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 [Fe] Le Marchand de Sable - Evénement #32

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Connor Williams*

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[Fe] Le Marchand de Sable - Evénement #32 - Page 6 _



________________________________________ 2015-06-03, 16:44


Le Marchand de Sable

A certains moments il faut faire ce que l'on penser être juste et ne pas penser aux conséquences



Je savais qu'elles ne s'entendaient pas et sur le coup ça me faisait rire intérieurement mais elles étaient aussi des soldats sérieux, elles savaient passer outre leur querelle personnelle. Ma dulcinée m'informa qu'elle s'était occupé d'Athéna. Parfait. De plus elle l'avouait elle même que cela risquait d'exploser entre elles, de vraies têtes de mules. De plus elle avait raison la base était grande et montrait effectivement qu'ils étaient organisés et avaient pris la fuite très rapidement. J'étais d'accord de plus nous devions connaître leur plan de façon précise.

Elle me dit alors qu'elle se chargeait de trouver les informations. J'étais plutôt d'accord mais on ne savait pas si elle était aussi déserte qu'on le croyait. Et nul n'était à l'abri d'un coup en traître, d'une embuscade. J'allais alors parler :

Tu ...

Mais elle fermais la conversation. Ouais, on reste en contact. Elle avait ce don de mettre fin aux discussions, je soupirais. Sois prudente, s'il te plais. C'est ce que j'aurais aimé lui dire mais elle avait continuée en me refaisant face pour avouée elle même qu'elle était une tête de mule et que c'était un côté d'elle qui m'avait attiré. Je ne saurais même pas lui dire non, alors c'est dans un silence que je la regardais consciencieusement me tourner le dos et la reluquant de haut en bas avant qu'elle ne sorte de la pièce. Puis d'un sourire j'inspectais cette pièce mais rien n'en trouva rien d'intéressant. Je soupirais une nouvelle fois avant d'entendre ma chère femme qui venait de trouver quelque chose d'intéressant. Je sortis donc de la pièce et rejoignis Diane puis Athéna, nous avions la preuve qu'ils avaient pour objectif la Maison Blanche. Je pris quelques secondes pour réfléchir, il fallait que nous y allions. Aucun doute là dessus, mais avant que nous partions j'avais quelque chose à faire, quelque chose de très déplaisant.

Je m'approchais de notre prisonnier et le regardais sérieusement, sévèrement non sans compassion. J'armais mon pistolet avant de le pointer sur son crâne. Je le regardais, baissant de quelques degrés la tête :

Que l'Autre Monde puisse être meilleur que ce monde ci.

La détonation déchira le silence qui s'était installé dans un flash macabre. Le mu auquel il était collé dégoulinait de sang et l'homme maintenant avec un trou en plein milieu du front était sans vie, le visage livide et la tête baissé. Je ne pouvais ni le laisser là ni l'emmener, il ne servait à rien. Les horreurs de la guerre que vous voulez. Je prenais son arme puis sortais à mon tour avant de m'installer sur la place du mort, Athéna avait pris le volant malgré sa blessure et au vu de son expression faciale je n'avais pas envie même en tant que supérieur hiérarchique de contester cela. Le voyage fut silencieux et plutôt bref.

Cependant à peine arrivé on nous refusa le passage alors qu'Athéna s'était présenté précisant même ma présence. Ils avaient trois minutes avant que je ne sorte de la voiture. Je n'aimais pas les gens de Washington, jamais je n'y vivrais quitte à refuser une quelconque promotion. La Tour était mon foyer, elle était lieu où j'étais né, où j'avais grandi, où j'étais devenu un homme et le lieu où je l'avais rencontré elle. Puis j'imaginais ma chère femme vivre dans cette cage aux serpents, où l'hypocrisie et les coups dans le dois sont monnaie courante. Elle serait capable de tuer quelqu'un et moi aussi. Alors Athén suggéra une idée que je pensais, je dirais même savais. Me retournant vers Jamie, j'eus confirmation, il ne pouvait évidemment pas cracker la Tour. Ce serait trop même pour lui. Mais il réussit à faire sonner l'alarme puis je vis sortir Jamie et Athéna en premiers, restant seul quelques secondes dans la voiture. Je regardais la localisation, les aéronerfs de la Tour arriveraient dans quelques secondes et ce tout proche de la voiture, il pourrait alors conduire Sarah. Ah Sarah ... ma voiture, Diane trouvait ça étrange que je prenne autant soin d'elle mais respectait ça aussi. Ma joli Chevrolet Chevelle SS 1970 ... j'aimais la conduire et faire d'autres trucs aussi ... Je soupirais, plus que deux minutes avant que je m'énerve.

Soudain, je vis que je n'étais pas la seule personne ay caractère sanguin dans le groupe puisque Athéna venait littéralement de mettre un coup de boule à un garde avant de ... lui prendre son oreillette. J'avais pu voir ça en restant dans la voiture mais là je devais sortir. Toute la garnison qui était arrivé à cause de l'alarme enclenché grâce à Jamie. Je n'aimais pas ça par contre, qu'on pointe une arme sur mon équipe mais aussi sur ma femme et accessoirement moi. Surtout quand c'était pour sauver leurs culs plus haut que leurs nez. Ma mâchoire se serrait mais un homme, un émissaire, un porte parole vint et ordonna aux soldats de baisser leurs armes.

Le petit homme n'espérait pas ma venue, si j'en avais quelque chose à faire e dirais même que l'accueil me déplus, trop froid à mon goût. Je le regardais sans rien dire ni rien faire alors que les gardes reculaient, armes baissés. Je n'aimais pas non plus sa façon de me parler mais alors qu'il " m'invitait " à le suivre pour un entrevue avec le Conseil mais bien sûr les sous entendu était là. J'allais en prendre plein mon grade et ma présence était tout sauf souhaité. Mais sans plus de cérémonie je suivis le conseiller sans lancer un regard aux autres. Je devais être le Directeur ici, ne pas montrer ses faiblesses et ça Diane le savait. D'ailleurs Jamie s'était interposé pour protéger Athéna, il valait mieux que je ne le vois pas trop proche de mon épouse. Certes je lui faisais confiance et je la savais loyale mais je me méfiais du jeune beau gosse tout en plaignant le mari de mon bras droit, m'enfin ce ne sont pas mes affaires mais même, moins il serait proche de ma femme mieux je me porterais.

Les couloirs de l'immense bâtiment étaient presque vides, avec beaucoup moins de gardes que je ne l'avais imaginé. Ca en était presque décevant alors que nous arrivions dans une salle de conférence. L'émissaire me montrait un siège alors qu'il ferma la porte et s'installa à ma droite. Devant moi se tenait trois écrans géant et celui placé au centre s'alluma faisant apparaître le Conseil face à moi. J'eus à peine le temps de m'asseoir que le principal conseiller prit parole :

Directeur Williams. Nous pensions qu'on se reverrait quand vous auriez arrêté Wilson Wallander, ainsi que cette chose qu'il a créé, mais apparemment, vous en êtes incapable. Vous êtes venu à nous pour nous donner votre démission ou vous aviez une autre raison à cela ?

Je ne m'en offusqua pas, j'étais un soldat. Je ne montrais aucun sentiment, mon visage était impassible. Ne pas leur montrer ses émotions, ne rien leur montrer du tout. Je répondis alors d'une voix neutre :

Non, nous savons que les deux fugitifs se sont alliés à des Rebelles organisés, probablement nombreux et armés. Ils ont pour ...

Je n'eus pas le temps de finir que le haut conseiller me coupa, bien sûr je gardais mon visage impassible et l'écoutais :

Nous le savons déjà Directeur Williams. D'ailleurs, ils sont déjà arrivés...

J'en fus sans voix, mon rapport n'était accompagné d'aucune preuve et ils ne les avaient pas arrêtés. Comment pouvaient ils savoir ça ? Je levais légèrement un sourcil sous le coup de la surprise avant de remettre mon masque :

Il faut donc vous mettre en sécurité, organiser les recherches et annuler ou du moins suspendre pendant un temps indéterminé le programme Marchand de Sable.


Mon interlocuteur me répondis sans aucune émotion aussi dans la voix et d'un naturel :

Nous avons déjà pris toutes les dispositions pour notre sécurité. Vous n'avez pas à vous en faire Directeur Williams. Quand au programme Marchand de Sable, nous l'avons passé en phase terminale.

La phase terminale ? Je n'aimais pas ça. Je fronçais légèrement les sourcils, " phase terminale " n'était jamais annonciateur de bonne nouvelle mais était plus associé à la destruction, de la destruction de masse. Je ne pus m'empêcher de poser la question :

La phase terminale ?

A nouveau le vieil homme me répondit :

"L'attaque de la Tour n'aurait pas dû avoir lieu. Cela nous a juste conforté dans l'idée que les rebelles doivent être anéantis et rapidement. Nous avons depuis plusieurs mois utilisé tous les moyens en notre possession pour cartographier les différents endroits où ces rebelles pourraient s'être réfugié."

Je ne savais pas quoi dire. Mais leur discours ne me convainquaient pas. Je n'aimais pas ça, mais pas du tout. Cette histoire pue. Je jette un coup d'oeil à l'émissaire qui lui aussi ne fait signe d'aucune réaction alors que sur l'écran de gauche apparut une carte puis un planisphère.

Et sur cette carte apparut des mots d'abord flou mais devenant de plus en plus net. Tout s'assombrissait autour de moi, plus rien n'existait. Ni le temps, ni l'espace n'avait d'emprise sur moi. J'étais ailleurs hors d'atteinte de tout. Je ne pouvais pas bouger, je ne faisais qu'observer cette même carte. Ma tête bourdonnait puis sans bouger, e pus voir des noms, ces lettres qui se formèrent dans mon esprit pour former les mots, non les noms suivants :"

Jeremiel Othrys - Uriel - Wilson - Astrid...


Je connaissais tout ces noms sauf un. Uriel, mais j'avais l'étrange impression qu'il m'évoquait plus que l'ange vengeur, comme si une connaissance, un cousin lointain portait ce nom.

Alors que je réfléchissais la réalité me repris dans ses bras. Et face à moi se tenait l'écran avec le précédent planisphère avec différentes villes, de nombreuses viles en surbrillance. Je n'aimais pas ça. Je restais tétanisé. Ils allaient faire le même coup qu'il y a 100 ans, détruire 1/3 du globe seulement pour arrêter " la corruption des rebelles ". Non je refuse ! Je ne battais pas pour ça !

Je me levais tremblotant alors que le conseiller conclue par un :

"Dans quelques heures, ils ne seront plus un problème."

Je pleurais, j'étais à terre. Mes genoux soutenant tout ce corps qui n'avait fais que combattre pour des fous. Je me sentais sale, souillé, vide. Je ne savais pas quoi faire, je murmurais des mots incompréhensibles. Ma vie n'avait aucun sens, je n'avais été qu'un simple pion qui se leurrait depuis le début. Ma vie ne valait rien ...

Détruit, je reportais mes yeux sur le planisphère. Et là je vis NEW YORK aussi en surbrillance. Impossible. Je n'avais plus la force de rien et le haut conseiller me parlait de promotions. Puis je repensa à la Tour, à mon foyer. Des images défilaient, puis en conclusion je vis Diane. Je ne savais pas quoi faire. Je la mettrais en danger en me rebellant. ... Elle comprendrait, elle m'aimait tout autant que je l'aimais, elle ferait la même chose que moi.

Ma vie défila devant moi alors que tous m'appelèrent, attendant une quelconque réaction. Ils étaient fous, je travaillais pour des fous. Ce monde était corrompu non pas de l'extérieur mais de l'intérieur. Je me levais sentant une force si puissante en moi que je n'avais jamais connu. De la haine pure, jamais je ne les laisserais jamais faire ça ! La Tour est mon foyer, le monde est désormais sous ma protection. Je les regardais avec un visage qui fit sortir un gloussement de la part de l'émissaire. Je leur fis face en tenant ma main tendis vers eux. Je les pointa du doigt et me mit à crier :

VOUS ETES FOUS ! JE NE VOUS LAISSERAIS PAS FAIRE !

