« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Il se passe de drôles de choses la nuit dans ce manoir...
La conversation allait bon train. Dans l'ensemble, tout le monde était d'accord sur le fait de s'entraider et de mettre ses griefs de coté. Lily, comme à l'accoutumée, était un peu à coté de la plaque mais je ne lui en voulais pas. Après tout, ces histoires ne la concernaient pas. Sa naïveté m'angoissait un peu, car par moments, je me demandais si elle comprenait quels étaient les enjeux. J'avais l'impression qu'elle était une enfant qu'il fallait toujours avoir à l'oeil.
Louise s'éclipsa puis revint, après avoir signifié à Artémis que son bracelet avait peut-être un problème. Je fis un pas pour regarder, mais ma soeur sembla trouver la solution toute seule. Je m'appuyai donc sur une commode qui se trouvait là et écoutais la suite de la conversation entre Hippolyte et Egéon. Ma nièce fut vite coupée dans son élan par l'arrivée de Agenor qui annonça que nos chambres étaient prêtes. Je haussai alors un sourcil à la fois suspicieux et étonné en direction du fils de Poséidon. Qu'est-ce que je disais ? Tel père, tel fils...
Cependant, il tenta de prouver sa bonne foi en nous expliquant bon nombre de choses. Il était question entre autres du fils de Zeus qui avait décidé de prendre la tête des demi-dieux pour créer une arme capable de tuer un dieu. Rien que ça. Je devais avouer que j'étais légèrement impressionnée. Et quelque peu sceptique. Les commentaires sarcastiques de ma soeur ne m'aidaient pas à me concentrer. Lorsqu'elle était nerveuse, elle ne pouvait s’empêcher de montrer sa mauvaise humeur avec des remarques intempestives. Egéon poursuivit en disant que ses "copains" allaient rester sur place cette nuit afin de répondre à la moindre de nos exigences. C'était bien trop beau pour être vrai, sans parler de son niveau de réflexion qui avoisinait celui d'un chihuahua. Je l'interrompis brusquement :
"Attends... Ton raisonnement ne se tient pas. Tu nous annonces qu'une menace pèse sur l'Olympe tout entier et ensuite tu voudrais qu'on passe une seule et unique nuit ici ? Tu penses vraiment que l'on va plier bagages demain matin ? Tu crois vraiment que je serais capable de mettre cette histoire de coté et d'aller faire les boutiques tranquillement ?"
Du coin de l'oeil, je vis Lily sautiller avec son verre de lait en main, un sourire jusqu'aux oreilles. Il disparut bien vite quand j'ajoutai, d'un ton exaspéré :
"Non Lily, ce n'était pas une proposition. Je te promets qu'on fera les boutiques quand on aura réglé le problème, mais pas avant."
Egéon n'avait pas l'air très enthousiaste à l'idée que nous restions pour l'aider. Je plissai des yeux dans sa direction. Son comportement était étrange. Il venait presque de refuser l'aide de deux déesses. Fallait-il que je lui précise que ce genre de "coup de main" était inestimable ? J'aurais aimé toquer sur son crane pour vérifier si cela sonnait creux mais je m'abstins. C'était très mal élevé de se montrer discourtois envers son hôte.
Il nous emmena jusqu'à nos chambres respectives. Je fermai la porte et enveloppai la pièce d'un regard charmé. L'intérieur était vraiment très élégant, épuré. Je m'avançai vers le lit, jetai mon petit sac dessus qui s'enfonça aussitôt dans le matelas. Je sautai dessus et l'attrapai mais trop tard, il avait déjà fait un trou dedans. Le sommier émit un craquement misérable alors qu'une latte venait de céder. La couverture s'affaissa en dedans.
Lentement, je soulevai mon sac et esquissai une moue embarrassée. J'oubliais souvent que mon Marteau pesait un certain poids. Je regardais la pièce en intégralité avant de me pencher et de placer mon sac sous le lit. Le plancher craqua à son tour mais, plus solide, il resta en place. Je poussai un petit soupir, me levai du lit et tirai le plus possible la couverture. Enfin, j'admirai mon oeuvre :
"On n'y voit que du feu." constatai-je, soulagée.
Sur ces entrefaites, je me dirigeai vers la baignoire uniquement cachée par un élégant paravent représentant un paysage oriental. J'abandonnai mes vêtements et pris une douche qui m'apporta la détente dont j'avais besoin. C'était idiot, mais sentir l'eau sur ma peau me rappelait toujours mon aventure dans l'océan d'Olympe. Je tentais de ne garder que le meilleur de cette histoire en mémoire. Après tout, les souvenirs ne pouvaient pas m'atteindre. Je devais arrêter de ressentir tant de haine envers Poséidon. C'était comme en vouloir indéfiniment à un objet inanimé. Je fermai les yeux tandis que la vapeur s'élevait en volutes autour de moi. Je songeai à ce courageux jeune homme qui était allé sous l'océan avec moi et qui ensuite était parti vers l'inconnu. Cela faisait presque un mois et demi que je n'avais aucune nouvelle de lui. Etait-il seulement encore en vie ? Adressai-je une pensée d'amour à un fantôme ? Je secouai lentement la tête et fermai le robinet. Il fallait que j’arrête d’être tellement sentimentale, mais comment faire ? Cela me paraissait aussi facile que de cesser de marcher.
Je me séchai et passai la serviette autour de moi. J'ouvris machinalement l'armoire ouvragée qui se situait à l'autre bout de la pièce, pour découvrir qu'elle était remplie de vieux vêtements. Je ne savais même pas ce qui m'avait poussée à aller voir. Je la refermai et fis disparaitre ma serviette pour revêtir un pantalon ainsi qu'un chemisier.
Désoeuvrée, je quittai bientot la chambre à la recherche d'une occupation. A cette heure tardive, tout le monde devait déjà dormir. Pourtant, en passant dans le couloir, je fus étonnée de voir Lily entrer dans la chambre de ma soeur. J'en fus légèrement perplexe, mais je passai devant pour me diriger vers la bibliothèque. J'appréciais énormément la lecture et dans une demeure aussi vaste, je me doutais que les ouvrages devaient y être à foison. Je pénétrai donc dans la vaste pièce, mes pieds nus n'émettant aucun bruit contre le plancher. La pénombre régnait, mais impossible de ne pas voir les parois sur lesquelles couraient des étagères très hautes débordant de livres. Je m'avançai tout en effleurant les rayonnages du bout du doigt. Soudain, j’arrêtai mon index sur un ouvrage relié et très ancien. Je m'en saisis. Une poussière lourde s'envola et resta en suspension dans l'air un moment. Je voulus ouvrir le livre mais à cet instant précis, des gémissements s'échappèrent de l'obscurité. Je plissai des yeux et esquissai un léger sourire en voyant Louise en charmante compagnie. Eh bien, elle ne perdait pas de temps. Elle avait bien raison de s'amuser.
Je m'éclipsai rapidement, serrant le livre poussiéreux contre moi et m'isolai dans un espèce de boudoir. Là, je m'installai sur le sofa placé dans une alcôve, et passai une main sur la couverture. Vingt mille lieues sous les mers, de Jules Verne. Je trouvais que c'était de bon ton étant donné la situation. J'ouvris le livre à la première page. Quelques mots étaient griffonnés d'une écriture élégante.
"Ce ne sont pas de nouveaux continents qu'il faut à la terre, mais de nouveaux hommes !"
C'était une citation de l'auteur, contenue dans l'ouvrage. Je l'avais déjà lu, je le savais pertinemment. Je caressai le papier jauni d'une main fébrile. Cette phrase prenait un tout autre sens quand on y pensait... De nouveaux hommes, ou plutôt une nouvelle race. Plus que jamais, l'ombre de Poséidon planait au-dessus de ma tête. Il semblait que chaque recoin de cette demeure s'acharnait sur moi. Je refermai le livre dans un claquement sec. Le volume appartenait à Egéon. C'était sans doute lui qui avait écrit ces mots. En ce cas, il en savait certainement davantage que ce qu'il laissait paraitre.
