« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Mary Margaret ne prenait pas du tout part aux querelles d'adolescents qui agitaient le maire, sa secrétaire, la gamine et la poupée. Après tout, elle avait déjà assez de gamins à s'occuper comme ça à l'école. Alors les grands dadets qui lui servaient d'accompagnants de cellule pouvaient bien se débrouiller par eux même, non ? La jeune femme alla donc tenter de s'occuper de débloquer la serrure alors que les autres réglaient leurs problèmes. Et encore une fois il était question de Harry Potter.
La brunette allait donc finir par ouvrir la porte de la cellule lorsqu'un insecte passa près d'elle, en faisant cliquer ses tentacules sur le sol. Pensant que c'était une araignée géante du genre Aragog dans Harry Potter, la femme enceinte poussa un cri strident, laissant tomber ce qu'elle faisait, avant d'aller se cacher derrière Bodhi, en criant, paniquée :
-Yaunegrossearaigneetoutepoiluelabas !
Mais en réalité, c'était tout sauf une araignée puisque le regard de l'enseignante se tourne vers Sally qui... Et bien la poupée avait non seulement un gros trou béant a ventre mais en plus et bien elle n'avait plus sa main... Main qui venait de ramener les clés de la cellule d'ailleurs.
-Mais ca va pas de me faire peur comme ca ? J'aurais pu faire une fausse couche !
La jeune femme lança donc un regard noir à la main, avant qu'une boule de poil rose ne lui passe devant et n'ouvre la cellule. Mais... Comment c'était possible ? Elle lança donc un nouveau regard interrogateur à Bodhi avant de suivre le mouvement et de sortir, son arc en main, prête à le bander pour tirer une nouvelle flèche. Mais les couloirs semblaient déserts...
Du moins jusqu'à ce que des bruits ne se fassent entendre. Et c'est là qu'ils firent tous face à des petits lutins verts et rouges, en armure. Okay, les lutins du père Noël se rebellaient ! L'institutrice allait donc protéger la gamine blonde mais cette dernière fit le tri parmi les nains en les soufflant littéralement. La princesse arqua donc les sourcils mais elle revint très vite à la réalité lorsque l'épée d'un des méchants la toucha à la cheville. Elle grimaça donc et décocha sa flèche, avant de se frayer un chemin dans un couloir proche, vérifiant bien que les autres la suivaient, tout en rouspétant :
-C'est pas possible, c'est toujours les même qui ne se battent pas !
Et non, la remarque n'était pas du tout adressée à la peluche et au maire...
Sally Ragdoll
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Gemma Arterton
| Conte : L'étrange Noël de Mr Jack | Dans le monde des contes, je suis : : La version Burton de Barbie
a main nous avait récupéré les clés. J'étais contente, pour une fois, j'avais pu aider. Même si ils avaient tous l'air choqués. Il n'y avait pas de sang, ce n'était pas dégoûtant. Ils devaient être trop sensibles. J'avais vu pleins de films d'horreur, et pourtant, je les trouvais bien pire qu'une main découpée.
J'avais fais revenir ma main jusqu'à moi, avant de l'attraper avec mon autre main toujours bien accrochée. J'aurai bien demandé à quelqu'un de me recoudre, mais ils avaient tous l'air occupés. Vraiment très occupé.
- Il vient de vous virer, alors pourquoi vous l'embrassé ? C'est peut être votre chéri, mais ce n'est pas le moment pour s'embrasser ! Peut être que vous allez mourir, alors enfaîte peut être que c'est le bon moment...
J'avais pas vraiment l'impression qu'ils étaient amoureux. Pourtant Angela avait embrassé Bodhi, donc ça voulait sûrement dire qu'ils étaient ensemble. Ils avaient vraiment une drôle de façon d'exprimer leur amour.
D'ailleurs, c'était quand même bizarre d'être amoureux d'une peluche. Quoi que moi même, j'étais une poupée. Ce qui devait enfaîte expliquer pourquoi j'étais toute seule. Il aurait peut être mieux fallu que je sois une peluche. Même si c'était être une peluche toute rose.
- Mais vous êtes adorable comme peluche ! Vous devriez rester comme ça, vous avez l'air moins méchante que quand vous avez vos cheveux de feu.
En plus, elle était très forte. Elle pouvait même porter le Père Noël. On aurait quand même pu le décongeler avant de s'enfuir. Ça n'était pas franchement pratique, un gros morceau de glaçon très lourd. Je les aurais bien aidé à le porter, mais je ne voulais pas aider le Père Noël. Le porter, ça serait l'aider. Et puis il me manquait une main, ça n'était pas vraiment pratique.
J'aurai bien aimé avoir de nouveau ma main bien accroché. C'était quand même très pratique. Surtout quand on était attaqué. Des lutins du Père Noël nous attaquaient, en effet. J'en avais déjà vu. Ils ont l'air très gentils et ils font des cadeaux pour les enfants. Même que peut être à moi aussi, ils en feront.
Ceux là, par contre, je n'avais pas l'impression qu'ils voulaient m'offrir des cadeaux. Ils avaient des armes, des armures, et ils nous attaquaient. Le chemin de gauche n'était peut être pas le bon. C'était la peluche qui avait choisi. Il ne faut pas laisser choisir les peluches ! Elles n'ont pas le sens de l'orientation.