Je pris alors la carafe posée sur l'écran de télévision et la lança dessus. L'écran se brisa et la communication se coupa. Je pris mon couteau, l'empoignant fermement. J'attrapais de mon autre main la veste du porte parole et le souleva avant de le faire retomber sur la table dans un fracas heureusement pas si bruyant. Je colla immédiatement ma main à sa bouche pour l'empêcher de crier et enfonçais ma lame dans sa gorge. Son corps mince et sans force gigoté, ses bras tendaient de me dégager et ses yeux imploraient ma pitié. Je lui souriais, le sang commençant à se répandre sur la table et légèrement sur mon tee shirt blanc. Je lui murmura à l'oreille :

On se revoit en Enfer ordure. Et tiens c'était pour avoir maté les seins de ma femme aussi.

Oui je l'avais vu et j'avais horreur de ça. Seul moi et elle en avaient le droit. J'enclenchais alors la communication avec Jamie, Jeremiel, Athéna et Diane :

Ici Williams, je vais faire court. Le Conseil prévoit de détruire 1/3 du globe afin d'éliminer la menace des Rebelles. Je les ai envoyé se faire foutre et ai tué un de leurs émissaires. Vous avez 15 secondes pour choisir votre camp, être avec moi ou avec le Conseil. Quelque soit votre décision je la respecterais et qu'importe ce qui arrive j'ai été fier de combattre à vos côtés. Sachez que si vous me rejoigniez vous pouvez vous faire tuer dans la seconde. Et Diane ... je t'aime.

Je met fin à la conversation puis appelle la Tour :

Ici le Directeur Williams, j'ordonne l'évacuation immédiate de la Tour. Dépêchez vous et ne posez pas de questions !

Je met fin à cette seconde communication. Posant le cadavre sur une chaise, j'ouvre la porte et demande au soldat qui garde le couloir de venir. Je referme la porte, bouge le cadavre afin qu'il ne soit pas directement dans son champ de vision. Une erreur de timing et je suis foutu. Je me cache à droite de la porte. Le soldat entre, voit le sang et dégaine son arme, mais c'est trop tard. Il a regardé devant lui puis à gauche. Je me retrouve derrière lui ayant pivoté afin de le prendre par surprise, collant ma main à sa bouche, deuxième bouche d'homme que je touche en 10 secondes, et plante mon couteau militaire dans sa colonne vertébrale. Il sort des gémissement de douleurs, je plante mon arme de façon continue jusqu'à ce qu'il tombe par terre, le sang s'écoulant. Je fouille alors ses affaires, prenant tout ce dont j'ai besoin.

Maintenant faire diversion, je ramène à moi la chaise à roulette sur lequel est assis le cadavre du politicien et d'un grand coup de pied dedans je la fais traverser la baie vitrée de ce quatrième étage de la Maison Blanche. La chaise traverse donc la baie dans un fracas cette fois ci extrêmement bruyant afin d'atterrir sur le sol transformant le cadavre en steak haché devant l'oeil des gardes ahuris. Je sors alors de la chambre m'apprêtant à aller au bureau des communications puis au bureau ovale et tuer ces vieux fous.

Je ne vais sûrement pas survivre à cette journée, dommage moi qui aurait tant aimé finir ma vie vieux avec Diane et un enfant, j'avais toujours voulu un enfant, une fille pour être exact ...




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[Fe] Le Marchand de Sable - Evénement #32 - Page 6 _



________________________________________ 2015-06-03, 21:19

Le Marchand De Sable
Pour le meilleur et pour le pire


Athéna, s'installa, d'autorité en volant, je la laissais faire, sans broncher. Ce, n'était pas son expression, faciale, qui m'effrayait, j'en avais vu d'autres, mais, le temps, nous était compté, inutile, de le gaspiller, en discussions et en querelles inutiles. Aussi, affichais-je, un visage de marbre, pendant tout le trajet, inutile, que mes émotions, se lisent, dessus. Je préférais, largement, les garder, pour moi. C'est donc avec un regard neutre, que je voyais, le paysage, défiler et changer, pour laisser place à Washington. Je me fermais, encore plus, je faisais « l'huitre », comme, s'amusait à le dire Connor. Mais, c'était mon moyen de protection. Ne pas afficher, mes émotions, ne rien laisser filtrer, dans mes actes, ou mes réactions...J'avais toujours agis ainsi, hors de la sphère privée, je n'affichais, jamais réellement, qui j'étais.

Mais, alors, qu'Athéna, se présenta, l'accès nous fut refusé, je fronçais, les sourcils, qu'est qu'il se passait ? Je savais bien, que Washington, était un panier de crabe, mais tout de même, l'affaire, était urgente, qu'est qu'ils fichaient ? Je, fit un effort, surhumain, pour ne pas perdre mon sang froid. Ces politiciens...Je les avais toujours eu en horreur, ils étaient mielleux et hypocrite par devant, mais n'hésiteraient pas une seule seconde, à vous poignardé, dans le dos par derrière. Forcément, ce n'était pas eux, qui faisaient les guerres, eux ils les provoquaient, et restaient, bien à l’abri, derrière, leurs fauteuils, et leurs écrans. Pendant, que c'était, nous et nos hommes qui se faisaient tuer.

Le bras droit, de Connor, se tourna vers Jaime, lui demandant, de pirater leur système, ça aurait pu être une bonne idée, même si, je savais parfaitement, que c'était impossible, et effectivement, ça l'était. Déjà, les hommes présent, mettaient leurs mains au niveau de leurs oreillettes, et ce n'était certainement, pas, pour nous dire d'entrer. D'une minute, à l'autre, les renforts seraient là, mais pas pour nous, pour eux. L'attente aurait pu encore durer, avant, qu'Athéna, ne décide, de littéralement, mettre son poing dans la figure du premier venus. Je, savais, qu'elle était impulsive, mais ma raison, me dictait, que si elle le faisait, ce n'était pas pour rien. Nous, sortîmes, finalement, tous de la voiture, les armes étaient braqués sur nous, de toute façon, impossible de tenter quoi que ce soit.

Mais, un homme, de petite taille, arriva, ordonnant, aux autres de baisser leur armes, avant de s'adresser directement, à Connor. Je, n'aimais pas son ton, il était mielleux à souhait, et puait l’hypocrisie à plein nez, je savais parfaitement, faire la différence, entre la sincérité, et l'hypocrisie, et ça, ça en était clairement. Il invita, mon mari à le « suivre », sans un regard en arrière, je vis Connor, lui emboitait le pas. Je, savais, qu'il devait, agir en tant que Directeur de la Tour, il, ne pouvait, pas s'attarder, sur nous, et surtout pas sur moi. Je le connaissais, à force, et je ne m'offusquais, nullement, de tout ça. En, revanche, j'allais devoir, sérieusement, ronger, mon frein, en attendant, qu'il ne revienne.

J'ignorais, combien de temps, c'était passé exactement, jusqu'à ce que mon oreillette, ne se mette à bourdonner, laissant, entendre la voix de Connor :

- Ici Williams, je vais faire court. Le Conseil prévoit de détruire 1/3 du globe afin d'éliminer la menace des Rebelles. Je les ai envoyé se faire foutre et ai tué un de leurs émissaires. Vous avez 15 secondes pour choisir votre camp, être avec moi ou avec le Conseil. Quelque soit votre décision je la respecterais et qu'importe ce qui arrive j'ai été fier de combattre à vos côtés. Sachez que si vous me rejoigniez vous pouvez vous faire tuer dans la seconde. Et Diane ... je t'aime.


« Crétin », «Imbécile », et tout un tas d'autres de petits noms, me venaient à l'esprit, pas pour ce qu'il avait fait, non, je savais, que j'aurais fait exactement, la même chose, mais plutôt, pour ce qu'il risquait. Je, ne pouvais, pas trop m’épandre, ni faire, preuve, de sentimentalisme, actuellement, quinze secondes hein ? J'avais, déjà mon choix, depuis le début, depuis que je m'étais marié avec lui en fait, depuis, que j'avais prononcé mes vœux « pour le meilleur et pour le pire », si le pire était à venir, je ne le laisserais pas tomber :

- Si tu meurs, soit sur et certains, que je trouverais, un moyen de te ramener, pour pouvoir, le faire moi même sifflais-je à son adresse.

Les autres, m'avaient entendus, mais honnêtement, je m'en moquais, j'avais fait exprès de prononcer, cette phrase, car à moins de s'amuser à entrer dans mon esprit, on ne pouvait pas savoir, le contexte, de ma pensée, au moment où je l'avais prononcé. Mais, c'était clair dans mon esprit, nous étions sur la même longueur d'onde. Je, n'avais pas réelle famille, je, n'avais jamais considéré, ceux qui étaient du même sang que moi, de cette manière. Nous avions, un nom, et des gènes, en commun, pour moi, cela s'arrêtait là. Non, ma vrai famille, ça avait toujours, été la Tour, et ça avait toujours été Connor. Qui, aurait cru, lors de notre première rencontre, que nous, finirions, mariés. Il, était tout ce que je détestais : séducteur, arrogant, un peu trop sur de lui. Il, avait fallut, lui faire dégonfler, le melon, qui lui servait de tête, et je m'en étais, personnellement, chargé. J'étais, froide, indomptable, sarcastique, ironique, fière, farouche. Je, n'étais, pas le genre, à se laisser, apprivoiser, on, ne pouvait, pas m'enfermer, en cage comme un oiseau. Mais, il avait finalement, su être un peu plus humble, et me faire voir, une autre facette de lui. Même, si, je ne le lui avais, rien fait savoir, lorsque, ma formation, s'était terminée. J'avais simplement, accepté, de le revoir, quelques temps, après, toujours en restant fidèle à moi même.

Mais, les soldats, levèrent leurs armes et les braquèrent, sur nous, nous étions, devenus des cibles. Il, n'y avait donc qu'un seule, choix, possible :

- A couvert ! M'écriais-je, tandis qu'ils se mettaient à tirer

Mais, j'avais un avantage, non négligeable, attrapant, rapidement, mon arc, je pris, une flèche dans mon carquois, que je tirais en direction, du flanc droit d'un soldat, bientôt, suivit par une seconde, et une troisième, avant qu'il ne s'effondre, au sol. Silencieusement, je fermais, les yeux, et fit une minute de silence, pour, lui rendre hommage avant de reprendre à l'adresse d'Athéna :

- Flanc droit, c'est leur point faible !

A nouveau, mon oreillette, bourdonna, des renforts étaient en route, nous, n'avions, pas de temps, à perdre, nous devions, rejoindre Connor, le plus vite possible :

- Et merde !
Marmonnais-je

Oui, c'était vraiment, le cas de le dire.



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| Conte : Hercules
| Dans le monde des contes, je suis : : Athéna

| Cadavres : 4329



[Fe] Le Marchand de Sable - Evénement #32 - Page 6 _



________________________________________ 2015-06-04, 17:36

L'arme du type était braquée sur elle et les autres tenaient en joue le reste de l'équipe. Il lui aurait été simple de neutraliser l'homme qui la braquait, mais étant donné qu'elle avait réussi à chiper une oreillette et que les autres gardes n'auraient pas manqué de s'en prendre aux autres, Athéna jugea plus préférable de ne pas bouger et de se rendre. Momentanément, cela allait de soi... Heureusement pour elle - ou pas - un bureaucrate daigna descendre parmi eux, pauvres petits pions de merde. Son air faux et son arrogance le lui rendit de suite antipathique et la guerrière se méfia instantanément. Mais quand Williams le suivit, elle ne broncha pas, bien consciente du jeu de dupes qui se jouait. La politique... Un jeu exaltant s'il en était. Le prix à payer lorsque l'on perdait à ce petit jeu était terrible, mais cela ne rendait la partie que plus excitante... Pourtant, Athéna n'y jouait pas beaucoup, se contentant d'observer et de noter les faiblesses des uns et des autres...