Je me relevai d'un bond et me dirigeai résolument vers sa chambre, le livre sous le bras. J'allais devoir me montrer persuasive pour obtenir des réponses. Qu'importe, il ne résisterait pas longtemps. Tout en marchant dans le couloir désert, mes vêtements ondulèrent autour de moi pour se mouvoir en une petite robe noire plutôt courte qui dénudait mes épaules. Une fois devant la porte du jeune homme, je frappai plusieurs fois. Il ouvrit au bout du troisième coup seulement, comme s'il attendait que quelqu'un vienne. Un peu surprise, je gardai le poing en l'air avant de l'abaisser. J'entrouvris légèrement la bouche en découvrant qu'il portait en tout et pour tout un pantalon de jogging. Je détournai rapidement les yeux pour afficher une expression blasée, puis entrai sans attendre qu'il m'invite. Sa chambre baignait dans le clair-obscur, les couvertures défaites témoignaient qu'il sortait tout juste du lit. En tous les cas, il avait été très prompt à ouvrir la porte. Il ferma cette dernière tandis que je pivotai vers lui, lui demandant sans détour :
"Tu es le capitaine Nemo, n'est-ce pas ?"
Il fronça les sourcils sans comprendre, ce qui m'agaça davantage mais gardant mon calme, j'insistai :
"Ton manoir est comme le Nautilus, c'est un géant d'élégance et de distinction. Il dispose de tout le confort nécessaire. Cependant, le capitaine Nemo refuse de rendre la liberté aux naufragés qui s'égarent sur son appareil. Tu nous dis que nous pouvons partir dès demain matin, mais je pense que c'est un mensonge. Tu as un plan bien plus vaste pour nous."
Je le fixai de mon regard perçant avant de lui montrer le fameux Vingt Mille Lieues sous les Mers que j'avais sous le bras et de l'ouvrir à la première page. Je lui désignai la citation manuscrite avant de relever la tête vers lui. Il sembla aussitôt abdiquer. "Qui es-tu, Egéon ?" demandai-je dans un souffle.
Je décidai de prendre les devants avant qu'il ne me sorte une blague légère.
"Tu es le fils de Poséidon, c'est un fait établi. Mais..."
Je posai le livre pour passer une main dans mes cheveux. Je croisai son regard dans la pénombre. Je me souvenais encore de la porte qu'il avait fait apparaitre dans la chambre d’hôtel. Il faisait de la magie. Les divins s'accordaient rarement bien avec elle. J'hésitai un instant avant de déclarer d'un ton doux :
"Je suppose que tu as entendu quantité d'histoires sur ton père. En voici une de plus. A toi de voir si tu y prêtes du crédit. Mon... frère avait pour ambition de créer une nouvelle race. Il voulait enfanter un être issu de deux dieux. Par un concours de circonstances, il a obtenu une Pomme d'Or par laquelle il aurait été capable d'obtenir ce qu'il désirait le plus. Cependant, je n'ai jamais su ce qu'il est advenu de ce fruit défendu."
J'avais passé sous silence le fait que je lui avais procuré cette fameuse Pomme, tout comme le fait qu'il avait voulu la croquer avec moi. Parler de ce fruit suffisait à me donner des sueurs froides. Ce n'était pas pour rien que j'étais fruitophobe depuis quelques temps.
"Je me demande..."
Je me tus, faisant les pas qui nous séparaient pour poser une main sur sa joue. Il ressemblait tellement à son père. Ma voix douce l'envoutait déjà. Je le savais, je le voyais dans son regard. Si j'avais voulu, j'aurais pu obtenir tout ce que je voulais de lui.
"Je me demande si je n'ai pas le résultat sous mes yeux." murmurai-je en levant la tête vers lui. "Sais-tu qui est ta mère ? Sais-tu réellement d'où tu viens ? De qui ?"
Tant de questions auxquelles j'espérais avoir des réponses. Je n'avais pas enlevé ma main de sa joue ; ce contact me permettait d'accentuer sa confusion. Son esprit embrumé était presque mien.
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mais ça fait mal... »
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J'avais fait un grand sourire à Diane qui m'avait ouvert la porte. Puis, j'avais jeté un oeil sur sa tenue. Elle portait un long peignoir en tissus, ce qui signifiait sans doute qu'elle sortait de la douche ou du bain. J'avais même pas pensé à en prendre un. Faut dire que la dernière heure, je l'avais passée à essayer de trouver une paire de ciseaux pour retirer une étiquette de mon haut qui me grattait. Puis, j'avais trouvé un livre fort intéressant sur les différentes façon de s'habiller au dix septième siècle. Un second verre de lait et j'avais fait route vers la chambre de Diane, avec une idée bien précise en tête.
"Lily. Enfin... Diane ! Bonjour !"
On s'était déjà vue quelques heures auparavant, mais je ne savais pas trop comment agir en face d'elle. C'était quand même une déesse. J'avais jetée un oeil à ses cheveux. Elle avait mis une barrette que je trouvais plutôt jolie. Puis, j'étais entrée. Elle ne m'avait pas invitée, mais elle ne m'avait pas non plus dit de ne pas entrer.
"Je me rendais dans ma chambre quand j'ai pensé à un truc ! J'ai..."
J'avais regardée autour de nous, on était tout seul. Je m'étais dirigée vers le lit et je m'étais assise dessus tout en faisant un signe de la main à Diane pour qu'elle me rejoigne. Ce n'était pas comme si j'appelais un chien, bien au contraire. Je voulais juste parler avec elle, mais assises sur le lit, car y'avait pas à dire, les lits de chez Egéon, ils étaient très confortables.
"Voilà. Aphrodite m'a fait ce présent." avais-je dit en montrant le bracelet à Diane.
"Elle en a fait un à chacun, mais elle m'a dit en me le mettant que c'était à la base un cadeau pour moi et Elliot."
Je me sentais devenir toute rouge. C'était un tel honneur que la déesse de l'amour, la mère de mon amour à moi, m'avait fait un cadeau. En plus avec un petit éléphant et puis Cassandre, sans oublier l'éclair de Elliot. Enfin de Zeus je crois, mais c'était pour symboliser Elliot. J'avais pas saisi pourquoi elle n'avait pas mis quelque chose qui l'aurait vraiment représenté, mais passons.
"J'aimerai lui faire quelque chose en retour. Surtout que demain, on passera sans doute par les boutiques quand on ira botter le popotin du méchant demi dieu. Mais le hic c'est que j'ai aucune idée de ce qui pourrait lui faire plaisir. Alors j'ai épluché un livre sur les anciennes époques et les différentes modes, mais il n'y avait rien d'intéressant. Et comme je ne sais pas exactement quelle époque les dieux aiment le plus, je suis venu vous voir. Parce que c'est pas facile de trouver un cadeau pour des personnes aussi âgé... Enfin des personnes qui ont traversés toutes les époques, mais en conservant toute leur jeunesse !" avais-je achevée en insistant bien sur le mot "jeunesse" et en hochant plusieurs fois la tête pour approuver.
"J'avais pensée à une écharpe, mais les déesses n'ont jamais froid. Ou des gants. Cela dit, c'est le même soucis aussi. Les sous vêtements, ça risque de ne pas trop le faire. Même si j'adore quand on m'en offre. Enfin bref... Y'a aussi les short? Mais je ne sais pas à quel point elle aime les porter. Court, pas trop court, long? Ou alors y'a les bracelets. Cela dit, comme elle m'en a fait un, ça serait comme lui offrir la même chose. Du coup je sèche totalement."
J'avais posé ma main sur la jambe de Diane.
"J'ai besoin d'aide !" lui avais-je dit avec un air suppliant. Elle seule pouvait m'aider à cerner ce dont avait besoin sa soeur. N'empêche... Son peignoir était vraiment fait dans un très bon tissus. Tout en attendant sa réponse, j'avais approchée ma main du haut de son peignoir pour mieux toucher. C'était tout doux. Je me demandais où ils les avaient eu.
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PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
Apparemment, on allait plus taper sur personne. J'en aurais presque été déçue. Ça me plaisait moyennement de devoir faire confiance à ce type et ses petits chiens bien élevés. D'un côté, je ne faisais pas confiance aux filles du groupe non plus. Méfiance, quand tu nous tiens...
