« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
♣ « Rencontre avec le dieu des enfers » ♣ Feat. Judah Weeds
Cette nuit là, mon rêve c’est transformé en cauchemar lorsque je suis retournée auprès de Carter. Ce n’était pas encore vers la fin de ma détention, ou son besoin de me brisé avait fini par se transformer en obsession, mais ce n’était pas non plus au tout début, quand Carter commençait tout jute à tester mes limites pour voir à quel point il pourrait prendre son pied lorsqu’il me briserait. Non, la, c’était la période ou Carter était le plus inspiré, le plus créatif, le plus cruel aussi. Chaque jour à chaque heure de la journée, son seul but était de me voir faiblir, de me voir lâcher prise. Alors, il s’employait encore et encore à me faire souffrir, laissant s’exprimer à travers chacune de ses tortures les plus inspirées toute la haine, le sadisme et la perversion dont il était capable.
Dans mon rêve, j’étais recroquevillée au fond de ma cage, le dos coller contre les barreaux. La aussi, comme dans la réalité, j’avais arrêté de me débattre ou plutôt, j’avais arrêté d’essayer de me libérer de ma condition de prisonnière. Je n’avais pas enlevé le collier qu’il avait mit autour de mon cou et je n’avais pas non plus tenté de m’échapper cette fois-ci et de toute façon, je n’en avais pas la force, je le sentais. Le regard rivé sur mes pieds, je ne relevais la tête que lorsque j’entendis des bruits de pas, ses bruit de pas. Il s’approcha rapidement de la cage, s’accroupit pour se retrouver à ma hauteur puis, esquissa un sourire qui m’aurait glacé le sang autant que cette lueur de folie dans ses yeux, si je n’avais pas passé autant de temps entre ses mains. En réalité, je n’avais plus peur à ce moment-là, j’étais comme blasée. Toutes ses tortures me paraissait pathétique, il me paraissait pathétique et ça m’amusait beaucoup, se qui n’avait aucun sens parce que rien dans ce que je vivais n’étais amusant. Il entreprit de déverrouiller la cage en glissant la clé dans la serrure et lorsque ce fût fait, il l’ouvrit, s’avança vers moi, m’attrapa le bras avec force puis tira d’un coup sec ce qui aurait pu m’arracher un petit crie de douleur, si je ne m’étais pas mordu la lèvre aussi fort pour me retenir à ce moment-là. Il tira encore 1 fois avant de réussir à me sortir de la cage puis m’attrapa les cheveux et me tira jusqu'à une pièce qu’il aimait appeler « son antre d’artiste » car c’est ici qu’il composait d’après lui, c’est plus belle création. En faite, c’était juste sa salle des tortures, aussi miteuse, froide et malodorante que lui, je n’étais pas surprise de finir ici, je savais qu’il viendrait me chercher aujourd’hui. En revanche ce que je n’avais pas comprit encore, c’était pourquoi il m’avait enchaîné à la chaise en métal et pourquoi, j’avais l’impression que ce grand rideau blanc, n’augure rien de bon. Et enfin, lorsqu’il fut certain que j’étais bien attachée, il s’avança vers le rideau, en attrapa un bout puis, il le tira sur la droite pour découvrir deux autres chaises juste devant moi, occupées par des filles à peine plus vieille que moi. Quand mon regard croisa le leur, je compris ce qu’il avait l’intention de faire, il voulait les torturer devant moi ! Et tendit qu’il préparait son matériel, je me mis à le supplier, me débattre de toutes mes forces pour me défaire de mes chaînes, mais sans prendre la peine de prononcer un seul mot, il s’approcha de l’une des filles et lui taillada à l’aide d’un scalpel un grand sourire sur le visage avant de me lancer le plus calmement du monde « Si tu ne la ferme pas Ioueseni, sa mort sera bien plus lente et douloureuse que tes propres tortures ». Après ça, il déposa le scalpel, prit une pince et lorsqu’il s’entreprit de lui arracher les ongles, je me suis réveillée.
J’étais une nouvelle fois dans la forêt, cette fois, complètement nu. Néanmoins, je n’étais pas surprise car en réalité, c’était le genre de chose qui m’arrivait souvent avec l’autre. Celle-ci, trouvait toujours les moyens les plus enrageant pour me faire payer mes imprudence à son égard et croyez moi, je ne réfléchissais pas toujours à ce que j’allais lui répondre, c’était probablement l’un de mes plus gros problèmes avec elle en ce moment. – Eh merde ! T’en as pas marre de me faire le coup quasi-obligatoire du réveille à poil quelque part dans la ville quand je t’ai vexé, hein ? « Tu préfères te réveiller dans une marre de sang ? J’ai été gentille, je t’ai évité les taches… » Tout de suite, ça fait réfléchir, enfin normalement. Moi, sans doute à cause de ma situation, ça m’a autant refroidie qu’énervée, c’est sans doute pour ça (et parce que la colère commerçait déjà à prendre le pas sur tout le reste) que je lui ai répliqué : – Je suis touchée, vraiment ! C’est vrai quoi, tu n’imagines pas à quel point ça me touche de voir que mon autre personnalité psychopathe fait attention à ne pas heurter ma sensibilité en m’obligeant à me réveiller à poil quelque part, plutôt que baignant dans une marre de sang à côté du cadavre que tu aurais prit grand soin de ne PAS me dissimulé pour que je puisse voir, que je suis l’unique responsable de ce carnage et que je n’aurais dû en aucun cas te parler de cette manière. Alors, merci beaucoup ! « Tu n’apprendras donc jamais de tes erreurs, hein Mina ? Ca ne te dérange pas que j’ai tué ? Toi qui passe pourtant le plus clair de ton temps à défendre la veuve et l’orphe… » – La ferme ! Coupé-je sèchement. Et c’est la que je me rend compte, que je ne suis plus seule. Elle est là elle aussi, devant moi, les bras croisé contre sa poitrine un rictus aux lèvres. Une nouvelle fois encore, je meurs d’envie de lui faire ravaler son rictus à grand coup de n’importe quoi en faite, tant que ça lui fait affreusement mal. D’ailleurs, je suis sûr qu’elle à deviné ce que j’ai à l’esprit en regardant mon expression, car aussitôt ses lèvres se fendent d’un sourire amusé et je me vois, lui planter mon poignard dans la tête. – Arrête de faire ça. . « Faire quoi ? Ce n’est pas ce que tu veux ? Tu préfères quelque chose de plus violent ? De plus sanglant peut-être ? Ou même, quelque chose de plus lent, de plus douloureux, de plus sadique ? » Tendit qu’elle me parle, les pires scénarios défilent en même temps à l’intérieur de mon esprit. Scénarios, qu’elle s’amuse à me montrer parce qu’elle sait, que j’ai horreur de ça et qu’elle aime me voir me débattre contre ma véritable nature, ma grande part d’ombre. Eh non, je ne suis pas une héroïne, loin de là. Tous les jours, je suis partagée entre l’envie de faire souffrir ceux qui me cherchent de la pire des façons ou de simplement leur coller mon poing dans la figure. Des deux solutions, je m’efforce toujours de choisir l’autre, celle qui ne nécessite absolument pas que la personne soit torturé durant des heures puis tué, parce que tout ce que je recherche en réalité, c’est de faire souffrir ma victime, non, j’évite. C’est pour ça, que l’autre s’efforce à me mettre toujours plus en colère et c’est pour ça aussi, que de mon côté je m’efforce tant bien que mal, à me raccrocher au fait, que je ne suis pas comme elle et que je m’efforce de respecter une certaine ligne de conduite. On maîtrise, mais on ne tue pas, on ne torture pas non plus d’ailleurs. C’est pas toujours facile mais jusqu’ici, je m’en suis plutôt bien sortie. La preuve, la dernière fois j’ai découvert qu’un crétin m’avait dessiné sur un cheval entièrement nu. J’aurais pu le torturer pour ça et qu’on ne me dise pas que je suis excessive, vous n’avez pas vu le dessin ! Mais pourtant, au lieu de ça, je me suis contenté de lui faire bouffer son dessin, avant de lui balancer un coup de genoux dans les parties, énervée. Non, je n’ai vraiment rien d’une héroïne, c’est sûr… – Je suppose que tu n’as pas l’intention de me dire, ce que tu as fait pendant que tu étais aux commandes hein ? Laisse moi deviner, je me suis encore bien amusée ? Elle prend la pause, fronce les sourcils, et penche la tête sur le côté l’air passablement énervée. Non, d’après ce que je vois, elle n’a définitivement pas l’intention de me dire ce qu’elle a fait pendant qu’elle était aux commandes et puis de toute façon, ça ne me surprend pas. Alors, je lui tourne le dos, ferme les yeux, respire profondément et quand je les ouvre à nouveau, une épaisse fumée noire opaque me recouvre et des vêtements commence à se former sur ma peau nue. Ça ne dure que quelques secondes, tout au plus. Néanmoins, après ça, je me sens un chouïa moins énervé, juste un chouïa. Je meurs de faim, je dois encore arranger mes cheveux qui doivent être dans un état lamentable et surtout, je vais devoir me taper un trajet dingue à pied, pour retournée chez moi et prendre un bon petit déjeuné suivit de très près par une bonne douche. Après, il va falloir que j’aille au Rabbit Hole pour voir ce qu’elle à fait pendant mes heures de travaille. Avec la chance que j’ai, elle m’a fait faire un strip trease sur le bar, tout ce que j’aime…
Après avoir arrangé mes cheveux à l'aide de la magie, je m’éloigne rapidement du lieu de réveille et me retrouve bientôt hors de celle-ci, quand je crois percevoir quelque chose sur ma gauche. C’est à ce moment-là que je me retrouve nez à nez, avec un homme bizarre avec une coiffure de fille (des cheveux mi-long quand même !) et une tête qui ne me dit rien qui vaille. D’ailleurs, mon intuition me dit aussi qu’il n’est pas ce qu’il semble être et croyez-moi, mon intuition ne se trompe jamais.
