« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Dans quel pétrin s'était elle encore fourrée, vraiment ? Bon cette fois-ci, elle était avec son super héros préféré, monsieur Grognon. Il ne pouvait donc pas lui arriver grand chose n'est ce pas ? Et puis, ce n'était pas comme si elle était à couvert, comme le boulet qui venait d'arriver avec Lara, un peu plus loin. Snow leva les yeux au ciel, avant de recentrer toute son attention sur Nolan qui venait de se recacher ailleurs. Il la fuyait là, non ?
Bon en tout les cas, Snow avait loupé un peu l'action puisqu'un homme venait de mourir et que Nolan sortait des couverts. Elle soupira donc, rangea sa flèche dans son carquois, avant de se lever à son tour et de se rembrunir en voyant Eloïse sortir de sa cachette... Journée de merde !
Elle préféra ne rien dire à l'encontre de la déesse, se remémorant ses paroles à Lémuria, reprenant sa place auprès de son compagnon. Mais lorsque la grande brune inconnue parla de viol, elle recula alors vivement. Non personne n'allait violer personne...
Bon, en tout cas, heureusement que le rouquin était là pour faire rire un peu le groupe en réalité. Parce qu'entre la déesse, la femme qui parlait de viol, le sang qui coulait de la tête de la gamine, la princesse était mal à l'aise et ne se sentait pas à sa place. Et tuer de sang froid, ce n'était pas son genre du tout...
Mais le simple fait que Lara leur dise qu'ils ne pourraient pas rentrer à Storybrooke sans la couronne qu'elle avait lui fit suivre le groupe. Non, parce qu'elle avait un peu une famille qui l'attendait. Et puis Nolan n'aimait pas les sorties en groupe en plus... Et puis rester dans le coin alors qu'Athéna s'y trouvait aussi, non merci !
- Nolan ? Tu penses que ça va se finir aussi mal qu'à Poudlard cette histoire ? Non parce que moi, j'aime pas beaucoup cette nana, là...
Elle pointa alors du doigt Eloïse qui se trouvait un peu devant elle. Elle avait bien pris soin de murmurer pour que seul le Chasseur l'entende. Non, parce qu'elle ne voulait pas se retrouver enchaîner chez Eden. Elle n'eut cependant pas le temps d'entendre la réponse de son amoureux que déjà, Lara les cachait tous à l'abord d'un village. Plusieurs maisons, une barrière qui entourait le tout, et... Un poste de guet. Ouais, ben ils étaient mal barrés pour passer comme ça...
- On va se diviser en trois groupes. Pas le choix. Tiens, le roux, comme t’aime bien parler et que t’as envie de discuter de paix et d’extraterrestre avec les hommes, avec ton débit de parole, ils vont forcément être distrait.
Mouais... Mais elle ne voulait pas finir avec Eloïse qui avait rit lorsque le démon de Lémuria avait faillit la tuer. Elle leva les yeux au ciel, en entendant :
- Il nous faut un deuxième groupe. Après qu’ils aient attiré l’attention, il faut réussir à fermer la porte qui donne sur le village. Histoire qu’ils rameutent pas d’autres mecs. Avec ta grosse hache, t’arrivera bien à casser leur dispositif d’ouverture et de fermeture. - J'veux aller avec lui ! - Tu peux aller avec lui, avec ton arc, tu pourras toujours essayer de le tuer en hauteur et sans bruit. Si tu n’y arrives pas, quelqu’un d’autre peut venir t’aider pour s’infiltrer dans la tour et mettre l’homme hors d’état de nuire. - Non, on a besoin de personne d'autre !
Elle avait lâché cette phrase précipitamment. Mais elle ne voulait certainement pas qu'on lui impose Eloïse en plus. Et puis Nolan n'appréciait déjà pas être en groupe, alors lui imposer des inconnus ce n'était pas pour le rendre de meilleur humeur.
Elle leva donc les yeux vers le guet, écoutant à moitié le reste des informations, avant de se rapprocher de Nolan, en silence, avant de lui murmurer à l'oreille :
- J'vais distraire le garde là-haut. Dès que je dirais "Ça va faire mal" tu pourras aller ouvrir. Faut juste prier pour pas que je ne me fasse repérer par un autre garde avant.
Et pour pas que Nolan ne la suive aussi. Et c'est d'ailleurs pour cela qu'elle ne lui laissa pas le temps de répondre en s'avançant dans les buissons, silencieuse. Elle stoppa sa respiration en passant, cachée, devant les gardes au sol, avant d'arriver en bas de la tour de guet, sans s'être faite repérée. Et le garde en haut avait l'air de s'ennuyer puisqu'elle l'entendait siffloter. Mouais, trop simple...
Etudions donc la situation... Prenant donc une flèche de son carquois en main, elle s'accroupit dans l'herbe, ses intincts de princesse en fuite revenant au galop. Elle fit alors lentement le tour de la tour de guet et put remarquer deux autres hommes prêt de la barrière. Nolan était donc à un contre deux... Il faudrait donc virer le mec tout en haut pour tirer sur les hommes de là-haut, en priant pour que les pouvoirs de son arc de Lemuria soient encore actifs ici... Ce qui ne devait pas être le cas puisqu'elle avait vu la blessure d'Eloïse...
Arrivant donc à la fenêtre de la maison qui faisait office de guet, Snow rentra agilement par la fenêtre ouverte et monta les marches, tenant toujours son arc, auquel elle avait mis une flèche, prête à tirer, le coeur battant la chamade. C'était beaucoup trop simple, presque comme un piège, puisque l'homme lui tournait le dos, insouciant.
Snow ne rata pas son tir et la flèche partie dans la cuisse de l'homme qui chancela, hurla puis se retourna en la fixant, avec étonnement. Et elle en profita pour tenter l'humour alors que l'homme commençait à pisser le sang :
- Euh... TOC TOC TOC ?
Mais elle ne lui laissa même pas le temps de répondre, tirant une nouvelle flèche, cette fois-ci en pleine poitrine, ce qui eut le don de le faire reculer et suffoquer, tout en continuant de pisser le sang. Mais au moins, il n'alertait pas les autres hommes et Nolan pouvait agir tranquillement. D'ailleurs...
Et bien elle venait d'être déstabilisée par le fait qu'elle ne savait pas ce que faisait Nolan et s'il était toujours en vie. Et l'homme venait de prendre son fusil et de lui tirer une balle dans le bras. Sous la violence du choc et sentant la balle passer sous sa peau, elle recula alors, portant sa main gauche sur son bras droit, blessé, en murmurant :
- Toi, t'es mort !
Elle serra alors les dents, ne faisant pas attention au sang qui coulait de sa blessure, elle s'avança de nouveau, légèrement ralentie par sa blessure, et poussa de toute ses forces pour faire tomber le baraqué, mais il la repoussa d'un coup de fusil bien placé sur le crâne et elle recula de nouveau, voyant tout tanguer autour d'elle. Elle était légèrement en désavantage physique. Et tout ce qu'elle savait faire à main nues c'était donner des coups de pierre sur les mâchoires des autres ! David pouvait en témoigner ! Par contre, elle était une femme. Et les femmes savaient généralement très bien où frapper pour blesser un grand garçon baraqué comme lui, non ?
Elle attrapa donc son arc de sa main droite, le serrant aussi fort qu'elle le pouvait, malgré la douleur de son bras et elle s'avança alors rapidement, en hurlant pour que Nolan l'entende :
- CA VA FAIRE MAL !
Et elle donna alors un immense coup d'arc dans l'entrejambe du garde qui se plia en deux, avant de tomber à genou, dans un cri de douleur. Elle le laissa alors dans sa douleur, restant à ses côtés, ne lui tournant pas le dos et gardant le fusil sous son pied d'appui, avant de bander son arc et de suivre Nolan du regard, en bas. Faites qu'il réussisse !
Expérience : 30 % (level up) MM : 85 % de vie Garde : 40 % de vie
La petite brune venait de me sauver la vie. En fait je n'avais pas tout compris. la fille était arrivée derrière l'homme et lui avait mis un bon coup. Ensuite, il s'est passé plein de ch oses et finalement l'homme est mort... Quand la petite brune qui s'était faite assommer se réveilla je lui chuchotais un "Merci". Je lui avais chuchoté pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas qu'Athéna entende que je puisse remercier quelqu'un. je savais remercier les gens qui en valaient la peine. Je n'avais pas été très doué sur ce coup et sans la petite brune, je serais déjà dans les prisons. Ensuite, le roux avec sa guitare nous emmena jusqu'au village ! Là-bas, Lara me demanda de faire la victime qui venait de se faire prendre par les autres déguisés. une fois partie, je me tournais vers le tigre, bien décidé à lui voler les habits qu'elle venait de lui remettre. Elle pensait sérieusement que j'allais rester là à faire la victime ? C'était mal me connaître ! J'attrapais les vêtements mais le roux ne voulait absolument pas les lâcher. On continuait à se chamailler jusqu'à que les vêtements se déchirent. J'en avais un plus gros bout que lui... Mais, tout en se chamaillant, on n'avait pas vu deux loups s'approcher... L'un deux me sauta dessus et me mordit violemment la jambe... Je criais de douleur et vit qu'elle pissait le sang... L'autre essaya de me choper le bras, mais il attrapa la jambe de son compagnon à la place. Je vis que le roux avait prit les habits et était parti en courant... Super... Les gardes allaient vite nous repérer si ça continuait... je tentais de jeter un coup d’œil sur le côté et vit deux gardes au mains avec deux autres loups...
-Hé le roux ! il faut fuir ! Vite !
je commençais à courir mais j'avais très mal à la jambe et j'étais obligé de boiter, laissant une trainée de sang derrière moi. Le premier loup me chargea, sans me faire mal mais il me mit au sol. Je loup grognait au dessus de moi. je vis, sur le côté, un surin. Je tentais de lui planter dans le coup mais mon coup le rata et je le plantais au sol, ne pouvant pas le retirer. Le loup attaqua mais il me rata parce que je bougeais trop. Je sortis le couteau de ma poche et tenta de lui planter dans le cou mais je ratais, encore une fois... Il me bavait dessus....
-Berk ! Mais arrête de me baver dessus ! Sale bête ! Va t-en !
Bon, apparemment, il était susceptible parce qu'il me planta ses crocs dans l'épaule tout en agitant sa gueule. je criais de nouveau de douleur et retenta de lui mettre le couteau dans le cou mais ma douleur au bras me faisait bien trop mal... J'avais besoin d'aide...
