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 Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté | Déborah

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Alesia Amarok
« Quand on parle du loup, on en voit la queue. »

Alesia Amarok

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________________________________________ 2022-07-21, 18:56 « Quand on parle du loup, on en voit la queue. »


Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté
Deborah & Alésia



Alésia avait cette carte de psy qui trainait depuis pas mal de mois, alors si ça pouvait être utile à une personne autant la filer et elle n'aurait pas de soucis. Ishanee avait tendance à être pas mal chiante sur les bord quand il fallait aider les personnes. Elle ne voyait pas forcément le mal partout bien au contraire, elle pensait que tous le monde était gentil... qu'elle imbécilité. Après elle voyait son projet louable d'aider les autres donc autant que cette carte servent et puis, si elle terminait à la poubelle ce n'était guère son problème. La dénommé Sadie prit la carte. Merci, ça me rappelle la fois où Mandy nous a donné un mouchoir usagé à la maternelle pour qu'on puisse sécher nos larmes... C'était si bien Alésia eu pour reflexe de reculer, voir une tel image le l'enchantait pas du tout s'était même atroce. Un Mouchoir usager beurk ! Non vraiment Sadie avait des moments heureux fort étrange. Même si cela montrait un certains moment plutôt agréable ce n'était guère hygiénique et vraiment dégoutant. De..rien, si cela vous fait plaisir c'est le principal. Debbie avait du sentir son mouvement de dégout et le fait qu'elle ait reculé. Bien qu'elle ne connaisse pas suffisamment Sadie, peut être qu'entre psy elles pourraient même s'aider mutuellement, Ishanee bien qu'elle soit l'une des réincarnation de Bouddha, avait par moment besoin de parler et ce n'était pas avec la louve que ça fonctionnerait. Elle avait beaucoup trop de chose en tête pour aider Ishanee.

Alésia était donc en train de converser avec Deborah au sujet de ce qu'elle pouvait être, cela avait titiller sa curiosité et elle aurait aimé le savoir de sa bouche. Sauf que tout n'arrivait pas sur un plateau d'argent et qu'elle n'était pas enquêtrice de métier simplement une consultante de temps à autre en qualité de médium si l'ont puis dire... Vu qu'elle voyait les fantômes et pouvait aider certaines personnes dans cette voie là. Elle réfléchissait tout de même, la voix de Déborah la sortie de ses pensées. Si j'avais voulu que vous ayez cette information, croyez moi je vous l'aurais déjà donnée à grand renfort d'emphase et d'amour propre comme je sais si bien le faire Mh. donc elle ne voulait pas qu'elle le sache, tant pis pour elle, elle n'allait pas pleurer pour cela, elle n'était sans doute pas assez intime avec elle. Elle vit son sourire narquois ce à quoi Alésia sourit. Mais vous aurez sans doute remarqué qu'en dépit d'une certaine propension que j'ai à me vanter - à juste titre, d'ailleurs - j'aime comme qui dirait cultiver mon jardin secret Elle hocha la tête simplement, oui elle pouvait comprendre cela chaque femme avait son jardin secret. Surtout quand on se trouvait dans un jardin. La phrase était belle et bien trouvé elle pouvait le reconnaître. Le cœur d'une femme est un océan de mystère, après tout, pourquoi n'en serait-il pas de même pour son esprit et plus généralement toute sa personne ? Je vous l'accorde, oui nous avons tous un jardin secret que l'ont désire garder pour sois. J'apprécie aussi le fait que vous citiez une réplique du film Titanic un majestueux film je dois l'avouer Tout ce qui pouvait toucher à l'histoire, on pouvait être sur qu'Alésia l'avait regarder, bien que certaines parti de ce film ne soit pas l'histoire complète. On ne pouvait qu'apprécier le personnage fictif de Jack jouer par Leonardo Dicaprio. Un homme charismatique mais qui fini toujours par mourir dans ses films ce qui est bien dommage. Disons que je suis l'incarnation de la classe et de la réussite sociale, la spécialiste de la lutte contre l'empoisonnement métaphorique et littéral et, pour résumer le tout, la reine du goût et du dégoût. Vous pouvez m'appeler majesté A cette dernière phrase, Alésia pourrait presque en rire, elle n'appellerait personne majesté. Mhh.. c'était donc ça.. le dégout... Je comprend mieux alors, oui cela semblait évident. Ma fois pour le représentez à la perfection. Ca semblait évident maintenant. Vous avez le droit d'être impressionnée, moi aussi je le serais si j'étais à votre place Effectivement je le suis, ce n'est pas souvent qu'on peu avoir l'honneur de rencontrer un tel phénomène dans une vie, il n'y qu'à StoryBrooke qu'on peut avoir un telle privilège. Posant ses pinceaux, elle fini par applaudir.

