« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Les paroles d'Egéon tournaient et tournaient encore dans mon esprit. Il avait l'air honnête, sincère, intègre. Il avait un peu trop de qualités. J'aurais pu juger cela louche si je n'avais pas fait la connaissance de Pascal qui se révélait être un modèle de droiture. Les hommes bons existaient encore. Ils étaient rares, mais il m'arrivait encore d'en rencontrer. A partir de là, comment rester méfiante ? J'avais envie de placer ma confiance en lui. Et puis... cela m'amusait qu'il croit ne pas être sous mon charme. Sa main qui avait dérivé sur ma joue était la preuve tangible qu'il s'avouait déjà vaincu. Je souris. Un homme envouté était un homme sincère. Je frémis lorsqu'il me révéla qu'il savait ce qui s'était passé avec Poséidon. Aussitôt, je voulus ériger un mur entre nous pour éviter qu'il ne s'approche trop près, mais il m'assura qu'il était de mon coté. Etrangement, j'eus envie de le croire. Cette entrevue m'apprit que je pouvais au moins compter sur son soutien. Même si je ne le connaissais pas, c'était toujours mieux que rien. Nul ne savait la vérité à part lui et moi. Un frisson me parcourut subitement à la pensée qu'il sache TOUTE la vérité. Je croisai son regard. Non, il n'aurait pas pu me fixer de la sorte s'il savait ce que j'avais fait. Personne n'aurait pu poser les yeux sur moi avec tant de douceur après ça.
"Je reviendrai te voir." lui promis-je.
Une drôle d'impression m'envahissait. Un mal être qui me paralysait dès que j'y repensais un peu trop. Je n'éprouvais aucun remord, mais une sensation gênante. Je craignais qu'il ne découvre toute la vérité si je restais trop longtemps. Ce qui était parfaitement stupide puisqu'aux dernières nouvelles, un demi-dieu était incapables de lire les pensées d'une déesse.
Je tournai les talons après un dernier sourire, et ouvris la porte. Mon sourire s'effaça lentement alors que je découvrais Hippolyte de l'autre coté, prête à frapper contre la paroi -et pas uniquement contre cette dernière. Son regard en disait encore plus long que ses paroles, si c'est possible. Je réprimai un roulement d'yeux tandis que je l'écoutais, une once d'agacement dans mon expression faciale impassible. Elle me faisait penser à une oie furieuse. J'attendis patiemment qu'elle eut fini, après quoi, je déclarai posément, une main sur la hanche :
"J'en ai fini avec lui. Il est tout à toi."
Puis j'ajoutai, juste pour la faire enrager davantage :
"... Fais vite, il est épuisé."
L'ombre d'un sourire sardonique passa sur mon visage angélique. Elle passa devant moi comme une furie et me claqua presque la porte au nez. J'écarquillai les yeux, soufflée par son impolitesse. Je me mordis les lèvres, sentant la colère empourprer mes joues. Non, ne réveille pas tes vieux démons. Calme-toi, ce n'est qu'une enfant.
Je me ressaisis et me détourner de la porte pour m'avancer dans le couloir. L'heure viendrait où je lui donnerai une petite leçon, mais ce n'était pas le moment. Mieux ne valait pas éveiller la douce chanson de la vengeance... même si la mélodie était si douce à mon oreille...
Je retournai dans ma chambre, plongée dans mes pensées. Egéon ne m'avait pas dit l'essentiel : je ne savais toujours pas qui était sa mère. Pourtant, j'avais l'impression que c'était la clé de voute de toute cette histoire. Ses origines m'importaient. Alors peut-être pourrais-je terminer le puzzle composé par mon frère disparu...? Il ne manquait qu'une pièce, une seule, pour tout comprendre.
Je m'allongeai sur le lit -en prenant garde de ne pas m'enfoncer du coté cassé- et décidai de mettre tout ceci de coté pour l'instant. Après tout, il fallait etre fraiche et dispo pour le lendemain. Même si je n'avais pas besoin de dormir, je devais reposer mon esprit. J'attrapai la télécommande et allumai la télé. Quoi de mieux que de regarder un bon film ? En plus, on diffusait "Vous avez un message" avec Tom Hanks et Meg Ryan. Une pure merveille. Je m'installai plus confortablement sur le lit, quand brusquement, la chaine se brouilla. Je fronçai les sourcils alors qu'un flash spécial interrompait brusquement la diffusion d'un très bon film romantique. Apparemment, il y avait eu une émeute en pleine nuit à Londres... Fascinant, vraiment. Pourquoi empêcher les gens de voir le divertissement qu'ils réclamaient ?
J'affichai une moue agacée et éteignis la télé. C'est alors que j'entendis frapper à ma porte. Je me levai paresseusement et allai ouvrir. Je m'efforçai de sourire à Louise meme si la déception devait se lire sur mon visage.
"Je t'écoute."
La jeune femme me tendit un dossier. En l'ouvrant, je découvris avec stupeur quantité d'informations à mon sujet, mais aussi concernant Elliot, Judah et... Pascal. Une photo de nous deux avait été prise depuis l'appartement de Hope, lors de notre première rencontre. Les voyeurs n'avaient pas pu se rendre à Olympe pour nous épier, fort heureusement, mais... J'étouffai un cri de surprise en voyant un cliché qui nous représentait dans mon salon, juste après être revenus de l'Océan. Pascal était trempé de la tête aux pieds. Je clignai des yeux, observant chacune des photos avec des annotations. Ici je tenais Cassandre dans les bras, là je me promenais en compagnie de mon fils... C'était aberrant.
Je levai un regard médusé en direction de Louise qui m'expliqua d'où provenait ce dossier, qu'Artémis en avait un aussi rempli que moi, et qu'ils avaient été réalisés par Egéon. Lorsqu'elle eut fini de tout me raconter, je secouai la tête lentement.
"Non, Egéon n'est surement pas au courant. Il... il m'a confié certaines choses et c'est impossible qu'il mente. Il est de notre coté. Les coupables de ces dossiers sont forcément ceux en qui il a confiance. Donc Alexis et les autres... Je vais les observer de très près. On découvrira ce qu'ils complotent. Ne t'en fais pas."
Je lui souris pour la rassurer. En tous les cas, elle était une alliée fort utile en temps de "guerre".
"Merci pour tout." dis-je en tapotant le dossier. "Tu as du prendre un risque énorme."
C'était sans doute pour cela qu'elle s'était tant rapprochée de Aaron, dans la bibliothèque... Pour lui soutirer des informations. J'étais toujours subjuguée par le courage des mortels. Parfois, ils en avaient même davantage que nous alors qu'ils sont si éphémères et fragiles.
Je saluai Louise et refermai la porte. Le reste de la nuit se passa à éplucher le dossier dans les moindres détails.
Quand l'aube se leva, je n'étais ni très reposée, ni très fraiche, et encore moins "dispo". Cependant, un coup d'oeil dans le miroir suffit à me rendre ravissante. J'avais juste à le penser pour l’être. C'était un sacré gain de temps. Pour les réjouissances de la journée, j'avais troqué ma robe noire (qui avait failli faire lancer des éclairs aux yeux d'Hippolyte) contre une autre plus longue -elle m'arrivait au-dessus des genoux- bleu ciel, agrémentée de volants vaporeux, par-dessous laquelle j'avais mis un legging noir. Ma nièce allait adorer.
Je me dirigeai vers la cuisine d'un pas assuré. J'avais déjà passé mon sac contenant mon Marteau en travers de mon buste. Mes cheveux retenus par un peigne représentant un cygne doré flottait librement sur mes épaules en boucles lourdes. Mes ballerines ne faisaient aucun bruit sur le sol. J'avais opté pour des chaussures plates même si j'affectionnais les talons, car pour passer inaperçue, c'était nettement plus facile.
Des éclats de voix me parvinrent très vite. De toute évidence, la cuisine était très animée. J'entendis distinctement Hippolyte et ma soeur parler d'un plan. J'entrai tranquillement et souris brièvement à Artémis qui me proposa aussitôt l'un des deux lieux.
