement.
Elle retourna dans la première pièce et commença à fouiller. Il y avait des dessins, des feuilles écrites partout. En jetant un œil, rien de bien intéressant. Elle se baissa et regarder ce qu'il pouvait y avoir sous les meubles. Juste en dessous d’une bibliothèque, elle aperçut une statuette. Elle tendit le bras pour l'attraper. Elle était loin et les pieds du meuble n'étaient pas bien hauts. Ce fut fastidieux mais elle y arriva. Elle se releva pour regarder l'objet à la lumière. C'était la même statue que sur l'autel précédemment mais celle-ci avait en plus des inscriptions. Allie la tourna pour la regarder sous toutes les coutures, mais elle lui échappa. En touchant le sol, la statue se brisa. Elle regroupa les morceaux pour la reconstituer.
- Mais ce n'est pas vrai ! Quelle idiote !
Elle s'en voulait terriblement. Par sa faute, ils allaient peut-être passer à côté d'un indice d'une importance capitale. Pourquoi avait-elle été aussi maladroite? Avec tous les morceaux, elle essaya de reconstituer la statuette, mais rien n'y faisait. Elle avait éclaté en tellement de petits morceaux et il en manquait peut-être. Elle n'arrivait à rien. Elle mit le tout dans son sac, peut-être qu'un membre du groupe aimait bien les puzzles.
BY .SOULMATES
Allie 100% Expérience 5% (0 point obtenu ce tour-ci)
Mary-Margaret, Lara, Hans, Rosalie, Allie, Antropy et Eloise
Le jeune homme avait réussi à s'enfuir et à se planquer, le temps de se soigner. Puis il avait vu des gens arriver et une voix qu'il avait entendu récemment retentit en sommant les gens de les lâcher. Mais qui devait lâcher qui ? Sans mot dire, le Chasseur sortit de sa planque et rejoignit le reste du groupe devant les poteaux où ils avaient été attachés. Visiblement, l'un de leurs ravisseurs étaient morts. Le garde forestier ne prit pas part au débat, les laissant tous se chamailler pour savoir qui avait tort ou raison. Il laissa même Mary-Margaret, de nouveau attachée, se disputer avec un garde qui visiblement restait campé sur ses positions. Avec un soupir, le brun libéra sa compagne.
- Ça va mais toi, pas tellement apparemment. Lui lança-t-il en la remettant sur pieds.
Nolan allait la conduire à l'infirmerie quand il entendit Eloise qui rassemblait tout le monde. Rapidement, il se joignit au groupe sans chichi et sans s'excuser des blessures qu'il avait pu causé. On les avait attaqué, enchaîné pour des conneries et ils n'avaient pas mieux réagi, il n'allait pas en faire un plat, malheureusement, ça arrivait...
- On a trouvé un mec dans la prison avec Rosalie, qui semblait connaître la fille mais qu'il était trop craintif pour qu'on puisse l'approcher. J'ai essayé de le convaincre qu'on était les "gentils", mais rien à faire... Alors je l'ai laissé partir.
- C'est l'un des nôtres, il nous a prévenu de votre présence, c'est notre éclaireur il a assister au massacre.
Un massacre ? Celui de la prison ou celui de l'ours ? Nolan ne prit pas le temps de poser la question car Mary-Margaret l'entraîna vers l'infirmerie. Il ne savait pas trop à quoi elle s'attendait, mais visiblement, pas au fait que c'était les hommes du camp qui allaient les soigner. Quand l'enseignante se braqua, le Chasseur ne tenta même pas de la convaincre, persuadé qu'elle allait entendre raison... Mais non. Quand elle commença à soigner ses plaies toute seule pour découvrir qu'ils s'étaient moqués d'elle et ne lui avaient pas donné un bon soin, Nolan grogna et les foudroya du regard. Heureusement que lui, on avait fini de le soigner, sinon ils se seraient amusés à ses dépends également...
Ils repartirent donc vers le reste du groupe et pendant que Mary-Margaret expliquait aux autres ce qu'elle avait vu, Nolan se mit à la recherche d'armes pour remplacer sa hache. Il tomba sur un pistolet avec des munitions et trouva même des trucs pour faire des bandages s'il se débrouillait bien. Ravi de sa trouvaille, il se hâta de rejoindre les autres puis ils partirent ensemble vers l'autel qu'avait entraperçu Mary-Margaret. Quand ils arrivèrent à l'autel et que celle-ci fut touchée par une balle, le Chasseur dut se retenir pour ne pas courir après l'enfoiré qui avait osé tirer. Au lieu de quoi, il pansa sommairement la plaie et releva l'enseignante afin qu'elle puisse suivre Jonah et la nouvelle carte trouvée par Rosalie. Ils tombèrent sur une cabane où les autres se hâtèrent de rentrer. Nolan trouva un coin tranquille dehors, installa Mary-Margaret contre un arbre et commença à fabriquer des bandages et autres trucs utiles pour pouvoirs la soigner.
- Attention, je vais sans doute te faire mal... La prévint-il une fois qu'il eut fini de tout préparer.
Le Chasseur dut s'y reprendre à deux fois avant de réussir à lui panser correctement ses blessures. Mais quand cela fut fait, sa compagne avait l'air d'aller mieux.
- Repose-toi un peu. Je vais faire un tour des environs. Lui dit-il en l'embrassant rapidement sur les lèvres avant de se relever et de filer.
Nolan fit le tour de la cabane et trouva derrière celle-ci une sorte d'élevage de plantes. Intrigué, il s'en approcha et reconnut des plantes qui ressemblaient étrangement à celles présentes à Storybrooke ! Il reconnaissait des plantes médicinales au vert terne, d'autres faites pour calmer, d'autres pour désinfecter et d'autres, très claires faites pour empoisonné. Au fond du terrain, une fleur avait la couleur de l'or et brillait énormément. Franchement surpris de trouver un truc pareil, le Chasseur commença à s'en approcher, piochant dans les plantes médicinales et vénéneuses au passage.
- Qu'est-ce que c'est que ça ? Se demanda-t-il à voix haute en arrivant devant la plante qui brillait de plus en plus à mesure qu'il s'était approché.
Avec soin, il commença à déterrer la plante. Ainsi, il pourrait la replanter plus tard, quand le reste du groupe lui aurait appris ce que c'était... Il y mit le temps, mais Nolan parvint au but sans blesser la plante, un véritable exploit ! En voyant que la plante semblait un peu plus terne maintenant qu'elle n'était plus en terre, il se dépêcha de revenir à l'entrée de la cabane pour montrer ça aux autres. Quand il entra dans la cabane, il vit qu'Allie était entrain de tenter de recoller les morceaux d'une statuette. Mais ne sachant pas vraiment si c'était important ou pas, il alla voir Jonah pour sa plante.
- Vous savez ce que c'est ? Demanda-t-il en la montrant. J'ai jamais rien vu de pareil chez moi... Et vous en faites pas, je vais aller la replanter dès que je sais ce que c'est, j'ai fait attention à pas l'abîmer. Prévint-il au cas où les autres se mettraient des idées en tête.
Nolan : 100% Mary-Margaret : 90% Expérience : 1 point et 60%
Objets :
- 1 rapière - 1 briquet - 1 arme à feu - Des munitions - De quoi fabriquer un bandage - Des plantes médicinales - Des plantes vénéneuses