« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Barbas le démon de la peur sérieusement ? J’avais serré Kayla dans mes bras lorsque je l’avais vu arrivé, n’ayant pu éviter qu’elle voit cet affreux spectacle. Je la rassura doucement avant de lui faire un sourire confiant et finalement, je compris que quelque chose n’allait pas lorsque Amélia parla de Charmed, cette série sur trois sorcières, je sais pas trop quoi…A dire vrai, je regarde pas ce genre de série. Je respire longuement avant de voir un homme aux cheveux grisonnants s’approcher de nous, instinctivement, je me place devant Kayla avant d’écouter ce qu’il dit.
« Barbas, le démon de la peur. Pardonnez moi mais vous êtes un peu dépassé dans le genre démon qui fait peur. » dis-je confiante mais en voyant arrivé son accolyte, je ne compris pas tout avant de voir le petit homme trapu s’approcher de nous. Arquant les sourcils, je soupira. Ça allait être vachement joyeux tout ça mais alors que je comptais user de la magie pour me débarrasser d’eux, Barbas passa sa main devant mon visage et mon regard se posa sur Henry et Alexis, morts tous les deux. J’ouvre la bouche, je veux crier mais aucun son ne sort. Je m’approche et les voient sur le sol, inerte, en sang. Ce n’est pas possible, ils ne peuvent pas être morts.
Une larme roule sur ma joue mais je garde contenance. C’est une œuvre de Barbas, ils sont bien en vie, ce n’est qu’une illusion. Mes deux enfants sont bien vivants. Je lève les yeux vers Barbas « Croyez-tu réellement que tu pourrais me tromper en me montrant ma plus grande peur ? Il en faut plus pour m’avoir Barbas. », je pose mon regard sur son accolyte et au moment où son regard croise le mien, des boutons apparaissent sur mon corps. Je fais un pas en arrière, un second, un troisième « Qu’est-ce-qui se passe ? Qu’est-ce-que c’est que ça ? Aidez moi… » dis-je en reculant encore, regardant mes mains, mes bras et mon visage se recouvrir de boutons, surprise.
Un groupe venait de se former autour du cadavre. Le rouquin, Régina et Rosalie étaient revenu vers la femme étendue sur le sol. Puis d’autres personnes les avaient rejoints. D’abord une brune qui semblaient avoir l’âge de Régina, puis un homme plutôt ténébreux. Bizarrement, il ne lui inspirait pas réellement confiance. De toute façon, mis à part Régina, Rosalie ne connaissait personne. Ni même la petite fille qui s’était réfugié dans les bras de Régina à la vue du corps inerte. Ce n’était pas du tout quelque chose à voir pour une fillette de son âge ! Rosalie croisa les bras, observant chaque personne qui se trouvaient à ses côtés. Peut-être qu’il pouvait s’agir d’une des personnes ici présente. Pourquoi pas l’homme brun ? Pas le rouquin. Il semblait trop simplet pour commettre un meurtre. A moins qu’il ne soit un très bon acteur, cachant son jeu ? Cependant, d’après lui, c’était l’œuvre d’un soi-disant démon de la peur. « Démons ? C’est la meilleure. Encore, la magie, ça peut passer. Mais quelque chose qui vient des enfers…je n’y crois pas du tout. » Elle ne croyait que ce qu’elle voyait. Donc pour le moment, elle avait des doutes, elle était septique. « Mourir de peur, c’est possible ça ? Je ne savais pas ! » Cependant, cela coïncidait plutôt bien avec le teint pâle et les cheveux blanc. Sa mort était brutale. La brune avait essayé d’analyser la situation. Elle semblait moins folle que le rouquin. Elle ne voyait pas comment un démon pourrait venir à Storybrooke alors que cela n’existait dans aucun conte. Ça n’existait pas du tout ! La femme s’était prise pour une enquêtrice de la police scientifique. Elle était tel un médecin légiste. Peut-être allait-elle conclure qu’il s’agit d’un meurtre plus rationnel qu’un démon. Sauf que non !! Rosalie fit les yeux ronds, choquée par ce qu’elle venait