« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Ce sale nounours allait lui faire payer ça ! Ou ce n'était peut-être pas un coup de Paddington la fenêtre qui vole en éclat et lui qui passe à travers sans qu'il puisse comprendre ce qu'il lui arrive. Il n'eut pas le temps de dire ouf qu'il se retrouva attaché dans un arbre. Ce qu'il pouvait détester la nature. Il commença à se débattre légèrement pour essayer de se libérer mais plus il se débattait et plus les liens se resserraient. Il put observer les lianes phosphorescentes comprimer son corps jusqu'à ce qu'il puisse à peine respirer. Il cessa de se débattre lorsqu'il remarqua que son kidnappeur se tenait devant lui. Un puissant haut le cœur le saisit en captant une lueur de désir et de passion dans les yeux de la créature qui lui faisait face.
Une femme squelette au regard brillant avec un masque sur le visage, laissant juste apparaître ses yeux. Bleus intense un peu trop à son goût. Il essaya d'esquisser un mouvement de recul lorsqu'elle tendit la main vers lui. Mais tout ce qu'il réussit à faire fut de resserrer encore un peu les lianes autour de lui. Il se sentait comme une mouche collée sur la toile d'une araignée. Il voyait son prédateur mais ne pouvait rien faire pour lui échapper. Il ne pouvait que subir et observer. Il l'entendit proférer des paroles dans une langue étrange qu'il ne comprit pas. Impuissant il la vit dessiner une croix bleue sur son torse avec ses doigts. Un froid immense l'envahit et il se sentit frissonner sous la sensation. Il pensait que la créature allait s'arrêter là. Qu'elle en avait terminé avec lui, après avoir dessiné cet étrange symbole sur lui, elle allait peut-être partir et le laisser repartir à son tour.
Mais visiblement les femmes, même les femmes squelettes ne peuvent pas résister à la tentation. Surtout lorsque la tentation se trouve attachée sans aucun moyen de défense. Même incapable de se débattre sans se retrouver complètement incapable de respirer. Il écarquilla les yeux de stupeurs en sentant la main se faufiler dans un endroit censé rester caché aux yeux de tous. Qu'est-ce que... ? Non... Elle n'avait quand même pas... Elle n'allait pas... Il dut réprimer un nouveau haut le cœur. Essayant de faire abstraction des mains sur son corps. Déconnectant son esprit de la réalité pour se convaincre que rien de tout ceci ne se passait réellement.
Il aurait tout donné pour perdre conscience à ce moment là. Malheureusement pour lui, rien ne se passa comme il le voulut. Il ne put détourner son regard du sien alors qu'elle se reculait légèrement pour lui faire face. Ses yeux plongés dans les siens. Et la comparaison avec deux gros saphirs se fit de plus en plus forte à mesure que le temps passait. Peut-être que son esprit lui jouait un tour. Essayant d'oublier tant bien que mal ce qu'il venait de vivre bien malgré lui. Un nouveau frisson le secoua à cette pensée alors que les yeux de la créature se rapprochaient pour n'en faire qu'un. Effet d'optique ? Hallucination ? Réalité ? Il n'en était plus à ça près de toute manière. Un flash apparut alors dans sa tête. Deux mains parfaitement manucurées s'affairaient autour de l’œil diamant bleu. Puis un rire courroucée et une voix féminine qui s'élève dans le silence.
"Le Yu-Kun-Kun est à moi ! Plus personne ne se mettra en travers de ma route !"
Et avant qu'il n'ait pu chercher à en savoir plus, il ressentit une violente douleur à l'arrière de la tête puis plus rien. C'était bien le moment de perdre conscience maintenant. Lui qui avait prié et imploré pour qu'il vienne plus tôt. Mais au lieu de ça, il se retrouvait marqué à vie par des images et des sensations dont il se serait bien passé. Il fut tiré de l'inconscience par une violente douleur à l'épaule. Un grognement de douleur s'échappa de ses lèvres alors que son "sauveur" appuyait exactement à l'endroit où il était tombé. Réveillant la douleur au passage. Il ouvrit les yeux et inspira profondément. Les questions sans fins de Wilson commençant sérieusement à l'agacer. Et pourtant, dans un sens, il était soulagé de ne plus être attaché dans cet arbre. Il agrippa le bras de l'ancien robot et plongea son regard écarquillé et presque fou dans le sien.
"La marque... Elle a dessiné... Pas que sur mon torse qu'elle a dessiné..."
Il relâcha Wilson avant de se passer une main tremblante dans les cheveux. Il devait se reprendre. Il n'était pas un faible. Il ne devait pas s'arrêter sur ça. Même traumatisé, il devait rester fort. Et s'enfermer dans un mutisme inquiétant tout en basculant d'avant en arrière ne l'aiderait pas à avancer. Ce n'était pas en ressassant le passé qu'il pourrait avancer. Il prit une profonde inspiration avant de se redresser, essayant de redonner une contenance à sa tenue. Évitant les regards des autres personnes présentes. Ce n'était pas la peine d'en rajouter une couche. Il se sentait suffisamment honteux comme ça.
Il remarqua l'arrivé de deux nouvelles personnes dans leur petit groupe et lorsque son regard s'arrêta sur Paddington, il fronça les sourcils. C'était donc avec eux que l'ours parlait un peu plus tôt ? Ils avaient une bonne tête de bras cassés. Mais il faudrait faire avec sans doute. La question qu'il se posait surtout était de savoir où était passé la créature ? Il n'avait certainement pas l'intention de la laisser l'approcher à nouveau. Lorsqu'une voix féminine se fit entendre. Il pâlit légèrement... Il reconnaissait cette fois. C'était celle qu'il avait entendu dans son rêve, hallucination. Il l'avait entendu dans la tête de la créature. Un frisson de dégoût l'envahit.
Il redressa la tête pour tomber sur une rousse qui essayait d'acheter leur aide ou leur pardon. Il n'avait pas tout suivi. Trop perdu dans ses pensées pour réellement se concentrer sur les mots et leur sens. Il entendait la voix par contre. Perfide. Il serra les poings et eut tout juste le temps de détourner le regard lorsque Evanora mit à nu Angela. Doux Jésus. Mais ce n'était pas bientôt fini. Il se sentit trembler à nouveau avant de détourner le regard. Il allait vraiment falloir qu'elle se calme celle là. Et lui, s'il n'avait pas pu se défendre toute à l'heure, ce n'était plus le cas à présent. Il sortit son arme de la poche intérieure de sa veste et la pointa droit sur Yzma en abaissant le chien de protection. Prêt à tirer. Sa voix froide et maîtrisée claquant dans la nuit.
"Arrête de nous prendre pour des imbéciles sale... pétasse. C'est toi qui m'a fait... ça ! J'ai entendu ta voix dans ma tête !"
Il pointa son propre crâne les yeux un peu fou et la main légèrement tremblante avant de pointer son arme à nouveau sur Yzma. Il allait tirer et se venger... Cette garce ne s'en sortirait pas comme ça.
Paddington
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Oh oh... Mademoiselle Angela était en train de perdre la raison. Je pouvais aisément la comprendre : ce n'était pas facile de se retrouver menacer par une créature inconnue, et surtout d'être confrontée à Monsieur Butler. Je m'en voulais un peu de ne pas l'avoir prévenue que nous allions le voir. Peut-être aurais-je dû me montrer plus prévenant ?
Je jugeai que c'était une bonne chose de la voir exploser chaque lampe extérieure. Elle évacuait sa colère. C'était très bénéfique. Par contre, pourquoi n'avait-elle rien mis d'autre qu'une serviette ? J'aurais préféré ne pas la connaître sous cet angle. Je lançai un regard à Monsieur Butler qui était rouge jusqu'aux oreilles et qui détourna aussitôt les yeux en marmonnant : "Ca va coûter cher de réparer tout ça." Oh, d'accord. Il était plus préoccupé par la récente acquisition de cet hôtel que par la petite tenue de la jeune femme rousse. Quant à moi, j'étais scandalisé de constater que tout le monde l'observait.
"C'est affreusement malpoli !" leur fis-je remarquer d'un ton sévère.
Puis, grâce à l'obscurité grandissante, je remarquai une lueur à travers les feuilles. Je levai la tête et aperçus un homme attaché vers le milieu du grand arbre.
"Je crois que c'est monsieur Dorado !"
Malgré mes insistances et mes sautillements, personne hormis le monsieur bouclé ne bougea pour lui porter secours. J'étais prêt à monter à l'arbre quand il le fit à ma place. Je me rapprochai donc d'Angela qui criait sur monsieur Butler. Le pauvre... je n'aurais vraiment pas aimé être à sa place.
Subitement, la créature s'évapora dans l'air, sans raison apparente. Des bruits de branches cassées retentirent et brusquement, Solal tomba de l'arbre. Wilson redescendit vivement, une mimique embarrassée sur le visage. Dans le même temps, mademoiselle Angela avait sauté sur le dos de monsieur Black en le suppliant de la mener au lit.
Je trottinai jusqu'à eux et attrapai l'avant-bras du maire alors qu'il tentait de dégager la jeune femme.
"Vous ne comprenez pas ? C'est extrêmement important ! Il FAUT qu'elle soit dans son lit sinon, ils vont venir la prendre ! Vous ne pouvez pas la laisser l'enlever, monsieur Black ! Comment se fait-il que vous ne soyez pas au courant ?"
Son ignorance me sidérait. J'allais insister quand le monsieur bouclé revint avec... attendez. Mais c'était Madame Popochimalt, gouverneu(se?) de Rio, "protectrice" de la ville ! Que faisait-elle ici ? Je vis que monsieur Butler était tout aussi surpris que moi. Lorenzo enleva le cran de sécurité de son fusil et tint la jeune femme en joue. Elle déclara qu'elle avait besoin d'aide. Elle se mit à pleurer. Je fronçai la truffe, sceptique. L'expérience m'avait appris que les gens mentent, parfois. Pourtant, voir quelqu'un en émoi me rendait toujours triste. Je décidai de les laisser s'occuper d'elle. Cette affaire ne concernait en rien un ours comme moi. Ce qui m'importait, c'était la sécurité de Mademoiselle Angela.
Sans prévenir, Madame Evil lui enleva sa serviette pour la donner à Yzma. J'écarquillai les yeux, profondément choqué. N'avait-elle aucun sens commun ?
