« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
En direct de TV Globo, chaîne locale de Rio de Janeiro...
"Bonjour, chers citoyens de Rio. Je suis Yzma Popochimalt, l'ange gardien qui veille sur vous. Vous savez que chacune de vos existences m'est précieuse.Cela fait plus d'un mois que je redouble d'efforts pour vous offrir la qualité de vie que vous méritez.
Depuis que votre gouverneur Luiz Fernando de Sousa a été contraint de prendre du repos suite à un empoisonnement qui a réduit son estomac à la taille d'un raison sec, j'ai repris son travail et la lourde tâche de ne pas vous décevoir. Je me donne corps et âme pour faire de Rio une ville resplendissante. Continuons donc sur notre lancée ! J'ai le plaisir de vous annoncer qu'un carnaval improvisé aura lieu le 21 août. Il s'annonce aussi vaste et coloré que le carnaval annuel ! Alors venez vous amuser avec... "
L'image à l'écran se brouille, remplacée par celle-ci, et une voix informatisée s'élève alors :
"N'essayez pas de régler votre téléviseur, voici votre cyber flash, souffle de la liberté. Le piratage du réseau durera exactement soixante secondes, on ne peut le localiser, on ne peut l'interrompre et c'est la seule voix encore libre qu'il reste dans cette ville.
Notre 'bienfaitrice' Yzma Popochimalt a dépensé plusieurs millions de réaux pour financer ce carnaval outrancier, ode à son égo démesuré. Toutes les factures ont été falsifiées pour faire croire que l'argent a été versé à plusieurs orphelinats. Si vous avez encore des doutes sur l'intégrité de cette mystérieuse femme, levez la tête et regardez la statue du Christ Rédempteur. Ne la trouvez-vous pas un peu changée ? Son visage a été gommé en prévision d'un tout nouveau, taillé selon le propre faciesse de Mademoiselle Popochimalt.
Le temps viendra où nous obtiendrons enfin justice pour tous les délits de cette femme. Ses agissements sont un crime contre la ville de Rio. Les Aves Libres ne vous abandonnent pas et travaillent dans l'ombre pour la survie de notre ville.
C'était votre cyber flash, souffle de la liberté."
L'image se brouille et Yzma revient à l'écran au moment où elle crie -sait-elle que les caméras filment toujours ?
"JE VAIS LE PLUMER CET OISEAU DE MALHEUR !"
La chaîne préfère lancer les publicités pour éviter trop de débordements...
Activia la la la la ♫ ET MAINTENANT... EN ROUTE POUR RIO
Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »
| Avatar : Mads Mikkelsen
Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
A la guerrre comme en amour, pour en finir, il faut se voir de près... - Napoléon Bonaparte -
Quelques semaines plus tôt…
Aloysius trônait dans son grand bureau à la mairie de Storybrooke tout en remplissant ses papiers habituels. Calme, comme à son habitude, il écoutait de la musique classique dans une ambiance plutôt douce et cosy, le caractérisant tant, que ce soit chez lui, à son cabinet ou à la mairie, à présent qu’il était ENFIN de retour… Il avait fallu lui coller une perruche et trois incapables avant que tous ici comprennent à quel point il était un bon roi, LE roi même… enfin… maire ici… Mais cela n’avait guère d’importance. Son calme fut bientôt troublée par sa secrétaire plutôt particulière qui avait tendance à oublier de frapper une fois sur deux. Elle avait un dossier dans la main et ramenait son meuble à télé à roulette, l’engin posé fièrement dessus, comme à chaque fois qu’elle devait passer dans son bureau pour une durée indéterminée… A croire qu’elle ne pouvait pas vivre sans ses séries… Mais cela ne dérangeait le psychiatre qu’à moitié : pendant qu’elle regardait, elle évitait au moins de le fixer de ses yeux globuleux.
En apercevant le fin dossier, Aloysius se releva dans son fauteuil, un fin sourire mauvais sur ses lèvres. ENFIN. Ils la tenaient. Yzma Popochimalt… Son ex-conseillère avait disparue de la circulation depuis maintenant un bon bout de temps et cela n’était pas pour le rassurer… Elle avait promis de se présenter aux prochaines élections, pourtant, au moment de voter, il n’y avait eu que Miss Swan en face de lui, à croire qu’elle avait oublié de se présenter… C’était une femme ambitieuse, sans doute autant que lui, ils avaient eu une courte, très courte relation d’un soir et ils semblaient se vouer la même haine tentée de respect pour ce que chacun mettait en œuvre pour parvenir à ses fins. Peu après son élection, le lion avait jugé bon de mettre sa secrétaire sur l’affaire, préférant largement avoir ses deux rouquines insupportable, en l’occurrence Yzma et Angela bien dans son champs de vision que faisant une quelconque ânerie qui pourrait amener à la proche destruction du monde. Il s’était tellement moqué du piaf et de son dôme, il était hors de question de faire la même erreur…
Elle lui avait alors claqué le dossier devant les yeux, elle en face de lui, tout en lui expliquant ses trouvailles… Ses trouvailles sur les dissolvants, les nouveaux vernis et les couleurs de l’été, les nails arts, les soins gommant, les masques, les… QUOI ?! Non stop ! Il sentait déjà la moutarde lui montait au nez tandis qu’il tentait de la recardrer, n’oubliant pas d’inspirer profondément avant de se mettre à parler de peur de faire quelque chose qu’elle pourrait ensuite lui faire regretter. Tandis qu’elle continuait à piailler sans cesse sur les trucs « trop tendances », il claqua sa main sur le dossier, les doigts écartés, similaires à une grosse patte de lion :
- Mademoiselle Pink… Revenons au sujet principal, vous voulez bien ? Le dossier ?
Et voilà qu’elle lui montrait une nouvelle feuille sur un nouveau vernis ! Le regard était glacial, et le ton polaire lorsqu’il répéta entre ses dents :
- Le dossier…
Déçue, la rouquine avait finalement capitulée pour lui sortir une page Wikipedia sur le dessin animé de Kuzco et l’importance du rôle d’Yzma dans celui-ci…
- Mais… Il n’y a rien là-dedans… - Oui mais j’ai fait un dessin…
Elle lui tapota le dessin en fin de page et il lui fallut un sang-froid incroyable pour ne pas lui sauter à la gorge et la découper à l’aide du coupe papier… Calme Aloysius, Calme… ça ne servait à rien de la tuer maintenant… Pas ici, pas comme ça… ça ne passerait jamais pour un acci… Soudain, le bas de page recommanda toute son attention. Ecarquillant les yeux, il récupéra une loupe. Se pouvait-il qu’il ai finalement un peu de chance dans son malheur ? Angela avait allumé sa télé tandis qu’il lisait un « pour en savoir plus » qui le redirigeait vers… Rio… Comment ça Rio ? Pourquoi Rio ? Il avait du mal à se concentrer avec la télévision au volume maximal et la voix de crécelle de la personne interviewée… La voix de crécelle… Ne croyant que très peu en la chance qui lui souriait, il releva lentement la tête pour voir Yzma, à la télévision, devant le Christ Redempteur, parlant d’un soit disant « Yzmatopia »…
- Tiens c’est marrant, elle me dit quelque chose la…
Face au regard d’Aloysius, Angela y regarda à deux fois et compris l’énorme boulette qu’elle était en train de faire, en silence pour une fois. Mais la colère était passée… Il la tenait…
- Miss Pink… Nous partons à Rio ! Arrangez le voyage et le logement voulez-vous…
Il lui avait dicté tout cela en remettant sa veste de costume et en sortant de bureau, le sourire carnassier sur les lèvres. Il avait rendez-vous avec Connor Williams, il avait rendez-vous avec le dieu des dieux… Il allait arrêter cette mégère… Il avait rendez-vous avec son destin.
Aujourd’hui…
Il allait la tuer… Pas Yzma, l’autre. Non chaque chose en son temps, l’autre mégalomane aurait son compte un jour ou l’autre… Après tout, ç’avait toujours été l’amour vache entre eux deux. Il avait su l’oublier après les élections mais maintenant qu’il y pensait, il ne se la sortait pas de la tête. Elle, avait un autre style : elle ne l’avait jamais vraiment oublié, le gorgeant en toute amitié de poison et de lettre de menaces de mort en tout genre qu’Angela avait oublié de lui transmettre. Non… Celle qu’il allait tuer, c’était cette dernière justement. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui… le travail n’était jamais aussi bien fait que quand il le faisait de lui-même… Mais de là à penser qu’il aurait dut lui expliquer par A+B le menu détail de quel type d’avion il fallait prendre… Il avait failli la tuer en arrivant sur le tarmac, refusant d’abord catégoriquement mentalement de prendre ce coucou de malheur avec les cages à poules en destination de Rio. Mais il avait fallu faire bonne figure devant ses invités, devant ceux qui avaient décidés de l’accompagner dans ce périple de « arrêtons Yzma »… Alors il était monté à bord mais n’avait pas vraiment desserré les dents pendant 12h, face à la l’incompétence de la rouquine assise à côté de lui et qui ne semblait visiblement pas comprendre où était le problème… Et dire qu’elle avait également réservé l’hôtel… Le pire était à craindre…
Le décor à l’arrivée l’apaisa un peu… Le hall de l’aéroport était immense et il se délectait de chaque parcelle de ce magnifique style architectural tandis qu’ils se dirigeaient tous vers le tapis aux bagages… A mais non… Suis-je bête ! Vers la sortie directement vu qu’ils avaient voyages dans un cargo miteux, leurs valises avec eux… Il attendit qu’ils soient au parking pour observer sa fine équipe, les compter mentalement, de peur qu’il en manque déjà un au départ. Il était sans doute temps pour quelques paroles de remerciements, lui qui n’avait décidément pas pu en faire, bien trop en colère pour l’ouvrir convenablement avant cela.