Grâce à votre rang de nombreuses personnes doivent vous demandez audience pour avoir le moindre de vos conseil toutefois si vous avez la bonté de le faire ? En tout cas ça devait être quelques choses de fort intéressant dans une vie. Reprenant son pinceau, elle donna le dernier coup de pinceau et inséra par la même occasion sa signature caché dans son décor invisible pour les novices. Voilà, j'ai terminée. Déborah était très bien dans ce magnifique décor. Les couleurs doivent se reposer quelques instant Puis soufflant dessus, son souffle glacé figea les couleurs pour que la peinture sèche plus rapidement, un procédé qu'elle avait créer grâce à son pouvoir et sa peinture. Elle n'aurait pas le besoin de le ramener chez elle pour que ça sèche comme un procédé normal. Deborah savait ce qu'elle était donc, elle n'avait pas le besoin de faire semblant. J'ai apprécier vous représente sur une toile, cela a été un honneur pour moi et je vous en remercie de m'avoir permis de le faire et de m'accueillir dans votre demeure.

acidbrain
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Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »

Deborah Gust

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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.

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________________________________________ 2022-07-21, 19:55 « Sarcasm: punching people with words. »

Alésia aurait presque était le visage parfait pour que je prenne peau humaine tant ses traits s'accordaient bien avec le dégoût, une émotion qui la traversa (évidemment - ç'aurait été la réaction de n'importe qui de sensé) à l'évocation de cette vieille histoire de mouchoir usagé datant de la maternelle. Je m'en rappelais, bien sûr. Clairement je n'avais pas été aux commandes du Quartier Cérébral de Riley à ce moment-là sinon les choses se seraient passées différemment. La bonne nouvelle, c'était que nous pouvions mettre cette erreur de parcours sur le compte de la jeunesse de Riley (qui devait avoir cinq ans) et ne plus jamais repenser à cette histoire - jusqu'à ce que Sadie s'appesantisse et s'attendrisse dessus au lieu de laisser ce doux souvenir dans son jardin secret dont l'émotion bleue avait bien trop tendance à ouvrir la porte tout le temps, pour tout et à n'importe qui. Nul doute que si c'était à elle qu'Alésia avait posé la question elle aurait obtenu sa réponse depuis bien longtemps. Pas de chance pour elle (en tout cas sur ce point précis), elle avait décidé de copiner avec la personne cool de la bande (moi).
Elle avait même décidé (sans doute avant qu'on se rencontre) d'être une femme de goût et de connaitre mon film préféré : Titanic. Je souris d'un air appréciateur quand elle eut la bonne idée de relever ma subtile allusion, n'en disant pas plus car il n'y avait pas besoin d'en dire plus. J'allais quand même pas lui passer de la pommade pendant cent cinquante ans pour lui signifier qu'elle avait vraiment la classe, si ? Un sourire, c'était déjà bien assez, surtout venant de moi.
Mais peut-être que le bon goût dont Alésia n'avait cessé de faire preuve depuis notre rencontre avait fini par réellement toucher quelque chose au fond de moi, ce qui peut expliquer pourquoi je choisis, en fin de compte, d'être assez claire dans la façon que je choisis de me décrire sans totalement me nommer. En revanche, tout le mérite lui revenait pour avoir été en mesure de faire les connexions nécessaires et, enfin, obtenir la réponse à sa question.
