« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Cela m'avait fait du bien de prendre un peu de recul. Je cogitais trop. Cette aventure me replongeait dans mes erreurs passées. J'aurais pensé être plus forte, mais il faut croire que les vieux démons savent toujours comment nous terrasser.
J'avais commencé par aller me reposer dans ma chambre. Je n'avais pas dormi, mais je m'étais allongée sur mon lit le temps que la plaie à mon ventre se referme totalement. Quelques heures plus tard, alors que les étoiles brillaient dans le ciel d'un noir d'encre, je m'étais levée. Impossible de calmer mes pensées. J'avais envie que les choses accélèrent, je n'en pouvais plus d'attendre. Une journée de plus dans cette ville et j'allais exploser. Londres était chargée de bien trop de souvenirs pour moi. Le lendemain, nous allions passer à l'attaque et en finir une fois pour toutes.
En pleine nuit, j'étais sortie du manoir pour prendre l'air. En passant dans le couloir, j'avais vu Robyn roulée en boule juste devant la porte de la chambre de Lily. J'avais hésité à la réveiller mais en la voyant sucer son pouce, je m'étais dit qu'elle dormait trop profondément. J'avais donc enjambé son corps pas très vêtu pour me rendre au rez-de-chaussée. Envahie par l'obscurité, la vaste demeure avait des allures de maison fantôme. En arrivant devant la porte d'entrée, je m'étais aperçue que cette dernière était verrouillée. J'avais froncé les sourcils, suspicieuse. Pourquoi nous enfermer si on étions leurs alliées ? Décidément, Egéon et Aaron nous cachaient bien plus que ce qu'ils prétendaient... A moins qu'ils ne fassent ça pour garantir notre sécurité ? Hum... c'était presque insultant de ne pas miser sur les capacités de Diane et moi pour les protéger.
D'un coup sec, j'avais arraché la poignée et étais sortie dans le parc environnant le manoir. J'avais décidé de me changer les idées. Au loin, j'entendais le tumulte nocturne de la ville, que le vent faisait chanter à travers les feuilles des arbres centenaires. C'était un bel endroit empreint de majesté. Il était si facile de se replonger dans les souvenirs, ici. Si facile et si dangereux. Finalement, je m'étais assise sur un banc en pierre gardé par un vieux chêne. Plusieurs fois, j'eus l'envie de partir, mais je ne pouvais laisser ma soeur et les autres aux prises avec Briarée. Et puis Lily perdrait la mémoire si je m'éloignais trop. La lâcheté ne faisait pas partie de mes attributs. Je redoutais ce qui allait advenir, mais j'allais y faire face coute que coute.
Je rejetai la tête en arrière et écoutai le vent, les mains crispées sur la pierre effritée du banc. Quelle était donc cette mélodie qui me susurrait que je vivais un nouvel échec ? Mon coeur se serra. Malgré tous mes efforts, je n'avais pas réussi ce que je voulais entreprendre. Cette aventure, au lieu de me rapprocher des personnes qui m'étaient chères, m'en avait éloignée. Lily avait vu mon vrai visage, ma soeur se comportait sévèrement avec moi, comme si je n'étais qu'une enfant étourdie, quant à Hippolyte... elle devait me considérer comme la pire des garces. Je laissai échapper un soupir. Bien triste bilan. J'avais tort de vouloir apporter mon aide. A chaque fois que je le faisais, il n'en résultait que de la peine. Hélène de Troie et Anne Boleyn n'étaient que deux exemples parmi une très longue liste d'échecs. Je ne devais plus me mêler de rien. Il ne fallait pas que Hippolyte fasse partie de toutes ces femmes que j'avais mal aiguillées. Même si elle me détestait, je devais tout mettre en oeuvre pour ne pas échouer, cette fois. Une dernière représentation avant la chute du rideau...
Demain, tout se terminait. Demain, nous allions mettre un point final à cette histoire. Ensuite, je partirai. Cela me semblait clair, à présent. Dans la noirceur de la nuit, je venais de trouver mon destin. Pour éviter des maladresses supplémentaires et des souffrances inutiles, il fallait que je m'éloigne. Cela me crevait le coeur, mais je venais seulement de comprendre que je n'étais pas faite pour vivre avec les autres. Je les blessais sans cesse, j'étais un fardeau. J'étais une flamme qui brillait bien trop fort et qui brulait tous les papillons.
Je me relevai et fis quelques pas, m'enfonçant plus profondément dans le parc. Une lueur attira mon attention. Je m'en approchai et constatai qu'il s'agissait d'une cabane en roseaux éclairée de l'intérieur par la flamme d'une unique bougie. Intriguée, j'entrai dedans. La cabane était très étroite et décorée par des coquillages de différentes formes et différentes couleurs. Au centre, posée sur un piédestal, la bougie se consumait lentement, juste à coté d'une statuette blanche en sel représentant Poséidon, barbu et tenant son Trident. Je m'en saisis avec l'ombre d'un sourire narquois. Pourquoi le représentait-on toujours avec une barbe ? Il n'en avait pas. Je reposai la statuette, avant de frotter mes doigts l'un contre l'autre. Elle était moite.
Puis j'observais la cabane en global. Il devait s'agir d'un espèce de mausolée voué au culte de mon frère. C'était étrange étant donné qu'Egéon m'avait dit qu'il détestait son père et qu'il ne saluait pas ses "exploits". J'esquissai une moue dubitative tout en tapotant mini Poséidon qui brandissait son trident d'un air furieux. Quelque chose ne collait pas.
Mue par une brusque pulsion, je poussai la statuette du bout du doigt et la regardai exploser sur le sol en une centaine d'éclats de sel. Avec un plaisir évident, je laissai échapper un "Oups !" avant de pivoter sur mes talons et de sortir.
J'avais du passer bien plus de temps que je ne croyais à cogiter dans la cabane car le timide soleil matinal darda ses rayons sur ma peau. Je levai les yeux vers le ciel. Cela allait encore être une journée morne et triste, voilée par le brouillard.
Je retournai à grands pas vers le manoir. Tout le monde devait être réveillé, à présent, non ? Je franchis la porte explosée la veille par mes soins et me rendis jusqu'à la cuisine de laquelle j'entendais des éclats de voix. Ma soeur, Hippolyte, Louise et Robyn parlaient avec animation. D'ailleurs, ma nièce semblait de fort bonne humeur comparée à d'habitude. Je n'eus pas besoin d'en savoir davantage. Quand on est la déesse de l'amour, certaines choses parlent d’elles-mêmes. Une expression faciale, un regard, un sourire. Je me mordis les lèvres. Et dire que je l'avais prévenue de faire attention...
Louise nous informa qu'une fille non identifiée se promenait dans les sous-sols, et que les deux hôtes n'avaient pas passé la journée d'hier à subir les foudres de Briarée, contrairement à ce qu'ils avaient prétendu. Je haussai un sourcil sans rien ajouter. De toutes façons, Robyn se chargea de réagir aux paroles de la jeune femme, précisant à tout le monde ce qui s'était passé entre Hippolyte et Egéon. Le regard de cette dernière passa aussitôt aux rayon X. Je me plaçai instinctivement non loin de Robyn, au cas où elle s'attaquerait à elle. Sait-on jamais...?
"Je ne pensais jamais prononcer cette phrase, mais je crois que Robyn a raison." dis-je d'un ton prudent. "Egéon se moque totalement de nous. J'ai moi aussi appris certaines choses troublantes et..."
Je me tus en voyant Lily entrer dans la pièce, toute endormie. Elle avait tout d'une petite marmotte qui venait de sortir de son papier d'alu. Robyn l'agressa à peine arrivée, et le contenu de ses paroles m'ébranla.
"Lily...?" m'étonnai-je. "Tu as dragué...?"
Je lançai un regard ahuri à Robyn, avant de relever les yeux sur ma belle-fille. Qu'est-ce que c'était que cette histoire ? Que faisait-elle d'Elliot ? Elle portait sa bague de fiançailles et séduisait ensuite Robyn ? C'était à n'y rien comprendre. Bouleversée, je chassai cette question obsédante de ma tête pour me concentrer sur le présent.
"J'espère que vous êtes prêtes à partir." lançai-je aux trois mortelles. "On vous dépose juste après le petit déjeuner. Il est temps d'en finir."
Je lançai un coup d'oeil à Hippolyte et Artemis et repris d'un ton plus discret :
"J'ai voulu prendre l'air et la porte était fermée. Je n'ai pas trouvé ça très courtois de nous enfermer. Surtout que si Egéon craint une attaque de l'extérieur, ce n'est pas un simple verrou qui va retenir des harpies. Autrement dit, je l'ai très mal pris. Mais ce n'est rien en comparaison de ça."
Je fis brusquement apparaitre un petit tas de sel blanc légèrement rosé au centre de la table de la cuisine. Le désignant, j'expliquai :
"J'ai trouvé une statuette en sel représentant Poséidon dans ce qui me semble être un mausolée pour son culte, dans le parc. Ce qui est très étrange puisque Egéon m'a certifiée qu'il déteste son père autant que moi."