Je tenais toujours ma main tranchée, alors que des lutins pointaient des épées vers moi. Je n'étais pas faîtes pour me battre, on m'avait créé pour le ménage. Jamais je ne pourrais les vaincre. J'allais mourir, tuée par des lutins ! C'était horrible... quoi qu'enfaîte non, je ne pouvais pas mourir. Je venais juste tout à coup de m'en souvenir.
Alors qu'un des lutins se rapprochait, je lui jetai au visage ma main, qui se mit à lui taper dessus. Ça n'allait pas l'arrêter, mais ça l'empêcherait de me transpercer tout de suite. Je voulais me rapprocher de Blanche-Neige, qui avait des armes et qui arrivait à se débarrasser d'eux. Je senti quelqu'un me pousser, puis le bruit de quelque chose qui tombe au sol. Je baissais les yeux et vis ce qui était tombé.
- Mon fil ! Je suis entrain de perdre mon fil ! Il faut le rattraper !
Tout le monde avait l'air occupé, alors que c'était le plus important ! Si je ne retrouvais pas ma bobine de fil, alors je resterais toute découpée. Et si je restais découpée, alors je serais pire que Chucky la poupée tueuse ! Et je ne pourrais plus jamais faire le ménage !
Je me penchais pour chercher le fil. Je m'en fichais des lutins. Eux ils n'avaient pas besoin de se recoudre, c'était pratique. Je sentis quelque chose se planter au niveau de mon épaule, mais je ne m'arrêtais pas. Il fallait que je retrouve le fil ! C'était bien plus important que de retirer cette flèche dans mon épaule.
WILDBIRD
Bodhi Blu Butler
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : James McAvoy
| Conte : Rio | Dans le monde des contes, je suis : : Blu, l'oiseau rare
Angela m'avait embrassé. Elle m'avait... Mon cerveau se mit à buguer. Avant que je secoue rageusement la tête pour reprendre mes esprits. Ce n'était ni le lieu, ni le moment, bon sang ! Et pas la bonne personne non plus, mais passons là-dessus. En plus, elle avait fait ça uniquement pour m'empoisonner. "Je ne suis PAS allergique à la mandarine ! J'adore ça ! C'est plein de vitamine C !" m'écriai-je, alors que franchement, on s'en fichait carrément.
J'avais laissé tomber la carbonite dans un bruit sourd qui n'avait fait que presser le pas des geôliers. Ils fonçaient sur nous. On ne les voyait pas encore, mais ils allaient surgir d'un moment à l'autre.
Angela continuait ses manigances. Elle donna une photo à Peggy. Je voulus voir de quoi il s'agissait, car la jeune fille était devenue tellement rouge que cela me préoccupait. Trop tard, elle brula la photo avant que je la vois. Puis elle m'annonça que je finirai par la remercier.
"Je vous crois sur parole." dis-je sans savoir de quoi il était question.
C'est à ce moment-là qu'Angela se décida à faire ENFIN quelque chose d'utile. Elle se transforma en peluche rose. Là, comme ça, sous nos yeux. Je les écarquillai tandis qu'elle soulevait la carbonite à bout de bras avant de la porter au-dessus de sa tête comme si c'était aussi léger qu'un oreiller de plumes. Je ne l'avais encore jamais vue sous sa vraie forme. Elle m'en avait déjà parlé, mais je ne la croyais pas lorsqu'elle me disait qu'elle avait des antennes et des poils. Il fallait rester logique : ce genre d'animal n'existait pas. Pourtant, il était là, sous mon regard ébahi.
Tout le groupe s'activa hors de la cellule, Angela et le Père Noel congelé en tête. Je les rejoignis en vitesse et les suivis dans le couloir de gauche. Le cliquetis des armes et des armures des geôliers faisait presque pousser des ailes à mes pieds. Je laissai échapper un cri en voyant des flèches enflammées passer au-dessus de ma tête. "Ils sont juste derrière nous !" criai-je.
Remarque très inutile. Tout le monde le savait déjà. Je jetai un coup d'oeil par-dessus mon épaule pour découvrir avec effroi que nos agresseurs étaient des lutins en armures vertes et rouges. Ils avaient l'air particulièrement motivés à nous tailler en pièces. Peggy lança la première contre-attaque. En manipulant joliment l'air autour d'elle, elle envoya valser un lutin contre le mur. Je m'étais arrêté pour l'attendre. Alors qu'elle était sur le point de me rejoindre, je la saisis par la main pour l'entrainer à ma suite et rattraper les autres.
Je perçus très nettement la pique de Mary Margaret -dont l'arc chantait- à mon égard. Je fronçai les sourcils et évitai une nouvelle flèche, mais je n'avais pas l'impression que cette dernière venait de nos agresseurs. "Eh ! Vous vous souvenez que je suis de votre coté ?" la réprimandai-je.
En plus, je suis le maire. Mais il semblait que ce genre de phrases n'inspirait plus aucune forme de respect. Il fallait que j’arrête de me planquer derrière cet acquis.