Hans : Vie : 75% (et bien dans le caca) et Expérience : 10% 1er loup : 90% de vie 2ème loup : 100% de vie
Jonah marchait. Il ne se souvenait plus très bien depuis quand, mais le temps commençait à lui paraître bien long. Ses yeux discernèrent au loin un point d'eau. Il s'approcha doucement et prudemment vers la source et s'arrêta à quelques mètres, assez loin pour discerner un corps baignant dans la rivière Il jeta un œil furtif aux alentours. Cette découverte empestait les problèmes. Une intime conviction lui disait que ce n'en était que le début. Jonah pourtant n'ignora pas le corps et s'en approcha, redoublant de prudence. Elle était blessée à de multiples endroits. Elle, parce que le corps appartenait à celui d'une femme. Elle suffoquait et l'homme se pencha sur le corps de cette dernière pour l'extraire de l'eau et la déposer sur la terre ferme juste à côté. Elle était toute légère, environ 45 kilos toute mouillée.
"Non, laissez-moi, il faut que j'y retourne, je ne comprends pas ce qui m'arrive !" Dit-elle non sans mal.
Jonah fronça les sourcils, retourner où ? Dans l'eau ? « Vous n'irez pas bien loin dans cet état. »
Mais elle se débattait, ou tout au moins, elle tentait de le faire en vain et l'eau qu'elle crachotait ne fit que confirmer la décision que Jonah venait de prendre. La ramener au cas pour la faire examinée. Elle tenait dans son poing quelque chose, sa main finit par se desserrer d'elle-même, étant trop fatiguée pour le maintenir fermer plus longtemps. Jonah aperçu une pierre. Elle brillait bien plus fort qu'un diamant ordinaire.
« Je vais vous amener au camp vous y serez soignée. »
Il prit la jeune femme dans ses bras, au moment de se retourner pour partir, il tomba nez à nez avec six hommes. Manquait plus que ça tient. Des ennuis, il l'avait bien senti. Le regard de l'un d'eux, puis de tous les autres, se porta sur la main de la jeune fille tenant la pierre. Jonah, tenant toujours la jeune femme dans la main recula de quelques pas pour déposer la jeune fille derrière un arbre. Ils attaquèrent aussitôt mais Jon ne laissa pas au premier le temps de parvenir jusqu’à la jeune fille. Il donna un coup de poing en pleine figure du premier, puis sous le menton. Avant de lui donner un coup dans le ventre puis derrière la tête. L'autre reçu approximativement le même traitement. Pas de jaloux. Puis le troisième. Lui il n’eut le temps de lui mettre uniquement son poing dans la figure avant d'être attrapé par les hommes restants. Puis il sentit une vive douleur derrière la tête et ce fut le néant.
Jonah ouvrit les yeux, il faisait sombre, trop sombre pour discerner quoi que ce soit. Il ne pouvait nullement dire où il se trouvait exactement. Il passa machinalement la main derrière la tête en se souvenant de la douleur qu'il avait éprouvée avant le trou noir. Il pouvait dire deux choses. La première, c'était qu'il était seul, totalement seul. La seconde c'était qu'il n'allait pas faire long feu ici. Il expliquait le besoin de l'isoler par la résistance qu'il avait montrée lors de sa capture. Un léger sourire vint s'emparer de ses lèvres. Il se leva et avança en tâtonnant les murs, de la roche, puis du bois. Une porte. Jonah commençait à taper contre la porte. Il entendit succinctement les rires et les mots. Des mots moqueurs dont il se contrefichait. Il n'entendit plus rien quand un trou apparut dans la porte. Sous-estimé son ennemi n'était jamais une bonne chose.
À force de coups et de persévérance, il put faire un trou assez grand pour y passer son bras, à cet instant, il sentit une aiguille se planter dans sa peau puis il sentit ses veines senflammées puis quelque chose pesant sur son esprit, jusqu’à ce qu'il soit entre deux. Ni en pleine possession de ses moyens, ni totalement dans les pommes.
Les mots passèrent dans ses oreilles. Une discussion."Eh ! Mais il n'était pas censé être inconscient maintenant ?" "Si... Mais il est trop résistant. De toute manière, vu dans l'état dans lequel il est vous pouvez l'amener hors du village, il ne bougera pas."
Jonah sentit une pression sur son bras l’entraînant. Il ne pouvait se débattre, il n'en avait plus la force, il ne voyait plus nettement les choses. Il n'arrivait pas non plus à réfléchir à un moyen de s'en sortir. Il fut entraîné hors du village, marchant une quinzaine de minutes.
Son esprit redevint clair le temps qu'il se faisait trainer mais il n'en montra rien. Ils la tachèrent à un arbre afin de le faire parler. Tout en restant à distance raisonnable de lui, l'un commença à poser des questions.
"La fille tu la connais?"
L'armoire à glace les regarda sans répondre, le visage impassible.
"Qui c'est?"
Toujours aucune réponse, ce qui devait agacer les hommes. Jonah était loin d'être coopératif. Son esprit commençait à devenir plus clair.
"Tu as d'autres pierres du même genre ."
Et sa force était revenue
"répond où on te fait la peau !"
Sans demander son dû, Jonah se libéra de ses liens et s'élança sur l'homme le plus proche pour lui assener un violent coup de poing en pleine tête. Celui-ci tomba comme une mouche. Il en assomma un second de la même façon. D'autres arrivèrent et parvinrent finalement à l'immobiliser. Ils l'emmenèrent au village et le firent entrer dans une salle. Ils le ligotèrent puis l'attachèrent au lit. L'un d'eux sort un talki wali pour appeler d'autres hommes en renfort.
Cela faisait quelques minutes que Jonah était ainsi ligoté. L'un de ses geôliers s'avança pour resserrer ses liens pendant que l'autre avait son arme braquée sur le prisonnier.
Jonah observait la pièce et vit une fenêtre...puis le visage de Lara. Outre le fait qu'il ignorait comment elle était arrivée ici, enfin comment elle pouvait être ici, elle lui fit des petits signes, il comprit qu'il devait faire du bruit, il se mit alors à chantonner.
Une femme entra par la fenêtre. Ce n'était pas Lara mais une jeune femme au visage de poupée. La jeune fille prétendue qu'elle s'était perdue, ce qui fit soupirer Jonah. Jamais ils n'allaient la croire.
Rosa attaqua les hommes et Lara apparut à son tour. Sautant de la fenêtre...pour s'écraser contre le sol, a côté de l'homme qui s'était chargé de resserrer les liens de Jonah. Elle planta son couteau dans le bois. Jonah entendit Lara demander le couteau de celle avec qui elle était arrivée. Lara blessa l'homme et libéra Jonah de ses entraves. L'homme blessé par le poignard revint à la charge. Aussitôt, Jonah se leva et tenta de frapper l'homme. Il manqua sa cible, encore un peu groggy, il perdit l'équilibre et tomba sur le lit, emportant Lara sous lui. Il se releva et voulut attaquer mais Lara lui fit savoir qu'elle préférait qu'il aille aider l'autre fille qui venait de sonner son adversaire. Jonah frappa l'homme en plein ventre et profita du fait qu'il soit sonné pour attraper la corde qui avait servi à le maintenir pour attacher les poignets de l'homme au lit de sorte qu'il ne pouvait s'enfuir. Et tourna la tête vers Lara qui planta son couteau dans l'épaule de l'homme qui poussa un cri de douleur. Il tourna le regard vers l'autre fille qui ne semblait pas vraiment habituée à autant de sang.
Toujours cachée derrière son arbre, Allie continuait d'observer ce qu'il se passait dans la clairière. Un homme du groupe avait été repéré, sauvée quasiment aussitôt par une adolescente. Sa tête lui disait quelque chose, elle l'avait sûrement déjà croisé mais impossible de se souvenir où. La jeune fille fut blessée et sauvé de justesse par une autre grande brune. Quand l'ennemi fut à terre, Allie se décida enfin à sortir de sa cachette et à rejoindre le groupe.
La grande brune du début se positionna très vite en leader, confirmant au passage qu'elle était bien de ce monde et que c'était à cause d'elle, ou d'une couronne apparemment que tout le petit groupe s'était retrouvé ici. Allie suivit donc le mouvement et accorda un semblant de confiance à la brune afin de pouvoir quitter au plus vite cet endroit affreux.
Le roux était épuisant à sauter partout et à parler sans cesse, mais au moins il détendait l'atmosphère, ce qui n'était pas un mal vu l'ambiance. La leader parlait de viol, l'adolescente avait l'air en forme mais en la regardant bien on voyait ses cheveux noirs poissaient de sang et elle se plaisait à le rappeler. Allie préféra rester en retrait, ne souhaitant pas trop se faire remarquer.
Arrivé à proximité d'un village, la grande brune exposa son plan. Allie n'écouta pas tout, ce n'est que quand elle se retrouva avec une tenue volée à un des ennemis entre les bras. Elle ne serait jamais crédible là-dedans.
- Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée...
Mais personne ne l'écoutait. La leader était déjà partie vers le couple à la hache et à l'arc pour leur donner d'autres instructions. Allie enfila donc l'uniforme et comme elle le pensait flotta dedans. Jamais elle n'allait passer pour un des leurs, ses mains ne dépassaient même pas des manches! Elle suivit le roux et le brun qui se chamaillaient. Le brun voulait absolument le déguisement. Allie tenta alors :
- Si vous voulez...
Mais aucun des deux ne l'écoutait. Elle essaya à nouveau un peu plus fort en faisant des grands gestes avec ses manches trop longues.
- C'est trop grand pour moi, je peux vous le passer!
Mais c'était pire que parler à un mur. Il faisait une fixette sur le costume du roux. Cela ne servait donc à rien d'insister. Dans tous les cas, il l'ignorerait. Allie les laissa partir tous les deux. Autant ne pas avancer trop vite, car dès que les gardes la verraient, tout serait fichu. Elle traina donc des pieds, tout en étant un peu vexé du comportement des deux hommes. Elle regardait autour d'elle, le village devait se rapprocher, il y avait des caisses aux alentours. Elle aperçut également des gardes non loin. Sûrement ceux qu'ils devaient distraire.
