« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Quand Aaron m'avait prévenu du retour des filles, j'avais descendu le grand escalier quatre à quatre. Dans le salon, il y avait Aphrodite et Lily, mais aucune trace des autres, ni d'Hippolyte. J'avais ramené les deux pans de ma chemise et j'avais commencé à la boutonner. J'avais encore ma serviette de bain sur mon épaule. Je sortais tout juste de sous la douche. Avant que je ne ferme ma chemise, on pouvait y voir une trace de coupure au niveau du torse. J'en avais une autre sur l'avant bras et une petite sur la joue.
"Je sais pour Agenor. Aaron vient de me le dire." avais-je dit en m'approchant des filles et en me passant une main sur le front. Si je pouvais tomber malade, je l'aurai sans doute été. On avait passé un très sale moment aujourd'hui et chaque groupe avait eu le siens.
"Je suis désolé, je ne savais pas qu'il était avec eux. Je n'aurai jamais dû vous montrer les plans. C'était de la pure folie."
J'avais vue Aphrodite se relever tandis que Lily avait arrêtée de caresser sa cheville. o_O Puis, Lily s'était levée à son tour me demandant si la salle de bain était libre. Je lui avais indiqué que oui et elle était partie.
"Aaron est quelqu'un de confiance. Un peu trop impulsif parfois et un peu con sur les bords, mais il m'a sauvé la vie à de nombreuses reprises, il ne ne nous trahirait pas." avais-je dit sentant qu'elle hésitait à laisser Lily vagabondait toute seule dans l'appartement.
"Personne d'autre connaît cette maison. Je n'y emmenais que Agenor, Alexis et Aaron."
J'avais une nouvelle fois regardé autour de nous. Alexis et les autres n'étant pas encore revenus ça signifiait qu'ils avaient eu des soucis?
"Je pensais prendre une voiture pour venir vous chercher, mais fallait que je me nettoie avant, j'avais un peu trop de sang sur moi et... des blessures à soigner. Aaron aussi a bien baver. On s'est rendu à un rendez vous en centre ville, mais ils nous sont tombés dessus. Deux harpies."
Ils avaient sans doute combattu quelque chose de similaire. Et le peu de dégâts montrait bien qu'elle était une déesse. Cela dit, elle avait une trace de sang sur le ventre. J'avais regardé l'endroit, me rendant soudainement compte que je n'avais pas réellement pris de ses nouvelles.
"Tu n'as rien? Ca a cicatrisé ? Si tu veux j'ai une trousse de secours en haut. Je peux m'occuper de ta blessure."
J'attendais de voir si elle était partante ou non. Les filles n'allaient sans doute pas tarder. Autre chose me venait à l'esprit. Une question. Mais ça pouvait attendre. J'avais porté mon regard à ses lèvres, hésitant à la lui poser, puis je m'étais dirigé vers l'escalier pour aller prendre la trousse de soins.
Louise Hollen
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
Elle avait mal à la tête. Réelement, elle avait l'impression qu'une dizaine de marteaux piqueurs faisaient une fête dans sa caboche. Se tenant le crane, ses deux mains pressées sur ses tempes, Louise essayait de combattre l'envie qu'elle avait de se rouler en boule et d'attendre dans un coin que l'univers cesse de partir en vrille. Avoir soigner Robyn pour juste après se faire éjecter n'était pas malin. Mais continuer a se battre juste après sans faire la moindre petite pause pour reprendre ses esprits, et se faire envoyer sur le sol a cause du souffle de l'explosion de sa petite bombe … c'était carrément stupide. Comment voulez vous que son corps récupere un peu dans ses conditions ? Il allait faire grève si ça continuait. La jeune femme dut retenir une nausée, le front appuyé sur l'herbe fraîche. Elle se sentait mal. Vraiment pas bien.
Elle entendit des bruits de pas et leva les yeux pour voir Alexis qui s'approchait, le visage fermé. S'appuyant sur ses mains, la princesse se redressa, s'encourageant a bouger. Allez, tu as déjà vécu pire... La demis déesse tendis la main, pour l'aider a se relever. Reconnaissante, Louise lui attrapa et se redressa. Mais a peine fut elle sur ses jambes qu'Alexis la fit tourner et lui attrapait le cou. La tête lui tourna mais finit par se stabiliser, sentant avec un frisson les mains de la femme autour de son cou. Ça suffit maintenant. Bien joué pour les harpies. Mais la fête s'arrête là !
La princesse grimaça, sentant la pression s’intensifier sur sa nuque. Elle ne plaisantais pas. Elle leva les yeux au ciel en entendant la remarque de Robyn. Et dire qu'elle y croyait .. elle allait devoir lui expliquer sue non, elle ne draguait pas Alexis. Enfin … si elle s'en sortait. Elle avait eut raison. Les demis-dieux n'étaient pas dignes de confiance. Enfin, le petit groupe d'Egeon.
Je peux savoir pourquoi tu fais ça ? Demanda Diane. qu'est que cela peut bien t'apporter ?
Je me demandais la même chose. Pourquoi dévoiler son jeu ainsi ? Ce n'était pas logique... Elle était seule face a une humaine, ne demis déesse et une déesse. Et elle même, bien que sa position ne soit pas des plus agréables. Elle dégluti difficilement, et soudain, ses yeux se posèrent sur Diane. Immédiatement, elle se détendit. Elle avait peur, certes, mais elle se sentait calme. La déesse ne la laisserait pas tomber. Elle allait la sortir de là. Comme si elle avait lu dans ses pensées, elle acquiesça. Bien entendu qu'elle lui faisait confiance. Une confiance aveugle même. De tous les dieux qu'elle connaissait, c'était la seule avec qui elle ne ressentait pas de malaise, sachant pertinemment qu'elle ne lui ferait jamais de mal. Elle lui fit un sourire.
Soudain, la pression se relâcha, et sans hésiter, Louise s'éloigna, se rapprochant d'Artémis, jusqu'à ce que celle ci ne se place devant elle. « Merci.. » souffla elle a son amie en regardant Hippolyte et Alexis qui se battaient. En entendant le discourt de leur ennemie, Louise ressenti un pincement au cœur. De ce qu'elle savait, suite a ses petites investigations sur la mythologie, les dieux avaient une fâcheuse tendance a ne pas s'occuper de leur progéniture. C'était … triste, elle trouvait. Ca ne devait pas être facile de se faire abandonner, parfois rejeter par ses parents. De se demander si c'était sa faute. De se die qu'ils n'avaient pas été a la hauteur. De se sentir vide. Cette peine c'était changée en haine, c'était normal. Prévisible.
Ce n'était pas étonnant qu'ils veuillent se rebeller. Mais en même temps, comment pouvaient ils juger les dieux de cette façon ? Tout comme les humains, il y en avait de mauvais, de bons, et … certains avec de sérieux problèmes de communication, elle devait l'avouer. Le monde n'était pas tout noir ou tout blanc.
Mais elle comprenait. Comment en vouloir a Alexis dans ce cas la ? Elle se massa la gorge, indécise. « Si quelqu’un souhaite lui parler, ou lui faire sa peau, au choix ! » . La princesse leva les yeux. Alexis était coincé, immobilisée par la lance d'Hippolyte. Louise avait de la peine pour elle. Lentement, elle s'approcha et fouilla dans ses poches.
