« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
Aaron, ou Olaf dans le monde des contes étaient connu pour être quelqu'un de maladroit, drôle et légèrement loufoque. Mais, aujourd'hui, il avait décidé de se faire un marathon série. Depuis qu'il était dans le monde réel, il s'était mis à regarder la série Charmed qui parlait de trois sorcières chassant les démons. Il s'était prit d'affection pour cette histoire et tout ça. Et donc, ne souhaitant pas bouger de la journée, il s'était calé dans le canapé, un saladier de pop corn sur ses genoux et un sirop à la grenadine à côté. Tout était parfait pour passer une bonne après midi. Mais bon, ce n'était sans compter sans notre Olaf le gaffeur de première.
Il se mit alors un épisode, le premier de la seconde saison intitulé célébration. Dans celui ci, Prue, Piper & Phoebe se retrouvait confronter à Abraxas un démon qui en récitant les formules à l'envers pouvaient faire revenir les démons tués par les frangines. C'était l'un de ses moments préférés. Après avoir mis une sucrerie dans sa bouche, il ferma les yeux, et les rouvrit par la suite. Il refixa ensuite la télévision et alors que l'épisode touchait à sa fin et que l'on découvrait l'horrible aspect du méchant, il se mit à faire un souhait des plus débiles. J'aimerai tellement vivre une nouvelle aventure ! Il comprit rapidement qu'il venait de dire une connerie. En effet, il vit le démon sortir de l'écran et se mettre à déblatérer des phrases incompréhensibles. Olaf resta alors totalement subjugué ne sachant pas trop quoi faire. Ton souhait a été exaucé, amuse toi bien. et sur ces mots, voilà qu'il avait disparu. Franchement, il ne manquait plus que ça. Croyant qu'il avait rêvé, il reprit son activité mais, il du rapidement la suspendre quand il entendit des cris dans la rue. Il regarda par sa fenêtre et du se frotter les yeux se demandant s'il rêvait ou pas. En effet, au loin, il croyait avoir reconnu un méchant de sa série fétiche. Il attrapa alors son anorak et fonça dehors. Il arriva trop tard, une femme était étendu là, ses cheveux était entièrement blanc et l'on pouvait voir sur son visage une certaine terreur. Etait elle vraiment morte de peur ? Si oui, il se doutait bien à qui il allait avoir affaire dans les prochaines minutes.
Il voulait vivre une aventure, et bien, il allait être servi. C'était donc partie pour la chasse aux démons, mais, il était loin de se douter ce qui allait se passer. Regretter, c'est surement le mot qui allait lui venir très vite. Il y réfléchirait ensuite à 2 fois avant de faire un souhait maintenant.
Mon ventre se formait doucement. Mon futur petit garçon grandissait lentement et je sentais que quelque chose n’allait pas avec mes deux aînés, il fallait vraiment que je leur parle. Depuis l’annonce de ma grossesse, Henry se montrait distant avec moi et je voyais bien que quelque chose clochait avec Lexie, tout cela m’inquiétait mais bon, pour l’instant, je devais retrouver Robin à la plage, il m’as fait une surprise apparemment.
Oh bien sûr, je ne pensais pas que j’allais vivre un truc aussi intense que ce qui allait suivre mais apparemment, à Storybrooke, rien n’est jamais tranquille, on est jamais tranquille. Alors que tout est calme dehors et que j’ai enfin réussi à trouver une tenue qui puisse m’aller parfaitement, je me maquille rapidement et arque les sourcils en entendant des cris à l’extérieur. Je m’approche de la fenêtre et me rends compte que quelque chose cloche.
« Qu’est-ce-qui se passe encore… » dis-je avant de descendre les escaliers.
Je m’empare de mon portable et le glisse dans la poche de ma veste avant de sortir du Manoir et de voir Rosalie qui se dirigeait vers moi, je lui souris avant de faire un signe approbatif de la tête lorsqu’elle me demanda si je pouvais l’entraîner dans la semaine
« Oui, disons mercredi après midi. Je ne travaille pas. On ira dans la forêt. » lui dis-je avec un sourire.