Avant de répondre, je pris le temps de m'approcher pour analyser la carte au-dessus de laquelle s'agitaient Hippolyte, Alexis, Ageron et Egéon. Je pris grand soin de frôler ce dernier en me penchant avec intérêt sur la carte, si bien que je sentis ma nièce frémir d'agacement. Mon sourire s'accentua avant de disparaitre. Me redressant, je déclarai à l'adresse de ma soeur :
"Je choisis l’entrepôt. La foret est ton lieu de prédilection. Un manoir dans les bois ne pourra pas te résister bien longtemps."
Je lui lançai un regard complice avant d'ajouter pour moi-même : et puis, qui sait, peut-être que je pourrais aplatir quelques petites choses au cas où ça tournerait mal à l’entrepôt ? Mon Marteau n'était pas dénué d'utilité. Il suffisait de voir le montant des travaux quand j'en avais fini avec le palais sous-marin de Poséidon. Je me sentais capable de le faire. "J'aimerais pouvoir laisser Lily en sécurité, mais j'ai bien peur de ne pas avoir le choix." dis-je, soucieuse. "Elle viendra avec moi. Après tout, le port ne peut pas être si dangereux. On essayera de rester discrètes. Tu dois prendre Hippolyte avec toi."
Je sentis ma nièce se hérisser de nouveau. Cette fois-ci, je ne pus réprimer un roulement d'yeux.
"Tu pourrais cesser de te comporter comme une créature unicellulaire ?" lui lançai-je en pivotant vers elle. "Tu es très forte, très douée au combat. Tu seras un atout majeur au cotés de ma soeur. Mais si tu refuses cet honneur, tu peux sans aucun souci tenir la main de Lily pendant notre promenade sur le port !"
Le ton de ma voix était toujours très calme, même s'il avait tout du timbre réprobateur d'une mère mécontente.
Toujours détachée, je me tournai ensuite vers Egéon et n'écoutant que l'appel insidieux de la vengeance, je glissai les mains dans sa nuque pour l'attirer vers moi et l'embrasser langoureusement. Je fermai les yeux, m'abimant dans la délectation de sa tendresse inattendue. J'entendis un cri étouffé, ainsi que le bruit sourd d'une viennoiserie qui tombe sur la table.
Je me reculai quelques secondes plus tard, le souffle court et un sourire aux lèvres. Cela n'avait pas duré longtemps, mais juste assez pour rendre jalouse ou enragée la cible, voire les deux à la fois. Je tapotai la chemise d'Egéon et murmurai d'un ton parfaitement audible :
"Si on s'en sort, on poursuivra la conversation que l'on a commencée hier soir..."
Puis, tout aussi tranquillement, je m'éloignai de lui pour déambuler non loin de la table. J'avançai ma main vers la corbeille de fruits mais me ravisai comme si je m'étais brulée. A la place, je pris un croissant nature, puis j'interpellai de nouveau ma soeur :
"Alors, qu'en dis-tu ? Ma proposition te convient-elle ?"
Je n'osai plus croiser le regard de Hippolyte. Même si en apparence, je ne montrais aucun embarras, je me sentais très mal. Cette pulsion vengeresse me donnait presque la nausée. Je n'arrivais jamais à m’arrêter. Et Egéon, qu'allait-il penser ? Je l'avais proprement utilisé pour mon bénéfice personnel, pour faire enrager une pauvre enfant. Je décidai d'éviter également et méthodiquement son regard. Finalement, toute mon attention était focalisée sur ma soeur. La seule qui avait encore un peu de sympathie pour moi.
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Une musique s'éleva dans la chambre, faisant ouvrir un œil embrumé a la jeune femme qui occupait le lit. D'un geste flasque elle fit tomber son bras sur le téléphone posé sur la table de nuit et le tira a elle, sous les couvertures, avant de se mettre en position fœtal. Les yeux clos, elle profita le cet instant ou l'esprit se trouve entre le rêve et la réalité, dans son petit cocon de chaleur. Elle ne voulait pas se lever. Comme d'habitude, sa nuit avait été agrémentés de cauchemars qui l'avaient empêcher de se reposer correctement.
Heureusement, ses crises d'angoisse et ses apnées du sommeille et ses cris de terreur avaient diminués depuis quelques temps, mais le reste, les larmes et les gémissements étaient restés. Elle avait besoin de temps. « Allez debout »
Se redressant, elle fit le tour de a pièce des yeux, remarquant avec soulagement que sa chaise n'avait pas bougé d'un poil. Puis elle sorti du lit et alla a la douche, s'éveillant tout a fait au contact de l'eau chaude sur sa peau. Elle allait devoir avoir une discussion sérieuse avec le maitre des lieux. Ou au moins lui dire sa façon de penser. S'habillant rapidement, elle hésita a garder la bande autour de ses doigts qui avaient tout a fait guéris durant la nuit. Ca vaut mieux, ils ne sont pas au courant … Elle enroba donc sa main, laissant ses mouvements libre avant de descendre dans la cuisine.
En arrivant dans l'embrasure de la porte, elle se stoppa. Déjà, l'abruti n°1 ( dénommé Aaron) était là, et la regardait avec un petit sourire amusé, bien que son nez, dans un état dont la jeune femme pouvait être fière, témoignât de ce qu'il c'était passé. Elle le fusilla du regard et se dirigea, furieuse, vers Egeon, avant de poser un doigt sur son torse, le faisant reculer a chaque coup qu'elle mettait. « Que ce quoi claire, si ton pote s'approche encore une fois de moi je ne me contenterai pas de lui péter seulement le nez pigé ? Alors tu fait comme tu veux mais tu le calme ! ». Elle recula, laissant Egeon se redresser. « Tiens le en laisse si il le faut, mais surveille le. »
Oui elle passait un peu ses nerfs sur lui. Mais après tout c'était lui l’hôte et il semblait être le chef du petit groupe. Il avait donc une part de responsabilité dans ce qui c'était passé. Emportée par la colère, Louise n'avait pas remarqué la tension qui régnait dans la pièce a son entrée.
Se passant une main sur le visage, elle soupira. Elle devait se calmer. Le simple fait de pensé a ce qui c'était passé la veille la mettait en rage. La jeune femme jeta un regard noir a Aaron et alla se faire bouillir de l'eau, faisant un détour pour ne pas s'approcher de lui. Un thé lui ferait du bien, c’était certain. Les poings serrés, elle fixa la bouilloire qui chauffait, peu disposée a répondre aux questions. Elle ne devait pas craquer. Reste calme. Inspire. Expire. La princesse attrapa une tasse, mit un sachet dedans et s'installa a table, attrapant divers mets. Enfin, son attention se porta sur les autres.
Apparemment, ils organisaient une expédition pour la journée. Mordant dans une chocolatine, Louise comprit rapidement qu'elle allait accompagner Diane visiter un vieux manoir dans la foret. Louise fit un sourire a la déesse, soulagée de ne pas être séparée d'elle. « Comment on y va ? » demanda elle a cette dernière. « Par téléportation ? ». Ce fut Aryana qui répondit, lui expliquant que les bracelets ne permettaient par ce moyen de transport. Entre le moment ou ils arrivaient et celui les bracelets s'activaient, il y avait apparemment une fraction de seconde ou ils n'étaient pas protégés et risquaient de perdre la mémoire. La malédiction les en avait protégé a leur premier déplacement, et le ferait aussi a leurs retour. Mais entre temps, elles devraient se déplacer par leurs propres moyens.
Louise soupira. Comment allaient elles faire ? Alexis prit alors la parole. « Je vais venir avec vous, j'ai une voiture, je pourrais vous y conduire. Et puis je sais ou c'est.». Ça paraissait une bonne solution. Louise jeta un regard a Diane, et il fut rapidement convenu qu'il en serait fait ainsi. Louise poussa un soupir de soulagement. La voiture était complète, elle n'aurait pas a être en compagnie d'Aaron.
La jeune femme se leva rapidement et quitta la salle, prétextant aller chercher ses affaires, pour échapper au regard scrutateur du demi dieu et a la tension qui régnait dans la cuisine. Elle attrapa le manteau de Jeff et se blottie dedans avant de se mettre en boule sur son lit. Elle voulait rentrer. Ca ne devait pas se passer comme ca. Personne n'aurait du l'agresser, et elle avait l'impression que Hippolyte voulait tuer Aryana. Elle avait bien vu la tension qui régnait dans la pièce quand elle avait été assez lucide pour faire attention a son entourage. Tout cela l’inquiétait profondément. Elles ne devaient pas se disputer. Hippolyte, Aryana, Diane, Robyn, Lily... Elles étaient faces a Egeon, Alexis, Aaron et Agenor. C'étaient eux qui avaient des dossiers sur les déesses. C'était d'eux qu'elles dont elles devaient se méfier. Elles devaient garder leurs énergie pour découvrir ce qui se tramait ici, et pas la perdre bêtement en disputes futiles.