« Je comprends tu sais, c'est pas agréable de se sentir abandonné. Je connais aussi. ». Son cœur se serra quand elle repensa aux années sombres de sa vie. « C'est un piège c'est ca ? La maison de Biarée ...Qu'est ce qui nous attends là bas ? ». La prisonnière la fixa durement. « Va te faire voir ! Je ne parle pas aux sous espèces de ton genre ! » cracha elle. Louise soupira.elle s'attendait a ce qu'elle ne veuille pas répondre. Mais elle espérait tout de même voir quelque chose sur son visage, une expression, un regard, qui trahiraient ses pensées. « C'est quoi l'arme de Biarée ? ». Alexis jeta un coup d'oeil a Diane, avant de regarder a nouveau la princesse dans les yeux avec un grand sourire. « Sois pas si pressée de le savoir. Mais personne lui résistera ! PERSONNE !! ». Et elle lui cracha au visage. Louise ferma les yeux, les poings serrés, maîtrisant la colère qui grondait en elle. Elle avait vécu pire, tellement pire … D'un geste calme, avec un petit sourire un peu triste, elle essuya son visage.
« C'est pas ta faute. » lâcha elle en passant sa manche sur sa joue. « T'as rien connu d'autre Et Biarée t'a sauvé de la solitude, t'a donné un but je suppose. » Elle se parlait presque a elle même plus que pour Alexis, regardant un point dans le vide. Puis elle fixa a nouveau la demi déesse. « Vous êtes tous avec lui non ? Egeon, Agénor et Aaron. » « C'est pas avec toi qu'il est Aaron ? ». Louise leva les yeux au ciel tendis que la jeune femme imitant un baiser sensuel. Louise aurait aimé continuer et obtenir de véritables réponses, mais soudain, un cri retenti, la faisant se retourner. Ca s’agitait beaucoup dans la propriété du manoir. Une personne les montrait du doigt devant la maison, tendis qu'une autre courrait et entrait précipitamment a l’intérieur. Et zut … amis ou ennemis alors ?
Hippolyte ou le concept de demi mesure. Je, ne pouvais rien dire, elle m'avait prévenu, qu'elle avait du mal à se contrôler. Oui, assurément, c'était bien la fille, de son père. Certes, Arès, était un peu moins vindicatif, à présent. Mais, fut une époque, ou lui aussi, était du genre à ne pas faire dans la demi mesure. Aussi le combat fut-il violent. Je, n'avais jamais, assisté, à un combat entre demi dieux. Pas plus qu'entre dieux, d'ailleurs. Je, ne m'étais jamais battu, contre l'un de mes frères et sœurs. Je m'étais contenté de mettre ma main et mon poing dans la figure d'Hadès. Et de toute façon, j'avais pris la résolution, de me montrer plus mature. Donc, à l'avenir, je me contenterais, de l'ignorer, tout ira plus vite.
Et les vrais, motivations, d'Alexis furent, révélé, ainsi, c'était encore à cause de l’indifférence, de certains, de mes frères et sœurs, qu'elle était ainsi. Mon regard se voilà, une raison de plus, je pense, pour ne jamais avoir d'enfants. Je, ne voulais surtout, pas commettre, les mêmes erreurs, que certains de mes frères et sœurs. Mais, Hippolyte, à grands coups de pieds et poings, essayait visiblement, de lui enfoncer, dans le crâne, l'idée que nous n'étions, pas tous pareille. Elle se retourna pour m'adresser, un sourire, qui me fit chaud au cœur. Ainsi, n'étais-je pas une mauvaise, tante, c'était déjà cela de gagné.
Elle demanda, ensuite, à ce que quelqu'un lui apporte sa lance, et immobilisa, Alexis, avec, annonçant, clairement, que si quelqu'un voulait l’interroger, ou lui faire la peau, c'était maintenant. Ce fut Louise, qui s'avança, elle, lui parla, lui disant qu'elle comprenait, et Alexis, se contenta, de lui cracher au visage. J'étais véritablement outrée, par son attitude :
- Ça suffit ! Tonnais-je. J'utilisais, toute mon autorité, et rare étaient les fois où je le faisais
Je regardais Alexis, tellement de haine, tellement de rancœur. Mais, croyait-elle, être la seule à souffrir de l'attitude de mes frères et sœurs ?
- Qu'est que tu crois ? Repris-je, que les dieux sont une belle et grande famille ? Si, c'est cela, tu me vois navrée, de gâcher un si beau clichée, mais généralement, ceux qui se comportent, de façon, indigne avec leurs enfants, ne sont pas mieux avec leurs frères et sœurs. Pense-tu avoir été la seule à souffrir de solitude ? Encore, une fois, je suis désolée, mais tu n'es pas l'unique personne sur cette terre qui en a souffert. Regarde, Hippolyte, regarde Louise, elles en ont souffert toutes les deux. Et, pourtant, elle ne se sont pas laissé, ronger par la haine et la rancoeur. Tu te prends pour une laissé de côté ? Mais, crois moi, cela fait encore plus mal d'être mise de côté, quand il s'agit de tes frère ou de tes sœurs. Peut-être aurais-je pu tourner comme toi, si je n'avais pas eu Apollon, pendant tout ce temps pour me soutenir. Mais, les dieux, ne sont pas tous comme ton père ou ta mère. Je, suis navrée, j'ignore, qui est ton parent divin, quoi qu'il en soit, il y a de grandes chances, qu'il ou elle, ne soit plus de ce monde à l'heure actuelle. La solitude, est une chose, horrible, mais faire des efforts, pendant de très longues années, et même plus, pour avoir, un semblant, de famille, et se rendre compte finalement, que l'on n'en est pas une, c'est encore pire. Tu dis que les dieux, vous traite comme de la merde, mais n'est-ce pas ce que tu es en train de faire avec les mortels ? En traitant, Louise de « sous race » tu ne vaux pas mieux, que ceux que tu haïs tant. Il, n'y a pas de sous race, il faut arrêter, de se croire supérieur, à tout le monde. Parce que l'on est des dieux, des demis dieux, ou que sais-je encore.
Cela, me rappelait, étrangement, le discours, que tenait souvent, Arès, au sujet des habitants de Storybrooke. Je n'aimais pas la condescendance, dont il semblait faire preuve à leur égards, en disant, qu'il les laissait, vivre dans notre monde. Je, n'avais rien dit, me contentant, d'un simple regard glaciale, à son encontre quand il disait ça. Mais, ce n'était pas notre monde, plus que le leur. Quel droit avions nous dessus ? Parce que nous étions là depuis plus longtemps qu'eux ? Quelle idiotie, quel raisonnement, stupide et archaïque. Nous, ne sommes là, que depuis 5 millions d'années.
Nous, n'avons, pas connut, l'origine de ce monde. Si, vraiment, l'on voulait trouver un possesseur, pour ce monde, ce sont les titans. Mais, certainement pas nous. De plus, n'avons, nous justement, pas été crée par un titan ? Par Gaïa ? Alors, pourquoi ce monde, devrait-il être le notre ?