Allie entendit un cri. Elle chercha du regard ses compagnons. Le roux était en train de courir, mais le brun était à terre, aux prises avec un loup. Il fallait agir et vite, sinon ses hurlements alerteraient les gardes. Heureusement, eux aussi avaient des problèmes avec deux autres bestioles. Allie jeta son manteau et courut vers la première caisse à sa gauche, avec un peu chance, elle trouverait de quoi aider l'homme. C'était fermé avec un vieux cadenas tout rouillé. Avec la première pierre qu'elle trouva, elle s'acharna sur la serrure qui cassa en quelques coups. Elle se saisit tout de suite d'un surin qu'elle fourra dans son sac. Cela pourrait être utile dans ce monde hostile. Puis, elle fouilla un peu plus et s'arrêta. Des grenades, à manier avec précautions, autant éviter les gaffes. Elle en prit quelques-unes. Elle s'approcha à petit pas du lieu où se trouvait le brun. Le loup était toujours sur lui.
Allie dégoupilla et lança une première grenade assez loin, pour ne pas blesser le brun. Malheureusement, elle roula légèrement sur le sol, se rapprochant dangereusement de l'homme et de l'animal, mais explosa suffisamment loin pour roussir seulement quelques poils du loup. Il lâcha aussitôt sa prise et se cacha dans les fourrés. Il regardait l'ancienne princesse tout croc dehors, grognant et bavant. Allie ne devait pas s'attarder sur lui, en détournant le regard pour trouver un nouveau moyen de le faire fuir, elle vit que l'arbre, sous lequel il se trouvait, était tout desséché. Elle dégoupilla une nouvelle grenade et la lança sur branche juste au-dessus du loup. La nouvelle explosion surprit l'animal, ne remarqua pas tout de suite le danger qui le menaçait mais il eut suffisamment d'instinct pour s'en sortir. Maintenant qu'il était loin, Allie se dirigea plus sereine vers le brun.
- Alors, on aime bien joué les damoiseaux en détresse et être sauvé par les filles?
En remarquant tout le sang, elle faillit tourner de l'œil. Il fallait l'aider mais elle n'avait rien pour le soigner.
Mary-Margaret, Lara, Hans, Rosalie, Allie, Antropy et Eloise
Après qu'il eut réussi à mettre en sécurité les affaires de l'homm,e que la femme originaire du coin avait tué, à l'abri, Nolan se planqua et observa la suite. L'un de leur compagnon venait d'être découvert malgré le fait que la petite blonde avait réussi à éloigner l'un des ennemis. Bref, ils étaient légèrement dans la merde s'il fallait qu'ils soient au complet pour pouvoir rentrer si on leur tuait l'un de leurs compagnons... Mais une jeune fille brune réussit sauver le mec, avant de se faire attaquer quand elle avait baissé sa garde. Là, c'est une autre grande brune, avec un air passablement peu avenant pire que celui de Nolan dans ses mauvais jours, qui sortit de sa mauvaise cachette et attaqua l'homme au couteau. Un premier lancé dans l'épaule. Puis l'ennemi lui renvoya le couteau dans le bras. La femme s'énerva et le lui lança dans le ventre, le mettant momentanément ko et permettant à tout le monde de se regrouper.
Là, c'est la fille du coin qui assomma le mec avant de commencer à lui prendre ses vêtements. Les autres avaient eu peur qu'elle ne le tue aussi, mais pour Nolan ça n'aurait rien changé. Ce mec était un danger pour eux, si on pouvait le mettre ko pour un moment très bien, sinon, on le faisait à la manière définitive et point barre. Quand il fut mention de viol et que Mary-Margaret se recula vivement, le Chasseur lui mit la main sur l'épaule pour la réconforter. Puis il passa les vêtements qu'il avait récupéré à la fille et tout le monde se mit à la suivre après qu'elle leur ait fait un petit résumé de la situation et du pourquoi ils étaient tous ici. Encore la magie... Ça devenait très chiant de se faire transporter n'importe où comme ça... Un autre truc chiant, c'était de travailler en équipe avec un mec pas doué, un autre roux et trop bavard... Les autres au moins relevaient un peu le niveau... Ne pas savoir quel était le prénom de chacun l'agaçait aussi. Ça prenait deux secondes de se présenter et c'était vachement plus simple de s'appeler par son prénom que par "hé toi le psychopathe à la hache !" par exemple...
- J'en sais rien... Lui répondit-il rapidement en regardant qu'elle pointait du doigt la brune qui avait joué avec les couteaux.
Quand ils furent arrivés au village, la jeune femme du coin commençait à leur donner des instructions. Nolan et Mary-Margaret, qui approuva le fait qu'ils ne soient que tous les deux avec vigueur alors que Nolan aurait préféré avoir une personne en plus avec eux, histoire de couvrir un peu leurs arrières...
- Lui, il s'appelle Nolan, au cas où tu veuilles faire court pour nous appeler. Lança-t-il à la jeune femme avant que celle-ci ne s'éloigne d'eux rapidement.
Grommelant que c'était pas une façon de faire pour travailler proprement, Nolan suivit tout de même Mary-Margaret. Quand il fallut se séparer, il lui recommanda du regard d'être prudente avant de partir vers la grille dont il avait été chargé. C'est sans difficulté qu'il parvint à son objectif. Si le chemin avait été facile, le fait qu'il devait couper la corde qui maintenait la grille en place, la rouille ayant recouvert la manivelle, alors qu'il entendait du grabuge à la tour de guet l'inquiétait d'avantage. Le meilleur des plans aurait été de fermer le tout avant de s'attaquer au guet, mais bon... Le Chasseur n'attendit pas vraiment le signal de sa compagne, tout simplement parce qu'il avait vu un homme réussir à se faufiler alors qu'il coupait la corde grâce à sa hache.
Face à face, Nolan ne prit pas le temps de réfléchir. D'instinct, il récupéra sa hache et la lança sur l'ennemi. Celui-ci hurla de douleur quand l'arme lui entailla très profondément tout ce qui se trouvait entre sa hanche et sa cuisse gauche. Malheureusement, le mec devait avoir reçu un entraînement contre la douleur parce qu'il continua à avancer, armé de son couteau. Le brun eut beau tenter d'esquiver, il se prit tout de même un coup de couteau dans le bras. Un grognement lui échappa sous le coup, avant qu'il ne parvienne à se dégager et à repousser momentanément l'ennemi. Sa hache étant trop loin, le garde forestier se reporta vers la corde. Une partie était encore là même si elle était emmêlée au niveau de la poulie. Le jeune homme tâcha de la dénouer, soupirant intérieurement de soulagement en voyant son adversaire le rater. Nolan lui ne le rata pas et parvint à le ligoter à la grille avant de l'assommer.
- Connard...
Puis sachant pertinemment que l'homme ne resterait pas inconscient très longtemps, Nolan récupéra sa hache et fila vers la tour de guet pour filer un coup de main à Mary-Margaret. Quand il arriva au sommet de la tour, le brun ne fut pas long à se décider. Il fonça sur le type, le forçant à reculer jusqu'à la rambarde. Le garde passa par dessus bord et s'écrasa sur le sol un peu plus bas. Un de moins ! Puis il se tourna vers sa compagne.
- Ça va, pas trop de casse ?
Nolan : 90% Expérience : 1 point et 10% Ennemi de Nolan : 80%, assommé et ligoté à la grille Dernier ennemi de MM : 10%
Eloise A. St-James
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Eva Green
| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
La douleur au bras lui cassait vraiment les pieds. Trop habituée à se retrouver soulagée rapidement après une blessure, Eloise pestait intérieurement contre elle-même et contre cette flaque de boue qui l'avait fait glisser. Heureusement, elle avait pu mettre hors service le garde en lui lançant son couteau dans le ventre... Après cela, tout le monde sortit de sa cachette pour ceux qui ne s'étaient pas fait repérés et ils se réunirent autour du corps tandis que la déesse s'occupait de rester auprès de la gosse qui avait eu le cran que ceux armés n'avaient pas eu... Aussi la brune ne participa pas au débat sur ce qu'il fallait faire de l'homme, le considérant déjà comme mort vu la blessure qu'elle lui avait fait. La petite se réveilla alors et la remercia. La guerrière ne répondit que d'un hochement de tête, se demandant encore ce qui lui avait pris.
- Pas grand chose, on en était à savoir ce qu'on allait faire de lui...
La fille du coin décida de lui prendre ses vêtements, geste qui était en parfait accord avec les pensées de la déesse. Puisqu'ils avaient affaire à un groupe armé visiblement bien organisé, autant avoir de quoi se fondre dans la masse si l'on devait infiltrer une base. Quand la brune leur raconta qu'ils étaient ici à cause de sa couronne et qu'il n'y avait pas de magie dans ce monde, Eloise manqua de lever les yeux au ciel. Sans blague, comme si les personnes ayant des pouvoirs n'avaient pas testé déjà... Cependant, elle jugeait vain de faire remarquer qu'ils le savaient déjà. Ils suivirent celle qui était originaire du coin et la jeune femme manqua de tuer à plusieurs reprises le rouquin. La petite brune ne manqua pas de s'énerver assez rapidement et de lui faire remarquer qu'ils n'étaient pas dans un jeu et qu'ils risquaient leur peau dans l'histoire.
- Continue de faire autant de bruit et je t'égorge moi-même. Ajouta-t-elle, d'une voix glaciale.
Puis ils arrivèrent au village. Et la meneuse leur donna son plan, sans se présenter ou laisser le temps aux autres de se dire leur nom... Ainsi, il y avait 4 inconnus pour elle, Mary-Margaret, Hans et Nolan qui parvint à glisser son nom étaint de vieilles connaissances ou presque. Elle laissa tout le monde se séparer, se demandant pourquoi personne ne s'était décidé à aller voir du côté de l'infirmerie. S'ils avaient bien entendu, il y avait des gens là-bas, capable de venir en renforts aux autres. Levant les yeux au ciel face au spectacle qui commençait entre leurs deux boulets, Eloise se faufila dans le village à la suite de Nolan et Mary-Margaret. Là, elle bifurqua vers le bâtiment dont la porte était marquée d'une croix. Arrivée mi-chemin, la déesse fit du bruit, attirant l'attention des gens dans l'infirmerie. Mais vu qu'elle s'était bien cachée, elle n'avait rien à craindre d'eux. Reprenant sa route une fois que tout fut dégagé, la brune arriva derrière l'infirmerie. Au pied du bâtiment, elle trouva un lot de cinq couteaux. Intriguée qu'on ait pu oublié un truc pareil, la jeune femme récupéra le lot et le planqua dans ses poches. Puis elle ouvrit la porte arrière de l'infirmerie.