de dire. Elle rejoignait le rang du rouquin. Fou. Rosalie leva les yeux au ciel, en soupirant légèrement. Mais elle essaya de ne rien laisser passer. Elle écouta, tout de même, très attentivement les paroles – bien que farfelus – de l’amie de Régina. « Ok. C’est complètement loufoque. Puis je ne connais pas Charmed. » Rosie espérait ne pas être une extraterrestre dans le groupe. Elle espérait ne pas être la seule à ne pas connaître cette série. Puis une idée, une solution fit tilt dans sa tête. « Mais du coup, si vous connaissez cette série, le méch… » Malheureusement Rosalie n’eut pas le temps de terminer sa phrase, d’exposer sa théorie, qu’un vieil homme fit son apparition. D’après ces propos il s’agissait du meurtrier de la femme, du coupable dont parler la brune. Donc elle disait vrai ? Et le rouquin aussi ? Ce mec était un démon et venait des enfers ? Ouawh ! C’était impressionnant et flippant. Puis, comme si cela ne suffisait pas, il n’était pas venu seul mettre le zouk dans la vie. Non, il avait décidé d’embêter la non paisible ville de Storybrooke avec un acolyte. Mais ça, Rosalie ne le remarqua pas immédiatement. En effet, alors que le démon avait fait son apparition, il s’était mis à regarder tout le monde à tour de rôle. Lorsqu’il croisa le regard de Rosie, la jeune femme sentit la terre trembler sous ses pieds. Immédiatement, elle paniqua, elle cria même. Elle revoyait dans sa tête la scène terrible dont elle avait été le témoin, voire même l’auteur. Un bâtiment qui s’effondre sur sa famille. La jeune femme, pour se protéger, s’accroupi au sol. Elle eut la même réaction que lorsque cela se passa réellement. Mettant une main sur le sol, puis une main en l’air, comme pour se protéger, Rosie créa un champ de force qui la protégea. C’est à ce moment-là que l’illusion de l’une de ses plus grandes peurs prit fin. Et c’est donc en se relevant que Rosalie aperçut le deuxième homme..beaucoup moins imposant que le démon. Mais tout aussi chiant. En effet, la jeune femme se retrouvait maintenant à 2 mètres de la tête de ses acolytes du jour. Des échasses avaient remplacé ses pieds et l’avait ainsi grandi de 2 mètres. La géante ne put s’empêcher de pousser un cri de surprise, mélangé à une certaine appréhension. « Oh punaise ! C’était quoi ce bordel ? Aidez-moi !!! » Mais apparemment, Rosalie n’était pas la seule à avoir des problèmes. En effet, Régina semblait elle aussi victime de toutou du démon. Des boutons semblaient pousser sur sa peau. Malheureusement, vu de là-haut, c’était difficile de déceler la taille de ses boutons. Il allait falloir répliquer. Mais comment se débarrasser de tout ça ?
- Vous croyez vraiment que vous me faîtes peur, ridicules démons ? Vous ne savez peut-être pas que je suis le Seigneur des Ténè...
Kyran ne put pas terminer sa phrase. Il n'en eu pas la force. Car ce qu'il vît lui glaça totalement le sang. Et il en fallait beaucoup pour pouvoir glacer le sang de celui qui se faisait appeler autrefois le Seigneur des Ténèbres. Il voyait le Chaudron Magique qui ne cessait de l'attirer encore et encore et encore vers lui, avec une puissance immense. Il ne pouvait détacher son regard de lui, et plus il le regardait plus, plus il lui semblait que le Chaudron se rapprochait de lui. Dangereusement. Kyran avait peur. Très peur. Plus qu'il ne voulait se l'avouer. Mais il s'en rendait compte tout de même. La peur se lisait sur son visage. Dans son esprit. Alors il comprit.
Que le Chaudron n'était pas réel. Que tout cela était un tour joué par Barbas, le démon de la peur.
Alors le Chaudron lui paru tout de suite moins effrayant. Moins terrifiant. Il était toujours là, certes, à le fixer comme s'il avait des yeux, mais Kyran arrivait à présent à détacher son regard de l'objet maléfique factice.