Pendant que tout le monde blablatait de dieux, de rejetons et de pleins de trucs dont je me foutais complètement, je m'étais servie un verre d'alcool pour goûter. J'avais vite reposé en faisant une grimace juste après une gorgée. Comment ils pouvaient aimer ce truc, merde ! J'avais l'impression qu'on m'avait fait avaler une bouteille de tabasco et que ma gorge était entrain de fondre. J'avais besoin d'eau. Et de lait. Et de cookies pour accompagner le tout. On avait pas manger depuis qu'on était parti aussi, je commençais à crever de faim.
Je m'étais mis en tête de chercher la cuisine dans cet espèce de palace, en regardant un peu partout. L'appel de la nourriture, ça allait peut être marcher ? Mais cet idiot de chihuahua hurla au monde entier que je voulais aller aux toilettes. Elle pouvait pas la fermer, sérieux ?
- Mais t'arrêtes un peu ? Je veux pas aller aux toilettes, je veux bouffer !
Je l'aurai bien attrapé par le cou pour faire semblant de l'étrangler, mais on était pas assez proche pour que je m'amuse avec elle. Et puis je voulais pas que les blondes pensent que je l'attaquais et qu'elles me transforment en oréo écrasé.
Les recherches étant purement vaines pour le moment, j'étais retournée avec les autres, les écouter encore blablater. Ils étaient tous bavards dans le coin, c'était dingue ! Apparemment le méchant vraiment était le fils de Zeus. Toutes ces histoires de dieux, sérieux, c'était limite chiant. Et en plus, ça remettait en question l'existence des dieux de la pâtisserie pour moi. Au lieu de prier le chef des Oréos, j'aurai peut être dû faire des sacrifices humains à monsieur Tonnerre. Là j'aurai peut être eu des réponses et des résultats visibles.
Le sourcilleux nous appris la meilleure nouvelle du monde. À savoir qu'on allait pouvoir dormir ici, dans des chambres individuelles. Finalement, j'allais peut être pas regretter d'être venue dans le coin... Quoi qu'il faudrait qu'il arrête de faire des blagues pourries tout droit des Disney. C'était pathétique.
Mon sac sur l'épaule et Lucille à la main, j'avais suivi le type qui s’appelait Aaron jusqu'à la chambre qu'on m'avait attribué. Il avait proposé de m'aider à porter mes affaires, mais il pouvait toujours se mettre le doigt dans l’œil jusqu'au coude. Personne ne touche à ma batte, et je ne voulais pas qu'on me vole les gâteaux qui me restait dans mon sac. J'aurai pas hésité à lui exploser le crâne si il avait essayé de me les prendre.
La chambre en tout cas avait grave la classe. Non mais sérieux, c'était un truc de riche ! J'aimais bien. Mais j'aurai pas voulu rester y vivre. Mon tout petit studio me manquait. J'avais encore jamais dormi hors de mon lit-canapé. Il allait se sentir seul sans moi, le pauvre. Une fois seule, j'avais tourné la clé de la porte pour éviter de tomber sur quelqu'un, et j'avais foncé sous la douche. Chez moi, je ne peux pas passer plus de cinq minutes sous l'eau, sinon elle devient glaciale. Alors vu la qualité de la salle de bain, j'en avais profité. À fond. Sa facture d'eau allait sûrement grimper d'un coup. En tout cas, ça faisait un bien fou. J'avais pu nettoyer le sang qui avait giclé un peu partout quand j'avais déchiqueté l'épaule de miss sans-visage. Ça me gênait pas plus que ça de l'avoir transformé en hachis. Mais par contre, le sang, ça puait à fond.
Une fois tout propre et séchée, j'avais ré-enfilé mes fringues et laissé mes cheveux mouillés détachés, avant de m'asseoir sur le bord du lit pour attraper mon sac et en sortir ce que j'avais emmené à manger. Mon grand sourire affamé se désintégra aussitôt. C'était quoi ces putains de miettes ? Mes gâteaux étaient morts. Explosés. Ils avaient dû prendre un coup, finir tout écrabouillés. Merde. J'avais plus rien à manger. Merde !
Je reposais le sac et le mis cette fois sous le lit, avec Lucille. Je ne voulais pas que quelqu'un entre par effraction pour me les prendre. Je risquais de devenir vraiment très méchante sinon. Je sorti de la chambre en silence, pour partir à la recherche de la cuisine perdue. Si je trouvais pas de quoi bouffer, ça allait me rendre encore plus agressive. Mais je semblais être la seule à écouter mon estomac. Tout le monde dormait déjà où quoi ?
Après une dizaine de minutes à tourner en rond, me perdre, re-tourner en rond, me re-perdre et manquer de tomber dans des escaliers plongés dans le noir, j'avais fini par trouver le Saint Graal. Merci, Ô grand dieu Zeus des Oréos. Il n'y avait pas de bruit, j'étais seule dans une cuisine géante. Il y avait des placards partout, et un grand frigo remplis. Je fouillais un peu pour trouver de quoi manger, et je fini par dévorer des sandwichs au beurre de cacahuètes avec un verre de limonade à la fraise. Pour le dessert, j'avais pris des gâteaux au chocolat. Y avait une étiquette sur la boîte qui disait que ça appartenait à quelqu'un, mais je m'en foutais. C'était de la bouffe, et en plus du chocolat. Alors pas question de passer à côté.
J'entendis tout à coup un bruit, alors que je m'apprêtais à prendre un yaourt dans le frigo. Je ne sais pas ce qu'il m'avait pris, mais avant même que la personne entre dans la cuisine, je m'étais retrouvée sous la grande table en bois, cachée par la nappe qui pendant de tout les côtés. J'étais entrain de vider les fonds de placards, et je mangeais clandestinement sans avoir demandé au maître des lieux avant. J'étais en faute là.
La personne qui entrait avait l'air d'être un mec. Je voyais pas qui, mais en tout cas, il arrêtait pas de jurer. Je l'entendis déchirer des feuilles de sopalin, et vis par la même occasion une goutte de sang tombé sur le merde. Oh merde. Voilà. L’esturgeon ou je sais plus comment il s'appelle avait assassiné tout le monde, et il arrivait pas à nettoyer le sang de ses fringues. J'étais quasi-certaine que c'était ça. Alors me relever pour me montrer ? Sûrement pas ah ah ah.
Dès que le type ressorti de la cuisine en éteignant la lumière, j'attendis quelques secondes pour être sûre que personne n'allait revenir pour pouvoir me relever. Je cherchais avec prudence les chambres qui nous avaient été attribués, en flippant à mort à l'idée de tomber sur quelqu'un avec un couteau à la main près à me scalper pour mettre la peau de mon crâne sur des mannequins. Cherchez pas, j'ai vu ça dans un film, avec le type qui joue l'espèce de nain aux pieds poilus dans le Seigneur des Anneaux. J'aurai dû me balader avec Lucille.
Alors que je tournais à l'angle d'un couloir, je vis au fond une silhouette féminine. Mon premier réflexe fut de me coller au mur en priant pour qu'elle ne se retourne pas. Ça devait être la gonzesse au nom de mec. Sauf que cette personne là, elle me disait quelque chose. Je m'approchais d'elle pour la dépasser et j'eus la surprise de voir Louise avec un air bizarre. Et du sang sur la main. Okkkk. Là j'y comprenais plus grand chose.
- Euh.. Louise, ça va ? T'as tué qui ? Attends, c'est toi qui a fait saigner ce mec ?
Bah dit donc. Vu son poing, j'avais l'impression qu'elle lui en avait mis une. Et une sacrée. Bon bah tant que personne n'était mort, tout allait finalement pour le mieux ! C'était con d'avoir imaginé une histoire comme ça, j'avais même pas pensé à ramener de quoi bouffer dans la chambre.
Egéon Blackstorm
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| Avatar : Paul Wesley
৩ On a parfois juste
besoin d'un ami
à qui murmurer à l'oreille
ce qu'on a sur le cœur. ৩
| Conte : Intrigue Divine ღ | Dans le monde des contes, je suis : : Un demi dieu
Je m'étais passé une main dans les cheveux en l'entendant parler du capitaine Nemo. Elle était sérieuse? Aphrodite, la déesse de l'amour, celle qui avait fait plier le genoux aux troyens venait me voir, tard le soir, pour me demander si j'étais le capitaine Nemo ? Elle parlait du petit poisson rouge ou de celui du Nautilus ? J'avais froncé les sourcils sans comprendre. Elle avait enchaînée en me parlant du bateau. Ok, il était bel et bien question du capitaine de 20.000 lieux sous les Mers et voilà en plus qu'elle m'accusait de vouloir faire comme lui.