Eloise tâta pour sentir si la clé était dans la serrure ou non, afin de les enfermer à l'intérieur pour qu'ils puissent être tranquilles. Mais il n'y avait rien. Des hurlements retentirent soudain. Ils y avaient des hurlements humains... Et d'autres de loups. Merde alors ! Avec un sourire vicieux aux lèvres, la déesse s'occupa de crocheter la serrure afin de la fermer. Tant qu'ils étaient occupés, il fallait en profiter... Elle venait de verrouiller la porte quand la déesse regarda derrière elle et vit le roux entrain de courir. Il avait un loup au cul, mais la guerrière n'était pas réellement sûre qu'il s'en soit rendu compte...
- Sérieux, on va les traîner longtemps les boulets ...? Soupira-t-elle avant de se lancer à la poursuite du duo.
Le rouquin venait d'être plaqué au sol mais le loup n'eut pas le temps d'attaquer puisqu'elle lui balança l'un de ses couteaux droit dans l'épaule. Le loup couina, s'enleva du rouquin et se tourna vers elle, babines retroussées. Il s'élança vers elle et la déesse lui lança un nouveau couteau, le manquant de peu. Lui par contre, ne la loupa pas vraiment puisqu'il lui choppa la cheville. La déesse grinça des dents et prit l'un de ses nouveaux couteaux. Là, elle le balança dans le poitrail du loup qui la lâcha.
- Un manteau de fourrure, ça me manquait, viens donc petit... Balança-t-elle à l'animal.
Eloise : 85% Expérience : 1 point et 30% Loup : 60%
Antropy Tiger
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Ed Sheerαn.
We at a party we don't wanna be at.
Tryna talk, but we can't hear ourselves.
Read your lips, I'd rather kiss 'em right back...
YOU KNOW WHAT ?
It's kinda crazy 'cause I really don't mind
And you make it better like that
| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
« Hé le roux ! il faut fuir ! Vite ! » Ah ça, il ne fallait pas me le dire deux fois ! Fuir, je savais faire. Très bien même, je m’étais entraîné pour ça et j’avais l’habitude de courir pour sauver ma peau alors, autant faire ce poru quoi j’étais doué : me tirer de là ! Déjà qu’il avait voulu m’arracher mes vêtements – on prend un ticket pour cela, merci – alors si en plus je devais rester avec lui à poil… Non merci ! En plus, la grande blonde avait dit qu’elle pouvait lui passer ses propres affaires, pourquoi est-ce qu’il voulait ABSOLUMENT les miens ? Je tournai un instant la tête vers lui, le soupçonnant d’avoir des tendances pédérastes cachées, mais me remettant bien vite à courir avec mon maigre butin. Pas question de rester à proximité, j’avais une partie de cluedo à gagner et je ne voulais pas me laisser distraire ! J’entendis un cri provenant de l’arrière mais ne me retournai pas immédiatement, soupçonnant l’homme de faire ça pour attirer l’attention et me faire perdre mon avance. Je devais courir. Avancer. Contourner le village par les fourrées et essayer de ne pas attirer les PNJ du donjon où on allait devoir tout recommencer. Et pour avoir passé des heures sur World of Warcraft, je savais à quel point c’était pénible de débloquer des ennemis en masse alors qu’il était nettement plus facile de les avoir un par un.
Je mis quelques secondes à me rendre compte d’un halètement derrière moi. « Pourvu que ça soit pas l’autre allumé de naturisme, c’est pas trop le moment là… » Par curiosité – je ne pouvais décidément pas résister – je finis par tourner le cou pour apercevoir mon agresseur et… « Wait… WHAT ?! » Attendez, est-ce que c’était un loup qui était en train de me poursuivre là ? Un loup ? En tout cas ça ressemblait à un gros chien qui grognait donc, sans aucun doute que oui. Pris de court et bondissant de sursaut, j’avisais les vêtements que je tenais encore et les jetai par-dessus mon épaule : au mieux il les suivrait et s’en servirait comme d’une proie, au pire ça l’occuperait bien deux minutes, non ? Le temps de m’éloigner un peu… Bondissant sur le côté, je grimpai d’un mètre sur l’un des troncs d’arbres et m’apprêtai à saisir la branche la plus basse lorsque je sentis deux pattes puissantes se poser sur mes épaules. Oups. La force qui me tira en arrière fut d’une telle violence que je percutai le sol dans un BOIIIING de guitare mémorable et grognai de mécontentement sous un tel traitement. Etalé sur le sol, je pouvais désormais parfaitement voir mon adversaire aux babines retroussées. Etait-ce ma dernière heure ? Mourir dévoré par un loup ? En soit je n’y aurais jamais songé, si je m’en sortais il faudrait que je note cette idée sur mon blog. Les probabilités étaient minces mais pas si faibles visiblement.
« On peut peut-être discuter, non ? Y’a tout un tas de gibiers et j’suis sûr qu’ils auront meilleur goût. Moi j’sais bondir, juste bondir et… » Comme une attaque salvatrice, je vis soudainement un objet se ficher dans l’épaule de mon agresseur qui poussa un couinement plaintif. Oh, une attaque d’ovni ? Est-ce qu’on entrait dans la quatrième dimension ? Le loup se mit à grogner de plus belle et se tourna vers l’origine du projectile : la grande brune à l’air étriqué se tenait là, le toisant des pattes au garrot comme s’il n’était qu’un vulgaire insecte. Lourd, l’insecte. Mais au moins son intervention désintéressa totalement la bestiole de moi, le faisant s’élancer à l’attaque de sa nouvelle victime ! J’en profitai pour me redresser un peu, secouant la tête pour chasser les feuilles qui s’étaient fichées dans mes cheveux roux et levant le bras pour essuyer mon visage de la bave qui s’y trouvait. Un poignard vint littéralement se planter dans l’écorce juste derrière moi, frôlant mon bras et ma tête sans m’atteindre. Euh… D’accord ? Pour le coup je sautai sur mes pieds, prêt à déguerpir de nouveau ! Le message était clair, reçu, capito, pronto, je dégageai !
Ou pas. Le pied en avant et la guitare remise correctement sur l’épaule, je m’apprêtai à m’enfoncer dans la forêt lorsque je fus pris d’une de ces bouffées chaleureuse et inconnue qui vous pousse à faire… N’importe quoi ? Vous savez, ce genre de moment où vous avez l’illusion que vous allez être utile ? Exactement. Celui-là même. Celui qui débranche votre cerveau et oublie de vous dire que ce n’est, tout compte fait, pas exactement un film dont vous êtes le héros. Pas tout à fait. Je n’aimais pas les scripts trop prévisibles ni les films qui en découlaient alors, pour le coup, je décidai de me retourner et de porter mes mains à mon visage. Deux doigts dans la bouche plus tard, je sifflai à l’attention du loup pour qu’il se décide à lâcher la cheville de la grande dame ! « Eyh le loupiot, par ici ! » Œil pour œil, dent pour dent, non ? Elle venait de me sauver la vie, il fallait que je lui rende la pareille. Bon si j’avais juste put éviter de me retrouver à la situation de départ, ça n’aurait sans doute pas été plus mal n’est-ce pas ? Car le loup venait de se tourner vers moi et il ne semblait pas plus coopérant que tout à l’heure. Je tentai alors une approche amicale : « Manger les gens ça doit pas être un kiff extra, ça te dirait pas de tenter le végétarisme ? Je connais de très bons restaus chinois qui peuvent faire un malheur ! En plus ils peuvent cuisiner de la vi… du chien. Bon c’est un peu ton cousin mais on leur dira de pas t’en servir, qu’est-ce que tu en dis ? » Non ? Oui ? Peut-être ? Sans opinion fixe ni avis ? Et si je rajoutais un sourire à ma petite déclaration de rendez-vous ? Voilà, comme ça, avec toutes mes dents et… Non bin, vu le grognement et l’air méchant, ça n’avait pas l’air de marcher.
Deuxième option ! Je claquai des doigts et fronçai les sourcils. « Puisque la bouffe te plait pas, on va recommencer. Loupiot, ASSIS ! » Je pointai l’index vers le sol avec un air sérieux sur le visage… Et je vis le loup s’arrêter, hésitant, en me faisant face. Il gardait les babines retroussées mais au moins, il ne m’avait ni sauté dessus ni vengé sur la demoiselle alors, c’était un bon début ? Restait à assurer derrière avant qu’il ne reprenne ses esprits et décide à son tour de me faire taire. Le voyant dévier son regard, je claquai des doigts à son attention. « Eyhoh, Loupiot, on se fixe ! » Mon index et mon majeur désignèrent mon propre regard avant de se pointer vers lui. Il fit un pas en avant, puis un autre, lentement, pour s’approcher de moi. Je voyais toujours ses dents mais il ne grognait plus, se contentant de me regarder comme pour chercher mes points vitaux. Désolé mon gros duveteux, ce n’était pas toi qui aurait la peau d’un tigre ce soir. En soit c’était quite ou double mais, quand on est dans la mouise, autant l’être jusqu’au cou non ? « Très bien… Loupiot, tu suis mon regard. Sage. T’es un gentil petit loup… » Depuis quand est-ce que je félicitais les canidés moi ? Mes ancêtres félins semblaient prêts à se hérisser le poil du dos mais pas moi. Après tout, qu’est-ce qui me prouvait qu’il allait véritablement me dévorer ? Ah oui, le fait qu’il m’ai sauté dessus un peu plus tôt… Bon en soit il n’était pas le premier, mais on allait éviter ce genre de détails. Il n’est pas encore minuit.