Et ce qu'il voyait ne lui plaisait absolument pas. Ils – car on pouvait dire qu'ils étaient tous dans la même galère malgré que Kyran détestait faire équipe – étaient en train de se faire complètement ridiculisés par ces démons tout droit sortis d'une vulgaire série télévisé. D'abord cette femme, que tout le monde semblait appeler Regina (il lui semblait qu'elle avait un lien avec la malédiction de la ville) avait des multiples boutons sur son visage, et il pouvait encore voir une lueur de peur dans ses yeux. Et puis il y avait cette autre femme, qu'il ne connaissait pas. Elle était tout simplement... envolée. Enfin quasiment. Elle semblait être montée sur d'immenses échasses qui avaient fait monter son corps loin, loin dans les airs.
Toute cette situation lui semblait être totalement surréaliste.
Et face à lui, Barbas riait à pleine gorge, tout comme un autre démon, sûrement celui qui était à l'origine de toutes ces catastrophes. Cela mettait Kyran en rage, mais il n'avait pas la force d'aller se battre avec eu, d'aller les détruire, car il était toujours un peu paralysé parce ce Chaudron qui ne voulait pas disparaître de sa vue. Saleté de Chaudron. Il le poursuivait décidément partout. Partout.
Il se décida finalement à réagir. Mais alors qu'il allait faire un pas pour se rapprocher de ses ennemis, le Chaudron semblait le suivre, et le second démon sembla lui lancer un sort.
Il sentit des picotements dans tout son corps. Comme des milliers de petites piqûres très désagréables. Kyran ne pouvait plus rien faire, il ne trouvait plus la force d'avancer.
Ce démon se moquait de lui. Il lui avait lancé un stupide sort de poil à gratter, et Kyran n'arrivait même pas à s'en sortir. Cela le mettait en grande rage. Il fallait faire quelque chose. Son esprit diabolique se mit en route.
Kyran allait se venger. Il fallait faire vite. Sinon l'humiliation serait trop importante pour un jour être réparée.
Once upon a time there was a happy little girl... then she grew up and turned into a monster.
Réfugiée dans les bras de Regina, la gamine la laissait la rassurer autant qu’elle le pouvait, bien qu’elle soit totalement traumatisée par la scène dont elle venait d’être témoin. C’était la première personne morte qu’elle voyait de sa vie et elle espérait honnêtement que ce soit la dernière. La femme allongée au sol sur laquelle elle avait à peine eu le temps de poser les yeux avait les cheveux blancs et une certaine peur était dessinée sur son visage… quelque chose l’avait effrayée et elle était sûrement morte de peur comme certains le disaient depuis tout à l’heure.
Il fallut quelques minutes à Kayla pour que celle-ci soit entièrement calme, bien que toujours un peu secouée par les évènements. Il était hors de question qu’elle rentre chez elle seule, maintenant, alors qu’un tueur rôde dans les parages… ou un démon, comme une jeune femme du groupe venait d’en faire la remarque. Un démon venant d’une série télé… ? Mais qu’est-ce qui se passait, encore ?
C’est lorsqu’une mystérieuse voix assez grave se fit entendre que la petite fille fut immédiatement cachée derrière Regina qui l’avait placée là, sûrement pour la protéger. Bien qu’elle soit à nouveau terrorisée, la petite ne pouvait s’empêcher de regarder l’homme qui les menaçait, cachée derrière Regina. Il avait l’air d’un simple vieillard mais ses menaces faisaient franchement peur… très peur.
Assez rapidement, alors que tout le monde restait silencieux, un second homme vint se joindre au vieil homme, celui-ci un peu plus petit. Qui étaient-ils… ? Elles ne les connaissais pas, mais certaines personnes du groupe en savaient plus qu’elle. En tout cas, c’était l’impression que certains donnaient.