Je croisai le regard de ma soeur avant de détourner les yeux. Nous n'avions pas le même avis à son sujet, c'était ce qui rendait les choses si compliquées. Je ne pouvais rien lui dire. Pourtant, elle devait me faire confiance.
"Ne prenez pas ça à la légère. Vouer un culte à un dieu mort, ce n'est pas anodin. Ce n'est pas sans conséquence. Egéon mijote quelque chose. Et ça se confirme avec ce que Louise a dit."
Comme un coup du sort, Egéon fit son apparition dans la cuisine, tout nonchalant et séduisant. Je me tournai vers lui et savourait son expression à la fois étonnée et soucieuse lorsqu'il posa les yeux sur le tas de sel, sur la table. Il savait ce que c'était. Je pris une attitude faussement désolée tandis que je faisais apparaitre la poignée cassée de la porte d'entrée dans ma main.
"Je crois qu'il va falloir changer la serrure. Ne m'en veux pas, mais j'avais besoin de prendre l'air, cette nuit. On n'a pas toutes la chance de l'avoir passée en bonne compagnie."
Je glissai un regard vers Hippolyte avant d'esquisser un sourire charmant, dépourvu de toute hostilité.
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"Tu sais que c'est grossier de parler la bouche pleine ?" avais-je dit à Robyn en entrant dans la pièce. C'était une véritable peste qui disait ce qu'elle pensait à voix haute et j'étais arrivé dans le couloir juste au moment où elle parlait du fait que j'avais dû coucher avec Hippolyte dans le seul but de la mettre de mon côté.
Une fois devant tout le monde, j'avais jeté un coup d'oeil en direction du sel rose sur la table, du regard assasin de Aphrodite et de la poignée de porte qu'elle avait posée. Est ce qu'elle était aussi simple d'esprit qu'elle en donnait l'impression ? J'en avais marre de ces gens qui squattaient chez moi dans le seul but de m'accuser à longueur de temps.
"Super ! Et après on se demande pourquoi un groupe de demi dieux vous a dans le colimateur ! Mais dites moi, déesse Aphrodite..." avais-je dit en m'approchant d'elle et en la regardant bien droit dans les yeux pour soutenir son regard.
"Vous savez quoi des nuits passées en bonne compagnie ? Dyonisos, Hadès, mon père... Je crois que vous êtes habituée à ce genre de nuits, n'est ce pas ? On peut encore considéré que c'est de l'Amour quand on dépasse le 500ème amant ? Et s'il vous fallait un peu de compagnie cette nuit parce que vous vous sentais seule à harpenter mon manoir, il suffisait de demander. Je suis sûr que Aaron se serait fait une joie de vous satisfaire."
Aaron était arrivé dans la pièce et il m'avait regardé avec un air surpris tout en secouant la tête comme s'il avait fauté.
"Mais dit pas ça devant Loulou. Tu sais que je n'éprouve pas de sentiments pour Aphrodite !" avait-il dit avant de regarder Loulou. "Je suis sérieux Louise, je ne serai pas allé tenir compagnie à Aphrodite. En plus c'est une déesse quoi..."
Cette fois ci il avait vue mon regard et il s'était tue. Quand à moi, j'avais de nouveau fait face à Aphrodite.
"Si vous voulez qu'on vous respecte, commencez par respecter les autres. Et arrêtez d'en vouloir à la Terre entière."
J'allais me tourner, mais juste avant, je l'avais regardée une dernière fois.
"J'ai passé beaucoup de temps à me contenir depuis votre arrivée. Vous avez beau être une déesse, ça ne vous donne pas tous les droits. Vous êtes ici chez moi ! Faites encore une allusion sur ce qui lie Hippolyte à moi ou comportez vous encore une fois mal devant elle et je trouverai le moyen de vous faire quitter cette demeure !"
Je venais de menacer une déesse ? C'était pas très prudent, mais elle m'agaçait à force. Je m'étais dirigé vers Diane en prenant un air moins mauvais, sans pour autant sourire.
"Mon père vous estimait beaucoup à ce qu'il en dit dans ses écrits. Ce manoir était le siens. Il avait un serviteur qui prenait soin de cet endroit. Jetsam." avais-je dit en jetant un petit coup d'oeil en direction de Louise.
"Vous l'avez vue quand vous êtiez en train de fouiller dans mes sous sols et que Aaron vous a surpris."
Puis, j'avais tourné à nouveau la tête vers Diane.
"Je n'ai rien à caché, je suis de votre côté. Votre soeur a simplement détruit quelque chose que j'aurai fait moi même si j'en avais eu le courage. Je détestais mon père." avais-je dit en jetant un petit regard vers Aphrodite.
"Et je le déteste toujours. C'était un être mauvaise, sans scrupules, qui a abdonné se... son fils."
Je m'étais mordu la lèvre avant de continuer et de me tourner totalement vers Aphrodite.
"Je pensais ce que je vous ai dit concernant mon père. Et je vous suis reconnaissant d'avoir détruit ce vestige de son passé."
Je n'étais plus retourné dans le mausolé, ni dans cette partie du jardin depuis très très longtemps. Il n'y avait que Jetsam qui s'y rendait quand il savait qu'il n'y croiserait personne.
"Maintenant les cartes sont entre vos mains. Soit vous me faites confiance, soit vous en faites qu'à votre tête. Mais Poséïdon est là où est sa place : en Enfer ! Et j'espère qu'il y restera pour l'éternité." avais-je dit en tournant la tête vers Robyn, puis Louise et enfin en regardant Diane.
"Briarée se trouve sous la grande roue en plein coeur de Londres. C'est là que se trouvent l'entrée des égoûts menant à son Royaume. Il s'en est construit un sous terre. Ce matin il a décidé de rassembler l'ensemble de ses partisants. Je ne sais pas si vous avez réussi à leur faire peur par votre présence à Londres, mais quoi qu'il en soit, ils commencent à paniquer. Si vous voulez y aller, c'est maintenant. Et même si je suis du même avis que vous, c'est à dire de mettre les filles à l'abri, je pense qu'il faut partir sans délai."
J'avais tourné la tête vers Hippolyte, hésitant, mais finalement c'était une bonne chose que de le dire...
"Hippolyte et Robyn ne sont pas obligées de venir vue qu'elles ne sont pas liées à vous. Elles ne perdront pas la mémoire en restant au Manoir et ici elles seront en sécurité. Aaron restera avec elles si vous le souhaitez."
Ce dernier avait hoché la tête plusieurs fois avant de se rendre compte que ça incluait qu'il serait séparé de Louise. Je lui avais fait un geste de la main pour qu'il se taise, car je sentais qu'il allait dire qu'il venait avec. Mais il avait beau aimer Loulou, il m'était totalement fidèle et si je lui disais de se taire, il se taisait.
"C'est à vous de décider."
Pas Hippolyte bien sûr, mais les déesses...
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
For you two, there's nothing in the world i wouldn't do
La grande salle était vide, quand j'y pénétrais, aussi décidais-je de m'installer sur une chaise, pour attendre, les autres, en particulier mon neveu, à qui j'avais certaine choses à dire. Néanmoins, pour passer, le temps, je me décidais à prendre un petit déjeuner, je n'avais pas besoin de faire profile, bas, et de passer pour une mortelle, mais, c'était une habitude que j'avais prise, pendant ces 21 années de solitude, c'était un genre de rituel, et j'avais finit, par y convertir Apollon, argumentant, qu'un petit déjeuner, comme n'importe quel repas, ce n'était pas que de la nourriture, mais aussi un moment, convivial, où l'on pouvait discuter, et accessoirement, apprécier le goût des plats. Aussi, décidais-je de me servir un café, accompagné, d'une pâtisserie.
J'étais plus calme, que la veille, mais, cela signifiait également, une attitude peu avenante. J'étais fatiguée des conflits, et avait décidé de mettre mon empathie en « stand by ». Aussi, n'avais-je pas l'air de la personne à qui l'on avait de raconter sa dernière grande aventure.
Hippolyte entra de fort bonne humeur, me faisant hausser un sourcil, tandis que je sirotait mon café, je cru même qu'elle allait m'embrasser la joue. Mais, elle sembla se raviser. Je n'aurais pas été contre, j'aurais juste été surprise je pense. L'unique personne, qui le faisait était Apollon, c'était sa façon, de dire bonjour, lorsqu'il descendait, et me trouvait ou dans la cuisine ou dans la salle à manger, dans la même position qu'ici.
Louise, fut la suivante, elle nous informa, qu'une femme, à moitié nue, se baladait dans le manoir, voilà qui était intéressant :
- Les cheveux très foncés, l'air revêche ? Lui demandais-je
A mon humble, avis, nous avions, toutes les deux fait la connaissance, de cette sirène, j'aurais bien, aimé la revoir, juste pour lui apprendre le respect, j'avais besoin de me faire la main, sur le contrôle que pouvait exercer le trident sur certaines créatures. Le reste, j'avais largement, eu le temps, d'apprendre. Mais, je ne connaissais, aucune créature aquatique, hormis Diana à Storybrooke, et il était positivement, hors de question, que je retente l'expérience sur mon amie, même consente. En, revanche, une peste de sirène, ne m'apportait que peu de scrupule. Il, fallait dire, que j'avais horreur, du manque de respect, et de l’incivilité. Deux choses, que malheureusement, cette sirène possédait.