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
Un voyage à travers le monde en compagnie d'une jeune femme aussi ravissante et sauvage que Hope Bowman, voilà ce qu'il m'avait fallu pour finir par me retrouver ici, dans la forêt d'une ville de dingue, paumée au beau milieu de nulle part et dont la frontière sert de barrage pour m'empêcher d'entrer. Bien entendu, au début j'avais cru à de la sorcellerie, même si je savais très bien que mon pouvoir divin était au dessus de tous ces jeux de passe passe, mais j'ai dû très vite me résoudre à l'idée que ça n'était pas ce genre de pouvoirs qui m'empêchait de passer.
"BORDEL !!!"
J'avais créé une boule de feu et je l'avais envoyée droit sur la ville. Cette dernière avait été interceptée par ce bouclier ou je ne savais quoi qui me bloquait dehors.
"TU CROIS QUOI ? QUE TU VAS REUSSIR A M'EMPECHER D'ENTRER ENCORE LONGTEMPS ? PAUVRE FOLLE !"
Je savais très bien qui avait fait ça et elle savait très bien que me retenir ici allait lui donner beaucoup plus d'énergie qu'elle en avait. Oh bien sûr, j'aurai pu attaquer le bouclier de suite et m'acharner dessus jusqu'à ce qu'il cède, mais c'était pas la bonne méthode. Ce que je voulais, c'était la voir venir ici, devant moi, la voir faire l'erreur de mettre un pied au dehors et la forcer à implorer mon pardon et à retirer elle même cette fichue frontière !
"Ok... Prend ton temps, de toute façon je ne suis pas pressé! Et je ne bouge pas."
J'allais très bien m'occuper en attendant. Après un rapide coup d'oeil autour de moi, je pouvais déjà constater qu'il y avait de nombreuses choses à faire pour passer le temps. Tel que... Couper du bois à main nue. Ca je l'avais fait le premier jour. Ca m'avait pris une demi heure. Au premier arbre j'avais utilisé un seul doigt. Une main pour le second, un bras pour le troisième et finalement une boule de feu était venue ravager un tiers des environs. Ca détendait toujours ce genre de choses.
Le soucis avait été pour les jours suivants. Car avec ces arbres coupés, j'avais réussi à construire une cabane, mais il n'était pas question que je dorme dedans. C'était ridicule de dormir dans ce genre d'endroits quand on était quelqu'un de ma classe sociale. J'aurai pu quitter ce lieu et me rendre chez moi, ou en Enfer, voir à Olympe, mais non. Je voulais lui montrer que j'étais quelqu'un de patient. Et de toute façon, Merida allait bien finir par venir me voir.
En tout cas elle n'est pas venue la première semaine... Ni la seconde...
"Ah ah ! Tu crois que j'ai pas compris? Tu ne viens pas parce qu'elle t'empêche de venir! Elle te prend en otage, évidemment! Mais je ne me laisserai pas avoir. Je suis patient, j'attendrais que tu viennes toi même jusqu'ici. J'attendrai aussi longtemps qu'il le faudra!"
Deux jours en fait... Car après je m'étais retrouvé à bombarder le bouclier de plusieurs boules de feu, faire une pause, recommencer, faire une pause, recommencer. Ok, il était résistant et ça servait à rien. Je me demandais bien où elle pouvait puiser une telle force.
"Oh bien sûr, c'est l'autre imbécile qui t'aide, c'est ça? Le gringalet avec sa coupe de à la noix? A ta place, je me méfierai et je ne pousserai pas mon père à bout, car sa puissance est sans limite!"
Sauf bien sûr quand il est question de détruire un bouclier... Les jours passaient, ça devenait... INVIVABLE ! Je m'ennuyais tellement que j'étais à deux doigts de quitter cette ville à jamais, mais certaines choses me retenaient. Et puis je détestais perdre. En plus je ne comprenais pas pourquoi elle faisait ça!
Au bout d'un certain temps, j'avais croisé la route de quelqu'un. Son Aura était vraiment particulière. Quand elle est arrivée à proximité de moi, je pouvais admirer une assez belle jeune femme, brune, avec des vêtements pas trop mal et des cheveux dont on aurait pu penser qu'elle venait tout juste de se les coiffer. A dire vrai c'était le cas. La première chose qui m'était passée par la tête était évidement de lui demander qui elle était... D'ailleurs, je m'étais empressé de le faire.
"Vous auriez dû rester nue, ça vous allait beaucoup mieux."
Bon ok, savoir qui elle était m'intéressait pas plus que ça. Ce qui comptait, c'était que je l'avais vue bien avant de me retrouver face à elle. C'était facile de sentir quand quelque chose approchait. On ne vous avait jamais dit que les arbres murmuraient quand ils sentaient un prédateur? Quoi qu'il en soit, je l'avais sentie, j'avais tenté de voir qui elle était et la seule chose que j'en avais déduis, c'est qu'elle parlait toute seule, sans doute qu'elle avait un grain et qu'elle avait un corps pas si mal. Elle était aussi capable de se changer par magie et de se faire une coupe de cheveux convenable. En gros elle savait se mettre en valeur.
"Si c'est pour la cueillette des champignons que vous venez là, c'est encore un peu tôt. Je dirai même que vous avez plusieurs mois d'avance."
Voyons voir, que fait une jeune femme aussi séduisante qu'elle, toute seule en forêt? Ok, elle a des pouvoirs, donc elle ne risque pas grand chose, mais là on est plus vraiment à Storybrooke... Intéressant.
"Je vais essayer de deviner qui vous êtes. Alors tout d'abord, un goût vestimentaire pas si mal... Un corps pas mal du tout, vous faites du sport? Un regard qui en dit long... Je dirai un tempérament de feu. Vous êtes aussi un peu folle vue que vous parlez toute seule. D'un côté, on en est tous là. Vous venez ici pour chercher le repos de l'âme et... hum... en fait je ne vois qu'une raison qui vous a conduite jusqu'ici. Vous avez vue un feu follet et vous l'avez suivi?"
Ca pouvait être que ça, même si c'était débile. Je ne comprenais toujours pas le fonctionnement de ces choses, mais ces derniers temps ils apparaissaient assez souvent pour un rien qui souvent conduisait à plus...
"Bon, Aphrodite? Merida? Blanche neige et les sept nains? Y'a quelqu'un dans le tas qui vous a conseillé de venir jusqu'ici ou demandé de m'apporter quelque chose? Ou alors c'est vous le présent?"
Hum... Ca serait chouette ça! Le sourire revenait petit à petit.