Un cri d’une voix qu’elle connaissait très bien se fit entendre. Celui de Sully, son petit monstre favori. La petite se retourna en direction de la provenance du cri puis ce qu’elle eut devant les yeux fit s’arrêter son cœur : l’environnement qui l’entourait avait complètement changé, elle se trouvait dans la chambre qu’elle avait il y a quelques années lorsqu’elle a rencontré ses deux amis : Sully et Bob. Et sa plus grosse peur était en train d’arriver : les rideaux de sa chambre, son lit, le placard qu’ils utilisaient pour lui rendre visite était en train de prendre feu… Elle allait mourir et perdre tout contact avec son monstre qu’elle venait juste de retrouver… Non, c’était impossible, elle ne voulait pas que cela lui arrive encore. Elle criait en tournant sur elle-même, examinant la pièce à la recherche d’une solution mais c’était bien trop tard. Que pouvait-elle contre un incendie de cette ampleur… ? Elle pourrait à peine atteindre la porte de sa chambre. La chaleur des flammes se fit ressentir sur la gamine qui commençait à tremblotter quand elle vit enfin la provenance du cri : la petite boule de poils bleus et mauves était dans le placard en train de se débattre pour sortir… l’armoire partait en fumée, elle ne pouvait rien y faire.
Des larmes coulaient sur ses joues, elle tremblait et essayait de crier mais tous ses cris semblaient rester dans sa gorge. Elle ne pouvait faire sortir un seul mot de ses lèvres. Elle cligna des yeux en essuyant ses larmes, ses mains tremblantes puis ce cauchemar prit fin. Elle était revenue dans la rue, au même endroit auquel elle était auparavant… et les autres membres du groupe semblaient eux aussi terrifiés. Avaient-ils vu ce qu’elle avait vu ? On aurait dit… La gamine reprenait tranquillement ses esprits en respirant très fort, elle espérait que cela était juste un cauchemar…
Les paroles de Regina l’intriguaient, la petite fille leva les yeux vers elle pour la voir… des boutons commençaient à se dispercer sur son corps. La petite prit enfin la parole. « C’est… schtroumpfant ! », la bouche grande ouverte, la petite ne comprenait pas pourquoi elle venait de dire ça. Curieuse et complètement perdue, elle regardait les membres du groupe, voulant leur demander ce qui se passait. « Qu’est-ce qui se shtroumpf… ? Schtroumpfez-moi ! »… Elle avait perdue la parole. C'était ça, son supplice, c’était terminé.
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
Et voia, Olaf avait fait une énième connerie, mais bon, c'était habituel chez l'ancien bonhomme de neige. En effet, si des mechants de serie se baladaient en ville il y était pour quelque chose. C'était ca de faire des voeux a tout va. Mais, il allait devoir se dépatouiller pour les renvoyer d'où ils venaient. Il le savait très bien, il aurait besoin des personnes qui se trouvaient à ses côtés. Mais pour l'instant, ils semblaient tous assez préoccupés. En effet, entre une Regina qui se prend des boutons, une Kayla qui parle différemment, un Kayran avec du poil a gratter et, une Rosalie monter sur echasse.
Aaron ne savait pas s'il devait rire ou pleurer car bon, c'était assez comique, il fallait bien l'avouer mais, il ne voulait pas vexé ses partenaires d'aventure. On ne sait jamais, il ne les connaissait pas, il pouvait mal le prendre et se les mettres a dos n'était franchement pas une bonne idée. Mais, il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit car voila que le demon de la peur venait de passer sa main devant ses yeux. Voila, il avait lu sa peur. C'est ainsi que une illusion apparut sous ses yeux. Il était de retour dans le monde enchanté en plein été sauf que son nuage avait disparu, il allait fondre comme neige au soleil. Il sentit d'ailleurs le soleil le brûler. Ahhhh je fonds se mit il à hurler.. En réalité, cela n'était que illusion.
Alors qu'il sortit de sa torpeur, il remarqua qu'une mèche blanche était apparut au milieu de sa chevelure rousse. Ca faisait peur. Mais apparemment, les demons n'en avait pas terminé avec lui. Il se sentit vaciller. Et pour cause il n'avait plus de pieds normaux mais voila que ces derniers étaient palmés un peu comme les grenouilles. Il ne manquait plus que ca. Merde mais que m'arrive t-il ? Dit il alors qu'il avait les fesses par terre.