Par la suite, Lily, suivit de Robyn et Aphrodite, firent leur apparition, la seconde se chargea, donc, avec ses manières déplaisantes, d'annoncer, à tout le monde ce qu'il s'était passé, entre Hippolyte, et Egéon. Je fit claquer ma langue, d'agacement. N'avait-elle donc aucun savoir vivre ? Elle, n'avait pas besoin de faire ainsi étalage de la vie privée des autres. Quoi qu'il en soit, je sentais le conflit, venir gros comme une maison, quand ma sœur s'emmêla pour dire, qu'elle pensait que Robyn, avait raison, quand elle disait qu'Egéon, se moquait éperdument, d'elle.
Je retins de justesse le gémissement, de frustration, finalement, si ça se passait, comme ça, les relations, quand l'une de nous avait soit une aventure, soit quelqu'un, j'allais revenir sur ma décision, et ne parler de Pitch, à personne.
Mais, j'admettais, que la seconde partie, attira mon attention : un culte à un dieu mort ? Je croyais, que c'était pas franchement, la super relation père/fils avec mon frère, d'après ce que j'avais pu plus ou moins comprendre
Et, puisqu'on parlait d'Egéon, le voilà qui rappliquait, je poussais un soupire, d'agacement, pour ce qui suivit, le voilà qui s'en prenait à ma sœur, je n'aimais pas du tout, sa manière de parler d'elle. A l'entendre, ma sœur, n'était qu'une vulgaire allumeuse, qui se faisait tous les hommes qu'elle rencontrait. Ça commençait à bien, faire, les extrêmes, moi j'étais, la coincée, et elle l’allumeuse. Quels clichés. Il, me parla ensuite, de mon frère et de ses écrits, puis enchaina sur Briarée. Je, sentais, que la balle était dans mon camp. Aussi, posais-je soigneusement, ma tasse de café et prit la parole :
- J'ai des doutes, en ce qui concerne, « l'affection » que me portait, mon frère. Plus, je passe, de temps, ici, plus je me dit que celui que je croyais connaître, n'était pas celui que tout le monde connaissait. Aussi, ai-je des doutes. J'aimais Poséïdon, pas autant qu'Apollon, avec qui je suis très fusionnelle, mais tout de même. Il, était mon grand frère, mon « vrai » grand frère, si je puis dire. Mais, je commence, à me dire, si cela ne l'amusait pas de jouer, ce rôle au près de la « pauvre » petite Artémis, tellement naïve avec son besoin de reconnaissance, celle qui se sentait comme le vilain petit canard de la famille.
Le ton, était clairement moqueur, mais il m'était destiné, je raillais, celle que j'étais à l'époque. Quoi qu'il en soit, cette Artémis là, était définitivement, morte et enterrée. Je préférais, celle que j'étais devenu.
- Quoi, qu'il en soit, vous nous excuserez, si nous paraissons méfiante, mais, disons, que certains, récents évènements, font, que nous en sommes, presque à douter de ceux dont nous sommes les plus proches. De plus, avoir eu deux traitres, dans vos rangs, n'arrange pas franchement, les choses. Cela, n'est pas dirigé, contre vous, personnellement, c'est je suppose une partie intégrante de notre nature.
Ramenant, une boucle blonde, gênante derrière mon oreille je repris :
- Pour ce qu'il en est des « incidents » qui se sont passé, dernièrement, je passerais l'éponge, mais je souhaiterais à l'avenir qu'il n'y ai plus ni « guéguerre » pour un individu de sexe masculin, ni insulte, envers l'un des quelconque membres de cette « expédition » dirons nous. Si, j'en vois, encore, venant de n'importe qui, soyez sure que je n'hésiterais pas à sévir. J'ignore peut-être tout, du « plaisir » de séduction, ou d'avoir aimé, mais je sais ce que c'est d'aimer, un individu, d'en être réellement, amoureuse, ne croyez surtout pas que je ne sais pas quelle genre de sensation, ce genre de sentiments donne, vous auriez tous tord, dis-je, m'adressant surtout à ma sœur et ma nièce
Reprenant, ma tasse pour en boire une gorgée, je poursuivis :
- Quoi qu'il en soit, il faut agir, et vite, nous n'avons hélas plus le temps de déposer qui que ce soit, à Storybrooke. Quant à Hippolyte, je n'ai aucun droit de l'exclure, ainsi. Pour commencer, elle a un atout, que nous, ne possédons pas Aphrodite et moi même : elle connait les demis dieux. Ensuite, c'est elle qui a décidé de venir ici, nous ne sommes que les « accompagnatrices » dirons nous. Et pour finir, je pense que vous connaissez largement, son caractère, néanmoins, vous ne vivez pas sous le même toit qu'elle, et même si je l'adore, je n'ai pas spécialement, envie de subir des reproches made by Hippolyte pour le restant de mes jours. Pour, toute, ces raisons, et bien plus, encore, elle reste
made by pandora.
Artémis : 95% songe à changer de carrière et à devenir diplomate plutôt que déesse à plein temps
Hippolyte Sherman
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Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?
Tu m'as vraiment manqué Peg !
| Conte : Inventé | Dans le monde des contes, je suis : : la fille d'Arès.
Tout le monde arrivait petit à petit. Ce fut d’abord Louise qui arriva, expliquant qu’une femme à moitié nue se baladait dans les sous-sols. Hippolyte haussa un sourcil, surprise de cette révélation. Mais ce fut la deuxième révélation qui laissa Hippolyte perplexe. Elle fronça les sourcils. Egéon aurait menti sur son programme de la veille ? La jeune femme sentait son sang bouillir. Elle commençait à en avoir marre des mensonges et des cachoteries. Afin d’essayer de se calmer, Hip prit un croissant qu’elle commença à déchiqueter pour le manger morceau par morceau. Mais ce fut l’arrivée de Robyn et son agression matinale qui fit complètement changer l’humeur si joyeuse d’Hippolyte. Pour une fois qu’elle était de bonne humeur, il fallait que quelqu’un casse ça. « La ferme Robyn… » Hippolyte prit la petite cuillère qui se trouvait à sa place afin de mélanger son thé matinal. Sauf qu’avec l’énervement dont Robyn était la cause, elle prit si vite la cuillère qu’elle lui glissa des mains et vola en direction de son œil. Et paf. Elle entra en contact avec son œil qu’elle ferma aussitôt pour le protéger. Hippolyte pesta fortement tout en mettant une main devant son œil. En colère face à cette malchance et les agressions matinales de Robyn puis d’Aryana qui avait décidé de prendre son parti, Hippolyte se leva brusquement de sa chaise pour aller vers l’évier de la cuisine. Elle se passa longuement de l’eau sur son œil, de l’eau très fraiche pour faire passer la douleur. Puis elle ferma les robinets et se tourna vers le petit groupe, en fixant Robyn. Des éclairs devaient certainement s’échapper de son regard. « Ouvre là encore une fois pour parler de moi et je te déboîte ta mâchoire. » Elle ne pouvait vraiment pas voir Robyn en peinture. Quant à Aryana, fidèle à elle-même. Hippolyte se contenta de lui lancer un regard noir. Elle s’était mise devant Robyn comme pour la protéger. Et elle avait bien fait, car Hippolyte aurait pu facilement lui déboiter sans attendre qu’elle l’ouvre une nouvelle fois. La jeune femme reprit sa place en continuant son petit déjeuner. Il fallait prendre des forces, elles allaient en avoir besoin. Pour éviter tout débordement, Hippolyte évita de suivre la conversation qu’il y avait entre les jeunes femmes. Mais elle prêta attention lorsqu’Egéon arriva dans la pièce. Ce dernier s’expliqua sur les trouvailles de chacun. Il prit même la défense d’Hippolyte. Face à ça, la jeune femme ne put s’empêcher de sourire. Elle était tellement d’accord avec lui. Comment la déesse de l’amour pouvait lui faire une remarque sur ce qu’elle faisait avec Egéon alors qu’elle-même avait de nombreux partenaires, qui n’étaient pas forcément de chouette type. Et c’était reparti pour des discussions, Hippolyte leva les yeux en l’air. Il était temps d’arrêter de parler et d’agir, comme le faisait si bien remarquer Diane. Hippolyte lui adressa un léger sourire puis elle se leva. « Bon. On va tous ensemble au QG de Biarée, mettre enfin un terme à tout ça. » Hippolyte s’avança vers Egéon. Elle lui adressa un petit sourire puis déposa un bisou sur le coin de ses lèvres. « Merci d’avoir pris ma défense. Mais tu ne te débarrasseras pas si facilement de moi. » Comme si Hippolyte allait rester au Manoir à se tourner les pouces en compagnie de Robyn. La blague ! Le regard de la demi-déesse croisa le sabre qui était accroché au mur, ce qui lui fit penser aux armes. « Il faudrait qu’on ait tous des armes. Je pense qu’Egéon sera d’accord pour que l’on se serve chez lui. Prenez une arme qui vous convient. » Hippolyte se tourna sa tête vers Egéon qui se trouvait à ses côtés. Ce dernier acquiesça. Hippolyte observa la pièce à la recherche d’une arme. Elle ne voulait