Eternalys N. Dystopia
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
♣ « Rencontre avec le dieu des enfers » ♣ Feat. Judah Weeds
Sans qu’il ai besoin d’ouvrir la bouche, je sais déjà que lui et moi, on ne va pas s’entendre. Pourquoi ? Oh les raisons sont diverses et variées. Pour commencer, j’ai un gros problème avec sa tête. Aller savoir pourquoi, quand je regarde ce type, j’ai envie de lui coller mon poing dans la figure, sans aucune raison. Enfin si, le regard qu’il me porte m’irrite pas mal mais à part ça, j’ai envie de lui coller une droite sans aucune raison. Pas de chance, il est ce que j’aime appeler un punching ball vivant mais heureusement pour lui, je ne frappe pas sans raison, pas comme l’autre en tout cas… « Vous auriez dû rester nue, ça vous allait beaucoup mieux. » Ok. La, j’ai une bonne raison pour lui en coller une. D’ailleurs, je fais un pas dans sa direction sans prendre la peine de lui répondre pour m’exécuter, quand l’autre en profite pour polluer de nouveau mon esprit. Cette fois, je me vois avancer vers lui d’un pas déterminé, exécuter un balayage rapide pour le faire tomber à terre, et une fois que c’est fait, je me vois prendre un branche assez fine et solide que je lui plante dans l’œil avec une rare violence. Puis une fois que c’est fait, je réitère l’opération bien sûr, avec l’autre oeil. Après ça, je… Woooooow… wow… wow… calme toi ! Je vais pas faire subir ça à ce gars, tout ça parce que c’est un pervers ! Le castrer ? Pas de problème. D’ailleurs, je suis la première à donner un coup de genou bien fort dans les parties mais là… Non, désolé. « Tu plaisantes j’espère ? Tu vas me dire que tu n’as pas envie de lui crever les yeux, de lui arracher la langue ni de le castrer définitivement pour ce qu’il vient de te dire ? Si encore il était canon, je pourrais jouer un peu avec lui avant, mais là… » Premièrement, JE suis aux commandes ! Donc tu pourrais jouer rien du tout avec et secondement… Arrête de me polluer l’esprit ! Je commence à avoir sérieusement faim et tu m’aides pas là ! Alors, je sais que toi et moi c’est pas forcément l’entente cordiale, mais pour une fois… Cesse de m’envoyez ce genre d’image perturbante merde ! « T’as qu’à tuer ce type ou le torturer... Dans tous les cas, ça devrait te détendre. » D’habitude, quand on veut se détendre on pense plutôt au Yoga… « Hé bien, tue un prof de Yoga alors ! Tu en fais vraiment des tonnes pour rien du tout. Un prof de Yoga, l’idiot du village… c’est la même chose, alors tue-le ! » Darkness, ou l’art de tuer en s’amusant !! On dirait presque le titre de l’un de ses livres pour gamin. Et en plus, pour couronner le tout, j’ai même droit aux leçons gratuites alors qu’avouons le, j’en ai absolument rien à faire. Quand est-ce que je lui ai demandé son avis, hein ? Jamais. Si seulement je pouvais… je ne sais pas moi, lui mettre un bâillon, couper le son… n’importe quoi !!! Sauf qu’évidemment, moi je sais pas faire, tout le contraire d’elle. Elle, elle sait comment me couper le sifflet et vous pouvez me croire, elle ne s’en prive pas, bien qu’au final, elle ne me le coupe pas si souvent que ça… Non. Par contre, je vais laisser le pervers ici et je vais rentrer chez moi pour prendre une douche et prendre un bon petit déjeuné… pas nécessairement dans cet ordre d’ailleurs. Tout ça pour dire, que je vais pas commencer à tuer les cons aujourd’hui parce que sinon, il restera plus grand monde sur terre et tu te feras bien chier ! A ce propos, avant que mes bonnes intentions soit rattrapée par ma violente bonne humeur et que j’aille faire connaissance avec lui de façon douloureuse (pour lui, pas pour moi cela va de soi.) je vais lui dire que j’ai mieux à faire que de parler avec un espèce de taré actuellement. Alors, je vais pour ouvrir la bouche lorsqu’il reprend : « Si c'est pour la cueillette des champignons que vous venez là, c'est encore un peu tôt. Je dirai même que vous avez plusieurs mois d'avance. » La je suis sciée. Non pas que la chose qu’il ait dite avant soit teintée d’intelligence, mais la !!! Je crois que ça atteint des sommets. « Tue-le, qu’on en parle plus ! » Non. Maintenant, tait-toi. Je croise les bras contre ma poitrine, penche légèrement la tête sur le côté et lui rétorque le plus aimablement du monde : – Je ne sais pas si vous faite partie des adorateurs de blague carambar, si c’est un genre de technique de drague pourrie, que vous êtes en réalité un mauvais clown complètement paumé, ou que vous n’êtes tout simplement pas une flèche en temps normal, mais généralement pour la cueillette des champignons en plus de venir pendant la saison, on prend un panier. Alors, à moins que le petit chaperon rouge soit passé par-là, qu’elle m’ait braquée pour me taxer toutes mes affaires, je ne vois vraiment pas pourquoi vous me parler de cueillir des champignons, hors saison en plus ! Avec la chance que j’ai, je suis tombée sur une lumière. Attention ! J’en ai rencontré des idiots hein ? Mais lui, j’ai l’impression qu’il va exploser toutes les statistiques, je crois que j’ai trouvé l’idiot de compète. Pourquoi il faut toujours que ça tombe sur moi ce genre de truc hein ? « Je vais essayer de deviner qui vous êtes. » Je crève d’envie de lui demander s’il n’a pas peur de faire un blackout à trop réfléchir, mais au lieu de ça, curiosité oblige, je prend la pause et fait mine d’écoute sa profonde réflexion avec attention. Je sens déjà que ça va être épique… « Alors tout d'abord, un goût vestimentaire pas si mal... Un corps pas mal du tout, vous faites du sport? Un regard qui en dit long... Je dirai un tempérament de feu. Vous êtes aussi un peu folle vue que vous parlez toute seule. D'un côté, on en est tous là. Vous venez ici pour chercher le repos de l'âme et... hum... en fait je ne vois qu'une raison qui vous a conduite jusqu'ici. Vous avez vue un feu follet et vous l'avez suivi ? » D’accord, je m’attendais à plus stupide encore, mais en faite ça va, il n’a pas complètement tord. Il a deviné que je fais du sport (oui, c’est du sport de frapper son prochain) et que j’ai du caractère. Et non, je ne suis absolument pas folle !! Pour le reste, c’est quoi cet histoire de feu follet ? Il a prit de la drogue ou quoi ? Quoi que… c’est vrai que les gens d’ici vient d’endroit étrange alors si ça se trouve, les feu follet viennent d’un autre monde, comme moi. En tout cas, en ce qui me concerne, je n’ai aucune idée de ce qu’est un feu follet et si mes ancêtres on en déjà rencontré un, ma mémoire active ne contient pas l'information et comme je n’ai même pas de grimoire, je n’ai même pas la possibilité de vérifier. Si seulement la mémoire des ombres n’était pas en partie inactive ! J’en saurais probablement plus que ce que je sais déjà, et dans tous les domaines ! Si ça se trouve, je sais faire de la couture. D'ailleurs, ça me serais bien utile parfois... – Un feu follet ? Demandé-je en fronçant les sourcils, c’est quoi ça, un feu follet ? « Bon, Aphrodite? Merida? Blanche neige et les sept nains? Y'a quelqu'un dans le tas qui vous a conseillé de venir jusqu'ici ou demandé de m'apporter quelque chose? Ou alors c'est vous le présent? » Quoi ?! Est-ce que j’ai vraiment la tête d’une fille qui accepte d’être offerte au premier con venu ?! Et puis quoi encore ! Je fronce les sourcils et lui rétorque énervée : – Hé ! Je suis pas un hiboux, je vois pas pourquoi on m’aurait conseillé de venir et voir et plus important encore, je ne suis le présent de personne. Moi être un présent pour vous ?! Et puis quoi encore !
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
Je m'étais approché d'elle. Je sentais qu'elle voulait faire le premier pas, sans doute pour me frapper, mais quelque chose l'avait retenue. Elle se parlait à nouveau toute seule? Quoi qu'il en soit, elle en mettait du temps pour répliquer quelque chose, du coup l'impact en était réduit. Ca devait être son point faible. Dans un concours de blagues, elle perdrait facilement le nord.
Une fois arrivé à quelques pas d'elle, j'avais croisé les bras et je l'avais contemplée de bas en haut en n'oubliant pas de lui sourire. Puis, je m'étais attardé sur ses cheveux.
"Avec une petite cape rouge et une jupette très courte, vous ferez sans doute un petit chaperon rouge très sexy."
Un pas de plus dans sa direction. De plus près elle était encore plus jolie. C'était intéressant de voir les humains sous différentes positions. De face, de dos, de profil, en haut et en bas aussi... Surtout en haut. J'aimais bien les voir d'en haut. Encore ce petit sourire... Elle allait en avoir pour son compte.
"Un feu follet très chère c'est quelque chose de petit, de brûlant... bien que j'en ai jamais touché un, mais je me le note pour la prochaine fois... et de... Bleu. Un bleu brûlant, un peu comme ceci..." avais-je dit en faisant apparaître une petite boule de feu, juste avant de refermer mon poing et de le faire disparaître.
"...mais en bleu. Pas compliqué, n'est ce pas? En tout cas moins compliqué que vos allusions à Harry Potter pour quelqu'un qui ne s'y connaitrait pas. Vous savez que la plupart des habitants de cette ville sont des chevaux et des lions? Ils n'ont aucune culture et ils sont sans doute analphabètes. Mais vous, vous n'avez rien d'une jument, ou d'une lionne..."
Elle ressemblait plus à une... Merida? Stripteaseuse? Mais je ne me souvenais pas de l'avoir vue dans ce bar, le Rabbit Hole. Faudrait peut être que j'y aille plus souvent. Après tout c'était important de savoir où travaillait votre colocataire. Restait plus qu'à trouver le moyen de rentrer dans cette fichue ville.