Un nouveau cri retentit, je posa mon regard sur Rosalie et de me rendre à l’endroit où les cris retentissait avant de voir une jeune femme sur le sol, morte de peur, les cheveux entièrement blanc, ça me rappelait quelque chose mais je n'arriverais pas à mettre le doigt dessus, ça allait me revenir.
« Bon… Viens, je suis sûre qu'il sait quelque chose lui. » dis-je à mon élève avant de poser mon regard sur un rouquin non loin, je m’approcha de lui avant de lui tapoter l’épaule « Excuse moi, tu sais ce qui se passe ? »
Le printemps pointait le bout de son nez. Les températures remontaient petit à petit. Adieu gros manteau et bonjour la belle petite veste. L’arrivée du beau temps annonçait aussi le début de la fouille dans la chambre de Mara pour trouver de super fringue ! Non mais clairement, du trio de fille qui habitait dans la colocation, c’était Mara qui avait le plus de fringue et surtout les vêtements les plus stylés. Rosalie adorait mettre son nez dedans et piquer quelques habits à son amie. Evidemment, cela marchait dans les deux sens. Mara pouvait piquer dans les affaires de Rosalie. Ce jour-là, Rosie avait décidé de rester dans sa garde-robe. Elle se préparait tranquillement pour continuer à chercher un boulot. Elle devait se rendre au Granny’s pour savoir si son annonce avait eu du succès, si des personnes avaient arraché son numéro, s’il en restait ou s’il fallait qu’elle l’imprime de nouveau. Rosalie devait également passer voir Régina pour lui demander de continuer les cours, plus régulièrement. Il fallait qu’elle s’entraîne beaucoup plus fréquemment pour mieux contrôler ses pouvoirs et également gagner en puissance. Ayant prêté sa voiture à Tara, c’est à pied que Rosalie décida d’aller trouver Régina. Elle se doutait bien qu’elle serait chez elle. Il fallait qu’elle se repose, avec cette grossesse. Cette nouvelle l’avait surprise mais elle était heureuse pour elle. Régina méritait tellement d’avoir un enfant venant réellement de sa chair et étant le fruit d’un amour sincère. Bon, évidemment, cela n’avait pas ravi Alexis et Henry. Ca se comprenait. Et pourtant, Rosie se souvenait très bien de la relation qu’elle entretenait avec sa défunte petite sœur. Les relations fraternelles pouvaient être très intenses et fusionnelle et Rosalie était persuadée que lorsque l’enfant naîtrait, les deux enfants adoptifs de Régina craqueraient ! Il fallait juste qu’ils avalent la pilule. Mais le sujet n’était pas là. Rosa ne venait pas voir Régina pour discuter de sa grossesse et de ses problèmes de famille. Ça ne se faisait pas ! Même si la brunette avait fait un transfert maternel sur Régina, cela ne lui donnait pas le droit de se mêler de sa vie. Marchant tranquillement, Rosie profitait de l’air frais. Cela faisait vraiment du bien, à tel point qu’elle en perdit la notion de distance et de temps. En effet, elle était arrivée pas très loin de chez Régina. Et heureusement qu’un bruit l’avait sortie de ses pensées car sinon elle aurait loupé son mentor ! « Eh Régina !! » Rosalie lui fit un grand sourire avant de lui faire sa requête. « Est-ce que tu es disponible cette semaine pour m’entraîner ? Il faut vraiment que je m’entraîne plus régulièrement ! » La réponse positive de Régina fit agrandir son sourire. C’était génial ! Rosalie joignit ses deux mains ensembles avant de vouloir remercier son mentor. « Chouette ! Mer…. » Mais un nouveau bruit la coupa. Un bruit similaire au premier bruit qui l’avait sorti de ses pensées. Un cri. Rosalie regarda Régina d’un air interrogateur puis décida de la suivre vers l’endroit d’où venait ce cri. Malheureusement c’était trop tard. La femme qui avait crié, était morte. A la vue de son corps inerte, et surtout de ses cheveux blancs, Rosalie fut bouche bée. C’était juste horrible à voir. De quoi était-elle morte ? Qui avait osé faire ça, en pleine rue ? La jeune femme mit sa main devant la bouche, pour éviter de gober les mouches. Elle reposa son regard vers Régina, ne pouvant supporter de voir plus longtemps le corps d’une pauvre innocente. Cette mort si soudaine lui rappelait les nombreuses morts qu’elle avait vus dans le monde de Lara. « Je te suis. » Apparemment, Régina voulait en avoir plus et pensait même que le rouquin pouvait détenir des informations. Pourquoi lui et pas un autre ? Mais bon, après tout, il fallait bien commencer à quelque part. Rosie suivit la sorcière jusqu’au rouquin. La couleur flashy de sa chemise faisait vraiment mal aux yeux. « Espérons qu’il en sache plus que ce qu’il semble savoir sur la mode, sinon on n’est pas sorti de l’auberge. » se murmura-t-elle à elle-même. Non mais ce n’était pas possible cette faute de goût. Rosalie n’était pas une experte en mode, mais grâce à Mara, elle avait pas mal de bon conseil. La brunette détourna ses yeux de sa tenue pour les déposer sur la tête du jeune homme. Elle n’osa pas surenchérir sur la question que venait de poser Régina. Alors, elle décida d’attendre patiemment sa réponse, tout en jetant parfois des coups d’œil autour d’elle. On sait jamais, peut-être que le meurtrier pouvait revenir ?!