C'était, justement à cause de ce genre de raisonnement, et parce que j'aimais Storybrooke, que j'avais accordé, mon soutiens au maire. Personne, n'était au courant, pas même Apollon, ou même Pitch. C'était resté secret. Je préférais, être dans l'ombre, être l'appuie secret, sur lequel, l'on pouvait se reposer. Être, sous les feux de la rampes, ne m’intéressait, aucunement. Récolter, la gloire, et le pouvoir, très peu pour moi. Je, ne voyais pas à quoi cela servait. Je laissais, le devant de la scène aux autres, à Arès, pour ma famille, et à Bodhi pour Storybrooke.
Et, c'était également, parce que j'avais pour la première fois, de ma vie, l’impression, d'être écouté, que le faisais. Par moment, je me reconnaissait, en lui. Se retrouver, propulser, du jour au lendemain, au rang de « personne à grande responsabilité », alors que l'on n'était à la base, pas vraiment sur de soit. Je savais, que je serais en partis responsable du moindre faux pas, d'Arès, s'il y en avait. J'étais, celle qui l'avait mise sur le trône, avec Aphrodite.
Pour être, honnête, être le soutien du maire, avait aussi une raison officieuse : Peggy, je voulais, voir quel genre de personne il était, avant de complètement, la laisser, le fréquenter, sans rien dire, faignant, de n'être au courant de rien.
Je soupirais, pourquoi les gens choisissaient-il toujours la solution de facilité ? Pourquoi, sans arrêt la haine et les conflits ?
Mais, subitement l'on nous pointa du doigt, du côté, du manoir. Nous, venions d'être repéré, et tout ce mouvement, ne me disait rien qui vaille. Hors de question, de risquer encore, la vie d'Hippolyte, Louise ou Robyn. Quant à Alexis, hors de question de la tuer, également, je préférais, la garder avec nous, et la rapporter, en guise de cadeau, chez Egéon, pour lui montrer, que nous avions démasqué, sa complice. Pour la suite, tout dépendrait d'Hippolyte, mais personnellement, rentrer à Storybrooke, et prévenir Arès de ce qui se tramait, était à mon sens, une bien meilleur idée :
- On s'en va dis-je, Hipp, peux tu tenir ta cousine pendant que je lui attache les mains ?
J'avais toujours de la corde avec moi, quand je partais chassé, c'était très utile, pour tendre des pièges.
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PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
C'était impressionnant de voir combien les familles n'étaient jamais parfaites, peu importe qu'elles soient tout ce qu'il y a de plus lambda ou divines. Je ne regrettais plus de ne pas en avoir, tout à coup. Si c'était pour me coltiner des cousines tarées qui veulent me tuer, non merci hein. J'étais mieux toute seule.
Je m'étais retenue de lui asséner un coup de batte de base-ball en pleine gueule quand elle avait crachée au visage de Louise. C'était carrément dégueu, et fallait être vraiment conne pour faire se genre de choses. En plus on était sympa avec elle. Pour l'instant. Tout le monde posait des questions, mais je restais légèrement en retrait, en surveillant un peu en jetant des coups d’œils aux alentours. Je ne voulais pas me reprendre une autre harpie de plein fouet. D'ailleurs il faudrait que j'offre des cupcakes pour Louise, histoire de la remercier de ne pas m'avoir laissé morfler par terre.
Et au final, il fallait fuir vite fait bien fait. Les gens qui ne nous voyaient pas à l'origine nous voyaient maintenant. Dommage, j'aimais bien l'idée d'être la femme-invisible. Pendant que Hippolyte aidait sa tante à garder l'otage bien accrochée, je commençais à avancer pour prendre de l'avance. J'aurai bien voulu zigouiller Alexis. Ça me démangeait enfaîte. Je savais bien qu'elle serait plus utile vivante, mais c'était une traîtresse. Et elle méritait de mourir. Moi, énervée ? Noooon. Pas du tout. Juste pas d'humeur à me montrer clémente. Mais bon, vu que la blonde est notre chef attitrée...
Alors que j'allais leur demander si je pouvais conduire la voiture, il y eu un bruit incroyable. Comme une sorte d'explosion. À moins que ce soit une explosion. Je me retournais à toute volée, et me retrouvais forcée de plisser les yeux à cause de la lumière terriblement forte qui nous enveloppa. Je sentie tout à coup un souffle chaud me pousser, et je me retrouvais force. Merde, il se passait quoi encore ? Dès que la chaleur se dissipa, je me redressais en toussant, à cause de l'odeur de la fumée qui envahissait l'air.
- Euh... je crois qu'on ne risque plus de se faire remarquer par les habitants de la maison.
Pour la simple raison qu'il n'y avait plus de maison. Du tout. Juste beaucoup de feu et de fumée. Elle avait explosé, et tout les gens dedans et dehors aussi. On avait une sacrée chance de pas finir carboniser non plus. C'était quoi ça, un attentat ?
Je vis quelque chose se précipiter vers moi, et instinctivement, je levais le bras pour repousser l'adversaire. Avec le souffle de l'explosion, j'avais fais tomber mon arme. Et puis on fait avec les moyens du bord hein. Bien sûre, c'était cette espèce de conne d'Alexis qui avait réussi à se délivrer vite fait bien fait. Elle avait pas d'arme, donc ça ne fut pas trop dur de la repousser. Hors de question qu'elle pose ses sales mains sur mon cou, non mais ! Je ramassais à toute vitesse Lucille et la pointait vers Alexis.
- Tu vas bien gentiment nous laisser te mettre hors d'état de nuire, d'accord ? J'adorerais te refaire le portrait, mais je pense pas qu'on me laisse faire. Sauf si tu essais encore de t'attaquer à une d'entre nous. Allez, sois sage ! J'ai envie de rentrer et j'ai faim. Plus vite ça sera fait, plus vite on sera tranquille.
On pouvait être civilisés de temps en temps aussi. Si tout le monde faisait des efforts, ça pouvait bien se passer. Je lui aurai bien demandé si elle avait quelque chose à voir avec l'explosion, mais j'étais pas sûre qu'elle me réponde. Et puis je n'eus pas le temps de toute façon.
Elle m'adressa un grand sourire, attrapa à toute vitesse quelque chose dans sa poche, en sortie une fiole remplie d'un liquide pourpre, retira le bouchon et avala le contenu. Tout ça en moins d'une minute. Impressionnant. Son visage changea soudainement d'expression, et elle porta ses mains à son cou, en poussant des gargouillements bizarres. Elle étouffait ? Oh merde, elle étouffait !
- Elle est entrain de se tuer ! Elle s'est empoisonnée cette conne ! Quelqu'un sait comment sauver les gens qui s'étouffent ?
J'étais nulle en premier secours. Et puis ça ne servait à rien. Elle s'était mis à baver en abondance comme une sorte de saint-bernard qui aurait trop chaud, et ses yeux révulsés. Elle stoppa tout son, et tout à coup tomba face contre terre. Je restais à la regarder quelques secondes, yeux écarquillés. C'était... ridicule. Non mais vraiment. Crever en bavant, c'était tout sauf classe. Je m'approchais du corps au sol et lui donnais un petit coup de pied. Aucune réaction. Je me tournais vers les autres, qui avait l'air plutôt abasourdies par le geste d'Alexis.