"MADAME !" m'écriai-je furibond en lui courant après.
Je pris mon élan et sautai vers elle pour attraper la serviette avant qu'Yzma ne s'en saisisse. Je la gardai fermement dans mes mains, plantant un regard sévère dans le sien.
"Ne - refaites - plus - jamais - une - chose - pareille." articulai-je lentement tout en plissant des yeux, une expression plus noire que les ténèbres dans le regard.
Je me détournai d'elle et me précipitai vers Angela pour lui rendre sa serviette, une patte plaquée sur mon visage afin de ne plus voir. J'attendis quelques secondes, par politesse, et demandai :
"Vous voulez une boisson chaude ? Ca ne pourrait vous faire que du bien."
Je lui tapotai le bras avant de glisser ma patte dans sa main et de plonger mon regard tendre dans le sien.
"Je vais vous en faire une." décidai-je sans attendre de réponse de sa part.
Tout le monde devait se remettre de ses émotions, et les ours savaient toujours comment faire pour apaiser les âmes et les coeurs. Surtout que...
J'eus l'impression que le temps s'arrêtait quand monsieur Dorado sortit une arme de sa veste pour la pointer sur Yzma. Oh non... qu'avaient-ils tous ? Il fallait que je calme les tensions au plus vite. J'entendis Yzma lui répliquer d'un ton tremblant et véhément :
"Comment osez-vous m'accuser ? Je viens vous demander de l'aide, vous croyez vraiment que je vais vous envoyer une créature pour vous torturer ? Vous êtes tellement persuadé que je suis la cause de vos malheurs que vous m'accusez de tout et n'importe quoi ! Rangez cette arme, espèce de débile !"
Elle recommença à sangloter. Je n'en pouvais plus.
Je me dandinai jusqu'à un tronc d'arbre coupé, grimpai dessus et m'éclaircis la gorge pour dire d'une voix forte, afin que tout le monde m'écoute :
"Je demande votre attention, s'il vous plaît ! Nous serions tous plus à l'aise à l'intérieur. La nuit porte conseil, comme un vieux dicton le dit. Je propose de vous concocter un chocolat aztèque, d'après la recette de ma tante Lucy. C'est une recette que les ours se transmettent de génération en génération et qui a la vertu d'apaiser les coeurs troublés."
Ils en avaient grandement besoin. Monsieur Butler me décocha un regard scandalisé qui signifiait : "Mais qu'est-ce que tu fais ? Tu veux que l'ennemie entre chez nous ?" auquel je ne répondis pas. Ne voyait-il pas que c'était à cause de ce genre de négligence qu'il avait perdu l'affection de Mademoiselle Angela ? Elle était une femme fragile dotée d'un fort tempérament, il fallait en prendre grand soin. Elle avait été bien secoué.
"Lorenzo, j'ai besoin de ton aide, si tu veux bien."
Ce dernier esquissa un grand sourire un peu niais, trop content de quitter tous ces dangers publics, et m'emboîta le pas tandis que je me dirigeai vers l'escalier en colimaçon. Pas besoin de me retourner pour savoir qu'Angela trottinait derrière nous. D'ailleurs, elle me passa devant pour entrer la première dans les cabanes. Nous traversâmes le premier couloir, puis le second -je demandais à ce moment-là à Lorenzo d'aller chercher quelque chose- puis j'emmenai Angela jusqu'à la cabane à manger. Je lançai un regard ravi aux ballons multicolores ainsi qu'à la banderole : "Bienvenue à Rio". Monsieur Butler avait un certain goût pour la décoration.
"Lorenzo va vous apporter de quoi vous détendre." assurai-je à Mademoiselle Angela.
Je me dirigeai ensuite vers les plaques de cuisson incrustées dans le plan de travail. Je pris les ingrédients dont j'avais besoin dans le frigo et entrepris la recette de tante Lucy. Je les énonçais à voix haute tandis que versai le lait dans la casserole :
"700 grammes de Cacao, 750 g de sucre blanc, 2 onces de cannelle, 15 grains de poivre du Mexique, 15 g de clou de girofle, 3 gousses de vanille, 1 poignée de graines d'anis, quelques noisettes, du musc, de l'ambre gris et de l'eau de fleur d'oranger..."
A cet instant, alors que je commençai à remuer le lait avec les épices à l'aide d'un fouet, un matelas heurta violemment la porte.
"De puta madre !" jura Lorenzo depuis le couloir.
Il poussa davantage le matelas une personne qui finit par passer la porte, à moitié tordu, et il alla le poser directement sur le sol, poussant la table basse pour qu'il se retrouve entre les poufs. Puis, il passa une main dans ses cheveux et expliqua à Mademoiselle Angela :
"Si, c'est pour vous !"
Il haussa plusieurs fois des sourcils d'un air éloquent avant de faire un drôle de bruit grinçant entre ses dents. J'émis un léger grognement et me tournai vers la jeune femme, mon fouet dans la patte, pour lui expliquer :
"J'ai demandé à Lorenzo de vous apporter un matelas, afin que vous puissiez rester avec nous tout en étant dans un lit. A moins que vous préfèreriez rester seule, mais je vous assure que mon chocolat vaut le détour !"
Dans une autre casserole, le chocolat noir avait fini de fondre. J'éteignis le feu, passai le lait dans un tamis, et le versai dans la préparation. Je recommençai à battre le tout avec mon fouet jusqu'à ce que la boisson soit homogène et onctueuse. Une odeur envoûtante de chocolat flottait dans la pièce et se dispersait dans le vent, par la fenêtre entrouverte. Sans doute attiré par ce parfum irrésistible, le reste du groupe arriva peu à peu. Je versai le chocolat chaud dans des tasses et saupoudrai chacune de piment rouge.
"La touche finale." leur révélai-je tout en secouant mes pattes pour en chasser les restes de piment. "A votre santé !"
Je portai une tasse à mon museau et en bus une lampée à grands coups de langue. Hum... c'était tellement délicieux !
"Yadore tellement quand c'est soirée chocolat !" fit Lorenzo avec un sourire heureux, la bouche tartinée de boisson. "C'est mieux que dé fumer la marijuana dé ma grand-mère !"
Je pris place sur le matelas à côté d'Angela, tout en gardant un oeil sceptique sur Madame Yzma. Peut-être que boire le chocolat allait nous aider à en savoir plus sur elle ? Cette recette provoquait de drôles de réactions chez les humains. C'était toujours amusant à observer. D'ailleurs, c'était pour cette raison que monsieur Butler était accoudé à la fenêtre, un peu à l'écart. Il prétendait ne pas aimer les chocolats chauds. A mon avis, c'était pour que l'un des Aves Libres garde la tête froide toute la nuit. En présence de tous ces gens, mieux valait rester maître de ses pensées.
Mon regard retourna sur Yzma, puis sur madame Evil et sur monsieur Dorado. J'espérais que mon chocolat allait apaiser leurs émotions dévastatrices.
Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »
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Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
A la guerrre comme en amour, pour en finir, il faut se voir de près... - Napoléon Bonaparte -
Et voilà comment la vie d’Aloysius Black s’acheva, tué par le trop plein de situations rocambolesques et stupide, aidé par un groupe de gens complétement stupide… D’abord il y avait eu la perruche… Mais PERRUCHE !!! Mais il n’était pas mort lui ?! Le lion se rendit alors compte qu’il ne s’était pas intéressé une seule fois au sort de cet oiseau de malheur… Il lui avait déjà fallu un sacré bout de temps pour se rendre compte que sa rouquine « préférée » (enfin… l’UNE de ses « rouquines préférées », puisqu’à présent il devait compter sur plus d’une…) alors ne parlons même pas de ce stupide Butler… Et dire qu’il était encore en vie… Il n’aurait pas pu se faire manger par une plante carnivore non ? Non, bien évidemment que non, personne n’en voulait, pas même Aloysius qui ne préférait pas le déguster en cas de meurtre de peur de devenir aussi stupide et inutile que lui. Vous pensez que le psychiatre déteste son ex-rival ? A peine voyons, si peu… Juste autant que Simba… Il lui avait volé son trône, lui aussi…
Et si ça ne suffisait pas, voilà que cet incapable lui explosait une guitare sur la tête au lieu d’arrêter la bestiole qui les menaçait et qu’il lui tombait dessus. La douleur était assourdissante mais le docteur Black eu tout de même le réflexe de lever le bras pour étrangler Bodhi, qui se dégagea bien trop vite. Heureusement, il continua son mouvement pour le poser sur sa tête de manière à cacher son attention première. Se remettant sur pied, pris de faibles vertiges, il se massa le crâne en lançant un regard noir à l’oiseau. Puis celui-ci le salua, Aloysius fit donc de même poliment, faisant un effort incommensurable pour ne pas lui écraser les phalanges en lui serrant la main, serrant les dents. Il fit un rapide tour d’horizon sur son équipe pour voir si tout le monde allait bien, ce qui était visiblement le cas, mieux que lui en tout cas… mais le lion est un solide, une guitare est si peu sur ce qu’il peut endurer… heureusement d’ailleurs.