Code by Fremione.
Tenue de Rosalie:
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
L'hiver touchait à sa fin, ce qui n'était pas pour déplaire à l'ancienne lionne plus à l'aise dans la chaleur que le froid. Elle serait bien contente de bientôt délaisser son manteau - si moelleux fut-il - pour le troquer contre quelque chose de plus léger. En attendant, le manteau était encore de mise en ce dimanche après-midi. La boutique était toujours fermée le dimanche après-midi. C'était là le seul weekend qu'elle s'accordait, droguée au sucre et au travail qu'elle était. Il faut dire qu'Amelia adorait - littéralement - son travail. Elle avait trouvé sa voie et ne se priva pas de montrer chaque jour qu'elle excellait dans son domaine. Accessoirement, elle pensait aussi qu'il n'aurait pas été correct de priver les Storybrookiens de sucre ne serait ce qu'un jour de la semaine. Elle ouvrait donc le dimanche matin jusqu'à midi après quoi elle déjeunait rapidement dans l'arrière boutique avant de rentrer chez elle ce qu'elle était précisément en train de faire quand l'aventure commença. Tournant dans Magnolia Crescent, la jeune femme aperçut un attroupement à quelques mètres d'elle. Ca ne faisait aucun doute : il se passait quelque chose. Curieuse, la jeune femme s'approcha de la seule personne qu'elle connaissait dans le petit groupe - à savoir Regina Mills, son employée - et, avenante qu'elle était, s'écria : - Salut Regina, ça va ? Tu tombes vraiment bien, j'avais justement un truc à te dire, décidément, le hasard fait bien... OH MON DIEU C EST QUOI CA ? s'écria soudainement la jeune femme en oubliant ce qu'elle avait commencé à dire. A ses pieds (ou presque) était étendue une femme, les cheveux totalement blanchis par la peur. La femme, d'ailleurs, était morte. Morte de peur. Et ça, c'était flippant. Frémissant, Amelia détourna le regard. Elle n'avait jamais vu une morte d'aussi près. Pourtant, elle avait assisté au décès tragique de Manolo lors de son expédition dans le monde de Jezabel. Ceci étant dit, elle n'avait été témoin de la scène que de loin, contrairement à ce jour là. De près, ça faisait quand même une sacrée différence. - Tu sais quoi Regina ? Oublie ce que je voulais te dire, reprit-elle d'une voix blanche en reculant d'un pas. C'est pas si important... Quelqu'un sait ce que c'est ce bazar ? demanda t-elle à la cantonade, tâchant de rester maîtresse de ses émotions. Mourir de peur n'était normalement qu'une expression. Une satanée expression. Ce n'était pas censé arriver pour du vrai en dehors des films. Inquiète, Amelia regardait tour à tour chaque personne réunie : Regina, bien sûr, une jeune fille qu'elle ne connaissait pas et qui avait sans doute l'âge de ses enfants et un rouquin blême dont les tâches de rousseur ressortaient plus que jamais. Y en a ben un qui sait quelque chose, tenta t-elle de se convaincre mentalement. Regina, par exemple. Elle faisait de la magie. On disait même qu'elle était très puissante et, étant donné qu'elle avait lancé le sort noir, c'était probablement vrai. Il y avait clairement de la magie dans l'air. Ou quelque chose de pas normal, ce qui, ici, revenait sensiblement au même. Donc Regina devait savoir, non ?
