« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
C'était étrange, de se battre contre soi-même de manière si littérale. Amelia en revenait à peine, elle avait préféré combattre la fausse Regina, ça rendait les choses plus simples, même si la vraie était son amie. Au moins elle n'avait pas l'impression d'être totalement folle pendant qu'elle combattait et ses propres coups ne se retournaient pas contre elle, un avantage somme toute certain. Seule, en revanche, elle allait avoir du mal à se débarrasser des trois en même temps, fait dont la pâtissière venait de se rendre compte. Kayla était justement revenue à tâtons, ce qui était rassurant. Amelia allait pouvoir veiller sur elle. Il ne restait plus qu'à trouver Regina et elles seraient à nouveau toutes réunies. Et comme Regina l'entendait encore, Amelia n'aurait sans doute pas trop de mal à les retrouver. Ce qui était moins rassurant, en revanche, c'était que Kayla s'était jetée sur le double d'Amelia, peut-être même sans s'en rendre compte, elle qui était aveugle. Pas qu'elle veuille un câlin, elle risquait d'être fortement surprise ! Heureusement, elle était peut-être handicapée mais elle n'en était pas moins futée et parvint à tuer la fausse Amelia, qui gisait à présent, une vilaine plaie sur l'une de ses tempes. Amelia détourna le regard, regrettant un instant de ne pas être aveugle. Au moins, elle n'aurait plus à se battre contre elle-même. Par contre, elle était toujours aussi sourde. Pas aveugle, certes, voyant donc bien les lèvres de Kayla bouger, mais sourde, pour sûr, elle l'était. - JE SUIS SOURDE ! cria t-elle quand Kayla sembla lui parler pour la première fois. Mais Kayla continua quand même, articulant deux syllabes de plus. Rivée à ses lèvres, Amelia tâchait de comprendre, d'analyser ses mouvements labiaux et d'en tirer du sens. La première salve de syllabes avait probablement contenu son prénom. Kayla ne pouvait pas être sûre qu'Amelia était là puisqu'elle ne voyait rien, il était donc logique qu'elle l'appelle. Mais le reste était moins certain. Elle ouvrait relativement la bouche mais pas assez pour former un O. Sans doute deux syllabes avec deux voyelles ouvertes. Deux A.... Papa ? Non ça avait aucun sens, Kayla se doutait bien que son père n'était pas là. Et elle n'allait quand même pas appeler sa maman "Mama" ça aurait vraiment été moche. Aussi, elle n'avait pas l'air assez italienne pour l'appeler comme cela. CA VA ! Finalement, les neurones d'Amelia avaient daigné se connecter et produire du sens là où elle n'en trouvait plus. - OUI CA VA ! JE CROIS QUE C ETAIT TA QUESTION MAIS JE SUIS ENCORE SOURDE DONC JE SUIS PAS SURE ! OH Y A REGINA QUI EST REVENUE, commenta t-elle un peu plus tard en apercevant l'ancienne reine qui revenait calmement. TU SAIS QUOI REGINA ? JE CROIS QUE J ARRIVE A LIRE SUR LES LEVRES ! C EST COOL NON ? Bon, ça ne réglait pas tous leurs problèmes de vampire mais c'était un début encourageant pour pallier leur handicap respectif. Moins pour tuer les doubles maléfiques restants. Justement, le double de Regina s'approchait d'elle, comptant sans doute la prendre en traître. Et plutôt que de lui crier de faire attention, Amelia courut vers la vampire, balançant tout son poids contre elle pour la projeter au sol sur lequel les deux femmes roulèrent. Regina lui mordit le bras, extirpant un cri de douleur de la gorge d'Amelia qui attrapa une pierre et la frappa à la tête pour lui faire lâcher prise et se relever, à bout de souffle.
Sometimes the reason is stronger than the hatred...
Noirceur venait de se faire projeter à terre par une femme. Une des ses soi-disant acolyte. Il enrageait comme jamais il n'avait enragé auparavant. Lui, le grand démon des ténèbres, se faire mettre à terre par une FEMME ? Cela lui aurait semblé totalement impossible quelques minutes avant. Mais il était là, au sol, à côté des deux gentlemans. Elle l'avait vraiment pris pour un simple dommage collatéral.
Son esprit bouillonnait. Il était déjà en train d'imaginer les tortures qu'il allait lui infliger, les souffrances qu'elle allait endurer. Il se releva brusquement. La haine se voyait dans ses yeux, la colère se ressentait dans l'air, l'envie de vengeance se voyait dans ses mouvements.