"Bon, arrêtons de nous amuser. Soit vous êtes là pour me proposer quelque chose de la part de quelqu'un, mais j'ai bien saisi le message, vous n'êtes pas un hibou. Bien qu'en réalité le terme exact est chouette. A moins que comme vous êtes folle et que vous conversez avec vous même dans votre propre tête, vous vous considérez comme 50% femme et 50% homme... Ou alors vous aussi vous êtes analphabète et pas très futée?"
J'avais une nouvelle fois croisé les bras. Elle m'intriguait grandement cette petite.
"Ou alors vous êtes venue ici de votre plein grès et par le plus grand des hasards vous êtes tombée sur moi. Manque de bol pour vous, ce n'est pas votre jour de chance, car je ne suis pas un génie qui va réaliser vos trois voeux, mais un dieu qui va plutôt tenter d'utiliser votre corps pour une petite expérience."
Nouveau petit sourire...
"Dites, vous avez déjà tenté d'entrer dans une ville en empruntant le corps de quelqu'un d'autre?"
Là, sur le coup, l'idée me plaisait bien... J'aurai dû y songer plus tôt.
Eternalys N. Dystopia
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
♣ « Rencontre avec le dieu des enfers » ♣ Feat. Judah Weeds
Après la cueillette des champignons, voilà que j’ai droit au conseil vestimentaire maintenant ! Et puis quoi encore ? D’ailleurs, est-ce que j’ai l’air d’être le genre de fille à aimer porter des jupettes ? Pour qui est-ce qu’il me prend ? Néanmoins, j’avoue que j’ai fais une erreur. C’est vrai, parler du petit chaperon rouge devant un type comme ça, c’est la porte ouverte à l’une de ses répliques vaseuses, que je ne supporte absolument pas. D’ailleurs, la conversation après ça, se fini très souvent de la même façon. Le type me gonfle et sans réfléchir, je me saisie de lui par les épaules et lui balance un violent coup de genou dans les parties. Après ça, le gars tombe à terre, plié de douleur et tendit qu’il me traite de tous les noms possible et inimaginable, je continue mon chemin comme si de rien n’était. Pourtant, lui, je ne l’ai pas encore frappé. Pourtant, il ne me faudrait quoi ? Quelque pas dans sa direction tout au plus ? Après ça, je pourrais lui décrocher un violent crochet du gauche dans la mâchoire avec en tête, pourquoi pas, l’idée de bien la lui amocher ? Pourtant, je ne le fais pas. Pas par peur, pas parce que mon instinct me dit de rester sur mes gardes, mais parce que je veux savoir pourquoi mon instinct hurle. Alors, les bras croisé contre ma poitrine, je me contente d’esquisser un rictus moqueur avant de répliquer : – Puisque nous en somme au conseil vestimentaire, j’en ai moi aussi un pour vous. L’équipe de basket du Lycée de Storybrooke est à la recherche de sa mascotte, vous devriez postuler. Je n’irais pas jusqu'à dire, que vous aurez d’avantage de succès avec les filles, mais en tout cas, ça sera toujours mieux que… ça. Je le pointe du doigt et agite l’index de haut en bas, pour bien montrer que je le désigne lui, tout entier. Ah et à ce propos… Fermez aussi votre bouche. Quand vous l’ouvrez, ça me fait saignez des tympans. Après ça, je me retourne pour partir, lorsqu’il enchaîne avec l’explication sur les feux follets. Je lève rapidement les yeux au ciel, me retourne pour lui faire de nouveau face et pousse un profond soupire tendit qu’il génère une petite boule de feu au creux de sa main, dont les flammes, sont étrangement bleuté. « ...mais en bleu. Pas compliqué, n'est ce pas? En tout cas moins compliqué que vos allusions à Harry Potter pour quelqu'un qui ne s'y connaitrait pas. Vous savez que la plupart des habitants de cette ville sont des chevaux et des lions? Ils n'ont aucune culture et ils sont sans doute analphabètes. Mais vous, vous n'avez rien d'une jument, ou d'une lionne... » La seule chose que je vais retenir de cette conversation (même si c’est complètement faux, puisqu’en réalité, toute cette conversation ce trouve quelque part dans ma mémoire), c’est qu’un feu follet est petit, brûlant (sans blague ?) et bleu. Tout le reste est complètement inutile, c’est juste du blabla. C’est vrai, qui s’en cogne qu’il n’en ai jamais touché un ? Est-ce que j’ai l’air d’être ignorante au point, de ne pas avoir remarqué que les habitants de cette ville était pour certains, des animaux dans une autre vie ? Mais attends... c’est quoi ça, Harry Potter ? « C’est une série de bouquin pour gnome chouineur et autre débile profond, qui rêve d’un monde où un arc-en-ciel sortirait du cul des licornes et où les gentils gagneraient toujours. Comme ci c’était possible… » Bien sûr, j’aurais du m’en douter… Étrangement, pendant la malédiction, les livres et moi, ça faisait 2. Pourtant, après la fin de la malédiction je me suis découverte une vraie passion pour la lecture, j’adore ça ! Mais apparemment, ce n’est pas le genre de hobbies, que je partage avec l’autre ce qui fait qu’au final, quand elle veut se venger, c’est souvent mes livres qui y passent. – Sans blague ? C’est probablement parce que je ne suis ni une jument, ni une lionne, ni même un chat ! « Bon, arrêtons de nous amuser. Soit vous êtes là pour me proposer quelque chose de la part de quelqu'un, mais j'ai bien saisi le message, vous n'êtes pas un hibou. Bien qu'en réalité le terme exact est chouette. A moins que comme vous êtes folle et que vous conversez avec vous même dans votre propre tête, vous vous considérez comme 50% femme et 50% homme... Ou alors vous aussi vous êtes analphabète et pas très futée ? » Et blablablablabla… Bla. Pourquoi, est-ce qu’il n’arrête pas de parler ? Il n’a vraiment aucun bouton pause sur lequel appuyer pour le faire taire ? Et ça continue… « Ou alors vous êtes venue ici de votre plein grès et par le plus grand des hasards vous êtes tombée sur moi. Manque de bol pour vous, ce n'est pas votre jour de chance, car je ne suis pas un génie qui va réaliser vos trois vœux, mais un dieu qui va plutôt tenter d'utiliser votre corps pour une petite expérience. » Je garde les yeux rivés sur lui, sans dire un mot. « Dites, vous avez déjà tenté d'entrer dans une ville en empruntant le corps de quelqu'un d'autre ? » Et la, je me met subitement à pouffer de rire. Ce type, ce dieu, veut me posséder, moi ? Vraiment ? – Vous devez vraiment être désespéré pour vouloir me posséder hein ! Remarqué-je entre deux éclats de rire. Vous permettez ? Il parait que je suis assez bonne pour les devinettes. Je reprends aussitôt mon sérieux et l’observe longuement avant de commencer : – Alors je lui tourne autour et fais mine de réfléchir), vous êtes un dieu n’est-ce pas ? Hadès, si je ne m’abuse. Et vous êtes bloqué ici, derrière la ligne qui sépare Storybrooke du reste de ce monde. Comment ? Eh bien, je dirais que quelqu’un vous a bloqué ici, mais pas n’importe qui, non, quelqu’un comme vous. Une autre déesse ? Sans aucun doute. Et vous attendez-là, depuis quoi ? Des jours ? Non, vous ne seriez pas aussi pressé, je me trompe ? Des semaines alors ? Je m’arrête à coté de lui sans le quitter des yeux puis reprends. Vous avez tenté de briser la barrière qui vous sépare de Storybrooke, parce que vous étiez certain de pouvoir la faire disparaître en un claquement de doigt, qu’elle ne pourrait pas vous résistez longtemps. Cependant, la limite à tenue le coup n’est-ce pas ? Alors vous avez attendu que la déesse revienne d’elle-même hein ? C’est vrai, vous n’alliez pas vous écraser devant elle quand même ? Je reprends mon petit tour et continue de lui parler. Non, vous attendiez qu’elle revienne vers vous, ce n’étais pas à vous de faire le premier pas. Je m’arrête derrière lui et termine : – Mais elle n’est pas revenue par ici depuis qu’elle vous a coincé là et vous savez probablement qu’elle ne reviendra pas en arrière. C’est pour cette raison, que vous voulez prendre possession de moi, je me trompe ? Parce qu’en plus de vous faire royalement chier, vous avez probablement l’intention de la surprendre et de lui faire payer ce coup bas… entre autre chose. J’esquisse un rictus et croise de nouveau les bras contre ma poitrine, mon regard planté dans le sien. Si on tend l’oreille, on apprend beaucoup de chose, surtout quand les gens pensent être seul. Cependant, ce n’est pas la seule chose qui m’a aidée, non. Rien qu’en le regardant, j’arrive presque à voir qui il est. Je peux voir qu’il ne me craint pas, parce qu’il sait que son pouvoir est de loin supérieur au mien, le pouvoir, le pouvoir, toujours le pouvoir hein ? Le pouvoir n’est pas toujours une bonne chose la preuve, le mien n’a jusque là, jamais cessé de me pourrir la vie. – Vous êtes le premier dieu que je rencontre. Néanmoins, ne vous attendez pas à ce que j’ai peur de vous, voir même, prendre possession de mon corps sans problème. Il s’avère, que je ne suis pas une fille facile à posséder, je suis même, particulièrement protégée contre ça. Mais bon, vous êtes un dieu hein ? Et rien ne vous résiste, je me trompe ? Alors, allez-y, ne vous gênez pas, tenter votre chance ! De toute façon, je n’ai pas le choix n'est ce pas ? Et puis, ce n'est pas comme si je pouvais faire le poids contre un dieu...