Lorsque le garde qui la braquait toujours, malgré l'ordre reçu, chercha à faire le malin, Jamie vint à la rescousse de la brune. Planquant son arme sur la tête du type, il lui déconseilla fortement de chercher à continuer ainsi... La tension entre les deux groupes était plus que palpable et même Athéna commençait à y être sensible. Elle n'appréciait pas d'avoir été ainsi séparé de son chef, ayant l'intuition qu'un truc grave allait se passer. Le temps s'écoula sans que ni les agents de la Tour, ni ceux de la maison blanche ne fassent quoi que ce soit, peut-être étaient-ils tous bien conscients qu'ils étaient dans le flou artistique pour le moment... Jusqu'au message du Directeur.

Il n'était pas sérieux, c'était impossible... Ils avaient combattu pour protéger ce système, pour protéger le reste des habitants de la Terre... Comment... Comment le Haut Conseil pouvait-il ne serait-ce qu'envisager de détruire encore un tiers de la population ? Ils étaient déjà trop peu nombreux ! Et tout ça pourquoi en plus ? Le pouvoir... Rien d'autre. Ils avaient peur de perdre leur pouvoir, alors ils attaquaient en exterminant des gens... Une colère froide et mortelle envahit tout à coup Athéna. Il était hors de question que cela n'arrive. Pas si elle pouvait se battre pour l'en empêcher. Sa fille méritait de pouvoir connaître un monde où les gens ne vivaient pas dans l'angoisse sourde de la prochaine extermination...

Lorsque les tirs reprirent, ils s'abritèrent tous grâce à la voiture. Celle-ci était en mauvais état après la rafale de tirs, mais qu'importe, elle avait rempli son office ! Tandis que Diane se saisissait de son arc pour les couvrir et tuer l'un des sept hommes qui leur tiraient dessus, Athéna chercha dans une petite cache mise à disposition dans les voitures et renfermant des armes et des munitions. Elle avait déjà ses couteaux et ses pistolets, mais elle aurait été trouvé une grenade ou un truc qui aurait fait pas mal de blessures... Mais rien. Aussi se contenta-t-elle de prendre deux autres chargeurs et se mit en position.

Deux hommes étaient à découvert et tentaient de recharger leurs armes. Profitant de la diversion produite involontairement par ses collègues, Athéna s'élança. D'un mouvement fluide du poignet, elle envoya un couteau dans la gorge de l'un des gardes. S'approchant suffisamment près de l'autre, elle lui tira plusieurs fois dessus, visant la tête. Il n'était plus qu'un truc sanguinolent quand elle en eut fini avec elle. Prenant l'arme de l'homme, la jeune femme regagna son abri et son équipe.

- Dites, si on faisait un peu de compétition ? Celui qui achève le moins de gardes emmènera les autres boire un coup quand on sera rentré. Ça vous dit ? Proposa-t-elle avant de sortir de son abri quelques secondes pour tirer sur les assaillants.

Rien de tel que d'installer une petite compétition pour leur faire oublier momentanément le temps qui s'écoulait et qui les séparait un peu plus du Directeur et d'un espoir de parvenir à empêcher le génocide commandité par le Haut Conseil...
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[Fe] Le Marchand de Sable - Evénement #32 - Page 6 _



________________________________________ 2015-06-04, 18:23



Le Marchand de Sable


    "Il faut que je te parle. Maintenant."

    Je savais qu'il était un soldat et qu'il n'écoutait que les ordres. Pour attirer sa curiosité, il fallait être directe et ne pas montrer la moindre hésitation en s'adressant à lui. Jeremiel m'avait suivi jusqu'à une salle à proximité du salon. On était à l'écart, mais ça pouvait ne pas durer très longtemps. Il fallait faire vite. J'avais approchée une de mes mains sur sa tempe gauche et il avait eu un geste de recul, mais trop tard. Le lien était déjà créé.

    "Laisse toi faire."
    avais-je dit d'une voix douce en le sentant se débattre mentalement. Son esprit était fort, résistant, mais ses barrières inefficaces tant qu'il n'avait pas retrouvé ses souvenirs.

    On était loin d'ici, loin de tout, dans une grande étendue d'herbe verte comme il n'en poussait plus des pareils à notre époque. Il se trouvait là, juste devant moi, bien plus petit, bien plus faible. Je le voyais lever les yeux vers moi et se demander sans doute qui j'étais et ce que je faisais là. Il ne m'avait jamais vue, ce n'était pas le même Jeremiel que celui qui se tenait devant moi quelques secondes auparavant. Je m'étais accroupie pour être à sa hauteur. Les autres étaient au loin, ils ne risquaient pas de nous voir.

    "J'ai quelque chose d'important à te dire. Mais il ne faudra jamais le répéter à qui que ce soit, ni jamais leur dire que tu m'as vue. Tu devras juste te souvenir de cette chose."

    J'avais posée mes deux mains sur ses épaules. Il n'avait pas peur. Il était encore si jeune, si innocent, ni naïf. Je devais faire vite car les autres l'étaient beaucoup moins. Je l'avais approché de moi et j'avais plongé mon regard dans le siens. Et tandis que j'allais ouvrir la bouche pour lui dire cette chose si importante, c'était lui qui avait parlé le premier.

    "Tu as la même aura que lui."

    J'étais restée bouche bée quelques instants. Qu'est ce qu'il voulait dire par là ? J'aurai bien voulu lui poser la question, mais mon temps était compté.

    "Je ne sais pas. Écoute, souviens toi de ça. Souviens toi de ce que je vais te dire et le moment venu ça te fera te souvenir de moi et du reste."

    Il avait hoché la tête et je m'étais approché de son oreille pour lui murmurer quelque chose.

    Aujourd'hui, je me tenais devant lui, les mains posées contre ses épaules. Le lien avec son esprit avait été rompu, il n'y avait plus que lui, l'adulte et moi. Je l'avais regardée dans les yeux, me demandant s'il s'en souvenait ou non. C'était risqué, il aurait pu tout oublier avec le temps, mais son regard voulait tout dire.

    "Bien..."

    Je me sentais libérée d'un poids. Peut être qu'on avait réellement une chance. J'avais détachée mes mains de ses épaules avant de me rendre compte que Flore se trouvait à quelques pas derrière nous. Elle avait dû arriver pendant qu'on discutait, mais elle n'avait surement rien compris à la situation.

    "Laisse faire et attend le bon moment."

    Je le sentais toujours aussi hésitant, mais comme quand il était encore qu'un enfant, il avait hoché la tête et il avait quitté la pièce. Quand il avait bu dans son verre, il était tombé. Ils avaient choisis de l’éclipser et c'était leur décision, je ne devais pas revenir dessus. Il fallait laisser faire les choses et attendre le bon moment. Les conseils n'étaient pas uniquement pour les autres. On avait fait route en direction de la Maison Blanche et juste avant de quitter la maison, ma mère m'avait retenue par la manche.

    "Prend soin de toi ma chérie. Ne fais surtout pas de bêtises."

    J'avais regardée sa main, puis je l'avais fusillée du regard avant de me détacher d'elle. Elle n'avait pas le droit de me dire quoi que ce soit!




    "Tu vas bien?" avais-je demandée à Wilson quand je m'étais rendue compte qu'il était ailleurs. Son corps était là, mais son esprit semblait avoir voyagé loin d'ici. Je savais de quoi il était question et je me doutais que ça allait continuer à arriver. J'aurai dû lui demander ce qu'il avait vue, mais je supposais que ça devait être en rapport avec ce qui venait de lui arriver. J'avais sortit un peu de chocolat de ma sacoche et je lui en avais tendu.

    "Prend ça, ça ira mieux ensuite."

    Le chocolat remettait d’aplomb. Je m'étais assurée de ne pas le toucher pendant que je lui tendais le morceau. J'aurai tant voulu faire plus pour lui, mais pour l'instant c'était impossible. Le voir comme ça, si mal en point, ça me mettait hors de moi. Je ne pouvais imaginer que le moindre mal vienne le frapper. Pourtant, je me doutais que s'il avait été le premier à se souvenir ce n'était surement pas bon signe...

    "Reste à côté de moi, Wilson, d'accord? Reste à proximité."

    J'essayais de prendre la voix la plus douce possible, car je ne voulais pas l'effrayer et je ne voulais pas qu'il doute de moi. Il devait juste à côté, car c'était là où je pourrai agir le plus vite au cas où, même si je me doutais que je ne pourrai pas faire grand chose si quoi que ce soit venait à se produire. Mais peut être que elle, si...

    J'avais tournée la tête en direction de Eve. Pourquoi était elle là ? Quel était le but de son arrivée ? Et Flore ? C'était qui cette femme ? Je ne la connaissais pas, j'avais aucune idée de qui elle pouvait bien être. Je savais qu'il y a un chef chez les rebelles, mais je n'imaginais pas que ça pourrait être elle. Peut être même qu'elle n'était pas celle que l'on croyait. Quand à Astrid... Je ne l'avais pas regardée, comme depuis le début de notre aventure. Je m'étais focalisée sur le bruit qu'on venait d'entendre. Il y avait grabuge à l'étage.

    "Ca doit être eux !" m'étais-je exclamée en accélérant le pas et en arrivant à ce qui semblait être une sorte de passage pour entrer dans la Maison Blanche. Le chemin était comme tout tracé, c'était bien trop facile et en plus c'était Eve qui nous avais conduite ici. La femme qui avait des pouvoirs instables et qui sortait totalement de la Tour ? Celle sans doute qui avait le lien le plus fort avec le programme. Ca n'était pas rassurant, mais alors pas rassurant du tout !

    "On va monter par là ! Ils doivent être en train de se battre en haut ! Il ne faut pas trainer !"

    Mais à peine avais-je mis ma main sur l'échelle, que celle de Flore était venue se poser sur la mienne.

    "Attend, tu ne peux pas monter, ils vont nous repérer, nous devons rester discret ! Laisse les se tirer dessus, nous devons d'abord mettre fin au programme."

    J'avais regardée sa main posée sur la mienne. Elle émettait une chaleur ordinaire. Puis, je l'avais regardée dans les yeux. Ce n'était pas un piège ou une ruse, elle semblait véritablement inquiète pour nous.

    "On ne peut pas attendre, ils risquent de se faire tuer. Ce n'est pas un jeu !"

    Mais bien sûr, elle ne pouvait pas comprendre de qui je voulais parler. Je m'étais contentée de soupirer avant de prendre l'air le plus convaincant possible.

    "Tu veux mettre fin au programme ? Vous le voulez tous ? C'est là haut qu'il est. Pendant qu'ils se tirent dessus, on a une chance de passer. Une fois qu'ils auront fini, tout dépendra de quel groupe en ressortira vainqueur. Alors on attend ou on se décide maintenant à changer notre présent ?"



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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !



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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?