Je n'avais jamais compris pourquoi dans cette ville de malheur tout le monde ou, en tout cas une grande partie des gens, tenait à ce point à savoir qui ou quoi l'autre avait été avant que la malédiction lancée par Regina Mills ne vienne déranger leur petite vie tranquille. Personnellement, je n'avais pas besoin de connaitre le passé, l'arbre généalogique et le profil génétique de mon interlocuteur pour me faire une idée très précise sur sa qualité et sur l'impact (bénéfique ou nocif) qu'il avait sur ma petite vie. Un coup, une analyse fine de l'humain (qu'il ou elle était au moment T) me suffisait amplement. Mais je suis peut-être trop géniale pour les autres et je dois peut-être accepter que le commun des mortels a besoin de connaitre le passé, l'arbre généalogique et le profil génétique de son interlocuteur pour se faire une idée sur lui.
Sans parler de la curiosité maladive de l'espèce humaine, cette même curiosité qui a causé tant de frayeurs à Jaspeur au cours de notre vie.
Oui, en fait c'est peut-être normal que l'humain aux paramètres de base se pose ce genre de questions.
- Je trouve aussi, me contentai-je d'approuver après avoir laissé ces réflexions passionnantes dans un coin de mon esprit. Mais c'est bien que vous cous en rendiez compte - y a pas tout le monde qui en est capable, croyez moi, vous avez même pas idée, ajoutai-je, désinvolte, en observant mes cuticules.
Je rejetai alors ma chevelure flamboyante en arrière et me délectait des compliments qu'Alésia me servait sans que je n'ai presque rien demandé. "Phénomène" et "privilège" étaient des mots qui me plaisaient particulièrement. Elle aurait pu les répéter, ou répéter sa dernière phrase, pendant trois heures de suite que je ne me serai pas lassée. On ne se lasse jamais des bonnes choses, après tout. Et je ne me lasse jamais d'être moi, surtout, si bien que je sautai presque sur l'occasion de vanter l'étendue de mes talents quand Alésia supposa, à juste titre, que je continuais de faire ce pour quoi j'existais.
- La bonté, je ne sais pas, mais le devoir de le faire, c'est certain. Sauf que je ne dis jamais de but en blanc qui je suis. Je vous l'ai dit : me connaitre, ça se mérite. Je sers en général à peu près le même discours que celui que j'ai servi avant. Disons juste que j'adapte aux capacités mentales de ma cible et à sa propension à m'exaspérer, nuançai-je cependant. Autrement je me présente comme une coach de vie qui sait parfaitement comment le cerveau humain fonctionne. Je conseille sur tout : la mode, le comportement, le physique - surtout le physique, il y a TELLEMENT de laideur dans cette ville que j'ai du boulot pour cinq vies, au moins -, les relations sociales, les problèmes, les traumatismes... Tout. Comme les psys mais sans le divan et avec plus d'actions concrètes et de jugement.
Ah ça, je n'avais surement rien en commun avec la psychologue qu'Alésia avait conseillé à Sadie et heureusement, d'ailleurs. Je suis largement au-dessus d'une psychologue. Je n'en fis toutefois pas la remarque pour ne pas vexer ma peut-être nouvelle copine artiste peintre qui, presque à ce même moment, mettait (enfin) la touche finale à son tableau.
Je m'approchai pour observer, toujours friande d'être entourée par le Beau dans ma vie (cf. ce que je disais plus haut) et pinçai les lèvres dans une moue appréciatrice. C'était effectivement Beau et ça pouvait valoir l'occupation ponctuelle de mon jardin, d'accord. Et le souffle glacé final ne manquait pas de panache, je devais bien l'avouer aussi - en tout cas l'avouer dans ma tête puisque je n'aime me montrer admirative que de moi.
- C'est sublime, admis-je toutefois à haute voix. J'appelle ça une peinture pleine de goût et presque pas que uniquement parce que je suis dessus, ajoutai-je afin de souligner à ma manière le fait qu'elle avait du talent. Je crois que contre toute attente le plaisir est partagé pour moi aussi. Mais pas au point que je décide de servir le thé, je ne suis pas une bourgeoise anglaise, la prévins-je avec un sourire complice.
Si ça voulait dire, en gros, "casse-toi maintenant que tu as eu ce que tu voulais" ? Plus ou moins. En beaucoup plus classe et en beaucoup moins mal dit.