- Mesdames, messieurs… Sachez que je suis ravi de vous voir tous ici à mes côtés. Votre présence à chacun m’honore. Le dieu des dieux nous a rappelé d’être discrets durant notre voyage, je rappelle donc que toute magie ou événement risquant de montrer que nous ne faisons pas partie de ce monde est à proscrire. Miss Popochimalt fait suffisamment de dégâts comme cela, nous sommes tout de même là pour l’arrêter et non pas pour empirer les choses. Au nom de mon assistante, je vous adresse mes plus sincères excuses quant au voyage de 12h que nous venons de passer…J’espère sincèrement que notre hôtel aura suffisamment de quoi nous sustenter afin de palier à ce manque de confort extrême.
Le regard qui suivit en direction d’Angela fut long de compréhension. Un accident était si vite arrivé loin de Storybrooke…
Non mais tu m'a prise pour le bon samaritin ou quoi ? moi dès que je la déniche cette Yzma j'y fou mon grin de sel et on retourne Rio à deux, Wesh
.
Je vais le faire saigner, ce sale chien ! Non mais je ne parle pas d'un vrai chien-là, vous croyez quoi non mais oh. Je parlais de ce sale acolyte qui foutais rien et qui gâchait tout ce que je faisais. Je me trouvais dehors, dans une rue de Storybrooke avec mon talon sur la gorge de d'Horace allongé par terre comme un vulgaire chien. Bordel que j'avais envie de lui ouvrir sa ravissante petite jugulaire et de le faire saigner comme un chien. Je tentais de me calmer alors que mon esprit brûlait et que j'imaginais les tortures bien sanglantes. Je voyais tellement son petit corps de bébé tout raide mort, ou casser en deux dans d'affreux craquements. Oui. Ça s'est bien. En ce moment, je m'énervais pour un oui ou pour un non. En même temps, j'ai atterri en prison pour avoir volé des animaux à Yzma. Rien à foutre, ce n'est pas ma faute si ce sale steak de cheval m'avait suivi. Dès que je croise sa route, je le castre clair et net. Oh moins il aura plus les prestiges d'un étalon ! Serrant les dents, je refermais mes poings et tentais de calmer la rage qui s'emparait de moi. Mes paumes tremblaient et blanchissaient, le regard meurtrier vers Jasper. Dans ma tête, je l'avais tué trois fois. Dans mon regard, on y lisait toute la souffrance que j'avais envie de lui faire endurer. Je me massais un moment les tempes, alors que Jasper regardait Horace par terre impuissant. Le gros lardon qui me servait d'acolyte se mit à geindre comme un vulgaire chien. Je tournais mon regard bleu vers lui.
« Pitié madame, je vous assure qu'ils étaient là et...craaaaahn » Suffoqua t-il alors que mon talon s’écrasait de plus en plus sur sa gorge. Un regard assaillant en son égard, pour lui faire comprendre à quelle point je voulais trouer sa carcasse de Cheese burger.
▬ « Je te confis une mission, une seule et tu la foire ? Si j'étais ta mère, je t'aurais déjà foutu dans une porcherie ! Il n'y aura qu'une truite pour t'aimer sale bombonne ! » Je déversais toute la colère dans mon geste qui suivit : le manche de mon arme lui cogna violemment le nez, et un gémissement s'échappa de ces lèvres tandis que mes mains se refermaient sur son col et que je le relevais avant de le plaquer le plus brutalement possible contre le mur. Mes lèvres étaient serrées avec mes dents, mes yeux lui lançaient des flammes tellement je me sentais comme une chandelle et mes mains tremblotaient d'énervement. Je déteste qu'on échoue dans mon business. Avec moi, c'est marche ou crève. Ils sont à moi. Les deux ; Horace et Jasper sont à moi. Affreux pantin tenu par des files, entre les mains d'une marionnettiste. Ils n'avaient pas le choix que de m'obéir. Leur vie m'appartenait. Seule moi pouvait y mettre fin. Horace eut le regard effrayé, prit de terreur. Je ne sais pas ce qui me retenait de le faire saigner comme un cochon et de prendre ces cheveux pour en faire bonnet. Non franchement. Mais je ne fais pas encore dans les humains, il a de la chance. D'un geste désinvolte, mon talon vint s'écraser dans sa partie intime. Il laissa échapper un hurlement de douleur et suffoqua en ce tenant l'entre-jambes, écrouler sur le sol.
▬ « Tu y tiens ? Non parce qu'on sait jamais, un accident s'est si vite arrivé ... » Insinuait-je. Un sourire narquois ornait mes lèvres, tandis que mes yeux d'ivoire se tournaient vers Jasper. Il était blême. Je m'approchais de lui et lui tapotais l'épaule, un sourire mauvais aux lèvres. « Allons, pour une fois que ce n'est pas toi. » Le rassurais-je. Bah oui, d'habitude, c'est Jasper qui se prend des vases en pleine poire, des coups, des cris. Quelles bandes de triples idiots je vous jure. Pire que ce foutu canasson. Je m'éloignais des deux esclaves pour rejoindre ma voiture et m'y asseoir dedans. La fourrure qui recouvrait les sièges me fit prendre un brin de plaisir. Fourrure de renard roux. C'était parfait. Mes mains touchèrent le volant dans un contact doux, presque minutieux. C'était en peau éléphanteau. Celui que j'avais volé à Yzma. Si vous aviez vu son regard suppliant avant que j'en face de la charcuterie ... Carlisle avait voulu lui donner un sérum pour l'anesthésier afin qu'il ne souffre pas. Trop bon, mon frère. Mais j'étais tellement impatiente que je n'avais pas cherché à comprendre et que j'avais sorti la tronçonneuse, directe sur le bébé ! C'était jouissif, punaise. j'évitais de prendre tout ce qui appartenait au serpent pour pas froisser ma soeur adorée. Elle le prendrait très mal si ça devait arriver. Et jamais de la vie je risquerais de la blesser. Plus jamais, pas après ce qui nous es arriver. Si quelqu'un devait toucher ne serais-ce qu'un cheveux d'elle ... Je le ferais tellement souffrir qu'il me suppliera d'en finir avec lui. Ces pensées me firent sourire comme une folle. J'étais folle. Je l'assumais totalement. Je tournais le regard vers mes deux acolytes, le regard brillant de malice.
▬ « Vous courrez derrière la voiture, rien à fiche, je reprends pas des tas de bouseux que vous êtes. Faite du stop, des gens auront peu être assez pitié de vous pour vous prendre. Soyez à l'heure demain ou je vous sectionne la moelle épinière !» Déclarais-je, avant de klaxonner un bon coup et de démarrer à toute allure, faisant crisser les pneus et rugir le moteur. J'avais la conduite sportive, j'y étais pour rien.
Et puis voilà qu'on me propose d'aller chercher la fameuse Yzma à Rio parce qu'elle foutait le bordel ! Non mais est-ce que je viens me mêler des affaires des autres méchants moi ? Non. Sauf si j'y suis invité pour mettre du grabuge éventuellement. Je ne vois pas pourquoi je jouerais les bons samaritains. Je ne suis pas le père Noël moi. Je ne suis pas gentille. Je n'offre pas de cadeau aux gosses, les gosses, c'est insupportable. Prenez un chien. C'est bien un chien. Transformer le fourrure. C'est bien la fourrure. Pourtant, étant une créature divinement douée d’intelligence, -vous dites quelque chose, je vous casse la tronche- une idée fleurie dans mon esprit pure et chaste. Il me semble qu'a Rio, il y avait des tonnes d'animaux abandonnées. En fait, cela me rendait complètement dingue rien que d'y penser. Puisque ces sales cabots servent à rien, autant les tuer tout de suite non ? Puis sur mes bras, ils serviront au moins à quelque chose ! Mon regard se tourna soudainement vers la télévision, ou Yzma clamait son nouveau territoire. Un air amusé aux lèvres, je levais les sourcils avec un air sournois. Elle ne manquait pas d'air celle-là. Toujours aussi cinglé, ce n'est pas possible. Un coup de tête dans mon bras me fit pencher la tête. Un sourire s'afficha sur mon visage tandis que je me baissais pour prendre le lionceau blanc d'Yzma dans mes bras. L'animal ronronna et se frotta contre moi.
▬ « Mais bien sûr que tu viens avec moi ! Je ne voudrais pas avoir froid, tu comprends ...» Je laissais un ricanement s'échapper de mes lèvres. Je déposais un baiser sur le museau de l'animal que je soulevais dans le vide. Je le déposais sur une table en faire et lui effectuait quelque caresse sur le flanc. Une fourrure parfaite, elle m'ira comme un gant. Je pris le collier chainette, relier par une laisse accroché à la table. Je lui passais le collier autour du cou et de ma main libre, dégainais une perceuse. Tss, pauvre âme sensible va. Je ne vous dirais pas la suite, bande de chochottes. Jusqu'à ce que j'ai dû sortir les boulquès tellement ce stupide animal hurlait.