Kyran marchait lentement sur un trottoir d'une rue de Storybrooke, tout en réfléchissant sur lui et ce qui se passait en ce moment dans sa vie. Beaucoup de choses étaient arrivées, comme cette arrivée dans cette ville qu'il maudissait, et il avait très vite perdu le contrôle jusqu'à se retrouver totalement perdu, devenant une âme comme une autre parmi la masse de l'humanité. Kyran n'aimait pas cela. Il détestait se sentir faible, comme tous les autres, il aimait prendre le dessus sur ceux qu'il considérait comme inutiles et futiles. Et pourtant depuis la malédiction, voir même depuis son passage dans la prison du chaudron, Kyran ne pouvait s'empêcher de se mettre en retrait, de faire profil bas, attendant la moindre occasion de pouvoir reprendre sa grandeur d'autrefois. Il se demandait souvent si c'était la bonne solution... mais en même temps, il faut dire qu'il ne se sentait pas très à l'aise dans ce monde. Faute de mieux, il continuait de rester discret, patientant jusqu'à son heure.
C'était la fin de l'hiver ici à Storybrooke. Les rayons du soleil commençaient à illuminer les rues de la ville, les feuilles garnissaient à nouveau les branches des arbres, tout le monde semblait avoir retrouvé le sourire... sauf Kyran. Il haïssait le printemps et les effusions de joie et de bonheur qui suivaient son retour. Il préférait de loin l'hiver, froid, glacial, rude, comme il l'était lui à vrai dire. Et puis son truc c'était la peine, la douleur, la colère, toutes ces choses qu'habituellement tout le monde déteste... sauf Kyran. Il était né comme cela, sans savoir pourquoi, mais il ne se sentait pas mal par rapport à cela. Il se délectait des sentiments négatifs que les autres pouvaient avoir à son égard.
A vrai dire, Kyran marchait dans cette rue, et il ne pouvait s'empêcher de dévisager les personnes qu'il croisait. Il ne pouvait s'arrêter de penser que s'il avait sa forme, sa puissance, sa grandeur d'antan, il les aurait tous mis à sa botte, tous autant qu'ils étaient. Il tenta de chasser ses idées noires en admirant, mais là encore, il détestait le monde, il détestait cette ville. Quitter celle-ci et retourner dans le monde des contes était secrètement un de ses objectifs, mais il savait que ce serait long, très long, et il n'en faisait pas son objectif principal pour le moment.
Kyran continuait de penser, errant dans la rue sans but très précis, et il se disait justement qu'il n'était pas très actif ces derniers temps, il s'ennuyait un peu à vrai dire. Il n'avait pas encore eu l'occasion de se distinguer, de contrôler un peu cet endroit, et du coup, vu qu'il détestait les gens de cette ville, il ne faisait rien. Absolument rien. Si ce n'est marcher dans les rues bondées de Storybrooke en attendant qu'une occasion se présente à lui.
Et puis. Un cri. Soudain. Déchirant le ciel et semblant faire arrêter de briller le soleil. Un silence suivit ce cri. Cela intrigua fortement Kyran. Il décida donc de se rendre vers le lieu où il semblait avoir entendu que provenait ce cri. Là-bas, il y avait déjà beaucoup de monde. Trop au goût de Kyran. Un homme ridicule, habillé étrangement et semblant perdu, ainsi que trois femmes observant... le corps d'une femme. Kyran hésita un bref moment à rebrousser chemin, mais il était trop intrigué par ce corps et par tout cette histoire qu'il se décida à rester là.
Il se rapprocha de la morte, puis voyant que personne ne l'avait vraiment remarqué, il se décida tenter une approche pour tester la température et voir un peu ce qu'il se passait.
- Mais qu'est-ce que c'est que cette merde ?
Ce furent à peu près les seuls mots qu'il parvint à exprimer.
Once upon a time there was a happy little girl... then she grew up and turned into a monster.