Je soutins son regard, infaillible en essayant de ne pas cligner des yeux. Lui me toisai, se demandant sans doute ce que je lui voulais mais… « On se fixe. J’te veux pas de mal et, en plus, t’as l’air sympa… » Ajoutai-je dans un demi-murmure, comme si crier allait lui donner un signal. J’attendis. Encore un peu. Il referma la bouche et calma sa respirtion. Je retenais la mienne depuis le début de notre duel de regard. Puis, lentement, je baissai la main devant moi, paume vers le bas. « Loupiot… Assis. » Ordonnais-je. Il tourna la tête sur le côté, poussa un petit couinement et… contre toute attente, s’exécuta ! Je restai bouche bée face à un tel prodige, avant de soudain lever les poings en l’air et de bondir dans un « YES ! » qui ne manqua pas de m’attirer un regard glacial de la part de ma sauveuse. Haussant les épaules à son attention, je me penchai vers le loup pour lui attraper la fourrure du coup et frotter vivement comme s’il ne s’agissait que d’une peluche innofensive. « Qui c’est le gentil loup ? C’est toi ! C’est toi Loupiot ! Il s’entendrait bien avec mon furby… Ca ne te dérange pas que je te l’emprunte ? Après tout il m’a sauté dessus en premier alors, je peux le garder un peu ? Juste un peu. Il te mordra plus, promis ! Hein Loupiot ? c’était pas très sympa de ta part… » je désignai la jeune femme, qu’il regarda, avant de reporter son attention sur moi. Je lui adressai un sourire complice. « Donne la patte. » Essayai-je avant de me mettre à rire en voyant qu’il s’exécutait ! Mais c’est qu’il comprenait vite et bien. Exactement ce qu’il me fallait ! Quelqu’un capable de suivre le rythme un peu. Juste un peu…
Je me relevai de là, m’approchant de la brune pour lui tendre la main et l’aider à se relever, le loup immédiatement sur les talons. « Vous êtes une lanceuse de couteaux ? Je ne savais pas qu’un cirque c’était installé à Storybrooke… Vous jouez quand ? J’pourrais venir vous voir ? J’adore les cirques on s’y amuse bien ! Bon la dernière fois j’ai fini en peluche et enfermé dans une cage, mais j’ai pu voir un dinosaure ! Vous avez des dinosaures chez vous ? Loupiot, surveille la guitare. » Pendant que je parlai, j’observai autour de nous pour essayer de trouver quelque chose qui pourrait nous aider… Plus loin, je remarquai le naturiste et la blonde qui faisaient je ne savais pas vraiment quoi. Pas de traces des autres, juste des bruits de combat et d’armes qui faisaient sacrément mal aux oreilles. Je grimaçai de dégoût en voyant soudain un homme chuter d’une tour et s’écraser sur le sol dans un sprotch peu ragoûtant ! « J’espère qu’ils ont un bon agent de nettoyage… Le sang sur le sable, c’est infernal. » Commentai-je, avant de remarquer une croix blanche inscrite sur l’un des bâtiments : ça ressemblait au logo des pharmacies ! Y’en avait sur la boîte de premiers secours de Lounis… ça devait vouloir dire qu’il y avait des bonus dedans, non ? Dans les quêtes fallait souvent fouiller alors je décidai de m’y lancer. « Bougez-pas, je reviens. Loupiot, en avant ! » Et c’était qu’il répondait docilement en plus. Si j’avais une friandise à lui donner je l’aurais fait. A la place je glissai ma main entre ses oreilles et me faufilait avec lui jusqu’à la porte de l’infirmerie…
L’intérieur était dans un sale état. Vraiment, la femme de ménage ne faisait vraiment pas bien son boulot. C’était quoi ça, des toiles d’araignée, sérieux ? Et la poussière… Et la casse… j’étais sûr qu’en cherchant bien, je pouvais trouver des objets volés. A coup sûr je trouverais un nouvel indice pour la partie ! Les couteaux étaient à exclure puisque c’était la brune qui les avait. Restait éventuellement le révolver, la corde… Le chandelier. Je n’avais toujours pas mis la main sur le chandelier ! Farfouillant dans les tiroirs métalliques, je mis la main sur un bandage et deux petits calmants. Une bouteille attira mon attention et la soulevant devant mes yeux, je lu « Alcool, 85% » A ne pas mettre dans toutes les bouches visiblement ! J’entendis le loup glappire un peu plus loin et m’approchait du meuble devant lequel il était. A l’intérieur, des tissus et des draps dans un sale état. Et ça c’était quoi, des tâches ? Pas du sang j’espère… Uh, les repoussant au fond du tiroir, ma main cogna contre un objet dur et métallique. M’accroupissant pour essayer de voir de quoi il s’agissait, j’attrapai une lame et la tirait vers moi, révélant alors une épée fine à la lueur du jour. Mon regard bleu la dévisagea du bas vers le haut, l’air septique. « Sacré aiguille… On a basculé dans un tomb raider à la renaissance ? » j’échangeai un regard avec le loup, qui se contenta de détourner la tête et de pousser du nez une petite boîte tombée sur le sol : des anti-douleurs. Vu que mon nouvel ami me proposait si gentiment, je décidai de les prendre. Juste au cas où.
Fourrant mon butin dans mes poches – sauf l’épée que j’accrochai avec la guitare dans mon dos, je pris la liberté de ressortir de cet abri d’infortune. Le type étalé sur le sol était toujours là et je secouai la tête de droite à gauche. « Le record d’immobilité est de plus de douze siècles, t’as encore du pain sur la planche mon grand. Courage cependant, faut croire à ses rêves et s’accrocher ! » Je lui adressait fièrement mon poing avant de chercher brièvement la présence de la brune un peu plus loin. Elle n’avait pas bougé, c’était pas plus mal, j’aimais pas jouer à cache-cache je perdais toujours ou alors on arrêtait de me chercher… Une fois j’avais compté pendant des heures avant de me rendre compte que tout le monde était parti, alors là j’étais singulièrement content de la voir toujours à sa place ! M’approchant, je me penchai pour attraper son poignet et lui tendre les deux gélules antidouleur que j’avais trouvé. « Tiens, j’espère que ça pourra t’aider. J’aime pas quand les gens ont mal quelque part à cause de moi… » Avisant les vêtements que j’avais jeté au loup un peu plus tôt, je me baissai pour les ramasser et les lui tendre au cas où elle voulait entourer sa cheville. « Et merci, un tigre n’oublie jamais quand on fait quelque chose pour lui. » C’est ce qu’on faisait de mieux. « J’viendrais te voir au cirque ! Maintenant, tu peux surveiller deux minutes qu’on ne se fasse pas attaquer à nouveau ? J’ai juste un truc à faire et je ne peux pas mettre pause. » Et après un petit sourire, je me baissai au niveau du loup pour nettoyer les plaies dues aux couteaux ; avant de bander sa patte blessée pour lui redonner un peu de poil de la bête. Voilà, il avait quand même une meilleure allure que tout à l’heure.
« Bon, c’est quoi la suite du programme ? » Demandai-je en frappant dans mes deux mains, prêt à repartir. On avait une partie de cluedo à gagner et des extraterrestres à mettre dehors, si j’avais bien tout suivi !
* * * * *
Antropy : 100% Eloïse : 85% -> 100% grâce aux gélules.
Expérience : 1 point + 5% Objets : - Une guitare - Un loup « Loupiot » = 60% -> 75% grâce aux soins - Une boîte d’antidouleurs - Une rapière
Perchée sur ma fenêtre, j’aidais Rosalie à redescendre du toit pour se positionner devant sa fenêtre et tenter une entrée. Etant en hauteur, je lui fis signe de rentrer avant moi pour qu’elle puisse attaquer en première, ma position en hauteur me donnait un net avantage qui n’étais pas négligeable dans cette situation. Les yeux dépassant légèrement de la vitre, je fixais Jonah dans l’espoir qu’il me voit. Lorsque son regard se porta au plafond et donc sur la petite fenêtre, je lui fis signe de faire du bruit pour distraire les hommes et permettre à Rosalie d’agir. Il eut une mine surprise sur le visage, quelques micros secondes d’hésitation et d’étonnement. Mais en accentuant mes gestes, l’homme commença à chantonner. Retenant un sourire, je levais les yeux au ciel. Rosalie avait intérêt à réagir vite, car la chansonnette de l’homme ne manquait pas de titiller la curiosité des hommes.
Je vis la petite brune s’approcher de l’homme armé. Faites qu’elle le désarme pour qu’on ait l’avantage. Malheureusement, elle opta pour une toute autre technique. Elle ouvrit la bouche, commençant à pleurer. J’écrasais ma main sur mon visage en marmonnant.
- Mais c’est pas possible…
Bien évidemment, l’homme, voyant la fenêtre ouverte, la porte fermé et ne l’ayant pas entendu rentrer, n’y cru pas une seconde. Niveau manipulation, il y allait avoir des choses à revoir très nettement. Vraiment très nettement. Je n’attendis pas plus longtemps pour aller leur porter secours. Ouvrant rapidement la fenêtre, je me laissais chuter vers l’homme resserrant les liens de Jonah. Malheureusement alerté par Rosa, ce dernier se redressa, se déplaçant juste assez pour faire foirer mon coup. Le couteau en avant, la chute fut plus dure que prévu. Mon couteau se planta dans le sol, profondément.
- Merde !
Impossible de le retirer, il était solidement enfoncé et le temps ne me laissait pas l’occasion d’essayer plusieurs fois. Le premier homme se tourna vers moi, j’eu juste le temps d’esquiver son premier coup, le repoussant habilement pour lever les yeux vers Rosalie. Dans le feu de l’action, la tête de l’homme heurta violemment le pied du lit, me laissant largement le temps de lever la tête. La jeune fille avait un couteau en mains et j’en aurai malheureusement bien plus besoin qu’elle pour libérer Jonah et le laisser nous aider. Son aide était précieuse ainsi que ses qualités de combattant. Me servant des dernières secondes que j’avais devant moi, j’hurlais à la brune.
- TON COUTEAU !
Faites qu’elle me l’envoie, sinon, la situation risquait de se compliquer. Heureusement Rosalie hésita moins d’une seconde avant de m’envoyer son couteau. Je rattrapais ce dernier au vol, profitant que l’homme soit encore un peu sonné pour commencer à libérer Jonah. Les liens étaient solides et les couper serait surement plus long que je ne l’imaginais. L’homme commençait à se relever, près à m’attaquer de nouveau. Laissant tomber les liens, je tentais un coup de couteau. Ce dernier se planta en plein dans sa poitrine, lui coupant la respiration et le faisant une nouvelle fois hurler de douleur. Cette fois, j’allais avoir plus de temps pour décrocher Jonah.
Après quelques secondes, il était libéré de ses liens. Le sang recouvrait une partie du sol, donnant à mon pantalon une teinture rouge bordeaux. Réprimant une grimace. Une seconde de déconcentration me suffit à me prendre un joli coup dans la mâchoire. A moitié sonné, je m’apprêtais à répliquer lorsque Jonah se leva, prêt à attaquer l’homme. Ayant une confiance infaillible en lui, ou presque. Surtout presque. Je lui laissais l’action, préférant attendre que le monde arrête de tanguer autour de moi. Il s’apprêtait à envoyer un solide coup de poing à notre ennemis, mais déséquilibré, il trébucha, s’écrasant de tout son poids sur moi. La respiration coupée, je tentais de bouger pour retrouver un peu d’air.