Mais il vit que Wilson s’en allait, il fronça les sourcils et tenta de le suivre des yeux tout en se délectant du spectacle qui faisait rage sous ses yeux. Les retrouvailles entre Bodhi et Angela… Quelle douce vision… La rouquine était riche en émotions négatives, lui offrant de nombreux indices sur sa psychologie… Visiblement le cercle dont elle lui avait parlé était plutôt puissant… Et à présent la perruche et lui y étaient tous les deux… ça allait être absolument délicieux de jouer avec cela. Malheureusement, sa joie fut de courte de durée, lorsqu’il vit Wilson revenir avec… Yzma… Il s’en claqua le front de dépit mais lorsque la rouquine prit la parole, Aloysius changea du tout au tout. Elle était dans un état physique inimaginable, elle avait tenté de ravaler ses larmes et reprendre le dessus mais elle oubliait qu’il était psychiatre… elle semblait visiblement bouleversée… Pour son plus grand bonheur. Un faible sourire triomphant envahit ses lèvres avant de disparaître pour un sourire plus solennel lorsqu’elle le salua :
- Nous pouvons dire cela comme ça ma chère… Disons que je suis quelqu’un qui préfère finir se genre d’affaire de près… C’était si triste de vous savoir en manque de nos petites conversations…
Son sourire s’élargit, ne parlant pas vraiment de conversation parlée… elle comprendrait ce qu’elle voudrait mais s’était déjà visiblement le cas… Malheureusement, il n’eut pas le temps de savourer un peu plus les retrouvailles avec sa rouquine que son autre rouquine lui sautait dessus en hurlant qu’il fallait rentrer. C’est alors que le maire réagit au fait que la nuit était tombée… Et voilà, son extraterrestre réclamait son lit. Il tenta de la décoller quelques instants mais sans succès. Il lança un regard excédé aux autres et Paddington repris le dessus. Il insista pour qu’elle finisse dans son lit et Aloysius finit par capituler et que tout le monde se mettre à rentrer, Angela toujours dans ses bras. Ce que venait de lui dire l’ourson l’intriguait… comment ça se faire enlever ? Être au courant de quoi ? Profitant de la balade du retour, il finit par lui poser la question :
- De quoi devrais-je être au courant au juste ? Angela risque d’être enlevée dès que la nuit se lève ? Je préférais le savoir si ma secrétaire cours un certain danger…
Et c’était vrai… Il n’avait pas de temps à perdre avec ça… Ils terminèrent alors par arriver à l’hôtel et l’ourson leur proposa un chocolat chaud… Cela sentait délicieusement bon tandis que Paddington annonçait les ingrédients en les ajoutant. Il fallait qu’il retienne cette recette pour Krystal. Puis soudain, un regard furtif échangé avec Yzma lui rappela certains souvenirs… Il était hors de question qu’il boive quelque chose en présence de cette femme… pour finir dans son lit une fois de plus ? Et puis quoi encore ? Il préféra alors se retirer pour éviter de se faire envahir par l’odeur qui était si alléchante qu’elle en devenait suspecte mais ce ne fut aps le cas de tout le monde… Et Aloysius avait eu raison de se méfier car à peine Angela avait goûté le breuvage que son regard devint vitreux. Elle se tourna vers lui, les joues rosies et soudain…
Il la vit avancer vers lui à une telle vitesse qu’il eut juste le temps de la réceptionner entre ses bras, les yeux grands écarquillés… Elle lui faisait quoi là ? Pourquoi elle ondulait comment ça ? Et pourquoi s’attaquait-elle à ses boutons de chemise… Sa sauvagerie lui rappelait… Son regard croisa celui d’Yzma durant un dixième de seconde… c’est pas vrai… et voilà que ça recommençait… Son regard croisa alors celui de Bodhi et une idée lui vint… S’il pouvait lui faire plaisir et redonner son coup de massue à la perruche de la plus belle des façons… pourquoi s’en priver ? Refusant de finir torse nu devant tout le monde, il lança à l’aveuglette :
- Je pense qu’il est vraiment temps de coucher Angela …
Puis il disparut dans le couloir, parvint à ouvrir la porte avec grande difficulté et à lancer Angela sur le lit avant de refermer la porte. Il entendit la porte de la salle de bain se refermer tandis qu’elle précisait qu’elle devait se préparer… La nuit s’annonçait longue et fiévreuse… Espérons qu’aucun d’eux n’ai à le regretter par la suite…
crackle bones
Wilson Wallander
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| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : Wall-E
Ces personnes avaient un sacré problème avec les armes à feu. D'accord, Yzma n'était pas très nette, le fait qu'elle soit « pote » avec Cruella n'arrangeant pas son avis à son sujet, mais la menacer à coup de pistolet n'était peut-être pas la meilleure idée du monde non plus. Solal avait l'air bouleversé, lui aussi, il lui pardonnait cet écart de comportement. C'était compréhensible, ce qu'il venait de vivre semblait assez... particulier et perturbant. Wilson préférait ne pas tenter d'imaginer ce qui était arriver.
Il remercia intérieurement l'ours pour avoir le cran de calmer la situation. Tout semblait bien plus compliqué que ce que le petit robot avait pensé en venant ici... Ils se faisaient attaquer, Yzma s'estimait en danger. A croire qu'où qu'il aille, il fallait s'attendre à des imprévus. L'esquisse d'un sourire traversa son visage. Peut-être qu'il y prenait goût. Tant que personne ne mourrait – encore !
L'idée du chocolat chaud le ravissait à un point qu'il n'aurait été capable de décrire. Sa boisson préférée ! Comment Paddington avait-il pu deviner ? A moins qu'il s'en fiche et que c'était simplement parce que le chocolat était, de toute façon, la meilleure boisson chaude de tout les temps. Will ne put qu'approuver et suivit le mouvement vers la « cabane à manger », où la plupart de leur groupe sembla se diriger. Après tout, rester dehors après tout ce qui venait de se passer ne semblait pas être une bonne idée. Lui en tout cas ne se risquerait pas à rester dans le noir, avec toute cette jungle autour de lui.
Pendant tout le temps de la préparation, il resta non loin du petit ourson qui s'appliquait à préparer sa recette apparemment si délicieuse. Les yeux grands ouverts, un grand sourire sur le visage, notant mentalement les ingrédients nécessaires – après tout, il pourrait tenter de la reproduire chez lui, si c'était si bon que ça. L'odeur qui commença à se répandre dans la pièce laisser à penser que l'ourson n'avait pas menti, ça devait bien valoir le coup. Wilson fut l'un des premiers à s'emparer d'une tasse, la tendant frénétiquement dans la direction de Paddington avec un regard suppliant. Comment il ferait s'il n'en restait plus pour lui une fois que tous les autres seraient servis ? Ce n'était même pas envisageable !
Le contact chaud du récipient le rassura, tandis qu'il allait s'installer sur une chaise, remarquant que l'ancien maire s'était quelque peu écarté du groupe. Angela était toujours avec sa serviette sur le matelas et n'avait pas tarder à boire son chocolat... Ce qui d'ailleurs entraîna une réaction assez inattendue. Surpris, dévisageant Aloysius alors que la rousse venait de se jeter sur lui, le robot secoua la tête pour s'assurer que cette scène était bel et bien en train de se produire. Non mais vraiment ? Ici, là, avec tous ces gens ? Il détourna les yeux, se raclant la gorge, mal à l'aise, se levant de sa chaise pour s'écarter de ce spectacle. Quoi qu'il n'eut pas à l'endurer longtemps puisque le maire décida bien vite qu'il était temps d'aller « coucher »... Non mais c'était quoi ce manque de tact et de pudeur ? Faut pas dire ça comme ça !
Le duo était à peine parti que Bodhi, semblant réagir soudainement, alla prendre Yzma par le bras pour l'attacher à l'une des poutres de la pièce avant même qu'elle ait pu elle aussi profiter du breuvage. Lui aussi il avait eu une idée soudainement et il allait faire ça ici ? Mais OU EST-CE QU'IL ETAIT TOMBE ? Seulement, c'était plutôt pour une question de sécurité, apparemment. C'est vrai qu'il paraissait qu'il n'était pas bon de la laisser voguer et faire comme bon lui semblait. Haussant les épaules, préférant ne pas se mêler à tout ça, Wilson entreprit alors à son tour de boire son chocolat.
Et en un court laps de temps, il se retrouva dans le noir. Pas exactement, d'accord, mais ce fut comme si le toit avait disparu au-dessus de sa tête. La lune et les étoiles éclairaient la cabane toute entière. Wilson leva la tête, se demandant ce qui avait bien pu se passer. Mais, au fond, il trouvait ça normal en réalité. Et beau. Oh oui, que c'était beau d'être plongé dans la lumière des astres. Il n'avait plus depuis ce qui lui semblait des années prit le temps de les observer pendant des heures, comme avant. Il avait abandonné son rêve d'être un jour astronaute. Il avait oublié ce que ça faisait, de rêver d'espace. Maintenant qu'il n'était plus un robot, il ne pouvait pas... Il ne pourrait plus y retourner. Sa gorge se serra l'espace d'une seconde, puis il oublia rapidement cette pensée. Une expression béate de pur bonheur peinte sur son visage, il tendit le bras vers les cieux, presque certain de pouvoir toucher l'une de ces étoiles qui brillaient de milles feux au-dessus d'eux. Il se redressa, se mettant sur la pointe des pieds, avant de se contenter d'afficher une moue boudeuse en se rendant compte qu'elles étaient malheureusement bien trop éloignés. Puis il observa les autres qui, à ses yeux, semblaient tout aussi apaisés que lui face à cette vue magnifique. Il ne pouvait qu'être heureux de ne plus les sentir aussi agités que tout à l'heure. Ils méritaient tous un peu de calme et de sérénité.
C'est à ce moment-là qu'il la remarqua alors. Rousse, comme lors du Marchand de Sable. Il la préférait blonde, étrangement, mais peu lui importait à cet instant. Elle était attachée à un poteau et... Pourquoi est-ce qu'elle était attachée ? Posant sa tasse sur une chaise, il se précipita dans sa direction, la voyant avec ses cheveux dans tous les sens et ses yeux si fatigués. Se mettant à sa hauteur, passant ses mains sur les joues de la jeune femme, il planta son regard dans le sien. Pourquoi dont était-elle dans cet état ? Personne n'avait le droit de la perturber ainsi ! Personne non plus n'avait le droit de l'attacher !
« Est-ce que ça va ? »
Quelle question ! C'était évident que ça n'allait pas ! S'acharnant pour détacher ses liens, il la prit alors dans ses bras une fois qu'elle fut libre de ses mouvements, déposant un baiser sur son front. Elle avait l'air tellement perdue...
« Tout va bien se passer, je suis avec toi. »
Bodhi s'approcha alors soudainement d'eux, comme s'il avait envie de nouveau de la coincer à cette poutre. Il était dingue ou quoi ? Heureusement que c'était plus le maire tiens ! Alors qu'il était en train d'essayer de la lui prendre, Wilson balança son bras sur le côté et vint frapper l'homme en plein visage. Sans se contrôler réellement. C'était plus fort que ce qu'il avait estimé et... Pas de sa faute si depuis peu, ses gifles étaient plus percutantes qu'à l'habitude.
