Evénement #13 : Wanted Santa [Fe]

________________________________________ 2014-12-01, 16:32

❝WANTED SANTA❞
Oh oh oh... on est mal barré !

La silhouette de la Tour se découpait à contre-jour dans la lumière mourante du soleil couchant. Dans un geste précipité, je remontai le col de mon manteau, plus anxieux qu'agressé par le froid mordant. Je levai les yeux vers les contours obscurs de l'immeuble face à moi. Ce n'était pas le moment de se défiler. La ville toute entière comptait sur moi. Bon, pour l'instant, nul n'était au courant de la sombre affaire, mais les échos allaient bientot se faire entendre. Je devais rétablir la situation avant que la panique ne s'empare de tout Storybrooke. C'était mon devoir en tant que maire. L'oiseau à l'intérieur de moi se recroquevilla, terrorisé à l'idée de devoir affronter l'inconnu, mais l'homme se redressa vaillamment.

J'entendis trainer des pieds derrière moi, sur le verglas. Je levai les yeux au ciel et me tournai vers la jeune femme qui me suivait.

"Angela, dépêche-toi un peu !"

Cette dernière grommela quelque chose à laquelle je ne prêtai pas attention. Je me tournai de nouveau vers la Tour qui se noyait désormais dans l'obscurité de la voute céleste. La nuit avait fait tomber son manteau étonnamment vite. J'inspirai à fond et me dirigeai vers l'immeuble. Au pied de celui-ci, un homme brun à la chevelure un peu folle était en train de balayer. Le concierge, sans doute. Je lui adressai un rapide signe de tête pour le saluer et grimpait les trois marches menant au perron.

"Faites attention à la marche." me prévint le concierge un peu tard.

Je me stoppai, constatant que je les avais déjà gravies. Je remerciai malgré tout l'homme, fronçant les sourcils et fis signe une nouvelle fois à Angela de presser l'allure.

"C'est pas le moment pour une manucure !" fis-je brusquement en lui confisquant sa lime à ongles. "On est en mission top secrète, je te signale !"

Je lui lançai un regard sévère, avant de me tourner vers la porte fermée de la Tour. Je décontractai les muscles de ma nuque pour me donner une contenance, et levai la main vers la poignée. Je la tournai. La porte s'ouvrit dans un grincement sinistre. Au meme instant, un vent venu de l'intérieur s'échappa de l'embrasure et fit voler les pans de mon long manteau, ainsi que la chevelure cuivrée de ma secrétaire.

Je lui lançai un regard incertain, la mâchoire contractée. Qui sait ce qu'on allait trouver là-dedans ?

"Mmh... attends."

Je passai devant elle, au cas où il y aurait du danger, et remarquai alors à quel point j'étais en totale insécurité. Je n'avais prévu aucune arme, aucun moyen de me défendre contre quoi que ce soit. Je n'avais qu'une lime à ongles. Plutôt précaire comme façon de se défendre.

"Reste près de moi." dis-je fermement à Angela.

Je ne savais pas si j'avais prononcé ces paroles dans le but de m'assurer qu'il ne lui arrive rien, ou plutôt pour être certain de ne pas être seul face à l'inconnu. Tout se brouillait dans ma tête. Je n'étais pas un homme d'action.

On entre. On trouve le Père Noël. On récupère le Père Noël. On repart, songeai-je. C'est simple !

Tout du moins, je tentai de m'en persuader. De toutes façons, je n'avais pas d'autre alternative que celle de me jeter dans la gueule du loup. Jamais le Père Noel n'avait disparu du temps de Regina Mills ou d'Aloysius Black. Ils imposaient suffisamment le respect pour que personne ne joue les esprits farceurs à la veille des fêtes. Il fallait que je retrouve le vieux monsieur magique avant que la ville ne soit mise au courant, sinon je risquais de passer le réveillon à vider mon bureau... Peut-être prenais-je cette histoire un peu trop à coeur, mais je ne pouvais concevoir que quelqu'un vole Noël sans aucun scrupule.

Je fis un pas dans le couloir enténébré. Brusquement, un bruit, un claquement se fit entendre non loin. Je frémis. A tâtons, je cherchai la main d'Angela. Lorsque je l'eus trouvée, je la serrai avec force, voulant signifier par là que notre bravoure était à toute épreuve.

Tremblant des pieds à la tête, je continuai d'avancer. Je n'y voyais goutte. Je levai ma main libre devant moi.