Louise se redressa. Elle devait essayer d'arranger la situation. Mais elle connaissait Hippolyte, ce ne serait pas simple. Peut être prendre un peu de distance avec sa tante l’aiderait il... Elle redescendit et raidement, ils se mirent en route.
Alexis les fit monter dans sa voiture et prit le volant, tandis que la princesse s'installait a l’arrière, a coté d'une fenêtre. Écoutant d'une oreille a conversation, elle laissa son esprit dériver. Elle pensait a Charlie, se demandant comment il allait, a Jeff. Avait il ouvert la boutique aujourd'hui ? Comment allait il réagir en voyant que son manteau avait encore disparu ? Et Nath … Comment se sentait il ? Elle n'avait pas eut de nouvelles depuis leurs « discussion » et se demandait comment il allait.
Le paysage défilait, la ville laissa peut a peu place a la verdure. Ce qu'elle avait apprit en « squattant » sa tête l'avait perturbée. Elle lui plaisait. Vraiment. Et elle ne savait pas comment réagir. Elle n'avait rien d’intéressant pourtant. Et puis, c'était Nathanaël ! Le dieu du mensonge ! Il t'a torturé. Il a disjoncté, il venait de perdre sa sœur. Il t'a refais vivre Joshua ! Un frisson la parcourut. Il c'est excusé. Et c'était un peu ma faute. Louise c'est le dieu du mensonge ! Il m'a embrassé. Il était sincère. Louise ! Bon sang reprends toi ! C'était rien ! Juste … passager ! La jeune femme se mordit la lèvre. Je sais.
Il ne pourrait rien y avoir de plus entre eux. Il était un dieu, elle une vulgaire et banale humaine. Et au vu de ce qu'elle avait vu quand elle était dans sa tête il était extrêmement volage. Des femmes il en avait a la pelle. Elle n'était qu'une de plus. Un simple jouet. Certes il avait été sincère mais ca ne voulait rien dire. C'était juste une attirance passagère. C'est fini maintenant.Elle hocha la tête aux paroles de sa conscience. Voila. Le sujet était clos.
Louise se redressa. Le silence c'était installé dans la voiture, et les hauts parleurs diffusaient une musique douce. « Alors Louise ? » Demanda la fille d'Héra. « Qu'est ce qu'il c'est passé entre toi et Aaron ? ». ses yeux pétillaient d'amusement, surtout quand celle de la princesses se colorèrent de rose. Elle évita un instant son regard avant de soupirer. « Il m'a embrassé. » lâcha elle d'une voix d'outre tombe. « Il doit vraiment mal embrasser pour que tu ai l'air aussi désespérée ! ». La jeune femme leva les yeux au ciel et se mordit les joues. « Non, ce n'est pas ça, c'est juste que … je n'ai pas eut le choix. ».
Elle ne savait pas vraiment comment leur expliquer que si elle avait pu elle se serait enfuit. Elle se sentait terriblement mal depuis la veille. Fixant un point dans le vide, elle refusait de croiser le regard de ses compagnes, morte de honte. « Et qu'il se permette de faire ca comme ca, ca m'a … énervée. ». La demis déesse eut un sourire indulgent. « Ca aurait énervé n'importe qui. Enfin en tous cas, bravo pour ton coup, son nez était en miettes, j’espère que ca lui aura servit de leçon ». « Oui, moi aussi » répondit la princesse d'une petite voix. Alexis fit ralentir la voiture. « Nous ne sommes plus très loin, vaut mieux continuer a pieds ». Elle descendit de voiture, et lâcha, pour détendre l'atmosphère « Aah... ca me rappelle le jour ou j'ai initié Myriam a l'art du baiser ». « T'as déjà embrasser une fille ? » lâcha Louise en s'extirpant de son siège. Étrangement elle trouvait cela étonnant venant de la demi-déesse.
Aléxis se tourna vers elle, un sourire mutin aux lèvres. « Oui, et même plusieurs fois... Je suis plus tôt douée dans mon genre. Pourquoi, tu veux essayer ? » Louise eut un rire. « Sans façon, merci ! J'ai eu ma dose pour l'instant ! ». Le petit groupe s’enfonça dans les bois et finit par rapidement atteindre le début de la propriété du manoir de Biarée.
J'assistais, à la « chamaillerie » entre ma sœur et ma nièce, tout en retenant, le soupire d'exaspération, que j'avais envie de pousser. Croyaient-elles vraiment, que c'était le moment, pour une gueguerre, concernant, Egéon. Sans compter, que je connaissais, parfaitement, Aphrodite, tout, ceci n'était que de la provocation, ni plus ni moins. Je m'accordais, un instant, pour lever, les yeux face à leur comportement. La plupart raillaient, le fait que j'étais vierge, mais cela avait au moins un avantage : je n'avais jamais eu personne, donc pas d'ex, louche, à me « disputer » avec Aphrodite, ou Hippolyte, et ce n'est pas avec Pitch, que ce genre de situation, arriveraient. De plus, je connaissais ma sœur, même si elle ne montrait rien, elle n'était pas très fière d'elle :
- C'est bon pour moi dis-je, je prendrais le manoir et toi le port
Ainsi fut décidé, je remontais, donc, chercher mon carquois, que j'avais posé au pied, de mon lit, et le positionnait sur mon dos. J'aurais pu changer, mes bottes à talon, mais quoi qu'en dise certain, cela pouvait s'avérer très pratique les talons, en particulier lorsque l'on les positionnait, sur la gorge, d'un ennemi à terre. J'avais remarqué, que généralement, l'on obtenait directement, ce que l'on voulait.
Alexis, devait nous conduire au manoir, en voiture, nous ne pouvions pas nous téléporter, cela risquerait de faire perdre la mémoire à Louise et Robyn. Malgré le fait, que ces bracelets, commençaient à présenter plus d'inconvénients que d'avantages, je n'en dit rien. Je devais, apprendre, à être un peu plus en groupe. Actuellement, c'était moi la « figure d'autorité » et je voulais, à tout prix, ne pas réitérer, le fiasco, de l'expédition, qui nous avait conduite au sanctuaire. Néanmoins, je n'avais pas la bande de casse pied, que je me trimballais alors à ce moment là. Plus, jamais d'expédition de ce genre avec Hadès ou Dolos. L'un, jouait avec mes nerfs, et l'autre, invitait n'importe qui à se joindre à nous.
Nous, étions, donc installé dans la voiture, j'avais pris la place de devant, tandis qu'Hippolyte, Robyn, et Louise étaient derrière. Je ne suivais, la conversation, entre Alexis, et Louise, que d'une oreille, distraite, j'avais un peu de mal, à mettre mon empathie, sur pause, il y avait trop d'émotions, autant chez elle, que chez ma nièce, et cela commençait, quelque peu, à me donner mal au crâne. Entre celles négatives, de la fille d'Arès, et celles de Louise...D'ailleurs, elles me firent, quelque peu froncer, les sourcils, elle semblait troublé, en plein débat interne. Je me promit, d'avoir une discussion, avec elle plus tard.
Nous arrivions, finalement, dans les bois, déjà, je me sentais, plus sereine, plus apaisée. J'étais dans mon élément. La forêt qui était si chère à mon cœur :
- On, va continuer à pied, dis-je, autant ne pas trop attirer l'attention.
Tout le monde sembla m'obéir, sans broncher, même si Hippolyte semblait d'une humeur massacrante. C'était bien partis, je la sentais bien cette expédition. J'adorais ma nièce, mais, devoir avoir une demi déesse ronchon à côté de moi, ne serait pas d'une grande aide :
- Aphrodite, n'a pas fait ça par plaisir, dis-je
Elle s'apprêta à protester, mais je la fit à nouveau taire :
- Non, je ne la défend pas, vous êtes toutes les deux fautives dans cette histoire, et je ne prendrais le parti de personne, ce genre d'histoire, dépasse largement mes compétences. Je suis vierge, tu te rappelle ? ça évite ce genre de problème. Quoi qu'il en soit, votre petite guerre, n'a pas lieu d'être, je te le dit à toi, mais je le lui dirais à elle aussi. On, ferait mieux, d'être soudé, au lieu d'essayer de se planter des couteaux, dans le dos, à chaque moment de « faiblesse » de la partie adverse.