pas d’un sabre. Sa lance servait d’arme de combat rapproché, tout autant que de combat éloigné. Elle préférait une arme rapide, son choix se porta sur une arme à feu. Elle s’adressa à Egéon pour savoir s’il en avait une pour elle. Et ce dernier se dirigea vers un des tiroirs de la commande. Il en sorti un Beretta 92, une arme à feu semi-automatique. Est-ce que cette arme lui appartenait ? S’en servait-il ? Hippolyte ne préférait pas le savoir. Elle prit l’arme et la cala entre sa peau et son jean. Elle était prête. Mais les autres ? Car il n’y avait plus de temps à perdre. L’horloge tournait. La demi-déesse prit son sac qu’elle mit sur son épaule. « Prêt ? On y va ! » Ils étaient 8. Cela faisait deux voitures de 4. Hippolyte laissa les voitures se constituer par affinité. Hippolyte était obligé de monter avec Robyn puisqu’elles étaient liées. Et par affinité, Hippolyte alla dans la voiture où se trouvait Egéon. Aaron semblait vouloir suivre Louise. La pauvre ! Après un bon quart d’heure de route, ils étaient arrivés. Enfin c’est ce qu’Hippolyte comprit puisque la voiture s’arrêta. Le paysage était moyen. Certes, ils avaient la grande roue pas loin d’eux…mais ils étaient plutôt en dessous, sur une rive. Hippolyte descendit de la voiture, regarda rapidement autour d’elle. D’après Egéon, il fallait entrer dans ce tunnel très sombre. Avaient-ils au moins pensés aux lampes torches ? Apparemment oui puisqu’Egéon ouvrit le coffre de la voiture et en sorti 8 lampes torches. La jeune femme en prit une puis l’alluma. Sans attendre les autres, elle se dirigea vers le tunnel dans lequel elle s’engouffra. Une fois à l’intérieur, Hippolyte sorti son arme à feu qu’elle mit à la main hauteur que sa lampe torche. Il fallait être prudent. A cet instant, Hippolyte avait l’impression d’être une policière, c’était étrange mais excitant aussi. En observant plus en détail le début du tunnel, Hip fit les yeux ronds. Il y avait des voitures abandonnées. S’il y avait bien des choses qu’elle ne pensait pas trouver ici, c’était bien des voitures. Qu’est-ce que c’était cet endroit ? Hippolyte éclaira vers la droite. Il y avait des escaliers. Mais cela semblait ne déboucher nulle part, enfin, avec cette obscurité, Hippolyte n’arrivait pas trop bien à distinguer. Alors sans prendre la parole, ni observer ses camarades derrière elle, la jeune femme continua en face d’elle. Elle se rapprocha des voitures puis les contourna pour pouvoir avancer. Hip se retrouva rapidement devant un mur de brique. On aurait pu croire qu’il s’agissait d’un cul-de-sac mais en baissant sa lampe, elle constata un trou assez large dans ses briques. Derrière se trouvait encore un nouveau tunnel. C’était un labyrinthe ou quoi ? La demi-déesse se baissa légèrement pour passer puis elle continua à avancer. Elle espérait que ça suivait derrière car Hippolyte ne comptait pas prendre le temps de vérifier. Le tunnel était toujours aussi sombre. Les lampes torches étaient vraiment utiles. Soudain Hippolyte s’arrêta. Devant elle se trouvait trois routes différentes. A gauche il y avait un chemin où il fallait se mettre à quatre pattes pour avancer. A droite, il y avait un escalier qui allait vers le bas. Puis en face, c’était le prolongement du tunnel dans lequel ils se trouvaient. Hippolyte ne savait pas du tout où aller. La demi-déesse se retourna vers le groupe, en baissant son arme et sa lampe torche pour éviter de les éblouir. « Egéon, tu peux déterminer où il faut aller non ? Moi je peux pas à cause de ce fichu bracelet. » Elle aurait bien voulu l’enlever mais Robyn allait perdre la mémoire et cela risquerait de rendre tout le monde furieux. Enfin tout le monde sauf Hippolyte. Mais il fallait avouer que c’était contraignant ce bracelet ! A cause de lui, Hippolyte ne pouvait pas appeler son père et elle ne pouvait pas sentir les demi-dieux. Heureusement, Egéon devait certainement le savoir. Sauf que sa réponse ne fut pas du tout celle qu’Hippolyte attendait. La jeune femme soupira. « Mais c’est pas possible ! Tous les chemins mènent à lui ? Mais à quoi ça sert de faire trois chemins différents ? » Un piège ? Hippolyte observa le reste du groupe. Il ne restait plus que l’intuition féminine. Et il fallait faire un choix. Hippolyte éclaira le chemin de gauche, puis celui de droite, puis enfin celui en face d’elle. « J’ai l’impression qu’il faut aller à gauche… » Désolée aux filles mais il fallait mettre les genoux et les mains au sol. « C’est pas le chemin le plus facile, mais mon intuition me dit d’aller par là. Vous êtes d’accord ? » Non mais attendez. Hippolyte était en train de leur demander leur accord ? N’importe quoi ! « En fait, même si vous ne l’êtes pas, je m’en fiche. On va par-là ! » Hippolyte rangea son arme à sa place initiale, puis se baissa pour se mettre à quatre pattes, gardant sa lampe torche dans une de ses mains. Elle commença alors à marcher en quadrupédie dans le tunnel.
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Elliot Sandman
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| Conte : Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils de Hadès et Aphrodite
Un jeune homme déguingandé était planté au milieu de la rue, un sac bandoulière passé en travers de son buste. Il arrêtait chaque passant qui passait à coté de lui et leur posait la même question d'un air aliéné. Ses cheveux se dressaient sur sa tête dans un angle improbable, cachant très mal ses oreilles légèrement décollées. Il portait une chemise à carreaux ouverte sur tee-shirt bleu marine sur lequel il était écrit "Zombies hate fast-foods", ce qui n'encourageait pas le dialogue avec les passants.
"Vous n'avez pas vu une bande de six filles ?"
Vous l'avez compris, le mec, c'est moi. Elliot, perdu dans la ville la plus mal fichue du monde. Quand les choses avaient commencé à mal tourner à Storybrooke, je m'étais éclipsé. J'avais laissé Cassandre à la maison. Elle dormait à poings fermés, je reviendrai avant qu'elle ne se réveille. Je voulais m'assurer que Lily allait bien, car cela faisait plusieurs jours que je n'avais plus aucune nouvelle. Ca m'inquiétait. Je savais qu'elle était avec maman, mais le silence radio ne me disait rien qui vaille. Elle ne répondait pas quand je l'appelais. Aussi j'avais pris quelques affaires dans un sac et m'étais-je téléporté à Londres. Seulement, trouver l'amour de ma vie dans une ville de 8 308 millions d'habitants, ce n'était pas vraiment simple. C'était un peu comme chercher un microbe dans une meule de foin. "Vous n'avez pas vu une bande de six filles ?" demandai-je de nouveau à un homme en l’arrêtant.
Il s'agrippa aussitôt à son attaché-case comme si j'allais le lui piquer. Je laissai échapper un soupir avant d'insister :
"Six filles ! Il y a deux blondes et deux brunes et..."
Je réfléchis à la couleur de cheveux des deux autres. Je ne les avais jamais vus. Enfin si, j'avais vu Robyn mais pour l'avoir croisée à maintes reprises à Storybrooke, je m'étais rendu compte qu'elle était friande des teintures. "Bref, six filles de différentes tailles !" fis-je, agacé devant le manque de réaction du type. "Elles sont toutes canons, si ça peut vous aider !"
Le gars secoua la tête, indécis. Puis, son regard s'éclaira tandis qu'il regardait derrière moi avant de désigner quelqu'un :
"Ah, je crois que vous venez d'en retrouver une."
Je me retournai et découvris Ellie qui fendait la foule de passants pour venir vers nous, le regard fermé et le menton volontaire. Le vent jouait dans sa frange. Elle s’arrêta une fois à coté de nous et je déclarai, lassé :
"Non, ça c'est moi !"
Le type cligna des yeux, et ajouta un "C'est c'la oui..." avec un flegme britannique à couper au couteau. Je lâchai un grognement exaspéré en plaquant ma main sur mon visage. Je la fis ensuite glisser dans mes cheveux et me tournai vers Ellie, plein d'espoir :
"Alors ? Tu as trouvé un début de piste ? Dis-moi que tu as quelque chose !" "Désolée, j'ai rien. A part le numéro d'un gars louche qui vendait des cadrans solaires sur le marché de Soho..." fit-elle tout en tournant un porte-clés en forme de cadran solaire autour de index.
Je la fixai, scandalisé.
"Ne me dis pas que tu lui en as acheté un !" "Il me l'a offert." répliqua-t-elle en roulant des yeux d'un air désabusé. "Ca avait l'air de lui faire tellement plaisir..."
Je l'observai d'un air suspicieux, les yeux plissés.
"Je n'aime pas trop que tu acceptes les cadeaux de n'importe qui." "Serais-tu jaloux, cher double de ma moitié ?" chantonna-t-elle, mutine.