Les lutins diaboliques nous talonnaient toujours. Avec horreur, en tournant la tête juste quelques secondes, je me rendis compte que Sally était loin derrière nous. Elle était à quatre pattes sur le sol et poursuivais ce qui semblait être une bobine de fil, avec une flèche plantée dans l'épaule, sans se soucier des lutins qui se jetteraient bientot sur elle.
J'émis un piaillement épouvanté et fis volte-face. Je lâchai la main de Peggy.
"Il faut que j'aille la chercher ! Hors de question de perdre quelqu'un d'autre !"
Sans réfléchir, je me saisis d'une torche enflammée, tirai dessus pour la décrocher du mur et me ruai sur les cinq lutins en hurlant comme un gladiateur déchainé dans un péplum du dimanche après-midi. Les lutins, surpris par ma prestance -ou ma débilité- cessèrent de bouger et clignèrent des yeux. J'en profitai pour les menacer de ma torche, me plaçant devant Sally.
"Allez, oust !"
Ils clignèrent de nouveau les yeux, prirent une expression revêche et levèrent leurs épées vers moi d'un même élan. Je déglutis avec peine et attrapai Sally par le bras pour la relever sans ménagement.
"On. Se. Casse." lui murmurai-je d'un ton sec.
Quelque chose sauta alors sur ma tête. Je poussai un cri strident -oui, strident- et sentis des pattes s'agiter sur mon crane. Puis, un index passa devant mes yeux tel un métronome, sans doute pour me calmer. "La main !" m'écriai-je. "Tu vois, même ta main veut s'en aller ! Alors suis-moi !"
J'entrainai Sally en sens inverse, avec sa main qui se cramponnait à mes cheveux pour ne pas tomber. Je grimaçai et dépassai tous les autres qui avaient ralenti légèrement l'allure.
"Il y a bien une sortie quelque part !"
Je courais tellement vite que je ne voyais plus grand-chose. Le couloir se terminait par une porte. Pourvu qu'elle soit ouverte... Je fonçai dessus et elle céda tout simplement. Nous débouchâmes sur une cour intérieure carrée baignant dans la clarté diaphane de la lune. Mary Margaret allait sans doute sortir une nouvelle remarque sur Harry Potter, car on s'y serait vraiment cru, cette fois. Il ne manquait plus que la chouette blanche volant dans la nuit.
Cependant, mon regard s'attarda sur l'immense traineau qui était "garé" au centre de la cour. Rutilant, recouvert d'une couche de peinture rouge éclatante, il était sans doute l'une des plus belles choses que je n'avais jamais vues. "C'est son traineau. C'est obligé." déclarai-je, émerveillé, en désignant le Père Noel mode carbonite que soutenait toujours Peluche Angela.
La main au sommet de mon crane s'agita. Je levai la mienne pour la tapoter fugacement avant de me tourner vers l'équipe.
Les lutins nous coursaient toujours. Je les entendais avec leur cliquetis d'armures et d'épées. Je ne mis pas longtemps avant de prononcer la phrase la plus stupide de toute mon existence :
"On doit monter dedans. Il est magique. Si on monte dedans, on va s'envoler ! Je suis sur qu'on peut s'échapper comme ça ! C'est notre seule chance !"
Je lançai un regard déterminé aux autres, qui semblaient tout sauf emballés par la proposition. La main fourragea dans mes cheveux avant de tapoter des doigts contre mon front, comme si elle était pensive.
Ne me laissant pas démonter, je me dirigeai vers le traineau, grimpai dessus et attendis. Je perdis brusquement l'équilibre tandis qu'il s'élevait à quelques centimètres du sol. Un cri de victoire s'échappa de ma gorge.
"Alors ? C'est qui le génie ?"
Les lutins surgirent dans la cour, armés jusqu'aux dents. Il fallait se dépêcher.
Mary Margaret N'avait même pas blessé le maire en laissant sa flèche et pourtant, ce dernier venait de la réprimander. Elle leva donc les yeux au ciel, ne disant rien. De toute manière, elle n'était même pas désolée. Et puis en plus, elle venait de lui sauver la vie donc il lui était redevable. Mais elle n'eût pas le temps de plus réfléchir que déjà et bien... Bodhi faisait marche arrière... Pou aller sauver Sally qui était en retrait. Mais pourquoi il avait fallu que ca tombe sur elle ?
-Non mais j'vous jure quelle équipe de bras cassés...
Elle laissa donc le maire se débrouiller. S'il se faisait dévorer, tant mieux pour elle, non ? Ca faisait un candidat de moins à la course à la mairie pour la suite. Restait ensuite plus qu'à éliminer Aloysius et à se faire un vrai duel sur la place publique contre Regina ! Mais passons. Parce que l'oiseau chanteur avait survécu aux lutins... Et revenait avec la main coupée sur la tête.
-Eloignez cette chose de moi !
Ils arrivèrent donc tous dans une cour éclairée par la lune pâle. Une pleine lune soit dit en passant. Si ca se trouvait, ils auraient à faire à des loups garous en plus des lutins vicieux. Mais la jeune femme garda sa remarque pour elle. En plus, il y avait un superbe traineau rouge dans les parages. Et selon le maire... Et bien c'était le traineau du père Noël...
-Si vous étiez vraiment un génie, vous devriez exaucez trois voeux à chacun.