La porte se referma brusquement derrière nous.

"Pas de panique..." murmurai-je dans un frissonnement.

J'avais l'impression d’être entré dans une maison hantée. Un vent d'outre-tombe soufflait toujours à l'intérieur du couloir, charriant une odeur désagréable de moisi et de renfermé.

Subitement, mes doigts rencontrèrent quelque chose juste devant moi. Indécis, je palpai la forme arrondie et légèrement molle, quand j'entendis une exclamation choquée. Mes yeux s'écarquillèrent d'horreur tandis que je sentis mes joues s'enflammer.

C'est à cet instant précis, comme pour souligner toute l'ironie de la chose, que les candélabres accrochés au mur s'allumèrent tout autour de nous, révélant un couloir plutôt exigu. Face à moi, une jeune femme brune que je n'avais jamais vu me dévisageait avec stupeur. Je m'empressai d'enlever ma main de son... comme si je m'étais brulé et collai mon bras le long de mon corps.

"Je... je suis profondément..."

Crétin.

"Je... vraiment, je ne voulais pas vous toucher les..."

Roploplos.

Pourquoi avais-je toujours des mots stupides qui me venaient à l'esprit dans ces moments de profonde solitude ? Je m'abimai dans un silence gêné. J'évitai la brune du regard, constatant que d'autres personnes étaient également présentes. Super. Ma honte était totale. Je voyais déjà les gros titres du journal du lendemain : Monsieur le maire est un véritable obsédé ! Le Daily Mirror allait en faire un tirage illimité...

Mes craintes furent balayées tout net en reconnaissant Peggy. Je devins tout blanc. Style cachet d'aspirine croisé Doliprane. Je clignai stupidement des yeux. Que faisait-elle là ? Y avait-il une chance pour qu'elle n'ait rien vu ? Je me mordis les lèvres et me souvins brusquement que je tenais toujours la main d'Angela. Je la lâchai aussitôt et décidai d'éviter le regard d'un peu tout le monde, finalement. Tout ceci devenait un peu trop compliqué.

J'avisai rapidement le petit groupe. Mary Margarett Blanchard. Je la reconnus enfin. Une figure emblématique de la ville, puisqu'à l'époque elle était Blanche-Neige. A coté d'elle, un type qui ne m'évoquait vraiment rien. Je pris mon courage à deux mains pour les observer d'un oeil suspicieux. Enfin, je demandai, les yeux plissés :

"Vous faisiez quoi tous les quatre dans le noir ?"

Oui, c'était tout à fait moi, ça, gronder des gens alors qu'on venait de me prendre la main dans le sac. Enfin plutôt la main sur la poitrine d'une inconnue, et l'autre serrant celle de ma secrétaire.

La nuit s'annonçait très, très longue...

Pando

Invité Invité

Mlle Blanchard Mary Margaret
2 avenue du pommier gelé ()
04064 STORYBROOKE MAINE
La chambre du haut deuxime porte à droite

Ce matin là, Mary Margaret s'était vraiment cru dans un remake d'Harry Potter. Non mais vraiment... Vous y croyez vous, à la fameuse lettre qui savait à l'instant même où vous vous trouviez ? Et bien c'était exactement ce qu'avait eu Mary Margaret le matin même. Elle pensait qu'il s'agissait en fait d'une erreur et avait donc posé la lettre dans un coin, avant d'aller prendre son petit déjeuner, toute seule puisque Eden était au boulot... Et la lettre était apparue dans son bol vide, comme par magie... Alors elle l'avait ouverte et l'avait lue. Et elle avait appris que le père Noël avait disparut ! Et il y avait même un plan qui permettait de le retrouver...

Sans même finir son petit déjeuner et se soucier du fait qu'Eden allait lui faire une scène le soir en apprenant qu'elle avait ENCORE fait son héroïne, elle s'emmitoufla donc de sa parka, avant d'aller chercher son arc et son carquois et de suivre le plan, avec tous ses réflexes de traqueuse.

Elle se retrouva donc près des limites de la ville, où une énorme tour toute noire trônait... Mais il n'y avait pas eu de tour ici avant, non ? C'était juste bizarre ce genre de chose, non ? D'autant plus qu'il y avait déjà des personnes à l'entrée de la tour. Mary Margaret reconnut de suite Sally, avec qui elle s'était retrouvée dans le monde des contes plus tôt. Et puis la jeune femme ne connaissait pas les deux autres. Elle les observa donc un moment, avant de finalement... Et bien de se décider à passer devant eux et d'ouvrir la porte... Porte qui s'ouvrit...