Il s'approcha de Rosalie, semblant vouloir la tuer mais avant tout la faire souffrir. Mais après seulement quelques pas vers celle qui l'avait mis au sol, un gentleman qui s'était relevé l'attaqua dans le dos. Comme un lâche.
Noirceur était sonné. Il avait été surpris par l'attaque du gentleman, trop occupé qu'il était par la haine et la vengeance. Le démon avait certainement dû utiliser un objet pour le frapper, possiblement une pierre, car la douleur que ressentait Noirceur était assez intense.
Mais il ne fallut pas longtemps à Noirceur pour reprendre ses esprits. Il avait vu le rire sur les lèvres du gentleman. Ce rire était de trop. C'était la goutte qui faisait déborder le vase pour le démon des ténèbres.
Il se mit lentement sur ses genoux, ce qui eu pour effet de faire redoubler les rires de son adversaire ainsi que de son comparse. Mais Noirceur ne les entendait pas car il était toujours sourd. Mais de toute manière son esprit s'était déjà fermé, uniquement nourri par la haine et par la colère.
Il attendit. Une seconde. Deux secondes. Trois secondes. Dix secondes. Le gentleman, intrigué par cette absence de mouvement de la part de son ennemi, se rapprocha de lui pour lui mettre une petite tape sur la tête. Ce fut son erreur. Non pas de se moquer de Noirceur, mais bien d'avoir avancer et de s'être rapprocher de lui.
Car Noirceur avait profité du manque d'inattention du gentleman pour attraper lui aussi une pierre sur le sol. Et durant ces dix longues secondes, il avait concentré toute la haine et la colère qu'il avait contre Rosalie et contre ses ennemis dans ses bras, dans sa main, dans cette pierre.
Un mouvement brusque. Et un énorme coup de pierre retentissant sur la tête de son adversaire. Celui-ci tomba au sol, mais Noirceur savait que cela ne durerait pas bien longtemps. Alors il décocha un dernier regard empli de haine vers sa coéquipière d'un jour, mais très vite il se concentra à nouveau sur le vrai objectif, à savoir détruire ces démons et sortir de cette maison hantée. Là était l'important.
Tenue de Kyran:
Kyran : 80% Gentleman 1 : 70% Gentleman 2 : 80%
Regina Mills
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Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Bon, en fait, je n’avais pas été perdue très longtemps hein. Je ne tarda pas à retrouver les autres et pris un furieux mal de crâne avant de comprendre que c’était dû au fait qu’Amélia n’y étais pas aller doucement avec mon double vampirique. Levant les yeux au ciel, je lui fis signe de parler doucement avant de finalement les prendre toutes les deux par le bras pour sortir de ce foutu labyrinthe. On fini finalement par sortir de ce fichu labyrinthe et je me retourna vers Amélia qui me fis rapidement comprendre qu’on devais retrouver les autres.
Un léger sourire naquis sur mes lèvres avant que je ne regarde Amélia et me concentrant quelques instants, je finis finalement par nous téléporter jusqu’à la maison où se trouvait les autres et apparemment, ils avaient l’air d’avoir besoin d’aide. Je comprends très vite qu’ils faut qu’on fasse quelque chose. L’un des hommes s’apperçoit de ma présence et un sourire mauvais né sur mes lèvres avant que je ne crée une boule de feu et ne l’envoie sur lui et je m’élance finalement avant de faire un vol plané en retombant lourdement sur les fesses. Il fallait vraiment qu’on se débarrasse d’eux.
Je leva le regard vers Amélia qui m’avait aidé à me relever avant de prendre mon téléphone et de taper le message rapidement « Il faut trouver la boîte, celle où tu l’as casses et tu cris dedans. Tu sais comme dans l’épisode de Buffy. ». Je regarde Amélia et me prépare à me battre de nouveau, j’avais juste envie que tout soit fini, tout simplement.