Le rose me monta aux joues, aussi je piquai du nez sur mes Converse rouge pétant.
"On continue les recherches. Je fonce au London Eye. De là-haut, je verrais surement quelque chose." dis-je en shootant dans un caillou. "Oui, c'est certain qu'avec ta vision à rayon X, tu vas tout de suite les repérer."
Je levai la tête vers elle pour l'assassiner du regard. Je n'aimais pas trop le ton goguenard qu'elle venait d'employer.
"Tu as un meilleur plan, peut-être ?" l'attaquai-je. "Hum... la tournée des musées. Maman adore tout ce qui touche à l'Histoire. Si elle a eu un problème, elle a forcément laissé un indice ou un mot."
C'était carrément stupide. A croire qu'avec Ellie, on se passait notre unique cerveau comme si on jouait au ping pong. "Donc ton idée c'est de visiter les musées." fis-je, masquant difficilement mon énervement. "Tu sais combien il y en a dans cette ville de merd...?" "Une bonne dizaine, en comptant les palais." me coupa-t-elle posément. "Mais c'est toujours mieux que de jouer à chat perché sur une grande-roue."
Je lui tirai la langue tandis qu'elle disparaissait. Les passants ne le remarquèrent même pas. Les anglais sont vraiment trop bêtes. Je poussai un soupir et visualisai le London Eye afin de m'y téléporter.
Lily, j'espère que tu vas bien. Si jamais je te retrouve en train de faire tranquillement les boutiques, je te tue, songeai-je.
Louise Hollen
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
Eh bien apparemment, il s'en était passé des choses cette nuit au manoir. Louise n'était pas la seule a avoir eut une nuit mouvementée. Et Diane semblait avoir rencontré « Mel » ? « Oui c'est ca ! Et un caractère tout ce qu'il y a de plus agréable » ajouta elle ironiquement en serrant la main marquée.
Elle avait faillit s'étouffer en entendant Robyn. Pas a cause de ce qu'elle avait dit – après tout ce n'était pas ses affaires -, mais plus tôt par le fait qu'elle se permette de dire des choses comme ca, avec autant de désinvolture. Elle lui jeta un regard outré. Bon sang, cette fille, elle n'avait aucun respect de la vie privée ou quoi ? Et Hipp qui jouait de malchance avec sa cuillère... elle allait être d'une humeur exécrable …Ce qui se vérifia quelques instants après.
La cuisine se remplissait peu a peu, et la princesse gardait le silence, ne prenant pas part au débat. Bien qu'elle trouva l'attitude d'Egeon vraiment pitoyable – il faisait exactement ce qu'il reprochait a Robyn après tout et insultait de prime Aryana - elle comprenait qu'il soit a bout. Mais l'insulter de la sorte … c'était trop pour ce qu'elle avait fait. Beaucoup trop. On aurait presque dit qu'il lui en voulait pour autre chose en plus, quelque chose de plus grave qu'il n'arrivait pas a exprimer.
Heureusement pour la santé de tous, Diane pris les choses en main, calmant en quelques instants les tentions. Louise lui fit un sourire d'encouragement. Elle ne la laisserait pas tomber. Rapidement, ce fut a Hippolyte de prendre le commandement de la suite des opérations. Avec l'accord d'Egeon, elle proposa aux filles de choisir des armes dans la collection du demi-dieu. La princesse s'approcha, fixant les couteaux, sabres, armes a feu qui étaient exposée, puis attrapa un petit couteau, le soupesant avant de le reposer.
Non, elle ne prendrait pas d'armes. Ce n'était pas ''elle''. Si elle avait besoin de se défendre, elle le ferait comme d'habitude. Avec ses fioles. Sans attendre, elle alla dans sa chambre récupérer son sac et ses affaires. Elle vérifia ses fioles. Zut … elle allait être en manque … Soupirant, elle fit le tour de la chambre des yeux, l'air inquiète, puis son visage s'éclaira en apercevant la vieille armoire face au lit. Avec un peu de chance … Elle ouvrit les battants et se trouva face a de vieilles robes d'une époque révolue.
La jeune femme farfouilla un moment et poussa un glapissement de joie, retirant sa main des profondeurs d'un tiroir, un gant noir coincé entre les doigts. Rapidement elle le mit, se retenant de sauter de joie en voyant qu'il lui allait a la perfection. De jolies arabesques bleus se dessinaient sur le noir, rehaussant la beauté et la finesse de l'objet. D'un geste, elle mit la paire dans une poche de son sac. Elle allait faire demis tour quand son regard fut attiré par autre chose. Un haut de forme pour femme. D'une élégance rare. Sans hésiter elle le prit et redescendit au rez de chaussé, main droite gantée et chapeau sur la tête. Elle adorait les chapeaux, c'était un de ses pêchers minions. D’où le fait qu'elle travaillait a la boutique de Jefferson.
Quand au gant, elle en avait besoin pour manipuler la poudre. En effet, elle pouvait facilement utiliser les fioles de Jeff, il fallait juste faire un peu attention en les manipulant. Mais la poudre … c'était une autre paie de manches. Elle devait y faire très attention. Ne pas la respirer et, dans certains cas, éviter les contacts avec la peau. Les gants étaient donc obligatoire sur au moins l'une de ses mains.
Lorsqu'elle descendit les escaliers, elle se dirigea vers le maître des lieux. « Est ce que je peux prendre ces gants s'il te plais ? » fit elle en lui montrant. « Euuh ouais .. mais ca va te servir a quoi ? » demanda il, intrigué. Un sourire espiègle se dessina sur les lèvres de la jeune femme. « tu veux tester ? » fit elle en glissant l'une de ses mains dans ses poches. « Pourquoi pas ? ». Louise dut se faire violence pour ne pas sauter de joie.
Tranquillement, elle choisit un sachet et versa une pincée de poudre bleue dans le creux de sa main gantée. Après quoi elle se mit face a Egeon, paume tendu. « Tu es sure ? » fit elle amusée. « tu peux encore reculer tu sais ... ». Reculer devant une simple poudre bleue, et devant Hippolyte ? Certainement pas. Comme prévu, le jeune homme ne bougea pas. D'un souffle précis, Louise lui envoya la poudre dans la figure. Il ne se passa tout d'abord rien ; et les personnes présentes crurent que la poudre n'avait pas eut d'effet, alors qu'un sourire machiavélique apparaissait sur le visage de l'apprentie-chapelière.
Et tout a coup, les sourcils d'Egeon se transformèrent en deux magnifiques chenilles bleues qui se tortillaient au dessus de ses yeux. Sans se retenir, Louise partit dans un fou rire incontrôlable qui la plia en deux, la forçant a s'appuyer sur le mur pour finalement se laisser glisser a terre, des larmes coulant sur ses joues. Elle en avait mal au ventre, et l'air mi perplexe mi-agacé du jeune homme n'aidait pas a la calmer, puisque les chenillettes se mouvaient en même temps que ses sourcils. Au bout de quelques instants, les effets de la poudre s’estompèrent et il eut a nouveau un visage humain. Louise, toujours hilare, se redressa sur ses jambes flageolantes. Toute la tension accumulée par ses nerfs ces derniers jours c'était comme envolée. Elle se sentait bien, heureuse, détendue.
« Euuuh … Loulou, tu vas pas garder ce paquet a la main quand même » lâcha un Aaron un peu effrayé. La jeune femme lui lancé un regard énigmatique. « Qui sais … si ca se trouve j'ai empoisonné mes bonbons aussi … tu veux un Arlequin Aaron ? » Fit elle en s’approchant de lui, un bonbon posé dans la main. « J'ai pas très faim » lâcha il d'une voix étrangement aiguë. D'un geste Louise lui ébouriffa les cheveux. « Mais noooooooon je plaisante ! » déclara elle en lui faisant un grand sourire. « Je drogue pas les gens moi ! ». Enfin … sauf exception …
Ce petit moment de détente terminé, le groupe se mit en route. Louise grimpa dans la voiture avec Aaron et Diane, et ils suivirent tranquillement celle d'Egeon jusqu'au repaire de Biarèe. En arrivant, le jeune homme lui tint galamment la porte, et Louise du se retenir de rire en voyant la courbette amusante qu'il fit. Egéon distribua des torches, puis tous s'enfoncèrent dans le tunnel. Louise suivit le groupe, tranquillement, avant de discrètement ralentir pour se trouver finalement a coté d'Egeon qui marchait a l’arrière. « Egeon ? » « Oui ? » « J'ai bien réfléchis a ce que tu as dis tout a l'heure … et je suis prête a t'accorder ma confiance a condition que tu réponde a une ou deux questions. Après tout, c'est ca non ? La confiance, répondre honnêtement ... » « Tant que tu ne change pas mes sourcils en chenilles … Je t'écoute ». Il n'avait pas l'air méchant en plus.