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
Je l'avais écoutée bien attentivement et j'étais vraiment étonné de voir qu'une jeune femme qui semblait si innocente, si chétif et tellement sexy, avait autant de jugeote dans la tête. Me pousser à entrer en elle, à prendre possession de son esprit, elle était vraiment futée. Je voulais bien la croire quand elle disait que ça ne serait pas facile. Et franchement, à moins d'être sûr que ça me permettrait d'entrer dans la ville, je n'en voyais pas l'utilité de dépenser autant d'énergie pour un échec.
Mais et si je laissais passer une chance? Je l'avais regardée plus attentivement. Elle ne me rappelait rien ni personne. Je ne connaissais pas de divinités de l'autre côté ou qui que ce soit à part ce Rumpelstiltskin qui pourrait prétendre avec des pouvoirs aussi puissant que moi. Bien qu'il en était très loin. C'était ça le hic avec ces magiciens de pacotilles, c'est qu'ils n'étaient que des magiciens de pacotille. Il savaient faire des petits tours de rien du tout et ils étaient persuadés qu'ils arriveraient un jour à surpasser tous les autres. Comme si c'était le temps qui nous rendrait plus fort. Dans leurs cas non, ça c'était évident.
"Bon, calmons nous, de toute façon on a tout le temps. Ce n'est pas comme si j'étais si pressé que ça d'entrer dans cette fichue ville. Et comme vous l'avez dit, j'attends qu'elle vienne d'elle même."
Car si elle ne venait pas, je finirai par me rendre à Olympe et revenir avec une arme suffisamment puissante pour réduire en cendres ce lieu et ce FICHU BOUCLIER ! Car c'était pas une petite protection à la con qui allait m'empêcher d'entrer. Je me sentais comme prit au piège dans un monde qui ne m'intéressait plus du tout. Ce que je voulais c'était d'aller dans cette ville, ce monde, cet endroit et rien de plus !
"Admettons que je ne puisse pas vous utiliser pour entrer dans cette ville... Je trouve que vous avez pas mal changé entre le moment où vous étiez nue dans cette clairière et maintenant, que vous vous trouvez devant moi. Bien entendu, je ne parle pas du fait que vous avez des épaisseurs en plus, chose que je déplore totalement... Vous étiez vraiment mieux avant. Ces habits ne vous vont pas, ils ne vous mettent pas en valeur. Mais bon... Ce qui égaie ma curiosité c'est surtout que votre comportement a changé. Vous êtes plus... Sûr de vous, plus... Émancipée. Différente... Attirante."
J'avais bien insisté sur ce dernier mot avant de faire les derniers pas qui me séparaient d'elle. Elle avait croisé les bras et une fois à sa hauteur, j'avais posé ma main sur ses avant bras et je les avais séparés. J'aimais pas les femmes qui serraient les bras, ça leur donnait un côté autoritaire, masculin. Et elle, elle était bien trop jolie pour ressembler à un mec.
"Là c'est mieux. Hum... Vous avez la peau très douce."
En séparant ses bras, j'avais également gardé l'une de ses mains dans la mienne et j'avais mes doigts délicatement contre les siens avant de me reculer. Cette fois ci c'était moi qui avait croisé les bras et qui la regardait avec un magnifique sourire.
"Vous n'avez rien de divin. Aucune substance, vous êtes même plutôt flasque. Vos pouvoirs n'ont même rien de magique... Enfin comme l'entendent ces sorciers tel que le vieillard à la canne. Non, vraiment, passez votre chemin, vous n'avez aucun intérêt."
Je m'étais tourné et j'étais allé m'asseoir sur une chaise en bois que j'avais fait apparaître et une table s'était dressée devant moi avec un échiquier. Je passais le temps comme je pouvais. La partie était restée en standbye. Ca prenait du temps quand on jouait avec soi même.
"Ah ! Ton fou est à moi!" avais-je annoncé fièrement en déplaçant une pièce. J'allais gagner, c'était évident.
"En fait... Je ne vous retiens pas. A moins que vous avez quelque chose à manger ou à boire. Je n'ai pas mangé depuis... Deux semaines. Ca commence à creuser."
Je mourrais de faim!
Eternalys N. Dystopia
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
♣ « Rencontre avec le dieu des enfers » ♣ Feat. Judah Weeds
Beaucoup m’aurait traitée de folle pour ce que je viens de faire, et en réalité, c’est probablement le cas. C’est vrai, qui d’assez sein d’esprit, serait capable de s’adresser à un dieu comme à n’importe qui ? Sans mâcher le moins du monde ses mots ? Pas grand monde sans doute, ou en tout cas, pas en étant conscient qu’en face d’eux, se tient un dieu. Moi en revanche, les dieux, ça ne m’impressionne pas. Darkness non plus d’ailleurs « Mais pourquoi tu discutes encore avec lui Mina ? » Darkness s’approche lentement d’Hadès, pose ses deux mains sur son épaule avant d’y poser sa tête. Elle regarde Hadès un moment, esquisse une grimace puis, se détache de lui et se tourne vers moi en lançant : « Ce gars est un dieu alors hein ? (Elle penche la tête et avance tranquillement vers moi.) Moi, j’imaginais plutôt un type beau à se damner, avec des pectoraux en acier et des yeux… Couleur de lave, avec ce petit côté mystérieux et mauvais garçon qui nous fait tant craquer toutes les deux... » Elle m’adresse un petit sourire complice et je pousse un profond soupire d’ennui en détournant la tête tendit qu’elle continue : « Et à la place on à ça, une crevette avariée à perruque brune. Ils ont un humour assez particulier ici, tu ne trouves pas ? Dis, tu crois que les déesses sont aveugles ? Je veux dire, qui voudrait coucher avec ça ? Il faudrait que je demande à la mère de son fils…» Mais merde, ça n’a donc pas de fin ? Je pousse un grognement au moment même, ou le dieu répond à ma précédente réplique. « Bon, calmons nous, de toute façon on a tout le temps. Ce n'est pas comme si j'étais si pressé que ça d'entrer dans cette fichue ville. Et comme vous l'avez dit, j'attends qu'elle vienne d'elle même. » « C’est ça, le terrifiant dieu des enfers ? (Darkness se met à rire en l’écoutant parler) J’admets, je suis morte de trouille. » La ferme !!! « Admettons que je ne puisse pas vous utiliser pour entrer dans cette ville... Je trouve que vous avez pas mal changé entre le moment où vous étiez nue dans cette clairière et maintenant, que vous vous trouvez devant moi. Bien entendu, je ne parle pas du fait que vous avez des épaisseurs en plus, chose que je déplore totalement... Vous étiez vraiment mieux avant. Ces habits ne vous vont pas, ils ne vous mettent pas en valeur. Mais bon... Ce qui égaie ma curiosité c'est surtout que votre comportement a changé. Vous êtes plus... Sûr de vous, plus... Émancipée. Différente... Attirante. » – Vous n’arrêtez jamais votre baratin dite ? C’est épuisant à force… Je le vois qui s’approche de moi pour décroiser mes bras et garde mes mains dans les siennes. « Là c'est mieux. Hum... Vous avez la peau très douce. » Sans dire un mot, le regard planté dans le sien, je tente de rester calme, de garder le contrôle. Je boue intérieurement, ce simple geste me met hors de moi, comment ose-t-il me toucher ? Je me revois entre les mains de Carter, j’ai cette sensation d’être prisonnière, vulnérable, alors, a peine à t’il lâché mes mains que la gifle part toute seule, avec force, la colère se lisant sur mon visage. Mais au lieu de riposter, voilà qu’il se met à sourire et croise à son tour, les bras contre sa poitrine avant de balancer : « Vous n'avez rien de divin. Aucune substance, vous êtes même plutôt flasque. Vos pouvoirs n'ont même rien de magique... Enfin comme l'entendent ces sorciers tel que le vieillard à la canne. Non, vraiment, passez votre chemin, vous n'avez aucun intérêt. » Puis, après m’avoir lâché cette ultime bombe à l’arrière goût prononcé d’une stupidité sans limite (avais-je dis que j’étais une déesse ou quoi que ce soit d’autre ? Non), voilà qu’il me tourne le dos, joue des mécaniques en faisant apparaître une chaise en bois et une table avec un échiquier avant de reprendre la partie qu’il avait