-Ben vous attendiez quoi ? On a un père Noël à sauver, non ?

Elle passa donc son arc sur son épaule avant d'entrer et d'être submergée par le noir... Ne sachant pas trop où elle posa les mains et cherchant un interrupteur pour y voir plus clair. Et alors qu'elle avançait lentement, posant ses mains partout à la recherche d'un satané bouton pour allumer quelque chose et bien... Et bien quelqu'un se mit à la toucher ! Elle fit alors un bon monumental, se fichant bien de savoir si elle avait écrasé quelqu'un, en poussant un cri strident :

-AU VIOL !

Et c'est à cet instant que la lumière se fit ! Amen La jeune femme écarquilla donc grand les yeux en voyant le maire de la ville, Bodhi, qui retirait ses mains de sa poitrine. Et avant même qu'elle ne réfléchisse et bien... Mary Margaret lui colla donc une giffle monumentale. Elle voulait bien qu'il lui vole sa place de maire, mais qu'il la touche à cet endroit ? Il s'imaginait quoi ?

-On touche pas !

Il n'y avait qu'Eden qui avait le droit. La princesse lança donc un regard noir à l'oiseau, avant que ce dernier ne leur demande, après s'être excusé, ce qu'ils faisaient tous là. Et Mary Margaret ne pût s'empêcher de lui répondre, froidement :

-Apparemment on nous a envoyé une lettre à la Harry Potter. A moins que ce soit un canular et qu'on nous a tous fait venir ici pour que vous nous touchiez...

Cca pouvait être une possibilité, non ?

________________________________________ 2014-12-01, 18:50

Wanted Santa

« Dear, I lost the Santa »

feat Bodhi, Mary Margaret, Alessandro et Sally

Je me préparais un chocolat chaud avec Agnès dans la cuisine. C'était une fan absolue des licornes, et elle s'était mise dans la tête que j'en étais une mais que j'avais perdu ma corne. Je savais bien que non, mais pour lui faire plaisir, je la laissais dire. Il y avait toujours du mouvement à la colocation. J'ouvris la porte du placard ou se trouvais le chocolat en poudre. Derrière le pot, se trouvait une lettre.

-Ce n'est pas vraiment le bon endroit pour ranger son courrier.

Agnès me fit remarquer que la lettre m'était adressé. Elle était toute exitée, peut-être encore plus que moi, elle insistait pour que je l'ouvre maintenant.

Mlle Peggy cumulus
Chez Diane Moon et Phoebus Light
04064 STORYBROOKE MAINE

Je fis une petite moue intriguée en retourant la lettre. Bien entendu, il n'y avait pas d'adresse. Je m'imaginais sans trop savoir pourquoi qu'elle provenait d'Hermès avant de me souvenir qu'il pouvait me contacter autrement. Et vue notre dernière rencontre, il était peut-être encore frustré que je ne l'ai pas écouté.

Le message signalait la disparition du père Noël, il y avait un lieu de marquer également. Ma curiosité était piquée, l'excitation aussi m'envahissait. Artemis n'aurait très certainement pas été d'accord pour que je parte à cette heure. Je me tournai vers Agnès en posant sur elle un regard insistant et suppliant.

-C'est notre secret!

Elle accepta de garder le silence et je déposai une bise sur sa joue avant de courir vers ma chambre. Prendre une petite veste et des vêtements de rechange, puis de sortir aussi discrètement qu'une plume du manoir pour me rendre à la tour, sous ma forme d'équidé et je me retransformai une fois arrivé prêt de la tour.
Une fois vêtu de vêtement plus descent, je me faufilai dans le tour, il fallut quelques minutes à mes yeux pour s'habituer à l'obscurité qui régnait dans la pièce. J'entendis deux voix, l'une masculine, l'autre féminine. Le noir était déstabilisant, je pouvais à peine percevoir les contours des silhouettes, je tapotai l'épaule de la silhouette d'où provenait la voix masculine, j'avais reussi malgré le peu de lumière, à ne pas me tromper. La porte s'ouvrit et la femme hurla soudainement, je me cramponnai au bras de l'homme. Dites-moi seulement que ce n'est pas un loup-garou.