« Ne la touche pas. »
Sa voix était dure, sans recours possible et il profita de cet instant de répit pour s'écarter afin que l'oiseau arrête de les embêter. Le prochain qui tenteraient de s'en prendre à sa EVE n'aurait pas qu'une seule gifle, il pouvait le promettre. Passant son bras autour de l'épaule de la jeune femme, il l'amena avec lui près de la chaise où il avait laissé son chocolat, lui tendant afin qu'elle prenne un peu de force elle aussi.
« Bois un peu, ça ira mieux ensuite. »
Il lui souriant, voulant qu'elle se sente bien, ce qui parut être le cas alors qu'elle finissait d'avaler une gorgée de la boisson. Mais son regard s'affola soudainement.
« Tu n'aimes pas ? Je peux te faire autre chose ! »
C'était étrange... D'habitude, elle appréciait le chocolat, il était même le premier à lui en avoir fait goûter. Sauf que là... Elle semblait prise de panique. Elle fixait un point fixe face à elle et en avait lâcher la tasse qui tomba au sol dans un bruit de verre cassé, commençant à s'écarter alors qu'il la suivait prudemment.
« Qu'est- ce qui se passe ? » « Les... Les... LES LAMAS ! ILS NOUS ATTAQUENT ! »
Elle s'était soudainement accroché à son tee-shirt à l'en déchirer, les yeux exorbités et la panique dans la voix. Quels lamas ? Il ne voyait rien ! Elle pointait du doigt un mur de la cabane qui n'avait pas du tout l'air d'un lama. Peut-être qu'elle était malade ? Elle devait avoir faim, ou être déshydraté, qui savait combien de temps elle avait pu être attachée.
En copain et héros qui se devait de faire comme si tout était normal, il se plaça devant elle, sans qu'aucune bestiole ne soit là pour leur sauter dessus pour autant.
« Je te protégerai Eve ! Je détruirai les lamas pour toi ! »
Mamamia. Non mais les gens dégaine trop facilement leur arme à mon goût. C'est vrai quoi, dès qu'il faut régler quelque chose tout de suite ils sortent leur arme là. Doux Jésus sainte marie joseph. Je me plaçais à coté de ma meilleure amie et croisait les bras en relevant un sourcils. C'est pas avec un vieux coucou pareil qu'il allait faire du mal à qui que se soit le bougre. Non mais attendez vous avez vue son pistolet ? Il est plus petit que sa main. Mais non ca va pas du tout, c'est pas une arme de qualité ça. Oh la la. Oh la la la la. Je levais les yeux au ciel. C'est bon, il allait tuer personne avec ça. C'est un jouet pour mome, exactement le même genre que j'offrais à ma neveux. Avant qu'ils ne ce fassent brûler dans l'incendie parce cette enfoirée … Je ravalais durement ma salive face à ce souvenir trop nephaste pour moi. Cruella n'a pas de faiblesse mon chou. Mais personne n'atteint Cruella. "Ne - refaites - plus - jamais - une - chose - pareille." Fis la peluche en me reprenant la serviette. Mais attendez ! Oh attendez ! Il vient de me lancer un regard noir ? Une peluche m'a lancé un regard noir ! Héhooooo une peluche m'a lancé un regard noir ! Je le fixais avec des yeux brilliants, presque malicieux tandis qu'un gros sourire de tarée fendait mes lèvres. Je dégainais mon portable et pris une photo de l'animal qui faisait un regard noir. Ah mais je la garde, comme ça je la montrerais au gens qu'en j'exposerais cette animal empaillé. A moi la peluche ! A moi A moi ! Je lançais un clin d'oeil à l'ourson.
▬ « Ou quoi Nounours ? Tu vas me chanter des jolies petites chansons candide et m'attaquer à coup de miel ? » Puis je claquais des dents, moqueuse. Je veux cette peluche, je le veux. Je l'aurais. Dès que les autres ont le dos tournées, je lui saute sur sa jolie petite frimousse et lui retire ces poils. Il me rendait dingue. Je me fis violence pour pas l'etrangler. Je mourrais d'envie de le tuer là maintenant tout de suite. Depuis quand une peluche me donne des ordres ? Ca va pas ce passer comme ça. Si je dois le croquer je le ferais ! Ca ce trouve il a le même goût que les nounours en chocolat. "Vous voulez une boisson chaude ? Ca ne pourrait vous faire que du bien." Ah mais oui. Je peu te boire ? Non mais j'adorerais te boire, te manger, te tuer, t'ecarteler et … AHHH JE VEUX CETTE FOUTU PELUCHE ! Elle m'obsède. Non mais je vous jure. Yzma ce plaint de nouveau face à l'arme devant elle, avant de partir d'un gros sanglot. Non mais je comprend pas. C'est quoi ces trucs qui roule sur ces joues là ? C'est des larmes ? J'ai jamais consoler qui que se soit de ma vie. On fait comment ? Non en fait j'en ai pas envie. La seule que j'ai consoler c'était ma sœur. C'est tout. Je levais ma mains et la plaquais sur la tête d'Yzma, effectuant un mouvement de haute en bas. Beh quoi ? C'était déjà ça hein. Faut pas pousser mémé dans les orties. Mais à la rigueur ont peu pousser pépé sur le bas coté.
▬ « Tous de manière je suis sur que c'est un jouet. Non mais ta vue la taille de ce truc ? Ah mais c'est pas pro du tout, espèce d'amateur ! » Lançais à Solal dans un regard noir. Viens gaillard, avec tes cheveux de gonzesse je me fais un rideau de douche. Quoi c'est glauque ? Bande de petit joueur. Je comprenais même pas pourquoi il voulait couchée la nudiste. Il lui arrive quoi si elle quitte son matela la rousse ? Moi je comptais bien le découvrir. Un mauvais rictus étirait mes lèvres, mon regard ce faisait remplit de malice. J'allais m'amuser. Oh oui j'allais m'amuser. La nuit porte conseil. Mais pas pour Cruella. Cruella n'a pas besoin de la nuit, c'est Cruella qui porte conseil à la nuit. Quoi mes chevilles ? Oui elle vont très bien, t'en veux un peu ? Non en fait je me les gardes, les tiennes ont dirait des draps tellement elles sont molles. "Je demande votre attention, s'il vous plaît ! Nous serions tous plus à l'aise à l'intérieur. La nuit porte conseil, comme un vieux dicton le dit. Je propose de vous concocter un chocolat aztèque, d'après la recette de ma tante Lucy. C'est une recette que les ours se transmettent de génération en génération et qui a la vertu d'apaiser les coeurs troublés." Qu'es qu'il a la bêbête ? Un bon coup de savate et c'est réglé, pas besoin d'un chocolat. Il me prend pour un lutin ou quoi ? Il croyait que j'allais bien gentiment boire son chocolat chaud ? Mais il est fou.
▬ « Ouuuh alors quoi, on va tous ce taper du miel chocolaté devant barbie ? » Grognais-je. Non mais là trop de joie, trop d'attention ca va pas du tout. J'ai envie de vomir. Pourtant ces imbéciles suivit le nounours. Même Yzmalama. Non mais. Je veux pas rentrer. Je veux juste tuer la peluche et aller conquérir Rio moi aussi. C'est trop demandée franchement ? Il allait voir si Cruella allait boire du chocolat chaud … Je grognais dans mon coin comme une bête sauvage en les suivant. J'allais tous les tuer chacun leur tour dans leur sommeil. Si si. Une fois revenu à l'endroit ou je me tenais plus tôt avec mes Curly. Je fis pas attention au regard et grimpais sur le table avant de m'allonger dessus les pieds croisés, sur le dos et les mains rangés derrière la tête. Voilà comme ça personne ne me fait clairement chier. Mon regard ce tourna vers la rousse sur son matela. Ca fait quoi si elle est pas sur un lit ? Pourquoi y a une histoire de lit d'ailleurs ? Elle était si excitée que ça ? J'entendais l'ours crier les ingrédient là. Pourquoi il hurle lui ? Ah j'ai saisie, c'est pour que je puisse le tuer en silence en suite ! Je lançais un paquet de mouchoirs à Angie chérie.
▬ « Au cas ou tu baverais dans ton sommeil ! » Fis-je avant de brailler. Le chocolat fut finis. Le verre qui passa à coté de moi me fit tourner la tête. Il m'a vraiment prit pour Blanche Neige ? Je boirais pas ce truc. Non je le boirais pas. Oh c'est quoi cette odeur alléchante ? Oh sa sent bon … C'était le chocolat. Non je boirais pas ca. Mon dieu qu'elle sublime couleur, c'est une couleur particulière …. Mais non n'insistez pas je boirais pas ! Oh qu'elle merveilleuse odeur quand même …. Grrrr je suis sur qu'il y avait un truc pas rond dans ce chocolat ! Il me tentait affreusement, la peluche me piège ! Nous piège ! Je jetais un regard partout me redressant. Ils buvaient tous. Et l'oiseau avait attaché ma meilleure amie. Mon regard ce posa une fois de plus sur le gobelet. Non Avie. Non Avie. Fais pas ca Avie. Y a un truc pas net. Non ne le bois pas. Je fermais les yeux résistant mentalement à le boire. Son odeur commençait à envouter mes sens, et je tentais plus que tout de résister en plantant mes mains sur la table et en serrant les bouts jusqu'à en faire blanchir mes jointures. Je serrais les dents, mais cette saleté d'odeur.... Plus elle s'enfonçait dans mes narines, plus je sentais une affreuse sensation de besoin s'installer en moi. Respire. Résiste. Ne bois pas. Il va ce venger si tu fais ça... Tu pourra pas lui sauter dessus si tu vois ce truc. C'est un poison. Non. Tiens toi à la t able....