Bref. Je ne sais pas pourquoi je me suis lancé là-dedans. Honnêtement quand j'ai vu l'avion et la tronche de ceux qui nous accompagnaient, j'ai cru qu'on était au secours populaire. Ou la croix rouge. Bordel, mais c'est quoi cette grosse poubelle ? Ils veulent me tuer ou quoi ? Ils ne savent pas que Cruella a besoin de luxe ? Ma main caressa la fourrure blanche sur mon bras. J'avais fais une veste du petit lionceau blanc; Et elle m'allait super bien. J'avais hâte de le montrer à Yzma et de lui dire à qu'elle point j'ai savourer chaque cris de douleur du félin qui lui appartenait. Faire mariner les méchants, c'est trop de la balle. Une fois le voyage dans cet oiseau de malheur finit, je me sentais trop énervée. On s'est foutu de ma gueule. Mais trop tard. J'étais dans l'aéroport avec mes copains claudo du secours populaire. Et le Maire. Le maire, il avait une certaine prestance que j'admirais presque. Presque. Rien n'est mieux que Cruella. On ne devrait pas l'appeler Yzmatopia, mais Cruellatopia. Avec des tonnes de carcasses et d'animaux. Je me dirigeais vers ma valise d'un pas lourd et fus surprise de trouver un homme qui la soulevait à ma place.
▬ « Tire tes sales pattes de là, porcelet ! » Et bam ! D'un geste désinvolte, ma valise se fracasse contre le crâne de l'homme qui vacilla et tomba sur le sol en ce frottant la tête. « J'espère que ta mère a bien honte de ta sale face rat ! Non mais qui peut mettre au monde erreur pareille ? Espèce d'accident. » Grognais-je en hurlant comme une hystérique, les bras qui partaient dans tous les sens. D'un geste ferme j'enfourchais ma valise et revient vers le groupe. Je passais devant un gamin, lui prit sa sucette que je fourrais dans ma bouche et le dégageais d'un coup de pied. « C'est à moi maintenant ! » Rétorquais-je. Il se mit à pleurer et je le contournais avant de me planter devant le groupe et de relever un sourcil en tapotant du pied, impatiente. J'écoutais le bla bla monsieur le maire. En fait, je faisais semblant d'écouter parce que je m'en foutais royalement. au nom de mon assistante, je vous adresse mes plus sincères excuses quant au voyage de 12h que nous venons de passer… Mes yeux se tournèrent aussitôt vers la rousse. Je défaisais mon sac et lâchais ma valise. Je lui tapotais l'épaule et attendis qu'elle se retourne.
▬ « C'est toi que je dois remercier pour ce fabuleux voyage ? » Elle hocha la tête. « Bien. » Je fis voler mon sac dans sa direction, qui vint s'exploser en plein dans sa face. « Merci. » Un sourire malicieux et plein de sournoiserie creusa mes lèvres, alors que mon regard brillait de méchanceté. Je retirais le flingue de mon sac et le fourrait dans ma ceinture. Viens voir maman...
Angela Pink
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Karen Gillan ➹
৩ Ca fait tellement... longtemps ! ৩
৩ T'as vraiment rien
d'Aloy... ৩
| Conte : Lilo & Stitch ¸.• | Dans le monde des contes, je suis : : Angel ϟ
J'avais ouvert grand les bras pour réceptionner la valise que l'autre folle m'avait lancée dessus, mais bien trop tard car elle avait atterris tout contre ma poitrine, me projetant au sol. Elle avait quoi dans sa valise ? Toute une panoplie de la parfaite psychopathe ? Des gants de boxe avec le sac de sable ? J'avais laissé échapper un petit cri d'agonie, jetant un regard avec Aloysius Black qui n'avait pas bougé le moindre petit doigt. Si je ne le connaissais pas suffisamment maintenant, j'aurai pensé qu'il aurait été tenté d'ajouter sa valise à mon calvaire.
Elle voulait se la jouer comme ça ? Je m'étais relevée après avoir poussé sa valise sur le côté. A ce moment je l'avais vue prendre un flingue et le glisser dans sa ceinture. Ca ne pouvait pas mieux tomber. J'avais passé le concours quelques jours auparavant pour entrer dans la police, car il me fallait un passe temps entre deux séances de manucure à la mairie. J'avais tentée de convaincre Aloysius Black de lui faire les ongles, des masques et différentes autres choses pour améliorer son physique et ses prestations lors de ses conférences, mais il avait catégoriquement refusé, préférant garder sa peau pâle et sale. Dommage, il aurait été bien plus sexy avec quelques masques. Surtout celui aux soins exfoliant à la papaye.
"Héhéhé." avais-je laissée échapper en faisant un grand sourire à la tarée de service. Puis, une antenne avait jaillis de derrière mon oreille et elle s'était posée tout contre sa valise. Je me demandais vraiment ce qu'elle avait dedans. Quoi qu'il en soit, un petit coup de jus et la valise avait commencée à prendre feu. Je m'étais éloigné car quelques petites explosions avaient suivis. C'était peut être pas un sac de boxe qu'elle avait dans sa valise.
"Approche toi encore une fois de moi et je t'arrête ! Tu es un danger public ! Tu es une psychopathe ! J'en parlerai à Pascal Méléon dès qu'on sera rentré à Storybrooke et si tu veux tout savoir, tu finiras ta vie derrière des barreaux pour trouble de l'ordre public et agression de la bras droit du maire !"
Non mais merde quoi ! J'étais l'atout charme de la ville et elle avait tentée d'abîmer mon magnifique visage angélique. Mon antenne était rentrée à la base, disparaissant du haut de mon crâne et j'avais tapée mes mains l'une contre l'autre pour faire partir la poussière créée par l'explosion. Puis, je m'étais tournée vers Aloysius en lui faisant un magnifique regard et en lui annonçant que j'allais récupérer ma valise que j'avais faite arriver par envoi spécial jusqu'ici.
"Non non, ce que vous ne comprenez pas c'est que c'est important que je la récupère et que je la récupère de suite !"
Le type qui se tenait devant moi derrière le guichet ne semblait pas comprendre l'importance de la chose. Pourtant c'était clair, net et précis !
"IL ME FAUT CETTE VALISE ! Maintenant !"
J'avais beau monter le ton et tout, mais il était totalement incompétent. En me tournant, je m'étais rendu compte que le restant du groupe m'avait rejoint. Peut être qu'on pourrait utiliser l'arme de la folle pour les forcer à me rendre ce qui me revenait de droit.
"Ce que je peux vous proposer madame Black, c'est qu'on vous prévienne par téléphone quand votre valise sera retrouvée et qu'on vous l'apporte directement à votre hôtel"
Madame Black ? Ah oui, la réservation était à ce nom là et pour avoir une promotion sur mon billet, chose que Aloysius Black allait beaucoup apprécier, je m'étais fait passer pour sa femme.
"Ok ok. Dès que mon mari arrive, je vous donne le numéro de l'hôtel."
L'homme leva la tête en direction du maire, se demandant pourquoi je devais attendre la venue de mon mari si ce dernier se trouvait devant moi au vue des passeports qu'il avait dans les mains et où la photo de monsieur Black était clairement présente dessus.
"Lui ? Ah non, ça c'est mon autre mari. Vous suivais ou pas ? J'ai pas l'impression que vous êtes très fut-fut. Mon véritable mari va se pointer ici d'une minute à l'autre avec notre voiture et les clefs de nos chambres !"
Il suffisait simplement de l'attendre. D'ailleurs j'avais croisée les bras et je m'étais appuyée dos contre le guichet. Il n'allait pas tarder. Le type derrière avait tenté de me dire que je ne pouvais pas rester là devant son guichet, car je monopolisais la place, mais je m'en foutais. J'étais la première, je voulais être servie la première, même si mon mari n'était pas encore arrivé.
Solal A. Dorado
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Gaspard Ulliel
| Conte : La Route d'Eldorado | Dans le monde des contes, je suis : : Tulio
Un hurlement et le bruit mat d'une main coupée tombant sur le sol se fit entendre. Solal prit la serviette éponge que lui tendait l'un de ses hommes et essuya le sang qui couvrait son visage avec une moue de dégoût. Il n'avait jamais apprécié les giclées de sang qui suivait les sectionnements de membre. C'était toujours difficile à faire partir le sang. Il attrapa son prisonnier par les cheveux et tira d'un coup sec en arrière pour venir susurrer à son oreille.
"Arrête de hurler ou je t'arrache la langue."
Il le relâcha en le poussant légèrement. Il vit l'homme tomber vers l'avant avant d'être retenu par les cordes qui le maintenaient attachées sur une chaise en fer. Les avants bras soigneusement maintenu aux accoudoirs. Offrant une perspective fort intéressante pour le démembrement. Le mafieux caressa distraitement le bord de son couteau de cuisine, jouant nonchalamment avec avant de venir se positionner devant son invité du moment. Il avait été surpris à fureter un peu trop près d'un des lieux de rendez-vous secret du gang. Et ce genre de chose était rarement anodine.
Il fallait donc essayer de faire parler cet espèce de fouine mal dégrossie. Et pour l'instant, le scélérat ne pipait mot. Gardant précieusement ses informations pour lui. Il les avait défié du regard jusqu'à maintenant. Supportant sans broncher les coups, le visage couvert de sang et d'hématomes. Mais Solal avait décidé de passer à l'étape suivante. Peut-être que débarrasser l'intrus d'une main le ferait réfléchir. Mais à part un hurlement et le plic-ploc du sang gouttant sur le sol. Il n'avait rien obtenu de probant. Un soupir lui échappa alors qu'il se saisissait d'une paire de pince. Il s'approcha de la seconde main, celle encore reliée à son propriétaire et la plaça à l'extrémité du petit doigt.
"Tout serrait tellement plus simple si tu parlais..."
Cassant les doigts un à un. Sous les hurlements d'agonie, les supplications. Et quelques larmes. Tirant un sourire à Solal à chaque fois que l'une d'entre elle apparaissait. L'encourageant à continuer sa petite torture. Attrapant le doigt suivant entre les étaux de sa pince multiprise, serrant et... crac. Se délectant autant que s'agaçant des hurlements de douleur de son prisonnier. Et au doigt suivant... A moins que... Ne serait-ce pas une capitulation qu'il voyait se profiler ? Il savait qu'il finirait par le faire parler tôt ou tard. Un fin sourire satisfait s'étira au coin de ses lèvres alors qu'il haussait un sourcil inquisiteur. Signe qu'il écoutait. Et les révélations le laissèrent songeur.