Je la laissais méditer là dessus, tandis que nous approchions, du manoir de Briarée. Je m'arrêtais, brusquement, pour mieux évaluer la situation : Il y avait une bonne dizaine de personne, peut-être même plus, avec ceux qui étaient peut-être à l'intérieur, je ne voyais que ceux à l'extérieur. Une chose, était sure, ce manoir, était encore mieux gardé, que la demeure du président des états unis.
Mais autre chose m'intriguait, tous ces gens, ne semblaient, pas nous voir. J'aurais pu provoquer un ras de marré, avec le trident, qu'ils n'auraient rien vu. Cela, ne devrait-il pas être l'inverse, plutôt, nous incapable, de les voir, mais eux capable de nous voir. Tout, ceci, était étrange, trop étrange, et ma méfiance, n'en était que plus renforcé.
Tandis que je balayais, la propriété du regard, mon regard tomba sur un visage connu. Il, avait changé, depuis la dernière où je l'avais vu, mais d'un côté, bien des années avaient passés, depuis notre dernière rencontre. Et, les changements, n'étaient pas que physique :
- Qu'est qui a bien pu te pousser à rejoindre le camp de Briarée Ploutos murmurais-je pour moi même
Il, savait parfaitement, le tyran qu'était Zeus, je pense que ma sœur, lui en avait suffisamment, parlé. Et, que j'avais également, bien partagé mon expérience, personnelle. Si le fils, était exactement, comme le père, qu'avait-il pu se passer ?
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« T'inquiètes Elliot, c'est
pour Halloween... un déguisement...
mais ça fait mal... »
| Conte : Dumbo ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Dumbo ☣ l'éléphant qui sait voler. ϟ
"C'est quand même bizarre..." avais-je dit tout en tournant la tête vers Aphrodite qui conduisait la new beetle rouge de Agenor. Ce dernier était assis juste derrière nous et j'avais également tourné la tête vers lui pour voir s'il nous écoutait. Mais il avait ses écouteurs, vue que la musique qu'on avait mis le dérangeait. Pourtant c'était énorme comme choix !
"Je veux dire que... Enfin embrasser Egéon c'est comme embrasser Elliot."
Je sentais que Aphrodite n'appéciait pas la comparaison. Mais c'était vrai quoi. Egéon était un demi dieu, c'était la même espèce que Elliot. Enfin, elle aurait pu elle aussi l'avoir. C'était bizarre, non?
"Je veux dire que Egéon est aussi le fils d'un dieu. L'embrasser c'est embrasser un demi dieu, donc Elliot, vue qu'il est un demi dieu et..."
Je m'étais mordu les lèvres. A dire vrai c'était pas la même chose. La comparaison n'était pas bonne. Ca me semblait toujours un truc mauvais, mais ça l'était quand même beaucoup moins du coup.
"Enfin c'est pas Elliot et heureusement, car il est déjà pris." avais-je dit avec un grand sourire, avant de me faire à nouveau toute petite tout contre mon siège. J'avais ramené mes pieds tout contre moi. Et comme Aphrodite avait accélérée l'allure, je m'étais dit que mettre ma ceinture ne serait pas une mauvaise chose.
"Désolé... C'était déplacé et... et puis c'est bien d'embrasser un garçon, ça procure beaucoup de plaisir ! En plus c'est Egéon, il est pas mal sexy. D'ailleurs s'il ne l'était pas, Hippolyte ne serait pas sortie avec lui par le passé !"
En y réfléchissant bien, elles avaient embrasser le même homme. Ca rendait à nouveau la chose très bizarre, mais fort heureusement, Ageron nous avait interrompu en indiquant du doigt un groupe d'entrepôt. Aphrodite c'était arrêtée devant et on avait quitté la voiture. Même si j'aurai préférée m'éloigner d'elle, je m'étais grandement approcher de la déesse. Je me sentais bien plus en sécurité avec elle qu'avec le demi dieu. Ah ben tiens, lui aussi ça en était un. Si elle venait à l'embrasser ça serait comme embrasser... Fallait que je me retire tout ça de la tête.
"Ca a l'air plutôt calme. Comment on sait dans quel entrepôt on doit aller ? Y'a peut être un plan quelque part ?"
J'avais tourné la tête vers Ageron qui semblait mieux connaître le lieu que nous, mais il me regardait tel un poisson rouge, avec la bouche à moitié ouverte.
"Un plan? Avec indiqué l'emplacement des méchants? Elle est bien bonne celle là ! On voit que t'es qu'une mortelle !"
Sa remarque était très déplacée et je l'avais mal pris. D'ailleurs, il n'était plus question que je lui adresse la parole. Non mais franchement... Ca peut arriver qu'il y ait un plan !
Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Mes doigts pianotaient nerveusement sur le volant. Je ne m'attendais pas à une telle conversation dans une voiture, surtout avec en bruit de fond "Stupid Girls" de P!nk. Les lèvres pincées, je fixais la route. Je regrettais de plus en plus d'avoir lié mon bracelet à celui de Lily. J'aurais pensé que ce genre d'expérience nous aurait permis de sympathiser en profondeur, mais depuis quelques instants, sa présence me devenait littéralement insupportable. Je tentais de ne pas me laisser envahir par l'irritation, car j'avais déjà mis une demi-déesse en rogne et sans doute que ma soeur en payait actuellement le prix. Je me sentais vraiment mal. Pourquoi agissais-je comme une garce inconséquente dès que l'on me manquait de respect ? J'aurais pu me contenter de regarder Hippolyte de haut, mais non, il avait fallu que je mette le feu aux poudres. Je ne résistais pas à l'appel de la tentation. Maybe if I act like that, that guy will call me back Porno Paparazzi girl, I don't wanna be a stupid girl Baby if I act like that, flipping my blond hair back Push up my bra like that, I don't wanna be a stupid girl
Qu'était-ce donc que ces paroles ? J'avançai mon index la radio pour changer la station, mais me ravisai au dernier instant. Cette musique avait l'air de plaire à Lily. Elle battait la mesure avec sa main tout en me faisant part de ses analyses plus ou moins discutables. Agacée, j'enfonçai la pédale de l'accélérateur. Je me retrouvai aussitôt collée contre mon siège. J'esquissai un faible sourire. Qui aurait cru qu'un monstre se cachait dans le moteur d'une New Beetle ?
Agenor râla concernant la fragilité de son véhicule et je lui lançai un regard dans le rétroviseur sans pour autant ralentir. J'avais proposé de conduire, il n'avait pas refusé, alors maintenant il en assumait les conséquences. "Elliot n'est PAS un demi-dieu." corrigeai-je d'un ton mécanique. "Il est un dieu à part entière car son père n'est pas un mortel. Il n'a rien de 'demi', donc ça n'a rien à voir avec Egéon."
Je trouvais mes explications un peu minces, aussi ajoutai-je en décollant mes doigts du volant pour l'agripper souplement :
"De toutes façons, ce n'est rien de sérieux."
Pourquoi cherchais-je à la rassurer à ce propos ? Après tout, qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire que je sois attachée ou pas à Egéon ? Sur la banquette arrière, Agenor étouffa un rire moqueur. Je fronçai les sourcils.
"Il vaut mieux que tu ne dises rien à Elliot concernant tout ça, quand tu le reverras. Je pense que ça serait un coup de trop pour lui, après la façon dont il a appris pour..."
Pascal. Je me mordis les lèvres. Je pensais toujours à lui, perdu dans un autre monde, en compagnie de Merida, la fille à la chevelure de feu qui aurait tôt fait de résoudre leur sentiment d'inachevé... Je fermai brièvement les yeux. Je ne lui en voulais pas de l'avoir choisi elle au lieu de moi. Après tout, nous nous connaissions à peine. Je me demandais simplement s'il songeait encore à moi. Je passai instinctivement une main sur mon cou comme pour toucher un médaillon invisible.