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________________________________________ 2015-06-04, 22:55

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Le discours du Directeur dans son oreillette avait quelque chose d'irréaliste. C'était... Impossible. Le Conseil était-il si con? Si aveuglé? On les avait toujours proné comme l'élite, les grands de la cour, l'autorité. Pourtant, ce n'était que des enfants jouant avec une fourmilière. Rien de plus. Les vies humaines, à leurs yeux, ne devaient pas valoir plus d'une poignée de terre. C'était dur à avaler. Impossible à imaginer. Le visage de Jamie blêmit, son arme toujours visée sur la tempe du gorille. Comment pouvait-il croire, comment pouvait-il intégrer que le Conseil qu'il avait suivit aveuglément, que le Conseil qui était censé représenté une forme d'équilibre, d'élite n'était en réalité qu'une grotesque mascarade jouer par des gamins en manque de preuve de leur force?  Comment intégrer tout ça en moins de quinze secondes? 
La réaction de Madame Williams l'empêcha de réfléchir. Ce qu'il fut loin de regretter. Dans le fond, c'tait beaucoup plus simple de suivre le mouvement. De réagir, militairement. Il était totalement sonné. Lui qui avait voué sa vie à la Tour, lui qui avait construit, gérer, créer presque le programme de la Tour, lui qui avait toujours été une part de ce programme Marchand de Sable, dévoué en plus! Comment croire que tout ça n'avait été qu'une vaste connerie? Comment croire qu'il avait été trahit par ses propres supérieurs? C'était comme abaissé un miroir sans teint et découvrir la chose la plus grotesque qui soit. Réduire encore la population mondiale... Comment avaient-ils pu ne serait-ce qu'envisager de recourir à cette extrémité? Par simple besoin -envie?- de prouver qu'ils étaient ceux aux commandes? Pathétique. Violent. Jamie secoua la tête. La voiture était secouée par les rafales de balles que les soldats de la Maison Blanche leur décochait. Il devait fermer son esprit. Parvenir à agir de façon militaire. Réagir, vite. Ne plus penser. Ne plus raisonner. Juste... Agir. Il aurait tout le temps de botter le cul de ce Conseil à la noix plus tard.
Rapidement, Jamie vérifia le chargeur de son arme, baissant un peu la tête quand un éclat de tôle vint frôler ses cheveux, avant d'atterrir à même ses pieds. Athéna fût plus prompte que lui, dégommant sans préavis deux des soldats les plus proches, avant de revenir vers eux, une expression féroce sur le visage. Jamie se surprit à la trouver véritablement impressionnante. Si le Directeur Williams était son supérieur direct, Athéna restait sa supérieure militaire. Et il vouait une certaine admiration à sa férocité sur le terrain. Férocité s'accompagnant pour le coup d'humour, étant donné le défi qu'elle venait tout simplement de leur lancer. Jamie hocha la tête. Ne pas penser. La prendre au mot. Instaurer une compétition. Juste... Agir.
Sans plus réfléchir, Jamie se redressa à son tour, tirant rapidement en direction des tireurs les plus élevés, sur les toits. Soit ils avaient tous fuis, soit ils étaient fort peu, toujours était-il que Jamie n'en distinguait que deux. Les premiers tirs fûrent des tirs de diversion, les suivant fûrent bien plus précis. Il n'était peut-être qu'un petit agent, mais il restait un tireur correct. Le premier corps tomba du toit pour s'éclater sur la pelouse synthétique qui se teinta de rouge. Et d'un peu de bouillasse plus épaisse. Jamie tâcha de ne pas y faire attention, se redressant un peu plus pour loger deux balles dans le cou du second sniper, qui émit un cri, suivit d'un gargouillis. Ravi, Jamie manqua d'émettre un petit cri de contentement, mais ce fût un tout autre son qui franchit ses lèvres.
La balle traversa son épaule en diagonale, entrant à la lisière du gilet pare-balle pour se ficher à l'arrière de celui-ci. L'impact lui fit perdre l'équilibre, et Jamie se retrouva soudain sur le sol, un grondement sourd s'échappant de sa gorge. Merde. Qu'est-ce que ça faisait mal. La moiteur du sang imbiba son haut et le gilet, si vite que Jamie se demanda un instant si c'était normal de perdre autant de sang. Question au bord de la logique, mais la douleur n'aida pas à le demeurer. En réalité, Jamie ne pensait plus à grand chose. Ses yeux papillonnaient dans un vertigineux mélange de couleur, sa vision floue ne lui permettant que d'apercevoir un visage,loin, au-dessus des siens. Sans réfléchir, Jamie saisit son arme, et appuya sur la gâchette. Le visage de Madame Williams devint aussi blanc qu'il devait l'être et l'homme qui avait surgit derrière elle s'effondra sans se relever. Un sourire un peu goguenard vint étirer ses lèvres, alors qu'il laissa retomber sa tête et son bras sur le sol.
-Tu l'avais pas vu venir celle là, ricana-t-il à l'intention d'Athéna, qui se penchait au dessus de lui, avant de grimacer de douleur en portant sa main à son épaule.
L'adrénaline pouvait faire des merveilles, mais la douleur restait bien présente. Sa main autour de l'impact n'aidait en rien à stopper l'hémorragie, ni à endiguer la douleur, mais Jamie ne put s'empêcher d'appuyer dessus. Rester. Rester ici. Dans le concret. Rester éveillé. A tout prix.

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[Fe] Le Marchand de Sable - Evénement #32 - Page 6 _



________________________________________ 2015-06-05, 11:10

Le Marchand de Sable
Ft Astrid Littlefoot, Jeremiel Othrys, Eloise A. St-James, Wilson Wallander, Jamie Skyrunner, Connor Williams et Eve Wall E
Même si nous avions eu quelques incidents de parcours, la chance semblait être de notre côté. J’avais imaginé beaucoup de scénario quant à notre voyage jusqu’à la maison blanche, et je ne pensais pas arriver si loin sans aucun problème. Certes, nous avions eu quelques frayeurs, mais le résultat était là, nous étions proche du but, et sain et sauf. Sans aucune blessure. Après avoir passé le barrage dû à une chance inouïe grâce à un fugitif, nous avons parcouru quelques kilomètres en voiture, confortablement. Mais, malheureusement, nos plans n’étaient pas secret, les agents de la tour savaient que nous nous rendions à la maison blanche. Il était impossible de l’atteindre de la manière la plus simple. Après avoir failli nous faire repérer en arrivant, far allumé et à pleine vitesse, nous avons réussi à nous ranger sur le bas-côté sans encombre. Il était temps de rejoindre un réseau de galeries sous terraines. C’était bien le moyen le plus sûre et, si proche du but, nous ne pouvions pas prendre le risque de se faire repérer. La marche était silencieuse, quelques-uns parlaient entre eux, mais la fin de notre voyage était proche. Nous arrivions au moment décisif. Soit nous réussissions, soit nous échouions. Et dans le deuxième cas, cette bataille sera notre dernier souvenir. Jetant un coup d’œil à Astrid, j’espérais de tout mon cœur qu’il ne soit pas le dernier. Je n’avais pas eu l’occasion de parler avec elle depuis le début des évènements. Ou plutôt si, une fois qui s’était soldé en catastrophe. Malheureusement, nous ne pouvions pas quitter le petit groupe trop longtemps, et je ne voulais pas bâcler nos retrouvailles. Cependant, à ce rythme-là, la discussion serait surement difficile et chaotique. Je n’avais pas besoin d’un crétin en plus qui interrompe ce moment fort. La fin des couloirs se rapprochant, je finis par tourner légèrement ma tête vers la jeune femme. « Ca va ? » Un simple oui sincère me redonnerait surement du courage. Ne pouvant pas espérer plus, je me contenterai de cette réponse.

Le répit fut de courte durée puisqu’en arrivant, des coups de feu résonnèrent dans les souterrains. Calmée par cette marche longue et calme, l’adrénaline dans mon corps remonta en flèche. S’il y avait des affrontements là-haut, il ne fallait pas qu’on y aille sous peine d’être repérer et de gâcher notre mission si près du but. Prudence avant tout, ce n’était plus le moment de faire les choses instinctivement. Voyant Neil se précipiter vers la source du bruit, je la retins par le bras de justesse. « Attend, tu ne peux pas monter, ils vont nous repérer, nous devons rester discret ! Laisse les se tirer dessus, nous devons d'abord mettre fin au programme. » Quelques secondes passèrent et le bruit finit par cesser. Levant les yeux vers la jeune femme je fronçais les sourcils. Un jeu ? Etait-elle sérieuse ? Respirant profondément pour me calmer, je préférai laisser passer cette remarque déplacé en l’ignorant. Elle se croyait surement la seule à avoir les pieds sur terre. Ce qui, hormis le fait de démontré son immaturité, la rendait encore moins appréciable. Mais, le pire de sa phrase restait dans ses premiers mots. Ils risquent de se faire tuer. Si la survie de nos ennemis la tracasse autant, c’est qu’elle n’est pas de notre côté. Regrettant amèrement de ne pas avoir glissé la même poudre que celle utilisé dans le verre de Jérémiel dans son verre, je me demandais quand la jeune femme allait nous trahir. Ne lâchant pas l’affaire, j’attendis juste assez de temps pour être sûre que le combat soit passé ou loin de nous. Débouchant dans la maison blanche, le couloir où nous nous trouvions était désert. Pas un seul bruit, comme si aucune balle n’avait jamais été tirée au-dessus de nos têtes. N’ayant pas le temps de réfléchir plus longtemps, je m’élançais dans le couloir, les autres à ma suite. L’important était de rester groupé, si l’un de nous s’éloignait un peu trop, il pourrait se faire repérer et informer tous les agents de notre présence. Prenant la première bifurcation à droite, des coups de feu résonnèrent de nouveau dans le couloir. M'arrêtant un instant pour analyser les environs, je repris bien vite ma marche. « Le bureau est par là, il faut que nous fassions vite avant que quelqu’un n’ait l’idée de nous rejoindre. »

Traversant le couloir rapidement, je veillais à ce que personne ne traîne. Bien sûr, avec le danger permanant, personne ne prenait le risque de rester à l’écart et nos pas restaient silencieux. Les bruits d’impact et de balle se rapprochaient, mais la porte du bureau ovale était proche. J’espérais silencieusement que le combat ne soit pas dans les environs de cette salle, sinon, la fin de la bataille risquait d’être chaotique et la possibilité de perdre un membre de notre groupe grandirait à vue d’œil. Sur mes gardes, je ramenais l’une de mes mains contre ma hanche pour sentir l’arme que j’avais dissimulée à notre départ. Des chargeurs étaient présents dans mon sac, ainsi que d’autre pistolet. Si jamais les agents nous tendaient une embuscade, je devais être prête à réagir. Espérant ne pas être la seule à avoir une arme sur moi, je savais qu’il n’y en avait que très peu dans la poche interne de mon sac. Encore une fois, grâce à une forte dose de chance, la porte du bureau ovale n’était gardée par aucun agent. Ce qui, en soit, était vraiment étrange. Méfiante, je m’approchais de cette dernière pour tenter de percevoir un quelconque bruit. Une nouvelle fois, un silence s’installa. C’était bien plus facile que je l’imaginais. Bien trop. Il y allait avoir un hic. Alors que je m’apprêtais à rentrer le code que nous avions trouvé quelques semaines plus tôt avec mes agents, Neil s’avança pour me devancer. Regardant la brune faire d’un œil méfiant, je n’étais absolument pas rassuré par le fait qu’elle connaisse la combinaison du code. Que Wilson ou Eve la connaisse ne m’aurait qu’à moitié étonné, mais lorsqu’il s’agissait d’elle, les choses étaient plus compliqué. Elle entra en première et, forcé par le temps et les coups de feu derrière nous, nous furent obligé de rentrer à notre tours. Refermant discrètement la porte après le dernier entrant, je restais bouche bée devant la salle. La salle était lumineuse, dans les tons jaunâtres et la décoration luxueuse. Un drapeau était planté derrière le bureau aux couleurs de la nation et, par terre, le signe de la tour était graver. Un magnifique dragon. Mon attention se dirigea rapidement vers un écran noir posé sur le bureau. Ce dernier ne resta pas éteint très longtemps puisque quelques secondes après notre entrée, il s’alluma et l’image d’un homme apparut. Fronçant les sourcils, j’étais incapable de le reconnaître. Guettant de futures réactions des personnes autour de moi, je ne fus pas surprise de n’en remarquer aucune. Était-il le chef de la tour ? Non. Tout le monde connaîtrait son visage.