La lumière s'alluma sans prévenir, c'était douloureux, je lacha l'homme avec un sourire géner.

-Pardon.

Je tournais ma tête vers la femme et les deux nouvelles personnes. Je reconnus immédiatement Bodhi et eut un petit sursaut lorsqu'il reçut la gifle. Je ne connaissais pas les autres. J'étais heureuse de le voir. C'était comme la dernière fois, les mêmes sensations. Mais il ne fallait pas que je m'emballe, il fallait que je reste le plus naturel possible. Je n'avais pas très bien compris pourquoi elle l'avait giflé après avoir hurler.

© code by Lou' sur Epicode

Invité Invité

Alessandro Peppo PURRY
02, rue de la plage blanche
04064, Storybrook MAINE
La chasse au Père Noel est ouverte !

Voilà ce qui était dans ma boite aux lettres il y a... Quelques heures? Un truc dans le genre... Mais bon passons. J'ai un peu trop bu hier au Rabbit, donc les heures là c'est pas mes copines... Mais quelle fête! Comment ça on s'en fiche? Pas moi! Mais si ces gens ne désirent pas connaître ce qu'est le véritable plaisir de la fête après dormir toute la journée...

Après avoir trouvé mon jean (oui oui je l'avais perdu) et une veste (une chemise? trop encombrant) j'ai mis les pieds -nus (oui oui)- dehors et je me suis mis en route dans les rues à la recherche de nôtre cher père noël. Oui, même un chat qui a plus de 40 ans veut ses cadeaux à noël! C'est normal non? Comment non?! moi je trouve que si c'est TRES normal! Mais bon, passons encore une fois... C'est donc sur la plage, dans les rues, sous les cailloux, au Rabbit et à tous les endroits que j'ai chercher cet homme vêtu de rouge (enfin ceux qui étaient simple d'accès) mais en vain. C'est donc sur les toits que je me suis rendu, persuadé qu'il devait y être, mais je n'y vis rien d'autre qu'une grande tour noire à l'autre bout de la ville. C'est donc sur les toits que je m'y suis rendu tout sourire, sûr que la mission qui m'avait été confié trouverait réponse ici! Alessandro, le grand sauveur du fameux Père Noël! Le grand Peppo! Vénéré de tous et possédant une fontaine de lait au Whisky dans mon palais de marbre blanc où trôneraient des statues à mon effigie à chaque mètre! Magnifique? Non? Bon... De toute façon moi voici à la tour et il n'y a........ Personne. Seul, comme prévu! Peppo, l'Elu!

Ah... Non... Voici quelqu'un... Qui est-ce? J'en ai rien à faire mais bon, par courtoisie, les présentations sont de mises je crois: Salut, ici pour le père Noël toi aussi? Dis-je, visiblement oui. Puis après arrivèrent d'autres personnes... Bon, je n'aurais pas mon royaume à mon nom avec des laquais dans chaque ville. Tant pis.

-Ben vous attendiez quoi ? On a un père Noël à sauver, non ? dit une voix, celle de la princesse Blanche neige, puis elle entra en tête et je ferma la marche. Jusqu'à ce qu'elle cri au viol. Je bondis alors... En arrière, découvrant de près un vieil ami: le sol. Et après tout ceci, la lumière fut! MAGIE! Bon, donc je vous laisse imaginer la scène: trois nanas debout, un mec qui s'en prend une en tenant une quatrième femme dans la main et un italien trop peu vêtu pour la saison sur le sol... Digne d'un film comique.

Qu'est-ce qu'on fait là?! Mais on vient sauver le père noël! Quelle question! dis-je en me redressant et en m'avançant jusqu'à l'homme... Il avait un air familier... genre d'affiche politique un truc dans le genre. Et toi qu'est-ce que tu fous là avec ta... Dame de compagnie nocturne? Ajoutais-je en prenant un air un peu bêbête et assez humoristique... L'adrénaline faisait s'envoler ma timidité.

sorry:

________________________________________ 2014-12-02, 19:00

"J'arriveuuuuuuuh, monsieur le maire cuicui..."

"Merci."

"Il y a un service d'entretien même chez Frankenstein? C'est surprenant."

"Hé !!"

"Rend moi ça ! Rend moi ça !"

"Rooh c'est pas vrai! Fait quelque chose !"

"Il ne touchera plus, n'est ce pas?"