Agenor me fit revenir à la réalité en désignant un groupe d’entrepôts non loin. Je bifurquai dans cette direction et me garai à l'entrée du port. Je sortis de la voiture, claquai la porte et plaçai mon sac sur mon épaule. Lily demanda comment on reconnaissait le "bon" entrepôt, ce à quoi le jeune homme répondit en se moquant pratiquement d'elle. Je lui jetai un regard noir et répliquai du tac au tac :
"J'aimerais que tu observes un peu plus de respect envers ma belle-fille. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais je suis légèrement à cran ces derniers temps."
Il n'osa rien dire d'autre. Je plissai des yeux avant de lui décocher un sourire ravissant et de lui tourner le dos. Louise avait raison au sujet des "seconds" d'Egéon. Ils étaient sans nul doute des traitres. Je n'avais pas du tout apprécié la façon supérieure dont Agenor avait parlé à Lily.
Je sentais une fluctuation dans l'air au niveau du deuxième entrepôt. Je levai la tête et restai immobile un court instant, avant de dire d'un ton assuré :
"C'est par là."
Je pris la tête de la marche, Lily trottinant sur mes talons, Agenor un peu en retrait. Une fois devant la porte en métal de l’entrepôt, je tendis l'oreille. Aucun bruit. Pourtant, j'étais certaine que les ennemis se trouvaient à l'intérieur. L'atmosphère était légèrement différente.
Je posai une main sur la grande porte pour l'ouvrir mais à cet instant précis, un vrombissement d'ailes me fit tourner la tête sur la gauche. Deux harpies venaient de surgir de derrière le mur. L'une d'entre elles visait Lily, ses doigts griffus tendus en avant. Sans réfléchir, j'attrapai sa main pour la tirer vers moi mais quelque chose de mou resta dans ma paume. Déconcertée, je jetai un coup d'oeil à la moufle violette que j'avais en main. Lily eut heureusement la bonne idée de plonger sur le coté pour éviter la harpie qui, du coup, fonça droit sur moi. Je n'eus pas le temps de l'éviter. Ses doigts griffus lacérèrent mon bras. Je poussai un cri de douleur avant de lui donner un coup de pied qui la fit remonter en chandelle. "Bon. Il faut s'en débarrasser." dis-je en dégainant mon Marteau, le visage fermé. "Lily, TU viens derrière moi. Oui, c'est un ordre."
Je fis tourner mon marteau dans ma main quelques secondes tandis que la harpie fonçait en piqué sur nous. Elle ouvrit grand sa mâchoire parsemée de dents aussi longues et piquantes que des aiguilles. Je lui donnai un coup contre son visage qui s'écrabouilla sous la violence du choc. Ses dents émirent un bruit de cristal lorsqu'elles jaillirent de sa gueule pour tomber sur le sol. La bestiole rejoignit bientot sa dentition après avoir roulé sur plusieurs mètres. Sous la violence du Marteau, elle n'était plus qu'un amalgame de chair ensanglantée.
Je déglutis avec peine en me redressant, remis une mèche de cheveux derrière mon oreille. Agenor fit une remarque du style "Wouah... ça arrache, ce truc !" que j'ignorai, jetant un regard implacable à la seconde harpie qui hésitait à nous attaquer. Oui ma belle, je suis sur les nerfs aujourd'hui. Je crois que ça se remarque.
Aryana : 90% Harpie numéro une : explosée ! Harpie numéro deux : 100%
Lily Olyphant
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pour Halloween... un déguisement...
mais ça fait mal... »
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Quand on s'était approchées de l'entrepôt, deux créatures volantes comme celles de l'hôtel, nous avaient attaquées. Je n'aurais jamais dû mettre les pieds ici, mais il était trop tard ! J'étais restée clouée sur place, me contentant de les observer. C'est fou ce qu'elles avaient de belles ailes, on aurait dit des fées. Elles étaient peut-être de la famille des fées. Elles connaissaient Peter Pan? Et les enfants perdus? J'avais toujours eu envie de les rencontrer.
L'un d'elles avait foncée droit sur moi et je voyais déjà ses doigts tout griffus s'approcher dangereusement de mon visage. Aphrodite avait pris ma main, mais mon gant était partit tout seul. J'avais ouvert des yeux encore plus grand et j'avais lancé un petit NON ! Car on allait voir ma...
Perdu dans mes pensées je n'avais pas vue que la harpie était toujours là et j'avais dû plonger rapidement sur le côté pour l'éviter de justesse. Du coup, elle s'était dirigée droit sur la maman de Elliot. Je ne pouvais la laisser seule. Il fallait que je me relève rapidement pour aller l'aider, même si je ne voyais pas très bien quoi faire. Elle venait de pousser un cri de douleur juste avant de donner un coup de pied à la créature.
"Je viens ! Je viens !" m'étais-je écriée quand Aphro m'avait demandée de me mettre derrière elle. C'était un ordre, je ne devais pas désobéir et à dire vrai, je me sentirais bien plus en sécurité derrière elle que là où j'étais.
J'avais vue le marteau de Aryana tourner dans sa main à la manière de Thor dans le film. C'était un trop bon film ! Surtout le second volet quand Loki était monté sur le trône de Asgard. C'est fou ce que ça me rappelait ma vie de tous les jours. Enfin, le fait de voir des dieux de partout, des trônes et d'autres choses de ce genre. Mais bon, on n'avait pas de Heimdall ici. Dommage d'ailleurs, car il était super méga sexy.
Agenor avait laissé échapper un wouah quand la créature s'était transformée en une traînée de chair. Ce qui n'avait pas empêchée la seconde de foncer tête baissée sur nous. J'avais pris Aphrodite par les épaules et je l'avais tirée vers moi, en arrière. J'avais juste eu le temps de me retenir que la bestiole était passée devant nous et qu'on s'était reculées jusqu'à être tout contre un autre entrepot. Je tenais toujours Aphro tout contre moi, juste avant de la libérer.
"On a eu chaud !" avais-je laissée échapper avant de me remettre droit. J'avais vue au loin la créature faire demi tour, regarder vers nous et revenir à nouveau.
"Vite ! Vite ! Le marteau !" avais-je hurlée à Aphrodite qui n'avait pas encore tourné la tête pour la voir arriver. Fallait faire vite et frapper fort.
"Frappe fort ! On peut l'avoir !"
J'avais tournée la tête vers Agenor pour voir où il était, car monsieur ne se bougeait pas beaucoup pour nous aider.
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(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
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J'avais dormi comme une marmotte qui aurait pris des somnifères. En gros, très bien. Quand j'avais croisé Louise, elle n'avait pas vraiment voulu parler, et ça m'avait arrangé. On était tous vivants, hourra ! Je voyais pas de raisons pour m'empêcher de reprendre des forces en squattant le lit. Au début j'avais eu un peu de mal quand même. Il n'y arrêtait pas d'avoir des allers-retours, et parfois ça parlait beaucoup trop fort pour le bien-être de mon sommeil. Mais à part ça, c'était tranquille. J'avais bien fermé la porte à clé, Lucille était sagement posée contre la table de chevet, à portée de main, et le matelas était hyper confortable. Pas besoin de demander plus.
Je m'étais finalement réveillée à cause du soleil. Et l'odeur de viennoiseries. Je vous jure que ça sentait les croissants chauds. Au réveil, je crève toujours de faim. Toute la journée je crève de faim, enfaîte. Mais au petit déj', je peux faire une razzia. Même si je préférais nettement des cupcakes, les pains au chocolat et aux raisins, ça peut le faire aussi.
Je me changeais rapidement, en prenant un peu plus de temps pour me maquiller. Ce qui voulait principalement dire que je rendais encore plus sombre mon regard. J'étais pas fan des couleurs pastels et toutes ces conneries. Le noir, ça m'allait bien. Je voyais pas de raisons de changer. J'accrochais mes cheveux en une queue de cheval haute pour ne pas être dérangée par des mèches rebelles, avant d'attraper mon sac dans lequel je fourrais Lucille et de descendre dans la salle à manger. C'est dingue comme c'était simple de s'y retrouver quand il faisait jour.