Stoppé dans mes réflexions, un bruit sourd se fit entendre derrière moi. M’attendant à me retrouver face à une horde d’agents, ma main se resserra sur le pistolet contre ma taille. Baissant les yeux, un spectacle angoissant s’anima sous mes yeux. Le faux frère d’Astrid, Wilson, venait de tomber dans un état second. La mine blafarde du garçon me surpris et, ne pouvant rien faire, je regardais le spectacle effrayant. Seuls ses doigts bougeaient légèrement, frottant à plusieurs reprises le sol. Ce dernier, comme contaminé à son touché, changea de couleur. La moquette semblait mourir sous ses doigts, comme si elle aussi avait été animée autrefois et venait de vivre ses dernières heures. Perdue et anxieuse, je ne savais pas comment réagir. « Ne vous approchez pas de lui, vous risqueriez d’empirer les choses ou de vous mettre en danger ! » Mais si nous ne pouvions rien faire, si nous ne pouvions pas le toucher, comment allait-on régler ce problème. Mon cerveau carburant, aucune solution satisfaisante ne se présentait à moi.


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[Fe] Le Marchand de Sable - Evénement #32 - Page 6 _



________________________________________ 2015-06-05, 21:42


Le Marchand de Sable

❝ Suddenly the truth will change the way we fall
I didn't wanna hurt you, hope you know ❞

« Reste à côté de moi, Wilson, d'accord? Reste à proximité. »

Il avait hoché la tête, sans expression. Il la connaissait à peine. Il venait tout juste de la rencontrer. Il connaissait seulement son nom, ne sachant rien d'autre à son propos. Ni quelles étaient ses motivations, ni quel était son but, si ce n'est qu'elle voulait détruire la même chose que lui. Était-ce suffisant ? Pour l'instant, oui. Depuis qu'elle s'était jointe au groupe, il ne doutait pas de la confiance qu'il pouvait lui accorder, aussi étrange que cela puisse paraître. Alors il obéirait.

C'était frustrant, de voir que Flore ne partageait pas le même avis. Pourtant, même si Neil était mystérieuse, il semblant évident à ses yeux qu'elle n'avait rien à gagner à les mettre en danger. Pourquoi donc aurait-elle fait tous ce chemin pour ensuite les laisser crever ? Elle avait été organisée, les contactant au moment le plus opportun, les aidant, les menant jusqu'aux rebelles. Elle avait juste besoin d'aide, elle ne les trahirait pas. Alors pourquoi tant de doutes ? Si elle avait retrouver sa « fille », c'était en grande partie grâce à elle. Qu'elle fasse ce qu'elle disait.

Les poings serrés, il attendait que les autres se décident à bouger, ne pouvant décemment toucher personne pour se frayer un chemin. Il aurait bien sauté dans le tas, achever les ennemis en une simple petite tape sur la tête. Il voulait juste que tout aille vite, que ça s'accélère, que ça se termine.
Montant enfin, le silence régnait de manière assez dérangeante dans l'ensemble du couloir, mais il n'en tenu pas rigueur, se contentant de suivre le mouvement, sans jamais s'éloigner trop de Neil, entrant finalement dans la pièce sans savoir ce qu'ils y trouveraient. Il était resté derrière, son regard s'attardant sur les murs. Tout le monde semblait regarder l'écran posé sur le bureau et au moment où il voulut faire de même...


Ses genoux tombèrent au sol, ses mains seules empêchant son corps de tomber plus bas. Ses doigts s'accrochaient du mieux qu'ils le pouvaient. Une affreuse douleur prit naissance, lui donnant l'impression qu'on était en train d'enfoncer des milliers d'aiguilles à chaque coin de son crâne. Il aurait aimé crié, prendre sa tête dans ses mains, mais aucun de ses muscles ne répondaient à ses appels au secours. La totalité de ses membres se tordirent, du moins c'est l'impression qu'il avait, que l'entièreté de son squelette était en train de se faire broyer pièce par pièce.

Puis des images commencèrent à se former devant lui, comme s'il était transporté ailleurs pour éviter toute cette souffrance. La première à s'immiscer fut le moment où on mit pour la première fois Astrid dans ses bras, sa mère leur souriant, debout à ses côtés, penchée dans sa direction. Il était tout tremblant, tenant ce tout petit corps au creux de ses bras, n'osant pas dire un mot ou bouger d'un millimètre de peur de la faire tomber. Les petits yeux de l'enfant aux cheveux blonds le regardaient avec étonnement et... Il était face à un grand établissement, entouré de gens qui lui passait leur portable tour à tour. Il se trouvait là, assis sur un banc, faisant preuve de ses prouesses avec fierté pendant que ceux qui l'accompagnaient frappaient dans leur main, lançant des exclamations d'admiration... Alors qu'un homme, assis derrière le bureau face à lui, habillé d'un costume de bonne qualité, ne lui fasse un sourire en lui annonçant qu'il était refusé. Sa gorge se serra et il se redressa, dépité, s'empêchant de renverser tout ce qui se trouvait à portée. Il ne comprenait pas... Mais il était heureux, voyant Astrid, son contrat en main, sans savoir quoi en faire, sans être sure que cela ne soit réel. Il la prit dans ses bras, la félicitant, leur mère ne cessant de proposer mille et une manière de fêter le nouveau travail de sa fille...

Tout ses souvenirs s'enchaînaient, lui redonnant l'espoir, l'apaisement. Oubliée la douleur, oubliée la peur. Il se sentait bien. Astrid était face à lui, alors qu'il lui disait qu'il ne l'abandonnerait jamais mais... c'était différent. Elle ne le regardait pas directement, elle semblait comme effacée, comme ailleurs. Il osa un pas en avant, posant sa main sur son épaule... A ce moment-même, son teint se mit à pâlir, prenant des teintes étranges, alors qu'il voyait sa bouche se tordre et sa peau parcourut de gerçures, s'effritant. Elle tomba au sol, se décomposant à ses pieds, plus aucun mouvement ne se produisant, même pas celui de sa respiration. Il releva la tête, remarquant alors que plusieurs individus l'entouraient. A mesure qu'il les parcourait de ses yeux, il les vit tous subir le même sort. A terre. Morts.

La panique l'envahit, le souffle court, l'équilibre instable. Que se passait-il ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui lui arrivait ? Il n'avait jamais vécu ça... Son cœur explosait dans sa poitrine alors qu'il remarquait la présence de Flore et de Neil, elles aussi n'échappant pas à cette... chose. Puis EVE... EVE... Eve. Il la fixa longuement, ce qui lui parut une éternité. Ses cheveux roux, sa combinaison, son regard. Il se perdit à l'intérieur, une décharge le parcourant comme de toute part.

Il se souvenait.

Wilson Wallander n'est pas un ingénieur informatique surdoué capable de pirater n'importe quel système. Il n'a jamais réellement fait d'études, n'a jamais postulé à la Tour. Il n'est pas un grand frère, ni même un fils, il n'a aucun parents, il n'en a jamais eu. Il n'est pas de ce monde. Wilson Wallander est Wall-E, un robot, ayant développé ce corps suite à une malédiction. Il est éboueur à Storybrooke, il aime les chocolats chauds et aider les gens. Et il aime EVE. Evelyn. Evelyn...

C'était assez perturbant, tout en étant agréable. Cette impression que tout était clair, bien qu'il ignorait encore la raison de sa présence ici, de tout ce qui se passait, de tout ce qu'il vivait. Pourtant, quand il sentit son esprit divaguer de nouveau, il ne fut pas effrayé. Il sentait que c'était une bonne chose. Tout rentrait dans l'ordre, petit à petit...

Il ouvrit les yeux, se rendant seulement compte à cet instant qu'il s'était remit sur ses deux jambes. Il avait encore l'impression d'être assommé, n'ayant pas encore récupéré chacun de ses sens au complet. Il se réveillait tout juste d'une expérience assez éprouvante et... L'expression qu'arborait Flore ne pouvait signifier qu'une unique chose. Eve aussi semblait perdue, aussi étrange que cela puisse paraître. Wilson baissa les yeux au sol.

Neil était agenouillée par terre, la tête de la jeune femme sur ses genoux, sa main sur sa joue. Que se passait-il ? Qu'était-il arrivé ? Que... Il voulut s'approcher, poser la question. Mais il n'en fit rien. Parce que même si rien n'avait encore été dit, même si il n'avait pas conscience de ce qui était arrivé pendant son « absence », il le devinait. Il l'avait touché. Il avait touché Astrid.

Ne touche absolument personne. Personne. Il n'en avait pas eu l'intention ! Il ne l'aurait jamais fait ! Ce n'était pas lui. Il n'avait rien fait. Il n'avait... Tout recommençait. Tout recommençait encore et encore. C'était supposé être terminé. C'était fini. Il avait disparu depuis plusieurs mois alors... pourquoi maintenant ? Pourquoi ? En voyant le corps du petit dinosaure, tremblant de toute part, Neil paniquée à ses côtés, il se souvenait de tout ce qu'il avait fait subir. Peste. Peste et ses pensées tordues. Son plaisir de tuer, de faire le mal, s'insinuant dans son corps et dans ses veines... C'était différent cette fois, il était libre de ses mouvements et de ses paroles. Il ne pouvait pas blâmer le cavalier. Tout ceci ne venait que de lui.

« Je... » Il sentait les larmes monter à ses yeux, embuer sa vue, son cœur pesant à l'intérieur de sa poitrine. « Je... » Sa pire peur prenait vie devant lui et il... il se sentait incapable de faire quoi que soit. C'était insupportable. « Elle... Elle n'est pas... » Non, elle n'était pas morte. Pas encore. Neil allait l'aider, Neil allait la sauver, tout allait bien se passer. Son regard ne quittait pas le visage de la jeune blonde, il fallait que Neil la sauve. Il fallait qu'elle y arrive. Il se tuerait s'il le fallait, mais il ne pouvait pas avoir commit ce meurtre. Astrid n'allait pas mourir. Astrid ne va pas mourir...

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Que font deux dinosaures quand
ils n'arrivent pas à se décider ?
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________________________________________ 2015-06-07, 00:56


Le Marchand de Sable

Le monde tel que nous le connaissons a disparu. Définitivement.

« Ca va ? »

Non. Non, ça n'allait pas. Tout allait de travers. Et ce qui me rendait encore plus malheureuse, c'était que Flore s'acharne à me sortir des phrases sans aucune importance au lieu de me parler de choses essentielles, comme de fournir cette fameuse explication sur sa présence. J'accélérai le pas. Toutes mes pensées étaient focalisées sur Jeremiel. Il devait s'être réveillé, à présent. Seul, perdu, dérouté. Il savait ce que j'avais fait. Il devait se douter que les rebelles m'avaient sollicitée pour parvenir à l'abuser. Je rentrai la tête dans les épaules et poursuivis le reste du chemin les yeux rivés au sol. J'établissais le moins de contacts possibles.

Enfin, le bureau ovale. Nous étions enfin arrivés au but que nous nous étions fixés. Curieusement, j'avais trouvé nos déplacements un peu trop faciles. Etait-ce possible que quelqu'un nous ait aidés à y parvenir ? J'étais en train de réfléchir là-dessus quand les paroles de Flore me ramenèrent à la réalité.

Wilson se comportait d'une façon étrange. Il était tombé à genoux sur la moquette, son visage d'une pâleur cadavérique me faisant frémir. J'esquissai un geste pour m'approcher de lui mais Neil m'en empêcha, sa main me retenant par le bras.

"Ne t'approche pas de lui." me conseilla-t-elle.

"Mais... il a besoin de moi !" plaidai-je.

Je regardai mon frère se relever et observer autour de lui comme s'il découvrait absolument tout.