"Qu'est ce que tu lui as fait? Elle a eu le temps de prendre une photo? Faut que j'appelle ton avocat et Antalgie pour pas qu'il écrive un article."

"Sa dame de quoi? Répète un peu voir ça si tu en as le courage espèce de... de... De mec avec un brushing vraiment parfait. Tu fais ça comment?"

"C'est tout doux!"

________________________________________ 2014-12-03, 01:10

Wanted Santa
A la recherche du Père-Noël perdu !

J

'avais reçue une lettre. C'était tout bizarre dans recevoir une. Enfin, elle était juste posée à côté de ma balayette. Mais c'était la même chose. Même si je me demandais comment le facteur était entré sans que je m'en aperçoive. C'était la première de toute ma vie qui m'était adressée. Il y avait bel et bien écrit Sally Ragdoll dessus ! « Sally Ragdoll, la grange abandonnée, Storybrooke. » C'était dommage qu'il n'y ai pas marqué le nom de ma rue. Mais peut être que c'était parce que je n'avais pas de vraie maison ? Apparemment, on ne peut pas entrer dans une maison et dire que c'est la sienne. Et puis il fallait travailler. Je n'avais pas d'argent, alors le monsieur qui vendait des maisons ne voulait pas que je vive dans la jolie bâtisse avec un grand jardin. C'était vraiment pas gentil. Je suis sûre qu'il n'aime juste pas les poupées. Alors j'avais trouvé une grange où personne ne vivait dedans et je m'y étais installé. C'était vraiment très dur de nettoyer cet endroit plein de paille.

Mais j'avais reçue une lettre aujourd'hui. Voilà, j'en étais là. Une lettre qui me parlait de quelqu'un que je n'aime pas du tout. Quand j'avais tout lu, je m'étais sentie très en colère. Le Père Noël a disparu. Encore. J'ai essayé de l'aider une fois, et il recommence à se faire enlever ? Il était vraiment pas intelligent. Et puis, je l'aimais pas. À cause de lui, Halloween avait failli être une fête fichue, et en plus il exploite des enfants avec des bonnets.

Je voulais pas l'aider. Ni le retrouver. Je voulais même pas en entendre parler. J'avais décidé de mettre des citrouilles partout pour Noël, comme ça je me vengerais de sa fête. Mais il y avait une adresse, et puis j'avais envie de le retrouver finalement, pour lui dire combien il était idiot de toujours se faire enlever.

J'étais sortie de chez moi en robe verte, sans mettre de chaussures et m'étais dirigée vers le lieu de rendez-vous. C'était une Tour. Une très grande tour. Elle était jolie. Elle aurait eu sa place à Halloweentown. À côté du cimetière, ça aurait été parfait ! Je tapais à la porte, mais personne ne m'ouvrit. J'aurai bien attendu, mais j'avais hâte de repartir. J'entrais dans l'établissement même si je me sentais mal à l'aise de ne pas attendre qu'on m'ouvre et alors que je tournais pour passer par un couloir, il fit tout noir. Ça ne me faisait pas peur, mais je voyais vraiment rien. Je continuais à marcher et je sentis que je heurtais quelque chose de dur au niveau de mon visage. Je crois que c'était un mur. J'avais pas levé les mains pour essayer de m'y retrouver, je m'en rendais pas vraiment compte.

J'entendis tout à coup des voix. Des garçons et des filles. Quelqu'un n'avait pas vraiment l'air content. J'arrêtais de bouger, ouvrant grands les yeux pour essayer d'y voir quelque chose. Mais c'était trop noir. Ça parlait de viol... c'était bizarre quand même de parler de ça ! Les gens n'avaient pas peur de choquer ?

Tout à coup les lumières se rallumèrent. Il y avait deux garçons et trois filles. Je ne connaissais personne. Sauf Mary-Margaret ! C'était Blanche-Neige ! J'allais lui faire un câlin mais elle se mit à frapper un garçon qui avait un peu l'air perturbé. Elle n'était finalement toujours pas si gentille que ça... Je me retins d'aller la voir et restais dans mon coin, en gardant les bras le long du corps. Ils étaient tous habillés bizarrement d'ailleurs. Sauf un autre homme qui avait les pieds tout nues comme moi. Par contre les autres portaient de gros manteaux, comme si il faisait très froid. Mais ils devaient mourir de chaud là-dessous ! Je trouvais la température très agréable, même quand il neigeait. J'étais même sortie la dernière fois en maillot de bain quand toute la ville avait recouverte de neige.