Tout le monde était déjà réuni, et ils avaient l'air d'être en mode « on part faire la guerre ! ». Génial. On pouvait pas avoir une journée de repos encore ? Je m'asseyais bien sagement à table en prenant un bol de lait et cinq grosses viennoiseries, que je dévorais tout en regardant le petit jeu entre la blonde canon avec sa robe qui embêtait Hippolyte par rapport au sourcilleux. C'était glauque quand même. Ils étaient pas censés être de la même famille ? Beurk. Non, je voulais même pas imaginer que je prenais mon petit déjeuner en compagnie d'une bande de consanguins. En plus c'était pas juste, ils étaient tous beaucoup trop beaux.
En toute logistique, je suivi le groupe dirigé par Diane, celui qui allait visiter le manoir. J'aurai bien été avec Lily perso. C'était la seule personne que je connaissais un minimum, et qui me laisserait sûrement pas mourir dans un coin sans rien remarquer. Mais bon, vu que j'étais liée par le bracelet avec Hippolyte... Fallait que j'assume mes choix.
Je me sentie un peu plus excitée quand je vis qu'on allait y aller en voiture. Enfin je retrouvais mon élément naturel ! J'aurai bien demandé à Alexis si elle voulait bien me laisser conduire, mais fallait pas que je pousse mémé dans les orties non plus. Et puis c'était pas ma Chevrolet Impala. Ma pauvre chérie était dans mon garage en ce moment, depuis qu'un espèce de taré me l'avait volé et que je l'avais retrouvée totalement gelé. Si je recroisais ce mec, j'allais lui briser tout les doigts et les dents. Personne ne touche à ma voiture. Personne.
Assise derrière , entre Louise et Hippolyte, je restais muette pendant tout le trajet. Je la fermais beaucoup depuis le début, mais le copinage, c'était pas du tout mon truc. Je voyais pas de raison de parler pour rien. Je me faisais un peu chier, certes, mais au moins j'étais pas obligée de faire semblant d'être sociale.
Une fois arrivées, je me dépêchais de sortir de la voiture, en étant sûre que la prochaine fois je demanderais à être devant. J'avais envie de vomir, assise comme ça à l'arrière. Je suis peut être pilote de course dans une autre vie, mais c'est pas du tout la même chose. Sérieux. Je sorti la batte qui me servait d'arme du sac, que je déposais sur le siège arrière de la voiture. J'avais pas besoin de me trimballer avec une sacoche remplie de gâteaux en miettes. Pas la peine de de ressasser les souvenirs douloureux.
- Prenez une chambre toutes les deux ! On est pas obligée de vous regarder vous chauffer en public.
J'avais fais une petite grimace moqueuse en passant à côté de Louise et Alexis. J'avais pu bien profiter de leur conversation « baisers entre filles », et j'av ais pas pu m'empêcher de l'ouvrir. Quand il s'agit d'embêter le monde hein...
La petite ballade dans les bois se passa très bien. J'étais surprise de pas être tombé sur un gremlins mutants ou un poulet croisé godzilla. La poisse ne semblait pas être avec nous, ouais ! Quoi que...
- Oh bah merde alors !
Y avait du monde hors du manoir. Des mecs du genre à vous cramer la cervelle si vous posez un pied hors de la limite. Ouais, youpi ! C'est quoi cette foutue poisse, à chaque fois ? Sauf que quelque chose clochait. C'était moi ou ils ne nous voyaient pas ? Je fis coucou à un type mais il ne posa même pas le regard sur moi. Mais c'était trop cool !
- Attendez, je crois qu'ils ne peuvent pas nous voir ! On est comme invisibles, c'est trop co...
J'avais pas pu finir ma phrase parce que je m'étais pris un arbre. Et je déconne même pas. Quelque chose m'avait foncé dessus, et j'avais finalement fait un mini vol plané avant de me fracasser contre un tronc énorme. Je restais allongée quelques minutes, clouée au sol à cause d'un mal de crâne à hurler. Je levai lentement une main pour la poser à l'arrière de ma tête qui me faisait un mal de chien, et fis une grimace douloureuse. J'avais du sang plein la main maintenant, génial. Et les cheveux, encore mieux.
Malgré la douleur digne d'un marteau piqueur qui referait la déco dans ma tête, je me redressais en me retenant pour pas gerber, histoire de pas finir en proie ultra facile. On était attaqué, et pas par les types aveugles. Des harpies, encore. Putain, ça aurait pu être une expédition sans problème et maintenant on se coltinait deux de ces volailles !
L'une d'elles avait l'air d'avoir une dent contre moi en tout cas. Je levai Lucille alors qu'elle me fonçait de nouveau dessus, mais encore engourdie par mon coup à la tête, je fus trop lente. Je sentie ses griffes transpercer ma cuisse gauche , tandis qu'elle me soulevait de nouveau de sol pour me rebalancer comme si je n'avais pas plus de valeur qu'un sac à patates. Je crois que le pire, c'est quand elle retira ses griffes. J'avais envie de hurler. Mais allongée au sol, la jambe pissant le sang, le visage incroyablement douloureux alors que je venais de me manger le sol en pleine gueule, j'étais juste bonne à serrer les dents et essayer de parler pour penser à autre chose.
- Putain de merde... Putain de merde... Putain de merde... Cette salope m'a refait le portrait... Putain !
J'avais hurlé le dernier « Putain » alors que je m'étais retournée sur le dos. J'avais la joue en feu et la cuisse qui avait l'impression de se faire triturer par un bout de bois directement dans la plaie à vif. J'avais pleins de feuilles collées par le sang sur les trous ensanglantés qu tremblotante sur ma joue contact du liquide chaud. Elle m'avait griffé au visage, au visage ! Mais putain, qu'elle salope sérieux ! J'allais peut être éviter de bouger moi. Les autres allaient se débrouiller sans moi. Mais... merde, où était Lucille ?
Alors comme ça ils préféraient répondre à Artémis plutôt qu’à Hippolyte. Pourtant, c’était plutôt de la jeune fille qui fallait se méfier, surtout lorsqu’elle était en colère. La demi-déesse écouta attentivement leur explication. Deux groupes ? Espérons qu’Hippolyte ne se retrouve pas avec Aryana, car la tension entre les deux était plus que palpable. Pour le ressentir, il fallait tout simplement voir les deux femmes ensemble, dans la même pièce, dans cette cuisine. Dans un premier temps, Hip avait fait mine d’ignorer totalement sa tante, préférant se concentrer sur son autre tante ainsi qu’Egéon qui expliquait qu’il fallait amener les mortelles avec qui elles étaient liées. Sans blague ! Hippolyte roula des yeux. Elles n’étaient pas idiotes. Elles connaissaient certaines règles de ce lien divin. Aphrodite leur avait expliqué tout ça avant le grand départ. Mais même s’il fallait les emmener, Hippolyte trouvait cela trop dangereux pour elle. Puis une fois de plus, elles risqueraient plutôt de les ralentir. La jeune femme voulut protester, exprimer son avis. « Non mais…. » Sauf que Diane lui fit signe de se taire, lui coupant même la parole. Hippolyte n’eut pas d’autre choix que de respecter cet ordre. Elle fronça les sourcils et croisa les bras. Mauvaise idée de l’énerver de si bon matin. Et évidemment, Aryana en rajouta une couche. Ils faisaient une alliance ? Ou bien une compétition à savoir qui énerverait le plus Hippolyte ? Et bien le gagnant était tout trouvé ! Aphrodite l’emporta de loin. Ce qu’elle venait de faire était tout simplement irrespectueux. Elle étouffa un léger cri, signe de sa surprise et de son mécontentement. S’il n’y avait pas eu ce public, elle ne se serait pas gênée pour se battre avec sa tante. Dans ces moments-là, le lien familial importait peu. Cependant, on pouvait facilement entendre la respiration d’Hippolyte. Cela montrait son énervement qui avait atteint un sommet. D’ailleurs, sous l’énervement, la jeune femme marmonna quelques mots qu’Aryana avait précédemment dit puis en rajouta quelque uns, presque inaudible. « Tu es forte, très douée au combat blablabla…Tu verras quand ma jolie lance t’effleurera. » C’était dit sous le coup de la colère. Alors le pensait-elle réellement ou non ? Hippolyte n’en savait trop rien. De toute façon, elle n’avait pas du tout la tête à réfléchir, actuellement. Elle lança un regard noir à tous avant de prendre un croissant et remonter dans sa chambre. C’était tellement mieux les moments de solitude. Personne pour chercher la demi-déesse. Hippolyte enfila rapidement des vêtements pour la journée puis prit son I-pod qu’elle avait mis en charge. Une fois installé dans la voiture, d’un côté fenêtre, Robyn à côté d’elle, Hippolyte mit ses écouteurs (et non son casque audio, bien qu’elle l’avait également pris dans son sac) et alluma son I-pod violet. C’était une acquisition qu’elle avait faite à New-York, lorsqu’elle y était allée avec Lily. La demi-déesse ne prit pas du tout part aux différentes conversations. Pour le bien de tous, il était préférable de rester silencieux. La musique adoucit les mœurs non ? La voiture s’arrêta brusquement. Hippolyte enleva un écouteur. « Pourquoi on s’arrête là ? » Et c’est Diane qui lui donna la réponse. Pour pas attirer le regard. Ce n’était pas bête. Hippolyte acquiesça légèrement puis suivit le groupe, toujours silencieuse. Sa tante semblait vouloir mettre les choses au clair, expliquant qu’Aryana n’avait pas fait ça par plaisir. Sérieusement ? Hippolyte leva les yeux au ciel. « Je ne crois pas que tu ai vu la même chose qu… » Mais une nouvelle fois Diane coupa la parole d’Hippo. Là c’était trop. La demi-déesse écouta ce que Diane avait à dire puis sans même répondre, ni lui adresser un regard, elle accéléra le pas. Hip remit ses écouteurs dans les oreilles. Mais l’étudiante s’arrêta brusquement lorsqu’elle vu le manoir de son cousin. Elle retira ses écouteurs, rangea son I-pod dans son sac avant de s’exclamer. « Bah dis donc ! Il se met bien le cousin ! » Étrangement, les nombreuses personnes présentes autour de la propriété ne semblaient pas voir le groupe de fille. Hip haussa un sourcil, légèrement surprise par cette situation. Et cette situation semblait amuser Robyn. Hippolyte ne put s’empêcher d’afficher sourire en observant sa folle attitude. Cela avait fait du bien à Hippo, qui avait fort besoin de décompresser après ce qu’elle venait de vivre en ce début de matinée. Malheureusement, l’instant rigolade fut très court. Robyn n’eut même pas le temps de finir d’exprimer sa joie qu’elle se fit attaquer par une harpie ! Elle venait de se faire balancer violemment contre un arbre. Aussitôt, Hippolyte sorti son bâton de son sac qui se transforma rapidement en lance. Louise quant à elle, s’était précipitée sur Robyn pour…la guérir ? WTF ? Louise pouvait guérir des gens ? Hippolyte trouvait ça cool mais d’un autre côté, elle regrettait le fait qu’elle ne leur ait pas dit ! Et Louise se fit prendre en grappe par une seconde harpie. Deux harpies !! Malheureusement, il était impossible pour Hippolyte de viser convenablement à cause des nombreux mouvements de la première harpie. Hippolyte ne pouvait pas tenter de la blesser en lançant sa lance. C’était trop risqué pour Robyn. Alors Hip assistait impuissante au combat entre Robyn et cette harpie. Combat était un grand mot vu comment la harpie menait. La harpie sembla en avoir fini avec Robyn qu’elle allait lâcher, et qui était tombé lourdement sur le sol. Mais en même temps, Louise s’était faite griffer le dos, et comme Robyn, elle s’était faite éjecter plus loin. Dans ce moment où la seconde harpie était au sol, Hippolyte en profita pour entrer dans le combat. Utilisant sa lance comme une arme pour un combat au corps à corps, Hippolyte enchaînait les essais de coup. Tous furent évités par cette harpie. « Mais tu vas crever sale bête ? » La harpie n’avait pas dû apprécier cette insulte car elle intensifia ses coups de griffes, qu’Hippolyte avait réussi (jusqu’à là) à contrer avec la lance. La harpie parvint alors à griffer le bras de la demi-déesse. Hippolyte ne put s’empêcher de crier légèrement de douleur, ne s’attendant pas à ce que la harpie parvienne à lui infliger une blessure. Enervée, Hippolyte repoussa violemment la harpie, afin d’avoir un peu plus de temps pour réfléchir. Il fallait qu’elles combattent ensemble et non pas séparément. D’ailleurs, l’inactivité d’Alexis avait légèrement irrité la demi-déesse qui ne se gêna pas de lui dire. « Eh oh ! Alexis, un coup de main ne serait pas de refus ! » Et Diane ? Où était-elle ? Arrivait-elle à venir à bout d’au moins une des deux harpies ?
Elle marchait dans les bois, suivant Diane, perdu dans ses pensées. Heureusement, la déesse avait expliqué a Hippolyte qu'elle ne devait pas se battre avec Aryana. Allez savoir si cela avait marché... Louise évita une branche d'arbre sur le sol et continua ses réflexions. Elle devait faire le point. Ca n'allait pas du tout. Bon, le moment était peut être mal choisit mais c'était le seul qu'elle avait a disposition.
Elles étaient arrivées a Londres, et c’étaient immédiatement faits attaquer par un demi-dieux, une demi-déesse, et une harpie, qui savaient apparemment ou les trouver. Egéon était venu a leur secours et les avait amené dans son manoir, se disant leur allié. Il avait eut une lettre semblable a celle d'Hippolyte leur donnant rendez vous au même endroit. Et puis il y avait eut plusieurs choses qui l'avait dérangée dans son petit discourt. Par exemple, il avait dit a Diane et Arya qu'il savait qu'elles étaient des déesses a leur manière de combattre. Cela ne voulait il pas dire qu'il les avait déjà vu combattre avant ? Mais dans ce cas les déesses l'aurait reconnu non ?
Et puis il y avait ces dossiers qu'elle avait trouvé. Il était forcément au courant pour ça. Alors pourquoi avoir menti de cette façon ? Certainement pour ne pas qu'elles sachent qu'il les avait suivit.... Et comment avait il su qui suivre exactement ? Les dieux avaient une apparence humaine … Peut être leur manière de se téléporter a tout va ? Comme Nathanël le faisait. Mon dieu ! Et si il avait un dossier sur lui aussi ? Était il en danger ?
Elle sorti son téléphone pour envoyer un sms au dieu avant de se rappeler .. qu'elle n'avait pas son numéro. Et puis que lui aurait elle dit ? Elle n'avait pas la moindre preuve de ce qu'elle avançait, ce n'était que des déductions, il n'aurait aucunes raisons de la croire... Et le pire c'est que je suis sure qu'il me croirait … Elle soupira et remit son téléphone dans sa poche.
Et les autres dieux ? Étaient ils aussi en danger ? Oui sûrement … pourquoi y aurait il seulement deux dossiers, ceux spécialement sur les déesses qui avaient accompagné Hippo ? A moins .. a moins qu'Egeon ne sache a l'avance ! Le sale petit rat était au courant que Hipp serai accompagnée. Et il savait par qui !
Elle se stoppa en plein milieu de la route. Les chambres … Elles avaient été préparées a l'avance … Chacune une chambres, préparées a leurs intentions... Et puis sa discutions avec Alexis... Comme quoi ils se cachaient dans ce manoir depuis des mois, et étrangement, le lendemain de leur arrivé ils sortaient une carte avec les emplacements de « lieux de rassemblements de Biarée » ? Et il avait insisté sur le fait que ce soit dangereux, et sur celui de séparer les troupes...
Dans son groupe se trouvait Alexis, ce qui faisait qu'elles étaient six. Dans l'autre groupe Il y avait Agénor, et avec Aryana et Lily ils n'étaient que trois. Egeon avait Bien dit que c'était extrêmement dangereux ? Alors pourquoi lui et Aaron n'avaient ils pas accompagnés la déesse ? Et c'était quoi cette magie qu'il utilisait ? D’où çà venait ?
Elle serra les poings. Dés qu'elle serait rentrée, il allait subir un interrogatoire en règles. Puis elle retournerai dans ce salon et regarderai nouveau dans les papiers. Et le passage secret aussi, dut elle défoncer cette fichu bibliothèque ! Et ce n'était pas un demi-dieux de pacotille qui allait l'en empêcher. Elle demanderai a Diane de lui garder un œil dessus. Sur eux tous en fait.