Je le fixais, les yeux agrandis par l'effroi et l'angoisse. Cette souffrance dans son regard, teintée d'autre chose que je ne parvenais pas à identifier. Une haine profonde et incommensurable. Je n'avais jamais lu ça dans ses yeux auparavant. Cela me faisait... peur. Pourtant, je devais l'aider. C'était mon frère. Tout le monde voulait m'en empêcher mais si j'étais allée aussi loin, si j'avais tout abandonné, c'était pour lui. Ma vie n'avait plus aucun sens, mon avenir était brisé, il était la seule personne, la seule raison qui me poussait à continuer. Je ne pouvais le regarder sombrer sans lui apporter mon aide.

"Wilson ?" fis-je d'une petite voix.

Je secouai mon bras pour que Neil lâche prise. Agacée, je tournai la tête vers elle.

"Arrête de vouloir dicter la conduite des gens ! Mon frère souffre et je vais l'aider !"

Je me débattis davantage avant de m'approcher d'un pas, à la fois méfiante et chavirée. Je souffrais de le voir ainsi.

"C'est étrange... cette sensation..." murmura-t-il d'une voix presque sifflante.

J'en restai pétrifiée. Il n'avait jamais parlé ainsi, d'un ton froid dépourvu de toute humanité.

"Wil... Wilson ?" balbutiai-je.

"Je ne me souviens pas d'avoir déjà vécu ce moment... C'est nouveau pour moi..."
poursuivit-il.

Il s'approcha de l'écran de l'ordinateur qui montrait un homme inconnu. Il en toucha les rebords et l'écran fut aussitôt parasité avant de se fissurer dans un craquement glaçant. Je sursautai légèrement mais restai droite comme un "i".

Au dehors, des coups de feu se firent entendre. Wilson regarda vers le mur d'une façon appuyée et pensive, comme s'il voyait au travers.

"Arès... Alors ils sont là aussi." constata-t-il.

Je fronçai les sourcils. Pourquoi parlait-il d'un dieu antique à un moment pareil ? Quel intérêt ? Je ne savais même pas que mon frère s'intéressait à la mythologie grecque.

"Tu... tu me fais peur." murmurai-je d'un ton à peine audible, si bien que personne ne m'entendit.

Brusquement, il s'approcha de Flore. Cela fut si rapide que j'eus l'impression qu'il avait glissé sur la moquette. Il la considéra un court instant avant de dire, d'un ton glacé :

"Tu n'es pas vraiment là."

"Ne l'approchez pas !"

Les mots avaient jailli hors de ma bouche avant même que je réalise ce que je venais de faire. Wilson se tourna vers moi. Il plongea son regard dans le mien et je sentis comme un torrent d'eau glacée et hurlant s'engouffrer dans mes orbites. Des morts. Tant de morts. Je titubai légèrement sous l'intensité de cette vision. Les esprits hurlaient à l'intérieur de lui, ils ne demandaient qu'à sortir mais il les gardait enfermés. Peut-être les forçait-il à lui tenir compagnie ? Un seul homme hanté par toute l'humanité qui pleurait de douleur pour l'éternité...

Ce n'était pas Wilson. Quelqu'un avait pris possession de lui. Curieusement, les morts ne me faisaient pas peur. Seul cette âme torturée et solitaire m'impressionnait.

Mon "frère" me fixa avec intensité puis eus un léger rictus en déclarant, tout en me toisant :

"Sans importance."

J'entrouvris la bouche tandis que ces simples paroles faisaient déferler un océan de souvenirs dans mon cerveau. Sans importance. "Tu n'as aucune importance." Quelqu'un m'avait dit cela, mais c'était un autre moment, une autre vie. Dans un rêve, peut-être ?

En tous les cas, l'homme devant moi n'était pas mon frère. Je venais de me souvenir qui il était véritablement. Cela me faisait mal et en même temps, je me sentais soulagée. C'était comme entrevoir une éclaircie au beau milieu d'une tempête. Je pris une grande inspiration et pris mon courage à deux mains. Je savais comment l'aider pour le faire redevenir lui-même, pour écarter toute forme de possession.

"Tu es Wilson Wallander mais je sais qui tu es vraiment. Tu viens des étoiles, tu es un robot qui trie les déchets. Tu sauves la planète ! Tu t'appelles Wall-E. On a combattu les Deux Jambes morts ensemble. Tu te souviens ? Ceux qui cherchaient à nous manger. Je t'ai offert une Etoile d'Arbre la première fois que l'on s'est rencontré ! Je t'ai promis qu'elle te porterait chance !"

Je levai la main vers lui. Brusquement, j'eus le souffle coupé. Une douleur me vrilla le poignet, si vive que j'étouffai un cri et me courbai en deux. Cependant, ma main resta en l'air, fermement serrée par la poigne de Wilson. La souffrance cuisante traversa tout mon bras et électrisa jusqu'au bout de mes doigts. Les yeux écarquillés, envahis par les larmes, je vis ma peau se couvrir de plaques violacées virant au noir. Ma main se déformait à vue d'oeil, putréfiée par la pestilence qui pulsait dans tout le corps de Wilson.

Il me garda prisonnière un moment qui me parut une éternité avant de me lâcher. Mes jambes se dérobèrent sous moi. Je n'arrivais plus à réfléchir. Mon crâne était traversé de pulsions électriques. Les voix des morts hurlaient de plus en plus fort, comme s'ils cherchaient à me happer.

Je sentis qu'on me retenait, mais je chutais tout de même. Cependant, ma tête ne heurta pas le sol. J'avais tellement mal que cela n'avait plus aucune importance. Je voulais que tout s'arrête. Quelques instants plus tôt, je me débattais de toutes mes forces mais désormais, la souffrance dominait toute résistance. Je n'avais plus qu'à capituler. Fermer les yeux, laisser entrer la mort. Ce n'était pas une fin, c'était le début de l'éternité.

Ma main putréfiée pulsait toujours et transmettait le courant de mort dans tout mon corps. J'étais parcourue de spasmes nerveux. Cependant, une douceur inattendue caressa ma joue. Je battis des cils, mes yeux inondés de larmes cherchant à y voir une dernière fois. Neil était penchée au-dessus de moi. Elle disait des choses que je ne comprenais pas. J'aurais aimé lui dire que tout irait bien, mais j'étais incapable de prononcer la moindre parole. Une sorte d'engourdissement transformait tout mon corps en coton. La douleur s'atténuait. Cela ne faisait plus mal. C'était bien mieux ainsi.

Je sentis mes yeux se fermer tout seuls. Je n'avais plus la force de lutter. A quoi bon, de toutes façons ? Tout le monde le prétendait : je n'avais aucune importance.

***

Une salle de cinéma. Un joli dessin animé à l'écran. Un paquet de pop corn sur les genoux. Je souris en direction du bébé éléphant qui volait à l'aide de ses grandes oreilles. Je plongeai la main dans la boîte de pop corn mais elle était vide. Je baissai les yeux et la secouai, rien n'en tomba. Personne dans la salle. Subitement, je m'en aperçus.

Je me retournai sur mon siège et reconnus Neil, debout dans l'escalier. Ses lèvres remuaient mais aucun son ne sortait de sa bouche.

"Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? Je ne comprends pas !"

Elle me semblait différente dans le clair-obscur de la salle.

Brusquement, le décor changea. J'étais toujours assise, mais désormais sur un banc, au milieu d'un square. Le ciel était bleu, le soleil haut. Les oiseaux chantaient. Je me souvenais. Le rire de mon frère tandis qu'il montait à l'arbre et qu'il m'enjoignait à faire de même.

"Non, maman a dit que j'allais salir ma robe !"
me plaignis-je en souriant malgré tout.

Wilson me fit un clin d'oeil tout en grimpant sur une branche qui me parut incroyablement haute. Ne résistant plus à la tentation, je descendis du banc avec difficulté, entendis ma jupe se déchirer légèrement mais me dirigeai tout de même d'un pas décidé jusqu'à l'arbre. Je venais de retrouver l'insouciance de mes sept ans.

Une silhouette attira mon attention. Un peu plus loin, Neil m'observait. Par jeu, j'attrapai mes couettes pour cacher mon visage derrière.

Lorsque j'écartai mes cheveux de devant mes yeux, j'avais à nouveau changé d'endroit. Les Etoiles d'arbre voletaient autour de moi, toutes oranges et rouges. Juste à côté, un homme s'entraînait à l'épée contre un ennemi invisible. Son visage balafré m'évoquait quelque chose, comme un ami perdu. Très concentré, il m'expliquait comment me défendre en cas d'attaque. Mais je n'écoutais pas. Neil était de nouveau présente, ses lèvres remuaient toujours mais je n'entendais rien. Un cri perçant attira mon attention vers le ciel. Je renversai la tête en arrière et vis un aigle faire des cercles dans le gris des nuages.

Lorsque je baissai les yeux, je sursautai légèrement. Je me trouvai face à une table hexagonale, au coeur d'une sorte de bunker. A travers les vitres devant moi, je ne voyais rien d'autre qu'une terre calcinée. Je jetai un coup d'oeil aux autres personnes. Neil ainsi qu'un homme que je n'avais jamais vu, un grand blond vraiment très très grand, avec une cicatrice qui serpentait sur tout un côté de son visage. Deux autres personnes plus loin discutaient à voix basse.

"Astrid, qu'est-ce que tu...?"
balbutia Neil, et je compris enfin ce qu'elle tentait de me dire à travers tous ces flashs.

Elle avait l'air profondément étonnée de me voir. Elle semblait également plus âgée. Quelques rides strillaient le coin de ses yeux.

"Qu'est-ce que quoi ?"
fis-je, indécise. "Je... je ne sais pas comment j'ai fait, mais j'ai voyagé à l'intérieur de ma tête, je crois."

Je risquai un regard vers le grand blond mais il ne m'inspirait guère confiance. Ses doigts effleuraient distraitement la table, son air rêveur et concentré constamment ailleurs.

"Où est-on ?" demandai-je.

Neil s'éloigna du grand blond. Ce dernier me lança un bref regard avant de se réintéresser à la table. La femme s'approcha de moi ; elle portait une armure frappée d'un cygne argenté sur la poitrine. Cette dernière était cabossée à plusieurs endroits.

"On est dans le futur. Un de tes futurs possibles."
me révéla Neil.

"Donc j'ai voyagé dans le temps ? Je croyais que c'était uniquement dans ma tête... Ca veut dire que je ne pourrais plus retourner là-bas ?"
fis-je en pensant à mon monde.

Le grand blond défiguré leva brusquement la tête vers moi, visiblement curieux. Neil hésita.

"J'aimerais comprendre."

Elle me tendit la main. Je l'observai un instant avant de la lui donner. De toutes façons, je n'avais plus rien à perdre. Aussitôt, je sentis quelque chose me traverser, comme un courant de pensées et de souvenirs. Neil voyageait à travers le temps dans mon propre corps. Elle revisitait en ma compagnie tout ce que j'avais vécu, toutes ces choses sur lesquelles je ne ne parvenais pas à mettre de mots.

Je tournai la tête en voyant quelqu'un approcher. Il s'agissait de Neil. L'autre, la plus âgée, lâcha ma main avant de regarder son double plus jeune, puis elle posa de nouveau les yeux sur moi, l'expression de son regard demeurant inchangée. Ca n'avait pas l'air de la perturber de voir double. Moi en tous cas, je me sentais un peu déstabilisée. Je regardai la plus jeune Neil, celle qui venait de mon monde et lui demandai d'un ton hésitant :

"Tu viens me chercher, c'est ça ? Ca veut dire que tu voyages à travers le temps ?"

En guise de réponse, elle m'offrit un regard surpris et se tourna vers sa version plus âgée.

"Tu peux faire quelque chose pour elle, s'il te plaît ?"
"Bien sûr." répondit l'autre tout en me fixant toujours, mais désormais, son regard était plus doux. L'ombre d'un sourire transfigura ses traits fatigués durant un court instant.