Il n'avait pas conscience que le danger était aussi proche. Pourtant il savait que les alliances ne duraient jamais éternellement. Et pourtant... Mais ce problème serait réglé en temps voulu. Pour l'instant, il avait un message à faire passer. Le mafieux contourna sa victime pour se placer dans son dos. Tapotant doucement son épaule avec un faux sourire compatissant.
"Et bien voilà, tu vois quand tu veux, ce n'était pas si terrible de parler, n'est-ce pas ?"
Il se saisit du couteau de cuisine qu'il avait précédemment reposé sur une tablette en acier à côté de l'intrus et le posa contre le cou de l'homme, tirant d'un coup sec en arrière alors que le sang giclait d'un trait. Il le vit se débattre un instant, cherchant de l'air, se noyant dans son sang avant de rendre son dernier soupir dans un soubresaut accompagné d'un gargouillis macabre. Solal relâcha le cadavre qui gisait inerte uniquement maintenu grâce aux cordages qui l'avait gardé prisonnier. Il reposa le couteau sur la tablette et sans un mot se dirigea vers le lavabo dans un coin de la pièce. Il se lava méticuleusement les mains avant de les essuyer sur une serviette que lui tendait l'un de ses hommes.
"Patron ?"
Il se tourna vers la voix qui s'était adressée à lui et le fixa un instant en silence avant de se tourner vers le cadavre.
"Allez donc le rendre à sa famille... Je suis certain qu'ils seront ravis de le retrouver."
Il était sûr que le message passerait. Il ne fallait pas chercher à essayer de doubler les Dorado. Ils finissaient toujours par s'en apercevoir. Et la vengeance était... terrible. Puis sans un mot de plus, il quitta la pièce. Il avait un avion à prendre dans quelques heures et aucun retard ne serait accepté. Il laissait les commandes à son second pendant son départ. Il prenait des vacances, si l'on pouvait appeler cela ainsi. Rio serait certainement plus ensoleillée et plus chaude que l'Ecosse en tout cas. Voyage qu'il n'avait pas du tout apprécié pour tout avouer. Même si le but de son escapade à Rio restait plus ou moins similaire à celle de l'Ecosse.
Toutefois, il partait avec un espoir plus grand d'étendre son trafic. Le Brésil recelait de merveilles pour un homme comme lui. Et il était certain de ne pas rentrer les mains vides. Alors il avait sauté sur l'occasion à l'appel du maire. Se déplacer en personne était une opportunité à ne pas manquer. Même si pour cela, il devait feindre de s'horrifier du comportement d'une mégère ridicule avec son boa en plume rouge. Même s'il devait bien admettre qu'elle n'était pas vilaine à regarder cette Yzma.
Mais l'arrivée à l'aéroport et le voyage allée le fit clairement déchanter. L'avion... vaste blague pour commencer. Un coucou à peine solide. C'était d'ailleurs un exploit qu'il ait réussi à voler et à les mener entier à Rio. Et les regards noirs qu'il avait lancé à la chèvre qui lui avait servi de voisine de voyage ne montrait qu'une infime partie de toute la rage qu'il contenait à l'intérieur. Il fut donc plus que ravi de toucher le sol. Soulagé aussi dans un sens de s'en être sorti vivant. Le seul avantage étant que sa valise ne l'avait pas quitté pendant le trajet. Il se dépêcha donc de récupérer son Beretta qu'il s'empressa de cacher dans un pan de sa veste. Ce qu'il détestait s'en séparer. Il se sentait déjà mieux d'un coup.
Il poussa un soupir en voyant une rousse à cheveux courts balancer un coup de sac à main à une autre rousse à cheveux longs. Le séjour s'annonçait merveilleux. Il passa près d'elle et siffla entre ses dents.
"C'est pas bientôt fini les gamineries ?"
Non mais sérieusement... les femmes ! Il n'y avait bien qu'elles pour se faire remarquer de la sorte. Il s'éloigna ensuite précautionneusement en entendant le rire sournois de la rousse à cheveux longs. Ce n'était jamais bon signe ce genre de réaction. Il se plaça donc près du maire. Dans un rayon suffisamment loin pour ne pas être la victime malchanceuse de l'une des deux mégères. Avant de se retenir de manifester son exaspération en voyant la valise de madame rousse aux cheveux courts exploser littéralement. Oui, vraiment, ça commençait bien.
Il pensait sincèrement que la suite de l'aventure continuerait bien sagement vers la sortie où les attendrait un chauffeur de taxi au pire et au mieux une voiture de luxe avec chauffeur intégré. Mais il déchanta bien vite en constatant que le départ n'était pas pour tout de suite... Surtout quand rousse numéro deux commença à glapir comme une dinde qu'elle voulait récupérer sa valise. Pour finir par affirmer que son mari n'allait pas tarder à arriver. Et c'était quoi encore cette histoire de deuxième mari ? Elle était polygame la rousse ? Une chose était certaine, il refusait d'entrer dans son harem. Même pas pour tout l'or du monde. Elle semblait tellement... pénible.
Wilson Wallander
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : George Blagden
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : Wall-E
Wilson ne savait pas dans quoi il s'était encore foutu. Pourtant, l'idée de base n'était pas mauvaise. Rio, c'était joli et plein d'oiseaux magnifiques. Yzma était une psychopathe barrée qui se pensait au-dessus de tout sans jamais se remettre en question et oui, il fallait bien l'arrêter. Il en avait parlé à Eve, de cette tarée qui l'avait enfermé pendant une semaine chez elle pour qu'il fasse le ménage – bon, d'accord, il s'était proposé parce qu'il n'avait pas d'argent pour payer les réparations de sa voiture. Même s'il continuait à dire que ce n'était pas de sa faute si elle avait fini dans cet état. En plus d'être folle, Yzma était une terrible conductrice. Hum, bien évidemment, quand on lui avait proposé de mettre ses « connaissances » à profit pour mettre la main sur cette jeune femme, il avait accepté. Déjà, parce qu'il savait à présent qu'il ne risquait pas grand chose en cas de dégâts « humains ». Le groupe n'étant constitué d'aucun dieu de quelque sorte que ce soit, cette fois, il pouvait partir tranquille sans risquer qu'un Dolos lui tombe sur le nez. Puis aussi parce que cette femme était... et bien... dangereuse ! Non pas dans le sens où elle pouvait tuer toute la population du Brésil – quoi que ? – mais qu'il fallait les libérer, les pauvres ! Ils allaient vivre un enfer avec elle en tête de Rio !
Il se souvenait d'Aloysius, le maire de l'époque du Laser Game de nouveau maire aujourd'hui. Comme quoi, il avait pas grandement évolué depuis. Il se rappelait aussi de ce regard quand il était en train de s'amuser avec les zombies. Ne sachant pas trop quoi penser, il décida pour l'instant de lui faire confiance, après tout en leader il était plutôt doué de ce qu'il avait pu vivre. Et avec les cas qu'ils se trimballaient, ce n'était pas de refus.
Tout le long du voyage, il avait gardé les yeux fermés, des écouteurs dans les oreilles et un baladeur cd dans les mains. Oui, il avait un baladeur, et alors ? Il aimait bien tout ce qui était vieux, le vintage, tout ça. Il avait pris avec lui plusieurs contes à écouter en audio, parce qu'il ne pouvait décemment pas emmener sa télé et sa collection de dvds... là-dedans. C'était serré et ça sentait bizarre, mais il avait vite fait abstraction. Il ne s'était pas senti à l'aise entouré de ces gens, entre la rousse aux cheveux longs toute excitée, celle aux cheveux courts au rictus qui lui faisait froid dans le dos, habillée de toute sa fourrure, ce monsieur là... Solal ? Solal. Eve lui en avait parlé. Écosse. Mais il ne s'agissait pas de celui qui l'avait fait souffrir donc... tout allait bien, n'est-ce pas ?
Arrivé à l'aéroport, il tira derrière lui sa valise Wall-E, restant à l'écart des autres membres de l'expédition. Comme une aura étrange se dégageait d'eux et le petit robot ne se sentait clairement pas à sa place... Il comprit vite pourquoi. Lorsque Cruella balança son sac sur Angela. C'était un bon début... Il avait vu pire, après tout. Mais cette femme qui dépeçait des animaux pour en faire des habits – selon l'histoire, certainement aussi dans cette vie – lui donnait des nausées et l'envie d'aller adopter tous les animaux de la SPA pour ne pas qu'elle mette la main dessus. Apparemment, le fait qu'il ne fallait pas trop faire usage de quelconques capacités passa bien au-dessus de la tête de la bras droit qui mit instantanément feu aux affaires de l'autre femme. Oui, c'était très bien parti.
Passant une main dans ses cheveux, suivant les autres jusqu'à la réception sans dire un mot, il lançait plusieurs regard autour de lui. Tout le monde avait l'air plutôt joyeux, peut-être parce qu'un carnaval avait été annoncé sans être prévu, pourtant Yzma n'était pas une bonne dirigeante... d'après lui, ils devraient plutôt fuir le pays, vite. Très vite !
« Tu es mariée ? A deux personnes ? C'est légal ? »
Il s'était placé près d'Angela pour s'excuser auprès de la personne derrière le guichet, qui tentait vainement d'expliquer qu'elle ne pouvait pas rester là pour attendre. Non pas que l'idée de pouvoir se marier à deux personnes l'intéressaient, hein, loin de là même ! C'était simplement... inattendu. Madame Black ? Vraiment ?