Storybrooke s’était enfin débarassé de la neige pour laisser place à un beau petit soleil. Kayla qui avait passé tout l’hiver à l’extérieur à faire des bonhommes de neige et à faire des batailles de boules de neige avec ses camarades d’école était un peu triste de voir ce temps qu’ils n’avaient qu’une fois par an, mais la petite était tout de même heureuse de réaccueillir ce beau temps qui lui avait tant manqué. C’est après s’être réveillée et avoir jeté un petit coup d’œil dehors pour voir le sol encore humide que la petite décida de sortir pour rendre visite à Henry, son petit-ami qu’elle n’avait pas vu depuis… 48 heures ? Mais qui lui manquait déjà beaucoup. Elle passait beaucoup de temps avec lui, c’était, à vrai dire, la seule personne de son âge avec laquelle elle passait du temps en dehors de l’école, donc…
Après avoir déjeuné un bol plein de ses céréales favorites, la petite fille alla prendre une douche puis elle se vêtît d’une robe blanche ainsi que d’une petite veste blanche que sa mère lui avait préparé à sa demande. Elle voulait quelque chose de court pour sentir les quelques rayons de soleil taper sur sa peau, et quelque chose de blanc pour fêter le retour de cette énorme étoile jaune.
Un bisou à maman, un bisou à papa, et elle partit enfin de chez elle, marchant en direction de la maison d’Henry qui, elle l’espérait, était chez lui. La petite fille, sans vraiment prêter attention aux gens qui marchaient autour d’elle, sautillait… elle respirait le bonheur. Impressionnant, hein ? C’est le cri de ce qui semblait être une femme qui la fit se stopper net. Qu’est-ce… qui s’était passé ? Jetant un coup d’œil à droite, à gauche… un silence de plomb. La petite fille se calma lentement, une main posée sur sa poitrine… elle avait sursauté !
Qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Etait-ce une blague ? Des enfants qui s’amusaient ? Un crime ? La gamine n’en avait aucune idée, et elle ne le saurait sûrement jamais puisqu’elle n’entendit plus ce cri pendant de longues secondes… elle se décida enfin à reprendre son chemin, marchant deux bonnes minutes avant que son chemin croise celui d’un cercle humain. Quelques personnes, dont une qu’elle connaissait : Regina, étaient en train d’encercler quelque chose… curieuse, la petite s’approcha rapidement, se mettant à quatre pattes pour pouvoir passer le plus facilement tout en poussant les adultes… et…
« Aaaaaaaaaaaaaaaaaah ! ». Ce cri retentit, venant tout droit de sa bouche lorsque son regard croisa celui d’une jeune femme aux cheveux blancs qui semblait être… morte ? Kayla, en sortant, espérait passer une magnifique journée, mais la découverte qu’elle venait de faire allait changer la donne… « Regina ! », se mit-elle à crier avant de rapidement se redresser pour venir se blottir contre la mère de son petit-ami, sans vraiment savoir quelle réaction elle aurait… de toute façon, elle s’en fichait, elle avait juste besoin qu’on la réconforte. Elle n’avait pas mérité d’être témoin de cet incident qu’elle voulait à tout prix oublier.
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
La journée qui était prévue pour être tranquille pour Aaron était loin de bien débuter. En effet, alors qu'il souhaitait juste se faire un marathon charmed, voilà qu'il avait gaffé une fois de plus. A cause d'un fichu souhait, le démon Abraxas avait fait venir plusieurs méchants mythiques de sa série fétiche. Il était dans de beaux draps, c'est le moins que l'on puisse dire. En attendant un cri à l'extérieur il comprit que son aventure malheureuse débutait.
En arrivant sur les lieux du drame, il y avait une femme morte de peur, et pour le coup, ce n'était pas une expression, elle était réellement décédée. Qu'allait il faire pour arranger sa bêtise ? Mais, il n'eut pas le temps d'y penser que plusieurs personnes arrivèrent à sa suite. Il fallait une explication, mais, allait il oser dire que tout était de sa faute ? Ces personnes là, il ne les connaissait pas, mais, le groupe était assez différent, 3 femmes, 1 homme, une enfant ...