*Violette Parr
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Ne plus commettre de dommage collatéral. C’était noté. Dès qu’elle eut croisé le regard noir de son camarade du moment, Rosalie regrettait son acte. Enfin en partie. Clairement, elle ne regrettait pas d’avoir réussi à mettre à terre les gentlemans, grâce à son champ de force. Par contre, elle était désolée que ça ait touché Kyran. En plus, elle ne pouvait même pas s’excuser…de vive voix ! La seule chose qu’elle put faire, c’était une petite moue signifiant qu’elle était désolée. Evidemment, cela ne suffirait pas. La preuve, son acolyte s’avançait vers elle, le regard noir, rempli de haine…prêt à lui sauter dessus pour mettre fin à sa vie. D’ailleurs en comprenant ça, la réaction de la jeune fille fut de faire deux pas en arrière. Finalement, c’est un gentleman qui « sauva » Rosalie d’une souffrance certaine. En effet, un des gentlemans venaient de frapper Kyran avec une pierre. Ouf ! Merci. Oui. C’était à ça qu’elle pensait dans un premier temps. Car elle ne préférait pas imaginer ce qui aurait pu lui arriver si jamais Kyran était arrivé à sa hauteur. Qu’importe. Ce coup des gentlemans n’avait fait que monter Kyran en pression. Le coup qu’il venait de rendre était violent. Tout ceci donna les frisons à la brunette. Elle avait peur qu’il s’en prenne à elle. Alors qu’au final, pour le moment, le véritable ennemi n’était pas lui…Mais bel et bien les hommes en noir. Trop tard. Un des gentlemans avait profité du moment d’absence de réaction de Rosalie pour la prendre par le bras et l’envoyer valser comme une crotte, contre un mur. Aie. Rosalie n’était pas une poupée de chiffon. En tout cas, ce vol plané lui fit vraiment mal. … Et malgré les attaques, les gentlemans semblaient toujours aussi forts. Comment faire pour s’en sortir ? Rosalie commençait à désespérer. Il fallait qu’ils trouvent ensemble une solution pour venir à bout de la bande…
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Tenue de Rosalie:
Rosalie: 80% Gentleman 1 : 70% Gentleman 2 : 80%
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Le retour de Regina ne pouvait qu'être de bon augure. Après tout, elle avait des pouvoirs et ses pouvoirs ne seraient pas de trop pour anéantir leurs ennemies blafardes. Amelia aurait presque été tentée de s'assoir dans la mousse humide et de la regarder faire, elle et ses boules de feu. La pâtissière n'en fit cependant rien, gardant un œil sur Kayla (ndlr : le jeu de mots n'était pas voulu) et l'autre sur les vampires pour éviter des ennuis à la petite aveugle. Regina avait fourni un bel effort. Les trois vampires étaient hors d'état de nuire mais cela ne les avait nullement ramené à Storybrooke et encore moins fait savoir où étaient les autres. D'ailleurs, quelqu'un connaissait-il la sortie de cet enfer ? Amelia n'avait jamais été très brillante en orientation. La plupart du temps, elle s'était contentée de suivre Jillian et que tout finirait pour le mieux. Cette fois, cependant, sa sœur intrépide n'était pas là pour avoir une idée de génie. Heureusement, Regina avait bien d'autres pouvoirs que le lancer de boules de feu. L'ancienne méchante reine attrapa Amelia sur sa droite et Kayla sur sa gauche, se concentra quelques instants, et les téléporta dans un autre endroit, une vieille maison où se trouvait le rouquin mal habillé, la fille au champ de force et le type pas commode. Amelia était à la fois émerveillée d'avoir été téléportée dans un nuage de fumée et effrayée par les hommes en smoking que leurs amis d'aventure combattaient. Evidemment. C'eut été trop beau de se téléporter dans une maison juste pour prendre le thé et manger du gâteau. Amelia soupira bruyamment, lassée. Regina, pour sa part, s'était déjà élancée dans la bagarre. Infatigable, cette femme. Ce n'était