En tout cas, ce qui était étrange, c'était que lorsque le seul mec était monté dedans et bien le traineau décolla à quelques centimètres du sol. Et à l'entente des bruits de tintements derrière qui rappellaient les lutin, Snow préféra donc ne pas faire sa gamine et monta à son tour, tout en priant alors :
-J'espère qu'on va se retrouver chez nous et pas à Tatawin...
Peggy Cumulusss
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Dove choupette Cameron
*machouille son crayon* Diane...en mathématique tu te débrouilles comment?
Hermès n'avait pas eu tout a fait tort en parlant de storybrook, c'était une ville étrange, où tous pouvaient s'y passer, une rousse se transformant en une petite créature rose capable de soulever des montagnes, une femme pouvant détacher des parties de son corps, blanche neige, pas du tout comme on la décrivait dans l'histoire. Sans parler de tous ce qui m'était arrivée depuis que j'étais arrivée, mais a toute cette chorale dont les voix étaient aussi surprenantes les unes que les autres, s'ajoutât celle de Bodhi, et quoi qu’Hermès pût me dire cette fois pour me faire revenir, rien ne me ferait quitter la ville. je m'y sentais chez moi, et vivante, plus que jamais.
Je courais pour rattraper les autres quand Bodhi me prit la main. Rien que ça me fit oublier tout le reste, j'étais vivante, je me sentais capable de protéger tous ceux que j'aimais, parce que je n'étais plus une petite plume égarée dans le vent, je pouvais voir le ciel bleu.
Sally était en danger, tout alla rapidement, et Bodhi lâcha ma main pour aller secourir la poupée qui cherchait une bobine de fil, ce qui devait être important pour elle. Je remarquai que bodhi ne réfléchissait pas dans ses moments là, quand une personne était en danger immédiat, il agissait, se mettant souvent en danger, oubliant totalement sa personne pour protéger l'autre. Même certains dieux n'en feraient pas autant. Une porte se dressa devant nous, Bodhi rattrapa le retard qu'il avait sur nous en peu de temps, à moins que ce soit nous qui avions ralenti l'allure. La porte ouverte par Bodhi déboucha sur une cour éclairée par la pleine lune, elle était pleine en arrivant au point de rendez-vous plus tôt dans la nuit? Pas très important. Ce qui l'était, c'est qu'il y avait un traîneau droit devant nous. Celui du père Noël, ce devait être évident. La remarque de bodhi me fit sourire, on pouvait un peu souffler, mais Mary Margaret pris cela avec plus de sérieux et de scepticisme.
-On attendra pour les trois voeux, d'être rentré. Dit-je en souriant.
Quand Bodhi fut dans le traineau, celui-ci se décolla du sol. Voler, même sans aile, c'était quelque chose que j'aimais, bon, même si j'aurais préféré étendre mes ailes, je n'allais pas le faire en public, Bodhi, je pouvais avoir confiance, mais les autres, je doute que Sally soit très regardante là-dessus, après tout, elle avait un trou au milieu du ventre et sa main s'était promenée seule, Angela s'était transformée en peluche rose, mais je ne lui faisais pas totalement confiance, elle ne semblait capable de tout, et pas que du meilleur. Quant à Mary Margaret...elle était un peu effrayante comme blanche neige.
Une fois le Père Noël bien rangé dans le traîneau et tout le monde à bord, j'avais bondis dedans et on avait décolé. C'était magique, on pouvait voler! J'avais déjà réussi cet exploit avec mes antennes, en les faisant tourner très très vite, mais là c'était encore mieux. Je m'étais mise à vagabonder dans le traîneau, car je voulais voir de tous les côtés à quoi ça ressemblait. A dire vrai c'était pareil de partou. Je me demangeais si le fait que le traîneau tanguait autant, c'était parce que je n'arrivais pas à rester en place. Mais c'était tellement excitant!
"Pousse toi !" avais-je dit en poussant Bodhi, qui avait failli perdre le contrôle de l'engin. Mais il me bloquait la vue, je ne pouvais pas voir les créatures qui nous poussaient. C'était comme dans la véritable histoire? En parlant de créatures, en voilà d'autres qui arrivait. Ces satanés lutain avaient des ailes! Saletés de créatures!
"Vole plus vite ! Vole plus vite ! Allez !!!" m'étais-je écrié en donnant des coups d'antennes un peu de partout. L'une avait atteris sur la tête de Bodhi, faisant voler dans les airs la main de Sally qui trainait dessus. J'avais réussi juste à temps à la rattraper. Mes antennes étaient vraiment très utiles dans ce genre de situation.
"Tiens, c'est à toi!" avais-je dit en la tendant à Sally, tout en m'approchant d'elle. Je l'avais reniflée, car quelque chose ma paraissait bizarre. Elle était faites de quoi? Elle avait un trou, mais elle ne saignait pas. Elle pouvait perdre sa main et continuer à avancer. C'était vraiment étrange. Mais manque de bol, en la reniflant, quelque chose m'avait véritablement démangé, si bien que je lui avais éternué dessus.
"ATCHOUUUUUUUUUM !"
Je m'étais passée une main sur le nez. Oh mon nez, il était redevenu comme avant. Puis, j'avais passé ma manche sur les habits de la jeune femme pour retirer les petites goutelettes, avant de me mettre à rire.