- Vous n'êtes pas entrain de surchauffer habillés comme ça ? Vous les gens normaux c'est mauvais pour votre santé si vous avez trop chaud, vous savez ?

Ils étaient fous, et ils ne savaient même pas comment prendre soin d'eux. Je m'étais approché de la petite blonde qui avait l'air moins menaçante. Les autres avaient l'air louche. Et celle là, elle avait l'air gentille. C'était pas dur de choisir avec qui je voulais être.

- Que ce que vous faîtes là ? Vous habitez ici ? Je cherche le Père Noël Je sais pas si vous le connaissez, mais il est pas beau, pas gentil et en plus il ne porte que du rouge. Et c'est un saboteur de vie, attention !

Il était dangereux, il fallait qu'ils se méfient tous de lui. À moins que eux aussi soient très dangereux... Oogie Boogie avait pas l'air méchant, et pourtant il avait voulu me laisser coincée avec le Père Noël. C'était un sadique grouillant.

WILDBIRD

________________________________________ 2014-12-04, 17:53

❝WANTED SANTA❞
Oh oh oh... on est mal barré !

La gifle de Mary Margaret était sacrément dosée. Ma joue m'élançait encore, une minute plus tard. Je la massai du plat de ma main, grimaçant tout en éludant avec application sa remarque.

"Ce n'est pas moi qui vous ai dit de venir ici ! Ce n'est pas mon genre de donner un rendez-vous en plein milieu de la nuit dans un endroit glauque !"

Je levai le menton d'un air pincé. Pour qui me prenait-elle ? A coup sur, elle avait du lire les choses épouvantables qu'Antalgique avait fait publier à mon sujet, grâce aux confidences de ma chère Angela... Il fallait que je trouve un moyen pour lui faire payer sa trahison. Elle n'avait pas l'air de comprendre à quel point c'était grave de salir mon image sur des propos infondés.

Pour l'instant, je devais garder la tête froide malgré tout ce qui m'incombait. Je mis de coté ce problème pour me focaliser sur l'homme typé italien qui s'approcha de moi. Il ne me semblait pas spécialement amical, et ses propos m'agacèrent plus qu'autre chose. Il s'était ligué avec Mary Margaret pour me faire passer pour un pervers ou quoi ?

"Ce n'est PAS ma dame de compagnie ! C'est ma secrétaire ! On n'est PAS en couple ! Pourquoi ça parait difficile à croire ?" m'écriai-je.

Je vais te le dire, pourquoi c'est si difficile : tu te promènes au beau milieu de la nuit dans un immeuble avec elle. Ca ne fait vraiment pas professionnel.

Je roulai des yeux. Ma conscience m'énervait vraiment, parfois. En parlant d'Angela, elle avait dégainé son téléphone dans l'intention de contacter Antalgique pour lui annoncer mes frasques de la nuit. Fort heureusement, il n'y avait pas de réseau. Il n'aurait plus manqué que ça ! Du coup, elle s'amusait à caresser les cheveux de l'italien avec ravissement.

Subitement, une jeune femme brune fit son apparition. Elle était vraiment peu vêtue pour la saison, et surtout, elle était pieds nus. Je louchai sur ce détail préoccupant. Habitait-elle ici ? Non, peu probable. Elle venait juste d'entrer. Je haussai un sourcil incrédule en entendant ses propos, puis je m'interrogeai sur tout le petit groupe, me rappelant des mots de Mary Margaret après la fameuse gifle.

"Vous... vous avez tous reçu la même lettre concernant le Père Noël ?" demandai-je.

Je trouvais ça un peu dingue. Qui aurait pris soin de rassembler une telle équipe pour secourir un vieux monsieur distributeur de cadeaux ? Nous n'étions pas particulièrement puissants, nous n'avions rien de particulier. Tout ceci ressemblait à une mise à mort savamment orchestrée.

Un frisson parcourut mon échine mais je me redressai, me détachant de la fine équipe pour me diriger vers le grand escalier qui me donnait l'impression d'etre apparu à l'instant.

Je réfléchis, la main fermée sur ma bouche, les yeux focalisés sur la première marche. Aucun indice pour m'aiguiller. Je restai songeur un moment encore avant de me tourner vers les autres. Je décidai d’être franc avec eux.