apparemment laissé en standbye puis annonça tout content de lui : « Ah ! Ton fou est à moi ! » « Darkness esquisse une nouvelle grimace de dégoût et me demande : « Non, sérieusement, ils sont ou les vrais dieux ? Je veux dire, ceux qui n’ont rien d’un véritable bouffon ? » Qu’est-ce que ça peu te faire, hein ? Le plus important, c’est qu’on laisse Mister « Génial ! J’ai gagné contre moi-même, je suis trop fort !!! » tranquille et qu’on se casse, parce que là… je meurs de faim. « En fait... Je ne vous retiens pas. A moins que vous avez quelque chose à manger ou à boire. Je n'ai pas mangé depuis... Deux semaines. Ça commence à creuser. » Je lui tourne le dos, excédée par le nombre de connerie qu’il semble capable de débiter à la minute. Est-ce que j’ai l’air d’avoir quelque chose sur moi ? Alors que je me suis réveillée complètement nu quelques temps avant ? Sans prendre la peine de répondre, tant je me fiche royalement de son sort et du reste, je vais pour franchir la ligne quand brusquement je m’arrête, laissant échapper un petit crie de douleur. Quelque chose me brûle la peau, j’ai tellement mal, que je laisse échapper un nouveau crie de douleur avant d’arracher brusquement le pendentif de mon cou. A présent, la douleur cesse. Mais quand je penche les yeux sur ma poitrine, je remarque qu’un peu plus haut, la ou le pendentif reposait, ma peau est complètement brûlée. – Qu’est-ce que… Aussitôt, une étrange sensation de froid m’envahit mais rapidement, celle-ci s’estompe et comme rien d’étrange ne semble être arrivé après ça, je n’en tiens pas compte. Néanmoins curieuse de ce qui vient de se passer, je me baisse et regarde le pendentif sur le sol avant de froncer les sourcils et de pencher la tête, curieuse. Mon pendentif, le cristal au cœur du serpent en argent d’habitude transparent et maintenant complètement noir… comment est-ce possible ? – Mais qu’est-ce qui se passe bordel ?! Je prends du bout des doigts, avec une infinie précaution la chaîne de mon pendentif mais au moment de le ranger dans ma poche, je m’aperçois que ma peau commence à blanchir, lentement. Alors, j’enfourne rapidement le pendentif dans la poche de ma veste en cuir, me relève et sans me retourner, je m’enfonce de nouveau dans la forêt. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai la très mauvaise impression qu’il me faut un abri rapidement sous peine de le regretter amèrement par la suite. J’espère que je n’aurais pas à chercher trop longtemps pour trouver quelque chose…
Ps: Normalement la, tu devrais sentir à qu'elle point elle est spécial, ou en tout cas, juste le temps que tu bascule dans le monde miroir. Sinon, 10 ans dans le monde miroir c'est 1 minute dans le monde réel qu'on loupe. Du coup, je te propose une évolution alternative à cette réalité là. Mina ne saurait pas qu'elle t'as emmenée dans le monde miroir avec elle et tous les deux, vous continuez vos vies chacun de votre côté. Puis plus tard, pour la raison que tu voudras, Judah retrouve Mina et la on avisera sur le moment. Prend ton temps en ce qui concerne Judah, je vais probablement construire un vie à Mina de mon côté. La pauvre en souffrira surement à son retour dans le monde réel mais bon, c'est pas ma faute si je suis sadique.
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
Après toutes ces années, je n'ai qu'une seule certitude : dans les ténèbres doit apparaître la lumière. Car quand on ne vit que dans les ténèbres, on ne vie pas, on patauge et on se noie. La route de la vie, même pour les dieux, est si rocailleuse qu'on perd souvent espoir. Il nous arrive souvent de trébucher, mais on se doit de se relever, car tant qu'il y aura toujours une personne qui comptera pour nous, rien ne sera perdu.
"Tous les jours, j'entends le même discours. Non, Judah, ne touche pas à ce lapin, tu peux te contenter des haricots et blablabla. Si on élève un, lapin, c'est justement pour pouvoir le manger ! Tu peux en avoir plein d'autres, alors celui là, tu le prends, tu l'accroches à un crochet, tu le découpes et tu le fais cuir !"
Je crois que me gifler une fois qu'elle m'a laissée finir mon monologue, est l'une des choses qui la motive à se lever le matin. Il n'y a pas une journée où ça n'arrive pas. Il n'y a pas une journée où je ne la pousse pas à me frapper la joue, histoire de sentir le contact de sa peau contre la mienne. Ca ne dure qu'une fraction de seconde, mais ça me suffit pour puiser suffisamment de force et d'espoir afin de continuer.
Comme chaque matin, après notre dispute rituelle, je quitte la maison, je longe le jardin et pousse la petite porte qui nous sert de clôture. Une fois au dehors, le décors change et je vois ce qu'il reste de ma ville, ce qu'il reste de Storybrooke. Quand je suis arrivé ici, les gens marchaient dans la rue, souriaient, se courtisaient, maintenant il y en a plus que quelques uns et ils ne sortent que pour trouver à manger. J'aurai pu quitter la ville pour aller ailleurs, mais elle ne pourrait pas me suivre. Car tous ceux qui étaient en ville, ont été condamnés à y rester pour l'éternité. Voilà ce qui arrive quand on défi et perd face à un Titan qui contrôle le temps et tout ce qui l'entoure...
Parfois j’entends encore le bruit des sabots de ses hommes de mains. Trois cavaliers qui ont réussi à mettre tant de dieux à genoux. Au début, ils étaient quatre, mais la moitié d'entre nous sont morts pour en tuer qu'un. Ceux qui ont survécus ont fuis la ville, cela dit, le monde n'est pas si différent de cet endroit, à la différence qu'il y a encore des gens qui sourient, qui ont le courage de se lever le matin.
Je ne peux pas l'amener avec moi, je ne peux pas la laisser là. Les dieux ne sont plus ce qu'ils étaient par le passé, notre règne est révolu. Notre temps nous est compté, le leur aussi. Il ne me reste plus qu'à attendre, encore quelques années, peut être moins, que plus rien ne me retienne pour partir, quitter cet endroit à jamais.
"Tu contemples une nouvelle fois ton oeuvre?" avais-je dit en m'adressant à la tour de l'horloge. Si j'avais su plus tôt que l'objet de notre victoire était juste en haut de la tour, on aurait pas perdu tant d'être chers. Maintenant c'était lui qui l'avait et plus personne pourrait en venir à bout.
J'avais entendu quelqu'un s'approcher de moi. En me tournant, je m'étais trouvé face à face avec une jeune femme. Au début je n'avais pas fait le rapprochement. Faut dire que j'avais croisé tellement de regard depuis ma venue au monde. Pourtant j'avais sentis en elle quelque chose qui m'avait déjà intrigué par le passé. C'était comme ça que j'arrivais à me souvenir des personnes qui étaient... Différentes.
"Je me demande ce qui vous fait tenir. Je sais qu'on a tous une vie à vivre, que seuls les plus capables survivront et resteront vivants, mais vous... Vous semblez aussi seule et perdue que la première fois où je vous ai vue..."
Ca ne valait même pas la peine de s'acharner sur elle. Je lui en voulais sans même savoir pourquoi. Comme j'en voulais à la Terre entière. Si seulement tout c'était passé différemment, si j'avais su, si j'avais pu... Et blablabla. Chacun avait sa part de responsabilité dans tout ça. Même elle, j'en étais persuadé.
"Ca a dû être dur pour vous de ne pas vous battre."
J'avais regardé son corps qui ne semblait pas contenir la moindre égratignure.
"Tous les guerriers ont conservés des séquelles, pas vous. C'est intéressant... Vous étiez cachée comme une enfant?"
Elle ressemblait à beaucoup de mes semblables. D'un, elle ne semblait pas avoir vieillie et de deux, si elle avait combattue, ce dont je doutais, elle semblait avoir pu effacer ses blessures. A croire qu'elle était bien plus puissante que je ne l'imaginais. Je me demandais vraiment qui elle pouvait bien être.
"On peut vous tuer?"
Ce n'était pas vraiment une question que je lui posais, mais plus que je me posais...