- Elle est morte pour de bon, je crois. Généralement c'est dans ce genre de moment que le vilain se réveille pour attraper en hurlant le pied de la fille, mais là j'ai des doutes. Elle a le visage trop gris pour être encore vivante.
C'était dégueulasse. Elle était toute baveuse et sa langue était incroyablement gonflé. Je voulais pas toucher à ce truc. C'était un coup à choper une maladie qui est pas censée exister.
- Donc on rentre en la laissant là ? Je devrais peut être lui voler ses clés pour qu'on puisse rentrer...
Comme ça au moins, tout le monde serait obligé de me laisser conduire vu que j'aurai eu le courage de lui prendre ses clés. Je voulais pas qu'on la mette dans la voiture. Bonjour l'odeur de mort !
BY .SOULMATES
Robyn: 85 % Alexis: Baveuse et morte
Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
J'étais tranquillement étendue sur le sofa, avec Lily qui me... mais, que faisait-elle ? Je me redressai juste assez pour lui lancer un regard surpris. Elle était en train de me masser les chevilles. En plus, elle savait très bien s'y prendre ! Elle répondit par un grand sourire à mon air médusé et massa avec plus d'ardeur. Il n'en fallait pas davantage pour briser mes dernières résistances. Je me laissai retomber sur le coussin et soupirai d'aise. Cela me rappelait les esclaves à mon service en l'an 120 après J-C... Je me raidis brusquement. Aphrodite, es-tu en train de comparer ta future belle-fille à une servante ? C'était véritablement monstrueux ! Je voulus lui demander de cesser mais elle s’arrêta d’elle-même. Je suivis son regard et découvris Egéon dans l'embrasure de la porte, occupé à boutonner sa chemise. J'eus tout juste le temps d'entrevoir une blessure sur son torse avant qu'il ne la cache avec son vêtement. J'en vis une autre sur son avant-bras et une autre encore qui serpentait sur sa joue. Un coup d'épée, ou de verre cassé dont on se serait servi comme d'un poignard.
Il était au courant pour Agenor. Fort bien, je n'avais pas à répéter les mauvaises nouvelles. Ses sourcils étaient froncés au maximum, au point où ils se rejoignaient presque.
Je me relevai et Lily en profita pour aller dans la salle de bains, me laissant seule avec le jeune homme. Un petit silence embarrassant s'installa entre nous. Je fixai avec anxiété la porte par laquelle Lily était partie. Qui sait ce qui pouvait lui arriver dans cette ville de fous ? Comme s'il lisait dans mes pensées, Egéon m'assura que son ami était quelqu'un de confiance. Hum... Agenor l'était aussi, je suppose... Cela ne me rassurait pas vraiment. "Nous avons également eu à faire à deux harpies." dis-je, intriguée d'avoir eu le même ennemi. "Mais je les ai explosées avec mon..."
Je me tus, observant Egéon d'un oeil perçant teinté de méfiance. Non, il ne fallait pas que je lui parle du Marteau. Certaines chose devaient rester secrètes. Dans cet endroit, les murs risquaient d'avoir des oreilles.
"Je les ai explosées." repris-je avec un sourire charmant qui, je l'espérais, allait effacer toute curiosité.
Egéon remarqua le sang sur ma robe et s'empressa de me proposer des soins. Il me tourna le dos, prêt à aller chercher une trousse de secours, mais je le rattrapai et le retins par le bras. "C'est inutile, je me suis soignée moi-même. Mais tant de prévenance me touche." déclarai-je. "Agenor m'a tirée dessus. Ca a été un moment plutôt difficile mais j'ai eu le temps nécessaire pour guérir. Maintenant, je dois t'avouer que j'ai un peu l'impression de planer."
Je ris légèrement avant de poursuivre tandis qu'il se tournait vers moi :
"Il faut que je me repose, mais je ne le pourrais pas tant que je ne saurais pas ma soeur et les autres saines et sauves."
Un autre silence s'installa entre nous, pendant lequel je le fixais. La coupure sur sa joue semblait relativement profonde. Je baissai les yeux sur son torse, repensant à la blessure. Sans vraiment réfléchir, je levai la main et la posai tout contre, avant de replonger mon regard dans le sien. Ce serait de la pure folie de le guérir. J'avais dépensé trop d'énergie pour Lily et moi, mais il avait l'air si mal en point...
Ses paroles à moitié murmurées me glacèrent curieusement :
"Tu as fait ça juste pour la rendre jalouse, ou bien...?"
Je m'immobilisai, le fixant avec un mélange d'appréhension et de perplexité. Je savais très bien de quoi il parlait, mais j'aurais aimé qu'il ne mentionne plus jamais cette affaire. Il me faisait douter. Sa question en suspens me plongeait dans le désarroi le plus total. Pourquoi l'avais-je embrassé, en fin de compte ? Sans m'en apercevoir, ma main caressait légèrement son torse.
Et brusquement, il releva la tête pour déclarer d'un ton raide :
"Hippolyte."
Je fermai les yeux. Oh. Non.
La demi-déesse enragée, le retour. J'étais à la fois impatiente de me retourner pour les voir toutes en vie, mais en même temps, j'angoissais à l'idée qu'elles soient blessées, voire même que l'une d'entre elle soit... Non, je ne devais pas penser à cela sinon j'allais devenir folle.
J'enlevai ma main de la chemise d'Egéon comme si je m'étais brulée et pivotai sur mes talons.
Aryana : 90% Egéon : à fond la forme
Hippolyte Sherman
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| Avatar : Shelley Hennig
Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?
Tu m'as vraiment manqué Peg !
| Conte : Inventé | Dans le monde des contes, je suis : : la fille d'Arès.