"Je vous ai proposé de partir. Je dirai même que j'ai grandement insisté."
Qui j'étais? Egéon Blackstorm. Je pensais m'être déjà présenté à leur arrivée, mais elle ne semblait pas croire que j'étais juste Egéon. En tout cas elle venait de marquer un point. Oui, j'étais bel et bien le fils de Poséïdon. Comme elle le disait, c'était un fait établi. Elle venait de poser le livre et avait fait de même que moi, en passant une main dans ses cheveux. Puis, elle s'était mise à me parler de mon père. On en venait enfin au fait. J'avais détourné mon regard tandis qu'elle évoquait la fameuse pomme d'or qu'on accusait mon père d'avoir volé. Enfin, ceux qui le savaient. A dire vrai, il s'agissait d'une seule personne : elle. Car c'était elle qui l'avait volée pour lui. Ca m'avait laissé échapper un petit sourire.
Elle avait posée une main sur ma joue. Aphrodite me parlait avec sa voix douce et envoûtante qui faisait tomber tous les hommes. Elle m'avait demandait si je savais qui était ma mère. C'était elle ? Pourquoi elle posait une question aussi insignifiante? Tout le monde savait qui était ses parents, mais certains préféraient garder cela pour eux. Je la sentais de plus en plus proche, de plus en plus insistante.
"Mon père m'a dit un jour qu'un grand pouvoir impliquait de grandes responsabilités. Vous avez conscience d'où vous mettez les pieds en voulant corrompre mon esprit?" avais-je dit en prenant sa main dans la mienne et en la serrant délicatement. Puis, j'avais fait un pas qui me rapprochait encore plus d'elle. Je pouvais sentir son souffle tout contre ma peau, sentir mes sens se mettre en éveil. Je pouvais observer chaque détail de son visage. Ses yeux ne m'avaient jamais semblés aussi clairs.
"Ce n'était peut être pas mon père qui m'a dit ça, mais ça a peu d'importances. Ce qui compte c'est qu'il est important pour une personne dans ma situation, de réussir à fermer son esprit à tout type d'envoutement."
J'avais gardé sa main dans la mienne, tout en approchant mon autre main de sa joue et en la touchant à mon tour. Puis, je m'étais approché lentement, délicatement et j'avais approché mes lèvres de son oreille. J'aurai pu la mordillait si l'envie me prenait, mais non, je m'étais contenté de les remuer pour pouvoir murmurer.
"Votre bracelet fait barrage avec votre pouvoir."
Je m'étais reculé tout en gardant sa main et en lui faisant un petit sourire.
"Bien tenté cela dit. Mais si je puis me permettre... Vous n'avez pas besoin de tenter de m'envoûter pour avoir des réponses à vos questions. Il suffit de demander. Je n'ai rien à cacher, surtout pas à vous."
J'avais penché ma tête, relevant sa main pour y déposer un doux baiser. Puis, j'avais retenu un petit rire, avant de me reculer et de lâcher sa main.
"D'accord. Peut être que votre pouvoir marche quand même un peu. Ou alors c'est juste le vin... que je n'ai pas bu."
J'avais sourit bête tout en détournant mon regard du siens. Je me sentais étrangement nu. Peut êter parce que je ne portais pas grand chose en dehors d'un bas et pas de haut. Elle avait un charme fou. Fallait que je me calme. Ou alors qu'elle utilisait son pouvoir ou non, elle pouvait rendre n'importe quel homme fou. Je l'avais contemplée, mon regard perdu dans le siens, un petit sourire en coin.
"Vous êtes vraiment magnifique. Et..."
D'un seul coup, mon sourire avait diminué. Je commençais à reprendre mes esprits petit à petit. Je m'étais à nouveau approchée d'elle pour prendre sa main. Je l'avais un peu relevée, posant ma seconde mien sur la sienne.
"Je suis vraiment désolé. Ca n'a peut être pas beaucoup d'importance à vos yeux, mais pour moi c'est important que vous sachiez que quelqu'un sait pour vous. Pour vous et pour les agissements ignobles de mon père."
Je sentais qu'elle voulait dégager sa main, mais je l'avais maintenue un peu plus serrée.
"Ce n'est pas votre faute ce qui est arrivé. Ca a beau être mon père, mais il n'était qu'un salaud. Et je pense que j'ai beaucoup pris de lui. Mais j'espère qu'avec le temps j'ai réussi à me détacher le plus possible de ce qu'il était. Je suis vraiment désolé pour tout. Et vous n'êtes pas seule. Vous ne serez jamais seule. Il n'y a pas de honte à être effrayée, même quand on est une déesse, une femme forte et une mère sans doute formidable. Vous avez beaucoup de chances d'être aussi bien entourée et par des gens qui vous soutiennent et vous respectent pour ce que vous êtes vraiment. Et j'aimerai vraiment beaucoup que vous me comptiez parmi eux et que vous ne voyez pas en moi le reflet de mon père."
J'avais serré une dernière fois sa main, avant de me reculer.
"C'est un très grand honneur de vous avoir, chacune, dans ma demeure. Quel que soit l'aide que je pourrai vous apporter aujourd'hui ou dans les prochains jours." avais-je dit en hochant la tête plusieurs fois pour lui faire comprendre que je n'étais qu'à son service. Un mot et elle aurait ce qu'elle demanderait. Absolument tout ce qu'elle voudrait.
Hippolyte Sherman
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| Avatar : Shelley Hennig
Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?
Tu m'as vraiment manqué Peg !
| Conte : Inventé | Dans le monde des contes, je suis : : la fille d'Arès.