Eternalys N. Dystopia
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
♣ « Rencontre avec le dieu des enfers » ♣ Feat. Judah Weeds
Je me revoie courir. Courir comme si ma vie en dépendait. Je m’enfonce dans la forêt, évitant les obstacles tout en me cachant des faibles rayons du soleil qui traverse la cime des arbres, parce que je me suis rendu compte que plus ma peau blanchissait, plus les rayons du soleil devenaient nocif pour moi. Puis, après avoir courut ce qui m’a semblé être une éternité, tant la fatigue à rapidement commencer à se faire sentir dans tous mon corps, j’ai finis par trouver un petit coin tranquille, une petite cabane en piteux état aux fins fond de la forêt pour être exacte. Enfin, c’est du moins ce que j’ai imaginé. C’est donc à bout de force et nauséeuse, que je me suis maladroitement engouffrée à l’intérieur de cette habitation abandonnée. Mais à peine ais-je eu le temps de refermer la porte sur les faibles rayons du soleil entrant, que je me suis écroulée à terre, à bout de force. La, j’ai vomi le peu encore contenu dans mon estomac avant de me traîner jusqu’au lit d’aspect repoussant pour m’y installer en attendant d’aller un peu mieux. Sauf, que ça n’est jamais arrivé. Bien que ma nouvelle apparence supposée effrayante semblait avoir quelques aspect intéressant, comme le fait que je semblait être capable de voir la nuit aussi clairement qu’en plein jour, j’étais tellement épuisée, tellement malade, qu’il m’était devenu impossible, de faire quoi que ce soit. Oui, c’est vrai. Je me revois recroquevillé sur moi-même, installé sur ce vieux lit de fortune à rêver d’eau, de nourriture et surtout d’aspirine et autre médicament capable de calmer tous mes maux. Oh, combien ils étaient nombreux ! Et à quel point j’aurais préféré dormir au lieu de souffrir autant ! Je crois, qu’il m’est même arriver de rêver qu’au réveille, je serais aussi desséchée qu’une momie Égyptienne et croyez-moi, ce n’était pas beau a voir même en rêve.
Néanmoins, j’avoue être incapable de dire combien de temps je suis resté bloquée ici. Des jours sans doutes ? Des semaines peut-être ? Qu’en sais-je ? Au tout début, j’ai souvent essayé de me lever pour quitter cette cabane. Le seul problème était qu’a chaque fois que j’essayais de me lever, je finissais soit a genoux, soit face contre terre. D’ailleurs, c’était probablement le pire dans ma condition. Être malade comme un chien, fatiguée, desséchée, morte de faim et avoir mal partout, c’était déjà difficile mais ça… être tellement faible, qu’il me fallait un temps fou pour me mettre ne serais-ce, que quelque seconde debout pour arriver a retomber sur le lit… c’était le pire. Dire que j’étais à bout de force, n’est pas un bien grand mot. Mon propre corps m’avait abandonné si bien, que j’ai finis par croire que j’allais mourir ici, seule dans cette maudite cabane. Et c’était rageant. J’étais en colère, parce que j’étais incapable de tenir debout et que me réinstaller sur le lit était encore plus périlleux que tomber au sol. J’étais en colère, parce qu’avec tout ce que j’avais subie par le passé, j’en bavais encore et j’étais en colère, parce qu’en plus de ne rien comprendre à la situation, j’étais carrément à la merci du premier cinglé venu. C’est vrai, j’étais là, vulnérable et sans défense. Pire, j’étais même incapable de parler, incapable de bouger et à la fin j’étais tellement mal en point, que je restais difficilement réveillée. N’importe quel malade aurait pu rentrer dans la cabane que j’aurais été incapable de me défendre et ça, c’était le plus difficile à admettre. Enfin, ça l’était. Après, je pensais réellement que j’allais mourir alors ça n’avait plus d’importance.
Sauf qu’un jour, j’ai fermé les yeux sur le plafond de la cabane et je les ai rouvert sur un plafond blanc. Ma tête reposait sur un oreiller moelleux et ce matelas la, n’avait strictement rien à voir, avec celui de la cabane tout défoncé. Et puis les draps sentaient le propre et la lumière… elle ne me rendait plus malade. Tout ça n’était qu’un désagréable souvenir, tout était redevenu comme avant, j’étais redevenu comme avant. Il n’y avait qu’un seul problème dans tout ça. Je n’étais pas à Storybrooke, en faite, j’en étais même très loin. Aujourd’hui encore, j’ignore ce qui c’est passé. Mais je suppose, que mon pouvoir y est pour quelque chose, sait-on jamais. En tout cas, ça expliquerait pourquoi même après avoir franchie la ligne, mes souvenirs sont toujours intacts. Enfin, j’en ai pas plus et pas moins. Ça pourrait être pire donc…
Après ça, j’aurais probablement pu retourner à Storybrooke. En faite, j’y ai souvent pensé. Mais là-bas, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a donné envie de rester, mon coloc Kyle Alexander. Un grand blond aux yeux bleus, très riche, à la tête d’une multinationale avec des prétendantes partout dans le monde. Ce qui était amusant chez lui, c’est que tout comme moi, exprimer se qu’il pouvait ressentir était un défi de tous les jours. Il était même incapable de me rassurer après l’un de mes nombreux cauchemars. Et j’avoue que c’était drôle, amusant, de le voir patauger autant. Kyle était capable de dire beaucoup de chose, il était même capable de dire ce que l’on voulait entendre mais lorsqu’il s’agissait d’exprimer ce que lui ressentait, par la parole ou par les gestes, on avait l’impression de faire face à une machine. Pourtant, il était loin d'être seul. Il se trouvait toujours une emmerdeuse au mono neurone richissime, pour jouer le rôle de la « petite amie ». Mais je l’ai toujours soupçonné et à raison, de choisir exprès, le genre de fille auquel il était véritablement incapable de s’attacher pour le rôle. Dans un sens, il avait juste à leur dire ce qu’elle voulait entendre, rien n’était vraiment sincère ou presque rien. Puis quand il en avait marre, il n’avait plus qu’à rompre et c’était terminé, basta ! Au moins, il ne souffrait pas. Mais au final, c’était à se demander qui de nous deux, avec le plus de problème niveau relationnel…
Pourtant, même après ça, ma vie n’avait pas encore fini d’être chamboulée. Loin de la…
Car un peu plus tard, 2 ans après environ, j’ai rencontré quelqu’un. Je me souviens même, que ça m’a terrifié, enfin… c’était pas loin d’être le cas. C’est vrai. Moi qui suis plutôt du genre « androïde humanoïde », je me suis surprise à développer petit à petit, des sentiments pour Logan. Sentiments, que bien évidement, j’ai refoulé, balancé au placard, même s’ils avaient la très fâcheuse habitude de relativement compliquer les choses au quotidien. Mais le pire, à été quand j’ai réalisé (bien qu’en définitive, c’était une surprise pour personne, sauf moi) que mes sentiments pour lui étaient partagé. La, j’ai aussitôt prit la fuite, sans mauvais jeu de mot. Après ça, je suis devenu distante au point, ou j’ai finis par attendre qu’il prennent sa douche pour sortir par derrière et filer à l’anglaise (autant dire que je partais très tôt), sachant qu’il passerait automatiquement chez moi le matin, pour qu’on parte en cours ensemble. Vraiment, j’ai tout fais pour qu’il m’en veuille, qu’il ne me parle plus et me laisse tranquille. Le problème, c’est qu’il ne l’a pas fait. Quand a moi, j’ai fini par craquer.
Pourquoi lui ? C’est vrai, ce gars, c’était tout ce que j’avais en horreur. Il était le genre à aimer les pom pom girls et les demoiselles en détresse au physique de poupée barbie avec un QI au moins aussi impressionnant que celui d’un plancton. Le genre de fille parfaite de la tête au pied sans aucun cheveu de travers, mais qui en revanche, est incapable de trouver une réponse à ça : « Je suis fréquenté par les hommes et les femmes mais pourtant je ne suis réservé qu’a l’un des deux. Les handicapés ont parfois leur aménagement chez moi mais le plus souvent ils ont leur propre lieu commun Les symboles que j’aborde a mon entrée indique qui je suis, et le chemin de boite de fer montre ou je suis. » Pour preuve, c’est d’ailleurs à l’une de ses ex qui voulait le numéro de téléphone de Kyle (comme si j’avais que ça à faire, jouer l’entremetteuse pour lui en plus, de récupérer et lui transmettre numéro de téléphone et messages de ses prétendantes) que j’ai balancé cette devinette. C’est pourtant simple non ? Mais apparemment pas tant que ça, puisqu’elle est allée demander à tweedle dum si elle avait une idée de ce que ça voulait dire. Comme quoi, j’avais pas encore tout vu…
Bref, vous l’avez compris, il représentait tout ce que je déteste. D’ailleurs, j’en ai frappé pas mal des types dans son genre et en général, ils n’aiment pas trop les filles comme moi. Justement, parce qu’ils ne m’impressionnent pas, en plus, de ne servir strictement à rien en cas de problème et de passer pour des cons avec moi. Mais je ne sais pas. A force de passer du temps ensemble, de parler, les choses ont vraiment changé. Je ne lui ai pas parlé de mon passé, ça non, jamais ! J’ai menti, j’ai raconté l’histoire de ma vie à Storybrooke (plus au moins) pour moi, c’était mieux comme ça. Mais apprendre que lui aussi avait eu un passé difficile qui comme moi, l’avait changé… ça m’a donné l’impression d’être comprise. Et puis, son quotidien n’était pas des plus joyeux non plus, même s’il n’en parlait jamais. Voyez par vous-même : une mère assassinée sous ses yeux, lui-même échappant de peu à la mort, un père qui en plus de lui reprocher la mort de sa mère, passait son temps à traîner sur le canapé complètement soul… Tout ça pour dire, que j’avais vraiment envie de l’aider, de lui montrer que tout pouvait s’arranger. Sauf qu’en réalité, ce que je n’ai pas compris, c’est qu’il ne voulait pas que son quotidien s’arrange. Lui, tout ce qu’il voulait, c’était le pouvoir, tuer tout ceux qui l’on fait souffrir et pour ça, il m’a abandonné moi ! Sans un mot, il a juste… disparut. Un véritable prince charmant.