Le choix s’était fait. Au lieu de la tuer, les filles avaient décidé de continuer l’interrogatoire. C’est Louise qui fut la première à s’adresser à la demi-déesse à la main percée. Et Alexis fut particulièrement odieuse. A coup de crachat, d’insulte. Alexis se croyait supérieure à Louise. Elle n’avait peut-être pas tort sur un plan physique, mais Louise avait des capacités que la demi-déesse n’avait pas. Enfin bon, Hippolyte se contenta de croiser les bras, observant la scène avec un peu de recul. C’est Diane qui intervint face à ce manque de respect d’Alexis avec un long monologue. L’étudiante arqua un sourcil, gardant ses bras croisés contre sa poitrine. Ouawh, c’était un discours digne d’un médiateur. Elle avait raté sa vocation la déesse de la chasse ! Il fallait lui accorder le prix nobel de la paix. Qu’importe, ce n’était plus le moment de discuter. Les habitants semblaient pouvoir voir le petit groupe. Comment cela se faisait-il ? Qu’est-ce qui s’était passé pour que la barrière qui les rendait invisible se soit envolée. Hippolyte ne comprenait pas, mais elle ne cherchait pas vraiment à comprendre ! Il fallait partir car ils ne pourraient pas combattre toute ces personnes. Hip hocha la tête par rapport à la demande de sa tante. Oui, elle tiendrait Alexis pour l’attacher. La jeune femme reprit sa lance en prenant bien soin de la retirer le moins vite possible de la main de sa cousine. Oui, il fallait bien réveiller la douleur pour qu’elle comprenne qu’elle n’était pas tirée d’affaire. Hip prit les poignets de sa cousine, les tenant fermement pour que Diane puisse passer la corde autour. Plusieurs tours plus tard, Alexis avait les poignets parfaitement attachés. Les filles commencèrent à marcher, Hippolyte en tenant fermement le bras d’Alexis et Diane faisant de même de l’autre côté. Lorsque tout à coup, il y eu une forte détonation. Un souffle chaud, une lumière aveuglante. Hippolyte fut même poussé en avant, elle était même tombée par terre, entraînant dans sa chute Alexis et sans doute Diane. Elle essaya de garder ses repères mais la lumière fut tellement aveuglante qu’elle enleva sa main du bras d’Alexis pour la porter à son visage. Moment d’inattention pendant lequel la méchante cousine en profita pour s’échapper. Hippolyte toussa légèrement en inspirant l’air qui contenait plus de fumée que d’oxygène. Elle se releva assez rapidement mais pas assez pour rattraper sa cousine. Heureusement Robyn empêcha Alexis d’aller plus loin. Mais au lieu de se rendre comme toute personne ayant un cerveau, la demi-déesse sortit une fiole contenant un liquide rouge/violet. Ça n’avait pas l’air d’être une potion ayant un effet positif. Et Hip en eut la confirmation lorsqu’Alexis la vida entièrement. En quelques secondes, son corps s’était transformé sous le coup d’un empoissonnement. Elle crachait ou bavait…Puis tomba au sol, les yeux grands ouverts. Hippo fit les yeux ronds, choquée par la geste de sa cousine. Elle était faible. « Quelle égoïste ! Se tuer au lieu de nous accompagner et de nous donner des informations. » Hippolyte roula des yeux. Alexis l’exaspérait, même en étant morte. « Oui va-y Robyn prends ses clés ! » La demi-déesse regarda les débris de la maison puis Alexis. Ca faisait un paquet de demi-dieux en moins ! « Pour le corps euh…Moi je serais d’avis à ce qu’on le laisse là ! » Bah oui, elles n’allaient pas se balader en voiture avec le corps dans le coffre. Au final, les filles décidèrent de l’enterrer. Bah voyons. Hippolyte n’était pas forcément d’accord. Et elle le fit comprendre en n’aidant pas du tout. Une fois qu’Alexis fut placé 6 pieds sous terre, la petite troupe monta dans la voiture et prit la direction du manoir. Sur la route, l’ambiance dans la voiture fut totalement différente de l’aller ! Les discussions fusaient, avec beaucoup de questions, beaucoup de théories mais peu de réponses concrètes. Une chose était sûre, Alexis était du côté de Briarée. Qu’en était-il du reste des demi-dieux, Egéon, Agenor et Aaron ? Enfin arrivé ! Hippolyte n’avait qu’une envie : se doucher et dormir. Cette journée l’avait explosé. Cela se voyait physiquement. Ses cheveux étaient décoiffés, elle avait des traces de sang, une griffure de harpie sur le bras, des traces de lutte, marque de son combat avec Alexis. Hippolyte se pressa de sortir de la voiture et d’entrer dans le manoir. Elle passa rapidement le hall d’entrée, pénétrant dans le séjour où elle trouva Aphrodite et Egéon. Encore. Hippolyte serra ses poings, essayant de garder son calme face à ce qu’elle voyait : Aphrodite la main posée sur le torse d’Egéon. Malheureusement pour la déesse, la journée n’avait pas rendu Hip détendu. Bien au contraire. Hippo lança un regard glacial à Egéon puis à Aphrodite lorsqu’elle se retourna. « Ça va, on vous dérange peut-être ? Vous voulez qu’on retourne se faire attaquer par deux sales harpies, puis une demi-déesse faible. Oh et peut-être qu’on retourne se faire exploser la tête…pour vous laisser faire vos petites affaires ? » La demi-déesse inspira puis expira longuement. Calme, zen. Non c’était impossible. « Tu ne fais que confirmer ce que je t’ai dit hier Aryana ! » Hippolyte ne pouvait pas se contenir. Elle avait envie de la frapper, de lui planter sa lance mais elle ne pouvait pas, elle ne devait pas. La jeune femme se contenta juste d’avancer vers les deux personnes. Elle poussa Egéon un peu plus loin pour un « tête à tête » avec Aphrodite qu’elle poussa assez violemment sur le canapé. « Tu cherches quoi en fait ? La guerre ? Une bagarre ? Ça t’amuse de draguer Egéon ? Tu ne peux pas t’empêcher de faire ça ? Tu es constamment en chaleur ou quoi ? » Puis Hippolyte se retourna vers Egéon en lui adressant un regard noir. Elle-même ne comprenait pas sa réaction. Elle semblait être jalouse. Pourtant ils n’étaient plus ensemble. Pourquoi se comportait-elle ainsi avec lui. Hip n’avait pas la tête à réfléchir à la question. Pour l’instant, le moment était au pétage de câble « Tu me dégoutes. Tu mériterais le même sort qu’Alexis. » Après avoir pété son câble, la demi-déesse n’avait qu’une envie : être seule. C’est pourquoi elle prit la direction des escaliers, mais quelqu’un la retint par le bras, l’obligeant à écouter quelque chose, contre sa volonté. C’était vraiment pas le moment de lui casser les pieds !
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Je remerciais, ma nièce pour son aide, tandis que j'attachais, solidement, les mains, d'Alexis. Hippolyte, la fit se relever, de manière brutale. Je, ne pouvais à nouveau pas lui en vouloir, je n'avais, pas spécialement, envie d'être gentille avec elle. Ma, nièce, tenait fermement, le bras droit de sa cousine, tandis que je lui tenais le gauche. Mais, tout d'un coup, une chose à laquelle, je ne m'attendais, absolument, pas se produisit : le manoir explosa. Le souffle, de l'explosion, propulsa, la fille de mon frère, en avant, tandis qu'elle m'entrainait, dans sa chute, et que je faisais, de même avec Alexis.
Par la suite, plus rien, juste le sifflement, dans les oreilles, dût à l'explosion. Qu'est qui avait pu se passer bon sang ? Je clignais, des yeux, pour faire passer les points noirs, qui étaient apparut, du à l'éblouissement, causé par ce qu'il venait de se passer. Mais, à cause de tout cela, Hippolyte, aussi bien que moi, relâchions, notre prise, sur Alexis, qui en profita, pour se détacher, et s'en aller. Fort, heureusement Robyn, l'empêcha d'aller plus loin, mais la demi déesse, ne semblait, pas décidé, à se laisser faire, elle sortie, une fiole contenant un liquide, rouge/violet et l'avala, en quelques secondes, elle était raide morte. Hippolyte, s'emporta, la traitant d’égoïste. Moi, je dirais plutôt lâche. Le suicide, était une arme de lâche. Plutôt, que de faire face à ses responsabilités, l'on préférait se donner la mort.
Je, me relevais, tant bien que mal, et aperçu, Louise, elle semblait, en état de choc, vu tout ce qu'il venait de se passer. D'un côté, je la comprenais, elle n'avait pas l'habitude de ce genre de choses :
- Louise, vient, il faut y aller, tu ne peux plus rien, pour eux, ni pour elle dis-je doucement.