« Félicitations monsieur le maire... Je crois. »
Un peu naïf sur les bords, le robot était complètement perdu avec toutes ces personnes l'accompagnant, il était habitué à des virées bien plus... et bien en fait, soit ça finissait en dépression totale, soit avec des morts, donc c'était peut-être moins risqué avec eux qui semblaient savoir se protéger. Il n'en avait pas la moindre idée.
Contrairement aux autres, il n'était pas inquiet quant au choix de l'hôtel de Madame Black. Il avait survécu à l'avion, non ? Il s'en sortirait pour la nuit, il ne se faisait pas de soucis. Et puis s'il y avait de la poussière partout, il irait acheter des produits pour nettoyer, ça l'aiderait à se détendre et tout le monde serait content que ce soit propre !
made by pandora.
Paddington
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Le plus bel ourson du monde & Grant Gustin aussi
| Conte : Paddington | Dans le monde des contes, je suis : : Paddington
Je m'étais levé de très bonne heure, ce matin-là. J'avais mangé trois sandwiches à la marmelade car je me doutais que la journée serait longue et bien remplie. J'avais la tâche de m'occuper de six touristes venu de Storybrooke. Je prenais mon travail très au sérieux. J'avais entretenu une relation épistolaire avec Angela Pink, ma femme devant les étoiles et les extra-terrestres. Lorsque je rencontrais quelqu'un, je ne l'oubliais jamais. Je prenais régulièrement contact avec les Brown, la charmante famille qui m'avait recueillie à Londres lors de mon tout premier voyage. Depuis, j'avais exploré beaucoup d'endroits de par le monde. J'avais même trouvé le temps d'aller rendre visite à Tante Lucy dans sa maison de retraite pour ours, au Pérou. Depuis que j'étais arrivé au Brésil selon les directives de mademoiselle Angela, j'avais appris beaucoup des coutumes locales. Aussi, lorsque j'avais appris sa venue, je m'étais empressé de préparer son arrivée, ainsi que celle de ses amis. Je lui avais écris que je m'occupais de tout. J'aimais rendre service.
Je me rendis à l'aéroport, tout essoufflé -par un concours de circonstances indépendantes de ma volonté, j'étais en retard. Je rattrapai mon chapeau noir qui s'était envolé sous l'impulsion du vent et l'enfonçai sur ma tête. Je vérifiai ensuite que ma veste de costume était correctement boutonnée, puis j'entrai dans le vaste hall lumineux. Les gens ne se retournèrent pas sur mon passage. Ouf. On ne m'avait pas reconnu.
Je relevai les manches un peu trop longues de ma chemise, coinçai celles de la veste de costume dedans, ajustai mes lunettes noires sur mon museau, et ouvris en deux la pancarte stipulant, en larges lettres majuscules :
ANGELA PINK BLACK
J'avais appris que c'était ainsi que l'on accueillait les gens à l'aéroport. De plus, je craignais qu'elle ne me reconnaisse pas avec mon nouveau style. La dernière fois que l'on s'était vu, j'arborais mon habituel dufflecoat bleu marine et mon chapeau rouge. Je me sentais un peu tendu. Je n'aimais pas ne pas porter ces vêtements, mais les circonstances étant ce qu'elles étaient, je n'avais pas d'autre choix.
Les minutes passèrent, les gens défilèrent, et toujours nulle trace de la grande demoiselle rousse. Mes pattes étaient crispées sur la pancarte. Anxieux, je me décidai à avancer, sans baisser le carton que je tenais. Je traversai une bonne partie du hall avant d'apercevoir la jeune femme, adossée contre un guichet. Mon regard s'éclaira alors que je trottinai jusqu'au petit groupe.
"Mademoiselle Angela !" m'écriai-je. "Oh, je suis tellement ravi de vous revoir ! Vous êtes aussi ravissante que lors de cette nuit étoilée !"
Je confiai la pancarte au grand monsieur brun qui avait l'air un peu blasé avant de m'avancer davantage vers elle, de lui prendre la main et de me pencher pour en effleurer le dos du bout de mon museau. J'avais appris les bonnes manières. De plus, cela me permettait de sentir son parfum. On apprend beaucoup de choses sur une personne rien qu'à son odeur.
Me redressant, je remarquai son regard étonné quant à ma tenue. Je m'en expliquai aussitôt, la patte posée au coin de mon museau pour paraître discret :
"Par les temps qui courent, je dois passer inaperçu."
Je tournai ensuite la tête vers le grand homme qui n'était jamais loin d'elle.
"Monsieur Black, je suis tellement honoré de vous rencontrer !" dis-je en enlevant mon chapeau pour le poser contre mon buste afin de le saluer respectueusement. "Mademoiselle Angela m'a tant parlé de vous ! Vous êtes beaucoup mieux que sur la photo !"
Je remis mon chapeau et observai les autres touristes. Il y avait un jeune homme à l'air sympathique, avec une valise très jolie, ainsi qu'une autre dame rousse. Cependant, son regard n'avait rien à voir avec celui d'Angela. Quelque chose me fit frémir lorsque ses yeux rencontrèrent les miens. Je m'éclaircis la gorge avant de loucher sur l'arme qu'elle portait à sa ceinture. Je la désignai de ma patte.
"Euh... je vous conseille de cacher ceci, sinon vous ne passerez jamais la sécurité de l'aéroport, Madame." dis-je aimablement avec une pointe d'appréhension.
Que comptait-elle faire avec une arme à feu ? Rien que d'y penser, ça me faisait remonter la marmelade dans la gorge. Elle avait une coiffure similaire à celle de Madame Millicent, la taxidermiste qui avait voulu m'empailler pour que je rejoigne sa collection. Je m'ébrouai et me détournai d'elle pour déclarer :
"J'ai réservé un hôtel. Nous devrions y aller. Vous avez sûrement envie de vous reposer après votre périple."
Je leur lançai un regard amical avant de me diriger vers la sortie.
"Vous allez adorer ! J'ai fait de mon mieux pour que votre séjour soit inoubliable !"
Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »
| Avatar : Mads Mikkelsen
Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
A la guerrre comme en amour, pour en finir, il faut se voir de près... - Napoléon Bonaparte -
Avez-vous déjà eu le sentiment d’atteindre le fond du gouffre mais de creuser encore ? Oui ? Non ? C’est exactement le sentiment que ressentait Aloysius en regardant sa joyeuse bande de… « Professionnels »… Les sélections avaient pourtant été passées, la mairie avait choisis les plus aptes à être utiles, de par leur connaissance du terrain, de la personne ou leur habilité à arrêter quelqu’un… Mais là… Il en venait à se demander s’il avait vraiment engagé les mêmes personnes que celles qu’il avait voulu engager le jour-là… Il n’avait pas encore fini sa demande de rester discrets que déjà Miss Evil envoyait valser son sac dans le visage d’Angela, lui assombrissant le regard une fraction de seconde. Personne ne maltraitait Angela, personne à part lui, vu ? Il nota intérieurement que cette réaction était plutôt étrange envers la rouquine mais il trouva de nombreux arguments pour se rassurer : elle représentait la mairie, tout comme lui, c’était donc à lui d’agir en tant que maire quand elle allait trop loin, personne n’avait le droit de s’attaquer à son institution comme cela, si Scar était plutôt impitoyable et Aloysius un véritable serial killer, les deux personnalités n’avaient pourtant aucun plaisir pour la violence gratuite… tout avait un sens avec eux, était calculé… Il n’était pas une hyène bon sang… Mais visiblement Miss Evil en aurait été une… Bref, il avait des bonnes raisons : on ne touche pas à Angela, point barre !
Durant sa réflexion, sa secrétaire avait déjà riposté en utilisant des choses qui n’aurait JAMAIS mais alors JAMAIS du apparaître sur le visage d’une humaine parfaitement normale… C’était inévitable, Angela ne se laissait pas faire, il l’appréciait assez pour ce côté-là qui lui donner toujours du fil à retordre et du challenge. Elle l’excédait, tout comme ses hyènes, mais n’était pas une carpette docile… Un bon roi ne se contentait jamais de la facilité hors, il était un EXCELLENT roi… Il allait intervenir quand Solal le dépassa et Aloysius lui lança un vif hochement de tête de « remerciement » (un bien grand mot pour lui…). ENFIN quelqu’un de censé ! Il attendit que les deux se calme enfin pour s’approcher d’elles à pas de velours, les observant toutes les deux attentivement, Angela un peu à gauche, Miss Evil un peu à droite. Il était suffisamment près pour baisser un peu le ton, de sortes qu’elles puissent l’entendre sans que cela n’entre pas dans des oreilles indiscrètes.
- Mesdames… Y a-t-il quelque chose qui vous a échappé dans la définition de « discrétion » ? Non pas que votre petit numéro ne fut pas divertissant, c’était drôlement intéressant, je dois en convenir mais peu à propos devant tant de monde… Miss Evil, je comprends totalement votre désarroi face au voyage que nous venons de faire et Miss Pink je comprends totalement votre position face à l’agression que vous venez de subir. Je n’interférais pas dans votre prochaine dispute à condition qu’elle se fasse… disons… Dans la forêt tropicale ou un endroit aussi peu peuplé que celui-là, je me suis bien fait comprendre cette fois ?