« Eh bien tout d'abord .. cette histoire de serviteur me gène. La personne que j'ai rencontrée, c'était une fille, qu'Aaron a appelée Mel, et pas Jetsam ». Le demi dieu lui fit un sourire amusé avant de répondre en plaisantant « Une fille dans mon sous sol? Sérieusement? L'ex de Aaron qu'on a gardée au cas où il se sentirait seul ? ». La princesse fronça les sourcils, fit quelques pas en avant et se mit face a lui, lui barrant le passage. Il se stoppa. « Je ne plaisante pas Egeon ! Elle .. elle m'a fait … quelque chose ... ». Le regard du garçon glissa sur sa main, et la princesse la rabattit dans son dos. Il savait. Et semblait inquiet. « C'est personne. Ne t'approche plus d'elle.. » « Qu'est ce qu'elle m'a fait... tu dois me dire ... s'il te plais... ». Il hésita, secoua la tête et passa sur le coté. « Ne t'approche pas de l'eau. ». Le sujet était clos.
En soupirant, Louise rattrapa le jeune homme. Elle n'avait pas eut la réponse qu'elle voulait et ne l'aurait pas. Mais elle avait d'autres questions qui attendaient des réponses.. « Comment se fait il que tu ai des dossiers sur nous ? ». « Comment se fait-il que tu ais toujours des arlequins sur toi? Chacun a ses petits secrets Louise. ». Ok. « Et pourquoi est tu resté seul hier au manoir pendant que tu nous envoyait combattre Biarée ? tu n'avait pas RDV en centre ville ou deux harpies te sont tombées dessus ? ». Il eut l'air agacé. « Tu crois que je suis du genre à vous mentir ? Quand tu parles de confiance, c'est dans les deux sens. On s'est fait attaquer par des harpies et si tu crois que je suis du genre à me faire d'aussi grosses blessures en tombant dans l'escalier qui mène à la cave, tu te trompes... Tu as vue les sous sol... On peut aller dans pleins d'endroits à partir de là. On est resté au manoir et c'est en empruntant ces sous sols là qu'on a rejoint l'extérieur. Pas ma faute si tu ne comprends pas quand Aaron parle. ». Oh bien sur, c'était elle qui ne comprenait pas c'est ca ? Aaron lui avait clairement dit qu'il était allé en ville seul et c'était elle qui comprenait mal ?.
Et décida de changer de tactique. « Pourquoi déteste tu ton père ? » « Ce sont des histoires de familles. Mais je ne suis pas le seul à le détester. ». Il jeta un coup d'oeil a Aphrodite qui marchait un peu plus loin. Une dernière question lui brûlait la langue tendis qu'elle sentait la colère monter en elle. « Pourquoi n'as tu pas rejoint Biarée ? Pourquoi avoir "abandonner" tes idées passées ? ». « Tu as jamais changé d'avis toi? Tu fais les même erreurs que quand t'étais jeune ? ». Ce fut trop. Louise s’arrêta, faisant se tourner le jeune homme vers elle. « Tu parle de confiance mais pas une fois tu ne m'a donné une raison de t'accorder la mienne. Tu n'a pas répondu a mes question, tu nous caches des choses, tu ment délibérément. Et après tu veux qu'on te fasse confiance ? Ne compte pas sur moi Egeon ! J'étais prête a te l'accorder, mais maintenant c'est terminé. N’espère pas m'avoir avec ton petit numéro. ».
D'un pas furieux elle le dépassa et prit la tête du groupe sans réellement s'en rendre compte. La colère lui donnait des ailes. Il voulait qu'elles lui fasse confiance ? Qu'il aille au diable ! Elle avait bien plus confiance en n'importe qui qu'en lui. Après un tunnel étroit ou ils durent se mettre a quatre pattes, ils rejoignirent de vielles lignes de métro abandonné. La salle était spacieuse, a droite se trouvait un grand escalator qui menait a un étage ou reposaient de vielles boutiques dont les devantures n'étaient plus éclairées depuis bien longtemps. Un peu partout de vieux bancs, des chaises en plastiques couvertes de poussière. On aurait dit un décor de film futuriste u les héros faisaient un voyage dans le temps.
« Waaaah... » lâcha la princesse en entrant la première dans la salle. C'était époustouflant. D'un regard elle embrassa le lieu et aperçut soudain un mouvement. « Chut ! » Fit elle aux autres en leur faisant signe de ne pas bouger. Un autre mouvement attira son attention. A droite. Et soudain, elle aperçut une ombre sur le sol. Juste au dessus d'elle … Sans réfléchir, la princesse poussa la personne qui était derrière elle en arrière et se jeta en avant, roulant sur elle même. Au même instant, une Harpie s'écrasait sur le sol, a l'endroit exacte ou elle c'était tenue une demi-seconde auparavant. Je l'ai échappée belle. D'un bond elle se leva, tendis que la créature levait vers elle ses yeux injectés de haine et de sang. Sans réfléchir, la princesse courue, traversant la salle, poursuivit par la harpie tandis que deux autres de ces créatures attaquaient le groupe. Mais POURQUOI MOI ? se demanda elle en dérapant sur le coté, sentant les griffes de la créature la frôler avant de s'éloigner, emporter par son élan. Louise ne s’arrêta pas, sachant pertinemment qu'elle faisait la course avec la mort. Et que celle ci avait des ailes et était … rapide. Tout en fouillant ses poches. Oui ! Elle savait quoi faire.
Elle accéléra et au moment ou la bête allait l'attraper, se laissa tomber au sol et glissa sous un banc, avant de se relever d'un bond. Rapidement, elle sauta sur un muret au centre de la pièce et attrapa un caillou, profitant des quelques secondes de répit que lui avaient offert cette diversion. Elle attrapa la fiole qu'elle avait trouvé, la déboucha et versa une petite goutte de son contenu du le cailloux qu'elle avait ramassée. Elle avait trois secondes. Quatre maximum. « HEY ! » cria elle pour attirer l'attention de la bête tout en ramenant son bras en arrière. Ca ne manqua pas, la harpie se tourna vers elle. Une seconde plus tard Louise lui envoyait son petit caillou.
Petit caillou qui juste avant de l'atteindre prit la dimension d'un gros bureau avant d'aller s'écraser sur la bête. Aie... Bien fait ! Pensa la princesse en ajustant son haut de forme d'un geste fière. Elle fixa le gros caillou reprendre sa taille d'origine, libérant la créature. Salement amochée cela dit. Elle venait tout de même de se prendre presque 30kg de pierre en pleine face et a pleine vitesse. Une bonne partie du coté gauche de son corps ressemblait a de la bouillie. Et la bestiole lui en voulait apparemment.
Une main sur son chapeau – il aurait été stupide de le perdre – elle sauta a terre et se sauva. Sauf que la créature la rattrapa et la fit tomber a terre, folle de rage et de douleur. Rapidement, Louise attrapa une poudre dans sa poche et la souffla au visage de la bête, avant de lui envoyer un coup de pied en plein visage et de s'échapper. Cette drogue rendait la harpie aveugle durant quelques secondes, que la jeune femme mis a profit en reculant. Elle se faisait l'effet d'un lapin.
J'avais observé un silence presque méditatif durant tout le chemin en voiture, et même dans les égouts. Je n'adressais la parole à personne, ressassant ma rancune. De temps à autre, mon regard se posait, perçant et intense, entre les omoplates d'Egéon qui marchait devant moi. Je n'avais pas apprécié la façon dont il m'avait parlée, au manoir. J'avais quelques doutes, mais à présent j'en étais persuadée : il n'était pas franc avec nous. Je ne pouvais oublier de quelle manière il avait voulu me charmer, jouer au Don Juan. Et voilà que brusquement il me traitait comme une moins que rien. Je connaissais ce genre d'hommes, persuadé d'avoir toutes les femmes à ses pieds. Comme il avait "gagné" l'affection d'Hippolyte, il estimait que je n'avais aucune espèce d’intérêt pour l'instant. Et bien, il avait très mal calculé en jouant avec moi, car je détenais toutes les cartes en amour. J'en savais toutes les ficelles pour les avoir tirées depuis des millénaires. Il ne m'apprenait rien. Je pouvais encaisser le fait qu'il se montre dédaigneux avec moi, mais mentir au sujet de Poséidon, c'était une autre sorte de manoeuvre. Il en savait beaucoup trop pour rester innocent.
Je restai donc sur mes gardes tandis que nous avancions dans les profondeurs des souterrains de la ville. Lassée de rester à l'arrière, je dépassai Egéon pour me retrouver au milieu du groupe, en compagnie de Lily et Robyn. Nous avions dépassé des voitures depuis un petit moment, déjà. C'était plutôt curieux. Des légendes urbaines racontaient qu'il existait un Londres souterrain, une ville entière superposée à l'autre. Cela avait même stimulé l'imagination d'un auteur contemporain. J'éprouvai une certaine excitation à l'idée d'aller vérifier.
Hippolyte nous fit emprunter le tunnel bas dans lequel il fallait évoluer à quatre pattes. Je soupirai légèrement avant de suivre les autres. Quelle bonne idée de prendre le chemin qui nous empêchait de voir correctement de potentiels ennemis... Pourtant, je ne fis aucun commentaire. J'en avais assez d’être considérée comme le vilain petit canard du groupe, surtout que ma nièce ne se serait pas privée de faire une remarque bien sarcastique, encouragée par Egéon.