"Je dois retrouver le Père Noël. Quelqu'un l'a enlevé et la piste mène ici. C'est mon devoir. Vous n’êtes pas obligés de me suivre. Cela risque d’être dangereux. Je comprendrai si vous voulez rester en arrière."

Je les observais tous d'un air sérieux, leur faisant bien comprendre que je ne plaisantais pas. Je ne voulais pas qu'ils souffrent inutilement. Je me décidai à gravir les marches, après avoir pris une grande inspiration.

Le couloir du premier étage se gondolait dans la lumière tremblotante des chandelles. Il était exigu et se terminait par une unique porte noire sur laquelle était peinte une citrouille orangée qui souriait d'un air mauvais. Je décidai de monter un étage. Cette fois-ci, au bout du couloir, des étoiles blanches scintillaient sur une porte sombre. Je gravis un degré supplémentaire. Dans mon dos, j'entendais des bruits de pas. Des gens me suivaient. Je n'osais pas jeter un coup d'oeil derrière moi. J'avais trop peur de savoir qui souhaitait plonger dans l'inconnu à mes cotés. Je craignais qu'il leur arrive quelque chose. J'étais déjà incapable de me protéger, alors garantir la sécurité d'autres personnes ? Impossible.

J'accélérai l'allure, pénétrant dans le troisième couloir au bout duquel une porte écarlate était fermée. Je faillis entamer le nouvel escalier quand un éclat de lumière blanche attira mon attention. Je me précipitai dans le couloir exigu et me stoppai devant la porte rouge, avant de m'agenouiller. Je posai les doigts dans la fine poudre blanche sur le sol. Cette dernière me fit frissonner. De la neige.

Un mince sourire étira mes lèvres tandis que je me redressai, toisant la porte rouge avec crainte et respect.

"C'est ici." dis-je, la voix nouée. "Bon, qui a envie d'ouvrir ?"

Je tapai dans mes mains pour donner de l'entrain à mon équipe. En me tournant vers cette dernière, je m'aperçus qu'ils étaient tous là. Mary avec son arc et ses flèches -ça pouvait être utile, elle avait bien fait de venir- l'italien avec ses cheveux 'tout doux', Angela qui râlait sur son portable sans réseau, Peggy qui observait tout de ses grands yeux innocents, et Sally dans sa petite robe. Je fixai Peggy, songeant qu'elle n'avait vraiment rien à faire ici, mais j'aurais paru bien trop "old school" en disant ça. Je me mordis donc la langue, voulus tourner moi-même la poignée dorée, mais quelqu'un me passa devant.

Invité Invité

Mary Margaret n'avait vraiment pas à se justifier sur sa gifle. Et puis après tout Bodhi l'avait bien méritée, non ? Quoiqu'il en soit, bien vite, les questions fusèrent. Que faisaient-ils là ? Et bien apparemment, ils avaient tous reçu la même lettre qui disait que le père Noël était en danger. Et bien évidemment, pour sauver le Noël de tout le monde en ville, tout le monde ici présent avait voulu aller le sauver. Après tout, Noël c'était important non ?

Alors que Sally s'amusait avec les cheveux du seul homme du groupe après le maire, Mary Margaret roula des yeux. Sérieusement ? Elle n'avait pas autre chose à faire. Prendre sa défense par exemple ? Mais Bodhi reprit la parole, ne voulant pas croire que tout le monde avait reçu la même lettre...

-Pourtant c'est a vérité. Même que la lettre savait exactement dans quelle chambre et à quelle étage je me trouvais. On m'aurais mentit ? Je serais Harriette Potter ?

Alors qu'elle pensait être la Survivante, Bodhi lui passait donc devant, en montant un escalier, précisant qu'il avait un Père Noël à sauver. Mary Margaret le suivit donc, en soupirant, ne se rendant pas compte que tous les autres les suivaient aussi. Ils arrivèrent alors l'étage, devant une porte rouge... D'où émanait une sorte de lumière étrange... Et Bodhi n'avait pas l'ait de vouloir ouvrir la porte.

Mary Margaret leva les yeux au ciel devant le manque de courage du maire, avant de remettre son carquois sur son épaule. Et elle passa devant le maire, posant sa main sur sa poignée, mettant plein de suspens dans ce geste, se tournant vers les autres, en disant :

-J'paris que... On va se retrouver face à un fantôme ! Qui prend les paris ?