- Tu… m’écrases… !
Le poids plume finit par se relever, prêt à attaquer de nouveau l’homme qui, après avoir vu cette scène, avait un grand sourire moqueur sur le visage. Ecartant légèrement le grand musclé, je saisis de nouveau mon couteau en lançant un coup d’œil à Rosalie.
- Va plutôt l’aider elle ! Je gère !
Il hésita un instant avant de partir et de sortir hors de mon champ de vision. Les cris qui résonnèrent plus tard m’indiquèrent que les deux devaient plutôt bien s’en sortir. C’était déjà ça. Il me manquait plus que je m’occupe de cet abruti. Tournant mon couteau pour l’attaquer avec le manche, je l’abatis lourdement sur sa tête, pour le sonner. L’homme tituba, puis trébucha sur les morceaux de cordes que Jonah avait emporté avec lui, puis, sur une arme qui attira longuement mon attention. Un arc, avec un carquois. Pratique ces choses là. Jonah, lui, s’était rapproché du lit pour attacher le premier homme. Je lui fit signe pour profiter de sa force et lui demander d’en faire de même avec l’homme que je venais de sonner a une distance suffisante pour ne pas qu’ils s’entraident et qu’ils se dénouent les nœuds.
Baissant les yeux, je récupérais l’arc que j’enfilais autour de moi ainsi que le carquois qui prit place sur mes épaules. La petite semblait avoir trouver une belle arme à feu qui allait surement lui servir. Si elle s’en servait correctement et surtout pas pendant des moments de calme. Je fis un léger sourire à Jonah, très léger, en le regardant.
- Ca faisait un bail.
Il devait surement se poser des tas de questions. Si j’en comptais la malédiction je devais être partie depuis un long moment. Lui n’avait presque pas changé, mais moi, j’avais tout de même pris quelques années. Et j’avais surtout beaucoup changé. Mais ce n’était pas le moment d’en discuter, certainement pas.
- Il faut trouver une carte du village. Il faut qu’on arrive à se retrouver. Et surtout qu’on trouve un moyen d’activer la couronne pour rentrer à Storybrook.
Jonah leva un sourcils, intrigué. Je pris le pas pour sortir de la pièce en lâchant.
- Longue histoire… Mais il faut qu’on rentre dans notre ville.
Même si l’idée de rester là me tentait beaucoup. Bien plus que celle de repartir. Sortant de la maison, Rosa m’accompagna pour chercher cette foutue carte. Il devait bien avoir un plan de la ville, surtout à une entrée. Même quelques gribouillages suffiraient. D’autant que Jonah pourrait peut être nous aider dans cette tâche.
Ma direction prit celle de la maison sur la gauche de celle où nous étions à la suite de Rosalie qui semblait savoir ce qu’elle faisait. C’était la seule cabane qui n’avait aucune utilité à mes yeux jusqu’à maintenant. Je fis abstraction du chaos extérieur. Les gardes se battaient avec les loups, furieusement. Cela les occupaient assez pour que nous ne fassions pas repérer. Entrant dans la maison, des tonnes de papiers jonchaient les bureaux. En m’approchant, je pus en discerner de toute sortes. Des plans de constructions, des notes, des messages, de quoi ravir toute personnes trop curieuses.
Au bout de quelques minutes de recherches, mes yeux se posèrent sur une carte, ressemblant furieusement à celle d’un village, et surtout à celle de ce village. Les plans étaient assez détaillé pour se repérer et je pouvais déjà deviner dans à qu’elle entrée nous étions. Quatre cabanes, dont une tour de guet et une infirmerie. Ce n’était pas sorcier. Je me tournais vers Rosa, qui avait elle aussi une carte en main. Ecarquillant les yeux, je la regardais.
- Je ne sais pas ce que tu as trouvé, mais je pense bien avoir mis la main sur la carte du village. On y va.
La petite pris la parole, assurant le contraire. Qu’elle avait bien la carte du village. Je fronçais les sourcils, m’approchant d’elle pour comparer les deux cartes. Au premier coup d’œil, chacune de nous devait se rendre à l’évidence, elles étaient radicalement différentes. Pour moi, la mienne était la bonne, j’en étais persuadé. Mais de son côté, la petite ressentait la même chose. Commençant à perdre patience, je me ruais vers l’extérieur en râlant.
- On verra bien qui a raison.
Elle commençait sérieusement à me gonfler avec sa carte de pacotille. Quant allait-elle comprendre qu’elle s’était trompée ? C’était pire que de la mauvaise fois. Et je pouvais vous l’assurer. La mauvaise fois, c’est une seconde nature pour moi.
Rejoignant l’extérieur, je vis que Jonah avait rejoint le reste du groupe. Ils étaient assez loin du village, à peu près à l’endroit de départ d’où avait commencés le sauvetage. Les hommes commençaient à prendre de la marge face aux loups et rester en pleine vue n’était pas une bonne idée. Nous rejoignîmes les autres, nos cartes en mains. Il manquait juste le fou à la hache et l’apprenti amazone avec son arc. Ils avaient l’air… En plus ou moins bon état. Mais à vrai dire, je m’en fichais. Jonah se tourna vers moi, insistant.
- Lara il faut vraiment que je te parle.
J’aurai bien décliné son offre, parler du passé devant des gens constituant mon présent n’était pas quelque chose qui me donnait réellement envie. Malgré tout, ce qu’il avait à me dire avait l’air important. Très important. Je levais la tête vers lui, prête à l’écouter.
- J’ai été enlevé avec quelqu’un avant d’arriver ici. Brune, les yeux très bleus, tu l’as déjà vu ? Elle avait une pierre en main. La même que celles qui composent ta couronne. Les hommes avaient l’air particulièrement intéressé par la pierre.
Mon sang se glaça, tandis que mes muscles se tendirent tous les uns après les autres. Il pouvait n’y avoir qu’une seule fille aux yeux bleus qui pouvait posséder cette pierre. Une seule. Je soufflais, regardant l’homme qui devait surement mesurer deux têtes de plus que moi.
- Elle était où ? Où est-ce que tu l’as trouvé ? Et elle est partie où ?
Evidemment, la tâche ne pouvait pas être aussi simple. Elle ne pouvait pas être au même endroit que lui. Serrant les poings, j’étais tellement concentré par ce qu’il me disait que je ne remarquais même pas le roux, caressant le dos d’une tête poilue. Je regardais Jonah qui continuait de me donner les maigres informations dont il disposait.
- Elle était au bord d’une rivière, trempée, elle avait l’air de vouloir y retourner. Je ne sais pas où ils l’ont emmenés, mais elle avait l’air très mal en point.
Forcément. Au bord d’une rivière, ça ne pouvait être qu’elle. Même si ça restait dur d’y croire, j’aurais reconnu ses yeux entres milles. Son expression, ce qu’ils renvoyaient, ils n’avaient pas changé depuis notre dernière rencontre. Toujours aussi bleus, aussi pure. Ils pensaient surement que la pierre valait de l’or, mais elle valait bien plus que ça. A moins qu’ils ne soient déjà au courant. Dans tout les cas, elle devait être quelque part dans le village. Il fallait la retrouver.
Mes yeux s’abaissèrent enfin vers le loup qui accompagnait le roux. J’écarquillais les yeux, une lueur amusée dans le regard. Je finis par me tourner vers Jonah en lui demandant à mi mot.
- Vous dressez toujours les loups ? Ca a l’air d’avoir pas mal évolué.
A Storybrook les chiens étaient de loyaux animaux de compagnie, chez nous, il s’agissait des loups. Même s’ils étaient utilisés comme des animaux défensifs ou d’attaque, certains pouvaient être affectueux, comme celui que venait de trouver le roux. Je lançais un dernier regard à Jonah en soufflant.
- On dirait que ton enlèvement n’a pas plu à certains.
L’archère et son homme à hache venaient juste de nous rejoindre. Ils en avaient mis du temps ! Mais au moins, ils étaient arrivés à temps. Maintenant, il s’agissait de se diviser. Rosa avait une carte, j’en avais une autre. Une de nous deux avait tort et même si chacune était persuadé qu’il s’agissait de l’autre, il allait falloir faire un choix. Je désignais ma carte alors que Rosalie faisait de même. Laissant les autres se faire leur propre avis, je soufflais légèrement.
- Vous avez à peu près trente secondes pour faire votre choix. Je pars par la ville avec mon plan et Rosalie prendra un itinéraire différent. On pense chacune avoir la bonne carte et j’ai pas vraiment le temps ni l’envie de polémiquer. Donc vous faites votre choix, moi, je me barre par là.
Je désignais la barrière que l’homme à la hache avait baissée. Je trouverai bien un moyen de rentrer par le village pour retrouver mon chemin. Il fallait qu’on retrouve la pierre ainsi que la fille. Ce n’était pas négociable. Toujours nonchalante, je levais les yeux vers le groupe.
- Il nous faut la pierre pour rentrer, et la fille. Donc le premier qui la trouve appelle l’autre. Vérifiez les prisons, les hôpitaux, les salles communes, les caves… Elle doit bien être quelque part…
Il nous fallait un moyen de communiquer. Rosalie l’avait compris elle aussi. Balayant l’entrée du village du regard, je cherchais un deuxième talkie walkie. Le premier que j’avais toujours dans ma poche parvenait de notre première victime. D’un rapide coup d’œil, je vis qu’une tenue était restée à terre, avec un peu de chance ce serait celle du premier homme mort. Je n’avais pas forcément cherché dedans, mais il devait surement y en avoir un. Fouillant la première, puis la deuxième, je dénichais le précieux objet. Les deux en mains, je tentais de les régler sur la même fréquence. Après quelques minutes de concentration, les deux furent réglé. J’en tendis un au groupe de Rosalie qui commençait à se former.
- On aura un moyen de se joindre comme ça. Bonne route.
Sans plus de discours, je fis demi tour pour trouver un moyen d’entrée dans le village discrètement. Les gardes commençaient à nous rechercher et à comprendre l’ampleur des dégâts. Il fallait s’éloigner un peu de l’entrée principale. Avec un arbre ou quelque chose comme ça, on réussirait surement à pénétrer dans le village. Ces petites remparts ne protégeaient que des loups, pas des intrus, avec un peu de chance, on pourrait se glisser dedans sans trop de problème.