pas étonnant qu'elle soit à la fois mère, maire, sorcière et pâtissière. Mais s'il y avait bien une chose qu'elle n'était pas, c'était Buffy Summers ou peu importe le nom de la blonde qui combattait d'ordinaire ces messieurs là. Amelia ne suivait pas la série et n'avait, de fait, jamais rêvé d'y être projetée. Ou, en l'occurrence, de se faire projeter comme Regina venait de l'être. Amelia avait suivi sa douloureuse trajectoire du regard comme on suivrait un match de tennis, au détail près qu'elle s'était empressée d'aller aider son amie. Regina en profita alors pour essayer de faire part de son plan à Amelia. Apparemment, il fallait crier, ce que bien sûr une muette ne pouvait pas réellement faire. - ET JE DOIS CRIER QUOI ? demanda Amelia, un peu décontenancée. Une formule magique ? Un "raaaah" pour manifester son ras le bol ? Le nom des gentlemen ? Les possibilités étaient tellement vastes... Et puis, Amelia n'avait pas l'habitude de crier. En fait, elle ne criait jamais. Sur personne. Elle s'énervait parfois un peu, c'est vrai, mais ne haussait pas le ton. Elle trouvait que les gens qui crient ça fait mal aux oreilles. La plupart du temps, du moins. Etant sourde depuis quelques temps déjà, elle se fichait bien qu'on crie car, si quelqu'un en avait eu l'idée, elle ne l'aurait pas entendu. Pratique, en un sens. - JE REGARDE PAS BUFFY EN PLUS ! C EST BETE HEIN ? JE VAIS ESSAYER DE CRIER UN TRUC AU HASARD CA DEVRAIT MARCHER. OH JE SAIS JE VAIS FAIRE LE CRI DES FILLES QUI SE FONT ATTAQUER DANS LES FILMS D HORREUR ! C EST AIGU EN PLUS CA DEVRAIT LEUR FAIRE MAL AUX OREILLES ! Pour le coup, Amelia était fière de son idée. Se campant bien sur des deux pieds, juste au cas où, elle prit son air le plus méchant et fixa les gentlemen du regard avant de hurler : - AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHH La pâtissière sentit ses cordes vocales vibrer comme jamais, devenant presque douloureuses. Elle s'arrêta bientôt, à bout de souffle, regrettant de ne pas avoir pris une bouteille d'eau mais satisfaite de voir les gentlemen tomber en poussière.
Les heros du jour avait reussis a se debarasser des gentleman ainsi que de leur double vampire, ils etaient de retour sur la grande place et, les grimlock ainsi que Andrew disparurent dans un nuage de fumée. Ils etaient eux aussi a leur tour vaincu. Tout le monde avait reussis a récupérer leur voix, leur audition ou encore leur vue.
Mais alors qu'ils pensaient s'en arreter là, un nouveau demon apparut mais pas n'importe lequel. Et oui, le demon de la danse nommé Sweet venait d'arriver sous leurs yeux. Il se frotta alors les yeux et fit un sourir machiavélique. Il effectua un pas de danse et se mit alors a chanter comme il en avait l'habitude. Finalement, il s'arrêta et prit la parole. Maintenant, ca va etre votre tour, jai hate de voir ce que vous avez dans le ventre. Il fit un petit signe de main, et son accolyte du jour debarqua alors. Cetait partie pour la dernière partie de ce combat acharné contre les forces du mal.
Sweet venait de faire un geste de la main, et, voilà que le dénommé Warren, probablement le plus dangereux du trio venait d'arriver. Il se balada autour de ses nouvelles proies, il avait vraiment hate de mettre son plan en action. Vous avez peut etre reussi a vous debarasser de Andrew et Jonathan mais ce sont des faibles, ce ne sera pas la même chose avec moi, se vanta alors l'homme.
Il s'avança alors tandis que Sweet venait d'utiliser sa propre magie, il decida de combiner tout cela et commença a réciter une sorte de formules. La magie allait débuter. Les aventuriers du jour allaient vivre de nouvelles aventures, ca c'était sûr. Qu'avait il en tête ? La surprise n'allait pas tarder à tomber.
Once upon a time there was a happy little girl... then she grew up and turned into a monster.