Il se retourna le regard paniqué sans relever la remarque sur ses fringues. Qu'est ce qui n'allait pas dans ses vêtements d'abord ? Enfin bref, là n'était vraiment pas la question. Il se racla la gorge. Elle est morte de peur .... je crois savoir qui est à l'origine de ce meurtre. Etant incollable sur la série des trois sorcières, il connaissait tous les démons. En voyant le regard étonné de ses interlocuteurs, il reprit alors. Je pense qu'il s'agit de Barbas, le démon de la peur. enchaîna t-il. Il y avait ensuite 2 solutions. Soit on le croyait, soit on le prenait pour un malade prêt à être interné dans l’hôpital psychiatrique le plus proche.
La morte attirait du monde, c'est le moins que l'on puisse dire. Un jeune homme avait effectivement rejoint le petit groupe, s'écriant, de toute la poésie dont il était capable : - Mais qu'est ce que c'est que cette merde ? Trop atterrée, Amelia ne répondit rien, se contentant de hocher légèrement la tête en signe d'approbation. Certes, elle n'aurait pas dit les choses comme ça mais, dans le fond, c'était ce qu'elle pensait. Mais les choses ne pouvaient pas empirer, pas vrai ? Forte de cette conclusion - car, en plein jour, Amelia voyait ben que le tueur n'était pas dans le coin - l'ancienne lionne dégaina son téléphone, bien décidée à appeler le shérif. La jeune femme fut cependant interrompue par l'arrivée d'une autre personne et non des moindres : une enfant. Il fallut quelques instants au cerveau d'Amelia pour se connecter et avoir la réaction appropriée, à savoir lui crier de reculer, tentant d'agripper un pan de ses vêtements pour la ramener derrière elle, le plus loin possible du cadavre. En vain. La réaction de l'enfant était limpide : elle avait vu, compris et elle avait très certainement peur. La seconde d'après, elle se réfugia dans les bras de Regina, un choix que bien des gens auraient trouvé curieux. Même si la pâtissière était amie avec l'ancienne méchante reine, elle n'était pas habituée à ce que tout le monde le soit et avait déjà ouvert les bras pour y accueillir la gamine. Mais comme cela ne servait à rien, elle les laissa tomber le long de son corps et déverrouilla son téléphone. Il fallait vraiment appeler les autorités, non ? - J'appelle le shérif, déclara t-elle sans demander leur avis aux autres. Amelia en était à la composition du dernier numéro quand le rouquin bizarrement vêtu (mais chacun son style, après tout) déclara savoir qui était le coupable. Enfin, penser savoir, mais au vu de la gravité de la situation c'était déjà un sacré début ! Raison de plus pour appeler la police, songea Amelia, s'arrêtant pourtant de composer le numéro, dévorée de curiosité qu'elle était. Même si c'était totalement malsain de se trouver ainsi fascinée. - Je pense qu'il s'agit de Barbas, le démon de la peur, poursuivit le rouquin. Amelia ouvrit de grand yeux concentrés, attendant la suite. Il avait pris cet air de ceux qui en savent plus que les autres et qui acceptent de partager leur savoir. Sauf que la suite n'arrivait pas. Le jeune homme avait lâché son info et puis plus rien. C'était décevant. Surtout pour Amelia qui adorait tellement les histoires, y compris celles qui font peur. Et il y avait fort à parier que celle du démon de la peur himself fasse peur, justement. Mais au fond, la question n'était pas là comme Amelia ne tarda pas à le faire remarquer : - Je sais pas pour vous, mais moi je trouve ça bizarre qu'un démon apparaisse à Storybrooke - si tu as raison, ajouta t-elle en s'adressant au rouquin. Se sentant comme Sherlock Holmes sur une scène de crime, la jeune poursuivit, grisée par cette sensation : - Ce que je veux dire, c'est que je ne connais aucun monde des contes - et aucun conte, en fait - où une telle créature pourrait vivre. Logiquement, je me dis donc qu'il ne vient pas de là bas mais donc d'ailleurs. Là encore, c'est logique, ajouta Amelia comme pour se convaincre elle aussi. S'il rôde encore, il va être dangereux. Il faudrait donc trouver