Allongée sur son lit, Hippolyte contemplait le plafond, repensant à toutes les belles paroles d’Egéon. Fallait-il lui faire confiance comme semblait le faire le groupe de fille. Hippolyte connaissait mieux Egéon que n’importe quelle fille dans le petit groupe. Elle savait parfaitement dans quel état d’esprit elle l’avait quitté. Et là, il lui disait qu’il avait changé. Que quelqu’un d’autre avait repris le flambeau. Hippolyte avait du mal à le croire. Mais si Hippolyte faisait une remarque, cela engagerait une nouvelle et longue discussion. Alors la demi-déesse se contenta d’acquiescer sur le reste du planning de la journée et de suivre les hôtes pour découvrir sa chambre. Et la voilà là, dans sa chambre, toute seule. Si la lettre qu’elle avait reçu lui demandait de venir à Londres, c’est qu’elle devait y être. Il était hors question de retourner à Storybrooke. Et qu’importe ce qu’Egéon disait. Maintenant qu’elles étaient là, il fallait trouver un moyen de neutraliser l’ennemi en commun qu’ils avaient. Hippolyte fut tiré de ses pensées en entendant des pas se rapprocher de sa chambre. Elle se redressa sur ses coudes puis décida finalement de se lever complètement. Les bruits de pas s’estompèrent. Certainement quelqu’un se baladant dans la grande demeure. C’est sous la douche qu’Hippolyte se demanda ce que faisait le reste du groupe. Robyn devait certainement être en train de manger, vu ce qu’elle avait dit précédemment. Par contre, pour Louise, Lily, Diane et Aryana, la demi-déesse n’en avait aucune idée. Tout en profitant de l’eau chaude sur son visage, elle se faisait des films sur l’occupation de ses camarades d’expédition. La jeune femme resta longtemps sous la douche. Elle avait certainement dû prendre une grande partie de l’eau chaude. Mais elle s’était laissé emporter par les biens faits du jet d’eau sur sa peau. Après ça, Hippolyte mit son jogging et un sweat large. Elle était habillée comme si c’était Dimanche et qu’elle était seule dans cette demeure. Bien que tout cela ne soit pas vrai ! Mais Hip’ s’en fichait. Elle se réinstalla sur son confortable lit, fouillant dans son sac pour en sortir sa propre lettre et en la comparant avec la lettre d’Egéon qu’elle avait gardé avec elle. Elle ne savait même pas ce qu’elle cherchait en faisant ça. Aussi, Hippo abandonna rapidement la tâche en fouillant une nouvelle fois dans son sac. Elle sorti le casque audio d’Hermès, anciennement casque. Elle les mit sur sa tête, juste pour le fun. Elle se regarda dans le miroir pour ne plus voir son reflet. Elle adorait cet objet. Et c’est en pensant à celui qui lui avait donné que son visage changea d’expression. Son père n’était pas au courant de toute cette histoire. Et elle savait qu’il le serait tôt ou tard. Penser à sa réaction n’était pas une bonne chose. Il fallait éviter de penser à lui. Hippolyte prit son téléphone pour l’éteindre complètement. Au moins, elle n’aurait pas envie d’envoyer un sms, ou de passer un appel. De toute façon, son forfait n’était pas international. Par contre, là, ce dont elle avait envie c’était de parler avec Egéon. Il était temps qu’ils aient tous les deux une discussion. Hippolyte décida donc d’aller le voir. Elle sorti de sa chambre. Elle ne savait pas exactement où était la chambre d’Egéon. Heureusement la demi-déesse croisa sa supposée cousine, Alexis. « Ah tiens Alexis ! Tu peux m’accompagner à la chambre d’Egéon ? » Le sourire d’Alexis était bizarre. Immédiatement Hippolyte comprit qu’elle pensait qu’il y avait quelque chose entre les deux. Fut un temps, c’était vrai. Actuellement, il n’y avait plus que des tensions. « Oh non ! Ne penses pas qu’il y a quelque chose. » Hip’ roula des yeux. « Mais il y a eu quelque chose non ? » Hip essaya de fuir le regard d’Alexis qui se faisait incitant. Et cela commençait à énerver Hippolyte. « Bref !!! » Là, elle avait regardé Alexis en lui lançant un regard plutôt noir. Celle-ci comprit immédiatement que ce n’était pas le moment de l’embêter, puis surtout qu’elle n’était pas le genre de personne qu’il fallait chercher. Le reste de la petite marche fut très silencieuse. « C’est là. » Hippolyte la remercia et Alexis continua son chemin. Alors qu’Hip allait frapper à la porte, cette dernière s’ouvrit, laissant sortir une Aryana particulièrement sexy avec sa robe noire très courte. Hippo haussa un sourcil, s’écartant pour laisser passer Aryana. Qu’est-ce qu’elle foutait là, dans cette tenue ? « Déesse de l’amour ? Avec cette tenue on ne dirait pas. » Hippolyte croisa les bras. « Draguer ces frères, je trouve ça déjà trop bizarre… » Là, elle faisait référence à Aphrodite et la manière dont elle avait fait pour tomber enceinte d’un autre dieu à part entière. « Mais draguer ton propre neveu. Tu fais fort. Aphrodite, déesse de l’amour. Bah voyons. Aphrodite, déesse des plaisirs charnels à tout va. Ça te correspondrait plutôt. Puis Egéon quoi ! Tu ne pouvais pas te trouver un autre jeunot ? » Hippolyte jalouse ? Non. Ou peut-être. Qu’importe. Hippolyte lança un regard noir à Aryana avant d’entrer dans la chambre d’Egéon et de fermer violemment la porte. Elle s’était montrée méchante sur le coup. Mais Hip était sur les crans. Cette expédition n’était pas un parcours de santé. La demi-déesse observa Egéon qui n’avait qu’un bas. Il était torse nu. Hippolyte lui lança également un regard noir. C’était la soirée des regards noirs. « Je t’ai pas suffi ? Il faut que tu voies toujours plus loin ? » Elle faisait référence à l’entrevue entre Aryana et lui. « Tu es toujours le même en fait...A en vouloir toujours plus... » La demi-déesse s’assit sur le lit d’Egéon en lui faisant un léger sourire. « Je ne te crois pas quand tu me dis que tu as changé. J’ai besoin de preuve. » Elle resta assise sur son lit, croisant les bras. « Pourquoi te ferais-je confiance ? Qu’est-ce qui s’est passé pour que tu laisses ton désir de pouvoir de côté ? » La discussion allait avoir lieu. Et personne n’allait les déranger ! Et si jamais quelqu’un venait, il risquait d’être très mal accueilli par Hippolyte.
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Hippolyte 100% Alexis 100% Aaron 100% Agenor 100%
Louise Hollen
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
- Euh.. Louise, ça va ? T'as tué qui ? Attends, c'est toi qui a fait saigner ce mec ? La jeune femme se retourna en sursautant, avant de se détendre en voyant que c'était Robyn qui l'avait interpellée. « Oh, salut » répondit elle avec un sourire qui se mua rapidement en grimace. Elle parlait certainement d'Aaron, a la connaissance de la princesse, personne d'autre que lui n'était sensé être blessé. « Aaron ? Oui, c'est moi... » fit elle, avant d'ajouter rapidement « excuse moi, faut que j'aille nettoyer, ce serait dommage d’abîmer les tapis. ».
Elle poussa la porte de sa chambre, fit un sourire à Robyn et se précipita dans la salle de bain. D'un geste sec, elle re plaça ses doigts dans une position … normale, mordant une serviette pour ne pas crier. Haletante, elle ouvrit le robinet et les plaça sous l'eau froide, les dents serrés pour ne pas crier, tendis que dans son esprit, elle maudissait le garçon et toute sa descendance pour les dix-huit prochaines générations. Au moins je peux me consoler en me disant qu'il ne pourra pas sniffer la drogue qu'il a certainement pris ce soir de ci tôt!. Maudissant allégrement les demis dieux et leur résistance divine Bien entendu, il ne pouvait pas se faire casser le nez comme tout le monde, c'était trop demander … elle attrapa une bande et, après avoir étalé une épaisse couche de pommade sur sa main, se fit une attelle.
C'était pratique d'avoir vécu dans la foret avec douze frères plus casses cou les uns que les autres. Cela lui avait permit de développer quelques connaissances en infirmerie, qui lui étaient toujours pratiques.
Elle soupira, maudit cette fois l'univers dans sa globalité et retourna dans sa chambre avant de s’effondra sur son lit. La douleur sembla refluer, la pression descendit et elle sentie les larmes lui monter aux yeux. Pourquoi était ce toujours comme ça ? Pourquoi finissait elle toujours par pleurer dés qu'il n'y avait plus de dangers ? D'un geste rageur elle attrapa l'un des coussins du lit et se mit a frapper dedans de toutes ses forces de manière répétitive, laissant libre court a sa rage et a sa colère. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Au bout d'un moment, son énergie sembla faiblir et elle s’effondra sur son matelas, totalement vidée.
Totalement déconnecté, elle laissa son esprit s'échapper, fixant les tentures au dessus d'elle. Pourquoi avait elle appelé Nathanaël ? Pourquoi avait elle pensé a lui et pas a quelqu'un d'autre ? Pourquoi cela lui avait il semblé si … naturel ? Attrapant le coussin qu'elle avait allégrement maltraité un peu lus tôt, elle se le plaqua contre le visage et cria un bon coup. Ca fait du bien … pensa elle en se redressant.
Rapidement elle alla améliorer son apparence dans la salle de bain, puis attrapa son sac et sortit de sa chambre. Elle hésita un instant puis alla frapper a la porte de Diane. « Je peux entrer ? » demanda elle lorsque la déesse lui ouvrit. Celle ci accepta et Louise pénétra dans la chambre. « Oh ca ? » dit elle en agitant sa main blessée après avoir vu le regard que Diane avait posé dessus. « C'est pas grand chose, trois fois rien. ». Elle sorti le dossier de son sac et le lui tendit. « J'ai trouvé ça tout a l'heure... » dit elle en lui donnant. « Il y en a un aussi sur ta sœur, je lui apporterai. ». La jeune femme s’assit sur le bord du lit, fatiguée. « J'ai aussi appris des choses étranges en discutant avec Alexis... » La princesse lui fit part de ses découvertes, n’omettant aucun détails ci ce n'était ceux de la bibliothèque. De toute façon, elle verrait bien l'état d'Aaron le lendemain, elle ferait certainement vite le lien. « Et donc elle m'a plantée là, sans me répondre. C'est vraiment louche je trouve. ».