Regard appuyé, lourd de sens, pour chacune d’elle. Courtois comme toujours, avec une certaine touche d’humour, de la compassion pour chacune d’elle mais le fin mot de l’histoire était là. Il ne pouvait décemment pas se faire repérer maintenant et il n’hésiterait pas à abandonner le prochain sur place s’il lui venait encore en tête de mettre le chaos dans SON équipe. Il avait longuement hésité à prendre Wilson Wallander, se souvenant de son inutilité presque totale et de sa naïveté frisant le génie débile dans le laser game où ils avaient tous failli mourir tués par des zombies et où il avait pris en main la direction de son équipe. Mais à présent, en voyant le chaos des deux rouquines, il se disait qu’une armée de Wilson Wallander aurait été largement plus judicieuse. Mais qu’est-ce qu’elles avaient les rouquines ? Il savait que de nombreuses légendes urbaines avaient été véhiculées sur elle dans ce monde à travers les âges mais maintenant qu’il en connaissait 3, il se disait que tout cela était sans doute justifié… Et ils les retrouvées toutes ici, à Rio… Déjà là il pensait avoir atteint le fond du gouffre… mais vous voyez, il y a pire… Sa situation présente par exemple !
Il se tourna ensuite totalement vers Miss Evil tandis que sa secrétaire s’était éloignée en souriant pour récupérer sa valise. Il la dévisagea quelques secondes, pas trop longtemps pour que ce ne soit pas désobligeant et baissa les yeux vers son revolver. Un léger sourire apparu sur ses lèvres… il avaient le goût du sang tous les deux, mais pas vraiment pour le même type d’animal… Il plongea de nouveau ses yeux dans ceux de la femme et baissa encore le ton pour que seule elle puisse l’entendre :
- Miss Evil, je ne doute pas que votre envie de participer à ce voyage soit uniquement pour retrouver Miss Popochimalt… Il y a tant d’espèces incroyables ici, n’est-ce pas ? De la fourrure, des plumes, de quoi affrioler vos sens de la meilleures des façons, j’en conviens. Mais porter un revolver à la ceinture de votre magnifique tenue dans un endroit tel qu’un aéroport n’est sans doute pas une solution des plus judicieuses… Avez-vous déjà entendu parler de « terrorisme » ? Rangez-moi-le tout de suite avant qu’on ne se fasse tous arrêter… je vous promets que vous pourrez le ressortir dans un endroit plus calme…
Non pas que l’idée d’éplucher des animaux comme elle le faisait était quelque chose qu’il appréciait, il avait lui-même été un lion… mais la vie était faite de concession non ? Et il était prêt à faire cette petite infime concession pour SA propre victoire. Il se dirigea ensuite vers le comptoir pour retrouver sa secrétaire en priant qu’elle n’eut pas encore fait une bourde phénoménale. Visiblement, on lui refusait sa valise… Il inspira lentement en fermant les yeux. Ils n’allaient pas s’en sort… euh attendez, QUOI ?! Il les ouvrit brusquement pour regarder le jeune homme d’un air mi étonné mi courroucé quand il appela la rouquine « Madame Black »… Comment ça « Madame Black » ?!! Mais y’avait pas de « Madame Black » qui tenait ! Il n’y en avait jamais eu et il n’y en aurait jamais ! Il passa son regard sur la rousse puis sur le jeune homme puis encore sur la rousse… Il se sentait presque violé dans son intimité… C’était QUOI cette histoire ?! Et voilà maintenant qu’elle parlait de son mari… Pas lui visiblement… Mais elle était mariée ?! Pourquoi il n’était pas au courant ? Il se faisait un point d’honneur de tout savoir des gens qui l’entouraient… Qui avait été assez stupide et inconscient pour accepter de l’épouser ?! Et puis comment ça « autre mari » ?! Il s’était senti tiré d’affaire pendant une fraction de seconde avant qu’elle revienne à la charge avec cette idée absurde. Ils n’étaient pas mariés pas même pour avoir une réduction dérisoire pour leur hôtel et il était encore moins L’AUTRE mari… Il était toujours numéro 1. Quand je vous disais que même quand on atteignait le fond du gouffre on creusait encore… Il pinça les lèvres si fort à l’intervention du jeune Wallander qu’on ne voyait presque plus celles-ci… Il allait en tuer un… il ne savait pas encore qui, mais l’un d’entre eux ne sortirait pas de cet aéroport vivant… Le regard était glacial, polaire même tandis qu’il le dévisageait lui et sa main stupide… Il était en train de le féliciter pour… Il fallait rester calme surtout et réagir vu que l’autre boutonneux le regardait étrangement derrière son comptoir. Faire face et bonne figure.
- Merci monsieur Wallander, nous avions pourtant décidé de tenir ça… secret…
Le sourire qui s’en suivit fut tellement difficile à esquisser qu’il eut l’impression que tout son visage était en train de se déchirer sous son impulsion mais le mec du comptoir sembla tout gobé… fort heureusement… Là c’était sûr… « vous êtes arrivés à destination, vous avez touché le fond »… Aaaaaah et bien non… Non non… C’était sans compter la peluche sur patte qui était en train de courir vers eux… Un ours en peluche… sérieusement ?
Une mort lente, de la suffocation peut-être… Il fallait pourtant conserver les organes intactes… les priver d’oxygène ainsi réduirait leur goût et la peur qui se dégagerait d’elle risquait de leur donner une amertume plutôt désagréable… La voix de l’ourson le tira de sa rêverie… la mort d’Angela Pink devrait un peu attendre, il fallait désormais écouter le « précieux » contact qui semblait à même de les aider et qui devait être l’autre mari… Il baissa les yeux quelques instants sur la pancarte qu’il tendait à Solal pour y lire Angela Pink Black… Visiblement ça ne lui posait aucun problème… il était partageur… Il salua sa… « femme »… Avant de se retourner vers lui. Une chose était sûr, ce Teddy Bear sur pattes était au moins d’une courtoisie sans limite… Voilà qui plaisait au lion… Lui qui attachait tant d’importance au bon goût et à la politesse… Il était peut-être celui qui allait survivre aux autres… qui sait… Il lui sourit aimablement en recevant la courbette ainsi que le compliment.
- Vous êtes trop aimable monsieur… Monsieur ? Veuillez excusez mon manque de politesse mais il se trouve que je ne connais pas votre nom, ma… « femme »… Ne me l’a encore jamais donné… et je suppose que vous vouliez restez discret donc nous pouvons tout à fait attendre d’être dans un endroit… Moins peuplé.
Il conseilla à son tour à l’autre rouquine de ranger son arme et Aloysius lui lança un regard ainsi qu’un petit hochement de tête pour approuver les dires de l’ours. Puis tous récupérèrent ENFIN la valise d’Angela et ils sortirent sur le parking. Ils y trouvèrent une Jeep (HJ : Ce modèle, mais en plus pourri ) qui semblait avoir bien vécue avec toutes ses bosses, la peinture qui s’écaillaient… A croire qu’Yzma était de mèche avec Angela depuis le début pour tous les tuer avant de pouvoir commencer à agir… L’ours avait dit faire de son mieux… S’il faisait de son mieux autant que sa femme… ils n’allaient pas tous tarder à mourir… Il se retourna vers lui :
- Monsieur Paddington (il avait désormais le nom)… Cela ne vous dérangerait-il pas que je prenne les commandes de votre voiture ? Je préfère me conduire seul, par… habitude dirons-nous…
C’était surtout qu’il n’y avait rien de plus précieux à ses yeux que sa propre vie et qu’il refusait de la confier à aucun d’entre eux… Le volant, il était pour lui, il tenait au moins à rester en vie le temps du voyage. Il s’aperçu assez rapidement qu’il allait manquer une place dans la jeep… Il fallait remédier à ça…
- Monsieur Wallander, pourriez-vous vous installer derrière le siège conducteur, je vous prie ?
Aloysius était grand, Wilson était le plus petit de l’expédition après Paddington et Angela… Mais il était hors de question de laisser sa secrétaire se mettre derrière lui, il aurait été suicidaire de le faire… Comme le psychiatre avait à reculer le siège, autant y mettre quelqu’un derrière lui qui ne demandait pas beaucoup de place pour ses jambes… Il poursuivit en se tournant à chaque fois vers la personne en question :
- Miss Pink, vous vous mettez sur la place passagère… Miss Evil, Monsieur Dorado, je vous laissez le bon soin de vous mettre sur la banquette arrière et monsieur Paddington…
C’était le moment de vérité… Fallait-il être sadique au point de lui proposer de se mettre sur les genoux de la psychopathe aux fourrures ? Certes il gagnerait la forte sympathie d’Evanora mais il avait sans aucun doute encore besoin de l’ourson… Il était habitant de Rio, il devait avoir des pistes qu’eux ignoraient encore… Il se tourna alors vers sa « femme » (qu’il était pourtant hors de question d’interpeller par le quolibet de « madame Black » ) et Paddington…
- Pouvez-vous vous mettre sur les jambes de votre… (il aperçut son regard surpris, il serra les dents) enfin… NOTRE (ça lui brûlait la bouche) femme ?
Une fois cette petite chose arrangée, tout le monde récupéra sa place dans la voiture. Aloysius recula son siège, régla les rétroviseurs mais constata que quelque chose de dur lui blessait les jambes et l’empêchait d’accéder aux commandes. Abasourdi, il ouvrit la porte de nouveau, afin d’avoir plus de lumière, et observa l’obstacle en question… C’était des cales en bétons… Des cales en bétons attachées solidement aux pédales… Il tourna alors son regard lentement vers l’ours, vers ses petites pattes, puis son visage et celui-ci lui lança un regard désolé… Naturellement…
Avec un soupire, Aloysius ressortit de la voiture et entreprit de détacher les cales qui avaient permissent à la peluche de conduire jusqu’à l’aéroport. Une fois ceci fait, il démarra la jeep et le GPS s’alluma instantanément. Il n’y avait plus qu’à suivre les instructions… Il espérait sincèrement que Paddington faisait un poids supérieur à ce qu’il laissait présageait et qu’il broyait les jambes d’Angela à l’instant même… Tentant de penser à autre chose, à refouler ses envies de meurtres, il engagea la conversation.