D'un geste tendre, elle caressa ma tempe. Une douce chaleur se répandit dans mon crâne et dans tout mon corps. Totalement épanouie, je laissai entrer les souvenirs et les compris enfin. Je m'abandonnai entièrement à Neil. Elle me rendait la mémoire.

Je gambadais entre les arbres, mais je ne portais plus de robe. Je courais sur quatre pattes et je poursuivais mes amis en riant. Nous connaissions tant de jeux dans la Grande Vallée. Mes grands-parents veillaient sur nous. Le cercle de la vie semblait ne jamais se briser.

Puis, un souvenir plus ancien refit surface. Une odeur de terre mouillée emplit mes narines tandis que la pluie clapotait sur mes écailles. J'avançais sous les trombes d'eau, j'avançais... à la recherche de Maman. Puis je la vis, grâce à un éclair dans le ciel. Elle était étendue sur le sol. Je la rejoignis vivement et l'implorai de se relever, mais elle en était incapable. Elle me murmurait de poursuivre le chemin jusqu'à la Grande Vallée toute seule, alors que je m'en sentais incapable. Je pleurais tellement fort que mes larmes se mélangeaient à la pluie battante.

"Je serai dans ton coeur, Petit-Pied. Laisse ton coeur te guider. Il murmure, alors écoute-le."

Elle était partie sur un dernier souffle. Je sanglotai, je voulais qu'elle reste avec moi pour toujours.

Bercée par les paroles de Maman, je soulevai les paupières. La pluie avait cessé, mes larmes ne coulaient plus.

J'étais de nouveau dans le bunker. Jeremiel se tenait à quelques mètres de moi, l'air dévasté. Je ne l'avais encore jamais vu aussi exténué. Il tenait à peine sur ses jambes. Il portait une armure qui avait essuyé maints combats, et qui était couverte de saletés. Mais plus encore que son apparence, son regard me troubla. Il me fixait comme s'il voyait un fantôme. Je déglutis avec peine, troublée de constater que ses yeux brillaient. Je me souvins de l'autre, celui du passé, dont j'avais préféré me débarrasser. Le coeur gros, je déclarai, profondément navrée :

"Je suis désolée de t'avoir trahi. Je suppose que tu ne comprends rien à ce que je dis, mais c'est important que ça sorte. Parce que c'est vrai."

Il resta immobile un long moment, se contentant du simple fait de me regarder sans cligner des yeux. Avait-il peur que je disparaisse s'il le faisait ? Puis, il s'avança lentement dans ma direction, l'incompréhension et l'anéantissement transcendant ses traits tirés. Je restai figée sur place, me demandant ce qu'il ferait quand il serait arrivé jusqu'à moi. Une boule se forma dans ma gorge tandis que mon coeur s'affolait.

Une fois à la hauteur de Neil plus âgée, il s'arrêta. Là, elle lui jeta un regard en biais. Il garda ses distances. Un peu déçue, je me mordis les lèvres. Le grand blond me ramena à la réalité avec ses paroles :

"Il vient d'arriver."

"Qui ?"

Sachant que personne n'allait se donner la peine de me répondre, je me tournai vers la jeune Neil. Cette dernière leva les yeux, concentrée. Je pivotai vers la Neil plus âgée qui lui fit non de la tête. Je plissai des yeux sans comprendre. Apparemment, les Neil utilisaient un langage inconnu pour se parler.

"Vous devez partir." décida Neil plus âgée.
"On devrait peut-être leur dire certaines choses."

Jeremiel venait de parler. Sa voix rauque et usée laissait sous-entendre qu'il s'exprimait encore moins qu'il ne le faisait déjà. Mon coeur se serra davantage. Tant de douleur dans son timbre, tant de tristesse...

"Non. On ne peut pas."
rétorqua Neil d'un ton sec.

"Si ça peut aider à arranger les choses, je suis prête à tout entendre. Je n'aurais pas peur !" dis-je, assurée.

Jeremiel me regarda, à la fois fier et chaviré. Je me sentis toute drôle.

"On pourrait sauver beaucoup de vies." insista-t-il auprès de Neil plus âgée.
"Ou ça pourrait en sacrifier bien plus."

La jeune Neil me prit alors la main. Mon regard s'assombrit. Penchant la tête, je marmonnai pour moi-même :

"Comme d'habitude, on me croit incapable. On pense que je suis sans importance..."

Tout se brouillait déjà autour de moi. Juste avant de disparaitre, je crus entendre Jeremiel prononcer à voix basse :

"Pas pour moi."

Une lumière aveuglante m'éblouit et brusquement, je sentis une pression incroyable sur mes poumons. J'inspirai un grand coup et me redressai. Devant mes yeux grands ouverts se dessinaient des taches de lumière. Je me relevai d'un bond tandis que Neil se redressait également.

Un peu chancelante, je regardai rapidement les gens autour de moi. Wilson, Evelyn, Neil, deux soldats, Flore. Le bureau ovale. D'accord.

"Je crois que quelqu'un arrive... il faut qu'on parte d'ici ! Mais je... je ne sais pas où on doit aller !"
balbutiai-je en titubant.

Tout se mélangeait dans mon esprit. Des coups contre la porte me firent sursauter.

"Il vient d'arriver !"
dis-je en écho aux paroles du grand blond défiguré.

Je refis rapidement un tour de salle : Evelyn, Wilson -qui n'était plus possédé- deux soldats, Neil, Flore. Mon regard s'arrêta.

"A moins qu'il ne soit déjà là..."
murmurai-je.

Je ne ressentais plus aucune douleur ni fatigue. Merci Neil.

D'un geste dépourvu d'hésitation, je glissai une main dans le fourreau d'un des soldats et me saisis d'une arme à feu. Comme je l'avais prévu, ils me laissèrent faire, car ils étaient prêts à tirer sur les assaillants de la porte.

Avec application, je vérifiai qu'il y ait suffisamment de balles, puis je fermai le compartiment dans un claquement.

Et sans prévenir, je pointai l'arme droit sur le front de Flore.

"Ma mère est morte." dis-je avec un calme olympien. "Je me souviens de tout. Elle ne te ressemblait vraiment pas. Alors, qui es-tu ? Tu vas me le dire maintenant où..."

Je frémis légèrement en sentant la bouche du canon se poser sur le milieu de son front, mais je n'en laissai rien paraître.

"... ou je te perfore le crâne."
conclus-je d'un ton catégorique en appuyant davantage l'arme sur sa tête.

Dans un cliquetis, je repoussai le cran d'arrêt. Je voulais des réponses, et je les voulais MAINTENANT.
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________________________________________ 2015-06-07, 21:46


Le Marchand de Sable

A certains moments il faut faire ce que l'on penser être juste et ne pas penser aux conséquences



A pas de loup j'avançais vers la bureau ovale. Je marchais sur la pointe des pieds, alerte et les gouttes de sueur qui perlait sur mon tempe. Personne à l'horizon, je me permettais donc de trottiner ceci dans le plus grand silence. Il n'y avait vraiment aucun garde ici par contre les coups de feu résonnèrent à l'extérieur, je regrettais de ne pas leur avoir laissé grand choix et même les condamner à une mort presque certaine. J'avais mis en danger la vie de la femme que j'aimais plus que tout pour ce monde, pour notre race, les humains. Ce monde n'est que les restes d'une société bancale mais florissante alors vaut elles vraiment le coup ?

J'hésitais quelques secondes mais la réponse était bien évidemment oui. Des sacrifices étaient nécessaires pour sauver le plus grand nombres, je savais ce que j'étais en train de faire. J'essayais de me donner tort afin de ne plus mettre Diane en danger mais je savais que je devais agir ainsi. C'était ce que je voulais et ce serait ce qu'elle voudrait. Je préférais lui faire face dans la mort que vivre une vie où je ne pourrais plus plonger dans ses pupilles azurs. Le déshonneur, le sacrifice de la race humaine n'entre dans aucune de mes options. Mourir en se sacrifiant pour un idéal avait en plus d'un aspect héroïque voir chevaleresque quelque chose qui ne me faisait pas regretter mon choix.

L'arme à la main prêt à me battre pour ma vie ou à accepter ma mort j'avançais dangereusement vers mon objectif. L'âme vaillante sans peur, je longeais le dernier couloir tout aussi vie avant de m'arrêter au croisement pour y apercevoir deux gardes. Je me collais au mur puis discrètement je posais mon fusil d'assaut au sol pour sortir le pistolet du holster caché sous mon manteau. Je le chargeais et y enlevais la sécurité. La tension était à son comble, j'étais confiant, serein. Je ne me voyais pas mourir. Ils étaient devant le Bureau Ovale, ils le gardaient bien que celui ci soit fermé.

Je pris une grande inspiration puis sans le moindre bruit je m'avançais dans le couloir rassuré en voyant les deux gardes regardés dans une autre direction et donc par conséquent ne me voyant pas non plus Monumentale erreur. Je sifflais de façon assez forte et les deux gardes surpris se tournèrent vers moi tandis qu'un coup de feu se fit entendre et la balle que je tira se logea dans la tête, recouvrant le garde ennemi du sang de feu son compère. Dans un cri il se mit à tirer alors que je courus vers lui et pris à la seconde près son comparse que j'agrippais pour me servir de bouclier. Je reculais et mes mains tremblaient sous le choc des balles du pistolet mitrailleur mais le soldat n'était pas un excellent tireur et ses balles pas assez perforantes pour traverser le gilet pare balle du cadavre de son ami. J'entendis que son chargeur était vide et laissais donc le reste de l'homme tombé avant de prendre de mes deux mains ses deux tempes et lui asséner un coup de boule. Sous le coup l'homme perdit quelque temps conscience, le temps de le trainer jusqu'à la porte.

Devant celle ci, je le réveillais d'une jolie gifle en plein visage et lui demanda le code. Il se tut avant de me dire que je pouvais gentiment " aller me faire foutre ". Je comprenais et trouvais ça admirable. Alors je souriais et lui dis d'un ton calme :

Parle

Il se tut de nouveau, alors je pris mon flingue et lui tira une balle dans la main. Celle ci avait maintenant un trou en son milieu et le sang coulait alors qu'il criait à la mort. Je lui redemanda gentiment mais il ne dit rien alors armant mon poing, je lui envoya celui ci dans son nez faisant cogner son crâne contre le mur. Je le frappa une seconde fois, ayant certainement cassé le dit nez. Le son, la sensation du frapper et le sang qui coulait en masse n'en laissait aucun doute alors que ma victime pleurait encore tout en criant. Je posais mon flingue sur son front prêt à faire feu quand il me cria :

Stop ! Arrêtez ! Je vous en supplie !


Il me donna les codes mais je ne fus pas clément. Je mis fin à ses jours avec une autre balle dans le crâne donnant à la porte métallique une petite pointe de rouge qui allait bien.

J'entrais comme une fleur dans le bureau en voyant Astrid ponté une arme sur une autre jolie blonde, pas autant que Diane bien sûr car ma femme est pour moi la plus belle des femmes que ce monde ait porté. Alors que j'allais ouvrir la bouche j'entendis une détonation et avant que je ne m'en rende compte j'étais sur le col à observer le sol. L'androïde venait de me tirer dessus. Je ne comprenais rien.

Puis vint la douleur, horrible et brûlante. J'avais envie de me tortiller dans tout les sans mais on m'avait appris que ce soit à l'entrainement ou sur le terrain à faire fi d cette douleur. J'étouffais un cri avant de lâcher mon arme et baissant ma main valide pour le moment.

Je cherchais à parler mais après avoir cherché mes mots et essayer de passer outre, je finis par faire une phrase complète au bout du deuxième essai :

Le Conseil veut faire exploser un tiers du globe. Je suis à leur recherche, m'étant rebellé nous sommes donc dans le même camp.