La déesse semblait plongée dans ses réflexions, et Louise se leva. « Je passe chez Aryana et Hippolyte pour leur faire passer le message, bonne nuit Diane, dors bien. Si tu as besoin, je suis a coté. » Oui elle parlait a une déesse qui n'aurait certainement pas besoin de l'ide d'une simple mortelle. Mais on ne savait jamais. Et puis elle considérait Diane comme une amie donc c'était normale.
Elle salua la déesse et sortit de la chambre, la laissant explorer a loisir son dossier. Puis elle alla frapper a la porte d'Aryana. La déesse lui ouvrit, souriante, biens qu'un air un peu triste sur le visage. Elle ne voulait peut être pas être dérangée … « Désolée de te dérangée comme ça mais je dois te parler, c'est important. Ne t'en fait pas, je ne serai pas longue », ajouta elle avec un sourire. Elle pénétra dans la chambre et sorti son dossier. « Tiens, c'est pour toi... ».
Rapidement, elle lui expliqua comment elle était arrivé en sa possession, les paroles d'Alexis, tout ce qu'elle avait apprit en somme. « Voila, c'est fini. Personnellement, je ne leur fait pas confiance. Pas du tout pour être honnête. ». La jeune femme se leva. « Merci de m'avoir accordé du temps, je vais te laisser. Bonne nuit … Si tu as des questions n'hésite pas ». Louise sortit et se dirigea vers la chambre d'Hippolyte. Elle frappa mais seul le silence lui répondit. Hésitant un instant, elle attrapa une feuille de papier dans son sac et inscrivit un résumé de ses découvertes avant de glisser la feuille sous sa porte. Cela fait, elle alla dans sa chambre pour se préparer a dormir.
Une chaise vint se glisser sous la poignée, au cas ou …
La petite brune entra, sans que je ne l'ai invitée, en règle générale, c'est là que j'affichais mon masque, mais il se trouvait que je n'arrivais absolument, pas à me montrer distante, avec elle. J'avais l'impression, peut-être stupide, que si je me mettais à agir comme j'étais habituellement, cela la blesserait. Et, blesser, la belle fille d'Aphrodite était bien la dernière que je voulais faire. Sans, compter, que je ne voulais pas me l'admettre mais, je l'aimais bien, elle était attachante. Et puis, cela me permettait de faire un peu plus sa connaissance.
J'avais voulut les voir, elle et mon neveu, quand Aphrodite est morte, leur parler de ma sœur, peut-être essayer de montrer que s'ils avaient besoin de quelque chose, j'étais là pour les aider. Mais, je n'avais pas pu, j'étais resté stationné, de nombreuses fois, pendant des heures, devant chez eux, à essayer de me convaincre d'aller sonner. Mais, à chaque fois, je finissais, par faire reculer mon pick up, et à faire demi tour. Après, tout, ils avaient déjà Arès, ils n'avaient pas besoin, d'un divin, en plus dans leur vie pas vrai ?
Quoi qu'il en soit, Lily, s'installa d'office sur le lit, et me fit signe de venir. Haussant, un sourcil, je m'approchais, pour m'installer en face d'elle. Ce qui suivit, je ne m'y attendais pas le moins du monde, elle me demandait, de l'aide pour trouver un cadeau pour ma sœur. Tout, en disant cela, elle venait de poser sa main sur ma jambe,et touchait le haut de mon peignoir, apparemment, le tissus dont il était fait semblait la fasciner. Elle semblait, également s'embrouiller dans ses explications, en particulier en ce qui concernait l'âge :
- Oui merci, de me rappeler qu'Aphrodite, et moi sommes de vieilles peaux
Ouch, vu son air j'avais été plus cassante qu'humoristique, bien joué Artémis, j'avais de sérieux, progrès relationnelle, à faire :
- Désolée, je ne suis pas très douée en humour avouais-je
Apparemment, elle ne semblait pas m'en tenir rigueur, puisqu'elle continuait toujours de toucher le haut de mon peignoir :
- C'est à moi dis-je
Devant son incompréhension je repris :
- Le peignoir, il est à moi, il ne vient pas d'ici
Ce qu'il fallait savoir, c'est que j'avais horreur, de porter quelque chose qui n'était pas à moi. Aussi, je veillais toujours, à emporter ce qu'il fallait quand je partais. Quoi qu'il en soit, elle me demandait, de l'aide pour un cadeau à ma sœur. On, ne se faisait que rarement des cadeaux dans la famille. Après, tout, ce n'est pas comme si on fêtait chacun de nos anniversaires, ou bien encore noël. Non, ce n'était typiquement, pas le genre de choses que nous faisions.
Apo' m'avait souvent offert des cadeaux, mais, je savais qu'il faisait ça, pour que je vois qu'il tenait à moi, et que j'arrête d'avoir peur, de me retrouver toute seule. J'avais, un gros défaut : je comptais, parfois trop sur mon frère. Et, par moment, je me demandais, si cela n'agaçait pas Pitch, et si ce n'était pas la raison, pour laquelle, il n'aimait pas beaucoup mon jumeau. Je pense, qu'une explication, s'imposait, avec tous les deux. Manifestement, ce que je leur avait dit la dernière fois, n'avait pas suffit. Les hommes...
- On peu obtenir beaucoup de choses, on a en quelque sorte un compte en banque illimité, ce qui fait que nous n'avons pas besoin de travailler. Aussi, je pense que le cadeau que tu dois offrir, à ma sœur, doit venir du cœur. J'ai peut-être une idée. Aphrodite, tout comme moi, attachons, une certaine, valeur à la famille. Aussi je pense, qu'un grand cadre photos de famille lui ferait plaisir. Je m'explique, tu prend un cadre photo, un grand cadre photo, tu coupe une feuille de papier spéciale, pour occuper tout ce cadre, et sur cette feuille, tu colle des photos, d'elle, Elliot, toi et votre bébé, et tu décore autour avec ce que tu veux, le but est que cela soit jolie. Et, ça, c'est un cadeau qui viendra vraiment de toi, et je suis sure que ça la touchera. Si tu as besoin d'aide tu peux toujours venir me voir, dès que nous seront de retour à Storybrooke. J'habite la grande bâtisse juste avant la forêt. Si tu tombe, sur un grand blond, c'est Apollon, mon frère jumeau
Je la raccompagnais jusqu'à la porte, en lui souhaitant une bonne nuit, mais au moment où je la vis, tourner dans le couloir, prise d'une impulsion soudaine je la retins :
- Lily ? Quand nous seront rentrées, si tu pouvais dire à mon neu...Elliot que s'il le souhaite je serais vraiment très heureuse de faire sa connaissance, je t'en serais très reconnaissante
Avec, un dernier sourire, je rentrais à nouveau dans ma chambre et pris mon pyjama, pour me changer. Mais, alors que je finissais de le mettre, un reflet apparût dans le miroir, un reflet qui n'était pas le mien, il s'agissait d'une jeune femme, brune, les vêtements déchirés, comme si elle venait de combattre, elle me regardait avec un air triste. Je n'avais pas envie d'en savoir plus, immédiatement, je fis apparaître mon arc dans ma main, et me retournais prête à tirer une flèche. Sauf, qu'elle n'était plus là, j'étais seule, totalement seule :
Qu'est que...commençais-je
Cette fille, elle me disait quelque chose, c'était comme une impression de déjà vu persistante, sauf que je n'arrivais absolument pas à mettre le doigt sur ce que c'était.