Elle, se laissa, finalement, emporté, jusqu'à la voiture. Robyn, ayant les clés, je lui cédais, bien volontiers, place de conducteur. Je, n'étais, pas franchement, en état de le faire. Dans la voiture, tout un tas de théorie, fusèrent, sur ce qu'il venait de se passer. Je restais, silencieuse. Je ressassais, tout cela en silence dans ma tête. J'étais tellement, lasse de tout ça. Je n'aspirais, qu'à une chose, un bon, bain, et me glisser sous les couvertures du lit. Je, ne dormais, peut-être pas, mais, j'appréciais, tout de même le confort, qu'il apportait.
Une fois, arrivée, bien évidement, les choses ne se passèrent, pas comme prévu, Aphrodite, semblait encore, être un peu trop proche d'Egéon pour rester gentille. J'étouffais, un gémissement de frustration. Pourquoi, les choses ne pouvaient-elles jamais se passer sans problème ? Bien, évidement, cela mit Hippolyte, dans une colère noire, et elle déversa toute sa verve sur ma sœur, elle alla même jusqu'à la poussé. Et, Egéon, lui, restait au milieu, ne bougeant, pas ne serait-ce que le petit doigt pour arrêter, la dispute. Hippolyte, déversa tout sa rage, sur les deux « coupables », quant à moi, j'étais là au milieu, à me recevoir, toutes les émotions, négatives, en pleine tête, et en parlant, de tête, elle me faisait horriblement, mal, j'avais l'impression qu'elle allait, exploser. La tenir, à deux mains, ne servirait en rien à atténuer la douleur, mais,c 'était, un réflexe. Hippolyte, finit finalement, de cracher son venin, et décida de monter, sauf que je la retins, par la main, j'avais moi aussi, les nerfs qui lâchaient :
- Ça suffit ! M'écriais-je, vous n'en avez pas marre de vous battre toutes les deux ? Et en plus pour un vulgaire mec ! C'est quoi le fond du problème exactement ? Aphrodite, je peux savoir, pourquoi, tu agis comme ça ? Et toi Hippolyte, pourquoi tu te met dans une colère noire à chaque fois ? Vous, n'êtes plus ensemble aux dernières nouvelles. Quant, à toi, dis-je, en me tournant vers le fils de mon frère, on ne peut pas franchement, dire, que tu fasse, grand chose, pour essayer de stoper ça. Au lieu, d'essayer de repousser, ma sœur, tu te laisse faire. Comme, si ça te plaisait, de les voirs, ainsi se battre pour toi. Grandissez un peu toutes les deux ! J'en ai assez, je m'en vais, débrouillez vous sans moi.
Ma voix, tremblait et se cassait, avec ces dernières paroles. Trop, d'émotions, additionnés, aux miennes, mes nerfs lâchaient, et je refusais, de me donner, en spectacle, je refusais, que quelqu'un me voit pleurer, je refusais tout bonnement, de me montrer aussi faible.
Grimpant, les escaliers, quatre à quatre, je fermais, violemment, la porte derrière moi, et me laissais, tomber, sur le sol, dos, à cette dernière. Si seulement, Apo, avait été là, j'aurais pu, trouver du réconfort, dans ses bras. Il, se serait contenté, de me serrer, contre lui, et d'essayer d'apaiser mes sanglots. Je me mordis, la lèvre, je revivais, exactement, la même expérience, que pendant, ces 21 dernières années, et je détestais, cela.
Et, une autre personne, apparut dans mon esprit : Pitch, lui aussi, aurait surement, su comment, essayer, de me calmer. Il, s'y serait prit maladroitement, mais, sa présence, juste sa présence, m'aurait suffit.
J’attrapais, vivement, mon portable, et cherchait le numéro, de celui que j'aimais, dans le répertoire, je portais l'appareil, à mon oreille, le suppliant de décrocher, mais rien, absolument, rien, je tombais, sur sa messagerie. Beaucoup, de bruit, et des échos de sa voix, s'énervant sur l'appareil. J'émis, un léger rire, il n'aimait, vraiment, pas les nouvelles technologies. J'hésitais quelques secondes, puis finalement lui laissait un message:
- Pitch, c'est moi Diane, tu dois probablement, être occupé, alors je ne te dérangerais pas plus longtemps, mais si tu as un peu de temps, j'aimerais que tu me rappelle...S'il te plait.
Je raccrochais, finalement, posant le portable parterre à côté de moi. Et posait, ma tête, sur mes bras, eux même posés sur mes genoux, et me mit à pleurer. Mes, nerfs, lâchaient, et j'avais des moments, de répits, contrairement, à la fois où Apollon, m'avait été rendu, et où j'avais, cru perdre définitivement, ma sœur, et celle où j'avais cru le perdre définitivement lui :
- Apo', j'ai vraiment besoin de toi murmurais-je d'une voix tremblante
Bien, sur, c'était vraiment stupide, pas de lien psychique, signifiait, qu'il ne pouvait pas m'entendre, mais, c'était je supposais, une manière de me rassurer
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Je n'étais pas sûre d'avoir tout compris de ce qu'il se passait entre Aphrodite et cet Egéon. Quoi qu'il en soit, je ne voyais pas cela d'un très bon oeil. Elle draguait l'ex de Hippolyte, c'était pas ce qui était le mieux. Ou alors elle aurait dû le faire d'une manière plus cachée, plus délicate, moins provocatrice. J'espérais que les choses finiraient par s'arranger.
Ensuite, il y avait Louise qui faisait des cochoneries avec Aaron dans la bibliothèque. Ca aussi, je le voyais d'un très mauvais oeil. Bon d'accord, je ne m'étais pas privée avec Elliot en plein combat contre ces zombies, de prendre du bon temps. Mais c'était différent, car j'étais enceinte et j'avais des envies. Voilà, c'était dit. Mais Louise ne l'était pas elle. En plus, on était même pas sûr qu'ils étaient véritablement de notre ô^té. Tout ça me perturbait au plus haut point.
Prendre cette douche, sentir l'eau chaude couler sur mon corps, ça avait de véritables effets thérapeutiques. J'en avais grandement besoin. J'avais stoppé le robinet, remenant avec mes mains mes cheveux en arrière, puis je m'était étirée avant d'ouvrir en grand le rideau de douche et de prendre un air béat. Ca faisait vraiment du bien ! J'avais levé ma jambe, secouant un peu mon pied, avant d'enjamber la baignoire et de le poser au dehors sur le tapis tout doux. J'avais fait de même avec mon second pied. Puis, j'avais attrapé une serviette posée là et je me l'étais passée autour de la taille, tout en faisant un petit sourire à Robyn qui était assise sur la cuvette des toilettes.
J'allais me diriger vers le lavabo, quand je m'étais rendu compte que OUI ! Robyn était bel et bien dans la salle de bain, en train de me regarder ! o_O
"Bon sang ! Qu'est ce que tu fou là ?" avais-je dit en serrant un peu plus la serviette tout contre moi. Quand elle était entrée ? Depuis quand elle m'observait ? Et pourquoi elle commençait à retirer ses habits ?
"Non, mais arrête, ça ne va pas la tête ?"
Je m'étais précipitée vers elle, pour l'empêcher de continuer à se déshabiller. Mais comme elle se débattait, ma serviette avait finie par tomber et je m'étais totalement coller contre elle. Je l'avais serrée très fort contre moi pour l'empêcher de bouger.