Amelia avait tenté - avec un succès relatif - d'exhorter ses troupes - du moins, ses camarades d'infortune - à rendre justice à la pauvre femme à ses pieds. Les autre l'avaient regardée un peu bizarrement, sans doute pris au dépourvu par cet élan digne de Sherlock Holmes au meilleur de sa forme. Et Amelia aurait très certainement adoré se mettre dans la peau du célèbre détective anglais pour une durée indéterminée. Mieux, l'ancienne lionne se voyait déjà mener une double vie : pâtissière le jour et enquêtrice la nuit. Dans une ville comme Storybrooke, elle ne doutait d'ailleurs pas de trouver de quoi s'occuper. Mais à peine le petit groupe avait-il fait trois pas qu'un homme tout de noir vêtu que son esprit de sérivore ne connaissait que trop bien leur barra la route, bientôt rejoint par une autre personne qu'elle ne connaissait pas, en revanche. Il ne lui fallut cependant pas longtemps pour comprendre deux choses essentielles à son sujet : 1) il s'était probablement échappé de la télé du rouquin et 2) il n'avait pas de bonnes intentions. Au moins on a pas eu à chercher le coupable bien loin, se consola t-elle avec l'énergie du désespoir. Même si, au fond, elle aurait préféré que la jeune fille qui n'avait pas cru sa théorie ait eu raison. Après tout, ils n'étaient clairement pas armés pour combattre des démons et, accessoirement, ils n'avaient pas tous des pouvoirs magiques. Pire encore, Amelia n'avait pas de pelle à tartes à portée de main. Et les ennuis ne faisaient que commencer. La petite rue d'ordinaire si tranquille s'était transformée en zone de cauchemar grandeur nature. Car si Amelia n'avait pas été touchée, elle n'était pas dupe. Barbas et son acolyte opéraient méticuleusement, s'attaquant à chaque personne présente tour à tour. Son tour viendrait forcément... à moins qu'elle ne prenne la fuite. Devant une taille pagaille, il aurait été aisé pour l'ancienne lionne de prendre ses jambes à son cou en laissant Regina la boutonneuse consoler la petite fille plus terrorisée que jamais pendant que le rouquin... fondait ? Il venait de crier d'effroi qu'il fondait, détail qui avait interpelé la jeune femme. C'était délirant. Du chocolat, ça peut fondre. De la glace aussi mais un humain ? Jamais ça ne fondrait, quelle idée ! Le démon inconnu faisait-il perdre la tête aux gens ? Amelia n'avait guère envie de le savoir. Les choses étaient déjà bien assez alarmantes comme cela. Pourtant, elle ne fuit pas, ne pouvait se résoudre à abandonner son équipe. Quitte à y laisser des plumes ou autres choses. Amelia, pas plus que Diku, n'était pas une trouillarde ou, du moins, pas à ce point. Ils étaient tombés dans cette galère ensemble et ils s'en sortiraient ensemble, comme le Scooby Gang ou peu importe son nom. Sinon, les sœurs Halliwell, bien qu'elles n'existent pas dans cette réalité, ne seraient jamais fière de leur plus grande fan et ça, Amelia n'aurait su se le pardonner. Droite, le regard défiant, elle ne quittait pas Barbas des yeux. Lentement, tranquillement, il s'approcha d'elle, un rictus diabolique sur les lèvres. - Tiens, tiens, tiens, regardez qui voilà, susurra t-il, le visage à seulement quelques centimètres de celui d'Amelia. Tu as un peu vieilli depuis la dernière fois, Phœbe, mais je saurais toujours te reconnaître en mille. - Je ne suis pas Phœbe, articula la jeune femme avec