"Y'en a qui sont passées à travers le trou. C'est vraiment pratique cette chose, mais ne vous appuyez pas trop contre le dossier du traîneau du coup."
J'avais tapée dans mes mains en prononçant un "Bon !", avant de me les frotter avec un grand sourire et d'attraper un cadeau. Je l'avais déballé.
"Voyons si y'a pas une arbalète ou un truc qu'on pourrait leur lancer dessus!"
Mais non! En tout cas, c'était pas dans le premier paquet, car celui ci contenait juste une peluche que j'avais lancé sur les lutins. Mais manque de bol, ça ne les avais pas atteins. Le second paquet c'était un théière. Je l'avais balancée aussi. Echec à nouveau. Le troisième c'était une batte de base ball avec des barbelés dessus. Qu'est ce que c'était que ce truc? Dessus un mot indiquait "En souvenir du bon vieux temps. Lily." Encore un cadeau ridicule ! Je l'avais jetée par dessus bord... Ou plutôt, non, je l'avais mis de côté, on savait jamais. Quand au dernier paquet que j'avais ouvert, c'était un fer à repassé. Je l'avais balancé aussi et cette fois ci, un lutin se l'était pris en pleine face.
"OUAIIIIIIIIII !!! 1 pour Angela !!! Yeah !!"
Je m'agitais tellement que le traîneau tanguait de plus en plus.
Sally Ragdoll
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Gemma Arterton
| Conte : L'étrange Noël de Mr Jack | Dans le monde des contes, je suis : : La version Burton de Barbie
'avais perdu mon fil. Pour de bon. Et je n'avais pas de métier. Ce qui faisait que je n'avais pas d'argent pour me payer une nouvelle bobine. J'étais condamnée à rester à jamais avec un trou dans le ventre et une main qui se promène toute seule. En plus, elle avait l'air de préférer rester avec Bodhi. Ma propre main voulait partir. J'étais une poupée ratée. Et je voulais retrouver mon fil. Moi, j'aurai bien aimé rester, pour chercher encore. Moi, les lutins ne me gênaient pas. J'avais toujours une flèche plantée dans l'épaule aussi. Je n'étais pas entrain de pleurnicher, alors Bodhi n'avait aucune raison de m'emmener de force ! Je lui en voulais. Un tout petit peu. Il était quand même gentil. Même si à cause de lui, j'étais condamnée à rester comme ça. Il était méchant. Mais gentil en même temps.
Moi, j'aurai voulu faire demi-tour. Le problème, c'était que j'étais coincée dans un traîneau qui volait. J'aurai pu sauter, mais je n'avais plus de fil, et justement j'en avais besoin pour me recoudre après m'être écrasée au sol. De toute façon, si j'avais eu du fil, je n'aurai pas eu besoin de sauter, parce que je n'aurai au aucune raison de retourner à terre pour retrouver mon fil.
Je m'étais assise et j'avais croisé les bras, sans parler. J'essayais de bouder, même si c'était dur. J'avais vu dans un film une fois que quand elles sont contrariées, les femmes arrêtent de parler et font la tête en croisant les bras. J'étais contrariée, alors ça me semblait logique. Mais j'avais du mal à arrêter de parler et rester bouder. Ça devait être parce que je suis une poupée. Je ne suis pas officiellement une femme. Les poupées ne boudent pas beaucoup.
Et puis, je n'avais pas le temps de vraiment bouder. Des elfes avec des ailes volaient vers nous. Ils avaient toujours des armes, ce qui voulait sûrement dire qu'ils voulaient encore nous attaquer. Ils n'en avaient donc jamais assez ? Nous étions juste là pour sauver le Père Noël, ils pouvaient quand même nous le laisser ! C'était agaçant. Mais ce n'était pas le pire. La peluche rose... Angela... elle... elle...
- Je suis contaminée ! Vous m'avez envoyé vos bactéries, c'est horrible ! Il me faut du désinfectant ! Quelqu'un en a ? Vite vite vite !
Je m'étais redressé en secouant les mains, horrifiée, après qu'elle m'ait éternué dessus. C'était ignoble. J'allais attraper les pires maladies. Même si je ne pouvais pas tomber malade. C'était atroce. Et personne n'avait de désinfectant en plus !
- Arrêtez d'être violente ! C'est mal de tuer !
Elle était vraiment très méchante. Après avoir tué les rennes, voilà qu'elle faisait pareil avec les lutins ! D'accord, ils nous menaçaient, mais il faut savoir être gentil parfois ! Et elle avait aussi rendu ma main. Mais ça aurait été mieux si il y avait eu du fil avec. C'était pas pratique du tout comme ça. J'avais poussé un soupire, avant d'attraper le paquet qu'elle avait posé au sol. C'était un bâton entouré de fil métallique. Peut être que je pourrais prendre ce fil pour recoudre ma main ? C'était une idée intéressante.
J'allais le faire quand un lutin tenta de m'attraper, me pointant dessus son arme. J’abattis sur sa tête le bout de bois qu'une certaine Lily voulait offrir de mon bras encore entièrement valide. Je n'aurai jamais pu faire ça avec mon autre bras, comme je n'avais plus d'autre main.