Une fois assez éloignée. Je me tournais vers les quelques personnes qui m’accompagnaient. Il y avait un arbre avec des branches assez basses pour s’appuyer dessus et passer de l’autre côté de la barrière.
- On va rentrer par là. La barrière n’est pas encore très haute et l’arbre va nous permettre de passer au travers. Une fois dans le village, essayez d’être UN PEU discret, ce serait pas mal pour par se retrouver avec des dizaines de mecs sur le dos.
Non je ne vise personne. Surtout pas toi le rouquin avec ton loup. J’attendais simplement le moment où il allait faire un caca nerveux pour que la bête vienne avec nous. Espérons qu’il s’en rende compte trop tard. Parce qu’à moins que les loups ne savent voler, passer de l’autre côté de la barrière allait être assez dur pour lui.
Rapidement, je m’accrochais aux branches de l’arbre pour monter à ce dernier, une fois à hauteur suffisante, je visais le toit de la maison contre la barrière. M’approchant lentement, debout sur la branche, je finis par sauter pour atterrir sans bruit sur le toit de la maison. Agile ? Oui. Mais c’était surtout de la pure chance pour réussir à ne pas faire de bruit et à ne pas glisser sur ce tronc. Pour le coup, mon agilité n’avait rien à voir là dedans. Je restais en hauteur, me baissant pour ne pas être vu de l’autre côté de la maison.
Je fis signe aux autres de venir avant de baisser les yeux vers ma carte. J’avais une idée plus ou moins précise de l’endroit où nous nous trouvions, mais j’allais surement avoir besoin d’aide. Même si je ne l’admettrais pas à voix haute.
Lara :85% Expérience :80% Homme :35% et plus qu’un lointain souvenir.
*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Un peu d’aide n’était pas de refus. Le grand baraqué donna un gros coup dans le ventre de l’homme que Rosalie avait commencé à maîtriser. Bon, maîtriser était un bien grand mot. Heureusement que l’ami de Lara l’avait aidé et avait maîtrisé le vilain. En effet, Jonah l’avait ligoté au lit. A ce moment-là, Rosa le remercia puis se recula. Elle préférait laisser les experts s’occuper de la situation. Elle commençait à réaliser ce qui se passait, que c’était bel et bien la réalité. Et il fallait avouer que ça lui faisait peur. Rosalie sentit son ventre grogner. Le trop plein d’émotion lui avait donné faim. Super…Comme s’il y avait un frigo ici ! Rosalie soupira puis mit ses mains dans les poches de son blouson. C’est à ce moment-là qu’elle sentit un paquet dans sa poche. Elle le sorti afin de regarder de quoi il s’agissait exactement. La brunette ne put s’empêcher de sourire lorsqu’elle aperçut qu’elle tenait dans ses mains un paquet de gâteau ! Chouette ! Ni une, ni deux, elle l’ouvrit et elle commença à grignoter en observant la macabre scène qui se déroulait à côté d’elle. Lara et Jonah s’occupait des deux hommes. C’était assez sanglant. Tellement sanglant qu’elle préféra regarder autour d’elle, si jamais il y avait des choses intéressant à prendre, en attendant que ces deux coéquipiers aient terminé. C’est là que son regard se posa sur une mitraillette qui semblait plutôt légère. Vu que les deux hommes n’allaient plus en avoir besoin, Rosalie décida de la prendre avec elle. Elle passa la bandoulière afin d’avoir la mitraillette dans son dos. Lara et Jonah semblaient avoir terminé. La guerrière s’était fait tordre le bras mais elle avait réussi à s’en sortir en assenant un coup de couteau dans la poitrine. Outch ! Rosalie avait mal pour lui. Mais son attention se porta sur une toute autre chose. A côté du lit se trouvait une petite trousse, marquée par la croix de pharmacie. Sans doute une trousse de soin. Sans réfléchir plus longtemps elle se précipita pour attraper la trousse et la ranger dans une de ses grandes poches de son blouson et récupéra son poignard. Il n’y avait plus rien à faire ici, plus rien à prendre non plus. Rosalie sortit donc, avec Jonah et Lara. Elle laissa ses deux compagnons se trouvaient. Ils se connaissent mais la nature de leur relation n’était pas très explicite. Cela laissait libre court à l’imagination !
Mais il fallait avouer que ce n’était pas le plus important. Là, il fallait, apparemment, trouver la carte du village. « Ok ! Je te suis pour la carte ! » Au début, elle voulait ajouter qu’elle aurait sans doute besoin de son aide, mais vu le caractère de Lara, Rosalie ne préférait pas lui lancer de pique…Car elle risquait justement d’avoir sa tête sur un pique ! Les deux femmes allèrent dans la seule maison qui ne semblait avoir aucune utilité. Evidemment, très discrètes, elles ne s’étaient pas fait remarquer. De toute façon, il y avait un chaos assez général à l’extérieur ! Rosalie n’avait pas le temps de se concentrer davantage sur les raisons de ce chaos. Rosa et Lara entrèrent dans la petite maison. A l’intérieur c’était autant le bordel que dehors. Sauf que là, c’était à cause des dizaines de papier qui jonchaient les bureaux. Ce n’était pas très ordonné. Et il fallait retrouver une carte là-dedans ? Super, ça allait prendre une année. D’autant plus que lorsque Rosie s’approcha d’un des bureaux, elle aperçut plusieurs cartes différentes, des schémas, des textes incompréhensibles et des piles qu’elle mit dans sa poche. Les cartes ne semblaient pas être celle du village…mais plutôt d’autres lieux. Jusqu’à ce qu’elle trouve une carte qui collait plutôt très bien au village dans lequel ils se trouvaient. Rosalie se retourna vers Lara…qui elle aussi tenait une carte dans sa main. Ah non ! C’était impossible qu’il y ait deux cartes. En plus, elles étaient différentes. « Je ne sais pas ce que tu as trouvé, mais je pense bien avoir mis la main sur la carte du village. On y va. » Sérieusement ? Rosalie arqua un sourcil. Ça lui faisait trop mal d’avoir tort ? Comme le coup de la fenêtre où ça semblait l’écorcher de remercier quelqu’un qui l’avait aidé ! Qu’importe, Rosalie avait décidé de ne pas se laisser faire, convaincu qu’elle avait raison. « Je suis persuadée que ma carte est la bonne ! » Evidemment, cette prise de position ne plut pas à Lara qui semblait exaspérée. Elle râla en sortant de la maison avec sa carte. Comment ça, on allait voir qui avait raison ?! Elles allaient se séparer ? Elle allait vraiment laisser Rosalie toute seule ? Sympa !
Mais finalement elles allaient rejoindre le reste du groupe ! Tant mieux, ça permettrait de faire une confrontation. Rosalie était contente de revoir tout le monde en vie. Il manquait juste l’homme à la hache et sa compagne…En tout cas, en regardant l’équipe presque au complet, Rosalie put constater qu’il y avait eu quelques blessures, parfois même des blessures. Elle ne put s’empêcher de se poser une question. « Vous allez bien ???!! » L’homme qu’elle avait sauvé précédemment n’avait pas l’air bien du tout. Là, elle aperçut à côté du rouquin un loup. Immédiatement, elle pointa sa nouvelle arme devant le museau du loup, pensant que c’était une menace. La bête grogna mais le rouquin calma le jeu. « Quoi ? Un loup domestiqué ? Mais c’est trooooop bien ! » Rosalie rangea son arme derrière son dos puis afficha un grand sourire. Elle rêvait de le caresser. « Tu penses que je peux le caresser ou il va me bouffer ? » Malheureusement elle n’eut pas tellement le temps de faire ce qu’elle voulait que Lara revint vers le groupe, après qu’elle ait discuté avec sa connaissance, ami, amour, amant (barrer les réponses incorrectes). Elle expliqua la situation à propos des deux cartes, demandant à chacun de faire son choix. L’équipe fut rapidement séparée en deux. Avec Rosalie, il y avait le grand blessé ou boulet (à voir !), la blondinette et le couple. Au moins, elle n’était pas toute seule ! Ensuite, ils prirent, grâce à des vêtements appartenant aux gardes, un deuxième talkie-walkie pour que les deux équipes restent en contact. Elles fonctionnaient à pile. Immédiatement, la brunette pensa aux piles qu’elle avait trouvées. Ça serait très utile ! Bon, maintenant il fallait trouver un moyen d’entrer dans le village en toute discrétion. Et la carte allait les aider. « Bon, regardons ça de plus près. » annonça-t-elle alors que l’autre groupe était déjà parti. Rapide dis donc ! Il fallait mieux prendre du temps pour lire correctement la carte. Rosalie regarda la carte attentivement, puis elle regarda les alentours. Elle fit ce va-et-vient plusieurs fois. « Si on suit la carte, il faut qu’on parte par là-bas pour contourner le village et entrer par un autre passage. » Elle désigna avec son index l’entrée d’une forêt. C’était bizarre, mais d’après la carte c’était ça.