Alesia Amarok
« Quand on parle du loup, on en voit la queue. »

Alesia Amarok

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________________________________________ 2022-09-15, 16:01 « Quand on parle du loup, on en voit la queue. »


Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté
Deborah & Alésia



Alésia avait rapidement remarqué que Deborah appréciait les compliments et qu'elle en était friandes tout comme elle. Pour être le meilleure dans leur domaine. La louve appréciait grandement le caractère de Déborah. Elles avaient toute deux cette grandeur. Etre au-dessus des autres et que ça leur convenait. Deux grande reines dans un même endroit. Alésia avait toujours l'art de manipuler ls mots pour satisfaire les autres et appréciait les employer. La louve, s'intéressait à ce que Déborah lui racontait. C'était toujours intéressant de savoir les talents d'autrui. Ce à quoi, Debbie répondit à sa question La bonté, je ne sais pas, mais le devoir de le faire, c'est certain. Sauf que je ne dis jamais de but en blanc qui je suis. Je vous l'ai dit : me connaitre, ça se mérite. Je sers en général à peu près le même discours que celui que j'ai servi avant. Disons juste que j'adapte aux capacités mentales de ma cible et à sa propension à m'exaspérer Elle comprenait, il n'y avait pas souvent des personnes qui avait le mental pour mériter d'avoir de tel conseil en la matière. Elle ne pouvait que comprendre ce qu'elle lui disait. Il fallait le mérité comme tout. La laissant poursuivre. Autrement je me présente comme une coach de vie qui sait parfaitement comment le cerveau humain fonctionne. Je conseille sur tout : la mode, le comportement, le physique - surtout le physique, il y a TELLEMENT de laideur dans cette ville que j'ai du boulot pour cinq vies, au moins -, les relations sociales, les problèmes, les traumatismes... Tout. Comme les psys mais sans le divan et avec plus d'actions concrètes et de jugement. Mh.. Un coach de vie c'est plutôt pas mal pour avoir des conseil en la matière, ça pouvait aidé bon nombres de personnes. Elle ne pouvait que comprendre, En style vestimentaire certains manquait cruellement de gout. Je ne peux que vous tirez mon chapeau de vous montrer aussi clémente et de rendre service à la société pour leur donner conseil. Peu de personnes serait capable de faire une tel prouesse et d'avoir autant la patience. C'était une nouvelle façon de faire. les coach de vie n'était pas une mauvais tâche à faire. Alésia offrait des cookies à tous ses patients. Alésia ne serait pas vexer pour si peu, elle avait simplement donner la carte d'Ishanee pour que Sadie puisse parler à une personne avec autant de peps qu'un fanta.

Ishanee était le genre de fille à aider n'importe qu'elle personne avec ses convictions. Disons que Sadie pourrait être une personnes que Ishanee aurait du mal à analyser ou à réussir à lui donner le sourire. C'était un peu un défi de taille pour elle. Prenant conscience de la chose, finalement Debbie était peut-être la meilleure personne pour Sadie. De toute façon en étant heureuse ou malheureuse elle avait l'air de pleurer. Elle devait être très émotive dans tout cela. Alésia mit rapidement de côté cela pour se focaliser sur la touche final de son œuvre d'art. Debbie s'était donc approcher d'elle pour regarder son œuvre dont elle était le personnage central. Alésia avait ses petites qui faisait leur effet. Son souffle glacé faisait souvent sensation. C'est sublime Alésia sourit. Elle appréciait entendre ce genre de compliment. J'appelle ça une peinture pleine de goût et presque pas que uniquement parce que je suis dessus Elle prenait le compliment. Merci à vous d'avoir eu l'envie de poser pour moi.

Je crois que contre toute attente le plaisir est partagé pour moi aussi. Mais pas au point que je décide de servir le thé, je ne suis pas une bourgeoise anglaise

Elle se releva de toute façon, elle n'avait que trop trainer ici, elle avait mémoriser ce don elle avait besoin et son tableau pouvait le démontrer. Ne vous en faites pas, au vu de l'heure ce n'est pas le moment de prendre le thé. J'ai suffisamment abuser de votre hospitalité. Elle lui confia donc le tableau. En se relevant de la chaise. Je vous remercie et vous souhaite une agréable fin d'après-midi et au plaisir de vous revoir. Au besoin passer au musée, je me ferais une joie de vous y accueillir. C'est si rare de rencontrer une personne de la même trempe.