d'où il vient, pourquoi il tue, comment on peut s'en débarrasser et... voilà. Marquant une pause, la jeune femme fronça les sourcils et s'accroupit à côté de la femme. Ces cheveux... cette expression... C'était familier et pourtant si dérangeant. Dépassant son dégoût, Amelia tendit la main pour attraper une mèche blanchie afin de l'examiner, ce qui ne donna absolument rien. En revanche, son cerveau finit par passer la deuxième et percuter. - MAIS C EST BIEN SUR ! s'écria Amelia en se relevant comme mue par des ressorts (ce qu'April lui disait d'ailleurs souvent). C EST CHARMED ! Oh mon dieu, c'est Charmed ! Saperlipopette, j'adore cette série ! Vous croyez qu'on est passés au travers d'une télé et qu'on est dans un épisode ? Perso, le décor me rappelle rien, la femme non plus. Pourtant j'ai vu les 178 épisodes. Et puis j'ai pas souvenir d'avoir traversé un écran... Vous croyez qu'on va croiser les sœurs Halliwell ? Ce serait cool, non ? Devant les drôles de regards que certains lui lançaient, Amelia se calma, se rappelant qu'une femme était quand même morte. - Désolée. C'est pas cool de fangirler quand une femme est morte. Vraiment pas cool. Mais au moins on sait d'où vient notre démon ! claironna t-elle pour faire oublier sa folie douce. Bon, du coup je crois que c'est pas la peine que j'appelle le shérif, sauf s'il aime les séries télé mais ça, je sais pas... On enquête ? Cette femme mérite justice, après tout, décréta Amelia en rangeant son téléphone.
Barbas était de retour .... encore. Et oui, ça devenait une habitude pour ce démon de revenir mais, là, tout était différent. C'était grâce à Abraxas qu'il était là. Il n'était pas à San Francisco prêt à affronter les sorcières Halliwell, mais, dans une ville inconnue dénommée Storybrooke. Mais à peine eut il réalisé qu'il était en vie qu'il décida déjà d'arpenter les rues à la recherche de nouvelles proies. Son choix s'arrêta sur une jeune femme qui apparemment avait peur de perdre la vue. Et donc, en un rien de temps, voilà qu'elle s'était cru aveugle. Ses cheveux prirent donc une couleur blanche et, elle mourut la minute qui suivit. Il se cacha derrière un bâtiment observant le groupe qui venait d'arriver près du cadavre. Il resta là à les regarder et décida finalement de sortir de sa cachette en entendant qu'on parlait de lui. Ohhh je suis flatté, vous me connaissez. Donc, vous savez déjà ce que je compte faire de vous n'est ce pas ? Sur ces mots, il se tourna tour à tour vers les personnes se trouvant la découvrant leur peur à chacun. Il était temps de les confronter à ce qui les terrifiait.
Pendant que les six personnes commençaient à voir des choses terrifiantes, il ajouta. Ohhh, j'ai omis de vous dire que j'ai invité un ami à venir me rejoindre. Il a une petite surprise pour vous. Et il se tourna vers un homme qui approchait à grand pas. Ce dernier était plutôt de taille petite.
En effet, quelques démons de Charmed avait décidé de s'allier à des anti héros de la série Buffy, mais, ils n'avaient pas choisis les pires. La suite des événements risquaient juste d'être plutôt rocambolesque. Et oui, loufoque, c'était le maître mot du trio qui avait donné un peu du fil à retordre à la célèbre tueuse de vampire. Mais voilà que le premier d'entre eux arrivait. Barbas l'attendait de pied ferme pour mettre Storybrooke à leur pied, mais, le petit de l'équipe, celui qui avait été tué par son meilleur pote Andrew avait quelques idées en têtes afin de mettre un peu de piment dans ce nouveau jeu. Il sortit donc de sa cachette et s'avança rejoignant le célèbre démon de la peur.
Salut tout le monde, vous me connaissez moi aussi j'espère ? dit il. Après tout, il pensait avoir joué une importance majeur dans l'histoire de la tueuse. Il jeta un oeil à son allié qui avait déjà découvert les peurs de chacuns. C'était à son tour de faire un peu de magie. Et il allait arriver des choses plutôt étrange à chacuns d'entre eux. Ils allaient regretter de s'être pointer par ici.