▬ « A MOI ! » Hurlais-je soudainement en chopant le gobelet et en le buvant à grande gorgé. Mais non ! Non ! Qu'es ce que j'ai foutu ! Noooooooon. Trop tard. Les choses autour de moi bougèrent, la pièce tournait autour de moi. Je secouais la tête. Je le savais ! Je le savaiiiis ! Il a mit un truc pas clair. Oh … Oh … Oh les jolies couleurs. C'est jolie, tout jolie. J'aime. Je me levais de ma table avec un sourire béa au lèvre. Ou mon dieu ca penche un peu quand même... J'aperçus le nounours. Jolie nounours. J'aime les nounours. Un grand crie d'hystérie sortit de ma gorge et je me dirigeais vers lui les bras levés au ciel en courant. Puis je le chopais et le serrais contre moi. Il est trop beau le nounours ! Il est tout mignon. Je veux lui faire des calins ! Oh la la je me sens tellement bien ! Mais si ! Je le serrais dans mes bras en riant au eclats. Pourquoi je voulais lui faire du mal ? C'était inamissible!J'arrive pas à croire ce que j'avais pu faire. Tous ces animaux... Non franchement, je peu pas. La fourrure c'est horrible ! Je veux pu faire de mal au animaux ! Pauvre bête ! Je me dégoute, non …. Des larmes roulèrent sur ma joue tandis que je pleurait à chaude larme en serrant le nounours dans mes bras.
▬ « Oh Paddi c'est horrible ! Je suis un monstre, un vilain monstre ! Ces pauvres bête ! Mais … AHHHH DE LA FOURRURE ! » Hurlais en retirant ma veste et en lanchant le nounours. Effrayés, je me rendais compte que j'en avais partout sur moi. Non. Non non ! Je retirais mon tee-shirt, ma jupe. Me retrouvant en sous vêtement. J'étais paniquée et terrifiée. Comment je peu avoir ça sur le dos ? Non mais c'est pas possible. C'est horrible ! Maman …. AH mon dieu marie joseph ! J'en ai sur les sous vêtement ! Je défaisais mon soutien-gorge et ma culotte en hurlant et en les plaquant par terre, me retrouvant nu devant tout le monde. « Je me sens mieux ! Peace and love ! Faite l'amour pas la guerre, une capote coute moins cher qu'une bombe nucléaire ! » Je me suis mise à onduler toute seule, en chantonnant. Puis en un cris, j'aperçus une armoire. Narnia. C'est Narnia ! « NARNIAAAAA MON ROYAUME ! » Hurlais-je en courant vers l'armoire les bras écarter comme une folle dingue. Je me sens trop bien. C'est tellement mieux quand on a pas de vêtement. On est plus en contacte avec la nature. J'ouvrais la porte de l'armoire, m'enfonçant dans le noir complet et la refermais. Je me casse à Narnia, c'est bien Narnia.
Angela Pink
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৩ Ca fait tellement... longtemps ! ৩
৩ T'as vraiment rien
d'Aloy... ৩
| Conte : Lilo & Stitch ¸.• | Dans le monde des contes, je suis : : Angel ϟ
J'avais beau m'agripper sur le dos d'Aloy, il essayait de me faire descendre. Il n'avait rien dans la tête ou quoi ? Ca avait servis à quoi toutes ces longues discussions au coin du feu en lui disant qu'il était indispensable pour moi que j'ai mon propre lit à la tombée de la nuit pour me protéger de ceux qui me recherchent ? Pourtant quand on était arrivé à la mairie la première fois, il avait fait immédiatement installé un lit dans mon bureau, ce qui montrait qu'il avait compris, mais là maintenant, il ne semblait plus du tout s'en soucier. C'était du n'importe quoi. Heureusement que monsieur Paddington était là et qu'il avait accouru vers nous avec ses deux papates pour tout expliquer à nouveau au maire !
Une vieille folle était arrivée en demandant de l'aide. C'était vraiment pas le moment de s'occuper d'elle, il y avait plus important, tel que moi ! Elle s'était même mise à pleurer pour accentuer la chose, mais si elle pensait une seule seconde qu'on allait détourner l'attention de notre quête qui consistait à se mettre à la recherche d'un lit, elle se trompait. J'étais descendu du dos du maire, car il était important de leur faire comprendre que j'avais besoin de ce lit plus que tout ! C'était à ce moment là qu'un courant d'air était passé juste à côté de moi et que je m'étais retrouvée totalement nue. Ah ben voilà, il ne manquait plus que ça ! Aloysius allait encore rouspéter que je ne m'habillais pas quand je sortais de la salle de bain, comme la fois où j'avais fait le chemin de chez lui à la mairie en prétextant que l'eau chaude ne coulait plus dans sa maison. Il l'avait très mal pris, mais j'y pouvais quoi ? C'était pas ma faute si il y avait des soucis d'eau dans sa propre maison !
"Merci monsieur Paddington !" dis-je avec beaucoup d'élégance dans la voix en prenant la serviette que le petit ourson me tenait. Puis une fois remise autour de moi, je lui avais passé une main sur l'épaule, tout en me penchant vers lui pour déposer un doux baiser sur sa joue gauche. Il était mignon et il prenait soin de moi, c'était ce qui comptait le plus. Puis, j'avais remuer les lèvres avant de passer une main dessus pour retirer les quelques poils qui s'y trouvaient. Ok... La prochaine fois que je l'embrassais, qu'importe où c'était, je me transformerait en mode peluche rose pour ne plus avoir se désagrément.
La vieille continuait de vouloir attirer l'attention sur elle, puis ce fut autour de Evil et finalement Paddington avait une nouvelle fois repris les choses en main tandis que j'évitais plus que tout de regarder en direction du volatile lâcheur, abandonneur, stupide et débile qui se tenait à plusieurs pas de moi. Le petit ourson nous avait proposé d'entrer à l'intérieur pour boire un chocolat chaud. J'adorais le chocolat chaud !
J'étais passée devant tout le monde et devant monsieur Paddington pour entrer la première dans la cabane, juste avant de me faire agresser par une vision multicolore de la pièce, avec une banderole qui nous souhaitait la bienvenue et des ballons. Ah oui d'accord, super ! L'autre truc volant avait préparé une grande fête pour l'arriver de Aloysius Black mais pour moi rien. Même pas un petit "bienvenue Angela" ou une chanson ! Quedalle ! Il m'avait réellement et totalement oubliée ! Quand à moi je ne comptais pas l'oublié ! Dès que j'en aurai l'occasion je me vengerai. Peut être même en m'associant à la dragueuse en puissance qui n'arrêtait pas de vouloir me toucher, me piquer mes affaires ou me retirer ma serviette de bain. Ca me mettait grandement mal à l'aise, même si je ne l'étais jamais.
Un nouveau énerguème était arrivé dans la pièce, tirant avec lui un matelas. Qu'est ce qu'il fichait avec ça dans la cuisine ? Lorenzo qu'il s'appelait ? Et alors ? Il voulait lui aussi piquer la vedette à tout le monde en se comportant comme cette Yzma de malheur ? Paddington avait pris la parole et je m'étais tournée vers lui pour boire ses paroles comme j'attendais impatiemment de boire son chocolat. Il avait parlé du lit et du fait qu'il était pour moi. Je sentais le rouge me monter aux joues pour tellement d'attention. J'avais mis un pied sur le matelas, avant d'y mettre le suivant et d'une fois dessus de regarder tout autour de moi. Je n'avais pas été kidnappée, ils n'étaient pas venus me chercher. J'étais enfin sauvée ! Vive les matelas ! J'avais levé le poing, mais personne semblait aussi heureux que moi. Bande d'ingrats !
"Merci !" avais-je dit à Paddington qui m'avait tendu une tasse de chocolat chaud. C'était véritablement le plus gentil ourson de toute la terre. Il savait s'occuper de ses hôtes. J'avais levé les yeux vers les ballons me demandant combien je pourrai en exploser avec un seul coup d'antenne. Puis, j'avais trempé mes lèvres dans le chocolat chaud et vue à quel point il était succulent, je l'avais bul cul sec. Puis en allant jusqu'au bout de mon matelas, j'avais pu poser la tasse sur un coin de la table, juste avant de me passer une main sur les lèvres pour essuyer les quelques gouttes qui y restait et avant aussi de me précipiter sur Aloysius pour lui retirer tous ses boutons. J'allais le plumer cet oiseau ! Enfin... lion...
Il voulait coucher Angela, oh oui il allait coucher Angela ! C'était tout ce que je voulais, qu'il me couche ! Mais alors là qu'il me borde, qu'il m'attire à lui, qu'il me ramène dans notre chambre, qu'il me jete sur le lit, qu'il me laisse quelques minutes seule dans la salle de bain. Seul hic, c'était exactement ce qu'il avait fait... Je n'étais pas très sûre que c'était ce que je voulais. Je m'étais appuyée contre le lavabo, j'avais passé de l'eau sur mon visage et dans mes cheveux. J'étais déjà toute mouillée. J'hésitais entre m'essuyer le visage ou laisser les goutes perler, mais j'avais opté sur le côté totalement naturel. Ca allait sécher tout seul. J'avais retirée ma serviette de bain, me demandant si je devais me la jouer peluche ou pas ! Ce n'était pas ce que je voulais et pourtant j'étais là en train de me déshabiller.
J'avais pris une pince à épiler qui se trouvait dans ma trousse de toilette et je l'avais ouverte en deux pour utiliser un de ses bouts coupons et me le passer sur l'avant bras. Ca avait fait une petite entaille. Je ne rêvais pas, tout ça était bien réel, mais ce n'était pas pour ça que j'avais tentée de me faire mal. A dire vrai, je voulais juste une goutte de mon sang que j'avais mis sur le miroir de la salle de bain. Un écran s'était affiché et j'avais commencée à éplucher toutes les pages de wikisexe qui pourrait m'être véritablement utile. Je n'avais aucune idée de comment ça se passait chez les bipède. D'habitude tout était une question d'antennes.
Une fois tout analysé j'avais quittée la salle de bain, m'appuyant contre le bord de la porte et j'avais levée tout doucement la jambe, la frottant contre le mur. Il allait avoir un spectacle à la hauteur. Au bout de quelques secondes à l'observer, lui cette bête qui était déjà étendue sur le lit, totalement nu, je m'étais avancé dans la pièce et...
LA PORTE S'ETAIT CLAQUEE BRUSQUEMENT ! Pourquoi ? Je ne comprenais pas ! J'avais absolument tout fait comme il fallait ! J'avais épluché toutes les pages de wikisexe, j'avais établis un schéma dans ma tête pour m'aider à construire un ordre de passage de chaque action pour que ce soit entraînant, excitant, intéressant, passionnant... Je n'avais sortie mes antennes qu'à trois reprises et il n'avait été électrocuté qu'une seule fois. On avait passé les cinq dernières heures à bosser sur l'intégralité de notre prestation. Alors pourquoi il était sortit, il avait pris une serviette de bain qu'il s'était rapidement enroulé autour de la taille et qu'il avait claqué la porte ? Il faisait encore nuit, il était encore tôt ! Il ne tenait pas beaucoup la distance pour un bipède !