"Ne bouge pas !" m'étais je écriée. Il n'y avait que ses habits à elle qui nous séparaient. Si je bougeais, elle me verrait entièrement nue. Si je restais coller à elle, vue qu'elle ne pourrait pas bouger la tête, elle ne me verrait pas. Mais si quelqu'un entrait, ça serait vraiment bizarre. Qu'est ce que je pouvais bien faire?
"Pourquoi tu es entrée dans cette salle de bain ? T'as entendu l'eau ? T'es pas sourde !"
J'avais une idée. Tout en restant bien collé à elle, je m'étais frotté contre elle pour me décaler sur le côté, histoire de faire le tour d'elle. Une fois à l'arrière, j'avais attrapé une serviette qui se trouvait contre la porte de la salle de bain. Je l'avais une nouvelle fois passée autour de moi, tandis que Robyn se retournait et j'avais pointé un doigt accusateur vers elle.
"Tu crois quoi ? Que je t'ai fait venir parce que je suis attirée par toi ? Non mais, t'es complètement folle ! Ok, t'es plutôt sexy dans ton genre garçon manqué..." avais-je dit en la regardant de bas en haut avant de fixer ses yeux.
"Mais j'ai déjà un mec ! Et un vrai de vrai ! Avec des poils sur le menton et des abdos ! J'ai pas besoin de toi !"
Bon sang, pourquoi elle était entrée ??? !
Louise Hollen
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Louise eut un sourire. Diane était vraiment quelqu'un de bien, et encore une fois elle le prouvait. Rapidement, elle et Hipp' décidèrent de ramener Alexis au manoir, et la déesse prépara une corde pour l'attacher. Malheureusement, au moment ou elles la tenaient, le manoir de Biarée explosa.
Projetée au sol par le souffle de l'explosion, la jeune femme perdit le sens des réalités. Qu'est ce qui se passait ? Ou était elle ? Pourquoi n'entendait elle plus rien ? Progressivement, les sons revinrent, elle avait l'impression d'avoir du coton dans les oreilles. Lentement, elle se redressa et aperçut Alexis, qui but une potion. Lorsqu'elle la vit convulser, Louise fut frappée d'horreur. Toujours a terre, incapable de bouger, elle contempla la jeune femme se tortiller sur le sol, la bave aux lèvres, puis rendre son dernier soupir. Sans contrôle, les larmes commencèrent a couler le long des joues de la jeune femme. Lentement, elle se releva et se tourna vers la maison, dont il ne restait plus qu'un misérable tas de cendres et de décombres. Elle était comme hypnotisée. Non, ce n'est pas possible … les sanglots soulevaient sa poitrine de manière incontrôlable.
Lentement, elle fit un pas vers la maison, puis un autre, avec cet espoir fou qu'il y ait des survivants. Elle avait oublié tout le reste, les bracelets, la malédiction, Egeon … Seul subsistait la mort, encore et toujours. Soudain, elle sentit qu'on lui attrapait la main. Lentement, le regard vide, elle se tourna vers Diane, alors que la déesse lui expliquait la réalité. Ils étaient morts, elle n'y pouvait rien. Elle n'avait pas pu les sauver. Si elle avait obtenu des informations d'Alexis, elle aurait peut être pu les sauver … C'était donc sa faute non ? Sa faute si ils étaient morts ?
Elle avait l'impression d'évoluer dans un brouillard. Elle ne faisait plus attention a rien, ne ressentait plus rien, si ce n'était un immense vide. Elle se laissa entraîné, s’installa dans la voiture comme un automate, fixant sans le voir un point dans le vide. Arrivée destination, la jeune femme s'extirpa de l'habitacle, toujours profondément ancrée dans son mutisme, et suivit le petit groupe. En entrant, elle vit Aryana flirter avec Egeon. Et encore une fois, Hippolyte s'énerva. La princesse regarda cela d'un œil lointain, non touchée par ce qui l'entourait.
Ce ne fut qu'en voyant Diane partir quatre a quatre qu'elle reprit pieds. Louise fusilla Aryana, Hippolyte et Egeon du regard, tous les trois immobiles face aux paroles de la déesse, puis s’avança vers les escaliers. « J’espère que vous êtres fières de vous.. » lâcha elle simplement, avant de monter les marches. Avançant lentement dans les couloirs, Louise s’arrêta devant la porte de Diane, et resta planté la un moment, le regard fixé sur le bois comme si elle essayait de voir au travers.
La princesse avança d'un pas et frappa doucement. « C'est Louise, ouvre moi s'il te plais ... » fit elle d'une petite voix. Un moment d'immobilité, puis il y eut du mouvement de l'autre coté de la porte, et le battant finit par s'ouvrir, laissant apercevoir la déesse. Sans prévenir, Louise avança et prit la déesse dans ses bras, fermant la porte d'un petit coup de pied. Elle la serra fort contre elle, essayant pas la de lui montrer toute l'affection qu'elle avait pour elle. Elle resta silencieuse quelques instants, profitant de l'étreinte. « Tu verra » chuchota elle en lui caressant doucement les cheveux. « On va s'en sortir, ça va s'arranger. ». Elle resta encore un moment comme ça, avant de doucement se détacher de la déesse, avec un sourire doux. « Ca va aller, je te promet. ». Oui, elles étaient au plus mal en ce moments. Mais ca allait finir par s'arranger, comme toujours. Diane ne devait pas perdre espoir, la princesse ne le permettrai pas.
Elle laissa ses mains glisser le long des bras de la déesse, lui serra doucement les mains, pour lui montrer qu'elle serait toujours la pour elle, puis pris congé. Elle regagna sa chambre, et sans même prendre le temps de se déshabillé ou de se laver, se roula en boule sous les couvertures. Rapidement, elle attrapa l'une des fioles qui était dans son sac, a coté d'elle, et en but une gorgée, avant de la reboucher. C'était la seule solution qu'elle avait trouvé. Elle ne voulait pas penser a ce qui c'était passé, son esprit n'était pas prêt a l'accepter de cette manière. Voir Alexis se suicider lui avait rappeler sa propre tentative. Et la maison qui avait exploser … sa faute ? Non, elle avait besoin de dormir pour assimiler tout ça, remettre ses idées au clair. C'était la meilleure chose a faire. Une minute plus tard, elle dormait profondément.
Ce fut le bruit d'un message qui la tira de son sommeil. Rapidement, elle regarda l'heure et constata qu'elle avait dormis tout l'après midi. Oups. Et Charlie demandait des nouvelles. Rapidement, baillant a s'en décrocher la mâchoire, elle répondit rapidement que tout allait bien, puis laissa tombé l'appareil dans les coussins. Elle fixa un instant le plafond puis se redressa. Là,elle remarqua qu'un paquet était posé a ses cotés. Un paquet qui n'était pas la lorsqu'elle c'était couchée tout a l'heure.
Curieuse, elle l'ouvrit doucement, retirant le rubans rouge qui le maintenait fermé. Dedans, un mot, posé sur ce qui s'avera rapidement être … Un porte jartelle noir. Oh mon dieu. Rouge jusqu'aux oreilles, elle aperçut en suite un petit mot , de l'expéditeur certainement.