Sorties de l’énorme labyrinthe dans lequel on les avait enfermées quelques temps plus tôt, elles étaient enfin libres. Ou presque… Après avoir franchi le portail, Kayla se retrouva dans une vieille maison et ses copains d’aventures étaient là. Le monsieur bizarre qui s’énerve pour un rien, la fille qui savait être géante et le roux qui s’habille bizarrement. Est-ce que c’était une bonne nouvelle… ? Peut-être. Mais qu’est-ce qui leur était arrivé, à eux ? La gamine n’eut le temps de rien dire puisqu’elle redécouvrit, et reprit possession un sens qu’elle avait perdu plus tôt : la vue. « Bon sang… », elle passa une main, et une deuxième devant ses yeux pour s’assurer que ce n’était pas une blague mais non… elle était revenue. Elle souffla de soulagement avant de s’installer sur une chaise, bien décidée à faire une petite pause. Mais elle eut à peine le temps de poser ses fesses sur la chaise qu’un démon débarqua, les menaçant encore une fois. Et comme si cela ne suffisait pas, un autre arriva... pour une seconde menace. Une sorte de poésie bizarre se fit entendre de la part des deux hommes. Peut-être qu’ils leur lançaient un mauvais sort, une malédiction… en tout cas, il ne fallut pas longtemps pour que la petite brune ressente les effets de celle-ci et devienne complétement folle. « Aaaaaah si tu pouvais fermer ta gueule… ça nous ferait des vacances ! » se mit-elle à hurler, ondulant son corps au rythme de la chanson, regardant les autres sans vraiment comprendre ce qui lui arrivait. Un pas en avant, un pas plus à droite… elle perdit le contrôle de ses membres et se mit à danser sur un coup de tête… Elle semblait pleine d’énergie. Ses bras allaient dans tous les sens, sans parler de ses jambes qui, parfois la faisaient sautiller… c’était l’horreur, et c’était horriblement gênant. « Aaaaaaaaah si tu pouvais fermer TA GUEULEEEEEEEEEE », elle prononçait des insultes, sans même le vouloir. Bon sang, si ses parents étaient là, elle passerait un sale quart d’heure… Mais après quelques secondes de danse et de chants, ses vêtements disparaissèrent et… elle portait ceux d’Amélia. Un chemisier grand et un jean plus grand qu’elle, des ballerines noires qui lui allaient à peine… c’était douloureux de s’habiller comme une vieille ! S’il vous plaît, rendez-lui ses fringues !
Enfin ! Ils étaient enfin sortis de cette maison hantée, et ce n'était pas trop tôt. Noirceur commençait vraiment à en avoir marre de cet endroit maudit, et il en avait aussi plus qu'assez de deoir combattre des démons qui n'étaient visiblement pas de son niveau. Pourtant, à sa grande déception, ce n'était pas lui qui avait exterminé ces gentlemans, mais bien la femme qui se faisait appeler Amélia qui avait détruit ces démons... en criant. Enfin, c'est ce qu'il avait compris, car à ce moment-là il était encore sourd et n'avait rien entendu. Ca valait peut-être mieux pour lui.
Mais maintenant c'était terminé. Ils étaient de retour dans cette rue, là où tout avait commencé, là où Kyran était encore Kyran et non pas Noirceur.
Noirceur pensait que tout cela était terminé, mais non. Deux nouveaux démons étaient apparus à son plus grand dam. Un totalement ridicule était en train de danser, tandis que l'autre était beaucoup plus sérieux et semblait se prendre pour le maître du monde.
Rirait bien qui rirait le dernier pensait Noirceur à ce moment-là... mais malheureusement pour lui la suite des événements allait lui donner tort. Et jamais il n'aurait pu imaginer ce qu'il allait lui arriver par la suite.
Alors que Noirceur commençait à s'approcher de Warren, le démon qui prenait le monde entier de haut et qui semblait penser être meilleur que Noirceur, quelque chose d'inattendu arriva à ce dernier. Quelque chose qui le mit vraiment très en colère. Très très en colère.
En effet, ses vêtements avaient été changés avec ceux d'un autre. Ou d'une autre plus précisément. Les vêtements de la gamine. Autant dire que ça ne lui allait vraiment pas. Au-delà du style qui ne lui sied pas vraiment, c'était surtout la taille qui posait problème. Ces vêtements étaient bien trop petits pour lui, et il se retrouvai donc quasiment nu, comme ça, au milieu d'une rue en plein cœur de Storybrooke.
Pour la crédibilité, on repassera. C'était certainement un des pires moments de toute l'existence de Noirceur, lui qui avait pour habitude de rester très sombre, froid, distant avec les autres. Il était là, humilié aux yeux du monde.
Il prévoyait une réponse violente, que ce soit par les mots ou par les poings. Il préférait commencer par les mots, pour bien exprimer ce qu'il ressentait. Mais encore une fois, rien ne se passa comme prévu.
Il aurait voulu hurler sa haine, sa colère, sa soif de vengeance, mais de tout cela ne se passe. Le “JE VAIS T'EXTERMINER” allait vite se transformer en une autre chose qui termina de couvrir de honte le pauvre Noirceur.
Ainsi, devant les démons, devant toutes les autres personnes présentes dans cette rue, avec ses vêtements d'une gamine de 10 ans sur le dos, il commença à chanter. Non, non, pas une chanson de haine. Enfin, si, mais transformée par le sortilège du démon Sweety. Cela donna un résultat pour le moins étonnant.