- Que ce qu'il lui arrive ? Monsieur le lutin ?
Il y avait eu un grand bruit comme un craquement, et il s'était tout à coup mis à saigner. Ses yeux s'étaient grands ouverts sous la surprise, et tout à coup il était tombé. Il ne volait plus, ne réagissait plus... c'était comme si il était mort.
- Il est mort ? Je l'ai tué ? Non non non !
Si ! Je l'avais tué ! Avec le bout de bois de cette Lily ! Horrifiée, j'avais jeté le cadeau tueur dans le traîneau, le plus loin de moi, avant de regarder par dessus-bord, en espérant que l'elfe revienne. Je n'avais même pas tapé fort ! J'en étais sûre maintenant, je ne voulais plus me servir du fil en métal. Ma main pouvait continuer à se balader. Ou a essayer de contrôler le traîneau. Elle en faisait vraiment qu'à sa tête !
WILDBIRD
Bodhi Blu Butler
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : James McAvoy
| Conte : Rio | Dans le monde des contes, je suis : : Blu, l'oiseau rare
Tout le monde à bord ! C'était géant de pouvoir voler dans le traineau du Père Noël. Enfin, cela aurait pu être encore plus agréable sans les lutins qui nous avaient pris en chasse, après avoir dégainé leurs ailes en plastique.
"C'est pas vrai, ils ne vont jamais nous lâcher !"
Je me tournai vers Mary Margaret, dont le sarcasme à répétition commençait sérieusement à m'échauffer. Les hormones de grossesse étaient peut-être la cause de son mauvais caractère, mais en période de crise, il fallait savoir se faire toute petite parfois.
"J'aimerais bien pouvoir exaucer le voeu de retourner immédiatement chez nous, mais je ne suis pas magicien, je ne suis que le maire ! Désolé !"
Peluche-Angela me poussa et me donna un coup d'antenne. Elle croyait que c'était moi qui dirigeais le traineau, alors que je ne contrôlais absolument RIEN. Ne voyait-elle pas qu'il n'y avait aucun volant ? La main de Sally avait retrouvé sa propriétaire. Je ne pus m’empêcher d'afficher une moue déçue. J'aimais bien ce contact sur ma tête, j'avais l'impression d’être moins seul. Je clignai subitement des yeux et me donnai quelques petites gifles sur les joues pour me ressaisir. J'étais en roue libre. Il me fallait un point d'ancrage, n'importe quoi ! Sinon j'allais finir par céder au délire ambiant.
Difficile de rester stoïque alors que Angela -qui était redevenue humaine- déballait les cadeaux au fond du traineau pour les balancer par-dessus bord. Elle atteignit un lutin en plein dans la tronche alors que Sally abattait une batte de base-ball couverte de fils barbelés sur un autre. Comment un tel engin pouvait se retrouver dans les cadeaux du Père Noël ? Plus tard pour les questions.
Sally, en état de choc d'avoir tué un lutin démoniaque, envoya valser la batte que je reçus en plein sur moi. L'objet resta accroché contre la manche de mon manteau à moitié déchiré, et je grimaçai en sentant les fils barbelés s'enfoncer dans mon bras. Délicatement, les dents serrées, je déplantai les barbelés et grognai en sentant un liquide chaud et désagréable couler sur ma peau.
"Faut voir le point positif : les blessures ont l'air tellement profondes que du coup, je n'ai pas mal." fis-je remarquer avec un détachement qui me surprit moi-même.
Je laissai tomber la batte dans le fond du traineau alors que celui-ci était traversé d'un brusque soubresaut. Nous primes brutalement de l'altitude, distançant le reste des lutins qui disparurent dans le brouillard. "Où est-ce qu'il nous emmène ?" demandai-je, anxieux.
Je m'agenouillai dans le traineau et observai le paysage par-dessus le rebord, mais l'on ne discernait absolument rien. C'était comme voler dans une purée de poix. Je grimaçai en sentant mon bras blessé m'élancer. La douleur se réveillait. Je plaquai une main sur mes plaies ensanglantées. Puis, je sentis quelque chose s'agiter sur mon bras. Je baissai les yeux pour découvrir, non sans surprise, la main de Sally serrer un garrot de fortune autour de mes blessures. Je levai alors les yeux vers la jeune femme tétanisée et m'approchai d'elle tandis que les rafales de vent cherchaient à me repousser.
"Ca va aller." lui dis-je en lui prenant la seule main qui lui restait. "Vous avez fait ce qu'il fallait faire. Enfin... si on omet le fait de m'avoir charcuté le bras."
Je lui souris légèrement. Sa main mobile sauta soudain sur le rebord et continua de s'agiter. Je fronçai les sourcils. Je mis un certain temps à me rendre compte qu'elle désignait du doigt quelque chose au loin. J'écarquillai les yeux, et entrouvris la bouche, épouvanté.
"Non... non non non !" balbutiai-je.
A travers la brume se découpait très clairement une forme sombre très proche. Trop proche.
"On va s'écraser contre la tour !"
Etait-ce la tour qui nous avait mené jusqu'à cet endroit maudit ? Etait-ce la même ? En d'autres circonstances, j'aurais été ravi, mais l'idée de finir en charpie m'emballait moyennement.