difficulté. Pas que j'aimerais pas, songea t-elle ensuite, admirative. Phœbe était une source d'inspiration pour beaucoup de femmes en général et Amelia en particulier. Comme elle, la sorcière avait mis du temps avant de trouver sa voie et de montrer l'étendue de ses talents. De quoi s'identifier, assurément. Mais les deux femmes étaient pourtant très différentes : déjà, Amelia ne savait pas boxer les gens, contrairement à la troisième sœurs. Ensuite, elle n'avait pas de pouvoirs et, aux dernières nouvelles, n'avait jamais épousé de démon. D'autre part, elle était bien moins sexy que Phœbe. - Je t'ai connue plus téméraire, souffla Barbas, son souffle putride caressant les narines de la jeune femme. - Sérieusement, vous... commença t-elle de nouveau. Puis elle changea d'avis. Après tout. S'il était buté, elle n'y pouvait rien. Amelia ne pouvait décemment pas forcer un démon à la croire, qui plus est si ledit démon était aussi puissant que Barbas. - Laissez tomber, marmonna t-elle, prête à l'affronter. Passant sa main devant le visage de la pâtissière, Barbas s'introduisit dans son esprit afin d'y lire ce qui l'intéressait : la peur. Narquois, il déclara : - Ta plus grande peur c'est de perdre l'estime de ta grande sœur. Que c'est mignon, ajouta t-il. L'instant d'après, ce n'était plus Barbas mais April qu'Amelia aperçut en face d'elle. Les sourcils froncés, elle arborait cet air qui signalait en général qu'elle ne plaisantait pas. D'ailleurs, les paroles qu'elle lui cracha au visage n'avaient effectivement rien d'amusant. Comme des lames plantées dans sa chair, les mots d'April transperçaient Amelia jusqu'au plis profond de son âme. Reniée. Rejetée. Détestée. - J'aurais du te laisser mourir dans le cimetière des éléphants, déclara April, acerbe. Ca nous aurait bien évité des malheurs. Heureusement, il n'est pas trop tard pour corriger le tir, déclara t-elle tandis que ses immenses griffes de fauve replaçaient peu à peu ses mains. Le cœur d'Amelia manqua un battement. April avait retrouvé sa forme féline et s'apprêtait à bondir. Dans trente secondes, il n'y aurait plus ni Diku ni Amelia. A moins que... Allez, concentre toi, Amy, lui soufflait une petite voix mentale. Tu sais que ce n'est pas réel. Tu le fais. Sois plus forte. Montre lui qu'il ne te connaît pas - Mais... elle va me sauter dessus, songeait encore Amelia, terrorisée. Ma propre sœur ! - SOIS PLUS FORTE ! lui intima la voix tandis que les traits d'Amelia, dont le teint avait sérieusement blanchi, se faisaient plus dur. Au prix d'un intense effort, la jeune femme parvint à ne plus voir April mais bien Barbas, toujours en face d'elle, spectateur de sa lutte intérieure. - JE N AI PAS PEUR DE VOUS ! réussit-elle finalement à crier. Mais au lieu d'entendre une voix normale, celle qu'elle entendait tous les jours, Amelia n'entendit qu'un couinement aigu à peine compréhensible. Mécontente - car la jeune femme aimait sa voix au naturel - l'ancienne lionne se tourna vers l'autre démon, les sourcils froncés. - VOUS ! s'emporta t-elle en le pointant du doigt, faisant fi autant que possible de sa voix ridicule, vous n'aurez pas de chocolat ! Et vous non plus, ajouta t-elle face à Barbas. Attrapant la première chose qu'elle trouva dans sa poche, Amelia la laça à la tête de Barbas, s'apercevant seulement ensuite qu'il s'agissait d'une boîte de Tic Tac.