-JE T'AIIIIIIME, JE T'AIIIIIIIIIIIIIME, comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma...
Voilà ce qui venait de sortir de la bouche de Noirceur, de la bouche du Démon des Ténèbres. Et de plus, cela était accompagné d'une danse qui allait parfaitement avec la chanson. Vous imaginez le résultat. Tout à fait improbable, et tout à fait humiliant. C'était très clairement le pire moment de toute la vie de Noirceur, sans aucun doute possible.
Mais sans même jeter un regard autour de lui aux personnes qui le regardaient avc étonnement, sans jeter un regard aux deux démons qui riaient à gorge déployée, sans pouvoir ni ouvrir la bouche ni bouger son corps sous peine de se ridiculiser encore un peu plus, l'esprit de Noirceur s'était mis en route. Un plan de vengeance. Pour oublier l'humiliation. Et les humilier à leur tour.
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
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Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Amelia était à court de souffle et reprenait tranquillement ses esprits. Jamais elle n'avait entendu un souffle aussi court sortir de sa bouche... Attendez... Entendu, vous dites ? La pâtissière cligna des yeux sous l'effet de la surprise. Elle entendait. Elle entendait de nouveau. Et bien. Comme avant. Elle entendait son souffle, elle entendait les autres, elle entendait ses pas sur le sol. Elle entendait tout. Quant aux autres, ils avaient également retrouvé leur sens. Tout semblait terminé. Ils n'étaient plus dans la maison branlante mais de retour à leur point de départ, dans cette rue apparemment sans histoire de Storybrooke. La rue était d'ailleurs toujours aussi calme, au détail près que le corps sans vie de la femme morte de peur était encore là, étendue au beau milieu de la route. Amelia détourna les yeux. Il faudrait quand même appeler la police, on ne pouvait pas la laisser à la merci des charognes et de dieu sait quoi d'autre. Mais d'abord elle devait s'occuper des vivants, ses compagnons d'aventure. Leur dire au revoir, que ça avait été un plaisir de les rencontrer pour certains mais qu'elle aurait préféré les connaître autrement. Puis s'en aller, rentrer chez elle et faire la cuisine pour se détendre. Ah quelle belle perspective... Un bon bain chaud ne serait pas de refus non plus... Mais Amelia dut bientôt remettre ces belles idées à plus tard car déjà un autre malheur leur tombait sur le coin de la figure. Décidément, ils s'étaient passés le mot ! Amelia soupira. Longuement. L'ancienne lionne était une femme pacifiste et positive qui voyait d'ordinaire le bon côté des choses. Elle souriait en quasi permanence, sauf à cet instant là. A présent, Amelia n'avait plus envie de rire, ni même de sourire. Se battre sans but contre des personnes qui prenaient simplement un plaisir malsain à pourrir la vie de gens qu'ils ne connaissaient pas, ça commençait à bien faire. Et lui, là, qu'avait-il prévu comme jeu stupide pour les rendre fous ? N'avait-il vraiment rien de mieux à faire ? Amelia croisa les bras sur sa poitrine, attendant. L'instant d'après, elle était vêtue des habits de Rosalie, au demeurant jolis mais mieux sur elle que sur la pâtissière, et observait, impuissante. Ils avaient d'abord affronté leurs pires craintes. Puis ils avaient été privé d'un de leurs sens. Et maintenant, voilà qu'ils chantaient. Ou criaient, en fait. Kayla égrenait des insultes et Kyran proclamait son amour pour aller savoir qui. Amelia en avait tout simplement... marre. Et ne tarda pas à le faire savoir hargneusement : - J'en ai marre de ceux qui pleurent / Qui ne roule qu'à 2 à l'heure / Qui se lamentent et qui s' fixent / Sur l'idée d'une idée fixe / J'en ai marre de ceux qui râlent / Des extrémistes à 2 balles / Qui voient la vie tout en noire / Qui m'expédient dans l' cafard / J'en ai marre de la grande soeur /Qui gémit tout et qui pleure / Marre de la pluie, des courgettes / Qui m' font vomir sous la couette / J'en ai marre de ces cyniques / Et dans les prés les colchiques / J'en ai marre d'en avoir marre / Aussi... Bon, ce n'était pas exactement ce qu'elle avait voulu dire - enfin, chanter - et d'ailleurs elle aurait préféré crié, y ayant probablement pris goût mais tant pis. Amelia était trop lasse pour vraiment s'en inquiéter.