Je coinçai ma lampe-torche dans ma bouche et marchai à quatre pattes dans le tunnel humide et malodorant. Les faisceaux de lumière donnaient un aspect inquiétant au lieu. Heureusement que je n'avais jamais eu peur du noir. Le tunnel débouchait sur une vaste pièce envahie par la pénombre. Un escalator abandonné se dressait sur un coté, menant à une mezzanine branlante. Ca et là gisaient des bancs recouverts de poussière, tels des carcasses. Au centre, une statue effritée représentant un cavalier pourvu d'une lance sur un cheval dressé sur ses pattes arrière. J'écarquillai les yeux, subjuguée par ce décor fantôme de toute beauté. "Neverwhere..." murmurai-je, faisant allusion au monde souterrain.
Le Londres d'en bas avait bel et bien existé, mais il n'en restait que des ruines. J'arrivais trop tard. J'aurais aimé le voir à l'époque de sa grandeur. Cela devait être magnifique.
Je prêtai attention à Louise, qui signalait du mouvement dans l'ombre. Je plissai des yeux mais n'eus pas le temps de réagir que la jeune femme me poussait brutalement sur le coté. A l'endroit où je me trouvais une seconde plus tôt atterrit une harpie, toute en griffes.
Indignée, je faillis lui faire remarquer qu'on ne risque pas sa vie pour une déesse, c'est totalement stupide puisque les conséquences pour la jeune femme seraient forcément pires, mais elle courait déjà à travers la salle, poursuivie par la harpie. Je voulus lui porter secours. J'esquissai un pas mais à cet instant, deux autres harpies nous bloquèrent le chemin. "Londres est infestée par ces saletés ou quoi ?" fis-je d'un ton agacé.
Mon Marteau apparut dans ma main. J'avais hésité à l'appeler car je craignais être de nouveau envahie par une insensibilité totale, mais la vie de Lily était en jeu. Je devais tout risquer pour la protéger, même d'y perdre le peu "d'humanité" que j'avais. Je fis tourner mon arme entre mes doigts et me mordis les lèvres avant de le lever sur la harpie qui plongeait sur moi, tous crocs dehors. La créature sembla se heurter contre un mur à plus de cent kilomètres heure. La violence du choc fut telle qu'elle s'écrasa contre le métal du Marteau dans un fracas épouvantable, son corps se ratatinant dans une bouille compacte faite d'organes, d'écailles et de sang. Elle resta ainsi quelques secondes contre mon Marteau avant de se décoller dans un bruit de succion qui me fit frémir, et de s'écraser à mes pieds, méconnaissable. Je déglutis avec peine et jetai un oeil à mon arme qui ne gardait aucune trace du moindre choc, comme d'habitude.
Au loin, je vis Louise toujours aux prises avec sa harpie. Elle avait fait quelque chose pour l'aveugler, mais je me doutais que ça ne durerait pas indéfiniment.
"Je savais qu'on n'aurait pas du les emmener." grommelai-je tout en me dirigeant vers elle.
A mi-chemin, je me tournai vers Egéon et Aaron qui n'avaient pas l'air de combattre avec beaucoup de motivation, et leur lançai :
"Messieurs, ce n'est pas encore l'heure de dormir !"
Puis j'ajoutai, d'une voix pas si basse que cela :
"Le sexe fort... Tout dans le pantalon et rien dans les bras !"
Je fis tourner de nouveau mon Marteau dans ma main, mais ratai la harpie de Louise qui faisait des gestes trop désordonnés puisqu'elle était aveuglée. Vraiment, cette journée s'annonçait très mal. J'avais un très, très mauvais pressentiment.
Aryana : 90%
Diane Moon
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| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Le tact, et la diplomatie, étaient, deux choses, qui faisaient bien souvent, défauts, à mes frères, et sœurs, mais fort heureusement, pour eux, j'en avais suffisamment, pour tout le monde. Je préférais, les discussions, aux guerres, et j'étais généralement, plutôt de bon conseils. Ou tout, du moins, j'essayais, de l'être. C'était je suppose, ce qu'avait voulut dire, Gaïa par « ne laisse pas ton frère tout seule », elle voulait que je sois à ses côtés, que je l'aide, que je l'épaule, en fait que je devienne, son second son bras droit. J'étais disposée, à l'être, après tout, si je l'avais choisit pour être sur le trône de la citée, c'était pour une bonne raison.
Le pouvoir, ne m'intéressait, pas, il ne m'avait jamais intéressé. Tout, ce qui m'importait, était, que nous soyons, dirigés, par quelqu'un en qui je pouvais avoir confiance. Et, il n'y avait bien, qu'Apollon, Aphrodite, et Arès qui avaient se privilège dans ma famille. Arès, avait toujours, eu des capacités de leader, c'était ce qui m'avait « attiré » dirons, nous en premier chez lui, et qui m'avait secrètement, fait l'envisager, comme potentiel, candidat, au trône, si nous arrivions, à nous débarrasser du tyran qu'était Zeus.
Hippolyte, prit la suite des opérations, en main, elle proposa aux mortelles, d'aller choisir, une arme, dans la « collection » d'Egéon. Je restais, pendant ce temps, assise, dans la grande, salle en compagnie, de ma sœur, pendant qu'elles se préparaient. J'avais déjà mon arme. Mon arc, me suivait, depuis 5 millions, d'années. Fait, à ma demande, j'avais supervisé, jusqu'au moindre, petit détail, et j'avais aussi inclus, le fait qu'il n'était maniable que par moi. De plus, en cas d'extrême, urgence, il me restait le trident. Savoir le manier, ne voulait pas dire, pour autant que je l'aimais. Je, ne l'utilisais, qu'en dernier recourt. Il, était mon « joker » en quelque sorte.
Reprenant, ma tasse de café, pour la finir, je lançais un regard scrutateur, à ma sœur, et juste avant, de la porter le récipient à mes lèvres lâchait :
- Je suis de ton côté
C'était largement, suffisant, pour lui faire comprendre, que oui, moi aussi, je me méfiais d'Egéon, je n'avais pas spécialement, aimé sa manière de se comporter, avec elle. De quelle droit, se permettait-il de la traiter ainsi, il n'avait aux dernières nouvelles, pas franchement bronché, quand Aphrodite, le « séduisait ». C'était typiquement, à cause de ce genre d'homme, que j'étais intervenu, dans l'histoire, pour aider les femmes à s'émanciper. Je, n'avais pas défilé en tenue de suffragette, et crié haut et fort pour l'égalité des sexes, n’exagérons rien. J'étais bien plus subtile que ça. Les mots, étaient une meilleure arme. Une idée ou une simple remarque en apparence innocente, avaient bien plus de poids.
Une fois, revenue de « l'armurerie » comme je l’appelais, nous étions toute prête à partir, j'aurais préféré, qu'Aphrodite vienne avec nous, plutôt qu'avec Hippolyte et Egéon, mais manifestement, ce n'était pas le cas. J'avais, derechef, prit la place de devant, laissant, ainsi Louise, tranquillement, derrière, histoire de ne pas être embêté, toutes les 30 secondes par Aaron.
Je restais, silencieuse, le long du trajet, j'assimilais les informations, que j'avais en ma possession, concernant Egéon. Pour, une raison totalement, inconnu, il semblait beaucoup compter, sur ma personne, sur les décisions, que je prenais, ou sur ma manière, d'être. Et, quelque chose, dans tout ça, me paraissait louche. Que l'on accorde, du crédit à une déesse, je voulais bien, l'admettre, il fallait, être légèrement, stupide, pour ne pas, le faire. Mais, pourquoi m'accorder du crédit à moi ? Selon, lui, Poséïdon, même si je commençais, légèrement, à en douter, m'estimait beaucoup. N'était-il pas justement, en conflit, avec son défunt père ? Je, ne savais pas pour lui, mais personnellement, si j'avais été en conflit avec mon père, je ne compterais pas trop sur une personne qu'il a estimé, au contraire, je compterais plutôt sur une personne, qui connaissait, sa vrai nature. En l’occurrence, Aphrodite.
Je fronçais, les sourcils, je n'aimais pas cela. Quoi qu'il en soit, je ne devais, en aucun cas, me révélé, entièrement.
Fouillant, dans mon sac, je retombais, sur le sachet contenant, diverses sucrerie. J'avais toujours, refusé, de toucher à autre chose qu'à une tablette de chocolat. Mais, chaque minutes, qui passaient, me faisaient, ressentir, l'absence d'Apollon, plus douloureuse. Si, nous arrivions, à finir tout ça, et à faire du « shopping » comme le voulait, les filles, je savais, que je n'arriverais, pas à rester bien longtemps, sans trépigner. Un, lien gémellaire, était déjà en soit, quelque chose de fort, mais notre lien, à mon frère, et moi, était encore différent. J'avais, parfois l'impression, qu'il n'était là que pour moi, comme s'il était destiné à être ma moitié d'âme depuis le début. C'était stupide, bien entendue, pourquoi Gaïa, l'aurait-elle crée spécialement pour moi ?