Au besoin elle pouvait aussi le passer son numéro de téléphone. Souhaitez une agréable journée à vos colocataire aussi. Par la suite, Alésia s'était donc mise en route pour retourner chez elle. On avait plus besoin d'elle à la résidence qu'Aphrodite leur avait laisser.
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Deborah Gust
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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
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________________________________________ 2022-09-15, 19:27 « Sarcasm: punching people with words. »

Alesia avait tort sur un point mais je pouvais bien le lui pardonner - cette fois. Non madame il n'y a pas "peu de personnes" qui peuvent faire ce que je fais, il n'y a que moi, en fait. Ah oui, c'est une différence subtile, c'est certain. Elle aurait pu la capter elle-même mais je peux comprendre que son cerveau soit déboussoler de trop me fréquenter. Ca arrive même aux meilleurs. En fin de compte ce n'était pas plus mal aussi que nous ne attardions pas pour prendre le thé mais qu'elle s'en aille comme elle était venue. J'aurais pas voulu que ma présence détruise son estime d'elle-même (pourtant très haute mais un challenge est un challenge et je les accepte tous) et qu'elle regrette de ne pas être moi. Non c'était définitivement mieux comme ça.
Je notai toutefois sa proposition de passer au musée un de ces quatre. Là, comme ça, je ne voyais pas trop ce que ça pourrait m'apporter étant donné que je suis une œuvre d'art à moi toute seule et que je peux, si je le désire, m'admirer dès que l'envie me prend dans n'importe quel miroir mais je sais reconnaitre une occasion de se faire bien voir en société et de networker et je sais aussi saisir ce type d'occasion. J'acceptai donc volontiers et en souriant :
- Mais certainement, j'y penserai un de ces quatre, ajoutai-je avec ma fameuse nonchalance.
Je glissai alors ma main dans la poche de ma tenue et en sortis une carte de visite que je lui tendis tout aussi nonchalamment. Ca pouvait toujours servir, surtout à moi. Alesia avait sans doute bien compris que je n'aimais pas être dérangée à l'improviste, mais ç'aurait été stupide de se priver d'une potentielle opportunité, si, par exemple, elle rencontrait un jour une pauvre âme en perdition qui aurait grand besoin d'une Deborah dans sa vie. Ou si elle apprenait que Leonardo DiCaprio était soudainement devenu célibataire et prêt à se mettre en couple avec une personne de physiquement son âge.
Je raccompagnai ensuite Alesia jusqu'à la porte du manoir et souris quand elle prit la peine de saluer mes colocataires que plus d'une personne en ville aurait préféré ne jamais rencontrer et n'auraient pas pris le temps de saluer avant de partir. Ca compte, mine de rien, ce genre de petites attentions.
- Je n'y manquerai pas, assurai-je avant de fermer la porte.
Celle-ci était à peine refermée sur Alesia que le trip d'émotions apparut dans l'embrasure de la porte qui menait au salon.
- Tu vas devenir une star mondiale maintenant que tu es sur une peinture ? demanda timidement Jaspeur en avançant d'un pas.
Je souris, à la fois touchée et amusée par cette idée. Ah, si seulement c'était aussi facile...
- J'ai de sérieux doutes parce que ce tableau ne sera jamais exposé ailleurs qu'à Storybrooke, une petite ville pleine de grands problèmes perdues dans le Maine et qui n'est pas sur les cartes... Mais s'il en avait été autrement, oui, je serais certainement devenue la muse de tous les artistes, affirmai-je en observant les cuticules de mes ongles comme si l'idée me laissait indifférente.
- CA VA PAS SE PASSER COMME CA ! tonna Angus en frappant du poing contre le mur qui ne lui avait rien demandé (comme d'habitude). SI Y A BIEN QUELQU'UN QUI MERITE D'ETRE CONNU C'EST BIEN TOI ALORS TU VAS ETRE CONNUE !
Ca aussi c'était touchant. Mais difficilement possible.
- J'ai de sérieux doutes là-dessus mais merci d'y croire, Angus. Ca me touche, ajoutai-je sur le même ton que précédemment alors que j'étais sincèrement touchée (mais, vous savez ce que c'est, la réputation tout ça, tout ça, l'image à préserver...). Allez, trêve de plaisanteries, je fais des trucs vachement importants avant de devenir modèle d'Alesia alors si vous voulez bien je vais m'y remettre, déclarai-je d'une voix forte et décidée en tapant des mains suffisamment fort pour faire sursauter Jaspeur.
Talons qui claquent sur le parquet ciré, je repris ensuite le chemin de mes activités de dégoûtées, remisant cette expérience artistique dans un coin de ma tête pour le moment.


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