Rosalie prit les devants. Elle prit la carte et décida d’ouvrir la voie. Plus les minutes passaient, plus elles se demandaient si elle ne s’était pas trompée. Au bout de plusieurs minutes, Rosa se stoppa, à la grande surprise générale. Elle soupira un grand coup avant de faire de la carte une grosse boulette de papier. Doucement, avec une pointe d’appréhension, elle se retourna vers les personnes qui avaient choisi de l’accompagner. « Euh…Cette carte ne mène à rien. Je pense que Lara avait la bonne carte…Je suis vraiment désolée. » Mais il était impossible de rebrousser chemin, ils allaient encore plus se perdre. « Je sais pas si vous êtes d’accord, mais je pense qu’il faut qu’on continue. On retombera forcément sur le village à un moment donné. » En fait, Rosalie n’attendit même pas les réponses des autres, elle se mit en route. Bien sûr elle espérait que les autres l’avaient suivi ! Ils marchèrent juste quelques instants avant d’apercevoir non loin d’eux un gros bâtiment gris. C’était un bloc de deux étages, sans couleur, enfin si, tout était gris et qui semblait complètement abandonné. « Ca à l’air intéressant ça ! » A défaut de trouver le village, ils avaient trouvé autre chose qui pouvait être important dans leur quête. « Venez ! Je suis sûr qu’on peut trouver des objets utiles ! » Le groupe s’approcha du bâtiment. Et c’est en se rapprochant qu’ils purent comprendre qu’il s’agissait d’une prison et qu’elle semblait désaffecté. Cependant les lieux ne semblaient pas être abandonnés depuis longtemps, comme si leurs prisonniers avaient fuis. Et dans ce cas-là, ce n’était pas très bon ! Il y avait peut-être des détraqués dans la nature ? Mais maintenant qu’ils étaient là, ils ne pouvaient pas rester qu’à fixer le bâtiment. Rosalie ne se gêna pas pour leur faire remarquer. « On va pas rester planter là quand même ? De toute façon, les personnes qui se sont enfuis de la prison ne reviendront pas là…à moins qu’ils aient une case en moins dans leur cervelle ! » Rosalie décida d’avancer afin d’entrer dans le bâtiment. Mais elle s’arrêta à l’entrée en ayant un sursaut. En effet elle aperçut des affaires éparpillées sur le sol, sans aucun corps. Les affaires étaient les mêmes que celles que portaient l’homme qui les avaient attaqué à leur arrivée dans ce monde. Toujours à l’entrée, il y avait énormément de sang, sur le sol et sur les murs. Ce n’était pas beau à voir. Rosa eut même un haut le cœur. Le sang était séché. Mais il pouvait toujours y avoir du danger dans ce lieu. Aussi, Rosalie décida de se tenir prête à toute éventualité. Elle avança prudemment, prête à entrer. Au premier pas elle entendit un papier froissé, sous son pied. Rosalie se baissa pour le ramasser et le lire, d’abord dans sa tête. « Eh ! Venez voir, j’ai trouvé quelque chose d’intéressant. » C’était un bout de document officiel, qui donnait la description des prisonniers, là où ils étaient placés dans la prison et d’autres informations plus au moins utiles. Malheureusement, il manquait la moitié du document. La seule chose que Rosalie arrivait à lire c’est que la personne était arrivée aujourd’hui dans la prison ! Cela voulait dire qu’elle était censée être occupée. C’était vraiment étrange ! « Peut-être qu’il s’agit de la même fille que Lara cherche, non ? Il faut qu’on trouve le morceau manquant ! » Une chasse au trésor dans une prison semi-abandonnée, c’était pas mal ! Ou pas. « Et je suis presque sûre que le deuxième bout se trouve dans cette prison ! » Bon, ok, c’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin, avec un défi en plus : des méchants partout. Mais de toute façon, ils n’avaient pas beaucoup plus d’indice leur permettant de les guider…Uniquement ce bout de papier. Rosalie entra donc dans la prison, aux aguets. C’était complètement désert. Pas une seule présence humaine, pas un seul rat…Personne ! Par contre, l’état sale et très désordonné montrait clairement qu’il y avait eu une baston. Rosalie entra dans une longue allée – en espérant que le groupe la suivait un minimum. A sa droite, il y avait un bureau, à sa gauche, un escalier pour accéder au deuxième étage et au fond de la longue allée, on pouvait apercevoir des rangées de cellule. Pour Rosalie, le morceau manquant était forcément dans un endroit plein de paperasse : Le bureau. Alors sans hésiter elle entra dans cette nouvelle pièce. Et là c’était encore plus le bazar ! Il y avait des papiers partout ! C’était effrayant. Mais cela ne découragea pas Rosalie qui chercha pendant plusieurs minutes ce fameux morceau. « Ça me permet tellement logique qu’il soit là…allez !! » Et enfin ! Elle trouva le sésame ! Le bout de papier était dans ses mains. Elle sorti le premier et essaya de les coller pour les lires les autres informations. « Eh ! Le document dit que la fille avait une pierre précieuse. C’est forcément la fille dont Lara parlait ! Elle était dans cette prison aujourd’hui ! Peut-être qu’elle y ait encore…ou qu’elle a laissé un indice sur le lieu où elle se trouvait ! Il y a le numéro de sa cellule sur la fiche…Cellule n°15, à l’étage. » Rosalie ne put s’empêcher d’avoir un sourire victorieux. Finalement, s’être perdu n’était pas un tort en soi ! Ça pourrait même leur être utile. « Restons discrets et allons voir sa cellule » Rosalie avait l’impression d’être leader. Pourtant elle ne voulait pas devenir une mini Lara…Elle n’en n’avait ni l’étoffe ni l’envie. Mais pour l’instant c’était elle qui trouvait les informations, donc forcément, elle menait un peu la danse…que ça plaise ou pas. Rosalie monta très discrètement à l’étage, ne sachant pas si les autres avaient suivi. Peut-être qu’ils avaient décidé de visiter d’autres recoins de la prison. Qu’importe, Rosalie avait le sentiment qu’elle trouverait quelque chose dans cette prison. C’est pourquoi lorsqu’elle entra dans la cellule, elle commença à chercher dans ce grand bordel. Mais rien. Absolument rien. Malheureusement ou heureusement (à voir), Rosalie était têtue. Aussi, elle avait dans la tête de trouver quelque chose ici. Donc elle décida de continuer les fouilles. C’était devenu limite maladif. Elle cherchait à s’en user les doigts. Rosa était tellement concentrée qu’elle n’entendit pas un homme débarquer derrière elle. Ce n’est que la balle frôlant sa tête et percutant le mur d’en face qui sorti la jeune femme de cet état. Elle se retourna très rapidement, faisant face à un homme en piteuse état, ouvert d’un peu partout, ensanglanté. Il lui hurlait dessus, comme un chien enragé. « Vous allez la laissez tranquille ! Pourquoi vous la chassez tout le temps ! Elle ne vous a rien fait ! Elle veut seulement rentrer chez elle ! Ils l'ont déjà emporté ! Libérez là où je vous... Je vous... Je vous tue ! » Il pointait son arme sur Rosalie, l’air complètement paniqué. D’ailleurs, la brunette était elle aussi paniquée. Mais elle essaya de garder ça à l’intérieur d’elle-même. Elle voulait garder son calme. Il semblait dangereux sans l’être. Il avait surtout l’air cinglé et désœuvré. Aussi, Rosalie opta pour la solution du désarmement. Elle avait appris cette technique grâce à son père biologique, son vrai père, celui des contes. Très rapidement, elle s’approcha de lui puis lui pris les deux bras, se tenant à ses côtés pour qu’il ne puisse pas la viser. A partir de ce moment, elle exerça une pression inversée qui fit lâcher l’arme à feu que tenait le malade mental. Mais cette action ne fit qu’empirer les choses. Même s’il n’avait plus d’arme il avait encore ses mains. Et l’homme décida de ne pas se laisser faire, il donna un coup à la tête de Rosalie. Surprise, elle chancela légèrement. Il fallait qu’elle retrouve ses réflexes rapidement puisqu’il semblait devenir incontrôlable. Ces paroles le confirmaient. « Je savais que vous étiez des leurs ! Je m'en fiche de mourir, je vous emporterais avec moi ! » OK ! Du calme. Il était vraiment cinglé et prêt à refrapper Rosalie…Là, elle avait vraiment besoin d’aide !
Mary-Margaret, Lara, Hans, Rosalie, Allie, Antropy et Eloise
Mary-Margaret n'avait pas réellement eu le temps de lui répondre que déjà un homme arriva par derrière et lui asséna un coup de crosse derrière la tête. Nolan était légèrement sonné et pas franchement content de s'être fait surprendre ainsi. Tâtonnant, le Chasseur réussit à se saisir de sa hache et en donna un coup à son agresseur, qui se trouvait être l'homme qu'il avait ligoté un peu plus tôt ! Sans doute avait-il été libéré par l'homme que le garde forestier avait balancé par dessus la tour de guet... Sans plus attendre, le brun se saisit de l'homme et tenta de le faire tomber comme l'autre avant lui. Il mit du temps, mais Nolan réussit à balancer son ennemi par dessus la rambarde. L'homme s'écrasa au sol, mais le jeune homme ne prit pas la peine de regarder plus que cela. Il fallait bouger et vite !
C'est à cause de ce contretemps qu'ils arrivèrent un peu en retard par rapport aux autres. Mais personne ne fit de remarques, au plus grand bonheur de Nolan. Pendant que les autres palabraient sur ce qu'il convenait de faire des deux cartes que Lara et la petite avaient trouvé, le garde forestier remarqua un éclat métallique un peu plus loi. Prudent, il s'approcha pour découvrir une rapière et un kit de soin. Sans chercher à comprendre plus que cela, le Chasseur se saisit du lot, rangea le kit sur lui et attacha la rapière à son côté. Quand il revint vers le groupe, Mary-Margaret avait choisi d'aller avec la plus jeune, sans doute pour rester loin de l'autre brune qu'elle lui avait montré un peu plutôt.
Haussant les épaules parce qu'il se fichait pas mal du groupe qu'il suivait tant qu'il restait avec sa compagne, Nolan s'enfonça à la suite des autres dans la forêt. En cours de route, Rosalie reconnut que ce n'était pas la bonne carte mais qu'il valait mieux avancer pour ne pas se perdre un peu plus. Ils arrivèrent donc devant un bâtiment gris et découvrirent qu'il s'agissait d'une prison. La gamine trouva des indices sur la femme que cherchait Lara et ils découvrirent qu'elle était dans la cellule n°15.
Sans plus attendre, Nolan suivit la brunette et se stoppa rapidement quand Rosalie fut attaquée. La petite était passée à l'attaque en réaction, ce qui n'était pas vraiment au goût du Chasseur. L'homme avait remarqué que leur agresseur avait surtout peur et qu'il ne faisait pas partie de leurs attaquants. Quand Rosalie se recula, Nolan lui s'avança.
- Attends ! Tu t'attaques aux mauvaises personnes là ! Lui dit-il calmement.
Le jeune homme s'arrêta mais était toujours méfiant. Il leur répliqua qu'ils étaient avec eux et qu'il préférait mourir en leur faisant face plutôt qu'en fuyant lâchement. Idiot... Il n'y avait rien de lâche à fuir quand on n'était pas assez fort pour faire face au danger.
- Si on était avec eux, vu que tu as attaqué notre amie, ça ferait déjà un moment que tu serais mort... Lui répliqua-t-il, un peu exaspéré.
Puis le jeune homme se mit à courir pour s'éloigner d'eux et Nolan ne perdit pas longtemps avant de se lancer à sa poursuite. Cela lui prit un peu de temps, mais le Chasseur parvint à rattraper le fuyard et à le plaquer au sol. Cependant, le brun n'avait pas prévu que l'autre se mettrait à riposter et se prit donc son poing dans la figure. Merde !
Nolan : 80% Expérience : 1 point et 70% Ennemi de Nolan : 40%