Tragique non ? Attendez, le pire est à venir. Après ça, même si les années on passée, nous n’avons jamais été capable de rester éloigné l’un de l’autre. Lui plus particulièrement, bien qu’il m’ait été difficile de ne pas regarder en arrière aussi. Il veillait sur moi et il avait tendance à débarquer à l’improviste (plus souvent la nuit pour me regarder dormir ce qui est, avouons le carrément flippant) pour me parler, m’aider. Il disait vouloir me protéger et moi, j’avais juste envie qu’il me fiche la paix… enfin, c’était plutôt compliqué vu que moi-même, je faisais la même chose que lui. Pourquoi ? J’imagine qu’en plus de l’aimer encore, j’avais toujours l’espoir de pouvoir le sauver ? Le ramener sur le droit chemin ? C’était surtout ridicule, insensé ! Je le haïssais, je l’aimais éperdument, c’était devenu invivable au point, ou cette relation toxique nous consumait tous les deux de l’intérieur. Lui, parce qu’il n’arrivait pas à renoncer à moi et moi… vous avez compris. D’ailleurs, c’est à cause de ça, qu’elle a décidé d’intervenir et de mettre fin à tout ça. Elle, celle qui me bousille la vie par sa simple existence. J’étais là, prisonnière de mon propre corps tendit qu’elle, était au commande. Je l’ai vu se saisir de lui par le cou, disant à quel point, il avait été un boulet à ma cheville, qu’il m’affaiblissait et me rendait vulnérable par sa simple existence. Puis, après lui déclaré à quel point elle prendrait plaisir à mettre un terme à son existence, elle lui a brisé la nuque. Tout simplement.
Et c’est la où j’en suis, maintenant. Ma douleur est si grande, que je crois qu’elle m’a aidée à relayer l’autre au second plan. Je me retrouve debout, au dessus du cadavre de Logan et mon cœur déjà brisé se retrouve piétiné, en mille morceaux. Je crois, que c’est ce qui se rapproche le plus de ce que je ressens en ce moment. Je m’agenouille près de lui, les yeux inondés de larme avec l’idée tenace, que je suis la seule responsable de sa mort et ça me consume de l’intérieur, ça me détruit. Mon aversion pour l’autre grandit mais le pire dans tout ça, c’est que ce n’est pas à elle que j’en veux le plus, non. Celle à qui j’en veux le plus, c’est à moi. A moi, parce que même si c’était elle aux commandes, c’est moi qui l’ai tué, moi qui ai été trop faible et trop vulnérable. Parce que c’est pour ça qu’elle l’a tué, parce qu’il m’affaiblissait, qu’il était selon elle, un boulet à ma cheville dont il fallait se débarrasser définitivement. Et dans un sens, elle avait raison. Il m’affaiblissait, me rendait vulnérable. Combien de fois, ai-je faillit mourir pour lui sauver la vie depuis 3 ans ? Je n’en sais rien. Mais la, maintenant, tout ce que je souhaite vraiment, c’est pouvoir revenir en arrière pour changer les choses. Son regard pèse sur moi, il est mort les yeux ouvert et j’ai l’impression que son regard est accusateur et ça me fait si mal, que je ferme les yeux pour ne plus le voir lui. Puis, je sens un changement étrange dans l’air et lorsque j’ouvre les yeux, je suis dans une forêt. Au départ, j’ignore où je suis. Puis, en avançant un peu, je me retrouve devant la ligne blanche, la ligne qui sépare normalement Storybrooke de ce monde et l’incompréhension m’envahit. Comment suis-je arrivé ici ? – Qu’est-ce… qu’est-ce qui c’est passé ? En voyant le chaos et les ruines de ce qui fut autrefois le Storybrooke que j’ai connu, je suis totalement désemparée. On dirait qu’une guerre a eu lieu ici et moi, je n’étais pas là… JE N’ÉTAIS PAS LA !! J’aurais peut être pu faire quelques chose pour les aider et aujourd’hui, ils sont peut être tous morts ! Loann, mon colocataire et Hyp’ celle avec qui je partage une passion pour la mécanique… et tous ces gens qui vivaient ici avec l’espoir de retourner chez eux, je les ai abandonnés !! « Je me demande ce qui vous fait tenir. Je sais qu'on a tous une vie à vivre, que seuls les plus capables survivront et resteront vivants, mais vous... Vous semblez aussi seule et perdue que la première fois où je vous ai vue... » Je ne lui réponds pas. Je cherche du regard un endroit qui aurait pu être épargné avec l’espoir, qu’ils ont tous réussi à s’en sortir. Un espoir inutil puisque que je sais au fond de moi, que s’il y a eu des survivants à cette guerre, ils ne doivent pas être très nombreux aujourd’hui. « Ca a dû être dur pour vous de ne pas vous battre. » – Je n’étais pas là, mais j’aurai dû… j’aurai dû être là, j’aurai dû me battre ! Me dis-je a moi-même a voix basse, en colère. « Tous les guerriers ont conservés des séquelles, pas vous. C'est intéressant... Vous étiez cachée comme une enfant? » – Fermez-la ! Vous, vous ne savez pas de quoi vous êtes entrain de parler. Vous ne savez ABSOLUMENT rien. Si j’avais su… Jamais je n’aurais laissé une telle chose arriver, j’aurai combattu jusqu’à mon dernier souffle ! Jamais, je n'aurais laissé une telle chose se produire, JAMAIS ! « On peut vous tuer? » – Alors c’est ça ? Vous, Hadès le dieu des enfers, c’est la seule chose qui vous vient à l’esprit au dessus de ces ruines ? Si je peux être tuée ?! Répondis-je en criant presque mes derniers mots. – Si vous avez tant envie de savoir, allez-y ! Tentez votre chance !! Je ne suis pas immortelle et je n’ai rien d’une déesse, je suis seulement quelqu’un qui n'attend plus rien de la vie. Je n’ai plus rien à perdre, je me fiche de mourir alors si ça peut vous défoulez ou vous permettre de répondre à votre stupide question, ne vous gênez pas, TUEZ MOI !
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
C'est qu'elle s'énervait facilement la petite. J'aurai bien été tenté de la tuer comme elle le souhaitait, ou de la torturer pour le restant de ses jours, mais bon... Ca n'aurait eu que pour effet de me divertir un tout petit peu. Elle n'était pas assez intéressante pour captiver mon attention.
"J'aime savoir qui est en face de moi et quelles sont mes chances. Cela dit, elles sont quasi toujours infinies comparé à mes adversaires. Si on ne compte pas l'autre..." avais-je dit en pointant du doigt vers l'extérieur de la ville. Oui, Chronos était bien plus fort que moi, c'était difficile à admettre, mais bon... Il avait décidé de nous laisser pourrir ici, c'était très fair play de sa part. Au moins on pouvait mourir lentement, très lentement. En fait, il m'avait sans doute copié sur ça. Cette ville ressemblait à un enfer. Je suis sûr que je le rendais jaloux avec mon enfer à moi et que c'était pour ça qu'il avait voulu créer le siens.
"Tu es obligée de crier si fort. On ne s'entend quasiment plus. Je suis sûr que même Granny avec son sonotone, à condition qu'on l'ait enterrée avec, t'as entendue. Alors baisse d'un ton ma jolie. Si tu voulais te défouler, c'était à l'époque, quand on avait un véritable adversaire en face de nous. Là on est juste comme sous un dome. Ca me fait penser à cette série télé avec... Ok, t'as pas l'air de savoir. Il ne nous reste pas grand chose à part la télé et les livres, à ta place je me mettrai à jour, sinon tu risques de manquer cruellement de sujet de conversation."
J'avais fait mine de bailler. Cette journée m’épuise, même si j'étais jamais fatigué. Puis tout à coup, j'avais songé à quelque chose, à une phrase qu'elle avait dite.
"Si vous n’étiez pas là, vous étiez où?"
Bonne question, car je ne voyais pas trop où elle avait voulu aller. A moins que c'était dans un trou pour se cacher en attendant que tout se finisse. Mais à part la fuite, je ne voyais vraiment pas où elle aurait pu être pendant tout ce temps.
"Ca n'a aucune importance de toute façon... Où que vous avez été, ça ne m'intéresse pas de le savoir."
Et puis de toute façon je pourrai le trouver tout seul. Je m'étais mis à marcher pour m'éloigner d'elle. C'était vraiment sans grand intérêt de rester là.