A nouveau, j'entendis, frapper à ma porte, qui cette fois-ci s'ouvrit sur Louise, qui me demanda si elle pouvait rentrer :
- Tu n'as pas besoin de demander tu sais, répondis-je avec un léger sourire
Sourire qui s'évanouit bien vite, dès que je vis sa main, mouais elle, avait beau dire, que ce n'était, rien, je n'en étais pas si sure. Quoi qu'il en soit, elle sortie un dossier, un dossier portant mon nom. Immédiatement, mes sourcils se froncèrent. Encore plus, lorsqu'elle m'avoua les avoirs trouvés, ici, et qu'il y en avait un sur Aphrodite également. Elle me souhaita ensuite, bonne nuit, tout en ajoutant que si j'avais besoin de quoi que ce soit, je n'aurais qu'à l’appeler :
- Merci, Louise, je n'hésiterais pas, je n'aime pas cette histoire. Je saurais encore plus méfiante, dorénavant
Elle partis, pendant, que je m’asseyais en tailleurs sur le lit, pour voir ce que contenait ce fameux, dossier. Des photos, des tas de photos : Certaine, de ma maison, d'autres d'Apo et moi, assis à une table chez Granny, lui me serrant la main. Je reconnaissais, très bien cette scène, puisqu'elle avait fait suite à la perte de ma sœur, j'étais au plus mal, et il avait essayé de me réconforter du mieux qu'il le pouvait. Je serrais, les dents, tout ceci était un peu trop personnel, à mon goût. C'est alors, que je tombais sur une dernière photo, je serrais un homme dans mes bras, et ce n'était pas Apollon.
Pitch
Il, s'agissait, de notre première rencontre, il m'avait fait voir des choses que personne d'autres ne m'avait fait voir, il m'avait traité comme une femme normale et pas comme une déesse. Les rêves, il m'avait montré les rêves, moi qui ne rêvait jamais, je voyais enfin à quoi cela ressemblait. Et, j'avais été tellement, contente d'avoir trouvé, quelqu'un qui me considérait comme un être normale, que là, aussi, j'avais été prise d'une impulsion, soudaine et l'avait serré dans mes bras, avant de m'en aller.
Tout, ceci, était privé, strictement privé et ils n'avaient aucun droit d'entrer ainsi dans mon intimité. Je ne leur faisait déjà pas vraiment confiance au départ, mais là, j'étais méfiante, et sur mes gardes.
Et, c'était mauvais, d'avoir une chasseuse sur ses gardes, ils ne tarderaient, pas à s'en rendre compte...
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Egéon Blackstorm
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| Avatar : Paul Wesley
৩ On a parfois juste
besoin d'un ami
à qui murmurer à l'oreille
ce qu'on a sur le cœur. ৩
| Conte : Intrigue Divine ღ | Dans le monde des contes, je suis : : Un demi dieu
J'avais levé les yeux au ciel en entendant Hippolyte discutait, ou plutôt harceler Aryana au dehors. Ca se passait juste sous mes yeux, dans ma chambre. J'aurai pu aller prendre la défense de la déesse, mais elle était assez grande et adulte pour se défendre elle même. Qui plus est les attaques de Hippolyte n'étaient pas justifiées. On pouvait très bien discuter tous les deux sans qu'il y ait quoi que ce soit. D'ailleurs, si la demi déesse venait dans ma chambre, c'était également pour discuter sans la moindre arrière pensée.
Elle avait claquée la porte et je lui aurai bien fait la remarque de faire attention au mobilier, mais elle semblait déjà suffisament bien énervée. De toute façon, quoi que j'aurai pu ajouter ou dire, elle n'en aurait pas tenu compte. La seule chose qui comptait à ses yeux était ce qu'elle voyait. Et là, ce qu'elle avait vue, ne lui avait pas plus. Du coup, juste pour faire le lien avec ce qu'elle avait dit, je m'étais approché de mon armoire à linge et j'en avais sortit une chemise que je m'étais mise. Elle ne voulait pas que je sois torse nue devant une femme ? Voilà qui était réglé. Je l'avais regardée avec un petit sourire tout en secouant la tête.
"Tu veux une preuve ? Très bien. Tu es ici, dans ma chambre, dans mon manoir, tu peux circuler ou tu veux, parler avec qui tu veux. Je ne vous retiens pas prisonnières et en plus je suis ouvert à toute question. Tu crois vraiment que je t'aurai conduit dans ma tanière avec deux déesses qui possèdent une arme divine si j'avais quoi que ce soit avoir avec Briarée?"
J'avais croisé les bras tout en parlant, puis je l'avais regardée bien droit dans les yeux. J'aurai pu me faire tuer par Diane ou Aphrodite à n'importe quel moment depuis qu'on les avait rencontrées. Pourquoi j'aurai risqué ma vie si je savais que je n'avais aucune chance de m'en sortir? Finalement, j'avais décroisé les bras et j'étais venu m'asseoir à côté de Hipp, posant mes mains sur mes genoux.
"Ca va peut être prétentieux, mais j'ai simplement arrêté d'être con. Voilà pourquoi je n'ai plus ce désir de pouvoir." avais-je dit en tournant la tête vers elle avec un petit sourire.
"J'ai appris que ton père était monté sur le trône de Olympe et je suis vraiment très content pour toi. Je peux t'assurer que je n'ai aucune mauvaise pensée le concernant. Avec le temps je me suis rendu compte que ce n'était pas contre les dieux que j'avais un truc, mais contre moi même. Mon père m'a abandonné, pas eux. Je ne peux pas mettre tout le monde dans le même sac. Et je sais que je t'ai pris pour bouc émissaire, mais je suis vraiment navré. Je ne peux pas être plus clair. Maintenant si me mettre à genoux devant toi et te demander pardon pourrait y changer quelque chose, je le ferai, crois moi. Quoi que tu me demandes je le ferai. Ce n'est pas des paroles en l'air."
J'avais hésité, puis j'avais posé une main sur sa main qui reposait sur mon lit, avant de me lever et de m'approcher de la porte.
"Je ne veux pas te mettre dehors, mais tu as besoin de passer une bonne nuit ce soir. Demain ça va être une rude journée car j'ai l'impression que tes amies n'ont pas très envies de rentrer à Storybrooke. D'un côté je les comprend. Mieux vaut régler cette histoire au plus vite. En tout cas je suis avec vous et je vous apporterait toute l'aide que je pourrai. Mais demain. Maintenant tu dois te reposer." avais-je dit avec un petit rassurant.
Hippolyte Sherman
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| Avatar : Shelley Hennig
Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?
Tu m'as vraiment manqué Peg !
| Conte : Inventé | Dans le monde des contes, je suis : : la fille d'Arès.