"ACCROCHEZ-VOUS !" criai-je.
Je plongeai au fond du traineau, attrapant au passage Angela et Peggy pour les plaquer au sol. Je ne pouvais pas protéger tout le monde. Le vent sifflait dans mes oreilles.
Le choc fut moins violent que ce que j'imaginais. Le traineau heurta le toit de la tour et glissa sur plusieurs mètres avant de se renverser. Je fus éjecté du "véhicule" avant de faire plusieurs tonneaux, dans une mare de cadeaux à moitié ouverts. Un peu ahuri, je me redressai sur mon bras valide et demandai aussitôt :
"Tout le monde va bien ?"
J'avais tellement mal à mon autre bras que d'un geste maladroit, je me défis de mon écharpe afin de m'en servir pour maintenir celui qui était blessé. Je la nouai en tirant avec ma bouche puis je m'assis en tailleur au beau milieu des décombres. Je n'osais pas regarder du coté du traineau, car il me semblait que la carbonite était brisée en plusieurs morceaux. De la fumée s'en échappait. Je déglutis avec peine. Game over. On avait cassé le Père Noël.
Je levai les yeux vers la lune noyée dans le brouillard et sursautai en voyant un lutin en armure apparaitre juste devant moi. Il n'était plus armé. Ses ailes émettaient un drôle de son aigu.
"Merci d'avoir choisi le service JAHR !" énonça-t-il d'un ton jovial. "Nous espérons que vous avez apprécié la qualité de nos services."
Je clignai des yeux, hébété. "Je demande votre pardon ?" balbutiai-je sans être sur d'avoir mis tous les mots dans l'ordre.
Le lutin fit apparaitre une feuille dans sa main ainsi qu'un stylo, qu'il me tendit.
"Signez en bas de page pour le bon de retour."
"Le bon de quoi ?"
Toute trace de gentillesse disparut du regard du lutin qui me fourra le tout dans la main. Je m'en saisis maladroitement et lus. En grosses lettres s'étalaient les mots "Jeux A Haut Risque", autrement dit : "JAHR". Le contenu stipulait que la mairie s'était portée garante d'une nouvelle forme d'amusement pour tous.
"C'est quoi ce délire ?" m'emportai-je. "Je n'ai jamais cautionné un truc pareil !"
"Pourtant, nous avons eu votre autorisation. Signez." ordonna le lutin d'un ton menaçant.
J'apposai ma signature à contrecoeur, craignant que la créature ne s'en prenne à nous alors que nous étions en piteux état. Elle reprit la feuille qu'elle fit disparaitre d'un claquement de doigt.
"Parfait ! Plus que deux ! A bientot, M. Butler !" claironna-t-elle.
"Plus que deux quoi ?" m'écriai-je, abasourdi.
Je plongeai sur elle, car je sentais qu'elle allait partir, mais elle s'évapora dans le brouillard. Je restai éberlué au sommet du toit, avant qu'une idée ne s'ébauche dans ma tête. Je me tournai vers Angela qui se relevait tant bien que mal et lui lançai un regard furibond.
"C'est toi !" crachai-je. "C'est toi qui as fait tout ça ! Tu... tu es encore plus virée que tu ne l'es déjà ! Je ne veux plus avoir à faire à toi, jamais ! Tu es un danger pour la société !"
Je m'appuyai contre le traineau pour me mettre sur mes jambes flageolantes. Et je me précipitai vers elle, clopin-clopant, bien décidé à lui faire la peau, à l'assommer, à... faire n'importe quoi pour la faire réagir !
Si on avait dit le matin même à Mary Margaret qu'elle allait encore une fois être victime de sa malchance légendaire, elle ne serait pas sortie de chez elle et se serait portée malade. Bon ensuite, pas sûre qu'Eden ait pris soin d'elle, mais passons...
Les lutins volaient donc maintenant le traineau que personne ne contrôlait et Snow arqua les sourcils. Vraiment, c'était quoi ces créatures ? Des genres de lutins de cornouailles ? Angela en tua donc un, avant que Sally ne se mette et ne soit prise de remords. La princesse allait donc s'y mettre à son tour mais le coup donné par l'un de ses bébés l'arrêta dans son élan et elle se contenta donc de tourner sa tête vers Bodhi qui pissait littéralement le sang... Elle blanchit donc et se cramponna au bord du traineau, en disant :
-J'ai la tête qui tourne...
Oui parce que depuis son passage chez Eden, elle avait une peur immonde du sang... Mais passons. Parce que le traineau venait de prendre de l'altitude pour semer les méchantes bestioles. Snow soupira donc de soulagement, n'écoutant plus vraiment les autres discuter. Et ce n'est que lorsque le maire finit par crier que la jeune femme rouvrit les yeux pour voir se dessiner la tour. Elle se plaqua les mains sur les yeux, se rapprochant de Bodhi pour tenter de se protéger du choc, tout en disant :
-J'veux pas voir ca !
C'est Angela et Peggy qui furent protégées, comme de par hasard, alors que le traineau chutait et que le coeur de la princesse loupa un battement. Vraiment, les montagnes russes ce n'était pas pour elle... Le traineau heurta donc le toit de la tour, avant de finalement rechuter pour finir au pied de la tour. Et évidemment, comme les autres, la brune finit à terre, à plat ventre, sous une marre de cadeau de Noël.