- Alors, monsieur Paddington, pourriez-vous nous dire pourquoi vous cherchez tant à rester sous couverture ? - "C'est plus prudent. Mon visage est un peu trop reconnaissable. Il n'y a pas beaucoup d'ours comme moi dans le coin. Certaines personnes ont de mauvaises intentions."
Il jeta un coup d’œil à Evanora à l’aide d’un rétroviseur. Effectivement, elle était sans doute la personne la plus dangereuse pour lui dans cette voiture… Il avait raison de se méfier d’elle. D’autant plus si c’était un ours rare… Passons à présent à un drôle d’oiseau…
- Connaissez-vous quelqu’un du nom d’Yzma Popochimalt ? Vous pourriez nous renseigner un peu à son sujet ? - "Qui ne connait pas Madame Popochimalt ? Il y a des photos d'elle partout, même sur les bouteilles de jus d'orange. Au début, elle a fait des choses très bien, et puis le temps passant, elle a fait des choses... moins bien. Intéressant…
- Des choses… moins bien ? Comment se passe la vie à Rio exactement avec tous ces changements ? - "Je ne peux pas trop vous dire, je vis un peu à l'écart de tout ça, même si je suis au coeur de l'action. Oh, ça oui ! J'aimerais tellement vous en dire plus, mais je n'ai pas le droit. C'est top secret."
Il venait de lui faire un clin d’œil qui lui donnait envie de l’étrangler… Il n’en avait rien à faire que ce soit top secret ! Mais il se contenta cependant de dire :
- Je comprends parfaitement…
Le silence s’installa dans la voiture tandis qu’Aloysius suivait toujours les indications du GPS… Il lui semblait qu’il le faisait sortir de la ville… C’était plutôt étrange… Quand je vous dis qu’il creusait encore… Mais sa réflexion à ce sujet fut interrompue par Paddington qui relançait la conversation en parfait gentleman :
- " Vous venez dans quel but ? Mademoiselle Angela m'a dit que c'était une surprise. En tous cas, vous tombez à pic pour le carnaval ! Tout le monde ne parle plus que de ça !"
Le carnaval ? Oui… Il en avait vaguement entendu parlé… Le carnaval organisé par Yzma… elle n’avait visiblement pas revue son égo à la baisse… Pour toute réponse, Aloysius savoura sa victoire :
- Aaaah elle vous a dit que c’était une surprise ? Et elle a bien raison… Malheureusement, il va falloir encore être un peu patient… J'aimerais tellement vous en dire plus, mais je n'ai pas le droit. C'est top secret.
Il lui relança son clin d’œil avec un sourire ambigu. Ce dernier s’effaça pourtant quelques secondes plus tard… C’était officiel, ils sortaient complétement de la ville… Ils entraient désormais même dans une jungle et les lianes teintaient avec cadences sur le toit de la jeep… Décidément, que le gouffre était profond…
crackle bones
Angela Pink
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Karen Gillan ➹
৩ Ca fait tellement... longtemps ! ৩
৩ T'as vraiment rien
d'Aloy... ৩
| Conte : Lilo & Stitch ¸.• | Dans le monde des contes, je suis : : Angel ϟ
"Je ne suis pas marié à deux personnes monsieur le robot." avais-je dit en tapotant de l'index sur le front du jeune garçon. D'après son dossier il était rempli de mécanique, mais j'avais beau le regarder sous toutes les coutures, je ne voyais pas la moindre nuance mécanique en lui.
"Je suis une femme libérée qui a juste par une belle soirée de pleine lune, acceptée de devenir la femme d'un ours. C'est une chose qui pourrait arriver à n'importe qui. Vous auriez refusé vous ?"
J'avais plissée les yeux pour voir sa réaction. Il était oursophobe ? Il ressentait la même chose à l'encontre des peluches ? S'il ne se tenait pas tranquille, je comptais bien lui réserver le même sort qu'à la ville de l'autre perruche. Perdue dans mes pensées, je n'avais pas entendu quelqu'un trottiner dans notre direction et quand j'avais tournée la tête vers Aloysius, j'avais vue au loin un petit ours accourir vers nous. Il avait prit ma main, l'avait effleurée du bout de son museau tout en disant qu'il était très heureux de me revoir.
"Monsieur Paddington mon mari." avais-je dit en sentant le rouge monter à mes joues tout en lui ébouriffant les cheveux vue qu'il avait retiré son chapeau afin de saluer les autres personnes présentes. Puis, j'avais tournée la tête vers Wilson.
"Tu vois ? C'est juste mon mari, rien de plus !"
J'espérais vraiment qu'il se tiendrait à carreaux pour le restant du voyage. Quoi qu'il en soit, le mec du guichet nous avait fait apporter une valise. Je n'avais pas eu besoin de l'ouvrir pour me rendre compte qu'il ne s'agissait pas de la mienne, mais apparemment on était pressé, du coup je n'avais pas pu dire à Aloysius que ce n'était pas la bonne valise. De toute façon ça n'avait pas d'importance, on pourra toujours récupérer ce qu'il y a dedans en attendant de récupérer la mienne qui était largement plus grande et encombrante. Juste avant de partir, j'étais revenu vers le type du guichet.
"Dites, quand vous retrouverez ma véritable valise, ouvrez la de quelques centimètres pour faire entrer de l'air."
On s'était rendu jusqu'à la voiture et bien entendu Aloysius avait demandé à ce que je sois sur le siège passager à ses côtés. Je lui avais adressée un petit sourire. Il était prévoyant et il aimait prendre soin de ses employés, qui plus est de sa meilleure employée.
"Il vous a mis à l'arrière." avais-je articulée très clairement à l'intention de miss Evil. Je n'avais pas attendu une seconde de plus pour m'asseoir sur le siège passager quand Aloysius avait ajouté à Paddington qu'il pourrait trouver place sur moi.
"Quoi ? Hein ? Et comment ça ?"
Pourquoi il parlait de notre femme ? De leur femme ? Il avait perdu la tête ? Lui aussi me faisait sa demande ? J'avais secouée la tête.
"Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, ni même que ce soit possible, mais j'accepte."
Après tout un mari de plus ou de moins, c'était pas ce qui allait me tuer. Paddi était monté sur mes genoux et la voiture avait démarrée. Pendant tout le trajet, Aloysius Black, mon nouveau mari, n'avait pas arrêté d'interroger mon ancien mari. Il était mon ancien mari désormais ou j'en avais deux comme le suggérait le petit robot mécanique ? Je savais que j'aurai dû rester plus longtemps à l'école expérimentale de 5.1. Mais je n'avais pas eu que ça à faire. C'était pas facile de prendre soin de sa personne tout en suivant les cours. Entre les deux il avait fallu choisir, sans compter qu'on avait été pris pour cible avec Stitch. Mais bon... C'était une toute autre histoire.
"On est arrivé. Vous allez beaucoup apprécier."
A peine la voiture s'était stoppée, que l'ourson avait ouvert la portière et sauté au dehors. J'avais remis correctement mes habits avant de le suivre. C'était étrange qu'un ours soit aussi léger. Ou alors c'était parce que ma situation d'expérience me permettait de porter plus lourd que d'ordinaire ? Quoi qu'il en soit, ça c'était bien passé et j'avais pris mon nécessaire de toilette avant de suivre Paddington. Une fois au dehors on pouvait voir de nombreuses cabanes perchées dans les arbres. C'était quoi cet endroit ? J'avais fait les pas qui me séparaient de l'ours et j'avais pointée un doigt accusateur sur lui.
"Dit voir mon grand ! Tu as bien écouté ce que je t'avais demandé ? Est ce qu'il a un lit dans cet hôtel ?"
"Oui, j'ai tout prévu. Vous avez même la suite spéciale mademoiselle Angela."
J'avais plissée les yeux, l'observant bien droit dans les siens. Est ce qu'il était sérieux ? Il avait vraiment tout prévu ? Tout comme je lui avais demandé ? Vraiment tout ?
"Les draps roses ?"
"Ca je ne suis pas sûr, mais vous avez un très grand lit. Le plus grand de tout l'hôtel et d'ailleurs la plus grande suite."
Un nouveau plissement de yeux, même si je commençais à me laisser convaincre.
"Un petit chocolat sur l'oreiller ?"
"Sans doute."
"Du papier toilette rose ? Je suis allergique à tous les autres ! Tu as bien fait attention à ça ?"
"Euh j'ai bien peur mademoiselle Angela, qu'il n'y ait pas de toilettes."
Je l'avais une nouvelle fois longuement observé et cette fois j'étais... totalement convaincue que ça allait être parfait. Pas de toilettes, ça signifiait pas de soucis de papier non homologué.
"Parfait ! Je prend la suite !"
Un homme s'était approché de nous et tandis qu'il nous souhaitait la bienvenue, je m'étais contenté de lui prendre un trousseau rose des mains et de me diriger vers la suite qui était indiquée dessus. Je ne voulais pas perdre de temps. Il me fallait ma chambre, mon lit et Aloysius.
Je crois qu'il ira parfaitement dans mes cheveux, vous trouvez pas ?
.