Je grimaçais de douleur avant de m'approcher d'eux sans arme et un bras invalide et vida les tiroirs de la pièce à la recherche d'un indice mais rien. Nada. Je soupirais avant de grommeler quelques insultes puis me tournais vers eux :

Donc décidés vous. Soit vous me butez maintenant soit on se bouge le cul pour empêcher le massacre.

Je les regardais tous, Astrid ne lâchant pas son arme sur la prétendue rebelle puis m'approchais de Wilson lui tendant une oreillette :

Wilson, je te laisse en communication direct avec mon meilleur agent informatique, cela pourrait être utile.

Je serrais la mâchoire à cause de a douleur et attendais qu'ils prennent leur décision.





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Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...

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________________________________________ 2015-06-08, 17:34

Le marchand de sable

Near to the end...




PAN ! Le coup était parti tout seul dirons-nous. Il y avait trop de choses à faire, de paroles et d’actes à démêler et si peu de temps pour le faire vraiment. Il fallait agir et agir vite. Elle avait vu Wilson ne plus vraiment être dans son état normal, et Astrid l’avait abasourdi avec ses révélations. Comment ça il venait des étoiles ? Un Robot ? Wall-E ? Elle avait reçu un coup sur la tête ou quoi ? Non, elle venait juste de se faire contaminer et le temps passait. Lorsqu’elle tomba, tout le monde porta son attention sur la petite blonde mais Eve avait gardé le sien pour la grande blonde, sa mère, qui la regardait aussi mais qui semblait bien loin d’être paniquée. Elle haussa les épaules et se détacha du groupe. Après tout, elle ne savait vraiment pas comment une mère devait agir, elle n’en avait jamais eu et n’en aurait sans aucun doute jamais… Tandis que tout le monde s’inquiétait, elle, elle s’inquiétait plutôt du temps qui passait… Elle commençait à enlever les livres des étagères sans ménagement et à fouiller les tiroirs quand Astrid revint à elle. Sans prévenir, elle pointa son arme vers sa soi-disant mère. Elle ne la croyait plus, elle semblait résolue et elle affirmer se souvenir… se souvenir de quoi ? Avaient-ils tous eu une autre vie avant tout ça ? Pourquoi était-elle la seule à n’en avoir jamais eu ? Elle s’était complétement stoppée dans ses actes et regardait à présent le revolver et les deux blondes alternativement. Agis Astrid et vite, on a pas que ça à faire… Puis un homme débarqua dans le bureau, elle le connaissait, il était fiché à la Tour… c’en était le directeur, Connor Williams.

PAN ! Le coup était parti tout seul dirons-nous. Elle avait dégainé plus vite que l’éclair et n’avait pas hésité à tirer, visant le bras. Elle le voulait hors d’état de nuire mais suffisamment vivant pour lui soutirer des informations. Il prétexta qu’il était de leur côté. Beaucoup de gens semblaient de leur côté récemment… peut-être un peu trop d’ailleurs… Elle tira une nouvelle fois le grand de sécurité, et s’approcha les yeux plissés. Il lui demandait de se décider, mais elle allait le faire, « PAN ! » entre les deux yeux et on en parlerait plus. Sauf que voilà, il avait forcément des informations qu’ils n’avaient pas. Des informations précieuses… et sa menace semblait plutôt réaliste également. Il peinait à rester maître de ses mouvements, Eve en profita pour jeter un regard derrière elle. Astrid gardait toujours Flore en joue, bien, très bien.

- Savez-vous où se trouve le programme ? Où est le bouton rouge pour le détruire ?

Elle entendit alors un rire gras provenir de la porte. Un ricanement plutôt, comme si la personne savourait une victoire gagner par avancer.

- Un bouton rouge ? Mais QUEL bouton rouge ? Il n’y a pas de bouton rouge, j’ai bien peur que vous ayez fait tout ce chemin pour rien… Et vous êtes pourtant bien placée pour savoir que monsieur Williams n’en sait pas plus que vous…

L’homme se détacha de l’encadrure de la porte, un sourire malsain sur les lèvres. Le Haut-Conseiller. Sans se départir de son sourire, l’homme en costume cravate les dévisagea les uns après les autres puis il continua gravement :

- Je vois... je vois... vous n'auriez pas dû venir jusqu'ici, c'était une très grave erreur. Mieux vaut que je la répare.
- Vous ne toucherez à aucun d’entre nous.

Ce n’était pas un ordre, pas même une menace, juste une affirmation qui tombait sous le sens. LUI ne toucherait à personne… Car Eve se sentait revivre… inexplicablement, elle commençaut à recouvrir ses facultés de programme informatique et elle voyait ce que les autres ne voyaient pas… Un hologramme… un simple hologramme, rien de plus… Voilà ce qu’était le Haut Conseiller… pas Même vivant, juste quelques lignes de codes… comme elle… avant… car maintenant, elle était bien vivante… Elle percevait aussi les ordres qui émanaient de la Tour. Il fallait faire vite, très, car elle était en train de leur envoyer un flot impressionnant de militaires lancés droit sur eux pour tous les anéantir. L’homme tourna son regard vers Eve, la dévisagea lentement, le sourire toujours aux lèvres avant de continuer d’une voix doucereuse :

- Mademoiselle Evelyn Nichols… Le virus implanté par Wilson Wallander… Son ancien grand amour…

Les derniers mots se répercutèrent en elle comme un choc, une onde de choc, inexorable, qui montait en elle et se rependait dans tout son corps. Il y avait eu le parking, puis les fluides vitaux et maintenant il y avait… les étoiles. Oui, des étoiles, partout autour d’elle, c’était si beau. Elle voyait ce que Wilson avait vu avant elle dans ses rêves et puis… le décor changea… elle se vit dans une cuisine, habillée d’une robe, aux côtés de Wilson. Il faisait des brioches, elle explosa un œuf, elle tenta de retirer les morceaux de coquilles des cheveux du jeune homme, et leurs regard se croisières intensément. Elle se vit sur une route, un peu en retrait de tous ces dieux et ces personnes fêtant la fin d’un malheur, elle avait sa main dans la sienne… et elle l’embrassait sur la joue… « A deux nous sommes plus fort »…

- Wall-E…

Elle avait murmuré ce prénom, le souffle court… Elle se souvenait. Elle se souvenait de lui, de ce qu’il avait été, de ce cavalier qu’elle devait détruire…et qui était désormais de retour… Elle se tourna vers lui et plongea un regard triste dans le sien. Elle ne pouvait pas le calmer… elle n’avait pas pu cette fois… et elle ne pouvait pas le toucher… Wilson n’était pas son créateur, Wilson était son amoureux, quelqu’un sans qui sa vie n’était qu’une suite de temps perdu…Elle n’était pas un programme, elle était un ancien robot… elle n’avait pas à détruire le Marchand de Sable… mais elle le ferait quand même… parce qu’elle ne voulait pas de cette vie-là, elle voulait sa vie d’avant, sa vie d’humaine… avec Wall-E.

Elle reporta son attention sur le grand Conseiller. Et si c’était lui, la clé ? Et si c’était lui qui leur donnerait ce qu’ils voulaient ? Il faudrait alors ruser…

- Alors… C’est comme ça que ça se finit n’est-ce pas ? Nous allonrs perdre ici… et vous finirait vainqueurs…
- Oui. Evidemment que ça s’arrête comme ça. Vous avez perdu et vous allez tous mourir. Vous ne pensiez quand même pas pouvoir gagner ? Vous vous imaginiez arriver ici et trouver un groupe de conseillers devant un bon café ?

Elle ne répondit rien et l’hologramme s’avança vers elle, toujours le sourire aux lèvres. Il lui murmura alors :

- J’ai un petit cadeau pour vous…

Et il porta sa main vers sa tempe. La première réaction d’EVE fut de tenter de se reculer. Mais ce qui lui montra lui fit comprendre qu’elle était à deux doigts d’avoir la clé. Elle se laissa alors emporter dans ce qu’il voulait lui montrer.

« Le monde doit changer »

Elle voyait le sable noir se rependre sur le monde entier, anéantir tout le monde. Il ne restait plus rien, rien que des ruines et un homme qui se tenait au centre d’un grand espace de pierre. Tout n’était que ruine et cendre… la vie n’existait plus…

Mais cette vision post-apocalyptique n’a aucune valeur à ses yeux à elle. Le Haut Conseiller a fait une erreur… tout comme toutes les personnes suffisantes persuadées d’avoir gagnée alors même que la bataille vient juste de commencer. Oui, le conseiller à fait une énorme erreur : il s’est relié à elle… et même si « EVE » se souvient de qui elle est, elle reste tout de même « Eve », un programme informatique. Et un virus de surcroît. Il suffisait de refaire le même coup que dans la Tour, faire diversion et passer les protections… Persuadée qu’elle continuait à voir ce qu’il lui montrait, le conseiller ne réalisa pas qu’elle se rendit à l’essence même de ce qu’il ne voulait pas lui montrer : la clé du programme. Elle finit par rouvrir les yeux brusquement et lui attrapa le poignet :

- J’ignore si nous avons déjà perdu, mais vous, vous ne serez plus là pour le voir…

Comme tout Malware qui se respecte, elle fit bonne mesure de son utilité et détruisit son programme cellule après l’avoir colonisé : elle avait les réponses qu’elle voulait, elle n’avait plus besoin de lui. L’homme tomba en cendre devant ses yeux mais elle ne s’en émeut pas. Au contraire, elle se détourna rapidement, passa derrière le bureau oval et arracha tous les films électriques qu’elle put trouver. Elle se plaça ensuite devant Astrid avec un regard entendu et assena un violant coup à l’arrière de la tête de Flore, la faisant perdre connaissance. Elle la ligota solidement avant de poser son regard sur les autres.

- Je suis désolée mais je ne peux pas prendre une nouvelle fois le risque d’avoir un ennemi dans nos rangs. Si Astrid a un doute sur l’identité de sa mère, je préfère encore agir comme ça. Mieux vaut se tromper avec une seule personne qu’avec la terre entière et croyez-moi, le futur qu’ils nous réservent n’est pas joli. Astrid, garde là en joue, on ne sait jamais. Vous-là !

Elle se dirigea vers Connor et le souleva sans ménagement pour le remettre sur pied. Elle le connaissait, elle l’avait vu près de Wilson le jour où le dôme était tombé sur Storybrooke… Arès, dieu de la guerre et chef de l’Olympe. Elle tenta de récupérer des informations en en le touchant mais visiblement elle n’avait pas encore recouvert toutes ses capacités.

- Bon… je vous fais confiance mais je vous garde en joue, d’accord. Au premier battement de cils de travers je tire, compris ?

Elle revint au centre pour regarder tout le monde et leur raconter sa trouvaille.

- Je sais où est le programme. Je l’ai vu chez le Haut-Conseiller. Je ne sais pas où ça se trouver mais je vais tenter de vous le décrire au mieux. C’est une pièce qui ressemble à un théâtre… Il y a des gradins et une scène… Sur la scène, il y a cinq fauteuils avec des noms gravés dessus… je n’ai pas pu voir les noms malheureusement mais il y a un gros trou à la place du nom sur l’un deux… ça vous dit quelque chose ?

Elle les regarda tous attentivement, notamment Connor, Neil et Wall-E… Connor était un dieu, Wall-E était relié au divin et Neil semblait connaître beaucoup de choses de ce monde… l’omniscience n’était pas loin… peut-être restait-il un espoir avec l’un d’eux ? Elle se rapprocha de la Flore toujours endormie tandis qu’ils réfléchissaient. Elle n’allait pas tarder à se réveiller, ils la prendraient avec, toujours attachée et bien en joue, mais si quelqu’un avait quelque chose à dire, mieux valait le dire maintenant, tant qu’elle dormait…


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lumos maxima
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