Quoi qu'il en soit, cela, me rappelait, sa présence, et un sourire, comme je n'en faisais, que rarement, se dessina, sur mes lèvres, aussi me décidais-je à sortir un paquet de bonbon, de ce sac, je l'examinais, un moment, essayant de le décortiquer, juste en le regardant. Mais finalement, je me retournais, vers Louise à l'arrière et lui agitait sous le nez :
- On partage ? Demandais-je, je ne suis pas très sucrerie, mais, ça vient d'Apo', alors je vais faire un effort, à la seule condition que tu m'aide.
Je lui adressais un clin d'oeil complice, comme peu de personne, avaient pu se vanter, d'en recevoir. Mais, j'aimais beaucoup Louise, ce n'était pas le même genre d'amitié qu'avec Diana, mais, le lien, que je partageais, avec elle, m'était tout de même extrêmement cher.
Une fois, arrivé, Egéon, distribua, des torches, à tout le monde, tandis que nous, nous enfoncions, dans les souterrains de la ville. Aucun, doute, Briarée, avait bien calculé son coup. Je, n'étais, hélas, pas très utile, sur ce genre de terrain. Pas de ciel, dégagé, et donc impossible, d'effectuer, un quelconque contrôle lunaire. Pas, de verdure, ni nature, je ne pouvais donc, pas manipuler, quoi que ce soit. Et à moins, d'avoir, un quelconque accès à la mer (ce dont je doutais) je ne pouvais, hélas, pas faire de remake de l'Atlantide, en engloutissant, tout son repère, avec un gigantesque ras de marré. Ne, me restait, donc, que mes instincts de chasseuse, et de pisteuse, mon habileté, au tir à l'arc, ainsi que la fonction « arme » du trident. Autrement, dit, capable, de tuer, un demi dieu, d'un simple coup.
Hippolyte, nous fit, finalement, emprunté, un tunnel, étroit, où nous devions, marché à quatre patte. Je, ne fit aucun commentaire, même si je doutais que cela soit le meilleur, que l'on ai pu prendre. Nous débouchâmes, finalement, sur ce qui semblait être, les restes, d'une ville souterraine. Aphrodite, prit quelques instants, pour admirer, tandis que mes instincts, à moi, me disaient de rester, sur mes gardes, et de ne pas être inattentive. Et, j’eus raison, trois harpies, déboulèrent, de nul part, Louise, poussa Aphrodite, sur le côté, et chacune d'elle, s'occupa d'une. Mais, la dernière, où était-elle ?
Je le su, rapidement, lorsqu'elle fonça, sur les deux mortelles, restantes, Aphrodite, était aux prises, avec la sienne, de même que Louise, je devais, me charger, de la dernière. Impossible, de me servir de mon arc, je risquerais, de les blesser ou pire. Une seule flèche, perdue et c'était la fin. Elles, tuaient n'importe quel être, n'ayant rien de divin. Alors, j'utilisais, une solution, de rechange, je fit barrière devant elles, la harpie, me fonça droit dessus, je pouvais sentir, ses griffes, atteindre, ma peau, à travers, le tissus. Mais, je serrais, les dents, et lui lançait un coup d'arc, pour la sonner. Au moins, Robyn et Lily, n'avaient rien, c'était tout ce qui comptait. Moi, je pouvais me régénérer
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Artémis : 85% Les griffes de harpies ça fait mal
Hippolyte Sherman
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Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?
Tu m'as vraiment manqué Peg !
| Conte : Inventé | Dans le monde des contes, je suis : : la fille d'Arès.
Louise avait pris la tête du groupe. Mais Hippolyte laissa faire. De toute façon, personne ne savait vraiment où aller, alors chacun pouvait essayer. Elle suivit Louise, marchant à quatre pattes dans ce tunnel minuscule. Il y avait même des rats, c’était dégoutant. Pauvre rat, s’ils savaient ce qu’Hippolyte avait fait à un de leur camarade. A cette pensée, Hippo ne put s’empêcher d’avoir un léger sourire amusé. Et ce petit sourire s’efface légèrement lorsqu’elle se remit sur ses deux jambes. Ils étaient arrivés dans un endroit qui ressemblait un peu à un centre commercial enfoui sous terre. Les vestiges étaient impressionnants et Hippolyte était subjuguée par la beauté de ces lieux. « Ouawh, c’est quoi cet endroit ? » Elle s’était même empressée d’aller lire la petite pancarte non loin du groupe pour pouvoir répondre à sa propre question. Mais elle n’eut pas le temps de poser sa main dessus pour enlever la poussière que 3 harpies s’attaquèrent au groupe. Louise était prise en grappe par une harpie. Aryana en avait mis une K.O. et Diane engageait le combat avec la dernière qui avait voulu attaquer Robyn et Lily. Il fallait leur venir en aide. En venir à bout avec une arme à feu, c’était très risqué, trop même. Hippolyte ne maîtrisait pas du tout cette arme et elle n’avait pas envie de connaître l’expression « balle perdue » en direct live. C’est pourquoi Hippolyte était partie dans l’idée d’enlever son sac de l’épaule et d’y prendre sa lance pour mieux combattre. Cependant, juste quelques secondes d’inattention suffire pour qu’une harpie s’attaque à Hippolyte. La harpie avait agrippé la veste de la demi-déesse pour la tenir et l’envoyer ensuite se heurter à une grille non loin de là. Hippolyte eut à peine le temps de relever la tête qu’elle aperçut les griffes aiguisées de la Harpie. Et s’il n’y avait pas eu Egéon entre elles, Hip ne préférait même pas se demander quelles blessures elle aurait pu avoir ! Le demi-dieu s’était pris le coup de griffe à la place d’Hippolyte. Sans attendre, la jeune femme se releva en sortant sa lance pour pouvoir mettre un terme à la vie de la Harpie. Mais Egéon fut plus rapide. Il lui enfonça son bras en plein ventre. Hippolyte ne pouvait pas le voir de là où elle était mais le bras d’Egéon traversait la harpie, au point de ressortir par l’arrière. Cependant ce qu’Hippolyte put remarquer c’était le regard rempli d’incompréhension de la créature, avant que cette dernière ne s’écroule. Le regard de la harpie lui avait limite fait ressentir de la pitié. Hippolyte ne comprenait pas la raison de cette expression. C’était comme si la harpie ne s’attendait pas à ce qu’Egéon mette un terme à sa vie. C’était vraiment très étrange. Mais ce n’était pas le moment de réfléchir. « Merci beaucoup. » Bah oui, il lui avait sauvé la mise en quelque sorte. Il fallait bien le remercier mais il fallait aussi passer à l’action, car de nouvelles harpies venaient d’arriver. Mais comment étaient-elles ? Hippolyte observa la salle, ça bougeait dans tous les sens et c’était assez difficile de suivre ce qui se passait. Mais une harpie attirait l’attention de la demi-déesse puisqu’elle se dirigeait droit sur Louise qui était déjà occupée. « NOOOOOOON ! » Ce cri du cœur ne venait pas d’Hippolyte. Mais son regard se posa sur lui…Aaron.
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Hippolyte : 95% car sauvée par Egéon
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« J'avais bien dit qu'il
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En direct de la mission Les Petits Secrets d'Hippolyte ! Après le badass "Egéon Blackstorm" et l'intriguante "Melody", découvrez...
J'avais poussé un cri quand la Harpie s'était jetée sur Loulou et sans la moindre hésitation, j'avais fait un bond en direction de la jeune femme afin de prendre le coup à sa place. Saleté de Harpie. J'avais dit à Egéon que c'était des créatures dangereuses, mais il ne m'avait pas écouté. On m'écoutait rarement d'ailleurs. Je venais de me ratatiner, me retrouvant par terre, étalé comme une crêpe.
"Aîe... Ca fait mal..." avais-je dit tout en me relevant, tandis que la Harpie, elle aussi un peu étourdie, avait finie sa chute plus loin. Une fois debout, je m'étais tourné vers Loulou, qui semblait aller bien.
"Ca fait mal, mais ça en valait la peine. Je t'ai sauvé Loulou !" m'étais-je exclamé tout fier de moi. Puis, j'avais tourné la tête vers la Harpie en la pointant du doigt et en lui conseillant de ne plus faire de mal à ma bien aimée. Ces créatures étaient véritablement infect !
Elle s'était d'ailleurs relevée et au lieu d'attaquer Louise, elle était venue m'attaquer moi. Je m'étais défendu en mettant mes bras à la manière d'un boxeur quand il se prenait des coups et protégeait son visage. Elle frappait fort et en continue. Mais quelque chose avait fait du bruit derrière elle. On venait de lui cogner dessus et le temps qu'elle s'était tournée, j'en avais profité pour la prendre au cou et la ramener tout contre moi.
"T'en fais pas pour moi, Loulou, tout va bien ! Mais fait gaffe à celle qui arrive derrière toi !"
J'espérais qu'elle se tournerait à temps, le temps que je finisse d'étrangler cette Harpie. Ca n'allait pas me prendre plus d'une petite minute. Qu'est ce que c'était long quand même. Mais d'ici je pouvais voir ma Loulou combattre et c'était un spectacle terriblement badass et excitant.
"Vas y Loulou ! Met lui une droite !" avais-je hurlé, tout en continuant de serrer d'avantage le coup de la Harpie.