Je fronçais les sourcils devant la rousse qui se mit à glousser. Qu'es ce qu'elle me veut la grosse dinde ? Je lui lançais un regard noir. Non mais oh, Cruella c'est du luxe ma biche, on la traite avec richesse. Pas avec des trucs grotesques et crasseux. Je plaçais mes mains sur les hanches, quand quelque chose de bizarre sortit de son front. Des ... Ouai attendez, des antennes ? C'était une fourmi ou quoi ? Je laissais un cri m'échapper quand elle fit exploser ma valise. Elle est morte. Définitivement morte. J'allais lui plaquer mon arme sur sa tempe et lui faire exploser la cervelle sans ménagement. "Approche toi encore une fois de moi et je t'arrête ! Tu es un danger public ! Tu es une psychopathe ! J'en parlerai à Pascal Méléon dès qu'on sera rentré à Storybrooke et si tu veux tout savoir, tu finiras ta vie derrière des barreaux pour trouble de l'ordre public et agression de du bras droit du maire !" Je laissais échapper un rire psychopathe en penchant la tête en arrière. J'ai déjà été en prison poulette, et je m'en suis sortie comme pour rire ! Ce n'est pas une pauvre rousse avec une moitié du cerveau trop addictif à son maire qui allait me faire peur. Je sentais la rage bouillonner, j'avais envie de lui fracasser de nouveau la tête et cette fois-ci de ne pas la louper. Mais je me retins, parce qu'Aloy nous lançait un regard qui voulait tout dire. Je m'approchais d'Angela et pointais mon doigt que j'abattais sur son front pour le designer.
▬ « Toi ma biche, reste pas dans mes pattes parce qu' la seconde ou ta sale tronche de fourmis restera seule, je me ferais une joie de te rappeler cet instant. » La menaçaient-je les yeux perçant les siens. Puis un sourire espiègle trancha mes lèvres dans un mauvais rictus, et je me retournais vers Monsieur le maire qui semblait ne pas avoir aimé notre petite altercation. - Mesdames… Y a-t-il quelque chose qui vous a échappé dans la définition de « discrétion » ? Non pas que votre petit numéro ne fut pas divertissant, c’était drôlement intéressant, je dois en convenir, mais peu à propos devant tant de monde… Miss Evil, je comprends totalement votre désarroi face au voyage que nous venons de faire et Miss Pink je comprends totalement votre position face à l’agression que vous venez de subir. Je n’interférais pas dans votre prochaine dispute à condition qu’elle se fasse… Disons… Dans la forêt tropicale ou un endroit aussi peu peuplé que celui-là, je me suis bien fait comprendre cette fois ? Pigé, mon petit lion. Un accident et si vite arriver dans une forêt tropicale ! Je fis un jeu de sourcil à Miss Pink, comme il l'appelait si bien avant de la narguer avec un gros sourire, les yeux malicieux. Je m'imaginais déjà les longues heures de souffrance que je pourrais lui faire à cet animal. Oui parce que les trucs bizarres qui sortent de la tête-là, c'est tout sauf humain. Moi, j'aime ce qui n'a pas humain. Surtout quand ça touche les animaux.
▬ « Allez beauté, va récupérer ta valise ! » Me moquais-je tandis qu'elle s'éloignait. « Ouuuh quel talent elle brûle les planches ! » Ajoutais-je avant que la voix d'Aloysius vînt ramener mon regard vers lui. - Miss Evil, je ne doute pas que votre envie de participer à ce voyage soit uniquement pour retrouver Miss Popochimalt… Il y a tant d’espèces incroyables ici, n’est-ce pas ? De la fourrure, des plumes, de quoi affrioler vos sens de la meilleure des façons, j’en conviens. Mais porter un revolver à la ceinture de votre magnifique tenue dans un endroit tel qu’un aéroport n’est sans doute pas une solution des plus judicieuses… Avez-vous déjà entendu parler de « terrorisme » ? Rangez-moi-le tout de suite avant qu’on ne se fasse tous arrêter… Je vous promets que vous pourrez le ressortir dans un endroit plus calme… J'aimais bien ce maire. Il était sadique, et pourrait me laisser commettre un crime sans que j'aie des ennuis sur le dos. J'espérais pouvoir parler affaires avec lui un jour. Je reculais de quelques pas de lui, repris mon pistolet que je rangeais droit dans ma poitrine. Je fis un petit clin d'oeil au maire avec un sourire sournois tandis que l'arme s'enfonçait dans mes des jumeaux. J’écartais les bras devant son regard déconcerté.
▬ « C'est assez planqué comme ça ? » Soufflais-je. Moi, je m'en fiche. Ce qui m’intéressait à présent, c'était le petit bonbon rose qui piquait sa crise devant le comptoir. Elle hurlait avoir plusieurs maris. Je haussai un sourcil amusé. Ah ouai. Elle se la jouait polygame la petite ? Mon regard se détourna devant un magnifique spécimen qui se présenta. Un ours. Punaise un ours en peluche. Toute ma rage disparut en trois mouvements tandis qu'un sourire sadique effleurait mes lèvres. Sa fourrure… Mais cette fourrure ! Je trépignais sur place tandis que mes yeux le fixaient brillant d'excitation. Cet ours était à moi. À moi. Rien qu'a moi. Il m’obsédait déjà. Je brûlais d'envie de retirer le souffle de son joli petit corps. Un ricanement s'éleva dans ma gorge, tandis que je regardais l'ours avec envie. Euh... Je vous conseille de cacher ceci, sinon vous ne passerez jamais la sécurité de l'aéroport, Madame."
▬ « Naturellement Monsieur Nou... Paddigton. Veuillez m'excuser pour ce désagrément. » Fils-je sur le ton le plus amical et le plus sincèrement possible. Je vais te saigner sale ours. Je t'aurais. Pas tout de suite, mais je t'aurais tu peu en être sûr ! "Vous allez adorer ! J'ai fait de mon mieux pour que votre séjour soit inoubliable !" « J'en doute pas... » Laissais-je échapper d'un regard rempli d'insinuation et plein de malice. Une peluche ? C'est sur que ce séjour allait être inoubliable, autant pour ma garde-robe que pour sa vie. Puis je suivis les autres sur le parking, sans ma valise. Cette peste allait me le payer. Je me stoppais devant la poubelle qui nous servait de voiture. Il se moque de moi ? Je m'apprêtais déjà à hurler. Mais le temps que j'ouvre ma bouche pour protester, Aloysius nous donna déjà nos places. Je rentrais alors sur le siège arrière bien derrière Angela. "Il vous a mis à l'arrière."
▬ « Il vous a mit l'Ours.» Rétorquais-je aussitôt amusée. Une fois la voiture en route, je donnais des coups de talons brutaux en direction du siège dans lequel se trouvaient casse-croute et bonbon rose. L'aiguille se plantait fermement dans le dos et c'est avec un sourire narquois que j’accueillais leur protestation.
▬ « Oups. Oups. Oh désolé. Comme c'est étroit… » Commentais-je amusée après chaque coup. Moi, je dis, le casse-croute aurait dû venir sur mes genoux. Sa fourrure tendre en contact avec mes sublimes jambes… Je m'arrêtais sur le mot carnaval. Un carnaval ? Elle est sérieuse Yzma ? Pourquoi elle fait la fête sans moi là ? Des fourrures partout, des décors somptueux... Mon Dieu que je veux ! Punaise-j'avais hâte de voir tout ça. Et de flamber le bonbon rose aussi et de dépecer le casse-croute. Et de capturer les perroquets et les oiseaux et toutes sortes d'animaux aussi sublimes qu'ils étaient ... Ça ferait super bien marcher ma boutique ! Je jetais un œil à la fenêtre pour voir qu'on était dans la forêt tropicale. Ah non mais non. C'est plein de boue, plein d'animaux sauvages qui vous bouffe… Et des moustiques ! Et des araignées ! Mais non. C'est hors de question. Je dis non. Rien à fiche. Je prends les animaux et je me barre. On s'arrêtait devant des grandes cabanes sur des arbres. Descendant de la voiture, je claquais la portière et me dirigeais vers Aloysius le regard noir.
▬ « TU TE MOQUE DE MOI ? Je ne dors pas le dedans moi, non. » Ils sont ou les hôtels plusieurs étoiles-là ? Voyant rouge, je tentais de me calmer en me massant les tempes. Ah bah oui, le bonbon rose lui avait le droit à sa suite royale ! Elle va voir de quoi je moque moi… Je dégainais mon arme et tirais sur la poignée. La valise s'ouvrit laissant tomber un énorme fouet, des menottes, un sex toy et des préservatifs. Il y avait même le livre ''Le sex pour les nuls.'' Je fis les gros yeux et éclatais de rire sauvagement. J'arrivais pas à contrôler le rire fou qui sonnait dans ma gorge. Je rangeais le flingue dans ma ceinture, je n'en pouvais plus. Cette sale rousse était une sado-maso ! Elle comptait faire quoi au juste ?
▬ « On dirait que quelqu'un à prévu une nuit mouvementée ... » Ricanais-je. Je pris le fouet que je fis claquer d'un coup sec, et un gros sourire psychopathe se dessina sur mes lèvres. J'aimais bien le fouet. Je l'enroulais et le bloquais dans ma ceinture également. Il allait me servir, oh que oui ! « Alors petite perverse, on a envie de pratiquer dans l'exotisme ? Je te conseille pas ce genre de menotte, elles font affreusement mal ! Celle à fourrure en revanche ... » Et j’éclatais de nouveau de rire, en soulevant les sourcils d'un air théâtral. Je fis un énorme " Graouuuuh'' " en imitant le chat et en recroquevillant mes doigts comme des griffes en sa direction. Puis, je me dirigeais vers la peluche. Un sourire mesquin s'empara de mes lèvres tandis que je pris l'air le plus chaleureux et le plus doux au monde. Je le saluais d'un geste affectueux – ma main sur son épaule.-
▬ « Monsieur Paddington ! J'aimerais beaucoup entendre vos exploit ! Je peux vous offrir ma chambre ? Après tout de la compagnie ne me ferait pas de mal ! » Déclarais-je le plus sincèrement possible. J'étais tellement bonne actrice qu'on ne devinait pas mes mauvaises intentions. Mais dans ma tête une chose était sûre : j'allais abattre cette peluche.