"Monsieur le maire ? Nous n'avons pas fini ! Si Paddington était là, il dirait que c'est vraiment très malpolis de s'en aller en plein milieu !"
Mais Paddington n'était pas là. Je n'avais même pas son numéro de chambre !
Solal A. Dorado
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| Conte : La Route d'Eldorado | Dans le monde des contes, je suis : : Tulio
Tout ne semblait être qu'une accumulation de fausses notes depuis le début de leur voyage. Lui qui s'était plaint de l'Ecosse. Quelle bonne blague. Il en aurait presque rit nerveusement tellement la situation semblait mille fois pire. Il n'arrivait pas à chasser les images qui dansaient devant ses yeux. Et cette voix... si semblable à celle de la vision. Alors il n'avait pas réfléchi, il avait pointé son arme sur Yzma. Et l'autre greluche rousse allait voir si c'était un jouet lorsqu'il aurait un joli trou dans la poitrine de sa copine. Il posa l'index sur la queue de détente. Non, son Beretta quatre-vingt-douze n'avait rien d'un jouet. Mais après tout qu'elle pense ce qu'elle voulait. Lorsqu'elle verrait les ravages causé par son jouet, son sourire de peste arrogante disparaîtrait de son visage.
Toutefois, il n'eut pas le temps de presser la détente, Paddington accourut sur ses petites pattes velues pour l'empêcher de tirer. Il jeta un regard noir au nounours. De quel côté était-il lui à la fin ? Il n'en avait donc pas assez fait comme cela ? D'abord, l'explosion de la fenêtre puis l'enlèvement. Et plus étrange encore, il avait refusé de lui dire à qui il parlait juste avant qu'il ne le surprenne. Il jouait double jeu, il en était certain. Il n'avait juste aucune preuve. Et jusqu'à ce qu'il puisse prouver ce qu'il avançait, il surveillerait l'ours et Yzma et sa copine. Beaucoup de monde à surveiller donc. Il n'y avait que Wilson qui semblait droit dans ses bottes dans toute cette affaire.
Il consentit néanmoins à ranger son "jouet" et suivit le reste du groupe à l'intérieur. Il s'installa sur l'un des sièges libres autour de la table et patienta. L'odeur du chocolat emplissant la cuisine. Il ne savait même pas ce qu'il faisait encore là en réalité. Il aurait dû aller se coucher directement. Il n'avait vraiment pas envie de boire ce truc. Même s'il devait bien admettre qu'il embaumait le pièce. Mais le fait de se retrouver seul dans sa chambre le terrifiait. Bien plus que de se laisser tenter par une tasse de breuvage pour gamin en manque d'affection. Il n'avait jamais été un grand fan de cacao. Mais il pris la tasse sans rechigné et la porta à ses lèvres mécaniquement. Sans attendre de voir si les autres en faisaient de même.
C'est alors qu'il se sentit... étrangement bien. Il put voir Angela sauter sur Aloysius qui embarqua d'ailleurs la rousse dans leur chambre. Les petits coquins. Il vit Wilson sauter sur Yzma, il vit Bodhi tomber à terre et la suite resta... un peu moins distincte. Des bonbons... Des bonbons partout. Des rouges, des bleus, des verts, des rayés. Un Candy Crush géant. Il dut prendre sur lui pour ne pas sourire comme un gamin. Il adooooorait ce jeu. Bon, il était toujours coincé au même niveau depuis l'Ecosse n'ayant toujours pas compris comment Vassili avait réussi à monter autant de niveau en si peu de temps. Mais là n'était pas la question. Il allait pouvoir jouer. Déplacer les bonbons pour les aligner. Et là d'ailleurs... Il tira sur la table bonbon bleu pour l'aligner avec l'évier et la porte bonbon bleu. Avant de se tourner vers la fenêtre bonbon violet et... oooooh, un autre violet. Il tira violemment sur un des buffets pour le déplacer et l'aligner avec un placard mural. Bonbon violet ! Et maintenant... à la recherche d'autres combinaisons. Il se saisit d'une bouteille en plastique, attrapa une bouteille de vinaigre blanc qui traînait dans un coin et fouilla sous l'évier... Ahahaha, bicarbonate de soude. A savoir un bonbon rouge rayé, un bonbon vert rayé et pour terminer un bonbon rouge solitaire et isolé. Mélanger le tout et secouer... Ou pour Solal dans le cas présent... Échanger les deux bonbons rayés et.... BOUUUUUUUUM ! La bouteille explosa au contact du sol, arrosant toutes les personnes présentes dans la cuisine au passage sous le regard ravi de Solal qui venait juste de dégommer la moitié de sa grille de bonbon et les gélatines qu'il devait exterminer.
Il ne savait pas ce qu'il y avait dans ce chocolat mais il adhérait complètement. C'était trop cool les parties de Candy Crush en taille réelle. Il signait tout de suite pour la prochaine partie. Le prochain niveau risquant néanmoins d'être légèrement plus compliqué...
Bodhi Blu Butler
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| Conte : Rio | Dans le monde des contes, je suis : : Blu, l'oiseau rare
« Je sens que ça va être vraiment très, très difficile... »
Je me tenais toujours à une distance raisonnable du chocolat aztèque. La recette de la tante de Paddington était effroyable. Une fois m'avait suffi pour être certain de ne plus jamais renouveler l'expérience. D'ailleurs, ce breuvage m'avait totalement dégoûté du chocolat quel qu'il soit. J'avais bien trop peur que mes hallucinations me reprennent. Cela avait été suffisamment perturbant. Par contre, j'étais curieux de découvrir comment nos "hôtes" (un bien grand mot pour qualifier la bande de désaxés que Paddington avait "invités") allaient réagir à la recette.
Pendant ce temps, je pris Yzma par le bras, attrapai un bout de corde qui servait à attacher les rideaux et le passai autour d'une poutre avant d'attacher la jeune femme très serrée. Madame la Gouverneur protesta d'un ton aigu que je lui faisais mal aux poignets, ce à quoi je répliquai d'un ton faussement grinçant :
"Je suis navrée, Madame. Mon hôtel n'est pas tout confort."
J'adorais voir cette lueur de rage dans ses yeux de cinglée. Ca me prouvait une fois encore que j'avais fait le bon choix en m'opposant à elle, en essayant de libérer la ville de son emprise. Quelque chose ne tournait pas rond dans sa tête.
"Vous allez rester sagement ici le temps que je décide quoi faire de vous."
"Je ne suis PAS votre ennemie ! Je reconnais vos Aves Libres ont des qualités." (elle couina légèrement sur ce mot, comme s'il passait très mal dans sa gorge rachitique). "C'est pour ça que j'ai fait l'effort incommensurable de venir jusqu'à vous ! Vous vous rendez compte de ce que ça m'a coûté ?"
"Ca me coûte de supporter votre présence chez moi." répliquai-je.
J'allais couper court à notre petite partie de ping pong vocale mais les effets du chocolat commencèrent à se faire sentir. Je retournai m'appuyer contre la fenêtre pour mieux observer. Je m'en détachai très vite en voyant Angela sauter sur Aloysius pour lui déboutonner sauvagement sa chemise. Quoi... qu'est-ce...? QUOI ? Non, mais non ! Ce n'était pas du tout ce que j'escomptais comme effet ! Pourquoi avait-elle subitement des envies très étranges ? Et pourquoi avec lui ? Il y avait des tas d'hommes tout à fait comestibles dans cette pièce ! Je ne parlais pas spécialement de moi mais... Wilson était très bien. Solal également. Pourquoi je pensais à eux de cette façon ? Et pourquoi j'avais employé "mentalement" le mot comestible ? Peut-être parce que j'avais l'impression qu'Angela allait dévorer Aloysius tout crû ? Oh, misère... D'un côté, si elle le mangeait comme en mante religieuse, mes problèmes vis-à-vis de lui seraient résolus.
Je me retins de me donner une claque. Non, c'était non ! Hors de question de... Mon visage perdit toute couleur lorsque j'entendis les propos d'Aloysius.
"Je pense qu’il est vraiment temps de coucher Angela …"
Je passai une main sur mon front, essayant de ne pas rester focalisé sur la nuance scrabreuse dans sa voix rauque. Ils s'éclipsèrent tous les deux, me mettant au supplice. J'attrapai une tasse, la portai à mes lèvres, mais la reposai brusquement en me souvenant qu'il y avait du chocolat dedans. Non, très mauvaise idée... A quoi jouait Angela ? Elle n'était pas idiote au point de croire que ce type était quelqu'un de bien ? A moins qu'elle s'en moque ? Etait-elle une femme sans notion du bien et du mal ? Mes souvenirs et la mélancolie avaient dessiné une personne bien différente dans ma mémoire.
Résistant à l'envie de les suivre pour interrompre leur "lutte", je pris une chaise pour m'installer face à Yzma. Perplexe, je vis alors Wilson lui faire boire un peu de chocolat.
"Non, oui... rooh faites ce que vous voulez. Elle est attachée de toutes faç... Eh non !"
Wilson venait de détacher la gouverneur (j'aurais pensé avoir fait un noeud plus solide, étrange...) et la prenait dans ses bras. Il lui fit même un baiser sur le front. Je ne savais pas qu'ils étaient si proches. J'en fus désarçonné quelques secondes, le temps de constater qu'Evanora pleurait avec Paddington contre elle. Apparemment, elle regrettait d'avoir fait du mal à des animaux. Je frissonnai à cette idée. Génial. On n'avait que des alliés d'Yzma ou des psychopathes en puissance !
Agacé, sur les nerfs, je me tournai de nouveau vers Wilson et entrepris de récupérer Yzma qui... essayait-elle de le mordre ? Je ne voulais vraiment pas savoir ce qui se passait dans leur couple. L'homme résistait, je redoublai d'efforts, tentant de me frayer un passage pour attraper Yzma et l'attacher de nouveau. Subitement, quelque chose s'abattit sur mon visage et sous la violence du choc, je tombai à la renverse en perdant connaissance.