Tout a coup, elles arrivèrent devant la propriété de Biarée, face a une armée de gens. Mais il s’avéra rapidement qu'ils ne les voyaient pas. Une barrière magique ? A peine avait elle pensé cela que deux harpies firent leur apparition, et l'une d'elle envoya Robyn sur un arbre. « ROBYN ! » Louise tourna la tête vers la jeune femme, mais a peine eut elle fait un pas qu'elle vit la créature se jeter a nouveau sur la jeune femme, plantant ses griffes dans sa cuisse.
Louise vit la jeune femme tomber au sol. Sans réfléchir, elle couru vers elle et se jeta a genoux a ses cotés. « Ca va aller ... T'en fait pas... » dit elle pas du tout sure d'elle, tendis que l'autre réclamait sa batte a corps et a cri. Elle saignait de partout, et semblait vraiment souffrir. Louise se pencha et la lui mit dans les mains avant de mettre une main sur sa tête et d'appuyer dessus. « Arrête de bouger !! Ca va aller, laisse moi faire. » répétait elle pour calmer la blessée qui s'agitait. "Pense ... je sais pas moi, a des gâteaux !"
Son cœur battait a tout rompre, et dans son dos, elle entendait les divinités se battre sauvagement contre les créatures. Elle expira. Allez, ce n'est pas si difficile. Ca va aller.... Elle posa une main sur le ventre de Robyn et ferma les yeux, essayant de se détendre un peu. Facile a dire quand on a deux harpies qui se battent avec vos amies dans votre dos . Allez … Allez …
C'était tellement plus simple de signer les autres par rapport a elle même … elle l'avait fait naturellement depuis toujours, sans réellement savoir qu'il s'agissait de magie. Elle savait que ce qu'elle faisait était dangereux pour elle, et qu'elle exposait son pouvoir a la vu de tous alors qu'elle aurait préféré le gardé pour elle. Mais dans ces moments là qu'est ce qui était réellement important ? Son secret ou la santé de sa camarade ? Le choix était vite fait.
Ses mains s'illuminèrent et elle absorba la douleur. Sa respiration se coupa sous le choc et elle se pencha sans le vouloir sur sa patiente, arrivant a peine a respirer. Du calme .. .du calme .. . Ca va aller … Rapidement elle se redressa et contempla un instant le visage de Robyn qui c'était détendu sous l'effet bienfaisant de son pouvoir. Elle expira. La plaie a la tête c'était résorbée et sa cuisse ne saignait plus, c'était bien, elle devait continuer.
Mais son attention fut attirée par un bruit a l’arrière. Un hurlement plus précisément. Tournant la tête, elle aperçut une Harpie qui lui fonçait dessus. En un dixième de seconde, son cerveau fit le calcul. Elle avait le choix. S'éloigner – elle en avait le temps – ce qui laisserait Robyn a découvert, ou rester et continuer ce qu'elle faisait.
La jeune femme tourna la tête vers sa « patiente », se concentrant encore plus. Elle ferma les yeux, sans bouger, absorba le maximum de blessure, tendis qu'elle attendait le choc ... Et soudain, elle sentit une douleur fulgurante dans son dos, qui la faillit la faire relâcher sa concentration. Allez .. encore un peu ... Chaque seconde ou elle avait mal était une seconde de bienfaisance de plus pour Robyn. elle devait tenir encore un peu.. Ce qu'elle fit, continuant a absorber jusqu’à ce qu'un coup ne l'envoie s’envoler pour aller s'écraser sur le sol un peu plus loin.
Saleté … La respiration saccadée, Louise se redressa. Elle sentait trois griffures dans son dos d'ou s’échappaient le sang, et se tenaient les cotes. Ca plus le soin qu'elle avait donné a Robyn … Ca faisait beaucoup. Au moins, l'autre semblait aller mieux …
Hippolyte, décida par la suite de s'enfermer dans sa bulle, faisant fi de mes conseils, en sortant ses écouteurs et les installant, sur ses oreilles. Je levais, légèrement les yeux au ciel. Je commençais à en avoir marre, des gens, butés et qui n'en faisaient qu'à leur tête. Mais, une chose, était sure, je ne répetrais pas la même erreur, qu'à Théménos. Elles allaient, m'écouter, qu'elles le veuillent ou non. Je ferais preuve de patience, et de self contrôle. Hors de question, de laisser encore une fois, mes sentiments prendre le dessus. Si, j'agissais de manière impulsive et irréfléchi, nous courrions, droit à notre perte. Et, mieux valait éviter que cela se reproduise.
Mon attention, se reporta sur Robyn, qui semblait trouver fort amusant le fait que Ploutos et tous ceux qui l'accompagnait ne puisse nous voir. Personnellement, je restais sur mes gardes. Quelque chose, n'allait pas, je pouvais le ressentir, dans chaque fibre de mon corps. C'était beaucoup trop facile. Si, ce manoir, était bien celui de Briarée, comme nous l'avait dit Egéon, il me semblait illogique, que personne ne puisse nous voir.
Le problème, avec ma famille, étaient que tout le monde, s'était plus ou moins fait plein de coups tordus, au cours des millénaires d'existences, que nous avions vécus. J'avais, donc, une confiance, modérée, en la plupart des membres. Même, en certains de mes neveux et nièces. Il, fallait dire, que certains, de mes frères et sœurs, n'étaient pas vraiment, doté d'un grand amour, maternelle, ou paternel. Je ne les avait jamais compris. Si, je n'avais pas eu aussi peur de souffrir, pendant tout ce temps, si je ne m'étais pas fermé, à tout sentiments, un tant soit peu romantique, décrétant, que je resterais vierge, j'aurais je pense pu être mère.
C'était pour cela, que je ne comprenais pas, pourquoi certains n'accordaient que peu d'importance, à leur progéniture, ils avaient la possibilités d'être parents. Pourquoi, donc, étaient ils si indifférents ?
J'admirais Aphrodite, je ne le lui avait jamais, vraiment dit, mais je l'admirais, parce qu'elle avait élevé, son fils. Elle, avait toujours été là, pour lui. Et, c'était en partis, pour ça, que j'avais, confiance en elle. Parce qu'elle aimait sa famille. Nous, étions un peu pareille, elle et moi sur ce point. J'aurais aimé, faire partager, mon point de vu à Hippolyte, mais, cela semblait peine perdu.
Je laissais, les autres avancer devant moi, tandis que je restais en retrait. J'avais besoin, de me concentrer, de savoir pourquoi, ce mauvais pressentiment, que j'avais, ne semblait pas s'en aller. J'avais besoin, de me « connecter » avec la forêt. Dit, comme cela, c'était un peu étrange. Mais, je n'avais jamais, vraiment, réussit à trouver, un mot convenable, pour expliquer, mon lien avec cette dernière.
J'étais, née dans une forêt. J'étais, en harmonie, avec cet élément. Aussi, était-ce l'endroit où je m'étais toujours sentie le mieux. Voilà pourquoi, j'avais choisit de vivre, dans un endroit, tout près. Et, voilà pourquoi j'aimais autant Storybrooke. Même, si je ne criais pas sur tous les toits, que j'étais, une déesse, j'avais enfin l'impression, d'avoir trouvé ce qui m'avait cruellement, fait défauts, depuis que j'étais née : un chez moi.
Fermant, les yeux un instant, je laissais, mon esprit, se lier avec la forêt, c'était comme si je « scannais » chaque zone, et d'un coup je compris pourquoi, j'avais ce mauvais pressentiment : des harpies. Et, j'avais laissé, les filles, avancer toute seule
Lâchant un juron, je me précipitais, vers le petit groupe, attrapant, rapidement, une flèche que je lançais sur la première harpie, qui poussa un crie de douleur. Première étape, la faire souffrir, j'avais touché, l'une de ses ailes. La paralysie, ne tarderait pas à se répandre dans toute l'aile droite. Mais, à son regard, je su, qu'elle n'avait pas l'intention, d'en rester là. Elle fonça sur moi, probablement, prête à en découdre. Mais, j'étais plus rapide qu'elle : attrapant, mon second type de flèche je lui lançais exactement, au même endroit. De quoi bien l'affaiblir
- Ne jamais sous estimer une déesse en colère lançais-je détachant bien chaque syllabes
Elles, étaient tombée, sur la mauvaise déesse à énerver