-J'suis morte...
Oui, enfin si elle était vraiment morte, elle ne bougerait pas et ne serait probablement pas assise et en train de saigner. Oui parce qu'elle avait probablement une écorchure profonde sur le front. Et peut être des bleus sur tout le corps aussi. Elle soupira donc, avant de poser une main sur son ventre, pour s'assurer qu'un de ses bébés lui donnerait signe de vie. Et ils n'avaient pas l'air amochés par la situation et semblaient même excités.
-Plus jamais de montagnes russes. Même pour vous les gosses.
Elle se leva donc, chancelante et sur les nerfs pour chercher Bodhi du regard. Et elle vit qu'il s'énervait sur Angela. Alors pourquoi ne pas faire pareil ? En plus, ca lui ferait du bien puisqu'il lui fallait un coupable pour cet accident !
-C'est plus qu'un danger pour la société. Elle mérite le bûcher sur la place publique ! Sale... Sorcière !
Peggy Cumulusss
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Dove choupette Cameron
*machouille son crayon* Diane...en mathématique tu te débrouilles comment?
Mary Margaret devint blanche, comme la neige, elle avait un teint assez pâle normalement, mais là, c'était pire que tout. Je pris la main de snow, tentant de l'apaiser comme je le pouvais, lui conseillant de penser à autre chose, de plus agréable? Moi-même j'essayais de penser à autre chose que le bras ensanglanté de Bodhi, je me raisonnai finalement, ce n'était "pas grand-chose" pensais-je, j'allais très certainement voir bien pire, et j'avais très certainement vécu pire, mais là c'était différent. Sally était effrayée, non, pire que cela. Je m'approchai d'elle et Bodhi en posant ma main sur l'épaule de la poupée.
-ça va s'arranger, tout va s'arranger.
J'avais pris ma voix la plus douce et lui sourit. J'en étais convaincue, tout finissait par s'arrangeait. C'était peut-être une pensée trop idéaliste, mais nécessaire pour ne pas paniquer. Ensuite, tous se passèrent rapidement, trop pour que je comprenne ce qui arrivait. Je fus tirée au fond du traineau, avec Angela, protégées toutes les deux par Bodhi avant que le traineau nous éjecte. Je tombai ensuite sur des cadeaux. Sauf que je n'étais pas vraiment moi, ou si enfaite, je l'étais plutôt de trop. La peur avait créé une réaction tout à fait inattendue, mais elles étaient refermées sur moi, et autres choses, plusieurs enfaitent. J'ouvris délicatement une aile et découvris Sally, j'ignore comment je m'étais débrouillée, mais elle était là. Mon coeur battait fort mais une fois l'émotion passée, je repris ma forme humaine, c'était un peu plus pratique pour communiquer. Je cherchai aussitôt Angela du regard, c'était la seule à laquelle je n'avais pas encore de "nouvelle" depuis la chute. Il faisait soudainement froid, et pour cause, comme à chaque fois, je me retrouvais dans ma robe à plume, au moins lorsque j'étais née, Hermès avait pensé à la robe. Quoiqu'en ce moment, j'aurais préféré quelque chose de plus...chaud. Je vis la rousse et m'approchai d'elle, pour l'aider à se relever.
-Rien de cassé?
J'avais pour ma part quelques égratignures mais rien de trop grave, je ne sentais pas de douleur au niveau du bras, qui pourtant en avait pris un coup. J'étais bien trop occupée à aider Angela pour entendre Bodhi et le lutin discuter. Je le trouvai dur avec Angela, elle avait déjà pris un sacré coup au moral, elle n'avait pas besoin qu'on en rajoute, et même si elle avait quelque chose à voir dans tout ça, je doute qu'elle s'attende à ce qu'on vive tous ça. Je me mis entre Bodhi et Angela, histoire de faire un peu tampon. Je me tournai vers Bodhi, être en colère n'était pas le meilleur moment pour dire ce qu'on pensait, j'en étais persuadée.
-Voyez le bon côté des choses, nous sommes vivants, blesser...mais vivant. Et puis, elle ne pouvait pas savoir ce qui arriverait, personne n'aurait pu savoir. Vous êtes en colère, vous ne pouvez pas avoir un jugement clair, vous dites des choses que vous ne pensez pas vraiment et vous vous en voudrez après, une fois reposé. Et pour Gato?...Gino, il ne lui est pas peut-être rentré à Storybrook.
Je me tournai vers Angela, c'était peut-être elle que je craignais le plus, enfin ce qu'elle allait me dire, je sentais que ça serait blessant. Je l'emmenai un peu à part, histoire qu'il entende moins, et demanda à Sally, dans un geste de la tête, de l'occuper, le temps que son cerveau se focalise sur autre chose que moi et Sally.
-Voilà maintenant, vous allez pouvoir évacuer, dites-moi ce que vous voudriez lui dire, et me dire, parce que je crois savoir ce que vous allez me reprocher, et je veux vous éviter, d'avoir d'autres ennuis avec Bodhi. C'était sincère, vraiment, je voulais qu'elle se libère de ce poids qu'elle avait sur le coeur.