Les rayons du soleil illuminèrent le visage d’Hippolyte. Arrivés à hauteur de ses yeux, cela eut pour conséquence de la réveiller doucement. Cependant la jeune femme n’avait pas envie de se lever. Elle voulait profiter encore de ce lit très confortable. Malheureusement, c’était trop tard. Une fois réveillée, Hippolyte n’arrivait jamais à se rendormir. D’autant plus que le soleil éclairait désormais la chambre. La demi-déesse s’étira, toujours allongée dans son lit. Le bruit que son ventre commença à faire, rappela à Hippolyte qu’elle avait faim. Comme chaque matin. Et c’est en pyjama qu’elle décida de descendre dans la cuisine pour se chercher un petit quelque chose à manger. Hippolyte ne s’attendait pas à trouver Egéon et ses toutous dans la cuisine. Ni à ce grand buffet, sur la table. Le petit déjeuner avait été préparé avec soin. Il n’était pas dans les plans d’Hip de rester dans la cuisine pour prendre son petit dej’. D’ailleurs, sa tenue ne s’y prêtait pas. Mais qu’importe. Hippolyte s’en fichait pas mal de son apparence. Elle n’était pas la déesse de la beauté ni de l’amour ! La jeune femme regarda ses cousins en les saluant doucement. « Salut. » Ni plus, ni moins. Hippolyte n’était pas quelqu’un de matinal. Elle n’aimait pas parler le matin, sans avoir pris son chocolat chaud. Hippolyte était une adepte du chocolat. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle apperçut une table très garnie. Il y en avait pour tous les goûts. Des croissants, du bacon, du fromage, des céréales, du lait, du nutella, du chocolat chaud, du café. Bref, tout cela faisait saliver la jeune femme. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas pris un vrai petit déjeuner, un repas mélangeant sucré et salé. Et il est clair qu’elle allait en profiter. Hippolyte se mit à table, prenant un bol avec de la poudre de chocolat qu’elle remplit avec du lait chaud. Il n’y avait encore personne. Du moins, il n’y avait personne du groupe de fille. Les seules personnes présentes dans la pièce étaient Egéon, Alexis et Ageron. Où était Aaron ? C’était bizarre qu’il ne soit pas présent. En effet, cela semblait être une réunion capitale. Une grande carte de Londres était posée sur une partie de la table. Il y avait des inscriptions dessus, trop petites pour qu’Hippolyte puisse les lire. Par contre, elle avait remarqué les cercles qui entouraient certains lieux de Londres. Qu’est-ce que cela signifiait ? Les discussions entre le trio étaient étranges. Hip écouta d’une oreille discrète, se rappelant du mot de Louise, de la veille. Ils en savaient bien plus que ce qu’ils voulaient dire. Ils étaient bizarres. « Là serait le mieux. » Hippolyte haussa un sourcil, tout en avalant un morceau de pancakes au nutella. Qu’est-ce qui serait mieux dans un endroit ? Quel était leur plan ? Dans quoi Hippolyte avait-elle embarqué ses camarades, sa famille. « Je pense qu’ici y’en a plus. » Mais de quoi parlaient-ils ? Plus de quoi ? De demi-dieux ? D’arme ? De pouvoir. Hip ne pouvait s’empêcher d’observer Egéon. Plus elle le regardait moins elle avait confiance en lui, malgré les paroles d’hier. D’ailleurs, le fait qu’il lui parle des armes divines, la veille, lui avait mis la puce à l’oreille. Jamais Hippolyte n’avait évoqué ceci. Cela voulait dire qu’il en savait beaucoup plus que ce qu’il semblait montrer. Et pourtant, la veille, il avait demandé à Aryana et Diane si elles étaient des déesses. Il y avait plusieurs incohérences dans son discours et Hip ne savait plus sur quel pied danser. « Vous faites quoi ? C’est quoi cette carte ? » Hippolyte s’était levée, prenant son bol en main. Elle s’avança vers la carte afin d’y jeter un coup d’œil. Ils avaient piqués sa curiosité et la demi-déesse était impatiente d’entendre les explications de ses cousins. Elle était persuadée qu’ils allaient lui raconter des histoires mais elle avait quand même hâte d’entendre leurs explications. En attendant, elle observa la carte en détail. Hippolyte pensait qu’il s’agissait des lieux qui craignaient à Londres, pour les demi-dieux. Mais étrangement il n’y avait pas l’hôtel d’entouré. Pourtant, Egéon avait dit que cet endroit était une zone sensible. Parmi les zones entourées, il y avait une zone vers le port. Tout un ensemble d’entrepôts était entouré. Et il y avait également une zone près de la forêt, à la sortie de Londres. Sur la carte, cela ressemblait à une grande demeure dans les bois, un peu à la maison qu’occupaient Louise, Diane et Hippolyte. La demi-déesse plissa des yeux en observant Ageron, Alexis et Egéon à tour de rôle. Elle attendait une réponse de la part de l’un d’entre eux. Puis son regard dévia sur la personne qui venait d’arriver dans la cuisine…
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Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Le soleil était levé, c'est ce qui me fit sortire du lit, ça et le fait que je sois encore plus sur mes gardes, qu'habituellement. Pourquoi, des gens se disant nos alliés, auraient des dossiers sur nous, des dossiers, digne de ce que l'on voit dans les films et séries, mettant en scène des services secrets, ou des détectives privés. Quoi qu'il en soit, je me méfiais d'eux, quelque chose n'était pas clair, et nous n'étions pas à l’abri d'un coup fourré.
L'envie de contacter Apo' pour lui dire de se méfier, me démangeait, mais rien, ne disait qu'il ne surveillait pas notre ligne téléphonique, à la maison. J'étais face à un dilemme. Je voulais, le prévenir, mais je ne voulais pas que qui que ce soit, soit au courant. Et puis l'idée, m'apparut : ils connaissaient Apollon, mais ils ne connaissaient pas Pitch, l'unique cliché nous concernant, était celui de notre première rencontre. Et l'on ne voyait pas à quoi il ressemblait, il était de dos, seule, mon visage était identifiable.
Ni une, ni deux d'un geste vif, j’attrapais, mon portable et composait directement, un texto, à son adresse, tout en priant, pour qu'il ne soit pas allé enterrer, son téléphone, dans l'emplacement, d'une futur tombe, après celui que je lui avait envoyé, avant de partir parce qu'il ne savait pas comment réagir :
Fait attention, il semblerait qu'il y ai quelques rôdeurs, à Storybrooke, soit sur tes gardes
J'espérais, que c'était suffisamment, clair. Quoi qu'il en soit, le message était envoyé, à présent. Quant à moi, je pris une douche rapidement, puis m'habillait comme à mon habitude.
J'avais une collection, de jeans, de différentes, couleurs, et quoi qu'en disent certains, je faisais quand même attention à mon apparences. Je choisissait mes affaires avec soins, quant à mes cheveux, je veillais, toujours à ce que mes boucles, soient parfaitement, coiffés, et ne partent, pas dans tous les sens. Mais, il ne fallait pas trop m'en demander non plus. J'acceptais, très difficilement, de mettre une robe. Je n'avais aucune liberté de mouvement, avec, et je détestait cela. C'était pourquoi, ma garde robe, était presque entièrement constitué de pantalon.
Une fois prête, je descendis, en direction de la cuisine, pour voir Hippolyte, déjà attablé, enfin, attablé, était un bien grand mot, elle semblait regarder quelque chose avec Egéon, et ses « amis », et tourna son regard vers moi, au moment où je fis mon apparition.
La première chose que je fis, fut de me servir une tasse de café, et de prendre, une croix à la cannelle. Certes, je n'avais pas besoin de manger, mais cela, ne m'empêchait, pas, d'apprécier le goût d'une bonne viennoiserie.
Mais les voir ainsi comploter me fit hausser un sourcil, aussi m'approchais-je d'eux :
- Puis-je savoir quelle est cette carte ?
Je n'étais pas Hippolyte, je n'étais pas leur cousine, j'étais une déesse, et leur tante, même si je pense, que c'était plus la première option qui était prise, en compte. Aussi, devait-ils se douter, qu'ils n'avait guère le choix, et que me répondre était la meilleure option.
C'est Egéon, qui m'expliqua de quoi il s'agissait. Il s'agissait des lieux de rassemblement, du fils de Zeus. Ils en étaient sur, car les entrepôts près du port étaient l'endroit où Alexis, était lorsqu'elle faisait encore partis du groupe, d'après lui elle y avait souvent des rendez-vous. Quant à l'autre, il s'agissait de la maison de Briarée, lourdement gardée manifestement :
- Il faut se séparer en deux groupes, dit-il, une déesse, dans chacun
Je l'encourageais à continuer
- C'est dangereux, très dangereux, et vous devrez emmener, les mortelles liés à vous
Ça, c'était l’élément, qui bloquait, attaquer un endroit comme un autre, signifiait, emmener, Louise, Lily et Robyn avec nous. Et, je n'étais pas sure, qu'une batte de baseball, suffise. Malheureusement, je me devais de prendre une décision rapidement, mais restait à savoir qui ira où. La Maison, se trouvait près d'une forêt, j'étais la déesse de la chasse, aucune forêt, n'a de secret pour moi. Mais, de l'autre, à proximité, du port, il y avait de l'eau, et j'avais le trident avec moi. Si les choses, tournaient mal, je pouvais toujours l'utiliser :
-On, les emmènera dis-je
Hippolyte s'apprêta à protester mais je la fit taire, d'un geste de la main :
- Je ne peux peut-être pas faire apparaître, de mitraillette ou de kalachnikov contrairement, à ton père, mais je ne suis pas dénué d'arme non plus, ce sont juste des armes à cordes.
Des arcs pour être plus précis. Mes chasseresses, contrairement, à ce que certains, pensaient, n'étaient pas si nombreuses que ça, il n'y en avait qu'une dizaine. A leur mort, j'avais reprit, leurs arcs. Je pouvais tout comme le mien, les faire apparaître, je les avaient dotés du même système de protection. Le mien, n'était juste pas maniable par quelqu'un d'autres que moi. Sauf, si j'autorisais une personne à le faire. Mais, hormis Apollon, personne, n'avait jamais eu le droit de le faire.
Ma sœur arriva, à ce moment là, sans préambule je lui demandais :