Et elle ouvrit donc la porte. Mais immédiatement, il faisait déjà beaucoup plus froid que dans la grande tour noire. Et... Et bien il neigeait ? Mary Margaret ouvrit grand les yeux, avant de comprendre qu'elle n'était plus dans la tour mais dans une plaine. Une plaine toute enneigée. D'ailleurs il faisait quelque peu noir mais la lumière qui provenait d'un réverbère, planté là en plein milieu de la clairière, laissait passer une douce clarté. La princesse se retourna alors, tous ses sens en alerte, mais la porte avait disparut :

-Et merde... Au secours Eden...

La jeune femme avait presqu'envie de pleurer tellement elle en avait marre de se retrouver toujours dans des situations bizarres. Elle soupira donc, avant de voir au fond une sorte de forteresse étrange. Elle arqua donc les sourcils, avant de faire une boule de neige pour l'envoyer sur Bodhi, histoire d'avoir son attention et de lui demander :

-On est où monsieur le maire ?

________________________________________ 2014-12-05, 22:29

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Wanted Santa

« Dear, I lost the Santa »

feat Bodhi, Mary Margaret, Alessandro et Sally

Parmi toute l'assemblée, hormis Bodhi, c'était peut-être la rousse qui attira le plus mon attention, pour plusieurs petites raisons. L'une d'entre elles était qu'elle était venue avec Bodhi. Et puis elle attirait l'attention.
Mais la plus étrange était néanmoins la jeune fille. Elle devait avoir du sang de bonhomme de neige pour n'avoir pas froid. Mais elle ne semblait pas être mauvaise. Le père Noël, je le connaissais de nom, pas de près, je savais ce qu'il faisait, et ce qu'il représentait pour beaucoup de gens. Il n'était pas que le gros monsieur offrant des cadeaux aux enfants, il était l'esprit de Noël, et un Noël sans lui, ce n'était plus vraiment Noël.

Moi j'allais fêter mon premier Noël, ça m’excitait, j'avais insisté auprès de Diane et Apollon pour qu'on respecte la tradition, au moins cette fois, et puis, ça devait aussi faire plaisir à d'autres. Bodhi ne voulait pas nous mettre en danger, je le savais, je m'en souvenais.

Je suivais la femme enceinte et monsieur Blu jusqu'à ce qu'elle ouvre la porte. Je restais un court laps de temps stupéfait avant de sourire. On avait un père Noël à sauver, mais c'était la première fois que je voyais de la neige pour de vrai. Le froid m'importait peu à vrai dire. Je me tournai vers la femme peu habillée, un peu soucieuse. Elle allait prendre froid.

-Vous n'allez pas avoir froid ?

Je n'avais qu'une petite veste, pas préparée à ce genre d'endroit. J'aurais dû prendre quelque chose de plus chaud, et même l'homme, nus pieds.

-Vous aussi, vous allez être malade.

Moi, il y avait presque 0 % de chance que je le sois, enfin, je le croyais, je pouvais guérir de mes blessures comme tout être divin, alors les maladies, ça devait également marcher. La question était, où étions-nous, et aussi, pars où allons-nous.

-C'est beau.

La neige, cette blancheur. Je crois que je n'avais jamais rien vu d'aussi magique...sauf le loup-garou en plein jour, ça ce n'étais pas normal, mais je n'avais rien demander, me satisfaisant de savoir que c'était lié à la magie. C'était blanc, froid. Je trouvais ça triste que la blancheur des flocons soit liée au froid. Il devraient être chaud, le blanc serait une couleur chaude, comme le bleu, chaleureuse et agréable.

-Vous avez une idée de ce qu'il a pu se passé ? Demandais-je à Angela en me tournant vers elle.

________________________________________ 2014-12-05, 23:11

"Une porte s'est ouverte et on l'a passée. Vous avez une mémoire de poisson rouge ou quoi?"

"Pourquoi tu lui as envoyé une invitation pour venir ici?"

"Hé? Vous là! Oui, vous!"

"Pourquoi vous avez dit que le Père Noël est méchant? Vous savez quelque chose qu'on ignore? Allez y, parlez, n'ayez pas peur! Allez! Un peu de courage ma grande!"

"Hé !"

"C'est pas le moment de rêver monsieur le grand maire. Il faudrait vous bouger un peu et nous montrer le chemin. Car je gèle. Alors soit on trouve un endroit où s'abriter, soit le beau et sexy mec là bas retire ses vêtements pour faire un feu."

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