"Noir, comme une nuit ordinaire. Soyeux comme la rosée du matin en plein hiver hivernal. Tenant qu'à un fil que je pourrai retirer avec mes dents. Louisse, porte ce gage de mon humour pour quand je viendrai te voir cette nuit et que nos deux corps, frêle et frêleux soient unis. Ton dévoué Aaron"
Oh mon dieu.
Oh. Mon. Dieu. OH MON DIEU ! Rapidement, elle fourra le porte jaretelle dans la boite, puis referma celle ci, puis plaqua avec violence un coussin dessus. Non mais c'est quoi son problème a lui ?
D'un bond elle se leva, et se doucha rapidement, pestant contre l'univers et les illettrés. Vingt minutes après, elle descendait a la cuisine se prendre un en cas, et remontait illico presto, après avoir attrapé un livre dans la bibliothèque. Elle se planqua dans son lit jusqu'à ce que deux heures plus tard, on frappe a la porte. Soupirant, elle se leva et alla ouvrir, se trouvant nez a nez avec Aaron. « Réunion dans la grande salle … Mon cadeau t'a plus ? » La jeune femme le fixa d'un air glacial, avant d'aller récupérer le paquet et de lui fourrer dans les bras. « alors déjà, achète toi un dictionnaire, crois moi tu en as besoin. En suite, Louise s'écrit avec un seul « s ». Pour finir : Même. Pas. En. Rêve. Pigé ? » Le plantant là, elle sortit et se dirigea vers le grand salon.
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| Avatar : Jennifer Lawrence.
PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
J'étais contente, on m'avait laissé conduire. Le simple fait de poser mes mains sur le volant m'avait relaxé. C'était peut être la voiture d'une fille qui était morte devant moi, mais ça ne me gênait pas plus que ça. Je ne la connaissais pas, j'allais sûrement pas pleurer pour elle. Par contre le fait qu'on soit toutes recouvertes de sang et de morceaux de harpies qui risquaient d'abîmer les sièges, ça me posait un peu problème. Vous savez combien c'est dur de nettoyer du sang, hein ?
Une fois rentrées, nous n'avions même pas été accueillies par un bon chocolat chaud pour nous remettre de toutes ces émotions. Fallait bien entendu que la tante et la nièce se battent pour le sourcilleux. Génial. Elles pouvaient pas arrêter de faire chialer tout le monde et éviter de commettre de nouveau un inceste ?
Au lieu de m'intéresser à toutes ces conneries qui me courraient sérieusement sur le haricot, je m'étais dirigée vers la cuisine pour prendre un paquet de barquettes au chocolat et un tas de brochures sur Londres que j'avais trouvé sur la table. Ça m'occuperait un peu. Je montais pour aller prendre une douche, mais le bruit de l'eau m'indiqua que quelqu'un était déjà à l'intérieur. Merde ! J'en avais marre de puer l'escalope de poulet et la fumée. J'avais l'impression d'être un pompier qui aurait fait un tour à KFC. C'était qui là-dedans ? J'avais vu Louise aller voir Diane, la blonde et la furie se battaient pour le laideron, donc ça devait être Lily. Oh et puis elle allait pas en mourir hein.
J'ouvris doucement la porte et entrais dans la salle de bain. La vapeur donnait un petit brumeux à la pièce. Je plissais les yeux pour ne pas glisser sur un vêtement qui se trouvait par terre et je m'assis sur le siège des toilettes. Il n'y avait pas de chaises, alors je faisais avec ce que j'avais sous la main. Tout en mangeant des gâteaux au chocolat, je me mis à lire les brochures, du moins essayer. Nom d'un Oréo ! Il fallait vraiment qu'on aille à Londres faire les boutiques ! Il y avait un magasin de M&M's. Sur quatre étages. Le paradis sur terre. J'allais vraiment aimer cette ville. Je pourrais peut être y rester tient.
Le rideau de douche s'ouvrit, et Lily sortie de la douche en me souriant, tout en attrapant une serviette. Elle prenait bien ma présence au final, j'avais raison. Quoi que non. Enfaîte non, pas du tout.
Je m'étais levée pour retirer mon t-shirt, mais elle m'avait hurlé dessus pour m'empêcher de me déshabiller. Elle était pas bien cette fille !
- Relax ! Je vais juste prendre une douche. Eh mais que ce que tu fais ? C'est toi qui est totalement tarée !
Elle avait perdu sa serviette. Et elle me collait comme un mollusque sur son rocher. Elle était folle de faire ça, j'étais pleine de morceaux de harpies, elle allait devoir reprendre une douche. J'étais pas mal à l'aise avec la nudité perso. Mais elle était quand même vachement collée contre moi. J'allais éviter de bouger les mains. Ça serait bête de toucher un truc qu'il faut pas.
Quand elle se décolla de moi pour attraper une autre serviette et me parler de son mec trop viril, je ne pu m'empêcher de rire comme une dingue. Elle me trouvait sexy ? Héhé, intéressant. Je secouais la tête en souriant.
- Je suis venue pour prendre une douche. Tu sais, se laver. Mais bon, l'idée de te voir sous la douche, ça me plaisait bien...
J'avais fais un pas vers elle en battant exagérément des cils, puis j'avais retiré mon haut pour me retrouver en soutien-gorge noir. Nom d'un Oréo, sa tête était juste génial. Je fis un nouveau pas pour me rapprocher, ce qui faisait que je n'étais qu'à quelques centimètres d'elle.
- Allez Lily, moi je sais pourquoi tu m'as fais venir ici. Tu t'es enfin rendu compte que ton gringalet était beaucoup moins bien que moi. C'est pas la peine de le dire à voix haute, je le sais. J'ai tout compris.
Je tendis la main pour mettre une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, pour ensuite poser mes deux mains sur ses épaules.
- Tu serais mieux avec un garçon manqué, ça te changerait je te jure...
Et je m'étais penché pour... l'embrasser. Pas un long baiser, mais juste un petit effleurement de lèvres vite fait. J'éclatais de nouveau de rire quand je m'écartais d'elle, en levant les yeux au ciel.
- Enfaîte non, désolée, t'es pas mon genre. Tu ferais mieux de partir maintenant, je vais retirer le bas.
Je me retournais et commençais à enlever mon pantalon. Au bout d'une dizaine de secondes, j'entendis la porte claquer, et mon fou rire redoubla. Je sais pas trop ce qu'il m'avait pris, mais que ce que ça avait été drôle ! J'aurai dû y penser avant. Elle allait sûrement m'éviter pendant toute la fin du séjour maintenant.
Je me douchais longuement, en frottant avec ardeur le sang qui avait séché en plaque épaisse sur ma peau. Une fois propre et l'eau chaude disparue, je sortie de l'eau et j'enfilais une jupe et un haut à manches longues noir, en laissant mes cheveux mouillés lâchés. Le paquet de gâteau et les brochures à la main, j'ouvris la porte pour sortir, et tombais nez à nez avec Aaron, qui m'annonça qu'on m'attendait dans la grande salle. Génial. On pouvait pas aller se coucher en paix dans ce manoir ? J'avais des courbatures de dingue, et j'avais pas envie de devoir encore supporter les engueulades des chiffonnières du coin.
What the... 
Au clair de la lune, prête moi ta douche... 