Wilson en ruth : 1 Bodhi rebelle : 0
***
Les premières lueurs de l'aube me réveillèrent. Je clignai des yeux et sentis mon visage très desséché. Quel était cette odeur ? Mes vêtements puaient le vinaigre... Je passai une main sur mes paupières et les frottai, dans l'espoir que mon mal au crâne se dissipe.
Je posai ensuite mes paumes à plat contre le matelas. Pas de couverture. Etrange. Je ne dormais jamais sans drap. Je remuai légèrement et quelques secondes plus tard, j'entendis quelqu'un trottiner dans ma direction. Paddington...
"Wow j'ai fait un de ces cauchemars !" fis-je tout en me frottant toujours les yeux, et en me massant ensuite les tempes.
"Je vous ai déplacé sur le matelas, monsieur Butler ! Vous me faisiez de la peine étalé comme une crêpe sur le sol..."
"Que... quoi ?" marmonnai-je.
Je me risquai à soulever une paupière. Et à me redresser. Okay... je me trouvais dans la salle à manger qui ressemblait à une illustration des conséquences d'un séisme.
"Monsieur Dorado vous a copieusement arrosé avec des bombes au vinaigre." me rapporta l'ourson d'un air important, les pattes dans le dos.
"Pourquoi il a fait ça ?"
Paddington haussa les épaules.
"C'est l'effet chocolat, monsieur."
"D'accord, euh..." fis-je en me massant le front dans l'espoir d'enfoncer mes ongles dans mon crâne et de faire gicler la matière grise. "Rassemble-les tous. On va... On va aller chez Yzma. Elle veut qu'on l'aide ? Elle n'a qu'à être honnête avec nous et nous montrer ce qui se passe !"
"Excellente idée ! Mais..."
"Mais quoi ?" fis-je en modérant mon agacement.
"Madame Popochimalt est partie en pleine jungle cette nuit. En compagnie de monsieur Wilson. Ils ont emprunté votre Jeep."
"Personne n'a essayé de les en empêcher ?"
J'étais stupéfait. Je savais que la majorité des rebelles était occupé ailleurs, en ville, pour peaufiner les détails avant le début du Carnaval -le moment où on allait agir contre Yzma, mais j'avais tout de même des gens qui surveillaient la zone, non ?
"Tous les Aves Libres ont succombé à mon chocolat, monsieur." répondit Paddington en se dandinant d'un air penaud.
Comment en vouloir à cet ours qui était tellement adorable ? Je soupirai, la tête penchée, et me redressai finalement, tout courbaturé, mes maux de crâne atteignant leur paroxisme.
"Tant pis pour Wilson. Il avait l'air d'être de mèche avec elle, de toutes façons. Ton chocolat révèle toujours la nature profonde des gens. On va faire ce qui était prévu : Yzma travaille toujours contre nous, c'est évident. Alors on va faire en sorte que son carnaval soit inoubliable..."
J'aurais aimé dire cette phrase avec plus d'entrain, comme un acteur hollywoodien, mais j'avais trop mal partout pour me donner un style sans peur et sans reproche. Je commençai par me faire couler un café, un bon café 100% brésilien -en évitant soigneusement les restes de chocolat dans la casserole. Je le bus d'une traite pendant que Paddington allait réveiller les "invités" qui avaient sans doute dormi un peu partout sauf dans leur chambre, puis je fis un saut éclair dans la mienne pour me doucher et changer de vêtements -le vinaigre, ce n'était pas top comme eau de toilette.
Rasé de près, vêtu d'une chemise blanche ainsi que d'un veston savamment déchiré -il faut laisser parler le rocker qui est en soi- je descendis l'escalier en colimaçon et attendis tout le monde, appuyé contre la seconde Jeep -une voiture aussi verte qu'une pomme.
Je fis craquer les jointures de mes doigts à la pensée que j'allais forcément passer la journée en compagnie d'un type qui avait voulu me parfumer au vinaigre, et d'un homme qui avait culbuté une expérience extra-terrestre à la chevelure ensorcellante. Des images abominables passèrent devant mes yeux. Je clignai plusieurs fois dans l'espoir de les chasser, ouvris un bouton supplémentaire de ma chemise et me redressai alors que j'entendais des bruits. Tout le monde arrivait. Parfait. Maintenant, il fallait espérer qu'on s'en sorte vivant, malgré les tensions et nos ennemis.
J'enfilai mes lunettes noires pour cacher mes cernes et mon regard trop interrogateur -et parce que les héros en portent toujours à un moment donné dans les films- et lançai, avant même de voir à qui j'avais à faire :
"On va aller chez Yzma. Dans sa propriété. On va entrer par effraction. On va récolter des infos. Il faut qu'on lui porte un coup fatal une fois pour toutes. Elle a pénétré dans notre QG pour récupérer Wilson. Il s'est sûrement infiltré avec vous pour mieux la rejoindre à Rio. On ne va pas se laisser faire aussi facilement. Le temps est venu d'agir."
Ou alors on va tous crever.
J'avais entendu ça quelque part, mais où ?
"Quelqu'un a une meilleure idée ?" fis-je d'un ton plein de défi, qui signifiait plutôt : 'je suis le boss, je sais ce que je fais'.
Aloysius Black
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A la guerrre comme en amour, pour en finir, il faut se voir de près... - Napoléon Bonaparte -
Mais quelle nuit… Etait-elle toujours ainsi ou était-ce la faute au chocolat chaud ? Aloysius avait commencé à se poser la question au bout de trois heures de sport intense sans interruption. C’était un être athlétique, pratiquement beaucoup de natation… il se devait de rester en forme, s’il voulait demeurer un prédateur d’espèce humaine… Mais trois heures sans avoir ne serait-ce qu’une mini pause, il fallait bien avouer que cela commençait à faire beaucoup… Alors arriver à 5h… Il ne faisait même plus attention à ses antennes qui l’avait pourtant perturbé au départ et lorsqu’il perçut une fine fenêtre de fuite dans les attaques répétées avec ardeurs de sa secrétaire, il en profita pour se lever d’un bond, attraper une serviette au vol qu’il noua à sa taille tout en courant. BAM ! Il claqua la porte derrière lui, le dos coller contre le bois, tout essoufflé et tentant désespérément de reprendre une respiration normale. Il passa une main sur son visage en sueur tout en murmurant pour lui-même :
- J’en peux plus…
Et voilà que la rouquine en redemandait… Il aurait pu trouver cela flatteur, mais il était bien trop omnibulé par cette question « mais elle ne s’arrête donc JAMAIS ?! ». Elle avait tenté de lui expliquer que la reproduction n’était pas la même chez les aliens, n’utilisant que leurs antennes mais Aloysius lui avait rapidement demandé de se taire… Il ne pouvait s’empêcher maintenant de le regretter… peut-être aurait-il appris le nombre d’heures que les extraterrestres avaient tendance à utiliser lors d’un coït… Il fallait pourtant avouer que pour une débutante elle ne se débrouillait pas trop mal et qu’elle avait de la ressources, des idées à revendre et un style particulier et intéressant. Mais trop c’était trop ! Il s’éloigna un peu dans le couloir, ouvrir une fenêtre pour recevoir un peu d’air et d’assis, histoire d’avoir un peu de temps à lui. Au loin, il entendait des cris et de l’agitation… Il avait bien fait de ne pas boire et il espérait sincèrement qu’un ou deux de ses « coéquipiers » étaient en train d’étriper la perruche qu’il leur servait d’hôtes… Finalement, contrairement à certains, il ne devait pas passer une si mauvaise nuit que ça… Il finit par être interrompu dans son fil de pensé et son palais mental par une Angela aux cheveux en bataille, en tenue d’Eve, qui tentait de l’attirer une nouvelle fois dans la chambre… Il ferma les yeux, soupira et retourna dans la chambre avec elle… Il prit le temps de boire un demi-litre d’eau à sa bouteille avant… de reprendre le travail… elle allait le tuer si elle continuait…
Lorsqu’il se réveilla le lendemain matin, il sentait que ses yeux étaient boursouflés… Il fallait bien dire qu’il avait peu de sommeil dans le sang et il sentait poindre quelques courbatures qu’il regretterait peut-être plus tard… Mais à bien y réfléchir, la tête de cette perruche déplumée valait bien tous ses sacrifices… Et il était follement curieux de voir comment Angela réagirait à tout ça… la torture mentale, la manipulation, ça avait toujours été son domaine, même sur le rocher des lions… Son métier était un vrai régal, il nourrissait son âme autant que l’Homme nourrissait son corps. Et ses deux friandises de ce voyage seraient Monsieur Butler et Miss Pink … Et pourquoi pas Miss Evil et Miss Popochimalt s’il lui restait un peu de place… après tout, elles aussi semblaient avoir une relation assez proches… étaient-elles amies ? Cruelle lui aurait-elle menti sur ses intentions de faire partie du voyage ? Voilà qui était intéressant…
Il se leva avec le calme légendaire qui le caractérisait, bien moins sur les nerfs que la veille (et ça n’allait pas durer malheureusement…), jeta un coup d’œil à la rouquine qui dormait à côtés, les mains attachés à la tête du lit. N’y voyez rien de purement sexuel (ça, c’est pour bientôt ), mais il avait bien fallu redoublé d’ingéniosité pour calmer cette femme insatiable… Cela avait porté ses fruits, elle s’était ENFIN endormie, après deux nouvelles heures de lutte charnelle. De son pas souple et léger, il se dirigea vers la salle de bain pour y prendre une douche, se raser de près, se coiffer et se parfumer. Il enfila ensuite l’un des costumes qu’il avait pris avec, récupéra son scalpel et coupa les liens d’Angela avant de la réveillez avec douceur. Il attendit ensuite qu’elle se prépare, bien décidé à faire son apparition à ses côtés devant l’autre volatile bleu… Enfin, ils descendirent pour prendre le petit déjeuner et retrouvèrent ensuite ensemble Bodhi devant la jeep verte pomme. Son sourire était aimable lorsqu’il s’approcha, bien que son esprit soit bien plus machiavélique. Il avait des lunettes de soleil, ce qui était décevant car c’était là qu’il voyait la plus grande partie des réflexions et des sentiments intérieurs de ses victimes mais il en déduisit que la perruche n’était peut-être pas aussi stupide que cela et qu’elle l’avait vraisemblablement compris, tentant donc de lui bloquer l’accès à son esprit en mettant des lunettes de soleil, ce qui ravit Aloysius… la partie allait décidément être très drôle… Il sentit rapidement un fort effluve de vinaigre, mélangée au savon, à l’après rasage et à une goutte de parfum abondant de musc… Visiblement la nuit avait été pénible…
- Le vinaigre ? Intéressant ingrédient pour une eau de Cologne monsieur Butler… est-ce dont la marque de ralliement des Aves Libres ?