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Chacun semblait être en proie à ses plus grandes peurs. Cela se voyait dans l’expression de leur visage. Même sur des échasses, Rosalie parvenait à lire la peur dans le regard de ses camarades du jour. Ils ne pouvaient pas rester comme ça. Et ce n’était pas avec des Tic-Tac qu’ils allaient venir à bout de ses étrangers ! D’ailleurs, en voyant cette scène, perchée là-haut, Rosie ne put s’empêcher de se frapper la tête. Non mais sérieusement…Des tic-tacs. C’était ridicule ! Le regard de la jeune femme se posa sur Barbas, en bas, qui jubilait. Oui, il était heureux de malmener le groupe. Voir ce sourire glacial sur son visage énervait l’ancienne Indestructible. Mais c’est le souvenir de ce qu’il venait de lui faire vivre qui rendit Rosalie réellement en colère. Il était tant de répliquer ! « Tu t’amuses avec ma peur et je suis peut-être montée sur des échasses mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas te botter le cul ! » Et aussitôt ces paroles prononcées, aussitôt sa paume de main se pointa vers Barbas. Il aimait se faire envoyer valser ? Tout le monde allait bien voir ça. La jeune femme se concentra, revoyant les images terribles dans sa tête, et le mal psychologique que ce démon de pacotille venait de lui infliger. Juste une demi-seconde après avoir pointé sa paume de main vers le démon de la peur, un champ de force se créa…un champ de force offensif qui prit la direction de Barbas et l’envoya valser à quelques mètres du groupe. Mais à première vue, par rapport à ce qu’elle voyait de là où elle se trouvait, cela ne semblait pas lui avoir fait beaucoup de dégat. Pas cool. Puis, le problème, surtout, c’était qu’elle était toujours sur ces échasses. Si Rosalie revenait sur la terre ferme, face aux démons, ses champs de forces auraient plus d’incidence ! « Il faut s’occuper de l’autre guignol aussi ! » Peut-être que de blesser grièvement le nain pourrait leur permettre de retrouver leur corps d’origine, sans échasses, sans bouton, sans mots bizarres etc…
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Tenue de Rosalie:
Barbas : 90% Membre du trio : 100%
Regina Mills
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| Avatar : lana parrilla
Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Barbas m’avait fait vivre ma pire peur, enfin ma véritable pire peur était ma mère mais bon, vu que j’en avais un bon nombre, il avait sans doute décidé de n’en choisir qu’une. A dire vrai, revoir ma mère m’aurait été fatal, elle m’a toujours fait peur, enfin plus ou moins. Mais me voilà à présent avec des boutons de partout et apparemment, je n’étais pas la seule à avoir des problèmes mais bon, il fallait à tout prix qu’on stoppe tout ça. « Félicitations à tous les deux, vous venez de m’énerver ! » dis-je avant de créer une boule de feu au creux de ma main et une seconde dans l’autre qui demeuraient plutôt intense.
« Alors ? Je touche lequel en premier ? » dis-je avant de tourner le regard vers les autres. Barbas serait le premier, après tout, c’est lui qui avait lancé les hostilités en premier non ? Un sourire mauvais se dessina sur mon visage tandis que le démon me regardait dans les yeux « On ne s’en prends pas à la sorcière la plus puissante de Storybrooke sans en payer le prix ! » dis-je à son attention avant de lever la main et de commencer à l’étrangler, créant une intense boule de feu dans ma main et lui jetant dessus. Malgré ses protections, je réussis à le toucher et le libéra de mon emprise avant de regarder son acolyte « Toi aussi, tu veux goûter à mes boules de feu ? »
Bravo, ils y étaient arrivés, j’étais vraiment énervée.
Kyran ne voulait pas laisser passer ça. Et pourtant il le faisait. La situation était en train de tourner au ridicules. Les démons étaient en train de se moquer d'eux, et pourtant Kyran n'arrivait pas à se sortir de sa torpeur. Les démons l'avaient pris de court, lui qui avait toujours pour habitude de dominer les choses et de réfléchir avant d'agir.
Rien ne lui venait à l'esprit. Rien. Il restait là, planté, à regarder les autres tenter difficilement de se défaire des démons. Et lui ne faisait rien.
Cela l'agaçait au plus profond de lui. Fortement même. La voix du Seigneur des Ténèbres qu'il était autrefois lui disait de ne pas laisser passer cela. Aurait-il plié comme cela face à des démons qui n'étaient même pas les plus puissants du monde, lorsque qu'il était le monstre que la terre elle-même craignait ?
Non. C'était certain.
Kyran détacha son regard du chaudron. Pour la première fois depuis son apparition.
Et puis. Son regard croisa celui des démons. Un regard glacial. Plein de haine. De colère. Le regard d'un homme humilié.