Le sourire était toujours aussi sympathique et la voix agréable bien que la pique n’était que fort peu dissimulée. Il se moquait de lui impunément, il n’était rien et ne méritait sans doute que très peu de respect. Tout le monde fini par les rejoindre et Aloysius les salua, courtoisement. Puis monsieur Capichef décida de mettre rapidement les points sur les « i », expliquant que Wallander s’était enfui avec Yzma… Vu l’énergumène, le lion doutait fortement de sa réelle implication, Yzma l’ayant sans doute manipulé à moins que ce ne soit dut au chocolat, mais le maire ne put s’empêcher de serrer les dents… et voilà qu’il en manquait un, avec celle que tout le monde cherchait en plus… Il était beau le chef des Aves Libres, aussi utile que lorsqu’il était maire visiblement…
- Si je puis me permettre, je doute fort que Monsieur Wallander soit réellement et volontairement de mèche avec cette femme… De ce que j’ai pu apprendre grâce à ma talentueuse secrétaire (il se tourna vers elle avec un sourire avant de se replacer devant Bodhi comme si de rien n’était), j’ai cru comprendre qu’il existe un passif entre notre amie et Yzma Popochimalt… Il semblerait que celui-ci se soit fait manipuler voire séquestré par elle, notamment parce qu’il croyait voire en elle, sa chère et tendre de sa précédente vie… il est donc fort possible qu’elle ait put le manipuler une nouvelle fois… Vous souvenez-vous de ce qu’il a dit lorsqu’il a bu votre chocolat, Monsieur Paddington ?
L’ourson parla de lamas et d’une certaine « EVE » et le psychiatre fit un geste qui signifiait « et ben voilà, c’était pas si compliqué que ça… »
- Si c’est le cas, nous nous devons de retrouver le jeune homme, victime de cette femme… Et le retrouver, c’est la retrouver elle, n’est-ce pas ce que vous voulez monsieur Butler ?
Nouveau sourire sympathique, le ton était maîtriser. Il le taillait en pièce tout en douceur.
Visiblement, il n’avait pas l’intention de l’attraper elle, mais de faire exploser son carnaval… Sauf que pour une fois, la rouquine disait peut-être vrai… Il s’en méfiait comme de la peste, mais il ne voulait pas réaliser des conséquences incommensurables sans être sûr au préalable de certaines choses… Comme le véritable quand de la jeune femme par exemple… Le volatile expliqua ensuite la suite de son plan, n’hésitant pas à parler d’entrer par effraction et Aloysius réprima un petit ricanement, ce qui sembla irriter l’EX maire au vue de son ton lorsqu’il posa son ultime question.
- Monsieur Butler, vos décisions en tant que chef m’ont toujours épaté, je dois bien l’avouer. Qu’on soit ou non d’accord avec vous, il est évident que vous regorgez d’idées… « inventives » dirons-nous. Mais je vous rassure, j’ai connu pire…
Petite allusion à Mufasa, ou à Simba… Sans oublié la petite allusion à ce dôme incroyable qu’il nous avait collé sur la ville quelques mois plus tôt…
- Malheureusement, je ne peux pas accepter votre offre et je vais vous expliquer pourquoi. Nous sommes là pour arrêter Yzma Popchimalt qui fait beaucoup trop parler d’elle dans un monde qui n’est pas le nôtre alors que nous devrions faire profil bas… Faire tout sauter lors d’un Carnaval nous mettra une fois de plus sous les feux des projecteurs et si VOUS menez à bien cette opération alors que vous-même êtes du monde des comptes, je serais au regret de devoir vous arrêter au même titre que madame Popochimalt.
Son expression faciale devint profondément triste et embêtée.
- Et n’oublions pas que rentrer chez quelqu’un par effraction est punit par la loi, dans ce monde et à Storybrooke… En tant que maire, je serais bien irresponsable de faire une chose pareille…
Oui bien « Bodhi »… au choix…
- Je ne peux néanmoins pas obligé mes coéquipiers à rester dans le droit chemin, Storybrooke est une démocratie, chacun est libre de ses propres choix mais il y aura forcément des répercutions… Vous avez bien des Aves Libres sur le terrain capable de retrouver la trace de miss Popochimalt et monsieur Wallander, non ?
S’il disait non, il avouait lui-même toute la force de son incompétence… miam miam miam…
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Bodhi Blu Butler
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Je souris d'une façon infiniment aimable à Aloysius tandis que je résistais à l'irrésistible envie de le prendre par le col de sa chemise pour le traîner dans la boue. Comme d'habitude, il essayait de me rabaisser par tous les moyens et de me faire passer pour un incapable. Pourtant, ce n'était pas lui qui redoublait d'efforts pour libérer la ville de l'emprise d'Yzma. Où était-il depuis tout ce temps, hum ? Dans les bras d'Angela, sûrement. Qu'il est difficile d'être maire de Storybrooke... En tous les cas, du temps où je l'étais, je ne perdais pas mon temps à des activités lascives. Ce n'était vraiment pas professionnel. Je serrai tellement des poings que les jointures de mes doigts craquèrent. Je le fixais intensément, sans me départir de mon sourire cordial un peu trop crispé. Je l'écoutais parler de sa voix sirupeuse avant de prendre la parole. Heureusement qu'il parlait beaucoup, j'avais de ce fait le temps de préparer une contre-attaque. Je m'armai d'une expression cordiale tandis que je déclarai d'un ton faussement étonné :
"Vous êtes là pour arrêter madame Popochimalt, oh, pardonnez-moi, je n'avais pas compris votre manoeuvre. Il faut dire que la veille, vous aviez la possibilité de la tenir sous votre coupe afin de l'interroger, mais vous avez préféré vous adonner à une activité plus... batifolante."
Ma nuque se contracta. Je remuai la tête pour me détendre mais j'eus l'impression que toute ma colonne vertébrale venait de se bloquer.
"Heureusement que j'ai eu la présence d'esprit de l'attacher. Là où je maintiens que Wilson est son complice, c'est qu'il a usé de violence pour la libérer. Peut-être que l'usage de la force vous semble tout à fait normal, mais par chez nous, cet acte est puni par la loi. Sans doute que le code pénal a changé depuis à Storybrooke... Tout le monde se promène avec un flingue, là-bas maintenant ?"
Je décochai un sourire à Solal qui venait d'arriver, car je me souvenais très bien qu'il avait dégainé un pistolet la veille pour menacer Yzma. J'avais de plus en plus l'impression que Aloysius s'était entouré de mercenaires pour rétablir l'ordre. Cela me semblait très incompatible avec son but des plus "louables". Mais venant de lui, cela ne m'étonnait guère.
Je reposai ensuite les yeux sur Aloysius, m'appuyant sur la Jeep verte pour paraître parfaitement détendu, dans mon univers.
"Et je me permets de préciser que je ne compte pas tout faire sauter au Carnaval." repris-je en roulant des yeux. "Mon plan était de kidnapper Yzma. J'avais une tactique imparable vu que j'ai récupéré les plans. Je sais exactement où elle sera, comment accéder à elle... Sauf qu'entretemps, elle est venue à nous. Comme elle est actuellement perdue dans la jungle, je songe à me rendre chez elle pour "pourrir" le Carnaval au coeur, sans qu'elle ne puisse rien faire. Les gens d'ici prêtent beaucoup d'importance à l'amusement et adorent faire la fête. Privez-les du Carnaval, et ils voudront absolument qu'Yzma démissionne de ses fonctions. On pourra changer Rio à tout jamais sans effusion de sang. Mais je peux comprendre que cette idée vous déplaise, vous qui affectionnez tant les carnages en tous genres, qu'ils soient psychologiques ou physiques."
D'un geste désinvolte, j'enlevai mes lunettes pour plonger les yeux dans les siens. Mon regard se fit perçant. Une lueur farouche et triomphale faisait briller mes pupilles tandis que je le voyais tenter de rester de marbre. Mon corps se décontracta à mesure qu'une musique résonnait dans ma tête. J'avais toujours des tas de chansons en tête. A cet instant précis, c'était "Eye of the tiger".
Un sourire étira mes lèvres et j'ajoutai :
"Libre à vous de retrouver Popochimalt et Wilson. J'ai mis Lorenzo sur leur piste pour les empêcher de retourner vers la ville, le temps que nous puissons accomplir notre plan. Mais je n'oblige personne à me suivre. Chacun est libre de vivre l'expérience Rio comme il l'entend."
Je me détachai de la Jeep pour ouvrir la portière et monter dedans. Je tournai la clé dans le contact. Le moteur vrombit. Je tapotai très légèrement des doigts sur le volant, puis tranquille, décollai le GPS du pare-brise pour le tendre à Aloysius :
"Tenez, si vous voulez retrouver Yzma dans la forêt amazonienne. Peut-être que le GPS la trouvera si vous entrez les mots "folle à lier" dans le moteur de recherche."
J'émis un léger rire moqueur avant de faire une nouvelle fois vrombir le moteur, comme pour inciter les autres à me rejoindre dans la voiture. Ils avaient le choix : suivre quelqu'un qui savait ce qu'il faisait et où il se rendait, ou accompagner le "maire" trèèès compétent de Storybrooke pour se perdre avec lui dans la jungle.
J'allumai l'autoradio et me mis à chanter en coeur avec la musique
"Tout le monde est lààà ! Tout le monde fait comme çaaa ! Ohohoho ! Oho oh !"
Ca allait être une belle journée. J'avais l'impression de toucher enfin au but. J'espérais simplement qu'Aloysius et ses sbires n'allaient pas contrecarrer tous mes plans. Je remuai des épaules en rythme sur la musiques et souris à Paddington, alors qu'il venait de prendre place sur la banquette arrière.