Les démons ne devaient pas s'attendre à ce que Kyran se relève de cette peur. Ils savaient pertinemment que la vision du chaudron le terrifiait. Kyran pu lire la surprise et une certaine forme de peur dans les yeux de ses ennemis.
Ce fut ce qui relança totalement Kyran dans l'action. Le Seigneur des Ténèbres se releva, lui qui était à genoux depuis la venue des démons. Il serra les poings, même si avec le recul cela pouvait paraître assez dérisoire. Mais dans le feu de l'action, c'était encore un signe de révolte.
Un pas sur le sol goudronné de la rue. Un pas qui signifiait plus qu'il n'y paraissait.
Une sorte de retour. Retour aux affaires. Retour aux sources. Retour d'une âme tout simplement.
Oh non. Ils n'allaient pas être déçus. C'était ce que Kyran se disait au fond de son esprit. Car s'il échouait, ce serait peut-être la fin. Pas la fin de sa vie.
La fin d'un tyran, d'un monstre, d'un conquérant. Le retour d'un homme normal dans la masse. Un homme perdu dans sa vie, dans son âme.
Once upon a time there was a happy little girl... then she grew up and turned into a monster.
La petite fille se demandait ce qu’elle faisait là. Pourquoi avait-elle décidé de sortir d’amuser ce jour-là, à cette heure-là, en passant par cette rue-là ? Elle n’en savait rien, malheureusement, mais elle se haïssait d’avoir prise cette décision. Si elle n’avait pas décidé de sortir s’amuser aujourd’hui, elle n’aurait probablement pas vue son ami en train de mourir, ce cadavre à terre, elle ne parlerait pas comme les personnages d’un dessin-animé qu’elle connaissait… Les choses ne seraient pas aussi étranges, ça c’est sûr. Mais cela changeait un peu la routine de vie de Kayla qui, en se réveillant le matin, s’attendait à ce qu’il se passe de nouvelles choses dans sa vie, qui voulait voir de nouvelles choses… Une chose était sûre, aujourd’hui, elle était servie. Et même si elle ne pouvait pas le faire, elle voulait mettre fin à tout ça.
Dressée près de ses coéquipiers qui essayaient de mettre la pâtée aux deux démons qui leur avait fait voir leurs pires cauchemars, Kayla se sentait inutile. L’une lançait une boîte de tic-tac sur l’un d’eux, l’autre enclencha un champ de force et une autre avait envoyée une boule de feu en l’étranglant… Quel spectacle… abominable, pour la gamine qui essuyait les larmes que ses précédentes visions lui avaient procurées. Elle devait faire quelque chose et aider ses nouveaux amis à vaincre ces démons qui leur rendait la vie difficile.
Plongeant sa main droite dans le petit gilet qu’elle portait, Kayla sortit son yo-yo puis le fit valser dans ses mains, se demandant bien ce qu’elle pourrait faire avec le seul objet qu’elle avait sur elle. Allez, Kayla, réfléchis… Allez, t’es pas faible. ‘Faut que tu te fasses le p’tit nain.
La gamine se mit à courir, elle avait pris tout son courage pour faire ce qui lui semblait impossible : affronter ce monstre dont personne ne s’occupait depuis tout à l’heure. Elle se jeta dessus, prenant son courage à deux main puis elle lui fit un énorme coup de pied dans les parties intimes. Ouïlle.
« C’est ça, qu’on fait aux méchants ! » hurlait-elle au nain en déroulant son yo-yo le plus rapidement possible pour l’envoyer à plusieurs reprises dans son visage. Il allait et venait contre sa face, de plus en plus violemment… Kayla ne le montrait pas, mais elle était fière d’elle. Elle venait de vaincre l’une de ses nouvelles peur… Mais ses petites attaques n’avaient pas l’air d’énormement affecter le démon, non… Et elle priait pour qu’on la sorte de là le plus vite possible, avant qu’il ne soit trop tard pour elle.
[Je savais pas trop comment gérer le système des scores et tout ça, donc... et désolé pour cette réponse pas très top.]